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Chap A Aspets Généraux
Chap A Aspets Généraux
Chap A Aspets Généraux
-Aspects généraux-
I. INTRODUCTION
2
II. Principe
3
Principe
Phase stationnaire
Phase mobile
Différentes interactions peuvent entrer en jeu :
Adsorption
Partage
Paires d’ions
Échange d’ions
Exclusion stérique
4
Principe
Affinité forte du produit pour la phase stationnaire :
6
IV. Applications
7
Domaines d’applications
Industrie chimique : production, contrôle…
Industrie pharmaceutique
Exploration spatiale
Police scientifique
Recherche scientifique
8
La statistique ci- dessus fait apparaitre que la
chromatographie, à elle seule , représente plus de la
moitié du chiffre d’affaires de l’instrumentation
d’analyse moléculaire
9
V. Historique
Le terme chromatographie vient du grec « chroma =
couleur » et « graphein = écrire ». a été réalisée en
1906 par le botaniste russe Mikhaïl Tswett
chromatographie et consistait à séparer les pigments
d'une feuille d'épinard sur une colonne en CaCO3 .
Tswett constatait : "Tout comme les rayons lumineux
d'un spectre, les différentes composantes d'un mélange
de colorants se déploient sur la colonne de carbonate
de calcium selon une loi et peuvent être analyser
qualitativement et quantitativement.
10
Quelques dates importantes :
11
VI. Terminologie générale de la chromatographie.
Récupération de l’échantillon ?
Durée de l’analyse ?
15
La combinaison de ces possibilités conduit à diverses
possibilités :
16
VII.2- Classification selon le phénomène chromatographique :
18
VII.4. Classifications selon les procédés utilisés :
Selon les modalités de migration de la phase mobile, on distinguera
20
interactions tripartites entre soluté, phase
stationnaire et phase mobile
21
VIII. Propriétés des phases stationnaires
• On distingue
– La phase elle-même
• Adsorbant
• Solide à pores calibrés
• Liquide imprégnant les pores
• Molécules greffées
– Fonction organique
– Échangeur d’ions
22
IX. Comparaison CG/CL
27
un exemple de chromatogramme réel qui montre que
l’élution des composés peut conduire à des pics qui
ressemblent vraiment à des courbes gaussiennes
28
29
Grandeurs de rétention :
volume de rétention VR (Volume d’élution): Le volume rétention (
d’élution) VR de chaque soluté représente le volume de phase mobile
nécessaire pour le faire migrer d’une extrémité à l’autre de la colonne.
VR = tR ·D
30
Grandeurs de rétention :
31
Attention
32
VM (Volume mort) : Volume de la phase mobile
tM : tps mort
VM = tM . D D : Débit
33
Grandeurs physiques : COEFFICIENT DE DISTRIBUTION (K)
Les valeurs de K sont très variables. Elles sont grandes (1 000, par
exemple) lorsque la phase mobile est un gaz, et petites (2, par ex.)
lorsque les deux phases sont à l’état condensé.
Chaque composé n’occupant qu’un espace limité de la colonne et de plus
avec une concentration variable, les valeurs vraies de CM et de CS ne sont
pas accessibles mais leur rapport est constant.
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Facteur de rétention k (ou de capacité): Quand un composé de
masse totale mT est introduit dans la colonne, il se répartit en deux
quantités : mM dans la phase mobile et mS dans la phase stationnaire. Si
on ne change pas les conditions opératoires, ces deux quantités
demeurent constantes au cours de sa migration dans la colonne. Leur
rapport, appelé facteur de rétention, est indépendant de mT :
VR = tR ·D
VM = tM ·D
VR = VM (1+k)
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Règle générale : Facteur de rétention k’
k’ = 0 → tR = tM ou VR = VM
k’ faible
k’ très grand
k’ trop grand
Le meilleur compromis :
☻ Analyse courte
☻ Bonne séparation
2 < k’ < 6
38
1 heures
Facteur de sélectivité a (séparation) entre deux solutés :
Permet de préciser les positions relatives de deux pics adjacents 1 et 2
sur un chromatogramme (t’R2 > t’R1) a > 1
39
FACTEUR DE RÉSOLUTION ENTRE DEUX PICS : (entre deux
solutés) traduit la séparation relative de deux solutés sur le
chromatogramme (tR2 > tR1) : R > O
À partir de R = 1,5 on considère que les pics sont résolus, la vallée entre les
pics étant d’environ 2 %.
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Exemple appliqué à la CPG:
Séparation de deux composés A et B sur une colonne de 2 m :
o Données expérimentales :
R = 2.(420-400)/(19,5+20,5) = 1
Mauvaise séparation
41
Effet de la longueur de la colonne sur la résolution
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Les chromatogrammes réels sont quelquefois loin de présenter des
pics d’aspect gaussien.
Il y a plusieurs raisons à cela. En particulier il se produit une
irrégularité de concentration dans la zone de dépôt de la substance
en tête de colonne. De plus, la vitesse de la phase mobile est nulle au
niveau de la paroi et maximum au centre de la colonne.
L’asymétrie observée d’un pic est traduite par deux paramètres
appelés facteur d’asymétrie (Fa) et facteur de traînée (Ft), mesurés à
10 % de sa hauteur.
43
Le chromatogramme réel
45
b- isotherme convexe
46
c- isotherme concave
47
Cas idéal Surcharge Composé trop
de la phase peu retenu
stationnaire
Pour chaque type de colonne, les fabricants indiquent quelle est leur capacité
limite exprimée en ng/composé, avant déformation du pic. Les situations a, b et
c sont illustrées avec des chromatogrammes réels en CLHP.
48
XI-THÉORIE DE LA CHROMATOGRAPHIE
49
XI- 1 : la théorie cinétique
50
Phénomènes de diffusion :
Diffusion turbulente
Remplissage
51
Transfert de masse
52
2 heures
Les solutions pour minimiser des phénomènes de diffusion :
Absence d’hétérogénéités
Absence de bulle
Absence de vide
53
En résumé :
De petites tailles
De faible porosité
Rapides
Avec des phases stationnaires miniaturisées
Travailler
A faible température
En réduisant les volumes morts
54
XI – 2 : la théorie des plateaux
55
Limitations :
56
57
Ces équilibres successifs sont à la base de la notion de
plateau théorique selon lequel la colonne de longueur L est
découpée en N petits disques fictifs de même hauteur H,
numérotés de 1 à n. Pour chacun d’eux, la concentration du
soluté dans la phase mobile est en équilibre avec la
concentration dans la phase stationnaire de ce soluté. À
chaque nouvel équilibre le soluté a progressé d’un petit
disque supplémentaire dans la colonne, appelé plateau
théorique
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Simulation à l’aide d’un tableur de l’élution de deux composés A et B,
chromatographiés sur une colonne de 30 plateaux (KA= 0,6 ; KB=1,6 ;
MA=300 mg ; MB=300 mg) Composition du mélange en sortie de
colonne pour les 100 premiers équilibres.
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Hauteur des plateaux théoriques
H = L/N
N.B
N : paramètre relatif, dépend du soluté et des conditions
opératoires
60
XII. EFFICACITÉ D’UNE COLONNE
XII.1 Efficacité théorique (nombre de plateaux théoriques)
À mesure que le soluté migre dans la colonne, il occupe une zone
allant s’élargissant. Cette dispersion linéaire sl, repérée par la variance
sl² croît avec la distance parcourue. Lorsque cette distance vaut L
(longueur de la colonne), on pose :
tR et s doivent
être mesurés H = L/N ou N=L/H
dans la même
unité (temps,
distances ou
volumes
écoulés, si le
débit est
constant)
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XII.2. Efficacité réelle (nombre de plateaux théoriques
effectifs)
Afin de comparer les performances de colonnes de conceptions
différentes, vis-à-vis d’un même composé, (c’était notamment le cas en
CPG lorsqu’on voulait comparer les performances d’une colonne
capillaire et d’une colonne remplie) on remplace le temps total tR
qui figure dans les expressions de l’efficacité théorique par le temps de
rétention réduit tR’ qui ne tient pas compte du temps mort tM passé par le
composé dans la phase mobile. Les trois précédentes expressions
deviennent :
Nombre de plateaux N
- grandeur caractérisant le fonctionnement de la colonne
chromatographique
- Dépend des conditions de fonctionnement
- Détermination expérimentale
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En chromatographie gazeuse, on utilisé une valeur corrigée appelée
hauteur de plateau effectif Heff faisant intervenir l’efficacité réelle à la
place de l’efficacité théorique.
Le calcul de Heff à partir de l’efficacité réelle utilise l’expression
Heff = L / Neff
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* Hauteur du plateau équivalent
– dépend de la taille des particules de phase stationnaire
– Dépend du remplissage de la colonne
– Dépend du débit (d) de phase mobile
64
XIII: OPTIMISATION D’UNE ANALYSE CHROMATOGRAPHIQUE
sont autant de facteurs qui interagissent les uns sur les autres
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La résolution et le temps d’élution sont les deux variables dépendantes les
plus importantes à considérer. Dans toute optimisation.
66
Suivant les types de chromatographie, l’optimisation est plus ou moins rapide.
En chromatographie en phase gazeuse elle est plus facile qu’en
chromatographie liquide où intervient la composition de la phase mobile.
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Le chromatographiste est toujours prisonnier d’un triangle dont les
sommets correspondent à la résolution, à la vitesse et à la capacité,
trois paramètres qui s’opposent. Une chromatographie analytique
optimisée utilise à plein le potentiel du paramètre le plus efficace : la
sélectivité. Dans ce triangle elle se situe donc près du sommet
résolution.
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XIV - ANALYSE QUANTITATIVE PAR CHROMATOGRAPHIE
- Logiciel ou autre pour connaître soit les hauteurs soit les aires des
différents pics d’élution d’intérêt.
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Détecteur sensible au débit massique (F.I.D).
Le détecteur à ionisation de flamme donne une réponse
proportionnelle au débit massique.
dm
h= k
dt
masse de soluté de la tranche :
h
dm
dm
h=k
h dt t
l’integrale du pic
a b
70
En pratique b
+∞
A = ∫ hdt = ∫ hdt
-∞ a
b b
A = ∫ hdt = ∫ k(dm/dt)dt
a a
1 dn
h = kc =
h dn moles dans Q dt
La tranche dt dn : nombre de moles de soluté
passant par le détecteur pendant dt
h
Q : débit volumique du gaz
1 dn
a dt b h = kc =
Q dt t
72
a 1 dn nT
A = ∫ hdt = k ∫ hdt dt = k
b Q dt Q
nT
A=
Q
L’aire du pic est directement proportionnelle au nombre de
moles de soluté traversant le détecteur et inversement
proportionnelle au débit du gaz Vecteur.
73
MESURES DES AIRES DES PICS
hm +∞
√c Apic = ∫ hdt avec
-∞
0 t
A B h = hM exp (-t2/2σ2)
I
74
dh -hM
Première dérivée : = t exp (-t2/σ2)
dt σ2
d2h -hM
Deuxième dérivée : = t exp (-t2/σ2) [ 1 – t2/σ2]
d2t σ2
Largeur à mi hauteur
Ab = bhM = 2 √2log2 . σhM
Apic = √2π.hM.σ
hM b Apic √2π
hM/2 D’où = = 1,064
Ab 2√2log2
Ab = 0.94 Apic
0 t
Pour un pic gaussien, le produit de sa largeur à mi-hauteur par
sa hauteur, correspond à environ 94 % de la surface totale du pic
76
Pour déterminer les aires des pics, on utilise les fonctions
spécialement prévues des logiciels de chromatographie, qui
assurent non seulement le pilotage du chromatographe, mais qui
analyser les données, quantifier et fournir le rapport d’analyse
correspondant à l’une des méthodes d’analyse quantitative
préprogrammées
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XV. DETERMINATION DE LA COMPOSITION D’UN
MELANGE
On distingue trois méthodes principales :
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Aéch Aréf
Chromatogramme de Chromatogramme
la solution échantillon d’étalonnage.
Aéch
Céch = Créf
Aréf
80
La précision des résultats dépend :
- Des pesées de la substance de référence et de l’échantillon ;
- Des dilutions;
- De la reproductibilité du volume d’injection ;
- Du maintient des conditions chromatographiques strictement
constantes pendant l’étalonnage et le dosage
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MÉTHODE DE L’ÉTALONNAGE INTERNE (ÉTALON INTERNE)
La méthode nécessite, ici encore, deux chromatogrammes, l’un pour calculer les
coefficients de réponse relatifs et l’autre pour l’analyse de l’échantillon.
Les aires des pics des produits à quantifier sont donc comparées avec
celle d’un composé de référence, appelé étalon interne, introduit à une
concentration connue dans l’échantillon.
82
Calcul des coefficients de réponse relatifs
A’1 C’1
A1 C1
A’2 C’2
A2 C2 E E
1 A’E CE
AE CE
2 1
2
Solvant
Solvant
Chromatogramme Chromatogramme de la
d’étalonnage solution échantillon
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Dans une première étape, on commence par préparer une solution
de concentration C1 en 1, C2 en 2 et CE en E. Appelons A1, A2 et AE
les aires des pics d’élution repérés sur le chromatogramme obtenu
à partir d’une prise d’essai de cette solution.
Si m1, m2 et mE sont les quantités réellement introduites dans la
colonne, on peut écrire les trois relations suivantes.
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Ces rapports permettent de calculer les coefficients de réponse relatifs
de 1 et de 2 vis-à-vis de E choisi comme étalon, et désignés par K1/E et
K2/E :
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Chromatographie de l’échantillon – Calcul des concentrations
A’i
C’i= C’E . Ki/E
A’E
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La teneur du soluté i dans l’échantillon, exprimée en %
Cette méthode exige néanmoins un bon choix de l’étalon interne dont les
caractéristiques peuvent se résumer ainsi
➤ il doit être pur et ne pas se trouver initialement dans l’échantillon ;
➤ son pic d’élution doit être bien résolu par rapport à tous ceux qui
forment le chromatogramme de l’échantillon ;
➤ son temps de rétention doit être proche de celui (ou de ceux) du (ou des)
soluté(s) à doser ;
➤ sa concentration doit être proche ou supérieure à celle des autres
solutés pour être dans les conditions d’une réponse linéaire du détecteur ;
➤ il doit être inerte vis-à-vis des composés de l’échantillon.
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MÉTHODE PAR NORMALISATION INTERNE
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On prépare une solution d’étalonnage contenant les trois composés 1, 2, et
3 dont les concentrations massiques sont respectivement C1, C2, C3. Le
chromatogramme correspondant à l’injection d’un volume V , présente trois
pics d’aires A1, A2 et A3. Ces aires seront reliées aux masses injectées m1,
m2 et m3 par trois expressions.
Ci Aj
Ki/j =
Cj Ai
la condition de normalisation étant que x1 + x2 + x3 = 100
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EXERCICE D'APPLICATION
90
Solutions:
1- k'(A) = 1,243 et k'(M) = 1,664 d'où a = 1,338.
2- R = 1,118
91
II-1 – COMMENT AMÉLIORER UNE SÉPARATION EN
CHROMATOGRAPHIE ?
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