Chromatographie
Chromatographie
Chromatographie
Chromatographie: théorie
Bibliographie:
"Chimie organique expérimentale"
Auteurs: Chavanne, Beaudoin, Jullien, Flamand . Editeur: Belin
"Analyse chimique (méthodes et techniques instrumentales modernes)"
Auteur: Rouessac . Editeur: Masson
"144 manipulations de chimie générale et minérale"
Auteur: Defranceschi. Editeur : Ellipses
cours de chromatographie en phase gazeuse de Jean UMBER, professeur au lycee Louis Vincent.
Une méthode simple pour trouver l'éluant approprié consiste à préparer des solutions de l'échantillon dans différents solvants, en concentration d'environ 2 à 5% en volume. A l'aide d'une micropipette, on
dépose une goutte de chaque solution sur une plaque, chacune séparée d'environ 1 cm. Le meilleur éluant est celui qui, lorsqu'il a terminé sa migration, a entraîné le soluté à une distance d'environ la moitié de
celle qu'il a parcourue.
Une autre méthode consiste à déposer une solution des substances à analyser en plusieurs points, séparés d'environ 2 cm. Après séchage, on applique au centre de chaque point une micropipette remplie de
solvant; Après diffusion, l'éluant qui convient sépare les solutés.
Adsorbant:
Le plus utilisé est l'alumine; cependant, on la limitera aux composés organiques stables car, sous sa forme basique, elle peut provoquer la déshydratation des esters par exemple.
Le gel de silice est également fréquemment utilisé pour la séparation de composés qui n'ont pas une stabilité suffisante pour être traités par l'alumine.
La granulométrie de l'adsorbant doit être supérieure à celle des adsorbants utilisés en CCM. Leur taille est habituellement comprise entre 50 et 200 µm.
La quantité d'adsorbant dépend de la difficulté de la séparation et de la masse d'échantillon.On peut considérer que pour chaque gramme d'échantillon, il faut 30 à 50 g d'adsorbant si la polarité des
composants à séparer est très différente et jusqu'à 200 g si la séparation est difficile.
Eluant:
L'éluant est en général un mélange de deux solvants. Au début de l'élution, on commence par le solvant le moins polaire qui entraîne les substances les moins retenues par l'adsorbant (les moins polaires).
Ensuite on fait varier la composition de l'éluant en additionnant graduellement le solvant le plus polaire. Ainsi les composés les plus polaires, retenus sur l'adsorbant, ne migreront que graduellement vers le
bas de la colonne.
Dimension de la colonne:
Les colonnes spécialement conçues pour cet usage ont à leur base une plaque de verre fritté ou de porcelaine qui permet l'écoulement libre de l'éluant tout en empêchant le passage de l'adsorbant. On peut
aussi utiliser une burette, au fond de laquelle on place un tampon de laine de verre et du sable.
La quantité d'adsorbant est telle qu'il occupe une hauteur égale à environ 10 fois le diamètre de la colonne. Il faut également prévoir un espace de 10 cm environ au-dessus de l'adsorbant pour placer le
solvant.
Vitesse d'élution:
Elle doit être la plus constante possible. Il faut qu'elle soit suffisamment lente pour que le soluté soit au plus près de l'équilibre entre les phases liquide et adsorbée. Elle ne doit pas être trop lente car sinon les
substances diffusent dans le solvant et on obtient des bandes de plus en plus larges et une séparation médiocre.
4.3. Remplissage de la colonne:
C'est l'opération le plus délicate car le remplissage doit être le plus homogène possible et exempt de bulle d'air. Les surfaces inférieure et supérieure de l'adsorbant doivent être parfaitement horizontales. La
colonne étant verticale, le remplissage peut être réalisé selon deux méthodes au choix.
Injecteur:
Il permet d'introduire un liquide qui doit être vaporisé instantanément avant d'être transféré dans la colonne. Sa température doit être supérieure d'environ 20°C à la température du produit le moins volatil.
La figure suivante le représente: le gaz porteur, de préférence préchauffé, entre dans une chambre chauffée, obturée par une pastille d’élastomère, le septum, qui assure l’étanchéité. A l’aide d’une seringue
hypodermique de petite capacité, on pique au travers du septum, afin que l’extrémité de l’aiguille arrive au-dessous du niveau de l’arrivée du gaz porteur, puis on pousse le piston pour réaliser l’injection.
Détecteur:
Il permet de mettre en évidence le passage des différents gaz séparés par la colonne. La détection peut être basée sur des techniques de mesures différentes. Le détecteur le plus utilisé en CPG est celui à
conductibilité thermique appelé catharomètre. (cas de notre chromatographe)
Sa température est généralement la même que celle de l'injecteur.
Catharomètre
Le catharomètre est un appareil simple et robuste, à réponse universelle, mais relativement peu sensible. Il est fondé sur une comparaison continuelle entre le flux de chaleur emporté par le gaz vecteur pur et
le flux de chaleur emporté par le gaz vecteur chargé des molécules de soluté. Ces flux de chaleurs sont produits par des thermistances, parcourues par un courant continu de tension fixe, dans une enceinte
thermostatée avec précision.
En faisant passer le gaz vecteur contenant les constituants séparés sur la cellule du détecteur, nous obtiendrons un signal chaque fois que l'un des constituants se présentera dans la cellule car la conductibilité
thermique du gaz vecteur (qui traverse le détecteur) varie quand le constituant X traverse le détecteur.
L'élément sensible du capteur est un fil de platine parcouru par un courant constant
(I » 1200 mA). Quand l'équilibre entre l'apport d'énergie par effet Joule et la dissipation d'énergie par conduction et rayonnement est atteint, le fil prend une température d'équilibre qui est fonction de la
conductibilité thermique du milieu gazeux où est placé le fil. Le passage d'un constituant différent dans le détecteur va modifier cette conductibilité, d'où une variation de la température du fil et par
conséquent de sa résistance électrique.
L'élément sensible est incorporé dans l'une des branches d'un pont de Wheatstone. Dans l'autre branche est placé un fil absolument identique, mais qui est toujours placé dans le gaz porteur pur et dont la
résistance sera donc constante; on constitue ainsi deux cellules, l'une de mesure et l'autre de référence.
Le pont est mis à l'équilibre en absence de soluté injecté.
Quand un constituant passe dans la cellule de mesure (porté par le gaz vecteur), un déséquilibre apparait. Il est amplifié et mesuré par l'enregistreur dont la déviation est proportionnelle à la différence de
potentiel apparue.
Pour obtenir la plus grande réponse pour un soluté donné, il est donc nécessaire qu’il y ait la plus grande différence possible entre la conductivité de ce soluté et celle du gaz porteur. A cet effet, on utilise
pratiquement toujours l’hydrogène (danger d’explosion) ou l’hélium comme gaz vecteur.
Détecteur à ionisation de flamme.
C’est un détecteur beaucoup plus sensible que le catharomètre, mais
moins universel, car il ne donne de réponse qu’aux composés
organiques.
Il a aussi l’inconvénient, contrairement au catharomètre, de détruire le
soluté qui le traverse, car son principe est de brûler, dans une flamme
d’hydrogène, l’effluent apporté par de l’azote (gaz vecteur). Sous l’effet
d’un champ électrostatique, il se forme des ions carbone de charge
positive qui sont précipités sur une électrode où ils créent un courant
d’ionisation que l’on amplifie grâce à un électromètre amplificateur. Sur
un enregistreur, on obtient par conséquent un signal proportionnel au
débit-masse du soluté dans le détecteur. En fait, il n’est pas exactement
proportionnel au nombre d’atomes de carbone du composé concerné,
car il y a une influence défavorable des autres atomes que C et H. Par
contre, il est inutile de placer ce détecteur dans une enceinte
thermostatée.
Détecteur à capture d’électrons.
Une source telle que le tritium ou le envoie des électrons libres dans le détecteur. Quand ce détecteur est traversé par des substances ayant une affinité pour les électrons libres, il se produit des
ions qui, comme pour le détecteur à ionisation de flamme, dans le champ électrostatique existant, sont recueillis par une électrode et forment un courant d’ionisation à amplifier convenablement.
Performances des détecteurs
Catharomètre Détecteur à ionisation de flamme Détecteur à capture
d’électrons
1 à 10 ng 20 à 100 pg 0,1 pg
(tous composés) (composés organiques) (composés halogénés)
Colonne:
C'est l'organe principal. Elle est constituée d'un tube généralement métallique de diamètre intérieur de l'ordre du millimètre. Ce tube contient la phase stationnaire constituée par un liquide adsorbant fixé sur
un solide inerte ( ex : brique pilée, alumine etc... soigneusement calibrée)
On distingue les colonnes à remplissage proprement dit, constituées d’une tubulure en verre, acier ou autre métal (les plus fréquentes sont en acier inoxydables), dont les dimensions varient de 2 à 6 mm pour
le diamètre intérieur et de 1 à 10 m pour la longueur. Le support remplissant la colonne est constitué de grains dont les dimensions varient de 60 à 70 µm; ils sont à base soit de matériau réfractaire soit de
silice. La phase stationnaire est un liquide peu volatil, formant environ 10% de la masse du support non imprégné.
Par ailleurs, on utilise des colonnes capillaires, formées d’un tube de métal, de verre, de silice fondue ou de quartz, dont le diamètre intérieur est de l’ordre de 0,2 à 0,5 mm et la longueur de 50 à 100 m, ou
davantage. L’adsorbant y est fixé sous forme d’une fine couche collée à la paroi du tube, ou bien la phase stationnaire est fixée en film mince, sans support, sur cette même paroi. Dans tous les cas, ces
colonnes comportent un canal central largement ouvert, offrant peu de pertes de charge à la progression du gaz porteur.
La réussite d'une bonne séparation chromatographique dépend dans une large mesure du choix de la phase stationnaire.
On distingue les phases apolaires et les phases polaires. Les premières sont à base d’hydrocarbures aliphatiques saturés ou de silicones (squalane, apiezon,...). Les secondes sont des polymères possédant des
fonctions polaires: polyols, polyesters, polyamides.
En général, les phases polaires retiennent plus les composés polaires, alors que ceux-ci sortent plus rapidement des colonnes apolaires que les composés du même nom.
Les adsorbants les plus classiques sont les adsorbants minéraux, tels le charbon actif, l’alumine, les tamis moléculaires. Ils sont pratiquement indispensables pour l’analyse des gaz, car ceux-ci sont peu
solubles dans les phases stationnaires, et donc mal séparés par elles. Cependant, la désorption de ces gaz sur les adsorbants est lente, ce qui provoque généralement des traînées des pics.
On utilise aussi des adsorbants organiques à haut poids moléculaire. Ce sont des copolymères (du type styrène + divinylbenzène). Ils ont l’avantage de permettre toutes sortes d’analyses
Allure du chromatogramme
Un chromatogramme correct est composé de pics de forme symétrique, pas trop larges et bien séparés.
C'est en jouant sur les conditions opératoires que l'on arrive à un tel chromatogramme.
Les facteurs favorables à une bonne séparation sont :
des temps de rétention suffisamment différents (choix de la colonne)
des pics peu élargis.
Différence entre temps de rétention.
Le principal paramètre est la différence entre les coefficients de partage de chaque constituant. Ce dernier dépend beaucoup de la température et de la longueur de la colonne.
Une diminution de la température du four entraîne une augmentation du temps de rétention.
Une augmentation de la longueur de la colonne augmente les temps de rétention mais s'accompagne souvent d'un élargissement des pics.
Largeur des pics
L'obtention de pics larges est due au fait que les multiples équilibres de répartition des constituants entre les deux phases (liquide et gazeuse) durant leur séjour dans la colonne, au lieu de s'établir sur une
longueur extrêment faible de la colonne s'établissent en fait sur une longueur non négligeable que l'on appelle plateau théorique.
5.3. Analyse quantitative en C.P.G:
Une fois identifié(s) le (ou les) soluté(s) intéressant(s), le chromatogramme permet aussi une analyse quantitative grâce à la relation :
mi : masse du soluté i injecté
mi = Ki A i Ai : aire du pic représentant ce soluté
Ki : coefficient de proportionnalité
Il est donc nécessaire de déterminer pour chaque soluté la valeur de Ki
Ki dépend en outre du débit gazeux, de la température du détecteur ainsi que de l'intensité du courant qui le traverse.
Soit M0 la masse initiale de mélange, et m0i les masses des divers constituants de ce mélange. On en pèse exactement une fraction M qui contient les masses mi des constituants. Grâce à la seringue
chromatographique, on injecte dans la colonne une masse m contenant les masses mi des constituants. Nous allons nous intéresser aux constituants n°2 et n°3. Comme les rapports des masses des constituants
d’un mélange se conservent dans toute fraction de ce mélange, il vient:
(1)
A la masse M prépesée, on rajoute alors une masse m0 pesée précisément de composé n°2. En appelant m’ la masse injectée et m’i les masses des constituants de m’ , il vient:
(2)
(3)
(1) et (2) nous donnent d’autre part:
En combinant (3) et (4), nous obtenons une relation où seul m2 est inconnu:
La méthode demande une bonne linéarité de la réponse du détecteur chromatographique, ce qui n’est pas toujours le cas. Nous supposerons cependant que le détecteur utilisé en TP, le catharomètre, présente
cette qualité.
Étalonnage interne
Dans cette méthode, on compare individuellement chacun des pics à évaluer au pic d’une substance étalon E , convenablement choisie, introduite en proportion connue dans le mélange à analyser. il convient
évidemment que le pic étalon ne soit confondu avec aucun des pics du chromatogramme.
Chromatographie:
Liste des expériences proposées
1. Chromatographie sur couche mince (CCM)
Isomérisation de l'azobenzène
Séparation des pigments du paprika
Chromatographie de parfums (Révélation par les U.V)
Chromatographie des produits résultant de l'oxydation de l'alcool benzylique (Révélation par les U.V)
Chromatographie d'acides aminés résultant de l'hydrolyse de l'aspartame (Révélation par la ninhydrine)
Chromatographie de glucides (Révélation par le réactif de Molisch)
Chromatographie de produits odorants
Etude par CCM (adsorbant: cellulose) des anthocyanines de fruits et légumes
CCM "autour de la lavande"
1. Isomérisation de l'azobenzène:
Bibliographie:
"Chimie organique expérimentale"
Auteurs:Blanchard ...Editeur : Hermann
Cette réaction peut illustrer le paragraphe sur les réactions photochimiques et le principe de la vision en option sciences expérimentales de 1ère S.
L'azobenzène f--N = N--f est commercialisé sous forme de l'isomère E. Sous l'action de la lumière, il se transforme partiellement en isomère Z.
Dissoudre 0,1 g d'azobenzène dans 4 mL de toluène et verser rapidement la solution dans un tube à essai bouché et placé dans un manchon qui le maintient à l'obscurité.
Avec un capillaire, on dépose un peu de solution à 1 cm environ du bord inférieur d'une plaque de silice pour CCM. La tache doit faire de 3 à 4 mm de diamètre. On pourra effectuer le dépôt en plusieurs fois
pour éviter l'étalement. Laisser sécher et éclairer fortement pendant 1 H 30 à 2H à l'aide d'une lampe de bureau.
Déposer ensuite à 2 cm de la première tache et à même distance du bord inférieur, une tache de solution conservée à l'abri de la lumière. En éluant au toluène, on observe que la tache qui a été éclairée se
dédouble: l'isomère Z formé par photoisomérisation migre plus lentement que l'isomère E, seul présent dans le produit non éclairé (l'isomère Z, plus polaire, est mieux retenu par la silice).
On pourra mesurer les Rf correspondant aux deux isomères.
du b- carotène:
3. Chromatographie de parfums:
Bibliographie:
"Analyse d'un parfum par chromatographie d'adsorption" BUP n° 684 p 865 à 869
Les parfums, les eaux de toilette, sont des mélanges de bases communes qui sont:
des essences naturelles (bergamote, citron,rose, cannelle, lavande)
des essences de synthèse (très diverses ,permettant d'avoir des "bouquets fleuris")
des produits odorants fournis par des animaux: ambre gris, musc, civette, castoreum
Un parfum comporte toujours:
un complexe léger fruité, s'évaporant facilement, destiné à provoquer une première senstion olfactive, passagère
le parfum proprement dit, dont l'odeur ne doit pas être fugace et qui réagit avec la peau de la personne qui le porte, ce qui le personnalise et le fait abandonner ou adopter.
Nous rechercherons dans des eaux de toilette si possible "citronnées", la présence de citral de formule (CH3)2C = CH CH2 CH2 C(CH3) = CHCHO.
Avec l'éluant utilisé, on peut mettre en évidence la présence de terpènes linéaires (C5H8)n (contenant des "unités isoprèniques" CH2 = C(CH3) CH =CH2) pour des Rf de l'ordre de 0,20 à 0,50.
Adsorbant: silice
Eluant: pour 50 mL d'hexane, 20 mL de chloroforme et 2 mL d'acétone.
Révélateur: U.V
Procéder à la CCM en déposant des taches d'eau de toilette, de citral mis en solution dans un peu d'éluant et éventuellement d'essence de citron également diluée dans un peu d'éluant.
Comparer les Rf des produits obtenus.
4. Chromatographie des produits résultant de l'oxydation de l'alcool benzylique (révélation par les U.V)
Bibliographie:
"Physique- chimie , enseignement de spécialité"
Auteurs: Durandeau, Durupthy .... Editeur : Hachette
Lors de l'oxydation de l'alcool benzylique en acide benzoïque, le produit brut obtenu, avant recristallisation, contient différentes impuretés qui sont
l'alcool de départ non oxydé ( à l'état de traces)
le benzaldéhyde résultant d'une oxydation secondaire
On se propose d'identifier ces impuretés éventuelles en réalisant une chromatographie sur
couche mince. On pourra éventuellement rechercher aussi la présence de benzaldéhyde dans l'essence d'amande amère.
Préparer des solutions à 1 % d'acide benzoïque commercial, de benzaldéhyde commercial, d'alcool benzylique commercial et du produit brut (résultant de la réaction d'oxydation de l'alcool benzylique), dans
l'éther.
Procéder à la CCM des quatre solutions préparées et éventuellement de l'essence d'amande amère sur la même plaque.
Adsorbant : gel de silice sur une plaque sensible aux U.V.
Révélateur : lampe U V (cercler les taches sous la lampe)
Eluant : cyclohexane/acétone (2/1 en volume)
Exploitation:
Rappeler la définition d'un groupement chromophore.
Expliquer pourquoi les différents produits organiques étudiés apparaissent sous la forme de taches sombres lors de l'exposition aux radiations U.V..
Calculer les différents Rf.
Quelles sont les impuretés contenues dans le produit brut résultant de la réaction d'oxydation de l'alcool benzylique ?
Justifier la présence de deux taches à partir du dépôt de la solution éthérée de benzaldéhyde.
Quels corps peut-on identifier dans l'essence d'amande amère?
L'aspartame (pouvoir sucrant 200 fois plus important que celui du saccharose), fut découvert par hasard en 1969 par J. Schlatter (SEARLE & CO) lors de la synthèse d'un tétrapeptide gastrique destiné à un
essai biologique. Le produit intermédiaire de la réaction de synthèse, un dipeptide, constitué d'acide aspartique et de phénylalanine se révéla sucré. Searle essaya de nombreux composés de structure voisine,
mais décida finalement de commercialiser le produit original qui devint connu sous le nom d'aspartame.
Les principales raisons de ce choix sont:
aucun des analogues ne pouvait être fabriqué de façon plus économique.
le pouvoir sucrant et la "qualité goût" étaient excellents
les deux constituants acide aspartique et phénylalanine sont métabolisés normalement.
Searle a spéculé sur le fait que l'aspartame avait une excellente chance de survivre aux tests les plus sévères.
Il fut commercialisé sous le nom "Nutrasweet" et a fait l'objet de dépôt de nombreux brevets. L'expiration des brevets d'exclusivité de Nutrasweet date de 1987pour le Canada; 1987-1989 pour l'Europe, 1992
pour les USA.
Stabilité:
L'aspartame est l'édulcorant de synthèse dont la stabilité a été la plus étudiée. Ce produit est relativement instable en solution et se décompose en donnant naissance à un dipeptide: aspartyl phénylalanine et à
la dicétopipérazine dépourvue de pouvoir sucrant. Les étapes de la décomposition thermique de l'aspartame sont représentées ainsi:
6. Chromatographie de glucides:
Bibliographie:
BUP n° 774 mai 1995 p 960-961
L'article du Journal of Chemical Education donne les valeurs des Rf pour de nombreux produits odorants:
citronellal (0,72)- piperonal (0,49)- menthol (0,26)- citronellol (0,20)- 4-allylanisole (0,66)- acétate de linalyle (0,55)- carvone (0,45) - cuminaldéhyde (0,57)- eugénol (0,44)- vanilline (0,19) - citral (0,48)-
linalol (0,33) - limonène (0,72) - anisaldéhyde (0,44).
Principe:
Les couleurs rose, mauve, violette et bleues des pétales de fruits et des légumes sont dues à la présence d'anthocyanines, qui sont des flavonoïdes c'est à dire des molécules dérivant du noyau flavone
Selon la nature du sucre R3, on obtient une grande variété d'anthocyanines. Par hydrolyse acide, on peut casser la liason avec le sucre et obtenir des aglycones appelés anthocyanidines. Il n'existe que 6
anthocyanidines existant à l'état naturel:
Par chromatographie sur couche mince, on pourra mettre en évidence le nombre d'anthocyanines présentes dans le fruit et le légume et éventuellement les anthocyanidines obtenues après hydrolyse acide. les
composés étant colorés, il ne sera pas nécessaire d'utiliser un révélateur pour les plaques.
Expérience:
Extraction des anthocyanines:
On extrait les anthocyanines en couvrant 5 à 10 g de fruit ou de légume (ou de peau de pomme rouge) d'un mélange méthanol/acide chlorhydrique concentré (proportions 99/1 en volume). L'extraction
nécessite environ une heure. Si l'extrait doit subir ensuite une hydrolyse, on pourra le concentrer en utilisant l'évaporateur rotatif ou en laissant le récipient ouvert sous une hotte.
On peut:
extraire de l'huile essentielle de lavande
synthétiser de l'éthanoate de linalyle, constituant présent dans la lavande et dans la bergamote
comparer par CCM: l'éthanoate de linalyle, l'huile essentielle de lavande, le linalol, l'essence de bergamote, un parfum "lavande" (on dispose de ces produits)
Extraction de l'huile essentielle de lavande:
On adaptera le mode opératoire au matériel présent.
Réduire de la lavande en poudre fine (mortier ou moulin à café) pour obtenir environ 200 mL de poudre fine
Mettre la poudre dans un ballon de 1 litre contenant environ 600 mL d'eau et réaliser une hydrodistillation
On obtient une fine pellicule d'huile essentielle: on ajoutera quelques spatules de chlorure de sodium pour faciliter la séparation de l'essence.
Introduire le distillat dans une ampoule à décanter, agiter, laisser reposer. Après séparation des 2 phases, évacuer la phase aqueuse puis recueillir l'huile essentielle qui surnage.
Si on obtient suffisamment d'huile essentielle, on pourra ajouter une pointe de spatule de sulfate de sodium pour déshydrater l'huile essentielle.
Si la quantité d'huile essentielle obtenue par hydrodistillation est trop faible, on pourra la récupérer par extraction à l'éther et élimination ensuite de l'éther à l'évaporateur rotatif ou avec deux fioles à vide
(une de garde).
Synthèse de l'éthanoate de linalyle:
L'éthanoate de linalyle est un ester présent dans la lavande (de 35 à 55%) et dans la bergamote (de 35 à 45 %). Il peut être obtenu par action de l'anhydride éthanoïque sur un alcool tertiaire possédant des
doubles liaisons: le 3,7- diméthyloct-1,6-diène-3-ol ou linalol.
Dans la lavande on trouve également de l'éthanoate de géranyle, qui peut être obtenu par action de l'anhydride éthanoïque sur le géraniol ou 3,7-diméthyloct-2,6-diène-1-ol.
Introduire dans un ballon 10 mL de linalol et 20 mL d'anhydride éthanoïque (sans rincer l'éprouvette graduée)
Adapter sur le ballon le réfrigérant à reflux.
Mettre en route la circulation d'eau froide.
Chauffer à l'aide d'un chauffe-ballon pendant 30 min à partir de l'ébullition.
Arrêter le chaffage, introduire par le sommet du réfrigérant 25 mL d'eau déminéralisée.
Laisser refroidir le contenir du ballon , éventuellemnt en refroidissant sous un filet d'eau.
Tranvaser dans l'ampoule à décanter
Eliminer la phase aqueuse
Verser dans l'ampoule à décanter 20 mL de solution d'hydrogénocarbonate de sodium à 5%. Agiter. Attention au dégagement gazeux.
Recommencer la même opération avec 20 mL d'eau déminéralisée.
Placer l'ester dans un erlen, ajouter environ 2 g de K2CO3 anhydre. Boucher l'erlen et agiter quelques instants pour sécher la phase organique
Recueillir le liquide surnageant.
linalol anhydride acétique éthanoate de linalyle
Densité 0,87 1,08 0,89
Température d'ébullition 199 139,5 220
Solubilité dans l'eau non oui non
Caractérisation par C.C.M:
On dispose:
d'éthanoate de linalyle préparé
d'huile essentielle de lavande
d'un parfum "lavande"
d'essence de bergamote
de linalol
Préparer un mélange cyclohexane/ éthanoate d'éthyle (proportions volumiques (8/2)) qui servira à la fois d'éluant et de solvant.
Préparer la cuve chromatographique.
Préparer les solutions à analyser en mettant dans un tube à essais 3 mL du mélange cyclohexane/ éthanoate d'éthyle et une goutte du produit étudié. Procéder de la même façon pour les cinq produits.
Procéder à la C.CM.
Révélation: I2 (+ sable) dans un flacon bouché.
Variante:
L'article du BUP propose de diluer les produits à étudier à raison de 1 goutte dans 1 mL de dichlorométhane et d'utiliser le dichlorométhane comme éluant.
Manipulation:
Les colorants alimentaires sont des addtifs alimentaires qui ont un numéro de code C.E.E de 100 à 199 précédé de la lettre E.
Cette manipulation peut être effectuée en option sciences expérimentales en 1ère S.
On dispose tout d'abord d'un lot de trois colorants alimentaires commercialisés sous la marque Vahiné:
colorant jaune:E 102, tartrazine
colorant rouge: E 122, azorubine
colorant vert: mélange de tartrazine (Jaune, E 102) et de Bleu Patenté V (Bleu E 131)
D'autre part, on dispose de bonbons chocolatés "M & M's" contenant les colorants
E 104, E 110, E 122, E 124, E 131, E 171
Les formules de ces colorants, leurs utilisation ainsi que la D.J.A (dose journalière admissible exprimée en mg/kg de poids corporel mg/kg p.c) figurent dans l'annexe (IV) .
Vous pourrez réaliser sur une même bande de papier Whatman n° 1, la chromatographie sur papier de chacun des colorants Vahiné, d'un colorant M & M's et ensuite à exploiter ce chromatogramme.
On découpera une bande de papier Whatman n° 1 de hauteur telle qu'elle tienne comme indiqué dans le bocal.(en évitant de mettre ses doigts sur le papier !!)
A 2 cm du bord inférieur du papier Whatman, on placera à un centimètre l'une de l'autre quatre taches ainsi, en commençant à environ 1 cm du bord:
une tache de chaque colorant Vahiné. Pour chaque tache, on prendra un capillaire différent.
à l'aide d'un cure-dent que l'on mouillera, on grattera le bonbon de la couleur choisie pour extraire le colorant. Il faut faire attention à ne pas atteindre le chocolat. Le cure-dent est essuyé doucement sur
du papier filtre ou sur de l'essuie-tout et l'extrait est appliqué d'un mouvement rapide à sa place prévue sur le papier Whatman. On pourra faire 2 applications successives au même endroit pour avoir une
tache bien colorée.
Sécher la bande de papier Whatman au sèche-cheveux , puis placez-la avec la pince à dessin dans un bocal où vous aurez versé auparavant 1 cm de haut environ de solution de chlorure de sodium à 0,1%
en masse (éluant) ;l'éluant ne doit pas atteindre la ligne de dépôt en début d'expérience.
Observez la migration pendant 10 à 20 minutes: le solvant doit arriver à 2 cm du haut du papier Whatman environ.
Noter rapidement au crayon de papier les positions du solvant (front du solvant) et de chaque tache. Séchez la feuille de papier Whatman rapidement au sèche-cheveux.
Mesurer les Rf de chaque constituant.Pour les taches étalées, on prendra le milieu de la tache.
Exploitation:
Montrer que le colorant utilisé sur les M & M's jaunes n'est pas de tartrazine (suspectée allergisante)
Rechercher la présence éventuelle des colorants E 122 et E 131 dans les colorants alimentaires des M & M's.
Identifier le ou les colorants présents dans l'enrobage d'un M& M's à l'aide du chromatogramme et des données figurant dans l'annexe (IV).
Savoir si l'enrobage d'un M&M's de couleur donnée est un colorant pur ou un mélange
La préparation d'un vin à partir de jus de raisin commence par la fermentation alcoolique qui conduit à la transformation des sucres en alcool. On peut arrêter l'évolution à ce stade par filtration. C'est le cas
des vins blancs.
Le produit obtenu contient alors, à l'état de traces, plusieurs composés acides:
acide malique: HOOC-CH2-CHOH-COOH
acide tartrique HOOC-CHOH-CHOH-COOH
acide succinique HOOC-CH2-CH2- COOH
acide lactique HOOC- CHOH-CH3
L'acide malique du vin est biologiquement instable. Sa teneur diminue au cours de la fermentation alcoolique et devient nulle après la fermentation malolactique (deuxième fermentation au cours de laquelle
l'acide malique se transforme en acide lactique); cette fermentation malolactique est recommandée pour la plupart des vins rouges car cela diminue leur acidité.
Les vins peuvent contenir jusqu'à 5g/L d'acide malique.
Une méthode simple par chromatographie sur papier permet de savoir si le vin contient ou non de l'acide malique et d'en apprécier la teneur. Cette chromatographie est surtout réalisée pour suivre l'évolution
de la fermentation malolactique.
Déposer en des positions préalablement repérées à 1 ou 2 cm du bord inférieur de la feuille de papier Whatman, à l'aide de capillaires, des taches des solutions à analyser.
On obtiendra des taches plus intenses et moins étalées en renouvelant les dépôts aux mêmes endroits et en séchant la feuille entre chaque opération au sèche-cheveux.
Après élution, on marque le front du solvant puis on fait sécher la feuille sous une hotte bien ventilée: le papier initialement imbibé de solvant acide (BBP jaune) , devient bleu-violet sauf aux endroits où se
situent les acides du vin.
Après révélation des taches du vin, on peut observer trois spots d'acides:
acide tartrique à la partie inférieure
acides lactique et succinique non séparés à la partie supérieure
éventuellement acide malique au centre
Cette expérience peut être réalisée à partir de feuilles d'arbres, de buissons, de plantes d'intérieur, de feuilles de salades colorées....
Deux petites feuilles sont écrasées dans un mortier en présence de 2 à 3 mL d'acétone pour réaliser un extrait. Le liquide est extrait à l'aide d'un compte-goutte pour le séparer de la pulpe.
La colonne est contituée d'hydrogénocarbonate de sodium dans l'hexane ou dans l'éther de pétrole (préparation par voie sèche ou par voie humide) sur 2 ou 3 cm de haut.
Le niveau de l'éluant est placé au niveau supérieur de l'hydrogénocarbonate de sodium et l'extrait "jus de feuilles" est placé avec précaution en haut de la colonne. On ajuste à nouveau le niveau au ras de
l'hydrogénocarbonate de sodium.
On élue tout d'abord à l'éther de pétrole: une bande d'un vert lumineux se sépare: elle est composée essentiellement de chlorophylle et de pigments caroténoïdes; elle peut être recueillie dans un premier tube à
essais.
Quand cette première bande est éliminée de la colonne, on change d'éluant: on utilise alors de l'acétone. Selon les espèces, la bande éluée a une coloration vert pâle à jaune due à des pigments phytochromes.
Quand la bande éluée à l'acétone a été récupérée, l'éluant est à nouveau changé pour un mélange propan-2-ol/eau en proportions volumiques 7/3. Deux ou trois bandes de coloration jaune-brune apparaissent.
Une dernière bande de coloration rouge-brun est enfin éluée par une solution aqueuse saturée en hydrogénocarbonate de sodium.
Ces dernières bandes, éluées par le mélange propan-2-ol/eau et par la solution d'hydrogénocarbonate de sodium contiennent des pigments flavonoïdes solubles dans l'eau.
2. Séparation de colorants:
Bibliographie:
Journal of Chemical Education Décembre 92 p 991 et 992
Attention, les colorants utilisés marquent les tissus. Utilisez des gants!!
Un mélange de 100 mg de rhodamine B base et de 100 mg de diphénylthiocarbazone ou dithizone dissous dans 10 mL d'acétone a été préparé peu avant ce stage car le colorant vert (diphénylthiocarbazone)
s'estompe à la longue.
Expérience préalable:
Placez dans un bécher 10 mL d'eau et 10 mL d'heptane puis une goutte du mélange de colorants. Agitez si nécessaire pour accélérer la séparation: on observe une phase inférieure (phase aqueuse) rose brillant
(coloration due à la rhodamine B base) et une phase supérieure (heptane) verte (coloration due à la dithizone).
Elution du colorant vert sur colonne:
Préparation de la colonne:
Mettre au fond d'une pipette Pasteur, un peu de coton puis la remplir au 2/3 de gel de silice et ajouter un peu de sable en haut. Humidifier avec environ 5 gouttes d'heptane.
Elution:
Ajouter 2 gouttes du mélange de colorants en haut de la colonne de silice, au centre.
Laisser le mélange migrer jusqu'à ce qu'il atteigne le haut de la colonne.
Ajouter de l'heptane pour remplir la pipette. Eluer le colorant vert en renouvelant les ajouts d'heptane si nécessaire et veillant à ce que la colonne ne s'assèche pas.
On sépare ainsi le pigment vert du pigment rouge qui reste lui sur la colonne.
4. Détermination de la "somme des cations" d'une eau minérale en utilisant une résine échangeuse d'ions:
Généralités sur les résines échangeuses d'ions (voir aussi annexe V)
Les échangeurs d'ions sont des solides insolubles qui ont la propriété de pouvoir échanger leurs ions avec ceux d'une solution. Ce sont en général des résines synthétiques constituées par un réseau
macromoléculaire (le plus souvent du polystyrène) sur lequel sont greffés des radicaux ionisables ou ionisés, dites soit cationiques lorsque elles peuvent échanger leurs cations (tels que H+), soit anioniques
lorsqu'elles peuvent échanger leurs anions (tels que OH- ou Cl-).
Les résines sont généralement utilisées en colonnes„ en faisant couler très doucernent la solution dans la colonne. Lorsque l'on veut séparer les constituants d'un mélange, on choisit les conditions opératoires
de telle sorte qu'un des constituants du mélange ne soit pas retenu sur la résine, et que l'autre constituant soit fixé sur la résine. On modifie ensuite les conditions opératoires en faisant couler sur la résine un
solvant approprié, appelé éluant, tel que le constituant fixé sur la resine soit entraîne par l'éluant. Cette technique s'appelle la chromatographie par échange d'ions.
Précaution opératoire : la résine ne doit jamais être en contact avec l'air : elle doit toujours être surmontée d'un peu de liquide.
Principe de la manipulation:
L'eau minérale à analyser (Hépar ou Contrexéville) contient comme cations Ca2+, Mg2+, Na+ et K+. L'eau à analyser est passée sur une résine cationique(IR 120) .
Les cations Ca2+,Mg2+,K+,Na+ sont remplacés par des ions ions H+ fournis par une résine échangeuse d'ions fortement acide selon la réaction:
Mn+(solution) + nH+(résine) Mn+(résine) + nH+(solution)
L'éluat contient donc comme espèces ayant des propriétés acidobasiques des ions H3O+ provenant du passage sur la résine et des ions HCO3- provenant de l'eau minérale. On portera l'éluat à ébullition
pendant quelques minutes de telle sorte que la réaction suivante ait lieu:
H3O+ + HCO3- CO2 + 2 H2O
Après refroidissement, on dosera par pH-métrie l'éluant à l'aide d'une solution d'hydroxyde de sodium de concentration connue, voisine de 5,00 . 10-2 mol/L.
Mode opératoire:
Verser à l'aide d'une éprouvette graduée 200 ml d'eau déminéralisée dans un bécher et 50 ml d'acide chlorhydrique au demi.
Faire passer lentement cette solution sur la colonne de résine pour la convertir en résine acide.
Veiller à ce que la colonne de liquide ne descende jamais au-dessous du sommet du lit de résine.
Rincer la colonne avec de l'eau déminéralisée jusqu'à élimination totale des chlorures.
Contrôler cette élimination par l'absence de précipité avec une solution de nitrate d'argent .
Faire passer lentement sur la résine E=20 ml d'eau minérale.
Recueillir l'éluat dans un bécher de 250 ml.
Rincer 3 fois la colonne avec 20 ml d'eau déminéralisée et recueillir les eaux de lavage dans le même bécher.
Porter à ébullition pendant 5 min pour chasser le dioxyde de carbone. Laisser refroidir.
Titrer par pH-métrie à l'aide de la solution de soude étalonnée.(Soit Ve le volume équivalent.)
Vérifier la relation donnant la "somme des cations" à partir des indications fournies par le fabricant sur l'étiquette de l'eau minérale:
2 [Ca2+] + 2 [Mg2+] + [Na+] + [K+] - [HCO3-] =
Remarque:
On peut trouver une expérience utilisant une résine échangeuse d'ions analogue dans un article publié dans le n° 762 du BUP (Mars 1994) et intitulé:" Dosage du magnésium dans un médicament"
NB : La courbe d'étalonnage a été tracée à partir des solutions préparées ( % en volumes). Il est donc nécessaire d'en déduire les titres massiques correspondants.
titre massique en (1) =
L'exemple qui suit est une chromatographie radiale que l'on fera de préférence sous la hotte à cause des solvants utilisés:
Tendre sur un cristallisoir d'environ 15 cm de diamètre, un morceau de tissu de coton blanc. Le maintenir tendu à l'aide d'un élastique ou de ficelle.
Repérer le centre du cercle formé par le tissu.
Placer 4 à 6 taches de feutres permanents sur la circonférence d'un cercle imaginaire, environ quatre fois plus petit que le cristallisoir.
A l'aide d'un compte-gouttes, appliquer l'éluant (propan-2-ol/eau en proportions volumiques 7/3) au centre du cercle de telle sorte que l'éluant mouille le tissu et se déplace radialement vers les bords en
créant un chromatogramme.
Quand le motif a atteint la taille voulue, arrêter les ajouts d'éluant et laisser sécher le tissu environ 10 min sous la hotte.
RETOUR PAGE CHROMATOGRAPHIE