Ue 12 Aspects Énergétiques
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ASPECTS ÉNERGÉTIQUES
SIGNIFICATION ET RÔLE DE LA FRÉQUENCE CARDIAQUE DANS
L’ENTRAÎNEMENT AÉROBIE
Objectifs
- Contrôler l’évolution de la charge d’entraînement,
- Description de la charge d’entraînement,
1) L’intensité (Temps de course/vitesse)
2) Le volume (10 x 200m)
3) La Récupération (3’ – 30s) => Charge d’entraînement plus élevée avec r = 30s.
Charge d’entraînement
- Charge externe : Forme de l’exercice proposé, (mesure en GPS, fréquence cardiaque).
- Charge interne : Mesurer l’effet de l’exercice sur les paramètres individuels
(sollicitations), mesurer à quel niveau de fonctionnement auquel l’individu va réagir à
l’exercice.
- Comment mesurer la charge interne et externe ?
è Réalisation motrice va influencer les exercices.
- Implication majeure du système aérobie au moins voire plus 50% avec 2 minutes ou +
(et 50% anaérobie) à condition que l’effort soit à intensité maximale (effort continu de
2’).
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Analyse de l’activité
- Description du type d’effort de l’activité,
- Description de l’adaptation pour l’efficacité motrice de l’activité,
Vo2 max = VS (Volume éjection systolique) max x FC max x (CAO2 (concentration artérielle) –
CVO2 (concentration veineuse))
Exemple
Sujet : FC max => VO2 max = 200 bpm / FC repos = 60 bpm
FC réserve = FC max – FC repos => 200 bpm
90% => (140 x 0,9) + 60 => FC réserve = 186 bpm / 186 bpm / 172 bpm / 158 bpm, On commence
à 60 bpm.
- Effort à 100% FC max : 200 bpm
- 90% : 180 bpm
- 80% : 160 bpm
- 70% : 140 bpm
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Lors d’exercice intermittent, si nous faisons varier la récupération, nous observons l’effet
direct que cela produit sur la charge de travail. Dans tous les cas, l’athlète parcourt la distance
de 160m en 30secs de course. Dans les 6 premières minutes, il s’agit de 30/15 puis 6 minutes
de 30/30 et enfin 6 minutes de 30/60.
La fréquence cardiaque ne dépend pas seulement de l’intensité mais également du temps de
la récupération. Plus on récupère longtemps (30/30 – 30/60), les ppm baissent 2 fois plus.
L’intensité de l’effort 30/60 est largement inférieur au 30/30 (Relation entre la récupération
et l’effort).
Le 30/60 est un exercice intermittent sous-maximale (trop de récupération, ma FC va
redescendre beaucoup pdt la récupération, la FC n’atteindra pas sa valeur maximale pendant
l’exercice).
Pour 30s => > 10 ppm (baisse non importante) ; > 10/15 ppm (baisse normale) ; > 15/20 ppm
(baisse très importante => Récupération active/passive) ; > 20/30 ppm (baisse plus
importante : récupération sous maximale, le sujet ne va pas assez vite).
Si la forme de l’entraînement est continue, le stock de glycogène se remet en place lentement.
Le lendemain d’une compétition, une séance intermittente permet de remettre en place
rapidement l’entraînement spécifique 24h (réduire le temps de récupération) après alors que
si nous faisons un entraînement continu, l’athlète pourra continuer le programme
d’entraînement 3 jours après.
On calcule une FC moyenne de l’intermittent 30/60 à VMA (180) et FC moyenne 30/30 à VMA
– 10m. Si on court moins vite, 30/30 plus intensif que le 30/60.
Ex : 10m en 30s => 20m en 1’ => 20 x 60’.
10/30 = 0,33 / 0,33 x 3,6 = 1,2 km/h.
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Référence à la relation fréquence cardiaque/vitesse : Test VMA derrière cycliste réaliser par
un athlète de HN à noter la pente d’élévation de la FC en fonction du temps qui est très faible
(110 ppm) et une vitesse de décrochage proche de 24km/h, ce qui constitue l’élite du Demi-
fond français. Fréquence cardiaque constante en fonction du temps (droite y = ax + b).
FC = a x Vitesse + b / a (X ; Y) = X1 x X2/Y1 x Y2.
- Inflexion de la FC et du Temps vers la fin de l’exercice (autre relation linéaire).
- Difficulté de l’effort varie par rapport à la vitesse de l’exercice (sur le plat, descente,
opposition, en côte, en tournant, etc).
- FC comme indicateur de la vitesse => Limite car changement des conditions = Décalage
des indications données.
- FC en relation avec la puissance => Maîtrise de la charge interne exacte. En fonction
de la FC, il y a toujours une relation avec la puissance émise.
- VMA = PMA, 90% VMA = 90% PMA.
- Évolution de la puissance en fonction du temps et de la consommation d’oxygène en
fonction du temps seront linéaire.
- % VMA => % de VO2 max ou de charge interne, reflète-le % du moteur de l’individu.
ð Tableau FC et Charge interne (50% = 70 ppm, etc).
ð Enregistrement sur le terrain : 195 ppm = 85% charge interne => Intensité
moyenne développé = Coût énergétique des actions du joueur.
ð Impossible de garder 100% de la charge interne pendant une activité physique (ex :
football).
- Relation FC / % VO2 max (= Charge interne aérobie) => Test de VO2 max à faire avant
d’avoir calculer cette relation.
ð Problème technique : le calcul s’éloigne trop du déplacement spécifique ou des
actions spécifiques des activités sportives (appuis manuels ou appuis pédestres :
ex = gymnastique), pas de tests spécifiques à l’activité pour calculer la VO2 max
des sportifs (type de locomotion des activités sportives).
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- Tout le temps.
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Un escalier avec des marches dont la hauteur est préalablement mesurée (175 mm dans notre
cas) et des cellules photoélectriques couplées à un chronomètre électronique (figure 5).
Un chronométreur très expérimenté peut cependant pallier l’absence de cellule. Le sujet
évalué part du point A et après un élan de 6 m, grimpe trois par trois les marches de l’escalier
aussi rapidement que possible.
La durée mise pour aller de la marche n° 3 à la marche n° 9 est enregistrée au centième près.
- Test AMISCO (Analyseur Modéliseur Informatique des sports collectifs) : C'est un
système d'analyse d'images qui doit fournir des données concernant les trajectoires
de ces mobiles, données à partir desquelles tout un calcul est opéré sur les vitesses de
déplacement ou sur les représentations graphiques statiques ou animées issues de
cette analyse.
Ø Unité de prise de vue permettant de fournir des images vidéo selon un cahier des
charges spécifiques.
Ø Module d’acquisition, numérise l’image à des fins de traitement.
Ø Analyseur-Modeleur qui interprète ces images en termes de trajectoire.
Ø Base de données offrant un choix de traitement et d’analyse varié.
Test de VMA => Corrélation importante entre la vitesse et le niveau de pratique dans la
discipline.
è Facteurs différents qui jouent dans la corrélation des performances dans la pratique par
rapport à la VMA.
Différence à > 0,5 => Impact significatif sur la différence de performance.
Changement de 2km/h sur le test de Luc Léger/Boucher = Imprécision dans l’étude (sous-
estimation des valeurs de VMA) => Mise en œuvre du test VMA par palier de 0,5km/h (Lacourt
et Gacon).
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François Brus : Test de VMA par palier de 0,25Km/h => Précision de l’allure avec un vélo qui
va régler l’allure du coureur.
Bande enregistrée avec des bips = coup de pédale.
Séquence des bips permet de voir un développement et de calculer la vitesse de déplacement
du cycliste en fonction du coureur.
è Fiabilité/Reproductibilité élevée du test, pas de différence significative du test.
è Mise en place des paliers à 0,5km/h pour le test de VMA.
è Différence de 1 à 3 km/h entre test derrière cycliste et test de Luc Léger.
è Équation de ré-estimation en fonction de l’âge et de la vitesse de déplacement.
è Test de VMA de Luc Léger => Ne calcule pas clairement la VMA mais la VO2 max de l’athlète.
è VAM-Éval avec plots tous les 20m sur une piste (gain de 1 à 3 km/h).
è Capacité du départ en aller/retour par rapport à la VMA.
è Pas possible d’avoir un test VMA spécifique à chacune des disciplines sportives.
è Approximation de la VMA avec Luc Léger => On mesure un palier et non une VMA.
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FC et Durée de l’effort
- Le cas des effort répétés effectués à une vitesse supérieure à la VMA :
La FC n’a pas le temps de se stabiliser, l’implication du métabolisme anaérobie est certaine.
On se centre alors sur l’homogénéité des valeurs de crête ou de creux sans les corréler à la
relation FC/Vitesse. L’observation des phases de récupération reste primordiale.
- Le cas des mesures en sprint :
Lors de la vitesse maximale, la FC augmente après l’effort, ceci est à mettre en rapport avec
la récupération => Dette en oxygène.
FC et surchauffe
Lors d’efforts longs (marathon), l’organisme doit assurer le maintien de la température
corporelle au même titre que l’apport en énergie. Il peut se produire une dérive de la
fréquence, qui n’est pas assimilable à une dérive pulsative ; Lors du marathon le coureur peut
atteindre la FC max alors que celui-ci est couru à 75-80% de la VMA.
è Dérive pulsative à l’effort = augmentation de la FC à un instant T.
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On compare alors des exercices ou des séries de thème identique. Malgré la différence de
forme il est possible de se faire une idée de la qualité du travail grâce à une superposition des
courbes de FC.
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La fonction cardiaque
Le système sympathique fonctionne en permanence comme cardio-accélérateur.
Le système parasympathique fonctionne par intermittence comme cardio-modérateur.
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La Variabilité cardiaque
- Rend compte de la variation de l’intervalle de temps séparant 2 battements
consécutifs.
- La durée des intervalles R-R successifs est mesurée, on note qu’elle est inversement
proportionnelle aux fréquences cardiaques instantanées.
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