L'Impact de L'Exposé Oral Sur La Prise de Parole Cas Des Étudiants de Première Année LMD
L'Impact de L'Exposé Oral Sur La Prise de Parole Cas Des Étudiants de Première Année LMD
L'Impact de L'Exposé Oral Sur La Prise de Parole Cas Des Étudiants de Première Année LMD
Département de français
MEMOIRE DE MASTER
Membre de jury :
Président : Bayoucef Sayda
Examinateur : Kebaili Fatima
Rapporteur : Taleb Choueïla
Département de français
MEMOIRE DE MASTER
Membre de jury :
Président : Bayoucef Sayda
Examinateur : Kebaili Fatima
Rapporteur : Taleb Choueïla
draya.
Introduction .............................................................................................................................. 4
Conclusion ............................................................................................................................. 24
Introduction ............................................................................................................................ 27
1.3 L’échantillon........................................................................................................... 28
Conclusion ............................................................................................................................. 32
3.1 La voix.................................................................................................................... 46
3.6 La syntaxe............................................................................................................... 51
Conclusion ............................................................................................................................. 60
Conclusion générale ............................................................................................................... 61
Bibliographique……………………………………………………………………………………………………………………….
Annexe…………………………………………………………………………………………………………………………………….
Liste des tableaux
Tableau 1 : Résultat de la voix des étudiantes .................................. Erreur ! Signet non défini.
Tableau 2 : Résultat du rythme des étudiantes ................................ Erreur ! Signet non défini.
Tableau 3 : Résultat de l’intonation des étudiantes ......................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 4 : Résultat De l’attitude corporelle des étudiantes ........... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 5 : Résultat du lexique des étudiantes ................................ Erreur ! Signet non défini.
Tableau 7 : Résultat de la prononciation des étudiantes .................. Erreur ! Signet non défini.
Tableau 8 : Résultat de l’attitude communicative des étudiantes .... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 9 : Résultat du contenu adéquat des étudiantes ................ Erreur ! Signet non défini.
Tableau 11 : résultat de l’accord adjectif/nom chez étudiantes ....... Erreur ! Signet non défini.
Liste des figures
Figure 4 : L’attitude corporelle des étudiantes ................................. Erreur ! Signet non défini.
Figure 8 : L’attitude communicative des étudiantes ........................ Erreur ! Signet non défini.
Figure 10 : l’accord déterminant/nom chez étudiantes ................... Erreur ! Signet non défini.
Introduction générale
Selon (DOLZ ,2008) HALTE dit que : « L’oral en français servira non seulement au
développement des compétences orales mais aussi au développement de l’écrit ».
(Dumais ,2015) ajoute en s’appuyant sur les propos de FISHER qui pense que : « Il
n’est pas exagéré de dire que les étudiants qui arrivent à l’université n’ont à peu près
1
Introduction générale
jamais reçu d’enseignement formel en langue orale; ils sont peu conscients de leur
manière de parler et n’ont guère de repères à l’égard d’une norme orale ».
Le constat de la difficulté de la prise de parole chez les étudiants semble omniprésent
aujourd’hui, précisément chez les étudiants de première année licence du département
de français, cela nous a amené à nous interroger sur les difficultés causant ce
problème.
Enfin, pour atteindre cet objectif, nous tentons de trouver des réponses à une question
pivot :
- Quelle sont les difficultés qui entravent les étudiants pour prendre la parole.
Egalement, ces quatre questions nous ont amenée à proposer les hypothèses
suivantes :
2
Introduction générale
L’objectif de ce travail est donc de montrer que l’exposé oral est une activité qui
pourrait influencer et développer l’expression orale des étudiants, et que la
présentation de plusieurs exposés lui permettrait également de prendre la parole
devant un public d’une façon plus autonome. Ainsi que, la maitrise d’un sujet avant
de le présenter l’aide à développer la confiance en soi.
En visant ce résultat, nous avons opté pour une observation directe, profitant
d’une technique de recherche en didactique, c’est : l’enregistrement audio.
Notre travail de recherche se répartit en trois chapitres, tout d’abord, le chapitre
conceptuel qui aborde le cadre générale du thème. Ensuite, nous avons le chapitre
méthodologique qui aborde le contexte de la recherche, et le troisième chapitre porte
sur l’analyse et interprétation des résultats.
À la fin, nous allons conclure par un petit résumé sur les trois chapitres qui
composent notre travail.
3
Chapitre I :
Le cadre conceptuel
Chapitre I : Le cadre conceptuel
Introduction
4
Chapitre I : Le cadre conceptuel
1. Définition de l'oral
L’oral est un terme polysémique qui a connu une multitude des définitions,
exigeant une étude approfondie, dans notre recherche nous allons s’intéresser à ce
que sont l’oral et ses fonctions.
Autrement dit, le terme « oral » est relatif au stade oral et s’utilise pour désigner
l'échange spontané de paroles, dans notre travail les deux représentations nous
intéressent, d’une autre part selon (BILLIERES.M, 2014) : « L’oral est très souvent
défini non par lui-même mais au moyen d’un quasi-synonyme » comme le
montre le schéma suivant :
5
Chapitre I : Le cadre conceptuel
L’oral selon BILLIERES peut être considéré comme des échanges verbaux, ce partage
des informations entre autrui donne un sens à l’oral comme étant l’outil qui gère la
conversation. L’oral est aussi la communication ou la conduite discursive, en fait la
communication exige la prise de parole des participants dans la discussion évoquée cela
incite également l’utilisation de la langue orale.
En fin, l’oral il peut désigner la pratique langagière qui inclue l’acte d’expression, il
s’agit de partager les pensées et les réflexions spontanément.
A ce titre, (HADJAR, 2015) cite la définition de Jean François HALTE qui pense que :
« L’oral ce n’est pas uniquement le temps de parole : c’est aussi l’écoute, les attitudes du corps et la
gestuelle, c’est la gestion complexe de relations interindividuelles (…) l’oral c’est en effet l’écoute tout
autant que l’expression, le silence tout autant que la parole, le jeu des regards autant que celui des mots,
c’est aussi la gestion des échanges et de la prise de parole. »
L’oral d’après cette définition inclut tous les signes qui apparaissent pendant la
communication orale, il inclut donc le corporel et la gestuelle à en plus de l’acte de
parole.
Dans le cadre didactique, l’oral est un outil qui permet à l’étudiant de participer à un
débat, lire, faire un exposé, un compte rendu et construire son savoir en répondant aux
questions du professeur. À ce propos (BOUDJELLAL ,2012) souligne que :
« L’enseignant doit amener l’étudiant à maîtriser suffisamment les outils de la langue
grâce à une pratique intensive de l’expression orale, dans des situations aussi diversifiées
que possible, pour pouvoir comprendre et s’exprimer dans différents contextes. »
6
Chapitre I : Le cadre conceptuel
L’oral a occupé une nouvelle place dans le cadre d’enseignement des langues
depuis l’apparition du cadre européen comme référence commun pour les langues,
selon cette référence : « Dans les activités de production orale (parler) l’utilisateur de
la langue produit un texte ou énoncé oral qui est reçu par un ou plusieurs auditeurs. »
D’après le cadre européen comme référence commun pour les langues, la production
orale s’agit donc d’une oralisation d’un texte écrit ou d’une communication orale qui
pourraient être transmis a une ou plusieurs personnes.
Dans le cadre d’enseignement / apprentissage l’oral dans une classe et
obligatoirement destiné a un public, de ce fait concernant l’oral adressé à un auditoire
pour le CECRL, pourrait être :
- un discours élaboré, limpide et fluide, avec une structure logique efficace qui
aide le destinataire à remarquer les points importants et à s’en souvenir.
- une annonce avec aisance, presque sans effort, avec l’accent et l’intonation qui
transmettent des nuances fines de sens.
La mise en relation de l’oral avec la bouche montre que l’oral a toujours existé dans
le monde même avant l'écrire
7
Chapitre I : Le cadre conceptuel
« L’oral avait toujours précédé l’écrit ; sur le plan ontogénétique, on parle avant d'écrire, comme il y a des
gens qui maîtrisent l'oral, mais pas l’écrit, de plus sur le plan phylogénétique, l'écrit est apparu bien plus
tard que l’oral, de ce fait il y a des langues qui ne sont pas écrites ; alors que toute langue est parlée. »
D’un autre coté (CHERIET.K ,2014) souligne que d’après (Jean-Pierre Kerloc’H
,2004) : « Reconnaître, comme le fait le plan de rénovation, la priorité de l’oral, ou plus
précisément des oraux … c’est reconnaître (…) que la langue orale est première dans
l’histoire de l’humanité, dans l’histoire de l’individu et dans l’histoire contemporaine »
Cela confirme que l’oral a précédé l’écrit dans l’histoire de l’humanité et l’histoire
contemporaine ; (Marzieh, 2016) ajoute à ce propos (Roulet, 1991) pense que : « L’oral
joue un rôle d’autant plus important qu’il intervient de manière à la fois plus subreptice
et plus constante, et donc moins aisément contrôlable, que l’écrit, dans la constitution de
l’image de soi et dans le développement de la relation avec autrui »
Cela veut dire que l’oral à exister depuis l’existence de l’humanité prenant comme rôle
le renforcement et le développement des relations humaines.
(ALRABADI.E ,2011) ajoute : « Depuis les années 1970, avec les approches
communicatives, l’oral est devenu un objectif à part entière en mettant en œuvre de
nouvelles techniques comme, par exemple, les jeux de rôles et les simulations globales »
Effectivement, l’approche communicative a mis en valeur l’oral qui n’avait pas une
place primordiale dans l’enseignement avant l’année 1970 par apport à l’écrit.
4. La didactique de l’oral
8
Chapitre I : Le cadre conceptuel
« Toutes les méthodes ont considéré l’oral comme un moyen et non comme un objectif Jusqu’à
l’apparition de l’approche communicative, cette approche a pour objectif principal d’apprendre en
communiquant et développer chez l’apprenant une compétence communicative en langue étrangère et
aussi considère l’oral comme objectif pas un moyen. »
Avec la méthode communicative l’oral a connu un nouveau statut, celui d’un objet
d’enseignement. Cette importance douée à l’oral sert à développer chez apprenant sa
compétence communicative pour pouvoir réagir dans divers situations de
communication, au contraire la méthode traditionnelle qui a toujours donné la priorité à
l’écrit en négligeant l’oral.
En effet depuis le début des années 1970, l’oral a conquis une place essentielle dans
l’enseignement-apprentissage d’une langue étrangère. L’évolution des méthodologies
jusqu’à l’avènement du CECRL et de l’approche communicative-actionnelle n’a cessé
d’amplifier son importance.
« On a vu à partir des années 1970, la construction de l’oral comme objet spécifique différencié de l’écrit,
en suite les travaux de 1990 ont conduit au développement de diverses orientations didactiques dont
émergent en particulier deux perspectives celle d’un l’oral objet d’enseignement et d’apprentissage
autonome »
Le développement des méthodes depuis les années soixante a mis en valeur l’oral non
pas comme un outil mais cette fois comme un objet d’enseignement et d’apprentissage.
9
Chapitre I : Le cadre conceptuel
D’après (DOULATE,2017) :
« Dans le système d’enseignement, en Algérie, l’oral en licence de langue, de trois (3) ans, un nouveau
statut lui accorde une place plus importante que celle qui lui était réservée en licence dite « classique »
Dans les nouveaux canevas et programmes, des modules d’un volume horaire de plusieurs heures, intégrés
dans des unités d’enseignement fondamentales, lui sont consacrés pendant les trois années»
En effet, le terme oral en cadre d’enseignement est utilisé pour indiquer les différentes
situations exigeant la réalisation de l’oral en fonction des contextes. Cela fait appel à
l’existence de différents types d’oraux, dans notre mémoire nous évoquons deux types
principaux qui dominent la classe de FLE.
- L’oral parlé : c’est ce qui est utilisé sous formes de questions / réponses, où il se
définit comme le produit de l’interaction en face à face, c’est en fait un oral qui
s’appuie sur les échanges et les interactions improvisés en classe, il est alors
autonome et se détache de toute trace écrite.
- L’oral de l’écrit : pendant la lecture d’un texte ou d’une réponse réalisée par écrit,
on regroupe traditionnellement sous le terme d’oralité des traits définitoires
d’un oral qui prend appui sur des notes, il nécessite un temps de préparation et
une réflexion sur la norme de la part de l’étudiant qui veille à se faire
comprendre en cherchant le mot juste.
11
Chapitre I : Le cadre conceptuel
5.5 La composante sociolinguistique c’est une compétence qui met en valeur les
règles de cohérence et de cohésion, elle désigne l’habilité à interpréter et à
utiliser différents types de situation de communication et les règles qui s’en
dégagent.
12
Chapitre I : Le cadre conceptuel
6.1 La compréhension orale : est une faculté qui joue un rôle essentiel dans
l’apprentissage de la langue étrangère ;
Selon (DUCROT, 2005) : « La compréhension orale est une compétence qui vise à
faire acquérir progressivement à l’apprenant des stratégies d’écoute premièrement et
de compréhension d’énoncés à l’oral deuxièmement ». D’une autre part
Nous pouvons dire que la compréhension orale c’est la capacité de saisir le sens d’un
message oral, elle permet également à l’étudiants de découvrir les différents registres
de langue. Il est indispensable d’avoir cette faculté pour réussir la communication, le
non compréhension du locuteur peut déstabiliser la situation de communication. Pour
(FERROUKHI .K, 2009) : « En psychologie, comprendre consiste à intégrer une
connaissance nouvelle aux connaissances existantes en s’appuyant sur les paroles ou
le texte »
En effet, la compréhension orale est une habilité qui complète dans certains cas le
processus de l’expression orale, celle qui ce précède par une question ou qui entre
dans un cadre d’une interaction, un débat, un dialogue ou un exposé oral au sein
d’une classe de FLE.
Exprimer c’est donc la manifestation des idées et des pensées à l’aide de différents
moyens de communication (la parole, la gestuelle, le corporel). L’expression orale est
souvent liée avec l’oratoire qui désigne la parole en public.
En effet, dans notre travail, nous allons nous intéresser à l’expression orale, car c’est
une compétence très difficile à maîtriser dans l'apprentissage du FLE, qui ne doit pas
être vu comme la simple émission de sons, de mots et de phrases. L’expression orale
en plus d’être le moyen de se prouver, de partager les pensées et de défendre la façon
de voir les choses, c’est aussi un art qui exige d’une part, des éléments, comme le
rythme, l’intonation, l’accent et d’autre part, les paramètres non linguistiques comme
le langage corporel ou les gestes. En fait ce n’est pas facile d’aborder toutes les
formes de l’expression orale dans un temps bien précis et de maitriser le non verbal
(gestes, sourires, signes divers…).
La maîtrise de l’expression orale est une phase essentielle pour la maîtrise d’une
langue étrangère, la place occupée par l’oral lui a permet de d’avoir plusieurs
fonctions didactiques qui gèrent la situation d’enseignement/apprentissage.
7 Les fonctions didactiques de l’oral
L’oral est une base principale pour l’enseignement /apprentissage de FLE, son
utilisation se diffère selon la situation de communication et selon le besoin de
locuteur.
14
Chapitre I : Le cadre conceptuel
7.1 L’oral comme outil d’expression : dans une classe de FLE, l’oral
permet aux étudiants de réaliser des actes de paroles, de s’exprimer et de
se prouver en partageant leurs idées lors des débats ou dans les diverses
situations établies au sein de la classe.
7.3 L’oral comme objet d’apprentissage : l’oral donne lieu à des moments
spécifiques pendant lesquels le travail se fixe sur une compétence
particulière, qui mit l’accent sur l’acquisition et les pratiques langagières
en classe en effectuant un échange communicatif.
15
Chapitre I : Le cadre conceptuel
pédagogiques qui sont l’exposé, le théâtre, et le débat et en focalisant notre étude sur
l’exposé oral vu sa présence immédiate dans l’enseignement universitaire.
8.1 Le théâtre : une activité préféré pour les étudiants et les enseignants, car
elle renforce le travail du groupe, aussi elle encourage et motive les
étudiants pour prendre la parole en langue étrangère en les rendant
acteurs de leur apprentissage
Selon (KASMI, 2015) : « Les activités théâtrales en classe de langue doivent être
conçues et utilisées comme un accompagnement aux programmes d’enseignement. »
Le théâtre est en fait un genre littéraire en relation avec la scène, l’acte et le public et
qui exige l’expression orale sous forme de jeu ou d’activités pédagogiques ; il est
important qu'il soit présent et accompagne l’enseignement /l’apprentissage des
langues étrangères car il touche et développe différentes compétences de l’’etudiant et
surtout la compétence communicative.
8.2 Le débat : est un genre de discours oral et une activité intéressante dans
l’enseignement /l’apprentissage d’une langue étrangère qui favorise les
échanges oraux et développe également chez l’étudiant la capacité de
prendre la parole et de débattre sur des sujets.
16
Chapitre I : Le cadre conceptuel
Ils ajoutent que l'exposé oral est un genre textuel public, relativement formel et
spécifique dans lequel un exposant expert s'adresse à un auditoire d'une manière
explicitement structure pour lui transmettre des informations, lui décrire ou lui
expliquer quelque chose.
A ce propos d’après (CHTATHA, 2007) :
« L’exposé oral en classe est une prise de parole à durée limitée dont le thème porte sur les objets
d’étude du programme. Cette situation de communication permet à l’étudiant orateur de transmettre des
savoirs, d’installer des connaissances, d’assumer une prise de parole autonome et complexe et de les
inciter à pratiquer la langue. »
L’expose oral est une activité qui pourrait favoriser la prise de parole et le
développement de la compétence communicative. L’exploitation de ce genre
d’activité en classe de FLE permettrait à l’étudiant de prendre la responsabilité et de
gérer sa situation apprentissage en visant l’autonomie et le savoir-faire.
En fait, l’exposé oral est non seulement un outil privilégié de transmission de
contenu divers pour les auditeurs et pour celui ou celle qui prépare et présente
l’exposé, mais aussi c’est un outil qui peut attraper toutes les composantes de l’oral
pour réaliser, construire, effectuer les savoirs, savoir-être et savoir-faire ainsi que
maitriser la prise de parole devant un public.
En vue de la place de l’exposé oral dans l’enseignement du FLE à l’université,
nous avons privilégié cette activité afin de réduire les difficultés de la prise de parole
chez les étudiants de première année licence. Nous tentons donc, à travers ce choix
de contribuer dans la résolution du problème de la prise de parole constaté chez les
17
Chapitre I : Le cadre conceptuel
Selon le cadre européen commun référence pour les langues : « Un texte oral peut
être soigneusement préparé pour paraître spontané et assurer néanmoins la
transmission du message essentiel dans les conditions qui régissent la réception de la
parole. Le processus de production et le produit sont indissolublement liés. »
18
Chapitre I : Le cadre conceptuel
19
Chapitre I : Le cadre conceptuel
9.1.1 La voix
La voix à un effet très important dans la présentation de l’exposé oral, elle
donne une valeur aux informations transmises. Selon le cadre européen comme
référence : « La combinaison de la qualité de la voix, du ton, du volume et de la durée
permet de produire de nombreux effets. »
La voix forte permet à l’étudiant de se situer dans la classe le jour de la
présentation mais c’est elle était mal placée cela pourrait aussi influence et paralyser
la présentation. En effet, selon le cadre européen :
« dans le cas d’un texte oral (audio), plus il y a de locuteurs au timbre indistinct, plus il est difficile de
les identifier et de les comprendre ; parmi les autres facteurs qui augmentent la difficulté d’écoute ou
de visionnement, on peut rappeler le chevauchement des voix, les élisions, les accents peu familiers,le
débit, le faible volume, une voix monocorde, etc. »
9.1.2 Le rythme
C’est un élément complémentaire de la voix, si l’étudiant arrive à maitriser la
rapidité de son rythme cela lui permet de garder l’attention de son public durant sa
présentation, au contrer du rythme lent et saccadé qui pourrait ennuyer le public et
influer négativement sur le déroulement de l’exposé
9.1.3 L’intonation
C’est la mélodie qui donne un sens a la phrase et qui pourrait être expressive, non
expressive ou mal placé, chacun de ces critères à un impact sur la communication de
l’étudiant, l’intonation expressive facilite l’attache et attire l’intention facilement du
20
Chapitre I : Le cadre conceptuel
public ,l’intonation mal placée a également un effet négatif sur l’exposé, il change le
sens des mots et l’objectif des phrases.
9.1.4 Le corporel
Les comportements faits par l’interlocuteur en contexte de communication oral. En
effet l’attitude corporelle joue un rôle très important dans les présentations orale elle
reflète l’état psychique de celui qui présente. (Selon Dumas, 2008) l’étudiant est
appelé a maîtriser :
10 La prise de parole
Selon le cadre européen comme référence commun pour les langues : « Le besoin et
le désir de communiquer naissent d’une situation donnée et la forme comme le
contenu de la communication répondent à cette situation »
La prise de parole est donc le fait de s’exprimer oralement, d’avoir quelque
chose à dire en sachant comment la dire à une ou des personnes d'une façon
21
Chapitre I : Le cadre conceptuel
Cela veut dire que la prise de parole est une réaction verbale liée au contexte social et
culturel de l’auditeur qui a comme objectif l’influence sur autrui.
Dans la classe du FLE l’enseignant doit exiger la prise de parole afin d’amener
l’étudiant à s’exprimer et se situer dans la situation d’apprentissage. Pour que
l’expression orale puisse avoir lieu, l’étudiant doit avoir quelque chose à dire ou à
exprimer, cette condition met l’accent sur l’environnement de la classe.
le CECRL ajoute a ce propos que :
« Les activités de production ont une fonction importante dans nombre de secteurs académiques et
professionnels (présentations et exposés oraux, études et rapports écrits) et dans l’évaluation sociale à
laquelle elles donnent particulièrement lieu (jugements portés sur les prestations écrites ou sur la
fluidité, l’aisance des prises de parole et de l’exposition orale. »
22
Chapitre I : Le cadre conceptuel
Mettre l’accent sur le système oral exige également la mise en question des
difficultés rencontrées par l’étudiant lors de la prise de parole, qui gèrent ses
réactions dans les différentes situations de communication réalisées dans la classe.
En effet, selon (LOUNAS,2016) la difficulté de prendre la parole en classe de FLE
comme langue étrangère peut être liée aux éléments suivants :
- Le trac : un obstacle qui s’apparait lorsque l’étudiant ne trouve pas des réponses
aux questions posées ou à cause de non maitrise des règles de la langue, cette
difficulté crée un sentiment de déstabilisation chez l’étudiant et lui pousse à
éviter d’entrer dans des interactions. ce facteur suppose que le thème retenu soit
suffisamment motivant.
- La timidité : elle semble aussi un obstacle assez important parce qu’elle vient
d’un manque de confiance en soi, l’étudiant évite de prendre la parole en classe
de peur de s’exprimer oralement, ou d’avoir la crainte des jugements et des
moqueries des autres. A ce titre la motivation de l’étudiant est liée généralement
au comportement de l'enseignant qui doit susciter et non pas imposer les
interventions
- Le manque de confiance : ce facteur peut être causé par la non maitrise des
compétences relatives au savoir incluant sa pauvreté lexicale, grammaticale et son
incapacité phonologique. Il est conseillé dans ce cas de laisser à l’étudiant la liberté de
s'exprimer selon sa manière sans aucune restriction.
Toutes ces difficultés empêchent l’étudiant de maitriser l’oral qui est l’objectif
primordial de la formation, cela pousse l’enseignant à mettre en pratiques
différentes activités développant la compétence communicative, tel que l’exposé
oral qui s’emble omniprésent dans la classe de FLE, la qualité de l’exposé selon
le CECRL est mesurée par la clarté, la souplesse de l’étudiant dans la
présentation.
23
Chapitre I : Le cadre conceptuel
Conclusion
24
Chapitre II :
Le cadre méthodologique
Chapitre II : Le cadre méthodologique
Introduction
27
Chapitre II : Le cadre méthodologique
1. La présentation de l’enquête
1.1 Le lieu
1.2 La population
Nous avons choisi de mener l’enquête auprès des étudiants de première année
licence de langue française (LMD), de l’université AHMED DRAYA.
Notre choix a été motivé par le fait que cette population, au début de l’apprentissage,
a été confrontée à un nouveau programme d’études. Ces étudiants ont suivi, avant de
se spécialiser en FLE, un apprentissage arabisé, dans lequel la langue française n’est
exercée que lors des séances qui y sont consacrées, alors qu’aujourd’hui ils se
trouvent en bain de la langue française. Donc, ils se trouvent dans la nécessité
d’apprendre à communiquer en langue française, afin de pouvoir exprimer leurs idées
et besoins, et participer aux interactions en classe.
L’appropriation d’une prise de parole par le biais de l’exposé oral est nécessaire pour
les étudiants de première année de licence car elle va leur permettre un un
développement de la compétence communicative plus précisément celle de
l’expression orale.
Au cours de notre travail de recherche, nous avons effectué une enquête avec les
étudiants de la première année licence de langue française à partir des enregistrements
audio pour connaitre les difficultés majeurs qui touchent la compétence orale.
28
Chapitre II : Le cadre méthodologique
Et vu que les étudiantes ne nous ont pas permet de les filmer, nous avons opté pour
l’enregistrement audio.
Dans la présente étude, nous avons opté pour une observation directe, qui impliquant
la présence de l’étudiant sur le terrain. Les observations doivent être enregistrées par :
la prise de notes, l’enregistrement audio, et suivies d’un compte rendu afin de
présenter et d’analyser les données recueillies.
Nous avons opté pour l’enregistrement audio afin de recueillir des informations
pertinentes qui concernent notre travail de recherche. Nous avons estimé que cet
instrument de recherche pourrait nous amener à répondre efficacement à notre
questionnement préalable.
1.5 L’expérimentation
Avant d’entamer notre travail de recherche, nous avons été présents dans la classe
d’expérimentation comme observateurs afin de mieux comprendre le déroulement de
la séance de l’oral et nous avons constaté que les étudiants avaient des difficultés de la
prise de parole. De cela, nous allons proposer dans cette expérimentation
l’exploitation l’activité de l’exposé oral, dans la classe de FLE de première année
LMD, afin de mesurer les impacts de cette activité langagière sur la prise de parole
chez étudiants.
29
Chapitre II : Le cadre méthodologique
l’étudiante « C » et deux par l’étudiante « D ». Le nombre des exposés était pour but
de vérifier le développement de la prise de parole chez les étudiantes d’un exposé à
un autre.
Les thèmes des premiers exposés ont été imposés dans le but d’observer l’influence
de l’obligation de présenter un thème précis sur leur présentation, de ce fait,
l’étudiante « A » a abordé « la corruption », l’étudiante « B » a abordé «la violence
contre la femme », l’étudiante « C » a abordé « l’objectivisme » et pour l’étudiante
« D » le thème imposé était aussi « la violence contre la femme » .
Après avoir présenté leurs premiers exposés, dans la deuxième partie, nous leur
avons donnés la liberté de choisir le thème de la deuxième présentation, l’étudiante
« A » a donc choisi comme thème « la peine de mort », l’étudiante « B » a abordé
«le travail des enfants dans le monde», l’étudiante « C » a abordé « l’imagisme» et
l’étudiante « D » a choisi comme thème « la violence contre les enfants » .
Notre expérimentation est effectuée en trois séances, dans la première séance nous
avons réalisé les quatre premiers exposés, qui ont abordé, « la corruption »,
« l’objectivisme » et « la violence contre la femme » qui étaient présenté par deux
étudiantes, nous avons appuyé nos choix sur le domaine intéressé par chaque
étudiante, la deuxième séance était consacrée aux thèmes à choix libre. Elles ont
présenté les thèmes suivants : « la peine de mort », «le travail des enfants dans le
monde», « l’imagisme» et « la violence contre les enfants » .
En fin la troisième séance était aussi consacrée aux thèmes à choix libre, mais elle
était effectuée avec deux étudiantes seulement et les thèmes abordés dans cette séance
étaient « le kidnapping des enfants », et «les manifestations de 22 février»
30
Chapitre II : Le cadre méthodologique
Dans ce chapitre nous allons essayer d’analyser les enregistrements afin de retirer les
difficultés de la production orale chez les étudiantes.
Nous nous sommes intéressées à la présentation des exposés pour focaliser notre
attention sur l’effet de cette activité sur la prise de parole des étudiantes. Nous avons
mesuré les changements effectués sur la voix, le rythme et les autres éléments
construisant la compétence communicative.
En vue de l'importance de la trace écrite dans l’analyse du discours oral, nous allons
opter dans notre recueil de données pour la grille de la transcription proposé par
(Benveniste,1987) qui nous a permis de faire une transcription détaillée.
Nous avons appui également dans notre évaluation des productions orales des
étudiantes enquêtées sur une grille d’observation inspirée des travaux de l’inspection
Académique de l’Oise citée par (ALLALI.2018) qui nous a permis d’analyser et de
décrire les lacunes des participantes. La grille se compose de trois volets, volet
paralinguistique, volet linguistique et volet de communication. Chaque volé est
subdivisé en plusieurs critères que nous allons expliquer en détail dans la phase
d'analyse.
L'analyse de ce corpus nous a permis de donner en pourcentage les difficultés qui
entravent les pratiques langagières courantes chez les étudiantes.
31
Chapitre II : Le cadre méthodologique
Conclusion
Nous avons commencé par rassembler des informations qui peuvent nous aider
pour réaliser notre expérimentation et pour cela nous avons discuté avec l’enseignant
qui assure le module de l’oral M. KELLATMA sur les problèmes qui entravent le bon
déroulement de la séance, avons également observé le comportement des étudiants en
classe dans les séances de l’oral. Et en fin, nous avons commencé notre expérience
qui vise à mesurer les effets positifs de l’exposé oral sur la prise de parole des
étudiants.
Pour atteindre cet objectif nous avons consacré le troisième chapitre à l’analyse de
l’expérimentation réalisée et analyse de données ainsi que l’interprétation de résultats
obtenus
32
Chapitre III :
Analyse et discussion
Chapitre III : Analyse et discussion
Introduction
33
Chapitre III : Analyse et discussion
Etudiante A : La corruption
La présentation est marquée par la voix faible de l’étudiante ce qui a causé une
difficulté de comprendre certains mots représentés dans la transcription par « xxx »,
l’étudiante s’exprimé avec un rythme saccadé et une intonation mal placée qui ont
reproduit une élision dans sa parole. Nous avons aussi constaté chez l’étudiante
enquêtée des lacunes lexicales concrétisées par les pauses d’hésitation qui se répètent
durant toute la présentation, les pauses sont généralement courtes marquées par la
répétition ou par l’expression « euh », cette hésitation a également infecté son attitude
corporelle, nous avons remarqué que l’étudiante a une tendance au repli sur soi, elle
ne regarde pas le public et ne fait aucun geste en essayant de terminer le plus vite
possible ,elle s’est focalisée donc sur documents écrits avec une absence totale de
spontanéité du parole , de ce fait, elle a utilisé un lexique très limité qui se repose sur
le support écrit qu’elle a préparé qui inclut des phrases complexe marquées par la
confusion entre les articles définis suivie par des pauses courte.
34
Chapitre III : Analyse et discussion
Bonjour a tous euh pour ou contre la peine de mort la société a-t-elle :: le droit de
condamner a mort+ ce que ceux qui veulent ce loi qui porte attente a leurs
prochaines+ Pour XXX la crime illégale par les meurtures légales+ pendant c / des
s::iècles ces questions ont rencontrer un ::/ une repense inhument positive+ euh il a
voulu:: XXX même de cette justice immanente::! Comme euh de cette re+ répression
euh curule+ pour+ caprace la tour face:: de la question la justice n’était pas aussi
comme XXX des donner un nouvelle chance euh:: repra/tique réparatrice++ a ce
qu'ont+ euh voulé ce loi+ la justice ne doit:: ne doit elle pas devenir aussi id euh
iduc/+ éducatrice euh c'est-à-dire également protutrice des:: coupables+ pour
beaucoup des jeunes euh la peine de mort rasas ainsi ils++ ils ne:: se:: sentent plus
en sécurité que la criminelle ne pourront pas/ ne pourront pas XXX ou tout seulement
pour d’autre :: euh pour euh pour++ euh ou tout seu/ tout seul // seulement+ bénéficier
d’un remise de XXX et:: recommencer pour d’autres la peine de mort est : un moyen+
est un moyen de:: vonchon/ vengeance et de : XXX on reprend / on prend l’exemple
de par+euh des parents qui veulent que XXX de leur enfant XXX pour son crime+ la
peine de mort est nécessaire parce qu’il importe de:: retrancher de la communauté
sociale+ un membre qu’il:: qui lui a déjà XXX et qui pourrait la XXX euh encor euh :
encor+ enfin enfin on:: a la théorie exemple c’est a dire il faut faire des exemples : il
faut+ XXX par les spectacles+ de XXX réserver au criminel XXX fois des
déclarations universelles les droits d’hommes article trois individu a drois a la vie a la
liberté+ et la :euh XXX pendant d’autres gens voient que la peine de mort immorale
et: illogique par ce que+ XXX d’un autre image XXX inhumaine article cinq/ article
cinq nul ne sera soumis a :: XXX ni a des XXX ou certainement la XXX
correspondant au crime+ mais dans la société civilisé nous rejetons un loi de XXX
qui consiste a :: XXX au criminel ce qu' il a fait XXX a sa victime on ne vois pas une
valeur+ comme nous ne pas XXX de la maison d’un XXX + de plus la : nécessité
euh des XXX dépond de leurs :: efficacités ++ c’est une peine nitigée/ n’éteint/
n’éteint pas le but qu'on repose :: on XXX la coupe elle ne serait pas nécessaire ++
XXX la cruauté de châtiment infligé au condamné ne fasse pas la souffrance de la
victime et de sa famille ++ toutes les méthodes d’exu/ d’excitation sont cruels+
35
Chapitre III : Analyse et discussion
La XXX euh des ::/ d’décapitation pendu/ XXX électricien et même l’injection++
Nous avons remarqué que l’étudiante baisse sa voix lorsqu’elle se trouve face a un
mot difficile pour le rendre inaudible, ces mots sont concrétisés dans la transcription
par XXX, vu que l’exposé était plein des mots difficiles la voix de l’étudiante était
généralement faible avec un rythme saccader qui montre son hésitation, cet hésitation
a également influencé son attitude corporelle, nous avons remarqué que l’étudiante
avait un regard fuyant qui n’attire pas l’intention du public. Son intonation était mal
placée.
En effet, nous avons constaté qu’elle a mal utilisé son intonation exclamative, de plus
la complexité des phrases utilisées a rendu la prononciation défectueuse marquée par
les pauses et la répétition des mots, des phases et des consonnes. Sur le plan de la
communication la spontanéité n’avait pas lieu dans la présentation de l’étudiant, cela
s’est figuré dans le grand nombre des pauses.
Bonjour a tous aujourd’hui je veux présenter un sujet très intéressent c’est les
manifestations + donc c’est quoi les manifestations + les manifestations c’est :: euh
c’est un expression d’opinion sur le pression totale pour réaliser le demande de
citoyen XXX de participation politique :: + les manifestations ont agiré depuis le 22
février + le seize avril 2019 pour protester dans un premier temps contre XXX + de
36
Chapitre III : Analyse et discussion
Nous avons remarqué que l’étudiante a présenté son exposé oral avec une voix
généralement forte et un rythme plus maitrisé, le nombre des pauses est peu par
rapport aux exposés précédents cela montre que l’étudiante avait plus de confiance en
soi ,ce qui se reflète sur son intonation expressive et son attitude corporelle qui est
changé complètement , nous avons constaté que l’étudiante n’a pas focalisé son
attention sur les feuilles mais elle a essayé de regarder le public en faisant des gestes
de soutien, nous avons remarqué aussi que son lexique ne s’appuie pas sur les
données écrites seulement elle a tenté d’enrichir son discours en utilisant des phrases
simple et des mots complexes prononcé avec une voix faible qui les rend inaudibles,
ces mots sont concrétisés par « XXX » .
D’un autre coté nous avons détecté des lacunes morphosyntaxiques au niveau de
l’utilisation de temps tel que « ont agiré » ainsi que la confusion entre les article
définis et indéfinis qui a eu lieu dans les trois exposés .
37
Chapitre III : Analyse et discussion
Nous avons constaté que l’étudiante maitrise l’utilisation de sa voix, elle parle à
haute voix avec un rythme aussi maitrisé et renforcé par une intonation expressive,
par contre nous avons remarqué qu'elle était très stressée cela a donné lieu à un grand
nombre de pauses durant la présentation ainsi que la répétition des expressions. Dans
la première partie de l’exposé oral, le trac était remarquable chez l’étudiante ce qui l’a
poussé à reprendre dès le début après une langue pause.
Nous avons constaté également des lacunes lexicales précédées par des pauses courtes
et concrétisées dans la transcription par XXX , par l’expression « euh » et la répétition
des consonnes, d’un autre côté l’étudiante enquêtée a utilisé des phrases simples
adaptées qui ont facilité la prononciation, cela a était reflété aussi dans son attitude
corporelle qui était maitrisé à certain degré.
38
Chapitre III : Analyse et discussion
39
Chapitre III : Analyse et discussion
40
Chapitre III : Analyse et discussion
sur une totale de cinquante deux enfants+ qui ont étaient kidnappés et violés par leurs
r-a/ ravisseurs et dans certains cas ont étaient suivit :: d’assassinat++ on propose le
chantage et le règlement de compte :: qui mettent la vie+ de ces petits
anonco/annonçant+ en XXX comme le cas de Chaimaa + de la coupe++ son vie a
était trouvée+ dans un sanitaire euh en a l’autour d’Alger ++ ou le XXX Amine qui a
peut être libéré par les services de sécurité prés deux semaines de XXX +++ a la fin ::
je veux remercier mademoiselle Hanane de tout XXX de m’a donné cette expérience
qui est très intéressent dans ma domaine d’étude et au revoir a autre occasion inch
Allah.
En effet, nous avons constaté que l’étudiante enquêtée était un peu hésitée à cause de
sa prononciation incorrecte de certains mots de ce fait elle a répété des consones et
des mots précédés généralement par l’expression « euh » et suivis des courtes pauses.
Etudiante D : l’objectivisme
Bonjour a tous je veux vous présenter mon travail qui intitulé l’obectivitisme euh un
sujet littéraire très intéressent euh donc:: euh c’est quoi un euh c’est quoi
l’objectivitisme + l’objetivitisme en générale est une mot qui désigne au courant
littéraire + de recherche poétique contemporain le mouvement est lancé en mille neuf
cent euh mille neuf cent trente un + a NEW Yourk par Wiliam et Carlous Williams
et Louis euh Shaikoviski revoient au suide par KARLE SAKOUSI euh et XXX
l’histoire+ le terme objectiviste a été revendiqué + euh en première fois + par euh
karle+ par charls euh euh et Williams Carlous +euh dessine leur groupe : et le travail
se fonder sur : un+ un forme de/ défoncement poétiques derrière le certain : euh
devan/ devant donné euh accès l’objectivement + au real + Téstémoni the United
41
Chapitre III : Analyse et discussion
States : en mille huit cent quatre vingt-cinq euh et mille huit cent quatre/ vingt dix +
publié en mille huit cent soixante cinq par karle : et l’un des exemple majeur
d’objectivisme littéraire ++ lin euh : l’introduction le poésie euh la poésie première
objet XXX d’énonciation doit être très précise sur l’objet + et XXX sur l’émotion +
les jointio/ les joncions revendiquent+ par Resnicau ++ serrait servi de définition
a l’objectivitisme poétique + donc le point euh de départ euh de départ serait le
conseil la formule William karlous Williames : note idea but anything+ euh pas
d’idées sinon dont par les choses + Risnikof euh précisait je s’supposait qu'on peut
qualifier de terme euh de terme objectiviste euh un écrivain qui écrit pas +
témoignage qui écrit pas pardon qui écrit pas directement ses sentiments + mais sur
se qu'’il voit et se qu'’il entent + entend ++ qui est certain par ce que au temoinages
devant au courant XXX qui exprimer ses sentiments directement par le choix + de son
sujet ++ qui écrit en vers euh par sa musique et cela comme nommer nommer toujours
nommer euh la poésie objective tel que euh écrit par Rousnikof euh fonctionner
partir de XXX a savoir lobjet + l’objet linguistique + euh l’objet linguistique du
poème est un document qui est porté en lui plusieurs déterminations ++ euh poésie
XXX forcement critique par apport + a la poésie + l’objectivisment : n’est pas
négative de subjectivisme + mais l’objectivité/ subjectivité on lieu de XXX euh en
directe euh d’un même étant donner le représenter dans se + obje/ objectivisme +
euh la marquée la démarche de l’objectiviste américain XXX rapporter un
témoignage aussi neutre euh le plus possible sur la réalité sociale de l’américain/
Amérique +++ merci beaucoup et merci beaucoup pour votre intention
Nous avons remarqué que le contenu de l’exposé était adéquat et riche de lexique
mais sa voix et son rythme n’étaient pas bien maitrisés, son intonation également était
mal placée, cela a poussé l’étudiante à faire plusieurs pauses dans des places qui ne
les nécessitent pas, les pauses étaient nombreuses ce qui a rendu certains mots
inaudibles présentés par « XXX » l’étudiante a fait également des gestes de soutien.
Etudiante D : l’imagisme
Bonjour a tous j’espère que vous allez bien+ l’imagisme c’est notre : c’est notre
thème d’aujourd’hui : c’est une thème très intere/ très important + de l’histoire
littéraire pour ne pas vo/ nous attarder + on va commencer + l’imagisme est une
42
Chapitre III : Analyse et discussion
De l’imagisme euh les ima/ les imagistes considèrent une poète imagiste tout poète
écrit avec d’un manière simple et directe + économie dans sa langue n’emploie pas
un mot qui :: napr/pardon qui n’appartient pas de sujet discuté c’est adire euh
d’utiliser des mots exactes être XXX être XXX et bref dans ses expressions n’utilise
pas le symbole pour exprimer le sujet + ne donner pas l’importance au rien euh et
l’utilise la vérité libre euh les objectif de l’imagisme :: les imagistes : les poétiques
pardon veulent liber la poésie de la tradition poétique euh ils ont chercher a écrit un
nouvel type de poésie pardon+ simple et compréhensible par tous les thèmes abordés
euh sont l’amour la liberté + la nature et :: et l’économie par exemple euh les œuvres
les plus connus en se mouvement permit les œuvre + on trouve le XXX de Izra ponde
euh je remercie euh j’espère que :: +euh que compris j’espère que vous compris se
sujet et au revoir
Euh bonjour a tous + la violence contre la femme + euh la violence contre la femme
infectée les femmes par tous + elle impact le santé des femmes comme leur capacité a
participer euh a participer pénalement dans la société + la définition + selon les
nations unies la violence contre les femmes désigne tout acte euh de violence diriger
contre le sexe féminin et causant/ et pouvant causer aux femmes un/ un préjudice ou
des souffrances physiques sexuelles au psychologiques + y compris la menace de tel
acte le contrainte ou la privation XXX de liberté que se soit dans la vie XXX ou dans
la vie privée + définition ici de déclaration sur l’élimination la violence contre les
43
Chapitre III : Analyse et discussion
femmes / de la violence contre les femmes euh régulation de quarante euh quarante
huit sur cent quatre de l’ensemble générale de XXX on peut ajouter également la
violence économique XXX vole ou XXX et sociale+ et social exilassions euh XXX
La violence concerne directement ou indirectement tous les femme euh tous les
femmes dans le monde les termes violences XXX est violence a l’égard des femmes
sont fréquemment utilisés dans les textes ou par les défonceuses conte les droits des
hommes euh cette phénomène dans notre société surtout dans le nord euh puisque euh
la femme elle soufre / elle soufre beaucoup + avec son marier et aussi avec la société
malgré le développement mais la femme elle soufri beaucoup et a la fin je pense que+
XXX sur le XXX de cette situation
Nous avons aussi constaté chez l’étudiante enquêtée des lacunes lexicales concrétisées
par les pauses d’hésitation qui se répètent durant toute la présentation, les pauses sont
généralement courtes précédées par l’expression « euh », cette hésitation se figure
également dans son attitude corporelle, nous avons remarqué que l’étudiante ne
regarde pas lepublic et fait peu de gestes. La présentation est marquée aussi par la
voix moyenne de l’étudiante qui a causé une difficulté de comprendre certains mots
représentés dans la transcription par « XXX ».
44
Chapitre III : Analyse et discussion
les enfants sont / soit confortés aujourd’hui + une grande partie de la violence n’est
pas déclarée les enfants peuvent ne pas sentir+ en mesure des XXX les actes de
violence euh dan/ ils sont la victimes par pur :: euh des XXX de cœurs euh pourrait
exercé contre eux il arriver que euh que++ leurs auteurs pourrait exercé contr/ il
arriver que l’enfant ni l’auteur euh d’un ni l’auteur+ d’un acte de violence ne voit rien
XXX ou de XXX dans l’effet que euh que l’enfant fasse l’objet :: d’acte de violence
pour eux un acte de violence euh est être considéré comme une punition justifiée et
cinéraire l’enfant qui ont des victimes XXX sentiraient XXX au coupable et soient
que la violence était mérité il arrive donc souvent que l’enfant ne soit pas déposé a
une XXX
Nous avons remarqué que le contenu de l’exposé n’était pas adéquat et contient
beaucoup de lacunes lexicales concrétisées par « XXX ». Ces lacunes sont
généralement difficiles qui semblent aussi difficiles à prononcer. L’étudiante a intégré
des mots difficiles afin d’enrichir son contenu alors que cela ne l’a pas servi.
L’étudiante enquêtée a fait plusieurs pauses au cours de sa présentation à cause de son
incapacité de prononcer ces mots correctement ; ses pauses sont généralement courtes.
En effet, nous avons constaté que sa voix était forte et son rythme était un peu
maitrisé, mais son intonation était mal placée qui se reflète également sur son regard
qui était fuyant.
2. Commentaire générale
La remarque qui concerne les dix exposés c’est l’absence de la planification, les
étudiantes n’ont pas structuré leurs exposés.
L’étudiante « A » a commencé ses deux premiers exposés directement sans lancer la
phrase qui doit créer ce contact entre celui qui va présenter et son auditoire, elle n’a
pas également présenté le thème abordé, par contre dans le troisième exposé elle a
commencé par la présentation du thème qui était « les manifestations du 22 février »
suivi d’une question afin d’attirer l’attention du public.
En effet, sa voix dans les trois exposés était entre moyenne et faible précisément
lorsqu’elle prononce des mots difficiles, nous avons remarqué que l’étudiante avait
peur de commettre des erreurs devant le public c’est pour cela elle baisse sa voix
quand elle prononce un mot qui semble difficile.
45
Chapitre III : Analyse et discussion
Concernant l’étudiante « C » ses exposés étaient plus planifiés que les autres exposés,
en fait dans ses deux exposés elle a commencé sa présentation par une phrase
d’ouverture et autre pour la présentation du thème abordé, nous avons constaté
également que l’hésitation qu'’elle avait dans le premier exposé a diminué dans le
deuxième. A propos l’étudiante « D » nous avons remarqué que dans sa deuxième
présentation elle avait plus de confiance en soi même malgré quelques lacunes.
Généralement, les exposés les plus réussis étaient les exposés à choix libre, nous
avons remarqué que les étudiantes n’ont pas pu être spontanées dans la présentation
des thèmes imposés vu leurs non maitrise du sujet. Donc, elles étaient plus hésitées
dans ces exposés qui ont été leurs premiers exposés à présenter.
Dans cette partie d’analyse des données, nous allons présenter les résultats obtenus
à partir de la lecture de la grille d’observation, qui est notre deuxième instrument
d’analyse. Nous avons opté pour les diagrammes des colonnes ainsi que les tableaux.
3.1 La voix
N° d’exposé 01 02 03 01 02 03 01 02 01 02
Forte X X X X X
Faible X
Mal placée X X X X
46
Chapitre III : Analyse et discussion
80
70 EX 1 et EX 2
60
EX 2 EX 1 EX 2 EX 1
50
voix forte
40 EX 3 EX 1 EX 2 EX 3
30 voix faible
20 voix mal placée
10
0 0 0
0
étudiante A étudiante B étudiante C étudiante D
3.2 Le rythme
N°d’exposé 01 02 03 01 02 03 01 02 01 02
Rapide et maîtrisé X X X X X X
Saccadé X X
Lent, un peu X X
difficile
47
Chapitre III : Analyse et discussion
120
EX 1 et EX 2
100
80 EX 1 et EX 2
Rapide et maitrisé
60 EX 2 EX 1
Saccadé
40 EX 3 EX 1 EX 2 EX 3
lent, un peu difficile
20
0 0 0 0
0
étudiante A étudiante B étudiante C étudiante D
3.3 L’intonation
N°d’exposé 01 02 03 01 02 03 01 02 01 02
Mal placée X X X X X
expressive X X X
Non expressive X X X
48
Chapitre III : Analyse et discussion
80
EX 1 et EX 2 EX 1 et EX 2
70
60 EX 1 EX 2 EX 2 EX 1
50
40 EX 3 EX 3 Mal placée
30 Expressive
20 Non expressive
10 0 0 0 0
0
étudiante A étudiante B étudiante C étudiante D
L’intonation joue un rôle primordial dans la présentation, elle est nécessaire pour
capter l’attention de l’auditoire, ainsi qu'elle reflète la maitrise de la langue française
et le degré de la confiance de l’étudiant en soi. Le tableau et le diagramme ci-dessus
illustrent les résultats de l’analyse de la qualité de l’intonation chez les quatre
étudiantes.
N°d’exposé 01 02 03 01 02 03 01 02 01 02
Regard fuyant X X X X
Gestes de soutien X X X X X
Tendance au repli X
sur soi
49
Chapitre III : Analyse et discussion
120
EX 1 et EX2 EX 1 et EX 2
100
80 EX 1 et EX 2
Regard fuyant
60
EX 2 EX 3 EX 1 Gestes de soutient
40 EX 3
Tendance au repli sur soi
20
0 0 0 0 0
0
étudiante A étudiante B étudiante C étudiante D
3.5 Le lexique
N°d’exposé 01 02 03 01 02 03 01 02 01 02
Étendu, riche X X X X
Précis, adapté X X X
Limité X X X
50
Chapitre III : Analyse et discussion
80
70 EX 1 et EX 2 EX 1 et EX 2
60
EX 1 EX 2 EX 2 EX 1
50
étendu, riche
40 EX 3 EX 3
Précis, adapté
30
Limité
20
10
0 0 0 0
0
étudiante A étudiante B étudiante C étudiante D
Figure 5 : Le lexique des étudiantes
3.6 La syntaxe
N°d’exposé 01 02 03 01 02 03 01 02 01 02
Phrase complexe X X X X X
Phrase simple X X X X X
51
Chapitre III : Analyse et discussion
80
EX 1 et EX 2 EX 1 et EX 2
70
60
EX 1 EX 2 EX 2 EX 1
50
40 EX 3 EX 3 Phrase complexe
30 Phrase simple
20
10
0
étudiante A étudiante B étudiante C étudiante D
3.6.2 La prononciation
N°d’exposé 01 02 03 01 02 03 01 02 01 02
correcte X X X
défectueuse X X X X X X X
52
Chapitre III : Analyse et discussion
120
EX 1 et EX 2
100
80 EX 1 et EX 2 EX 2 et EX 3
60 EX 2 EX 1 Correcte
40 EX 3 EX 1 Défectueuse
20
0
0
étudiante A étudiante B étudiante C étudiante D
N°d’exposé 01 02 03 01 02 03 01 02 01 02
Hésitation X X X X
fluidité X X X
Pauses X X X
nombreuses
53
Chapitre III : Analyse et discussion
80
70 EX 1 et EX 2 EX 1 et EX 3
60
EX 1 EX 2 EX 1 EX 2
50
Hésitation
40 EX 3 EX 2
Fluidité
30
Pauses nombreuse, longues
20
10
0 0 0 0
0
étudiante A étudiante B étudiante C étudiante D
Figure 8 : L’attitude communicative des étudiantes
N°d’exposé 01 02 03 01 02 03 01 02 01 02
Non X X X X
Oui X X X X X X
54
Chapitre III : Analyse et discussion
80
EX 2 et EX 3 EX 1 et EX 3
70
60 EX 2 EX 1 EX 2 EX 1
50
40 EX 1 EX 2
Oui
30
20 Non
10
0
étudiante A étudiante B étudiante C étudiante D
Le contenu adéquat est très intéressent pour dans la présentation orale il reflète la
connaissance et la maîtrise de l’étudiant au sujet abordé dans son exposé ; Le tableau
et le diagramme ci-dessus représente les résultats de l’analyse du contenu adéquat des
étudiantes.
3.7 La morphosyntaxique
N°d’exposé 01 02 03 01 02 03 01 02 01 02
non X X X X X
oui X X X X X
55
Chapitre III : Analyse et discussion
120
EX 1, EX 2 et EX 3 EX 1 et EX 2
100
80
EX 1 et EX 2
60 EX 2 EX 1 Oui
EX 3 Non
40
20
0 0
0
étudiante A étudiante B étudiante C étudiante D
Figure 10 : l’accord déterminant/nom chez étudiantes
L’étudiante « A » n’a pas fait l’accord déterminant/nom dans les trois exposés tandis
que l’étudiante « B » elle a fait l’accord dans le premier et le deuxième mais elle n’a
pas fait dans le troisième. Concernant l’étudiante « C » l’accord déterminant/nom
n’était pas présent dans le premier exposé mais elle l’a fait dan le deuxième, pour le
cas l’étudiante « D » elle fait l’accord dans les deux exposés.
N°d’exposé 01 02 03 01 02 03 01 02 01 02
non X X X X X
oui X X X X X
56
Chapitre III : Analyse et discussion
120
EX 1, EX 2 et EX 3 EX 1 et EX 2 EX 1 et EX 2
100
80 EX 2 et EX 3
60 Oui
EX 1 Non
40
20
0 0 0
0
étudiante A étudiante B étudiante C étudiante D
Figure 11 : l’accord adjectif/nom chez étudiantes
L’étudiante enquêtée « A » n’a pas pu régler le problème de l’accord dans les trois
exposés, concernant l’étudiante « B » l’accord a était présent dans le premier exposé
et absent dans le deuxième et le troisième exposé. Tandis que l’étudiante « C » et
l’étudiante « D », n’avaient pas le problème de l’accord déterminant/non dans les trois
exposés.
57
Chapitre III : Analyse et discussion
Nous avons réalisé une étude descriptive en s’appuyant sur la grille d’observation
qui nous a permis de décrire en détail les lacunes des étudiantes pendant la
présentation d’un exposé oral et d’observer les effets positifs de l’exposé oral sur la
prise parole . Cette grille se constitue de trois parties essentielles en communication
verbale. La première partie englobe les différents critères du domaine paralinguistique
qui représentent les difficultés des étudiants en production orale.
Au départ, nous avons remarqué que la majorité des étudiantes ont présenté leurs
premiers exposés avec une voix faible ou mal placée et un rythme entre saccadé et
difficile, cela reflète le degré du trac chez les étudiantes ; qui pourrait être justifié par
l’obligation du choix du thème vu que leurs voix et leurs rythmes se sont s’améliorés
dans les exposés suivants. Ce qui a augmenté le degré du trac chez les étudiantes,
c’est la peur de parler en public surtout lorsqu’il s’agit d’un sujet qu’elles ne
maîtrisent pas.
Le trac figure également dans l’intonation des étudiantes qui était mal placée ou non
expressive dans les premiers exposés, nous avons remarqué que la voix, le rythme et
l’intonation ont progressé dans le deuxième et le troisième exposé. Par la suite, nous
avons étudié l’attitude corporelle des étudiantes en contexte communicatif.
Nous avons constaté après des enquêtes effectuées dans la séance de l’oral avec le
groupe 1 et le groupe 2 ainsi que l’expérimentation que nous avons réalisée avec les
quatre étudiantes que la majorité des étudiants de première année Français ont une
tendance au repli sur soi , les étudiantes-enquêtées ont pu amélioré leur attitude
corporelle après la première présentation. Concernant la compétence langagière, nous
avons remarqué que la majorité des étudiantes avaient un lexique limité, elles ont
essayé de l’enrichir dans les deuxièmes et les troisièmes exposés mais elles sont
tombées à cause de cela dans des lacunes lexicales.
Ensuite, nous sommes passées à l’étude de la syntaxe, nous avons remarqué que les
étudiantes utilisent généralement des phrases complexes qui influent sur leur
prononciation et les rendent défectueuses ainsi qu'elles infectent leur attitude
communicative ; nous avons observé qu’elles hésitaient surtout dans le premier
exposé, ce phénomène a changé chez les étudiantes-enquêtées dans le deuxième et le
troisième exposé. Les étudiantes ont utilisé des phrases simples. Sur le plan
58
Chapitre III : Analyse et discussion
3.9 Synthèse
59
Chapitre III : Analyse et discussion
Conclusion
60
Conclusion générale
Conclusion générale
L’objectif général de notre travail est de mesurer l’influence de l’exposé oral sur la
prise de parole chez étudiants, ainsi que de connaitre les difficultés rencontrées par
les étudiants.
Nous avons tenté de répondre à notre problématique qui est comment peut-on
développer la prise de parole des étudiants de première année LMD du département
de français à l’aide de l’exposé oral ?
Pour atteindre cet objectif, notre recherche s’est appuyée sur une démarche
analytique, descriptive en utilisant deux techniques d’enquête celle de l’observation
directe et l’enregistrement audio.
Selon les analyses effectuées, nous avons constaté que les étudiants ont beaucoup de
difficultés dans la production orale qui peuvent être remédiées avec la présentation de
plusieurs exposés. En effet d’après notre expérimentation, nous avons constaté que
l’exposé oral permit de développer chez les étudiantes les composantes de la
communication distinguées par Sophie Moirand.
Ce travail est composé de trois chapitres, nous avons consacré le premier chapitre à la
conceptualisation de l’oral.
61
Conclusion générale
62
Bibliographique
Ouvrages
Thèses et mémoire
- CHERIET,K .(2014) . Pour un enseignement / apprentissage efficient de l’oral chez les élèves
de 1ère année moyenne en FLE cas du C.E.M chergui Mecki. Zéribet-el-oued wilaya de
Biskra : Priorité de l’oral. Mémoire de maîtrise, Université de Mohammed Khider. Repéré à
http://thesis.univ-biskra.dz/1264/1/Franc_m3_2014.pdf
- GAFSI, A. (2016). Les difficultés de l’oral au secondaire Cas des apprenants de 3 AS du lycée
MEKKI MENNI –Biskra : Aperçue historique sur l’ oral en didactique des langues. Mémoire
de maîtrise, Université MOHAMED KHIDER . Repéré à
http://dspace.univ-biskra.dz:8080/jspui/bitstream/123456789/8136/1/Gafsi%20Abir.pdf
- KASMI, B. (2016) .Le débat comme stratégie d’apprentissage de l’oral en classe du FLE
Cas des apprenants de 2ème année secondaire au « Technicum El Hadj Mohamed El
Mokrani»-TOLGA- : D’autres stratégies d’apprendre l’oral. Mémoire de maîtrise, université
de MOHAMED KHIDER – BISKRA. Repéré à
http://dspace.univbiskra.dz:8080/jspui/bitstream/123456789/8155/1/KASMI%20Basma.pdf
Articles et revues
- ALRABADI, E. (2011). Quelle méthodologie faut-il adopter pour
l’enseignement/apprentissage de l’oral : ORAL/ECRIT, 23(36308), 18 .Repéré à
https://revistas.ucm.es/index.php/DIDA/article/viewFile/36308/35153
- DOLZ, J.et GAGNON, R. (2008). Décembre : Le genre du texte .un outil didactique pour
développer le langage oral et écrit, 195.doi : 10.4000/pratiques.1159
Sitographie
- BILLIERES, M. (2014). L’oral, c’est quoi au fait. Repéré à
https://www.verbotonale-phonetique.com/loral-cest-au-fait/
Dictionnaires
Introduction .............................................................................................................................. 4
9.1.2 Le rythme........................................................................................................ 20
Conclusion ............................................................................................................................. 24
Introduction ............................................................................................................................ 27
1.3 L’échantillon........................................................................................................... 28
Conclusion ............................................................................................................................. 32
Introduction ............................................................................................................................ 33
3.1 La voix.................................................................................................................... 46
Conclusion ............................................................................................................................. 60
Bibliographique ..........................................................................................................................
Liste des tableaux
Tableau 1 : Résultat de la voix des étudiantes .................................. Erreur ! Signet non défini.
Tableau 2 : Résultat du rythme des étudiantes ................................ Erreur ! Signet non défini.
Tableau 3 : Résultat de l’intonation des étudiantes ......................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 4 : Résultat De l’attitude corporelle des étudiantes ........... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 5 : Résultat du lexique des étudiantes ................................ Erreur ! Signet non défini.
Tableau 7 : Résultat de la prononciation des étudiantes .................. Erreur ! Signet non défini.
Tableau 8 : Résultat de l’attitude communicative des étudiantes .... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 9 : Résultat du contenu adéquat des étudiantes ................ Erreur ! Signet non défini.
Tableau 10 : Résultat de l’accord déterminant/non chez étudiantes .......... Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 11 : résultat de l’accord adjectif/nom chez étudiantes ....... Erreur ! Signet non défini.
Liste des figures
Figure 4 : L’attitude corporelle des étudiantes ................................. Erreur ! Signet non défini.
Figure 8 : L’attitude communicative des étudiantes ........................ Erreur ! Signet non défini.
Figure 10 : l’accord déterminant/nom chez étudiantes ................... Erreur ! Signet non défini.
DOMAINE PARALINGUISTIQUE
VOIX Forte
Faible
Mal placée
Saccadé
L’INTONATION Expressive
Non-expressive
Mal placée
Gestes de soutien
Regard fuyant
DOMAINE LINGUISTIQUE
Précis, adapté
Limité
Phrase simple
Phrase complexe
Contenu adéquat
Argument ordonné, adapté
Accord sujet/verbes
Accord adjectifs/noms
PRONONCIATION Correcte
Défectueuse
Elision
DOMAINE DE COMMUNICATION
Agressive
Réservée
Active
Fluidité
Coupe la parole
Pause : +
Pause moyenne : ++
Pause longue :+++
<Silence>
Auto-interruption: /
Hétéro-interruption : //
Accentuation : Majuscules
Intonation montante :
Intonation exclamative : !
Intonation descendante :
Inflexion de la voix pour modaliser : souligner le segment
Amorce de mot : ex :déséqui-
Segments qui chevauchement : gras
Allongements vocaliques ou redoublement consonantique : , ::
Hésitations : euh
Hésitations avec allongements : euh :
Acquiescements : mm
Inaudible : XXX
Remarques de conceptualisation : (rire)
Résumé
Abstract
The main objective of this research is to show that the oral presentation develops the
students’ speech. To achieve our results, we did a survey for first year students in
didactic of French as a foreign language, using two investigative tools; namely,
observation and audio recording. The results obtained showed that oral presentation is
an activity that promotes the development of oral production skills. In fact, the
presentation of several projects allows the student to speak in front of an audience in a
more autonomous way. In addition, mastering a subject before presenting it allows the
learner to have confidence in himself.
Key words: oral presentation, oral production, speaking in front of an audience
ملخص
نهىصىل انً َتائجُا،هزا انثحج يهذف إنً إتشاص دوس انتعثيش انشفهي في تطىيش يهاسج انتحذث نذي انطهثح
انًُشىدج استأيُا إجشاء تقص تيٍ طالب انسُح األونً نيساَس تخصص تعهيًيح انهغح انفشَسيح وألجم رنك
.انًالحظح وانتسجيم انصىتي،ٍاستعًهُا أداتي انثحج اآلتيتي
انُتائج انًتحصم عهيها أظهشخ أٌ انتعثيش انشفهي هى تًشيٍ يحفض عهً تطىس قذسج انطانة عهً انتعثيش ،في
انحقيقح أٌ انعشض انشفهي انًتكشس يسهم عهً انطانة انتحذث أياو انجًهىس تسالسح ،تاإلضافح إنً أٌ تًكٍ
انطانة يٍ انًىضىع قثم عشضه يًُي نذيه شعىس انثقح تانُفس.