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PHILO Kholle

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Intro 

La philosophie comme politique de la vérité, sont les terme de mon sujet et j’en démontrerai sa
complexité.

Du grec φιλοσοφία, la philosophie est l’amour de la sagesse, elle représente l’ensemble des questions
que l’homme se pose sur lui-même et sur ce qui l’entour, elle pose des questions et examines ses
propres réponses en surélevant l’homme,en le poussant à la réflexion dans un dépassement de soi. La
philosophie pense pour agir et pour exister, pour assumer une existence authentique, consciente d'elle-
même, de ses valeurs, de ses fins et de sa raison d'être. La discipline voit le jours en Grèce antique –
en Occident – avec des penseurs appelés « présocratique » puis avec Socrate qu'on considère
comme le véritable père de cette discipline, et ceux qui ont suivi son sillage. On peut considérer que la
philosophie n’a pas de domaine de prédilection, elle peut être utilisé dans toutes les situations car – a
tout moment – l’homme est en capacité de philosopher, c’est pourquoi des penseur tel que Platon,
Aristote ou encore Machiavel ou Rousseau se penche sur le sujet de la politique.

Les termes de mon sujet étaient – je le rappelle – La philosophie comme politique de la vérité. Donc il
va sans dire que nous devons définir le terme de politique.
nous aurions pour automatisme de dire que la politique désigne le pouvoir l’autorité, ce qui n’est pas
faux. Bien évidement la politique est relative à l’organisation du pouvoir dans un système organisé
qu’on appellera politique intérieure donc la manière de gouverner, la manière d’utiliser l’autorité afin de
permettre une cohésion dans un systèmes. Par système j’entends, une société ou un groupe de
personne.
Il est a noter que la politique est aussi une institution qui met en place une structure et des services
dans un but précis et dans la plus part des cas pour permettre l’« harmonie » au sein du système.
D’autre part, la politique est aussi un tactique une stratégie et une manière concrète de conduire une
affaire. Et c’est cette définition que nous utiliserons tout au long de l’oral.

La vérité quant à elle est une notion qui, a travers les siècles, s’est montré complexe c’est pour cette
raison que nous prendrons les définitions de Thomas d’Aquin et Platon. Selon Thomas d’Aquin la vérité
est l’accord entre le réel et le discours et pour Platon la vérité représente le monde intelligible où elle
est éternelle et inchangeable.

La ligne directrice de notre sujet sera :Peut-on dire que la philosophie peut être le fondement
de la vérité ?

I- la philosophie fonde la vérité

Au sens antique, le philosophe est la personne qui « cherche la vérité et cultive la sagesse »


comme Socrate et Platon, Épicure, Lucrèce ou encore Épictète et Sénèque.
Chez Locke, philosophe anglais influencé par la pensée platonicienne. Il renonce à son opinion initiale
sur l’état de la liberté humaine, expliquant que la vérité a toujours été son seul but et qu’il est prêt à
l’accueillir à tout moment et d’où qu’elle vienne :
« Dans ce que j’écrivis d’abord, je suivis avec une entière indifférence la vérité, où je croyais qu’elle me
conduisait. Mais comme je ne suis pas assez vain pour prétendre à l’infaillibilité, ni si entêté d’un faux
honneur que je veuille cacher mes fautes de peur de ternir ma réputation, je n’ai pas eu honte de
publier, dans le même dessein de suivre sincèrement la vérité, ce qu’une recherche plus exacte m’a fait
connaître » (Essai, II.xxi.72).
En ce sens, la philosophie agit en fondement de la vérité car les pratiquant de cette discipline sont a la
recherche du vrai et qu’ils sont prêt à en assumer toutes les conséquences, celles-ci fussent-elles déplaisantes,
mortifiantes ou même, en un âge où la persécution reste de mise, tragiques. 
Néanmoins les philosophe ne sont pas qu’un seul corps et une seule et même pensée, car en contre balancement
nous retrouvons les sophiste, ce qui nous guide vers notre seconde partie.

II-
La philosophie n’a pas le même but pour tous. Les sophistes, maîtres de rhétorique et de philosophie,
ils enseignent l'art de parler en public et de défendre toutes les thèses.
Socrate puis de Platon, leur reprochent de ne pas chercher la vérité, le bien ou la justice, mais
seulement leur propre gloire en défendant avec des arguments fallacieux n'importe quelle opinion.
Pour Platon, les sophistes ne sont pas un simple repoussoir, mais des adversaires sérieux
dont les doctrines méritent d'être combattues. Socrate attaque les sophistes qui, par leur
relativisme et leur nominalisme, sont les ennemis de l'idéalisme platonicien.

Dans l’Anti-nature par Clément Rosset, on y lit : Le but le plus général de la philosophie sophistique est de
briller, et le principe de son enseignement, d’apprendre à briller : de faire de certains disciples des Héros. Ce qui
compte est ce qui apparaît, et ce qui apparaît est tributaire de la singularité de chaque point de vue :
phénoménisme et relativisme d’origine probablement héraclitéenne, que la Sophistique systématise et radicalise.
L’intérêt philosophique des Sophistes s’arrête à l’apparence, sans se soucier de fixer un critère pour départager les
apparences selon leur plus ou moins grand degré de « vérité » ou de « fausseté » ; souci vain et absurde. La
véritable distinction, selon les Sophistes, se situe à un autre niveau : elle consiste à reconnaître les apparences
flatteuses et les apparences ingrates, pour pouvoir prévoir, et éventuellement favoriser, les circonstances à la
faveur desquelles les apparences seront ou non dotées de brillance.
La brillance, telle que la conçoivent et la recherchent les Sophistes, présente un caractère particulier d’une très
grande importance, qui est de ne flatter ou de n’éclipser aucune « réalité ». Non que le réel soit nié : mais il se
confond avec sa propre apparence, qui l’épuise sans laisser de « restes » idéalistes et métaphysiques…

On comprend donc que le but du sophiste n’est pas la vérité ou du moins ce n’est pas ce qui l’importe
le plus. Le sophiste a l’attrait a l’apparence et à la flatterie, le but de sa parole est l’éloquence et ne sert
donc pas la véridiction.
Ce qui nous rapport a notre problématique initial, la philosophie est’elle en capacité de fonder le vrai
III- Au finale
Gilles Deleuze et Félix Guattari, dans Qu'est-ce que la philosophie ?, définissent le philosophe comme
celui qui crée des concepts. Il travaille des idées de manière rigoureuse pour engager une pensée
conceptuelle et critique. Il prend ainsi appui sur les concepts légués par les autres philosophes et
systèmes de pensée.
« Elle est inutile en tant qu'elle ne propose aucun choix pratique, aucune option
particulière en dehors d'elle-même. Elle ne donne pas un sens particulier, elle est une
certaine orientation de la pensée. Par conséquent, la philosophie n'est pas tout. Elle ne
permet pas de vivre, encore moins de survivre. » - Laurence Hansen-Løve

Conclu : La philosophie se propose de tendre vers un idéal de sagesse, de bonheur, tout cela en nous dévoilant
toute les vérité. Elle guide les hommes en fonction de cette aspiration et en fonction de divers moyens pour y accéder.
Les pères de la discipline on tenté de ne dire que le vrai de ne présenter que le vrai mais Platon affirme « l’homme est
mesure de toutes choses » ce qui rend la philosophie sujette à l’homme, le monde est vu selon le prisme de chacun .
Ainsi, la philosophie qui ne finit que par devenir une délégation de pensée par un grand nombre de personne.
Néanmoins   Le propre de la philosophie ne réside pas dans un l’aspect objectif de chacun car comme Platon l’a
avancée, il y a des vérité éternelle et inchangeable.

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