Bouake Katiola
Bouake Katiola
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Etudes techniques détaillées pour l’amenagement des voiries structurantes des Chefs-lieux de Districts et
de Régions - Lot 13 (Bouaké 10 km et Katiola 5 km)
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SIGLES DEFINITIONS
AGEROUTE Agence de Gestion des Routes
ANDE Agence Nationale De l’Environnement
APD Avant-projet détaillé
APS Avant-projet sommaire
BB Béton bitumineux
CCT Centre de Cartographie et de Télédétection
CIE Compagnie Ivoirienne d’Electricité
DAO Dossier d’Appel d’Offres
DGIR Direction Générale des Infrastructures Routières
EIES Etude d’Impact Environnemental et Social
Ministère de la Construction du Logement de l’Assainissement et de
MCLAU
l’Urbanisme
MEF Ministère de l’Economie et des Finances
MIE Ministère des Infrastructures Economiques
MT Ministère des Transports
ONG Organisation Non Gouvernementale
OSER Office National de la Sécurité Routière
PGES Plan de Gestion Environnementale et sociale
PK Point kilométrique
PNAE Plan National d’Action Environnemental
RGPH Recensement Général de la Population et de l’Habitat
SODECI Société de Distribution d’Eau de la Côte d’Ivoire
Société d’Exploitation et de Développement Aéroportuaire, Aéronautique
SODEXAM
et Météorologique
SIDA Syndrome Immuno Déficience Acquise
TDR Termes De Référence
UEMOA Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
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C’est dans ce cadre que le Ministère des Infrastructures Economiques envisage l’aménagement de certaines
voies des Chefs-lieux de Districts et de Régions. Ce projet permettra d’une part de remettre à niveau
certaines voies existantes et d’autre part, de désenclaver certains quartiers où les populations sont obligées
de faire de grands détours.
2. Justification de l’étude
Le projet permettra de donner un meilleur cadre de vie aux populations par l’amélioration des conditions
d’accès aux domiciles, aux activités économiques, aux services d’administration et aux infrastructures
communautaires (écoles, centres de santé et lieux de culte). Cependant, la réalisation de ce projet pourrait
engendrer des incidences environnementales et/ou sociales négatives.
Il est de ce fait nécessaire de réaliser une étude d’impact environnemental et social conformément à la
réglementation ivoirienne (loi n° 96-766 du 3 octobre 1996 portant Code de l’Environnement et le décret
d’application 96-894 de novembre 1996 détermine les règles et procédures applicables aux études d’impact
environnementales des projets de développement) en vue de réduire ces incidences.
3. Présentation du projet
Localisation du projet
Le projet se situe dans la partie Centre – Nord de la République de Côte d’Ivoire, dans le District de la
VALLEE du BANDAMA dont le Chef-Lieu est la ville de Bouaké.
Le District de la VALLEE du BANDAMA regroupe les régions du Gbêkè et Hambol dont les chefs-lieux sont
respectivement Bouaké et Katiola. Le présent projet se déroule dans ces deux villes situées respectivement
à environ à 385 km et 420 km d’Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire.
Les voies prioritaires identifiées dans les villes de Bouaké et Katiola en accord avec les Autorités locales
(Préfets, Maires et Directeurs des Infrastructures Economiques) dans le cadre du présent projet, sont
présentées dans les tableaux ci-après.
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Le projet consistera d’une part à la reconstruction de neuf (09) voies à Bouaké, anciennement aménagées et
bitumées mais aujourd’hui en état de dégradation avancé. D’autre part, il consistera à la construction de six
(06) voies en terre dont une à Bouaké et 5 Katiola.
Le type de chaussée recommandé par le Consultant est : 5 cm de Béton Bitumé (BB) sur 15 cm de
Graveleux Latéritique stabilisé au Ciment (GLC) qui lui-même est posé sur 20 cm de Graveleux Latéritique
(GL)
Le drainage latéral des plateformes est assuré par des caniveaux en béton armé, des bordures, des canaux,
des dalots et des buses. Le drainage transversal est quant à lui assuré par des dalots en béton armé. Les
carrefours seront dotés de signalisations adéquates pour guider les automobilistes, les carrefours
comportent ou non, selon les cas, des ilots séparateurs.
4. Etat initial de l’environnement
Les départements de Bouaké et de Katiola appartiennent au régime de transition équatorial atténué (climat
Baouléen). Toutefois, la partie Nord de Katiola appartient au climat de type soudanien. La pluviométrie
moyenne annuelle dans ces zones est autour de 1200 mm.
Le peuplement autochtone de Bouaké est composé des baoulé, ethnie appartenant au grand groupe Akan et
celui de Katiola par l’ethnie Tagbana ou tagouana. Selon le dernier Recensement Général de la Population
et de l’Habitat (RGPH) de 1998, la ville de Bouaké comptait 461 617 habitants.
L’activité économique est dominée par l’agriculture qui mobilise la majeure partie de la population. C’est un
système de production extensif. Les principales cultures de rente sont l’anacarde, le coton et le tabac.
Les cultures concernent l’igname, le maïs, l’arachide, le manioc, etc. L’on note également les cultures
maraîchères et des fruits (mangues, goyaves, oranges, anacarde). En dehors de l’agriculture, il faut aussi
noter l’élevage, l’artisanat, le commerce, et l’industrie.
La voirie à Bouaké et Katiola est majoritairement composée de voies en terre. Au niveau de Bouaké, elle
s'organise autour d'un réseau primaire de radiales de pénétration (axe Nord-Sud, Route de M'Bahiakro,
Fêtêkro et Bondoukou à l'Est, Route de Béoumi, Sakassou et Mankono à l'Ouest), d'un réseau secondaire
constitué d'axes principaux de quartiers, dont certains sont revêtus et d'un réseau tertiaire dense et
tourmenté, non revêtu, non assaini et dégradé. A Katiola, la voirie s’organise autour du tronçon de la
nationale A3. Les voies de quartiers sont constituées essentiellement de voies en terre.
Le transport urbain à Bouaké est composé de bus, véhicules type personnel, taxis communaux, mini-cars,
motos et tricycles. A Katiola l’on note que les véhicules type personnel, motos et tricycles.
Les voies à aménager dans ces villes desservent des quartiers d’habitations, des zones commerciales et
des centres administratifs. Elles sont de ce fait bordées de part et d’autre par des installations humaines
(habitations, activités économiques, services d’administration, et infrastructures communautaires) dont les
entrées donnent sur ces voies.
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De par leur situation géographique, ces voies bénéficient des réseaux d’éclairage public, téléphonique et
eau potable. Cependant, elles connaissent un état de dégradation très avancées et l’on note l’obstruction
généralisée des ouvrages de drainage qui sont inexistants sur les voies en terre. Toute chose qui les rend
difficilement praticable.
Dans l’ensemble les emprises sont dégagées mais l’on note quelques encombrements sur certains tronçons
du fait des installations d’activités économiques. En outre, des installations des réseaux d’eau potable et
téléphonique (conduites d’eau, poteaux électriques poteaux et niches électriques) sont dans l’emprise des
aménagements.
Les impacts potentiels de la phase des travaux sur l’environnement biophysique sont essentiellement la
suppression de quelques points de dépotoirs sauvages d’ordures ménagères. Sur le plan socio-économique,
l’on l’opportunité d’embauche d’une main d’œuvre qualifiée ou non, permettant d’améliorer provisoirement le
niveau de vie de quelques familles.
De façon spécifique sur les itinéraires EPC fille – Carrefour cité TP ; Carrefour maquis Jérusalem – passage
à niveau - CIDT et Siège PDCI (nationale A3) – monument aux morts, l’on note la baisse de revenu de 14
gérants d’activités par suspension provisoire de leurs activités. Il s’agit de :
En outre, le déplacement des installations des réseaux existants (eau potable, électricité et téléphone) sur
les voies ci-après entrainera la suspension de la fourniture de services :
Au niveau de Bouaké
Au niveau de Katiola
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le Plan d’installation du chantier (base-vie, centrale à béton, etc.) et les sites d’approvisionnement
en matériaux ;
un Plan de gestion des déchets solides et liquides de chantier;
un Plan de lutte contre les IST et le VIH/SID ;
un Plan Hygiène, Santé et Sécurité (HSS) ;
un plan de remise en état des sites des travaux.
Pour le cas particulier des gérants d’activités économiques déplacés, en collaboration avec les Mairies de
Bouaké et Katiola, ils seront recasés sur d’autres sites. Par ailleurs une indemnité sera accordée aux
responsables d’activités économiques qui seront contraints de suspendre provisoirement leur activité.
L’entreprise en charge des travaux mobilisera un manœuvre à l’entrée de chaque établissement scolaire,
lieu de cultes et centre de santé dont l’accès donne sur une voie à aménager pour faciliter la traversée des
personnes qui les fréquent.
Une ONG spécialisée en stratégie de communication et de sensibilisation sera recrutée par appel d’offre
pour réaliser toutes les activités de sensibilisation.
Les activités de mise en œuvre de ces mesures se distinguent en activités de surveillance environnementale
et de suivi environnemental. Les principales sont présentées comme suit.
En phase travaux
Élaborer un Plan de Gestion Environnementale et Au démarrage des travaux Entreprise
Sociale, Hygiène et Sécurité du chantier incluant un
Plan d’installation du chantier (base-vie, centrale
d’enrobage, poste de concassage, centrale à béton,
etc.) et les sites d’approvisionnement en matériaux ;
un Plan de gestion des déchets solides et liquides
de chantier comprenant au moins ; un Plan de lutte
contre les IST et le VIH/SID ; un Plan Hygiène,
Santé et Sécurité (HSS) ; un plan de remise en état
des sites des travaux, etc
Etablir un plan de communication entre l’entreprise Au démarrage des travaux Entreprise
et la SITARAIl pour une bonne organisation du
chantier
Arroser régulièrement (au moins 4 fois par jour) les Pendant les travaux Entreprise
aires de travaux (décapage, fouille, traitement de
plateforme, etc) et des aires de circulation
Informer et sensibiliser les populations et personnel Au démarrage et pendant ONG
de l’entreprise sur les risques sanitaires et les travaux
sécuritaires
Poster un manœuvre à l’entrée de la morgue de Pendant les travaux Entreprise
Bondoukou et des établissements scolaires dont les
accès donnent sur les voies pour faciliter la
traversée des élèves
En phase exploitation
Réaliser des campagnes de sensibilisation des A la mise service des AGEROUTE
usagers et populations et respect des consignes de ouvrages OSER
sécurité routière Mairies
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8. Consultation du publique
La consultation du publique a été un des points forts de l’aproche méthodologique de cette etude. Deux de
consultations ont été organisées en droit des Autorités locales, à, savoir la Préfecture, la Mairie et la
Direction des Infrastructures Economiques des villes de Bouaké et Katiola. Ces consultations qui se sont
déroulées les 24 juillet et 5 novembre 2014 à Bouaké et les 25 juillet et 4 novembre 2014, visaient à identifier
les voies paritaires de ces villes et les contraintes environnementales et sociales liées à leur aménagement.
On retiendra de ces consultations que les voies à aménager ne présentent pas de contraintes particulières.
Les Autorités locales sont également disposées à informer et la sensibiliser les populations riveraine pour
que le projet se déroule dans les meilleures conditions.
9. Conclusion
Le présent projet offre déjà en phase travaux, une opportunité d’emploi et de développement de petites
activités économiques. En phase d’exploitation l’on note l’amélioration des conditions de circulation et la
réduction de l’insécurité des populations.
Des mesures d’atténuation sont proposées pour atténuer les impacts négatifs qui sont essentiellement les
nuisances généralement occasionnées par les chantiers.
Au terme de cette étude, il est recommandé la mise en place d’un programme d’entretien des ouvrages et
leurs emprises et de collecte des ordures ménagères des zones traversées.
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1. INTRODUCTION
Sommaire
1. INTRODUCTION ........................................................................................................................... 1
1.1. Contexte général du projet..................................................................................................................... 1
1.2. Justification et objet de l’étude d’impact environnemental et social....................................................... 1
1.3. Présentation du Consultant.................................................................................................................... 2
1.4. Statut et portée du présent rapport ........................................................................................................ 3
Le secteur des transports ayant un effet structurant sur les autres secteurs d’activité, le défi de décollage
économique de la Côte d’Ivoire passera, forcément, par celui des infrastructures routières qui doit être relevé
sur deux fronts.
Le premier est, celui de la conservation, de l’entretien et de la mise à niveau du patrimoine actuel, dans
l’objectif de rétablir l’efficacité du réseau, de consolider les acquis et de préserver les investissements réalisés
par le passé. En effet, la Côte d’Ivoire dispose d’un réseau routier de 82 000 km dont 6 514 km de voies
bitumées. 90% de ce réseau routier était fortement dégradé en 2010 (rapport diagnostic du Plan National de
Développement 2012-2015).
Situées entre l’économie et l’urgence, les actions qui doivent être entreprises à ce titre, nécessitent une grande
capacité d’investigation afin d’estimer la valeur technique résiduelle du réseau actuel et de distinguer les
infrastructures à reconstruire à neuf de celles à réparer. Elles demandent, également, la mobilisation d’une
grande expertise en matière de réparation et de rénovation lorsqu’il s’agit de valoriser dans une perspective
d’économie et de développement durable.
Le second est celui du lancement de nouveaux projets afin d’accompagner, voire devancer et susciter le
progrès et le développement économique et social. Ces nouveaux projets doivent répondre à des contraintes
plus fortes (vitesse élevée, charges plus lourdes, zones compressibles, urbanisation, contraintes foncières,
superposition ou juxtaposition aux pôles économiques comme les ports, les aéroports, les zones industrielles,
..). Ils seront plus complexes à concevoir et plus difficiles à construire.
Face à cette situation, le Ministère des Infrastructures Economiques (MIE) a présenté, le 25 janvier 2013, en
présence de l’ensemble des bailleurs de fonds impliqués dans le secteur routier ivoirien, la stratégie provisoire
qu’il s’est fixée à moyen terme et qui comporte trois niveaux d’intervention :
- le niveau 1 : la sauvegarde du réseau pour rendre l’ensemble du réseau praticable en tout temps et en
toutes saisons en attendant les travaux confortatifs qui suivront sur les tronçons les plus fragilisées ;
- le niveau 2 : le renforcement du réseau qui consiste à prolonger la durée de vie des investissements
lorsque le niveau d’agressivité du trafic l’exige ;
- le niveau 3 : la réhabilitation lourde et le développement du réseau en procédant au bitumage des
routes en terre ou à l’aménagement de certains grands axes bitumés. Il peut s’agir de corridors
internationaux qui assurent la liaison avec les pays limitrophes et qui ont été répertoriés dans le réseau
communautaire de l’UEMOA.
C’est dans ce cadre que le Ministère des Infrastructures Economiques envisage l’aménagement de certaines
voies des Chefs-lieux de Districts et de Régions. Ce projet permettra d’une part de remettre à niveau certaines
voies existantes et d’autre part, de désenclaver certains quartiers où les populations sont obligées de faire de
grands détours.
En vue de promouvoir la protection de l’environnement, l’Etat de Côte d’Ivoire rend obligatoire à travers l’article
39 du Code de l’environnement en vigueur, une évaluation environnementale préalable à tout projet de
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Etude d’impact environnemental et social
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Il s’agira d’analyser les impacts environnementaux et sociaux des aménagements et de proposer des mesures
d’atténuation et des mesures de compensation éventuelles.
Présentation du Consultant
Le Consultant en charge de la présente étude est le Bureau d’études TERRABO-Ingénieur Conseil. C’est un
Bureau d’études de droit ivoirien, spécialisé dans les domaines des infrastructures de transport,
d’aménagements hydrauliques, de l’environnement, du bâtiment et de l’énergie. Son siège social est à Abidjan,
Cocody 2 Plateaux, rue des Jardins. Ses contacts sont les suivants : 06 BP 791 Abidjan 06, République de
Côte d’Ivoire, tél. : (225) 22 42 40 40, fax : (225) 22 42 05 89, site web : www.terrabo.com, email :
terrabo@aviso.ci.
TERRABO Ingénieur Conseil a déjà réalisé plusieurs études d’impact environnemental et social de projets
d’infrastructures routières dans diverses régions de la Côte d’Ivoire. Pour la présente étude, l’équipe clé du
Consultant est composée d’experts en environnement, en sociologie et en génie civile. Les membres de
l’équipe du Consultant sont présentés dans le tableau suivant :
Le Consultant a par ailleurs bénéficié de l’appui du Laboratoire de Bâtiments et de Travaux Publics (LBTP)
pour la réalisation d’étude géotechnique.
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Etude d’impact environnemental et social
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Le présent document constitue la version provisoire du rapport de l’étude d’impact environnemental et social
(EIES) du Projet d’aménagement de la voirie structurante des Chefs-lieux de Districts et de Régions Lot 13
(Bouaké 10 km et Katiola 5 km). Il est structuré en dix (10) chapitres présentés ci-après :
Chapitre 1 : Introduction
Ce rapport contient également, un résumé non technique de l’étude d’impact environnemental et social et les
annexes.
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2. METHODES EMPLOYEES
Sommaire
2. METHODES EMPLOYEES ........................................................................................................... 4
2.1. Réunions de démarrage ........................................................................................................................ 4
2.2. Visites de la zone d’étude ...................................................................................................................... 4
2.3. Réunions d’information et consultation publique ................................................................................... 4
2.4. Collecte de données sur le projet .......................................................................................................... 5
2.5. Principales étapes de l’analyse environnemental et sociale .................................................................. 5
Réunions de démarrage
Une réunion de démarrage a eu lieu entre le Ministère des Infrastructures Economiques et le Consultant. Cette
rencontre qui a été présidée par le Directeur de Cabinet du Ministre des Infrastructures Economiques visait à
s’accorder sur la consistance des missions des études techniques et environnementales.
Deux phases de visites de terrain ont été effectuées par l’équipe du Consultant dans les villes de Bouaké et
Katiola.
Les premières visites se sont déroulées le jeudi 24 juillet 2014 à Bouaké et le vendredi 25 juillet 2014 à Katiola.
Elles avaient pour objectif d'identifier avec les Autorités locales (Préfets, Maires et Directeurs des
Infrastructures Economiques) les voies prioritaires à retenir dans ces villes en vue de leur aménagement.
La deuxième phase de visites avait pour objectif d’avoir un aperçu plus détaillé de l’environnement des voies
retenues et d’observer l’emprise des aménagements projetés en vue d’identifier les contraintes
environnementales et sociales. Elles se sont déroulées les lundi 03 et mercredi 5 novembre 2014 à Bouaké et
le mardi 4 novembre 2014 à Katiola.
Le Consultant a effectué deux séances d’information et de consultation des Autorités locales de Bouaké et de
Katiola.
Les premières consultations ont concerné la Préfecture, la Mairie et la Direction des Infrastructures
Economiques de ces villes. Elles se sont déroulées pendant l’identification des voies prioritaires. Elles avaient
pour objectif d’associer ces structures à cette importante étape de l’étude. En outre, pendant les visites
d’observation de l’emprise des aménagements, le Consultant a effectué la consultation de la Préfecture et la
Mairie de ces villes en vue d’identifier avec elles les différentes contraintes liées à la mise en œuvre du projet.
Le tableau ci-après présente la liste des différentes structures consultées dans les villes de Bouaké et Katiola :
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Les données générales de base sur l’environnement biophysique et socio-économique sont issues, d’une part,
des investigations menées par le Consultant sur le terrain et d’autre part, de l’exploitation de documents ou
rapports disponibles sur la zone du projet. Elles comprennent :
L’analyse environnementale et sociale du Projet d’aménagement de la voirie structurante des Chefs lieux de
Districts et de Régions a suivi le processus classique recommandé dans la conduite des EIES.
Les principales étapes pour la présente étude sont résumées dans le tableau ci-après.
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3. PRESENTATION DU PROJET
Sommaire
3. PRESENTATION DU PROJET ..................................................................................................... 7
3.1. Localisation du projet ............................................................................................................................. 7
3.2. Dispositif institutionnel du projet ............................................................................................................ 8
3.3. Présentation du promoteur .................................................................................................................... 9
3.3.1. Ministère des Infrastructures Economiques....................................................................................................... 9
3.3.2. Agence de Gestion des Routes......................................................................................................................... 9
3.4. Consistance du projet ............................................................................................................................ 9
3.4.1. Présentation des voies à aménager .................................................................................................................. 9
3.4.2. Justification du choix des tracés...................................................................................................................... 10
3.4.3. Caractéristiques techniques des aménagements proposés ............................................................................. 10
Localisation du projet
Le projet se situe dans la partie Centre – Nord de la République de Côte d’Ivoire, dans le District de la VALLEE
du BANDAMA dont le Chef-lieu est la ville de Bouaké.
Le District de la VALLEE du BANDAMA regroupe les régions du Gbêkè et Hambol dont les chefs-lieux sont
respectivement Bouaké et Katiola. Le présent projet se déroule dans ces deux villes.
La ville de Bouaké se situe à environ à 385 km d’Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Ses
limites administratives sont les suivantes :
La ville de Katiola se situe quant à elle à environ 420 km d’Abidjan et à 40 km de Bouaké. Elle est limitée
comme suit:
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KATIOLA
BOUAKE
ABIDJAN
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Présentation du promoteur
La maîtrise d’ouvrage, le suivi de la conception et de la réalisation des infrastructures du réseau routier, ainsi
que leur entretien, et la réglementation de leur gestion.
La maîtrise d’ouvrage, le suivi de la conception et de la réalisation des adductions d’eau publiques et des
points d’eau villageois ainsi que leur entretien, et la réglementation de leur gestion.
A ce titre ce, le Ministère des Infrastructures Economiques est le Maitre d’ouvrage du Projet d’aménagement
de la voirie structurante des chefs-lieux de Districts et de Régions.
Le Ministre des Infrastructures Economiques dispose pour l’exercice de ses attributions de:
un (01) cabinet ;
six (06) services rattachés au cabinet ;
six (06) Directions Générales et Centrales ;
vingt-deux (22) Directions Régionales des Infrastructures Economiques ;
cinquante-huit (58) Directions Départementales des Infrastructures Economiques ;
trente et une (31) Directions Territoriales de l’Hydraulique.
Il exerce par ailleurs, la tutelle et le contrôle technique sur les établissements et organismes dont la mission
entre dans le cadre de ses attributions, conformément aux textes législatifs et réglementaires en vigueur. Ce
sont :
L’Agence de Gestion des Routes (AGEROUTE), en tant qu’agence d’exécution du volet infrastructures
routières du Ministère des Infrastructures Economiques est le Maître d’Ouvrage Délégué du projet.
L’AGEROUTE est une société d’Etat régie par la Loi n° 97-519 du 4 septembre 1997 portant définition et
organisation des sociétés d’Etat, le Décret n° 2001-592 du 19 septembre portant création de l’AGEROUTE et,
à titre subsidiaire, par les dispositions législatives et réglementaires applicables aux sociétés anonymes,
notamment par l’Acte uniforme de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires
(OHADA) du 17 avril 1997, relatif au Droit des sociétés commerciales et du Groupement d’Intérêt Economique.
L’AGEROUTE a pour objet d’apporter à l’Etat son assistance pour la réalisation des missions de gestion du
réseau routier dont il a la charge. A cet effet, elle concourt, à l’exécution des missions d’assistance à la
maîtrise d’ouvrage ou de maîtrise d’ouvrage délégué qui lui sont confiées par l’Etat, à la préparation et à
l’exécution des tâches de programmation, de passation de marchés, de suivi des travaux, de surveillance du
réseau et de constitution et d’exploitation des banques de données routières.
Consistance du projet
Les voies prioritaires identifiées dans les villes de Bouaké et Katiola en accord avec les Autorités locales
(Préfets, Maires et Directeurs des Infrastructures Economiques) dans le cadre du présent projet, sont
présentées dans les tableaux ci-après.
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Linéaire Type de
N° Itinéraires Localisation
(m) travaux
1 Eglise St Pierre – A3 (route d’Abidjan) 320 Reconstruction
Nimbo
2 La source – Avenue Jaques AKA 620 Reconstruction
6 Rue 7 – rue 18 (2
eme
voie bitumée) 470 Reconstruction
Ait France
7 Rond-point Ruth Fidèle – Carrefour pompiers 300 Reconstruction
Les critères qui ont guidés le choix des tracés actuels se sont basés essentiellement sur des considérations
techniques, socio-économiques et environnementales. Ainsi, ces tracés possèdent les avantages suivants :
a- Rappel de l’existant
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3
Gare M’Bahiakro-Grande Mosquée Environ 16 Environ 11 Dégradé
4
Gare Diabo-Marché de koko Environ 17 Environ 7 Dégradé
5
Pont DJIBO-Marché de gros de Bouaké Environ 19 Environ 15 Dégradé
6
Rue 7-rue 18 (2ème voie bitumée) Environ 13 Environ 6 à 7,63 Dégradé
9 Justice-Ministère de la construction-
Variant de 13 à 20 Environ 9 Dégradé
Route de Béoumi
10 Variant de 19,80 à
Carrefour café noir-carrefour GESTOCI Environ 12 Dégradé
20
La composition du profil en travers a été définie en fonction de l’emprise disponible et des usages projetés.
En section courante de chaque voie et suivant l’emprise disponible, le profil en travers se présente comme
suit :
Tableau 8 : Profils en travers des voies projet de Bouaké
Largeur
N° Itinéraires Plateforme Chaussée Accotement Trottoir talus en talus de
devers
(m) (m) (m) (m) déblais remblai
Voies à renforcer
Eglise Saint Pierre-A3
01 13,00 7,00 2 x 2,00 - 2,5% 1H/1V 3H/2V
(route d’Abidjan)
La source-Avenue
02 11,50 6,00 2 x 2,00 - 2,5% 1H/1V 3H/2V
Jaques AKA
Gare M’Bahiakro-
03 13,00 7,00 2 x 2,00 - 2,5% 1H/1V 3H/2V
Grande Mosquée
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Largeur
N° Itinéraires Plateforme Chaussée Accotement Trottoir talus en talus de
devers
(m) (m) (m) (m) déblais remblai
Gare Diabo-Marché de
04 09,00 7,00 - - 2,5% 1H/1V 3H/2V
koko
Pont DJIBO-Marché
05 17,00 11,00 2 x 2,00 - 2,5% 1H/1V 3H/2V
de gros de Bouaké
Rue 7-rue 18 (2ème
06 10,00 7,00 - - 2,5% 1H/1V 3H/2V
voie bitumée)
Rond-point Ruth
07 Fidèle-Carrefour 11,00 7,00 2 x 2,00 - 2,5% 1H/1V 3H/2V
pompier
Collège l’AVENIR-
08 11,00 7,00 2 x 2,00 - 2,5% 1H/1V 3H/2V
Route pouponnière
Justice-Ministère de la
09 construction-Route de 9,00 7,00 2 x 1,00 - 2,5% 1H/1V 3H/2V
Béoumi
Voies à bitumer
Largeur
N° Itinéraires Plateforme Chaussée Accotement Trottoir talus en talus de
devers
(m) (m) (m) (m) déblais remblai
Carrefour mosquée-
passage à niveau y
2 11,00 7,00 2 x 2,00 - 2,5% 1H/1V 3H/2V
compris l’amorce
atelier Waogninlin
Carrefour maquis
4 Jérusalem-passage à 12,00 7,00 1 x 2,00 - 2,5% 1H/1V 3H/2V
niveau-CIDT
Siège PDCI (nationale
5 A3)-monument aux 12,00 7,00 1 x 2,00 - 2,5% 1H/1V 3H/2V
morts
Cette recommandation tient compte de la localisation des voies (région), la classe des sols de plateforme et le
trafic.
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Le drainage latéral des plateformes est assuré par des caniveaux en béton armé, des bordures, des canaux,
des dalots et des buses. Le drainage transversal est quant à lui assuré par des dalots en béton armé.
La synthèse des sections des caniveaux et canaux est présentée dans les tableaux ci-après.
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Les carrefours sont aménagés de sorte à créer de bonnes conditions de visibilité. Dotés de signalisations
adéquates pour guider les automobilistes, les carrefours comportent ou non, selon les cas, des ilots
séparateurs. L’introduction de ces ilots au niveau des carrefours ne constitue pas de danger pour les
conducteurs mais assurent une meilleure visibilité.
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Sommaire
4.1. Politique nationale en matière d’environnement .................................................................................. 15
4.2. Cadre Institutionnel .............................................................................................................................. 16
4.2.1. Ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable ..................................... 16
4.2.2. Ministère des Infrastructures Economiques..................................................................................................... 18
4.2.3. Ministère de l’Industrie et des Mines .............................................................................................................. 19
4.2.4. Ministère de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme ........................................ 20
4.2.5. Ministère de l’Economie et des Finances ........................................................................................................ 20
4.2.6. Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité .......................................................................................................... 20
4.2.7. Ministère des Transports................................................................................................................................ 20
4.2.8. Ministère de la Santé et de la Lutte contre le SIDA ......................................................................................... 21
4.2.9. Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement .......................................................................... 21
4.3. Cadre Législatif et Réglementaire........................................................................................................ 21
4.3.1. Dispositions réglementaires en matière de protection de l’environnement en Côte d’Ivoire ............................. 21
4.3.2. Actes légaux de nature sociale ....................................................................................................................... 25
4.3.3. Actes sur l’approche participative et l’information du public ............................................................................. 25
4.3.4. Dispositions réglementaires en matière du domaine public des voies ............................................................. 25
4.3.5. Synthèse des textes reglementaires ............................................................................................................... 26
4.3.6. Accords, traités et conventions internationaux ................................................................................................ 26
A l’instar de la plupart des pays ayant participé au sommet de Rio 1992 sur l’environnement et le
développement et qui, depuis lors, se sont engagés dans le processus du Développement Durable, la Côte
d’Ivoire a inscrit la protection de l’environnement et le Développement Durable parmi ses priorités.
En 1994, elle élaborait le Plan National d’Action Environnemental (PNAE 1996 - 2010) afin d’évaluer l’état de
l’environnement et de jeter les bases de la gestion rationnelle des ressources naturelles et la protection
soutenue de l’environnement. Ce plan contient les grands principes déterminants de la politique nationale en
matière d’environnement. Il fait recourir à l’Etude d’Impact Environnemental comme outil d’intégration de
l’environnement dans la conception, la réalisation et le fonctionnement des projets.
Elle s’est également dotée des politiques et stratégies sectorielles de gestion des ressources naturelles
(biodiversité, changement climatique, lutte contre la désertification, gestion des ressources en eau, gestion des
produits, forêt, faune, etc.) qui permettent la prise en compte dans leur conception les préoccupations
environnementales et sociales avec comme principe de base l’approche intégrée et participative.
L’engagement de la Côte d’ivoire à la protection de l’environnement se traduit aussi par la mise en place de
textes règlementaires, notamment la loi portant Code de l’Environnement (Loi n° 96-766 du 3 octobre 1996), le
décret n° 96-894 du 8 novembre 1996 déterminant les règles et procédures applicables aux études relatives à
l’impact environnemental des projets de développement et le nouveau de décret n°2013-327 du 22 mai 2013
portant interdiction de la production, de l'importation, de la commercialisation, de la détention et de l'utilisation
des sachets plastiques, pour ne citer que ceux-là. Aussi, a-t-elle ratifié plusieurs conventions et accords
internationaux relatifs à la protection et à la préservation des ressources naturelles.
Par ailleurs, pour la mise en œuvre et le suivi de la politique environnementale, la Côte d’ivoire a créé un
portefeuille ministériel avec des structures sous tutelle, chargé des questions environnementales et du
développement durable. Le Ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement
Durable a pour mission, la conception, l’élaboration et la coordination de la mise en œuvre de la politique du
gouvernement dans les domaines de la sauvegarde de l’environnement, de la gestion rationnelle des
ressources naturelles et de l’amélioration de la qualité de la vie. Il comprend des Directions centrales,
régionales et départementales.
Pour le suivi des Études d’impact Environnemental, l’Agence Nationale De l’Environnement (ANDE), créée par
le décret n°97-393 du 9 juillet 1997, est la structure du Ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et
du Développement Durable chargée de rédiger en collaboration avec le maître d’ouvrage les Termes de
Référence, de valider l’étude et de suivre la mise en œuvre des prescriptions environnementales faites à l’issu
de ladite étude.
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Cadre Institutionnel
Au titre de la salubrité
Depuis le 22 novembre 2012, ce ministère a en charge la salubrité urbaine. A ce titre ce département
ministériel a l'initiative et la responsabilité des actions suivantes :
Assistance et Conseil aux Villes, Districts et Communes, en relation avec le Ministre de l’Intérieur ;
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Maîtrise d'ouvrage, approbation et suivi de la réalisation des infrastructures d'élimination des ordures
et déchets industriels ou ménagers, en zones urbaines et suburbaines ;
Supervision et suivi de la gestion des déchets domestiques ;
Réglementation et contrôle de la salubrité urbaine, notamment en matière de prévention des risques
liés aux déchets domestiques et industriels ;
Élaboration de la réglementation en matière de propreté ;
Prévention et alertes en matière de pollutions urbaines ;
Lutte contre les nuisances et pollutions urbaines ;
Promotion de la Propreté et l'esprit civique en matière de salubrité et de confort de vie en cité ;
Création et suivi de la gestion d'un fonds d'appui et de soutien aux programmes de développement et
de salubrité urbaine ;
Encadrement des acteurs économiques du secteur.
Les structures sous tutelle de ce Ministère susceptibles d’intervenir dans le cadre de ce projet sont le Centre
Ivoirien Antipollution (CIAPOL), l’Agence Nationale De l’Environnement (ANDE) et l’Agence Nationale de la
Salubrité Urbaine (ANASUR).
L’Agence Nationale de l’Environnement (ANDE) est un établissement public à caractère administratif. Il est
créé par Décret n° 97-393 du 9 juillet 1997.
Pour l’exercice de ses missions, l’Agence Nationale de l’Environnement (ANDE) comprend quatre sous
directions dont la sous-direction de la Planification, du Suivi et de l’Evaluation des projets et la sous-direction
des Etudes d’Impact environnemental et de contrôle des Projets. Cette dernière comprend le Bureau d’Etudes
d’Impact Environnemental (BEIE), intégré à l’Agence Nationale De l’Environnement (ANDE) par l’Arrêté
n°445/MINEME/CAB du 24 mars 2004 dont les attributions fixées par l’Article 11 du décret n°96-894 du 8
novembre 1996 sont entre autres :
Le Centre Ivoirien Antipollution (CIAPOL) est un établissement public à caractère administratif créé par Décret
n° 91-662 du 9 octobre 1991.
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Il a pour mission de lutter contre les pollutions et prévenir les risques et nuisances engendrés par les activités
économiques, qu’elles soient industrielles ou agricoles, en application de la législation et de la réglementation
des installations classées pour la protection de l’environnement, participer à l’évaluation de la qualité
écologique, de l’eau et de l’air, exécuter la politique générale de la maîtrise des pollutions d’origine industrielle.
Quatre (4) objectifs majeurs sous-tendent les missions du CIAPOL :
réduire la pollution industrielle à terme dans les zones industrielles ;
veiller aux problèmes de sécurité et de risques pour la protection des travailleurs, des populations et
de l’outil de production ;
veiller à une utilisation rationnelle des matières premières entrant dans les processus de fabrication et
surtout à une économie des ressources en eau ;
promouvoir l’utilisation des technologies peu polluantes et favoriser la valorisation des sous-produits et
des déchets industriels.
Dans le cadre du présent projet le CIAPOL pourra intervenir dans le suivi environnemental, notamment la
gestion des déchets générés par le chantier.
Créée par le décret n°2007-587 du 4 octobre 2007, l’Agence Nationale de la Salubrité Urbaine (ANASUR) a
pour objet :
la régulation du fonctionnement de la gestion de la filière des déchets de toutes natures, ayant un
impact sur la salubrité urbaine ;
la concession du service public de nettoiement et de propreté des villes, Communes et Districts de
Côte d’Ivoire ;
la concession du traitement de la transformation des déchets ;
le contrôle du bon fonctionnement des infrastructures concédées par l’Etat à des tiers ou à des
collectivités pour le transfert, le tri et la transformation des ordures et des déchets ;
l’organisation et la gestion des opérations d’urgence ;
la gestion du Fonds de Soutien aux Programmes de salubrité Urbaines (FSPSU) ; la lutte contre
l’insalubrité et les nuisances en milieu urbain.
L’ANASUR pourra intervenir dans le renforcement de la collecte des déchets produits dans les zones
traversées par le projet.
Routes et ouvrages d’art : il assure la maitrise d’ouvrage, suivi de la conception et de la réalisation des
infrastructures du réseau routier ainsi que leur entretien et la réglementation de leur gestion ;
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Le Ministère des Infrastructures Economiques est le Maître d’ouvrage du présent projet et l’Agence de Gestion
des Routes (AGEROUTE), structure sous sa tutelle est le Maître d’ouvrage Délégué. .
L’Agence de Gestion des Routes est une société d’Etat régie par la loi n° 97-519 du 4 Septembre 1997 portant
définition et organisation des Sociétés d’Etat. Elle a été créée par décret 2001-592 du 19 Septembre 2001. Elle
a pour attribution d’apporter à l’Etat son assistance pour la réalisation des missions de gestion du réseau
routier dont il a la charge. A cet effet, elle est chargée :
de l’exécution des missions d’assistance à la maîtrise d’ouvrage ou la maîtrise d’ouvrage déléguée qui
lui sont confiées par l’Etat ;
de la préparation et l’exécution des tâches de programmation de la passation des marchés ;
du suivi des travaux ;
de la surveillance du réseau ;
de la construction et l’exploitation des bases de données routières.
Au niveau de cette structure, la prise en compte de l’environnement fait l’objet d’une attention particulière,
sinon d’une exigence. Au nombre des actions entreprises en matières de protection de l’environnement dans
les travaux routiers l’on peut retenir :
Le Laboratoire du Bâtiment et des Travaux Publics (LBTP) est un établissement d'études, de contrôle et de
recherche dans le domaine du génie civil, du bâtiment, de l'économie d'énergie et du contrôle industriel. Il est a
été créé en 1954.
apporter son expertise aux bureaux d’études techniques en mettant à leur disposition des données
relatives aux sols d’assises pour la conception des routes, ponts, aéroports, ports, voies ferroviaires et
bâtiments ;
effectuer des études de sols pour déterminer le type de fondations appropriés ;
assurer la sécurité des installations électriques, des équipements industriels et de l’économie
d’énergie des bâtiments ;
contribuer au développement des nouveaux matériaux de construction ;
contribuer à la modernisation des infrastructures de transport ;
former aux techniques de contrôle qualité.
Les études géotechniques réalisées dans le cadre de cette étude ont été faites par le Laboratoire du Bâtiment
et des Travaux Publics (LBTP).
Le Ministère de l’Industrie et des Mines a pour missions de proposer et de mettre en œuvre la stratégie
nationale de développement industrielle, de dynamiser le Secteur Privé et de développer le secteur minier.
la mise en œuvre des stratégies de développement durable dans le secteur des Ressources
Minérales;
le contrôle de l'application de la législation et de la réglementation des mines et des explosifs de mines
et de carrière ;
l’instruction des dossiers de demandes relatives aux titres et autorisations miniers ;
l’inventaire périodique des exploitations minières et la promotion des métiers directement ou
indirectement liés à la mine ;
le suivi des activités des compagnies minières et l'état des réserves ;
le suivi de l’application de la fiscalité relative aux activités minières.
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L’exploitation des carrières ne peut se faire sans l’autorisation du Ministère de l’Industrie et des Mines à travers
la Direction Générale des Mines et Géologies, conformément à l’article 74 du décret N° 96-634 du 09 août
1996 déterminant les modalités d’application de la loi n° 95-553 du 18 juillet 1995, portant Code Minier. Le
dossier à fournir étant décrit l’article 75 dudit décret.
Dans le cadre de ce projet, les entreprises des travaux consulteront le Ministère de l’industrie et des mines
pour avoir la liste des exploitations de carrières agréées.
L’Office National de l'Assainissement et du Drainage (ONAD), créé par décret n°2011-482 du 28 décembre
2011 est une structure sous tutelle du Ministère de la Construction du Logement de l’Assainissement et de
l’Urbanisme. Il a pour mission d’assurer l’accès aux installations d’assainissement et de drainage, de manière
durable et à des coûts compétitifs à l’ensemble de la population.
A ce titre, l’ONAD interviendra dans l’entretien du réseau de drainage des voies aménagées.
Ce ministère exerce les attributions relatives à l’élaboration, à la mise en œuvre et au suivi de la politique du
Gouvernement en matière économique, financière et monétaire. A ce titre il intervient dans le suivi du
financement des activités des projets initiés par l’Etat de Côte d’ivoire, d’où son implication au présent projet.
De ce fait, ce Ministère est concerné en raison de l'implication des Préfectures et des Mairies de Bouaké et de
Katiola qui en dépendent.
Ces structures devront apporter leur contribution dans la sensibilisation des populations et la gestion des
ouvrages réalisés.
Le Ministère des Transports a pour mission principale de suivre et de mettre en œuvre la politique du
Gouvernement en matière de transports en vue de moderniser notre le système des transports.
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Conformément au décret n°91-761 du 14 novembre 1991 portant modification des attributions de l'OSER et
fixant les règles d'organisation définit trois grands types de domaines :
études ;
formation ;
campagnes de sensibilisation et d'information.
Les études permettent de mieux appréhender les accidents en tant que phénomène. Sur la base des résultats
obtenus, des actions sont définies de façon précise et les bénéficiaires mieux ciblés.
Au titre de la sensibilisation et de l'information, l'OSER organise régulièrement des campagnes sur le plan
national ou régional sur des thèmes précis. Certaines de ces actions sont parfois menées en partenariat avec
des structures privées ou des clubs services.
L'OSER interviendra dans la sensibilisation des usagers et populations au respect de règles de sécurité.
L’amélioration de la qualité de vie et des problèmes sanitaires ainsi que le renforcement de la santé
environnementale, de la santé et la sécurité au travail sont sous le contrôle du Ministère de la Santé et de la
Lutte contre le SIDA. Ce Ministère apportera son appui aux actions visant à la préservation de la santé des
travailleurs et populations riveraines, notamment les actions de sensibilisations sur les IST et VIH/SIDA.
Assistance et Conseil : le BNETD intervient sur demande pour apporter son expertise en tant que
conseil technique en vue d'une décision importante à prendre dans le cadre d'un investissement.
Conception : Il s'agit de la réalisation de diverses études.
Etudes : le BNETD est chargé de réaliser les études des projets d'intérêt public en vue de maîtriser les
coûts, la qualité et les délais.
Suivi et Contrôle : le BNETD est chargé de réaliser le contrôle des projets d'intérêt public en vue de
maîtriser les coûts, la qualité et les délais.
Pour l’exercice de ces missions, le BNETD dispose de neuf Départements techniques et de six Départements
d’appui.
Les départements techniques sont des départements de production. Ils ont pour mission essentielle la
réalisation des projets et marchés confiée au BNETD en fonction de leur domaine d'intervention. Les
départements d'appui ont quant à eux pour mission essentielle de mettre à la disposition des départements
opérationnels leurs compétences selon le domaine d’intervention.
Dans le cadre de ce projet, le BNETD est chargé de la coordination des études sous la supervision du Maitre
d’ouvrage Délégué qui est l’AGEROUTE.
La Côte d’Ivoire dispose d’un ensemble de textes réglementaires en matière de protection de l’environnement.
Ces textes visent à la sauvegarde des ressources naturelles et à la protection de la population. Les textes
réglementaires pertinents applicables dans le cadre du présent projet sont présentés ci-dessous.
La Constitution votée par voie référendaire en Août 2000 accorde une place de choix aux questions
environnementales. En effet, cette Loi fondamentale, comporte deux articles traitant explicitement de
l’environnement :
Ce Code fixe le cadre général des textes juridiques et institutionnels relatifs à l’Environnement. Il vise les
objectifs ci-après :
protéger les sols, sous-sols, sites, paysages et monuments nationaux, les formations végétales, la
faune et la flore et particulièrement les domaines classés, les parcs nationaux et réserves existantes ;
établir les principes fondamentaux destinés à gérer, à protéger l’environnement contre toutes les
formes de dégradation afin de valoriser les ressources naturelles, de lutter contre toutes sortes de
pollutions et nuisances ;
améliorer les conditions de vie des différents types de population dans le respect de l’équilibre avec le
milieu ambiant ;
créer les conditions d’une utilisation rationnelle et durable des ressources naturelles pour les
générations présentes et futures ;
garantir à tous les citoyens, un cadre de vie écologiquement sain et équilibré ;
veiller à la restauration des milieux endommagés.
Le Principe de Préservation de la diversité biologique : « Toute action doit éviter d'avoir un effet
préjudiciable notable sur la diversité biologique ».
Le Principe de Coopération : « Les autorités publiques, les institutions internationales, les associations de
défense et les particuliers concourent à protéger l'environnement à tous les niveaux possibles ».
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L’article 76 de cette loi stipule : « Il est interdit de rejeter dans les zones maritimes et lagunaires, toutes
substances susceptibles de :
détruire les sites et les monuments présentant un intérêt scientifique, culturel, touristique, ou
historique ;
détruire la faune et la flore ;
constituer un danger pour la santé des êtres vivants ;
porter atteinte à la valeur esthétique et touristique de la lagune, de la mer et du littoral ».
L’article 39 du code de l’environnement stipule que : « Tout projet important susceptible d'avoir un impact sur
l'environnement doit faire l'objet d'une étude d'impact préalable. Tout projet fait l'objet d'un contrôle et d'un suivi
pour vérifier la pertinence des prévisions et adopter les mesures correctives nécessaires ».
Cette loi donne les dispositions générales pour une gestion intégrée des ressources en eau. Ces dispositions
prévoient les domaines d’application, la protection, la préservation des ressources en eau.
Ce texte de lois comprend 197 articles repartis en seize titres. Le titre 9 qui décrit les droits et obligations
attachés a l'exercice des opérations minières ou des carrières consacre son chapitre 6 à la protection de
l'environnement.
Article 78: l'autorisation d'exploitation de substances de carrières comporte, conformément aux lois et
règlements en vigueur, l'autorisation de transporter ou de faire transporter les substances de carrières
extraites et leurs concentrés ou dérivés primaires jusqu'au lieu de stockage, de traitement ou de
chargement et d'en disposer sur les marchés intérieurs et extérieurs.
Article 142: Le titulaire d'un permis d'exploitation ou le bénéficiaire d'une autorisation d'exploitation
semi-industrielle ou industrielle est tenu d'exécuter le Plan de Gestion Environnemental et Social
approuvé par l'Administration des Mines et l'Administration de l'Environnement.
Article 145: Tout demandeur d'un permis d'exploitation ou d'une autorisation d'exploitation de carrières
industrielles est tenu de fournir, en même temps que l'Etude d'Impact Environnemental et Social, un
plan de fermeture et de réhabilitation de la mine. Le plan de fermeture et de réhabilitation est soumis à
l'approbation des Administrations chargées respectivement des Mines et de l'Environnement. Lorsque
des changements dans les activités minières justifient une modification du plan de fermeture, le
détenteur du titre minier ou le bénéficiaire d'autorisation d'exploitation de carrière industrielle est tenu
de le soumettre à une révision. Le plan de fermeture doit prendre en compte les aspects suivants:
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Ce décret définit les dispositions relatives à la réalisation des études relatives à l’impact d’un projet sur
l’environnement.
Article 2 : sont soumis à Etude d’Impact Environnemental (EIE), les projets situés sur ou à proximité
de zones à risques ou écologiquement sensibles (annexe III du décret).
Article 12 : décrit le contenu d’une EIE, un modèle d’EIE est en annexe IV du décret.
Article 16 : le projet à l’étude dans l’EIE est soumis à une enquête publique. L’EIE est rendue publique
dans le cadre de ce processus et fait partie du dossier constitué dans ce but.
Dans ses annexes, ce décret spécifie également les particularités liées aux études relatives à
l’environnement.
Annexe 1 : donne les catégories de projets soumis à étude d’impact environnemental ;
Annexe 2 : donne les catégories de projets soumis au constat d'impact environnemental ;
Annexe 3 : identifie les sites sur lesquels tout projet doit faire l'objet d'une étude d’impact
environnemental (zones humides et mangroves, zones définies écologiquement sensibles) ;
Annexe 4 : spécifie un modèle indicatif de rapport d’EIE.
3.4.3.10 Décret n° 98-43 du 28 janvier 1998, relatif aux Installations Classées pour la Protection
de l’Environnement
Article 1 : Sont soumis aux dispositions du présent décret, les usines, dépôts, chantiers, carrières,
stockage souterrains, magasins, ateliers et, d’une manière générale, les installations exploitées ou
détenues par toute personne physique ou morale, Publique ou privée, qui peuvent présenter des
dangers ou des inconvénients pour la commodité du voisinage, pour la santé, la sécurité, la salubrité
publique, pour l’agriculture, pour la protection de la nature et de l’environnement et pour la
conservation des sites et des monuments.
Article 22 ; premier alinéa : L’inspection des installations classées est placée sous l’autorité du
Ministre de l’Environnement. Les infractions sont constatées par procès-verbaux après injonction, par
écrit aux chefs d’établissement de se conformer dans un délai déterminé aux prescriptions générales
ou particulières auxquelles ils auront contrevenu (article 25).
En application des dispositions de l’article 50 de la loi no 96-766 du 3 octobre 1996 portant Code de
l’Environnement, les modalités de mise en œuvre de l’audit environnemental.
Article 2 : l’audit environnemental a pour objet d’apprécier, de manière périodique, l’impact que tout ou
partie des activités, des modes opératoires ou de l’existence d’un organisme ou ouvrage est
susceptible, directement ou indirectement, de générer sur l’environnement.
Article 5 : un individu ou un groupe d’individus, ainsi que l’autorité administrative communale,
départementale, régionale ou nationale, concernés ou affectés par les impacts environnementaux,
d’un organisme ou d’un ouvrage, peuvent saisir le Ministre chargé de l’environnement pour exiger un
audit environnemental.
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La loi n° 95-15 du 12 janvier 1995, portant Code du Travail, tel que modifiée par la loi n° 97-400 du 11 juillet
1997 réglemente le secteur de l’emploi ou des activités professionnelles. Le Code du Travail est applicable sur
tout le territoire de la République de Côte d’Ivoire. Il régit les relations entre employeurs et travailleurs résultant
de contrats conclus pour être exécutés sur le territoire de la République de Côte d'Ivoire. Il régit également
l’exécution occasionnelle, sur le territoire de la République de Côte d'Ivoire, d’un contrat de travail conclu pour
être exécuté dans un autre Etat.
Cette loi institue un Service Public de la Prévoyance Sociale ayant pour but de fournir des prestations à l’effet
de pallier les conséquences financières de certains risques ou de certaines situations, en matière :
d’accidents du travail et de maladies professionnelles ;
de maternité ;
de retraite, d'invalidité et de décès ;
d’allocations familiales.
Le Code de l’Environnement promulgué en 1996 a permis de préciser cette exigence dans l’article 35.6 qui
mentionne l’obligation de diffuser l’information relative aux programmes ou projets de développement ; les
Etudes d’Impacts de ces projets doivent donc prendre en compte et définir les modalités de participation des
notables locaux, de la Société Civile, des ONG et des groupes cibles de la population aux prises de décision
entrant dans le cadre de la définition de ces projets.
Le décret n° 96-894 du 08 novembre 1996 déterminant les règles et procédures applicables aux études
relatives à l’impact environnemental des projets de développement indique à son article 16 que le projet
soumis à l’étude d’impact environnemental fait l’objet d’une enquête publique. L’étude d’impact
environnemental est portée à la connaissance du public dans le cadre de cette enquête et constitue une pièce
du dossier.
3.4.3.15 Loi n° 83-788 du 2 août 1983, déterminant les règles d'emprise et de classement des
voies de communication et des réseaux divers de l'Etat et des collectivités
territoriales
Article 1 : les voies de communication, notamment la voirie, les voies ferrées, les canaux de
navigation, d'une part et les réseaux divers notamment les systèmes de distribution d'eau,
d'assainissement et de drainage, les systèmes de distribution d'électricité et de gaz, les oléoducs et
les réseaux téléphoniques, d'autre part, font parties, selon le cas, du domaine public de l'Etat, du
département, de la Ville d'Abidjan ou de la commune.
Article 2, alinéa 1 : l'emprise des voies de communication englobe la partie carrossable, les voies
piétonnes et cyclables, les bas-côtés, ainsi que tous les ouvrages annexes s'y rattachant.
3.4.3.16 Décret n° 64-212 du 2 mai 1964, portant réglementation de l’usage des voies routières
ouvertes à la circulation publique
L’article 10 du paragraphe 2, relatif à la vitesse stipule que tout conducteur doit constamment rester maître de
sa vitesse et mener avec prudence son véhicule. Il doit régler sa vitesse en fonction des difficultés de la
circulation ou des obstacles prévisibles, et réduire celle-ci notamment :
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Le tableau ci-après est une synthèse des différents textes règlementaires précédemment décrits. Il indique les
relations entre le projet et ces textes.
Tableau 12: Synthèse des textes règlementaires
Intitulée du texte règlementaire Relation avec le projet
Loi n°96-766 du 3 octobre 1996 portant Obligation au Maître d’ouvrage de réaliser une étude d’impact
Code de l’environnement environnemental et social du projet
Loi n° 95-15 du 12 janvier 1995, portant Les entreprises en charge des travaux emploieront du personnel
Code du Travail pour la réalisation des activités du projet
Loi n° 99-477 du 2 août 1999 Portant Les activités de mise en œuvre du projet sont associées à des
code de prévoyance sociale qui institue accidents de travail
un Service Public de la Prévoyance
Sociale
Loi n° 2014-138 du 24 mars 2014, Le projet nécessitera l’utilisation de matériaux de carrières dont
portant code Minier l’exploitation est règlementée par la présente loi
La Côte d'Ivoire a signé et ratifié depuis 1938 une quarantaine de conventions, accords et traités
internationaux relatifs à l'environnement. Ces conventions interviennent dans le cadre des orientations et du
contenu de la politique nationale.
Un inventaire des Conventions internationales signées par la Côte d’Ivoire en relation avec le projet se
présente comme suit :
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Le Ministère des Affaires Etrangères est chargé du suivi de la procédure de ratification des accords et traités
internationaux, de leur mise en application et de leur conservation.
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Sommaire
5. ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT .................................................................................... 28
5.1. Environnement biophysique................................................................................................................. 28
5.1.1. Données climatiques....................................................................................................................................... 28
5.1.2. Relief .............................................................................................................................................................. 30
5.1.3. Géologie et pédologie ..................................................................................................................................... 30
5.1.4. Ressouces en eau .......................................................................................................................................... 32
5.1.5. Végétation ...................................................................................................................................................... 33
5.1.6. Faune ............................................................................................................................................................. 34
5.2. Environnement socioéconomique ........................................................................................................ 34
5.2.1. Situation administrative de la zone du projet ................................................................................................... 34
5.2.2. Population....................................................................................................................................................... 34
5.2.3. Activités socio-économiques ........................................................................................................................... 36
5.2.4. Typologie de l’habitat ...................................................................................................................................... 38
5.2.5. Infrastructures communautaires de base ........................................................................................................ 39
5.3. Présentation des voies à aménager dans le District de la vallée du BANDAMA ................................. 41
5.3.1. Présentation des voies de Bouaké .................................................................................................................. 41
5.3.2. Présentation des voies de Katiola ................................................................................................................... 63
Environnement biophysique
5.1.1.1. Climat
La zone de Bouaké appartient au régime de transition équatorial atténué (Climat Baouléen). Ce régime s’étend
de Katiola, Bouaké à Yamoussoukro. Le régime équatorial de transition atténué est caractérisé par quatre (4)
saisons avec un régime pluviométrique bimodal comprenant deux (2) saisons de pluie intercalées de deux(2)
saisons sèches. Ces mois de saison sèche reçoivent toutefois chacun au moins une centaine de millimètres
d’eau.
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Cette intersaison est marquée surtout par une baisse quantitative des précipitations.
La zone de Katiola appartient quant à elle à deux types de climat selon les Zones :
au Nord, un climat de type soudanien avec une seule saison de pluies (de juin à septembre) et une
saison sèche sur le reste de l’année ;
au Sud, le régime de transition équatorial atténué (Climat Baouléen) caractérisé par deux saisons
de pluies et deux saisons sèches. La première saison de pluies commence en mars et se termine en
juin. La deuxième dure de septembre à octobre. Les mois intercalaires entre ces deux saisons
correspondent aux deux saisons sèches.
5.1.1.2. Pluviométrie
L’on note dans ces régions une forte irrégularité des pluies et les
précipitations annuelles sont presque identiques pour l’ensemble de
la zone avec une moyenne annuelle de 1200 mm.
Le tableau ci-dessous présente les caractéristiques de la pluie annuelle enregistrée à la station de Bouaké-
aéroport sur la période 1970 -200.
Tableau 14 : caractéristique de la pluie annuelle à la station de Bouaké-aéroport
Au niveau de Katiola, les précipitations annuelles sont également identiques avec une moyenne annuelle de
1200 mm de pluies et une moyenne mensuelle de 120 mm entre juin et septembre avec un étalement
beaucoup plus important dans les zones situées plus au sud qu’au nord. L’intensité des averses est élevée
particulièrement au cours de la période orageuse qui précède la saison des pluies. Cependant, un phénomène
cyclique, qui intervient tous les cinq (5) ans, fait baisser cette moyenne annuelle entre 800 mm et 900 mm de
pluies.
5.1.1.3. Température
Les variations de température mettent en évidence les caractéristiques de chaque saison notamment la saison
sèche où souffle l’harmattan (vent très sec et chaud du secteur nord-est) qui souffle en moyenne de décembre
à février et la saison des pluies où souffle la mousson. La température moyenne varie entre 28 °C (mois de
février, mars et avril) et 24 °C en Août à Bouaké.
Les caractéristiques statistiques de la température à la station de Bouaké sont présentées par la figure et le
tableau suivant.
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A Katiola, l’amplitude journalière assez faible en saison des pluies, devient importante en période d’harmattan
(novembre à février) où se produisent les températures nocturnes les plus basses (pouvant atteindre 15°C) et
des températures élevées le jour (pouvant atteindre 40°C) accompagnées de vents violents et secs. Il faut
cependant noter que les températures moyennes mensuelles peuvent varier entre 25°C et 35°C selon les
périodes.
Les données sur l’humidité relative concernent la zone de Katiola. Lié à l’effet de continentalisation observé
dans la distribution spatiale de la pluviométrie, l’humidité relative diminue généralement du Sud vers le Nord.
Les valeurs moyennes annuelles varient de 31 % à 77% dans la zone Sud du projet et 63% de à 80% au Nord.
Il faut noter que les périodes de forte humidité relative moyenne (juillet, août et septembre) correspondent à la
saison pluvieuse. Pendant la saison sèche, où la baisse nocturne de la température est bien marquée, la
saturation est souvent atteinte en fin de nuit et la condensation de la vapeur d’eau sur les objets au sol est un
phénomène assez fréquent, ainsi que la formation de brunes humides ou de brouillards.
5.1.2. Relief
Dans l’ensemble le relief de la zone de Bouaké et de Katiola est constitué de plateaux. A Bouaké, ce plateau
est légèrement incliné vers l’est, et l’altitude moyenne varie entre les cotes 300 et 370 mètres, avec une ligne
de crête principale Est- Ouest. Il est formé de collines peu élevées, aux sommets aplanis et aux pentes faibles
(1 à 4%) sauf parfois au raccordement avec les bas-fonds qui, eux sont très plats.
Au niveau de Katiola, il est dominé par quelques buttes tabulaires ou dômes cristallins dont l’altitude moyenne
est de 300 m. L’on note également des étendues de plaines, de prairies et de bas-fonds entre les buttes
tabulaires
5.1.3.1. Géologie
Située au centre de la Cote d’Ivoire, la zone de Bouaké est implantée au sommet du horst granitique qui
sépare les eaux du fleuve N’zi et celles du fleuve Bandama. Le contexte géologique et tectonique de cette
région s’intègre dans l’histoire du craton ouest africain. On peut distinguer du point de vue lithologique deux
grands ensembles :
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Au niveau de Katiola, l’ensemble des formations géologiques sont du précambrien et l’on note quatre (04)
grands ensembles fortement individualisés se succédant de l’Ouest à l’Est.
la première zone qui occupe près de la moitié de la surface est un vaste complexe essentiellement
granitique : la bordure de cette zone est marquée par le Bandama au nord;
la partie centrale est occupée par une bande de granite à deux micas (type Ferké) ;
l’ensemble suivant est composé de schistes et de grauwackes birrimiens (un ensemble assez
homogène dans les structures), et de petits massifs allongés de roches volcaniques associés
conglomérats métamorphisés dans la moitié Sud ;
le coin sud – est présente une organisation géologique complexe : l’originalité de cette zone provient
d’affleurements de roches vertes (amphibolites, …).
Figure 5 : Carte géologique du District de la vallée du Bandama (Atlas de Côte d'Ivoire, 1979)
5.1.3.2. Pedologie
La pédologie de la zone de Bouaké est caractérisée par six (06) types distincts de sols qui se sont développés
sur les différents terrains géologiques:
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les sols minéraux bruts et les sols peu évolués d’apport, très caillouteux et peu profonds, n’ont
pratiquement aucun intérêt agronomique ;
les vertisols, de couleur noire, sont intéressants pour l’agriculture mais ils nécessitent généralement
une mécanisation et l’emploi de pratiques culturales spécifiques pour pouvoir être travaillés ;
les sols bruns tropicaux ont une bonne fertilité chimique mais se développent souvent sur des terrains
en pente ; ce qui limite leur intérêt pour une mise en culture à grande échelle ;
les sols ferrugineux, de couleur rouge, ont besoin d’engrais et d’amendements organiques pour
présenter une bonne structure et améliorer leur fertilité ;
les sols ferralitiques sont profonds, mais ont une aptitude agricole moyenne, mais présentent peu de
limitations agronomiques. Ils sont intéressants lorsqu’on leur apporte de la fumure organique, mais
reste très sensible à l’érosion on les trouve dans les zones de savane et également dans les zone de
forêt où ils sont fortement lessivées sous forte pluviométrie ;
les sols hydromorphes qui se développent en présence d’un excès d’eau permanent ou temporaire. Ils
sont généralement riches en matières organiques et très fertiles pour les plantes résistantes à la
submersion telles que le riz. Ils représentent la zone des écoulements difficiles (bas fonds) et des
zones d’inondation du réseau hydrographique. Cependant, les horizons supérieurs peuvent manquer
de structure et se révéler difficiles à travailler. Ils donnent alors des sols plastiques à l’état humide et
très durs à l’état sec. On les rencontre dans le Nord du bassin et dans sa partie sédimentaire située au
sud.
Les sols qui, généralement sont de types granitiques, profonds et peu gravillonaires sont propices à
l’agriculture.
A Katiola, l’on rencontre des sols caillouteux, des sols sablonneux et des sols argileux. Les sols argileux sont
les plus répandus ; ils forment les versants des buttes tabulaires ; ils sont également présents dans les bas-
fonds, sur les rives des cours d’eau et dans les lits des marigots.
Le réseau hydrographique est quasi-totalement dominé par le Bandama qui est le fleuve le plus important de la
région. Long de 1 050 km, le Bandama prend sa source à quelque 480 m NGCI d’altitude dans le Nord du
pays, entre Korhogo et Boundiali, à une cinquantaine de kilomètres à l’Ouest de Korhogo. Avant de rejoindre
son exutoire (la lagune de Grand Lahou), le Bandama reçoit les apports des différents affluents dont les
principaux sont la Marahoué, affluent de rive droite (550 km de long; bassin versant de 24.300 km2) et le N’Zi,
affluent de rive gauche (725 km de long; bassin versant de 35.500 km2).
Le régime hydrologique des cours d’eau est de type régime équatorial de transition atténué marqué par une
période de hautes eaux de 3 mois (aout à octobre), une période de basses eaux constituée des mois de
novembre, juin et juillet. La période de janvier à avril est marquée par un étiage avec des écoulements faibles.
Sur le fleuve, il a été construit le barrage hydroélectrique de Kossou et Taabo.
Dans la ville de Bouaké le réseau hydrographique est composé de trois (3) principaux cours d’eau :
la retenue du Kan, situé au sud de la ville à un bassin versant d’une superficie de 18.75 Km2. Au Sud
et au Sud-Ouest trois marigots concourent à alimenter cette retenue. En outre un marigot drainant le
quartier TS Sud rejoint le Kan à l’aval de la retenue principale et à l’aval de la retenue secondaire de
Kongodekro située un peu à l’Ouest de ce village ;
le marigot collecteur situé à l’est de la ville draine toutes les eaux de cette partie. A l’intérieur du
périmètre urbain, les marigots ont un cours Ouest-Est et se rejoignent à l’extérieur de ce périmètre
dont la limite Est, est formée par le marigot collecteur ;
l’Aboliba draine toutes les eaux de la partie Nord de la ville de Bouake. Il prend sa source à 7 Km
environ à l’Ouest de la ville et a un bassin versant d’une superficie de près de 20 Km 2. La Loka, dans
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la partie Nord du bassin versant prend sa source à 3 Km à l’Ouest et son confluent avec l’Aboliba est
situé à l’intérieur du périmètre urbain.
Le réseau hydrographique de la zone de Katiola est également dominé par le fleuve Bandama. En effet, la plus
grande partie de la zone de Katiola est drainée par le Bandama et ses affluents (Bou,Naranou ,Nabion…). A
l’est, la ville de Katiola est tributaire du fleuve N’zi, par l’intermédiaire de ses affluents (Loho,Kiohan…) qui
constituent eux-mêmes les limites naturelles territoriales du Département et à l’ouest par un affluent de la
Marahoué. Outre le Bandama et ses affluents, l’on note la présence de nombreux cours d’eau qui
malheureusement, la plupart d’entre eux tarissent pendant la saison sèche.
5.1.4.2. Hydrogéologie
Les zones de Bouaké et Katiola se situent dans le socle cristallin, comme l’ensemble des villes de Côte
d’Ivoire, à l’exception des villes côtières. Ainsi, deux types d’aquifères sont à distinguer dans la zone d’étude;
ce sont :
Pour ces réservoirs, les argiles sont des formations capables d’accumuler une quantité assez importante
d’eau. Toutefois, leur faible perméabilité rend difficile l’extraction de cette ressource. De nombreux points
d’eau, surtout, les puits traditionnels doivent leur existence à ces aquifères. Dans certaines localités, l’absence
des forages associée aux pannes répétées des pompes pousse les populations à exploiter ces aquifères pour
la consommation humaine.
Ces fractures qui constituent les principaux réservoirs naissent à la suite d’événements tectoniques et
mécaniques qui affectent les niveaux supérieurs et moyens de l’écorce terrestre. A l’affleurement, les fractures
se présentent sous forme de diaclases, de joints, de fentes et de failles de différentes dimensions. Leur
cartographie est possible à partir des travaux de géophysiques, géomorphologiques, de photographies
aériennes, d’images satellitaire, etc.
5.1.5. Végétation
Le couvert végétal de la Région de Bouaké est dominé par une savane arborée et des forêts semi décidues.
L’on trouve quelques zones boisées d’assez forte densité sur les versants et d’importantes galeries forestières
le long des cours d’eau et dans les bas-fonds marigots. Les fonds des thalwegs sont souvent utilisés pour la
culture dans le centre-ville.
Au niveau de Katiola, la végétation est en général constituée de savanes arborées et de savanes herbeuses,
parsemées d’ilots de forêts galeries surtout le long des cours d’eau. Il existe encore quelques forêts
relativement denses existent dans la partie Ouest du Département, surtout le long du fleuve Bandama.
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Aussi subsiste-t-il des forêts sacrées, des forêts classées, des teckeraies et d’essences isolées comme les
fromagers, les mélinas et les manguiers. La plupart des teckeraies n’existent aujourd’hui que de nom, car
détruites ou exploitées à l’occasion de la crise militaro-politique de septembre 2002.
5.1.6. Faune
Malheureusement, La destruction de leur habitat naturel (les îlots boisés et les forêts-galeries) par les feux de
brousse le braconnage et le défrichement du couvert végétal a accentué la rareté voire disparition de certaines
espèces.
Environnement socioéconomique
Le présent projet se déroule dans le District de la VALLEE du BANDAMA dont le Chef-Lieu est Bouaké. Selon
le décret n° 2011-263 du 28 septembre 2011 portant organisation du territoire national en Districts et en
Régions, ce District comprend deux régions : la région du Gbêkè et la région du Hambol. Le tableau ci-après
présent le découpage administratif du District du VALLEE du BANDAMA.
5.1.8. Population
Bouaké
Le département de Bouaké est majoritairement peuplé d e Baoulé. Ils seraient arrivés en Côte d’Ivoire à la
fin du 18ème siècle en provenance du Ghana, à la suite d’une bataille de succession. En effet, à la mort du
roi Oséi Tutu, Daaku, son frère, héritier au trône, perdit la bataille de succession qui l'opposa à son cousin
Opoku W arè et fut mis à mort. AbIa Pokou sa sœur, une princesse ashanti rassembla clandestinement
ses partisans et quitta la Cour Royale de Kumasi. Sur la route de l'exode, la traversée du Comoé fut
l'épreuve la plus douloureuse. Les eaux du fleuve, devenues tumultueuses, étaient un obstacle sur le
chemin des fugitifs. Pour sauver la vie de tous ceux qui l'avaient suivie dans sa fuite, AbIa Pokou, dut
sacrifier au génie du fleuve son enfant unique. Ce geste héroïque qui a permis la traversée du Comoé
est en même temps le geste fondateur du royaume baoulé. Après la traversée du fleuve, la reine
aurait prononcé ces mots: « ba-ou-Ii » qui signifie littéralement l'enfant est mort. Les Baoulé tireraient
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leur nom de là. Personnage historique et légendaire, la Reine AbIa Pokou occupe une place de choix
dans la conscience collective du peuple baoulé. Le mythe de l'exode, au cœur duquel se trouve la Reine
AbIa Pokou, place la femme au centre de la société baoulé.Les Baoulé, dans leur avancée en direction du
nord, repoussent les Agni, franchissent le Bandama, pénètrent dans la savane au sud de Toumodi,
refoulent également les Gouro, les Tagbana, les Malinké et s'installent dans toute la région entre le N'Zi et
le Bandama qui constitue aujourd'hui le pays baoulé.
Katiola
Le département de katiola est majoritairement peuplé par la communauté Tagbana ou tagouana. Il appartient
au grand groupe ethnique Sénoufo résidant dans la partie nord de la Côte d'Ivoire. les tagbana peuplent sa
partie sud, d'où l'appellation de "Sénoufo « du Sud. Le peuple Tagbana occupe une superficie est estimée à
9420 km2, soit 2,9 % du territoire national ivoirien. Selon la tradition le peuple Tagbana s’est installé dans
cette localité depuis le 18eme lorsqu’ils ont été repoussés par les malinkés. Leurs ancêtres originaires du
mali. Ils auraient transité par la région KONG et C’est à la suite de l’invasion mandingue qu’ils ont émigré
progressivement vers le sud sur le site actuel. Selon la tradition l’appellation katiola proviendrait d’une mal
déformation de l’appellation Katio kaha qui serait le nom originel de Katiola et qui voudrait dire le village de
Katio.
Le peuplement autochtone de Bouaké est composé des baoulé, groupe ethnique appartenant au grand groupe
Akan. Toutefois, sur les marches orientales, on trouve également les allogènes constitués de Maliens,
Burkinabés, Nigérien, Mauritanien, etc. L'organisation sociale de ces deux grands groupes ethnolinguistiques
est déterminante pour le régime matrimonial et le statut social de l'enfant et de la femme dans la région de la
vallée du Bandama. La structure par sexe révèle une population à égalité féminine et masculine (49,8 %).
Cette population est composée à majorité de jeunes. Les moins de 20 ans représentent 57 % de la population.
La pyramide des âges fait apparaître que dans les moins de 20 ans, les hommes sont majoritaires, alors que
dans les plus de 20 ans, les femmes dominent; ce qui traduit une émigration principalement masculine.
La ville de Bouaké compte 330 lieux de culte constitués d’églises et de mosquées abrite de nombreux édifices
religieux marquée par la présence quasi égale des religions monothéiste que sont l’islam et le christianisme. A
côté de ces deux (02) principales religions, existe l’animisme. Il s’agit de la religion révélées comme
catholicisme, l’islam, le christianisme céleste, le protestantisme et autres pratiquées par de la population.
L'église catholique dispose d'une cathédrale construite en 1974, des églises constituant des paroisses et des
chapelles rattachées aux paroisses ou à des congrégations de l'église catholique. L’église protestante
dispose de temples (Alliance Chrétienne, Assemblées de Dieu, Apostoliques, etc.), pour les cultes.
L’islam est également bien implantée avec plusieurs grandes et petites mosquées dans les différents quartiers
de Bouaké.Cette diversité de communautés religieuses cohabite pacifiquement dans la commune de Bouaké.
A Katiola, l’on note une diversité de communautés religieuses cohabite pacifiquement dans la commune de
Katiola à savoir: le christianisme, l’islam et la religion traditionnelle. Parmi ces religions l’islam et le
christianisme sont fortement implantés. En effet la ville de Katiola abrite plusieurs mosquées, des églises
catholiques. Cependant on y rencontre les protestants méthodistes, les Protestants Evangéliques, le
christianisme céleste, la renaissance d’homme en Christ et les Musulmans. Une frange de la population de
Katiola reste cependant très attachée aux religions traditionnelles donc à l’animisme.
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C'est en effet dans le bois sacré que le Poro prépare chaque génération de jeunes Tagbana à une
connaissance parfaite de leur milieu et de leurs droits et devoirs. Pour mieux comprendre la représentation de
l'espace des Tagbana, il faut s'inscrire dans l'univers cosmogonique qu'ils ont construit. D'après cette vision, la
terre revêt un double statut : matériel et immatériel. Support de la vie des hommes, elle n'est pas perçue comme
une simple matière d'où l'on peut extraire diverses ressources, mais plutôt comme une sorte d'Etre vivant habité
par un souffle appelé génie. Par conséquent, l'acte de s'installer sur une terre vierge suppose au préalable
l'agrément de cette puissance surnaturelle. Ce pacte donne le droit au premier occupant d'une parcelle de terre
d'exercer un pouvoir sacré, celui de chef de terre ou Tarfolo. Ce dernier, de par ses fonctions sacerdotales, est
chargé de l'accomplissement des rites agraires indispensables au bon déroulement des travaux agricoles et à la
venue des pluies dans la mesure où ils visent l'établissement d'une harmonie entre les forces cosmiques et la
terre. Celle-là même dont les composantes : rivière, montagne, arbre, îlots forestiers, chemins dessinés par les
hommes relèvent du sacré
Dans le département de Bouaké, selon la coutume, le premier habitant d'un territoire en devient le chef des
terres. C'est à lui que revient le droit de céder une partie des terres aux familles des tribus qui viennent
s'installer par la suite. Les chefs des différentes familles deviennent aussi des propriétaires terriens à titre
définitif. Toutefois, la terre appartient à toute la lignée d'où son caractère communautaire et collectif. De ce fait,
tous les membres de la lignée ont un droit indivisible sur le sol et ne peut en aucun cas faire l’objet de vente.
Les terres appartiennent aux collectivités villageoises dont les garants sont les chefs de lignages et de
segments de lignages. Les terres sont héritées des ancêtres et constituent le patrimoine des descendants. Le
mode d'accès est donc lignager ou familial. Chaque chef de lignage ou segment de lignage exerce tous les
droits sur ses terres. Ces droits sont des droits de gérance et de jouissance. Les terres sont donc gérées,
exploitées par ces chefs de lignage. Les deux (2) modes d'accès à la terre sont : la cession gratuite (don) qui est
le fait du chef de terres au profit des familles, qui en deviennent définitivement propriétaires, moyennant un don
symbolique et la cession la cession temporaire (prêt) à des demandeurs qui rétribuent une partie de la récolte
selon des modalités. Ils ne peuvent réaliser sur ces terres que des cultures saisonnières. les terres attribuées
aux allochtones et allogènes sont mises en valeur uniquement que pour les cultures vivrières. ; cela pour éviter
les éventuels problèmes qui pourraient se poser sur ces terres.
Dans le Département de Katiola, le droit coutumier sur les terres est très marqué dans la circonscription par la
présence de chefs de terres qui exercent un quasi-monopole dans leur distribution, occupation ou exploitation.
A chaque type d’occupation ou d’exploitation correspond un rite d’adoration qui ne peut être exécuté que par le
propriétaire coutumier et personne d’autre. Selon la coutume locale, la terre est sacrée et appartient au clan ou
à la famille ; elle ne peut faire l’objet de vente, mais peut être cédée à un tiers pour cultiver même pendant un
temps suffisamment très long.
5.1.9.1. Agriculture
En dépit des conditions naturelles peu propices pour les principales cultures de rentes du pays,
situation à l'origine d'un mouvement migratoire interne vers les grandes zones forestières, l'agriculture
demeure encore une activité importante pour la majeure partie de la population de Bouaké et Katiola. A Bouaké,
les principales cultures de rente sont l’anacarde, le coton et le tabac. La production du café à
pratiquement disparu dans le département. Le coton, après un début prometteur, connaît lui aussi une
chute spectaculaire. Le système de production reste extensif, caractérisé par une faible utilisation des
intrants et l’absence de mécanisation agricole et la main d’œuvre est essentiellement familiale. La plupart des
superficies varient entre 2 et 3 hectares par individu. Les cultures vivrières sont dominées par les cultures
comme l’igname, la banane, le maïs, l’arachide, le gombo, la tomate et le riz. La polyculture est le système
cultural largement répandu. Les cultures vivrières sont beaucoup plus destinées à l’auto consommation; le
surplus de la production est commercialisé. A côté des cultures de rente en régression, on note par contre une
progression régulière des cultures vivrières. Les statistiques agricoles ont enregistré 233 629 tonnes d'ignames
pour l’année 2012, et 112 180 tonnes de manioc. L'igname comme principale culture vivrière avec 32.221
exploitants pour une superficie totale de 25.132 ha et une production annuelle de 313 332 tonnes. Les
femmes ne représentent qu'environ 3% des exploitants.
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Au niveau de Katiola, l’agriculture est majoritairement composée de cultures vivrières tel que l’arachide, le
manioc, maïs le sorgho, de l’igname, de la patate, du manioc, le haricot et le mil. En outre, on y pratique les
cultures maraîchères et on y trouve des fruits (mangues, goyaves, oranges, anacarde) et des légumes. La
surface des plantations ne va pas au-delà de 2 ha (culture vivrière) par planteur. Dans cette zone, le
système de production reste extensif, caractérisé par une faible utilisation des intrants et l’absence de
mécanisation agricole. A côté de ces cultures vivrières, subsistent des cultures de rentes telles que le coton,
l’anacarde et les mangues. Ces cultures occupent la moitié des superficies totales cultivées.
5.1.9.2. Elevage
Comme l’agriculture, l’élevage est traditionnel de subsistance pratiqué exclusivement en divagation et la taille du
cheptel reste très peu importante. L’animal étant beaucoup considéré comme épargne qu’on transforme en
argent lorsqu’on a une urgence. Les espèces élevées sont : les caprins, les porcins et la volaille. Selon les
populations, l’absence de l’élevage moderne est dû d’une part au manque des moyens financiers et techniques
et d’autre part, aux difficultés rencontrées dans l’acquisition des intrants.
L’élevage est ancré dans les habitudes sociales et économiques des communautés TAGBANA. , au sein de
chaque famille existe des petites unités domestiques d’élevage. Les animaux les plus couramment élevés sont
la chèvre, la volaille (poulet et pintades), et le mouton. On dénombre également la présence de quelques
éleveurs (peuhls) de bœufs. Le chien et le chat sont des animaux de compagnonnage.
5.1.9.3. Artisanat
Le secteur de l’artisanat de la ville de Bouaké est dominé par de petits métiers parfois modernes mais aussi à
l’étape rudimentaire. Il regroupe des activités telles que : la soudure, la forge, la bijouterie, la menuiserie
(métallique et de bois), le tissage/tricotage, la filature, la coupe/couture/broderie, la poterie, la
boulangerie/pâtisserie, la fabrication de savon, la vannerie, la cordonnerie, la préparation de dolo et l’extraction
de pierres, des pilons et des mortiers. L’artisanat de production occupe une part relativement importante de la
population à de bouaké et dans la région et ses produits sont en général destinés au marché local.
L’artisanat de service regroupe toutes les activités fournissant un service d’entretien ou de réparation tel que la
mécanique, l’électricité, la plomberie, la maçonnerie, la blanchisserie, la teinture, le carrelage, la vitrerie, etc. Le
manque d’encadrement des artisans et le faible taux d’absorption des produits de l’artisanat font que ce sous-
secteur n’est pas bien exploité. Les problèmes auxquels le secteur de l’artisanat est confronté porte sur
l’insuffisance de formation des artisans, qui pourrait expliquer la faiblesse de leur organisation ; le manque de
fonds de roulement qui constitue un handicap pour l’approvisionnement des artisans en consommations
intermédiaires ; l’analphabétisme et l’étroitesse du marché local.
Le Département de Katiola est particulièrement riche et variée en production artisanale. Les artisans de
production sont constitués par des artisans, forgerons, tisserands, potiers, d'origine Mandé les spécialistes en
filature du coton, l'extraction de l'indigo, la teinturerie, la vannerie. Artisanat de transformation : transformation
des produits agricoles en produits semi-finis : fabrication du beurre de karité, de la moutarde, du fromage, de
l’huile d’arachide etc. et les artisans de service : couture, coiffure, mécanique, menuiserie, maçonnerie,
soudure.
5.1.9.4. Commerce
La ville Bouaké est un carrefour commercial de première importance et une plaque tournante du flux
migratoire entre le Mali et le Burkina Faso et tous les grandes metropoles de la cote d’ivoire. En effet, le
commerce occupe une place de choix au sein des activités économiques locales de la population de Bouaké
en raison de sa position géographique .Il occupe 47,61% de la population et touche une diversité de produits. Il
s’agit des hydrocarbures et produits manufacturés provenant surtout du Nigeria, des produits agricoles,
d’élevage, de l’artisanat, de transformation et de la pharmacopée. Cette activité est majoritairement exercée par
les femmes qui se livrent activement au petit commerce. Mais il faut noter que la Commune regorge aussi de
quelques grands commerçants reconnus sur le plan national. Beaucoup de facteurs ont favorisé le
développement de ce secteur :
l’existence de deux importants marchés périodiques le marché de gros de Bouaké (MGB) ;
la proximité de grands pôles de consommateurs ;
la diversité des produits commercialisés ;
etc .
La prépondérance de l'activité commerciale dans l'économie urbaine de Bouaké s'appuie sur le fait qu'elle est
une ville d'approvisionnement et de transit des marchandises en provenance ou en partance pour les pays
situés au Nord de la Côte d'Ivoire notamment le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Les activités commerciales
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sont menées à travers 13 marchés animés tous les jours dont certains prennent de plus en plus une
renommée internationale comme le marché de gros de BOUAKE ; et deux marchés à bétail non aménagés.
Au Niveau de Katiola, le commerce est une activité en plein essor, malgré la crise vécu dans toutes les contrées
du pays. L’activité de commerce s’exerce tant sur les marchés qu’avec les villes environnantes..
5.1.9.5. Industrie
La région de la vallée du Bandama constitue, avec sa capitale Bouaké, la zone plus industrialisé de l'intérieur
du pays. Avant la crise sociopolitique et militaire, elle occupait la deuxième place au niveau national grâce
à l'existence de 24 unités industrielles réparties entre les branches du textile, de l'agroalimentaire et de la
chimie. L’industrie représente 17% des emplois de la ville de Bouaké qui a longtemps vécut au rythme du textile
dont elle tire une partie de sa renommée. En effet, le destin de Bouaké se confond avec celui de l'usine textile
des Etablissements Robert Gonfreville (ERG), première entreprise industrielle du pays créée en 1921.
A elle seule, elle fournit la majorité des emplois salariés de la ville. Les autres entreprises viennent loin
derrière Gonfrevile par le nombre d'ouvriers. Le tissu industriel embryonnaire tiré par les Etablissements
Robert Gonfreville, n'a pu connaître le développement espéré suite aux effets de la récession économique
des années 1980 et de la forte concurrence des produits industriels importées plus compétitifs. La
situation s'est davantage dégradée avec la crise socio politique qui a entraîné la fermeture de la quasi-totalité
des entreprises du secteur. Malgré la réouverture des usines (Ets Robert Gonfreville, TRITURAF, SITAB,
Groupe FIBACO-IVOIREMBAL et CIDT) présentes à Bouaké, seule la SITAB reste toujours en activité. La
réouverture de Gonfreville et de TRITURAF le redécollage du secteur secondaire demeure encore timide.
Quelques industries existent également dans le Département et concourent à son développement. Il s’agit de
deux (02) unités de transformation de la noix de cajou, l’une appartenant à la société OLAM et l’autre propriété
de la coopérative la COOPRAK. A cela, il faut ajouter, la COORERIZ, avec une unité de décorticage de riz et
l’usine TANTOS qui offre une centaine de postes de travail aux femmes.
5.1.9.6. Transport
Le Département de Bouaké étant desservi par deux (02) grands axes bitumés et le chemin de fer, l’on peut dire
que le transport est développé dans cette circonscription. Les gros camions et les trains assurent pleinement
l’évacuation des marchandises tandis que les cars, mini-cars et taxis-brousses transportent les personnes
désirant voyager.
On dénombre dans la commune de Bouaké quelques équipements touristiques (hôtels, lieux d'hébergement, et
restaurants) et d'accueil (salles de réunion et de conférence). Ainsi les principaux équipements répertoriés se
résument à 05 hôtels d'une capacité globale d'environ 90 chambres ; Hôtel éléphant ran hôtel, hôtel du stade
etc 07 structures d'hébergement d'une capacité totale d'environ 90 chambres ;10 salles de réunion et de
conférence de grande capacité (1 535 places au total) ;04 restaurants. Le département n’est pas une
destination privilégiée des flux touristiques. Cependant il représente de nombreux atouts exploitables. Il existe
de nombreuses curiosités dignes d’être visitées.
Au niveau de Katiola, le tourisme n’est pas très développé. Cependant, la commune abrite quelques sites
touristiques en grande partie restés méconnus ou inexploités du fait du manque de leur promotion.
Le paysage urbain de Bouaké est dominé par trois grands types d'habitat: l'habitat résidentiel,
l'habitat économique / évolutif et l'habitat spontané. On note que 41,98 % des habitants de la ville de
Bouaké vivent dans l'habitat résidentiel. Cet habitat est caractérisé par une dominance de la trame
orthogonale avec un réseau de voirie hiérarchisé et bien tracé. Il est également doté des commodités
essentielles à une vie urbaine normale: électricité, eau courante, téléphone et autres équipements
collectifs (écoles, services de santé, etc.). Quant à l'habitat économique / évolutif, il concentre 50,50 % de la
population de la ville. Il occupe une place prépondérante dans la structuration spatiale de l'agglomération
urbaine de Bouaké. Dans l'ensemble, l'habitat économique évolutif est caractérisé par un niveau
relativement faible des infrastructures de base et des équipements socio collectifs. Enfin, l'habitat spontané
abrite 7,52 % de la population de la ville. Cette proportion, quoique faible, par comparaison à d'autres
grandes villes africaines de grande taille, est loin d'être négligeable. Ce type d'habitat, généralement considéré
comme un mal nécessaire, joue, en effet, un rôle crucial dans l'organisation sociale, démographique,
spatiale et économique de la ville de Bouaké.
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La ville de Katiola abrite trois types d’habitat. Il s’agit de l’habitat traditionnel, l’habitat moderne et l’habitat mixte.
L’habitat traditionnel se caractérise par des habitations assez dispersées et un manque d’infrastructures.
Les bâtiments sont organisés autour d’une cour {multiples fonctions (cuisine, vaisselle, lessive etc.), tandis que
au niveau de l’habitat spontané, l’espace de vie n’est pas clôturé. Les constructions sont généralement en
banco ou en terre battue. L’habitat moderne se caractérise à l’inverse par sa morphologie (maillage de voies) et
la nature des matériaux de construction (matériaux définitifs). Les parcelles issues d’opérations de lotissement
peuvent facilement être viabilisées, et les espaces sont prévus pour les équipements collectifs.
L’habitat mixte ; ce type d’habitat constitue la transition entre les deux (2) premiers types d’habitat sur un même
site. Les matériaux utilisés peuvent être du banco, du parpaing de ciment ou du semi dur (mélange des deux
types de matériaux). Il traduit une forme de mutation de l’habitat de type traditionnel vers le type moderne.
La commune de Bouaké abrite plusieurs infrastructures scolaires au rang desquelles figurent université Allasane
Ouattara de Bouaké, Plus de 20 établissements secondaires pour un effectif de plus de 16.000 élèves ; des
centres de formation techniques et professionnelle ,1 institut de formation social, 65 écoles primaires disposant
de plus de 400 classes, ainsi que plusieurs infrastructures préscolaires dans presque tous les quartiers de la
ville. Ces infrastructures scolaires font face à un certain nombre de problèmes au rang desquels on trouve :
l’insuffisance des salles de classes, du matériel didactique et des enseignants.
Dans la commune de Katiola, l’on compte des Lycées d’enseignement général, un Collège d’enseignement
technique industriel et commercial et une Section artisanale rurale. La commune abrite plusieurs
établissements d’enseignement primaire public et des établissements d’enseignement primaire privé.
Toutefois, la qualité matérielle des infrastructures scolaires est en pleine dégradation.
Le district sanitaire du département Bouaké dispose de plusieurs formations sanitaires au rang desquelles on
peut citer : Centre Hospitalier universitaire (CHU). 1 Centre Hospitalier Universitaire ;1 Centre Hospitalier
Régional q qui abrite les services de médecine générale, de gynéco-obstétrique, de pédiatrie et de chirurgie;3
hôpitaux généraux ;2 centres de santé urbains;1 service de santé scolaire et universitaire;2 centres de santé
rurale (dispensaire+maternité) ; 29 dispensaires ruraux;2 laboratoires d'analyse ainsi que plusieurs cliniques
privées. Ces infrastructures sanitaires sont destinées à assurer la couverture des besoins sanitaires de la
population de l’agglomération urbaine de Bouaké et ses environs qui est de 1 500 000 habitants en 2014. La
ville de Bouaké jouit d’une assez bonne couverture en infrastructures sanitaires mais reste cependant inferieur
aux normes de l’OMS qui est de un médecin pour 1000habitants. Le district sanitaire ville de Bouaké doit
fournir des efforts de deux natures au moins : augmenter le nombre de centres de santé pour rapprocher
les populations des centres de santé et relever le plateau technique dans les différents centres de santé
des quartiers afin de diversifier les prestations.
Les départements de Katiola dispose quant à lui d’un hôpital. Cependant, la commune reste insuffisamment
couverte. Non seulement les infrastructures sanitaires de base sont rares et les distances et le degré élevé
d’enclavement rendent difficile l’accès aux rares structures de santé. La zone dispose d’un personnel très
insuffisant et très souvent pas de médicaments, soit seulement un médecin et un infirmier diplômé d’état. Le
paludisme et les affections diarrhéiques sont les maladies dont souffrent le plus les populations de la zone
d’étude.
5.1.11.3. Voirie
La voirie de Bouaké s'organise autour d'un réseau primaire de radiales de pénétration (axe Nord-Sud,
Route de M'Bahiakro, Fêtêkro et Bondoukou à l'Est, Route de Béoumi, Sakassou et Mankono à l'Ouest),
d'un réseau secondaire constitué d'axes principaux de quartiers, dont certains sont revêtus et d'amorces
des liaisons inter quartiers que le franchissement d'obstacles comme la voie ferrée ou des bas-fonds
rend difficile, d'un réseau tertiaire dense et tourmenté, non revêtu, non assaini et dégradé. Tout part du
centre-ville et tout y aboutit. Les liaisons entre les différents quartiers ne s'effectuent que par lui. Pour
l'ensemble de la ville de Bouaké, 135 km sont en voirie non revêtue mais en bon état, 410 km (41,12
%) sont en voirie non revêtue en mauvais état et 325 km (32,59 %) sont constitués de voirie non aménagée.
Les quartiers Air France et Sounkalokro se détachent nettement en matière de possession de linéaire
de réseau de voirie revêtue avec respectivement 14390 ml et 14 143 ml. A eux seuls, ils comptabilisent
28533 ml soit 33,18 % de l'ensemble du réseau de voirie urbaine revêtue.
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5.1.11.4. Communication
Bouaké abrite également chaine de télé dénommé RTI BOUAKE la télévision nationale et la radio
nationale ,4radios de proximité et des chaines internationales comme canal horizon.
Au niveau de la ville de Katiola, l’on note également le rseau téléphonique national. Cependant, la SIPE bien
que installée dans ville de Katiola, n’est toujours pas fonctionnelle, pour la simple raison que ses locaux n’ont
pas encore été réhabilités. Quant à la téléphonie cellulaire, elle couvre presque la totalité des villages. la
téléphonie mobile : est représentée par MTN, Orange Côte d’Ivoire, Commium et Moov.
5.1.11.5. Electricité
Le réseau de moyenne tension de Bouaké comprend 186 806 ml. Le linéaire du réseau basse tension de la
ville de Bouaké mesure 245 153 ml. On note qu'en plus de la connexion au réseau national par la moyenne
tension, les quartiers de la ville de Bouaké sont également pourvus en électricité à partir de la basse tension. La
ville de Bouaké est dotée d'un système d'éclairage public dont le linéaire s'établit à 303 924 ml. On note
cependant quelques disparités en effet certains sous quartiers demeurent encore sous alimentés en électricité.
La localité de Katiola est connectée également au réseau électrique. Ce réseau électrique ne couvre pour le
moment pas l’ensemble des villages des deux localités. Dans le reste des villages, c’est la lampe tempête en
général qui produit de la lumière dans la nuit et quelque fois des générateurs dans les maisons des retraites et
élites moyennes.
La ville de Bouaké st alimentée en eau potable à partir de l’eau de surface. La gestion de ces ouvrages et
équipements est assuré par la SODECI. Le taux actuel de desserte est estimé à plus de 60% car toutes les
familles ne bénéficient pas encore des installations d’eau potable. On note également la présence de quelques
pompes hydrauliques et des puits dans certains quartiers et village de l’espace communal de Bouaké.
La ville de Katiola est également alimentée en eau par le réseau d’eau potable par eau de surface. La répartition
spatiale des points d’approvisionnement en eau potable au niveau de la région n’est pas homogène. L’eau
potable demeure une denrée rare pour près de 60% de la population rurale. Il existe cependant des forages
dans de nombreux villages. Les populations des villages qui ne disposent de forages se procurent de l’eau de
boisson dans les ruisseaux et rivière.
La ville de Bouaké dispose d'un réseau d’assainissement destiné à assurer l'évacuation des eaux
pluviales fonctionnel d'une longueur totale de 35 km. Sur 41 quartiers qui composent la ville de Bouaké, seuls
20 sont dotés d'un réseau de canalisation et d'évacuation des eaux pluviales. Parmi les quartiers dotés
d'un réseau de canalisation et d'évacuation des eaux pluviales, les plus nantis sont Tiérekro,
Ahougnanssou, Koura, Air France, Koko, Dar Es Salam, Sounkalokro et Dougouba. Dans les 21 autres
quartiers, la canalisation et l'évacuation des eaux pluviales se fait au gré de la nature avec les possibilités de
stagnation desdites eaux. Les seuls réseaux d’assainissement existants pour les eaux usées et des excréta
sont ceux mis en place dans le cadre des opérations des sociétés immobilières. Dans le quartier
Dougouba, le réseau mis en place est constitué de canalisations raccordées en aval dans des caniveaux
de drainage qui se jettent dans la rivière Aboliba. Dans le quartier CNPS, à la faveur de son opération, la
SICOGI a mis en service un réseau de canalisations. Les effluents sont évacués sans traitement dans le
marigot qui rejoint la rivière Aboliba au Nord du quartier Liberté. La SOPIM dispose d'un réseau d'eaux usées
qui a pour exutoire le marigot qui traverse le quartier TSF et qui rejoint le Kan en aval du barrage de
Kongodékro. La cité CIE du quartier Air France est munie d'un réseau d'eaux usées autonomes qui se jette dans
un thalweg sans traitement. Outre cela la quasi totalité des logements de BOUAKE sont assainis par des
dispositifs individuels, types fosses septiques ou latrines à fosses perdues.
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Dans le cadre du présent projet, 10 km de voiries urbaines ont été identifiées à Bouaké en vue de leur
aménagement. Ces 10 km se répartissent sur 10 voies présentées comme suit :
Les figures suivantes présentent la localisation des voies à réhabiliter dans la ville de Bouaké.
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Voie 2
Voie 1
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Voie 5
Voie 4 Voie 3
Voie 6
Voie 7
Voie 9
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a- Localisation
Cette voie se situe dans le quartier Nimbo. Elle part de l’église catholique Saint Pierre à la route d’Abidjan (la nationale
A3) au niveau de la station-service TOTAL, en passant devant l’école primaire Nimbo 1 et le restaurant bar La
Palmeraie.
b- Caractéristiques de la voie
Caractéristiques géométriques
C’est une emprise de 13 m de largeur et longue d’environ 300 m. Elle est constituée de deux alignements droits
raccordés en une courbe au niveau de l’école primaire Nimbo 1 située à 100 m du début de l’itinéraire. Les pentes et
les rampes sont relativement faibles mais s’accentuent quelques peu à l’approche du point bas.
Réseaux divers
Cette voie bénéficie d’éclairage public sur toute sa longueur et des installations Ouvrage de drainage obstrué
des réseaux d’eau potable et téléphonique sont observées le long. Photo : TERRABO, novembre 2014
c- Environnement de la voie
Habitations
La voie traverse sur les premiers mètres une zone d’habitations constituées de constructions en dur. Elles sont
sur des terrains régulièrement lotis. Les entrées de ces habitations donnent sur la voie.
Activités économiques
Le restaurant bar La Palmeraie est la seule activité économique rencontrée sur cette voie. C’est un point de
vente de nourriture dont l’entrée donne sur la voie.
Equipements communautaires
Les Equipements communautaires rencontrés le long de cette voie se
composent de l’église catholique St Pierre et l’école primaire Nimbo 1. L’église
St Pierre située au début de l’itinéraire est dotée d’une clôture et la principale
entrée donne sur la voie (voir photo). Quant à l’école primaire Nimbo 1, elle ne
bénéficie pas de clôture et cette voie constitue le principal accès.
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Couvert végétal
L’emprise de cette voie est essentiellement occupée par du couvert végétal. Il s’agit principalement des fleurs
marguerite qui poussent de part et d’autre de la voie et de quelques acacias plantés par les riverains. Au total
3 acacias et 2 palmiers sont dans l’emprise des aménagements.
Bac à ordures
Un bac à ordures est installé à la fin de l’itinéraire à proximité de la route A3. Les
populations riveraines viennent y rejeter leurs ordures ménagères et le bac est
périodiquement enlevé et transporté vers la décharge municipale par les
opérateurs en charge de cette activité. Il faut cependant noter que ce bac est mal
utilisé car des déchets sont abandonnés sur le sol au lieu de les rejeter dans le bac
(voir photo). Le site d’installation du bac se trouve dans l’emprise de la voie.
Trafic
Le trafic sur cette voie est très faible.
a- Localisation
Cette voie part du carrefour de l’Eglise La Source (route d’Air France) à l’avenue Jacques AKA, dans le quartier de
Nimbo.
b- Caractéristiques de la voie
Caractéristiques géométriques
C’est une emprise de 20 m environ, constituée d’un seul alignement. Elle est longue d’environ 600 m. La pente du
profil en long est assez forte sur cet itinéraire.
La chaussée est en très mauvais état et l’on y rencontre de nombreuses dégradations telles que les nids de poules et
des pelades. Les caniveaux sont obstrués à certains endroits et la chaussée est ensablée.
Cette voie bénéficie d’éclairage public sur toute sa longueur et des installations des réseaux d’eau potable et
téléphonique sont observées le long. Une bouche d’incendie se trouve également à proximité de cette voie.
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c- Environnement de la voie
Habitations
Cette voie dessert le quartier Nimbo. Elle est bordée de part et d’autre par des habitations. Il s’agit de maisons bases
construites en dur sur des terrains régulièrement lotis. Toutes les habitations qui longent la voie ont leurs accès qui
débouchent directement sur la voie.
Activités économiques
Diverses activités économiques sont rencontrées le long de cette voie : salons de coiffure, ateliers de couture,
kiosques à café, lavage auto, point de préparation d’Attiéké. Ces activités se déroulent hors de la voie dans des
installations le long des clôtures d’habitations.
Arbres
La végétation rencontrée le long de la voie est constituée de manguiers et d’acacias plantés par des riverains.
Certaines branches de ces arbres qui débordent sur la voie seront détruites pendant les travaux.
Trafic
Le trafic observé sur cette voie est relativement important. Il est constitué essentiellement de taxis
communaux, véhicules personnels et de motos.
a- Localisation
Cette voie se situe dans le quartier Sokoura, au cœur de la ville de Bouaké. Elle part du carrefour de Belleville à la
gare de M’Bahiakro, située entre la grande mosquée et le pont Djibo.
b- Caractéristiques de la voie
Caractéristiques géométriques
C’est une emprise de 15 m de largeur et de 500 m de longueur. Elle est constituée d’un seul alignement droit reliant
les deux pôles. Les pentes et les rampes sont relativement faibles mais s’accentuent quelques peu à l’approche de la
fin de l’itinéraire.
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Réseaux divers
Cette voie bénéficie du réseau d’éclairage public sur toute sa longueur et des installations des réseaux d’eau potable
et téléphonique sont observées le long.
c- Environnement de la voie
Activités économiques
L’environnement de cette voie qui est situé non loin du grand marché de la ville de Bouaké est marqué par des
installations de diverses activités économiques de part et d’autre de la voie. Les principales activités se déroulent
dans des magasins construits en dur le long de la voie. Cependant, la plupart des petites activités occupent les
trottoirs encombrant considérablement la voie.
Trafic
Le trafic observé sur cette voie est assez important et constitué principalement
de motos et tricycles. Un stationnement de tricycles est observé en début
d’itinéraire (voir photo). Ceux-ci assurent le transport de marchandises des
magasins installés le long de la voie. C’est un moyen de transport moins
onéreux et plus adapté au contexte de la voie dégradée ; il est de ce fait
beaucoup utilisé.
a- Localisation
Cette voie se trouve au quartier Koko. Il s’agit de la voie qui part du carrefour de la gare de Diabo, située sur la
principale voie bitumée qui mène au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Bouaké, traverse le marché de Koko
et prend fin au rond-point de la station-service Shell (rond-point de Koko).
b- Caractéristiques de la voie
Caractéristiques géométriques
C’est une emprise de 24 m dont la longueur avoisine 500 m. Elle est constituée d’un seul alignement avec une faible
pente.
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c- Environnement de la voie
Habitations
Cette voie traverse le quartier Koko sur toute sa longueur. On note une zone d’habitations sur les premiers 250
mètres, constituée de maisons construites en dur sur des terrains lotis. Ces ménages dont les entrées donnent sur la
voie, rejettent leurs eaux usées dans les caniveaux qui longent la voie.
Activités économiques
Les derniers 250 mètres de la voie sont occupées par les commerçants du marché de Koko. Sur cette section l’on
note un fort encombrement de la voie. Il s’agit essentiellement des parasols et tables des femmes commerçantes où
elles vendent essentiellement des produits vivriers.
Trafic
Le trafic sur cette voie est faible et essentiellement constitué de motos et tricycles.
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a- Localisation
Cette voie est située dans le quartier Sokoura. Elle part du pont Djibo (situé sur les rails), traverse les marchés de
poissons et d’ignames et prend fin au niveau du marché de gros en passant par le carrefour voie de Belleville et
devant le Consulat de la République du Burkina Faso.
b- Caractéristiques de la voie
Caractéristiques géométriques
C’est une emprise de 20 m aménagée et bitumée dans son entièreté. Elle est
longue de 1000 mètres environ et constituée d’un alignement droit depuis le
pont Djibo avec un raccordement à la voie express en courbe au carrefour du
marché de gros. La pente est relativement faible mais s’accentue quelques
peu à l’approche du principal point bas de cette voie qui est le carrefour du
marché de gros.
Aperçu de la voie
Photo : TERRABO, novembre 2014
Caractéristiques structurelles et état moyen de la chaussée
Elle est revêtue en béton bitumineux sur une largeur de 14 m y compris les accotements. La chaussée est
relativement en bon état sauf à certains endroits où l’on note l’existence de quelques nids de poules et pelades.
5.1.12.6.
Réseaux divers
Cette voie bénéficie, de par sa situation géographique (zone d’activités commerciales) d’éclairage public sur toute sa
longueur. Des installations des réseaux d’eau potable et téléphonique sont également observées le long.
c- Environnement de la voie
Habitations
Cette voie traverse principalement une zone d’activités commerciales. Toutefois, vers la fin de l’itinéraire à quelques
pas du carrefour du marché de gros, l’on note une cité d’habitation. Ce sont des constructions de type R+ hors de
l’emprise.
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Activités économiques
Sur les premiers 900 mètres, cette voie traverse une zone d’activités commerciales de la ville de Bouaké. On y
rencontre le marché de poisson, le marché d’igname, des installations de vente d’appareils électroménagers et
d’articles divers, etc. Ces activités économiques installées de part et d’autre de la voie l’encombrent par endroits,
notamment sur les premières 600 mètres où les accotements sont occupés sur toute la longueur par des petites
activités commerciales.
Arbres
Des arbres d’ornement plantés le long de la voie servent de point d’ombre aux populations. 18 arbres ont été
dénombrés le long de la voie. Certaines branches de ces arbres qui encombrent la voie seront détruites
pendant les travaux.
Dépotoirs d’ordures
Les déchets solides des installations commerciales situées le long de la voie sont en partie abandonnés sur les
espaces vides et dans les caniveaux à ciel ouvert. Les eaux de ruissellement entrainent ces déchets vers le
principal point bas situé au niveau du marché de gros où ils s’accumulent (voir photos).
Trafic
Le trafic observé sur cette voie qui dessert les quartiers Air France et Dar es Salam est très dense (voir photos). Il est
essentiellement constitué de divers engins motorisés (véhicules personnels, taxis communaux, camions, motos et
tricycles).
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eme
5.1.12.7. Voie n° 6 : Rue 7 – Rue 18 (2 voie bitumée)
a- Localisation
Cette voie se situe dans le quartier Air France 1. Elle prend son origine au rond – point du camp sapeurs-pompiers
militaire de Bouaké, devant l’Institut Supérieur de Formation Bill Gates (INSFORBIG). Elle traverse la zone
d’habitations du quartier Air France 1 et prend fin sur la voie bitumée menant au quartier Kennedy.
b- Caractéristiques de la voie
Caractéristiques géométriques
C’est une emprise de largeur variant de 13 m au début jusqu’à 10 m à la fin de
l’itinéraire. Elle est longue d’environ 700 m et est constituée de deux
alignements droits raccordés à son premier carrefour ; soit 225 m après
l’origine. Les pentes et les rampes sont relativement faibles mais s’accentuent Vue de la voie
quelques peu à l’approche de la fin de l’itinéraire. Photos : TERRABO, novembre 2014
5.1.12.8.
Réseaux divers
Il existe le long de cette voie des réseaux d’éclairage public , d’eau potable et téléphonique. Une niche téléphonique
et une vanne du réseau d’eau potable sont dans l’emprise de la voie.
c- Environnement de la voie
Habitations
Cette voie dessert le quartier d’Air France 1. Sur toute sa longueur, elle est bordée de part et d’autre par des
habitations construites en dur. Elles sont raccordées aux réseaux électrique d’eau potable et téléphonique. Ces
habitations sont construites dans les limites des lotissements.
Activités économiques
Les activités économiques rencontrées le long de cette voie sont des activités commerciales de porte (vente de
beignets, attiéké et autres denrées alimentaires) tenues par les riverains. Elles se déroulent sous des hangars,
parasols et dans des baraques installés le long des clôtures sur les trottoirs.
Equipements communautaires
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Le seul équipement communautaire rencontré le long de la voie est l’Institut Supérieur de Formation Bill Gates
(INSFORBIG), situé au début de l’itinéraire. Cet établissement est doté d’une clôture avec un accès sur la voie.
Arbres
La végétation est composée de 9 nimiers. Ces arbres datent des années
70, période de mise en service de cette voie. Les branches qui servent
d’ombre à la population encombrent actuellement la voie par manque
d’entretien (voir photo).
Trafic
Le trafic sur cette voie est très faible. Il est principalement constitué
d’engins à deux roues.
a- Localisation
Cette voie qui se situe dans le quartier Air France, débute au rond-point du camp sapeurs-pompiers militaire de
Bouaké, devant le collège Ruth Fidèle. Elle passe entre la clôture du camp sapeurs-pompiers militaire et celle du
collège Ruth Fidèle et s’achève au Carrefour SITAB.
b- Caractéristiques de la voie
Caractéristiques géométriques
C’est une emprise d’environ 20 m de large, constituée de deux alignements droits raccordés en son point le plus haut.
Elle est longue d’environ 250 m. Les pentes et les rampes sont relativement faibles mais s’accentuent quelques peu à
l’approche de la fin de l’itinéraire (carrefour SITAB).
Réseaux divers
De par sa situation géographique, l’on observe les réseaux d’éclairage public, d’eau potable et téléphonique le long
de la voie.
c- Environnement de la voie
Habitations
La cité des agents du groupement sapeurs-pompiers militaire de Bouaké est la
seule zone d’habitations observée le long de cette voie. C’est une cité construite
dans les limites du lotissement. Les habitations sont de type R+ et sont
raccordées aux réseaux d’eau potable, électrique et téléphonique. La clôture de
cette citée longe la voie sur toute sa longueur et une de ces entrées donne sur la
voie (voir photo).
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La Direction Générale des Impôts est un établissement administratif qui abrite les bureaux des agents. L’entrée de
cette structure donne également sur la voie.
Equipement communautaire
Le collège Ruth Fidèle est l’équipement communautaire observé le long de la voie. C’est un établissement
d’enseignement général secondaire situé en début d’itinéraire. Son entrée donne sur la voie.
Rejets anarchiques
Des eaux de nature non identifiée provenant de la cité du groupement
sapeurs-pompiers militaire parviennent sur la voie à travers des ouvertures
faites au niveau de la clôture de cette cité (voir photo). Cette situation
entraine des stagnations d’eaux sur la chaussée, contribuant à sa
dégradation.
Trafic
Le trafic sur cette voie est faible.
a- Localisation
Cette voie se situe dans le quartier Dar Es Salam. Il s’agit de la première voie à gauche après le groupe scolaire les
pouponnières. Elle part du Collège l’Avenir, traverse une zone d’habitations pour prendre fin sur la voie bitumée
menant à la pouponnière.
b- Caractéristiques de la voie
Caractéristiques géométriques
C’est une emprise d’environ 20 m de largeur, longue de 600 m environ. Elle est constituée de deux alignements droits
raccordés en son point bas. Les pentes et rampes sont faibles.
Caractéristiques structurelles et état moyen de la chaussée
C’est une voie anciennement revêtue en béton bitumineux sur une largeur de 7 m sans accotements ni trottoirs qui
présente aujourd’hui un état de dégradation extrême. La chaussée est dégradée et ensablée sur environ 500 m. On y
rencontre des nids de poules et de pelades qui n’entrave toutefois pas sa praticabilité.
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c- Environnement de la voie
Habitations
La voie traverse une zone d’habitations du quartier Dar Es Salam. Elle est bordée de part et d’autre par des
habitations. Il s’agit de maisons basses construites à la limite des lotissements. Elles sont raccordées aux réseaux
d’eau potable, électrique et téléphonique. L’on note que ces habitations sont suffisamment éloignées de la voie.
Activités économiques
On note le long cette voie deux kiosques à café, un point de vente de vêtements, un point de vente de charbon, une
menuiserie, un lavage auto et quelques activités de porte (vente d’oranges, etc). Ces activités se déroulent dans
l’ensemble suffisamment loin de la voie, excepté le point de vente de vêtement installé juste à proximité du caniveau.
Equipements communautaires
Les équipements communautaires rencontrés le long de cette voie sont au
nombre de 3. Il s’agit du collège l’Avenir, de l’école franco arabe Mederson
El Makaciade, El Islamial et d’une mosquée. Ils sont tous construits dans les
limites des lotissements. Les accès de ces équipements donnent sur la
voie. En ce qui concerne la mosquée, des aménagements faits à la
devanture se trouvent dans le domaine public (voir photo).
Couvert végétal
La végétation rencontrée le long de la voie se compose d’herbes sur quasiment
toute sa longueur et de quelques arbres fruitiers (manguiers) plantés par les riverains. Ils sont suffisamment éloignés
de la voie.
Trafic
Le trafic est faible sur cette voie et essentiellement constitué d’engins à deux roues.
a- Localisation
Cette voie se situe dans le quartier commerce à proximité de la Mairie de Bouaké. C’est la voie qui part du boulevard
du Carnaval, entre la Direction Régionale de la Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE) et le palais de justice. Elle
prend fin après le Service de Santé Scolaire et Universitaire du Commerce – Bouaké (SSSU1). .
b- Caractéristiques de la voie
Caractéristiques géométriques
C’est une emprise de 15 m de largeur, aménagée et bitumée dans son entièreté. Elle est longue de 700 mètres
environ et constituée de deux alignements. Les pentes et rampes sont relativement faibles mais s’accentue quelques
peu à l’approche du principal point bas situé à 100 m de la fin de l’itinéraire.
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c- Environnement de la route
a- Localisation
Cette voie se situe dans la partie nord-ouest de la ville de Bouaké, dans les quartiers Dar es Salam et
Tollakouadiokro. Elle débute au carrefour dit café noir, non loin du collège moderne Bouaké Dar es Salam,
passe devant le centre de santé urbain de Dar es Salam et traverse une zone d’habitations des quartiers Dar
es Salam Tollakouadiokro pour prendre fin à la GESTOCI. .
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Voie 10
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b- Caractéristiques de la voie
Caractéristiques géométriques
Cette voie de longueur 4 100 m environ, a une emprise de largeur variant de 15 m à 30 m. La chaussée non revêtue
à une largeur de 7m. D’un tracé en plan globalement droit, cette voie comporte trois (3) alignements droits raccordés
par deux courbes. Le profil en long comporte deux points hauts. Les déclivités des pentes et rampes relativement
faibles au début et à la fin du projet s’accentuent considérablement à l’approche du principal point bas.
Caractéristiques structurelles et état moyen de la chaussée
C’est une voie en terre. La nature du sol en place varie selon les sections du graveleux à la cuirasse latéritique en
passant par la latérite. Cette chaussée présente de nombreux nids de poule et des ravines. Elle est difficilement
carrossable.
5.1.12.13.
Réseaux divers
Il existe les réseaux d’éclairage public, d’eau potable et téléphonique le long de la majeure partie de cette voie.
Toutefois, les réseaux d’éclairage public et téléphonique sont inexistants sur les 400 derniers mètres qui traversent
une zone d’extension du quartier Tollakouadiokro.
Cette zone d’extension du quartier Tollakouadiokro n’étant pas desservie en électricité, les populations se raccordent
au réseau électrique par des branchements anarchiques dont des installations sont dans l’emprise des
aménagements projetés. En outre des conduites (PVC) d’eau potable alimentant les ménages riverains,
traversent la voie par endroits et certaines sont mises à nu (voir photos).
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c- Environnement de la voie
Activités économiques
On observe le long de cette voie, le petit marché de Tollakouadiokro où diverses activités économiques sont
installées dans les limites des lotissements. Il s’agit notamment de boutiques, magasins de vente de produits
cosmétiques, salons de coiffure, ateliers de couture, etc.. Toutefois, quelques tables de vente et des produits
vivriers étalés en bordures de la voie.
Outre ce petit marché de Tollakouadiokro, plusieurs activités économiques sont installées de façon isolée le long de
la voie. Il s’agit essentiellement de points de vente de nourriture (attiéké, riz, etc) qui se déroulent sous des hangars,
des boutiques dans des installations en dur, des maquis dans des baraques, des menuiseries et ferraillages sur
espaces libres. Ces activités se déroulent dans l’ensemble hors de l’emprise de la voie.
Au niveau du principal point bas qui est une rivière, l’on note la pratique de cultures maraichères sur des terres
arrosées par ce cours d’eau. Les parcelles cultivées sont suffisamment éloignées de la voie.
Vers la fin de l’itinéraire, au niveau des installations de GESTOCI, l’on note une exploitation artisanale de carrière
(graviers) à petite échelle. Cette activité est menée dans l’emprise de la voie par des femmes du troisième âge
assistées.
Etudes techniques détaillées pour l’amenagement des voiries structurantes des Chefs-lieux de Districts et
de RégionsInstallations d’activités
- Lot 13 (Bouaké 10 km etdans
Katiolal’empise
5 km) de la voie
Photos : TERRABO, novembre 2014
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Equipements communautaires
Le collège moderne Bouaké Dar es Salam, le centre de santé urbain de Dar es Salam et une école primaire
franco arabe sont les équipements communautaires rencontrés le long de la voie. L’accès de ces
établissements donne sur la voie.
Avec une capacité de stockage de 50 000 m3, le dépôt de Bouaké recevait par voie ferroviaire à partir du dépôt
d’Abidjan (TPAV) plus de 500 000 m3 de produits par an avant la crise militaro- politique de 2002. Ces produits
(Super, Gas Oil, Pétrole Lampant et DDO) sont destinés au marché local (le centre et le nord) et au marché
de l’Hinterland (Mali - Burkina – Niger).
Le chemin de fer permettant d’alimenter ce dépôt longe la voie sur une centaine de mètre. Ces rails étant
dégradés, sont en réhabilitation dans le cadre de la reconstruction de la GESTOCI de Bouaké. On note
également les conduites d’alimentation en eau potable de cette structure à la limite de la voie.
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Couvert végétal
Un important couvert végétal longe la voie sur les 400 derniers mètres de passage dans la zone d’extension du
quartier Tollakouadiokro. Sur cette section, la voie est réduite en une piste du fait de l’occupation par des
herbes. Outre ces herbes, une petite plantation d’anacardiers se situe à la limite de la voie. L’on note 5 arbres
dont 3 anacardiers dans l’emprise de la voie.
Trafic
Le trafic observé sur cette voie qui dessert deux grands quartiers de la ville de Bouaké est relativement important. Il
est constitué de divers engins motorisé : véhicules type personnel, taxis, communaux, mini cars « gbaka », motos et
tricycles.
Le tableau ci après présente la synthèse des caractéristiques et de l’environnement des voies à aménager à
Bouaké.
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5 km de voiries prioritaires ont été identifiées dans la ville Katiola en vue de leur aménagement dans le cadre
du présent projet. Elles se répartissent sur 5 voies présentées comme suit :
Les figures suivantes présentent la localisation des voies à aménager dans la ville de Katiola.
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Voie 3
Voie 4
Voie 1
Voie 5
Amorce
atelier
Voie 2
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a- Localisation
Cette voie se situe au quartier Gbédékaha 1, au centre de la ville. Elle débute sur la route de Marabadiassa
(devant le siège du RDR) non loin de l’Hôtel Hambol, longe le Centre Hospitalier Régional (CHR) de Katiola
puis le contourne par la droite en passant devant l’église Méthodiste Unie temple Bethel de Katiola pour
s’achever sur la nationale A3.
b- Caractéristiques de la voie
Caractéristiques géométriques
Cette voie longue d’environ 1000 m, a une emprise de 15 m de large. Elle se compose de trois sections en
alignement droit : la section siège RDR- CHR, la section contournement du CHR et la section Morgue – A3. Les deux
premières sections ont des pentes et rampes assez faibles. Par contre la dernière section présente une pente très
accentuée. La largeur de la voie existante varie de 7 à 3 m.
Caractéristiques structurelles et état moyen de la chaussée
c’est une voie en terre. Elle présente une couche de roulement en graveleux. Sur la section morgue – A3, le sol en
place est argileux sur la majeure partie avec une zone d’ensablement au niveau du point bas.
Dans l’ensemble, la circulation est acceptable sur cette voie. Toutefois, la section morgue – A3 est à peine
carrossable (cote glissante) et encombrée d’herbes et des ordures ménagères.
c- Environnement de la voie
Habitations
Des habitations du quartier Gbédékaha 1 construites dans les limites du lotissement sont observées le long de
la voie. Ces habitations sont raccordées aux réseaux électriques, d’eau potable et téléphonique. Les accès de
ces habitations donnent sur la voie.
Activités économiques
Les activités économiques rencontrées le long de la voie se résument au maquis petit Bassam, à quelques
boutiques et points de vente de nourriture. Elles sont hors de l’emprise du projet.
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Equipements communautaires
Le Centre Hospitalier Régional de Katiola qui abrite une morgue en son sein et l’église méthodiste unie temple Bethel
sont les équipements communautaires rencontrées sur la voie. Ils sont situés vers la fin de l’itinéraire et leurs accès
donnent sur la voie.
Un dépotoir sauvage constitué essentiellement de plastiques souples et de déchets organiques (feuilles, etc) est
observé sur la voie.
5.1.13.2. Voie 2 : Carrefour mosquée –passage à niveau y compris l’amorce atelier Waogninlin
a- Localisation
Cette voie se situe au quartier Dioulabougou, au centre de la ville de Katiola. Elle part de la nationale A3, longe
la clôture de la grande mosquée et traverse une zone d’habitations du quartier Dioulabougou avant de
s’achever au niveau de la voie ferrée. Cette voie comporte une amorce qui mène au marché. Elle se situe sur
la droite juste après la grande mosquée.
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b- Caractéristiques de la voie
Caractéristiques géométriques
La voie principale a une emprise de 12 m de largeur et est longue d’environ 900 m. Elle est presqu’en alignement
droit et présente deux points hauts et deux points bas avec des pentes assez faibles. Les courbes existantes ont des
grands rayons. La largeur circulable est de 7 m.
L’amorce est un alignement droit de 7 m de large et 150 m de long. Elle comporte une pente (déclivité assez forte)
unique dirigée vers la voie principale.
Caractéristiques structurelles et état moyen de la chaussée
C’est une voie en terre dont la couche de roulement varie du graveleux à la latérite avec par endroit des cuirasses.
Quant à l’amorce, tout son revêtement a disparu laissant place à des bourbiers et des nids de poules mêlés d’ordures.
La chaussée principale est parsemée de ravinements et de nids de poules. La circulation sur cette voie est par
conséquent difficile du fait de son état de dégradation. L’amorce par contre ne draine aucun trafic hormis quelques
motos.
Habitations
Plusieurs habitations sont situées de part et d’autre de la voie principale et de l’amorce. Ce sont des maisons
basses construites dans les limites du lotissement. Les accès de ces habitations donnent sur cette voie.
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Activités économiques
Les activités économiques sont rencontrées au niveau de l’amorce qui se trouve dans la zone du marché de Katiola. Il
s’agit essentiellement d’activités artisanales : ateliers de coutures, salons de coiffure hommes et femmes, garage
motos, etc. On note toutefois quelques ventes de produits vivriers. Ces activités se déroulent dans des constructions
en dur le long de la voie. Elles sont hors de l’emprise du projet.
Equipements communautaires
La grande mosquée de Katiola et une clinique non fonctionnelle sont les équipements communautaires rencontrés
sur cette voie. Deux entrées de la mosquée donnent sur la voie.
Chemin de fer
Cet itinéraire prend fin sur la voie ferrée qui relie Abidjan et Ouagadougou .
Elle assure le transport de personnes et des marchandises entre la Côte
d’Ivoire et le Burkina Faso qui ne bénéficie pas de façade maritime.
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Dépotoirs sauvages
On observe vers la fin de l’itinéraire, un dépotoir sauvage composé
essentiellement de plastiques souples et déchets organiques (feuilles, etc). Outre
ce dépotoir, de petits points d’abandon de déchets sont également observés le
long de la voie.
Trafic
Le trafic observé pendant les visites de terrain est essentiellement limité à la voie principale. Il est relativement
important.
a- Localisation
Cette voie débute au quartier Goronzon, au niveau de l’école primaire catholique fille sur la route de Dabakala
(la nationale A3). Elle traverse une zone d’habitation de ce quartier en passant par son marché et s’achève sur
la voie bitumée qui mène à la cité TP au quartier Pédiakaha.
b- Caractéristiques de la voie
Caractéristiques géométriques
Cette voie a une emprise de 15 m de large avec une chaussée de 7 m. Elle est longue d’environ 1100 m. Elle est en
alignement droit sur toute sa longueur. Le profil en long présente deux points hauts et deux points bas dont le plus
important se situe au niveau du bas-fond qui sépare les deux quartiers que la voie relie. Les déclivités sont
relativement faibles.
Caractéristiques structurelles et état moyen de la chaussée
C’est une voie en terre qui a été souvent rechargée. Cependant, elle est dans un état de dégradation et difficilement
praticable.
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c- Environnement de la voie
Habitations
Plusieurs habitations sont observées de part et d’autre de la voie. Ce sont des maisons basses construites en dur
dans les limites du lotissement. Ces habitations sont raccordées aux réseaux électriques, d’eau potable et
téléphonique. Leurs accès donnent directement sur la voie.
Activités économiques
Ce sont de petites activités commerciales rencontrées au niveau du petit
marché du quartier Goronzon qui est en fait un espace d’activités de porte. Il
s’agit de tables de vente de fruits et de légumes dont une se trouve dans
l’emprise de la voie (voir photo).
Couvert végétal
Le couvert végétal le long de cette voie est essentiellement observé au niveau
du principal point bas qui est un bas-fond.. Il est composé d’herbes qui
occupent les abords de la voie et parfois la chaussée.
Erosion
En absence d’ouvrages de drainage, dans l’état actuel, les eaux de pluies
ruissellent directement sur la voie à certains endroits et dans des fossés vers le
principal point bas. Les pentes étant relativement fortes, cette situation a
entrainé la dégradation du sol par le phénomène d’érosion sur l’ensemble du
tronçon. Cette dégradation est plus accentuée vers le bas-fond où l’on observe
d’importants ravinements (voir photo).
Trafic
Le trafic observé pendant les visites de terrain se résume aux piétons et
motos. Il est relativement faible.
a- Localisation
Cette voie débute au quartier Gbédékaha sur la route de Marabadiassa, non loin du maquis Jerusalem. Elle
traverse une zone d’habitations de ce quartier puis la voie ferrée avant de rejoindre le quartier Konankro où
elle passe devant le palais de justice et les locaux de la CIDT.
b- Caractéristiques de la voie
Caractéristiques géométriques
La voie a une emprise de largeur variant de 15 m à 30 m. Elle est longue d’environ 1700 m et a une largeur circulable
variant de 7 à 11 m. Cette voie possède un seul point bas situé au niveau de la voie ferrée. Les déclivités sont
accentuées surtout au niveau de la section de Konankro.
Caractéristiques structurelles et état moyen de la chaussée
C’est une voie en terre dont la couche de roulement est constitué de graveleux apportés lors de rechargements. La
chaussée présente de ce fait quelques ravines Toutefois, elle est praticable dans l’ensemble.
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c- Environnement de la voie
Habitations
Plusieurs habitations sont situées de part et d’autre de la voie. Elles sont plus importantes sur les premiers 300
mètres dans le quartier Gbédékaha 1 où l’emprise est considérablement réduite.
Les ménages sont raccordés aux réseaux électrique, d’eau potable et téléphonique et leurs accès donnent sur
la voie.
Activités économiques
Au niveau du quartier Gbédékaha 1, l’on note 2 hangars de ferraillage, un
restaurant et 3 hangars de menuiserie le long de la voie. Ces 3 hangars de
menuiserie sont installés dans l’emprise (voir photo).
a- Localisation
Cette voie débute devant le siège du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) en face de la grande mosquée de
Katiola. Elle part de la route de Bouaké (la nationale A3), traverse une zone d’habitations du quartier Lafonkaha,
passe devant les locaux de la SODECI et de la Direction Générale des Impôts (DGI) et prend fin au monument aux
morts (en face de la sous-préfecture).
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b- Caractéristiques de la voie
Caractéristiques géométriques
C’est une emprise de 15 m de largeur et long de 600 m environ. Elle est constituée de trois alignements droits
raccordés par des courbes. Les pentes et rampes sont relativement faibles.
Caractéristiques structurelles et état moyen de la chaussée
C’est une voie en terre dont la couche de roulement est le sol en place, constitué de graveleux latéritique laissant
apparaitre par endroits de la cuirasse latéritique. La chaussée présente quelques dégradations (nids de poule de
faibles ampleurs) par endroit mais la circulation est acceptable.
c- Environnement de la voie
Habitations
Sur les 400 premiers mètres, l’on note des habitations qui bordent la voie de part et d’autre. Ce sont des maisons
basses construites en dur dans les limites du lotissement. Les accès de ces habitations donnent sur la voie.
Activités économiques
Quelques petites activités économiques sont rencontrées en début et en fin d’itinéraire. Elles se déroulent dans
des constructions en dur exceptés une menuiserie et un garage qui sont sur un espace le long de la clôture
d’une habitation. Quatre (4) de ces activités (salon de coiffure homme, un point de ventre de portables, point
de vente de recharges et un point de reptation de portables) empiètent sur le domaine public.
Vers la fin de l’itinéraire, 5 petites activités économiques se situent dans l’emprise du projet. Il s’agit de points
de vente de pièces détachés de 2 roues, de cordonneries et de garages motos et vélos.
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Equipements communautaires
L’on note un bâtiment abritant le siège du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire
(PDCI), le groupe scolaire Katiola 1 (voir photo), le château d’alimentation en eau
de la ville et le nominant aux morts, situé en fin d’itinéraire. L’entrée de ce groupe
scolaire et celle de la maison du PDCI donnent sur la voie.
Notons que cette voie reçoit à chaque opération de vidange du château d’eau
potable, les eaux de celui-ci car la canalisation d’évacuation de ces eaux est
endommagée au niveau de la voie.
Structure publique
Cette voie constitue le seul accès à la Direction Générale des Impôts, située le long. L’entrée de cette structure
donne sur la voie.
Couvert végétal
Cette voie est bordée d’herbes de part et d’autre sur les 100 derniers mères (du
groupe scolaire Katiola 1 à la fin de l’itinéraire sur la nationale A3). Ce couvert
végétal plus important au niveau du groupe scolaire est composé
essentiellement d’arbres. Toutefois, l’on note quelques nimiers et acacias
adultes. Au total 7 arbres dont 3 acacias et 4 nimiers sont dans l’emprise du
projet (voir photo).
Trafic
Le trafic sur cette voie est faible. Il est toutefois composé de divers engins :
motos, véhicules et camions.
La synthèse des caractéristiques et de l’environnement des voies à aménager à Katiola est présentée dans le
tableau ci-après.
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Sommaire
6. ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX ....................................................................... 76
6.1. Rappel.................................................................................................................................................. 76
6.2. Enjeux environnementaux ................................................................................................................... 76
6.2.1. Réduction de l’érosion du sol .......................................................................................................................... 76
6.2.2. Pollution des sols ............................................................................................................................................ 76
6.3. Enjeux socio-économiques .................................................................................................................. 76
6.3.1. Contribution à la politique de développement du pays .................................................................................... 76
6.3.2. Amélioration de la desserte des quartiers ....................................................................................................... 77
6.3.3. Sécurité des populations ................................................................................................................................. 77
6.3.4. Perturbation de la circulation routière et accès aux propriétés......................................................................... 77
6.3.5. Assainissement des quartiers ......................................................................................................................... 77
6.3.6. Sécurisation des investissements ................................................................................................................... 77
Rappel
Dans la situation actuelle, la réalisation de ce projet présente plusieurs enjeux qui sont d’ordre socio-
économique et environnemental.
Enjeux environnementaux
Le mauvais drainage des eaux de pluies a entrainé d’importantes dégradations du sol sur certaines voies par
le phénomène d’érosion, rendant ainsi la circulation sur ces voies. En effet, les voies en terre étudiées sont
dépourvues de réseaux de drainage.
La réalisation du projet engendrera la production de divers déchets (restes de produits chimiques, les
emballages, huiles usagées, etc). Par ailleurs, les engins des travaux seront régulièrement alimentés en
carburant. Tout ceci devra être convenablement géré en vue d’éviter la pollution des sols.
Enjeux socio-économiques
D’une manière générale, les villes de Côte d’ivoire connaissent une détérioration des infrastructures routières
existantes. Le taux de desserte en voies de communication est devenu de ce fait insuffisant. Cette situation
s’est empirée avec la crise militaro politique qu’a traversée le pays de 2002 à 2010.
Les villes de Bouaké et Katiola font parties des villes qui n’ont pas pu bénéficier d’aménagements de voiries
depuis ces années de crises. A la faveur du Projet de Renaissance des Infrastructures en Côte d’Ivoire (PRICI)
et de la visite présidentielle, la ville de Bouaké a bénéficié de quelques linéaires de bitume qui restent toutefois
insuffisant pour l’ensemble de la ville (2ème ville du pays).
La réalisation du projet permettra de contribuer à la politique du gouvernement qui est de doter le pays en
général et en particulier les grandes villes d’infrastructures de transport performantes.
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A l’état actuel, la voirie des villes de Bouaké et Katiola connait une dégradation généralisée, à l’exception de
quelques voies de Bouaké qui viennent de bénéficier d’aménagements. Cette situation a pour conséquence
l’enclavement de certains quartiers qui deviennent inaccessibles aux taxis communaux. Les populations sont
de ce fait contraintes de se tourner vers les motos taxis et tricycles (type de transport économique mais moins
sécurisant, développé à la faveur de la crise militaro politique) pour le transport des personnes et des biens.
Au plan sécuritaire, la réalisation des travaux permettra à la population d’accéder facilement à leur domicile à
toute heure sans être exposée aux diverses agressions enregistrées dans les quartiers pendant les nuits. En
outre, les automobilistes pourront circuler dans les quartiers sans risques de s’embourber ou d’endommager
leurs véhicules.
Cependant, la mise en service de voies bitumées peut entrainer des accidents de circulation dus au excès de
vitesse.
De part et d’autre des voies à aménager, il existe des habitations, équipements communautaires (centres de
santé, écoles, etc.) et activités économiques dont les accès seront perturbés pendant les travaux. Il en sera de
même pour la circulation des riverains (piétons, taxis communaux, motos, tricycles et camions).
Les voies à Katiola manquent de réseau de drainage des eaux pluviales. Ce qui entraine le ruissellement des
eaux pluviales sur les voies, occasionnant leur érosion. A Bouaké où le réseau de drainage existe sur
l’ensemble des voies étudiées, l’on note l’obstruction généralisée des ouvrages.
La réalisation du projet par la construction et le curage des ouvrages de drainage permettra d’assainir les
quartiers.
La plupart des voies à aménager à Bouaké ont été déjà bitumées. Par manque d’entretien régulier, ces voies
sont dégradées et difficilement praticable. La réhabilitation de ces voies permettra de sécuriser ces lourds
investissements réalisés par l’Etat de Côte d’Ivoire.
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Sommaire
7. IMPACTS POTENTIELS DU PROJET ....................................................................................... 78
7.1. Méthodologie d’identification et d’évaluation des impacts environnementaux et sociaux ................... 78
7.1.1. Identification et analyse des impacts potentiels du projet ................................................................................ 78
7.1.2. Evaluation de l’importance des impacts .......................................................................................................... 78
7.2. Analyse de la situation « sans projet » ................................................................................................ 80
7.3. Indentification des impacts environnementaux et sociaux du projet .................................................... 81
7.4. Analyse et évaluation des impacts environnementaux et sociaux du projet ........................................ 83
7.4.1. Impacts généraux pendant la préparataion et la réalisation des travaux d’aménagement ............................... 83
7.4.2. Impacts spécifiques pendant la prépaprtaion et la réalisation des travaux d’aménagement ............................ 88
7.4.3. Synthèse des impacts en phase préparatoire et travaux ................................................................................. 89
7.4.4. Impacts généraux pendant l’exploitation des voies ......................................................................................... 93
7.4.5. Impacts spécifiques pendant l’exploitation des voies....................................................................................... 95
7.4.6. Synthèse des impacts en phase exploitation ................................................................................................... 96
Cette partie du rapport traite de l’identification et l’analyse des impacts de l’aménagement de voiries dans les
villes de Bouaké et Katiola, sur les composantes de l’environnement, de même que l’évaluation de l’importance
de ces impacts.
L’impact d’une activité se définit comme toute modification, négative ou bénéfique, immédiat ou à long terme,
total ou partielle, d’une ou plusieurs composantes de l’environnement résultante de la réalisation de cette
activité.
L’identification des impacts est faite en mettant en relation dans une matrice d’interrelation, les activités du
projet avec les composantes du milieu récepteur.
Chaque interrelation identifiée constitue un impact probable du projet sur la composante. Les impacts identifiés
sont ensuite analysés en les catégorisant selon qu’ils soient positifs ou négatifs, directs ou indirects et, le cas
échéant, s’ils sont cumulatifs.
Impact négatif : un impact qui représente un changement défavorable par rapport à l’état initial.
Impact positif : un impact qui représente une amélioration bénéfique de l’état initial.
Impact direct (ou primaire) : un impact résultant d’une interaction directe entre les activités du projet et les
composantes des milieux récepteurs.
Impact indirect : il découle d’un impact direct et lui succède dans une chaîne de conséquences.
L’importance de l’impact dépend d’une part du degré de changement subi par la composante
environnementale affectée. D’autre part, elle dépend de la valeur intrinsèque de cette composante pour
l’écosystème (sensibilité, unicité, rareté, etc.), de même que ses valeurs sociales, culturelles, économiques et
esthétiques au point de vue de la population. C’est cette valeur que nous désignons ici par valeur
environnementale.
Les critères à considérer pour évaluer l’importance absolue des impacts sont : l’intensité ou l'ampleur de
l'impact, l'étendue ou portée de l'impact et la durée de l'impact.
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L’étendue ou portée de l’impact : territoire sur lequel sera ressenti un impact occasionné par la mise en
œuvre du projet. Selon que l’impact est ressenti sur une petite ou grande superficie, l’étendue sera considérée
ponctuelle, locale, régionale.
La durée de l’impact : aspect temporel avec les caractères de réversibilité. C’est le temps pendant lequel
l’impact occasionné par la réalisation du projet est ressenti. L’impact pourra être de courte, moyenne ou longue
durée.
Les critères d’évaluation des impacts du projet sont synthétisés dans le tableau ci-après.
Portée (influence Ponctuelle Un impact qui se produit sur le site de l’activité et affecte les environs
spatiale de l’impact) immédiats.
Locale Un impact qui se produit sur le site de l’activité et affecte les environs
dans un rayon de moins de 10 km du site du projet
Régionale Un impact qui se produit sur le site de l’activité et qui peut être ressenti
au niveau de la circonscription administrative abritant le projet.
Intensité de l’impact Faible Les fonctions naturelles et/ou sociales sont faiblement altérées ou
valorisées.
Moyenne Les fonctions naturelles et/ou sociales sont moyennement altérées ou
valorisées.
Forte Les fonctions naturelles et/ou sociales sont sévèrement altérées ou très
significativement valorisées.
Durée de l’impact Courte Le temps prévisible mis par le changement est d’une courte période
(cesse après l’arrêt de l’activité)
Moyenne Le changement est continu sur une période, mais cesse lorsque la
réalisation projet est terminée.
Longue L’impact est continu après la mise en place du projet et peut causer des
changements définitifs sur les milieux récepteurs concernés.
En se basant sur ces critères et hypothèses d’appréciation, l’impact sera caractérisé d’importance mineure,
moyenne ou majeure :
Impact d’importance majeure : l’impact occasionne des modifications fortes sur le milieu entraînant une
sévère altération ou une valorisation très considérable d’une ou plusieurs de ses composantes auxquelles la
majorité des groupes sociaux accordent de la valeur ;
Impact d’importance moyenne : l’impact occasionne des modifications appréciables sur le milieu entraînant
une altération moyenne/partielle ou valorisation moyenne d’une ou plusieurs de ses composantes auxquelles
une proportion limitée de groupes sociaux accordent de la valeur ;
Impact d’importance mineur ou négligeable : l’impact occasionne des modifications réduites ou à peine
ressenties sur le milieu entraînant une faible altération ou une faible valorisation d’une ou plusieurs de ses
composantes auxquelles un groupe social restreint accorde de la valeur.
La figure suivante est une synthèse du processus d’évaluation de l’importance absolue de l’impact.
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Le Consultant analysera ensuite l’impact en tenant compte de son importance absolue et de la valeur
environnementale de l’élément affecté, en vue de déterminer son importance relative. L’importance relative
sera caractérisée de faible, moyenne ou forte.
Majeure Majeure X
Moyenne X
Mineure X
Moyenne Majeure X
Moyenne X
Mineure X
Mineure Majeure X
Moyenne X
Mineure X
Face à l'urbanisation galopante et à la détérioration des infrastructures existantes, le taux de desserte en voies
de communication est devenu insuffisant d’une manière générale dans les villes de Côte d’Ivoire.
Parallèlement, les ressources financières requises pour la réhabilitation et l’extension des voiries existantes se
sont raréfiées progressivement. Cette situation s’est empirée avec la crise militaro politique qu’a traversée le
pays de 2002 à 2010. En effet, elle a occasionné la destruction des infrastructures routières par manque
d’entretien. En outre, les différents quartiers se sont développés sans bénéficier d’aménagement de voiries de
desserte.
Les photos ci-après présentent l’état de quelques voies dans les villes de Bouaké et de Katiola.
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Dans la situation actuelle, on peut affirmer aisément que la voirie constitue un véritable frein au développement
économique des villes de Bouaké et de Katiola. Si le présent projet n’est pas réalisé, l’on peut retenir ce qui
suit :
une dégradation plus accentuée des voies de desserte par les eaux de ruissèlement qui s’y écoulent à
chaque évènement pluvieux ;
les risques d’accidents liés au mauvais état de praticabilité des voies vont connaitre un accroissement
;
la mobilité des populations entre les quartiers et vers les services publiques sera davantage difficile ;
la réduction de l’économie des usagers du fait des frais d’entretien des véhicules ;
l’augmentation de l’insécurité dans les quartiers du fait de l’impraticabilité des voies de desserte ;
l’envahissement des voies de communication par les herbes de tout genre qui poussent aux abords de
ces voies ;
etc.
Le tableau ci-dessous permet d’identifier si une activité est susceptible d’affecter une composante donnée de
l’environnement. L’interaction est symbolisée par les lettres N et P ; N désignant un impact négatif et P un
impact positif. La cellule est laissée vide lorsque l’activité n’a pas d’impact avéré sur la composante.
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Qualité de l’air
installations
Assainisse-
acoustique
Végétation
Accès aux
Economie
Transport
existants
publique
Réseaux
Paysage
Eaux de
surface
Emploi
Santé
ment
Sols
Etat
Sécurité
Sources d’impacts
1 2 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Installation des chantiers et bases-vie A N P N P
Dégagement de l’emprise des voies B N N N N
Phase préparatoire et des travaux
d’assainissement
Entretien courant et périodique des voiries et curage Q N N P P P P P
des ouvrages hydrauliques
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Les travaux prévus concernent des voies existantes, déjà intégrées dans leur environnement naturel et socio-
économique. Entre outre, les emprises sont dans l’ensemble dégagée et les aménagements seront réalisés
dans les emprises disponibles afin d’éviter d’affecter les propriétés bâtis. Ainsi, les impacts du projet se
résument dans l’ensemble aux nuisances généralement occasionnées sur les chantiers.
Les impacts significatifs sur les milieux biophysique et socio-économique sont décrits dans ce qui suit.
L’impact sur la qualité de l’air sera essentiellement lié aux travaux de terrassement généraux. La qualité de l’air
sera localement et temporairement affectée par les soulèvements de poussières générés par les chantiers et
les gaz d’échappement (COx, NOx, SOx, HC, HAP, COV, etc.) générés par les engins de terrassement.
La pollution visuelle (soulèvement de poussières) qui sera plus ressentis au niveau des voies à construire,
constituera une gêne pour les ouvriers et les populations riveraines des chantiers. En effet, les particules
poussiéreuses émises se déposeront sur les toits, à l’intérieur des maisons et sur les produits alimentaires ou
non vendus aux abords des voies. Les zones où les soulèvements de poussières seront plus ressentis sont
données dans le tableau ci-après. Il s’agit des quartiers traversés par les voies à construire.
En somme, ces émissions peuvent être à l’origine de maladies respiratoires (toux, crises d'asthme, irritations
de bronches, sensations d'étouffement), oculaires (irritations des yeux), infectieuses (fièvre typhoïde) etc.
L’impact lié aux émissions de poussières est d’importance moyenne.
Six (06) gîtes de graveleux latéritique ont été identifiés entre Bouaké et Katiola pour la fourniture des chantiers
en matériaux (graveleux et gravillon) nécessaires à la réalisation des travaux de bitumage.
Le prélèvement de matériaux sur les zones d'emprunt entrainera la destruction du sol sur toutes les
superficies des excavations. Les sites d’emprunt, zones de terrassement et de décapage non remis en état,
pourraient créer des sites d’érosion.
En outre, les sols pourront être pollués par le rejet direct de déchets liquides (notamment les huiles de
vidanges usagées, produits d’hydrocarbures, etc) et l’abandon des divers déchets solides générés par le
chantier (emballage de produits chimiques, reste de produits) et la base vie (emballage d’aliments, reste
d’aliments, etc). L’impact de la dégradation du sol est d’importance moyenne.
Pendant les travaux, les chantiers utiliseront de l’eau en quantité relativement importante pour la réalisation
des ouvrages et l’arrosage des zones de travaux et couloirs de circulation. En absence d’eaux de surface
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suffisantes à proximité des voies à aménager, les entreprises feront certainement l’approvisionnement à partir
du réseau d’eau potable.
Ce prélèvement d’eau dans le réseau d’alimentation en eau potable peut affecter la consommation domestique
compte tenu de difficultés rencontrées aujourd’hui pour satisfaire la demande en eau potable des populations
de façon générale en Côte d’ Ivoire. En rappel, pour la satisfaire la demande en eau potable à Bouaké, des
travaux de renforcement du réseau d’eau potable viennent d’être réalisées. L’impact sera local et de courte
durée. Il est évalué de faible importance.
d- Destruction 74 arbres
Dans le but de permettre une meilleure visibilité des usagers, des arbres encombrant les voies seront abattus
pendant la réalisation des travaux. Le tableau ci-après donne une idée sur le nombre d’arbres affectés par
itinéraire.
Nombre Total
Itinéraires
d’arbres
BOUAKE
Eglise St Pierre – A3 (route d’Abidjan) 5
La source – Avenue Jaques AKA 10
Gare de Diabo – Marché de Koko 10
60
Pont DJIBO – Marché de gros de Bouaké (A3) 18
Rue 7 – rue 18 (2eme voie bitumée) 9
Justice – Ministère de la Construction – Route de Béoumi 3
Carrefour café noir – terminus Tollakouadiokro - GESTOCI 5
KATIOLA
Siège RDR – CHR – nationale A3 6
Carrefour mosquée –passage à niveau y compris l’amorce
1 14
atelier Waogninlin
Siège PDCI (nationale A3) – monument aux morts 7
TOTAL 74
a- Création d’emplois
Les travaux d’aménagement de voiries à Bouaké (10 km) et Katiola (05 km) mobiliseront un personnel plus ou
moins important composé de main d’œuvre qualifiée et non qualifiée (cadres moyens et supérieurs,
manœuvres). La création de ces emplois se fera au niveau des entreprises sélectionnées, des bureaux de
contrôle des travaux, des entreprises sous-traitantes, etc. Sur l’ensemble des 15 voies à aménager, ce sont
plus d’une centaine de travailleurs qui seront mobilisés partiellement ou pendant toute la durée des travaux
estimée à six (06) mois en se référant aux projets similaires.
A ces emplois, s’ajoutent ceux qui seront créés par les nouvelles installations de petits commerces (ventes de
nourritures et maquis) à l’occasion des travaux ou par le développement de celles qui existaient.
Dans ces villes suscitées, fragilisées par la crise militaro politique, ce projet est une véritable opportunité pour
les jeunes sans emploi. L’impact est évalué de forte importance.
En outre, la présence du personnel des entreprises et des bureaux de contrôle va favoriser l’installation de
petits commerces à proximité des chantiers pour la vente de la nourriture et autres produits de consommation
ou le développement de celles existantes procurant ainsi des revenus substantiels aux populations locales.
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Tous ces gains financiers résultants de l’obtention d’emplois ou de l’augmentation des revenus auront des
retombées économiques certaines sur le niveau de vie des ménages (réduction du niveau de pauvreté) et sur
l’économie locale sous forme de consommation, d’impôts et d’épargne.
a- Nuisances sonores
Les nuisances sonores (bruits, signaux avertisseurs, vibrations) du chantier proviendront des véhicules et
engins (camions, niveleuses, bouteurs, pelles, marteau-piqueurs, compresseurs, etc.), des activités des
bétonnières, etc. Elles affecteront localement (interférences, déficits auditifs, perturbation du repos, etc.) le
personnel de chantier et les populations riveraines des voies.
Les élèves des établissements scolaires et fidèles des édifices religieux situés le long des voies seront
également perturbés si les travaux devaient se dérouler pendant les jours de classes et jours de prières.
L’impact des travaux sur l’ambiance sonore est évalué d’importance faible.
Le tableau ci-après donne les établissements scolaires et édifices avec les tronçons concernés.
Toutes les voies à aménager traversent des zones urbanisées et l’on note divers installations de part et
d’autres des abords des voies : habitations, activités économiques, équipements communautaires (centres de
santé, écoles et édifices religieux) et des structures d’administration publique ou privée. Les entrées de ces
installations donnent sur les voies. Au niveau de Katiola, les installations sont à proximité des voies,
notamment les 300 premiers mètres du tronçon Carrefour maquis Jérusalem – passage à niveau – CIDT,
l’amorce atelier Waogninlin et la section Siège RDR – CHR du tronçon Siège RDR – CHR – nationale A3 (voir
photos).
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L’espace restant pour la circulation des riverains pendant les travaux est présenté dans le tableau ci-après.
La réalisation des travaux d’aménagement sur ces voies va donc rendre difficile l’accès aux installations
(habitations, activités économiques, équipements communautaires (centres de santé, écoles et édifices
religieux) et des structures d’administration publique ou privée) qui sont situées le long des voies. Cet impact
sera plus ressenti au niveau des habitations de l’itinéraire Siège RDR-nationale A3, des écoles et centres de
santé, notamment le Centre Hospitalier Régional de Katiola et le centre de santé urbain de Dar es Salam de
Bouaké.
Par ailleurs, ces voies étant empruntées par divers usagers (piétons, véhicules personnels, taxis communaux,
motos, tricycles et camions) pour accéder à leurs quartiers et lieux de travail, l’on peut également noter la
perturbation de la circulation. En somme l’impact sur la circulation et les accès aux installations est évalué de
forte importance.
Les activités économiques (commerce, artisanat), source de revenu de certains riverains installées le long
des voies seront temporairement perturbées lors des travaux, entraînant ainsi une perte et/ou baisse de
revenu pour certains d’entre eux. Les tronçons concernés sont les suivants :
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Au niveau de Bouaké
Au niveau de Katiola
Les travaux vont générer localement des soulèvements de poussières, des fumées et autres odeurs olfactives
pouvant être sources de maladies respiratoires (toux, troubles respiratoires, irritation des bronchites,
altérations des fonctions pulmonaires, asthmes) surtout chez le personnel du chantier et les populations
riveraines des voies. L’impact est évalué de faible importance.
La présence du personnel des entreprises et bureaux de contrôle des travaux (personnes non locales) va
favoriser le brassage avec les populations locales. Les comportements sexuels à risques entre le personnel et
la population féminine de la zone du projet peuvent entraîner la contamination de certaines maladies
infectieuses, notamment les IST et le VIH/SIDA.
Les comportements sexuels à risques du personnel des entreprises et bureaux de contrôle des travaux
avec la population féminine des localités de la zone du projet, pourraient également entraîner des cas de
grossesses non désirées.
Un chantier mal organisé où les mesures de sécurité ne sont pas respectées (absence de signalisation
adéquate, excès de vitesses des engins et véhicules de chantier, absence de kit de protection,
consommation d’alcool par les ouvriers, absence de mesures sécuritaires dans la base-vie et le
parking des engins, etc), constitue une menace pour les populations riveraines et le personnel de chantier
Les risques d’accidents découleront essentiellement de la manipulation des engins et de la circulation des
engins et véhicules de chantier, des excès de vitesse, des traversées hasardeuses des voies par les
populations locales. Les cas d’incendie dans la base-vie, les aires de stationnement du matériel et les ateliers
mécanique constituent également des sources d’accidents.
Parmi les usagers des tronçons, figurent particulièrement les élèves de 8 établissements scolaires riverains
cités plus haut si les travaux devraient se dérouler en période de cours. L’impact est évalué d’importance
moyenne.
Dans l’ensemble, il existe des réseaux d’éclairage public, d’eau potable et de téléphonie le long des voies à
aménager. Certaines installations de ces réseaux se trouvent dans l’emprise des aménagements projetés.
La réalisation des travaux provoquera de ce fait le déplacement des installations des réseaux électrique,
téléphonique et eau potable. Le tableau ci-après présente les types d’installations à déplacer selon les voies
Ces travaux de déplacement de réseau engendreront la suspension de la fourniture d’eau potable, de courant
électrique et de téléphone dans les zones couvertes par ces installations. L’impact sera toutefois temporaire. Il
est négatif et évalué de forte importance.
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BOUAKE
Eglise St Pierre – A3 (route d’Abidjan 2 poteaux téléphoniques
Gare M’bahiakro – Grande Mosquée 2 poteaux téléphoniques
2 poteaux d’éclairage public
Pont DJIBO – Marché de gros de Bouaké (A3) 8 poteaux téléphoniques
Rond-point Ruth Fidèle – Carrefour pompiers 1 poteau téléphonique
3 poteaux d’éclairage public
Rue 7 – Rue 18 (2eme voie bitumée) 1 vanne d’eau potable
1 Niche téléphonique
Carrefour café noir – terminus Tollakouadiokro – Conduites d’eau potable
GESTOCI (Bouaké) Lignes et bois de branchements
anarchiques
KATIOLA
Siège RDR – CHR – nationale A3 Conduites d’eau potable
3 poteaux téléphoniques
5 poteaux d’éclairage public
EPC fille – Carrefour cité TP 3 poteaux téléphoniques
4 poteaux d’éclairage public
Conduites d’eau potable
Carrefour maquis Jérusalem – passage à niveau – 2 poteaux téléphoniques
CIDT 1 poteau HTA et 7 poteaux
d’éclairage public
Siège PDCI (nationale A3) – monument aux morts 2 poteaux téléphoniques
Comme décrit dans la section consacrée à la présentation des voies à aménager, elles traversent des zones
urbanisées et des activités économiques se déroulent le long des voies avec des installations parfois dans
l’emprise. Pour des questions de sécurité, la mise en œuvre du projet entraînera la suspension d’activités
économiques qui se déroulent à la limite des aires des travaux. Cette situation aura pour conséquence la
baisse de revenu des responsables de ces activités. Le tableau ci-après donne la répartition des installations
par voie.
Appatâms 0 5 3 8
TOTAL 1 5 5 11
Au vu du nombre et des types d’installations affectées, cet impact est évalué de faible importance.
Un bac à ordures installé à la fin de l’itinéraire à proximité de la route A3 sert à la pré collecte des ordures ménagères
des habitations et activités économiques riveraines avant l’enlèvement et le transport vers la décharge municipale par
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les opérateurs en charge de cette activité. Le site d’installation du bac se trouve dans l’emprise de la voie, il devra être
déplacé pendant la mise en œuvre du projet. Cette zone n’étant totalement urbanisée, des sites à proximités
peuvent recevoir ce bac. L’impact est de faible importance.
Le trafic observé sur cette voie qui dessert la principale zone d’activités commerciales de la ville de Bouaké est très
dense. La réalisation des travaux avec le déplacement des divers engins du chantier va de ce fait nécessiter la
suspension du trafic sur cette voie. Le déplacement de ce trafic assez important sur les voies environnantes va
engendrer la perturbation du trafic avec des risques d’accidents. L’impact est d’importance moyenne.
7.1.4.4. Impact spécifique au tronçon Rond-point Ruth Fidèle – Carrefour sapeurs pompiers
Les travaux pourraient perturber l’accès au camp du groupement sapeurs-pompiers militaire de Bouaké dont l’une
des entrées donne directement sur la voie. L’impact négatif est évalué d’importance moyenne.
Au démarrage des travaux, l’ouverture de l’emprise des aménagements va permettre de supprimer les dépotoirs
sauvages d’ordures ménagères et les rejets d’eaux anarchiques produites par les habitations riveraines.
7.1.4.6. Impact spécifique au tronçon Siège RDR – CHR – nationale A3 et Carrefour mosquée
–passage à niveau y compris l’amorce atelier Waogninlin
Deux importants dépotoirs sauvages se sont développés sur ces deux tronçons. Ces déchets sont essentiellement
constitués de plastiques souples et de déchets organiques (feuilles, etc.). L’ouverture des emprises des
aménagements permettra de supprimer ces zones insalubres. L’impact positif est évalué d’importance moyenne.
7.1.4.7. Impact spécifique au tronçon Carrefour maquis Jérusalem – passage à niveau - CIDT
La réalisation des travaux va entrainer le déplacement de 3 hangars de menuiserie situés en début d’itinéraire.
L’impact est évalué d’importance moyenne.
La ligne de chemin de fer Abidjan-Ouagadougou traverse cette voie au pk 700. Une mauvaise organisation des
travaux sur cette partie pourrait être à l’origine d’accident avec le train. L’impact est évalué d’importance moyenne.
La synthèse des impacts du projet pendant la phase préparatoire et travaux est présentée dans les tableaux ci-
après.
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Tableau 24 : Synthèse de l’analyse et l’évaluation des impacts généraux en phase préparatoire et travaux
Zone concernée Activités /Source d’impact Composantes Description de l’impact Nature de Importance
affectées l’impact de l’impact
MILIEU BIOPHYSIQUE
Sites des travaux et quartiers Travaux de terrassement Air Soulèvements de poussières générées par les chantiers et Négative Moyenne
d’accueil des travaux généraux et de circulation des émissions de gaz d’échappement (COx, NOx, SOx, HC,
engins HAP, COV, etc.) générés par les engins
Sites des travaux Fourniture du chantier en Sol Dégradation du sol par phénomène d’érosion sur les sites Négative Moyenne
Aires du chantier matériaux non remis en état
Travaux de décapage et fourniture Pollution du sol par l’abandon de déchets et déversement
de carburant aux engins et accidentel de d’hydrocarbure
véhicules
Production de déchets sur le
chantier et la base vie
Quartiers d’accueil des travaux Fourniture du chantier en eau Eau potable Perturbation de la fourniture en eau potable des ménages Négative Moyenne
riverains
Sites des travaux Dégagement de l’emprise des Flore Perte de 74 arbres encombrant les emprises des Négative Faible
voies aménagements
MILIEU HUMAIN
Quartiers d’accueil des travaux Recrutement de la main d’œuvre Emplois Opportunité d’emplois et amélioration des conditions de vie Positive Forte
Quartiers d’accueil des travaux Présence du personnel des Economie Développement de petites activités commerciales Positive Moyenne
entreprises et bureaux de contrôle augmentation des revenus
Sites des travaux et quartiers Mouvements et circulation des Climat sonore Modification du climat sonore et création de nuisance pour Négative Moyenne
d’accueil des travaux engins le personnel et riverains
Quartiers d’accueil des travaux Mobilité des Perturbation des accès aux installations et de la circulation Négative Forte
personnes routière par les mouvements des engins
Sites des travaux et quartiers Sécurité Mise en mal de la sécurité du personnel et des populations Négative Moyenne
d’accueil des travaux riveraines par les engins des travaux et véhicules
Quartiers d’accueil des travaux Mouvements des engins et Economie Perte de revenu des gérants d’activités économiques Négative Moyenne
réalisation des diverses activités installés le long des voies
Quartiers d’accueil des travaux Travaux de terrassement Santé Développement de maladies respiratoires par les Négative Moyenne
généraux et circulation des engins soulèvements de poussières
Quartiers d’accueil des travaux Présence du personnel des Santé Contaminations par les IST et le VIH/SIDA Négative Moyenne
entreprises et bureaux de contrôle Risques de grossesses non désirées Négative Moyenne
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Tableau 25 : Synthèse de l’analyse et l’évaluation des impacts spécifiques en phase préparatoire et travaux
Zone concernée Activités /Source d’impact Composantes Description de l’impact Nature de Importance
affectées l’impact de l’impact
EGLISE ST PIERRE – ROUTE A3
Sites des travaux Dégagement de l’emprise des Assainissement Déplacement d’un bac à ordures Négative Faible
aménagements
PONT DJIBO - MARCHE DE GROS
Tronçon pont Djibo - marche Mouvements et circulation des Transport Perturbation du trafic et risque d’accidents Négative Forte
de gros engins
ROND-POINT RUTH FIDELE – CARREFOUR POMPIERS
Camp sapeurs-pompiers Mouvements et circulation des Mobilité Perturbation de l’accès au camp du groupement sapeurs- Négative Moyenne
militaire engins pompiers militaire de Bouaké
EME
RUE 7 – RUE 18 (2 VOIE BITUMEE)
Sites des travaux Dégagement de l’emprise des Communication Suspension de la fourniture de service du réseau Négative Forte
aménagements téléphonique par le déplacement d’une niche
téléphonique
CARREFOUR CAFE NOIR – TERMINUS TOLLAKOUADIOKRO – GESTOCI (BOUAKE)
Dar es Salam, Eau potable Suspension de la fourniture d’eau potable par le Négative Forte
Tollakouadiokro et GESTOCI Dégagement de l’emprise des déplacement de conduites d’alimentation d’eau potable
Tollakouadiokro extension aménagements Electrique Interruption de la fourniture d’électricité par la suppression Négative Forte
lignes de branchements anarchiques
Dar es Salam, Economie Perte d’activité par la suppression d’une carrière Négative Moyenne
Tollakouadiokro artisanale exploitée par deux femmes
Dar es Salam, Assainissement Suppression de rejets anarchiques et dépotoirs sauvages Positive Moyenne
Tollakouadiokro
RDR – CHR – NATIONALE A3
Gbédékaha 1 Dégagement de l’emprise des Assainissement Suppression d’un dépotoir sauvage d’ordures ménagères Positive Moyenne
aménagements
SIEGE PDCI (NATIONALE A3) – MONUMENT AUX MORTS
Lafonkaha Dégagement de l’emprise des Communication Suspension de la fourniture de service du réseau Négative Moyenne
aménagements téléphonique par le déplacement d’un poteau
téléphonique
Sites des travaux Economie Perte de revenu par la suspension de 5 petites activités Négative Moyenne
économiques le long de la voie
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Zone concernée Activités /Source d’impact Composantes Description de l’impact Nature de Importance
affectées l’impact de l’impact
CARREFOUR MAQUIS JERUSALEM – PASSAGE A NIVEAU – CIDT
Konankro Dégagement de l’emprise des Communication Suspension de la fourniture de service du réseau Négative Forte
aménagements téléphonique par le déplacement d’une niche
téléphonique
Electricité Suspension de la fourniture d’électricité par le Négative Forte
déplacement d’un poteau HTA
Economie Perte de revenu par le suspension de 5 petites activités Négative Moyenne
économiques le long de la voie
Perte de 3 petites activités économiques Négative Moyenne
Sites des travaux au niveau Travaux de terrassement et de Sécurité Accident de circulation avec le train Négative Moyenne
des rails bitumage généraux
EPC FILLE – CARREFOUR CITE TP
Sites des travaux à Goronzon Dégagement de l’emprise des Economie Perte de revenu par la suspension d’une petite activité Négative Faible
aménagements économique le long de la voie
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Comme indiqué dans la section consacrée à la description des voies à aménager, elles sont toutes dégradées
avec des nids de poules et autres types de dégradations. La reconstruction des voies anciennement
aménagées et la construction des voies en terre avec des aménagements connexes (caniveaux, trottoirs) va
nettement améliorer l’aspect esthétique des voies, de même que le paysage urbain. L’impact est
d’importance moyenne.
Le trafic observé sur l’ensemble des voies est relativement faible. Avec l’aménagement de celles-ci, l’on
assistera à une nette augmentation du trafic compte tenu de l’amélioration des conditions de circulation. Ainsi,
les klaxons et autres bruits des véhicules augmenteront sensiblement l’état acoustique des zones traversées
par les voies. Cette modification de l’état acoustique des zones peut être gênante pour les populations
riveraines. L’impact est évalué de faible importance.
En phase exploitation, l’on notera des pollutions de sols par les suintements de véhicules et l’abandon de
déchets liquides et solides (hydrocarbures, filtres usés, pneus usés, etc). L’impact est de faible importance.
Des émissions (gaz d’échappement) consécutifs à l’augmentation du trafic des engins à moteur vont avoir un
net effet sur les émissions de gaz à effet de serre. L’impact est évalué de faible importance.
Dans l’ensemble, les voies à aménager sont dépourvues de réseaux de drainage. A Bouaké où le réseau de
drainage existe sur les voies anciennement bitumées, l’on note une obstruction généralisée des ouvrages de
drainage.
La réalisation d’ouvrages de drainage des eaux de ruissellement sur les voies permettra un meilleur drainage
de ces eaux et par voie de conséquence, contribuer à l’amélioration de l’assainissement des quartiers
concernés par le projet. L’impact est de forte importance.
c- Opportunité d’emplois
En vue de sécuriser les lourds investissements réalisés, l’Agence de Gestion des Routes devra assurer
l’entretien des voies pour les maintenir à bon niveau de service. Dans la pratique, ces tâches seront confiées à
des entreprises qui recruteront un personnel. Des emplois seront donc offerts à un personnel qualifié
permanent ou à des manœuvres pour des tâches ponctuelles. L’impact est évalué de faible importance.
Les voies à aménager desservent des quartiers d’habitations, des activités économiques, des structures
d’administration publique et privée et des équipements communautaires (écoles, centres de santé et édifices
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religieux). L’aménagement de ces voies qui présentent aujourd’hui un niveau de service allant du moins
satisfaisant au dégradé, offrira un meilleur confort aux usagers. Ceci facilitera l’accès aux diverses installations
desservies par ces voies. Parmi ces installations figurent particulièrement celles énumérées ci-après :
Au niveau de Bouaké
le marché de gros;
le marché de Koko ;
les habitations des quartiers Dar es Salam et Tollakouadiokro ;
la GESTOCI Bouaké ;
le collège moderne Bouaké Dar es Salam ;
le centre de santé urbain de Dar es Salam ;
l’école primaire Nimbo 1.
Au niveau de Katiola
L’impact du projet sur les conditions de circulation et d’accès aux installations est de forte importance.
Avec la mise en service du réseau de drainage des eaux pluviales réalisés le long des voies, le bon drainage
de ces eaux permettra d’éviter les stagnations d’eaux constatées aujourd‘hui dans les ouvrages de drainage
existants et sur les voies. Toute chose qui concoure à supprimer les gîtes de moustiques et par voie de
conséquence la réduction du paludisme dont le vecteur de transmission est la femelle du moustique
(anophèle). L’impact est d’importance moyenne.
Les impacts négatifs du projet sur l’environnement socio-économique découlent des conditions d’exploitation
des voies. Ils sont décrits dans ce qui suit.
En phase d’exploitation, l’amélioration des conditions de circulation sur ces voies va favoriser l’augmentation
du trafic, aujourd’hui relativement faible dans l’ensemble, excepté le tronçon Pont DJIBO – Marché de gros de
Bouaké (A3) qui a un trafic déjà dense. Ce trafic pourrait également augmenter à nouveau.
Les voies étant bordées de part et d’autres par des habitations, des activités économiques, des structures
d’administration publique et privée et des équipements communautaires (écoles, centres de santé et édifices
religieux), l’on retient que les excès de vitesse suite au confort de circulation désormais acquis et les
stationnements hasardeux constitueront des risques d’accidents dans les quartiers traversés. Par ailleurs,
plusieurs points d’intersections seront aménagés et dotées de signalisation. Le non-respect de ces
signalisations va entrainer des cas d’accidents pour les automobilistes, motocyclistes et populations riveraines.
Les populations les plus exposés aux cas d’accidents sont les enfants et les élèves des établissements situés
le long des voies (voir tableau). L’impact est évalué de forte importance.
Etablissements scolaires
Tronçons concernés Localisation
BOUAKE
Ecole primaire Nimbo 1. Eglise St Pierre – A3 (route d’Abidjan) Nimbo
eme
Institut Supérieur de Formation Bill Gates Rue 7 – rue 18 (2 voie bitumée) Air France
(INSFORBIG)
Collège Ruth Fidèle Rond-point Ruth Fidèle – Carrefour
pompiers
Collège l’Avenir Collège l’AVENIR – Route pouponnière Dar es Salam
Ecole franco arabe Mederson El Makaciade,
El Islamial
Collège moderne Bouaké Dar es Salam Carrefour café noir – terminus Dar es Salam
Ecole primaire franco arabe Tollakouadiokro - GESTOCI
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Etablissements scolaires
Tronçons concernés Localisation
KATIOLA
Groupe scolaire Katiola 1 Siège PDCI (nationale A3) – monument Lafonkaha
aux morts
Exceptées les 9 voies anciennement bitumées de Bouaké, en phase d’exploitation, l’on notera la suppression
des soulèvements de poussières dus au trafic des engins motorisés (motos, tricycles, véhiculés et camions)
sur les voies initialement en terre. Elles sont présentées comme suit :
Au niveau de Bouaké
Au niveau de Katiola
La traversée de la ville de Katiola par la route nationale A3 constitue l’essentiel de la voirie bitumée de la ville.
Le bitumage de 5 km voies (neuves) va contribuer à la satisfaction de la demande en infrastructures routières
et ses services connexes au niveau de la ville de Katiola. Ceci permettra de développer le transport urbain et
les activités économiques. L’impact est positif et de forte importance.
7.1.7.3. Impact spécifique au tronçon Carrefour café noir – terminus Tollakouadiokro – GESTOCI
Le bitumage de cette voie va contribuer à la satisfaction de la demande en infrastructures routières dans les
quartiers Dar es Salam et Tollakouadiokro où le transport est aujourd’hui réduit aux motos taxis et tricycles du
fait de leur enclavement.
Le bitumage de la voirie va, en termes d’impacts, produire : (i) les facilités de liaison des autres quartiers par
l’amélioration des conditions de circulation et de la sécurité des usagers de la voie ; (ii) la réduction des temps
de parcours, des coûts de transport et des coûts d’exploitation des véhicules ; (iii) l’accès aux soins de santé et
à l’éducation du fait de l’amélioration des conditions de déplacement et (iv) facilité l’accès à la GESTOCI à
partir de nationale A3. En somme, le bitumage de cette voie contribuera au développement du transport.
L’impact est positif et évalué de forte importance.
La mise en œuvre du bitume et la construction des ouvrages de drainage des eaux de ruissellement sur cette
voie en état de dégradation va protéger le sol contre le phénomène d’érosion. L’impact est positif et
d’importance moyenne.
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7.1.7.5. Impact spécifique au tronçon Carrefour mosquée –passage à niveau y compris l’amorce
atelier Waogninlin
Le revêtement et la construction des ouvrages de drainage des eaux de ruissellement sur cette voie en état de
dégradation va permettre la protection du sol contre le phénomène d’érosion constaté sur cette voie. L’impact
est positif et d’importance moyenne.
b- Inondation d’habitations
Sur ce tronçon l’on note un fossé dans vers la fin de l’itinéraire. Selon les ménages qui vivent à proximité, les
eaux de ruissellement d’une grande partie de la ville s’écoulent dans cette zone, provoquant de fréquentes
inondations. Ce fossé qui est dans une zone d’écoulement naturel constituera l’exutoire de certains des ouvrages de
drainage. Pendant la mise en service des ouvrages, l’on pourrait non seulement enregistrer une augmentation des
inondations, mais aussi les populations pourraient attribuer les inondations au projet. L’impact est négatif et
d’importance moyenne.
La synthèse des impacts du projet pendant la phase exploitation est présentée dans les tableaux ci-après :
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affectées l’impact de l’impact
IMPACTS GENERAUX
Quartiers des travaux Existence des voies Paysage Amélioration du paysage urbain par Positive Moyenne
bitumées l’aménagement de voies dégradées dans le milieu
urbain
Quartiers des travaux Mise en service des voies Climat sonore Modification de l'état acoustique par Négative Faible
l’augmentation du trafic
Les abords des voies Sol Pollution de sols par les suintements de véhicules Négative Faible
et l’abandon de déchets liquides et solides
Quartiers des travaux Air Augmentation des émissions gazeuses due à Négative Faible
l’augmentation du trafic
Quartiers des travaux Transport Augmentation des infrastructures routières et Positive Forte
amélioration des conditions de circulation
Quartiers des travaux Mise en service des Assainissement Amélioration du drainage des eaux pluviales Positive Forte
ouvrages de drainage
Villes de Mise en service des voies et Emplois Création d’emplois Positive Moyenne
Katiola et Bouaké ouvrages de drainage
Quartiers des travaux Mise en service des voies Transport Amélioration des conditions de circulation et Positive Forte
facilitation des accès aux installations
Quartiers des travaux Mise en service des Assainissement Réduction des nuisances liées aux eaux Positive Forte
ouvrages de drainage Santé stagnantes
Quartiers des travaux Mise en service des voies Sécurité Augmentation des accidents de circulation au Négative Forte
niveau des établissements scolaires
Quartiers des travaux Mise en service des voies Climat sonore Nuisances sonores dues à l’augmentation du Négative Moyenne
Santé trafic
IMPACTS SPECIFIQUES
Dar es Salam Présence des voies Air Suppression des soulèvements de poussières Positive Moyenne
Tollakouadiokro bitumées sur les voies initialement en terre
Gbédékaha 1
Oioulabougou
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Goronzon -
Pédiakaha
- Konankro
Lafonkaha
Ville de Katiola Présence des voies Voirie Augmentation des infrastructures routières et Positive Forte
bitumées amélioration de conditions de circulation à Katiola
Impact spécifique au tronçon Carrefour mosquée –passage à niveau y compris l’amorce atelier Waogninlin
Dioulabougou Présence de la voie bitumée Sol Réduction de la dégradation érosive du sol Positive Moyenne
Dioulabougou Présence des ouvrages de Habitation Inondation d’habitations Négative Moyenne
drainage
Impact spécifique au tronçon EPC fille – Carrefour cité TP
Goronzon Présence de la voie bitumée Sol Réduction de la dégradation érosive du sol Positive Moyenne
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Sommaire
8.1. Mesures générales pour la protection de l’environnement ................................................................ 100
8.2. Mesures relatives aux impacts généraux en phase préparatoire et travaux...................................... 100
8.2.1. Oraganisation du chantier ............................................................................................................................ 100
8.2.2. Plantation d’arbres ....................................................................................................................................... 104
8.2.3. Sensibilisation sur les IST et VIH/SIDA ........................................................................................................ 104
8.2.4. Réduction des nuisances sonores ................................................................................................................ 104
8.2.5. Information des populations desservies par les réseaux existants ................................................................ 104
8.2.6. Mesures relatives à l’approvisionnement en eau du chantier ........................................................................ 105
8.3. Mesures relatives aux impacts spécifiques en phase préparatoire et travaux................................... 105
Mesures relatives aux .................................................................................................................................. 105
8.3.1. impacts sur le tronçon Eglise St Pierre – Route A3 ...................................................................................... 105
8.3.2. Mesures relatives aux impact sur le tronçon Pont Djibo - Marché de Gros ................................................... 106
8.3.3. Mesures relatives aux mpact sur le tronçon Rond-point Ruth Fidèle – Carrefour pompiers .......................... 107
8.3.4. Mesures relatives aux mpacts sur le tronçon Carrefour café noir – terminus Tollakouadiokro – GESTOCI .. 107
8.3.5. Mesures relatives aux impacts sur le tronçon Carrefour maquis Jérusalem – passage à niveau - CIDT ....... 107
8.3.6. Indemnité pour la perte d’activités économique sur les tronçons EPC fille – Carrefour cité TP, Carrefour maquis
Jérusalem – passage à niveau – CIDT et Siège PDCI (nationale A3) – monument aux morts ..................................... 108
8.4. Mesures relatives aux impacts en phase exploitation........................................................................ 108
8.4.1. Mesures relatives au milieu physique ........................................................................................................... 108
8.4.2. Mesures rélatives au milieu humain ............................................................................................................. 108
8.4.3. Mesure pécifique au tronçon Carrefour mosquée–passage à niveau y compris l’amorce atelier Waogninlin 109
8.5. Mesures d’accompagnement ............................................................................................................. 109
Annexe 2 : Compte rendu de consultation publique à Katiola ...................................................................... 127
Les mesures générales pour la protection de l’environnement concernent les prescriptions générales du
marché des travaux que l’entrepreneur doit mettre en œuvre pour la protection de l’environnement. Dans le
cadre du présent projet, les mesures générales de protection de l’environnement proposées sont guidées par
cinq (5) idées fortes :
le PGES est en lui-même un indicateur de processus qui mesure l’ensemble des activités/actions de
protection de l’environnement perturbé et/ou dégradé par le projet ;
les indicateurs d’impact, ils doivent être réalistes, simples à mettre en œuvre et peu onéreux ;
la mise en œuvre des mesures environnementales doit déboucher sur des résultats tangibles,
mesurables par des indicateurs de résultats ;
l’information et la participation des populations constituent la ligne forte du PGES ;
le coût de l’ensemble des mesures de protection doit être pertinent et réaliste.
Les prescriptions environnementales décrites dans le présent chapitre doivent être prises en compte pendant
l’élaboration du Plan de Gestion Environnementale du chantier.
Les impacts du projet pendant la réalisation des travaux se résument aux nuisances généralement rencontrées
sur des chantiers similaires. Les prescriptions environnementales ci-après sont proposées en vue d’atténuer
leur ampleur.
L’entreprise en charge des travaux sera sélectionnée à travers un Dossier d’Appel d’Offre (DAO).
Conformément aux dispositifs de mise en œuvre du PGES, dès la notification du marché, elle élaborera, un
Plan de Gestion Environnementale et Sociale, Hygiène et Sécurité du chantier qui est une reprise en détail de
la mise en œuvre pratique des mesures contenues dans le PGES élaboré à la suite de la présente étude,
concernant les phases préparatoire et travaux. Ce plan comprendra au moins :
le Plan d’installation du chantier (base-vie, site de stockage du matériel, centrale à béton, etc.) et les
sites d’approvisionnement en matériaux (graviers, sables, etc) ;
un Plan de gestion des déchets solides et liquides de chantier ;
un Plan Hygiène, Santé et Sécurité (HSS) ;
un Plan de lutte contre les IST, VIH/SIDA et fièvre à virus Ebola;
un plan de remise en état des zones d’emprunt et sites des travaux.
Dès la notification du marché, l’entreprise en charge des travaux élaborera un plan d’installation du chantier qui
définira les matériels nécessaires à la réalisation des travaux et les sites devant être aménagés pour accueillir
lesdits matériels ainsi que le personnel du chantier. Le plan d’installation du chantier comprendra au moins :
Atelier mécanique
L’entreprise en charge des travaux est tenue de construire un atelier mécanique pouvant accueillir les engins
et les véhicules de chantier pour les opérations de révision et d’entretien courant. Cet atelier devra comprendre
des équipements spécifiques, notamment les cuves étanches pour recueillir les huiles usagées de vidange.
Toutes les opérations de vidange et autres types d’entretien se fera dans l’atelier mécanique avec du matériel
adapté.
Les huiles récupérées seront stockées dans des fûts. L’enlèvement et le traitement se feront par une structure
agréée par le CIAPOL.
Il sera aménagé avec fondation en polyane ou en béton étanche recouvert d’une couche de sable, une aire
pour l’approvisionnement des engins et véhicules en carburant. Le stockage se fera dans des citernes
raccordées à un système de pompage à arrêt automatique. Ces citernes seront disposées sur un espace
cimentée.
Gestion du matériel
Les matériaux, le matériel, les outillages, les pièces spéciales et toute autre matière seront stockés dans des
magasins et sur des aires aménagées et protégées par du polyane ou béton étanche pour éviter tout risque de
pollution.
Le Plan Hygiène, Santé et Sécurité (HSS) est élaboré pour assurer la sécurité du personnel de l’entreprise, du
bureau de contrôle et des populations. Il vise à donner de meilleures conditions d’hygiène et de santé. Il
comprendra au minimum :
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les provisions concernant la sécurité des chantiers pour les populations riveraines et les usagers des
tronçons ;
les provisions concernant les latrines et autres équipements d’hygiène sur le chantier et la base vie ;
les programmes de sensibilisation des tenants de points de vente de nourriture dans la zone des
travaux ;
Selon l’origine des déchets, l’on distinguera principalement deux catégories à savoir les déchets issus de la
base vie et les déchets issus du chantier.
Les déchets de la base vie se composent d’une part d’effluents de toilettes et latrines et d’autre départ de
déchets solides qui se résument aux emballages, restes d’aliments, papiers, etc. Ces déchets sont assimilés
aux déchets produits dans les ménages. Ils suivront la filière de gestion des ordures ménagères des villes de
Bouaké et Katiola.
Les déchets de chantier se résument aux débris de démolition, les pots vides, les restes de produits, les eaux
de lavage de centrales à béton, les dépôts de béton, etc. Ces déchets peuvent se distinguer en déchets inertes
non dangereux (ex : débris de bâtis) et déchets dangereux (ex : restes de produits de chantier, etc.). Ces
derniers doivent être gérés avec beaucoup de précaution.
L’entreprise élaborera un plan de gestion des déchets solides et liquides générés par la mise en œuvre du
projet. Ce plan comprendra au moins :
la caractérisation des déchets produits ;
les types de stockage prévus ;
les sites de stockage et d’évacuation des déchets ;
les traitements prévus ;
les mesures sanitaires et sécuritaires prévues ;
les acteurs impliqués et leurs rôles.
L’entreprise en charge des travaux assurera, à ses frais, le nettoyage et la remise en état des zones
d’emprunt et de travaux et des sites de dépôts. Cette remise en état devra se faire de façon progressive sur les
zones où les travaux sont terminés et non pas différer le tout jusqu'à la fin du projet. La remise en état des
sites comprendra les actions suivantes :
Pour réduire les soulèvements de poussières, l’entreprise devra mettre en œuvre les mesures suivantes :
une bonne maintenance régulière des engins et véhicules du chantier ;
l’arrosage régulière (au moins 4 fois par jour) des emprises de travaux (décapage, fouille, traitement
de plateforme, etc) et des couloirs de circulation ;
la mise sous bâche des matériaux de chantier (matériaux de remblais, graviers, tout venant, etc.) ;
le transport des matériaux sous bâche.
Les accès des installations (domiciles, activités économiques et infrastructures communautaires) situées le
long des voies à aménager seront préservés.
Les travaux devront se dérouler par section et l’entreprise devra aménager des couloirs sur la section en
chantier pour permettre la circulation des piétons. Il sera posé sur cette section des panneaux fixes le long de
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la voie et des panneaux de signalisation. La circulation sur ces couloirs aménagés sera uniquement réservée
aux piétons là où l’espace est rétréci.
La figure ci-après présente le dispositif à mettre en place pour maintenir l’accès aux installations et assurer la
sécurité des riverains.
Les travaux seront réalisés par section en vue de maintenir la circulation sur les sections non en travaux. La
circulation sera interrompue sur la section en travaux et les intersections pourront être utilisées pour effectuer
des déviations sur les voies parallèles à celle en travaux (voir figure ci-après). Des panneaux de signalisation
seront posés pour guider les usagers.
Des campagnes d’information et de sensibilisation devront être organisées à l’endroit des populations
riveraines et gérants d’activités économiques en vue d’obtenir leur adhésion au projet. Elles consisteront de
façon spécifique à :
organiser des séances d’information et de consultation des populations (chefs de quartiers, habitants
etc.…) concernées par les travaux. Ces séances porteront sur la consistance des travaux (la date de
démarrage des travaux, principaux travaux, emprise des travaux, durée, etc.) la possibilité pour elles
de tirer profit des travaux, les mesures de sécurité routières prévues, etc ;
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assurer une information régulière des populations des zones concernées en vue de recueillir leurs
préoccupations et leurs doléances en ce qui concerne la préservation de la qualité de leurs milieux et
de leurs intérêts socio-économiques ;
Ces campagnes d’information et de sensibilisation concerneront également le respect des dispositions mises
en place pour réglementer la circulation dans la zone des travaux. Ces séances pourront se faire sous forme
de réunions organisées dans les quartiers et d’annonces sur les radios de proximité et les canaux de
communication habituels des quartiers (lieux de cultes, leaders d’opinion, comité de gestion du quartier, etc).
Pour assurer une meilleure la conduite des campagnes de sensibilisation, d’information et de communication,
une ONG ayant les compétences en la matière sera recrutée par appel d’offre au même titre que l’entreprise
des travaux pour assurer cette mission. Sa mission débutera au démarrage des travaux et s’étendra sur toute
la durée des travaux.
En remplacement des arbres qui seront abattus pendant les travaux, des arbres seront plantés le long des
voies dans les zones où l’emprise est suffisamment large (plus de 4 mètres disponibles après la plateforme).
Ceci permettra d’éviter les installations anarchiques dans l’emprise des voies. Le type d’arbre recommandé est
l’acacia mangium de la famille des Fabacées qui a la particularité de croissance rapide. Il peut atteindre 30
m de hauteur et les racines n’excèdent pas 2 m.
Il sera organisé des campagnes de sensibilisation sur les risques de contamination des IST / VIH SIDA et de
de la fièvre à virus Ebola, de même que les grossesses non désirées. Ces sensibilisations seront menées
aussi bien auprès des populations riveraines que le personnel des entreprises et bureaux de contrôle.
De manière spécifique, les campagnes consisteront à :
effectuer un programme de sensibilisation aux risques de VIH/SIDA et prendre toute autre mesure
prévue au Marché pour réduire le risque de propagation du VIH parmi le personnel des entreprises
ainsi que les populations riveraines, effectuer un diagnostic rapidement et fournir l’assistance
nécessaires aux personnes atteintes pendant la durée des travaux (y compris la période de garantie) ;
mener au minimum tous les deux mois des campagnes d’information, d’éducation et de
communication destinées aux travailleurs sur les chantiers et aux populations riveraines, concernant
les risques, les dangers , les conséquences et les comportements préventifs appropriés concernant
les maladies sexuellement transmissibles (MST) – ou les infections sexuellement transmissibles (IST)
en général et le VIH/SIDA en particulier et la fièvre hémorragique à virus Ebola.
Pour assurer une meilleure la conduite des campagnes de sensibilisation, d’information et de communication,
une ONG ayant les compétences en la matière sera recrutée par appel d’offre au même titre que l’entreprise
des travaux pour assurer cette mission. Sa mission débutera au démarrage des travaux et s’étendra sur toute
la durée des travaux.
L’entreprise devra se forcer à réduire les émissions sonores pour minimiser les nuisances pour les populations
riveraines et surtout pour les élèves des établissements situés le long de certaines voies. Elle fera de ce fait
l’entretien régulier des engins de chantier. Par ailleurs, il est recommandé de réaliser les travaux occasionnant
beaucoup de bruits hors des heures de repos.
Avant le démarrage des travaux de déplacement de réseau existants (conduites d’eau, potable, poteaux
électriques et téléphoniques), il sera réalisé des campagnes d’information à travers les medias (Radio, télé,
journaux, surtout sur les radios locales) et les canaux de communication habituels des quartiers (lieux de
cultes, leaders d’opinion, comité de gestion de quartier, etc).
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Pour l’approvisionnement des chantiers en eau, l’entreprise se dotera de bacs à eau dans lesquelles elle
effectuera le prélèvement des quantités nécessaires pour les travaux pendant les heures de faible
consommation d’eau (entre 10 h et 15 h par exemple).
En accord avec le concessionnaire, l’entreprise prendra des dispositions pour ne pas affecter négativement
l’approvisionnement en eau potable de la population riveraine.
Pour la sécurité des élèves des établissements scolaires, des fidèles des lieux de cultes et des usagers des
centre de santé dont les accès donnent sur les voies à aménager, l’entreprise en charge des travaux devra
mobiliser un manœuvre à l’entrée de chaque établissement scolaire, centre de santé et lieux de cultes. Il aura pour
mission de faciliter la traversée des élèves et populations riveraines.
8.1.8. Mesures relatives aux impacts sur le tronçon Eglise St Pierre – Route A3
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Pour maintenir la collecte des ordures ménagères dans la zone et assainir au mieux l’environnement de la voie, en
collaboration avec la Mairie de Bouaké, il sera aménagé un espace dans cette zone pour accueillir lesdites ordures.
Le bac à ordures initialement posé dans l’emprise de cette voie sera déplacé sur ce site.
8.1.9. Mesures relatives aux impacts sur le tronçon Pont Djibo - Marché de Gros
Gestion du trafic
Pour permettre la continuité du trafic et éviter les risques d’accidents, il est recommandé de réaliser les travaux en
demi-chaussée et de dévier une partie du trafic sur des voies environnantes.
Réalisation des travaux en demie chaussée
Cette voie revêtue de deux chaussées séparées par une bande blanche a une largeur de 14 m. Elle est suffisamment
large pour maintenir une partie du trafic si une bonne organisation du chantier est mise en place.
Dans cette perspective, un flux du trafic (marche de gros vers pont Djibo) sera maintenu sur la voie avec un phasage
des travaux.
A titre indicatif la figure ci-après montre le dispositif qui devra être mis en place pour réaliser les travaux sous trafic.
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8.1.10. Mesures relatives aux impacts sur le tronçon Rond-point Ruth Fidèle – Carrefour
pompiers
Pendant la réalisation des travaux, l’accès à la cité du groupement sapeurs-pompiers militaire de Bouaké se
fera par l’entrée principale qui donne sur la voie du quartier Air France 1.
8.1.11. Mesures relatives aux impacts sur le tronçon Carrefour café noir – terminus
Tollakouadiokro – GESTOCI
En collaboration avec la Mairie de Bouaké, il sera trouvé un site de recasement des femmes pour la continuité
de leur activité d’extraction de graviers. Une indemnité devra être prévue pour la période de cessation
d’activité.
8.1.12. Mesures relatives aux impacts sur le tronçon Carrefour maquis Jérusalem –
passage à niveau - CIDT
L’entreprise en charge des travaux mettra en place un plan de communication avec le concessionnaire (Société
internationale de Transport Africain par Rail), de sorte que les périodes de passage de trains dans la zone des
travaux soient régulièrement communiquées à l’entreprise. Ceci permettra à l’entreprise de prendre les dispositions
nécessaires afin d’éviter les déplacements d’engins vers les rails pendant le passage du train.
En collaboration avec la Mairie de Katiola, les trois menuisiers installés dans l’emprise des aménagements seront
recasés sur un autre site.
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8.1.13. Indemnité pour la perte de revenu des gérants d’activités économiques sur les
tronçons EPC fille – Carrefour cité TP, Carrefour maquis Jérusalem – passage à
niveau – CIDT et Siège PDCI (nationale A3) – monument aux morts
Pour la perte de revenu due à la suspension d’activité économique, une indemnité devra être accordée aux
responsables d’activités économiques selon le nombre de jours de suspension d’activité.
L’augmentation du trafic sur les voies aménagées sera certainement accompagnée d’augmentation
d’émissions de gaz polluants (COx, NOx, SOx, HC, HAP, COV, etc.) et de la modification de l’état acoustique.
En vue de réduire ces désagréments, l'OSER doit intensifier les campagnes de sensibilisation à l’endroit des
usagers afin que ceux-ci entretiennent régulièrement leurs véhicules.
La pollution du sol est essentiellement liée aux suintements de véhicules et l’abandon de déchets liquides et
solides (hydrocarbures, filtres usés, pneus usés, etc). Il est recommandé d’effectuer les contrôles techniques
des véhicules et de sensibiliser les usagers au respect de l’environnement.
En phase d'exploitation, les Autorités municipales en collaboration avec l'OSER doivent intensifier les
campagnes de sécurité routière et les campagnes de sensibilisation :
Les risques d'accidents, l'augmentation du bruit, l'émission de gaz polluants, essentiellement dus à
l'accroissement du trafic et l’obstruction des ouvrages de drainage sont autant de facteurs pour lesquels les
mesures suivantes sont prescrites:
inciter les usagers à effectuer périodiquement les contrôles techniques des véhicules. '
mettre en place un système de collecte et de nettoyage des déchets sur les voies pour éviter que celles-
ci soient transformées en dépotoir.
sensibiliser les riverains à ne pas déverser les eaux usées sur les voies ;
Sécurité routière
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campagne de sensibilisation des populations contre l'usage des trottoirs comme espace de vente ;
Il s’agit des mesures à prendre pour sécuriser et entretenir les ouvrages réalisés afin de garantir un bon niveau
de fonctionnement. Le système de collecte des ordures ménagères dans ces quartiers devra être renforcé et
les populations riveraines devront être sensibilisées afin qu’elles ne créent pas des dépotoirs sauvages le long
des voies.
Pour les travaux d'entretien et de réhabilitation, les conditions de circulation et de travail des engins devront
respecter les mêmes principes de sécurité, de maintien des accès aux habitations.
Pour éviter de créer des inondations dans la zone d’habitations située vers la fin de l’itinéraire où l’on note déjà
des inondations, les dispositions suivantes sont préconisées:
prolonger l’ouvrage de drainage hors de la zone habitée au cas où la seule solution technique qui s’offre
est de l’orienter vers la zone habitée.
Mesures d’accompagnement
Sur la dernière section de la voie Carrefour café noir – terminus Tollakouadiokro – GESTOCI (section terminus
Tollakouadiokro – GESTOCI), il n’existe pas d’éclairage public le long de la voie. En outre, les habitations de la
zone sont obligées d’effectuer des branchements anarchiques sur le réseau électrique dont les installations
sont suffisamment éloignées desdites habitations.
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Sommaire
9. PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE .....................................................110
9.1. Objectif du PGES ............................................................................................................................... 110
9.2. Principaux impacts environnementaux et sociaux ............................................................................. 111
9.3. Mesures d’atténuation et de bonification des impacts ....................................................................... 111
9.4. Programme de surveillance et de suivi environnemental .................................................................. 112
9.4.1. Activités de surveillance environnementale .................................................................................................. 112
9.4.2. Activités de suivi environnemental................................................................................................................ 112
9.5. Responsabilité de la mise en œuvre des activités ............................................................................. 112
9.5.1. Maitre d’ouvrage Délégué ............................................................................................................................ 113
9.5.2. Entreprise en charge des travaux ................................................................................................................. 113
9.5.3. Responsabilité de l’ANDE ............................................................................................................................ 113
9.5.4. Office de la Sécurité Routière....................................................................................................................... 113
9.5.5. Agence Nationale de la Salubrité Urbaine .................................................................................................... 113
9.6. Procédures du suivi ........................................................................................................................... 113
9.7. Matrice du Plan de gestion environnementale et sociale................................................................... 114
9.8. Coûts des mesures environnementales et sociales........................................................................... 120
9.8.1. Coûts des mesures concernant le milieu biophysique .................................................................................. 120
9.8.2. Coûts des mesures concernant le milieu humain.......................................................................................... 120
9.8.3. Coût total des mesures environnementales et sociales du projet.................................................................. 121
Objectif du PGES
D’autre part, le PGES vise à s’assurer que les mesures proposées par l’EIES sont efficaces et produisent des
résultats anticipés.
En clair, le Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) est un élément essentiel au rapport d’EIES et
qui définit (i) l’ensemble des réponses à apporter aux nuisances que pourraient causer le projet ; (ii) détermine
les conditions requises pour que ces réponses soient apportées en temps voulu et de manière efficace, et (iii)
décrit les moyens nécessaires pour satisfaire à ces conditions. Il comprend les catégories de mesures
générales suivantes :
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proposer des mesures de surveillance permettant de s'assurer de la bonne exécution des mesures
d'atténuation et de bonification pendant les phases de construction et de mise en valeur du projet ;
s’assurer d’une participation pleine et responsable des populations riveraines et des parties prenantes
en vue d’obtenir l’acceptabilité sociale du projet,
accorder une attention spéciale à la question du genre et aux besoins des personnes les plus
vulnérables. Les besoins des groupes défavorisés (les femmes, les enfants, les personnes âgées, les
handicapés physiques et déficients mentaux, les religieuses ou linguistiques, etc.,) doivent être au
centre de toute la démarche, axée sur le développement,
prévoir des mesures d’accompagnent en faveur des gérants d’activités économiques qui seront
contraints de suspendre provisoirement leur activités ;
estimer les coûts d'investissements et d'opérations relatifs aux différentes mesures proposées
(atténuation/bonification), au programme de suivi, aux consultations, aux initiatives complémentaires,
et à la mise en œuvre des dispositions institutionnelles.
Les impacts positifs en phase travaux sont relatifs à l’opportunité d’embauche d’une main d’œuvre qualifiée ou
non, permettant d’améliorer temporairement le niveau de vie de quelques familles. En outre, la suppression de
zones insalubres telles que les dépotoirs sauvages concourra à améliorer le cadre de vie des populations.
Les impacts négatifs en phase travaux sur le milieu naturel seront limités aux soulèvements de poussières
découlant des mouvements de terres, de transport de matériaux de construction, d’évacuation des déblais, au
déplacement des engins et à la pollution du sol par les déchets générés et déversements accidentels
d’hydrocarbure. S’agissant du milieu socio-économique, l’on notera la perturbation des accès aux installations
(domiciles, activités économiques, équipements communautaires, etc) avec les risques d’accidents, la baisse
de revenu par suspension temporaire d’activités économiques, la perte d’activité économique, les nuisances
sonores occasionnées par le bruit des engins, etc.
Les impacts négatifs en phase d’exploitation découlent des conditions d’utilisation et d’entretien des ouvrages.
Un manque d’entretien des voies va entrainer: (i) une occupation anarchique des voies par les riveraines ; (ii)
dégradation des voies avec pour conséquence retour à la situation sans projet.
Les impacts négatifs du projet se résument aux nuisances généralement rencontrées sur les chantiers
similaires. Des prescriptions environnementales sont ainsi proposées en vue d’atténuer leur ampleur. Il s’agira
pour l’entreprise en charge des travaux de faire une bonne organisation du chantier. Dès la notification du
marché, elle élaborera, un Plan de Gestion Environnementale et Sociale, Hygiène et Sécurité du chantier qui
plan comprendra au moins :
le Plan d’installation du chantier (base-vie, centrale à béton, etc.) et les sites d’approvisionnement en
matériaux ;
un Plan de gestion des déchets solides et liquides de chantier;
un Plan de lutte contre les IST et le VIH/SID ;
un Plan Hygiène, Santé et Sécurité (HSS) ;
un plan de remise en état des sites des travaux.
Pour le cas particulier des gérants d’activités économiques déplacés, en collaboration avec les Mairies de
Bouaké et Katiola, ils seront recasés sur d’autres sites. Par ailleurs une indemnité sera accordée aux
responsables d’activités économiques qui seront contraints de suspendre provisoirement leur activité.
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Le programme de surveillance et de suivi vise à s’assurer que les mesures d’atténuation et de bonification sont
mises en œuvre, qu'elles produisent les résultats anticipés et qu'elles sont modifiées, interrompues ou
remplacées si elles s’avéraient inadéquates. De plus, il permet d’évaluer la conformité aux politiques et aux
normes environnementales et sociales nationales, ainsi qu’aux directives internationales.
La surveillance environnementale est un ensemble d’activités visant à s’assurer que les mesures d’atténuation,
de compensation et de bonification, proposées par l’étude d’impact environnemental et social sont
effectivement mises en œuvre durant chacune des phases successives du projet. Ainsi, cette surveillance
environnementale se fait au quotidien.
Par ailleurs, le projet a, s’en doute des impacts significatifs sur l’environnement non appréhendés pendant la
réalisation de l’EIES qu’il faille corriger. C’est pourquoi, la surveillance environnementale consistera également
à relever ces impacts et proposer des mesures d’atténuations.
l’implantation de base-vie et du parking pour se rendre compte si elles sont conformes aux normes ;
les mesures à prendre pour la santé et la sécurité des travailleurs et des populations riveraines
(accidents, incendies, déversement accidentel de produits dangereux...) ;
la mise en place d’un plan de gestion des déchets (liquides, solides, gazeux) produits pendant les
travaux ;
la mise en place de la signalisation des chantiers et des déviations pour permettre le passage des
riverains ;
les mesures prises pour réduire les nuisances (contrôle des poussières et fumées d’échappement,
bruits…) ;
les mesures prises pour la restriction des sites où sont réalisées les fouilles ;
le contrôle des lieux de dépôt des matériaux ;
les mesures prises pour le maintien de l’accès aux installations et la gestion du trafic ;
le recasement des gérants d’activités économiques déplacés ;
l’information continue de la population sur les travaux ;
etc.
Dans le cas du présent projet l’AGEROUTE, en tant que Maitre d’Ouvrage Délégué, a la responsabilité de la
surveillance environnementale.
Ces activités consistent à mesurer et à évaluer les impacts du projet sur certaines composantes
environnementales et sociales préoccupantes et à mettre en œuvre des mesures correctives au besoin.
Par ailleurs, il peut aider à réagir promptement à la défaillance d’une mesure d’atténuation ou de compensation
ou à toute nouvelle perturbation du milieu par la mise en place des mesures appropriées.
Enfin, le suivi environnemental aide à mieux traiter les impacts dans les projets ultérieurs similaires et à réviser
éventuellement les normes et principes directeurs relatifs à la protection de l’environnement.
Le programme de suivi définit aussi clairement que possible, les indicateurs à utiliser pour assurer le suivi des
mesures d’atténuation et de bonification qui ont besoin d’être évaluées pendant l'exécution et/ou
l’opérationnalisation du projet. Il fournit également les détails techniques sur les activités de suivi telles que les
méthodes à employer, la définition des seuils permettant de signaler le besoin de mesures correctives, etc.
L’ANDE est chargée du suivi environnemental. Elle pourra s’adjoindre des personnes physiques ou/et morales
indiquées selon le type d’indicateur de suivi, toutes les institutions étant responsables des actions
environnementales relatives à leur domaine de compétence.
La mise en œuvre des mesures de bonification, d’atténuation et de suivi exige de définir clairement les
responsabilités des différents organismes impliqués dans l'exécution et l'opérationnalisation du projet.
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Le Maître d’ouvrage Délégué à savoir l’AGEROUTE est responsable du suivi de la mise en œuvre des
mesures contenues dans le PGES. A ce titre, l’AGEROUTE sera chargée de veiller à la mise en œuvre des
mesures environnementales et sociales décrites dans le présent rapport, en les prenant en compte dans le
contrat de marché des travaux. Elle se fera assistée dans l’exécution de cette tâche par une Mission de
Contrôle.
L’entreprise en charge des travaux sera sélectionnée à travers un Dossier d’Appel d’Offre (DAO). Elle devra
appliquer effectivement et efficacement les prescriptions environnementales inscrites dans le PGES. Elle devra
rédiger un Plan de Gestion Environnement et Social, Santé et Sécurité (PGES-SSE) du chantier et mettre en
place les moyens matériels, humains et financiers pour la stricte application des mesures contenues dans le
PGES-SSE. Ce document devra comprendre au moins un :
Le Plan de Gestion Environnementale et Sociale, Santé et Sécurité (PGES-SSE) du chantier sera validé par le
Maître d’ouvrage, l’ANDE et la Mission de Contrôle et constituera le document de référence à mettre en œuvre
pendant la réalisation des travaux.
Par appel d’offre, une ONG spécialisée dans les stratégies de communication et de sensibilisation sera
sélectionnée. Elle aura pour mission d’assurer toutes questions liées à la sensibilisation, à l’information et à la
communication, de même que l’intermédiation sociale entre l’entreprise, le Maître d’ouvrage et la population.
L’ANDE aura en charge la coordination de toutes les activités du PGES sur le chantier. Il canalisera
l’intervention des différents partenaires sur le chantier.
Pour la bonne exécution de sa mission, il pourrait au besoin avoir recours aux compétences de personnes
physiques et morales.
L’Office de la Sécurité Routière (OSER) interviendra dans la sensibilisation des usagers et populations au
respect des règles de sécurité.
L’Agence Nationale de la Salubrité Urbaine (ANASUR) sera chargée de la gestion efficace des déchets
solides des quartiers traversés par le projet.
Procédures du suivi
Le chef de la Mission de Contrôle assure sous le contrôle du Maître d’ouvrage Délégué, le suivi de la mise en
œuvre des différentes mesures du PGES. Il assure également l’inspection et les audits externes et met à la
disposition des inspecteurs et auditeurs toute la logistique nécessaire à la réalisation de leur activité.
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L’ANDE assurera les missions de suivi environnemental. Elle canalisera à son niveau toutes les informations
et toutes les correspondances liées aux activités du chantier concernant la mise en application du PGES. Pour
les activités de suivi, elle est la croix de transmission entre les autres acteurs et le maître d’ouvrage délégué.
Le contrôle des actions de suivi se fera particulièrement par les réunions périodiques, les visites du chantier,
l’établissement d’état des lieux intermédiaires et les rapports d’activités.
Un compte rendu de chaque inspection ou audition sur les mesures contenues dans le PGES doit être réalisé
sur les chantiers à l’intention de l’entreprise et de la MDC.
La surveillance environnementale des mesures contenues dans le PGES se fera lors des réunions de chantier
et des visites de terrain organisées à cet effet. Au cours de ces réunions il sera régulièrement fait le point sur
les travaux en cours, les non-conformités émises, ce que l’entreprise entrevoit pour les levés, le point sur les
mesures d’atténuation, leur mise en œuvre et leur suivi, le point sur les compensations. Il sera également fait
le point sur les inspections, auditions et missions d’expertises ayant été réalisées au cours de la période.
La Mission de Contrôle élaborera des rapports mensuels et trimestriels qui seront adressés au Maître
d’Ouvrage Délégué. Ces rapports incluront, en outre, les réalisations physiques des travaux, l’efficacité des
mesures environnementales et sociales, les problèmes rencontrés ainsi que les solutions envisagées, de
même que les procès-verbaux. L’entreprise établira également un rapport mensuel d’activité à l’attention du
Maître d’Ouvrage Délégué via la MDC.
En ce qui concerne les questions socio-économiques, sous la coordination de la Mission de contrôle, l’expert
environnementaliste sera le point focal de la population au sein du chantier. Il recevra toutes les doléances
des populations.
A la fin des travaux le suivi de l’ANDE portera principalement sur les travaux de finition qui renforcent l’image
du projet. Il s’agit du suivi des travaux portant sur :
la plantation d’arbres ;
le nettoyage des sites des installations de chantier ;
la remise en état des sites de dépôts ;
la rédaction contradictoire des PV de fermeture des sites.
Le tableau suivant présente les activités de suivi, les indicateurs de suivi, la méthode et les responsables des
différentes opérations de suivi des activités environnementales liées au projet.
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Phase du Activités sources Composante Description de Mesures d’atténuation Période Responsables Indicateurs de
projet d’impacts du milieu l’impact d’exécution 10. Moyens
récepteur Exécution / Suivi performance
de
surveillance
vérification
MILIEU BIOPHYSIQUE
Arroser régulièrement (au Entreprise / Nombre Constat de
Travaux de terrassement Air Soulèvements de Pendant les Mission de ANDE Terrain
généraux et de poussières générés moins 4 fois par jour) les travaux d’arrosages
aires de travaux Contrôle effectués sur les
circulation des engins par les chantiers et Rapport de
émissions de gaz (décapage, fouille, aires de travaux et
traitement de plateforme, de circulation chantier
d’échappement
Phase (COx, NOx, SOx, etc) et des aires de Fréquence des
préparatoire HC, HAP, COV, etc.) circulation travaux d’entretien
er travaux générés par les Effectuer une bonne des engins
engins maintenance régulière des
engins et véhicules du
chantier
Travaux de décapage et Dégradation du sol Entreprise / Constat de
Sol Elaborer un plan de remise Au Mission de ANDE Note de validation Terrain
fourniture de carburant par phénomène en état des sites démarrage du plan de remise
aux engins et véhicules d’érosion sur les sites des travaux
Contrôle
en état des sites
non remis en état Aménager une aire de Rapport de
Production de déchets chantier
Pollution du sol par fourniture en carburant et Linéaire de surface
sur le chantier et la base
l’abandon de déchets une aire d’entretien des aménagée
vie engins
et déversement
accidentel de
d’hydrocarbure
Dégagement de l’emprise Perte de 74 arbres Entreprise / Constat de
Flore Planter 1 000 arbres le long Pendant les Mission de ANDE Nombre d’arbres Terrain
des voies occupant les
des voies là où la travaux Contrôle plantés et
emprises des disponibilité de l’espace le entretenus
aménagements Rapport de
permet chantier
MILIEU HUMAIN
Entreprise / Rapport de
Fourniture du chantier Eau potable Perturbation de la Dotation de bacs à eau et Au Mission de ANDE Quantité et heures chantier
eau en eau fourniture en eau prélèvement des quantités démarrage Contrôle de prélèvement des
potable des ménages nécessaires pour les des travaux eaux du chantier
riverains travaux pendant les heures
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Phase du Activités sources Composante Description de Mesures d’atténuation Période Responsables Indicateurs de
projet d’impacts du milieu l’impact d’exécution 10. Moyens
récepteur Exécution / Suivi performance
de
surveillance
vérification
de faible consommation
d’eau
Utiliser des engins en bon Entreprise / Constat de
Mouvements et Climat sonore Modification du climat Pendant les ANDE Nombre et fréquence
état de fonctionnement Mission de Terrain
circulation des engins sonore et création de travaux de travaux
Contrôle
nuisances pour le Faire régulièrement d’entretien des
Rapport de
personnel et les l’entretien des engins et engins et véhicules
chantier
riverains véhicules
Maintien de l’accès des Entreprise / Constat de
Mobilité des Perturbation des Pendant les Mission de ANDE Linéaire de couloirs Terrain
personnes accès aux installations travaux aménagés pour
Contrôle
installations et de la maintenir l’accès Rapport de
circulation routière aux installations chantier
par les mouvements
des engins
Elaborer un Plan Entreprise / Rapport de
Sécurité Mise en mal de la Au Mission de ANDE Note de validation chantier
sécurité du personnel d’Hygiène, Santé et démarrage du Plan d’Hygiène,
Sécurité (HSS) Contrôle Constat de
et des populations des travaux Santé et Sécurité Terrain
riveraines par les
engins des travaux et
véhicules
Recaser les gérants Mairie, Rapport de
Mouvements des engins Economie Perte de revenu des Au AGEROUTE ANDE Nombre de gérants chantier
et réalisation des gérants d’activités d’activités économiques démarrage d’activités
déplacés / Enquête
diverses activités économiques des travaux Mission de économiques auprès de la
installés dans Contrôle recasés population
l’emprise des voies
Elaborer un Plan Entreprise / Rapport de
Travaux de terrassement Santé Développement de Au Mission de ANDE Note de validation chantier
généraux et circulation maladies d’Hygiène, Santé et démarrage du Plan d’Hygiène,
Sécurité (HSS) Contrôle Constat de
des engins respiratoires par les des travaux Santé et Sécurité Terrain
soulèvements de
poussières
Réaliser des campagnes ONG/
Présence du personnel Santé Contaminations par Au Mission de ANDE Nombre de
des entreprises et les IST et le de sensibilisation sur les démarrage campagnes de
risques de contamination Contrôle
bureaux de contrôle VIH/SIDA et pendant sensibilisation
des IST, MST et les les travaux
Risques de grossesses non désirées
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Phase du Activités sources Composante Description de Mesures d’atténuation Période Responsables Indicateurs de
projet d’impacts du milieu l’impact d’exécution 10. Moyens
récepteur Exécution / Suivi performance
de
surveillance
vérification
grossesses non
désirées
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Moyens de
Phase du Activités sources Composante Description de Mesures d’atténuation Période Responsables Indicateurs de vérification
projet d’impacts du milieu l’impact d’exécution
récepteur Exécution / Suivi performance
surveillance
AGEROUTE Enquête
Dégagement de Electricité Rupture de la Informer les populations Au , Entreprise/ ANDE Nombre de séances auprès des
l’emprise des fourniture de service desservies avant le démarrage d’information populations
aménagements Eau potable par le déplacement déplacement de réseaux des travaux Mission de
Communication des installations Contrôle
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Etude d’impact environnemental et social
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Moyens de
Phase du Activités sources Composante Description de Mesures d’atténuation Période Responsables Indicateurs de vérification
projet d’impacts du milieu l’impact d’exécution
récepteur Exécution / Suivi performance
surveillance
bitumage généraux l’entreprise et la SITARAIl
train des travaux communication Contrôle
pour une bonne
organisation des travaux
EPC FILLE – CARREFOUR CITE TP ; CARREFOUR MAQUIS JERUSALEM – PASSAGE A NIVEAU – CIDT ET SIEGE PDCI (NATIONALE A3) – MONUMENT AUX MORTS
AGEROUTE Constat de
Mouvements des Economie Perte de revenu par Indemniser les gérants Pendant les , Mairie / ANDE Pourcentage de Terrain
engins la suspension d’activités économiques travaux responsables Rapport de
d’activités selon le nombre de jour de Mission de d’activités chantier
économiques suspension d’activité Contrôle économiques Enquête
indemnisé pour la auprès des
suspension populations
d’activité
CARREFOUR MOSQUÉE – PASSAGE À NIVEAU Y COMPRIS L’AMORCE ATELIER WAOGNINLIN
Phase
exploitation Entreprise, Constat de
Présence des ouvrages Habitation Inondation Mettre en place aux Pendant les AGEROUTE ANDE Nombre d’ouvrages Terrain
de drainage d’habitations endroits critiques de travaux / de drainage Rapport de
l’itinéraire des ouvrages Mission de
d'équilibre Linéaire d’ouvrages chantier
Contrôle de drainage dans
Eviter d'orienter les eaux de les zones
ruissellement vers les d’habitations
zones habitées
Prolonger l’ouvrage de
drainage hors de la zone
habitée au cas où la seule
solution technique qui
s’offre est de l’orienter vers
la zone habitée
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Etude d’impact environnemental et social
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Cette section estime les coûts d’investissement et d’opérationnalisation relatifs aux différentes mesures
environnementales et sociales proposées. Ces coûts devront être actualisés pendant la mise en œuvre des
actions.
La majorité des mesures prescrites pour la protection du milieu biophysique fait partie des dispositions
généralement liées au marché des travaux. Ces coûts concernent les points ci-après énumérés.
Les actions qui devront être menées pour la réduction des soulèvements de poussières se résument à
l’arrosage des aires de travaux et des couloirs de circulation.
Les coûts de ces actions sont indiqués pour mémoire car ces actions sont prises en compte dans le cahier des
charges de l’entreprise, donc n’entraînent pas de surcoûts.
Le choix des engins en bon état de fonctionnement, les visites techniques et l’entretien régulier des engins
sont des mesures d’ordre réglementaire. Ces mesures ne devront donc entraîner des coûts supplémentaires à
prendre au compte par le projet.
Les mesures de protection du sol concernent les actions à imposer à l’entreprise en vue de l’élimination des
déchets solides et la remise en état des zones d’emprunt et des travaux. Ces mesures sont également
incluses dans le cahier des charges. Elles n’entraîneront donc pas de surcoûts.
Il a été proposé, de planter des alignements d’arbre le long des voies sur les côtés où la disponibilité de
l’espace le permet. On peut estimer à 1 000 le nombre d’arbres à planter.
Le coût de cette plantation y compris l’entretien sur deux ans peut être estimé à 1000 F CFA x 1000 arbres,
soit 1 000 000 F CFA.
Pour la sensibilisation des populations riveraines et du personnel de l’entreprise des travaux sur risques
sanitaires et sécuritaires, une spécialisée en stratégies de communication et sensibilisation sera recrutée. Le
coût de ses prestations est estimé à 20 000 000 F CFA.
La confection et la pose de panneau de signalisation des (10 panneaux) coûteront 20 000 X 10 panneaux =
200 000 F CFA par voie, soit 3 000 000 F CFA pour les 15 voies.
Le balisage des aires de travaux coutera 5 000 F CFA x 20 paquets pour chaque voie ; soit 1 500 000 F CFA.
pour les 15 voies.
Pour la disposition de panneaux fixe sur les sections en chantier, il sera prévu une provision de 500 000 F CFA
par voie ; soit 7 500 000 F CFA pour les 15 voies.
Disposition de manœuvre aux entrées de la morgue et des établissements scolaires primaires : 150 000 F CFA
x 16 personnes x 6 mois, soit 14 400 000 F CFA.
Le besoin global de financement pour ce récepteur d’impacts est de 26 400 000 F CFA.
Le coût des campagnes d’information à travers les medias (Radio, télé, journaux, surtout sur les radios locales)
et canaux de communication habituelles des quartiers (lieux de cultes, etc) est estimé à 500 000 F CFA.
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Les mesures relatives aux nuisances sonores sont des mesures d’ordre réglementaire à prendre tels:
l’interdiction d’effectuer des travaux de nuit, le choix de matériels en bon état de fonctionnement, le réglage
des moteurs à combustion…ces mesures n’entraînent pas de coûts à prendre en compte par le projet.
Au total 5 gérants de petites activités économiques seront déplacés à l’occasion du projet. Une indemnité de
150 000 F CFA, représentant en moyenne le bénéfice réalisé en 3 mois, sera accordée à chaque personne
pendant leur réinstallation sur d’autres sites. Soit environ une provision de 1 000 000 F CFA.
Une provision de 5 000 000 F CFA sera allouée pour l’indemnisation des gérants d’activités économiques dont
les activités seront suspendues temporairement du fait des travaux.
Ces mesures font partie des missions régaliennes de l’ANASUR qui devra mettre en place un système
adéquat de collecte des ordures ménagères.
Pendant l’exploitation des ouvrages, sur une durée de 2 ans, en collaboration avec les Mairies, l’AGEROUTE
devra organiser une campagne de sensibilisation de la population chaque année afin que les ouvrages ne
soient pas les lieux de rejets anarchiques (eaux et ordures ménagères).
Le coût forfaitaire d’une campagne est de 5 000 000 F CFA. Soit une provision de 10 000 000 F CFA pour les
deux (2) ans.
Les mesures d’accompagnement du présent projet concernent la continuité de l’éclairage public sur la dernière
section de la voie Carrefour café noir – terminus Tollakouadiokro – GESTOCI (section terminus
Tollakouadiokro – GESTOCI) et le raccordement des habitations de cette zone au réseau électrique.
Pour la surveillance et le suivi environnemental, on réservera une somme de 30 000 000 F CFA.
Le coût estimatif de mise en œuvre des mesures environnementales et sociales chiffrées est de quatre-vingt-
quatorze millions (94 000 000) francs CFA.
Coût
N° Impacts / Actions environnementales Période/Durée de l’action
(F CFA)
1 Coûts concernant le milieu biophysique
1.1 Qualité de l’air et nuisances sonores Pendant les travaux PM
1.2 Pollution des sols et des eaux Pendant les travaux PM
1.3 Gestion des déchets de la base vie Pendant les travaux PM
1.4 Plantation d'arbres le long de la voirie et A la fin des travaux 2 ans 1 000 000
leur entretien
Sous total 1 1 000 000
2 Coûts concernant le milieu humain
2.1 Information et sensibilisation des Au démarrage et pendant 20 000 000
populations et personnel sur les risques les travaux
sanitaires et sécuritaires
2.2 Dispositions sécuritaires et le maintien Pendant les travaux sur les 26 400 000
des accès sections en chantier
2.3 Mesures d’accompagnement aux gérants Avant le démarrage des 1 000 000
d’activité économique travaux
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Etude d’impact environnemental et social
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Coût
N° Impacts / Actions environnementales Période/Durée de l’action
(F CFA)
2.4 Indemnisation des gérants d’activités Pendant les travaux 5 000 000
pour la suspension d’activité
2..5 Mesures concernant la protection des A la fin des travaux 2 ans 10 000 000
investissements et le cadre de vie de la
population
Sous total 2 62 400 000
3 Surveillance et suivi environnemental 30 000 000
TOTAL GENERAL 93 400 000
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Sommaire
10.1. Objectif ............................................................................................................................................... 123
10.2. Procédures et modalités .................................................................................................................... 123
10.2.1. Information et consultation du public ............................................................................................................ 123
10.2.2. Enquête Publique ......................................................................................................................................... 123
10.3. Information et consultation des autorités locales ............................................................................... 124
10.4. Conclusion de la consultation du public ............................................................................................. 124
Annexe 2 : Compte rendu de consultation publique à Katiola ...................................................................... 127
Objectif
Les objectifs, en matière de protection de l'environnement, ne visent pas seulement à protéger l'existant, en
limitant les effets négatifs du projet ou en réparant les atteintes qui n'ont pu être évitées, mais, autant que
possible, de valoriser, voire d'améliorer cet existant à l'occasion de la réalisation du projet.
Ces objectifs concernent aussi bien les milieux naturels et humains pour lesquels il est indispensable de
bénéficier des connaissances locales sur l'existant et sur l'ensemble des activités humaines. Ils impliquent
donc des partenaires multiples : promoteur, élus locaux, partenaires économiques, associations, etc.
Le processus de concertation doit être engagé en amont de l'élaboration du projet avec les partenaires locaux
(les élus et les populations riveraines). Cette concertation doit être menée avec le triple souci de clarté, de
transparence et de rigueur.
enrichir le projet et le faire évoluer en prenant en compte les préoccupations des autres acteurs ;
rechercher une cohérence des actions de chacun de ces acteurs concernés par le projet ;
créer un climat de confiance et de coopération, et à dédramatiser les éventuels conflits par une
approche objective.
Procédures et modalités
En Côte d’Ivoire, la participation du public se situe dans le cadre réglementaire du décret n°96-894 du 8
novembre 1996, déterminant les règles et procédures applicables aux études relatives à l'impact
environnemental des projets de développement. Elle comprend l’information et la consultation du public et
l’enquête publique.
Ce sont des réunions au cours desquelles les partenaires au projet échangent afin d'obtenir l'adhésion de tous.
Une stratégie commune est définie pour la mise en œuvre du projet, dans le souci de protéger l'environnement
naturel et humain.
Cette réunion est organisée par le Maître d'Ouvrage assisté du Consultant en charge de la réalisation de
l'EIES, sous la coprésidence de l'Agence Nationale De l'Environnement (ANDE) et de la plus haute autorité
administrative de la circonscription abritant le projet, en présence des élus et des populations.
Elle consiste à mettre à la disposition du public le rapport de l'Etude d'Impact Environnemental et Social sous
la supervision d'un Commissaire Enquêteur nommé par arrêté municipal et chargé de recueillir les
observations du public.
L'enquête publique est initiée par l'Agence Nationale De l'Environnement (ANDE) et son ouverture s'effectue
dans le cadre d’une réunion publique.
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Etude d’impact environnemental et social
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Toutes les réunions publiques sont précédées d'une importante publicité dans les organes de presse (radio
nationale ou locale, télévision, presse écrite, etc.), par des affiches, des banderoles et autres prospectus. Les
résultats de l'enquête publique seront présentés par le Commissaire Enquêteur et consignés dans un rapport.
Information et consultation des autorités locales
Des séances de consultation et d’information ont été organisées avec les autorités préfectorales et
municipales de Bouaké et Katiola dans le cadre de la présente étude d’impact environnemental et social. Elles
se sont déroulées le 4 et 5 novembre 2014, respectivement à Katiola et Bouaké. Au cours de ces rencontres,
le Consultant a expliqué la consistance de l’Etude d’Impact Environnemental et Social et demandé les
contraintes déjà connues sur les sites du projet. En retour, il a recueilli les suggestions des autorités locales
pour mener à bien cette étude.
Les comptes rendus et les listes des personnes rencontrés par structure sont indiqués en annexe du présent
rapport.
Conclusion de la consultation du public
On retient de ces consultations que le projet d’aménagement des voies structurantes des Chefs-lieux de
Districts et de Régions est favorablement accueilli par les autorités locales. Elles ont été associées pendant
l’étape d’identification des voies et tous voient en ce projet, un moyen de désenclavement de certains de leurs
quartiers.
Les personnes rencontrées dans le cadre de ces consultations ont toutefois formulé des observations et
recommandations pour le succès du projet. La synthèse des suggestions est présentée comme suit :
Préfecture de Bouaké
Monsieur GOLY Anderson, Chef de Division à la Préfecture de Bouaké, a souligné que la voie passant par le
marché de Koko (voie n°2) est encombrée par les installations d’activités commerciales et que cet
encombrement est plus important le mercredi qui est le jour de marché. Il suggère de ce fait que des mesures
soient prises avant le démarrage des travaux pour libérer l’emprise.
Mairie de Bouaké
Monsieur SANOGO Mamadou, Chef de Service Infrastructure de la Mairie de Bouaké, a indiqué que dans
l’ensemble les emprises des voies retenues sont dégagées. A priori il ne devrait pas se poser de problèmes
pendant les travaux
Préfecture de Katiola
Monsieur GBAGBEU Gué Gilbert, Secrétaire Général 1 de la Préfecture de Katiola, a signifié que du fait de
certaines habitations, l’emprise de la voie n°4 (itinéraire carrefour maquis Jérusalem - passage à niveau –
ClDT) connait un rétrécissement à certains endroits. Il souhaite donc que tous les problèmes sociaux le long
de cette voie soient résolus pour une meilleure réalisation du projet.
Mairie de Katiola
Monsieur YOUSSOUF Koné, 4ème Adjoint au Maire de Katiola, Maire Résident, a souligné que des conduites
d’eau potable traversent certaines voies. De ce fait, il suggère une large campagne d’information et de
sensibilisation des populations avant le déplacement desdites conduites. En outre, il souhaite que le tronçon
Carrefour mosquée – rail (voie n°2) soit doté de caniveaux de dimensions importantes car une grande partie
des eaux de ruissellement de la ville s’écoulent dans cette zone (juste avant les rails).
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Etude d’impact environnemental et social
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Le réseau routier de la Côte d’Ivoire étant fortement dégradé, le défi de décollage économique du pays
passera forcément, par celui du secteur des infrastructures routières qui a un effet structurant sur les autres
secteurs d’activité. C’est dans ce cadre que le Ministère des Infrastructures Economiques envisage
l’aménagement de certaines voies des Chefs-lieux de Districts et de Régions. Ce projet permettra d’une part
de remettre à niveau certaines voies existantes et d’autre part, de désenclaver certains quartiers où les
populations sont souvent obligées de faire de grands détours.
Au vu des incidences environnementales et/ou sociales négatives que ce projet est susceptible d’engendrer, il
est soumis à une étude d’impact environnemental et social conformément à la réglementation ivoirienne (loi n°
96-766 du 3 octobre 1996 portant Code de l’Environnement et le décret d’application 96-894 de novembre
1996 déterminant les règles et procédures applicables aux études d’impact environnemental des projets de
développement) pour réduire ces incidences.
L’analyse environnementale réalisée à partir des données collectées sur les sites a permis d’identifier et
d’évaluer les impacts potentiels du projet. Il offre déjà en phase travaux, une opportunité d’emploi et de
développement de petites activités économiques. En phase d’exploitation l’on note l’amélioration des
conditions de circulation et la réduction de l’insécurité des populations. Cependant la libération de l’emprise
engendrera temporairement la rupture de service des réseaux d’eau potable, électrique et téléphonique. Les
accès des installations humaines (domiciles, activités économiques, services d’administration et infrastructures
communautaires) situées le long des voies seront fortement perturbés avec une baisse de revenu pour gérants
d’activités économiques pendant la réalisation des travaux. .
Des mesures d’atténuation sont proposées pour atténuer ces impacts. Elles sont présentées en actions et
organisées dans un plan de gestion environnementale et sociale (PGES). La mise en œuvre de ce plan est
structurée autour de deux principales activités que sont la surveillance environnementale et le suivi
environnemental.
L’on note au terme de cette étude que le manque d’entretien des voies après leur mise en service poserait
encore un problème préoccupant : installation anarchique des personnes sur les emprises des voies et
obligation pour l’Etat de mobiliser d’importantes sommes d’argent pour indemniser les occupants en cas
d’importants travaux sur ces emprises. En outre, l’on notera un mauvais drainage des eaux pluviales du fait de
l’obstruction par les ordures ménagères qui sont de façon générale abandonnées dans la nature. .
C’est pourquoi l’on recommande la mise en place d’un programme d’entretien des ouvrages et leurs emprises
et de collecte des ordures ménagères des zones traversées.
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Etude d’impact environnemental et social
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13. BIBLIOGRAPHIE
KONAN K. Firmin (2012) : Diagnostic minéral d’un sol de bas-fond secondaire développé sur matériaux
granito-gneissique en région centre de la Côte d’Ivoire : essai comportemental de la riziculture irriguée,
Mémoire online.
Journal Officiel de la République de Côte d’Ivoire : Loi n° 83-788 du 2 août 1983, déterminant les règles
d'emprise et de classement des voies de communication et des réseaux divers de l'Etat et des collectivités
territoriales,
Journal Officiel de la République de Côte d’Ivoire : Loi cadre n°98-669 du 23 décembre 1998, portant Code de
l’Eau, 18 février 1999.
Journal Officiel de la République de Côte d’Ivoire : Décret n° 98-43 du 28 janvier 1998 relatif aux installations
classées pour la protection de l’environnement impose des inspections périodiques réalisées par le service de
l’Inspection des Installations Classées (SIIC), février 1998.
Journal Officiel de la République de Côte d’Ivoire : Décret n°96-894 du 08 novembre 1996 déterminant les
règles et procédures applicables aux études relatives à l’impact environnemental des projets de
développement, novembre 1996.
Journal Officiel de la République de Côte d’Ivoire : Loi cadre n°96-766 du 03 octobre 1996, portant Code de
l’Environnement, 6 février 1997.
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14. ANNEXES
Annexe 1 : Glossaire
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Annexe 1 : Glossaire
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