SES Fiches de Révision
SES Fiches de Révision
SES Fiches de Révision
I-
La croissance économique est une augmentation sur une longue période (au moins 2 ans)
du PIB en volume, c'est-à-dire de l’addition des valeurs ajoutées marchandes et
non-marchandes produites dans le territoire national.
Ce PIB doit être calculé en volume ou à prix constants pour éliminer la hausse des prix
courants.Le PIB en euros courants est aussi appelé PIB nominal ou PIB en valeur. Le PIB
en euros constants est le PIB corrigé de l’inflation (déflaté). Il est aussi appelé PIB en
volume ou encore PIB réel.
II -
-Le progrès technique correspond (son def) et l’innovation se désigne par une nouvelle
méthode de production ou d’organisation de travail induisant à une hausse de la production
elle désigne également un nouveau produit qui induit à une hausse de la demande. Le
progrès technique correspond donc à cet ensemble d’innovation car elle incite alors à des
développements et recherches qui entraînent alors à ces hausse de la demande ou de la
production qui contribuent ensuite au développement économique.
III -
Des institutions comme l’Etat jouent un rôle en aidant à développer la recherche (par
exemple en la subventionnant), mais il peut aussi financer les infrastructures nécessaires à
la croissance, infrastructures qui profitent à tous (ponts, routes, aéroport, etc…).
Pour Douglass North, la croissance s’explique surtout par les « incitations »
institutionnelles (fiscalité, législation, droits de propriété) qui encouragent l’accumulation du
capital, la technologie et les économies d’échelle.
Certaines institutions contribuent à la croissance économique, celles notamment qui sont «
créatrices de marché puisqu’en leur absence les marchés n’existent pas ou fonctionnent très
mal. Elles favorisent alors le développement économique de long terme en stimulant
l’investissement et l’esprit d’entreprise.
Un cadre réglementaire et un système judiciaire qui permettent le respect des droits de
propriété et offrent un avantage aux inventeurs – par exemple via le brevet – assurent aux
entrepreneurs qu’ils conserveront leur profit et les incitent à innover, en leur garantissant un
monopole technologique temporaire, ce qui les permet d’encore mieux développer leur
produit.
La diffusion des innovations a des conséquences sur le système productif : c’est le sens
du concept de destruction créatrice. Pour Schumpeter, le progrès technique entraîne un
mouvement simultané de création d’activités nouvelles (et d’emplois nouveaux) et de
destruction d’activités dépassées (et donc des emplois associés). Les innovations génèrent
donc en même temps de l’obsolescence et de la croissance.
IV -
On peut remarquer que le progrès technique à des effets sur les revenus des individus en
fonction de la qualification de leur emploi, en effet :
- il favorise les emplois les plus qualifiés, en les rendant plus productifs, ce qui engendre
plus de revenus. (l’informatique accroît leur productivité)
- Il supprime des postes qualifiés, en les remplaçant par des machines et des postes non
qualifiés, qui eux auront un revenus inférieur aux postes qualifiés supprimés. (travail à la
chaîne, fordisme)
- Il supprime aussi des postes intermédiaires, qui sont remplacés seulement par des
machines, ce qui supprime les revenus de ces postes intermédiaires. (Informatisation)
- Il permet d’augmenter l’offre des emplois qualifiés, donc celà entraîne une baisse de
leurs revenus.
V -
Soutenabilité forte :
Les capitaux ne sont pas substituables (facteur limitant de la croissance) on préfère
appliquer le principe de précaution et donc le maintien du stock de capital naturel.
Bonus :
institutions : Ensemble des règles (lois, normes sociales, coutumes...) et des organisations
(administrations publiques, Sécurité sociale, banque centrale...) qui assurent la régulation de
la vie sociale.
On peut dire que c’est l’ensemble des règles juridiques et sociales qui régulent les activités
humaines
Droits de propriété : droit d’user ou de disposer d’un actif ou d’un produit et de ses revenus
capital humain : ensemble des capacités productives qu’un individu acquiert par
accumulation de savoir faire ou connaissance
capital public : ensemble des infrastructures publiques offertes par l’Etat ou une collectivité
locale.
Définitions Chapitre 2 :
productivité : le rapport, en volume, entre une production et les ressources mises en œuvre
pour l'obtenir.
compétitivité prix : la capacité à produire des biens et des services à des prix inférieurs à
ceux des concurrents pour une qualité équivalente.
compétitivité hors-prix : la capacité à produire des biens et des services à l’aide d’autres
manières qu’une baisse des prix pour une qualité équivalent à celle de ces concurrents.
Chapitre 2 : Quels sont les fondements du commerce international et de
l’internationalisation de la production ?
I -
Selon la théorie explicité par (HOS) les dotations factorielles et technologiques ont un rôle
important dans la spécialisation des pays car elles déterminé le secteur dans lequel un pays
va se spécialiser suivant (si un pays est riche en facteur capital il va se concentrer sur les
activitées à forte intensité capitalistique). Un pays peut aussi être riche en facteur physique
ou en dotations technologiques, la spécialisation d’un pays s’explique donc par le niveau de
technologie atteint.
Les dotations factorielles et technologiques jouent un rôle dans les échanges commerciaux
car elles engendrent une internationalisation de la chaîne de production car les firmes
multinationales vont s’implanter dans les pays en fonction de leurs dotations factorielles.
Cette situation a un impact sur les échanges commerciaux car chaque pays est donc obligé
d’acheter certains produits à l’étranger qu’ils ne produisent pas sur place c’est le commerce
inter branche.
II -
La compétitivité d’un pays est très importante pour ce dernier, lui permettant de réaliser
des exportations, à la source de cette compétitivité, nous retrouvons la productivité des
entreprises du pays qui, par deux moyens, vont permettre de l’augmenter.
Dans un premier temps, la hausse de la productivité des entreprises va leur permettre
d'augmenter leur compétitivité prix, en baissant leur coût unitaire de production, leur prix
diminueront aussi, ce qui augmentera leur compétitivité prix. Les entreprises peuvent aussi
augmenter leurs investissements grâce à la hausse de leurs profits, cela permettra
d’augmenter leur compétitivité hors-prix.
Ainsi, la demande extérieure, venue d’autre pays, augmentera grâce aux compétitivité prix
et hors-prix, ayant pour résultat d’augmenter les exportations du pays.
IV -
Libre échange :
Provoque un agrandissement du marché, source d’économies d’échelle, de baisse des
coûts, des prix (avantage pour les producteurs et les consommateurs)
limitation des risques de pénurie
l’ouverture concerne aussi les IDE
Protectionnisme :
Le développement de l’activité productive et la protection de l’emploi (surtout dans un
contexte de chômage massif, 20 millions de demandeurs d’emploi dans l’UE et de risque de
délocalisation). En 2005, sur 100 emplois perdus, moins de 5 l’étaient à cause des
délocalisations (salariés non qualifiés). Et d’après l’INSEE, entre 2009 et 2011, parmi les 28
000 sociétés françaises non financières, seulement 5 % ont délocalisé une partie de leur
activité. Le protectionnisme peut être souhaitable quand la concurrence menace les
productions vivrières (cas des APE entre Europe et Afrique qui interdisent les barrières
douanières). Il permet la protection des industries naissantes.
SES CHAPITRE 4
Aux Etats Unis en 1920, les cours boursiers des entreprises côtés chez Standard & poor’s
ont chuté en moyenne de 20%
-faillite en chaîne: 1930 fut une mauvaise année, et 1930 et 1932 furent encore pires,
les faillite bancaires se multiplièrent . Les conséquences pour les déposants étaient
désastreuses car les dépôts bancaires n’étaient pas assurés. Les déposants perdaient
l’ensemble des sommes qu’ils avaient placées lorsque la banque faisait faillite.
Une banque fait faillite lorsqu'elle n’est plus en capacité de respecter ses engagement,
notamment vis-à-vis de ses clients, auxquels elle ne peut plus remettre les fonds qu’ils ont
déposés
-Chute du PIB:
A la fin de 1932, le PIB mondiale avait chuté d’un tiers, celui des Etats-Unis de 46%. Jamais
une récession avait été aussi forte et n’avait duré aussi longtemps.
-Hausse du chômage:
Aux Etats Unis, le chômage explose passant de 1,5 million à 15 millions de personnes. En
1929, le taux de chômage avaient dépassé les 15% lais il monta encore jusqu’à 25% en
1933
Une crise financière est une crise dont l’origine se trouve dans le système financier
(banques, marchés financier notamment) et qui se transmet à l’économie réel
2008:
Le crédit subprime est indissociablement lié à la crise immobilière dite crise du subprime.
Contrairement aux crédit premier choix accordé aux acheteur potentiel dont l’examen de son
dossier et de ses capacité de remboursement sont vérifiés scrupuleusement. Les crédits
subprime est accordé à des client dont la vérification de son dossier est quasi en dessous
de la norme, il est donc un crédit de premier choix accordé aux acheteurs peu fortuné
appelé NINJA (“no income, no job, no asset” qui se traduit par “sans revenu, sans salaire,
sans actifs”) dont les capacités de remboursement sont quasi nulles. Les ménages pauvres
qui ont par exemple emprunté 120000 dollars sous crédit subprime s'endettent sur 40 ans: le
taux d'intérêt généralement fixe sur les 2 premières années va devenir variable voire
prohibitif (très élevé). Les ménages qui voit donc une hausse brutale de leur remboursement
immobilier se portent donc défaillants.
Les banquiers ont un moyen de combler le manque de leurs crédits non remboursés, ils
peuvent les vendre. Ces créances vendues dans le marché financier sont transformées en
obligations à des investisseurs du marché financier. Ils supportent ainsi le risque de
non-remboursement des crédits. Aux Etats unis, les établissements abusant du système ne
cherchent plus à savoir la capacité de remboursement des ménages peu solvable puisque
ces crédits peuvent être facilement transférés dans le marché.
-Le retournement du marché immobilier notamment du aux crédits subprime provoque une
hausse des défauts de paiement et sème le doute sur les qualités des produits titrisés. Les
institutions financières craignent alors des faillite bancaires. Les banques arrêtent donc de
se prêter entre elles;
La banque d'affaires Lehman Brothers fait faillite le 12 septembre 2008 =, ce qui provoque
des réactions en chaîne: chute des marchés financiers mondiaux, défiance réciproque des
banques, blocage du marché interbancaire.
-Dans le monde, les conséquences des produits titrisé et des faillite bancaires se fait
ressentir, les indices boursiers se mettent à dégringoler, subissant tous des perte
considérables par exemple, l’indices des CAC40 est passé de 6104 à 2702 points après la
crise et celui de Dow Jones, elle est passé de 13627,6 à 7062,9 points.
La crise à eu d’énormes impacts sur la croissance des PIB à l’échelle mondiale passant
alors à des récession dans de nombreux pays. Par exemple, la baisse de l’évolution des
pays se fait ressentir en 2008 mais tous ces pays vont connaître une récession en 2009
allant de -2,5% à -5,6% du PIB.
Depuis la crise de 2008 les taux de chômage dans le monde n’ont fait que progresser suite
aux faillite des banques( induisant à la faillite des entreprises) le taux de chômage à
augmenté en moyenne de 6 en 2009
Comprendre le mécanisme de la crise boursière de des années 2000-2010
-Les comportements mimétique (moutonnier), sont unes des causes de la formation de ses
bulles spéculatives, car les agents économiques ont tendances à s'imiter dans leurs
décisions ce qui va provoquer une augmentation du prix de l’actif en question et même à
une surévaluation du prix de l’actif et donc la création de bulles spéculatives.
-Les prophéties auto-réalisatrices sont aussi une façon de créer des bulles spéculatives, car
cela consiste à ce que des agents économiques modifient leurs comportement de telle sorte
que leurs prévisions soient réalisées.
Ces bulles spéculatives finissent par éclater lorsque le prix de l’actif risque de baisser et
que donc il y a une hausse des ventes de l’actif ce qui provoque une baisse effective du prix
de l’actif.
—3) Comprendre les phénomènes de panique bancaire et de faillites bancaires en
chaîne.
Panique bancaire (bank run): est un phénomène, dans lequel un grand nombre de clients
d'une banque craignent qu'elle ne devienne insolvable et en retirent leurs dépôts le plus vite
possible.
Il y a des faillites bancaires en chaîne, car les banques étant méfiantes entre elles ne
veulent plus se prêter d’argent ce qui provoque pour certaines des difficultés importantes
pour se refinancer et va même conduire certaines à devoir faire faillite par crise de
solvabilité.
4) Connaître les principaux canaux de transmission d’une crise financière à
l’économie réelle : effets de richesse négatif, baisse du prix du collatéral et ventes
forcées, contraction du crédit.
Effet de richesses négatifs: impact, négatif, sur la valeur du patrimoine d’un agent, sa
richesse, des variations des cours des actifs qui composent ce patrimoine. La crise
financière affecte négativement la richesse financière et/ou immobilière des ménages qui
réduisent alors leurs dépenses de consommation et d’investissement.
ventes forcées: En période de crise financière, les agents sont contraints à des ventes
forcées de leurs actifs : c’est le seul moyen de faire face au remboursement des emprunts
qu’ils ont contractés. Cette hausse du volume des ventes d’actifs entraîne une baisse de
leur
valeur.
Dossier 3
Chapitre 6:
-Salarisation: On peut remarquer une très forte augmentation du salariat, au XXe siècle il
représentait 56%, en 1962 72% alors qu’il représente aujourd’hui 90%. Dans le même
temps, la part des emplois non salariés a été divisée par 2 entre 1970 et 2015 en passant de
20% à 10%. Cela peut en partie s’expliquer par les avantages d'être salarié par exemple la
protection sociale.
-Féminisation de la population active… En 1960 elles n’étaient que 6.8M à travailler elles
sont en 2017 12.7M soit une augmentation de 86%. De plus, en 1960 les femmes
représentaient 30% des travailleurs alors qu' en 2017 elles représentent 50% des
travailleurs. Ce début de changement s’opère en 1972 ou les femmes sont autorisées à
avoir un salaire sans l’autorisation du mari. Les raisons de la féminisation de la population
active sont: la tertiarisation de l’emploi, un gain d’autonomie, avoir plus de pouvoir d’achat
en cumulant 2 salaires, et contrer les risques du chômage potentiel du mari.
Entre 1982 et 1984 les femmes sont très peu qualifiées, au niveau national 76% des
employées non-qualifiées sont des femmes. On remarque d’ailleurs que les femmes ont des
emplois majoritairement salariés qui ne demandent pas de responsabilités.
On observe une évolution entre 2012 et 2014, les femmes ont plus de responsabilités,
augmentation de leurs représentation chez les cadres +19 points de pourcentages entre
1984 et 2014 elles représentent en 2014, 38%.
3) Quelles sont les théories de classes et de stratification sociale dans la tradition
sociologique: (Marx et Weber)
On peut observer que deux sociologues (Karl Marx et Max Weber) proposent deux
approches différentes en termes de classes sociales et de stratification sociale.
Marx développe une analyse que l’on peut qualifier de « réaliste » : les classes
sociales sont des groupes sociaux réels en conflit. Il montre que, dans la société
capitaliste, les propriétaires des moyens de production et les prolétaires détenteurs de
leur seule force de travail ont des intérêts antagoniques. Pour lui les classes se
définissent par une place commune dans le processus de production, et par la
conscience qu’elles prennent d’elles-mêmes au travers des conflits avec les autres
classes.
Selon Max Weber, la stratification de la société ne peut reposer uniquement sur l'ordre
économique, le sociologue doit aussi analyser la façon dont les individus se
positionnent dans l'ordre social et l'ordre politique. Il développe une approche
multidimensionnelle, nominaliste et subjective de la stratification sociale.
La notion de classe sociale, en raison d’une définition centrée sur les critères économiques,
ne permet pas de rendre compte de la position de certains groupes sociaux, par exemple les
femmes qui pour un poste équivalent d’un homme gagne moins et elles fondent plus les
tâches ménagères. On remarque la même situation pour l’origine éthnique, qui est un
facteur désavantageux pour l’emploi exemple le nom de famille étranger.
Classe pour soi: (classe de la bourgeoisie) forte conscience d'appartenance à une classe,
et stratégie de reproduction sociale.
Classe en soi: (classe populaire) faible conscience d’appartenance qui résiste, et peu de
mobilité sociale.
PCS: nomenclature statistique créé par l’INSEE basé sur la profession et créant des
groupes homogènes de personnes.
revenu disponible brut: somme des revenus primaires des ménages + revenus sociaux -
prélèvement obligatoires.
ménage: l’ensemble des occupants d’un même logement sans qu’il y ait besoin d’un lien de
parenté.
On parle d’engagement politique pour toute forme d’action motivée par des valeurs
politiques. L’engagement politique a pour but de participer à la vie politique pour peser sur
ses orientations et / ou exercer une influence sur les détenteurs du pouvoir. Nous pouvons
voir qu’il existe différentes formes de ces engagements.
-vote:
-(Document 2) Le vote est considéré comme une forme d’engagement politique. Cela est le
cas uniquement si il s’agit d’une pratique régulière, constante (vote pour un même parti
d’une élection à l’autre) et que la personne qui vote nourrit des attentes importantes
vis-à-vis du résultat des élections. Les Français considèrent le vote comme la forme d’action
politique la plus efficace pour faire bouger les choses (c’est le cas de 40 % des Français de
15 ans ou plus). Aucune vote n’est inutile en effet elle permet d’intensifier la représentation
des population (ex: le Parti Animaliste au élection européenne).
- (Document 1)Chez les jeunes de 18-30 ans qui sont davantage concernés par les
enjeux politiques partage globalement la même vision que l’ensemble du territoire sur
l’efficacité respective de différentes formes de participation politique. Cependant, il accordent
moins d’importance au vote (29 % pensent que le vote est l’action la plus efficace soit 11
points de % de moins que l’ensemble de la population). Il sont par contre plus nombreux à
penser que la participation aux grèves ou aux manifestation contribue à faire bouger les
chose, ( Comme bloquer les fac de Rennes et les lignes de bus pour faire chier les gens
comme nous, allez vous faire enculé bande de gauchiste de mes couille)
-militantisme:
‘’Militer’’ (du latin militare), c’est combattre, lutter. Le militantisme est donc la participation
bénévole et active à un parti, à un syndicat ou à une association impliquant un engagement
plus ou moins durable pour une cause collective.
-engagement associatif:
C’est le fait de participer activement à la vie associative. Cet engagement peut
prendre différentes formes (dons, bénévolat, service civique...) et il n’est pas forcément un
engagement politique.
-consommation engagée:
Elle correspond au choix de consommation d’un individu qui cherche à être en accord avec
ses valeurs et ses convictions. Elle passe par des actions individuelles et collectives
visant, par le choix de produits et de producteurs, à dénoncer certaines pratiques
marchandes (boycott) ou à promouvoir des formes d’activités économiques jugées plus
éthiques (buycott).
II - Comprendre pourquoi, malgré le paradoxe de l’action
collective, les individus s’engagent:
-diplôme: L’engagement politique est d’autant plus fort que la position sociale est élevée.
Cette variable se vérifie pour toutes les formes d’engagement politique ex: le vote. Parmi les
éléments du statut social (diplôme), la variable la plus discriminante et le capital culturel, le
sentiment de légitimité (Pierre Bourdieu) est important, il est présent lorsque la personne
se sent politiquement compétente. Si quelqu’un a un capital culturel important qui lui permet
de comprendre les enjeux électoraux, économiques, sociaux, il a plus de chance de se
déplacer aux urnes. Au contraire, les personnes ne disposant pas de capital culturel
suffisant sont dans un mécanisme d’exclusion sociale.
-âge et génération: L'âge est une donnée biologique liée au moment de la naissance, alors
que la génération est une construction sociale. Le terme génération désigne un groupe
d’individus qui sont nées au même moment et qui ont vécu lors d’une même période, cela
peut les amener à avoir des pratiques communes.
On remarque une différence d’engagement politique entre les nouvelles et les anciennes
générations, les jeunes ont un engagement plus éphémère, plus tournés vers des choses
concrètes, moins syndicalisé, signature de pétitions sur internet, stratégie de boycott et
buycott, moins de vote ex… On parle d’engagement post-it (Jacques Ion, sociologue). On
remarque que l’engagement augmente avec l'âge car l'acquisition de connaissances
politiques est progressive.
-sexe: Les femmes sont minoritaires parmi les militants politiques car la socialisation
féminine les aménent à l’auto censure, place minoritaire des femmes au sénat à l’assemblée
nationale ou comme premier ministre. Les caractéristiques physiques peuvent être un
handicap à la politique (stéréotypes de genre). Les femmes sont plus impliquées dans les
actions caritatives.
les hommes se sentent plus légitime à participer, et ils disposent un avantage, la prime au
sortant, caractéristiques physiques, autorité plus grande. Les hommes sont plus impliquées
dans les partis et les syndicats.
Comprendre la diversité et les transformations des objets de l’action collective:
Dossier 3 Grand A
(voir document 3)
-conflits du travail:
C’est un conflit entre un syndicat(ou un groupe de salariés) et leur employeur (ou l'état dans
certains cas) au sujet des relations de travail( conditions de travail, salaire)...
Le conflit du travail constitue 3 formes:
-Conflit avec arrêt du travail: Grève, débrayage, grève perlé(ralentissement
volontaire du rythme de travail)
-Conflit sans arrêt de travail: Grève du zèle(n’est pas une grève, elle consiste à
appliquer scrupuleusement toutes les règles de sorte à ralentir le rythme de travail),
pétition, manifestation
-Conflit individuelle: Absentéisme, refus d’heure supplémentaire et recours au
prud’homme
Mais nous pouvons voir ( comme le montre la gestu du prof ) que le phénomène du conflit
du travail est en déclin (voir document 2) SOn déclin s'explique par 2 choses:
La baisse du taux de syndicalisation dû au développement d’internet (permettant de
s’informer sans syndicats) mais aussi à la hausse du chômage( les salariés se mobilisent
moins par crainte de perdre leur emploi.
Cependant, ce conflit en en pleine mutation étant moins nombreux elle est malgré tout plus
visible( plus médiatisé) et même parfois plus violent (“du fric au boom” chez Moulinex,
pollution d’une rivière, grève de la faim et bossnapping( encore un truc de bobo-gauchiste
azyy ))
Comme l’a démontré le sociologue américain Robert Inglhart, les génération d’après guerre
ont connu abondance et sécurité, plus instruite, leurs formes de contestation s’est déplacé
vers une mobilisation plus qualitative( environnement, égalité des sex, liberté sexuelle,
questions identitaires et qualités de vie).
FACULTATIF
(Ces mobilisations hétérogènes laissent place à des revendications post-matérialistes
centrées sur la reconnaissance de l’identité et de qualité de vie en opposition sur les
revendications matérialistes”(revendication principalement ouvrier). Et donc, l’apparition de
la NMS témoigne de l’évolution de la société occidentale avec l’amélioration du niveau de
vie et les progrès de l’éducation qui laisse place à des revendications de plus en plus
matérialistes.)
-partis politiques:
Comptant peu d’adhérents en France, les partis politiques restent des structures
d’engagement nécessaires au fonctionnement de la démocratie. Ils permettent la
mobilisation des citoyens et assurent des fonctions essentielles : structuration de l’opinion
publique et du vote, animation des débats, élaboration de programmes, recrutement
du personnel politique, socialisation politique..
Seul un français sur dix fait aujourd’hui confiance aux partis. Leurs nombres d’adhérent est
en baisse, malgré les fluctuations en fonction des conjectures politiques. Si les partis sont
depuis longtemps critiqués, ils assurent des fonctions essentielles dans nos démocraties
représentatives.
-syndicats:
Ils représentent les salariés, formulent des revendications portant sur le travail ou la
protection sociale et disposent d’un répertoire d’actions varié (tracts, pétitions, meetings,
défilés, arrêts de travail...). Il existe différents syndicats tel que
-FO (force ouvrière) dirigé par Yves Veyrier
-CFDT (Confédération française démocratique du travail) dirigé par Marylise Léon
-CGT (Confédération générale du travail) dirigé par Sophie Binet
-CFTC(Confédération française des travailleurs chrétiens) dirigé par Cyril Chabanier
-associations :
Le déclin des partis et des syndicats contraste avec le dynamisme des associations. Elles
n’ont pas toutes une finalité politique et constituent des espaces d’engagement.
Elles permettent aussi de tisser du lien social et d’affirmer certaines valeurs : solidarité,
entraide, défense de causes... (+voir exemple avec les gilet jaunes) Constituant un
contre-pouvoir et un rempart contre l’individualisme, Tocqueville les considérait comme des
écoles de la démocratie. Enfin, la démultiplication des mouvements sociaux marque
aussi la volonté des citoyens de prendre la parole en dehors des élections et le cadre
associatif est aussi un moyen pour eux d’exprimer un mécontentement et de peser sur la
décision publique.
-groupements:
Les associations, les groupements semblent mieux intégrer les revendications liées à la
qualité de vie et la prise en compte de causes collectives et d’acteurs traditionnellement
exclus du monde du travail ou du monde politique (chômeurs, travailleurs précaires,
mal-logés, sans-papiers, minorités ethniques...). Le mouvement des Gilets jaunes, par
exemple, ne s’appuie sur aucun syndicat, aucun parti politique et ne reconnaît aucun
porte-parole.
Comprendre la diversité et les transformations des répertoires de l’action collective:
Pour le politologue Charles Tilly (1929-2008), chaque société dispose d’un répertoire
d’action collective( RAC). La RAC est un mode d’action collective utilisé dans une société à
un moment de son histoire. Chaque groupe mobilisé en fonction de sa culture protestataire,
maîtrise d’une liste particulière de ses formes d'action..( à compléter à partir du cours)
Vote: Le vote est le fait d’exprimer une opinion lors d’une éléctions ou d’une prise de
décision, il est considéré comme une forme minimale d’engagement politique individuel.
Militantisme: ‘’Militer’’ (du latin militare), c’est combattre, lutter. Le militantisme est donc la
participation bénévole et active à un parti, à un syndicat ou à une association impliquant un
engagement plus ou moins durable pour une cause collective.
Action collective: Il s’agit d’une mobilisation commune et concertée des membres d’un
groupe en vue d’un objectif commun
Grève: est un arrêt temporaire du travail décidé collectivement par les salariés
Syndicat: C’est une association de personnes qui vise à gérer ou à défendre les interets
professionnels et économiques(salaires, conditions de travail…) de ses membres
Les groupements (ou collectifs de citoyens) sont des associations temporaires d’individus
le temps d’obtenir un résultat précis.
Chapitre 11
Dans la première partie du XXe siècle, les inégalités économiques sont très fortes, en
particulier les inégalités de patrimoine. Avec les 30 Glorieuses, les inégalités baissent de
façon significative.
Par exemple, si on choisit comme indicateur le « top 1 % », on observe une augmentation
des inégalités de revenu depuis le début du XXe siècle jusque dans les années 1980, puis
une augmentation ensuite.
Les inégalités de patrimoine, très importantes en France au début du XXe siècle,
diminuent fortement jusqu’au début des années 1980. Les 10% les plus riches détiennent
85% du patrimoine en 1910, 50% en 1985.
Depuis le début des années 80, les inégalités ont tendance à se creuser de
nouveau. Les inégalités économiques progressent dans les pays développés, mais
les inégalités internes des pays en développement augmentent également. Mais les
inégalités internationales ont tendance à se réduire (entre pays développés et PED). La
courbe de l’éléphant/ du mammouth de Branko Milanovic permet de visualiser ces
évolutions.
Les différents pays développés suivent cette évolution, même si la remontée des
inégalités est plus accentuée dans certains pays comme les USA.
On assiste depuis à une hausse des inégalités de patrimoine, la part du top 10% ayant
atteint 55% au milieu des années 2010. Cette hausse des inégalités est due en partie à la
baisse de la part du patrimoine détenue par les 50% les plus pauvres à partir de 1990.
La crise sanitaire du Covid-19 a aussi eu des impacts sur la montée des inégalités. Selon
le Rapport d’Oxfam sur les inégalités, les 1000 personnes les plus riches du monde ont
retrouvé leur niveau de richesse d’avant la pandémie en seulement 9 mois alors qu'il
pourrait falloir plus de dix ans aux personnes les plus pauvres pour se relever des impacts
économiques de la crise sanitaire.
…et comprendre que les inégalités économiques et sociales
présentent un caractère multiforme et cumulatif.
Caractère multiforme:
-Inégalités culturelles: On remarque que les inégalités face à l’accès à la culture sont très
fortes, par exemple les PCIS lisent plus de livres, vont plus aux théâtre, au musée, ou au
cinéma que les catégories ouvrières, employés.
-Inégalités économiques: de revenu et de patrimoine, possession de ressources matérielles.
-Inégalités sociales: celles qui proviennent ou non à un groupe (femme, personnes
étrangères). Elles portent sur l’accès à la santé ou à l'école par exemple.
-inégalités de santé
-inégalités territoriales: de lieu de résidence
Caractère cumulatif:
-L’état de santé sera d’autant moins bon que l’on se trouve dans une catégorie sociale
défavorisée. Ces inégalités sociales s'accompagnent la plupart du temps d’inégalités
territoriales qui reflètent les disparités socioéconomiques.
-Autre exemple les cadres sont moins soumis aux expositions des produits toxiques ou aux
mauvaises conditions de travail ce qui induit une inégalité d'espérance de vie mais aussi
souvent des inégalités d’accès aux soins.
courbe de Lorenz: La courbe de Lorenz mesure quelle part cumulée d’une ressource
détient une part cumulée d’une population. La bissectrice représente la distribution
parfaitement égalitaire de cette ressource. Plus la courbe s’éloigne de de la diagonale
principale, plus la concentration des richesses est forte, plus il y a d' inégalités.
coefficient de Gini: C’est un indicateur d’inégalité. Il indique par un nombre compris entre 0
(égalité parfaite) et 1 (inégalité totale), si une ressource est plus ou moins également
distribuée.
top 1%:
Si on partage la population en 100 parts égales, le top 1 pourcents correspond à la part la
plus favorisée au regard du critère choisi (revenu patrimoine).
Égalité de droits : Tous les membres de la société doivent être traités également par
la loi, au-delà de leurs particularités et de leurs différences.
Égalité de chances : Égalité visant à assurer à chacun un même accès effectif aux
biens et positions. Cela suppose la suppression de toute forme d’inégalité : on parle
d’égalité réelle.
L’utilitarisme : La société est juste lorsque le niveau de bonheur des individus qui la
constitue est le plus élevé, le maximum est atteint lorsqu’il est impossible
d’augmenter la satisfaction d’un individu sans diminuer celle d’un autre.
Jeremy Bentham
L’égalitarisme strict : La société est juste si elle vise à réduire les inégalités au
maximum, l’abolition de l’exploitation et la liberté de se servir dans les richesses sont
donc des priorités. Égalité des situations Karl Marx
Fiscalité: Correspond à l’ensemble des impôts et des taxes perçus par les administrations
publiques. Les prélèvements obligatoires comprennent les impôts, les taxes et les
cotisations sociales. Ils financent les services collectifs et le revenus de transfert.
Services collectifs: Les services collectifs correspondent aux productions non marchandes
mises à disposition par les pouvoirs publics et financées par les prélèvements obligatoires
(éducation, santé, logement social…). Selon l’Insee, c’est la production de services collectifs
non marchands qui contribue le plus à réduire les inégalités de niveaux de vie.
Mesures de lutte contre les discriminations: mesures de discrimination positive tel que des
coups de pouces aux classes sociales les plus défavorisées, pourcentage minimal de
bacheliers retenus bénéficiaires d’une bourse nationale de lycée ou création de voies
spéciale d’entrée à science po paris pour les lycéens d’établissement de quartiers
défavorisés.
Contraintes de financements:
L'État ne peut pas dépenser indéfiniment pour agrémenter la justice sociale car ceci
provoque une augmentation de la dette publique qui dépasse aujourd’hui les 100 pourcents
du PIB au lieu de 60 pourcents maximum autorisé. Celle-ci s'accumule et doit être
remboursée par l'État chaque mois par des intérêts. Une autre contrainte s’exerce, c’est le
déficit public qui correspond au rapport entre les revenus et les dépenses de l'État il ne doit
pas être supérieur à 3 pourcents.
Débat en terme d’efficacité (réduction de inégalités):
On remarque que l’efficacité des mesures prises par l'Etat peuvent être remises en cause,
par exemple entre 2012 et 2019 le nombre de SDF en France a augmenté de 25% alors que
des investissements sont mis en place pour contrer cet effet. En France en 2020, 14
personnes sur 100 vivent sous le seuil de pauvreté.