06M286تال
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UNIVERSITE DE BAMAKO
ADMINISTRATION
DOYEN: ANATOLE TOUNKARA – PROFESSEUR
1er ASSESSEUR: DRISSA DIALLO – MAÎTRE DE CONFERENCES AGREGE
2ème ASSESSEUR: SEKOU SIDIBE – MAÎTRE DE CONFERECES
SECRETAIRE PRINCIPAL:YENIMEGUE ALBERT DEMBELE – PROFESSEUR
AGENT COMPTABLE: MADAME COULIBALY FATOUMATA TALL- CONTROLEUR DES
FINANCES
PROFESSEURS HONORAIRES
Mr Alou BA Ophtalmologie
Mr Bocar SALL Orthopédie Traumatologie – Secourisme
Mr Souleymane SANGARE Pneumo-phtisiologie
Mr Yaya FOFANA Hématologie
Mr Mamadou L. TRAORE Chirurgie Générale
Mr Balla COULIBALY Pédiatrie
Mr Mamadou DEMBELE Chirurgie Générale
Mr Mamadou KOUMARE Pharmacognosie
Mr Mohamed TOURE Pédiatrie
Mr Ali Nouhoum DIALLO Médecine interne
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PROFESSEURS
Mr Abdel Karim KOUMARE Chirurgie Générale
Mr Sambou SOUMARE Chirurgie Générale
Mr Abdou Alassane TOURE Orthopédie-Traumatologie Chef de D.E.R.
Mr Kalilou OUATTARA Urologie
Mr Amadou DOLO Gynéco Obstétrique
Mr Alhousseini Ag MOHAMED ORL
MAITRES DE CONFERENCES AGREGES
Mr Abdoulaye DIALLO Opht
Mr Djibril SANGARE Chirurgie Générale
Mr Abdel Kader TRAORE dit DIOP Chirurgie Générale
Mr Abdoulaye DIALLO Anesthésie – Réanimation
Mr Gangaly DIALLO Chirurgie Viscérale
Mr Mamadou TRAORE Gynéco-Obstétrique
MAITRES DE CONFERENCES
Mme SY Aïda SOW Gynéco-Obstétrique
Mr Salif DIAKITE Gynéco-Obstétrique
Mr Filifing SISSOKO Chirurgie Generale
PROFESSEURS
Mr Daouda DIALLO Chimie Générale & Minérale
Mr Siné BAYO Anatomie-Pathologie-Histoembryologie
Mr Amadou DIALLO Biologie
Mr Moussa HARAMA Chimie Organique
Mr Ogobara DOUMBO Parasitologie-Mycologie
3. MAÎTRES DE CONFERENCES
4. MAÎTRES ASSISTANTS
5. ASSISTANTS
1. PROFESSEURS
3. MAITRES DE CONFERENCES
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5. ASSISTANTS
1. PROFESSEUR
3. MAÎTRE DE CONFERENCES
4. MAÎTRES ASSISTANTS
5. ASSISTANTS
ENSEIGNANTS EN MISSION
A Dieu le tout puissant merci , tu nous avais déjà dit ceci qui reste gravé en
nous: « … Fa-inna ma’al’ osri yosran. Inna ma’ al’ osri yoran… sourate 94
verset 5 et 6 »
(A coté de la difficulté certes est la facilité
A mon père El hadji Kandioura diaby : vous avez consacré le meilleur de vous-
mêmes à notre éducation pour faire de nous ce que nous sommes aujourd’hui.
Vos sages conseils et bénédictions nous accompagneront toujours pour guider
nos pas dans la vie. Votre soutien tant moral qu’affectif a contribué à la
finalisation de ce travail. Trouvez ici l’expression de ma profonde gratitude et
de toute ma reconnaissance. Que le bon DIEU vous accorde encore longue vie
et bonne santé auprès de nous. Nous sommes fiers de vous et cela pour toujours.
A mes mères Madioula Diaby et Bintily Sidibé : être mère c’est comprendre ce
qui est incompréhensible pour les autres, et supporter ce qui est insupportable
pour les autres. Vous avez su exprimer dans le silence, toutes les souffrances
subies dans vos foyers, c’est le lieu pour moi de vous dire merci pour tout le
sacrifice consenti et toutes les souffrances endurées, puisse la justice divine
trancher en faveur de vos enfants en récompense de vos sacrifices pour les
enfants d’autrui.
A mon frère Mamadou Yassi Diaby : j’ai trouvé en vous un confident, malgré
l’écart d’age nous séparant . Ce travail est le fruit de ta sagesse puisse–tu
trouver à travers ce travail l’expression de ma profonde soumission
A mes grandes sœurs Feu Makassé, Mamou ,Diatou, Feu Alima, Fatoumata,
Binta, Oumou : Merci pour le soutien tant moral que matériel qui ne m’a jamais
fait défaut. Trouvez ici l’expression de ma tendre affection. Qu’Allah resserre
nos liens.
A mes belles Sœurs Assetou, Koudedia, Foulemata : merci pour ces réveils
matinaux, et tous ces soucis pour moi.
A mes neveux et mes nièces Ladji Diaby, Abdramane Diaby, Yassi Diaby dit
vieux Fatoumata Diaby dite Batoma, Fatoumata Founè Diaby : merci de
l’affection, de l’amour et de tout le respect que vous m’avez fait montré, je vous
souhaite tout le bonheur qu’un Père puisse souhaiter à ses enfants .
A mes petites sœurs et petits frères d’Agboville : je n’ai pas eu le temps de vous
voir et sourire avec vous, mais que faire, sache que je n’ai jamais cessé de
penser à vous.
A mon ami Moussa Bah Touré : si l’amitié était héréditaire nos enfants, en
feront une de très belle facture. L’enfance est une étape très importante dans la
vie de l’homme. J’espère que la conduite sociale dont nous avons reçue de nos
parents, nous servira de meilleur guide dans notre vie adulte en espérant que
nous en ferrons bon usage au service de la société.
A:
Tous mes maîtres de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odonto-
Stomatologie de Bamako.
Pour la qualité des enseignements que vous nous prodiguez tout au long de
notre formation.
Hommages respectueux.
Tous les Thésards du CSRéf CI, Votre soutien et votre amour ne m’ont jamais
manqué. Ce travail est le vôtre.
Mon beau pays le Mali, terre d’hospitalité, ensemble unis dans la foi nous
ferrons de toi et de l’Afrique comme le disait l’autre : « la plus belle, la plus
enviée, une terre d’accueil, une terre de rencontre, une terre de
fraternité… » ,merci pour tout ce que tu nous as donné (éducation, santé,
sécurité etc.).
1. AG : Anesthésie generale
2. ATCD : Antécédent
3. BPN : bilan prénatal
4. BDCF: Bruit du coeur foetal
5. BGR: Bassin généralement rétréci
6. CHU : Centre hospitalier universitaire
7. CSCOM : Centre de santé communautaire
8. CSRéF CI : Centre de santé de référence de la commune I
9. CPN : Consultation prénatale
10. DLG : Décubitus latéral gauche.
11. DFP : Disproportion foetopelvienne
12. D1, D2 : 1er ,2eme vertèbre dorsal
13. DDR : Date des dernières règles
14. FVV : Fistule vesico-vaginal
15. GIE : Groupement d’intérêt économique
16. HGT : Hôpital Gabriel Touré
17. HTA : Hypertension artérielle
18. HRP : Hématome rétro placentaire
19. HPG : Hôpital du Point « G »
20. HNPG: Hôpital national du Point « G »
21. INPS : Institut national de prévoyance sociale
22. IMSO : Incision médiane sous ombilicale
23. LCR : liquide céphalo-rachidien
24. L1,L2 :1er ,2e vertebre lombaire
25. OMS: Organisation mondiale de la santé
26. ORL : Oto-rhino-laryngologie
I- INTRODUCTION 1-3
- Objectif général
- objectifs spécifiques
II- ETUDES THEORIQUES 4-67
1- Définition 4
2- Epidémiologie 4
3- Historique 5-12
3-1- Terminologie
3-2- Histoire
3-2-1- De l’antiquité au Moyen âge.
3-2-2- Du XVIè siècle au XIXè siècle.
3-2-3- Du XIXè siècle au XXè siècle.
3-2-4- Période moderne.
4- Rappels anatomiques 12-31
4-1- L’utérus gravide
4-1-1- Le corps utérin
4-1-2- Le segment inférieur
4-1-3- Le col utérin
4-1-4- Rapports anatomiques de l’utérus gravide
4-1-5- Vascularisation de l’utérus gravide
4-2- La filière pélvi génitale
4-2-1- Le bassin osseux
4-2-2- Le bassin mou
5- L’anesthésie en vue d’une césarienne. 31-42
5-1- Les modifications physiologiques de la grossesse et leur répercussion sur l’anesthésie.
5-1-1- Pour la mère
5-1-2- Pour le fœtus
5-2- Les problèmes posés à l’anesthésiste réanimateur.
5-3- Les méthodes d’anesthésies
5-3-1- L’anesthésie générale.
5-3-2- L’anesthésie locorégional
6- Technique chirurgicale de l’intervention. 43-57
6-1- Installation de la patiente.
6-2- Technique standard
6-2-1- Technique d’ouverture pariétale.
6-2-2- Décollement du péritoine vesico-utérin et hystérotomie.
6-2-3- Extraction de fœtus.
6-2-4- Conduite à tenir à la naissance.
6-2-5- Délivrance.
6-2-6- Suture de l’utérus et du péritoine viscéral.
6-2-7- Fermeture pariétale.
6-3- Les variantes
6-3-1- L’incision pariétale
6-3-2- L’incision utérine
6-4- Les interventions associées.
7- Indications. 58-66
* Classification selon le schéma proposé par SOERGEL et repris par SCHOLTES.
* Classification selon l’entrée en travail.
* Classification analytique.
8- Complications : 66-68
8-1- Complications per opératoires
8-2- Complications post opératoires
III- METHODOLOGIE 69-84
1- Cadre d’étude 69-77
2- Type d’étude 78
3- Période d’étude 78
4- Population d’étude 78
5- Echantillonnage 78
5-1- Critère d’inclusion
5-2- Critère non inclusion
5-3- Tests statistiques
6- Collecte de données 79
6-1- Les sources
6-2- La technique
7- Déroulement de l’enquête 79
8- Difficultés rencontrées 79
9- Les variables d’études 79-80
10- Définitions opératoires 81-84
III- RESULTATS 85-105
A- Epidémiologie 85-95
1- Fréquences 85-87
2- Profil sociodémographique : 88-95
2.1 L’âge
2.2 Le statut matrimonial
2.3 La profession
2.4 La parité
2.5 Le nombre d’enfant vivant
2.6 Le nombre de mort né
2.7 Les antécédents d’avortement
2.8 Les antécédents médicochirurgicaux
2.9 Le nombre de césariennes antérieures
2.10 Le niveau d’instruction
2.11 Les modes d’admission
2.12 Les moyens d’admissions
2.13 les motifs d’admissions
B- Clinique 95-100
1- Déroulement de la grossesse 95-96
b) Le suivi prénatal
a1 Le nombre de CPN
a2 Les auteurs des CPN
a3 Le BPN
2. Le déroulement de l’accouchement 96-100
a) L’âge gestationnel
b) Les résultats de l’examen clinique
c) Les indications
d) Les types de césariennes
e) Les types d’incisions cutanées
f) Les types d’hystérotomie
g) Les types d’anesthésie
h) Les caractéristiques temporaires
i) Le profil sociodémographique
C- Le pronostic 101-105
1- Pronostic fœtal 101-104
a) Le sexe
b) Le poids
c) Le morbidité
d) La mortalité
2- Pronostic maternel 104-105
a) Morbidité
b) Mortalité
D- Le coût total de la prise en charge : 105
V- COMMENTAIRES/ DISCUSSIONS 106-149
1- Fréquences 106-111
1-1- Fréquence globale
1-2- Evolutions des taux
2- Profil sociodémographique 111-114
2-1- Age
2-2- Parité
2-3- Mode d’admission
3- Déroulement de le grossesse et du travail 114-116
3-1- La surveillance prénatale.
3-2- L’âge de la grossesse le jour de l’accouchement
3-3- La présentation fœtale
3-4- L’état des membranes au moment de la césarienne
3-5- Aspect du liquide amniotique
4- Déroulement de l’intervention 116-120
4-1- Technique de la césarienne
a) L’incision cutanée
b) L’hystérotomie
4-2- Les types d’anesthésies
4-3- Les gestes associés
4-4- Les caractéristiques temporaires
4-5- Le profil psychologique
5- Indications de césariennes 120-137
5-1- Les utérus cicatriciels
5-2- Les indications maternelles
5-2-1- Dystocie d’origine maternelle
a) Les dystocies osseuses
b) Les dystocies dynamiques
c) Les anomalies des parties molles
5-2-2- Pathologies maternelles
5-3- Les présentations dystociques
a) Les présentations du siège
b) Les présentations transverses
c) Les présentations céphaliques défléchies
5-4- La macrosomie fœtales
5-5- La souffrance fœtale aigue
5-6- Les dépassements de terme
5-7- Les grossesses hautement désirées
5-8- Les indications ovulaires
5-8-1- L’hématome rétro placentaire.
5-8-2- Le placenta praevia.
5-8-3- La procidence du cordon
5-8-4- Les ruptures prématurées des membranes
6- Pronostic : 137-148
6-1- Pronostic fœtal 137-140
6-1-1- La mortalité périnatale
a) La mortinatalité
b) La mortalité néonatale précoce
c) La mortalité périnatale
6-1-2- La morbidité fœtale
a) Les malformations fœtales
b) La détresse respiratoire du nouveau né
c) La souffrance néonatale aigue
d) L’infection néonatale
e) Le traumatisme foetal
6-2- Pronostic maternel 140-148
6-2-1- Morbidité maternelle
VI CONCLUSION 150-151
VII RECOMMANDATIONS 152-153
VIII BIBLIOGRAPHIE 154-173
ANNEXES
- Fiche d’enquête
- Table des matières
FICHE SIGNALETIQUE
SERMENT D’HYPOCRATE
I. INTRODUCTION
Bien qu’elle soit connue depuis des siècles comme une méthode possible pour
sauver la vie d’un bébé après la mort de sa mère, ce n’est qu’à partir du XIXème
siècle, avec l’apparition de l’anesthésie et de l’asepsie chirurgicale, que la
césarienne est devenue une intervention efficace pour sauver la vie de l’enfant et
de la mère en situation difficile. Cette intervention qui constituait un ultime
recours autre fois, est devenue très courante, à tel point qu’elle intervient en
France dans près de 12 % des accouchements ( 20% au Etats-Unis) (59). Mais
ce taux est très faible chez nous au Mali (0,8%) comparativement aux normes de
l’OMS (5-15%) (152)
Quoique de nombreux médecins dénoncent actuellement l’excès d’utilisation de
cette pratique, bon nombre de femmes et d’enfants doivent leur vie à cette
alternative chirurgicale qu’à l’accouchement par les voies naturelles.
Réservée autrefois aux dystocies majeures pour contourner un obstacle
mécanique insurmontable, elle a vu ses indications s’élargir de plus en plus en
visant surtout le bien être fœtal. L’évolution de cette pratique obstétricale durant
ces 20 dernières années a été marquée par une croissance très considérable du
taux de césarienne, environ 1 bébé sur 5 (20%), naît aux états unis par
césarienne. Ainsi, à mesure que la fréquence des indications augmentait, on a
assisté à une modification très nette de l’importance relative des diverses
indications. Ce qui fait que la part des anomalies mécaniques a diminué au cours
des dix dernières années tandis que celle pour une souffrance fœtale est devenue
manifeste. Cela s’explique non seulement par la prévention du rachitisme et de
la poliomyélite, des corrections orthopédiques de la pathologie vertébrale ou des
a) Objectif Général :
b) Objectifs Spécifiques :
II.ETUDE THEORIQUE
1. DEFINITOIN :
La césarienne est une intervention chirurgicale qui permet d’extraire le fœtus de
la cavité utérine après une incision de l’utérus.
2. EPIDEMIOLOGIE :
Redoutée et même meurtrière à ses débuts, elle est devenue une intervention
courante de nos jours, de part sa réputation d’être facile, la diversité et la
multiplicité des indications. La pensée constante de l’accoucheur de faire naître
l’enfant dans le meilleur état possible, et sans préjudice maternel, contribue
également à une hausse de sa fréquence tant dans les pays développés que dans
les pays en développement.
Ainsi, en France, le taux de césarienne est passé de 6% en 1972 à 10,9% en
1981 ; 14,3% en 1989 ; 15,9% en 1995 et 17,5% en 1998 (45).
- Aux Etats Unis, on note 5 à 6% en 1970 ; 21,8% en 1983 puis 25% en
1987 (45),
- En Allemagne ce taux qui était de 7% en 1970, a atteint les 16% en 1987 (65),
- Au Brésil ; la fréquence varie de 40-70% selon les régions (214) tandis qu’au
Bénin, elle était de 8,63% en 1989 contre 10 ,93% en 1999 (18) (45).
- Au centre hospitalier universitaire IGNACE DEEN de Conakry, il a été
rapporté 3,61% en 1984 ; 4% en 1996 ; 7,23% en 1987 ; 16,87% en 1992 et
enfin 17,5% selon une dernière étude en 1998 (65)
- Au CHU du POINT « G », les fréquences ont varié de 13,80% en 1988 à
20,88% en 1991 pour atteindre 24,05 % selon une étude réalisée par TEGUETE
I. en 1996(214) et 23,1% en 2005 par KONE A. (117).
- A la maternité de l’Hôpital Régional de Kayes, une étude réalisée par CISSE
B. en 2001 rapporta 7,5 % (45).Tout le problème est de savoir si cette évolution
est justifiée, elle ne saurait l’être que si elle n’est pas dangereuse pour la mère et
qu’elle est bénéfique pour l’enfant.
3. HISTORIQUE :
3-1 TERMINOLOGIE (12)
L’origine du mot " césarienne " a été l’objet de contreverses. Selon la légende
(interprétation d’un texte de Pline l’ancien) (23-75 après J.C), ce mot provient
du nom du premier des césars : Julius César, en raison de l’opération à laquelle
il aurait dû sa naissance (229). Cependant, selon Friedrich Osiander, Aurélia,
mère de Julius César survécut de nombreuses années après son accouchement
(100) ; or une telle opération, à cette époque, couronnée d’un tel succès est
invraisemblable. L’éthymologie même du mot César n’est pas claire (150) :
• Pour d’autres, le nom "césar " serait dérivé de l’adjectif " Caesius " qui
signifie " gris bleu " et aurait été attribué à l’un des césars en raison de la
couleur de ses yeux.
• Enfin, considéré comme dérivant du mot " Kesara " qui signifie longue
chevelure, le nom de César aurait ses origines dans la notion très ancienne
selon laquelle une chevelure abondante était considérée comme un signe
de mérite royal.
Donc, il est possible que le récit de Pline l’Ancien, qui faisait naître César dans
des circonstances exceptionnelles ne relatait pas strictement les faits, mais visait
à souligner l’importance du personnage en lui attribuant un mode de naissance
alors réservé aux dieux de la mythologie. Mais l’hypothèse la plus probable,
semble être celle de Pundel qui rattache le mot " Césarienne " au verbe caedère"
qui signifie couper (192). Quoi qu’il en soit, le terme de " césarienne " a été
utilisé pour la première fois par François Rousset dans un ouvrage publié à Paris
en 1581 et intitulé "Enfantement césarien" se référant lui aussi aux circonstances
que la tradition prêtait à la naissance de César. L’auteur de cet ouvrage réalisait
dans le langage écrit une notion correspondant plus à une légende qu’à une
réalité historique (60,147).
On ne sait pas très bien qui a fait la première césarienne sur femme vivante ni
quand (12).
• Mais, c’est à François Rousset (Avignon 1581) que l’on doit la première
description de la technique de la césarienne sur femme vivante (bien qu’il
n’aurait jamais pratiqué ou même assisté à une telle intervention) dans son
traité intitulé " Enfantement césarien " (73). Il précisait notamment :
* Angleterre : 85 % de mortalité
* USA : 1 seule survie sur 12 interventions.
Une rive polémique s’installa entre les opposants dont le pionnier était Jean
François Saccombes et les partisans dont Baudelocque et Dubois étaient les
chefs de file.
Jusqu’à la fin du XIXe siècle, la césarienne est restée une intervention
d’exception pratiquée uniquement " lorsque le bassin est si rétréci que la main
de l’accoucheur ne peut y être introduite ou que le vagin est rempli de tumeurs "
selon les obstétriciens de l’époque. Par ailleurs, la suture de l’hystérotomie,
seule capable de juguler l’hémorragie, était considérée dangereuse car se
compliquait d’infection et empêchait un bon drainage. Pour cela, Edoardo
PORRO (Milan, Mai 1878) procéda comme suit :
o ouverture de l’abdomen,
o extraction du fœtus,
o extériorisation de l’utérus,
En dépit de cette suture qui a permis d’assurer une bonne étanchéité, l’infection
resta la principale cause mortalité maternelle post opératoire.
Deux améliorations apparaîtront par la suite :
a) L’Asepsie :
4. RAPPELS ANATOMIQUES :
Deux éléments sont importants à signaler. Il s’agit de :
- L’utérus gravide
- La filière pelvigenitiale
4.1 L’UTERUS GRAVIDE :
L’utérus gravide à terme est un muscle creux de forme ovoïde faisant environ
30cm de long sur 20 à 25cm de large. On lui décrit 3 parties :
¤ Le corps.
¤ Le col dont le rôle est essentiel lors du travail, s’efface et se dilate.
¤ Le segment inférieur, situé entre le col et le corps et formé de la séreuse
péritonéale, de la musculeuse utérine et de la muqueuse caduque de l’utérus.
C’est au niveau du segment inférieur que doit se faire l’incision antérieure de
l’utérus lors de la césarienne (figureN°1).
• A la fin du 3ème mois, il est à environ 8cm, soit 3 travers de doigt au-
dessus du pubis, il devient nettement palpable.
• Pour la longueur :
o et à terme : de 31cm
• Pour la largeur :
- et à terme : de 23cm
c. Forme
• Mais au 2ème mois, il est sphérique, semblable à une " orange ".
En fait, la forme n’est pas toujours régulière surtout en fin de grossesse, où elle
dépend de la présentation et de la parité qui diminue la tonicité de la paroi
utérine. Il est asymétrique ou étalé transversalement dans certaines
malformations (utérus cordiforme).
d. Direction
• A terme :
e. Epaisseur de la paroi
f. Consistance
g. Poids
- à 2 mois ½ : 200g
- à 5 mois : 700g
- à 7 mois ½ : 950g
h. Capacité
c) Dimensions
- 7 à 10 cm de hauteur
- 9 à 12cm de largeur
- et 3cm d’épaisseur.
d) Formation
a) Situation – Direction
b) Aspect – Dimensions
Si la succession des deux phénomènes est de règle chez la primipare, il n’en est
pas de même chez la multipare, dont l’effacement et la dilatation du col évoluent
souvent de pair.
c) Consistance
• L’orifice externe :
5. Couche sous
muqueuse
6. Endomètre
7. Périmétrium
a) En avant
b) En arrière
c) En haut
* en arrière : l’estomac ;
* plus bas, sur les bords latéraux se trouvent reportés les trompes
utérines, les ligaments ronds et propres de l’ovaire.
d) A droite
• Les annexes droites, placées dans un plan postérieur, sont cachées par
l’utérus.
e) A gauche
a) La face antérieure
b) Face postérieure
Elles sont en rapport avec les paramètres contenant les vaisseaux utérins et
l’uretère pelvien (figure N°3). L’uretère est appliqué sur les faces latérales du
segment inférieur immédiatement au-dessus du fornix vaginal. La direction des
uretères est déterminée à terme par une ligne allant de la bifurcation iliaque à
l’épine du pubis. Par ailleurs, du fait de la dextrorotation de l’utérus, l’uretère
gauche chemine pendant un court trajet sur la face antérolatérale gauche du
segment inférieur. C’est à ce niveau qu’il a pu parfois être blessé au cours de
césariennes segmentaires transversales. En fait, le décollement segmento-vésical
et le refoulement de la vessie entraînent en bas l’uretère qui se trouve ainsi
éloigné de l’incision segmentaire.
Pli de l’urètre
Pli du ligament
suspenseur de l’ovaire
Trompe utérine
a) l’artère utérine
b) L’artère ovarienne
c) L’artère funiculaire
Vascularisation
de l’utérus
• Diamètres transversaux :
- le transverse médian situé à égale distance entre le pubis et le promontoire est
le seul utilisable par le fœtus. Il mesure 12,5 cm.
- Le transverse maximum = 13,5.
• Diamètres sacrocotylodiens :
Allant du promontoire à la région acétabulaire mesurant chacun 9 cm. Ils sont
très importants dans le bassin asymétrique (Figure N°7).
Transverse Maximum
Transverse utile
4 .2 .1 .2 L’ ex ca va tio n p el vi en n e :
C’est le canal osseux inextensible dans lequel la présentation effectue sa
descente et sa rotation.
Elle présente un léger rétrécissement transversal qui passe par les épines
sciatiques, niveau auquel se situe le détroit moyen.
Tous les diamètres sont sensiblement égaux mesurant 12 cm sauf le détroit
moyen qui mesure transversalement en moyenne 10,8 cm (Figure N°8).
Promontoire
Sous Sacro-Sous-
Pubien
Sous Coccy-
Sous-Pubien
Pubis
- Le muscle coccygien
Il s’agit d’un ensemble musculaire pair et symétrique qui s’insère sur la paroi
latérale du bassin et qui délimite en son sein un espace médian appelée fente
urogénital qui laisse passer en avant l’urètre et le vagin, en arrière le canal anal.
4.2.2.2 Le périnée :
Il représente l’ensemble des parties molles situées au dessus du diaphragme
pelvien.
a) Forme :
Il a une forme losangique chez la femme en position gynécologue dont les
limites sont : en avant la symphyse pubienne, en arrière le coccyx, latéralement
les tubérosités ischiatiques.
- La peau
- La glande de BARTHOLIN
* L’espace profond :
- Le transverse profond
• Le périnée postérieur :
- La peau
- Le sphincter strié de l’anus
- Les fosses ischio rectales qui sont remplies de graisses
Occipito-Frontal
Le Occipito-
Mentonnier =
Front=Flexion
Le sous Occipito-Bregmatique = Tête intermédiaire
bien fléchie
Le Sous Mento-Bregmatique
= La Face=Tête défléchie
Suture transversale
La Bregma
Le Bi pariétal
(9,5 cm)
La Lambda
Suture Sagitale
b) Modifications respiratoires
c) Modification gastrique
C’est l’effet Poseiro qui peut diminuer le débit des artères utérines et la
perfusion placentaire.
b) L’hypertonie utérine
c) L’hypotension artérielle
Elle entraîne une alcalose respiratoire avec chute brutale du flux utéro-
placentaire. D’autre part, elle réduit les stimuli bronchiques qui déclenchent la
première respiration aérienne à la naissance.
* Le risque d’inhalation du liquide gastrique est toujours présent quel que soit le
délai du jeûne.
* Les effets dépresseurs des produits anesthésiques sur le nouveau-né sont plus
marqués en cas de souffrance fœtale.
• Fiabilité.
b) L’anesthésie péridurale
Elle a été décrite pour la première fois en 1884. Son application par voie caudale
est l’œuvre de Sockel en 1909 (57). Actuellement, la voie caudale est
pratiquement abandonnée au profit de la voie lombaire (60).
Principe
L’anesthésie péridurale lombaire est obtenue par blocage des racines nerveuses à
leur émergence du sac dure-mère (2). Au cours de l’intervention césarienne, le
relâchement musculaire doit être moyen alors que l’analgésie doit être suffisante
pour pratiquer un acte chirurgical (203). Un niveau d’anesthésie remontant
jusqu’à D4-D6 est nécessaire pour l’intervention (2).
• Passage d’un cathéter à travers l’aiguille dans l’espace péridural sur une
longueur de 2 à 3cm sans dépasser les 3cm pour diminuer le risque de
latéralisation du produit.
( rachianesthésie).
• Une rachianesthésie : Elle peut survenir lors d’une ponction intra durale
méconnue et provoquer un collapsus cardio-vasculaire, une apnée et une
perte de connaissance.
Indications
Contre indications
• Refus de la patiente.
• Troubles de la coagulation.
• Infection cutanée.
• Etat fébrile.
Avantages
Principe
Technique
• Asepsie rigoureuse.
Produits anesthésiques
Les indications
• Les avis sont partagés quant à la place de cette technique dans les
césariennes en urgence.
• La préparation de la peau :
a) Incisions transversales
Coupe frontale
Coupe sagittal e
b) Laparotomies médianes
La laparotomie médiane sous ombilicale est facile à pratiquer, elle est moins
hémorragique que l’incision de Pfannenstiel et permet l’extraction rapide du
fœtus mais au prix d’une solidité moindre. Chez les patientes obèses, elle est
conseillée car moins sujette que l’incision de Pfannenstiel à la surinfection (77).
Elle est à éviter en cas d’insuffisance respiratoire.
Le péritoine pariétal est ouvert le plus haut possible pour éviter les lésions
vésicales, toujours possibles sur Pfannenstiel itératif ou en cours de travail.
Deux champs peuvent être alors placés dans les gouttières pariéto-coliques, ils
permettent d’absorber le liquide amniotique et le sang, protégeant ainsi la grande
cavité abdominale. On procède par la suite à une incision du péritoine viscéral
qui recouvre la face antérieure du segment inférieur (Figure N°15 et N°17). A ce
niveau, le clivage péritonéo-utérin est facile, il permet d’abaisser la vessie, ce
qui évite sa blessure au cours de l’incision utérine ou l’extraction fœtale.
L’hystérotomie segmentaire transversale est la plus fréquemment pratiquée (60,
186, 192,217). L’incision utérine est menée environ 2cm sous la ligne d’attache
du péritoine vésical après décollement vésico-utérin et refoulement de la vessie
vers le bas.
Le tracé de l’incision est d’autant plus arciforme que l’expansion transversale du
segment inférieur est moindre ou que les bords latéraux de l’utérus présentent
une richesse vasculaire importante. Un premier tracé de toute l’incision (au
niveau du segment inférieur) est réalisé, légèrement arciforme à concavité
supérieure (Figure N°18).
On pratique une petite boutonnière médiane au bistouri mécanique. Cette
précision sera prudemment approfondie en son centre jusqu’aux membranes,
lesquelles feront protrusion à travers la brèche utérine : c’est la césarienne extra
amniotique. L’extension de l’incision se fera soit aux ciseaux protégés dans leur
parcours par l’index et le médius introduits entre le fœtus et le muscle utérin soit
à l’aide de l’index de chaque main (Figure N°19).
Introduction de la main entre le S.I. et la tête Ne pas faire levier sur la berge
inférieure de l’hystérotomie
La main forme un
plan incliné pour
l’extraction Les forces qui s’exercent pour une extraction
correcte
CAS PARTICULIERS
Tête fixée (incision à la hauteur du cou du fœtus) : On introduit doucement 4
doigts de la main droite jusqu’à atteindre le sommet de la tête qu’on remonte
au niveau de l’incision par une traction dans l’axe de l’utérus (77). Une
manœuvre à proscrire est l’application d’une main intra vaginale pour le
refoulement de la tête : manœuvre dangereuse et très septique.
• Le plus souvent, il s’agit d’une délivrance dirigée : Dès que les épaules
sont dégagées, on renforce les contractions utérines par l’injection
d’utérotoniques avec une expression douce du fond utérin et on extrait
alors le placenta. En cas d’hémorragie, on doit procéder à une délivrance
artificielle.
Cette incision permet un abord extra péritonéal lequel a pour objectif d’exclure
la cavité péritonéale afin d’éviter sa contamination lorsque le risque infectieux
semble élevé (RPM>12H, infection amniotique patente) (62). Pour réaliser cette
incision, la vessie doit être remplie de soluté physiologique additionné de bleu
de méthylène et le tissu conjonctif latérovésical gauche est clivé latéralement
jusqu’au fascia inter vésico-utérin dont l’incision donne accès au segment
inférieur. Ceci permet une hystérotomie transversale très basse. Un drainage
sous le fascia et derrière la vessie est nécessaire (168).
Elle doit être précédée d’un décollement vésico-utérin beaucoup plus étendu.
Ses indications sont essentiellement le défaut de développement du segment
inférieur, le placenta praevia antérieur, la présentation transverse. Cette incision
diminue le risque d’atteinte des pédicules vasculaire mais augmente le risque de
blessure vésicale.
¾ La grande prématurité.
c) Hystérotomie corporéale
La cicatrice obtenue est souvent de mauvaise qualité et fait alors courir un risque
accru de rupture utérine lors d’une grossesse ultérieure. Ses indications sont très
rares :
On peur citer :
L’hystérectomie d’hémostase
Hystérectomie
Une myomectomie
Dans tous les cas, elle est pratiquée par la technique de Pomeroy : il s’agit d’une
ligature résection réalisée à deux centimètres de l’insertion tubaire. La ligature
est faite à la base d’une boucle avec du fil non résorbable ou à résorption très
lente. L’anse tubaire est par la suite sectionnée.
7. INDICATIONS :
ÎLa classification des indications selon le schéma
Proposé par SOERGEL et repris par SCHOLTES (60)
Cette classification distingue les indications vitales des indications préventives
ou électives et subdivise chacun de ces deux groupes en cinq sous groupes selon
que l’indication soit purement maternelle, à prédominance maternelle, mixte, à
prédominance fœtale ou purement fœtale (voire tableau ci dessous).
* les indications vitales :
Sont celles où l’obstétricien se voit contraint de pratiquer d’urgence une
césarienne pour sauver la vie de la mère et/ ou de l’enfant face à une pathologie
aiguë déclarée.
* les indications préventives ou électives :
Sont celles qui conduise l’obstétricien à intervenir de façon préventive pour
éviter à la mère et / ou à l’enfant la complication d’une pathologie.
Statistiquement susceptible d’apparaître au cours de l’évolution spontanée des
constellations de risques élevés caractérisant certaines situations obstétricales.
Enfin selon la terminologie usuelle les césariennes pratiquées avant le début du
travail et avant la rupture des membranes sont dites primaires.
*Statut après
plastie
vaginale. *Menace de
décompensation
*Statut après fœtale en cas de
correction de grossesse à
fistule. risque (HTA,
diabète,
*Tumeur érythroblastose
maligne du *Dystocie fœtale,
col. fonctionnelle avec dépassement du
arrêt de progression terme primipare
*Pour accès à de l’accouchement âgée)
une ou menace de
pathologie décompensation *Présentation du
abdominale *Statut après fœtale sur tachy ou siège.
exigeants un césarienne pour * Obstacle praevia. hyper-systolie
acte disproportion foeto- utérine non *Herpes génital
chirurgical maternelle. contrôlable. sans atteinte
d’urgence. fœtale.
- Parfois la disproportion fœtale : est le fait d’un excès de volume fœtal chez
une patiente ayant un bassin anormal.
- La dystocie dynamique : est la cause de 6 a 18% des césariennes. La
fréquence de cette indication tend à baisser du fait de l’utilisation judicieuse
des ocytociques et de la péridurale. Si les contractions utérines sont de bonne
qualité, bien évaluées (tocographie interne) et l’analgésie correcte, il faut
poser la question d’une disproportion foeto-pelvienne mal évaluée.
- La souffrance fœtale aigue : en cours de travail est appréciée par la clinique
( liquide teinté, altération des bruits du cœur ), surveillance électronique du
travail, la pH-metrie, est bien sur une indication de la césarienne, en dehors
d’une possibilité immédiate d’extraction par voie basse.
ÎClassification analytique des indications (214)
A- DYSTOCIES MECANIQUES :
1- Disproportion fœto pelvienne :
Il s’agit soit d’une étroitesse de canal pelvi-génitale, soit d’un excès de volume
du fœtus. L’une et l’autre constituant une entrave à la progression du mobile
fœtal.
La pelvimétrie associée à l’échographie permettant la réalisation du diagramme
de MAGNIN, très important dans le pronostic de la traversée par le fœtus de la
filière pelvienne.
a- Bassin rétréci : * Promonto rétro pubien < 10,5 cm
* transverse médian < 12,5 cm
* bi sciatique < 10 cm
* sacro cotyloïdien < 9 cm
- Bassin osteo-malacique
- Bassin de forte asymétrie congénital ou acquis.
- Bassin traumatique avec gros cal.
b- Bassin généralement rétréci :
c- Bassin limite :
2- Autres affections :
• Antécédents cérébraux vasculaires ou tumoraux.
• Hémopathies malignes (maladie de HODGKING).
• Cancer du col.
• Ictère avec souffrance fœtale.
• Maladie herpétique, vulvo vaginite.
• Indications circonstancielles.
F- SOUFFRANCE FŒTALE : * Aigue
* Chronique.
G- AUTRES INDICATIONS :
• Malformations fœtales.
• Prématurité associée à d’autres facteurs.
• Grossesses multiples : * Gémellaires.
* Multiples (> 2 fœtus).
• Enfants « précieux ».
d) Maladie thromboembolique :
Prévenue par le lever précoce, voire l’hépariothérapie dans les cas à risques.
e- Complications diverses :
Troubles psychiatriques, fistule vésioco-vaginale, embolie gazeuse, embolie
amniotique.
III. METHODOLOGIE:
1. Cadre d’étude :
Son relief est caractérisé par des plateaux et collines du type granitique avec un
sol accidenté de type latéritique, ce qui représente quelques difficultés pour
l’aménagement d’infrastructures d’assainissement.
Son climat de type tropical est caractérisé par :
- une saison sèche : froide de Novembre à Janvier et chaude de Février à Mai
- et une saison humide : chaude de Juin à Octobre
La commune I est drainée par quatre marigots,Banconi, Molobalini, Faracoba et
tienkolee (Faraconi), alimentés en saison pluvieuse par les eaux de ruissellement
de la colline du point G et s’écoulant du nord au sud. La mauvaise gestion de ces
marigots pose un certain nombre de problèmes de santé en tant que foyer de
maladies transmises par les insectes (paludisme), par la pollution des eaux par
l’infiltration, les odeurs et les mouches, rats et cafard (transmission de germes).
De plus, ces marigots sont parfois des lieux de prolifération des déchets
ménagers et des dépotoirs anarchiques. Ce qui pose sans doute des problèmes de
pollutions des eaux souterraines. La perméabilité du sol favorise la pollution
progressive des nappes. On y trouve des concentrations de pesticides, nitrates,
métaux lourds, supérieures aux normes de l’OMS.
La présence de ces marigots et du fleuve Niger entraîne occasionnellement des
inondations obligeant à déplacer des foyers et responsable de destructions
d’habitats précaires.
Au niveau des voies de communication et du transport, la commune est
traversée par une voie ferrée en provenance de Koulikoro et une route principale
goudronnée la reliant au centre ville. La circulation est dense et pour le moins
peu sécuritaire, notamment au niveau des transports collectifs.Cette circulation
pose à la foi des risques d’accidents et de nuisances tant au niveau sonore qu’au
niveau de la pollution atmosphérique aggravant les problèmes respiratoires.
Toutes les ethnies sont retrouvées dans la population de la commune.
Sur le plan d’assainissement, elle est confrontée aux problèmes suivants :
- insuffisance de dépotoirs officiels aménagés ;
- 2 comptables
- 1 secrétaire
- 1 gardien
1. 2 Présentation du service de gynécologie et d’obstétrique du CSRéf CI
Le service de gynécologie et d’obstétrique du centre de santé de référence de la
commune I est situé vers le coté Sud du centre entre le bloc des hospitalisations
à l’Ouest et la pharmacie du centre à l’Est et au Nord par le bloc opératoire. Il
reçoit les gestantes et parturientes des structures de la commune et de celle des
autres communes du district de Bamako et d’ailleurs.
Ce service est composé :
¾ Un bureau de consultation externe
¾ Un bureau pour les urgences gynecologiques
¾ Une salle d’accouchement à trois tables contiguës à une salle d’attente
pour surveillance du post partum immédiat.
¾ Une salle de garde pour les sage femmes
¾ Une unité de CPN
¾ Une unité de PF
¾ Une unité PEV
¾ Une unité de dépistage du cancer du col de l’utérus
¾ Un bloc d’hospitalisation détaché du bloc de la maternité et constituée de
• Trois grandes salles d’une capacité de six lits
• Deux salles à deux lits
• Une salle de garde pour les thésards
• Une salle de pansement des opérées
• Un bureau pour le major du bloc
¾ Un pavillon opératoire composé de :
• deux salles d’intervention pour les interventions gynéco
obstétricales et chirurgicales,
• une salle de stérilisation des instruments
d) les ONGs ;
e) la coopération bilatérale et multilatérale ;
f) le secteur privé :
- quatre cliniques médicochirurgicales ;
- une Clinique d’accouchement ;
- quinze cabinets privés de consultation ;
- huit cabinets privés de soins (physiothérapie Kinésithérapie);
- trois thérapeutes praticiens agréés ;
g) le secteur confessionnel :
- un dispensaire confessionnel de secours catholique ; et
- un dispensaire de la croix rouge malienne.
Rentrent dans le cadre de notre étude, toutes les structure de la commune qui
pratiquent des accouchements. En raison des difficultés d’enquête sur les
structures privées, nous nous sommes plus accentuées sur les échantillons
recueillis au niveau de la maternité du CSRéf CI
Comptabilité
Secrétariat
Surveillant Général
Chef Personnel
Manœuvres/gardiens SIS
ORL Pédiatrie Ophtalmo Chirurgie Odonto- Gynéco- Hygiène Consultation Laboratoire Tuberculose
Générale Stomatologie Obstétrique Assainissement Externe 1-2 Lèpre
Chef Chef Chef Chef Chef Chef -Unité Chef -Unité Chef- Unité Chef Chef
Unité Unité Unité Unité Unité Maternité Hospitalisation Hospitalisation Unité Unité Lèpre
PEV Enfants Enfants Hospitalisation Bloc Opératoire Accouct, Consut Gynéco- Médecine Tuberculose
Chirurgie PF/CPON, CPN obstétrique Générale
Sains Malades
SERVICE DE GARDE : Médecine générale, Gynéco obstétrique, Bloc opératoire, Chauffeurs, Manœuvres
2. Type d’étude :
Pour la réalisation de ce travail, nous avons choisi une étude prospective,
transversale.
3. Période d’étude :
Elle s’étendait du 1er janvier 2005 au 31 décembre 2005. Ce choix nous
permettra d’observer l’influence des différentes saisons sur cette pratique au
cours de l’année.
4. Population d’étude :
Elle avait concerné toutes les parturientes reçues en salle de travail qu’elles aient
accouché par voie basse ou par césarienne dans l’une de ces dits centres de la
commune.
Dans cette population, en 2001 nous avons noté 119,87% d’accouchement
assisté et 95,55% de consultation prénatale contre respectivement 80,55% et
55,66% en 2000.
5. Echantillon :
5-1. Critère d’inclusion :
Il s’agissait de toutes les gestantes admises pour césarienne d’urgence ou
programmée ;
5-2. Critère de non inclusion :
- Césariennes post mortem ;
- Césariennes effectuées hors de la commune et adressées pour des
complications postopératoires.
- Les ruptures utérines
5-3.Tests statistiques :
• Les tests statistiques étaient celui de Khi2, l’odds ratio et son
intervalle de confiance
• Le seuil de significativité a été fixé à 5%.
Durée d’intervention
Délai d’admission QUANTITATIVES
Délai de décision CONTINUES INTERVIEW
Délai d’intervention ET
LECTURE
Statut matrimonial
Profession
Provenance
Niveau d’instruction
Profil psychologique QUALITATIVES
Type de césarienne
Indication de césarienne
Complication opératoire
Cause de décès
Morbidité fœtale
¾ Référée :
Toutes gestantes adressée par une structure de santé sans notion d’urgence.
¾ Evacuée :
Toute gestante adressée par une structure de santé dans un contexte d’urgence.
¾ Age obstétrical élevé :
Toute gestante dont l’âge est supérieur ou égal à 35ans à l’admission.
¾ L’adolescente :
Toute gestante dont l’âge est inférieur ou égal à 19 ans à l’admission
¾ Bassin :
Son appréciation a été exclusivement clinique ; nous ne nous sommes pas
intéressé à la radiopelvimétrie au cours de notre étude.
¾ BGR :
Promontoire atteint et les lignes innominées sont suivies au délà des 2/3
anterieures.
¾ Bassin limite :
Promontoire atteint mais les lignes innominées ne sont pas suivies au- delà des
deux tiers antérieurs.
¾ HTA :
Les tensions artérielles systolique supérieur ou égal à 140 mm Hg et ou
diastolique supérieur ou égal à 90 mm Hg.
¾ RPM :
Il s’agit des ruptures des membranes survenant avant tout début de travail.
¾ Primigeste :
Il s’agit d’une femme qui est à sa première grossesse
¾ Multigeste :
Il s’agit d’une femme qui a entre 2 et 6 grossesses
¾ Grande multigeste :
Il s’agit d’une femme qui a fait plus de 6 grossesses
¾ Primipare :
Il s’agit d’une femme qui est à son premier accouchement
¾ Multipare :
Une femme qui a fait un nombre d’accouchement compris entre 2 et 6.
¾ Grande multipare :
Une femme qui a fait plus de 6 accouchements.
¾ Le paludisme :
Le diagnostic du paludisme a été retenu cliniquement dans la plupart des cas
devant l’alternance de la fièvre et frissons associés à l’embarras gastrique
parfois au vomissement.
La goutte épaisse était systématique seulement à l’hôpital devant un contexte
fébrile. Cette proportion paraît relativement très faible par rapport à l’ensemble
des gestantes.
¾ L’anémie :
Le diagnostic a été retenu cliniquement dans la plupart des cas devant la pâleur
conjonctivo-palmo-plantaire, associée ou non à une altération de la pression
artérielle.
¾ Les infections néonatales :
L’hypothèse ont été évoquée devant les syndromes infectieux de la mère d’une
part et du nouveau-né d’autre part (hyperthermie aussi bien chez la mère que
chez l’enfant ; la rupture prématurée des membranes ; le liquide amniotique
fétide).
¾ Taux de mortalité périnatale :
C’est le rapport du nombre de mort-nés plus le nombre de nouveau-nés décédés
dans la première semaine de vie sur le nombre de naissances totales. On
l’exprime en : pour 1000 naissances.
Nombre de mort-nés +décès (j0-j7)
Ce taux =--------------------------------------------x 1000
Nombre de naissances totales
¾ Taux de mortinatalité :
C’est le rapport des enfants mort-nés sur le nombre total de naissance. On
l’exprime en : pour 1000 naissances totales.
Nombre de mort-nés
Ce taux =------------------------------------------x 1000
Nombre de naissance totale.
¾ Taux de mortalité néonatale précoce :
C’est le rapport entre le nombre de décès survenus au cours de la première
semaine vie et le nombre de naissance vivante observée dans la même période.
Elle s’exprime en : pour 1000 naissances vivantes.
Nombre de mort-nés (J0-J7)
Ce taux =-------------------------------------------x1000
Nombre de naissances
IV.RESULTATS
A- Epidémiologie :
1. Fréquences :
En 2005, il a été réalisé à la maternité du Centre de Santé de Référence de la
commune I, 333 césariennes pour un nombre total d’accouchement de 3155, soit
un taux de césarienne de 10,6% pour notre maternité.
Césarienne
hors aire
45,7%
Césarienne dans
l'aire 54,3%
* Sur l’aire couverte par notre centre, il y a eu 345 césariennes (12 dans les
cliniques privées et 333 au niveau du CSRéf). Pendant la même période, il y a
eu 11 612 accouchements dans les différentes structures de santé de l’aire
couverte par notre centre. Le taux de césarienne réalisé dans l’aire est donc de
2,27%(345/11 612 ~ 3%).
* Si nous considérons l’ensemble des césariennes réalisées pour des femmes
provenant de la commune, il y a eu au total 582 (345 dans la commune et 237
Cliniques privées
HPG
2,1%
10,1%
HGT
30,6%
Maternité
Commune I
(57,2%)
Graphique 3 :
16% 14,7%
14%
12,0%
12%
9,6%
Fréquences
4%
1,8%
2%
0%
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
Mois
12% 12,8%
9,5%
8% 8,7%
6%
4%
2%
10,8% 10,3%
2,1%
OR = 1,O5 [ 0,83 – 1,33] Khi² = 0,21 P > 0,05
0%
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
Mois
Sur le graphique N°5 ; plus de 6 femmes sur 10(65,8%) qui ont bénéficié de
cette intervention avaient un âge compris entre 20 et 34 ans. L’âge moyen est
de 25,9 ± 5,01.
Graphique 5 :
60%
50%
Fréquences
40%
30%
21,0%
13,2%
20%
10%
0%
15 - 19 ans 20 - 34 ans 35 - 45 ans
Tranches d'âge
Moy enne = 25,9 ans Médiane = 25 ans Centile 25 = 20 ans Centile 75 = 30 ans
70%
60%
50%
40%
30% 7.2%
20%
10%
0%
Mariées Célibataires
Statut matrimonial
Profession :
• sur le graphique N°7, 2/3 des femmes qui ont bénéficié de cette
intervention étaient des ménagères.
70%
Fréquences relatives
60%
50%
40%
30%
20%
6.9% 4.2% 11.4%
10%
0.9%
0%
Menagere Eleve/Etudiante Salariee Com m ercante Autres
Profession
Parité :
* sur le graphique N°8, une femme sur deux (51,3%) était des primipares.
Graphique N°8: Répartion des césariennes selon la parite
60% 51,3%
50% 42,3%
Fréquences relatives
40%
30%
20%
6,3%
10%
0%
primipare multipare grande multipare
Parite
Le tableau N°3 donne la répartition des femmes selon le nombre d’enfant vivant
antérieurement.Le nombre moyen d’enfants vivants chez les femmes césarisées
est de 1,6 ± 0,2. Les femmes qui ont subi une césarienne ont statistiquement
moins d’enfants vivants. Ceci donne un caractère " plus précieux " aux grossesse
des femmes césarisées.
Tableau N°3 : Nombre d’accouchements en fonction des antécédents de
naissance vivante.
Nombre %
0 131 39,3
1 74 22,2
≥2 40 12
Nombre %
0 302 90,7
1 23 6,9
≥2 8 2,4
Antécédents d’avortements :
Le tableau N°5 nous donne la répartition des césariennes selon l’antécédent de
de fausses couches. Le nombre moyen de fausses couches est de 0,15 ± 0,05
avec des extrêmes de 1 à 4.
Tableau N°5 : Nombre d’accouchements en fonction des antécédents de
fausses couches.
Antécédents de fausses couches Notre Série
Nombre %
0 293 88
1 35 10,5
≥2 5 1,5
Antécédents médicochirurgicaux :
Il ressort sur le tableau N°6 de la répartition des patientes selon les antécédents
médicochirurgicaux que 65,8% des césariennes avaient un antécédent
médicaux/familiaux, 2,1% d’antécédents chirurgicaux et 8,7% d’antécédents
gynécologiques.
A la lumière de la littérature certaines pathologies sont retrouvées avec une
fréquence statistiquement accrue dans le groupe des césariennes. Parmi celles-ci,
on peut citer l’HTA, le diabète.
Nombre %
Nombre %
0 256 76,9
I 54 16,2
II 21 6,3
III 2 0,6
Total 333 100
Niveau d’instruction :
* La répartition des césariennes réalisées à la maternité de la commune I selon
le niveau d’instruction, étudiée dans le tableau N°8, révèle que près de 6 femmes
sur 10 n’avaient jamais été à l’école.
Tableau N°8 :
Niveau d’instruction
N iveau d’inst ruct ion N ombre Fréquences
relat ives
Analphabètes 191 57,4%
Pr imair e 93 27,9%
Sec ondair e 40 12,0%
Mode d’admission :
* La répartition des césariennes réalisées à la maternité de la commune I selon le
mode d’admission des mères retrouve :
Ambulance 12 3,6%
Transport en commun 188 56,5%
Motifs d’admission :
* il ressort du tableau N°10 de la répartition des parturientes selon le motif
d’admission que 1/3 des femmes venaient soit pour une anomalie du travail, soit
pour un risque associé à sa grossesse.
Tableau N°10 :
B - Clinique :
1- Le déroulement de la grossesse :
a) Le suivi prénatal :
a1. Le Nombre de CPN
Notre série
Suivi de la grossesse Nombre %
0 42 12,6
1 – 3 CPN 118 35,4
≥4 CPN 173 52
Tableau N°12 :
Répartition selon l’auteur des CPN
Auteur Effectifs Frequences
Matrones 59 20,3%
Médecins 30 10,3%
Infirmières 2 0,7%
a3. BPN :
* 3 femmes sur 5 avaient fait au moins un élément du BPN.
a3. Prophylaxie :
* 248 gestantes ont bénéficié d’une chimio prophylaxie à la chloroquine et
seulement 54 femmes ont été sous SP.
* 276 femmes avaient bénéficié d’une supplementation martiale pendant la
grossesse.
* 138 avaient fait aux moins une échographie au cours des CPN
2- Le déroulement de l’accouchement :
a) L’âge gestationnel :
La répartition des patientes selon le terme à l’accouchement étudiée dans le
tableau N°13 nous montre que 9 sur 10 des femmes étaient a terme
Tableau N°13:
R é p a r titio n s e lo n l’a g e d e l a g r o s s e s s e
A g e g e s ta tio n n e l N o m b re F ré q u e n c e
2 8 -3 6 S A 18 5 ,4 %
3 7 -4 1 S A 305 9 1 ,6 %
>42 S A 10 3%
T o ta l 333 10 0%
c) Indications :
La 1ere indication de césarienne était la dystocie mécanique (49,2%), reparti
entre la disproportion fœto-pelvienne (23,4%) et les anomalies de présentation
(25,8%).
Tableau N°14 :
Répartition selon les indications
Indications Nombre Fréquence
-Bassin limite 43 12,9%
DFP -BGR 25 7,5%
(23,4%) -Bassin asymétrique 6 1,8%
-Gros fœtus 4 1,2%
Dystocie
mécanique -présentation transverse 31 6,3%
(49,2%) Anomalies de la -présentation du front 6 1,8%
présentation (25,8%) -présentation de la face 2 0,6%
-présentation du siège 47 14,1%
Dystocie 21 6,3%
dynamique
Indications Utérus cicatriciel 72 21,6%
liée a l’état
Synd. de pré rupture 12 3,6%
génital cure prolapsus génital 2 0,6%
(26,4%) ATCD de cure de FVV 1 0,3%
Condylome vaginal 1 0,3%
Indications Placenta Prævia 19 5,7%
liées aux HRP 16 4,8%
annexes Procidence du cordon
fœtales battant 9 2,7%
(15,6%) RPM 6 1,8%
Circulaire du cordon 2 0,6%
HTA 5 1,5%
Pathologies Drépanocytose sévère 4 1,2%
gravidiques Encéphalopathie
(3%) convulsivante 1 0,3%
Souffrances SFA 122 36,6%
fœtales SFC 2 0,6%
(37,2%)
Grossesse gémellaire 11 3,3%
Autres Enfant précieux 11 3,3%
indications Primipare âgée 8 2,4%
(12,3%) Dépassement de terme 8 2,4%
Malformations 2 0,6%
ATCD de mort fœtale 1 0,3%
IIG<1an 1 0,3%
d) Type de césariennes :
8 césariennes sur 10 étaient pratiquées en urgence (Graphique 9).
Graphique 9 :
Césarienne
d'urgence
81,7%
f) Type d’hystérotomie :
Dans la quasi totalité des cas l’hystérotomie était segmentaire transversale soit
dans 97,9% (Tableau N°16).
Tableau N°16 : Répartition selon le type d’hystérotomie
Nombre %
g) Types d’anesthésie :
Sauf pour un seul cas, l’intervention a été pratiquée sous AG.
C – Pronostic :
1 - Pronostic fœtal :
Les 333 césariennes de notre série ont permis d’extraire 351 nouveau-nés dont
333 sont issus de grossesses uniques, 18 issus de grossesse gémellaire.
a) le sexe :
Parmi les nouveau-nés de césarienne, le sexe masculin prédominait (57%)
(Graphique N°10).
Graphique N°10
Féminin 42,5%
Masculin;
57,5%
b) le poids :
Les faibles poids et les excès de poids représentaient 20% des nouveau-nés
(Graphique N°11).
Graphique N°11 :
60%
50%
40%
30%
20%
11,1%
4,3% 3,7%
10%
0%
<2000g 2000-2500g 2500-4000g >4000g
Poids
c) Morbidité :
229 nouveau-nés soit 65,2 % de l’ensemble des naissances n’ont souffert
d’aucune complication périnatale (Tableau N°17).
- Nous relevons 7 cas de malformations soit 2 % de l’ensemble des naissances.
Ce sont :
- Bec de lièvre : 2 cas
- Doigt surnuméraire : 1 cas
- Hydrocéphalie : 3 cas
- Nous avons récensé 2 cas de détresses respiratoires du nouveau-né soit 0,6 %
de l’ensemble des nouveau-nés, 62 cas de SFA soit 17,7 %, 5 cas d’infection
néonatale soit 1,4% et 1 cas de traumatisme fœtal avec fracture du fémur droit
suite à une extraction laborieuse.
Parmi les 351 nouveau-nés, 62 ont bénéficié d’une réanimation, 24 référé à la
pédiatrie. La durée moyenne du séjour était de 2,25 jours.
d) Mortalité :
Nous relevons dans notre série, 76,9‰ de mortalité périnatale dont 22 morts nés
sur les 351 naissances soit 62,7 ‰ dont 19,9‰ (7/351) vs 42,7‰ (15/351) et 5
morts néonatales précoces sur les 329 nouveau-nés vivants soit 15,2 ‰
(Graphique N°12).
Graphique N°12 :
76,1%
Fr 80%
éq 70%
ue
nc 60%
es
rel 50%
ati
ve 40%
s
30% 16,2%
20% 6,3% 1,4%
10%
0%
Mort-nés Morts Etat morbide Etat satisfaisant
apparentes
Dévenir du nouveau-né
2 – Pronostic Maternel
a) Morbidité :
32 femmes dans notre série, avaient eu des complications soit 9,6 % des
césariennes (tableau N°18) dont l’infection était la principale. 2,1% sont
survenues en per opératoire : 4 cas d’hémorragie per opératoire soit 1,2% de
l’ensemble des césariennes, 2 cas d’arrêt cardiorespiratoire probablement lié à
l’allergie aux produits anesthésiques.
Nous avons observé 35 cas de complications post césariennes soit 10,5 % des
césariennes dont :
- 29 cas de complications infectieuses soit 8,7 % des césariennes dont 3,3%
(11/333) avant la gratuité vs 5,4% (18/333) après la gratuité. Elles viennent au
premier plan des complications post opératoires :
* 21 cas de suppurations pariétales soit un taux de 6,3 %
* 6 cas d’endométrites soit 1,8 %
* 1 cas de peritonite 0,3%
* 1 cas de septicemie 0,3%
La durée moyenne d’hospitalisation était de 5 jours. Dans notre série nous avons
observé 99,7% d’antibiothérapies, 98,8% d’antibioprophylaxie, 1,5% de
transfusion, 99,7% de thérapie martiale.
b) Mortalité :
Dans notre série, nous avons déploré 3 décès maternel après césarienne soit
0,9% dont 0,3% (1/333) avant la gratuité de suite d’une septicemie contre 0,6%
(2/333) après la gratuite par arrèt cardiorespiratoire probablement liés a l’effet
des produits anesthesiques.
F – Coût total de la prise en charge d’une césarienne :
Le coût moyen avant la gratuité était de 67 252,566 ± 0,3 avec des extrêmes de
1000 F CFA à 200 100 F CFA.
Sur les 54,4% des femmes opérées pendant la période de la gratuité, seulement
14,9%(soit 8,1% de l’ensemble des césariennes) ont bénéficié de la gratuité
totale tant disque 85,1%(46,2% des césariennes) ont contribué en moyenne
3813,039 ± 0,2. Pendant cette période les contributions ont varié de 0 à 39 380
F CFA.
V.COMMENTAIRES/DISCUSSIONS
1. FREQUENCE DES CESARIENNES :
Les résultats que nous avons obtenus entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre
2005, ont été commenté et discuté à la lumière de la littérature selon le plan
suivant :
1.1 Fréquence globale :
Notre période d’étude a été émaillée par la décision de rendre gratuite la
césarienne sur toute l’étendu du territoire national depuis le 23 juin 2005.Le taux
moyen de césarienne avant la gratuité était 10,8% ; et 10,3% après la gratuité
(P>0,05). Cependant les taux mensuels avant la gratuité étaient 10,9% ; 13,4% ;
8,7% ; 11,8% ; 11,1% et 9,5% respectivement pour les mois de janvier à juin ; et
13,9% ; 12,8% ; 13,8% ; 14,4% ; 2,1% et 8,9% respectivement pour les mois de
juillet à décembre. On constate donc que c’est l’arrêt provisoire de la pratique de
l’opération césarienne dans notre service au mois de novembre qui a entraîné
l’absence de différence significative entre les taux avant et après cette décision
dont l’effet immédiat sur le taux de césarienne est net. En effet si on ignore le
mois de novembre, le taux moyen de césarienne passe a 12,7% après la gratuité.
Le tableau N°19 ci-dessous présente la fréquence de la césarienne selon la
littérature. Les comparaisons sont par ailleurs délicates du fait des diverses
approches méthodologiques qu’il s’agisse d’une étude en population (taux
national ou taux d’un district sanitaire). C’est ainsi que l’enquête MOMA
réalisée de décembre 1994 à juin 1996 dans 7 districts sanitaires de la sous
région (Bamako, Nouakchott, Ouagadougou, Abidjan, Kaolack, Saint Louis) a
rapporté des taux inférieurs aux normes fixé par l’OMS (5 à 15%) pour la prise
en charge optimale des urgences obstétricales(31). Le même constat s’est révélé
dans certains pays pauvres comme le Mali, la Bolivie, le Guatemala, la Haïti où
les taux nationaux sont respectivement 0,8%, 4,9%; 4,9% ; 1,6%(108).
Cependant les taux nationaux les plus élevés ont été rapporté parle Brésil et la
Chili qui sont des pays dite en voie de développement.
Et lors que l’on s’intéresse aux études dans les structures, les taux variaient
selon le niveau de la pyramide sanitaire. Au Mali Téguété I. à l’HNPG et Koné
A. à l’HGT ont trouvé des taux plus élevés comparés à ceux de Togora M. et
Cissé B. qui ont réalisé leurs études dans les structures de références.
Cette évolution s’est fait remarqué dans la plupart des séries de la littérature.
Plusieurs facteurs en sont responsables :
2. PROFIL SOCIODEMOGRAPHIQUE
2.1 Age
Dans notre série, l’âge des parturientes variait entre 15 et 45 ans. Les femmes
qui avaient un âge optimal pour la procréation (20-34 ans) représentaient 65,8%
alors que celles aux âges extrêmes de la vie qui constituaient un risque pour la
gravidité ne représentaient que 34,2%. Dans la littérature nous constatons une
prédominance de la fréquence relative des césariennes entre 20 et 34ans, ce qui
n’est pas à confondre avec le taux réel de césarienne qui au contraire est élevé
aux âges extrêmes de la vie. C’est ainsi que pendant la même période,
TOGORA M.(223), Koné A.I.(118), Zarouk(238), Klouz(116)(,Tableau N°21)
Chuong(42),et Fourn(84) ont trouvé respectivement 67.3% ; 62.1% ;64% ;
70% ; 87% ; 67.6%. Selon Martel (145), l’âge de la mère augmente la fréquence
de la césarienne, qu’il explique par la crainte des complications qui peuvent
survenir au cours du travail lorsque la femme est âgée. Selon Parrish (172), le
risque de césarienne augmente à partir de 20ans chaque fois que l’âge augmente
de 5ans. Peiper (129) aussi pense que l’âge est un facteur de risque de
césarienne qui intervient par lui-même, aussi bien chez la primipare que chez la
multipare .ceci s’expliquerait par la préoccupation du médecin et des parents,
laquelle est d’autant plus importante que la primipare est âgée (119,70).
Cependant, l’âge en lui seul ne peut être un facteur de risque de césarienne mais
plutôt un facteur de confusion car lié à la fois aux variables indépendants
comme le bassin rétréci et à la variable dépendante qui est la césarienne.
Tableau N°21 : Fréquence relative des césariennes pour les femmes de 20 à 34 ans selon la littérature
2.2 Parité :
Le tableau N°22 donne la fréquence de la césarienne chez les primipares. Il
ressort de cette étude que la parité varie entre 0 et 10 avec une moyenne de 2,2.
La césarienne concerne plus les primipares (51,3%) que les multipares (42,3%)
(Tableau 26). Ainsi, c’est la primipare qui semble particulièrement être
exposée au risque de césarienne dans notre milieu. Ce résultat n’est pas
retrouvé par tous les auteurs ; selon Elferink-Stinkens, le risque de césarienne
est augmenté de 1,09 chaque année chez la multipare (55). En ce qui concerne
les primipares, les différentes statistiques nationales et étrangères (19, 81, 60,
109, 119,153) montrent un risque accru d’accouchement par césarienne. Cela
s’explique par le fait qu’elle est associée le plus souvent à un autre facteur
D’après Narayan (166), la césarienne (et à fortiori l’inflation de son taux) est
responsable de l’augmentation du taux des prématurés.
Tableau N°25 : Taux des accouchements selon l’âge gestationnel
Auteurs Année Taux (%) Taux (%) Taux (%) de
prématurés à terme post matures
BEN TAIEB (21) 1987-88 7,6 88,8 3,6
DERBAL (63) 1990 7,5 91,0 1,4
KRAIEM (121) 1994 8,1 84,8 7,0
KLOUZ (116) 1993-95 14,1 78 4,6
TEGUETE (214) 1996 13,1 85,6 1,3
FAGNISSE(80) 2001 14,7 82,5 2,8
NOTRE SERIE 2006 5,4 91,6 3
40,2% de nos césariennes ont été réalisées alors que les membranes ovulaires
étaient rompues, contre 28,4 % dans la série de Derbal (63), 51 % dans celle de
Klouz (116) et respectivement 43,1% et 71,87% pour Téguété(214) et Diallo
C.H(64)
L’ouverture de l’œuf avant l’accouchement comporte un risque septique et
expose donc, en cas de césarienne, à une morbidité infectieuse accrue justiciable
pour de nombreux auteurs d’une antibiothérapie de “couverture”.
Dans notre série, le liquide amniotique a été teinté dans26, 4% des cas contre
43,9% et 67,5% respectivement pour Téguété I (214) et Diallo C.H (64)
4. DEROULEMENT DE L’INTERVENTION
4.1 Technique de la césarienne :
a) Incision cutanée :
Dans notre série, l’incision médiane sous ombilicale a été utilisée beaucoup plus
souvent que l’incision de Pfannenstiel, nous relevons 234 cas soit 70,3 %
Pfannenstiel. L’incision médiane est utilisée dans tous les cas de cicatrice
antérieure médiane sous ombilicale, dans les cas d’urgence maternelle ou fœtale,
dans les cas d’obésité maternelle ou pour faciliter les césariennes ultérieures si le
bassin est dystocique. Dans la littérature, les taux d’incision de Pfannenstiel sont
médiane sous ombilicale afin d’éviter toute prise du produit anesthésique par le
nouveau né. Tel est le cas chez nous où en plus d’un bloc opératoire démuni des
Auteur Taux %
BEN TAIEB (21) 2,6
b) Hystérotomie :
L’hystérotomie segmentaire transversale pratiquée chez 326 parturientes,
représente 97,9% de l’ensemble des hystérotomies. Constat également fait par
d’autres auteurs car c’est le lieu préférentiel de l’hystérotomie de par l’épaisseur
et la disposition des fibres musculaires au niveau du segment inférieur qui sont
favorable pour une bonne cicatrisation et un éventuel accouchement par voie
basse pour les grossesses futures.
L’anesthésie péridurale n’a pas été pratiquée dans le service, cela serait dû au
fait que le délai d’installation des parturientes au bloc à l’extraction fœtale est
plus long que pour une rachianesthésie et aussi parce que les échecs sont plus
élevés au cours d’anesthésie péridurale. Le Kit anesthésique n’est pas adapté
pour une anesthésie locorégionale.
Selon l’étude de SIMO-MOYO (210), le nombre de patientes qui séjournent en
salle de réveil après une césarienne est réduit grâce à la pratique de l’anesthésie
locorégionale qui présente un avantage non négligeable vis-à-vis du coût de
l’hospitalisation. la rachi anesthésie s’accompagne le plus souvent d’une
hypotension.
Renate G(196) et Than W.C(225) ont trouvé respectivement 31,5% et 20,4%
d’anesthésie générale et 68,5% et 79,5% d’anesthésie locorégionale.
4.3 Gestes associes :
Dans notre série nous relevons 23 cas de ligature résection des trompes soit un
taux de 14,4% de l’ensemble des césarienne. Une étude réalisée par Verkuyl
D.A.A au Zimbabwe en 2002 (230) rapporte que 72% des césariennes d’urgence
s’accompagnent d’une ligature des trompes 80,1% de ces femmes étaient
consentantes et 89,4% satisfaites. De même EZEGWUI (78) a enregistré 4,1%
en 2004 au Nigeria au cours d’une étude sur des césariennes d’urgences. Un seul
cas de myomectomie associé à la césarienne a été répertorié au cours cette étude
soit 0,3% des césariennes.
Kaser et al. rapportent que l’incidence des myomes pendant la grossesse est de
0,05-5% (125) et sont de plus en plus observé.
La myomectomie pendant la césarienne a traditionnellement découragé en
raison du risque de l’hémorragie incontrôlable. Plusieurs auteurs pensent qu’il
voudrait mieux l’éviter à moins que le myome soit pédiculé contrairement à
d’autres qui l’ont préférée (125)
leur indications incluent :
- le désir de la patiente :
- Un myome de traduction symptomatique (douleur, obstruction, une mal
présentation).
- Un myome nuisible pour les futures grossesses.
Kaymack O (125) en 2005 rapporte que sur 120 myomes associés à la
grossesse ; 40 patientes ont subi une myomectomie au cours de la césarienne
soit un taux de 33%.
4.4 Les caractéristiques temporaires :
Les patientes appartiennent à un groupe social régit par des règles qui les
empêchent de prendre seules certaines décisions. Ce qui est à l’origine d’un
retard dans l’acceptation de décision opératoire par la parturiente et sa famille, et
par conséquent un retard dans la prise en charge des patientes.
Dans notre étude, le délai moyen d’intervention était 49,8 ± 4,8 mn avant la
gratuité vs 48,3 ± 5,97 mn après la gratuité. Ce délai s’étendait de l’heure de la
prise de décision au début de l’intervention. Certaines études ont permis de
déterminer le taux de césarienne en fonction du délai d’intervention allant de la
décision de césarienne à l’extraction du fœtus. Ce délai était supposé raisonnable
s’il était inférieur à 30 mn.
C’est ainsi que Helmy W.H et al.(102) et Mackenzie I.Z(160) ont trouvé
respectivement dans un délai de 30 mn : 36% et 50%.
Notre étude révèle que sur 272 césariennes d’urgences, 129 ont été effectuée
avant la gratuité dont 48 dans un délai de 30 mn et 143 après la gratuité dont 72
dans un délai de 30mn.
Les pourcentages de césarienne d’urgence réalisées dans un délai de 30 mn
étaient respectivement : 17,6% et 26,5% pour les deux périodes (P= 0,03). La
différence est statistiquement significative. Donc, la gratuité a été d’un intérêt
capital pour la pratique de la césarienne, car elle a permit un raccourcissement
significatif du délai d’intervention.
Dans notre série 61% des femmes avaient peur de cette intervention, cependant
95,2% des femmes étaient satisfaites après l’intervention.
Selon Annie Fagnissé(80), lors que les parturientes étaient informées de la
décision de césarienne ; 37,8% d’elles avaient la crainte de la douleur ou de
perdre leur vie ; 50% étaient restées indifférentes ou inconscientes lors de la
prise de décision ; seulement 11,8% d’elles avaient plutôt ressenti un
soulagement à l’idée d’être enfin délivrer. Cependant, 71,6% de ces femmes
étaient satisfaites après l’intervention.
Au cours de notre étude 4,8% des femmes n’étaient pas satisfaites pour des
raisons diverses à savoir :
• Enfant mort né
• Accouchement compliqué de décès néonatal
• Suites postopératoires compliquées
• Accouchement par voie basse souhaité malgré la présence de facteurs
de risque
• Perte de l’intégrité corporelle « une incapacité fonctionnelle avec
baisse de rendement dans la société »
5. INDICATIONS DE CESARIENNE :
La dystocie mécanique, la souffrance fœtale aiguë et les anomalies liées à l’état
génital au cours du travail ont été rapportée par la plupart des auteurs de la sous
région comme étant les trois principales indications par leur fréquence.
5.1 Les utérus cicatriciel :
Les césariennes sur utérus cicatriciel représentent (77/333) 23,1%. Le tableau
N°29 ci-dessous donne une compilation de la fréquence des utérus cicatriciels
parmi les indications de césarienne dans la littérature. Les utérus cicatriciels sont
responsables d’une inflation du taux des césariennes et par conséquent
l’augmentation de leur part dans le lot des indications des césariennes. Les
utérus uni cicatriciels représentent le groupe plus important des césariennes
itératives avec un taux de 70,1% des utérus cicatriciels et 16,2% de l’ensemble
Tableau N°30 : Fréquence des césariennes sur utérus uni cicatriciel selon la littérature.
Auteur Pays Taux (%) totalité des Taux (%) totalité des
utérus cicatriciels césariennes
Notre taux de césarienne pour dystocie osseuse est de 22,2 %. Il est parmi les
plus bas selon la littérature (tableau N°31). Dans cette revue le taux le plus
faible a été rapporté par BouTaleb (30) au Maroc tandisque et le plus a été élevé
par Camara Y (65) en Guinée.
Tableau N°31 : Taux des césariennes pour dystocie osseuse dans la littérature.
Cette dystocie osseuse comprend les bassins généralement rétrécis, les bassins
asymétriques, et l’échec de l’épreuve de travail (bassin limite avec fœtus de
poids normal). Les indications pour dystocie osseuse ont diminué au cours des
dix dernières années dans les pays développés Cela s’explique non seulement
Tableau N°32 : Taux des césariennes pour dystocie dynamique selon la littérature
Auteur Pays Année Taux en %
NAJAH (165) Tunisie 1981-84 5,0
GORDAH (91) Tunisie 1986-87 2,9
KHLASS (114) Tunisie 1987-89 5,7
MESTIRI (150) Tunisie 1986-88 8,2
Nous relevons 4 cas dans notre série, soit 1,2 % de l’ensemble des indications.
Les taux rapportés par la littérature sont également faibles variant entre 0,2 et
0,8 % (94, 114, 121,116).
L’HTA gravidique :
Nous comptons 5 cas d’HTA gravidique parmi les indications de césarienne soit
1,5 % de l’ensemble des césariennes. C’est la plus fréquente des pathologies et
représente 50 % des Pathologies maternelles ayant indiqué la césarienne. Notre
taux est parmi les plus faibles dans la littérature (tableau N°33).
Tableau N°33 : Taux des césariennes pour HTA gravidique dans la littérature.
Auteur Pays Année Taux en %
GORDAH (91) Tunisie 1986-87 0,6
BEN TAIEB (21) Tunisie 1987-88 2,2
KHLASS (114) Tunisie 1987-89 5,4
DERBAL (63) Tunisie 1990 2,4
KRAIEM (121) Tunisie 1994 2,2
ZAROUK (238) Tunisie 1994-95 4,4
KLOUZ (116) Tunisie 1993-95 4,2
AMIRIKIA (4) USA 1979 4,5
PARROT (188) 1989 8,1
FOURN (84) Bénin 1988-89 7,4
PICAUD (179) Gabon 1981-88 12,9
CORMIER (48) France 1989 9,1
MACARA (138) USA 1991 1,7
CISSE CT. (46) Sénégal 1992-94 8,6
DIALLO C.H. (64) Mali 1990 11,25
TEGUETE I. (214) Mali 1996 4,1
COULIBALY I.(49) Mali 1999 3,6
CISSE B. (44) Mali 2001 3,68
DIARRA F.L. (66) Mali 2001 10
KONE AI. (118) Mali 2005 9,4
NOTRE SERIE Mali 2006 1,5
a) La présentation du siège :
Elle a motivé la césarienne dans 47 cas soit 14,1 % de l’ensemble des
indications.
La variabilité importante du taux de césariennes pour siège selon les auteurs
comme consigné dans le tableau N°35 ci dessous, tient du fait que la conduite à
tenir devant une présentation du siège n’est pas univoque. Les auteurs français
préconisent un accouchement par césarienne en raison du caractère dystocique
de cette présentation avec tous les risques de rétention de la tête dernière et des
conséquences traumatisantes de la grande extraction. La fréquence d’indication
de césarienne pour cette présentation est donc à la hausse.
Par contre l’école américaine à travers Zhang J. et al. (214) pense qu’il vaille
mieux faire une manœuvre de version externe avec un taux moyen de succès de
Tableau N°35 : Taux des césariennes pour présentation du siège dans la littérature.
Auteur Pays Année Taux en %
NAJAH (165) Tunisie 1981-84 9,3
GORDAH (91) Tunisie 1986-87 7,5
MESTIRI (150) Tunisie 1986-88 11,6
BEN TAIEB (21) Tunisie 1987-88 6,2
b) La présentation transverse :
Nous relevons 31 cas de césariennes pour présentation transverse soit 6,3 % de
l’ensemble des césariennes. Dans le tableau N°36 de la fréquence des
césariennes pour présentations transverses, Mestiri (150) et Diallo C.H.(64) ont
trouvé des taux similaires tandisque l’étude de Téguété(214) en 1996 au Mali
rapportait le taux le plus élevé.
Toutes les présentations transverses même celle sur rétention du 2eme jumeaux
ont bénéficié de la césarienne car les manœuvres par version interne sont
déconseillés dans notre service pour des raisons de survenu d’accident
dramatique.
Tableau N°36: Taux des césariennes pour présentation transverse dans la littérature.
Auteur Pays Taux %
GORDAH (91) Tunisie 3,9
MESTIRI (150) Tunisie 7,2
BEN TAIEB (21) Tunisie 0,8
KHLASS (114) Tunisie 3,6
KRAIEM (121) France 1,3
ZAROUK (238) Ecosse 2,6
KLOUZ (116) Gabon 1,1
DIALLO C.H. (64) Mali 6,9
TEGUETE I. (214) Mali 10,2
COULIBALY I. (49) Mali 5,1
CISSE B. (44) Mali 2,5
NOTRE SERIE Mali 6,3
Il ressort du tableau N°37 ci-dessus que 2,4% des césariennes ont été exécuté
pour une présentation céphalique défléchie. Le diagnostic de certains cas de
disproportions foetopelviennes en per opératoire a été redressé au profit des
présentations céphaliques défléchies.
Dans cette revue, la fréquence la plus élevée a été observée par Barrier J.(14 ) en
France de 1972-1975 et la plus faible par Marcoux (144) au Canada en 1996.
L’analyse du tableau N°38 ci dessous a conclu à des taux faibles aussi bien dans
notre série que dans les séries étrangères.
Tableau N°38 : Fréquence des césariennes selon le type de présentation céphalique défléchie.
Auteur % Front % Face
GORDAH (91) 1,1 1,9
MESTIRI (150) 2,1 1,0
BEN TAIEB (21) 1,4 1,1
KHLASS (114) 1,1 0,0
KRAIEM (121) 0,6 0,2
KLOUZ (116) 0,9 0,2
TEGUETE I. (214) 2,2 1,3
COULIBALY I. (49) 2,28 0,64
CISSE B. (44) 0,64 1,3
NOTRE SERIE 1,8 0,6
Tableau N°39 : Taux des césariennes pour macrosomie fœtale selon la littérature.
Auteur Pays Année Taux en %
MESTIRI (150) Tunisie 1986-88 14,7
BEN TAIEB (21) Tunisie 1987-88 4,6
KHLASS (114) Tunisie 1987-89 13,7
KRAIEM (121) Tunisie 1994 10,7
KLOUZ (116) Tunisie 1993-95 3,1
BERTE Y. (18) Cote d’Ivoire 1992 31,19
BARRIER J. (14) France 1979 9,9
TURNER (220) Grande Bretagne 1984-85 5,3
DIALLO C.H. (64) Mali 1990 15
NOTRE SERIE Mali 2006 1,2
Il ressort dans notre étude que les mères opérées pour macrosomie fœtales
avaient toutes un âge supérieur ou égal à 35 ans et que 25% de ces femmes
étaient des grandes multipares. Cela prouve ici que la grande multiparité et l’âge
avancé ont une part importante dans la survenue de macrosomie fœtale.
cours du travail. Nous relevons 122 cas de souffrance fœtale aiguë soit 36,6 %
de l’ensemble des indications (tableau N°40).
Le monitorage électronique du rythme cardiaque fœtal, surtout dans les
grossesses à risque permet de dépister une éventuelle souffrance fœtale aigue.
Par contre, le monitorage systématique de toutes les grossesses, notamment
celle à bas risque, a entraîné initialement une inflation du taux des césariennes
(192). Une étude Danoise a mis en évidence une augmentation du taux de
césarienne de 15 % dans les maternités qui utilisent le RCF par rapport à celles
qui ne l’utilisent pas (134). Ainsi, seuls des ralentissements tardifs sont
péjoratifs. Dans les cas douteux, il faudrait le pH du scalp pendant le travail
(138, 142, 174,192). En fait, l’idéal serait de déterminer le pH sanguin fœtal,
technique trop peu utilisée même dans les pays les plus médicalisés (138).La
souffrance fœtale aiguë est diagnostiquée dans certains cas par le monitorage
électronique du cœur fœtal mais le plus souvent cette souffrance fœtale aiguë
est évoquée devant des arguments cliniques : modification de l’aspect du LA
et/ou modification du rythme cardiaque fœtal ausculté au stéthoscope
obstétrical. Ainsi, l’indication de la césarienne pour souffrance fœtale aiguë
correspond à une inquiétude quant à l’état du fœtus au cours du travail devant
l’existence de certains signes notamment " le virage " du liquide amniotique
et/ou la modification du rythme cardiaque fœtal faisant craindre la souffrance
aiguë plutôt que portant son diagnostic (150).
+ Tableau N°40: Taux des césariennes pour souffrance fœtale aiguë dans la littérature.
Auteur Pays Année Taux en %
NAJAH (165) Tunisie 1981-84 7,0
GORDAH (91) Tunisie 1986-87 11,2
MESTIRI (150) Tunisie 1986-88 17,2
BEN TAIEB (21) Tunisie 1987-88 9,1
Le dépassement de terme est défini comme étant un terme > 42 SA. L’attitude
dans notre service est d’intervenir chez toute patiente ayant un terme > 41 SA.
Si la voie basse est contre indiquée, la patiente bénéficie d’une césarienne. Si la
voie basse est acceptée et qu’il existe une contre indication au déclenchement,
on passe a la césarienne étant donner l’absence de moyens de surveillance du
foetus (le monitorage du rythme cardiaque fœtal, l’amnioscopie). Si le
déclenchement du travail n’est pas contre indiqué et que les conditions locales
sont favorables (score de bishop > 6) celui-ci sera effectué. A l’inverse, de
mauvaises conditions locales (bishop< 6) indiqueront une maturation cervicale
avec une surveillance fœtale. Dans notre série, la césarienne a été indiquée 8 fois
Auteur Taux %
NAJAH (165) 0,5
GORDAH (91) 0,6
MESTIRI (150) 4,5
KHLASS (114) 1,1
BEN TAIEB (21) 2,0
KRAIEM (121) 3,0
KLOUZ (116) 1,3
BERLAND (19) 6,0
PONTONNIER (184) 6,0
THOULON (217) 4,2
TEGUETE I. (214) 1,8
KONE AI. (118) 2,2
NOTRE SERIE 2,4
6. PRONOSTIC :
6. 1 PRONOSTIC FOETAL :
Les 333 césariennes de notre série ont permis d’extraire 351 nouveau-nés dont
315 sont issus des grossesses uniques, 36 issus des grossesses gémellaires.
6.1.1 La mortalité périnatale :
a) La Mortinatalité :
Nous relevons 22 morts nés parmi les 351 naissances soit 62,7 ‰ dont 19,9‰
(7/351) avant la gratuité vs 48,4‰ (17/351) après la gratuité. Ce taux élevé
s’explique par le poids de l’évacuation mal organisée, la distance très longue qui
sépare le CSRéf CI de certaines localités dont le parcours est très difficile
surtout à des heures tardives (Moribabougou, Safo, Djalakorodji , etc.) et
l’absence de personnels qualifié pendant les gardes.
Dans une étude réalisée en Tunisie en 1992 (236), la mortinatalité était de
23,2‰ au cours des césariennes. De même Mark B. et al(161) en Angleterre ont
rapporté un taux de 2 ‰ en 2004.
b) La mortalité néonatale précoce :
Nous avons déploré 5 morts néonatales précoces parmi les 329 nouveau-nés
vivants dans notre série, soit 15,2 ‰. Une étude similaire en Tunisie a trouvé un
taux de 28,4‰ en 1992. Mark B. et al. (161) ont observé 0,5‰.Notre taux est
faible comparé à ceux de la littérature (tableau N°47).Ce qui pourrait s’expliquer
par l’accessibilité à toutes les femmes des kits de césarienne gratuite.
Tableau N°47 : Taux des décès néonatals selon la littérature.
Auteurs Pays Année Fréquence (‰)
MESTIRI (150) Tunisie 1986-86 43,1
BEN TAIEB (21) Tunisie 1987-88 30,0
KHLASS (114) Tunisie 1987-89 38,1
YAHIAOUI (236) Tunisie 1992 28,4
KRAIEM (121) Tunisie 1994 38,4
M’CHERGUI (146) Tunisie 1995 26,0
KLOUZ (116) Tunisie 1993-95 10,5
CIRARU VIGNERON (43) France 1976-79 25,0
PICAUD (179) Gabon 1985-88 32,9
CISSE CT. (46) Sénégal 1992-94 14,0
NOTRE SERIE Mali 2006 15,2
c) La mortalité périnatale :
La mortalité périnatale est de 76,9‰. Ce taux est diversifié dans la littérature et
varie d’une structure à une autre et d’un pays à un autre (Tableau N°48). Ce taux
est devenu très faible dans les pays industrialisés comme l’Angleterre, la Suède,
le Danemark.
Tableau N°48 : Fréquence de la mortalité périnatale dans la littérature.
Auteurs Pays Année Fréquence (‰)
NAJAH (165) Tunisie 1981-84 40,5
GORDAH (91) Tunisie 1986-87 52,6
MESTIRI (150) Tunisie 1986-86 42,4
BEN TAIEB (21) Tunisie 1987-88 69,0
KHLASS (114) Tunisie 1987-89 82,6
KRAIEM (121) Tunisie 1994 51,2
ZAROUK (238) Tunisie 1994-95 36,2
KLOUZ (116) Tunisie 1993-95 18,0
BOUTALEB (30) Maroc 1980 181,5
LINS FOUTNEY Brésil 1981 60,0
PICAUD (179) Benin 1988-89 254,0
FOURN (84) Gabon 1985-88 124,3
NIELSON (167) Suède 1981 7,5
LEBRUN (133) France 1982 17,0
PEARSON (175) USA 1983 18,0
SPERLING (208) Danemark 1989 9,0
RYDING (195) Suède 1988-90 4,8
NOTRE SERIE Mali 2006 76,9
Un seul cas de traumatisme fœtal avec fracture du fémur droit suite à une
extraction laborieuse a été répertorié au cours de cette étude.
Elles ont été relevées dans 32 cas dans notre série, soit 9,6 % des césariennes
dont 2,1% survenu en per opératoire.
Notre taux est inférieur à ceux rapportés par la littérature (tableau N°50). Mark
(161) au cours de son étude en 2004 a observé 1% alors que Khlass (114) en
Tunisie a trouvé 14%.
Tableau N°50: Taux des complications per opératoires selon la littérature.
Auteur Taux %
GORDAH (91) 7,9
BEN TAIEB (21) 15,4
a) La morbidité infectieuse :
Selon Marsden wagner en 2000 (159), 20% des femmes développent une fièvre
après une césarienne. Dans notre série nous relevons 29 cas de complications
infectieuses soit 8,7 % des césariennes dont 3,3% (11/333) avant la gratuité et
5,4% (18/333) après la gratuité. Elles viennent au premier plan des
complications post opératoires. Dans la majorité des cas, il s’agit d’infections
répondant bien aux antibiotiques notamment les infections de la paroi, les
endométrites du post partum. Cependant, nous avons relevé 1 cas de septicémie.
Notre résultat concorde avec la littérature étrangère selon laquelle l’infection est
la cause la plus fréquente de morbidité après césarienne.
Notre taux faible comparé à ceux de la littérature tient du faite que certaines
femmes après leur premier pansement poursuivent le reste dans d’autres
structures (tableau N°54).
Tableau N°54 : Taux des complications infectieuses après césarienne selon la littérature.
Auteurs Taux %
GORDAH (91) 17,7
MESTIRI (150) 16,0
BEN TAIEB (21) 4,0
KHLASS (114) 26,3
DERBAL (63) 20,8
KRAIEM (121) 12,7
PARROT (188) 32
MAAIKE (158) 3,7
KLOUZ (116) 7,9
CISSE CT. (46) 10,0
NOTRE SERIE 8,7
Tableau N°55 : Taux des infections pariétales après césarienne selon la littérature.
Auteurs Taux (%)
NAJAH (165) 8,5
GORDAH (91) 9,3
MESTIRI (150) 5,3
Cette variation des taux des infections pariétales est très probablement due au
trouve 2 fois plus d’abcès de paroi sur incision médiane alors que Ben Taieb
(21) pense que c’est l’incision de Pfannenstiel qui est pourvoyeuse d’infections
pariétales.
en cas d’obésité.
b) Complications thromboemboliques :
Nous avons observé 1 cas de phlébite du membre inférieur dans notre série, soit
0,3 % de l’ensemble des césariennes, ce qui est comparable a ceux de la plupart
de la littérature (tableau N°57)
Tableau N°57 : Taux des complications thromboemboliques après césarienne selon la littérature.
Auteurs Taux %
SOUISSI (207) 1,5
GORDAH (91) 0,0
MESTIRI (150) 1,1
BEN TAIEB (21) 0,3
MARK (161) 0,1
KHLASS (114) 0,0
KRAIEM (121) 0,0
ZAROUK (238) 0,5
KLOUZ (116) 0,1
BOULANGER (29) 0,5
BERGER (22) 0,9
MOUCHEL (IN 29) 0,9
CISSE B. (44) 2
NOTRE SERIE 0,3
La littérature étrangère rapporte des taux sensiblement plus élevés que Gordah
(91) explique par l’influence d’un facteur génétique qui fait que la femme
tunisienne soit moins exposée aux complications thromboemboliques.
Dans notre service, comme dans la plupart des services, la prévention des
complications thromboemboliques repose sur le lever précoce post opératoire.
Certains auteurs préconisent l’héparinothérapie préventive systématique
(174,192). Pour notre part, elle est réservée pour les patientes à risque élevé de
complications thromboemboliques : antécédent de maladie thromboembolique,
anomalie du rythme cardiaque, allaitement prolongé, obésité ….
c) L’anémie :
Elle constitue une des principales complications post opératoires. Elle vient en
3e position après la morbidité infectieuse et l’hémorragie. Nous relevons 2 cas
d’anémie soit 0,6 % de l’ensemble de nos césariennes. Les taux rapportés par la
littérature sont assez variables (tableau N°58).
Tableau N°58 : Taux des anémies post opératoires selon la littérature.
Auteurs Taux %
NAJAH (165) 1,7
GORDAH (91) 0,9
MESTIRI (150) 5,9
BEN TAIEB (21) 6,5
KHLASS (114) 1,0
KRAIEM (121) 13,1
ZAROUK (238) 40,5
ABDERAOUF (1) 4,2
KLOUZ (116) 13,4
BERLAND (19) 2,0
BOULANGER (29) 7,7
ROSSO (193) 3,7
PONTONNIER (1184) 1,7
TEGUETE I. (214) 2,5
KONE AI. (118) 19,7
CAMARA Y. (65) 2,07
NOTRE SERIE 0,6
d) La durée d’hospitalisation :
Ceci montre que la césarienne n’est pas une intervention anodine. Les
principales causes des mortalités après césarienne sont celles qui ont été étudiées
dans les chapitres précédents : l’hémorragie, les accidents thromboemboliques,
les accidents d’anesthésie et l’infection.
7. Coût total de la prise en charge :
Lorsque l’on se rappelle du revenu bas de la population et du contexte d’urgence
dans lequel sont admises les parturientes , on peut comprendre les difficultés et
le retard accusé à honorer les prescriptions médicales et leur répercussion sur la
qualité des soins et le suivi post opératoire.
Avant la gratuité, le coût total de la prise en charge d’une césarienne associait :
• le kit césarienne qui s’élevait à 35 000 F CFA ;
• les frais d’hospitalisation par nuit qui étaient de 2000 F CFA pour les
grandes salles et 3 500 F CFA pour les petites salles ;
• les frais de transport de l’admission et de la sortie ;
• les frais des ordonnances post opératoires.
Nous n’avons pas tenu compte : des frais de déplacement des parents pendant
l’hospitalisation ; l’alimentation et les divers.
En cas d’urgence, lors que la famille n’était pas en mesure de faire face aux
dépenses, il existait des kits d’urgences mis à la disposition des malades et qui
seront remboursés avant la sortie par la parturiente ou à défaut par le service de
développement social.
Lors des prescriptions, l’accent était mis sur des génériques qui sont vendus à la
pharmacie de la maternité et mis à la disposition des malades qui y sont suivis.
Les médicaments non disponibles sont achetés dans les pharmacies privées ou
d’autres officines à des prix souvent élevés.
Depuis le 23 juin 2005 la césarienne est devenue gratuite dans notre service.
Cependant certaines femmes continuent toujours de payer en raison :
• du manque de certains produits vendus hors du CSRéf en cas de
complications ;
• de la rupture de kits pendant le mois de Novembre ;
VII. CONCLUSION
VI. RECOMMANDATIONS :
- considérant l’obligation qui nous ait faite d’administrer des soins de qualités,
- considérant que la qualité des services est étroitement liée à la disponibilité
des ressources matérielles et humaines,
- considérant que l’infection et l’hémorragie constituent une des principales
causes majeures de la morbidité et de la mortalité maternelle et néonatale,
- considérant la place qu’occupent les accompagnants dans le paysage sanitaire
de notre pays,
- considérant le rôle de l’anesthésie loco régionale dans la réduction du délai
d’hospitalisation,
- considérant la place d’une bonne organisation du système de référence
évacuation dans la réduction du délai d’admission ou du délai d’évacuation,
- considérant la mentalité de la population, portant sur l’excès d’utilisation de
cette pratique,
- considérant le rôle de l’asepsie dans la maîtrise de la morbidité infectieuse,
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FICHE D’ENQUETE
I . IDENTIFICATION DE LA PATIENTE
Q1 . Localité : Bamako
Q2 . Structure : Centre de Santé de Référence de la
Commune I
Q3 . Dossier
n° : …………………………………………………………………………..
II . ADMISSION :
Q13 . Mode d’admission :……………………………………………….
1) évacuée
2) referée
3) venu d’elle même
Q14 . Moyen d’admission : …………………………………………….
1) par ambulance
2) transport en commun
3) voiture personnelle
4) autres
Si autre, préciser et donner le coût du transport……………………………………
………………………………………………………………………………………
Q15 . Provenance ( lieu et distance parcourue en Km ) :……………………………………
…………………………………………………………………………………………..
III . ANTECEDANTS :
Q19 . MEDICAUX :
1) FAMILIAUX :
a) Gémellité d) Drépanocytose
b) HTA e) Aucun
c) Diabète f) Autre
Si autre , préciser…………………………………………………………………….
2) PERSONNELS:
a) HTA d) Drépanocytose
b) Asthme e) Aucun
c) Diabète f) Autre
Q21 . GYNECOLOGIQUES :
a) Fibrome d) Salpingectomie
c) Périnéorraphie f) Autre
g) Aucun
Si autre, préciser …………………………………………………………………
Q22 . OBSTETRICAUX :
a) Gestité : e) Parité :
b) Avortement : f) Mort-né(s) :
IV . GROSSESSE ACTUELLE:
Q23 . DDR : …………………………………………………………………………………..
Q24 . AG : …………………………………………………………………………………….
A25 . DPA : ………………………………………………………………………………..
Q26 . CPN :
a) Nombre : ……………………………………………………………………
b) Auteurs : …………………………………………………………………...
c) Lieu : ………………………………………………………………………
Q27 . VAT( nombre ) : ………………………………………………………………………..
V . EXAMEN PHYSIQUE :
1 . EXAMEN GENERAL :
Pales Ictériques
2 . EXAMEN OBSTETRICAL :
b) Longueur ( en Cm ) : ………………………………………………………………
Si autre, préciser………………………………………………………………..
VI . CESARINNE :
Q59 . Indication :
a) Travail prolongé par : Oui Non
Si oui, préciser la cause : ……………………………………………………………
1) Disproportion foeto-pelvienne
2) Echec d’épreuve du travail
3) Bassin rétréci
b) Présentation anormale : Oui Non
Si oui, le type : …………………………………………………………………….
1) Transversale
2) Front
3) Face en variété postérieure
4) Siège
c) Hémorragie au cours du travail : Oui Non
VII . NOUVEAU-NE :
Si oui, préciser……………………………………………………………………………….
VIII . EVOLUTION :
a) Hémorragique : ……………………………………………………
1) hémorragie interne
2) hémorragie externe
b) Infectieuses : ………………………………………………
1) suppuration pariétale
2) endométrite
3) péritonite/ pelvipéritonite
4) septicémie
c) Thromboemboliques : Oui Non
d) Urinaire : ……………………………………………………………………
1) blessure de la vessie
2) fistule urinaire
e) Autres complications : Oui Non
Si oui, préciser…………………………………………………………………………………
f) Décès maternel : Oui Non
Si Oui, préciser la cause du décès : …………………………………………………………
IX . PROFIL PSYCHOLOGIQUE :
a) Crainte de la mort
b) Crainte de la douleur
c) Autre
Pourquoi ……………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
FICHE SIGNALITIQUE :
NOM : DIABY
PRENOM : MOHAMED
TITRE DE LA THESE : Etude de la césarienne à la maternité du Centre de
Santé de Référence de la Commune I du district de
Bamako du 1er Janvier au 31 Décembre 2005.
VILLE DE SOUTENANCE : BAMAKO
ANNEE UNIVERSITAIRE : 2005-2006
PAYS D’ORIGINE : MALI
LIEU DE DEPOT : BIBLIOTHEQUE DE LA FMPOS
SECTEUR D’INTERET : GYNECOLOGIE-OBSTETRIQUE
RESUME
Par le présent travail, nous avons voulu faire le point sur la césarienne à la
maternité du CSRéF CI du district de Bamako.
Pour ce faire nous avons initiée une étude transversale avec collecte prospective
des données du 1er Janvier 2005 au 31 Décembre 2005.C’est ainsi que nous
avons obtenu les résultats suivants :
Pendant la période d’étude nous avons recensé 333 césariennes dans notre
service pour un nombre total d’accouchement de 3155 soit une fréquence de
10,55%. Le taux de césarienne avant la gratuité était de 10,8% versus 10,3%
après la gratuité. Il n’existe pas de différence significative entre ces deux taux
(OR=1,05 Khi2=0,21 p>0.05) ce qui s’explique par la non réalisation de cette
intervention au mois de novembre.
Les femmes qui ont bénéficié de ces césariennes étaient analphabètes (57,4%),
adolescentes (21%), référées ou évacuées dans 38,1% des cas et empruntaient un
moyen de transport en commun dans 57% des cas pour arriver dans notre centre.
La césarienne est réalisée en urgence dans 81,7%. La dystocie mécanique constituait la principale indication
(55%). Le délai moyen entre l’indication de la césarienne et l’acte opératoire était de 49,8 ±6 mn avant la
gratuité de la césarienne vs 48,3±5 mn après la gratuité (test de Kruskal Wallis, P>0,05).La voie d’abord
privilégiée était l’incision médiane sous ombilicale (70,3%). 6,6% des césariennes donnaient un mort né et 1,8%
un enfant en état de mort apparente. La mortalité post césarienne était de 0,9% (2/333).
La durée moyenne d’hospitalisation était de 5 jours. Le coût moyen avant la gratuité était de 67252,566±0,3 F
SERMENT D’HIPPOCRATE
Admis à l’intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s’y passe, ma
langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira pas à
corrompre les mœurs, ni à favoriser le crime.
Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses.
Que je sois couvert d’opprobre et méprisé de mes confrères si j’y manque.
Je le jure