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MIMTH-FO-1401 Théorie Élèves
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BERNE FRANCOPHONE
MIMTH-FO-1401
COURS DE MATHS POUR LA MPT - ALGÈBRE | CP-MME
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1. ALGÈBRE DE BASE
1.1. NOMBRES, TERMES, RELATIONS D’ORDRE
Notations : 4
élément appartient ensemble
Remarques : 1.
ensemble inclus ensemble
2.
Propriétés et définitions :
(1) 24 = 1 24 = ( −1)( −24 ) Les parenthèses sont indispensables : −1 − 24 ( −1)( −24 )
= 2 12 = ( −2 )( −12 )
= 3 8 = ( −3 )( −8 )
= 4 6 = ( −4 )( −6 )
(2) On appelle nombre premier, un nombre dont ses seuls diviseurs positifs sont 1 et
lui-même.
Remarque : Le nombre 1 n’est pas considéré comme un nombre premier ! Le plus petit
nombre premier est donc 2. C’est aussi le seul nombre premier pair.
Exemples de nombres premiers : 2 ; 3 ; 5 ; 7 ; 11 ; 13 …
3/58
(3) Théorème fondamental de l’arithmétique :
Tout nombre entier positif différent de 1 s’exprime de façon unique comme produit de
nombres premiers.
Exemples :
(a) 24 = 2 2 2 3 = 23 3
Technique : 24 2
12 2
6 2
3 3
1
(a) 36 = 22 32
(b) 35 = 5 7
4/58
1.1.1.3. Ensemble des nombres rationnels :
= "Ensemble des fractions"
a
q q = avec a et b *
b
Tout nombre rationnel peut s’écrire de deux manières :
3 1 18
(1) A l’aide d’une fraction, par exemples − , ,
4 3 6
En général, on donne une fraction sous sa dorme irréductible.
Remarque : On peut également d’abord chercher le plus grand diviseur commun (PGDC) et
simplifier ensuite.
90
:
126
90 = 2 3 3 5 = 2 32 5 ; 126 = 2 3 3 7 = 2 32 7
90 5
Le PGDC est donc 2 32 = 18 et ainsi =
126 7
(a)
969
= 3 17 19 = 17 = 17
513 3 19
3
32 9
= 2 32 11 = 3 11 = 33
3
594
(b)
846 2 3 47 47 47
5/58
(2) A l’aide d’un nombre décimal dont la partie décimale est finie (par exemple −0.75 , 3.0 )
ou illimitée périodique (par exemple 0.3 ).
Autrement dit, tous nombre décimal ayant une partie décimale finie ou illimitée périodique peut
s’écrire à l’aide d’une fraction.
Ensuite, il faut créer la fraction en mettant au numérateur le code à virgule mais sans
virgule (uniquement les chiffres significatifs), en bas il faut mettre l'ordre de grandeur
correspondante (10 ou 100 ou 1000, etc.)
Exemple :
3.51 donne pour le numérateur 351, l'ordre de grandeur du dernier chiffre significatif est le
centième, il faut donc prendre 100 pour le bas de la fraction.
351
Finalement la fraction donne :
100
Il faut, ensuite, essayer de simplifier la fraction. C'est à dire essayer de diviser le haut et le
bas par le même diviseur afin d'obtenir des nombres plus petits. Ceci n'est parfois pas
possible. La simplification se termine si un des deux nombres de la fraction est un
nombre premier ou si le plus grand diviseur commun entre les deux nombres de la fraction est 1.
351 13 3 3 3
Pour en décomposant les deux nombres :
100 2255
Aucun diviseur n'est commun (seulement 1) entre 351 et 100, la fraction ne se simplifie pas.
1,52 =
152 = 38
Exemples : (a)
100 25
0,038 =
38 = 19
(b)
1000 500
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Technique pour transformer des codes à virgule périodique en code fractionnaire
La meilleure façon d'expliquer cette transformation est de prendre un exemple.
Il faut transformer 1,63 en code fractionnaire. Comme les nombres périodiques ne se
terminent pas, il n'est pas possible de prendre la même méthode que pour les nombres à
virgule standard.
En premier il faut faire disparaître la partie périodique du nombre. Cette opération s'effectue à
l'aide d'une soustraction.
Par exemple, pour éliminer la période de 1,63 , il faudrait soustraire 0,03 au nombre de
départ. Mais dans notre cas, il faut procéder en manipulant le nombre différemment. Il faut
éliminer la période en soustrayant le nombre de base à un de ces multiples (10 fois si
un seul chiffre est périodique, 100 fois si on a deux chiffres périodiques, 1000 fois si on a 3
chiffres périodiques…). Si l’on reprend notre exemple :
On pose x = 1,63 (ce qui signifie x = 1,633333333... )
Comme la période est sur un seul chiffre, on fait fois 10 :
On a alors : 9x = 14,7
14,7
Ce qui donne : x=
9
Le nombre est une fraction, mais le numérateur est en code à virgule, il faut l'éliminer et ensuite
essayer de simplifier la fraction :
14,7 147 49
= =
9 90 30
49
On peut alors finalement écrire : 1,63 =
30
Exercices : Dans le livre Algèbre et analyse de donnée, faire :
• Exercice 2 : a) et c)
7/58
Remarques :
a
(1) Tout nombre a est rationnel car il peut s’écrire à l’aide d’une fraction : a =
1
On a donc : (mais ) et avec ce qui a été vu au paragraphe
précédent, on a : .
1
(2) On rencontre parfois la notation 3 41 , cela signifie 3 + et on a donc
4
1 12 + 1 13
3 41 = 3 + = =
4 4 4
Remarque : (mais )
Et avec ce qui précède :
On représente également l’ensemble par une droite (axe) orientée : la droite réelle.
8/58
Remarque : La racine carrée d’un nombre réel n’est pas toujours un nombre réel !
−16
C’est pourquoi il existe encore un autre ensemble : , l’ensemble des nombres complexes.
• Exercice 4 : Tous
10,1 donne
10,0044 donne
10,7 donne
10,0049 donne
12999 donne
9/58
1.1.1.7. Comment arrondir à un certain nombre de chiffres significatifs
Cette opération consiste à ne conserver que les n chiffres significatifs d’un nombre en
effectuant un arrondi selon la règle sur le nème chiffre significatif. Il est important de conserver
l’ordre de grandeur du nombre.
Exercices : Arrondir les nombres suivants au 3ème, 4ème, 5ème et 6ème chiffre significatif.
• 1246,04924671
• 0,00001995386235
O a
Exemples :
−4 = 4 4 =4
2.5 = 2.5
-4 -3 -2 -1 O 1 2 3 4 5 6
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Autre définition de la valeur absolue :
a si a 0
La valeur absolue d’un nombre réel a , notée a est : a = .
−a si a 0
Remarque : a 0 ,a
Exemples :
• 3 =3 car 3 0
• 0 =0 car 0 0
• −3 = − ( −3 ) = 3 car −3 0
• 2− 2 =2− 2 car 2 − 2 0
• 2 −2 =− ( )
2 −2 =2− 2 car 2 −20
On en déduit : a = −a , a
a − b si a b
a−b = b−a =
b − a si a b
On utilise également la valeur absolue pour définir la distance entre deux points sur la droite
réelle. Si on note A le point de coordonnées (a ; 0) et B celui de coordonnées (b ; 0), on définit
la distance entre A et B ainsi :
d ( A ; B ) = b − a = " longueur du segment AB "
d ( A ; B) = b − a
O a b
• Exercice 5 : Tous
• Exercice 6
• Exercice 7 : Tous
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1.1.3. Expressions algébriques
Définitions et notations
(1) Une expression algébrique est le résultat obtenu en additionnant, en soustrayant, en
multipliant, en divisant, en élevant à des puissances, en extrayant des racines de variables
et de nombres réels.
3
n ( n + 1) 2xy +
6 x2
Exemples : ; x − 5x +
3
;
2 x 3 y −1
(2) La valeur numérique de l’expression est obtenue lorsque l’on remplace les variables par
des nombres.
n ( n + 1) 5 ( 5 + 1)
Exemples : Avec , pour n = 5 on a = 15
2 2
21( 21 + 1)
pour n = 21 on a = 231
2
6 6
Avec x 3 − 5x + , pour x = 4 on a 43 − 5 4 + = 64 − 20 + 3 = 47
x 4
3 3
2xy + 2 1 9 +
Avec x 2 , pour x = 1 et y = 9 on a : 12 = 21
3 y −1 3
9 −1 2
(3) L’ensemble de définition d’une expression algébrique est l’ensemble des valeurs réelles
que peuvent prendre les variables tout en donnant un sens à l’expression algébrique. Cet
ensemble de définition ne contient pas, par exemple, des valeurs qui annuleraient les
dénominateurs ou qui feraient que les racines n’existent pas.
Exemples :
6
Avec x 3 − 5x + :
x
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1.1.4. Polynômes
Définitions :
(1) Un monôme en x est une expression de la forme a xn où a et n .
Exemples : 3x 2 est un monôme
3x 2 + x 3 n’est pas un monôme
2x −5 n’est pas un monôme
2
− x est un monôme
2
(2) Un binôme en x est la somme de deux monômes et un trinôme est la somme de trois
monômes.
Exemples : 3x 2 − 15x est un binôme
3x 2 − 15x + 1 n’est pas un binôme
3x 2 − 15x + 1 est pas un trinôme
x 4 − 12x3 + x2 − 12x n’est pas un trinôme
(3) Un polynôme en x est une somme finie de monôme, donc une expression de la forme :
an xn + an−1xn−1 + an−2 xn−2 + + a2 x2 + a1x + a0 , où ak et n
Remarques :
(1) Nous pouvons considérer des polynômes en d’autres variables que x.
2 1
Exemple : − z3 + z7 − 3 + z 2 est un polynôme de degré 7 en z.
5 2
1
Exemples : x − 2x 2 + est un polynôme de degré 2 en x.
3
1
+ 3x n’est pas un polynôme.
x
x−5
n’est pas un polynôme.
x2 + 2
13/58
(3x 3
)(
− 5x + 1 x + x2 ) est un polynôme de degré 5 en x.
• Exercice 10 : Tous
• Exercice 11 : Tous
soit ab
• ab « a est plus petit ou égal à b »
soit a=b
a b
• a b c (ou c b a ) signifie et . On dit que b est strictement compris entre a et c.
b c
x −a
• x a avec a 0 signifie et donc −a x a
xa
x −a
• x a avec a 0 signifie ou
xa
14/58
1.2. ADDITION, SOUSTRACTION
Propriétés pour l’addition des nombres réels :
• L’addition est commutative : a+b =b+a a,b
Exemple : 2 et 4 , alors
2+4= 4+2
6 6
Commentaires : Dans l’addition de deux nombres ou plus, l’ordre de ces derniers est
sans importance
Exemple : 2 ; − 1 et 5 , alors
2 + ( −1 + 5 ) = 2 + 4 = 6
( 2 + ( −1)) + 5 = 1 + 5 = 6
Commentaire : Dans l’addition de trois nombres ou plus, le regroupement est sans
importance
Additions de polynômes :
Exemple Simplifier
(a) ( ) (
x2 + 3x − 2x − x 2 + 3x3 + 2x − x + 2x 3 = )
(b) ( ) ( ) ( )
− 2a − a2 + 3ab + a − b − b2 + b − ab + b2 + 3a2 − b2 − ( 2ab + b − 3a ) =
Solution
Il est primordial de procéder par étapes !
(a) ( ) (
x 2 + 3x − 2x − x 2 + 3x 3 + 2x − x + 2x 3 = x2 ) + 3x − 2x + x2 − 3x3 + 2x − x + 2x3 =
15/58
(b) ( ) ( ) ( )
− 2a − a2 + 3ab + a − b − b2 + b − ab + b2 + 3a2 − b2 − ( 2ab + b − 3a ) =
• Exercice 19 : a), c) et f)
• Exercice 20 : b), d) et f)
1.3. MULTIPLICATION
16/58
Multiplication de binômes
Exemple Soient P1 = 4x + 5 et P2 = 3x − 2 , deux polynômes. Calculer P1 P2 .
Solution
P1 P2 = ( 4x + 5) (3x − 2) =
On distribue la 1ère parenthèse.
= 4x (3x − 2) + 5 (3x − 2) =
On distribue les 2 parenthèses.
= 4x 3x + 4x ( −2) + 5 3x + 5 ( −2) =
On calcul.
= 12x2 − 8x + 15x − 10 =
On réduit les termes semblables et on ordonne.
= 12x2 + 7x − 10
Remarque : Avec l’expérience, on passe facilement de la 1ère à la 4ème ligne !
Multiplication de polynômes
Exemple Effectuer le produit (x 2
)( )
+ 5x − 4 2x3 + 3x − 1
Solution
On distribue la 1ère parenthèse.
(x 2
)( )
+ 5x − 4 2x3 + 3x − 1 = x2 (2x 3
) ( ) (
+ 3x − 1 + 5x 2x3 + 3x − 1 − 4 2x3 + 3x − 1 = )
On distribue les 3 parenthèses.
17/58
Exemple Effectuer le produit (x 2
) (
− 2x − 3 ( 3x + 1) x 2 + x + 5 )
Solution
Il ne faut pas essayer de tous faire en un seul coup ! Il faut choisir 2 polynômes, effectuer le
produit, puis faire le produit avec le 3ème polynôme.
(x 2
) (
− 2x − 3 ( 3x + 1) x 2 + x + 5 = )
(
= x2 (3x + 1) − 2x (3x + 1) − 3 (3x + 1) x 2 + x + 5 = )( )
( )( ) (
= 3x3 + x2 − 6x2 − 2x − 9x − 3 x 2 + x + 5 = 3x3 − 5x 2 − 11x − 3 x 2 + x + 5 = )( )
(
= 3x3 x2 + x + 5 − 5x 2 ) ( x + x + 5) − 11x ( x + x + 5) − 3 ( x + x + 5 ) =
2 2 2
Remarque : Dans les exercices nous verront des produits de polynômes de plusieurs
variables !
Identités remarquables
Les identités remarquables sont des formules qui permettent d’effectuer rapidement un produit
de polynômes (partie facile) ou encore de factoriser un polynôme (partie difficile).
Bien que ces formules se trouvent dans le formulaire, il est plus que conseillé de les savoir
par cœur !
Voici les quelques formules que nous pourrons être amené à utiliser pour effectuer un produit
de polynômes:
(1) ( a + b )(a − b ) = a2 − b2
(a + b) (a − b)
2 2
(2) = a2 + 2ab + b2 (3) = a2 − 2ab + b2
(a + b) (a − b)
3 3
(4) = a3 + 3a2b + 3ab2 + b3 (5) = a3 − 3a2b + 3ab2 − b3
Exemple Effectuer :
(a) (15x − 2)
2
(b) ( 2a + 3b )
3
(c) (2r 2
)(
− s 2r 2 + s )
Solution
(a) On utilise la formule (3) avec a = 15x et b = 2 :
18/58
(b) On utilise la formule (4) avec a = 2a et b = 3b :
( 2r )( ) (2r )( ) ( ) ( )
2 2
2
− s 2r 2 + s = 2
+ s 2r 2 − s = 2r 2 − s = 4r 4 − s
(a b)
0
: 1
(a b)
1
: 1 1
(a b)
2
: 1 2 1
(a b)
3
: 1 3 3 1
(a b)
4
: 1 4 6 4 1
(a b)
5
: 1 5 10 10 5 1
(a b) = 1
0
Ce qui signifie :
(a b) = 1 a 1 b
1
(a b) = 1 a2 2 a b + 1 b2
2
(a b) = 1 a3 3 a2 b + 3 a b2 1 b3
3
(a b) = 1 a4 4 a3 b + 6 a2 b2 4 a b3 + 1 b4
4
(a b) = 1 a5 5 a4 b + 10 a3 b2 10 a2 b3 + 5 a b4 1 b5
5
19/58
1.3.3. Factorisation
La factorisation d’un polynôme est « le processus inverse du développement ». Factoriser un
polynôme revient à écrire celui-ci comme produit de polynômes irréductibles.
Il existe plusieurs techniques permettant d’effectuer cette tâche.
Exemple Factoriser
(a) 12x2 y3 z5 − 8x3 z3 (b) 36a3bc 6 − 27a2bc 5 + 18a4b5
Solution
(a) On s’occupe d’abord des nombres : Le pgcd entre 12 et 8 est .
Pour les lettres, il faut qu’elle(s) apparaisse(nt) dans chacun des termes et on prend la
On fait alors la mise en évidence. On remplit la parenthèse en divisant chaque terme par
celui que l’on a mis en évidence :
Exemple Factoriser
(a) 4ac + 2bc − 2ad − bd (b) 3x 3 + 2x 2 − 12x − 8
Solution
(a) On se rend compte que l’on ne peut pas faire de mise en évidence sur tous les termes,
mais en ne prenant que le 2 premiers, on peut mettre 2c en évidence et en prenant les 2
derniers, on peut mettre −d en évidence :
20/58
A ce stade, nous n’avons pas factorisé le polynôme, car on a obtenu la différence et non le
produit de plusieurs polynômes ! Par contre il faut voir cette expression comme étant de la
forme 2c k − d k (avec k = ( 2a + b ) ) . On peut donc mettre k en évidence :
(1) x 2 − y 2 = ( x + y )( x − y )
(2) (
a3 − b3 = ( a − b ) a2 + ab + b2 ) (3) (
a3 + b3 = ( a + b ) a2 − ab + b2 )
a2 + 2ab + b2 = (a + b ) a2 − 2ab + b2 = ( a − b )
2 2
(3) (4)
Exemple Factoriser
(a) 81x4 − y4 (b) 8a3 − 12a2b2 + 6ab4 − b6 (c) 20x2 y + 60xy + 45y
21/58
Solution
(a) Ca ressemble à la (1) !
( ) ( ) ( )( )
2 2
81x 4 − y 4 = 9x2 − y2 = 9x2 + y2 9x2 − y2
Mais ce n’est pas terminé car la 2ème parenthèse ressemble encore à la (1) !
(2a) ( ) ( ) (
− 3 ( 2a) b2 + 3 2a b2 + b2 = 2a − b2 )
3 2 2 3 3
8a3 − 12a2b2 + 6ab4 − b6 =
(c) On commence par faire une mise en évidence et on repère une identité remarquable dans
la parenthèse !
( )
4x2 + 12x + 9 = 5y ( 2x ) + 2 (2x ) 3 + 32 = 5y (2x + 3 )
2 2
20x2 y + 60xy + 45y = 5y
Exercices : Dans le livre Algèbre et analyse de donnée, faire :
• Exercice 33 : a), c), e), g), i) et k)
• Exercice 34 : a), c), e), g), et i)
Il n’y a pas de méthode générale pour factoriser un polynôme quelconque, par contre il existe
des techniques permettant de factoriser certains polynômes du 2ème degré.
22/58
Exemple Factoriser
(a) x 2 + 9x + 18 (b) x 2 − 9x + 14 (c) x 2 − 10x + 12
Solution
(a) x2 + 9x + 18 = ( x + p )( x + q) k 2
On cherche 2 nombres dont le produit donne +18 et la somme +9 :
On essaye : 18 = 118 ; 1+ 18 = 19 k.o.
18 = 2 9 ; 2 + 9 = 11 k.o.
18 = 3 6 ; 3 + 6 = 9 o.k.
x2 + 9x + 18 = ( x + 3)( x + 6)
Ainsi
(b) x2 − 9x + 14 = ( x + p )( x + q)
On cherche 2 nombres dont le produit donne +14 et la somme -9 :
On essaye : 14 = 114 ; 1+ 14 = 15 k.o.
14 = 2 7 ; 2 + 7 = 9 k.o.
On devine alors : 14 = ( −2) ( −7) ; ( −2) + ( −7) = −9 o.k.
x2 + 9x + 14 = ( x − 2) ( x − 7)
Ainsi
(c) x2 + 5x − 12 = ( x + p )( x + q)
On cherche 2 nombres dont le produit donne -12 et la somme +5 :
On essaye : −12 = 1 ( −12) ; 1+ ( −12) = −11 k.o.
Inutile d’essayer avec −1 et +12 , ça donnerait +11
−12 = 2 ( −6) ; 2 + ( −6) = −4 k.o.
−12 = 3 ( −4 ) ; 3 + ( −4 ) = −4 k.o.
23/58
1.3.3.5. Factorisation du polynôme de ax2+bx+c
Si on peut le factoriser, la factorisation aura l’allure suivante : ax 2 + bx + c = (... x + ...)(... x + ...)
Solution
(a) 5x 2 − 9x − 18 = (...)(...)
24/58
(b) 6x 2 − 7x − 3 = (...)(...)
25/58
1.4. FRACTIONS
Définition : Une expression fractionnaire est le quotient de deux expressions algébriques.
P
En particulier, une fraction rationnelle est le quotient de deux polynômes P
Q
et Q.
P
La division par zéro n’étant pas possible, l’ensemble de définition de est
Q
moins les éléments qui annulent Q.
6x2 − 5x + 4
Par exemple, l’ensemble de définition de la fraction rationnelle est
x2 − 9
sauf −3 et 3 (que l’on notera \ −3 ; 3 ).
m n m
• = pour autant que n 0
n pq pq
p q r q
• = pour autant que p 0 et r 0
r p v v
p + q 1+ q
• ATTENTION
pr r
−a a a
• = =−
b −b b
a−b a−b
• = = −1
b − a − (a − b)
26/58
1.4.1. Simplification d’une fraction rationnelle
Exemple Simplifier :
(a)
x ( x − 3)
(b)
3x 2 − 5x − 2
(c)
2 − x − 3x 2
(d)
( x + 8x + 16 ) ( x − 5 )
2
x ( x + 1) x2 − 4 6x2 − x − 2 ( x − 5x )( x − 16 )
2 2
Solution
(a) On peut simplifier par x (pour autant que x soit différent de 0)
x ( x − 3) x −3
=
x ( x + 1) x +1
Et c’est terminé !!! Il ne faut pas faire des simplifications qui ne sont pas autorisées.
(b) Il faut commencer par factoriser le numérateur et le dénominateur.
3x 2 − 5x − 2
=
(3x + 1)( x − 2)
x2 − 4 ( x + 2)( x − 2)
On peut simplifier par x-2 (pour autant que x soit différent de 2).
3x 2 − 5x − 2 ( 3x + 1)( x − 2 ) 3x + 1
= =
x2 − 4 ( x + 2)( x − 2) x+2
− ( 3x − 2)( x + 1) − ( x + 1)
2 − x − 3x 2
= = = − x +1
(3x − 2)(2x + 1)
(c)
6x 2 − x − 2 x 2 2x + 1 2x + 1
3
( x + 8x + 16 ) ( x − 5 ) = ( x + 4) ( x − 5)
2
x+4
2
(d) =
( x − 5x )( x − 16 ) x ( x − 5) ( x + 4) ( x − 4)
2 2 x −4
x 5 x ( x − 4)
27/58
1.4.2. Addition et soustraction
Rappel : Pour additionner ou soustraire 2 fractions, il faut trouver un dénominateur commun si
possible le plus petit) et utiliser les propriétés des quotients :
a b ab a c ad bc
= ou =
d d d b d bd
Si le dénominateur des deux fractions n’est pas le même, le dénominateur commun
sera le ppmc des deux dénominateurs :
7 5
Exemple Effectuer et simplifier : +
24 18
Il faut trouver le ppmc de 24 et 18. Pour cela, nous allons utiliser la décomposition en nombres
premiers : et
P Q
(a) x +1 x
(b) 3x − 2 2x − 3
(c) x x3
(d) x2 + x x2 − 1
(e) (x 2
)
− 4x + 4 ( x − 1)
3
( x − 1) ( x 2 − 5x + 6 )
5
Solution
(a) Les polynômes sont déjà factorisé au maximum !
Il n’y a aucun facteur commun, le ppmc est donc ( x + 1) x .
28/58
(c) Les polynômes sont déjà factorisé au maximum !
Il y a x comme facteur commun, la plus grande puissance à laquelle il apparaît est 2. Le
(d) On factorise P : x2 + x = x ( x + 1)
On factorise Q : x2 − 1 = ( x + 1)( x − 1)
Il y a x + 1 comme facteur commun dont la puissance la plus élevé est 1. Le ppmc est
donc x ( x + 1)( x − 1) .
( x − 2) ( x − 1)
2 3
(e) On factorise P : (x 2
)
− 4x + 4 ( x − 1) =
3
( x − 1) ( x2 − 5x + 6 ) = ( x − 1) ( x − 3)( x − 2)
5 5
On factorise Q :
( x − 2) ( x − 1) ( x − 3)
2 5
puissance la plus élevé est 2. Le ppmc est donc .
b) x2 + 3x − 4 ; x2 − 16 ; x2 − 2x + 1
c) u − 1 ; u + 2 ; u2 − 1 ; u3 + 2u2 − u − 2
6 5 2
Exemple Effectuer et simplifier + − 2
x ( 3x − 2 ) 3x − 2 x
par :
6 x + 5 x2 − 2 (3x − 2)
= 6x + 25x − 6x + 4 =
2
6 5 2
+ − 2 =
x ( 3x − 2 ) 3x − 2 x x2 (3x − 2) x (3x − 2)
= 25x + 4
2
x (3x − 2)
29/58
2x + 5 x 1
Exemple Effectuer et simplifier + 2 +
x + 6x + 9 x − 9 x − 3
2
( x + 3) ( x − 3)
2
Le ppmc est donc
( x + 3)
2
la troisième par :
( )( ) ( ) ( )
2
2x + 5 x 1 2x + 5 x − 3 + x x + 3 + 1 x + 3
+ + = =
( x + 3)
2
( x + 3 )( x − 3 ) x − 3 (
2
x +3 x −3 )( )
2x 2 − 6x + 5x − 15 + x 2 + 3x + x 2 + 6x + 9 4x 2 + 8x − 6
= = =
( x + 3) ( x − 3) ( x + 3) ( x − 3)
2 2
=
(
2 2x 2 + 4x − 3 )
( x + 3) ( x − 3)
2
En résumé pour additionner ou soustraire des fractions rationnelles il faut faire les étapes
suivantes :
1° Factoriser les dénominateur (et les numérateurs si une simplification est possible)
2° Déterminer le dénominateur commun (ppmc des dénominateurs)
3° Mettre au même dénominateur en amplifiant correctement chaque numérateur
4° Développer – simplifier – factoriser le numérateur
5° Simplifier la fraction si nécessaire.
30/58
1.4.3. Multiplication
Rappel : Pour multiplier deux fractions, il faut multiplier les deux numérateurs et les deux
dénominateurs :
a c ac
=
b d bd
Si le dénominateur des deux fractions n’est pas le même, le dénominateur commun
sera le ppmc des deux dénominateurs :
1 x2 2x 2 + 2x − 1
2
Exemple Effectuer et simplifier : 1 + 1 + 2 −
x x2 + x x2 + x
Solution
On simplifie chaque fraction :
2
1
2
x2 2x 2 + 2x − 1 1 1+ x2 2 − 2x2 + 2x − 1 =
+ + − = 1 +
x x ( x + 1) x ( x + 1)
1 1 2
x x2 + x x 2 + x
2
= 1+ 1 1+ x 2 − 2x2 + 2x − 1
x x + 1 x ( x + 1)
On écrit chaque facteur sous forme de fraction :
2
1 x 2x 2 + 2x − 1 x + 1
2
x + 1+ x 2x ( x + 1) − (2x2 + 2x − 1) =
= 1 + 1 + 2 − = x + 1
x ( x + 1)
x + 1 x ( x + 1) x
x
2 2
= x + 1
2x + 1 2x2 + 2x − 2x2 − 2x + 1 x + 1 2x + 1 1
= x x + 1
x x +1
(
x x +1 )
x
( x + 1)
On applique les règles de calcul et on simplifie :
( ) (2x + 1) = ( x + 1) (2x + 1) = 2x + 1
2 2
x + 1 2x + 1
2
1 x +1
x x + 1 x x + 1 = 2
( ) x x +1 ( ) x ( x + 1) x3 ( x + 1)2 x−1 x3
En résumé pour multiplier des fractions rationnelles il faut faire les étapes suivantes :
1° Réduire à une seule fraction en multipliant les numérateurs et les dénominateurs entre
eux (sans développer)
2° Factoriser toutes les expressions algébriques
3° Simplifier
31/58
Exercices : Dans le livre Algèbre et analyse de donnée, faire :
• Exercice 57 : a) et c)
• Exercice 58 : a), c) et e)
1.4.4. Division
Rappel : Pour diviser deux fractions, il faut multiplier la première par l’inverse de la deuxième :
a
a c b a d ad
= = =
b d c b c bc
d
Si le dénominateur des deux fractions n’est pas le même, le dénominateur commun
sera le ppmc des deux dénominateurs :
x+2
x+2 x −42 Autre notation possible
2x − 3
Exemple Effectuer et simplifier : 2 =
2x − 3 2x − 3x x2 − 4
2x 2 − 3x
Solution
x+2
2x − 3 = x + 2 2x − 3x = ( x + 2 ) x ( 2x − 3 ) =
2 ( x + 2) x ( 2x − 3 ) x
=
x −4
2
2x − 3 x − 4
2
( 2x − 3 )( x + 2 )( x − 2 ) ( 2x − 3 ) ( x + 2) ( x − 2) x −2
x
3
x−2
2x − 3x
2 2
En résumé pour diviser des fractions rationnelles il faut faire les étapes suivantes :
32/58
Simplification d’une fraction composée
2 2
−
Exemple Simplifier la fraction composée x+3 a+3
x−a
Solution On s’occupe du numérateur comme précédemment :
2 (a + 3 ) − 2 ( x + 3 ) 2a + 6 − 2x − 6 2a − 2x 2 (a − x )
( )( ) ( )( ) ( )( ) ( )( )=
2 2
−
x+3 a+3 =
x+3 a+3 x +3 a+3 x +3 a+3 x +3 a +3
= = =
x−a x −a x −a x −a x −a
On utilise les propriétés de la division de fraction ( multiplier par la fraction inverse) :
2 (a − x )
2 (a − x )
( x + 3 )( a + 3 ) =
( x + 3)(a + 3) = 2 (a − x ) 1 = 2 (a − x )
=
x−a x −a
1
( x + 3 )(a + 3 ) x − a ( x + 3 )(a + 3 ) ( x − a )
−2 ( x − a ) −2
= =
( x + 3)(a + 3) ( x − a) xa ( x + 3)(a + 3)
33/58
1.5. PUISSANCES
Exemples : 54 = 5 5 5 5 = 625
5
1 1 1 1 1 1 1
2 = 2 2 2 2 2 = 32
( −3) = ( −3) ( −3) = 9
2
( −3) = ( −3 ) ( −3 ) ( −3 ) = −27
3
0 = 000000 = 0
6
5 23 = 5 8 = 40 (5 2) = 103 = 1000
3
et
−2 32 = −2 9 = −18 ( −2 3) = ( −6) = 36
2 2
et
Mais surtout : 3x ( 3x ) 3 3
Remarque : Si a 0 , alors an 0 n
an 0 si n est pair
Si a 0 , alors n
a 0 si n est impair
n
Définition de a pour n=0 et n<0 :
Si a 0 , alors a0 = 1 . Par exemple : 520 = 1 0 0 n’existe pas !
1 1 1
Si a 0 et n * , alors a −n = n . Par exemple : 5 −3 = 3 =
a 5 125
a−m bn
(1) =
b−n am
−n n
a b
(2) b = a
Preuve :
1
−n
a−n bn b
n
a−m am 1 bn b n a
(1) = = = (2) b = = =
b−n 1 am 1 am b−n an a
bn
34/58
Exercices : Dans le livre Algèbre et analyse de donnée, faire :
• Exercice 79 : Tous
• Exercices 81 à 87 : Tous
( )
Exemple : 7 2n+1 − 3 2n + 8 2n−1 = 7 2n 21 − 3 2n + 8 2n 2−1 = ( )
1
( )
= 7 2n 2 − 3 2n + 8 2n = 14 2n − 3 2n + 4 2n =
2
= (14 − 3 + 4 ) 2 = 15 2
n n
(1) am an = am+n
Exemples : 23 24 = 23 + 4 = 27 = 128
x5 x = x5+1 = x6
(a )
n
(2) m
= amn
(2 )
4
Exemples : 3
= 234 = 212
(x )
3
2
= x 23 = x6
(a b)
n
(3) = an bn
( 200) = ( 2 100) = 23 1003 = 8 1000000 = 8000000
3 3
Exemples :
( 4x ) = 42 x2 = 16x2
2
n
a an
(4) b =
bn
3
x x3 x3
Exemples : 3 = =
33 27
35/58
am
(5) (a) = am−n si m n
an
am 1
(b) n
= n −m si m n
a a
25
Exemples : = 25−3 = 22 = 4
23
x5
= x5 − 2 = x3
x2
54 1 1 1
= 6−4
=
=
56 5 5 2
25
x 1 1
= 8 −1 = 7
x8 x x
(a b c )
n
Ces règles se généralisent : = an bn cn
x a xb x c = x a +b + c
am bn ( a b )
m+ n
Attention :
m −n
am a
bn b
36/58
1.5.4. Puissance de 10
1.5.4.1. Notation scientifique des nombres
Pour éviter les longues écritures de nombres, les scientifiques ont convenu d’écrire les grands
et les petits nombres sous forme de produit d’une puissance de 10 par un nombre compris
entre 1 et 9
C’est à dire : a 10n avec 1 a 10 et n .
37/58
1.5.4.2. Notation ingénieure des nombres
Lorsque l’on travaille avec des unités, il est très pratique d’utiliser la notation ingénieure qui
consiste à écrire n’importe quel nombre sous la forme a 10n avec 1 a 999 et n est un
multiple de 3.
(11) 1,03 107 = 10.3 106 (12) 4,37 10−5 = 43.7 10−6
38/58
Table des préfixes
1 000 000 000 000 000 000 000 000 1024 -- yotta Y
1 000 000 000 000 000 000 000 1021 -- zetta Z
1 000 000 000 000 000 000 1018 trillion exa E
1 000 000 000 000 000 1015 billiard péta P
1 000 000 000 000 1012 billion téra T
1 000 000 000 109 milliard giga G
1 000 000 106 million méga M
1 000 103 mille kilo k
100 102 cent hecto h
10 101 dix déca da
1 100 un -- --
0,1 10-1 dixième déci d
0,01 10-2 centième centi c
0,001 10-3 millième milli m
0,000 001 10-6 millionième micro
0,000 000 001 10-9 milliardième nano n
0,000 000 000 001 10-12 billionième pico p
0,000 000 000 000 001 10-15 billiardième femto f
0,000 000 000 000 000 001 10-18 trillionième atto a
0,000 000 000 000 000 000 001 10-21 -- zepto z
0,000 000 000 000 000 000 000 001 10-24 -- yocto y
39/58
Exercices Supprimez le préfixe et donnez le résultat en code à virgule :
(1) 0,03 m = mm
(2) 410 V = kV
(3) 0,005 W = mW
Exercice Ajoutez le bon préfixe (sauf centi, déci, déca et hecto) aux valeurs ci-dessous
pour que le nombre soit compris entre 1 et 999 :
• Exercice 115
• Exercice 117
• Exercice 119
40/58
1.6. RACINES
( a)
2
On a ainsi : a a = =a si a 0
ATTENTION : a n’est pas définie pour a 0 . Par exemple −4 n’est pas définie !
a n’est jamais négative : a 0 a 0
(1) ab = a b
a a
(2) =
b b
(2) a2 + b2 a + b
(2) 32 + 42 = 9 + 16 = 25 = 5 et 3 + 4 = 7
Exemples :
16 = 4 car 42 = 16
(3)
2
=3
( −3 )
2
= −3 = 3
175 = 25 7 = 25 7 = 5 7
8x 2 = 4 x 2 2 = 4 x 2 2 = 2 x 2
36 36 6
= =
225 225 15
41/58
Exercices : Dans le livre Algèbre et analyse de donnée, faire :
42/58
2. EQUATIONS ET INÉQUATIONS
2.1. PROPOSITIONS ET ÉQUATIONS
2.1.1. Propositions
Une proposition est une « phrase » formulée à l’aide de mots et (ou) de chiffres et pour laquelle
on pourra se demander si elle est vraie ou fausse. A une proposition, on pourra assigner la
valeur vrai (v) ou la valeur faux (f).
Exemples
Proposition ? Valeur
Le Rhin est un fleuve européen Oui Vrai
45 − 23 = 21 Oui Faux
Quel nombre premier est supérieur à 5 ? Non
St.-Imier est dans le canton de Neuchâtel Oui Faux
Exemple
A: 12 est divisible par 3 B: 12 est divisible par 4
A et B : 12 est divisible par 3 et 4.
43/58
La relation « ou »
Deux proposition A et B peuvent être liées entre elles par le mot « ou » ; on obtient ainsi une
nouvelle proposition « A ou B ».
2.1.3. Formule
Une formule est une « phrase » contenant au moins une variable et qui devient une proposition
si on remplace chaque variable par un élément d’un ensemble de base.
Exemples
Formules Ensemble de base Exemple de proposition Valeur
5x = 35 5 7 = 35 vrai
n est un nombre carré 8 est un nombre carré faux
8y 11 2
8 9.6 11 2
vrai
On distingue :
S = ... ; ... L’ensemble solution n’est pas un ensemble vide et n’est pas égal à
l’ensemble de base.
3
Exemple : ( 2x + 3 )( x − 4 ) avec G = , S = − ; 4
2
44/58
Relation entre formules
A B : L’ensemble solution est l’intersection des ensembles solution des
formules A et B : S ( A B ) = S ( A ) S (B )
A B : L’ensemble solution est l’union des ensembles solution des formules
A et B : S ( A B ) = S ( A ) S (B )
Définition
Une équation est un énoncé qui affirme que deux quantités ou deux expressions algébriques
sont égales.
Un nombre x0 est appelé solution d’une équation si on obtient un énoncé vrai quand on le
substitue à x dans l’équation.
Après avoir résolu une équation, on peut toujours vérifier nos solutions en remplaçant dans
l’équation de départ l’inconnue par la ou les valeurs trouvées et en contrôlant que cette dernière
est vraie.
45/58
2.1.6. Equivalence / Transformations équivalentes
Par transformation on comprend toute transformation qui ne modifie pas l’ensemble des
solutions de l’équation.
Exemple : 5x + 2x − 5 = x ( x − 3) Simplifier
7x − 5 = x2 − 3x
2. Additionner ou soustraire un nombre réel.
Exemple : 2x + 6 = 3 −6
2x = −3
3. Multiplier par un nombre réel non nul.
x =3 2
Exemple :
2
x=6
4. Diviser par un nombre réel non nul.
Exemple : 3x = 12 1
3
x=4
5. Additionner ou soustraire un terme de la forme a xn .
Exemples : 8x = 5x −1 −5x
3x = −1
46/58
2.2. EQUATION LINÉAIRE
Définition : Une équation linéaire à une inconnue est une équation ne faisant intervenir que
des polynômes du 1er degré. On peut toujours les mettre sous la forme ax + b = 0 .
Exemples : 3x = 7 ; 3x = ; 0.7 = 2.5x ; 0 = 0.79x − 5 ; x 2 = x ( x + 1) − 5
4x = −5 1
4
4x = −5 Simplifier
4 4
x =−5
4
5 5
La solution de l’équation est donc x = − , que l’on note ainsi : S = − .
4 4
On peut également contrôler la solution pour être sûr de la réponse (voir exemples suivants).
47/58
Il peut arriver qu’il y ait des termes en x de puissance supérieures à 1, mais dans ce chapitre
(équation du 1er degré), ces termes devront forcément disparaître totalement !
Exemple Résoudre ( 8x − 2 )( 3x + 4 ) = ( 4x + 3 )( 6x − 1)
Des équations sont souvent utilisées pour résoudre des problèmes faisant intervenir des
applications des mathématiques à d’autres domaines. A cause de la variété illimitée des
applications, il est difficile d’établir des règles précises pour trouver des solutions. Toutefois, la
marche à suivre que voici peut être utile, pour autant que le problème puisse être formulé sous
forme d’une équation à une variable.
48/58
1 Si le problème est posé par écrit, le lire plusieurs fois soigneusement, réfléchir aux faits
donnés ainsi qu’à la quantité inconnue à trouver.
2 Choisir une lettre qui représente la quantité inconnue. C’est l’un des pas décisifs dans la
recherche de la solution. Des phrases contenant des mots comme trouver, quoi, combien,
où, quand, devraient vous renseigner sur la quantité inconnue.
3 Faire éventuellement un dessin avec des légendes.
4 Dresser une liste des faits connus et des relations concernant la quantité inconnue. Une
relation peut être décrite par une équation dans laquelle apparaissent d’un seul ou des deux
côtés du «signe égal» des énoncés écrits à la place des lettres ou des nombres.
5 Après avoir analysé la liste de l’étape 4, formuler une équation qui décrive précisément ce
qui est énoncé avec des mots.
6 Résoudre l’équation formulée à l’étape 5.
7 Répondre à la question de manière claire et précise !
8 Contrôler les solutions obtenues à l’étape 6 en se reportant à l’énoncé de départ du
problème. Vérifier que la solution concorde avec les conditions de l’énoncé.
Exemple 1 Un étudiant a obtenu les notes 3,3 et 4,2 lors des deux premiers travaux écrits.
Quelle note devra-t-il faire lors du dernier TE afin d’obtenir une moyenne suffisante
(la moyenne est arrondie au demi-point, tandis que les TE sont mis au dixième).
Solution
1 Lire le problème autant de fois que nécessaire afin de le comprendre !
2 On veut la 3ème note, on pose alors : x = troisième note
49/58
Remarque : Il n’est pas obligatoire de faire toutes les étapes de manière aussi détaillée, mais
j’accorde beaucoup d’importance à l’étape 7.
Pour la suite, nous allons voir une série d’exemples types ( avec pourcentage – mélanges –
problème de cinématique - …) sans noter à chaque fois le numéro de l’étape. A vous de les
identifier !
Solution
Dans un premier temps, il n’est pas nécessaire de distinguer (a) de (b) !
On pourrait croire que ce problèmes à deux inconnues : x = somme investie dans A
y = somme investie dans B
et que l’on est pas dans le bon chapitre (problème à 1 inconnue) !
En fait lorsqu’il y a plus d’une inconnue, il y a toujours un lien facile entre elles qui nous permet
d’exprimer toutes les inconnues en fonction de l’une d’elle. Dans cet exercice, le lien est que la
somme totale à investir doit être égale à 100000. Ce qui nous permet d’écrire : y = 100000 − x .
On a la formule : intérêt = capital taux
Ici : intérêt annuel pour le fond A = 0,15 x
intérêt annuel pour le fond B = 0,1 (100000 − x ) = 10000 − 0,1x
Réponse : C’est possible, en investissant 40000 FRS dans le fond A et 60000 FRS dans
le fond B.
50/58
(b) intérêt total = 13000
13000 = 0,05x + 10000 −10000
1
0,05x = 3000
0,05
x = 60000
Solution
x = nombre de ml d’acide pur à ajouter
Schématiquement :
Quantité totale :
Quantité d’acide :
51/58
Exercices : Dans le livre Algèbre et analyse de donnée, faire :
• Exercice 233 : a) et b)
• Exercice 234 : Tous
d1 = d2
40 t = 55 t − 1 Développer
2
40t = 55t − 55 + 55 − 40t
2 2
55 = 15t 1
2 15
t = 55 = 11
30 6
11 = 1+ 5
t = 1h 5 60min = 1h50min
6 6 , donc 6
52/58
Exemple 5 Problème de partage
Deux pompes sont utilisables pour remplir un réservoir d’essence. La pompe A, utilisée seule,
peut remplir le réservoir en 3 heures, et la pompe B, utilisée seule, peut le remplir en 4 heures.
Si les deux pompes sont utilisées simultanément, combien faudra-t-il de temps pour remplir le
réservoir ?
Solution
A 3h
B 4h
53/58
2.2.2. Equations avec paramètres
Exemple 1 Résoudre ( a + x )( 2x − 2) − ( 2x + 3b )( x + 1) = 3 (5x − 3a ) x étant l’inconnue
Solution
1 1 1 1
Exemple 2 Dans la formule = + + isoler R2
R R1 R2 R3
Solution
1= 1 + 1 + 1 R R1 R2 R3 Pas de danger !!!
R R1 R2 R3
R1R2R3 = RR2R3 + RR1R3 + RR1R2 −RR2R3 − RR1R2
R1R2R3 − RR2R3 − RR1R2 = RR1R3 Mettre R2 en évidence
R2 (R1R3 − RR3 − RR1 ) = RR1R3 1
R1R3 − RR3 − RR1
RR1R3
R2 =
R1R3 − RR3 − RR1
54/58
2.2.3. Inéquation linéaire
Une inéquation linéaire est comme une équation linaire mais avec une inégalité ( , , , ) à
la place du = .
Par exemple : 2x + 3 11.
Les solutions d’une inéquation sont les valeurs de x pour lesquelles l’inégalité est vérifiée. Il y
en a en général une infinité !
Si on reprend l’inéquation 2x + 3 11 :
x MG = 2x + 3 Symbole MD = 11 Conclusion
3 9 > 11 Faux, donc 3 n’est pas solution
4 11 > 11 Faux, donc 4 n’est pas solution
4,5 12 > 11 Vrai, donc 4,5 est solution
5 13 > 11 Vrai, donc 5 est solution
6 15 > 11 Vrai, donc 6 est solution
Il est impossible d’énumérer toutes les solutions, mais dans ce cas, on devine que c’est tous les
nombres (réels) > 4.
Pour exprimer les solutions d’une inéquation, on utilise les intervalles. On les divise en
plusieurs catégories :
Intervalle semi-
ouvert à droite
a ; b = x t.q. a x b
a b
Intervalle semi-
ouvert à gauche
a ; b = x t.q. a x b
a b
− ; b = x t.q. x b
Intervalle non b
ou
borné à gauche
− ; b = x t.q. x b
b
a ; + = x t.q. x a
a
Intervalle non
ou
borné à droite
a ; + = x t.q. x a a
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Remarque : Il y a aussi l’intervalle − ; + , mais − ; + =
Solution (a)
(b)
(c)
Les méthodes pour résoudre une inéquation linaire sont à peu près semblables à celles
utilisées pour les équations linéaires. On se base sur les propriétés suivantes :
(2) Si a b et c 0 , alors a c b c et a b
c c
Exemple : 2 5 et 3 0 , alors 2 3 5 3 et 2 5
6 15
3 3
0,6 1,6
a c b c et a b
!!! !!!
(3) Si a b et c 0 , alors
c c
Il est évident que ces propriétés restent valables avec d’autres inégalités, par exemple la
propriété (3) peut s’écrire : Si a b et c 0 , alors a c b c .
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Exemple Résoudre l’inéquation −3x + 4 11
Solution
4 − 3x
Exemple 3 Résoudre l’inéquation −5 1
2
Solution
4 − 3x 4 − 3x
Il y a en fait 2 inéquations à résoudre : (1) −5 ET (2) 1.
2 2
Les solutions de l’inéquation de départ sont les nombres qui sont solutions de la 1ère ET de la
2ème inéquation, ce qui signifie qu’il faut faire l’intersection des 2 solutions !
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4 − 3x
On aurait pu faire plus rapide : −5 1 2
2
−10 4 − 3x 2 −4
1
−14 −3x −2 !
−3
14 2
x
3 3
2 14
x
3 3
2 14
S= ;
3 3
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