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Mathématiques
Ecole de maturité 2ème année
Août 2022
Table des matières
1 Consolidations 3
2 La géométrie plane 140
3 Systèmes d’équations 244
4 Equations du deuxième degré 397
5 Problèmes mélangés 473
6 Factorisation 609
7 La mesure des angles 640
8 Trigonométrie dans le triangle rectangle 698
9 Le cercle trigonométrique 814
10Le triangle quelconque 875
11La division polynomiale 926
2
12Les fractions rationnelles 1081
13Fonctions numériques réelles 1202
14Fonctions quadratiques 1317
15Présentation des données 1421
16Mesures de tendance centrale et position 1523
17Mesures de dispersion et de forme 1598
Chapitre 1
Consolidations
4
1 Fractions
Définition
6
Une fraction est une division non effectuée entre deux nombres entiers relatifs n et d =
n
0. Elle est représentée comme suit : . Le nombre du haut s’appelle le numérateur et le
d
nombre du bas s’appelle le dénominateur.
5
La simplification de fraction
ac a
=
bc b
Exemple
6
=
9
18
=
9
522
=
342
6
L’amplification de fraction
a ac
=
b bc
Exemple
4
=
5
5=
6
=
5
7
L’addition de fractions
Les fractions doivent être mises au même dénominateur pour être additionnées
a b a+b
+ =
m m m
Exemple
1 3
+ =
9 2
1 3
− =
9 2
2 1
+ =
5 7
8
La multiplication de fractions
On multiplie les numérateurs ensemble et les dénominateurs ensemble
a b ab
· =
m n mn
Exemple
1 3
· =
9 2
7
·4=
3
3 7
· =
4 6
9
La division de fractions
On multiplie la première fraction par l’inverse de la seconde
a b a n an
: = · =
m n m b mb
Exemple
1 3
: =
9 2
7
:4=
3
10
La puissance de fraction
a n an
= n
b b
Exemple
2
3
=
2
3
4
=
3
11
2 · 6 : 2 + 4 = 12 : 2 + 4 = 6 + 4 = 10
ou bien : 2 · 6 : 2 + 4 = 2 · 3 + 4 = 2 · 7 = 14
ou bien : 2 · 6 : 2 + 4 = 12 : 2 + 4 = 12 : 6 = 2
12
Pour éviter l’ambiguïté, dans le cas d’opérations combinées, l’ordre à suivre doit être :
premier : parenthèses
Exemple
8 · 6 − 4 · (36 : 9) =
=
=
13
Théorème
— Le développement décimal d’un nombre rationnel se finit ou se répète (périodique).
— Le développement décimal d’un nombre irrationnel ne se répète jamais (non pério-
dique) et ne se termine jamais.
Exemple
−(−2) =
(−2) · (−5) =
(−2) · 5 =
2
=
−5
16
5 Puissances
Définition
La puissance nième d’un nombre réel a est un produit de n facteurs tous égaux à a :
a2 = a · a
a3 = a · a · a
a4 = a · a · a · a
..
En général :
an = a
| · a {z
· . . . · a}
n f acteurs
Cette définition est valable lorsque l’exposant n est un nombre entier positif non nul.
17
Théorème Propriétés
Pour tous les nombres réels a et b non nuls et tous les nombres entiers n et m non nuls, on
a les propriétés suivantes :
(i) an · am = an+m
an
(ii) m = an−m
a
(iii) (an)m = an·m
(iv) an · bn = (a · b)n
an a n
(v) n =
b b
18
6 Notation scientifique
L’évolution de la connaissance scientifique a mené à devoir jongler avec des nombres très petits ou
très grands. C’est le cas par exemple dans l’étude des nanotechnologies, l’exploration spatiale,
le décryptage du génome humain, etc. La notation scientifique permet de travailler avec ces
grandeurs...
Définition
Tout nombre réel non nul peut s’écrire en notation scientifique sous la forme :
Exemple
a) Masse de la Terre =
b) Le nombre d’Avogadro =
d) 5020000000000 =
e) −0.000018 =
f) −45909000000 =
g) (2 · 1023) · (6 · 109) =
i) (6 · 1010)2 ÷ (2 · 108) =
7 Calcul littéral
7.1 Monômes et poynômes
Définition
Un monôme est une expression obtenue par multiplication de nombres réels et de lettres.
Sous forme réduite, un monôme se compose de 2 parties : son coefficient et sa partie littérale.
Exemple
— 2a3b2c est un monôme. 2 est son coefficient et a3b2c sa partie littérale.
Définition
Deux monômes sont semblables si leurs parties littérales sont les mêmes.
Exemple
— 2a3b2c et −19a3b2c sont des monômes semblables.
— 3x2yx3 et 4x5y sont des monômes semblables.
— 5xyv 3 et x3y 3z 3 ne sont pas des monômes semblables.
21
Définition
Un polynôme est un monôme ou une somme de monômes. Les monômes qui composent le
polynôme sont le termes du polynôme. On peut réduire un polynôme en additionnant les
monômes semblables qui le composent.
Exemple
2a2b + 3b − 5a2b2 est un polynôme de degré...
Définition
Le degré d’un monôme est la somme de tous les degrés des lettres composant le monôme.
Le degré d’un polynôme est le degré du terme de plus haut degré.
Exemple
— 5x2y 4z est un monôme de degré...
— 6 est un monôme de degré...
— 5x3y 2 − y 6 + 7x3y 4 est un polynôme de degré...
23
Exemple
2a2b − 5a2b + 6a2b =
1 2 5
ax − ax + ax =
4 3 2
24
Multiplication de monômes
On effectue le produit des coefficients et le produit des parties littérales en utilisant
les règles de calcul avec les puissances, afin d’obtenir un résultat réduit.
Exemple
(5a2b3c) · (−3abc5) =
Division de monômes
On effectue la division des coefficients (de sorte à obtenir un nombre réel ou une
fraction irréductible) et la division des parties littérales en utilisant les règles de
calcul avec les puissances, afin d’obtenir un résultat réduit.
Exemple
(20x2y 2z 3) : (4xy 2z) =
25
Puissance de monômes
On applique la règle de calcul de puissance d’un produit, afin d’obtenir un résultat
réduit.
Exemple
2 3 4 4 2 4 3 4
(5x y ) = 5 x y =
26
Exemple
2a − 3b + 5ab − (4a − 3b) − ab + a =
=
=
27
Multiplication de polynômes
On effectue le produit de deux polynômes en appliquant la règle de la distributivité
ci-dessous. Le résultat est donné sous forme réduite.
a(b + c) = ab + ac et (a + b)(c + d) = ac + ad + bc + bd
Exemple
(2a + 3b − ab) · (3a2 + 4b) =
28
Puissance de polynômes
Le produit de deux ou plusieurs polynômes identiques est une puissance de
polynômes et peut s’exprimer à l’aide de parenthèses et d’un exposant. Dans certains
cas, l’application d’identités dites “remarquables”, nous permettront d’effectuer cette
opération plus facilement.
Exemple
(x − a)2 =
29
8 Equations
Une équation dans R est une propriété considérée dans l’ensemble des nombres réels. Son écriture
se compose, dans l’ordre, d’une expression appelée membre de gauche, du signe = et d’une
expression appelée membre de droite.
Exemple
x3 = 4x
Cette équation dans R correspond à la propriété, pour un nombre réel, d’avoir un cube égal à
son quadruple. Elle détermine un sous-ensemble S de R, appelé ensemble de solutions :
S = {x | x3 = 4x}
Dans ce cas, S comprend trois nombres : -2, 0 et 2. En effet, ces trois nombres et eux seuls
vérifient la propriété énoncée.
S = {−2; 0; 2}
est l’ensemble des solutions de l’équation x3 = 4x.
30
Définition
La lettre utilisée pour écrire une équation est une variable sur R, appelée aussi inconnue.
Définition
Une équation dans R où ne figure qu’une seule lettre est une équation à une inconnue,
ou équation en x si l’inconnue est x. Elle est dite :
— polynomiale si ses deux membres sont des polynômes en x.
— rationnelle si ses deux membres sont des fractions rationnelles en x.
— avec radical si l’un de ses deux membres au moins contient l’inconnue x sous une
racine.
Exemple
1 3
— Equation polynômiale : 2x − 5x + x = 3x4 − 3
2
4
4x 8x
— Equation rationnelle : + = 12
x√− 2 x + 2 √
— Equation avec radical : 2x − 5 = 1 + x − 1
31
Remarque : Si on associe au membre de gauche une fonction g(x) et au membre de droite
une fonction d(x), alors l’équation définit une propriété vérifiée par les éléments de R qui ont la
même image par les deux fonctions.
Définition
L’ensemble des solutions d’une équation dans R est le sous-ensemble de R formé de
tous les nombres, et eux seuls, qui vérifient l’équation, c’est-à-dire qui font de l’équation une
égalité vraie : S = {x | g(x) = d(x)}.
Remarque :
Il est possible que l’ensemble des solutions comprenne aucun élément, un élément, plusieurs
éléments ou même tous les nombres réels.
Exemple
— x2 + 2 = 0. Cette équation n’a pas de solution dans R. On note S = {x | x2 + 2 = 0} =
∅
— x − 3 = 1. Cette équation a une seule solution. On écrit : S = {x | x − 3 = 1} = {4}
— x3 = 4x. Cette équation a trois solutions. On écrit : S = {x | x3 = 4x} = {−2; 0; 2}
— x+x = 2x. Tous les nombres réels ont cette propriété. On note S = {x | x+x = 2x} = R
32
Si on a l’équation 4x = 2x + 1, alors en
1
multipliant chaque membre par , on ob-
4
tient une équation équivalente. On voit sur
le graphique que si les membres de gauche
et de droite ne sont plus les mêmes, la nou-
velle équation reste équivalente à la précé-
dente, puisque l’ensemble des solutions est
le même.
2z − 5
5(2u − 1) − (u − 3) = 3(3u + 1) − 5
= 2 · 3
3
10u − 5 − u + 3 = 9u + 3 − 5
2z − 5 = 6
9u − 2 = 9u − 2
2z = 11
9u − 9u = 2 − 2
11
0=0 z=
2
S=R
36
11 20a = 8
S=
2 1 a 5 2
2a − = + · 12 a=
4 3 12 5
24a − 3 = 4a + 5 2
S=
5
3x − 1 5x + 3 c − 1 2c + 5 2c − 5
= · 12 − = + 4 · 18
6 4 3 2 9
2(3x − 1) = 3(5x + 3) 6(c − 1) − 9(2c + 5) = 2(2c − 5) + 72
6x − 2 = 15x + 9 6c − 6 − 18c − 45 = 4c − 10 + 72
−9x = 11 −16c = 113
113
11 c=−
S= −
9 16
113
S= −
16
37
1 2 2 2x 6(x − 2) 2(x − 5) x
x − 1 − (3x + 2) = − = · 60
3 5 5 15 5 5 12
2x 1 6x 4 2x 72(x − 2) − 24(x − 5) = 5x
− − − = · 15
15 3 5 5 15 72x − 144 − 24x + 120 = 5x
2x − 5 − 18x − 12 = 2x 43x = 24
−17 = 18x 24
17 x=
− =x 43
18 24
17
S=
S= − 43
18
Remarque : Si l’équation contient des puissances, des multiplications et des fractions numé-
riques, il est vraiment recommandé d’effectuer d’abord les multiplications, les puissances et
ensuite de multiplier les deux membres de l’équation par le plus petit dénominateur commun.
38
Exemple
Résolution JUSTE Résolution FAUSSE
7 x+1 1 19
7 x+1 1
19
+ = + =
3 5 2 15 3 5 2 15
7x + 7 7 19
70 6x + 6 15
38
+ = + = · 30
15 6 15 30 30 30 30
14x + 14 35 38
+ = · 30 70(6x + 6 + 15) = 38
30 30 30
14x + 14 + 35 = 38 420x + 420 + 1050 = 38
14x = −11 420x = −1432
11 358
x = − x = −
14 105
Autre erreur classique : un signe négatif devant une fraction ayant plusieurs terme au numérateur.
Le signe doit s’appiquer à tous les termes du numérateur.
39
Exemple
Résolution JUSTE Résolution FAUSSE
x−5 x−1 2x − 1 x−5 x−1 2x − 1
− = − =
15 5 3 15 5 3
x − 5 3x − 3 10x − 5
x − 5 3x − 3 10x − 5
− = · 15 − = · 15
15 15 15 15 15 15
x − 5 − (3x − 3) = 10x − 5 x − 5 − 3x − 3 = 10x − 5
x − 5 − 3x + 3 = 10x − 5 −3 = 12x
3 = 12x 1
x = −
1 4
x =
4
Attention ! Si l’on multiplie chaque membre d’une équation par une expression contenant x, on
peut obtenir une équation qui n’est pas équivalente.
Exemple
4x = 20 S = {5}
4x(x − 1) = 20(x − 1) S = {1; 5}
40
9 Exercices
Exercice 1.1
Calculer.
1 2 1
a) + +
8 3 2
1 2 3
b) + +
2 3 4
1 1 1
c) + −
10 100 1000
3 2 5
d) · +
2 5 2
1 4
e) 1 + · −3
3 5
41
1 1 1 1
f) + : +
3 2 4 5
2
1 5
g) +
5 3
1
h)
1
1+
1
2+
3
1
i)
1
4−
2
3+
5
42
Corrigé 1.1
1 2 1 3 16 12 31
a) + + = + + =
8 3 2 24 24 24 24
1 2 3 6 8 9 23
b) + + = + + =
2 3 4 12 12 12 12
1 1 1 100 10 1 109
c) + − = + − =
10 100 1000 1000 1000 1000 1000
3 2 5 3 4 25 3 29 87
d) · + = · + = · =
2 5 2 2 10 10 2 10 20
1 4 4 15 + 4 − 45 26
e) 1 + · − 3 = 1 + − 3 = =−
3 5 15 15 15
1 1 1 1 2 3 5 4 5 9 5 20 100 50
f) + : + = + : + = : = · = =
3 2 4 5 6 6 20 20 6 20 6 9 54 27
43
2 2 2
1 5 3 25 28 784
g) + = + = =
5 3 15 15 15 225
1 1 1 1 1 1 7
h) 1 = 1 = 1 3 = 7 3 = 10 = 10
1 + 2+ 1 1 + 6+1 1+ 71+7 7 + 7 7
3 3 3 3
1 1 1 1 1 1 17
i) = = = 5 = 5 = 63 = 63
4 − 3+1 2 4 − 151+ 2 4− 1
17 4 − 17 68
17 − 17 17
5 5 5 5
44
Exercice 1.2
Calculer.
7 1 1 2 5 9 6
a) 12 + − 1 − − 1 − (−3) − 2+
4 2 3 5 3 4 7
3 2 3 1 2
b) − − − − −1
2 3 4 2 3
2 4 2 1 4
c) 4− + − : −3 − 3 · − + 2
5 3 3 2 5
45
Corrigé 1.2
7 1 1 2 5 9 6
a) 12 + − 1 − − 1 − (−3) − 2+
4 2 3 5 3 4 7
48 7 4 3 2 2 5 20 27 14 6
= + − − − − (−3) − +
4 4 4 6 6 5 5 12 12 7 7
51 1 3 3 7 20
= · · − + · −
4 6 5 1 12 7
60 6 20 10 3 4
= − + − : −3 − − + 2
15 15 15 15 2 5
64 30 15 8 20
= : − − − +
15 10 10 10 10
64 33 64 10 128
= : − = · − =−
15 10 15 33 99
48
Exercice 1.3
Calculer sans calculatrice.
a) 12 + 4 · 3 + 2
5 − (2 − 8) · 2
b)
2 · (6 + 3) − 1
c) (12 + 4) · 3 + 2
d) 9 + 3 · [2 · (9 − 5) − (5 − 7)]
e) 3 · 5 + (2 · 4 − 2) · 6
√
f) 36 + 64
g) (7 − 2)2 : 5 · 23
√ √
h) 36 + 64
i) 3 · (2 − 7) · (−1) − (6 − 9)3 − 23 + 1
49
Corrigé 1.3
a) 12 + 4 · 3 + 2 = 12 + 12 + 2 = 26
5 − (2 − 8) · 2 5 − (−6) · 2 5 − (−12) 17
b) = = = =1
2 · (6 + 3) − 1 2·9−1 18 − 1 17
c) (12 + 4) · 3 + 2 = 16 · 3 + 2 = 48 + 2 = 50
e) 3 · 5 + (2 · 4 − 2) · 6 = 15 + (8 − 2) · 6 = 15 + 6 · 6 = 15 + 36 = 51
√ √
f) 36 + 64 = 100 = 10
25
g) (7 − 2)2 : 5 · 23 = 52 : 5 · 8 = · 8 = 5 · 8 = 40
5
√ √
h) 36 + 64 = 6 + 8 = 14
2 3
b) 2
c) 4−2 · 25 · 82
56
d) 2
5
3
3
e)
4
53
Corrigé 1.5
a) 36 · 32 · 3−5 = 36+2−5 = 33 = 27
2 3
= 22·3 = 26 = 64
b) 2
56
d) 2 = 56−2 = 54 = 625
5
3
3 33 27
e) = 3=
4 4 64
54
Exercice 1.6
Simplifier.
a) a3 · a4 · a6
b) a5 · a−6 · a12
c) am−2 · a3−m
a17
d) 5
a
a4
e) 5 3
a ·a
−2 4
f) a
5 3 4
g) a · b
3 2
b
h)
a8
55
Corrigé 1.6
a) a3 · a4 · a6 = a3+4+6 = a13
a17
d) 5 = a17−5 = a12
a
a4 4−(5+3) −4 1
e) 5 3 = a =a = 4
a ·a a
−2 4 1
= a−2·4 = a−8 =
f) a
a8
5 3 4
= a5·4 · b3·4 = a20 · b12
g) a · b
3 2
b b3·2 b6
h) = 8·2 = 16
a8 a a
56
Exercice 1.7
Ecrire le nombre en notation scientifique.
a) 600
b) 10
c) 0.005
d) 800000
e) 0.0000054
f) 0.000001
g) 0.125
h) 100000
i) 8
57
Corrigé 1.7
a) 600 = 6 · 102
b) 10 = 1 · 101
c) 0.005 = 5 · 10−3
d) 800000 = 8 · 105
f) 0.000001 = 1 · 10−6
h) 100000 = 1 · 105
i) 8 = 8 · 100
58
Exercice 1.8
Ecrire les nombres en notation décimale.
a) 4 · 106
b) 1.25 · 102
c) 4 · 10−4
d) 2 · 10−1
e) 6.987 · 1012
f) 3.0144 · 10−6
59
Corrigé 1.8
a) 4 · 106 = 400000000
c) 4 · 10−4 = 0.0004
d) 2 · 10−1 = 0.2
b) 6 · 106 · 3 · 103
c) (6 · 1010) ÷ (2 · 103)
d) (4 · 1010) ÷ (8 · 107)
e) 4 · 1010 · 4 · 10−19
f) 5 · 1010 · 4 · 10−10
h) (4 · 1010) ÷ (4 · 1010)
j) 6 · (106 ÷ 3) · 103
61
−5 5
k) 1 · 10 · 9 · 10 · 2
l) 18 · 105 − 9 · 105
n) 1020 · 103
o) (2 · 103)4 · (9 · 105)2
q) 2004 · 10002
r) 4000003 ÷ 0.000024
s) 0.00034 · 0.00015
t) 300002 ÷ 0.000032
62
Corrigé 1.9
a) 4 · 10−3 · 5 · 102 = 20 · 10−1 = 2 · 101 · 10−1 = 2 · 100 = 2
10 3 6 · 1010 10−3 7
c) (6 · 10 ) ÷ (2 · 10 ) = = 3 · 10 = 3 · 10
2 · 103
10 7 4 · 1010 1 10−7 3 −1 3 2
d) (4 · 10 ) ÷ (8 · 10 ) = = · 10 = 0.5 · 10 = 5 · 10 · 10 = 5 · 10
8 · 107 2
g) 6 · 101 · 7 · 1012 · 4 · 10−5 = 168 · 108 = 1.68 · 102 · 108 = 1.68 · 1010
6
10
j) 6 · (106 ÷ 3) · 103 = 6 · · 103 = 2 · 109
3
3 4 5 2 4 3 4 2 5 2
= 16 · 1012 · 81 · 1010 = 1296 · 1022 = 1.296 · 1025
o) (2 · 10 ) · (9 · 10 ) = 2 · 10 · 9 · 10
−24
4 · 10
p) (4 · 10−24) ÷ (16 · 1010) = = 0.25 · 10 −34
= 2.5 · 10 −1
· 10 −34
= 2.5 · 10 −35
16 · 1010
64
10 4 3 2 10 4
q) 2004 · 10002 = 2 · 10 = 24 · 10 3·2
= 16 · 108 · 106 = 16 · 1014 = 1.6 · 1015
· 10 · 10
5 3
3 4 64 · 1015
4 · 10 64 15−(−20) 35
r) 400000 ÷ 0.00002 = = = · 10 = 4 · 10
(2 · 10−5)4 16 · 10−20 16
−4 4 −4 5
4 5
= 81 · 10−16 · 10−20 = 81 · 10−36 = 8.1 · 10−35
s) 0.0003 · 0.0001 = 3 · 10 · 10
4 2
3 · 10 8
9 · 10
t) 300002 ÷ 0.000032 = = = 1 · 10 8−(−10)
= 1 · 10 18
= 1018
(3 · 10−5)2 9 · 10−10
65
Exercice 1.10
Sachant que 1 nanomètre (1nm) est égal à 10−9m,
a) Convertir cent cinquante millions de nanomètres en mètres.
b) Convertir 20 mm en nanomètres.
66
Corrigé 1.10
Grandeur en nm 1 x
b)
Grandeur en m 10−9 2 · 10−2
1nm · 2 · 10−2m 7 0 0
Donc x = −9
= 2 · 10 nm = 20 000 000 nm
10 m
67
Exercice 1.11
La distance de la Terre au Soleil est d’environ 150 millions de km. La distance de Pluton au
Soleil est d’environ 7 · 109km. La distance de l’étoile polaire au Soleil est d’environ 7 · 1014km.
7 · 109km ∼ ∼
a) Rapport distances Pluton-Soleil par Terre-Soleil = = 4.67 · 10 = 46.7 fois.
1.5 · 108km
7 · 109km −5
b) Rapport distances Pluton-Soleil par EtoileSolaire-Soleil = =10 fois.
7 · 1014km
La forme d’un globule rouge est assimilée à celle d’un cylindre de hauteur 3 µm. On empile tous
ces globules rouges pour former une colonne.
c) Quelle est la hauteur de la colonne obtenue ?
70
Corrigé 1.12
globulesR
a) Nombre de globules rouges = 5 · 106 3
· 5 · 10 6
mm3
= 2.5 · 10 13
globules rouges.
mm
globulesB
b) Nombre de globules blancs = 7 · 103 3
· 5 · 10 6
mm3
= 3.5 · 10 10
globules blancs.
mm
mm
c) Hauteur = 2.5 · 1013globulesR · 3· 10−3 = 7.5 · 1010mm
globulesR
71
Exercice 1.13
La terre fine est classée en 5 catégories suivant le diamètre des particules dont elle est constituée.
— Sable grossier : diamètres de 2 mm à 200 µm
— Sable fin : diamètres de 200 µm à 50µm
— Sable très fin : diamètres de 50 µm à 20µm
— Limon : diamètres de 20 µm à 2µm
— Argile : diamètres de moins de 2µm
Dans quelle catégorie est classée une particule de diamètre :
a) 0.006 mm
b) 1000µm
c) 4 · 10−3µm
d) 150 · 10−5mm
e) 300 · 10−4mm
f) 0.15 mm
72
Corrigé 1.13
Evaluer un ordre de grandeur de la force d’attraction entre la Terre et la Lune, sachant que
2
24 22 −11 N · m
mT = 5.98 · 10 kg, mL = 7.25 · 10 kg, d = 385000 km et G = 6.67 · 10 2
.
kg
74
Corrigé 1.14
2
N.m 5.98 · 1024kg · 7.25 · 1022kg ∼ 19
∼
F = 6.67 · 10−11 2 · 5 3 2
= 19.5·10 N = 1.95 · 10 20
N
kg (3.85 · 10 · 10 m)
L’ordre de grandeur de la force d’attraction entre la Terre et la Lune en N est donc de 1020.
75
Exercice 1.15
Effectuer et réduire.
a) x · x2 · x5
b) a3 + a3 + a3
c) s · s−2 · s4
d) b3 · b2 · b−5
e) (v 3)3
f) x + x2 + x5
g) (c · d2 · n5)3
h) x8 ÷ x4
i) x · x · x · x · x
j) x2 ÷ x5
k) (a2)4 · (a5)2
l) y · y 2 + y 3
76
Corrigé 1.15
a) x · x2 · x5 = x1+2+5 = x8
b) a3 + a3 + a3 = 3a3
c) s · s−2 · s4 = s1−2+4 = s3
d) b3 · b2 · b−5 = b3+2−5 = b0 = 1
e) (v 3)3 = v 3·3 = v 9
f) x + x2 + x5 = x + x2 + x5
h) x8 ÷ x4 = x8−4 = x4
i) x · x · x · x · x = x1+1+1+1+1 = x5
2 5 2−5 −3 1
j) x ÷ x = x =x = 3
x
k) (a2)4 · (a5)2 = a2·4 · a5·2 = a8 · a10 = a8+10 = a18
l) y · y 2 + y 3 = y 1+2 · y 3 = y 3 + y 3 = 2y 3
77
Exercice 1.16
Effectuer et réduire.
a) (2x)4
b) (−x)3
c) (−3b)2
d) (7ab)2
e) (−xy 2z)3
f) (2a2b3c3)3
g) (−5uv 3)2
h) 3(xy)2
i) −(abc)2
j) (−y)89
k) ((a2)4)3
l) (−(ab)2)5
78
Corrigé 1.16
a) (2x)4 = 24 · x4 = 16x4
d) (7ab)2 = 72 · a2 · b2 = 49a2b2
j) (−y)89 = (−1)89 · y 89 = −1 · y 89 = −y 89
2 4 3 2·4 3 8 3
= a = a8·3 = a24
k) ((a ) ) = a
2 5 2 5
l) (−(ab) ) = (−1) · (a · b) = (−1) · a · b = (−1)5 · a2·5 · b2·5 = −1 · a10 · b10 = −a10b10
2 5 2
79
Exercice 1.17
Effectuer et réduire.
a) 7a · 8c
b) 10b4 · 4c3
c) (−3x) · 8x
d) 5rst · 2abs2
e) 12a2b3c · 6ab3f
f) 3a2b3 · 6a2b3
h) (−a2b)3 · a−2b
80
Corrigé 1.17
a) 7a · 8c = 56ac
c) (−3x) · 8x = −24x2
c) (an)2
(an)3
d) (5xy)2
(5xy)3
2 2
e) 3(ac)
2 3
3(ac)
f) (xm)2
(xm)3
82
Corrigé 1.18
4 2
= 32 · x2 · y 2 · (z 4)2 = 9x2y 2z 8
a) 3xyz
4 3
= 33 · x3 · y 3 · (z 4)3 = 27x3y 3z 12
3xyz
3 2
= (−5)2 · a2 · (c3)2 = 25a2c6
b) −5ac
3 3
= (−5)3 · a3 · (c3)3 = −125a3c9
−5ac
c) (an)2 = a2n
(an)3 = a3n
d) (5xy)2 = 52 · x2 · y 2 = 25x2y 2
(5xy)3 = 53 · x3 · y 3 = 125x3y 3
2 2
e) 3(ac) = (3a2c2)2 = 32 · (a2)2 · (c2)2 = 9a4c4
2 3
3(ac) = (3a2c2)3 = 33 · (a2)3 · (c2)3 = 27a6c6
f) (xm)2 = x2m
(xm)3 = x3m
83
Exercice 1.19
Quel est le degré des monômes et polynômes suivants ?
a) 3a4
b) −3xy
c) 4x3y 4z 2
d) 55v
e) 3(ac3)2
f) x + x2 + x3
g) (ab)3 + c5
h) 32
i) x + x + x + x + x
84
Corrigé 1.19
Rappel :
Le degré d’un monôme est la somme de tous les degrés des lettres composant le monôme.
Le degré d’un polynôme est le degré du terme de plus haut degré.
a) 3a4 −→ Monôme −→ 4
b) −3xy −→ Monôme −→ 1 + 1 = 2
c) 4x3y 4z 2 −→ Monôme −→ 3 + 4 + 2 = 9
d) 55v −→ Monôme −→ 1
f) x + x2 + x3 −→ Polynôme −→ 3
h) 32 = 9 −→ Monôme−→ 0
i) x + x + x + x + x = 5x −→ Monôme −→ 1
85
Exercice 1.20
Effectuer et réduire.
a) a4 − b + c4 − (b + c4) + (a4 + b)
c) 6x + 3y − 4z + 3x − (x + y − z)
e) x2 − (y 2 − z 2) − [y 2 − (z 2 − x2)] − [z 2 − (y 2 − x2)]
86
3 3 2 2 3 2 2 3
f) [x + y − (3x y + 3xy )] − [(x − 3x y) − (3xy − y )]
j) 2x3 − {−5y 2 − [3x − 3x2 + 3y 2]} − {−x2 − y 2 − [x3 + 2x2 − 4y 2 − (3x3 − 5y 2 + 3x)]}
87
Corrigé 1.20
a) a4 − b + c4 − (b + c4) + (a4 + b)
= a4 − b + c4 − b − c4 + a4 + b
= 2a4 − b
c) 6x + 3y − 4z + 3x − (x + y − z)
= 6x + 3y − 4z + 3x − x − y + z
= 8x + 2y − 3z
j) 2x3 − {−5y 2 − [3x − 3x2 + 3y 2]} − {−x2 − y 2 − [x3 + 2x2 − 4y 2 − (3x3 − 5y 2 + 3x)]}
= 2x3 − {−5y 2 − 3x + 3x2 − 3y 2} − {−x2 − y 2 − [x3 + 2x2 − 4y 2 − 3x3 + 5y 2 − 3x]}
= 2x3 + 5y 2 + 3x − 3x2 + 3y 2 − {−x2 − y 2 − x3 − 2x2 + 4y 2 + 3x3 − 5y 2 + 3x}
= 2x3 + 5y 2 + 3x − 3x2 + 3y 2 + x2 + y 2 + x3 + 2x2 − 4y 2 − 3x3 + 5y 2 − 3x
= 10y 2
90
Exercice 1.21
Effectuer.
a) y(y + 1)
b) b4(a + b + b2)
c) 3x(x + 2x2)
d) −c(x + 2a − b)
e) 2ab(a + a2 + a3)
f) (6a2b3 − ab)2b2
h) (−2a)3 · (a + b − c)
91
Corrigé 1.21
a) y(y + 1) = y 2 + y
b) (6a − 2)(2c + 2)
c) (5 − 3x)(x − 5)
h) (y 2 − 5y − 1)(y 2 − y + 1)
i) (y 2 + 2x − 1)(1 − 2x − y 2)
a) (3x − 2)(4y − 1)
= 12xy − 3x − 8y + 2
b) (6a − 2)(2c + 2)
= 12ac + 12a − 4c − 4
c) (5 − 3x)(x − 5)
= 5x − 3x2 − 25 + 15x
= −3x2 + 20x − 25
h) (y 2 − 5y − 1)(y 2 − y + 1)
= y 4 − 5y 3 − y 2 − y 3 + 5y 2 + y + y 2 − 5y − 1
= y 4 − 6y 3 + 5y 2 − 4y − 1
i) (y 2 + 2x − 1)(1 − 2x − y 2)
= y 2 + 2x − 1 − 2xy 2 − 4x2 + 2x − y 4 − 2xy 2 + y 2
= −y 4 − 4xy 2 + 2y 2 − 4x2 + 4x − 1
f) (x2 − x + 1)(x2 + x + 1)
= x4 − x3 + x2 + x3 − x2 + x + x2 − x + 1
= x4 + x2 + 1
1 2 4 5 2
A = x3 − x2 + 1 B = x3 − x C = x−
2 3 5 2 5
Calculer :
a) P = AB
b) Q = BC
c) R = C(A + B)
d) S = 6A − 5B
102
Corrigé 1.24
1 3 2 2 3 4
a) P = AB = x − x +1 x − x
2 3 5
1 2 2 8 4
= x6 − x5 + x3 − x4 + x3 − x
2 3 5 15 5
1 2 2 23 4
= x6 − x5 − x4 + x3 − x
2 3 5 15 5
4 5 2
b) Q = BC = x3 − x x−
5 2 5
5 4 2 3 2 8
= x − x − 2x + x
2 5 25
103
5 2 1 3 2 2 4
c) R = C(A + B) = x− x − x + 1 + x3 − x
2 5 2 3 5
5 2 3 3 2 2 4
= x− x − x − x+1
2 5 2 3 5
15 4 5 3 2 5 3 3 4 2 8 2
= x − x − 2x + x − x + x + x −
4 3 2 5 15 25 5
15 4 34 3 26 2 141 2
= x − x − x + x−
4 15 15 50 5
1 3 2 2 3 4
d) S = 6A − 5B = 6 x − x +1 −5 x − x
2 3 5
= −2x3 − 4x2 + 4x + 6
104
Exercice 1.25
Résoudre les équations.
a) 13 − (y + 3) = 7 d) 4x − (2 − x) = x − 8
b) z + (z − 5) = 3 e) 5 + (d − 3) = 2 − (d + 2)
c) 3x − (8 − x) = 0 f) 5t + (7 − t) = −1
105
g) 8x + (x − 7) = 9x − (3 + 4x) j) −9z = (7z + 15) − (10z − 8 + 5z)
h) 8t − (9 + 4t) − 5 = 7t − 6 k) 7u + (4 − u) = −2 − (u + 8)
a) 13 − (y + 3) = 7 d) 4x − (2 − x) = x − 8
13 − y − 3 = 7 5x − 2 = x − 8
10 − y = 7 4x = −6
3=y 6 3
x=− =−
S = {3} 4 2
3
S= −
b) z + (z − 5) = 3 2
z+z−5=3
e) 5 + (d − 3) = 2 − (d + 2)
2z = 8
2 + d = −d
z=4
2 = −2d
S = {4}
d = −1
c) 3x − (8 − x) = 0 S = {−1}
3x − 8 + x
f) 5t + (7 − t) = −1
4x = 8
4t + 7 = −1
x=2
4t = −8
S = {2}
t = −2
S = {−2}
108
g) 8x + (x − 7) = 9x − (3 + 4x) j) −9z = (7z + 15) − (10z − 8 + 5z)
9x − 7 = 5x − 3 − 9z = −8z + 23
4x = 4 z = −23
x=1 S = {−23}
S = {1}
k) 7u + (4 − u) = −2 − (u + 8)
h) 8t − (9 + 4t) − 5 = 7t − 6 6u + 4 = −10 − u
4t − 14 = 7t − 6 7u = −14
− 8 = 3t u = −2
8 S = {−2}
t=−
3
8 l) (5x + 3) − (2x − 2) = 23
S= −
3 3x + 5 = 23
3x = 18
i) 0 = 14 + 2x − (3x + 6) − 8x
x=6
0 = 8 − 9x
S = {6}
9x = 8
8
x=
9
8
S=
9
109
m) (5m + 3) + (2m − 4) = 9 − (2 − 3m) o) (r − 3) − (r − 5) = 7 − (5 − r) − 2
7m − 1 = 7 + 3m 2=r
4m = 8 S = {2}
m=2
S = {2} p) −(10 − 8u) − (6 − 12u) = 2 − 4u
− 16 + 20u = 2 − 4u
n) (x + 1) + (x − 2) − (x + 3) = 0 24u = 18
x−4=0 18 3
u= =
x=4 24 4
S = {4} 3
S=
4
110
q) 110 − (9y − 15) + 2y = 15 − 18y s) x − ((3 − 6x) − (12x − 9)) = x + 15
125 − 7y = 15 − 18y 19x − 12 = x + 15
110 = −11y 18x = 27
y = −10 27 3
x= =
S = {−10} 18 2
3
S=
r) −(−(12x − 9) + 8x − 60) = −(9 + x) 2
4x + 51 = −9 − x
5x = −60 t) (7x − 6) + (6x − 4) − (2 − 3x) = −4
x = −12 16x − 12 = −4
S = {−12} 16x = 8
8 1
x= =
16 2
1
S=
2
111
Exercice 1.26
Résoudre les équations.
x x 1 x 3x
a) 3x + 100 = + − 4 c) 3x − + 6 = 25 +
3 2 2 5 2
1 1 2x 1
5x
27
b) 3x − (4 − x) = x − d) − −4 =x+
2 3 5 3 4 5
112
5x − 11 x − 1 11x − 1 x + 1 6x + 7 4 − 3x 1
e) − = g) − = −
4 10 12 2 8 5 8
x − 2 12 − x 5x − 36 5x − 1 9x − 7 9x − 5
f) − = −1 h) − + =0
3 2 4 7 5 11
113
x x x x
i) + = 10 j) x + + = 11
2 3 2 3
114
Corrigé 1.26
x x 1 x 3x
a) 3x + 100 = + − 4 c) 3x − + 6 = 25 +
3 2 2 5 2
18x + 600 = 2x + 3x − 24 30x − x − 30 = 250 + 15x
x = −48 x = 20
S = {−48} S = {20}
1 1
b) 3x − (4 − x) = x − 2x 1 5x 27
2 3 d) − −4 =x+
5 3 4 5
18x − 12 + 3x = 6x − 2 24x − 25x + 80 = 60x + 324
x = 11 x=3
S = {11} S = {3}
x − 2 12 − x 5x − 36 5x − 1 9x − 7 9x − 5
f) − = −1 h) − + =0
3 2 4 7 5 11
4x − 8 − 72 + 6x = 15x − 108 − 12 275x − 55 − 693x + 539 + 315x − 175 = 0
40 = 5x − 103x + 309 = 0
8=x x=3
S = {8} S = {3}
116
x x x x
i) + = 10 j) x + + = 11
2 3 2 3
3x + 2x = 60 6x + 3x + 2x = 66
5x = 60 11x = 66
x = 12 x=6
S = {12} S = {6}
117
Exercice 1.27
Résoudre les équations.
4x 7x 9x
a) 36 − =8 c) −5= −8
9 8 10
x x x 2x x 1
b) −2− + =1 d) + =4+
2 4 5 7 11 7
118
7x x 1 x 1 1
e) 9 −3 =5 1− g) + = (7x − 30)
2 10 8 10 2 40
1 1 12 − 3x 3x − 11
f) (3x − 1) − (4 − x) = 0 h) − =1
2 4 4 3
119
x − 5 284 − x 5x − 6 3x x − 4
i) − − 6x = 0 k) − =
4 5 5 13 9
252 = 4x 120 = x
63 = x S = {120}
S = {63} 2x x 1
d) + =4+
7 11 7
x x x
b) −2− + =1 22x + 7x = 308 + 11
2 4 5
10x − 40 − 5x + 4x = 20 29x = 319
9x = 60 S = {11}
20
x=
3
20
S=
3
122
7x x 1 x 1 1
e) 9 −3 =5 1− g) + = (7x − 30)
2 10 8 10 2 40
63x − 54 = 10 − x x + 5 = 14x − 60
64x = 64 65 = 13x
x=1 5=x
S = {1} S = {5}
1 1 12 − 3x 3x − 11
f) (3x − 1) − (4 − x) = 0 h) − =1
2 4 4 3
6x − 2 − 4 + x = 0 36 − 9x − 12x + 44 = 12
7x = 6 − 21x = −68
6 68
x= x=
7 21
6 68
S= S=
7 21
123
x − 5 284 − x 5x − 6 3x x − 4
i) − − 6x = 0 k) − =
4 5 5 13 9
5x − 25 − 1136 + 4x − 120x = 0 585x − 702 − 135x = 65x − 260
7x = 84 21x = 126
x = 12 x=6
S = {12} S = {6}
125
Exercice 1.28
Résoudre les équations.
3b 3b 1 x 1 x 1 x 1 1 x
a) b + − 2 = − c) − − + = − + −
2 4 4 3 3 4 4 5 5 6 6
3t 5t 4t 3t 2 13t x 5x x
b) − 18 − − + + = d) 18x + + − 36 − 8x = 360 +
8 6 5 7 3 14 4 6 12
126
2 7 5 x 39 2x + 1 3x + 1 5x − 2
e) x − x − 5 = x + − g) + = 28 −
3 4 6 2 2 3 4 7
3x 9x 27x 81x 1 6x + 7 x + 1 4 − 3x
f) x + + + + = 8591 h) = − +
4 16 64 256 8 8 2 5
127
10x + 11 14x − 13 7 − 6x 9(134 − 25x) 71 317 7x
i) − −4= j) + = −
6 3 4 40 10 8 8
128
Corrigé 1.28
3b 3b 1 x 1 x 1 x 1 1 x
a) b + − 2 = − c) − − + = − + −
2 4 4 3 3 4 4 5 5 6 6
4b + 6b − 8 = 3b − 1 20x−20−15x+15 = 12x−12+10−10x
7b = 7 3x = 3
b=1 x=1
S = {1} S = {1}
3t 5t 4t 3t 2 13t x 5x x
b) − 18 − − + + = d) 18x + + − 36 − 8x = 360 +
8 6 5 7 3 14 4 6 12
315t − 15120 − 700t − 672t + 360t + 560 = 780t 216x + 3x + 10x − 432 − 96x = 4320 + x
x=6 x = 13
S = {6} S = {13}
3x 9x 27x 81x 1 6x + 7 x + 1 4 − 3x
f) x + + + + = 8591 h) = − +
4 16 64 256 8 8 2 5
256x + 192x + 144x + 108x + 81x = 2199296 5 = 30x + 35 − 20x − 20 + 32 − 24x
x = 2816 x=3
S = {2816} S = {3}
130
10x + 11 14x − 13 7 − 6x 9(134 − 25x) 71 317 7x
i) − −4= j) + = −
6 3 4 40 10 8 8
20x + 22 − 56x + 52 − 48 = 21 − 18x 1206 − 225x + 284 = 1585 − 35x
− 18x = −5 − 190x = 95
5 95
x= x=−
18 190
5 1
S= S= −
18 2
131
10 Solutions
Solution 1.1
31 109 26 784 17
a) c) e) − g) i)
24 1000 15 225 63
23 87 50 7
b) d) f) h)
12 20 27 10
Solution 1.2
251 23 128
a) − b) c) −
40 9 99
Solution 1.3
a) 26 c) 50 e) 51 g) 40 i) 35
b) 1 d) 39 f) 10 h) 14
Solution 1.4
a) Oui c) N, Z, Q et R
b) Q et R d) (i) faux (ii) faux (iii) vrai
132
Solution 1.5
a) 33 = 27 b) 26 = 64 c) 27 = 128 d) 54 = 625 33 27
e) 3 =
4 64
Solution 1.6
Solution 1.9
Solution 1.10
a) 0.15m b) 2000000000nm
Solution 1.11
Solution 1.13
Solution 1.14
1020N
Solution 1.15
a) x8 d) 1 g) c3 · d6 · n15 1
j)
x3
b) 3a3 e) v 9 h) x4 k) a18
c) s3 f) x + x2 + x5 i) x5 l) 2y 3
135
Solution 1.16
Solution 1.17
Solution 1.18
a) 2a4 − b f) 0
b) −x4 + 2x2 + 3x g) 11a − b
c) 8x + 2y − 3z h) 4
d) 3x4 − x3y + 3x2y 2 + 2xy 3 − y 4 i) 0
e) −x2 − y 2 + z 2 j) 10y 2
Solution 1.20
Solution 1.22
a) −a3 − 4a2 − 6a − 4 f) x4 + x2 + 1
b) −3x5 − 2x4 + 4x3 − 11x2 + x g) −5a3 + 3a2b + 9a2c + 2ab2 − 9abc
c) −2x4 + 2x3 − 2x2 + 3x − 6 h) 2y 3 + 3y 2 − y − 2
d) −9x3 + 6x2 + 21x i) 2z 3 + az 2 + 2a2z
e) −3a3 − a2b + ab2 + 2b3 j) 2x4 + 4x3 − 5x2 + 7x − 1
138
Solution 1.23
1 2 2 23 4 15 4 34 3 26 2 141 2
a) x6 − x5 − x4 + x3 − x c) x − x − x + x−
2 3 5 15 5 4 15 15 50 5
5 4 2 3 2 8
b) x − x − 2x + x d) −2x3 − 4x2 + 4x + 6
2 5 25
Solution 1.24
Solution 1.26
a) S = {63} e) S = {1}
i) S = 47
387 l) S =
20 6 − 10
b) S = f) S =
7 37 m) S = {12}
3
g) S = {5} j) S = R
c) S = {120} n) S = {6}
68 442
h) S = k) S =
d) S = {11} 21 385
Solution 1.27
Dans l’exemple ci-dessous, 4 représentants d’un même vecteur ~v dans le plan sont dessinés.
142
Un vecteur est un objet mathématique qui a les trois mêmes caractéristiques qu’une translation :
— la direction,
— le sens,
— la longueur.
La direction du vecteur est donnée par une droite (ce n’est pas la position de la droite qui compte
mais son orientation !), son sens est donné par une flèche (chaque direction a deux sens possibles)
et sa longueur est donnée par la longueur de la flèche (qui sera appelée norme).
Tant que les trois caractéristiques (direction, sens, longueur) sont exactement les mêmes, le
vecteur est le même. Peu importe où il est représenté. On parle de représentant du vecteur ~v .
143
2 Les vecteurs
Définition
Un vecteur peut être défini par une translation amenant d’un point A à un point B.
−→
On le note AB ou ~a.
— A est appelé l’origine du vecteur ~a,
— B est appelé l’extrémité du vecteur ~a,
— la droite passant par les points A et B est le support du vecteur et indique sa direction,
— la flèche représentant le vecteur donne son sens,
— la longueur du vecteur est donnée par la distance entre les points A et B : δ(a; B),
— la longueur d’un vecteur est appelée sa norme. Elle est toujours positive.
Exemple
Les vecteurs de la figure ci-dessous sont égaux :
−→ −−→
— AP = BQ
−→ −→
— AP = DS
−→ −→
— AP = CR
145
Deux vecteurs égaux ont la même direction, le même sens et la même norme.
Deux vecteurs égaux sont parallèles.
Exemple
Trouvez les vecteurs égaux des deux figures ci-dessous.
4 Notation
— Un vecteur est noté au moyen d’une lettre minuscule surmonté d’une flèche : ~v .
−→
— Si l’on connait l’origine A et l’extrémité B d’un vecteur, on peut le noter : AB.
−→ −→
— Si le vecteur est donné par AB, sa norme (longueur) est notée : ||AB||.
— Si le vecteur est donnée par →−v , sa norme est notée : ||→
−
v ||.
5 Vecteur nul
Définition
−→
Le vecteur AA, dont l’origine et l’extrémité sont confondues, est appelé le vecteur nul ou
→
−
le vecteur identité et on le note 0 (0 est zéro).
Sa direction et son sens ne sont pas définis. Sa norme est nulle, c’est à dire qu’il n’y a pas de
déplacement.
−→ →
−
||AA|| = || 0 || = 0
On a :
−→ −→ → −
||AB|| = 0 ⇔ AB = 0 ⇔ A = B
147
6 Direction 6= sens
Deux vecteurs peuvent avoir la même direction et :
— le même sens,
— un sens contraire.
Exemple
Ci-contre, les vecteurs ~u et ~v ont même direc-
tion ET même sens, alors que les vecteurs ~u et
w
~ ont certes, même direction, mais leur sens
sont contraires !
148
(a) ~u + ~v = ~v + ~u
L’addition de vecteur est commutative
(b) ~v + ~0 = ~0 + ~v = ~v
Le vecteur nul est un élément neutre pour l’addition
(c) ~v + (−~v ) = ~0
−~v est le vecteur opposé au vecteur ~v , de
même direction, de sens opposé et de même
longueur que ~v .
(d) (~u + ~v ) + w
~ = ~u + (w
~ + ~v )
L’addition de vecteurs est associative.
152
Remarques
(a) Les vecteurs ~a et −~a correspondent à une translation et sa réciproque. En effet, on a :
−→ −→
~a = AB ⇔ −~a = BA
~a − ~b = ~a + (−~b) = −~b + ~a
On a la relation de Chasles :
−→ −−→ −→
AB + BC = AC
(d) On peut écrire la relation de Chasles ainsi avec les point O, A et B ou O. On obtient la
relation extrémité-origine :
−→ −→ −−→
OA + AB = OB
−→ −−→ −→
AB = OB − OA
153
Exemple
−→ −−→ −−→ −→ −−→ −−→ −−→ −−→ −→
(a) AB + DE + BD = (AB + BD) + DE = AD + DE = AE
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
(b) BC − DE − BD = BC + ED + DB = BC + EB = EB + BC = EC
−→ −−→ −−→
OF + OD = OE
−→ −→ −→ −→ −−→ −→
AO + F O + AF − OA − DO = 4AO
λ · ~v
Intuitivement, cela revient à modifier la longueur et le sens (si le nombre est négatif) d’un vecteur.
2. (λ + µ) · ~u = λ · ~u + µ · ~u
3. λ · (µ · ~u) = (λ · µ) · ~u
4. 1 · ~u = ~u
5. (−1) · ~u = −~u
7. 0 · ~u = ~0
8. λ · ~0 = ~0
156
Exemple
a) 3 · (~a + ~b) = 3 · ~a + 3 · ~b
b) 5 · ~a − 7 · ~a = (5 − 7) · ~a = −2 · ~a
c) 3 · (5 · ~a) = 3 · 5 · ~a = 15 · ~a
d) 2 · (3 · ~a − 4 · ~b) = 2 · 3 · ~a − 2 · 4~b = 6 · ~a − 8 · ~b
Définition
Le vecteur ~b est une combinaison linéaire des vecteurs ~e1, ~e2, . . .~en s’il existe des nombres
b1, b2, . . .bn tel que :
Exemple
Soit la somme vectorielle :
d~ = 2 · ~a − 3 · ~b + 5 · ~c
Le vecteur d~ est une combinaison linéaire des vecteurs ~a, ~b et ~c
157
Définition
Des vecteurs sont linéairement dépendants si l’un d’eux au moins, est une combinaison
linéaire des autres.
Dans le cas contraire, ils sont linéairement indépendants.
Exemple
Soit :
2
d~ = 5~a − ~b + 8~c
5
Ici, les vecteurs ~a, ~b, ~c et d~ sont linéairement dépendants.
Définition
Des vecteurs de même direction sont appelés colinéaires.
Remarque :
— Par convention, le vecteur nul ~0 est colinéaire à tout autre vecteur.
— Deux vecteurs du plan sont colinéaires si et seulement ils sont linéairement dépendants.
— Il s’ensuit que les vecteurs ~a et k · ~a sont colinéaires.
— Inversément, deux vecteurs colinéaires sont multiples l’un de l’autre :
~a et ~b sont colinéaires ⇔ ~a = λ · ~b
158
Dans l’exemple ci-dessous, tous les vecteurs sont colinéaires :
159
8 Les bases
Définition
Une base du plan est un couple de vecteurs non colinéaires (→ −
e1 ; →
−
e2 ) notée B (→
−
e1 ; →
−
e2 ) .
Lorsque les vecteurs →
−
e1 et →
−
e2 sont orthogonaux, la base est dite orthogonale.
Dans ce cas, le vecteur →
−
e1 est associé à l’axe x et le vecteur →
−
e2 à l’axe y.
~v = 3 · ~e1 − 1 · ~e2
Pour simplifier l’écriture, on utilise une notation en colonne dont les éléments sont appelés les
composantes du vecteur ~v : !
3
~v =
−1
161
!
3
~v =
−1
162
Définition
! !
v1 w1
Soient ~v = et w
~= . Alors :
v2 w2
! ! !
v1 w1 v1 + w1
~v + w
~= + =
v2 w2 v2 + w2
Exemple
! !
3 2
Soient ~u = et ~v = . Alors :
−5 1
! ! !
3 2 5
~u + ~v = + =
−5 1 −4
! ! !
2 3 5
~v + ~u = + =
1 −5 −4
165
Définition
!
v1
Soient ~v = et λ ∈ R. Alors :
v2
!
λ · v1
λ · ~v =
λ · v2
Exemple
! !
−7 2
Soient ~u = et ~v = . Alors :
2 −1
! !
−7 −21
3 · ~u = 3 · =
2 6
2
−3
!
1 1 2
− · ~v = − · =
3 3 −1 1
3
167
Exemple
! ! √ !
→
− 1 →
− −1 →
− 5 √
2
Les vecteurs d1 = , d2 = et d3 = sont colinéaires.
−2 2 −10 2
Définition
! !
a1 b1
Soient ~a = et ~b = . Alors
a2 b2
a b
1 1
det(~a; ~b) = = a 1 b 2 − b1 a 2
a 2 b2
Le théorème suivant peut aussi être utilisé pour vérifier l’éventuelle dépendance linéaire de deux
vecteurs non nuls du plan.
168
Théorème
Soit deux vecteurs ~a et ~b, non nuls, relativement à la base othogonale B (→ −
e1 ; →
−
e2 ).
! !
a1 b a b
1 1 1
~a = et ~b = sont colinéaires ⇐⇒ =0
a2 b2 a 2 b2
Démonstration : ! ! (
a1 λb1 a1 = λb1
~a et ~b colinéaires ⇐⇒ ~a = λ~b ⇐⇒ = ⇐⇒ ⇐⇒
a2 λb2 a2 = λb2
(
−a1a2 = −λa2b1
⇐⇒ λ (a1b2 − a2b1) = 0 ⇐⇒ a1b2 − a2b1 = 0
a1a2 = λa1b2
Exemple
! !
2 −5 2 −5
(a) ~a = et ~b = sont colinéaires, car det(~a; ~b) = = 2·15−(−5)·(−6) =
−6 15 −6 15
0. ! !
1 3 1 3
(b) ~a = et ~b = ne sont pas colinéaires, car det(~a; ~b) = = 1 · 8 − 2 · 3 = 2.
2 8 2 8
169
Dans ce cas, la droite OE1 est associée à l’axe x et la droite OE2 à l’axe y.
Définition
Les coordonnées d’un point P du plan, relativement au repère < (O; E1; E2) sont alors les
−→
composantes du vecteur OP relativement à la base B (→ −
e1 ; →
−
e2 ) :
!
−→ x
P (x; y) ⇐⇒ OP = =x·→ −e1 + y · →
−
e2
y
171
13 Vecteurs et points
13.1 Composantes d’un vecteur
−→
Les composantes d’un vecteur AB sont égales à la différence des coordonnées respectives de son
extrémité B et de son origine A :
!
−→ −−→ −→ b1 − a1
AB = OB − OA =
b2 − a2
Exemple
Soit la figure ci-dessous. On a les points A et B de coordonnées : A (1; 4) et B (4; 2)
! !
−→ −−→ −→ 4 1
AB = OB − OA = −
2 4
!
4−1
=
2−4
!
3
=
−2
172
ATTENTION
Il ne faut pas mélanger la notation des points avec celle des vecteurs.
— Un point du plan est formé de deux coordonnées, notées à l’horizontale, séparées par
un point-virgule, ex : P (3 ; 4).
— Un ! vecteur du plan est formé de deux composantes, notées à la verticale, ex : ~a =
2
.
1
173
Exemple
Soit la figure ci-dessous. On a les points A et B de coordonnées : A (1; 4) et B (4; 2)
Le mi-
lieu du segment AB a les coordonnées :
1+4 4+2 5
M ; ⇒M ;3
2 2 2
174
14 Exercices
Exercice 2.1
Utiliser les vecteurs de la figure ci-dessous pour dessiner, sur une feuille quadrillée, les vecteurs
suivants :
3
(a) ~a = w ~
2
(b) ~b = 2~v
(c) ~c = ~u + ~v
(d) d~ = w
~ + ~u
(e) ~e = ~u − w ~
(f) f~ = ~v − ~u
2
(g) ~g = − ~v + 3w~ + ~u
5
(h) ~h = 2 (w
~ + ~u) − ~v
175
Corrigé 2.1
176
Exercice 2.2
Utiliser les vecteurs de la figure ci-dessous pour répondre aux questions suivantes :
(a) ~ ~e et f~.
Exprimer ~c au moyen des vecteurs d,
(b) ~ ~e et ~k.
Exprimer ~g au moyen des vecteurs ~c, d,
(c) ~ ~g et ~h.
Exprimer ~e au moyen des vecteurs d,
(d) Exprimer ~e au moyen des vecteurs ~a, ~b, ~c et d.
~
(e) Que vaut ~x, sachant que ~x = ~a + ~b + ~k + ~g ?
(f) Que vaut ~x, sachant que ~x = ~a + ~b + ~c + ~h ?
(g) Que vaut ~x, sachant que ~x + ~b = f~ ?
(h) Que vaut ~x, sachant que ~x + d~ = ~e ?
177
Corrigé 2.2
1. ~c = ~e − f~ − d~
2. ~g = ~c + d~ − ~e − ~k
3. ~e = d~ − ~g − ~h
4. ~e = ~a + ~b + ~c + d~
5. ~x = ~0
6. ~x = −~g
7. ~x = ~a
8. ~x = −~g − ~h
178
Exercice 2.3
Soient A, B, C, D et E cinq points quelconques. Simplifier au maximum les expressions suivantes
en utilisant les relations de Chasles :
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→
(a) ~a = BC + DE + DC + AD + EB
(b) ~b = −→ −−→ −→
AC − BD − AB
~ −→ −−→ −−→
(d) d = 3AB + 2BC − DB
−→ −−→ −−→
(e) ~e = 87 · AC + 82 · CD + 3 · AD
179
Corrigé 2.3
−−→ −→
85 · AD + 5 · AC
180
Exercice 2.4
Soit ABCDEF GH un parallélépipède rectangle (voir la figure ci-dessous).
Simplifier les vecteurs suivants :
−→ −−→
(a) ~a = EF + BC
(b) ~b = − −→ −→ −→
HB − F E − AB
−−→ −→
(c) ~c = HC − AC
−−→ −−→ −−→
(d) d~ = AD + HG − EH
−−→ −−→
(e) ~e = AH − BE
~ −−→ −−→ −−→ −→
(f) f = DC + BE − BD + F F
181
Corrigé 2.4
−−→ −→
~a = EG = AC
~b = −
−→ −→ −→ −−→
HB + EF + BA = HB
−−→ −→ −−→
~c = HC + CA = HA
−−→ −−→ −→
~e = AH + EB = AC
−−→ ~ ~
— DE = k − j
−−→
— DF = ~i − ~j + ~k
−−→
— GD = −~i − ~k
−→
— AG = ~i + ~j + ~k
−→
— AB = ~i
−→
— F G = ~j
−−→
— GE = −~i − ~j
−−→ ~ ~
— BD = j − i
184
Exercice 2.6
Considérons les vecteurs suivants : ~a = 2~u − 3~v + w
~ ~b = −2~v − 3w
~ ~c = ~u + ~v + 2w
~
Exprimer les vecteurs ci-dessous comme combinaison linéaire des vecteurs ~u, ~v et w.
~
(a) ~a + ~b − 2~c
(b) −~b − ~c
(c) 2~a + 3~b + 4~c
(d) −~a + 5~b + 3~c
185
Corrigé 2.6
~a = 2~u − 3~v + w
~ ~b = −2~v − 3w
~ ~c = ~u + ~v + 2w
~
4~u − 6~v + 2w
~ − 6~v − 9w ~ = 8~u − 8~v + w
~ + 4~u + 4~v + 8w ~
− 2~u + 3~v − w
~ − 10~v − 15w ~ = ~u − 4~v − 10w
~ + 3~u + 3~v + 6w ~
186
Exercice 2.7
Soit ABCD un carré de 4 cm de côté. Dessiner les points E, F, G et H tels que :
D C
A B
−→ −→
Soit M le milieu du segment BC et P le point tel que P A = −2 · P C.
−→ −→ −→ −→ −→
P A = −2P C ⇐⇒ P A = −2(P A + AC)
−→ −→ −→ −→ −→
⇐⇒ P A = −2P A − 2AC ⇐⇒ 3P A = −2AC
−→ −→ −→ 2 −→
⇐⇒ −3AP = −2AC ⇐⇒ AP = AC
3
−−→ −→ −−→ 1 −→ ~ 1 ~
~ 1→− 2→−
P B = P C + CB = AC − b = ~a + b − b = a − b
3 3 3 3
−−→ −→ −−→ 1 −→ 1~ 1 ~
~ 1→− 1~ 1~ 1 1→−
P M = P C + CM = AC − b = ~a + b − b = a − b − b = ~a − b
3 2 3 3 3 2 3 6
−−→ −−→ −−→ → 1→−
DM = DC + CM = − a − b
2
196
Exercice 2.10
Soit ~a, ~b et ~c trois vecteurs tels que
~a + ~b − ~c = ~0
Déterminer et représenter graphiquement les vecteurs suivants :
— ~x = ~a + ~b + ~c
— ~y = ~a − ~b + ~c
— ~z = ~a + ~b − ~b − ~c
— ~ = (~a − ~c) + ~b − ~c
w
197
Corrigé 2.10
— ~x = ~a + ~b + ~c = 2~c
— ~y = ~a − ~b + ~c = ~a − ~b + ~a + ~b = 2~a
ou
— ~z = ~a + ~b − ~b − ~c = ~a + ~b − ~b + ~c = ~a + ~c = 2~a + ~b
— ~ = (~a − ~c) + ~b − ~c = ~a + ~b − 2~c = ~c − 2~c = −~c
w
198
Exercice 2.11
Les points P, R et S sont tels que
−→ −→ −→
P R = 2 · SP + 3 · SR
−→ −→
Exprimer le vecteur P S en fonction du vecteur P R.
199
Corrigé 2.11
−→ −→ −→
P R = 2SP + 3SR
−→ −→ −→ −→
P R = −2P S + 3 SP + P R
−→ −→ −→ −→
P R = −2P S − 3P S + 3P R
−→ −→ −→
P R = −5P S + 3P R
−→ −→
2P R = 5P S
−→ 2 −→
PS = PR
5
200
Exercice 2.12
On donne les vecteurs suivants :
! ! ! !
→
− −1 →
− 5 →
− 0 →
− 3
v1 = v2 = v3 = et v4 =
3 3 −2 4
Résoudre littéralement les équations suivantes (c’est-à-dire isoler ~v ), puis calculer les compo-
santes des solutions :
(a) ~v + 2→
−
v2 − 5→
−
v1 = ~0
1− →
(b) −3~v − →
−
v3 = →v3 − −
v1
2
5 3→
(c) ~v + −v4 = →
−
v3 − 2→
−
v2
3 2
201
Corrigé 2.12
~v + 2→
−
v2 − 5→
−
v1 = ~0 ⇐⇒ ~v = −2→
−
v2 + 5→
−
v1
! !
5 −1
⇐⇒ ~v = −2 +5
3 3
(a) ! !
−10 −5
⇐⇒ ~v = +
−6 15
!
−15
⇐⇒ ~v =
9
202
1− → 1−
−3~v − →
−
v3 = →v3 − −
v1 ⇐⇒ −3~v = −~v1 + →
−
v3 + →v3
2 2
3
⇐⇒ −3~v = −~v1 + ~v3
2
1 1
⇐⇒ ~v = ~v1 − ~v3
3 2
(b)
! !
1 −1 1 0
⇐⇒ ~v = −
3 3 2 −2
1
−
⇐⇒ ~v = 3
2
203
5 3− → 5 3−
~v + →v4 = −
v3 − 2→
−
v2 ⇐⇒ ~v = −2→
−
v2 + v3 − →v4
3 2 3 2
6→ 3 9→
⇐⇒ ~v = − v2 + ~v3 − −
− v4
5 5 10
! ! !
(c) 6 5 3 0 9 3
⇐⇒ ~v = − + −
5 3 5 −2 10 4
87
−
10
⇐⇒ ~v =
42
−
5
204
Exercice 2.13
Parmi les vecteurs suivants, déterminer les paires de vecteurs colinéaires.
Justifier la réponse en exprimant l’un des vecteurs comme multiple de l’autre.
! ! ! ! !
3 ~b = 2 −9 →
− 0 −4
~a = ~c = d = ~e =
−1 7 3 0 −14
205
Corrigé 2.13
! ! ! !
1 0 −2 2
f~ = ~g = ~h = ~l =
3 −1 3 6
1
!
1 − 0
6 9
m
~ = ~n = 3 ~o = p~ = 2
−4 − 1
2 − 3
3
207
Corrigé 2.14
! !
~l = 2f~ = 2 1 2
=
3 6
=⇒
~, ~l et ~o sont colinéaires.
f
1 1
! − −
1~ 1 1
9 9
~o = − f = − = =
9 9 3 1 1
− −
3 3
!
2 2 0 0
p~ = − · ~g = − = 2 =⇒ p~ et ~g sont colinéaires.
3 3 −1
3
!
1 −2
~h = −2~n = −2 3 = =⇒ ~h et ~n sont colinéaires.
− 3
2
208
Exercice 2.15 ! ! !
7 −3 0
Considérons les vecteurs ~u = , ~v = et w
~= .
−2 5 5
Déterminer le nombre réel k et le vecteur ~x, colinéaire avec le vecteur ~u, tels que :
~x + k~v = w
~
209
Corrigé 2.15
~ ⇐⇒ λ · ~u + k~v = w
~x + k~v = w ~
! ! !
7 −3 0
⇐⇒ λ +k =
−2 5 5
3
7λ − 3k = 0 → λ = k
⇐⇒ 7
−2λ + 5k = 5
3 −6 35 29 35
=⇒ −2 · k + 5k = 5 ⇐⇒ k+ k = 5 ⇐⇒ k = 5 ⇐⇒ k =
7 7 7 7 29
3 3 35 15
=⇒ λ = k = · =
7 7 29 29
!
15 7
=⇒ ~x = λ · ~u =
29 −2
210
Exercice 2.16
Pour quelle(s) valeur(s) du paramètre λ les vecteurs ~a et ~b sont-ils colinéaires ?
! !
1 ~b = 4λ − 7
(a) ~a =
2λ + 1 −10 + λ
! !
−2λ ~b = λ−1
(b) ~a =
2λ − 3 2−λ
! !
3 − 2λ ~b = −1 4λ
(c) ~a =
5 − 3λ 3+λ
211
Corrigé 2.16
1 4λ − 7
(a) ~a et ~b colinéaires ⇐⇒ = 0 ⇐⇒ −10 + λ − (2λ + 1)(4λ − 7) = 0
2λ + 1 −10 + λ
√
−11 ± 121 − 96 3
⇐⇒ −8λ2 + 11λ − 3 = 0 ⇐⇒ λ1;2 = ⇐⇒ λ1 = 1 ; λ2 =
−16 8
−2λ λ − 1
(b) ~a et ~b colinéaires ⇐⇒ = 0 ⇐⇒ −2λ(2 − λ) − (2λ − 3)(λ − 1) = 0
2λ − 3 2 − λ
⇐⇒ −4λ + 2λ2 − (2λ2 − 2λ − 3λ + 3) = 0 ⇐⇒ λ = 3
3 − 2λ 4λ
(c) ~a et ~b colinéaires ⇐⇒ = 0 ⇐⇒ (3 − 2λ)(3 + λ) − (5 − 3λ)(4λ) = 0
5 − 3λ 3 + λ
√
23 ± 529 − 360 1 9
⇐⇒ 10λ2 − 23λ + 9 = 0 ⇐⇒ λ1;2 = ⇐⇒ λ1 = ; λ2 =
20 2 5
Remarque :
Il n’est pas nécessaire de prendre le signe négatif de ~b car si ~a et ~b sont colinéaires, ~a et −b
~
le sont aussi.
212
Exercice 2.17
On donne les vecteurs :
! ! !
2 3 12
~u = ~v = w
~=
4 −9 −6
α~u + β~v = w
~
213
Corrigé 2.17 ! ! !
2 3 12
~ ⇐⇒ α
α~u + β~v = w +β =
4 9 −6
(
2α + 3β = 12
⇐⇒
4α − 9β = −6
(
−4α − 6β = −24
⇐⇒
4α − 9β = −6
+
=⇒ −15β = −30 ⇐⇒ β = 2
2α + 3 · 2 = 12 ⇐⇒ α = 3
214
Exercice 2.18
Soit ~v le vecteur ayant comme origine le point P et comme extrémité le point Q.
Ecrire le vecteur ~v comme combinaison linéaire de →
−e1 et →
−
e2 c’est-à-dire sous la forme :
~v = a · →
−
e1 + b · →
−
e2
1. P (0; 0) Q (3; 4) 1 2
5. P (−6; 0) Q ;−
2 3
2. P (−2; −1) Q (6; −2)
6. P (8; 1) Q (−6; 0)
3. P (3; 2) Q (5; 6)
7. P (−5; −4) Q (0; 3)
4. P (−3; 7) Q (0; 0)
3 1 3 4
8. P − ; Q ;−
4 3 2 3
215
Corrigé 2.18
! ! ! !
−→ 3−0 3 −→ 5−3 2
(a) P Q = = (c) P Q = =
4−0 4 6−2 4
−→ −→
P Q = 3→
−
e1 + 4 →
−
e2 P Q = 2→
−
e1 + 4 →
−
e2
! ! ! !
−→ 6 − (−2) 8 −→ 0 − (−3) 3
(b) P Q = = (d) P Q = =
−2 − (−1) −1 0−7 −7
−→ −→
P Q = 8→
−
e1 − →
−
e2 P Q = 3→
−
e1 − 7→
−
e2
! ! 216
1 13 −→ 0 − (−5) 5
− (−6) (g) P Q = =
−→ 2 2
3 − (−4) 7
(e) P Q =
=
2 2
− −0 −
3 3 −→
P Q = 5→
−
e1 + 7 →
−
e2
−→ 13 → 2→
P Q = e1 − −
− e2
2 3
3 3 9
− −
−→ 2 4 4
(h) P Q = =
! !
−→ −6 − 8 −14
4 1
5
(f) P Q = = − − −
0−1 −1 3 3 3
−→ −→ 9 → 5→
P Q = −14→
−
e1 − 7→
−
e2 P Q = e1 − −
− e2
4 3
217
Exercice 2.19
On donne les points A (1; 2) , B (8; 0) et C (6; 12).
D C
A B
Calculer les coordonnées du quatrième sommet du parallélogramme ABCD simple (les arêtes
ne se croisent pas).
218
Corrigé 2.19
A B
! ! !
−→ 8−1 7 −−→ 6−x
On a : AB = = et DC = avec D(x; y)
0−2 −2 12 − y
−→ −−→
On doit avoir AB = DC
! ! (
7 6−x 7=6−x
= ⇐⇒ ⇐⇒ x = −1 et y = 14 ⇐⇒ D(−1; 14)
−2 12 − y −2 = 12 − y
219
Exercice 2.20
−→ −→ −→ −→
P, Q et R sont alignés ⇐⇒ P Q et P R sont colinéaires ⇐⇒ det P Q; P R = 0.
! ! ! !
−→ 6−5 1 −→ 7−5 2
PQ = = PR = =
−3 − 2 −5 8−2 6
−→ −→ 1 2
det P Q; P R = = 6 + 10 = 16 6= 0
−5 6
−→ −→
=⇒ P Q et P R ne sont pas colinéaires.
=⇒ Les trois points donnés ne sont donc pas alignés.
221
(b) P (5; −6) Q (3; 8) R (−1; 36)
−→ −→ −→ −→
P, Q et R sont alignés ⇐⇒ P Q et P R sont colinéaires ⇐⇒ det P Q; P R = 0.
! ! ! !
−→ 3−5 −2 −→ −1 − 5 −6
PQ = = PR = =
8+6 14 36 + 6 42
−→ −→ −2 −6
det P Q; P R = = −84 + 84 = 0
14 42
−→ −→
=⇒ P Q et P R sont colinéaires.
=⇒ Les trois points donnés sont donc alignés.
222
(c) P (0; 1) Q (2; −1) R (−8; 9)
−→ −→ −→ −→
P, Q et R sont alignés ⇐⇒ P Q et P R sont colinéaires ⇐⇒ det P Q; P R = 0.
! ! ! !
−→ 2−0 2 −→ −8 − 0 −8
PQ = = PR = =
−1 − 1 −2 9−1 8
−→ −→ 2 −8
det P Q; P R = = 16 − 16 = 0
−2 8
−→ −→
=⇒ P Q et P R sont colinéaires.
=⇒ Les trois points donnés sont donc alignés.
Remarque :
−→ −→
On aurait aussi pu simplement remarquer que P Q = −4P R et arriver à la même conclusion
plus rapidement !
223
(d) P (3; 1) Q (−4; −1) R (15; 33)
−→ −→ −→ −→
P, Q et R sont alignés ⇐⇒ P Q et P R sont colinéaires ⇐⇒ det P Q; P R = 0.
! ! ! !
−→ −4 − 3 −7 −→ 15 − 3 12
PQ = = PR = =
−1 − 1 −2 33 − 1 32
−→ −→ −7 12
det P Q; P R = = −224 + 24 = −200 6= 0
−2 32
−→ −→
=⇒ P Q et P R ne sont pas colinéaires.
=⇒ Les trois points donnés ne sont donc pas alignés.
224
Exercice 2.21
−→ −→
(a) A (1; 2) , B (−3; 3) et C (α; 1) sont alignés ⇐⇒ AB et AC sont colinéaires
−→ −→
⇐⇒ det AB; AC = 0.
! !
−→ −4 −→ α−1
AB = AC =
1 −1
−→ −→ −4 α − 1
det AB; AC = =4−α+1
1 −1
−→ −→
det AB; AC = 0 ⇐⇒ 4 − α + 1 = 0
⇐⇒ α = 5
226
−→ −→
(b) A (2; α) , B (7α − 29; 5) et C (−4; 2) sont alignés ⇐⇒ AB et AC sont colinéaires
−→ −→
⇐⇒ det AB; AC = 0.
! !
−→ 7α − 31 −→ −6
AB = AC =
5−α 2−α
−→ −→ 7α − 31 −6
det AB; AC = = (7α − 31)(2 − α) − (5 − α)(−6) = −7α2 + 39α − 32
5−α 2−α
−→ −→
det AB; AC = 0 ⇐⇒ −7α2 + 39α − 32 = 0
√
−39 ± 1521 − 896
⇐⇒ α1;2 =
−14
32
⇐⇒ α1 = 1 ; α2 =
7
227
5α −→ −→
(c) A (−56; 84) , B (5α − 4; −24) et C 4 − 3α; + 2 sont alignés ⇐⇒ AB et AC sont col.
2
−→ −→
⇐⇒ det AB; AC =
0
!
−→ 5α + 52 −→ −3α + 60
AB = AC = 5α − 164
−108
2
−→ −→ 5α + 52 −6α + 120
det AB; AC = = (5α+52)(5α−164)+108(120−6α) = 25α2−1208α+4432
−108 5α − 164
−→ −→
det AB; AC = 0 ⇐⇒ 25α2 − 1208α + 4432 = 0
√
1208 ± 104590264 − 4430200
⇐⇒ α1;2 =
50
1108
⇐⇒ α1 = 4 ; α2 =
25
228
−→
Remarque : Pour éviter des fractions, nous avons pris 2AC dans la matrice.
229
Exercice 2.22
1 1
On donne les points A (0; 1) , B (1; 1) , P ;0 et Q 1; .
2 4
Comment choisir un point M situé sur la droite passant par A et B et un point N situé sur
l’axe des ordonnées pour que le quadrilatère P QM N soit un parallélogramme ?
230
Corrigé 2.22
A et B sont sur la droite horizontale y = 1 car l’ordonnée de ces deux points est constante et
vaut 1. Le point M aura donc les coordonnées M (x; 1)
N(0;y)
Q(1;1/4)
0 P(1/2;0) 1 x
(a) Montrer que les vecteurs ~a et ~b forment une base dans le plan.
(b) Montrer que les vecteurs ~a et ~u forment une base dans le plan.
(a) Deux vecteurs forment une base du plan s’ils ne sont pas colinéaires.
1 4
det ~a; ~b = = −3 − 12 = −15 6= 0
3 −3
Ils forment donc une base du plan.
(b) On peut calculer det (~a; ~u) et voir qu’il est différent de 0 comme ci-dessus.
1 4
det (~a; ~u) = = 2 − 12 = −10 6= 0
3 2
Ou alors simplement constater que ~a 6= k · ~u et donc, ils ne sont pas colinéaires et forment
ainsi une base.
233
(c) Déterminer les composantes d’un vecteur ~u dans une base B(~a; ~b) consiste à dire combien de
fois il faut le vecteur ~a + combien de fois il faut le vecteur ~b pour obtenir ce vecteur
! ~u.
x
~u = x · ~a + y · ~b ⇐⇒ les composantes de ~u dans la base B(~a; ~b) sont ~u =
y
! ! !
~ 1 4 4
~u = x · ~a + y · b ⇐⇒ x · +y· =
3 −3 2
(
x + 4y = 4 → x = 4 − 4y
⇐⇒
3x − 3y = 2
⇐⇒ 3(4 − 4y) − 3y = 2
⇐⇒ 12 − 12y − 3y = 2
⇐⇒ 10 = 15y
2 2 4
⇐⇒ y = =⇒ x = 4 − 4 · =
3 3 3
4
!
2 2
Et donc, dans la base B(~a; ~b), ~u = 3 ou ~u =
2 3 1
3
234
On fait de même pour ~v :
! ! !
1 4 −3
~v = x · ~a + y · ~b ⇐⇒ x · +y· =
3 −3 4
(
x + 4y = −3 → x = −3 − 4y
⇐⇒
3x − 3y = 4
⇐⇒ 3(−3 − 4y) − 3y = 4
⇐⇒ −9 − 12y − 3y = 4
⇐⇒ −13 = 15y
13 13 7
⇐⇒ y=− =⇒ x = −3 − 4 · − =
15 15 15
7
!
~ 15 1 7
Et donc, dans la base B(~a; b), ~v = ou ~v =
13 15 −13
15
235
(d) Déterminer les composantes d’un vecteur ~u dans une base B(~u; ~a) consiste à dire combien de
fois il faut le vecteur ~u + combien de fois il faut le vecteur ~a pour obtenir ce vecteur ~u.
Et bien, c’est fort simple, pour former ~u!, il faut ... une fois ~u et zéro fois ~a !
1
Et donc, dans la base B(~u; ~a), ~u = .
0
! ! !
4 1 −3
~v = x · ~u + y · ~v ⇐⇒ x · +y· =
2 3 4
(
4x + y = −3 → y = −3 − 4x
⇐⇒
2x + 3y = 4
⇐⇒ 2x + 3(−3 − 4x) = 4
⇐⇒ 2x − 9 − 12x = 4
⇐⇒ −13 = 10x
13 13 22
⇐⇒ x=− =⇒ y = −3 − 4 · − =
10 10 10
13
−
!
10 1 −13
Et donc, dans la base B(~u; ~a), ~v = ou ~v =
22 10 22
10
236
15 Solutions
Solution 2.1
237
Solution 2.2
1) ~c = ~e − f~ − d~ 3) ~e = d~ − ~g − ~h 5) ~x = ~0 7) ~x = ~a
2) ~g = ~c + d~ − ~e − ~k 4) ~e = ~a + ~b + ~c + d~ 6) ~x = −~g 8) ~x = −~g − ~h
Solution 2.3
−→ −−→ −−→ −→
1) ~a = AC + DC 3) ~c = ~0 5) ~e = 85 · AD + 5 · AC
~ −−→ ~ −−→ −→
2) b = DC 4) d = AD + 2AC
Solution 2.4
−−→ −→ −−→ −→
1) ~a = EG = AC 3) ~c = HA 5) ~e = AC
−−→ −→ −−→
2) ~b = HB 4) d~ = AB 6) f~ = DF
Solution 2.5
−−→ −−→ −→ −−→
— DE = ~k − ~j — GD = −~i − ~k — AB = ~i — GE = −~i − ~j
−−→ −→ −→ −−→
— DF = ~i−~j +~k — AG = ~i +~j + ~k — F G = ~j — BD = ~j − ~i
238
Solution 2.6
Solution 2.7
239
Solution 2.8
1. (i) Les points C, D et E sont alignés
(ii) L’ensemble des points cherchés est représenté par la droite OA.
2. (i) Les points F, G et H sont alignés
(ii) L’ensemble des points cherchés est représenté par la droite parallèle à la droite OA et
passant par le point B.
3. (i) Les points I, J, K et L sont alignés
(ii) L’ensemble des points cherché est représenté par la droite AB.
Solution 2.9
— ~x = 2~c
— ~y = 2~a
— ~z = 2~a + ~b
—w ~ = −~c
Solution 2.11
−→ 2 −→
PS = PR
5
241
Solution 2.12
!
−15 87
(a) ~v = 5 · →
−
v1 − 2 · →
−
v2 = 6 → 3 → 9 →
−
10
9 (c) − − −
~v = − · v2 + · v3 − · v4 =
5 5 10 42
1 −
1 →− 1 →− −3 5
(b) ~v = · v1 − · v3 =
3 2
2
Solution 2.13
Le vecteur d~ est colinéaire à tous les autres vecteurs. ~c = −3~a ~e = −2~b
Solution 2.14
— f~; ~l et ~o sont coli- néaires. — ~h et ~n sont colinéaires.
— p~ et ~g sont colinéaires.
Solution 2.15 !
35 15 7
k= et ~x =
29 29 −2
Solution 2.16
3 1 9
— λ1 = 1 ; λ2 = —λ=3 — λ1 = ; λ2 =
242
Solution 2.17
α = 3 et β = 2
Solution 2.18
!
−→ 3 −→ 13
1. P Q = P Q = 3→
−
e1 + 4 →
−
e2 −→
4 5. PQ =
2 − P
→ 13 →
Q = −e 1 −
2→−
e2
2 2 3
−
! 3
−→ 8 −→ !
2. P Q = P Q = 8→
−
e1 − →
−
e2 −→ −14 −→
−1 6. PQ = P Q = −14→ −e1 − 7→ −
e2
−1
!
! −→ 5 −→
−→ 2 −→ 7. PQ = P Q = 5→
−
e1 + 7 → −
e2
3. P Q = P Q = 2→
−
e1 + 4 →
−
e2 7
4
9
! −→ 4 −→ 9 → − 5→−
−→ 3 −→ 8. PQ =
P Q = e 1 − e2
4. P Q = P Q = 3→
−
e1 − 7→
−
e2 −
5 4 3
−7 3
243
Solution 2.19
D1 (−1; 14)
Solution 2.20
Solution 2.21
(a) α = 5 32 1108
(b) α1 = ; α2 = 1 (c) α1 = 4 ; α2 =
7 25
Solution 2.22
1 3
M ; 1 et N 0;
2 4
Solution 2.23
! !
(a) det ~a; ~b = −15 6= 0 2 2 1 7
(c) ~u = · ~v =
3 1 15 −13
(b) det ~a; ~b = −10 6= 0 ! !
1 1 −13
(d) ~u = ~v =
0 10 22
Chapitre 3
Systèmes d’équations
245
Définition
Un système d’équations est la conjonction de deux ou plusieurs équations. On signale un
système d’équations par une accolade placée à gauche des équations.
Exemple
( ( (
y = 2x + 1 x + 3y = −5 x=1
3x + 2y = 9 2x + 5y = −11 x − 5y = −9
246
Définition
Une inconnue est exprimée ou explicitée en fonction des autres inconnues si dans une
équation à plusieurs inconnues, elle se trouve isolée dans un des membres de l’équation
(l’autre membre ne doit pas contenir cette inconnue).
Exemple
y = 2x + 1 x = −3y − 5 x=1
Définition
Deux systèmes d’équations sont équivalents s’ils ont le même ensemble de solutions.
Exemple
( (
y = 2x + 1 x = −3y − 5 x = 1
3x + 2y = 9 2x + 5y = −11 x + 9 = y
( ( ( 5
y = 2x + 1 x = −3y − 5 x=1
x=1 y=1 y=2
247
Théorème Equivalence
On obtient un système d’équations équivalent par l’une ou l’autre des deux méthodes sui-
vantes :
— la méthode d’addition ou méthode de combinaison linéaire : On remplace l’une
des équations du système par une combinaison linéaire des équations de ce système,
le facteur de l’équation remplacée étant différent de zéro.
— la méthode de substitution : Une inconnue est explicitée dans l’une des équations
du système. On remplace dans toutes les autres équations du système (ou dans une
partie d’entre elles) cette inconnue par son expression.
248
Remarque :
— La méthode de substitution fait apparaître très souvent des fractions. On utilise donc plus
volontiers la méthode d’addition, mais il existe différents types de systèmes d’équations
qu’on ne peut résoudre que par la méthode de substitution.
— Il est aussi préférable de mettre le système sous forme canonique ordonnée.
( (
2(x + y) + 3(y + 2) = −4 2x + 5y = −10
⇐⇒
3y = 5 + 12x −12x + 3y = 5
249
Exemple
Méthode d’addition Méthode de substitution
( (
2x + 3y = −4 | · 1 2x + 3y = −4
4x − y = 6 |·3 4x − y = 6
( (
2x + 3y = −4 2x + 3y = −4
12x − 3y = 18 y = 4x − 6
( (
2x + 3y = −4 2x + 3(4x − 6) = −4
14x = 14 y = 4x − 6
y = −4 − 2x
(
14x = 14
3
x = 1 y = 4x − 6
( (
y = −2 x=1
x=1 y = −2
Exemple
5x − y + x + y = 7 + x | · 18
4x + 15 − 3y − 5 = x | · 15
x 3y 2 18 3 5
+ =2 | · 12 2y + 3x y + 15
3 4
+ = y | · 20
( 4 5
6(5x − y) + 9(x + y) = 126 + x
(
5(4x + 15) − 3(3y − 5) = 15x
4x + 3y = 24 5(2y + 3x) + 4(y + 15) = 20y
(
38x + 3y = 126 | · 1 5x − 9y = −90
4x + 3y = 24 | · (−1) 15x − 6y = −60 | · − 1
( 3
38x + 3y = 126
(
5x − 9y = −90
34x = 102 −5x + 2y = 20
y = 126 − 38x
x = 9y − 90
3 5
x = 3 −7y = −70
( (
y=4 y = 10
=⇒ S = {(3; 4)} =⇒ S = {(0; 10)}
x=3 x=0
251
3 Systèmes particuliers
Si la majorité des systèmes d’équations possède une solution de type (x; y), il existe des cas
particuliers.
252
Exemple
Résolvons par addition le système suivant :
(
2x + 3y = 7 | · (−2)
4x + 6y = 10 | · 1
(
−4x − 6y = −14
4x + 6y = 10
0y = −4
S=∅
On voit dans cet exemple un cas d’équation impossible. Par conséquent, le système lui-même
n’admet aucune solution. En examinant le système, on peut prévoir ce résultat : les premiers
membress des deux équations sont le double l’un de l’autre, mais ce n’est pas le cas pour les
seconds membres.
253
Exemple
Résolvons par addition le système suivant :
(
2x + 3y = 7 | · (−2)
4x + 6y = 14 | · 1
(
−4x − 6y = −14
4x + 6y = 14
0y = 0
Cette dernière équation est indéterminée : tout nombre réel est solution de cette dernière équa-
tion. L’une des équations du système permet de calculer la valeur correspondante pour l’autre
inconnue. Le système admet donc une infinité de solutions : par exemple y = 1 et x = 2 ; ou
y = −1 et x = 5 ; ... On écrit ainsi
7 − 3y
S = (x; y)|x =
2
Attention : une infinité de solutions ne signifie pas que n’importe quel couple (x; y) est solution !
Définition
Un système est impossible s’il n’admet pas de solution. Il est indéterminé s’il admet une
infinité de solutions.
254
(
2x − 3y = 5
2x − 3y = 8
255
Deux droites sécantes représentent un système avec une solution (x; y).
(
2x − 3y = −5
5x + 3y = −2
256
Deux droites confondues représentent un système avec une infinité de solution ou indéterminé.
(
2x − 3y = −5
4x − 6y = −10
257
Remarque :
— Il vaut la peine de passer quelques instants à determiner l’inconnue que l’on désire éliminer.
— Par exemple, si une ou plusieurs équations ne renferment pas l’une des inconnues, il sera
avantageux de commencer par éliminer aussi cette inconnue entre les autres équations du
système.
— La méthode par combinaisons linéaires est généralement plus rapide pour des systèmes de
trois équations à trois inconnues.
— Cependant, si une variable est facile à isoler dans une équation (typiquement lorsque le
coefficient de la variable est 1), on commencera par l’isoler puis on la remplacera dans les
autres équations.
258
Exemple
9 · 2 − 5y − 2
9x − 5y − 3z = 2 | · 1 z =
3
−2x + 3y + z = 8 | · 3 | · (−2) 26 − 3 · 2
y=
4
5x + 2y + 2z = 14 |·1
x = 2
9x − 5y − 3z = 2
18 − 5 · 5 − 2
z =
3x + 4y = 26 |·1 3
y=5
9x − 4y = −2 |·1
x = 2
9x − 5y − 3z = 2
3x + 4y = 26 z = −3
12x = 24 y=5
x = 2
9x − 5y − 2
z=
3 S = {(2; 5; −3)}
26 − 3x
y=
4
24
x =
12
259
Exemple
9x − 5y − 3z = 2 z = 2x − 3y + 8
−2x + 3y + z = 8 3 · 2 + 4y = 26
5x + 2y + 2z = 14 x = 2
9x − 5y − 3(2x − 3y + 8) = 2 z = 2 · 2 − 3 · 5 + 8
z = 2x − 3y + 8 y=5
5x + 2y + 2(2x − 3y + 8) = 14 x = 2
z = 2x − 3y + 8 z = −3
3x + 4y = 26 |·1 y=5
9x − 4y = −2 | · 1 x = 2
S = {(2; 5; −3)}
z = 2x − 3y + 8
3x + 4y = 26
12x = 24
260
Exemple
a+b+c=2
|·1
c = 2a − 2b − 1
1
2a − 2b − c = 1 | · 1 b=3· −3
2
a = 1
3a + b = 0
2
3a − b = 3 |·1
1 3
c = 2 · − 2 · (− ) − 1
2a − 2b − c = 1
2 2
3
b=−
3a + b = 0 |·1 2
1
a =
2a − 2b − c = 1 2
3a − b = 3
c=3
6a = 3
3
b=−
2
a = 1
c = 2a − 2b − 1
2
b = 3a − 3
3 1 3
S= ;− ;3
a =
6 2 2
261
Remarque :
Il vaut la peine de passer quelques instants à determiner l’inconnue que l’on désire éliminer. Par
exemple, si une ou plusieurs équations ne renferment pas l’une des inconnues, il sera avantageux
de commencer par éliminer aussi cette inconnue entre les autres équations du système.
Exemple
x + y = 10 3 + y = 10
x + z = 19 | · 1 x=3
y + z = 23 | · (−1) 3 + z = 19
x + y = 10 | · 1 y = 7
x − y = −4 | · 1 x=3
x + z = 19 z = 16
S = {(3; 7; 16)}
x + y = 10
2x = 6
x + z = 19
262
5 Exercices
Remarque : Dans certains exercices, il y a de la place pour faire l’exercice sur la diapositive
suivante.
Exercice 3.1
Dans cette donnée, il y a déjà une inconnue (le y) qui est isolée.
Il est donc judicieux de procéder par substitution :
( ( (
y = 2x + 1 y = 2x + 1 y = 2x + 1
3x + 2 · (2x + 1) = 9 3x + 4x + 2 = 9 7x = 7
S = {(1; 3)}
( 267
x + 3y = −5
(b)
2x + 5y = −11
Pour ce système, il est tout aussi pratique de procéder par substitution que par combinaison
linéaire.
Commençons par la méthode utilisée ci-dessus, soit la substitution, en isolant le x dans la
première équation, la seule version qui évite des fractions :
( ( (
x = −3y − 5 x = −3y − 5 x = −3y − 5
2x + 5y = −11 2 · (−3y − 5) + 5y = −11 −6y − 10 + 5y = −11
(
x = −3y − 5
y = 1 et x = −3 · 1 − 5 = −8 S = {(−8 ; 1)}
−y = −1
268
Et voici ce même exercice résolu au moyen de la combinaison linéaire :
( (
x + 3y = −5 | · (−2) −2x − 6y = −10
2x + 5y = −11 2x + 5y = −11
Terminons tout de même par substitution en mettant la valeur trouvée de y dans la pre-
mière équation :
x + 3 · 1 = −5 x = −8 S = {(−8 ; 1)}
( ( 269
3
2x = 3 · 3 − 6 = 3 x=
2
3
S= ;3
2
( ( 270
3x − 2y = 5 | · 5 15x − 10y = 25
(d) 11x = 11 ou x = 1
2x − 5y = 7 | · (−2) −4x + 10y = −14
x−y =0
(e)
2x + y = 6
S = {(2 ; 2)}
( 272
x−y =4
(f) 2x = 4 ou x = 2 et y = −x = −2 S = {(2 ; −2)}
x+y =0
( 273
y = 3x − 1
(g) 3x − 1 = 2x + 3 ⇔ x = 4 et y = 3 · 4 − 1 = 11 S = {(4 ; 11)}
y = 2x + 3
( 274
x = 3 − 3y
(h)
x + 2y = 0
3 − 3y + 2y = 0 ou y = 3 et x = 3 − 3 · 3 = −6 S = {(−6 ; 3)}
( 275
2x = 3 − 4y
(i)
2x + y = 1
2
3 − 4y + y = 1 ou −3y = −2 ou encore y =
3
2 9−8 1
2x = 3 − 4 · = ou x =
3 3 6
1 2
S= ;
6 3
276
Exercice 3.2
Par addition : 6x = 12 ⇔ x = 2 et
S = {(2 ; 1)}
281
(
3x + 2y = 5
(b)
3x + 5y = 8
3y = 3 ou y = 1 et
3x + 2 · 1 = 5 ⇔ x=1
S = {(1 ; 1)}
282
( (
2y + x = 1 x = 1 − 2y
(c) 2 − 4y + 5y = 3 ⇔ y = 1 et
2x + 5y = 3 2 · (1 − 2y) + 5y = 3
x = 1 − 2 · 1 = −1
S = {(−1 ; 1)}
283
( (
5x − 2y = 7 5x − 2y = 7
(d)
y−x=1 |·2 −2x + 2y = 2
Par addition : 3x = 9 ⇔ x = 3 et y = x + 1 = 4
S = {(3 ; 4)}
284
( (
4x + 3y + 3 = 0 | · (−2) −8x − 6y − 6 = 0
(e)
8x + 5y + 9 = 0 8x + 5y + 9 = 0
S = {(−3 ; 3)}
285
( ( (
25 + 4y = 7x −7x + 4y = −25 | · 3 −21x + 12y = −75
(f)
5x − 6y = 21 5x − 6y = 21 |·2 10x − 12y = 42
S = {(3 ; −1)}
286
( ( (
3x − 7y = 3 3x − 7y = 3 | · 4 12x − 28y = 12
(g)
4y + 5x = 5 5x + 4y = 5 | · 7 35x + 28y = 35
S = {(1 ; 0)}
287
( ( (
7y + 27 = 5x −5x + 7y = −27 |·4 −20x + 28y = −108
(h)
6y + 4x = 10 4x + 6y = 10 |·5 20x + 30y = 50
S = {(4 ; −1)}
288
( (
8x + 9y − 2 = 0 8x + 9y − 2 = 0
(i)
3x − y − 27 = 0 | · 9 27x − 9y − 243 = 0
S = {(7 ; −6)}
289
Exercice 3.3
Résoudre les systèmes d’équations suivants :
( (
9 (x − y) + 24x = 100 6 (x − y − 3) = 155 + 5y
(a) (g)
3 (x − y) = 32 x − y − 3 = 4y
( (
6(x + y + 2) + 13x = 98 (x − 4) (y + 7) = (x − 3) (y + 4)
(b) (h)
x + y + 2 = 6x (x + 5) (y − 2) = (x + 2) (y − 1)
( (
6 (x + y) + 7 (x − y) − 19 = 0 3x + 2y = 4
(c) (i)
(x + y) − 4 (x − y) + 2 = 0 (x + 3) (y + 1) = (y + 2) (x − 2)
( (
2 (x + y) = 5 (x + 2) (y − 3) = xy
(d) (j)
x+y =3 xy + 15 = (x + 3) (y + 2)
( (
4 (x − 7) + 9y = 80 (2x + 1) (y − 2) = 2xy
(e) (k)
2 (x − 7) = 5.5y x (3y − 2) − 3y (x − 1) + 4 = 0
( (
2(x + y + 1) − 7 (x − 2y) + 23 = 0 (x + 5) (y + 7) = (x + 1) (y − 9) + 112
(f) (l)
2 (x + y + 1) − 7 (x − 2y) + 20 = 0 2 (x + 5) = 3y + 1
290
( (
9 (x − y) + 24x = 100 6(x + y + 2) + 13x = 98
(a) (b)
3 (x − y) = 32 x + y + 2 = 6x
291
( (
6 (x + y) + 7 (x − y) − 19 = 0 2 (x + y) = 5
(c) (d)
(x + y) − 4 (x − y) + 2 = 0 x+y =3
292
( (
4 (x − 7) + 9y = 80 2(x + y + 1) − 7 (x − 2y) + 23 = 0
(e) (f)
2 (x − 7) = 5.5y 2 (x + y + 1) − 7 (x − 2y) + 20 = 0
293
( (
6 (x − y − 3) = 155 + 5y (x − 4) (y + 7) = (x − 3) (y + 4)
(g) (h)
x − y − 3 = 4y (x + 5) (y − 2) = (x + 2) (y − 1)
294
( (
3x + 2y = 4 (x + 2) (y − 3) = xy
(i) (j)
(x + 3) (y + 1) = (y + 2) (x − 2) xy + 15 = (x + 3) (y + 2)
295
(l) (
(
(2x + 1) (y − 2) = 2xy
(k) (x + 5) (y + 7) = (x + 1) (y − 9) + 112
x (3y − 2) − 3y (x − 1) + 4 = 0
2 (x + 5) = 3y + 1
296
Corrigé 3.3
Parmi ces exercices, il y en a plusieurs où il vaut la peine d’effectuer des substitutions en bloc.
Chaque cas peut être différent du précédent, mais cela vaut la peine d’observer l’ensemble de la
donnée avant de commencer trop vite.
(
9 (x − y) + 24x = 100
(a)
3 (x − y) = 32
Pour cette donnée, on peut observer que la deuxième ligne est un sous-multiple (le tiers)
de la première partie de la première ligne.
En effectuant donc une subtitution de la deuxième ligne dans la première, on obtient :
1
3 · 32 + 24x = 100 ⇔ 96 + 24x = 100 ⇔ 24x = 4 ⇔ x=
6
32 1 64 63 21
3x − 3y = 32 ⇔ 3y = 3x − 32 ⇔ y =x− = − =− =−
3 6 6 6 2
1 21
S= ;−
6 2
297
(
6(x + y + 2) + 13x = 98
(b)
x + y + 2 = 6x
On observe dans cette donnée que le membre de gauche de la deuxième équation corres-
pond exactement à ce qui se trouve dans la parenthèse de la première équation. Utilisons
cette observation en effectuant la substitution suivante (elle nous premettra de n’avoir déjà
plus qu’une inconnue) :
(
6 (x + y) + 7 (x − y) − 19 = 0 ·1
·4
·(−6) ·7
(x + y) − 4 (x − y) + 2 = 0
( (
6 (x + y) + 7 (x − y) − 19 = 0 24 (x + y) + 28 (x − y) − 76 = 0
−6 (x + y) + 24 (x − y) − 12 = 0 7 (x + y) − 28 (x − y) + 14 = 0
299
L’équation de gauche donne : 31(x − y) − 31 = 0 ⇔ x−y =1
(
x−y =1
qu’on peut résoudre rapidement par combinaison linéaire :
x+y =2
3 1 3 1
2x = 3 ⇔ x= et 2y = 1 ⇔ y= S= ;
2 2 2 2
300
( (
2 (x + y) = 5 2 (x + y) = 5
(d)
x+y =3 |·2 2(x + y) = 6
On peut déjà dire qu’il n’y aura pas de solution, puisque que les membres de gauches sont
les mêmes, mais pas ceux de droite (5 6= 6).
S=∅
301
( (
4 (x − 7) + 9y = 80 4 (x − 7) + 9y = 80
(e)
2 (x − 7) = 5.5y · (−2) −4 (x − 7) = −11y
S = {(18 ; 4)}
302
(
2(x + y + 1) − 7 (x − 2y) + 23 = 0
(f)
2 (x + y + 1) − 7 (x − 2y) + 20 = 0
Il suffit d’observer la donnée pour conclure qu’il n’y aura pas de solution. En effet, dans
la première équation, on ajoute 23 à un long terme pour obtenir 0 et dans la deuxième équa-
tion on ajoute 20 au même long terme pour obtenir 0. Il n’y a pas de solution, car cela
reviendrait à résoudre le système :
(
z + 23 = 0
z + 20 = 0
S=∅
303
( (
6 (x − y − 3) = 155 + 5y 6 (x − y − 3) = 155 + 5y
(g)
x − y − 3 = 4y | · (−6) −6(x − y − 3) = −24y
155
Par addition : 0 = 155 − 19y ⇔ y =
19
155 775 + 57 832
De la deuxième équation, on déduit que : x = 5y + 3 = 5 · +3= =
19 19 19
832 155
S= ;
19 19
304
( (
(x − 4) (y + 7) = (x − 3) (y + 4) xy − 4y + 7x − 28 = xy − 3y + 4x − 12
(h)
(x + 5) (y − 2) = (x + 2) (y − 1) xy + 5y − 2x − 10 = xy + 2y − x − 2
( (
3x − y = 16 |·3 9x − 3y = 48
8x = 56 ⇔ x=7
−x + 3y = 8 −x + 3y = 8
Et pourquoi pas, une fois, effectuer un système entièrement par combinaison linéaire !
( (
3x − y = 16 3x − y = 16
8y = 40 ⇔ y=5
−x + 3y = 8 |·3 −3x + 9y = 24
S = {(7 ; 5)}
305
( (
3x + 2y = 4 3x + 2y = 4
(i)
(x + 3) (y + 1) = (y + 2) (x − 2) xy + 3y + x + 3 = xy + 2x − 2y − 4
( (
3x + 2y = 4 3x + 2y = 4
17y = −17 ⇔ y = −1
−x + 5y = −7 | · 3 −3x + 15y = −21
S = {(2 ; −1)}
306
( (
(x + 2) (y − 3) = xy xy + 2y − 3x − 6 = xy
(j)
xy + 15 = (x + 3) (y + 2) xy + 15 = xy + 3y + 2x + 6
( (
−3x + 2y = 6 |·3 −9x + 6y = 18 |·3
− 13x = 0 ⇔ x=0
−2x − 3y = −9 | · 2 −4x − 6y = −18 | · 2
S = {(0 ; 3)}
307
( (
(2x + 1) (y − 2) = 2xy 2xy + y − 4x − 2 = 2xy
(k)
x (3y − 2) − 3y (x − 1) + 4 = 0 3xy − 2x − 3xy + 3y + 4 = 0
( (
−4x + y = 2 | · (−3) 12x − 3y = −6
10x = −10 ⇔ x = −1
−2x + 3y = −4 −2x + 3y = −4
S = {(−1 ; −2)}
308
( (
(x + 5) (y + 7) = (x + 1) (y − 9) + 112 xy + 5y + 7x + 35 = xy + y − 9x − 9 + 112
(l)
2 (x + 5) = 3y + 1 2x + 10 = 3y + 1
( (
16x + 4y = 68 |:4 4x + y = 17
7y = 35 ⇔ y=5
2x − 3y = −9 | · (−2) −4x + 6y = 18
S = {(3 ; 5)}
309
Exercice 3.4
x−1 y−2
2y
(
x + =7 + =1 x − 2y = 3
(h)
(a) 3
2 4
x − y = 2 (e) 3x − 6y = 9
x − 3 − y + 2 = −2
x y 5 3 2
+ =
3 2 12
3 (x − 1) 4y
(b) + =7
x
+ y = 19
5 7
x − 3y = 1
(i)
3
4 4 (f) 5x + 3y − 5 = 7
x y 6 8
x − 1 = y − 2 + =7
3 5
(c) 3 y 5
3x + = 4
2
3 4 x+y 1
x + y = 35
− y =
4 5 2 2
9x + 8y − 70 = 0
5 (g) (j)
(d) 13x
9 x − 7 y + 17 = 0 2x − x − y + 5 = 0
− 7y + 44 = 0
3 10 5 2 2
310
x + 2y − 4 x − 2 10 − x y − 10 9x 10y
=x−1
− =
= +4
4 5
3 4 4
3
(k) (n) (q)
x + 1 + y − 2 = x + y x + 13 + 2x + y = 2y + 4 11y = 10x − 47
3 2 4 3 4 8 3 5 3
x+2
17x 16y
8y + = 31 (
− = 33
3 7x − 5 = 6y + 3 3
5
(l) (o) (r)
y + 7x = 7y + 12
y + 5 + 10x = 192 25x − 11 − 11y = 9
4 12 15
2 2 2
2x + y = 44
x− y−4=0
3 3
5
(m) (p)
3x − 5 y = 33 5 x + 5 y − 40 = 0
6 8 6
311
x y 5
x + 2y = 7
+ =
(a) 3 3 2 12
x − y = 2 (b)
x − 3y = 1
4 4
312
x − 1 = y − 2
9x + 8y − 70 = 0
(c) 3 y 5 (d) 13x 5
3x + = 4
2
− 7y + 44 = 0
3
313
x−1 y−2 x
+ =1
+ y = 19
2
4 3
(e) (f)
x y
x − 3 − y + 2 = −2
+ =7
3 2 3 5
314
3 4
(
x + y = 35 x − 2y = 3
(h)
4
5
(g) 3x − 6y = 9
9 x − 7 y + 17 = 0
10 5
315
x+y 1
3 (x − 1) 4y
+ =7
− y =
5 7 2
2
(i) (j)
5x + 3y − 5 = 7 2x − x − y + 5 = 0
6 8 2 2
316
x + 2y − 4 x+2
=x−1
8y + = 31
4
3
(k) (l)
x + 1 + y − 2 = x + y y + 5 + 10x = 192
3 2 4 3 4
317
2 x − 2 10 − x y − 10
2x + y = 44
− =
3 5
3 4
(m) (n)
3x − 5 y = 33 x + 13 + 2x + y = 2y + 4
6 4 8 3
318
2 2
(
7x − 5 = 6y + 3 x − y−4=0
(o)
3
5
y + 7x = 7y + 12 (p)
5 x + 5 y − 40 = 0
8 6
319
9x 10y 17x 16y
= +4
− = 33
4
3 3
5
(q) (r)
11y = 10x − 47 25x − 11 − 11y = 9
5 3 12 15
320
Corrigé 3.4
x y 5
x + 2y = 7 | · 3
(
3x + 2y = 21
+ = | · 12 (
(a) 3 ⇔ 3 2 12
4x + 6y = 5
x − y = 2 x=y+2 (b) ⇔
4x − 3y = 1
x − 3y = 1 | · 4
4 4
3(y + 2) + 2y = 21
On soustrait la 2e équation à la 1re :
3y + 6 + 2y = 21
4
5y = 15 9y = 4 ⇐⇒ y =
9
y=3 4
On remplace y par dans 4x − 3y = 1
On remplace y par 3 dans x = y + 2, on 9
obtient x = 5. 4
4x − 3 · = 1 | · 3
9
12x − 4 = 3
S = {(5 ; 3)}
7
x=
12
7 4
S= ;
12 9
321
x − 1 = y − 2 | · 15
9x + 8y − 70 = 0 | · 5
(c) 3 y 5 (d) 13x 5
3x + = 4 |·2 − 7y + 44 = 0 | · 3
2
3
(
5x − 5 = 3y − 6 (
⇔ 45x + 8y − 350 = 0 | · 21
6x + y = 8 ⇔
13x − 21y + 132 = 0 | · 8
(
De la 2e équation, on obtient y = 8 − 6x 945x + 168y − 7350 = 0
que l’on substitue dans la 1re équation : ⇔
104x − 168y + 1056 = 0
5x − 5 = 3(8 − 6x) − 6 En additionnant les 2 équations, on
23x = 23 obtient
1049x = 6294
x=1
x=6
On remplace x par 1 dans y = 8 − 6x et
on obtient y = 2 On remplace x par 6 dans une des deux
équations :
S = {(1 ; 2)} 13 · 6 − 21y + 132 = 0
210 = 21y
322
y = 10
S = {(6 ; 10)}
323
x − 1 + y − 2 = 1
|·4
2 4 S = {(3, ; 2)}
(e) x − 3 y + 2
− = −2 | · 6
3 2 x
+ y = 19 | · 3
( 3
2x − 2 + y − 2 = 4 (f)
⇔
2x − 6 − 3y − 6 = −12
x y
+ = 7 | · 15
( 3 5
y = −2x + 8 (
⇔ x + 3y = 57
2x − 3y = 0 ⇔
5x + 3y = 105
On substitue dans la 2e équation y par
On substitue dans la 2e équation x par
−2x + 8 et on obtient
57 − 3y et on obtient
2x − 3(−2x + 8) = 0
5(57 − 3y) + 3y = 105
8x = 24
285 − 15y + 3y = 105
x=3
180 = 12y
y = 15
S = {(12 ; 15)}
325
3 4
S = {(20 ; 25)}
x + y = 35
| · 20
(g) 4 5
9 x − 7 y + 17 = 0 | · 10
(
x − 2y = 3 |·3
10 5 (h)
( 3x − 6y = 9
15x + 16y = 700 | · 3
⇔
(
9x − 14y = −170 | · (−5) 3x − 6y = 9
⇔
( 3x − 6y = 9
45x + 48y = 2100
⇔ En soutrayant la deuxième équation à la
−45x + 70y = 850 première, on obtient :
En additionnant les 2 équations, on
0=0
obtient
118y = 2950 Donc tous les points qui satisferont ce
y = 25 système sont ceux de la droite d’équation :
1 2
On remplace y par 25 dans une des deux 3x − 6y = 9 ⇔ x − 2y = 3 ⇔ y = x − .
2 3
équations :
1 2
S = (x; y) y = x − , x ∈ R
9x − 14 · 25 = −170 2 3
9x = 180
x = 20
326
3 (x − 1) 4y S = {(6 ; 7)}
+ = 7 | · 35
(i) 5 7
5x + 3y − 5 = 7
| · 24
6 8
(
21x − 21 + 20y = 245 | · 20
⇔
20x + 9y − 15 = 168 | · 21
(
420x + 400y = 5320
⇔
420x + 189y = 3843
En soustrayant les 2 équations, on obtient
211y = 1477
y=7
On remplace y par 7 dans une des deux
équations :
420x = 2520
x=6
327
x+y 1
−y = |·2
(j) 2 2
2x − x − y + 5 = 0 | · 2
2 2
(
x + y − 2y = 1
⇔
4x − x + y + 5 = 0
(
x=y+1
⇔
3x + y = −5
On remplace x par y + 1 dans la seconde
équation et on obtient :
3(y + 1) + y = −5
4y = −8
y = −2
Finalement on remplace y par −2 dans
x = y + 1 et on obtient x = −1.
S = {(−1; −2)}
328
x + 2y − 4
=x−1 |·4
(k) 4
x + 1 + y − 2 = x + y | · 12
3 2 4 3
(
x + 2y − 4 = 4x − 4
⇔
4x + 4 + 6y − 12 = 3x + 4y
(
2y = 3x
⇔
x = −2y + 8
On remplace x par −2y + 8 dans la
première équation et on obtient :
2y = 3(−2y + 8)
8y = 24
y=3
Finalement on remplace y par 3 dans
x = −2y + 8 et on obtient x = 2.
S = {(2; 3)}
329
x+2
8y +
= 31 |·3
(l) 3
y + 5 + 10x = 192 | · 4
4
(
24y + x + 2 = 93
⇔
y + 5 + 40x = 768
(
x = −24y + 91
⇔
40x + y = 763
On remplace x par −24y + 91 dans la
deuxième équation et on obtient :
2877 = 959y
y=3
Finalement on remplace y par 3 dans
x = −24y + 91 et on obtient x = 19.
S = {(19; 3)}
330
2
S = {(16; 18)}
2x + y = 44 | · 3
(m) 3
3x − 5 y = 33 | · 6
6
(
6x + 2y = 132 | · 3
⇔
18x − 5y = 198 | · (−1)
(
18x + 6y = 396
⇔
−18x + 5y = −198
On additionne les 2 équations :
11y = 198
y = 18
Finalement on remplace y par 18 dans
l’une des équations :
6x + 36 = 132
6x = 96
x = 16
331
x − 2 10 − x y − 10
− = | · 60
S = {(7; 10)}
(n) 5 3 4
x + 13 + 2x + y = 2y + 4 | · 24
4 8 3
⇔
(
12x − 24 − 200 + 20x = 15y − 150
6x + 78 + 6x + 3y = 16y + 32
(
32x − 15y = 74 |·3
⇔
12x − 13y = −46 | · (−8)
(
96x − 45y = 222
⇔
−96x + 104y = 368
On additionne les 2 équations :
59y = 590
y = 10
Finalement, on remplace y par 10 dans
12x − 13y = −46 et on obtient x = 7.
332
2 2
(
7x − 5 = 6y + 3 x − y − 4 = 0 | · 15
(o)
y + 7x = 7y + 12 (p) 3 5
5 x + 5 y − 40 = 0 | · 24
( 8 6
7x − 6y = 8 (
⇔ 10x − 6y = 60 |·3
7x − 6y = 12 ⇔
15x + 20y = 960 | · (−2)
On soustrait les 2 équations : (
30x − 18y = 180
⇔
0 = −4 −30x − 40y = −1920
Ce qui est impossible. On additionne les 2 équations :
y = 30
Finalement on remplace y par 30 dans
l’une des équations :
10x − 6 · 30 = 60
10x = 240
x = 24
333
S = {(24; 30)}
334
9x 10y
S = {(24; 15)}
=
+4 | · 12
(q) 4 3
11y = 10x − 47 | · 15
5 3
(
27x − 40y = 48 | · 50
⇔
−50x + 33y = −705 | · 27
(
1350x − 2000y = 2400
⇔
−1350x + 891y = −19035
On additionne les 2 équations :
−1109y = −16635
y = 15
Finalement on remplace y par 15 dans
l’une des équations :
27x − 40 · 15 = 48
27x = 648
x = 24
335
17x 16y y = −5
− = 33 | · 15
(r) 3 5 Finalement on remplace y par −5 dans
25x − 11 − 11y = 9 | · 60
l’une des équations :
12 15
(
85x − 48y = 495 | · 25 85x − 48 · (−5) = 495
⇔
125x − 55 − 44y = 540 | · (−17) 85x = 255
(
2125x − 1200y = 12375 x=3
⇔
−2125x + 748y = −10115 S = {(3; −5)}
On additionne les 2 équations :
−452y = 2260
336
Exercice 3.5
Résoudre les systèmes d’équations suivants :
3x − 5y + 4z = 5 3x + 2y − 4z = 20 3x + 2y + z = 23
(a) 7x + 2y − 3z = 2 (e) 3x + 2y = 8 (i) 5x + 2y + 4z = 46
4x + 3y − z = 7 5x − 3y + 2z = 1 10x + 5y + 4z = 75
x + y − 2z = 1 4u + 2v − w = 2 x − y + z = 0
(b) 2x − y + 3z = 1 (f) 2u − v + 2w = 3 (j) x + 2y − z = 0
3x + y − z = 2 5u − 3v + w = 8 4x + 5y − z = 3
x + y − z = −1 x + y + 2z = 14 3x − 2y + z = 2
(c) x − y + z = −3 (g) x + 2y + z = 7 (k) x+y−z =2
−x + y + z = 7 2x + y + z = 3 −x + 2y + z = 1
3x − y − z = 10 2x + 3y − z = 4 p + q = 2
(d) 3y − z − x = −2 (h) 4x + z = 0 (l) 3q − 2r = −11
3z − x − y = 6 6y − 5z = 12 2p + 5r = 15
337
3x − 5y + 4z = 5 x + y − 2z = 1
(a) 7x + 2y − 3z = 2 (b) 2x − y + 3z = 1
4x + 3y − z = 7 3x + y − z = 2
339
x + y − z = −1 3x − y − z = 10
(c) x − y + z = −3 (d) 3y − z − x = −2
−x + y + z = 7 3z − x − y = 6
340
3x + 2y − 4z = 20 4u + 2v − w = 2
(e) 3x + 2y = 8 (f) 2u − v + 2w = 3
5x − 3y + 2z = 1 5u − 3v + w = 8
341
x + y + 2z = 14 2x + 3y − z = 4
(g) x + 2y + z = 7 (h) 4x + z = 0
2x + y + z = 3 6y − 5z = 12
342
3x + 2y + z = 23 x − y + z = 0
(i) 5x + 2y + 4z = 46 (j) x + 2y − z = 0
10x + 5y + 4z = 75 4x + 5y − z = 3
343
3x − 2y + z = 2 p + q = 2
(k) x+y−z =2 (l) 3q − 2r = −11
−x + 2y + z = 1 2p + 5r = 15
344
2x − 4y + 5z = 11 x + y = 16
(m) x + 6y − z = 12 (n) y+z =7
3x − 5y + 2z = −8 z + x = 5
345
x − y + 11 = 0 x + y = 3
(o) 3x + 2y + z + 6 = 0 (p) 2x + y = 4
x + y + z = 7 3x − y + 2z = 7
346
4x + 3z = 11 y + z = 4
(q) 5x + 6y − 3z = 70 (r) z−y =6
x − z = 8 x + z = 9
347
2y = 3z x + y + z = 3
(s) x+y =5 (t) 3x + 2y = 5
y = z + 2 4x − 5y + 1 = 0
348
Ces deux systèmes, après addition, nous fournissent un nouveau système où il n’y a plus que
deux inconnues :
(
37x − 7y = 23
56x = 56 ⇔ x=1
19x + 7y = 33
En insérant ce résultat dans une des équations du système à deux inconnues ci-dessus, on
obtient :
19 · 1 + 7y = 33 ⇔ 7y = 14 ⇔ y = 2
S = {(1 ; −2 ; −1)}
351
x + y − z = −1
·1 ·1 (
2x = −4
(c) x − y + z = −3 ·1 x = −2 et y = 3
2y = 6
−x + y + z = 7 ·1
Comme on a déjà la valeur de deux inconnues, il nous reste à insérer ces deux résultats dans
une des équations de la donnée (prenons la première) :
(
8y − 4z = 4
4y = 12 ⇔ y=3
−4y + 4z = 8
3x − 3 − 5 = 10 ⇔ 3x = 18 ⇔ x=6
S = {(6 ; 3 ; 5)}
353
3x + 2y − 4z = 20
·1
(e) 3x + 2y = 8 ·(−1) − 4z = 12 ⇔ z = −3
5x − 3y + 2z = 1
( (
3x + 2y = 8 ·3
9x + 6y = 24
19x = 38 ⇔ x=2
·2
5x − 3y = 7 10x − 6y = 14
6 + 2y + 12 = 20 ⇔ 2y = 2 ⇔ y=1
S = {(2 ; 1 ; −3)}
354
4u + 2v − w = 2
·2 ·1 (
10u + 3v = 7
(f) 2u − v + 2w = 3 ·1 37u = 37 ⇔ u=1
9u − v = 10 | · 3
5u − 3v + w = 8 ·1
Et, en insérant cette solution dans la deuxième équation du système à deux inconnues :
S = {(1 ; −1 ; 0)}
355
x + y + 2z = 14 x = 14 − y − 2z (1)
(g) x + 2y + z = 7 ⇔ 14 − y − 2z + 2y + z = 7 (2)
2x + y + z = 3 2 · (14 − y − 2z) + y + z = 3 (3)
(
y − z = −7 (4)
−y − 3z = −25 (5)
S = {(−3; 1; 8)}
356
1
(4)+(5) : −8x = −4 ⇔ x =
2
1
On substitude cette valeur dans (2) et on obtient : z = −4 · ⇔ z = −2
2
1
Et finalement on substitue z par −2 dans (3) : 6y − 5 · (−2) = 12 ⇔ 6y = 2 ⇔ y =
3
1 1
S= ; ; −2
2 3
357
3x + 2y + z = 23 z = 23 − 3x − 2y (1)
(i) 5x + 2y + 4z = 46 ⇔ 5x + 2y + 4 · (23 − 3x − 2y) = 46 (2)
10x + 5y + 4z = 75 10x + 5y + 4 · (23 − 3x − 2y) = 75 (3)
(
−7x − 6y = −46 | · (−1)
−2x − 3y = −17 | · 2
(
7x + 6y = 46 (4)
−4x − 6y = −34 (5)
(4)+(5) : 3x = 12 ⇔ x = 4
S = {(4; 3; 5)}
358
x − y + z = 0 x = y − z (1)
(j) x + 2y − z = 0 ⇔ y − z + 2y − z = 0 (2)
4x + 5y − z = 3 4 · (y − z) + 5y − z = 3 (3)
(
3y − 2z = 0 | · (−3)
9y − 5z = 3 | · 1
(
9y − 6z = 0 (4)
9y − 5z = 3 (5)
(5)-(4) : z = 3
S = {(−1; 2; 3)}
359
3x − 2y + z = 2 (1)
(k) x+y−z =2 (2)
−x + 2y + z = 1 (3)
(2)+(3) : 3y = 3 ⇔ y = 1
( (
3x − 2 · 1 + z = 2 3x + z = 4 (4)
⇔
x+1−z =2 x = z + 1 (5)
1
On substitue (5) dans (4) : 3 · (z + 1) + z = 4 ⇔ 4z = 1 ⇔ z =
4
1 5
Finalement, on substitue cette valeur dans (5) et on obtient : x = +1⇔x=
4 4
5 1
S= ; 1;
4 4
360
p + q = 2 p = 2 − q (1)
(l) 3q − 2r = −11 ⇔ 3q − 2r = −11 (2)
2p + 5r = 15 2 · (2 − q) + 5r = 15 (3)
( (
3q − 2r = −11 | · 2 6q − 4r = −22 (4)
⇔
−2q + 5r = 11 | · 3 −6q + 15r = 33 (5)
(4)+(5) : 11r = 11 ⇔ r = 1
On substitude y par 3 dans (4) et on obtient : −80 · 3 + 35z = −65 ⇔ 35z = 175 ⇔ z = 5
S = {(−1; 3; 5)}
362
x + y = 16 x = 16 − y (1)
(n) y+z =7 ⇔ y+z =7 (2)
z + x = 5 z + 16 − y = 5 (3)
(
y+z =7 (4)
−y + z = −11 (5)
(4)+(5) : 2z = −4 ⇔ z = −2
S = {(7; 9; −2)}
363
x − y + 11 = 0 x = y − 11 (1)
(o) 3x + 2y + z + 6 = 0 ⇔ 3 · (y − 11) + 2y + z + 6 = 0 (2)
x + y + z = 7 y − 11 + y + z = 7 (3)
(
5y + z = 27 (4)
2y + z = 18 (5)
(4)-(5) : 3y = 9 ⇔ y = 3
S = {(−8; 3; 12)}
364
x + y = 3 (1)
(p) 2x + y = 4 (2)
3x − y + 2z = 7 (3)
(2)-(1) : x = 1
S = {(1; 2; 3)}
365
4x + 3z = 11 4 · (z + 8) + 3z = 11 (1)
(q) 5x + 6y − 3z = 70 ⇔ 5 · (z + 8) + 6y − 3z = 70 (2)
x − z = 8 x = z + 8 (3)
(
7z = −21 (4)
6y + 2z = 30 (5)
S = {(5; 6; −3)}
366
y + z = 4 (1)
(r) z − y = 6 (2)
x + z = 9 (3)
2y = 3z (1)
(s) x + y = 5 (2)
y = z + 2 (3)
S = {(−1; 6; 4)}
368
x + y + z = 3 x + y + z = 3 (1)
(t) 3x + 2y = 5 |·4 ⇔ 12x + 8y = 20 (2)
4x − 5y + 1 = 0 | · 3 12x − 15y = −3 (3)
(2)-(3) : 23x = 23 ⇔ x = 1
On prend ce deux valeurs que l’on injecte dans (1) pour obtenir : 1 + 1 + z = 3 ⇔ z = 1
S = {(1; 1; 1)}
369
4x + 28 = 0 (1)
(u) y−x=2 (2)
x + z = y (3)
Dans un tel système, on ne peut pas isoler facilement une variable dans une équation. On
va procéder par deux combinaisons linéaires de deux équations afin d’éliminer dans un pre-
mier temps une variable. Ici, nous allons commencer par une combinaison linéaire des deux
premières équations afin d’élimier z.
(
18x + 24y − 30z = −72 (1)
25x − 15y + 30z = 165 (2)
On effectue ensuite une deuxième combinaison ici entre (1) et (3) afin d’éliminer à nouveau
z
3x + 4y − 5z = −12 | · 4 (1)
5x − 3y + 6z = 33 (2)
2x + 5y − 4z = −18 | · (−5) (3)
371
(
12x + 16y − 20z = −48 (1)
−10x − 25y + 20z = 90 (3)
Un patron distribue une gratification à ses employés ; s’il donne 400.- à chacun, il reste 5400.- ;
s’il donne 500.- à chacun, il manque 12600.-. Déterminer le nombre d’employés et la somme à
partager.
373
Corrigé 3.6
S = {(77400; 180)}
On place un capital de 6000.- dans une banque. L’intérêt ne change pas si on augmente le taux de
1% et diminue la durée de placement de 4 mois. De même, l’intérêt ne change pas si on diminue
le taux de 1% et augmente la durée de placement de 8 mois. Déterminer le taux et la durée.
375
Corrigé 3.7
Un cylindre qui mesure 10 cm de haut est composé de bois de masse volumique 0.6 kg/dm3 et
d’aluminium de masse volumique 2.7 kg/dm3. Déterminer la hauteur des parties en bois et en
aluminium de manière à obtenir un corps qui complètement immergé reste en équilibre dans
l’eau.
377
Corrigé 3.8
17 21 17 4
Dans (2) : +y =1⇔y = − ⇔y=
21 21 21 21
17 4
S= ;
21 21
17
La hauteur de la partie en bois est de dm ou de 8.09 cm et celle de la partie en aluminium
21
4
de dm ou 1.9 cm.
21
378
Exercice 3.9
Sur une façade de 14 m de large, un architecte veut disposer trois fenêtres. La deuxième doit
avoir une largeur égale à une fois et demi la largeur de la première et la troisième une largeur
égale à la somme des largeurs des deux autres. De plus, il faut prévoir 50 cm entre les fenêtres
et les extrémités de la façade et entre les fenêtres. Déterminer les largeurs des fenêtres.
379
Corrigé 3.9
Soit x la largeur de la première fenêtre en cm, 1.5x celle de la deuxième et x + 1.5x celle de la
troisème.
La première fenêtre a une largeur de 240 cm, la deuxième 360 cm et la dernière 600 cm.
380
Exercice 3.10
Un automobiliste pour aller d’une ville A à une ville B distantes de 120 km doit faire une partie
du trajet en montagne. Sa vitesse moyenne est de 60 km/h en palier, 30 km/h en montée et 40
km/h en descente. Pour aller de A vers B, il met 2 h 21 min et pour aller de B vers A, 2 h 24
min. Quelles sont les distances en palier, en montée et en descente dans le sens A vers B ?
381
Corrigé 3.10
La somme des arêtes d’un parallélépipède rectangle est de 60 cm. Si on retire 2 cm à la plus
grande arête et si on ajoute 2 cm à la plus petite, on obtient un cube. Déterminer les longueurs
des arêtes du parallélépipède.
385
Corrigé 3.12
Deux nombres sont tels que la somme du triple du premier et du quintuple du deuxième vaut
44 et que la somme du triple du deuxième et du sextuple du premier vaut 60.
(1)-(2) : 7y = 28 ⇔ y = 4
S = {(8; 4)}
Trouver trois nombres tels que la somme du premier et de la moitié du deuxième, du deuxième
et du tiers du troisième, du troisième et du quart du premier, fasse chaque fois 1000.
389
Corrigé 3.14
Soit x le premier nombre, y le deuxième, z le troisième.
y
x + = 1000
2
2x + y = 2000 (1)
z
y + = 1000 ⇔ 3y + z = 3000 (2)
3
4z + x = 4000 (3)
x
z + = 1000
4
De (3), on obtient : x = 4000 − 4z que l’on substitue dans (1)
( (
2 · (4000 − 4z) + y = 2000 (4) y − 8z = −6000 (4)
⇔
z = 3000 − 3y (2) z = 3000 − 3y (2)
(2) dans (4) : y−8·(3000−3y) = −6000 ⇔ y−24000+24y = −6000 ⇔ 25y = 18000 ⇔ y = 720
Lors de l’impression d’un livre, on s’aperçoit que différentes variantes sont possibles. Tout en
conservant les mêmes caractères typographiques, on peut soit aérer le texte, en mettant 15 lignes
de moins par page, ce qui augmente le livre de 3 pages, soit resserrer le texte en mettant 25 lignes
de plus par page, ce qui diminue le livre de 3 pages. Déterminer le nombre de lignes par page et
le nombre de pages du livre.
391
Corrigé 3.15
S = {(75; 12)}
Il y a 75 lignes par page et 12 pages.
392
6 Solutions
Solution 3.1
Solution 3.2
1. S = {(1; 2; 3)}
1 1 15. S = {(−8; 3; 12)}
8. S = ; ; −2
2 3
2. S = {(1; −2; −1)} 16. S = {(1; 2; 3)}
9. S = {(4; 3; 5)}
17. S = {(5; 6; −3)}
3. S = {(−2; 3; 2)} 10. S = {(−1; 2; 3)}
18. S = {(4; −1; 5)}
4. S = {(6; 3; 5)} 5 1
11. S = ; 1; 19. S = {(−1; 6; 4)}
4 4
5. S = {(2; 1; −3)}
12. S = {(5; −3; 1)} 20. S = {(1; 1; 1)}
6. S = {(1; −1; 0)} 13. S = {(−1; 3; 5)} 21. S = {(−7; −5; 2)}
7. S = {(−3; 1; 8)} 14. S = {(7; 9; −2)} 22. S = {(3; −4; 1)}
Solution 3.6
Il a partagé 77400.- entre 180 employés.
Solution 3.7
Le taux est de 3% et la durée est de 16 mois.
Solution 3.8
La hauteur de la partie en bois est de 8.09 cm et celle de la partie en aluminium de 1.9 cm.
396
Solution 3.9
La première fenêtre a une largeur de 240 cm, la deuxième 360 cm et la dernière 600 cm.
Solution 3.10
La distance en palier est de 90 km, celle en montée de 12 km et celle en descente de 18 km.
Solution 3.11
Le nombre est 593’395.
Solution 3.12
Les arêtes sont de 7 cm, 3 cm et 5 cm.
Solution 3.13
Le premier nombre est 8, le deuxième 4.
Solution 3.14
Le premier nombre est 640, le deuxième 720 et le troisième 840.
Solution 3.15
Il y a 75 lignes par page et 12 pages.
Chapitre 4
Equations du deuxième degré
398
1 Définition
Définition
Une équation à une inconnue est du deuxième degré si après réduction elle peut se mettre
sous la forme canonique ax2 + bx + c = 0 (a 6= 0)
Pour résoudre les équations du deuxième degré, plusieurs méthodes sont possibles.
399
Exemple
(x + 5 − 3)(x + 5 + 3) = 0
(c) x2 + 5x − 6 = 0 (f) x2 − 6x + 9 = 0
(x + 2)(x + 8) = 0
(x + 6)(x − 1) = 0 (x − 3)2 = 0
S = {−8; −2}
S = {−6; 1} S = {3}
401
Définition
Soit ax2 + bx + c = 0 une équation du 2e degré avec a 6= 0. Alors,
∆ = b2 − 4ac
Afin de mieux étudier les différents cas, il faut poser ∆ = b2 −4ac. L’équation précédente devient
404
Trois cas peuvent se présenter :
— ∆ < 0. L’équation n’a pas de solution, car la racine carrée d’un nombre < 0 n’existe pas.
S=∅
Notation
La formule de résolution de l’équation du deuxième degré est souvent notée :
√
−b ± ∆
x1,2 =
2a
Exemple
a) 3x2 − 5x − 2 = 0 c) 3x2 + 2x + 1 = 0
Exemple
Remarque :
— La racine carrée d’un nombre négatif ne possède, certes, pas de solution dans R. Mais,
elle possède une solution dans le monde merveilleux des nombres complexes C ...
— Si le signe de a et de c ne sont pas les mêmes, alors l’équation possédera toujours deux
solutions dans R. Par exemple, sans calculer ∆, on sait que −17x2 + 5x + 11 = 0 possède
deux solutions réelles.
407
4 Exercices
Exercice 4.1
Résoudre les équations sans appliquer la formule générale.
(n) 2
7x − 14x − 21 = 0 (r) 6x2 − 54x − 132 = 0
1) x2 = 1024 3) 2x2 = 3x
√
x = ± 1024 2x2 − 3x = 0
x = ±32 x · (2x − 3) = 0
3
S = {−32; 32} x1 = 0 ; x2 =
2
3
S = 0;
2
2) 5x2 + 7x = 0
x · (5x + 7) = 0 4) 9x2 − 6x + 1 = 0
7
x1 = 0 ; x2 = − (3x − 1)2 = 0
5
7 1
S = − ;0 x=
5 3
1
S=
3
412
2 2
5) x − 4 = x − 2 7) 49 = x
√
x2 − x − 2 = 0 x = ± 49
(x − 2) · (x + 1) = 0 x = ±7
x1 = 2 ; x2 = −1 S = {−7; 7}
S = {−1; 2}
8) (x + 2)2 − 5 (x + 2) = 0
6) (x − 4) (x + 3) + (x + 3) = 0 (x + 2) · [(x + 2) − 5] = 0
(x + 3) · [(x − 4) + 1] = 0 (x + 2) · [x − 3] = 0
(x + 3) · [x − 3] = 0 x1 = −2 ; x2 = 3
x1 = −3 ; x2 = 3 S = {−2; 3}
S = {−3; 3}
413
2 2
9) 4x + 20x + 25 = 0 11) x − 25 = 0
(2x + 5)2 = 0 (x − 5) · (x + 5) = 0
2x − 5 = 0 x = ±5
2x = 5 S = {−5; 5}
5
x=−
2
5 12) 5x2 − 15x + 10 = 0 | : 5
S= −
2 x2 − 3x + 2 = 0
2 (x − 2) · (x − 1) = 0
10) x − 4x − 21 = 0
x1 = 2 ; x2 = 1
(x − 7) · (x + 3) = 0
S = {1; 2}
x1 = 7 ; x2 = −3
S = {−3; 7}
414
2 2
13) x + 6x + 5 = 5 15) x − 9x + 24 = 4
x2 + 6x = 0 x2 − 9x + 20 = 0
x · (x + 6) = 0 (x − 4) · (x − 5) = 0
x1 = 0 ; x2 = −6 x1 = 4 ; x2 = 5
S = {−6; 0} S = {4; 5}
7 · (x2 − 2x − 3) = 0 (x − 9) · (x − 16) = 0
7 · (x − 3) · (x + 1) = 0 x1 = 9 ; x2 = 16
x1 = 3 ; x2 = −1 S = {9; 16}
S = {−1; 3}
415
17) (3x + 2) (x − 2) = 3x + 2 2
19) 9x − 45x + 36 = 0
(3x + 2) · [(x − 2) − 1] = 0 9 · (x − 1) · (x − 4) = 0
(3x + 2) · [x − 3] = 0 x1 = 1 ; x2 = 4
2
x1 = − ; x2 = 3 S = {1; 4}
3
2
S = − ;3
3
x2 − 9x − 22 = 0
(x − 11) · (x + 2) = 0
x1 = 11 ; x2 = −2
S = {−2; 11}
416
Exercice 4.2
Résoudre les équations sans appliquer la formule générale.
1) (x + 2)2 = 9 3) (x + 2)2 = −7
√ √
x+2=± 9 x + 2 = ± −7
(
x1 = −2 + 3 = 1
x = −2 ± 3 = S=∅
x2 = −2 − 3 = −5
S = {−5; 1}
4) (x − 2)2 = 7
√
x−2=± 7
2) (x − 4)2 = 16
√
√ x=2± 7
x − 4 = ± 16
√ o
( n
x1 = 4 + 4 = 8 S = 2± 7
x=4±4=
x2 = 4 − 4 = 0
S = {0; 8}
420
2 2
5) (3x − 5) = 0 7) (8x − 7) = 5
√
3x − 5 = 0 8x − 7 = ± 5 √
7+ 5
x1 =
√
3x = 5 8
8x = 7 ± 5 ⇒ √
x2 = 7 − 5
5
x= 8
3 √
5 7± 5
S= S=
3 8
2
6) (2x − 3) = 9 8) 9 (x + 5)2 = 8
r
√ 8
2x − 3 = ± 9 x+5=±
3+3 √9 √
x1 =
=3 8 4·2
2 x = −5 ± = −5 ±
2x = 3 ± 3 ⇒ 3√ 3
x2 = 3 − 3 = 0
2 2· 2
x = −5 ±
3√
S = {0; 3}
2 2
S = −5 ±
3
421
2 2
9) 4 (x − 5) = 9 10) (7x + 6) = 0
2 9
(x − 5) = 7x + 6 = 0
r4
9
x−5=± 7x = −6
4
3 6
x=5± x=−
2 7
3 10 + 3 13
x1 = 5 + =
= 6
2 2 2 S= −
⇒ 7
x2 = 5 − 3 = 10 − 3 = 7
2 2 2
7 13
S= ;
2 2
422
Exercice 4.3
1) 7x2 − 3x − 1 = 0
a=7 ; b = −3 ; c = −1
√ p
2
√
−b ± − 4 · a · c −(−3) ± (−3) − 4 · 7 · (−1) 3 ± 37
b2
x1;2 = = =
2·a 2·7 14
√
3 ± 37
S=
14
2) 8x2 + 6x − 9 = 0
−6 + 18 12 3
p √ x1 =
= =
−6 ± 62 − 4 · 8 · (−9) −6 ± 324 −6 ± 18 16 16 4
x1;2 = = = ⇒
2·8 16 16 x2 = −6 − 18 = −24 = − 3
16 16 2
3 3
S= − ;
2 4
427
2
3) 49x − 14x + 1 = 0
p
2
√
−(−14) ± (−14) − 4 · 49 · 1 14 ± 0 14 1
x1;2 = = = =
2 · 49 98 98 7
1
S=
7
4) 3x2 − 2x + 2 = 0
p
2
√ √
−(−2) ± (−2) − 4 · 3 · 2 2 ± 4 − 24 2 ± −20
x1;2 = = =
2·3 6 6
S=∅
5) 9x2 − 42x + 49 = 0
p
2
√
−(−42) ± (−42) − 4 · 9 · 49 42 ± 0 42 7
x1;2 = = = =
2·9 18 18 3
7
S=
3
428
2
6) 6x + 13x − 5 = 0
4 1
p √ x 1 = =
−13 ± 132 − 4 · 6 · (−5) −13 ± 289 −13 ± 17
12 3
x1;2 = = = ⇒
2·6 12 12 x2 = − 30 = − 5
12 2
5 1
S= − ;
2 3
7) 3x2 − 30 − x = 0 ⇔ 3x2 − x − 30 = 0
a=3 ; b = −1 ; c = −30
20 10
p √ x1 =
=
−(−1) ± (−1)2 − 4 · 3 · (−30) 1 ± 361 1 ± 19 6 3
x1;2 = = = ⇒
2·3 6 6 x2 = − 18 = −3
6
10
S = −3;
3
429
2 2
8) 1 − 4x + x = 0 ⇔ x − 4x + 1 = 0
a=1 ; b = −4 ; c=1
p
2
√ √ √ √
−(−4) ± (−4) − 4 · 1 · 1 4 ± 12 4 ± 4 · 3 4 ± 2 3 2 · (2 ± 3)
x1;2 = = = = =
2·1 2 2 2 2
n √ o
S = 2± 3
9) 44 + x2 − 14x = 0 ⇔ x2 − 14x + 44
a=1 ; b = −14 ; c = 44
p
2
√ √ √ √
−(−14) ± (−14) − 4 · 1 · 44 14 ± 20 14 ± 4 · 5 14 ± 2 5 2(7 ± 5)
x1;2 = = = = =
2·1 2 2 2 2
n √ o
S = 7± 5
430
2
10) x + 7x + 15 = 0
√ √ √
2
−7 ± 7 − 4 · 1 · 15 7 ± 49 − 60 7 ± −11
x1;2 = = =
2·1 2 2
S=∅
x − 8 x2 x2 4x 86
(a) + −1=0 (f) − 17 = +
5 3 3 5 5
3x − 7 x2 − 9 5x + 2 53 x2 + 7
(b) −2=− (g) − =
5 7 8 2 4
1 − 8x x2 − 7 (x − 3)2 (x − 4)2
(c) + 2x = (h) =
2 4 5 6
x2 − 3 x2 − 11 x2 + 1 x2 11 x
(d) − = (i) + = +5
2 6 3 3 4 4
5x2 2 x2 + 4 7 − 3x 4 (x − 2)
(e) x− = (j) = −
16 5 6 5 10
432
2 2
x−8 x 3x − 7 x −9
(a) + −1=0 (b) −2=−
5 3 5 7
433
2 2 2 2
1 − 8x x −7 x − 3 x − 11 x + 1
(c) + 2x = (d) − =
2 4 2 6 3
434
2 2
5x 2 x 4x 86
(e) x− = (f) − 17 = +
16 5 3 5 5
435
2 2 2
5x + 2 53 x + 7 (x − 3) (x − 4)
(g) − = (h) =
8 2 4 5 6
436
2 2
x 11 x x + 4 7 − 3x 4 (x − 2)
(i) + = +5 (j) = −
3 4 4 6 5 10
437
Corrigé 4.4
x − 8 x2
1) + − 1 = 0 | · 15
5 3
3 · (x − 8) + 5 · x2 − 1 · 15 = 0
3x − 24 + 5x2 − 15 = 0
5x2 + 3x − 39 = 0
p
2
√
−3 ± 3 − 4 · 5 · (−39) −3 ± 789
x1;2 = =
2·5 10
√
−3 ± 789
S=
10
438
2
3x − 7 x −9
2) −2=− | · 35
5 7
7 · (3x − 7) − 2 · 35 = −5 · (x2 − 9)
21x − 49 − 70 = −5x2 + 45
2 · (1 − 8x) + 4 · 2x = x2 − 7
2 − 16x + 8x = x2 − 7
x2 + 8x − 9 = 0
(x + 9) · (x − 1) = 0
S = {−9; 1}
440
2 2 2
x − 3 x − 11 x + 1
4) − = |·6
2 6 3
3x2 − 9 − x2 + 11 = 2x2 + 2
0=0
S=R
441
2
5x 2
5) x − = | · 80
16 5
80 · x − 5 · 5x2 = 2 · 16
25x2 − 80x + 32 = 0
p
2
√ √ √
−(−80) ± (−80) − 4 · 25 · 32 80 ± 3200 80 ± 40 2 10 · (8 ± 4 2)
x1;2 = = = =
2 · 25 50 50 50
√
8±4 2
S=
5
442
2
x 4x 86
6) − 17 = + | · 15
3 5 5
5 · x2 − 17 · 15 = 3 · 4x + 3 · 86
5x + 2 − 4 · 53 = 2 · (x2 + 7)
5x + 2 − 212 = 2x2 + 14
− 2x2 + 5x − 224 = 0
p
2
√ √
−5 ± 5 − 4 · (−2) · (−224) −5 ± 25 − 1792 −5 ± −1767
x1;2 = = =
2 · (−2) −4 −4
S=∅
444
2 2
(x − 3) (x − 4)
8) = | · 30
5 6
6 · (x − 3)2 = 5 · (x − 4)2
x2 + 4x − 26 = 0
p
2
√ √ √
−4 ± 4 − 4 · 1 · (−26) −4 ± 120 −4 ± 2 30 2 · (−2 ± 30)
x1;2 = = = =
2·1 2 2 2
n √ o
S = −2 ± 30
445
2
x 11 x
9) + = + 5 | · 12
3 4 4
4x2 + 3 · 11 = 3 · x + 12 · 5
4x2 + 33 = 3x + 60
4x2 − 3x − 27 = 0
24
p √ x1 =
=3
−(−3) ± (−3)2 − 4 · 4 · (−27) 3 ± 441 3 ± 21 8
x1;2 = = = ⇒
2·4 8 8 x2 = − 18 = − 9
8 4
9
S = − ;3
4
446
2
x + 4 7 − 3x 4 (x − 2)
10) = − | · 30
6 5 10
5 · (x2 + 4) = 6 · (7 − 3x) − 3 · 4 · (x − 2)
5x2 + 30x − 46 = 0
p
2
√ √ √
−30 ± 30 − 4 · 5 · (−46) −30 ± 1820 −30 ± 2 455 2 · (−15 ± 455)
x1;2 = = = =
2·5 10 10 10
√
−15 ± 455
S=
5
447
Remarque : Lors de la résolution de problèmes, il est important de déterminer l’inconnue avant
d’établir l’équation du degré deux à résoudre.
Exercice 4.5
Trouver deux nombres consécutifs, tels que la somme de leurs carrés soit 545.
448
Corrigé 4.5
x2 + (x + 1)2 = 545
2x2 + 2x + 1 = 545
2x2 + 2x − 544 = 0
2(x2 + x − 272) = 0
S = {−17; 16}
La différence entre le carré d’un nombre et le nombre lui-même est égale à 182. Quel est ce
nombre ?
450
Corrigé 4.6
Soit n le nombre.
n2 − n = 182
n2 − n − 182 = 0
(n − 14)(n + 13) = 0
S = {−13; 14}
Deux mobiles partent du sommet d’un angle droit en suivant chacun un côté de l’angle. L’un
part une seconde avant l’autre et parcourt 6 m par seconde, tandis que l’autre ne parcourt que
5 m par seconde.
A quel moment seront-ils éloignés de 75 m ?
452
Corrigé 4.7
560
Remarque : − = −9.18 n’est pas prise ne considération, car cela signifie qu’il faudrait
61
revenir 9.18 secondes avant le départ des mobiles.
453
Exercice 4.8
Trouver les trois côtés d’un triangle rectangle, sachant que les mesures de ses côtés sont trois
nombres entiers consécutifs.
454
Corrigé 4.8
x2 + (x + 1)2 = (x + 2)2
2x2 + 2x + 1 = x2 + 4x + 4
x2 − 2x − 3 = 0
(x − 3)(x + 1) = 0
S = {−1; 3}
Remarque : -1 n’est pas prise ne considération, car une longueur ne peut pas être négative.
455
Exercice 4.9
Deux nombres sont entre eux comme 4 est à 7 et la somme de leurs carrés est 3185. Trouver ces
nombres ?
456
Corrigé 4.9
x = 4
y 7
x2 + y 2 = 3185
4
De la première équation, on obtient que x = · y, que l’on injecte dans la seconde équation :
7
2
4 2 16 2
·y + y = 3185 ⇐⇒ y + y 2 = 3185 ⇐⇒ 65y 2 = 156065 ⇐⇒ y 2 = 2401
7 49
√
⇐⇒ y = ± 2401 ⇐⇒ y = ±49
S = {−49; 49}
Soient cinq multiples de quatre consécutifs. La somme des carrés des trois premiers est surpassée
de 512 par la somme des carrés des derniers. Quel sont ces nombres ?
458
Corrigé 4.10
x2 − 32x + 192 = 0
√
32 ± 322 − 4 · 1 · 192 32 ± 16
x1;2 = =
2 2
x1 = 24 et x2 = 8
L’aire d’un carré double lorsqu’on augmente son côté de 1 m. Quelle est la mesure du côté de ce
carré ?
460
Corrigé 4.11
2c2 = (c + 1)2
c2 − 2c − 1 = 0
p √ √ √ √
2
2 ± (−2) − 4 · 1 · (−1) 2 ± 8 2 ± 4 · 2 2 ± 2 2 2(1 ± 2) √
c1;2 = = = = = =1± 2
2·1 2 2 2 2
√ √
S = {1 − 2; 1 + 2}
√
Le côté du carré est de 1 + 2.
√
Remarque : 1− 2 n’est pas prise ne considération, car une longueur ne peut pas être négative.
461
Exercice 4.12
La largeur d’un rectangle vaut le quart de sa longueur. Si tu triples sa largeur et que tu diminues
sa longueur de 8 cm, tu obtiens un second rectangle dont l’aire mesure 320 cm2 de plus que le
premier.
3x (4x − 8) = x · 4x + 320
x2 − 3x − 40 = 0
(x − 8)(x + 5) = 0
S = {−5; 8}
Remarque : -5 n’est pas prise ne considération, car une longueur ne peut pas être négative.
463
Exercice 4.13
x (6.5 − x) = 7.5
x2 − 6.5x + 7.5 = 0
2x2 − 13x + 15 = 0
p
13 ± (−13)2 − 4 · 2 · 15 13 ± 7 20 6 3
x1;2 = = ⇒ x1 = = 5 et x2 = = = 1.5
4 4 4 4 2
Si le premier côté mesure 1.5 unité, alors le second vaudra 6.5−1.5 c.-à-d. 5 unités et la deuxième
solution qui est 5, nous donnera comme second côté 6.5 − 5 c.-à-d. 1.5.
Dans une plaine se trouvent deux tours distantes de 50 pas, l’une haute de 30 pas, l’autre de 40.
Entre ces deux tours se trouve une fontaine, vers laquelle se dirigent deux oiseaux.
Partis simultanément du sommet de chacune des tours et volant à la même vitesse, ils arrivent
en même temps à la fontaine.
Quelle est la distance de la fontaine au pied de chaque tour ?
467
Corrigé 4.14
Soient d la distance parcourue par les oiseaux, x la distance entre la tour de 30 pas et la fontaine
et 50 − x la distance entre la tour de 40 pas et la fontaine.
100x = 3200
S = {32}
5 Solutions
Solution 4.1
√ √
(a) S = {−5; 1}
7− 5 7+ 5
(g) S = ;
8 8
(b) S = {0; 8} √ √
−15 − 2 2 −15 + 2 2
(c) S=∅ (h) S = ;
3 3
√ √
(d) S = {2 − 7; 2 + 7} 7 13
(i) S = ;
5 2 2
(e) S=
6
3 (j) S = −
7
(f) S = {0; 3}
470
Solution 4.3
√ √
3 − 37 3 + 37 10
(a) S = ; (g) S= −3;
14 14 3
3 3
√ √
(b) S = − ; (h) S = {2 − 3; 2 + 3}
2 4 √ √
(i) S = {7 − 5; 7 + 5}
1
(c) S =
7 (j) S=∅
(d) S =∅ √ √
7 11 − 247 11 + 247
(e) S = (k) S= ;
3 4 4
5 1 5
(f) S = − ; (l) S= ;7
2 3 3
471
Solution 4.4
√ √
−3 − 789 −3 + 789 57
(a) S= ; (f) S= −9;
10 10 5
41
(g) S=∅
(b) S = − ;4 √ √
5 (h) S = {−2 − 30; −2 + 30}
(c) S = {−9; 1} 9
(i) S = − ;3
4
(d) S=R √ √
√ √
−15 − 455 −15 + 455
8−4 2 8+4 2 (j) S= ;
(e) S= ; 5 5
5 5
472
Solution 4.5 Les deux nombres sont -17 et -16 ou 16 et 17
Solution 4.6 Le nombre est -13 ou 14.
Solution 4.7 Après 10 secondes, ils seront éloignés de 75 m.
Solution 4.8 Les côtés sont 3, 4 et 5.
Solution 4.9 Les deux nombres sont 28 et 49 ou -49 et -28.
Solution 4.10 Les cinq multiples de quatres sont 8,12,16,20 et 24 ou 24,28,32,36 et 40.
√
Solution 4.11 Le côté du carré est de 1 + 2.
Solution 4.12 Le rectangle a des côtés mesurant 8 cm et 32 cm.
Solution 4.13 Le rectangle a des côtés mesurant 1,5 et 5.
Solution 4.14 La fontaine est à 32 pas de la tour de 30 pas et à 18 pas de la tour de 40 pas.
Chapitre 5
Problèmes mélangés
474
1 Méthode
Comme al-Khwãrizmi l’avait mentionné, les équations et leurs résolutions ont un but, à savoir
résoudre des problèmes de la vie auxquels il serait difficile de trouver une solution autrement.
Le Français René Descartes (1596-1650) avait le projet de développer une méthode universelle
de résolution de problèmes, qu’il énonce dans Les Règles pour la direction de l’esprit :
— Ramener tout problème à un problème arithmétique
— Ramener tout problème arithmétique à un problème d’algèbre
— Ramener tout problème d’algèbre à la résolution d’une seule équation
Descartes remarqua que certains problèmes ne pouvaient être résolus par cette méthode. Cepen-
dant, pour les problèmes présentés dans ce chapître, la méthode de Descartes constitue un bon
point de départ. Il est très recommandé de suivre la marche à suivre suivante :
475
Remarque : Au dernier point, il s’agit de vérifier que la ou les valeurs obtenues vérifient
l’équation ou le système d’équations ET que la (les) solution(s) obtenue(s) réponde(nt) bien au
problème énoncé.
Si la résolution algébrique d’une équation est une opération qui peut être automatisée (des
algorithmes peuvent faire ce travail), la compréhension et la mise en équation d’un problème
énoncé en français reste (et restera probablement longtemps encore) une opération qui ne peut
être exécutée que par un esprit humain. Cet exercice demande une part d’intuition, mais cette
intuition sera developpée par la pratique. L’étudiant ne se découragera donc pas si cette activité
lui paraît la plus difficile.
476
Exemple
Alice et Bob sont entrés dans un magasin avec la même somme d’argent. Alice dépense les trois
quarts de ce qu’elle a et Bob les deux cinquièmes. Quelle somme avaient-ils en entrant si, après
leur achat, Bob a 8.40 de plus qu’Alice ?
— Définir une inconnue : Soit x la somme recherchée.
— Mettre en équation la donnée du problème : Après son achat, Alice a encore le quart de
la somme, et Bob trois cinquièmes.
On peut donc traduire la dernière phrase de l’énoncé par l’équation suivante :
3 1
x − x = 8.40 · 20
5 4
— Résoudre l’équation : 12x − 5x = 168
x = 24
3 2
— Vérifier la solution : Alice a dépensé · 24 = 18.- et Bob · 24 = 9.60.
4 5
Il reste donc à Alice 6.- et à Bob 14.40, soit 8.40 de plus qu’Alice.
— Expliciter la solution : Alice a dépensé 18.- et Bob 9.60
477
478
Exemple
L’épitaphe de Diophante d’Alexandrie (3e siècle) propose le problème suivant :
Passant, sous ce tombeau repose Diophante
Ces quelques vers tracés par une main savante
Vont te faire connaître à quel âge il est mort
Des jours assez nombreux que lui compta le sort
Le sixième marqua le temps de son enfance
Le douzième fut pris par son adolescence
Des sept parts de sa vie, une encore s’écoula
Puis, s’étant marié, sa femme lui donna
Cinq ans après un fils qui, du destin sévère
Reçut de jours, hélas ! Deux fois moins que son père
De quatre ans, dans les pleurs, celui-ci survécut
Dis, si tu sais compter, à quel âge il mourut
— Définir une inconnue : Soit x l’âge de Diophante.
x x x x
— Mettre en équation la donnée du problème : + + + 5 + + 4 = x
6 12 7 2
— Résoudre l’équation :
x x x x
479
2 Exercices
Remarque préalable
Les exercices suivants sont composés de problèmes nécéssitant la maîtrise de différentes tech-
niques algébriques pour leur résolution, c’est-à-dire la résolution d’une équation du premier
degré à une inconnue, de deux ou trois équations du premier degré à deux ou trois inconnues,
d’équation(s) du deuxième de degré à une ou plusieurs inconnues.
Les diagonales d’un losange diffèrent de 5 cm. Si on augmente la petite diagonale de 2 cm et que
l’on diminue la grande de 3 cm, son aire diminue de 4 cm2. Déterminer la mesure des diagonales
de ce losange.
481
Corrigé 5.1
Soit x la petite diagonale, y la grande.
(x + 2)(y − 3) x · y
= − 4 (1)
2 2
x+5=y (2)
xy + 2y − 3x − 6 = xy − 8 (1)
y =x+5 (2)
Soit x le nombre.
x − 12 = 35 ⇔ x = 47
Un nombre est formé de deux chiffres dont la somme est 12. Si on ajoute 21 au double de ce
nombre, on trouve le triple du nombre renversé. Quel est ce nombre ?
485
Corrigé 5.3
(
x = 12 − y (1)
17x − 28y + 21 = 0 (2)
L’âge de Paul est le triple de celui de Jean et ils comptent ensemble 16 ans. Quel est l’âge de
chacun d’eux ?
487
Corrigé 5.4
Un tonneau à vin contenait 180 litres. Si on en avait tiré 4 litres de moins, il en resterait la
moitié. Combien en a-t-on tiré de litres ?
489
Corrigé 5.5
180
180 − (x − 4) =
2
184 − x = 90
x = 94
On a tiré 94 litres.
490
Exercice 5.6
Le premier facteur d’un produit de deux nombres est 52. Si on augmente chaque facteur de 7, le
nouveau produit surpasse de 581 le produit primitif. Quel est le second facteur ?
491
Corrigé 5.6
(
x = 52 (1)
xy + 7y + 7x + 49 = xy + 581 (2)
(
x = 52 (1)
7y + 7x = 532 (2)
85000
(
xy = 85000 (1) x = (1)
⇔ y
(x − 1)(y + 4250) = 85000 (2) xy − y + 4250x = 89250 (2)
4250 − 38250
y1 = = 17000 et y2 < 0 et x1 = 5
−2
Combien a coûté une auto d’occasion, sachant qu’après y avoir fait pour 800.- de réparations,
on l’a vendue 19280.-, et qu’ainsi on a gagné les 2/5 du prix d’achat ?
495
Corrigé 5.8
2
19280 − (x + 800) = x
5
2
−x + 18240 = x
5
7
18240 = x
5
Dans mon porte-monnaie, j’ai cinq fois plus d’argent que mon camarade. Ensemble nous avons
45.-. Combien possède chacun ?
497
Corrigé 5.9
45 15
(2) dans (1) : 5y + y = 45 ⇔ 6y = 45 ⇔ y = = .
6 2
15 15 75
On substitue y par dans (2) et on obtient x = 5 · ⇔x= .
2 2 2
Quel capital, placé à 4%, rapporte autant que 6000.- placé à 4.25% ?
499
Corrigé 5.10
Soit x le capital.
4 4.25
x· = 6000 ·
100 100
4x = 6000 · 4.25
x = 6375
125 − x = 73
x = 125 − 73
x = 52
Un père a 33 ans et sa fille 9 ans. Dans combien d’années l’âge du père sera-t-il le double de
celui de sa fille ?
503
Corrigé 5.12
33 + x = 2 · (9 + x)
33 + x = 18 + 2x
33 − 18 = x
x = 15
Une salle de spectacle comprend 280 places louées à 7.50 ou à 10.-. Lorsque toute la salle est
louée, la somme encaissée avec les billets à 7.50 représente exactement la moitié de la recette
totale.
Combien y a-t-il de places de chaque sorte ?
505
Corrigé 5.13
7 11y 4 · 8800
(2) dans (1) : · y + y = 880 ⇔ = 8800 ⇔ y = ⇔ y = 3200.
4 4 11
7
On substitue y par 3200 dans (2) et on obtient x = · 3200 ⇔ x = 5600.
4
Quelle est la somme qui, placée à 5% pendant deux ans, est devenue 1852.20 ?
509
Corrigé 5.15
Un manteau et un chapeau ont coûté ensemble 120.-. Le manteau coûte 9 fois autant que le
chapeau.
Quel est le prix du chapeau et celui du manteau ?
513
Corrigé 5.17
Comment partager 20 en deux parties telles que la somme du triple de l’une et du quintuple de
l’autre soit 84 ?
515
Corrigé 5.18
3 · (20 − y) + 5y = 84
60 − 3y + 5y = 84
2y = 24
y = 12
Une pièce de tissu mesure 8 m de plus qu’une autre, et les deux ensembles font 40 m.
Quelle est la longueur de chaque pièce ?
517
Corrigé 5.19
Un cycliste part à 8h00 à une vitesse de 30 km/h. 40 minutes plus tard, un autre cycliste part
à sa poursuite, à 45 km/h.
Quand le second cycliste rattrapera-t-il le premier et quelle distance aura-t-il parcourue ?
519
Corrigé 5.20
Le second cycliste aura rattrapé le premier cycliste lorsqu’ils auront parcouru la même distance !
distance
On sait que vitesse = . Donc d = v · t
temps
dcycliste 1 = dcycliste 2
vcycliste 1 · tcycliste 1 = vcycliste 2 · tcycliste 2
40
30 · t = 45 · t −
60
30t = 45t − 30
15t = 30
t=2
Le second cycliste rattrapera le premier à 10h (2h après le départ du premier cycliste) et chacun
aura parcouru 60 km (d = v · t ⇔ d = 30 · 2 ⇔ d = 60).
520
Exercice 5.21
Un nombre est formé de deux chiffres dont la somme est 12 ; si on ajoute 4 au sixième du nombre,
on trouve le septième du nombre renversé. Quel est ce nombre ?
521
Corrigé 5.21
Une société compte 300 membres. En diminuant la cotisation de 2.-, le comité espère augmenter
le nombre des membres de 50% et le montant total des cotisations de 150.-.
Quelle est la cotisation actuelle ?
523
Corrigé 5.22
De cinq fois un nombre, j’ôte 14 et j’ai 46 pour reste. Quel est ce nombre ?
525
Corrigé 5.23
5x − 14 = 46
60
x =
5
Une des cathètes d’un triangle rectangle mesure les 3/4 de l’autre cathète.
Le périmètre du triangle est de 48 m.
Quelle est la longueur de son hypoténuse ?
527
Corrigé 5.24
3
3 0
y + y + z = 48 (2 )
x = y (1)
4
4
x + y + z = 48 (2) (1) dans (2) et (3) 2
3y
x2 + y 2 = z 2 (3) + y 2 = z 2 (30)
4
7 7
0
y + z = 48 (2 ) ⇒ z = 48 − y
4
4
25 · y 2 = z 2
(30)
16
25 2 49 2 24 2
(2’) dans (3’) : y = 2304 − 168y + y ⇔ y − 168y + 2304 = 0 ⇔ y 2 − 112y + 1536 = 0
16 16 16
Mais y1 n’est pas une solution cohérente, car elle est plus grande que le périmètre.
3
Donc si y = 16, alors en remplaçant dans (1), on obtient x = · 16 ⇔ x = 12.
4
Trois nombres consécutifs sont tels que le double du plus petit, augmenté du triple du plus grand,
dépasse de 11 le quadruple du moyen. Quels sont ces nombres ?
530
Corrigé 5.25
2x + 3(x + 2) = 4(x + 1) + 11
5x + 6 = 4x + 15
x=9
L’eau d’un réservoir est amenée par un tuyau dont le débit est de 6 litres par seconde.
Quel est le débit d’un autre tuyau d’écoulement si, au bout de 1h45, le même réservoir contient
9450 litres de plus qu’avec le premier ?
532
Corrigé 5.26
Avec le premier tuyau, après 1h45, le réservoir contient : 6 · 6300 (litres)= 370800 (litres).
6300x = 47250
47250
x=
6300
15
x=
2
Le débit est de 7.5 litres par seconde.
533
Exercice 5.27
Quelle est la valeur d’un champ sachant que les trois cinquièmes du prix font autant que les trois
quarts diminués de 750.-
534
Corrigé 5.27
3 3
x = x − 750
5 4
3x = 15000
x = 5000
Un capital de 3000.- est divisé en deux sommes inégales. Une part est placée à 4%, l’autre à 5%.
Le revenu total est de 138.-.
Quelles sont les deux parts ?
536
Corrigé 5.28
Dans une basse-cour, il y a des poules et des lapins, en tout 25 têtes et 66 pattes.
Combien y a-t-il de poules et de lapins ?
538
Corrigé 5.29
Il y a 17 poules et 8 lapins.
539
Exercice 5.30
Deux villes A et B sont distantes de 60 km. A 9h00, deux cyclistes partent, l’un de A vers B à
45 km/h, l’autre de B vers A à 30 km/h. Où et quand se croiseront-ils ?
540
Corrigé 5.30
Ils vont se croiser lorsque, ensemble, ils auront parcouru les 60 km qui les séparent !
distance
On sait que vitesse = . Donc d = v · t
temps
dcycliste 1 + dcycliste 2 = 60
vcycliste 1 · tcycliste 1 + vcycliste 2 · tcycliste 2 = 60
45 · t + 30 · t = 60
75t = 60
4
t=
5
Les cyclistes se croiseront après 0.8h c.-à-d. à 9h48. Le premier cycliste aura parcouru 36 km
(d1 = v1 · t1 ⇔ d1 = 45 · 0.8 ⇔ d1 = 36) et le second 24km (60km - 24 km).
541
Exercice 5.31
Comment partager le nombre 200 en deux parties telles qu’en divisant la première par 16 et la
deuxième par 10, la différence des quotients soit de 6 ?
542
Corrigé 5.31
Une mère a 25 ans de plus que son fils. Dans 6 ans, l’âge de la mère sera le double de celui de
son fils.
Quels sont les âges de la mère et du fils ?
544
Corrigé 5.32
De 523, j’ôte le triple d’un nombre et j’ai pour reste 439. Quel est ce nombre ?
546
Corrigé 5.33
523 − 3x = 439
523 − 439
x=
3
x = 28
J’ai dépensé le tiers, puis le cinquième d’une somme de départ. Il me reste 14.-.
Combien avais-je ?
548
Corrigé 5.34
x x
x − − = 14
3 5
15x − 5x − 3x = 210
7x = 210
x = 30
J’avais 30.-.
549
Exercice 5.35
Une des cathètes d’un triangle rectangle mesure les 20/21 de l’autre cathète. L’aire du triangle
est de 1890 m2.
Quelles sont les dimensions du triangle ?
550
Corrigé 5.35
Soit x la longueur de la première cathète, y celle de la deuxième, z celle de l’hypothénuse.
20
x= ·y (1)
21
xy
= 1890 (2)
2
x2 + y 2 = z 2 (3)
20
·y·y 20 · y 2
(1) dans (2) : 21
= 1890 ⇔ = 1890 ⇔ y 2 = 3969 ⇔ y = ±63
2 21 · 2
On ne garde pas la valeur négative, car on cherche une longueur qui se doit d’être positive.
20
On substitue y par 63 dans (1) et on obtient : x= · 63 ⇔ x = 60
21
2 2 2
√
Dans (3) : z = 63 + 60 ⇔ z = ± 8439 ⇔ z = ±87
A nouveau, la valeur négative n’est pas conservée, car z est une longueur qui se doit d’être
positive.
551
La première cathète mesure 60 m, la deuxième 63 m et l’hypothénuse 87 m.
552
Exercice 5.36
Dans une basse-cour, il y a des poules et des lapins, en tout 32 têtes et 104 pattes.
Combien y a-t-il de poules et de lapins ?
553
Corrigé 5.36
Par addition : 2y = 40 ⇔ y = 20
Il y a 12 poules et 20 lapins.
554
Exercice 5.37
Un train de voyageurs qui fait 9 lieues à l’heure est parti 3h30 après un train de marchandise
qui fait du 4 lieues à l’heure.
Après combien de temps et à quelle distance du point de départ le premier train rattrapera-t-il
le deuxième ?
555
Corrigé 5.37
Soit t le temps écoulé depuis le départ du premier premier train (celui qui fait du 4 lieues à
l’heure).
Le second train aura rattrapé le premier train lorsqu’ils auront parcouru la même distance !
distance
On sait que vitesse = . Donc d = v · t
temps
dtrain 1 = dtrain 2
vtrain 1 · ttrain 1 = vtrain 2 · ttrain 2
4 · t = 9 · (t − 3.5)
4t = 9t − 31.5
5t = 31.5
t = 6.3
Soit t le temps de trajet pour le train de marchandise et d la distance parcourue par celui-ci.
(
(t − 3.5) · 9 = 4t (1)
d = 4t (2)
Le train rattrapera l’autre à 25.2 lieues du point de départ, après 6.3 − 3.5 = 2.8 heures, soit 2h
et 48min après son départ.
558
Exercice 5.38
Des écoliers se partagent 100 noix de manière à ce que chacun ait quatre fois autant de noix
qu’ils sont d’écoliers.
Combien sont-ils et combien de noix chacun reçoit-il ?
559
Corrigé 5.38
Un capital de 2500.- est divisé en deux sommes inégales. Une part est placée à 4%, l’autre à 5%.
Le revenu total est de 113.-.
Quelles sont les deux parts ?
561
Corrigé 5.39
Si j’achète du café à 4.40 le kilo, il me reste 1.80. Si je prends la même quantité de café à 5.20
le kilo, il me manque 1.20.
Combien y a-t-il dans mon porte-monnaie ?
565
Corrigé 5.41
On subtitue (1) dans (2) : 4.4y + 1.8 = 5.2y − 1.2 ⇔ 3 = 0.8y ⇔ y = 3.75
On substitue y par 3.75 dans (1) et on obtient : x = 4.4 · 3.75 + 1.8 ⇔ x = 18.3
Un nombre de deux chiffres a le chiffre des unités double de celui des dizaines. Quand on ajoute
36 au nombre, on obtient le nombre renversé.
Quel est ce nombre ?
567
Corrigé 5.42
Deux capitaux placés respectivement à 4% et à 4.5% rapportent ensemble 229.50 d’intérêt annuel.
Quels sont-ils si leur somme de 5600.- ?
569
Corrigé 5.43
Un nombre est divisé ainsi : la deuxième partie égale les 2/3 de la première, et la troisième les
3/4 de la deuxième. La différence entre la deuxième et la troisième partie est 400.
Quel est ce nombre et chaque partie ?
571
Corrigé 5.44
2
Alors · x sera la deuxième partie du nombre.
3
3 2 1
Et · · x = · x sera la troisième partie du nombre.
4 3 2
2 1
· x − · x = 400 | · 6
3 2
4x − 3x = 2400
x = 2400
2
La deuxième partie du nombre sera · 2400 = 1600
3
1
La troisième partie du nombre sera · 2400 = 1200
2
2
2 3 2
z = ·y (1)
x − y − y = · y (2)
3
3 4 3
3 (1) dans (2) et (3) :
x−y−z = ·z (2) 2
2
4
3 y − x − y − 3 y = 400 (3)
z − (x − y − z) = 400 (3)
5 y 13
x − y = x = y
3 2 6
⇔ ⇔
−x + 2 y + 5 y = 400 −x = 400 − 7 y
3 3 3
1
Par addition, on obtient : 0 = 400 − · y ⇔ y = 2400
6
13 13 2 2
x= ·y = · 2400 = 5200 et z = · y = · 2400 = 1600
6 6 3 3
La première partie est 2400, la deuxième 1600, la troisième 1200, et le nombre est 5200.
573
Exercice 5.45
L’âge de Marie est le triple de celui d’Anne. La somme de leurs âges est 48 ans.
Quels sont les âges de Marie et d’Anne ?
574
Corrigé 5.45
La diagonale d’un rectangle mesure 323 m et le rapport de ses côtés est de 15/8.
Quelles sont les dimensions de ce rectangle ?
576
Corrigé 5.46
15
On substitue x par 152 dans (2) et on obtient : y= · 152 ⇔ y = 285.
8
Si à un nombre inconnu, j’ajoute 378, la somme est égale à sept fois ce nombre.
Quel est ce nombre ?
578
Corrigé 5.47
x + 378 = 7x
6x = 378
x = 63
Le long d’une rue, on construit 7 maisons identiques distantes les unes des autres de 8.40 m et
de 5.50 m de chaque extrémité de la rue. Si on diminuait toutes ces distances de 1.40 m et la
longueur des maisons de 1 m, on pourrait construire 8 maisons.
Quelle est la longueur d’une maison ?
580
Corrigé 5.48
Un nombre vaut le quart d’un autre ; si on retranche le plus petit de 25 et le plus grand de 70,
les restes sont égaux. Quels sont ces nombres ?
582
Corrigé 5.49
x = y
(1)
4
25 − x = 70 − y (2)
y 3y
(1) dans (2) : 25 − = 70 − y ⇔ = 45 ⇔ y = 60
4 4
60
On substitue y par 60 dans (1) et on obtient : x= ⇔ x = 15.
4
La fortune d’un négociant a augmenté la première année de 1/8 de sa valeur ; le seconde année,
des 4/9 de sa nouvelle valeur ; la troisième année des 5/13 de la valeur précédente. Elle se monte
alors à 27000.-.
Quelle était la fortune au commencement ?
584
Corrigé 5.50
1 9
La fortune après la première année est de : x + x = x.
8 8
9 4 9 9 4 13
La fortune après la deuxième année est de : x + · x = x + x = x.
8 9 8 8 8 8
13 5 13 13 5 18
La fortune après la troisième année est de : x + · x = x + x = x.
8 13 8 8 8 8
Mais, on sait aussi que la fortune à la fin de la troisième année se monte à 27’000.- :
18
x = 27000
8
x = 12000
Une personne place les 2/3 d’un capital à 4.75% et le reste à 5.5%. Elle retire 493.75 d’intérêt
au bout de 72 jours. Quel est le capital ?
586
Corrigé 5.51
Soit x le capital.
2 4.75 72 2 5.5 72
x· · + x− x · · = 493.75
3 100 360 3 100 360
2 1 360
x · 4.75 + x · 5.5 = 493.75 · · 100 | · 3
3 3 72
15x = 740625
x = 49375
J’achète un nombre égal de mètres de tissu à 12.- le mètre et de doublure à 2.- le mètre. Je paie
en tout 56.-.
Combien ai-je acheté de mètres de chaque étoffe ?
588
Corrigé 5.52
12x + 2x = 56
14x = 56
x=4
270
(
xy = 270 (1) x = (10)
y
(x − 3)(y + 1) = 270 (2) xy − 3y + x − 3 = 270 (20)
270
(1’) dans (2’) : 270 − 3y + = 273 ⇔ −3y 2 − 3y + 270 = 0 ⇔ y 2 + y − 90 = 0
y
√ √
−1 ± 12
− 4 · 1 · 90 −1 ± 361 −1 ± 19
y1;2 = = = ⇒ y1 = 9 et y2 = −10
1·2 2 2
270
On substitue y par 9 dans (1’) et on obtient : x= ⇔ x = 30.
9
Un bassin A, qui n’est pas entièrement rempli, contient 15 hl d’eau ; un deuxième bassin B, pas
entièrement rempli, contient 12.5 hl d’eau. Un robinet remplit le bassin A à raison de 7 litres
par minute, un autre robinet remplit le bassin B à raison de 12 litres par minute. Au bout de
combien de temps les deux bassins contiendront-ils la même quantité d’eau ? Le problème est-il
toujours possible ?
592
Corrigé 5.54
volume
On sait que : débit = ⇔ v = d · t.
temps
1500 + d1 · t = 1250 + d2 · t
250 = 5t
t = 50
Le problème n’est possible que si chaque bassin peut contenir 1500 + 7 · 50 = 1850 litres d’eau.
593
Exercice 5.55
Deux voyageurs sont éloignés de 45 km ; le premier fait 5 km en une heure, l’autre 6 km.
Le premier part à 5h. Le deuxième part, à la rencontre du premier, à 5h45.
Quand et où se rencontreront-ils ?
594
Corrigé 5.55
Ils vont se croiser lorsque, ensemble, ils auront parcouru les 45 km qui les séparent !
distance
On sait que vitesse = . Donc d = v · t
temps
dvoyageur 1 + dvoyageur 2 = 45
vvoyageur 1 · tvoyageur 1 + vvoyageur 2 · tvoyageur 2 = 45
3
5·t+6· t− = 45
4
5t + 6t − 4.5 = 45
11t = 49.5
t = 4.5
Les voyageurs se croiseront 4.5h après le départ du premier voyageur c.-à-d. à 9h30. La rencontre
aura lieu à 22.5 km du point de départ du voyageur 1 (d1 = v1 ·t1 ⇔ d1 = 5·4.5 ⇔ d1 = 22.5). Et
soit dit en passant aussi 22.5km du point de départ du voyageur 2, vu qu’ils sont préalablement
séparés de 45km.
595
Exercice 5.56
Soit x le nombre.
5x − 17 = 48
5x = 65
x = 13
Un nombre positif représente les 9/11 d’un autre. Les 2/5 du plus petit augmentés des 7/10 du
plus grand font 113.
Quels sont ces nombres ?
598
Corrigé 5.57
9
x = y (1)
11
2 x + 7 y = 113 (2)
5 10
2 9 7
(1) dans (2) : · y + y = 113 ⇔ 36y + 77y = 12430 ⇔ 113y = 12430 ⇔ y = 110
5 11 10
9
On substitue y par 110 dans (1) et on obtient : x= · 110 ⇔ x = 90.
11
π(8 + x)2 = π · 82 · 2 | : π
64 + 16x + x2 = 128
x2 + 16x − 64 = 0
p
2
√ √ √
−16 ± 16 − 4 · 1 · (−64) −16 ± 512 −16 ± 256 · 2 −16 ± 16 2
x1;2 = = = =
2·1 2 2 2
√
2 · (−8 ± 8 2) √ √
= = −8 ± 8 2 = 8 · (± 2 − 1)
2
√
On ne garde que la solution positive, 8 · ( 2 − 1), car x représente une augmentation de rayon.
√
On doit donc augmenter le rayon de 8 2 − 1 m ≈ 3.317 m .
601
Exercice 5.59
Soit x le nombre.
1
(5x − 24) · + 13 = x
6
5x − 24 + 78 = 6x
54 = x
3 Solutions
Solution 5.1 Le petite diagonale mesure 12 cm, la grande 17 cm.
Solution 5.2 Le nombre est 47.
Solution 5.3 Le nombre est 75.
Solution 5.4 Paul a 12 ans, Jean 4 ans.
Solution 5.5 On a tiré 94 litres.
Solution 5.6 Le nombre cherché est 24.
Solution 5.7 5 héritiers reçoivent chacun 17’000.-
Solution 5.8 L’auto coûtait 13200.-.
Solution 5.9 J’ai 37.50 et mon camarade 7.50.
Solution 5.10 Le capital est de 6375.-.
Solution 5.11 Le nombre est 52.
Solution 5.12 Il faut attendre 15 ans.
Solution 5.13 Il y a 160 places à 7.50 et 120 à 10.-.
Solution 5.14 Le premier cheval coûte 5600.-, le deuxième 3200.-.
Solution 5.15 La somme est est 1680.-.
606
Solution 5.16 L’hypthénuse mesure 6.29 m, l’autre côté 4.29 m.
Solution 5.17 Le chapeau coûte 12.-, le manteau 108.-.
Solution 5.18 La première partie est 8, l’autre 12.
Solution 5.19 La longueur de la première pièce est de 24 m, celle de la deuxième 16 m.
Solution 5.20 Le second cycliste rattrapera le premier à 10h et chacun aura parcouru 60 km.
Solution 5.21 Le nombre cherché est 48.
Solution 5.22 La cotisation est de 7.-
Solution 5.23 Ce nombre est 12
Solution 5.24 La longueur de l’hypothénuse est de 20 m.
Solution 5.25 Les nombres sont 9, 10 et 11.
Solution 5.26 Le débit est de 7.5 litres par seconde.
Solution 5.27 Le champ vaut 5000.-.
Solution 5.28 La première part est de 1200.-, la deuxième de 1800.-.
Solution 5.29 Il y a 17 poules et 8 lapins.
Solution 5.30 Ils se croiseront à 36 km de A et après 48 minutes.
Solution 5.31 Une partie est 160, l’autre 40.
607
Solution 5.32 La mère à 44 ans, le fils 19 ans.
Solution 5.33 Le nombre est 28.
Solution 5.34 J’avais 30.-.
Solution 5.35 La première cathète mesure 60 m, la deuxième 63 m et l’hypothénuse 87 m.
Solution 5.36 Il y a 12 poules et 20 lapins.
Solution 5.37 Le train rattrapera l’autre à 25.2 lieues du point de départ, après 2h48.
Solution 5.38 Il y a 5 écoliers et chacun a 20 noix.
Solution 5.39 La première part est de 1200.-, la deuxième 1300.-.
Solution 5.40 Il faut 6 min 40 s.
Solution 5.41 J’ai 18.30 dans mon porte-monnaie.
Solution 5.42 Le nombre est 48.
Solution 5.43 Le premier capital est de 4500.-, le deuxième 1100.-.
Solution 5.44 La 1ère est 2400, la 2ème 1600, la 3ème 1200, et le nombre est 5200.
Solution 5.45 Marie à 36 ans, Anne 12 ans.
Solution 5.46 La largeur est de 152 m, la longueur 285 m.
Solution 5.47 Le nombre est 73.
608
Solution 5.48 Une maison fait 12.2 m.
Solution 5.49 Le petit nombre est 15, le grand 60.
Solution 5.50 La fortune était de 12000.-.
Solution 5.51 Le capital est de 49375.-.
Solution 5.52 J’ai pris 4 m de chaque tissu.
Solution 5.53 27 personnes ont participé à l’excursion.
Solution 5.54 Il faut attendre 50 minutes.
Le problème n’est possible que si chaque bassin peut contenir 1850 litres.
Solution 5.55 Il se rencontreront à 9h30 à 22.5 km du point de départ du premier.
Solution 5.56 Le nombre est 13.
Solution 5.57 Les nombres sont 90 et 110.
√
Solution 5.58 On doit augmenter le rayon de 8 2 − 1 m.
Solution 5.59 Il a tué 8 lièvres et 11 faisans.
Solution 5.60 Le nombre est 54.
Chapitre 6
Factorisation
610
1 Définition
Définition
La décomposition en facteurs ou factorisation d’un polynôme consiste à trouver un
produit qui lui soit égal, et dont les facteurs ne puissent plus être décomposés.
Exemple
2x2y + 14xy + 24y = 2y (x + 3) (x + 4)
611
Exemple
1. 4x2 + 4x + 1 = (2x + 1)2
2. 9x2 − 6x + 1 = (3x − 1)2
3. 16x2 − 49y 2 = (4x + 7y) (4x − 7y)
613
Exemple
1. x2 − 7x + 12 = (x − 3) (x − 4)
2. x2 + x − 12 = (x − 3) (x + 4)
3. x2 − x − 12 = (x + 3) (x − 4)
614
Remarque :
En utilisant un procédé analogue, il est possible de décomposer certains trinômes dont le coeffi-
cient de x2 est différent de 1 et d’autres de degré supérieur à 2.
Exemple
6 3 3
3
1. x − 7x + 12 = x − 3 x − 4
4 2 2 4 2 2
2 2
2. x − 7x y + 12y = x − 3y x − 4y
3. 2x2 + 13x − 7 = (2x − 1) (x + 7)
Remarque :
Attention, il n’est pas toujours aisé de trouver cette décomposition. De plus, il n’est pas toujours
possible de factoriser un trinôme du second degré dans R.
615
Rappels :
— Une valeur x0 telle que f (x0) = 0 est appelée zéro (ou racine) de la fonction f .
— On appelle discriminant le nombre ∆ = b2 − 4ac.
— La formule de résolution de l’équation du deuxième degré ax2 + bx + c = 0, vue en M1,
est √
−b ± ∆
x1,2 =
2a
616
Théorème
Lorsqu’un nombre x0 est zéro de f (x) = ax2 + bx + c, ce trinôme peut être factorisé par
(x − x0).
— Si ∆ > 0, f possède deux zéros x1 et x2, on peut factoriser f ainsi :
Exemple
Factoriser 12x2 + 17x − 40
√
2 −17 ± 2209 −17 ± 47 5 8
∆ = 17 − 4 · 12 · (−40) = 2209 =⇒ x1,2 = = x1 = x2 = −
2 · 12 24 4 3
2 5 8 5 8
12x + 17x − 40 = 12 x − x− − = 4·3 x− x+ = (4x − 5)(3x + 8)
4 3 4 3
Exemple
Factoriser 529x2 − 782x + 289
√
−(−782) ± 0 782 ± 0 17
∆ = (−782)2 − 4 · 529 · 289 = 0 =⇒ x1,2 = = x1 = x2 = −
2 · 529 1058 23
2 2
2 17 2 17
529x − 782x + 289 = 529 x − = 23 x − = (23x − 17)2
23 23
Exemple
Factoriser 5x2 − 6x + 2
∆ = (−6)2 − 4 · 5 · 2 = −4 =⇒ 5x2 − 6x + 2 ne se factorise pas, car ∆ < 0.
619
Exemple
2 2 2 2
− 1 = (x + y)2 − 1 = [(x + y) + 1] [(x + y) − 1] =
(a) x + 2xy + y − 1 = x + 2xy + y
(x + y + 1) (x + y − 1)
(b) ax + bx + ay + by = (ax + bx) + (ay + by) = x (a + b) + y (a + b) = (a + b) (x + y)
3 2 3 2 2 2 2
(c) x − x − x + 1 = x − x + −x + 1 = x x − 1 + (−1) x − 1 = x − 1 (x − 1)
Remarque :
(a) Pour décomposer un polynôme, il faut appliquer plusieurs des méthodes décrites, en général
dans l’ordre qui a été donné.
(b) Si pour un polynôme donné, aucune des méthodes vues ne donne de résultat, il faut se garder
de conclure que ce polynôme est indécomposable.
620
6 Exercices
Exercice 6.1
Mettre en évidence le plus de facteurs possibles.
(a) 10xy − 20x2y + 30xy 2
(i) 4bc6 − 2b2c5 + 10b3c4 + 8b4c3 − 6b5c2 + 12b6c = 2bc(2c5 − bc4 + 5b2c3 + 4b3c2 − 3b4c + 6b5)
(b) x2 + 7x + 6 = (x + 1)(x + 6)
(d) x2 + 8x + 15 = (x + 3)(x + 5)
(e) x2 − 9x + 20 = (x − 4)(x − 5)
(f) z 2 + 7z + 12 = (z + 3)(z + 4)
∆ = (−3)2 − 4 · 2 · (−5) = 49
√
−(−3) ± 3±7
49 10 5 −4
x1,2 = = =⇒ x1 = = ; x2 = = −1
2·2 4 4 2 4
5 5
2x2 − 3x − 5 = 2 x − (x − (−1)) = 2 x − (x + 1) = (2x − 5)(x + 1)
2 2
∆ = 72 − 4 · (−6) · 55 = 1369
√
−7 ± 1369 −7 ± 37 30 5 −44 11
x1,2 = = =⇒ x1 = =− ; x2 = =
2 · (−6) −12 −12 2 −12 3
2 11 5
−6x + 7x + 55 = −6 · x − · x− −
3 2
11 5
= −3 · 2 · x − · x+
3 2
9 1
40y 2 − 86y − 9 = 40 · y − · y− −
4 10
9 1
= 4 · 10 · y − · y+
4 10
= (4y − 9)(10y + 1)
(e) x3 + 3y 3 + 3x2y + xy 2
(f) xy − 3z + xz − 3y
(g) x2 − y 2 + xz − yz
(j) 1 + x + x2 + x3 + x4 + x5
630
Corrigé 6.4
(a) xy + xz − 3y − 3z = x(y + z) − 3(y + z) = (y + z)(x − 3)
4xy − 9yz − 6xz + 6y 2 = 4xy − 6xz + 6y 2 − 9yz = 2x(2y − 3z) + 3y(2y − 3z)
(i)
= (2y − 3z)(2x + 3y)
(c) x4 − 1
(g) 3x2 + 2x − 8
632
Corrigé 6.5
∆ = (13)2 − 4 · 6 · (6) = 25
√
−13 ± 25 −13 ± 5 −8 2 −18 3
x1,2 = = =⇒ x1 = = − ; x2 = =−
2·6 12 12 3 12 2
2 3 2 3
6x2+13x+6 = 6 x − − x− − = 3·2· x + x+ = (3x + 2)(2x + 3)
3 2 3 2
∆ = (−13)2 − 4 · 36 · 1 = 25
√
−(−13) ± 25 13 ± 5 18 1 8 1
y1,2 = = =⇒ y1 = = ; y2 = =
2 · 36 72 72 4 72 9
1 1
36y 2 − 13y + 1 = 36 · y − · y−
4 9
1 1
= 4·9· y− · y−
4 9
= (4y − 1)(9y − 1)
∆ = 22 − 4 · 3 · (−8) = 100
√
−2 ± 100 −2 ± 10 8 4 −12
x1,2 = = =⇒ x1 = = ; x2 = = −2
2·3 6 6 3 6
2 4
3x + 2x − 8 = 3 · x − · x − (−2)
3
= (3x − 4)(x + 2)
635
Exercice 6.6
Factoriser
(a) x3 − 27
(b) x6 − 64y 12
2 2 3 3 3 3
(e) x +y x −y − 2xy x − y
x6 − 64y 12 = (x3)2 − (8y 6)2 = (x3 − 8y 6)(x3 + 8y 6) = (x3 − (2y 2)3)(x3 + (2y 2)3)
(b)
= (x − 2y2)(x2 + 2xy2 + 4y4)(x + 2y2)(x2 − 2xy2 + 4y4)
2 2 3 3 3 3 3
3 2 2
(e) x +y x − y − 2xy x − y = (x − y ) (x + y ) − 2xy
= (x−y)(x +xy+y ) x −2xy+y = (x−y)(x2+xy+y 2)(x−y)2 = (x − y)3(x2 + xy + y2)
2 2 2 2
7 Solutions
Solution 6.1
(a) 10xy (1 − 2x + 3y) (f) (x − y) (4x + 5y)
2
(b) 3x 3x − 4x − 5 (g) 7xy (5x − 4y + 1)
(c) 3 (3xy + 2yz + xz) (h) (x + 2) (x − 3)
2 2 3 2bc 2c5 − bc4 + 5b2c3 + 4b3c2 − 3b4c + 6b5
(d) 12bc 2b c − 3 (i)
2 3 2
2 4 (j) 7x 2x − x + 3x − 5
(e) 3a b (a − 4b)
Solution 6.2
(a) (x + 1)2 (h) (z − 4)2
(b) (x − y)2 (i) (2xy − 3) (2xy + 3)
2
(c) (3y + 1)2 (j) y − 1 = (y − 1)2 (y + 1)2
2
Solution 6.4
(a) (y + z) (x − 3) (f) (y + z) (x − 3)
(b) (3x + 2y) (x + 2) (g) (x − y) (x + y + z)
3 2
(c) (z − y) (4x + 3z) (h) 3x − 5z 1 + 4y
(d) (5y − 2) (3y − z) (i) (2x + 3y) (2y − 3z)
2 2 2 2
(e) x + y (x + 3y) (j) (1 + x) 1 − x + x 1 + x + x
639
Solution 6.5
(a) x4 (1 + x) (1 − x) (e) 7x (xn + y n)2
(b) (3x + 2) (2x + 3) (f) (3x + 1) (3x − 1) (2x + 1) (2x − 1)
2
(c) x + 1 (x + 1) (x − 1) (g) (3x − 4) (x + 2)
(d) 2xy (x − 3) (x + 3)
Solution 6.6
2
(a) (x − 3) x + 3x + 9
2
2 2 4
2
2 2 4
(b) x − 2y x + 2xy + 4y x + 2y x − 2xy + 4y
(c) (5x − 2)3
(d) (2x − 1)3
3 2 2
(e) (x − y) x + xy + y
2 2
(f) x + x + 1 (1 − x) (y + 2) y − 2y + 4
2 2
2
(g) (x − 2) (x + 2) x + 4 x + 2x + 4
Chapitre 7
La mesure des angles
641
1 Angles orientés
1.1 Définitions
Définition
Un angle rectiligne orienté est un
couple de demi-droites d’origine commune
S, noté ](Sa; Sb) . Une mesure de
l’angle orienté ](Sa; Sb) est la mesure
de l’angle d’une rotation qui transforme la
demi-droite [Sa) en la demi-droite [Sb) .
642
Remarques :
(a) Il existe une infinité de rotations qui transforment la demi-droite Sa en la demi-droite Sb.
Elles diffèrent d’un nombre entier de tours dans un sens ou dans l’autre. Il en résulte que si β
est une mesure en degrés d’un angle orienté, toute autre mesure de cet angle est de la forme
β + k · 360◦ avec k ∈ Z.
(b) Il y a une différence essentielle entre la notion d’angle et celle de mesure d’un angle. Ainsi,
l’expression “α est un angle de 30◦” n’a pas de sens et devrait être remplacée par “α est
un angle dont une mesure est égale à 30◦. Pour des raisons pratiques évidentes, on identifie
toutefois un angle à l’une de ses mesures. Il faut cependant être conscient du fait qu’en disant
“α est un angle de 30◦”, on commet un abus de langage.
643
Définition
Le degré est la mesure de l’angle au centre
qui intercepte sur le cercle un arc égal à la
360ème partie de ce cercle.
Considérons un cercle de centre S . Le ra-
dian est la mesure de l’angle au centre qui
intercepte sur le cercle un arc de longueur
égale au rayon du cercle.
644
On obtient alors des relations entre les différentes mesures d’un angle :
Remarques :
(a) Une autre unité fréquemment utilisée, notamment pour les coordonnées géographiques, est le
degré sexagésimal. L’unité standard du sexagésimal est le degré, puis la minute (60 minutes
= 1 degré), puis la seconde (60 secondes = 1 minute).
(b) Le grade (gr) est une autre unité utilisée en génie civil : 360◦ = 400 gr
645
l α σ α
Radian = =
2πr 2π πr2 2π
1 2
l = rα σ= rα
2
l α σ α
Degré = =
2πr 360 πr2 360
2πrα πr2α
l= σ=
360 360
Remarque :
Le radian est une unité de mesure des angles particulièrement bien adaptée au calcul de la
longueur de l’arc de cercle et de l’aire du secteur circulaire.
647
4 Exercices
Exercice 7.1
Convertir la mesure des angles de radians en degrés décimaux. Précision : 10−2
π π 7. 0, 28421
1. 4.
6 10
2π 7π
2. 5. − 8. 1, 43216
3 10
15π
3. 4π 6.
4
9. 3, 45284
648
Corrigé 7.1
π 180◦
1. = = 30◦ 15π 15 · 180◦
6 6 6. = = 675◦
4 4
2π 2 · 180◦
2. = = 120◦
3 3 180◦
7. 0, 28421 = 0, 28421 · = 16, 28◦
π
3. 4π = 4 · 180◦ = 720◦
180◦
8. 1, 43216 = 1, 43216 · = 82, 06◦
π 180◦ π
4. = = 18◦
10 10
180◦
7π 7 · 180◦ 9. 3, 45284 = 3, 45284 · = 197, 83◦
5. − =− = −126◦ π
10 10
649
Exercice 7.2
Convertir la mesure des angles de degrés décimaux en radians. Précision : 10−5
π π π 35π
1. 45◦ = 45◦ · = 6. −1050◦ = −1050◦ · = −
180◦ 4 180◦ 6
◦ π◦ 5π
2. 150 = 150 · = ◦ ◦ π
180◦ 6 7. 22.43 = 22.43 · = 0, 39148
180◦
◦ ◦π 5π
3. 75 = 75 · = π
180◦ 12 8. ◦
124.35 = 124.35 ·◦
= 2, 17032
π 7π 180◦
◦ ◦
4. 315 = 315 · ◦
=
180 4 π
9. −224.43◦ = −224.43◦ · ◦
= −3, 91704
π 4π 180
5. −240◦ = −240◦ · = −
180◦ 3
651
Exercice 7.3
Convertir la mesure des angles de degrés décimaux en degrés sexagésimaux. Précision : 1”
1. 82.43◦ = 82◦ + 0.43 · 600 = 82◦ + 25.80 = 82◦ + 250 + 0.8 · 6000 = 82◦2504800
2. 43.7116◦ = 43◦ + 0.7116 · 600 = 43◦ + 42.69600 = 43◦ + 420 + 0.6960 · 6000 = 43◦4204200
3. 121.4319◦ = 121◦ + 0.4319 · 600 = 121◦ + 25.9140 = 121◦ + 250 + 0.914 · 6000 = 121◦2505500
4. 12.4319◦ = 12◦ + 0.4319 · 600 = 12◦ + 25.9140 = 12◦ + 250 + 0.914 · 6000 = 12◦2505500
4 4 180◦
4. = · = 76.3943◦ = 76◦ + 0.3943 · 600 = 76◦ + 23.66240 =
3 3 π
7π 7 · 180◦
5. = = 126◦
10 10
180◦
6. 1, 3452 = 1, 3452 · = 77.0743◦ = 77◦ + 0.0743 · 600 = 77◦ + 4.45690 =
π
◦ 0 1◦ ◦ ◦ 0
◦ π
1. 25 30 = 25 + 30 · 0 = 25.50 = 25, 50 · ◦
= 0.44506
60 180
◦ 0 1◦
00 00 1◦
◦ ◦0 ◦ π
2. 42 24 35 = 42 + 24 · 0 + 35 · = 42.41 = 42.41 · = 0.74019
60 360000 180◦
◦ 0 1◦ ◦ ◦ ◦ 0 π
3. 112 40 = 112 + 40 · 0 = 112.67 = 112.67 · = 1.96640
60 180◦
◦ 0 1◦
00 00 1◦
◦ ◦0 ◦ π
4. 12 12 20 = 12 + 12 · 0 + 20 · = 12.21 = 12.21 · = 0.21303
60 360000 180◦
◦ 0 1◦
00 00 1◦
◦ ◦0 ◦ π
5. 23 58 47 = 23 + 58 · 0 + 47 · = 23.98 = 23.98 · = 0.41853
60 360000 180◦
◦ 00 1◦ ◦ ◦ 00 ◦ π
6. 90 15 = 23 + 15 · = 90.0042 = 90.0042 · = 1.57087
360000 180◦
657
Exercice 7.6
L’angle au sommet d’un triangle isocèle mesure 72◦. Calculer la mesure exacte, en radians, des
angles de ce triangle.
658
Corrigé 7.6
π 2π
72◦ = 72◦ · =
180◦ 5
2π 1 3π
π− · =
5 2 10
2π 3π
L’angle au sommet mesure et les deux angles égaux .
5 10
659
Exercice 7.7
Calculer la mesure en degrés et en radians des angles intérieurs et extérieurs du :
180◦ π
Chaque angle intérieur vaut : = 60◦ =
3 3
π 2π
Chaque angle extérieur vaut : 180◦ − 60◦ = 120◦ = π − =
3 3
(b) Le carré :
360◦ ◦ 2π π
Chaque angle intérieur vaut : = 90 = =
4 4 2
π
Chaque angle extérieur vaut : 180◦ − 90◦ = 90◦ =
2
661
(c) Le pentagone régulier (5 côtés) :
3 · 180◦ ◦ 3π
Chaque angle intérieur vaut : = 108 =
5 5
◦ ◦ ◦ 3π 2π
Chaque angle extérieur vaut :180 − 108 = 72 = π − =
5 5
4 · 180◦ 4π 2π
Chaque angle intérieur vaut : = 120◦ = =
6 6 3
π
Chaque angle extérieur vaut : 180◦ − 120◦ = 60◦ =
3
662
(e) Le polygone régulier (n côtés) :
(n − 2) · 180◦ n − 2 n−2
Chaque angle intérieur vaut : = · 180◦ = ·π
n n n
◦
◦ n − 2 ◦ n − (n − 2) ◦ 360 2π
Chaque angle extérieur vaut : 180 − · 180 = · 180 = =
n n n n
Utilisons le résultat du pentagone régulier. L’angle extérieur vaut 72◦ donc, les pointes de
cette étoile étant des triangles isocèles, l’angle intérieur vaut :
◦ ◦ ◦ 2π π
180 − 2 · 72 = 36 = =
10 5
◦ ◦ ◦ π 4π
Chauqe angle extérieur vaut alors : 180 − 36 = 144 = π − =
5 5
663
Exercice 7.8
Déduire, de la construction géométrique d’un angle de 60◦, l’inégalité : 1 radian < 60◦.
664
Exercice 7.9
Le rayon d’un cercle mesure 24 cm. Trouver la longueur de l’arc et la surface du secteur circulaire
déterminé par un angle au centre de :
2 3. 75◦
1. radian
3 4. 130◦
3π
2. radian
5
665
Corrigé 7.9
2
(a) α = :
3
Pour un angle de 1 radian, la longueur de l’arc de cercle vaut la longueur du rayon, c’est-à-dire
ici 24 cm (c’est exactement la définition du radian).
2 2
Donc pour un angle de radians, la longueur de l’arc de cercle vaut 24 cm· = 16 cm.
3 3
3π 3π
Donc pour un angle de radians, la longueur de l’arc de cercle vaut 24 cm· = 45.24 cm.
5 5
◦ 2π · 24 cm
Pour un angle de 1 d’ouverture, la longueur de l’arc de vaut :
360
Donc si l’angle d’ouverture de l’arc de cercle est de 75◦, la longueur de l’arc de cercle
2π · 24 cm
correspondant vaut : 75 · = 31.42 cm.
360
360◦ donne une longueur d’arc de cercle de : 2π · 24 cm et une aire de π · (24 cm)2
◦ 2π · 24
1 donne une longueur d’arc de cercle de : cm et
360
π · (24 cm)2
une aire de secteur circulaire de :
360
2π · 24
130◦ donne une longueur d’arc de cercle de : 130 · cm = 54.45 cm et
360
π · (24 cm)2
une aire de secteur circulaire de : 130 · = 653.45 cm2
360
669
Exercice 7.10
Une roue tourne à la vitesse de 48 tours/minute. Exprimer cette vitesse angulaire en :
1. tours/seconde 3. radians/seconde
2. radians/minute 4. degrés/seconde
670
Corrigé 7.10
48 tours 4
1. 48 tours/minutes= = tours/seconde
60 secondes 5
48 · 2π
2. 48 tours/minutes= = 96π radians/minute
minute
96π radians 96π radians 8π
3. 48 tours/minutes = = = radians/seconde
minute 60 secondes 5
48 · 360◦
4. 48 tours/minutes= = 288◦/seconde
60 secondes
671
Exercice 7.11
Un pneu de voiture a un diamètre de 75 cm. À quelle vitesse angulaire (tours/minute) la roue
tourne-t-elle sur son axe si l’automobile roule à 72 km/h ?
672
Corrigé 7.11
◦ 800 km ◦ 0
360 correspondent à : · 360 = 38 400 km.
7.5◦
38400 km
2πR =38’400 km ⇐⇒ R = = 6111.55 km.
2π
677
Exercice 7.14
Deux points situés sur le même méridien terrestre ont des latitudes qui diffèrent de 1,5◦. Quelle
est la distance entre ces deux points ?
Rayon de la Terre : 6370 km.
678
Corrigé 7.14
1.5
d = 2π · 6370 km · = 166.766 km
360
679
Exercice 7.15
Sion et Delémont se trouvent sur le même méridien terrestre. Leur distance à vol d’oiseau est
de 123 km. Sachant que la latitude de Sion est 46◦14’ N, calculer, à 1’ près, celle de Delémont.
Vérifier sur une carte.
Rayon de la Terre : 6370 km.
680
Corrigé 7.15
360◦
· 123 km = 1.10634◦ = 1◦ + 0.10634 · 600 = 1◦ + 6.380
2π · 6370 km
46◦140 + 1◦6.380 = 47◦ + 20.380 (on additionne car on sait que Delémont est au Nord de Sion)
360◦
· 50 km = 0.4497◦ = 0.4497 · 600 = 270
2π · 6370 km
683
Exercice 7.17
Calculer la distance d’un point situé à 36◦ de latitude nord à l’équateur.
Rayon de la Terre : 6370 km.
684
Corrigé 7.17
◦ 2πR
36 correspondent à : = 4002.389 km
10
685
Exercice 7.18
Trouver la vitesse moyenne de la Terre en km/s dans sa course autour du Soleil.
Distance moyenne Terre-Soleil : 150’000’000 km. Durée de l’année solaire : 365,25 jours.
686
Corrigé 7.18
Distance parcourue par la terre en faisant un tour autour du soleil : d = 2π · 1.5 · 108 km.
d 2π · 1.5 · 108
Vitesse moyenne : v = = = 29.86 km/s
t 365.25 · 24 · 60 · 6000
687
Exercice 7.19
Le mille marin est défini comme la longueur d’un arc correspondant à 1 minute d’angle en
latitude sur un cercle ayant un périmètre égal à celui de la Terre en passant par les pôles. Quelle
est la valeur d’un mille marin en mètres ?
Circonférence de la Terre : 40’000 km.
688
Corrigé 7.19
0 40000 · 1000 m
1 (une minute) correspond à : = 1851.85 m
360 · 60
689
Exercice 7.20
Le rayon du cercle de base d’un cône de révolution mesure 5cm. Calculer l’aire latérale du cône
et l’angle de son développement si la hauteur du cône mesure 12 cm.
690
Corrigé 7.20
L’apothème a du cône se calcule grâce : (5 cm)2 + (12 cm)2 = a2 et vaut donc 13 cm.
L’arc circulaire du cercle de base qui correspond à la circonférence de la base du cône est donc
de : l = 2πr = 10π cm.
360◦ · 10π
10π cm correspond à un angle au centre de : α = = 138.46◦
2π · 13
π · (13 cm)2 ◦ 2
Ce qui correspond à une aire de : σ = · 138.46 = 204.2035 cm
360◦
691
Exercice 7.21
Les roues d’une diligence ont un diamètre de 1 m et comportent 16 rayons. On filme cette
diligence pendant le tournage d’un western avec une caméra 24 images par seconde. Au moment
de la projection du film, les roues semblent avancer, reculer ou rester immobiles, suivant la vitesse
de l’attelage. La vitesse d’un cheval au galopt n’excède guère 20 km/h.
Quelle est la vitesse de la diligence, si :
1. les roues semblent immobiles ;
2. les roues semblent avancer ;
3. les roues semblent reculer ;
4. les roues semblent compter 32 rayons.
692
Corrigé 7.21
360◦
Angle entre deux rayons de la roue : α = = 22.5◦ r = 0.5 m
16
22.5◦ π
d = 2π · r · = m
360◦ 16
1
Temps entre deux images : t = sec.
24
π
d 16 m 3π 3π 3600
v= = 1 = m/s= · km/h = 16.964 km/h.
t 24 s 2 2 1000
5 Solutions
Solution 7.1
π π g) 0.28421 = 16, 28◦
a) = 30◦ d) = 18◦
6 10
7π
b)
2π
= 120◦ e) − = −126◦ h) 1.43216 = 82, 06◦
3 10
15π
c) 4π = 720◦ f) = 675◦ i) 3.45284 = 197, 83◦
4
Solution 7.2
Solution 7.4
Solution 7.5
a) 25.50◦ 0.44506
b) 42.41◦ 0.74019
c) 112.67◦ 1.96640
d) 12.21◦ 0.21303
e) 23.98◦ 0.41853
f) 90.0042◦ 1.57087
2π 3π
Solution 7.6 L’angle au sommet mesure et les deux angles égaux .
5 10
696
Solution 7.7
côtés angle intérieur angle extérieur
π 2π
a) triangle équilatéral 3 60◦ / 120◦ /
3 3
π π
b) carré 4 90◦ / 90◦ /
2 2
3π 2π
c) pentagone régulier 5 108◦ / 72◦ /
5 5
2π π
d) hexagone régulier 6 120◦ / 60◦ /
3 3
n−2 ◦ n−2 360 2π
e) polygone régulier n 180 / π /
n n n n
◦ π ◦ 4π
f) pentagone étoilé 5 36 / 144 /
5 5
Solution 7.9
a) l = 16 cm σ = 192 cm2
b) l = 45.24 cm σ = 542.87 cm2
a) l = 31.42 cm σ = 376.99 cm2
a) l = 54.45 cm σ = 653.45 cm2
Solution 7.10
4 8π
a) tours/seconde c) radians/seconde
5 5
b) 96π radians/minute d) 288◦/seconde
697
Solution 7.11 509.30 tours/minute
Solution 7.12 a) 2122.07 tours/seconde b) 3183.10 tours/seconde
Solution 7.13 r=6111.55 km c=38’400 km
Solution 7.14 166.766 km
Solution 7.15 47◦200 Nord
Solution 7.16 27’
Solution 7.17 4002.389 km
Solution 7.18 29.86 km/seconde
Solution 7.19 1852 m
Solution 7.20 σ = 204.2035 cm2 138.46◦
Solution 7.21
1 Généralités
Définition
Un triangle est rectangle si l’un de ses angles est un angle droit.
Considérons un triangle ABC rectangle en B dont l’angle aigu au sommet A est noté α . Désignons
par a , b et c les longueurs respectives des côtés [BC], [AC] et [AB].
Définition
— [AB] est appelé côté adjacent à
l’angle α
— [BC] est appelé côté opposé à l’angle
α
— [AC] est appelé hypoténuse du tri-
angle ABC
700
Considérons maintenant la figure ci-dessous. Les triangles ∆AB1C1, ∆AB2C2 et ∆AB3C3 sont
semblables car ils ont deux angles égaux. Leurs côtés homologues sont donc proportionnels
(théorème de Thalès). Par exemple :
b2
a2
b1 a1
c2
c1
Définition
On définit, dans le triangle rectangle ABC , les rapports trigonometriques de l’angle α
par :
côté adjacent c
cos(α) = = , appelé cosinus de α
hypoténuse b
côté opposé a
sin(α) = = , appelé sinus de α
hypoténuse b
côté opposé a
tan(α) = = , appelé tangente de α
côté adjacent c
côté adjacent c
cot(α) = = , appelé cotangente de α
côté opposé a
702
Remarque :
Les deux autres rapports trigonométriques, très peu utilisés, sont :
hypoténuse 1 b
sec(α) = = = , appelé sécante de α.
côté adjacent cosinus(α) c
hypoténuse 1 b
cosec(α) = = = , appelé cosécante de α.
côté opposé sinus(α) a
Définition
Résoudre un triangle rectangle signifie déterminer les valeurs des angles, des longueurs des
côtés et l’aire de ce triangle.
703
Remarques :
1
(a) Il résulte directement des définitions ci-dessus que cot(α) =
tan(α)
(b) Les rapports trigonométriques d’un angle aigu sont toujours positifs, car définis comme rap-
ports de deux longueurs.
(c) L’hypoténuse d’un triangle rectangle étant toujours plus longue que les côtés de l’angle droit,
on peut affirmer que : 0 < cos (α) ) <1 et 0 < sin (α ) <1.
(d) Chacun des 6 rapports trigonométriques détermine l’angle aigu de manière unique.
(e) Designons par α et β les deux angles aigus d’un triangle ABC rectangle en C , alors :
1
cos(α) = p
1 + tan2(α)
tan(α)
sin(α) = p
1 + tan2(α)
706
3 Exercices
Exercice 8.1
Déterminer graphiquement une valeur approchée des rapports trigonométriques des angles :
1. 20◦ π 3. 85◦
2.
5
707
Corrigé 8.1
π
2. 0,588 0,809 0,727 1,376
5
1. b = 24 c = 25 3. a=3 b=3
√ √
2. a=2 c=2 5 4. b= 7 c=4
709
Corrigé 8.2
1. b = 24 c = 25
p √
2 2
a = c − b = 49 = 7
a 7
sin(α) = cos(β) = =
c 25
b 24
cos(α) = sin(β) = =
c 25
a 7
tan(α) = cot(β) = =
b 24
b 24
cot(α) = tan(β) = =
c 7
√ 710
2. a = 2 c = 2 5
p √
b= c2 − a2 = 16 = 4
√
a 2 1 5
sin(α) = cos(β) = = √ =√ =
c 2 5 5 5
√
b 4 2 2 5
cos(α) = sin(β) = = √ = √ =
c 2 5 5 5
a 1
tan(α) = cot(β) = =
b 2
1
cot(α) = tan(β) = =2
tan(α)
711
3. a = 3 b = 3
√ √ √
c= a2 + b2 = 18 = 3 2
√
a 3 2
sin(α) = cos(β) = = √ =
c 3 2 2
√
b 3 2
cos(α) = sin(β) = = √ =
c 3 2 2
a
tan(α) = cot(β) = = 1
b
1
cot(α) = tan(β) = =1
tan(α)
√ 712
4. b = 7 c=4
p √
2 2
a= c −b = 9=3
a 3
sin(α) = cos(β) = =
c 4
√
b 7
cos(α) = sin(β) = =
c 4
√
a 3 3 7
tan(α) = cot(β) = = √ =
b 7 7
√
1 7
cot(α) = tan(β) = =
tan(α) 3
713
Exercice 8.3
Calculer à l’aide d’une calculatrice :
tan(45◦) = cot(45◦) = 1
721
◦ ◦
2. Pour les angles de 30 et 60 :
Un triangle rectangle avec un angle de 30◦ provient d’un triangle équilatéral, de côtés a,
coupé en deux par une bissectrice. Cela donne un triangle rectangle dont un angle vaut 30◦
et l’autre 60◦.
722
r r √
a 2 3a 2 a 3
h= a2 − = =
2 4 2
√
a 3
√
h 3
sin(60◦) = cos(30◦) = = 2 =
a a 2
a
◦ ◦ 2 1
cos(60 ) = sin(30 ) = =
a 2
√
◦ ◦ h a 3
2
√
tan(60 ) = cot(30 ) = a = a = 3
2 2
√
◦ ◦ 1 3
cot(60 ) = tan(30 ) = =
tan(60◦) 3
723
Exercice 8.7
Peut-on prolonger la définition des rapports trigonométriques à un angle de 0◦ ? de 90◦ ?
724
Corrigé 8.7
90◦ 0 1 -
725
Exercice 8.8 √
Calculer les longueurs exactes des côtés du triangle ABC rectangle en A connaissant [AC] = 14
2
et cos(γ) = .
3
726
Corrigé 8.8
√ 2
b = [AC] = 14 et cos(γ) =
3
b
cos(γ) = ⇐⇒
a
√ √
b 14 3 14
a = [BC] = = 2 =
cos(γ) 3
2
Et p
c = a2 − b2 =
√ 2 √
s
3 14 √ 2 70
− 14 =
2 2
727
Exercice 8.9
Comparer les valeurs des rapports trigonométriques de deux angles complémentaires.
728
Corrigé 8.9
a
cos(β) = ⇐⇒
c
a2 + b2 = c2 ⇐⇒ b2 = c2 − a2 ⇐⇒
p p
b = c2 − a2 = 4.752 − 1.952 = 4.33
a·b
σ= = 4.218
2
731
2.
a = 12.21 β = 40.23◦
c
cos(β) = ⇐⇒
a
a2 = b2 + c2 ⇐⇒ b2 = a2 − c2 ⇐⇒
p
b = a2 − c2 = 7.88
b·c
σ= = 36.76
2
732
3.
b = 25.43 c = 12.30
c 12.30
sin(γ) = = = 0.48
b 25.43
γ = arcsin(0.48) = 28.93◦
a 2 = b2 − c 2 ⇐⇒
p p
a= b2 − c2 = 25.432 − 12.302 = 22.26
a·c
σ= = 136.88
2
733
11.
c = 2.28 σ = 9.5832
a·c 2σ
σ= ⇐⇒ a = = 8.41
2 c
√
b = 8.4062 + 2.282 = 8.71
c 2.28
sin(γ) = = = 0.26 ⇐⇒
b 8.71
γ = arcsin(0.26) = 15.17◦ et
α = 90◦ − γ = 74.83◦
734
Exercice 8.11
Résoudre le triangle ∆ABC, isocèle en A :
a) α = 48, 5◦ a=22,8
b) α = 103, 48◦ b=c=4,24
c) β = γ = 72, 4◦ a=8,5
d) β = γ = 32, 89◦ b=c=18,72
e) a = 56, 7 σ = 624, 34
735
Corrigé 8.11
1.
α = 48.5◦ a = 22.8
a α
= [HC] = 11.4 α0 =
2 2
180◦ − α
γ=β= = 65.75◦
2
[HC]
sin(α0) = ⇐⇒
c
[HC] 11.4
c= 0
= ◦
= 27.76
sin(α sin(24.25 )
p p
h = c2 − [HC]2 = 27.762 − 11.44 = 25.30
a·h
σ= = 288.5
2
736
2.
α = 103.48◦ b = c = 4.24
h
cos(α0) = ⇐⇒ h = 4.24 · cos(51.74◦) = 2.625
c
a · h 6.66 · 2.625
σ= = = 8.7412
2 2
737
3.
β = γ = 72.4◦ a = 8.5
r a 2
h= b2 − = 13.39
2
a · h 8.5 · 13.39
σ= = = 56.94
2 2
738
4.
β = γ = 32.89◦ b = c = 18.72
α
α = 180◦ − 2β = 114.22◦ α0 = = 57.11◦
2
a
sin(α0) = 2
⇐⇒
b
h
cos(α0) = ⇐⇒
b
h = b · cos(α0) = 10.1655
a · h 10.1655 · 31.44
σ= = = 159.796
2 2
739
5.
σ = 624.34 a = 56.7
h·a 2 · σ 2 · 624.34
σ= ⇐⇒ h = = = 22.0225
2 a 56.7
α a α α
tan 2
= ⇐⇒ tan = 1.2873 ⇐⇒ = 52.16◦ ⇐⇒ α = 104.32◦
2 h 2 2
180◦ − α
β=γ= ⇐⇒ β = γ = 37.84◦
2
a a
2 2 28.35
sin(α) = ⇐⇒ b = ⇐⇒ b = c = = 35.90
b sin(α) sin(52.16◦)
740
Exercice 8.12
√ √
On donne [AC] = 3, [CD] = 1 et [BC] = 3
(a) Calculer les angles en A et en B
(b) Calculer les longueurs exactes [AB], [AD] , [BE], [ED] et [AE] .
(c) Calculer les valeurs exactes des rapports trigonométriques de
75◦et 15◦.
(d) Vérifier : sin(75◦) = sin(30◦) cos(45◦) + sin(45◦) cos(30◦)
741
Corrigé 8.12
(a) Le triangle ABC est rectangle en C et isocèle, donc ∠(BAC) = ∠(ABC) = 45◦.
[CD] 1
tan (∠(CAD)) = =√ ⇐⇒ ∠(CAD) = 30◦ et ∠(CDA) = 60◦
[AC] 3
L’angle en A vaut donc ∠(BAC) + ∠(CAD) = 75◦
p √ 742
2 2
(b) [AB] = [AC] + [CB] = 6
r
p √ 2
[AD] = [AC]2 + [CD]2 = 3 +1=2
√ √ √ √ √ √
18 + 3 6 3 2 + 3 6 2+ 6
= =
12 12 4
√
√
3− 3
√ √
◦ ◦ [AE] 3− 3 3− 3
2 6
cos(75 ) = sin(15 ) = = √ = √ = √ ·√ =
[AB] 6 2 6 2 6 6
√ √√ √ √ √
3 6 − 18 3 6 − 3 2 6− 2
= =
12 12 4
√ √ √ √
[BE] 3+ 3
3+ 3 3+ 3 3+ 3 √
tan(75◦) = cot(15◦) = = 2√
= √ = √ · √ = ... = 2 + 3
[AE] 3− 3 3− 3 3− 3 3+ 3
2
◦ ◦ 1 √
cot(75 ) = tan(15 ) = = ... = 2 − 3
tan(75◦)
√ √ √ √ √ 744
◦ ◦ ◦ ◦ 1 2 2 3 2+ 6
(d) sin(30 ) · cos(45 ) + sin(45 ) · cos(30 ) = · + · = = sin(75◦).
2 2 2 2 4
1. cos(α)=0,8 1 2
3. cos(α)= 5. sin(α)=
4√ 7
5
2. sin(α)=0,5 4. tan(α)= 6. tan(α)= 0,7
2
746
Corrigé 8.13
4
(a) cos(α) = 0.8 =
5
r r
2 2
p 16 9 3
sin (α) + cos (α) = 1 ⇐⇒ sin(α) = 1 − cos2(α) = 1− = = = 0.6
25 25 5
sin(α) 0.6 3
tan(α) = = = = 0.75
cos(α) 0.8 4
1 4
cot(α) = =
tan(α) 3
747
(b) sin(α) = 0.5
r r √
1 3 3
q
2 2 2
sin (α) + cos (α) = 1 ⇐⇒ cos(α) = 1 − sin (α) = 1− = =
4 4 2
1
√ √
sin(α) 1 1 3 3
tan(α) = = √2 =√ =√ ·√ =
cos(α) 3 3 3 3 3
2
1 √
cot(α) = = ··· = 3
tan(α)
748
1
(c) cos(α) =
4
r r √
2 2
p 1 15 15
sin (α) + cos (α) = 1 ⇐⇒ sin(α) = 1− cos2(α) = 1− = =
16 16 4
√
sin(α) 15
4
√
tan(α) = = 1 = 15
cos(α) 4
√
1 1 15
cot(α) = =√ =
tan(α) 15 15
√ 749
5
(d) tan(α) =
2
r s r
1 2 1 1 4 2
= 1 + tan (α) ⇐⇒ cos(α) = = = =
cos2(α) 1 + tan2(α) 1 + 45 9 3
√ √
sin(α) 5 2 5
tan(α) = ⇐⇒ sin(α) = tan(α) · cos(α) = · =
cos(α) 2 3 3
√
1 2 2 5
cot(α) = =√ =
tan(α) 5 5
750
2
(e) sin(α) =
7
r r √
4 45 3 5
cos(α) = 1− = =
49 49 7
2
√
sin(α) 7 2 5
tan(α) = = √ =
cos(α) 3 5 15
7
√
1 15 3 5
cot(α) = = √ = ··· =
tan(α) 2 5 2
751
7
(f) tan(α) = 0.7 =
10
r s r √
1 2 1 1 100 10 10 149
2
= 1 + tan (α) ⇔ cos(α) = 2 = 49 = =√ =
cos (α) 1 + tan (α) 1 + 100 149 149 149
√ √
sin(α) 7 10 149 7 149
tan(α) = ⇐⇒ sin(α) = tan(α) · cos(α) = · =
cos(α) 10 149 149
1 10
cot(α) = =
tan(α) 7
752
Exercice 8.14
Considérons un triangle ∆ABC rectangle en C. Montrer que :
b2 sin(β) + cos(α)
a) sin(β) tan(β) = c) = tan(β)
ac cos(β) + sin(α)
1 a+c b
d) + cot(β) = =
b) sin(β) + cos(β) = sin(α) + cos(α) sin(β) b c−a
753
Corrigé 8.14
b b b2
1. sin(β) tan(β) = · =
c a ac
2. sin(β) + cos(β) =
b2 b
= =
b · (c − a) c − a
754
Exercice 8.15
L’égalité cos(2α) = 2 cos(α) est-elle vraie ?
755
Corrigé 8.15
a) Pour quels angles aigus, sin(α) est-il égal, supérieur ou inférieur à cos(α) ?
b) Résoudre l’équation tan(α) = 1 et les inéquations : tan(α) > 1 ; tan(α) < 1
757
Corrigé 8.16
4
(b) tan(α + β) = ⇐⇒ α + β = 53.13◦ et
3
6
(c) tan(α + β + γ) = = 2 ⇐⇒
3
360◦
De plus,α = = 72◦ donc :
5
[AY ]
sin(α) = ⇐⇒
[AO]
On cherche le valeur de h = c
h
tan(γ) = ⇐⇒
b
h h 9.05
sin(α) = ⇐⇒ [AC] = = ◦
= 9.95
[AC] sin(α) sin(65.45 )
h h 9.05
sin(β) = ⇐⇒ [BC] = = ◦
= 34.52
[BC] sin(β) sin(15.20 )
h h 9.05
tan(α) = ⇐⇒ [AH] = = ◦
= 4.13
[AH] tan(α) tan(65.45 )
h h 9.05
tan(β) = ⇐⇒ [BH] = = = 33.31
[BH] tan(β) tan(15.20◦)
h h 1 1
[AB] = [AH]+[HB] = + = h· + = h·(cot(α)+cot(β)) = 37.44
tan(α) tan(β) tan α) tan(β)
766
Exercice 8.21
Dans un cercle, une corde sous-tendant un arc de 82◦ est à 20 cm du centre. Quelle est la longueur
de cette corde ?
767
Corrigé 8.21
[DB]
tan(α) = ⇐⇒
[OD]
180◦ − α
β = ∠(AOT ) β= = 68.62◦
2
[OT ] [OT ] 6
= cos(β) ⇐⇒ [OA] = = = 16.46 cm
[OA] cos(β) cos(68.62◦)
b
= cos(β) ⇐⇒ a = c · cos(β) = 6.6 km· cos(4.5◦) = 6.38 km
c
a
= sin(β) ⇐⇒ a = c · sin(β) = 6.6 km· sin(4.5◦) = 0.502 km= 502 m
c
[OT ]
= sin(α) ⇐⇒
[OA]
[OT ] 10
[OA] = = m = 63.925 m
sin(α) sin(9◦)
R
= sin(δ) ⇐⇒ R = (R + [CD]) · sin(δ) ⇐⇒
R + [CD]
[O1O2] 17
cos(β) = = = 0.0425 ⇐⇒ β = 87.56◦
[O1A] 400
γ = 180◦ − β = 92.44◦
γ
l1 = 2π · [O1T1] · =98.41 cm
360◦
δ
l2 = 2π · [O2T2] · ◦
=67.24 cm
360
[F T1] 105
cos(α) = = ⇐⇒ α = 74.78◦
[F T2] 400
β = 180◦ − α = 105.22◦
β
l1 = 2π · [O1T1] · =112.02 cm.
360◦
β
l2 = 2π · [O2T2] · ◦
=80.80 cm
360
360◦
α= = 24◦
15
α h α
cos = ⇐⇒ h = R · cos
2 R 2
α a α
sin = 2 ⇐⇒ a = 2R · sin
2 R 2
Un homme aperçoit un arbre sous un angle de 38,6◦. Il recule de 25 m et voit l’arbre sous un
angle de 18,3◦ (on admettra que les yeux de l’observateur et le pied de l’arbre sont au même
niveau). Quelle est la hauteur de l’arbre ? À quelle distance du pied de l’arbre l’observateur se
trouvait-il au début ?
784
Corrigé 8.29
h
tan(α) = ⇐⇒ h = x · tan(α) xeth en mètres.
x
h
tan(β) = ⇐⇒ h = (x + 25) · tan(β)
x + 25
25 · tan(β) 25 · tan(18.3◦)
x= = =17.68 m
tan(α) − tan(β) tan(38.6◦) − tan(18.3◦)
h = x · tan(α) =14.12 m
785
Exercice 8.30
Deux observateurs, situés à la même altitude, distants de 1350 m, mesurent au même moment
la hauteur d’un point remarquable d’un nuage situé entre eux. Ce point est dans le plan vertical
contenant les deux observateurs et les angles d’élévation sont de 65,4◦ et 76,5◦.
Quelle est la hauteur du nuage ?
786
Corrigé 8.30
h
tan(α) = ⇐⇒ h = (1350 − x) · tan(α)
1350 − x
x et h en mètres.
h
tan(β) = ⇐⇒ h = x · tan(β)
x
h = x · tan(β) =1934.35 m
787
Exercice 8.31
D’un point de vue situé à 225 m au-dessus du niveau d’un lac, on aperçoit le sommet d’une
montagne de la rive opposée sous un angle d’élévation de 5,13◦. Du même point de vue, l’image
réfléchie du sommet de la montagne par la surface du lac apparaît sous un angle de dépression
de 6,88◦.
Calculer l’altitude de la montagne sachant que celle du lac est de 375 m.
788
Corrigé 8.31
α = 5.13◦ β = 6.88◦ x et h en mètres.
h − 225
tan(α) = ⇐⇒ h − 225 = x · tan(α) (1)
x
h + 225
tan(β) = ⇐⇒ h + 225 = x · tan(β) (2)
x
450
x= = 14570.78
tan(β) − tan(α)
α = 90◦ − β = 53.05◦
a
= cos(β) ⇐⇒ a = c · cos(β) = 21.38
c
b
= sin(β) ⇐⇒ b = c · sin(β) = 16.08
c
a + b + c = 2p ⇐⇒
c · (cos(β) + sin(β) + 1) = 2p ⇐⇒
2p
c= = 26.75
cos(β) + sin(β) + 1
a · b c2 · cos(β) · sin(β)
σ= = = 171.83
2 2
791
Exercice 8.33
On considère un triangle ∆ABC rectangle en A. Soit H le pied de la hauteur issue de A. On
pose [AH]=m. Calculer en fonction de m et de γ la longueur des segments [AB], [AC], [BC], [BH]
et [HC].
792
Corrigé 8.33
m
sin(β) = mais sin(β) = cos(γ) donc
[AB]
m m
cos(γ) = ⇐⇒ [AB] =
[AB] cos(γ)
m m
sin(γ) = ⇐⇒ [AC] =
[AC] sin(γ)
s s
p m2 m2 sin2(γ) + cos2(γ) m
[BC] = [AB]2 + [AC]2 = + 2 =m· =
2
cos (γ) sin (γ sin2(γ) · sin2(γ) cos(γ) · sin(γ)
m m m
tan(β) = ⇐⇒ [BH] = = = m · tan(γ)
[BH] tan(β) cot(γ)
m m
tan(γ) = ⇐⇒ [CH] = = m · cot(γ)
[CH] tan(γ)
793
Exercice 8.34
Un trapèze ABCD est rectangle en B et en C et sa base [CD] est égale à sa diagonale [AC].
Calculer les angles, les longueurs des côtés et l’aire du trapèze connaissant le côté [CD] = 10 et
l’angle ]ACD = 70◦ .
794
Corrigé 8.34
[BC]
cos(20◦) = ⇐⇒ [BC] = [AC] · cos(20◦) = 9.397
[AC]
◦ [AB]
sin(20 ) = ⇐⇒ [AB] = [AC] · [AC] · sin(20◦) = 3.42
[AC]
[AH] 9.397
tan(δ) = = = 1.428 ⇐⇒ δ = 55◦
[HD] 6.57
[CD] + [AB]
σ= · [BC] = 63.05
2
795
Exercice 8.35
Le côté [AD] d’un trapèze ABCD, rectangle en B et C, est tangent au cercle de Thalès de BC
au point T. Calculer les angles et les longueurs des côtés du trapèze, sachant que [BC]=12 et
[TA]=2[DT].
796
Corrigé 8.35
[OT ] [DT ] 6 x 2
√
tan(α) = ⇐⇒ = ⇐⇒ 2x = 36 ⇐⇒ x = 3 2 = [CD]
[T A] [OT ] 2x 6
√
√ √ x 2
[AD] = 3x = 9 2 [AB] = 2x = 6 2 tan(α) = = ⇐⇒ α = 35.26◦
6 2
2πR 15 · 360◦ ◦
· α = 15 ⇐⇒ α = = 0.1349
360◦ 2π · R
R
cos(α) = ⇐⇒
R + [CB]
R 6370
[CB] = −R = km −6370 km =0.01765 km
cos(α) cos(0.1349◦
R 6370
cos(β) = = = 0.99 ⇐⇒ β = 0.215◦
[OE] 6360.045
2πR ◦
l= ◦
· 0.215 =23.94 km.
360
2π[OR] 45 · 360circ ◦
· α = 45 ⇐⇒ α = = 0.4047
360◦ 2π · 6370
α [OA]
cos = ⇐⇒
2 [OR]
[OA] = 6369.96 km ⇐⇒
y = z + 20 m = 80 m
804
z + 20 m ◦ 80 m
= tan(36.05 ) ⇐⇒ = tan(36.05◦) ⇐⇒
x+y x + 80 m
80 m · (1 − tan(36.05◦)
x= ◦
=29.90 m
tan(36.05 )
Comme l’angle ∠(CAE) = 28.63◦ n’a pas été utilisé, il faut encore vérifier la compatibilité
de cette information avec le reste de la donnée :
z
tan(∠(CAE)) = ⇐⇒
x+y
60
tan(∠(CAE)) = ⇐⇒ ∠(CAE) = 28.63◦ ce qui est bien le cas.
29.90 + 80
4 Solutions
Solution 8.1
α sin(α) cos(α) tan(α) cot(α)
a) 20◦ 0,342 0,940 0,364 2,747
π
b) 0,588 0,809 0,727 1,376
5
c) 85◦ 0,996 0,087 11,430 0,087
Solution 8.2
sin(α) = cos(α) cos(α) = sin(β) tan(α) = cot(β) cot(α) = tan(β)
7 24 7 24
a)
25
√ 25
√ 24 7
5 2 5 1
b) 2
√5 √5 2
2 2
c) 1 1
2 √2 √ √
3 7 3 7 7
d)
4 4 7 3
806
Solution 8.3
Solution 8.4
Solution 8.5
90◦ 0 1 -
√ √
3 14 70
Solution 8.8 [BC] = ; [AB] =
2 2
808
Solution 8.9
Soient α et β deux angles complémentaires, c’est-à-dire α + β = 90◦. Alors :
Solution 8.10
a) α = 24, 2◦ b = 4, 33 a = 1, 95 σ = 4, 2180
b) γ = 49, 77◦ b = 7, 89 c = 9, 32 σ = 36, 7557
c) γ = 28, 93◦ α = 61, 07◦ a = 22, 26 σ = 136, 8834
d) α = 74, 23◦ β = 15, 77◦ a = 17, 52 σ = 43, 3727
e) γ = 36, 54◦ a = 60, 394 c = 35, 958 σ = 872, 3849
f) γ = 75, 5◦ b = 116, 2 a = 29, 1 σ = 1636, 56
g) α = 67, 5◦ c = 22, 2 a = 20, 5 σ = 87, 21
h) γ = 25, 48◦ α = 64, 52◦ b = 51, 8 σ = 521, 82
i) α = 82, 78◦ β = 7, 22◦ c = 8, 52 σ = 4, 5208
j) β = 48, 64◦ γ = 41, 36◦ b = 48, 6 a = 64, 8
k) γ = 15, 17◦ α = 74, 83◦ a = 8, 41 b=8,71
809
Solution 8.11
a) β = γ = 65, 75◦ b = c = 27, 76 σ = 288, 5005
b) β = γ = 38, 26◦ a = 6, 66 σ = 8, 7412
c) α = 35, 20◦ b = c = 14, 1 σ = 56, 94
d) α = 114, 22◦ a = 31, 44 σ = 159, 7959
e) β = γ = 37, 84◦ α = 104, 32◦ b = c = 35, 9
Solution 8.12
(a) ∠DAC = 30◦ ; ∠BAC = 45◦ ; ∠ABE = 15◦ ; ∠EBD = 30◦
√ √ √
√ 3+ 3 1+ 3 3− 3
(b) [AB] = 6 ; [AD] = 2 ; [BE] = ; [ED] = ; [AE] =
√ √ 2 2 2
6+ 2
(c) sin(75◦) = cos(15◦) =
4
√ √
◦ ◦ 6− 2
cos(75 ) = sin(15 ) =
4
◦ ◦
√
tan(75 ) = cot(15 ) = 2 + 3
◦ ◦
√
cot(75 ) = tan(15 ) = 2 − 3
810
Solution 8.13
3 4
a) sin(α) = 0, 6 tan(α) = cot(α) =
√ 4√ 3
3 3 √
b) cos(α) = tan(α) = cot(α) = 3
√2 3 √
15 √ 15
c) sin(α) = tan(α) = 15 cot(α) =
4 √ 15
√
2 5 2 5
d) cos(α) = sin(α) = cot(α) =
3√ 3√ 5
√
3 5 2 5 3 5
e) cos(α) = tan(α) = cot(α) =
7 15 2
10 7 10
f) cos(α) = √ sin(α) = √ cot(α) =
149 149 7
Solution 8.14
Solution 8.15 Non. Contre-exemple : α = 30◦
811
Solution 8.16
a) sin(α) = cos(α) ⇐⇒ α = 45◦
sin(α) < cos(α) ⇐⇒ 0◦ ≤ α < 45◦
sin(α) > cos(α) ⇐⇒ 45◦ < α ≤ 90◦
b) tan(α) = 1 ⇐⇒ α = 45◦
tan(α) > 1 ⇐⇒ 45◦ < α < 90◦
tan(α) < 1 ⇐⇒ 0◦ ≤ α < 45◦
Solution 8.17 ∠BEA = 33, 69◦ ∠CEB = 19, 44◦ ∠DEC = 10, 30◦
Solution 8.18 47,55 cm
Solution 8.19 27,62 m
Solution 8.20
h h h
[AC] = = 9, 95 [BC] = = 34, 52 [AH] = = 4, 13
sin(α) sin(β) tan(α)
h 1 1
[BH] = = 33, 31 [AB] = h · + = 37, 44
tan(β) tan(α) tan(β)
Solution 8.21 34,77 cm
Solution 8.22 212,10 cm2
Solution 8.23 l = 6, 380km h = 502m
Solution 8.24 53,925 m
812
Solution 8.25 6361 km
Solution 8.26 r = 6, 39m h = 8, 57m
Solution 8.27 a) l = 1130, 6cm b) l = 1157, 6cm
Solution 8.28 c = 9, 22 r = 22, 17
Solution 8.29 l = 17, 68m h = 14, 12m
Solution 8.30 h=1934 m
Solution 8.31 1908,10 m
Solution 8.32 a = 21, 38 b = 16, 08 c = 26, 75 α = 53, 05◦ σ = 171, 8345
Solution 8.33
m m m
[AB] = [AC] = [BC] =
cos(γ) sin(γ) sin(γ) cos(γ)
m
[BH] = m · tan(γ) [CH] = m · cot(γ) =
tan(γ)
Solution 8.34
∠CDA = 55◦ ∠DAB = 125◦ [AB] = 3, 42
[BC] = 9, 40 [AD] = 11, 47 σ = 63, 05
813
Solution 8.35
α = 70, 53√◦ δ = 109, 47
√
◦
√
[AB] = 6 2 [CD] = 3 2 [DA] = 9 2
Solution 8.36
(a) Hauteur visible après 15 km : 27,3 m.
(b) Distance minimum : 23,9 km.
Solution 8.37 Profondeur maximum : 39,74m.
Solution 8.38 Largeur de la rivière : 29,90 m.
Chapitre 9
Le cercle trigonométrique
815
1 Le cercle trigonométrique
Définition
Le cercle trigonométrique est un cercle de rayon égal à 1 centré à l’origine d’un repère
orthonormé.
[OM1] [OM1]
M ([OM1] ; [OM2]) = = cos(α) =⇒ [OM1] = 1 · cos(α) = cos(α)
[OM ] 1
[OM2] [OM2]
= = sin(α) =⇒ [OM2] = 1 · sin(α) = sin(α)
[OM ] 1
817
[E1T ] [E1T ]
T ([OE1] ; [E1T ]) = = tan(α) =⇒ [E1T ] = 1 · tan(α) = tan(α)
[EO1] 1
[E2C] [E2C]
C([E2C] ; [OE2]) = = cot(α) =⇒ [E2C] = 1 · cot(α) = cot(α)
[OE2] 1
818
Définition
cos(α) = abscisse de M = [OM1]
sin(α) = ordonnée de M = [OM2]
tan(α) = ordonnée de T = [E1T ]
cot(α) = abscisse de C = [E2C]
819
Quadrant I Quadrant II
820
(c) La définition des rapports trigonométriques utilise les coordonnées de certains points liés au
cercle trigonométrique. Il faut donc utiliser la mesure algébrique des segments correspondants,
le signe indiquant l’orientation du segment par rapport au système d’axes.
2 2 1 2
sin (α) + cos (α) = 1 = 1 + tan (α)
cos2(α)
sin(α) 1
tan(α) = 2 = 1 + cot2(α)
cos(α) sin (α)
1 cos(α)
cot(α) = =
tan(α) sin(α)
822
π π
cos − α = sin(α) cos + α = − sin(α)
2
π 2
π
sin − α = cos(α) sin + α = cos(α)
2
π π 2
tan − α = cot(α) tan + α = − cot(α)
2
π π2
cot − α = tan(α) cot + α = − tan(α)
2 2
824
4 Exercices
Exercice 9.1
Construire sur papier quadrillé un cercle trigonométrique de 10 carrés de rayon (placer le centre
du cercle au centre de la feuille). Évaluer, pour les angles suivants, les rapports trigonométriques
puis comparer avec les valeurs trouvées à l’aide d’une calculatrice :
π
− = −30◦ = 330◦ (dans un cercle trigo.)
6 π cos(220◦) ≈ −0.77
cos − ≈ 0.87
π6 sin(220◦) ≈ −0.64
sin − ≈ −0.50 tan(220◦) ≈ 0.84
6
π
tan − ≈ −0.58 cot(220◦) ≈ 1.19
π6
cot − ≈ −1.73
6
827
6π
− = −216◦ = 144◦ (dans un cercle trigo.)
5
6π 6π
cos − ≈ −0.81 tan − ≈ −0.72
5 5
6π 6π
sin − ≈ 0.59 cot − ≈ −1.38
5 5
828
Exercice 9.2
Déterminer, à l’aide d’un cercle trigonométrique et d’un rapporteur, les angles compris entre 0◦
et 360◦ tels que :
√
1 c) tan(t)=− 2 e) cos(t)=0,3 g) cos(t)=0,83
a) sin(t)=
3
b) tan(t)=1,2 d) sin(t)=1,54 f) cot(t)=0,43 h) sin(t)=0,92
829
Corrigé 9.2
a)
b)
α1 ≈ 19.5◦; α2 ≈ 160.5◦
α1 ≈ 50.2◦; α2 ≈ 230.2◦
830
d) Impossible, car un sinus ne peut pas dépas-
ser 1.
c)
α1 ≈ 125.3◦; α2 ≈ 305.3◦
831
f)
e)
α1 ≈ 66.7◦; α2 ≈ 246.7◦
α1 ≈ 72.5◦; α2 ≈ 287.5◦
832
h)
α1 ≈ 66.9◦; α2 ≈ 113.1◦
g)
α1 ≈ 33.9◦; α2 ≈ 326.1◦
833
Exercice 9.3
Déterminer les angles compris dans l’intervalle [0◦; 360◦] :
1 1 1
a) le sinus vaut : − 1 -1 − 2
4 4 2
1 1
b) le cosinus vaut : − 0 1
2 3
√
2
c) la tangente vaut : 1 2 -1.2 0
2
√
3 1
d) la cotangente vaut : -1 -0.2 0
3 2
834
Corrigé 9.3
1
a) sin(α) = ⇔ α1 = 14, 48◦ ; α2 = 180◦ − 14, 48◦ = 165, 52◦
4
1
sin(α) = − ⇔ α1 = 194, 48◦ ; α2 = 180◦ − 194, 48◦ = −14.48◦ + 360◦ = 345, 52◦
4
1
sin(α) = − ⇔ α1 = 210◦ ; α2 = 180◦ − 210◦ = −30◦ + 360◦ = 330◦
2
cos(α) = 1 ⇔ α = 0◦
3
d) cot(α) = ⇔ α1 = 60◦ ; α2 = 60◦ + 180◦ = 240◦
3
1
cot(α) = ⇔ α1 = 63.43◦ ; α2 = 63.43◦ + 180◦ = 243.43◦
2
a) −1130◦ c) −50◦
b) 4270◦ d) −2210◦
845
Exercice 9.8
Quelle est la plus petite mesure (comprise entre ]−180◦; 180◦], respectivement ]−π; π]) des angles
orientés.
a) −117◦ c) 146◦ e) π
π 3π
b) 117◦ d) − f) −
2 4
847
Exercice 9.9
Exprimer en fonction des rapports trigonométriques de l’angle α ceux des angles :
a) −α b) π − α c) π + α π π
d) −α e) +α
2 2
848
Corrigé 9.9
cf. Formulaires & Tables
849
Exercice 9.10
Déterminer, sans machine, les valeurs exactes des rapports trigonométriques des angles :
2π 2 11π
c) tan · tan
3 6
d) 2 cos(−570◦) sin(150◦)
π
2π 14π 7π
e) tan · tan − tan · tan2
6 3 3 6
853
Corrigé 9.11
√ √
1 3 3
a) − c) − e) −1 +
4
√3 3
3
b) 4 d) −
2
854
Exercice 9.12
Démontrer sans machine :
√ √
◦ ◦ ◦ ◦ 6− 2
sin(510 ) · cos(−135 ) + sin(315 ) · cos(150 ) =
4
855
Exercice 9.13
Démontrer les égalités suivantes :
Indication : il faut, en général, transformer le membre le plus complexe de l’égalité pour arriver
au membre le plus simple. Il existe parfois plusieurs méthodes.
tan(x) − sin(x) 1
a) =
sin3(x) cos(x)(1 + cos(x))
1 + 2 sin(x) cos(x) 2
c) = (1 + tan(x))
cos2(x)
1 + cos(x) sin(x) 1
d) = =
sin2(x) cos(x)(tan(x) − sin(x)) 1 − cos(x)
1 − 2 cos2(x)
1 1
e) (1 − cot(x)) + =
cos(x) sin(x) cos(x)(1 − cos2(x))
2 1 1
h) − − =0
tan2(x) cos2(x) 1 − cos(x) 1 + cos(x)
857
Exercice 9.14
Calculer, sans déterminer l’angle et sans utiliser la machine, la valeur exacte des trois autres
rapports trigonométriques.
4
a) sin(α) = α ∈ ]−90◦; 90◦[
5
12
b) cos(α) = − α ∈ ]−π; 0[
13
12
c) tan(α) = α ∈ ]−270◦; −90◦[
5
d) cot(α) = −2 α ∈ ]90◦; 270◦[
858
Corrigé 9.14
Quadrant sin(α) cos(α) tan(α) cot(α)
4 3 4 3
a) I
5 5 3 4
5 12 5 12
b) III − −
13 13 12 5
12 5 12 5
c) III − −
13 13 5 12
√ √
5 2 5 1
d) II − − −2
5 5 2
859
Exercice 9.15
a) Déterminer le sinus, le cosinus et la cotangente de tous les angles α dont la tangente est àgale
2
à − . Préciser dans quels quadrants se trouvent ces angles.
3
b) Dans le cas où 0 < α < π, montrer que :
π
tan + α + cos(π + α) 2 + √13
2 = √
3π 2 − 13
sin − α − cot(−α)
2
860
Corrigé 9.15
a) cos(270◦ + t) f) cos(−270◦ + t)
b) tan(270◦ − t) g) sin(2340◦ + t)
c) sin(−t − 270◦) h) tan(−630◦ − t)
d) cot(−90◦ − t) i) sin(2250◦ − t)
e) sin(t − 270◦) j) cos(t − 2070◦)
862
Corrigé 9.16
a) sin(t) f) − sin(t)
b) cot(t) g) − sin(t)
c) cos(t) h) cot(t)
d) tan(t) i) cos(t)
e) cos(t) j) − sin(t)
863
Exercice 9.17
Simplifier l’écriture de l’expression :
5 Solutions
Solution 9.1
π
− = −30◦ = 330◦ (dans un cercle trigo.)
6 π cos(220◦) ≈ −0.77
cos − ≈ 0.87
π6 sin(220◦) ≈ −0.64
sin − ≈ −0.50 tan(220◦) ≈ 0.84
6
π
tan − ≈ −0.58 cot(220◦) ≈ 1.19
π6
cot − ≈ −1.73
6
867
6π
− = −216◦ = 144◦ (dans un cercle trigo.)
5
6π 6π
cos − ≈ −0.81 tan − ≈ −0.72
5 5
6π 6π
sin − ≈ 0.59 cot − ≈ −1.38
5 5
Solution 9.2
1
a) sin(α) = , α = 14, 48◦ ou α = 165, 52◦
4 c) tan(α) = 1 , α = 45◦ ou α = 225◦
1
sin(α) = − , α = 194, 48◦ ou α = 345, 52◦ tan(α) = 2 , α = 63, 43◦ ou α = 243, 43◦
4
sin(α) = 1 , α = 90◦ tan(α) = −1.2 , α = 129, 81◦ ou α =
sin(α) = −1 , α = 270◦ 309, 81◦
1
sin(α) = − , α = 210◦ ou α = 330◦ tan(α) = 0√, α = 0◦ ou α = 180◦
2 2
sin(α) = 2 , Impossible ! (−1 ≤ sin(α) ≤ tan(α) = , α = 35, 26◦ ou α = 215, 26◦
1) 2
√
1 3
b) cos(α) = , α = 60◦ ou α = 300◦ d) cotan(α) = , α = 60◦ ou α = 240◦
2 3
1 cotan(α) = −1 , α = 135◦ ou α = 315◦
cos(α) = − , α = 109, 47◦ ou α =
3 1
250, 53 ◦ cotan(α) = , α = 63, 43◦ ou α = 243, 43◦
2
cos(α) = 0 , α = 90◦ ou α = 270◦ cotan(α)=−0.2 , α=101, 31◦ ou α=281, 31◦
cos(α) = 1 , α = 0◦ cotan(α) = 0 , α = 90◦ ou α = 270◦
870
Solution 9.4
sin(x) cos(x) tan(x) cotan(x)
Quadrant I >0 >0 >0 >0
Quadrant II >0 <0 <0 <0
Quadrant III <0 <0 >0 >0
Quadrant IV <0 >0 <0 <0
Solution 9.5
a) IV c) II e) II
b) III d) III f) II
Solution 9.6
Solution 9.7
a) −1130◦ c) −50◦
b) 4270◦ d) −2210◦
871
Solution 9.8
a) −117◦ c) 146◦ e) π
π 3π
b) 117◦ d) − f) −
2 4
Solution 9.9 cf. Formulaires & Tables
Solution 9.10
α cos(α) sin(α) tan(α) cot(α)
√ √
1 3 √ 3
a) 120◦ − − 3 −
2 2
√ √3
◦ 1 3 √ 3
b) −60 − − 3 −
2√ √2 3
2 2
c) 225◦ − − 1 1
√2 √2
◦ 2 2
d) −225 − −1 −1
√2 2 √
3 1 3 √
e) 1290◦ − − 3
√2 2 3
√
◦ 3 1 3 √
f) −1110 − − − 3
2 2 3
872
1 Théorème du cosinus
Théorème
Théorème du cosinus
BD = c − AD (1)
AD
= cos(α) ⇐⇒ AD = b · cos(α))
b
CD
= sin(α) ⇐⇒ CD = b · sin(α) (3)
b
a2 = (c − b · cos(α))2 + (b · sin(α))2 = · · · =
c2 + b2 − 2 b c · cos(α)
Remarque : Cette démonstration est faite à partir d’un triangle dont tous les angles étaient
inférieurs à 90◦, mais la démonstration est semblable si un des angles est supérieur à 90◦.
878
2 Théorème du sinus
Théorème
Théorème du sinus
Dans tout triangle, les côtés sont proportionnels aux sinus des angles opposés.
Le facteur de proportionnalité est égal au diamètre du cercle circonscrit au triangle :
a b c
= = = 2r
sin(α) sin(β) sin(γ)
879
Preuve du théorème du sinus
DC DC
sin(α) = et sin(β) =
b a
ou sin(α) · b = sin(β) · a
a b
ou encore = (1)
sin(α) sin(β)
Et
BE BE
sin(γ) = et sin(α) =
a c
ou sin(α) · c = sin(γ) · a
a c
ou encore = (2)
sin(α) sin(γ)
a b c
(1) = (2) ⇐⇒ = =
sin(α) sin(β) sin(γ)
880
a
Il reste à montrer que, par exemple, = 2r
sin(α)
a
Ceci permet de dire que : sin(δ) = .
2r
a a
Ainsi sin(δ) = sin(α) = ou = 2r
2r sin(α)
3 Théorème de l’aire
Théorème
Théorème de l’aire
L’aire d’un triangle est égale au demi produit de deux de ses côtés par le sinus de l’angle
compris entre ces deux côtés :
1 1 1
σ = ab sin(γ) = bc sin(α) = ac sin(β)
2 2 2
DC DC
On a = sin(α) et = sin(β) donc DC = b · sin(α) = a · sin(β)
b a
BE
Et on a aussi = sin(γ) donc BE = a · sin(γ)
a
1 1 1 1 1
Donc : σ = · c · DC = · c · b · sin(α) = · c · a · sin(β) = · b · BE = · b · a · sin(γ)
2 2 2 2 2
882
4 Exercices
Exercice 10.1
Résoudre le triangle ABC, c-à-d déterminer les longueurs de tous les côtés, les mesures de tous
les angles et l’aire du triangle ABC
(a) a = 70.24 b = 82.12 γ = 30.69◦
(b) a = 57.89 b = 10.48 γ = 128.51◦
(c) a = 85.80 c = 57.29 β = 117.81◦
(d) b = 33.46 c = 58.26 α = 142.58◦
(e) a = 66.85 b = 38.73 γ = 116.99◦
(f) β = 58.25◦ γ = 39.38◦ a = 20.46
(g) a= 85.67 β = 123.18◦ γ = 24.54◦
(h) β = 30.65◦ a= 98.06 c= 364.04
(i) β = 39.37◦ a = 460.14 b = 335.59
(j) a = 41.94 b = 96.92 c = 107.26
(k) a = 60.44 b = 93.83 c = 37.85
(l) a = 5 b = 6 α = 20◦
883
Corrigé 10.1
Remarques préliminaires :
Dans le cadre de la recherche des angles dans un triangle quelconque, si nous utilisons le théorème
du sinus pour déterminer un angle α, une difficulté apparaît car, à partir de sin(α) = a, il y a
deux solutions possibles : l’angle α que la calculatrice donne et 180◦ − α.
Dans ce cas, il est parfois très difficile de savoir laquelle des deux solutions choisir (ce n’est parfois
qu’une fois que nous voulons déterminer le 3ème angle qu’une des solutions s’avère impossible)
et parfois les deux solutions sont possibles.
Par contre, du moment où la situation le permet, il est préférable d’utiliser le théorème du cosinus
pour déterminer cet angle, car nous ne nous trouvons pas devant la difficutlé d’auparavant.
En effet, partir de cos(α) = b il y a également deux solutions, mais c’est simplement ±α et dans
un triangle, un angle est de toutes manières positif, donc dans ce cas ce sera uniquement |α|.
884
1.
c = 41.92
a2 = b2 + c2 − 2bc cos(α) ⇔
1 1
σ= · ab · sin(γ) = · 70.24 · 82.12 · sin(30.69◦) = 1472.001
2 2
885
2.
c = 64.94
a2 = b2 + c2 − 2bc cos(α) ⇔
1 1
σ= · ab · cos(γ) = · 57.89◦ · 10.48◦ · sin(128.51◦) = 237.366
2 2
886
9.
1 1
c = 521.33 et σ = · ab · sin(γ) = · 460.14 · 335.59 · sin(80.20◦) = 760082.695
2 2
1 1
c = 190.11 et σ = · ab · sin(γ) = · 460.14 · 335.59 · sin(21.06◦) = 270743.953
2 2
887
12.
b a b · sin(α) 6 · sin(20◦)
= ⇔ sin(β) = = =?
sin(β) sin(α) a 5
(
24.23◦
sin(β) =? ⇔ β=
180◦ − 24.23◦ = 155.76◦
1 1
c = 10.19 et σ = · ab · sin(γ) = · 5 · 6 · sin(135.76◦) = 10.463
2 2
1 1
c = 1.08 et σ = · ab · sin(γ) = · 5 · 6 · sin(4.23◦) = 1.107
2 2
888
Exercice 10.2
Déterminer le rayon du cercle circonscrit à un triangle si a =24.9 ; b = 33.2 et c = 41.5
889
Exercice 10.3
Les côtés d’un triangle valent respectivement
n2 + n + 1 2n + 1 n2 − 1 (n > 1)
BC AB sin(α) sin(43◦)
= ⇐⇒ BC = AB · = 42.5 · ◦
= 63.84
sin(α) sin(γ) sin(γ) sin(27 )
BD AB sin(25◦) sin(25◦)
◦
= ◦
⇐⇒ BD = AB · ◦
= 42.5 · ◦
= 25.4
sin(25 ) sin(45 ) sin(45 ) sin(45 )
AD AB sin(β) sin(110◦)
= ⇐⇒ AD = AB · = 42.5 · = 56.48
sin(β) sin(45◦) sin(45◦) sin(45◦)
AC AB sin(β) sin(110◦)
= ⇐⇒ AC = AB · = 42.5 · = 87.97
sin(β) sin(γ) sin(γ) sin(27◦)
892
Exercice 10.5
D’un quadrilatère convexe ABCD, on donne l’angle α = 110◦, ainsi que les longueurs des quatre
côtés : AB = 3 , BC = 6 , CD = 6 et DA = 5. Calculer l’aire et les angles du quadrilatère.
893
Corrigé 10.5
AB 2 + BD2 − AD2
⇐⇒ cos(β1) = =
2 · AB · BD
9 + 44.26 − 25
= 0.708
2 · 3 · 6.65
⇐⇒ β1 = 44.93◦
x2 = BC 2 + CD2 − 2 · BC · CD · cos(γ) ⇐⇒
BC 2 + CD2 − x2 36 + 36 − 44.26
cos(γ) = = = 0.38 ⇐⇒ γ = 67.33◦
2 · BC · CD 2·6·6
180◦ − γ2 180◦ − 67.33◦
Le triangle BCD est isocèle : β2 = δ2 = = = 56.33◦
2 2
1 1
σ(ABD) = · AB · AD · sin(≺ (BAD)) = · 3 · 5 · sin(110◦) = 7.05
2 2
1 1
σ(BCD) = · BC · CD · sin(γ) = · 6 · 6 · sin(67.33◦) = 16.61
2 2
AC AB
◦
= ◦
⇐⇒
sin(110 ) sin(35 )
sin 110◦
AC = 400 m· = 655.32 m
sin 35◦
◦ h
sin(20 ) = ⇐⇒ h = AC · sin(20◦) = 224.13 m
AC
AC 200
= m ⇐⇒
sin(50◦) sin(20◦)
sin(50◦)
AC = 200 m· ◦
= 447.95 m
sin(20 )
◦ h
sin(30 ) = ⇐⇒ h = 223.97 m
AC
x BC BC · sin(δ)
= ⇐⇒ sin() = (1)
sin(δ) sin() x
b−x AB AB
= ◦
= ⇐⇒
sin(δ) sin(180 − ) sin()
AB · sin(δ)
sin() = (2)
b−x
BC · sin(δ) AB · sin(δ)
(1) = (2) : =
x b−x
5b 7b
5b − 5x = 7x ⇐⇒ x = et b − x =
12 12
2
2 25b
x = = BC 2 + BD2 − 2 · BC · BD · cos(δ) = 52 + 4.52 − 2 · 5 · 4.5 · cos(δ)
144
b2 45.25 − 45 · cos(δ)
⇐⇒ = (3)
144 25
2 49b2
(b − x) = = AB 2 + BD2 − 2 · AB · BD · cos(δ) = 72 + 4.52 − 2 · 7 · 4.5 · cos(δ)
144
901
b2 69.25 − 63 · cos(δ)
⇐⇒ = (4)
144 49
45.25 − 45 · cos(δ) 69.25 − 63 · cos(δ)
(3) = (4) ⇐⇒ =
25 49
AB 2 = AC 2 + BC 2 − 2 · AC · BC · cos(γ) ⇐⇒
AC 2 + BC 2 − AB 2
cos(γ) = = 0.47 ⇐⇒
2 · AC · BC
AB x AB · sin(β) 30 · sin(13◦)
= ⇔x= = ◦
m = 193.37 m
sin(γ) sin(β) sin(γ) sin(2 )
h
sin(α) = ⇔ h = x · sin(α) = 50.05 m
x
y
cos(α) = ⇔ y = x · cos(α) = 186.78 m
x
904
Exercice 10.10
Une tour de 50 m de hauteur est située sur le flanc d’une colline. Si depuis le pied de la tour, on
descend de 220 m le long de la colline, on voit la tour sous un angle verticale de 12.5◦.
Calculer l’angle d’inclinaison de la colline par rapport à un plan horizontal.
905
Corrigé 10.10
Mais cette deuxième solution est impossible, car on serait monté le long de la colline dans ce cas.
AC 2 = AB 2 + BC 2 − 2 · AB · BC · cos(≺ (ABC))
AB AC
= ⇐⇒ sin(γ1) = 0.424 ⇐⇒ γ1 = 25.07◦
sin(γ1) sin(≺ (ABC))
γ2 =≺ (BCD) − γ1 = 54.93◦
= 105.38 m2 AD = 10.26 m
AC 2 = AB 2 + BC 2 − 2 · AB · BC · cos(α)
AC = 7.68 m.
AB 2 = AC 2 + BC 2 − 2 · AC · BC · cos(δ1)
AC 2 + BC 2 − AB 2 59.01 + 72 − 102
cos(δ1) = = = 0.074
2 · AC · BC 2 · 7.68 · 7
AD = 10.47 m
915
Exercice 10.15
Voici une conversation par natel entre Vincent, alpiniste, et Noé, pilote d’hélicoptère, que Vincent
m’a demandé de vous transmettre. V : Salut Noé, tu me vois ? Contre les rochers devant toi ?
N : Oui, super, comment vas-tu ?
V : J’irais un peu mieux si je n’avais pas un problème avec mon altimètre. Mais tu es mon
sauveur, si tu veux bien m’aider.
N : Bien sûr, si c’est dans mes compétences.
V : Tout à fait. Je te demande de te déplacer et dès que je te le dis, stabilise-toi pour prendre
quelques mesures. Parce que moi, je n’ai pas d’instrument de mesure d’angles, mais je suis
capable, comme le commun des mortels, de mesurer un angle de 45◦ et 15◦. Et, ce qui est bien,
c’est que moi je vois le sommet du Matterhorn, de 4478 m d’altitude sous un angle d’élévation
(par rapport à l’horizontale) de 15◦. Alors, si l’angle que je vois entre ton hélico et le Matterhorn
est de 60 ◦ et que tu me donnes quelques informations d’angles et d’altitudes, je suis sauvé.
Alors, tu es d’accord ? Oui ! Génial, je vois que tu te déplaces déjà dans la bonne direction. Stop.
Voilà. Alors maintenant, donne-moi ton altitude.
N : Mon altimètre me donne une altitude de 4220 m.
V : Et quel angle mesures-tu entre moi et le Matterhorn ?
N : 80◦.
V : Et quand tu regardes le Matterhorn, tu le vois sous quel angle d’élévation (par rapport à
l’horizontale) ?
916
◦
N:6.
V : Voilà, j’ai tout ce qu’il me faut. Il me reste à transmettre ces informations à un élève du
GYB de 2ème et de lui demander de calculer mon altitude. Merci, merci beaucoup Noé.
N : Mais c’était avec plaisir. Tu es sûr d’avoir toutes les informations dont tu as besoin ? Oui ?
Alors, bonne chance.
Voilà. Il vous reste à faire ce que Vincent vous demande pour être sauvé.
917
Corrigé 10.15
h h
= sin(α) ⇐⇒ x= = 2468.22 m
x sin(α)
x y x · sin(β)
= ⇐⇒ y= = 2806.76m
sin(γ) sin(β) sin(γ)
H
= sin(δ) ⇐⇒ H = y · sin(δ) = 726.44 m
y
b a a · sin(β) 20 · sin(100◦)
= ⇔ sin(α) = = = 0.56 ⇒ α = 34.24◦ et γ = 45.75◦
sin(β) sin(α) b 35
L’autre solution, c-à-d 180◦ − 34.24◦, n’est pas possible, le total des mesures des angles du tri-
angle étant dans ce cas supérieur à 180◦.
c b b · sin(γ) 35 · sin(45.75◦)
= ⇐⇒ c = = ◦
km = 25.45 km
sin(γ) sin(β) sin(β) sin(100 )
h
= sin(δ) ⇐⇒ h = c · sin(δ) = 0.8885 km
c
Une personne a en sa possession une carte lui indiquant le lieu d’un trésor. Elle se trouve au
point de départ indiqué sur la carte et suit les instructions suivantes :
a) Avancer plein nord, en ligne droite, de 35m.
b) Tourner vers la gauche d’un angle de 65◦.
c) Avancer en ligne droite de 50m.
d) Tourner vers la gauche d’un angle de 110◦.
e) Avancer en ligne droite de 45m.
(a) Faire un dessin représentant la carte.
(b) Quelle est la distance à vol d’oiseau entre le point de départ et le trésor ?
(c) Quelle est la direction à prendre depuis le point de départ pour aller directement au trésor.
921
Corrigé 10.17
(a)
922
2 2 2
(b) x = AB + BC − 2 · AB · BC · cos(≺ (ABC))
AB x
=
sin(α) sin(≺ (ABC))
AB · sin(≺ (ABC)) 35 · sin(115◦)
⇔ sin(α) = = = 0.439 ⇔ α = 26.09◦
x 72.14
⇒ d = 50.52 m
923
2 2 2
(c) x = CD + d − 2 · CD · d · cos(δ)
Ainsi γ + = 77.08◦
5 Solutions
Solution 10.1
1. α = 58.79◦ β = 90.52◦ c= 41.92 σ = 1472.001
2. α = 44.23◦ β = 7.26◦ c= 64.94 σ = 237.366
3. α = 37.95◦ γ = 24.24◦ b= 123.41 σ = 2173.871
4. β = 13.48◦ γ = 23.94◦ a= 87.24 σ = 592.273
5. α = 40.78◦ β = 22.23◦ c= 91.21 σ = 1153.555
6. α = 82.37◦ b= 17.55 c= 13.10 σ = 113.932
7. α = 32.28◦ b= 134.26 c= 66.62 σ = 2388.546
8. α = 7.89◦ γ = 141.46◦ c= 444.95 σ = 11121.631
9. α1 = 60.43◦ γ1 = 80.20◦ c1 = 521.33 σ1 = 76082.695
α2 = 119.57◦ γ2 = 21.06◦ c2 = 190.11 σ2 = 27743.953
10. α = 22.99◦ β = 64.52◦ γ = 92.48◦ σ = 2030.504
11. α = 22.04◦ β = 144.36◦ γ = 13.59◦ σ = 666.453
12. β1 = 24.23◦ γ1 = 135.76◦ c1 = 10.19 σ1 = 10.463
β2 = 155.76◦ γ2 = 4.23◦ c2 = 1.08 σ2 = 1.107
1 Introduction
Dans ce chapitre, nous allons étendre la notion de division arithmétique (des nombres entiers
avec reste) aux polynômes.
Exemple
Diviser 177 par 14
1 7 7 14
− (1 4) 12
3 7
− (2 8)
9
177 = 14 · 12 + 9
928
2 Division polynomiale
Théorème : Relation arithmétique fondamentale
Dividende = Diviseur · Quotient + Reste
Considérons deux polynômes, le premier, f (x), que nous appellerons le dividende et le second,
g(x), le diviseur.
Grâce à la factorisation des polynômes, nous sommes capables d’effectuer quelques divisions,
comme par exemple :
x4 − x2 − 12
x2 + x − 5
Pour y parvenir, nous allons utiliser une procédure (un algorithme) appelée division polyno-
miale.
929
Comme pour la division arithmétique, celle-ci va faire apparaître un quotient et un reste.
L’exemple suivant illustre l’algorithme de la division polynomiale.
Exemple
Effectuons la division du polynôme x4 − x2 − 12 par le polynôme x2 + x − 5
x4 −x2 −12 x2 + x − 5
− (x4 +x3 −5x2) x2 − x + 5
−x3 +4x2
− (−x3 −x2 +5x)
5x2 −5x −12
− (5x2 +5x −25)
−10x +13
Définition
Le polynôme f (x) est le dividende, g(x) est le diviseur, q(x) est le quotient et r(x) le reste.
De plus, si r(x) = 0, on dit que la division est exacte.
931
3 Critère de divisibilité
Il est possible de déterminer le reste d’une division polynomiale sans effectuer la division en
appliquant le théorème suivant :
Théorème: du reste " degré du polynome g(x) = 1" la + haute puissance est de 1
g(x) = ax + b
Soient f (x) et g(x) deux polynômes tels que deg(g(x)) = 1. On définit c, la solution de
l’équation g(x) = 0. Alors f (c) est le reste de la division de f (x) par g(x).
Démonstration :
En appliquant le point 2 de la relation fondamentale, le degré du reste doit être plus petit que le
degré du diviseur (g(x)) qui peut s’écrire g(x) = a(x − c) où a est une constante. Vu que le degré
de g(x) est égal à 1, le degré du reste doit être nul. Ceci montre que le reste est une constante
(indépendante de la variable x). Dès lors, nous pouvons réécrire la relation fondamentale ainsi :
Exemple
Déterminer le reste de la division du polynôme f (x) = x9 −4x2 +3 par le polynôme g(x) = x+1.
Puisque g(x) est un polynôme de degré 1, nous pouvons appliquer le théorème du reste. Ici
g(x) = x − c = x + 1, d’où c = −1. Ainsi, en évaluant f (−1) :
Exemple
Déterminer le reste de la division du polynôme f (x) = x3−4x2+2 par le polynôme g(x) = 2x+1.
Puisque g(x)
estun polynôme de degré 1, nous pouvons appliquer
le théorème du reste. Ici
1 −1 −1
g(x) = 2 x + , d’où c = . Ainsi, en évaluant f :
2 2 2
3 2
−1 −1 −1 −1 7
f = −4 +2= −1+2=
2 2 2 8 8
7
nous pouvons déduire que la division n’est pas exacte, car le reste est égal à .
8
933
Une des principales applications de la division polynomiale est la factorisation de polynômes en
utilisant le théorème suivant.
Démonstration :
Puisque la division est exacte, le reste est nul. Or d’après le théorème du reste, celui-ci est égal
à f (c). D’où f (c) = 0.
Exemple
x4 − 5x2 + 2
La division est-elle exacte ?
x+4
Ici g(x) = x − c = x + 4, d’où c = −4.
Le reste de la division r = f (−4) = (−4)4 − 5(−4)2 + 2 = 178 ce qui montre que la division
n’est pas exacte.
934
Démonstration :
Supposons que c > 0. (La démonstration pour c < 0 est semblable.) Montrons que c est un
diviseur de a0. Le cas c = 1 est évident, puisque 1 est un diviseur de n’importe quel nombre.
c
Supposons alors c 6= 1. Dans ce cas, 6= 1 car c’est zéro rationnel , écrit sous forme irréductible.
d
La seule possibilité
c serait c = d = 1, mais nous venons de supposer c 6= 1. Ainsi, c 6= 1 et c 6= d.
Puisque f = 0,
d
cn cn−1 c
an · n + an−1 · n−1 + · · · + a1 · + a0 = 0
d d d
En multipliant par dn puis en additionnant −a0dn aux deux membres de l’équation, nous obte-
nons :
Définition
Soit f (x) = anxn + an−1xn−1 + an−2xn−2 + . . . + a2x2 + a1x + a0 un polynôme de degré n,
où tous les coefficients ai sont entiers. On définit l’ensemble des zéros potentiels de f (x)
comme étant
nc o
Zpotentiels = c est un diviseur de a0 et d est un diviseur de an
d
Exemple
Pour factoriser le polynôme unitaire f (x) = x3 − 7x − 6 on recherche les diviseurs de 6. Les
zéros potentiels sont :
Zpotentiels = {−6; −3; −2; −1; 1; 2; 3; 6}
Testons ces zéros potentiels grâce au critère de divisibilité pour en trouver un.
f (1) = 13 − 7 · 1 − 6 = 1 − 7 − 6 = −12 6= 0 ainsi x = 1 n’est pas un zéro du polynôme.
f (2) = 23 − 7 · 2 − 6 = 8 − 14 − 6 = −12 6= 0 ainsi x = 2 n’est pas un zéro du polynôme.
f (3) = 33 − 7 · 3 − 6 = 27 − 21 − 6 = 0. Ainsi x = 3 est un zéro du polynôme.
x3 −7x −6 x−3
− (x3 −3x2) x2 + 3x + 2
3x2 −7x −6
− (3x2 −9x)
2x −6
− (2x −6)
0
En appliquant la relation fondamentale, on obtient x3 − 7x − 6 = (x − 3) · (x2 + 3x + 2) et on
conclut en factorisant le dernier membre x3 − 7x − 6 = (x − 3) · (x + 1) · (x + 2)
939
5 Exercices
Exercice 11.1
Effectuer la division polynomiale du polynôme f (x) par le polynôme g(x) et écrire ensuite
l’égalité fondamentale qui en résulte.
5 2 7 1 5 1
22) f (x) = x − x − g(x) = x +
8 12 3 4 2
1 1 3 1
23) f (x) = − x4 + 2x2 − g(x) = x2 +
3 2 2 3
2 4 3 3 1 2 2 3
24) f (x) = x − x + x − x g(x) = − x
5 4 2 3 5
944
Corrigé 11.1
1)
x3 −8x2 +16x +4 x −5
− (x3 −5x2) x2 −3x +1
−3x2 +16x
− (−3x2 +15x)
x +4
− (x −5)
9
3 2 2
Relation fondamentale : x − 8x + 16x + 4 = (x − 5) x − 3x + 1 + 9
945
2)
x5 −8x3 +8x2 −7x +6 x2 +3x −2
− (x5 +3x4 −2x3) x3 −3x2 +3x −7
−3x4 −6x3 +8x2
− (−3x4 −9x3 +6x2)
3x3 +2x2 −7x
− (3x3 +9x2 −6x)
−7x2 −x +6
− (−7x2 −21x +14)
20x −8
5 3 2 2 3 2
Relation fondamentale : x −8x +8x −7x+6 = x + 3x − 2 x − 3x + 3x − 7 +20x−8
946
3)
5x3 −2x2 +4x −4 x −1
− (5x3 −5x2) 5x2 +3x +7
3x2 +4x
− (3x2 −3x)
7x −4
− (7x −7)
+3
3 2 2
Relation fondamentale : 5x − 2x + 4x − 4 = (x − 1) 5x + 3x + 7 + 3
947
4)
6x5 −x4 −35x3 +31x2 −10x +6 2x2 −5x +2
− (6x5 −15x4 +6x3) 3x3 +7x2 −3x +1
14x4 −41x3 +31x2
− (14x4 −35x3 +14x2)
−6x3 +17x2 −10x
− (−6x3 +15x2 −6x)
2x2 −4x +6
− (2x2 −5x +2)
x +4
Relation fondamentale :
5 4 3 2 2 3 2
6x − x − 35x + 31x − 10x + 6 = 2x − 5x + 2 3x + 7x − 3x + 1 + x + 4
948
5)
3x4 −23x3 +26x2 +28x −24 x2 −5x −6
− (3x4 −15x3 −18x2) 3x2 −8x +4
−8x3 +44x2 +28x
− (−8x3 +40x2 +48x)
+4x2 −20x −24
− (4x2 −20x −24)
0
4 3 2 2 2
Relation fondamentale : 3x − 23x + 26x + 28x − 24 = (x − 5x − 6) 3x − 8x + 4
949
6)
−x3 −x2 +5 2x −3
3 3 2 1 2 5 15
− (−x + x ) − x − x −
2 2 4 8
5 2
− x
2
5 2 15
− (− x + x)
2 4
15
− x +5
4
15 45
− (− x + )
4 8
5
−
8
1 5 15 5
Relation fondamentale : −x3 − x2 + 5 = (2x − 3) − x2 − x − −
2 4 8 8
950
7)
x4 +x3 −8x2 −3x +19 −x2 +x +2
− (x4 −x3 −2x2) −x2 −2x +4
2x3 −6x2 −3x
− (2x3 −2x2 −4x)
−4x2 +x +19
− (−4x2 +4x +8)
−3x +11
4 3 2 2 2
Relation fondamentale : x + x − 8x − 3x + 19 = −x + x + 2 −x − 2x + 4 − 3x + 11
8)
−2x3 −3x +5 3x3 + x2 −1
2 2 2
− (−2x3 − x2 + ) −
3 3 3
2 2 13
x −3x +
3 3
3 3 2
2 2 2 13
Relation fondamentale : −2x − 3x + 5 = 3x + x − 1 − + x − 3x +
3 3 3
951
9)
12x4 +47x3 +22x2 −15x +11 −3x2 −8x +3
− (12x4 +32x3 −12x2) −4x2 −5x +2
15x3 +34x2 −15x
− (15x3 +40x2 −15x)
−6x2 +0x +11
− (−6x2 −16x +6)
16x +5
Relation fondamentale :
4 3 2 2 2
12x + 47x + 22x − 15x + 11 = −3x − 8x + 3 −4x − 5x + 2 + 16x + 5
10)
−4x4 +2x3 −7 −5
4 4 2 3 7
− (−4x4) x − x +
5 5 5
+2x3
− (2x3)
−7
− (−7)
0
952
4 4 2 3 7
Relation fondamentale : −4x4 + 2x3 − 7 = (−5) x − x +
5 5 5
11)
−4x4 +8x3 −7 −2x3
− (−4x4) 2x −4
8x3 −7
− (8x3)
−7
4 3 3
Relation fondamentale : −4x + 8x − 7 = −2x (2x − 4) − 7
12)
2x3 +7x2 +10x +8 2x3 +7x
− (2x3 +7x) 1
7x2 +3x +8
Relation fondamentale : 2x + 7x + 10x + 8 = 2x + 7x · 1 + 7x2 + 3x + 8
3 2 3
953
13)
3x2 −4x +12 3x2 −4x +1
− (3x2 −4x +1) 1
11
2 2
Relation fondamentale : 3x − 4x + 12 = 3x − 4x + 1 · 1 + 11
14)
4x4 2x2 −5x +1
23
− (4x4 −10x3 +2x2) 2
2x +5x +
2
10x3 −2x2
− (10x3 −25x2 +5x)
23x2 −5x
115 23
− (23x2 − x + )
2 2
105 23
x −
2 2
23 105 23
Relation fondamentale : 4x4 = 2x2 − 5x + 1 2x2 + 5x +
+ x−
2 2 2
954
15)
x8 −1 x4 −1
− (x8 −x4) x4 +1
x4 −1
− (x4 −1)
0
8 4
4
Relation fondamentale : x − 1 = x − 1 x + 1
16)
x12 −1 x4 −1
− (x12 −x8) x8 +x4 +1
x8 −1
− (x8 −x4)
x4 −1
− (x4 −1)
0
12 4 8 4
Relation fondamentale : x − 1 = x − 1 x +x +1
955
17)
x12 −1 x8 +x4 +1
− (x12 +x8 +x4) x4 −1
−x8 −x4 −1
− (−x8 −x4 −1)
0
12 8 4 4
Relation fondamentale : x − 1 = x + x + 1 x −1
956
18)
x5 −32 x −2
− (x5 −2x4) x4 +2x3 +4x2 +8x +16
2x4
− (2x4 −4x3)
4x3
− (4x3 −8x2)
8x2
− (8x2 −16x)
16x −32
− (16x −32)
0
5 4 3 2
Relation fondamentale : x − 32 = (x − 2) x + 2x + 4x + 8x + 16
957
19)
x4 −a4 x −a
− (x4 −ax3) x3 +ax2 +a2x +a3
ax3
− (ax3 −a2x2)
a2 x2
− (a2x2 −a3x)
a3x −a4
− (a3x −a4)
0
4 4 3 2 2 3
Relation fondamentale : x − a = (x − a) x + ax + a x + a
958
20)
x5 +a5 x +a
− (x5 +ax4) x4 −ax3 +a2x2 −a3x +a4
−ax4
− (−ax4 −a2x3)
a2 x3
− (a2x3 +a3x2)
−a3x2
− (−a3x2 −a4x)
a4x +a5
− (a4x +a5)
0
5 5 4 3 2 2 3 4
Relation fondamentale : x + a = (x + a) x − ax + a x − a x + a
959
21)
x4 +a4 x +a
− (x4 +ax3) x3 −ax2 +a2x −a3
−ax3
− (−ax3 −a2x2)
a2 x2
− (a2x2 +a3x)
−a3x +a4
− (−a3x −a4)
2a4
4 4 3 2 2 3
Relation fondamentale : x + a = (x + a) x − ax + a x − a + 2a4
960
22)
5 2 7 1 5 1
x − x − x +
8 12 3 4 2
5 1 1 2
− ( x2 + x) x −
8 4 2 3
5 1
− x −
6 3
5 1
− (− x − )
6 3
0
5 2 7 1 5 1 1 2
Relation fondamentale : x − x − = x+ x−
8 12 3 4 2 2 3
23)
1 1 3 2 1
− x4 +2x2 − x +
3 2 2 3
1 4 2 2 2 2 112
− (− x − x) − x +
3 27 9 81
56 1
+ x2 −
27 2
56 2 112
− ( x + )
27 243
467
−
961
1 1 3 2 1 2 112 467
Relation fondamentale : − x4 + 2x2 − = x + − x2 + −
3 2 2 3 9 81 486
24)
2 4 3 1 2 3
x − x 3 + x2 − x − x
5 4 2 3 5
2 4 2 3 5 2 5 10
− ( x) − x + x − x +
5 3 4 6 9
3
− x3
4
3 3
− (− x )
4
1 2
x
2
1
− ( x2 )
2
2
− x
3
2
− (− x)
3
0
2 4 3 3 1 2 2 3 2 3 5 2 5 10
Relation fondamentale : x − x + x − x = − x − x + x − x+
5 4 2 3 5 3 4 6 9
962
Exercice 11.2
Montrer que le polynôme f (x) = x6 − 6x5 + 15x4 − 20x3 + 15x2 − 6x + 1 est divisible par
g(x) = x − 1.
965
Corrigé 11.3
Déterminer le reste de la division du polynôme f (x) = 3x100 + 5x85 − 4x38 + 2x17 − 6 par le
polynôme g(x) = x + 1.
967
Corrigé 11.4
Déterminer le reste de la division du polynôme f (x) par le polynôme g(x) sans effectuer la
division puis en déduire si la division est exacte.
3) f (x) = x6 + x5 − x4 − x3 g(x) = x + 1
969
3 2 2
5) f (x) = 5x + 7x − 3x − 11 g(x) = x +
3
3 3 2 1
8) f (x) = x + x + x g(x) = 2x + 1
2 2
3 3 2 1 1
11) f (x) = x + x + x + 3 g(x) = x + 1
2 2 2
3 2 1
14) f (x) = 4x − x − 2x + 1 g(x) = x +
2
Déterminer la valeur du paramètre a pour que la division du polynôme f (x) par le polynôme
g(x) soit exacte et en déduire le quotient.
1) f (x) = x2 + ax + 12 g(x) = x − 3
2) f (x) = x2 + ax + 18 g(x) = x + 3
x2 −7x +12 x −3
− (x2 −3x) x −4
−4x +12
− (−4x +12)
0
Ainsi le quotient est x − 4.
980
2) On évalue le dividende f (x) par le zéro du diviseur f (−3) = 9 − 3a + 18 = −3a + 27.
La division est exacte si et seulement si le reste est nul, donc si f (−3) = 0, c’est-à-dire si
−3a + 27 = 0. D’où a = 9. Et on a
x2 +9x +18 x +3
− (x2 +3x) x +6
6x +18
− (6x +18)
0
Ainsi le quotient est x + 6.
981
3) On évalue le dividende f (x) par le zéro du diviseur : f (2) = 48−8a+32−4a−20 = −12a+60.
La division est exacte si et seulement si le reste est nul, donc si f (2) = 0, c’est-à-dire si −12a +
60 = 0. D’où a = 5. Et on a
8x4 −3x +1 2x −1
− (8x4 −4x3) 4x3 +2x2 +x −1
4x3
− (4x3 −2x2)
+2x2 −3x
− (2x2 −x)
−2x +1
− (−2x +1)
0
Ainsi le quotient est 4x3 + 2x2 + x − 1.
983
5)On évalue
le dividende f (x) par le zéro du diviseur :
1 −1 1 −1 1 a 6 4 a 11
f − =2· +a· +3· −1=− + − − = −
2 8 4 2 4 4 4 4 4 4
1
La division est exacte si et seulement si le reste est nul, donc si f (− ) = 0, c’est-à-dire si
2
a 11
− = 0. D’où a = 11. Et on a
4 4
2x3 +11x2 +3x −1 2x +1
− (2x3 +x2) x2 +5x −1
10x2 +3x
− (10x2 +5x)
−2x +1
− (−2x +1)
0
Ainsi le quotient est x2 + 5x − 1.
984
6)On évalue le dividende f (x) par le zéro du diviseur : f (−1) = 3 + 3a + 1 + 3a = 6a + 4.
La division est exacte si et seulement si le reste est nul, donc si f (−1) = 0, c’est-à-dire si
2
6a + 4 = 0. D’où a = − . Et on a
3
3x2 +x −2 x +1
− (3x2 +3x) 3x −2
−2x −2
− (−2x −2)
0
Ainsi le quotient est 3x − 2.
985
2
7) On évalue le dividende f (x) par le zéro du diviseur : f (2) = 16 − 8a + 12 − 4a − a =
−a2 − 12a + 28.
La division est exacte si et seulement si f (2) = 0, c’est-à-dire si −a2 − 12a + 28 = 0 ⇐⇒
a2 + 12a − 28 = 0 ⇐⇒ (a − 2)(a + 14) = 0.
Si a = 2, alors
Si a = −14, alors
986
Si a = 5, alors
Si a = −2, on obtient
988
Si a = 2, on obtient
Déterminer ϕ et µ pour que la division du polynôme f (x) par le polynôme g(x) soit exacte et
en déduire le quotient.
1) Les zéros du diviseur sont 2 et 3. En évaluant le dividende f (x) par le premier zéro du diviseur
on trouve f (2) = 8 + 4ϕ + 2µ + 6.
Et en évaluant f (x) par 3 on trouve f (3) = 27 + 9ϕ + 3µ + 6.
La division est exacte si et seulement si les restes sont nuls, c’est-à-dire si f (2) = 0 et f (3) = 0.
Les deux équations doivent être satisfaites, ainsi il faut résoudre le système d’équations suivant :
(
8 + 4ϕ + 2µ + 6 = 0
27 + 9ϕ + 3µ + 6 = 0
Que l’on peut ramener au système équivalent suivant :
(
12ϕ + 6µ = −42
18ϕ + 6µ = −66
Ainsi, −6ϕ = 24 et donc ϕ = −4 et on trouve µ = 1. La division devient :
998
x3 −4x2 +x +6 x2 −5x +6
− (x3 −5x2 +6x) x +1
x2 −5x +6
− (x2 −5x +6)
0
Ainsi le quotient est x + 1.
999
2) Les zéros du diviseur sont −1 et 0. En évaluant le dividende par le premier zéro on a f (0) =
0 + 0 + 0 + 0 + µ.
Et en évaluant f (x) par le deuxième zéro on trouve f (−1) = 1 − ϕ + 3 − 2 + µ.
Or la division est exacte si et seulement si les restes sont nuls, d’où le système d’équations
suivant :
(
µ = 0
2−ϕ+µ = 0
Ainsi, µ = 0 et ϕ = 2
1) Si Q(x) admet x = −2 comme zéro, il est divisible par x + 2 d’après le théorème du reste et
donc
−5 − 7 −12 −5 + 7 1
∆ = 72, x1 = = = −2, x2 = =
6 6 6 3
2 1
Ainsi, 3x + 5x − 2 = 3 · (x + 2) · x − , ce qui permet de conclure :
3
1
f (x) = 3 · (x − 1) · (x + 2) · x −
3
1016
3 2
2) On pose f (x) = x − 3x + 3x − 2 et on recherche un zéro du polynôme en appliquant le
corollaire des zéros potentiels
Zpotentiels = {−2; −1; 1; 2}
On vérifie successivement chaque zéro potentiel
f (1) = 1 − 3 + 3 − 2 = −1 6= 0, d’où x = 1 n’est pas un zéro de f (x)
f (−1) = −1 − 3 − 3 − 2 = −9 6= 0, d’où x = −1 n’est pas un zéro de f (x)
f (2) = 8 − 12 + 6 − 2 = 0, ainsi x = 2 est un zéro de f (x) et donc le polynôme est divisible par
x − 2.
x3 −3x2 +3x −2 x −2
− (x3 −2x2) x2 −x +1
−x2 +3x
− (−x2 +2x)
x −2
− (x −2)
0
La relation fondamentale est f (x) = x3 − 3x2 + 3x − 2 = (x − 2) · (x2 − x + 1) et la factorisation
est terminée car la deuxième parenthèse n’est pas factorisable vu que ∆ = −3. Ainsi on a
f (x) = (x − 2) · (x2 − x + 1)
1017
3 2
3) On pose f (x) = x + 2x − 5x − 6 et on recherche un zéro du polynôme en appliquant le
corollaire des zéros potentiels
x3 +2x2 −5x −6 x −2
− (x3 −2x2) x2 +4x +3
4x2 −5x
− (4x2 −8x)
3x −6
− (3x −6)
0
La relation fondamentale est f (x) = x3 + 2x2 − 5x − 6 = (x − 2) · (x2 + 4x + 3).
De plus, x2 + 4x + 3 = (x + 1) · (x + 3) et nous pouvons écrire
f (x) = (x − 2) · (x + 1) · (x + 3)
1018
4 3 2
4) On pose f (x) = x − 7x + 17x − 17x + 6 et on recherche un zéro du polynôme en appliquant
le corollaire des zéros potentiels
x3 −6x2 +11x −6 x −1
− (x3 −x2) x2 −5x +6
−5x2 +11x
− (−5x2 +5x)
6x −6
− (6x −6)
0
Ici, la relation fondamentale est x3 − 6x2 + 11x − 6 = (x − 1) · (x2 − 5x + 6) et puisque
x2 − 5x + 6 = (x − 3) · (x − 2) nous pouvons exprimer la factorisation du polynôme initial
2 −13 − 5 −3 −13 + 5 −2
∆ = 5 , x1 = = , x2 = =
12 2 12 3
1025
3 2
Ainsi, 6x2 + 13x + 6 = 6 · (x + ) · (x + )
2 3
ce qui permet de conclure et d’exprimer la factorisation du polynôme
2 −5 − 13 −3 −5 + 13 1
∆ = 13 , x1 = = , x2 = =
24 4 24 3
1028
3 1
Ainsi, 12x2 + 5x − 3 = 12 · (x + ) · (x − )
4 3
Ce qui permet de conclure et d’exprimer la factorisation du polynôme
2 3 1
f (x) = (x − 1) · (12x + 5x − 3) = 12 · (x − 1) · x + · x−
4 3
1029
4 3 2
10) On pose f (x) = 6x −5x −23x +20x−4 et on recherche un zéro du polynôme en appliquant
le corollaire des zéros potentiels
+22 − 8 1 +22 + 8 3
∆ = 82, x1 = = , x2 = =
70 5 70 7
2 1 3
Ainsi, 35x − 22x + 3 = 35 · (x − ) · (x − )
5 7
Résoudre les équations suivantes et donner l’ensemble des solutions de chacune d’elles.
1) 2x3 + x2 − 7x − 6 = 0
2) x4 + 2x3 − 4x2 − 5x − 6 = 0
3) x3 + 3x2 − 16x − 48 = 0
4) x3 + 5x2 − 8x − 48 = 0
5) x3 − 9x2 + 23x − 15 = 0
7) x3 − 9x2 + 26x − 24 = 0
1037
3 2
8) x − 8x + 19x − 12 = 0
1 − 7 −3 1+7
∆ = 72, x1 = = , x2 = =2
4 2 4
−3
ce qui permet de déterminer l’ensemble des solutions de l’équation S = ; −1; 2
2
1040
4 3 2
2) On pose f (x) = x + 2x − 4x − 5x − 6 et on recherche un zéro du polynôme en appliquant
le corollaire des zéros potentiels
x3 +4x2 +4x +3 x +3
− (x3 +3x2) x2 +x +1
x2 +4x
− (x2 +3x)
x +3
− (x +3)
0
La nouvelle relation fondamentale s’écrit x3 +4x2 +4x+3 = (x+3)·(x2 +x+1) et la factorisation
est terminée car la deuxième parenthèse n’est pas factorisable vu que ∆ = −3. Ceci permet de
déterminer l’ensemble des solutions de l’équation S = {−3; 2}
1042
3 2
3) On pose f (x) = x + 3x − 16x − 48 et on remarque que le polynôme est décomposable par
groupements
f (x) = x3 + 3x2 − 16x − 48 = x2(x + 3) − 16(x + 3) = (x + 3) · (x2 − 16).
On factorise ensuite la deuxième parenthèse à l’aide d’une identité remarquable
f (x) = (x + 3) · (x2 − 16) = (x + 3) · (x − 4) · (x + 4)
ce qui permet de déterminer l’ensemble des solutions de l’équation
S = {−4; −3; 4}
1043
3 2
4) On pose f (x) = x + 5x − 8x − 48 et on recherche un zéro du polynôme en appliquant le
corollaire des zéros potentiels
Zpotentiels = {−48; −24; −16; −12; −8; −6; −4; −3; −2; −1; 1; 2; 3; 6; 8; 12; 16; 24; 48}
S = {−4; 3}
1045
3 2
5) On pose f (x) = x − 9x + 23x − 15 et on recherche un zéro du polynôme en appliquant le
corollaire des zéros potentiels
S = {1; 3; 5}
1046
4 3 2
6) On pose f (x) = x − 7x + 18x − 20x + 8 et on recherche un zéro du polynôme en appliquant
le corollaire des zéros potentiels
x3 −6x2 +12x −8 x −2
− (x3 −2x2) x2 −4x +4
−4x2 +12x
− (−4x2 +8x)
4x −8
− (4x −8)
0
La relation fondamentale s’écrit x3 − 6x2 + 12x − 8 = (x − 2) · (x2 − 4x + 4) et puisque
(x2 − 4x + 4) = (x − 2)2 l’ensemble des solutions de l’équation est
S = {1; 2}
1048
3 2
7) On pose f (x) = x − 9x + 26x − 24 et on recherche un zéro du polynôme en appliquant le
corollaire des zéros potentiels
Zpotentiels = {−24; −12; −8; −6; −4; −3; −2; −1; 1; 2; 3; 6; 8; 12; 24}
S = {2; 3; 4}
1050
3 2
8) On pose f (x) = x − 8x + 19x − 12 et on recherche un zéro du polynôme en appliquant le
corollaire des zéros potentiels
S = {1; 3; 4}
1052
5 4 3 2
9) On pose f (x) = x − 4x + 8x − 16x + 16x et on remarque qu’il est possible de placer x en
évidence.
f (x) = x5 − 4x4 + 8x3 − 16x2 + 16x = x · (x4 − 4x3 + 8x2 − 16x + 16)
On recherche un zéro de la parenthèse en appliquant le corollaire des zéros potentiels
S = {0; 2}
1054
3 2
10) On pose f (x) = 35x + 47x + 13x + 1 et on recherche un zéro du polynôme en appliquant
le corollaire des zéros potentiels
{−1; 1} ⊂ Zpotentiels
f (1) = 35 + 47 + 13 + 1 = 96 6= 0, donc x = 1 n’est pas un zéro de f (x)
f (−1) = −35 + 47 − 13 + 1 = 0, donc x = −1 est un zéro de f (x), ainsi le polynôme est divisible
par x + 1.
Une boîte en forme de parallélépipède rectangle à base carrée a un volume de 10dm3. Déterminer
les dimensions de la boîte sachant que la somme des longueurs de ses arêtes vaut 48 dm.
1061
Corrigé 11.11
La somme des longueurs des arêtes nous fournit une première équation 4x + 4x + 4h = 48
x3 −6x2 +5 x −1
− (x3 −x2) x2 −5x −5
−5x2
− (−5x2 +5x)
−5x +5
− (−5x +5)
0
Ici la relation fondamentale s’écrit x3 − 6x + 5 = (x − 1) · (x2 − 5x − 5) et on termine la
factorisation à l’aide de la formule du discriminant. Ici
√ √
5 − 45 ∼ 5 + 45 ∼
∆ = 45, x1 = = −0.854, x2 = = 5.854
2 2
Il faut refuser x1 car la réponse est négative.
√ √
5+3 5 5+3 5 √
Les dimensions de la boîte sont x x (7 − 3 5)dm3 ou 1 x 1 x 10dm3
2 2
1063
Exercice 11.12
Soient y = −x2 + 3x + 1 une parabole et P (x; y) un point sur cette parabole avec x > 0. Soient
A la projection orthogonale de P sur l’axe horizontal et B celle sur l’axe vertical. Déterminer
les dimensions du rectangle OAP B pour que sa surface soit égale à 3. (Le point O est l’origine.)
1064
Corrigé 11.12
Les coordonnées des points sont O(0; 0), A(x; 0), P (x; −x2 + 3x + 1) et B(0; −x2 + 3x + 1).
L’aire du rectangle OAP B vaut OA · AP , c’est-à-dire x · (−x2 + 3x + 1). Ainsi puisqu’on veut
une aire de 3, en développant on obtient x3 − 3x2 − x + 3 = 0 et pour factoriser ce polynôme, il
suffit de remarquer que x − 1 le divise (car x = 1 est un zéro) et d’effectuer la division.
x3 −3x2 −x +3 x −1
− (x3 −x2) x2 −2x −3
−2x2 −x
− (−2x2 +2x)
−3x +3
− (−3x +3)
0
Pour quelle(s) valeur(s) du paramètre n ∈ N∗ la division suivante est elle exacte (a ∈ R∗) :
1) xn + an par x + a
2) xn + an par x − a
3) xn − an par x + a
4) xn − an par x − a
1068
Corrigé 11.14
Déterminer un polynôme unitaire du 3ème degré dont les divisions par x+2 et x−1 sont exactes
mais où la division par x − 3 donne un reste de 40.
1070
Corrigé 11.15
6 Solutions
Solution 11.1
3 2 2
1) x − 8x + 16x + 4 = (x − 5) x − 3x + 1 + 9
5 3 2 2
3 2
2) x − 8x + 8x − 7x + 6 = x + 3x − 2 x − 3x + 3x − 7 + 20x − 8
3 2 2
3) 5x − 2x + 4x − 4 = (x − 1) 5x + 3x + 7 + 3
5 4 3 2 2 3 2
4) 6x − x − 35x + 31x − 10x + 6 = 2x − 5x + 2 3x + 7x − 3x + 1 + x + 4
4 3 2 2 2
5) 3x − 23x + 26x + 28x − 24 = (x − 5x −6) 3x − 8x + 4
3 2 1 2 5 15 5
6) −x − x + 5 = (2x − 3) − x − x − −
2 4 8 8
4 3 2 2 2
7) x + x − 8x − 3x + 19 = −x + x +2 −x − 2x + 4 − 3x + 11
3 3 2
2 2 2 13
8) −2x − 3x + 5 = 3x + x − 1 − + x − 3x +
3 3 3
4 3 2 2 2
9) 12x + 47x + 22x − 15x+ 11 = −3x − 8x + 3 −4x − 5x + 2 + 16x + 5
4 3 4 4 2 3 7
10) −4x + 2x − 7 = (−5) x − x +
5 5 5
11) −4x4 + 8x3 − 7 = −2x3 (2x − 4) − 7
Solution 11.3
f (1) = 0
Solution 11.4
f(-1) = -14
1075
Solution 11.5
ϕ µ Quotient
1) −4 1 x+1
2) 2 0 x2 + x + 2
3) −418 732 x3 + 7x2 + 32x + 122
4) 9 −1 x2 − 2x + 4
5) −4 4 x2 − 2
6) 9 −6 2x3 − x2 + 4x + 3
7) −3 −5 x−5
8) 0 2 2x2 − x + 3
Solution 11.8
5) S = {1; 3; 5} 6) S = {1; 2}
7) S = {2; 3; 4} 8) S = {1; 3; 4}
1 1
9) S = {0; 2} 10) S = −1; − ; −
5 7
√ √
1 3 5 − 109 5 + 109
11) S = ; 1; 12) S = −2; ; 2;
3 2 6 6
Solution 11.11
√ √
5+3 5 5+3 5 √
Les dimensions de la boîte sont x x (7 − 3 5)dm3 ou 1 x 1 x 10dm3.
2 2
1080
Solution 11.12
Solution 11.13
Solution 11.14
x3 + 2x2 − x − 2
Chapitre 12
Les fractions rationnelles
1082
1 Introduction
Dans ce chapitre, nous allons étendre la notion de fraction aux polynômes.
Définition
Une fraction rationnelle est une fraction où le numérateur et le dénominateur sont des poly-
nômes. L’ensemble de toutes les fractions rationnelles à une variable peut s’écrire ainsi :
p(x)
f (x) = p(x), q(x) ∈ {polynômes} et q(x) 6= 0
q(x)
Exemple
Les expressions suivantes sont des fractions rationnelles.
2 3 5
a−b
3x − 5x − 2 x − 3x + 7
7 − x2 x+5−c
x2 − 5x − 4
En fin de chapitre, nous traiterons des fractions rationnelles à plusieurs variables. Avant tout,
nous allons étendre la définition de ppmc aux polynômes.
1083
Définition
Le plus petit multiple commun de plusieurs polynômes fi(x), noté ppmc, est un polynôme
de degré minimum qui est multiple de chacun des polynômes fi(x).
Méthode : Pour déterminer le ppmc, on factorise chacun des polynômes fi(x) en facteurs
irréductibles et on forme le ppmc comme étant le produit de chaque facteur irréductible distinct
pris avec l’exposant le plus grand.
Exemple
Déterminons le plus petit multiple commun des trois polynômes suivants :
et on multiplie chaque facteur irréductible distinct pris avec l’exposant le plus grand :
5 · x2 · (3x − 2) · (4x − 1)
2 Les opérateurs
Théorème : Opérations sur les fractions rationnelles
Soient f (x), g(x), h(x) et k(x) 4 polynômes. Alors les opérations suivantes connues avec les
nombres s’étendent aux polynômes de manière naturelle :
— Simplification de fractions rationnelles :
Théorème : Suite
— Division de fractions rationnelles :
f (x)
g(x) f (x) k(x)
= ·
h(x) g(x) h(x)
k(x)
(g(x) 6= 0, k(x) 6= 0, h(x) 6= 0)
— Addition (et soustraction) de fractions rationnelles :
f (x) h(x) f (x) · k(x) + h(x) · g(x)
+ =
g(x) k(x) g(x) · k(x)
(g(x) 6= 0, k(x) 6= 0)
Remarque : Diviser par une fraction, c’est multiplier par son inverse.
1086
Exemple
x2 − 5x + 4 (x − 4) · (x − 1) x − 4
1) Simplification : 2
= =
x −1 (x − 1) · (x + 1) x + 1
x2 − 6x + 9 2x − 4 (x − 3)2 · 2 · (x − 2) 2 · (x − 3)
· = =
x2 − 4 x−3 (x − 2) · (x + 2) · (x − 3) x+2
Exemple
4) Effectuer et simplifier une addition en utilisant le ppmc :
2x + 5 x 1 2x + 5 x 1
+ − = + −
x2 + 4x + 4 x2 − 4 x − 2 (x + 2)2 (x − 2)(x + 2) x − 2
(2x + 5)(x − 2) x(x + 2) (x + 2)2
= 2
+ 2
−
(x + 2) (x − 2) (x − 2)(x + 2) (x − 2)(x + 2)2
2x2 + x − 10 + x2 + 2x − x2 − 4x − 4
=
(x + 2)2(x − 2)
2x2 − x − 14
=
(x + 2)2(x − 2)
1088
3 Exercices
Exercice 12.1
Déterminer le plus petit multiple commun (ppmc) des nombres entiers suivants :
1) 28 ; 35 ; 49
2) 75 ; 50
3) 16 ; 20 ; 24 ; 28
4) 30 ; 36 ; 175
5) 16 ; 64 ; 128
1089
Corrigé 12.1
1) 9xy x2 6y 2
2) 6x2z 15xy 2
8) x2 − x x3 − 3x2 + 2x x3 − 4x2 + 3x
2 2
x3 + 1 x3 − x2 + x
11) x +x+1 x −x+1
1093
Corrigé 12.2
6)On factorise la partie littérale et on décompose le coefficient en nombres premiers pour chaque
polynôme : 2x3 = 2x3 8x2 + 24x = 8x(x + 3) = 23x(x + 3)
4x3 + 12x2 = 4x2(x + 3) = 22x2(x + 3)
Le ppmc est le produit de chaque facteur distinct pris avec l’exposant le plus grand :
ppmc = 23 · x3(x + 3) = 8x3(x + 3)
1096
7) On factorise la partie littérale et on décompose le coefficient en nombres premiers pour chaque
polynôme : 9x2 − 6xy + y 2 = (3x − y)2 9x2 + 6xy + y 2 = (3x + y)2
81x4 − y 4 = (9x2 − y 2)(9x2 + y 2) = (3x − y)(3x + y)(9x2 + y 2)
Le ppmc est le produit de chaque facteur distinct pris avec l’exposant le plus grand :
ppmc = (3x − y)2(3x + y)2(9x2 + y 2)
ab 7a2x2 4m3n2p5
1) 2) 3)
abc 35a4x2 6m4np2
ab 1 7a2x2 1
1) = 2) =
abc c 35a4x2 5a2
30a2b3c2z 8 5b2z 2 5 5 1
7) 5 2 6
= 8) = =
36a bc z 6a3 10 − 5x 5 · (2 − x) 2 − x
a−b a−b a2 − b2
1) 2) 2 3) 2
(a − b)2 a − b2 a − ab
a3 − 1 ax (a + bc)2
4) 3 5) 2 2 6)
a − 3a2 + 3a − 1 a x − ax ax + bcx
(a + b)2 − (a − b)2
10)
ab
1102
Corrigé 12.4
a−b 1
1) =
(a − b)2 a − b
a−b a−b 1
2) = =
a2 − b2 (a − b)(a + b) a + b
a2 − b2 (a − b)(a + b) a + b
3) 2 = =
a − ab a(a − b) a
a3 − 1 (a − 1)(a2 + a + 1) a2 + a + 1
4) 3 2
= 3
=
a − 3a + 3a − 1 (a − 1) (a − 1)2
ax ax 1
5) = =
a2x2 − ax ax · (ax − 1) ax − 1
(a + bc)2 (a + bc)2 a + bc
6) = =
ax + bcx x · (a + bc) x
1103
9a − 11x 9a − 11x 1
9) = =
81a2 − 121x2 (9a − 11x)(9a + 11x) 9a + 11x
(a + b)2 − (a − b)2 a 3 + b3 x2 − 5x + 6
7) 8) 3 9) 2
a4 − b4 a − b3 − 2ab(a − b) x − 4x + 4
1105
2 2 2 2 2 2
x − 3x + 2 a − 9ab + 14b x − a − 2ab − b
10) 11) 12)
−x2 + 4x − 3 a2 − ab − 2b2 x+a+b
x+a−b+c
=
x−a+b+c
x2 − 4 (x − 2)(x + 2) x + 2
5) 2 = =
x − 5x + 6 (x − 3)(x − 2) x − 3
[2b][2a] 4ab
= =
(a − b)(a + b)(a2 + b2) (a − b)(a + b)(a2 + b2)
(a + b)(a2 − ab + b2) a + b
= 2 2
=
(a − b)(a − ab + b ) a − b
x2 − 5x + 6 (x − 3)(x − 2) x − 3
9) 2 = 2
=
x − 4x + 4 (x − 2) x−2
[x − (a + b)][x + (a + b)]
= =x−a−b
x+a+b
1110
2 2 2 2 2 2 2 2
4a − 9b − c + 6bc 4a − (9b − 6bc + c ) (2a) − (3b − c)
13) = =
10a + 5c − 15b 5(2a + c − 3b) 5(2a − 3b + c)
20(2a + b)2 − 5(2a − b)2 5[4(2a + b)2 − (2a − b)2] [(2(2a + b))2 − (2a − b)2]
14) = =
5(4a + b)2 − 20(a − b)2 5[(4a + b)2 − 4(a − b)2] [(4a + b)2 − (2(a − b))2]
[2a + 3b][6a + b] 6a + b
= =
[2a + 3b][6a − b] 6a − b
1111
Exercice 12.6
a7 − 64a b2 − b2 x 2
3) 2 4)
a − 2a + 4 1 + b + x + bx
x3 − a3 (x − a)(x2 + ax + a2) x2 + ax + a2
1) 2 = =
x − a2 (x − a)(x + a) x+a
x3 − y 3 (x − y)(x2 + xy + y 2) (x − y)(x2 + xy + y 2)
2) = 2 = =x−y
(x + y)2 − xy x + 2xy + y 2 − xy x2 + xy + y 2
x3 + 8x2 + 15x x2 − 4 x2 − 7x + 12
4) 5) 3 6) 2
x3 − 25x x +8 x − 8x + 15
1 − x2 + x3 − x5 x2 − x4 − x6 + x5 x3 + x2 − x − 1
16) 17) 2 18) 3
x + x2 − x3 − x4 x + x4 − x6 − x3 x + 2x2 − x − 2
3x2 − 6x 3x(x − 2) 3x
1) = =
x2 − 4 (x − 2)(x + 2) x + 2
x2 − 9 (x − 3)(x + 3) x − 3
2) = =
x2 + 6x + 9 (x + 3)2 x+3
x2 − 7x + 12 (x − 4)(x − 3) x − 4
6) 2
= =
x − 8x + 15 (x − 5)(x − 3) x − 5
6x2 + 2x 2x(3x + 1) 2x
12) = =
27x3 + 1 (3x + 1)(9x2 − 3x + 1) 9x2 − 3x + 1
x4 − 81 (x2 − 9)(x2 + 9)
15) =
(x − 27)(x + 9) (x − 3)(x2 + 3x + 9)(x2 + 9)
3 2
(x − 3)(x + 3) x+3
= =
(x − 3)(x2 + 3x + 9) x2 + 3x + 9
−x3 − x − 1 x3 + x + 1
= = 3
−x − x − 1 x + x2 + 1
3 2
x2 − 6x + 8 (x − 4)(x − 2) (x − 4)(x − 2) 1
20) = = =
x3 − 5x2 + 2x + 8 dp (x − 2)(x2 − 3x − 4) (x − 2)(x − 4)(x + 1) x + 1
x+2
=
x−2
1122
1 2y a ab
5) + 2 6) + 2
x + y x − y2 a − b b − a2
1124
1 2 1 1 1 6
7) − + 8) + − 2
x+1 x+2 x+3 x+3 x−3 x −9
a2 b2 a−1 a−3
9) + 10) −
a−b b−a a+3 a+1
a2 + b2 a b 1 1 1
11) 2 + + 12) + −
a − b2 a + b b − a (a − 1)2 (a + 1)2 a2 − 1
1125
Corrigé 12.8
13a 9 13a − 9a 4a
1) − a= = =a
4 4 4 4
8a 21b 5a 3(a − 2b) 32a + 126b − 25a + 6a − 12b 13a + 114b
2) + − + = =
15 10 12 30 60 60
x − 1 x + 1 4x − 4 − 3x − 3 x − 7
3) − = =
3 4 12 12
3x − 2y 9x − 22y 2x + 4y 15x − 10y + 9x − 22y − 6x − 12y 18x − 44y
4) + − = =
3 15 5 15 15
2(9x − 22y)
=
15
1126
1 2y 1 2y (x − y) + 2y x+y 1
5) + = + = = =
x + y x2 − y 2 x + y (x − y)(x + y) (x − y)(x + y) (x − y)(x + y) x − y
a ab a ab a(a + b) − ab a2 + ab − ab a2
6) + = − = = =
a − b b2 − a2 a − b (a − b)(a + b) (a − b)(a + b) (a − b)(a + b) (a − b)(a + b)
a2 b2 a2 −b2 a2 − b2 (a − b)(a + b)
9) + = + = = =a+b
a−b b−a a−b a−b a−b a−b
a − 1 a − 3 (a − 1)(a + 1) − (a − 3)(a + 3) a2 − 1 − a2 + 9 8
10) − = = =
a+3 a+1 (a + 3)(a + 1) (a + 3)(a + 1) (a + 3)(a + 1)
1128
2 2 2 2 2 2
a +b a b a +b a −b a + b + a(a − b) − b(a + b)
11) + + = + + =
a2 − b2 a + b b − a (a − b)(a + b) a + b a − b (a − b)(a + b)
a2 + b2 + a2 − ab − ab − b2 2a(a − b) 2a
= = =
(a − b)(a + b) (a − b)(a + b) a + b
1 1 1 1 1 1
12) + − = + −
(a − 1)2 (a + 1)2 a2 − 1 (a − 1)2 (a + 1)2 (a − 1)(a + 1)
(a + 1)2 + (a − 1)2 − (a − 1)(a + 1) a2 + 2a + 1 + a2 − 2a + 1 − a2 + 1
= 2 2
=
(a − 1) (a + 1) (a − 1)2(a + 1)2
a2 + 3
=
(a − 1)2(a + 1)2
1129
Exercice 12.9
x3 x2 1 1
2) − − +
x−1 x+1 x−1 x+1
x y (x − y)2
4) − −
x + 2y 2y − x x2 − 4y 2
1130
2
3 + 4x 3x − 2 10x − 5x + 15
5) − +
3−x 3+x x2 − 9
1 1 1 1
6) + + −
a(a + b) b(a + b) a(a − b) b(b − a)
x−1 2x − 4 x−3
8) − +
2x2 − 10x + 12 x2 − 4x + 3 2x2 − 6x + 4
x2 + y 2 x y y 4 − x4 + 4x3y
9) − − +
2xy x+y x−y 2(x3y − xy 3)
x x2 + x − 1 x2 − x − 1 x3 − x
10) 2
+ 3 2
+ 3 2
− 4
x −1 x −x +x−1 x +x +x+1 x −1
1131
Corrigé 12.9
1 1 2 4 1 −1 −2 4
1) + + 2
+ 2 = + + 2 + 2
1+a 1−a 1−a a −1 a+1 a−1 a −1 a −1
1 −1 −2 4 1(a − 1) − 1(a + 1) − 2 + 4
= + + + =
a + 1 a − 1 (a − 1)(a + 1) (a − 1)(a + 1) (a − 1)(a + 1)
1(a − 1) − 1(a + 1) − 2 + 4 0
= = =0
(a − 1)(a + 1) (a − 1)(a + 1)
1132
3 2 3 2
x x 1 1 x (x + 1) − x (x − 1) − 1(x + 1) + 1(x − 1)
2) − − + =
x−1 x+1 x−1 x+1 (x − 1)(x + 1)
x4 + x3 − x3 + x2 − x − 1 + x − 1 x4 + x2 − 2 (x2 − 1)(x2 + 2)
= = =
(x − 1)(x + 1) (x − 1)(x + 1) (x − 1)(x + 1)
(x − 1)(x + 1)(x2 + 2)
= = x2 + 2
(x − 1)(x + 1)
1133
2 2 2 2
c−a c−b (a − b) (c − a) + (c − b) − (a − b)
3) + − =
c − b c − a (c − a)(c − b) (c − b)(c − a)
xy + y 2 y(x + y)
= =
(x − 2y)(x + 2y) (x − 2y)(x + 2y)
1135
2 2
3 + 4x 3x − 2 10x − 5x + 15 −3 − 4x 3x − 2 10x − 5x + 15
5) − + 2
= − +
3−x 3+x x −9 x−3 x+3 (x − 3)(x + 3)
3x2 − 9x 3x(x − 3) 3x
= = =
(x − 3)(x + 3) (x − 3)(x + 3) x + 3
1136
1 1 1 1 1 1 1 1
6) + + − = + + +
a(a + b) b(a + b) a(a − b) b(b − a) a(a + b) b(a + b) a(a − b) b(a − b)
x2 + y 2 x y y 4 − x4 + 4x3y
= − − +
2xy x + y x − y 2xy(x − y)(x + y)
x x2 + x − 1 x2 − x − 1 x3 − x
= + 2 + 2 −
(x − 1)(x + 1) (x + 1)(x − 1) (x + 1)(x + 1) (x − 1)(x + 1)(x2 + 1)
x3 + x + x3 + x2 − x + x2 + x − 1 + x3 − x2 − x − x2 + x + 1 − x3 + x
=
(x − 1)(x + 1)(x2 + 1)
2x3 + 2x 2x(x2 + 1) 2x
= = =
(x − 1)(x + 1)(x2 + 1) (x − 1)(x + 1)(x2 + 1) (x − 1)(x + 1)
1141
Exercice 12.10
x y 2xy
1) + − 2
x + y x − y x − y2
2x + 1 x − 1
2) −
2x − 1 x + 1
x2 + y 2 y x
3) + −
x2 − y 2 x − y x + y
4x 3x
4) + −7
x−1 x+1
1 x 2x + 1
5) − 2 +
x x − 1 x − x3
16 1 2
6) + +
(x2 + 4)(x2 − 4) x + 2 x2 + 4
4 3y x − 3y
7) + −
x2 − y 2 x2y − x3 x3 − xy 2
1142
x+4 x−4 64
8) − − 2
x − 4 x + 4 x − 16
2x 2y 6xy + 4y 2
9) + − 2
x − 2y x + 2y x − 4y 2
x2 + y 2 x2 y2
10) − −
xy xy + y 2 x2 + xy
3 − 2x 2x + 3 36
11) − +
2x + 3 3 − 2x 4x2 − 9
x+y x−y x2 + y 2
12) − − 2
2(x − y) 2(x + y) x − y 2
1 1 1
13) + +
(x − y)(x − z) (y − x)(y − z) (z − x)(z − y)
4x2 + 2y 2 2
14) −
x3 + y 3 x+y
x−3 x−2 5
15) − +
x2 + 6x + 8 x2 + 7x + 12 x2 + 5x + 6
x−y x+y
16) + +1
x2 − 2xy + y 2 x2 − y 2
1143
13 − 5x 3x 3x − 5 2x − 7
17) 2
+ + −
6x − 6 x + 1 3x − 3 2x + 2
1144
Corrigé 12.10
2x2 + x + 2x + 1 − 2x2 + x + 2x − 1 6x
= =
(2x − 1)(x + 1) (2x − 1)(x + 1)
x2 + y 2 y x x2 + y 2 + y(x + y) − x(x − y) x2 + y 2 + xy + y 2 − x2 + xy
3) + − = =
x2 − y 2 x − y x + y (x − y)(x + y) (x − y)(x + y)
2y 2 + 2xy 2y(y + x) 2y
= = =
(x − y)(x + y) (x − y)(x + y) x − y
1145
4x 3x 4x(x + 1) + 3x(x − 1) − 7(x − 1)(x + 1)
4) + −7=
x−1 x+1 (x − 1)(x + 1)
1 x 2x + 1 1 x 2x + 1
5) − 2 + = − +
x x − 1 x − x3 x (x − 1)(x + 1) x(x2 − 1)
1(x − 1)(x + 1) − x2 + 2x + 1 x2 − 1 − x2 + 2x + 1
= =
x(x − 1)(x + 1) x(x − 1)(x + 1)
2x 2
= =
x(x − 1)(x + 1) (x − 1)(x + 1)
1146
16 1 2 16 1 2
6) + + = + +
(x2 + 4)(x2 − 4) x + 2 x2 + 4 (x2 + 4)(x − 2)(x + 2) x + 2 x2 + 4
x3 + 4x x(x2 + 4) x
= 2 = =
(x + 4)(x − 2)(x + 2) (x2 + 4)(x − 2)(x + 2) (x − 2)(x + 2)
4 3y x − 3y 4 3y x − 3y
7) + − = + −
x2 − y 2 x2y − x3 x3 − xy 2 (x − y)(x + y) x2(y − x) x(x2 − y 2)
16(x − 4) 16
= =
(x − 4)(x + 4) x + 4
x2 + y 2 x2 y2 x2 + y 2 x2 y2 (x2 + y 2)(x + y) − x3 − y 3
10) − 2
− 2 = − − =
xy xy + y x + xy xy y(x + y) x(x + y) xy(x + y)
x3 + x2y + xy 2 + y 3 − x3 − y 3 xy(x + y)
= = =1
xy(x + y) xy(x + y)
1148
3 − 2x 2x + 3 36 3 − 2x 2x + 3 36
11) − + 2 = + +
2x + 3 3 − 2x 4x − 9 2x + 3 2x − 3 (2x − 3)(2x + 3)
12(2x + 3) 12
= =
(2x + 3)(2x − 3) 2x − 3
1 −1 1 1(y − z) − (x − z) + 1(x − y)
= + + =
(x − y)(x − z) (x − y)(y − z) (x − z)(y − z) (x − y)(x − z)(y − z)
0
= =0
(x − y)(x − z)(y − z)
2x
= 2
x − xy + y 2
1150
x−3 x−2 5 x−3 x−2 5
15) − + = − +
x2 + 6x + 8 x2 + 7x + 12 x2 + 5x + 6 (x + 2)(x + 4) (x + 3)(x + 4) (x + 2)(x + 3)
5(x + 3) 5
= =
(x + 2)(x + 3)(x + 4) (x + 2)(x + 4)
1+1+x−y x−y+2
= =
x−y x−y
1151
13 − 5x 3x 3x − 5 2x − 7 13 − 5x 3x 3x − 5 2x − 7
17) + + − = + + −
6x2 − 6 x + 1 3x − 3 2x + 2 6(x − 1)(x + 1) x + 1 3(x − 1) 2(x + 1)
18x2 − 18 18(x2 − 1)
= = =3
6(x − 1)(x + 1) 6(x − 1)(x + 1)
1152
Exercice 12.11
Effectuer les opérations suivantes et simplifier le résultat
3ax 2 1
1) · −
2x − a a x
2
3x 3x 9x
2) −1 · +1 : −1
5y 5y 25y 2
x4 + x2 − 2 x + 1
3) ·
x2 + 3x + 2 x2 − 1
2 2
1 x+y x−y x +y
4) · − · −1
2 x−y x+y 2xy
x3 − 7x − 6 x2 + x − 6 x3 + x2 − x − 1
5) 2
· 3 2
·
x − 3x + 2 x − 3x − x + 3 x2 − 3x − 10
x2 + xy + y 2 x4 − y 4
6) ·
(x + y) (x2 + y 2) x2 + xy + y 2
4x2 + 4xy + y 2 − z 2 3x2 + 3xy + 3y 2
7) ·
x3 − y 3 4x + 2y + 2z
x+y x−y x+y x−y
8) + · −
x−y x+y x−y x+y
1153
x+2 x−2 x+2
9) + −2 · −1
x−2 x+2 4
x2 − 2x + 1 x2 + 3x + 2 x2 − 4
10) 2
· 2 · 2
x + 2x + 1 x − 3x + 2 x − 1
2 2 2 2
2 2
1 x+y x−y x +y x +y
11) · −1 · +1 · +1 · −1
4 x−y x+y 2xy 2xy
x y y x x 2y
12) + −1 · − − 1− · 2−
x+y x−y x y y x
(x + y)2 − z 2 x (x − y)2 − z 2
13) 2
· 2 ·
x + xy − xz (x + z) − y 2 xy − y 2 − yz
xm − y m x2n − y 2n
14) n n
· 2m
x −y x − y 2m
1154
Corrigé 12.11
3ax 2 1 3ax 2x − a
1) · − = · =3
2x − a a x 2x − a ax
2 2 2
3x 3x 9x 3x − 5y 3x + 5y 9x − 25y
2) −1 · +1 : −1 = · :
5y 5y 25y 2 5y 5y 25y 2
3x − 5y 3x + 5y 25y 2
= · · =1
5y 5y (3x − 5y) (3x + 5y)
2
2
4 2 x −1 x +2
x +x −2 x+1 x+1
3) · = ·
x2 + 3x + 2 x2 − 1 (x + 1) (x + 2) (x − 1) (x + 1)
2
(x − 1) (x + 1) x + 2 1 x2 + 2
= · =
(x + 1) (x + 2) (x − 1) x+2
1155
2 2
2 2 2 2
1 x+y x−y x +y 1 (x + y) − (x − y) x + y − 2xy
4) − −1 =
2 x−y x+y 2xy 2 (x − y) (x + y) 2xy
x3 − 7x − 6 x2 + x − 6 x3 + x2 − x − 1
5) · ·
x2 − 3x + 2 x3 − 3x2 − x + 3 x2 − 3x − 10
2
(x + 1) x − x − 6 (x − 2) (x + 3) x2 (x + 1) − (x + 1)
= · 2 ·
(x − 2) (x − 1) x (x − 3) − (x − 3) (x − 5) (x + 2)
2
(x + 1) (x − 3) (x + 2) x+3 x − 1 (x + 1)
= · 2 ·
x−1 (x − 1) (x − 3) (x − 5) (x + 2)
x + 1 x + 3 x + 1 (x + 1)2 (x + 3)
= · · =
x−1 1 x−5 (x − 1) (x − 5)
1156
2 2 2 2
x2 + xy + y 2 x4 − y 4 1 x −y x +y
6) 2 2
· 2 2
= 2 2
·
(x + y) (x + y ) x + xy + y (x + y) (x + y ) 1
1 (x − y) (x + y)
= · =x−y
x+y 1
2 2 2
2 2 2 2 2 2
3 x + xy + y
4x + 4xy + y − z 3x + 3xy + 3y (2x + y) − z
7) · = ·
x3 − y 3 4x + 2y + 2z (x − y) (x2 + xy + y 2) 2 (2x + y + z)
2 2
2 2 8xy x + y
[2y][2x][2x + 2y ]
= 2 2 =
(x − y) (x + y) (x − y)2 (x + y)2
2 2 2
(x + 2) + (x − 2) − 2 x − 4 x + 2 − 4
x+2 x−2 x+2
9) + −2 −1 = ·
x−2 x+2 4 (x − 2) (x + 2) 4
x2 + 4x + 4 + x2 − 4x + 4 − 2x2 + 8 x − 2 4
= · =
(x − 2) (x + 2) 4 x+2
1158
2 2 2 2
x − 2x + 1 x + 3x + 2 x − 4 (x − 1) (x + 1) (x + 2) (x − 2) (x + 2) (x + 2)2
10) · · = · · =
x2 + 2x + 1 x2 − 3x + 2 x2 − 1 (x + 1)2 (x − 2) (x − 1) (x − 1) (x + 1) (x + 1)2
2 2 2 2
2 2
1 x+y x−y x +y x +y
11) −1 +1 +1 −1
4 x−y x+y 2xy 2xy
2 2
x (x − y) + y (x + y) − 1 x − y y 2 − x2 y − x 2x − 2y
= · − ·
(x + y) (x − y) xy y x
2 2
2 2 2 2
x − xy + xy + y − x + y − x − y − (x − y) 2 (x − y)
= · − ·
(x + y) (x − y) xy y x
[x + y + z] 1 [x − y + z] 1
= · · =
1 [x + z − y][x + z + y] y y
2 2
2x y + z z x − 7x + 6 x − 36 x−1
3) : − 4) : : 2
2y − z 3 2 x3 − x2 − 25x + 25 x2 − 6x + 5 x + 11x + 30
2 2 2 2
x − xy xy − y 2x (x + y) x +y 3 3
5) : 6) −x : x +y
xy + y 2 x2 + xy xy y
2 2
1162
x −y x+y y x y x
7) : 8) 1+ : 1+ : 1− : 1−
x2 + 2xz + z 2 x + z x y x y
2 2 3 2
x + x x + 3x x +x 1 1 1 1 x+y
9) · : 10) − : − :
x+3 x−1 x−1 x2 y 2 x y x−y
2 2 4 2 3
4x2
a x −x ax + x 2x 2x
11) : 12) x+ −2 : 2
a3 − x3 a2 + ax + x2 x−2 x−2 x −4
1163
2 2 2 2
xy y x − 2yz − y − z x − y − z
13) x+ : y+ 14) 2 2 2
:
x−y x−y x − z + 2yz − y x − z + y
2 2 3 3
x + xy + y x −y 1 1 y y x 1
15) : 16) − 2 : +1 −1 2 −
x3 + y 3 x2 − xy + y 2 x x x x y − x2 x2
2 2
2x2 + 4x
1 2 3 1 4x − x − 14 4x x−2
17) − − : −1 18) · · :
x x2 x3 x2 6xy − 14y x2 − 4 4x + 7 3x2 − x − 14
1164
Corrigé 12.12
1 1 x + y y + x x + y xy
1) (x + y) : + = : = · = xy
x y 1 xy 1 x+y
xy − x + y − 1 xy − x + 2y − 2 x (y − 1) + (y − 1) 4x (x + 2)
2) : = ·
3x2 + 3x 4x2 + 8x 3x (x + 1) x (y − 1) + 2 (y − 1)
(x + 1) (y − 1) 4 (x + 2) 4
= · =
3 (x + 1) (x + 2) (y − 1) 3
2x y + z z 2x 2y + 2z − 3z 2x 6 12x
3) : − = : = · =
2y − z 3 2 2y − z 6 2y − z 2y − z (2y − z)2
2 2
x − 7x + 6 x − 36 x−1
4) : : 2
x3 − x2 − 25x + 25 x2 − 6x + 5 x + 11x + 30
1165
(x − 6) (x − 1) (x − 5) (x − 1) (x + 5) (x + 6)
= 2 · ·
x (x − 1) − 25 (x − 1) (x − 6) (x + 6) x−1
(x − 1) x−5 x+5
= 2 · · =1
(x − 25) (x − 1) 1 1
x2 − xy xy − y 2 x (x − y) x (x + y) x2
5) : = · =
xy + y 2 x2 + xy y (x + y) y (x − y) y 2
2 2
2 2 2 2
2 (x + y) x + y − xy (x + y) x − xy + y
2x (x + y) x +y 3 3
6) −x : x +y = · :
xy y y y 1
2 (x + y) x2 + y 2 − xy 1 2
= · · =
y y (x + y) (x2 − xy + y 2) y 2
1166
2 2
x −y x + y (x − y) (x + y) x + z x − y
7) 2 2
: = 2 · =
x + 2xz + z x + z (x + z) x+y x+z
y x y x x+y y+x x−y y−
8) 1+ : 1+ : 1− : 1− = : : :
x y x y x y x
x+y y x − y −y y −y y x
= · : · = : = · = −1
x x+y x x−y x x x −y
2 2
x3 + x2 x (x + 1) x (x + 3)
x + x x + 3x x−1
9) · : = · · 2 =1
x+3 x−1 x−1 x+3 x−1 x (x + 1)
2 2
1 1 1 1 x+y y −x y−x x−y
10) 2
− 2
: − : = 2 2
: ·
x y x y x−y xy xy x+y
(y − x) (y + x) xy x − y x − y
= 2 2
· · =
xy y−x x+y xy
1167
2 2 2
a2 x2 − x4 ax2 + x3 x a −x a2 + ax + x2
11) 3 3
: 2 2
= 2 2
· 2
a −x a + ax + x (a − x) (a + ax + x ) x (a + x)
(a − x) (a + x) 1
= · =1
a−x (a + x)
2
2x 2x 4x x (x − 2) + 2x 2x − 2 (x − 2) (x − 2) (x + 2)
12) x+ −2 : 2 = · ·
x−2 x−2 x −4 x−2 x−2 4x2
x2 − 2x + 2x 2x − 2x + 4 x + 2 x2 4 x+2 x+2
= · · 2
= · · 2
=
x−2 1 4x x − 2 1 4x x−2
2
x (x − y) + xy y (x − y) + y 2
xy y
13) x+ : y+ = :
x−y x−y x−y x−y
x2 − xy + xy x−y x2 1 x
= · = · =
x−y xy − y 2 + y 2 1 xy y
1168
2 2 2
x2 − 2yz − y 2 − z 2 x − y − z x − y + 2yz + z x−z+y
14) : = ·
x2 − z 2 + 2yz − y 2 x − z + y x2 − (y 2 − 2yz + z 2) x − y − z
[x − y − z] [x + y + z] x − z + y x + y + z
= · =
[x − y + z] [x + y − z] x − y − z x − y + z
x2 + xy + y 2 x3 − y 3 x2 + xy + y 2 x2 − xy + y 2
15) : 2 = ·
x3 + y 3 x − xy + y 2 (x + y) (x2 − xy + y 2) (x − y) (x2 + xy + y 2)
1
=
(x + y) (x − y)
1169
1 1 y y x 1
16) − 2 : +1 −1 2 −
x x x x y − x2 x2
x−1 y+x y−x x 1
= : · · −
x2 x x (y − x) (y + x) x2
x − 1 x − 1 x − 1 x2
x−1 1 1
= : − = : = · =1
x2 x x2 x2 x2 x2 x−1
x2 − 2x − 3 1 − x2
1 2 3 1
17) − − : −1 = :
x x2 x3 x2 x3 x2
(x − 3) (x + 1) 1 x−3
= · =
x (1 − x) (1 + x) x (1 − x)
1170
2 2 2
4x − x − 14 4x x−2 2x + 4x
18) · 2 · : 2
6xy − 14y x − 4 4x + 7 3x − x − 14
(x − 2) x 1 1 x (x − 2)
= · · · =
y x + 2 1 1 y (x + 2)
1171
Exercice 12.13
Effectuer les opérations suivantes et simplifier le résultat
2x 2x
1) 1− : 1+
1 + 2x 1 − 2x
2a
2) 2a − 3a
1 − 1+3a
a2 +b2
b − a a 2 − b2
3) 1 1 · 3
b − a
a + b3
y y−1 y y−1
4) + : −
y+1 y y+1 y
4 2
x −1 2x + 2 x
5) 4 2
: · 4x +
16x − 9x 4x + 3 x−1
1172
2 2 2
x +y xy 4x (x + y)
6) +1 :
2xy x3 + y 3 x2 − xy + y 2
2 3
x2
x −1 x −1
7) · ·
x4 − 2x3 + x2 x2 + 2x + 1 (x + 1)2 − x
2
x y z 2z
8) + +2− : 1+
y x xy x+y−z
1 1
9) x2 +y 2
+ x2 +y 2
2xy −1 2xy +1
x2 + 24yz − 16y 2 − 9z 2 x + 4y − 3z
10) 2 2 2
:
16y − 9z − 6xz − x x − 4y + 3z
1173
Corrigé 12.13
2x 2x 1 + 2x − 2x 1 − 2x + 2x 1 1 − 2x
1) 1− : 1+ = : = ·
1 + 2x 1 − 2x 1 + 2x 1 − 2x 1 + 2x 1
1 − 2x
=
1 + 2x
2a 2a 2a 2a 1 + 3a
2) 2a − 3a = 2a − 1+3a−3a = 2a − 1 = 2a − · = 2a − 2a − 6a2 = −6a2
1 − 1+3a 1+3a 1+3a
1 1
y 2 + y 2 − 1 y (y + 1) 2
= · 2 2
= 2y −1
(y + 1) y y − y + 1
2
2
4 2 x −1 x +1
x −1 2x + 2 x 4x + 3 4x (x − 1) + x
5) 4 2
: · 4x + = 2 2
· 2
·
16x − 9x 4x + 3 x−1 x (16x − 9) 2 (x + 1) x−1
2 3
x2
x −1 x −1
7) · ·
x4 − 2x3 + x2 x2 + 2x + 1 (x + 1)2 − x
2
(x − 1) (x + 1) (x − 1) x + x + 1 x2
= 2 2 · 2 · 2
x (x − 2x + 1) (x + 1) x + 2x + 1 − x
2
(x − 1) (x − 1) x + x + 1 1 1
= 2 · (x + 1)
· 2
x + x + 1
=
x+1
(x − 1)
1176
2
x2 + y 2 + 2xy − z 2 x + y − z + 2z
x y z 2z
8) + +2− : 1+ = :
y x xy x+y−z xy x+y−z
[x + y − z] x + y − z (x + y − z)2
= · =
xy 1 xy
1 1 1 1 1 2xy 1 2xy
9) + = + = · + ·
x2 +y 2
−1 x2 +y 2
+1 x2 +y 2 −2xy x2 +y 2 +2xy 1 (x − y)2 1 (x + y)2
2xy 2xy 2xy 2xy
2 2
4xy x + y
=
(x − y)2 (x + y)2
1177
2 2 2
x2 + 24yz − 16y 2 − 9z 2 x + 4y − 3z x − 16y − 24yz + 9z x − 4y + 3z
10) : = ·
16y 2 − 9z 2 − 6xz − x2 x − 4y + 3z (4y)2 − (9z 2 + 6xz + x2) x + 4y − 3z
1 1
+ y+z 2 2 2
(y + z)2 − (y − z)2
x z +y −x
1) 1 1 · 1+ ·
x − y+z 2yz x+y+z
2 2
x y y z z x 2 x y y z z x
2) + + + + + − + · + · +
y x z y x z y x z y x z
2xy 2xy
x+y − x x+y − y
3) 1 1 + 1 1
y + x−2y x + y−2x
x+y x−y
1−xy + 1+xy
4) x2 −y 2
1− 1−x2 y 2
20x 8x − 12 5x
5) + −
4x2 − 9 4x2 − 12x + 9 2x2 + 3x
1179
1 − x−y
x+y
6) x−y x+y
x+y − x−y
1 1
x +1 x +x−1
8) 1 ·
x
x2 − x + 1
x3 y3 z3
9) + +
(x − y) (x − z) (y − z) (y − x) (z − x) (z − y)
1180
Corrigé 12.14
1 1
+ y+z 2 2 2
(y + z)2 − (y − z)2
x z +y −x
1) 1 1 · 1+ ·
x − y+z 2yz x+y+z
y+z+x
x(y+z) 2yz + z 2 + y 2 − x2 y 2 + 2yz + z 2 − y 2 + 2yz − z 2
= y+z−x · ·
x(y+z)
2yz x+y+z
y + z + x x (y + z) (y + z)2 − x2 4yz
= · · ·
x (y + z) y + z − x 2yz x+y+z
1 1 [(y + z) − x][(y + z) + x] 2
= · · · = 2 (x + y + z)
1 y+z−x 1 1
1181
2 2
x y y z z x 2 x y y z z x
2) + + + + + − + · + · +
y x z y x z y x z y x z
2 2
2 2 2
2 2 2
2
x2 + y 2 y 2 + z 2 z 2 + x2
x +y y +z z +x
= + + − · ·
xy yz xz xy yz xz
x4 y 2 + x4 z 2 + x2 y 4 + x2 y 2 z 2 + x2 y 2 z 2 + x2 z 4 + y 4 z 2 + y 2 z 4
−
x2 y 2 z 2
4x2y 2z 2
= 2 2 2 =4
xyz
1182
xy − x2 xy − 2y 2 xy − y 2 xy − 2x2 x (y − x) xy − 2y 2 y (x − y) xy − 2x2
= · + · = · + ·
x+y x−y x+y y−x x+y x−y x+y y−x
xy 2 + x2y xy (y + x)
= = = xy
x+y x+y
1183
x+y x−y (x+y)(1+xy)+(x−y)(1−xy)
1−xy + 1+xy (1−xy)(1+xy)
4) x2 −y 2
= 1−x2 y 2 −x2 +y 2
1− 1−x2 y 2 (1−xy)(1+xy)
2
2x 1 + y 2x
= =
(1 − x2) (y 2 + 1) 1 − x2
1184
20x 8x − 12 5x 20x 8x − 12 5x
5) + − = + −
4x2 − 9 4x2 − 12x + 9 2x2 + 3x (2x − 3) (2x + 3) (2x − 3)2 x (2x + 3)
3 2 2
2
40x − 60x + x 16x + 24x − 24x − 36 − 5x 4x − 12x + 9
=
x (2x − 3)2 (2x + 3)
2
9x 4x − 9 9
= =
x (2x − 3)2 (2x + 3) (2x − 3)
1185
1 − x−y
x+y
x+y−x+y
x+y x+y−x+y (x + y) (x − y)
6) x−y x+y = = ·
x+y − x−y
(x−y)2 −(x+y)2 x+y (x − y)2 − (x + y)2
(x+y)(x−y)
2y x−y 2y x − y y − x
= · 2 2 2 2
= · =
1 x − 2xy + y − x − 2xy − y 1 −4xy 2x
1186
2 2 2 2
4 (x + 3) x − 25 (2x + 3) − x
7) 2 − 2 −
(3x + 5) − 4x2 9x2 − (2x + 5) (4x + 15)2 − x2
2
4 x + 6x + 9 (x − 5) (x + 5)
= −
[(3x + 5) − 2x][(3x + 5) + 2x] [3x − (2x + 5)][3x + (2x + 5)]
[(2x + 3) − x][(2x + 3) + x]
−
[(4x + 15) − x][(4x + 15) + x]
2
2 x + 6x + 5 2 (x + 1) (x + 5) 2
= = =
5[x + 5][x + 1] 5[x + 5][x + 1] 5
1187
1 1 1+x 1+x2 −x
x +1 x +x−1 x x 1 + x x 1 + x2 − x 1 1+x
8) 1 · = 1 · x2 −x+1
= · · · 2 =
x
x2 − x + 1 x 1
x 1 x x −x+1 x
x3 y3 z3
9) + +
(x − y) (x − z) (y − z) (y − x) (z − x) (z − y)
x3 −y 3 z3 x3 (y − z) − y 3 (x − z) + z 3 (x − y)
= + + =
(x − y) (x − z) (y − z) (x − y) (x − z) (y − z) (x − y) (x − z) (y − z)
3 3 3
2 2
x (y − z) − x y − z + yz y − z
=
(x − y) (x − z) (y − z)
3 2 2
x (y − z) − x (y − z) y + yz + z + yz (y − z) (y + z)
=
(x − y) (x − z) (y − z)
1188
3 2 2
(y − z) x − x y + yz + z + yz (y + z) x3 − xy 2 − xyz − xz 2 + y 2z + yz 2
= =
(x − y) (x − z) (y − z) (x − y) (x − z)
3 2 2 2
x − xy − xyz + y z − xz + yz x x − y − yz (x − y) − z 2 (x − y)
2 2 2
= =
(x − y) (x − z) (x − y) (x − z)
(x − y) [x (x + y) − yz − z 2] x2 + xy − yz − z 2 x2 − z 2 + xy − yz
= = =
(x − y) (x − z) (x − z) (x − z)
(x − z) (x + z) + y (x − z) (x − z) [(x + z) + y]
= = =x+y+z
(x − z) (x − z)
1189
4 Solutions
Solution 12.1
Solution 12.2
1) 18x2y 2 2) 30x2y 2z
Solution 12.3
1 1 2np3
1) 2) 3)
c 5a2 3m
5b2z 2 1 x + 2y
7) 8) 9)
6a3 2−x 3y
y
10)
x−y
1191
Solution 12.4
1 1
1) 2)
a−b a+b
a+b a2 + a + 1
3) 4)
a (a − 1)2
1 a + bc
5) 6)
ax − 1 x
4 · (5 − x) a2
7) 8) −
5 3
1
9) 10) 4
9a + 11x
1192
Solution 12.5
x+a−b+c a+b−c
1) 2)
x−a+b+c a−b+c
x2 + xy + y 2
3) a + b 4) 2
x − xy + y 2
x+2 x−y+z
5) 6)
x−3 x+y+z
4ab a+b
7) 8)
(a − b)(a + b)(a2 + b2) a−b
x−3 2−x
9) 10)
x−2 x−3
a − 7b
11) 12) x − a − b
a+b
2a + 3b − c 6a + b
13) 14)
5 6a − b
1193
Solution 12.6
x2 + ax + a2
1) 2) x − y
x+a
2 b2 (1 − x)
3) a(a − 2)(a + 2a + 4)(a + 2) 4)
1+b
b2
5) 6) 1
1+b
2x + 1 5x + 2
7) 8)
2x − 1 3x − 4
1194
Solution 12.7
3x x−3 x − 10
1) 2) 3)
x+2 x+3 2
x+3 x−2 x−4
4) 5) 2 6)
x−5 x − 2x + 4 x−5
7x − 10 1−x x+3
7) 8) 9)
2x − 1 x(x + 1) 3x − 1
1 + 3x 6x 2x
10) 11) 12)
2(1 − 3x) (x − 6) 9x2 − 3x + 1
1 (x2 + 3x + 9) x+3
13) 2 14) 15) 2
x +1 3(x + 2) x + 3x + 9
(1 − x + x2) x3 + x + 1 x+1
16) 17) 3 18)
x x + x2 + 1 x+2
4(x − 2)(x + 2) 1 x+8
19) 20) 21)
x3 + 2x2 + 8 x+1 8(x + 1)
x+2 x−3
22) 23)
x−2 2
1195
Solution 12.8
13a + 114b
1) a 2)
60
1 a2
5) 6)
x−y (a − b)(a + b)
2 2
7) 8)
(x + 1)(x + 2)(x + 3) x+3
8
9) a + b 10)
(a + 3)(a + 1)
2a a2 + 3
11) 12)
a+b (a − 1)2(a + 1)2
1196
Solution 12.9
1) 0 2) x2 + 2
y(x + y)
3) 2 4)
(x − 2y)(x + 2y)
3x 2
5) 6)
(x + 3) b(a − b)
a2x −1
7) 8)
(a − x)(a + x) x−2
2x
9) 1 10)
(x − 1)(x + 1)
1197
Solution 12.10
x−y 6x
1) 2)
x+y (2x − 1)(x + 1)
2y x+7
3) 4)
x−y (x − 1)(x + 1)
2 x
5) 6)
(x − 1)(x + 1) (x − 2)(x + 2)
3 16
7) 2 8)
x x+4
9) 2 10) 1
12 y−x
11) 12)
2x − 3 x+y
2x
13) 0 14) 2
x − xy + y 2
5 x−y+2
15) 16)
(x + 2)(x + 4) x−y
17) 3
1198
Solution 12.11
1) 3 2) 1
x2 + 2 x−y
3) 4)
x+2 x+y
(x + 1)2 (x + 3)
5) 6) x − y
(x − 1) (x − 5)
2 2
3 (2x + y − z) 8xy x + y
7) 8)
2 (x − y) (x − y)2 (x + y)2
4 (x + 2)2
9) 10)
x+2 (x + 1)2
2 (x − 2y)
11) 1 12)
y
1 xn + y n
13) 14) m
y x + ym
1199
Solution 12.12
4 12x
1) xy 2) 3)
3 (2y − z)2
x2 2
4) 1 5) 2 6) 2
y y
x−y
7) 8) − 1 9) 1
x+z
x−y x+2
10) 11) 1 12)
xy x−2
x x+y+z 1
13) 14) 15)
y x−y+z (x + y) (x − y)
x−3 x (x − 2)
16) 1 17) 18)
x (1 − x) y (x + 2)
1200
Solution 12.13
1 − 2x
1) 2) − 6a2
1 + 2x
3) a 4) 2y 2 − 1
x+1 y
5) 6)
2x 8x
1 (x + y − z)2
7) 8)
x+1 xy
2 2
4xy x + y −x + 4y − 3z
9) 10)
(x − y)2 (x + y)2 x + 4y + 3z
1201
Solution 12.14
1) 2 (x + y + z) 2) 4
2x
3) xy 4)
1 − x2
9 y−x
5) 6)
(2x − 3) 2x
2 1+x
7) 8)
5 x
9) x + y + z
Chapitre 13
Fonctions numériques réelles
1203
1 Introduction
Une grandeur caractérisant un phénomène donné peut être entièrement déterminée par d’autres
grandeurs. Ces interdépendances sont celles qui ont donné naissance à la notion de fonction, car
plusieurs phénomènes observés dans la nature peuvent être liés les uns aux autres par corres-
pondance.
Dès qu’une grandeur dépend d’une autre, on peut parler de fonction à une variable et, dès que
la fonction permet d’associer à un réel un autre nombre réel, on parle de fonction numérique.
Exemple
— Si l’on considère un gaz parfait dans un récipient à volume constant, la pression P va
donc varier en fonction de la température T . Mathématiquement, on dira qu’il existe une
certaine fonction, notée par exemple f , telle que P = f (T ), ce qui se lit “P égale f de T”.
— Si quelqu’un achète au GYB n canettes de soda, il dépensera une somme de n fois le prix
d’une canette. Mathématiquement, on dira qu’il existe une certaine fonction notée g et
que la dépense D est définie en fonction du nombre de canettes n. On écrira D = g(n),
ce qui se lit “D égale g de n”.
1204
2 Fonctions
Définition
Soient deux ensembles D de R et A de R. Toute relation de D vers A qui associe à tout
nombre réel de D exactement un nombre réel de A est une fonction numérique de D dans
A.
Si x est un élément de D, on désigne par f (x), qui se lit “f de x”, l’élément de A qui correspond
à x. f (x) est appelé l’image de x par f . On note :
f : D −→ A
x 7−→ f (x)
1205
Exemple
Soit f une fonction définie par :
f : R −→ R
x 7−→ x3 + 2
— Pour calculer l’image du nombre 3 par f , on remplace, partout où elle apparaît, la va-
riable x par 3. Ainsi, l’image de 3 par la fonction f est : 33 + 2 = 29.
On écrit donc : f (3) = 33 + 2 ou, de manière générale, f (x) = x3 + 2.
Notation:
— a ∈ R veut dire que a est un élément de l’ensemble R. On lit “a appartient à R “.
—b∈ / D veut dire que b n’est pas un élément de l’ensemble D. On lit “b n’appartient pas à
D”.
1207
Définition
Soit f une fonction.
— Si x est un réel, le réel f (x) est son image.
— Le réel x est un antécédent (préimage) de f (x).
Remarque : f (x) peut avoir plusieurs antécédents, mais l’image de x est unique, s’il en a une.
Exemple
Soit f une fonction définie par :
f : R −→ R
x 7−→ x2
— 9 est l’image de 3 car 32 = 9.
— −5 est un antécédent de 25 car (−5)2 = 25.
Remarque : Pour le cas d’une fonction numérique à une variable réelle f , un nombre peut
admettre zéro, un ou plusieurs antécédents (préimages) par f .
1208
Exemple
Soit f (x) = 3x − 2 une fonction polynômiale du premier degré.
Pour calculer le ou les antécédent(s) par f de 3, on remplace f (x) par 3 et on détermine x en
résolvant l’équation avec l’inconnue x.
3 = 3x − 2
3 + 2 = 3x
5 = 3x
5
x=
3
5
Dans ce cas, le nombre 3 admet un unique antécédent .
3
1209
Exemple
2
Soit f (x) = − x2 − 1 une fonction polynômiale du deuxième degré. Pour calculer le ou les
3
antécédent(s) par f de −2, on remplace f (x) par −2 et on détermine x en résolvant l’équation
avec l’inconnue x.
2
−2 = − x2 − 1
3
2 2
x = −1 + 2
3
2 2
x =1
3
3
x2 =
2
√ √ √ √
3 3· 2 6
x = ±√ = ±√ √ = ±
2 2· 2 2
√
6
Dans ce cas, le nombre −2 admet deux antécédents ± .
2
1210
Exemple
1211
3 Fonction linéaire
Définition
Toute fonction f qui associe à tout nombre x de R un nombre f (x) = ax, avec a ∈ R
s’appelle fonction linéaire. On la note ainsi :
f : R −→ R
x 7−→ ax
Exemple
Soit la fonction g définie par :
g : R −→ R
3
x 7−→ x
5
3
— L’image de 5 par g est : g(5) = · 5 = 3. On dit que 5 est l’antécédent de 3 par g.
5
3
— L’image de 15 par g est : g(15) = · 15 = 9. On dit que 15 est l’antécédent de 9 par g.
5
3 33 33
— L’image de 11 par g est : g(11) = · 11 = . Donc 11 est la préimage de par g.
5 5 5
33
— Les points de coordonnées (5; 3) , (15; 9), et 11; appartiennent à Cg la courbe
5
représentative de la fonction g.
1213
Exemple
Soit la fonction h définie par :
h : R −→ R
x 7−→ 3x
On peut calculer les images de quelques nombres de R par f et les placer dans un tableau pour
constater le respect de la relation de proportionnalité entre images et antécédents :
Dans ce cas, on observe que pour passer de x à f (x) on multiplie par 3, et pour passer de f (x)
à x on divise par 3.
1214
Réciproquement, toute droite non verticale passant par l’origine du repère est la représentation
graphique d’une fonction linéaire.
1215
Exemple
Soit la fonction f définie par : f : R −→ R
x 7−→ 2x
Sa représentation graphique est la droite tracée en rouge ci-dessous :
— On lit graphiquement les images en ordonnées, et les antécédents sur l’axe des abscisses.
— Dans cet exemple, on constate que : f (1) = 2, f (2) = 4 et f (3) = 6.
— On observe que la droite représentative de la fonction linéaire passe par l’origine et que
la droite monte car la pente est positive.
1216
Exemple
Soit la fonction g définie par : g : R −→ R
x 7−→ −3x
Sa représentation graphique est la droite tracée ci-dessous :
— Pour tracer une droite quelconque, on a besoin des coordonnées de deux points au mini-
mum.
— Pour représenter une fonction linéaire, on a besoin des coordonnées d’un seul point, puis-
qu’on sait déjà que la droite passera par l’origine O.
4 Fonction affine
Définition
Soient a et b deux nombres réels constants. Toute fonction polynomiale f qui, à tout nombre
x, associe le nombre f (x) tel que : f (x) = ax + b s’appelle fonction affine.
On note :
f : R −→ R
x 7−→ ax + b
Propriétés
(a) Une fonction affine est définie par son coefficient a ∈ R et le nombre b ∈ R. Il suffit ainsi de
connaître les valeurs de a et b pour être en mesure de calculer l’image et l’antécédent de tout
nombre par la fonction.
(b) On distingue deux formes de fonctions affines particulières :
— si b = 0, la fonction est linéaire (une fonction linéaire est une fonction affine),
— si a = 0, la fonction est constante et la droite est horizontale. Elle coupe l’axe des ordonnées
en b.
1219
Définition
Dans un repère, la représentation graphique de la fonction affine f (x) = ax+b est une droite
coupant l’axe des ordonnées en un point. L’équation de la droite est de la forme y = ax + b.
Remarque :
— Réciproquement, toute droite coupant l’axe des ordonnées du repère est la représentation
graphique d’une fonction affine.
Exemple
(a) Soit (d) une droite qui représente la fonction suivante :
f : R −→ R
x 7−→ 3x − 2
Les coordonnées du point d’intersection A de la droite (d) avec l’axe des ordonnées sont :
(0; b). Dans ce cas b = −2, donc, il s’agit du point A(0; −2)
(d)
A(0;-2)
(b) Soit (d) une droite d’équation : y = 3x − 2 avec une pente a = 3 , et (d0) une autre droite
1222
Théorème
Pour une fonction affine, la croissance des images (4y = y2 − y1) est proportionnel à la
4y
croissance des antécédents correspondants (4x = x2 − x1) suivant le coefficient a = .
4x
y
y2
Δy
y1
(0;b)
Δx
O x1 x2
x
y2 − y1
a=
x2 − x1
On peut ensuite en déduire la valeur de b = y1 − ax1, et donc l’expression générale de la droite.
1223
Exemple
Soit (d) une droite qui passe par deux points A(0; 1) et B(1; 2).
La pente de la droite (d) est :
yB − yA 2 − 1 1
a= = = =1
xB − xA 1 − 0 1
L’ordonnée à l’origine est : b = yA − axA = 1. On peut donc écrire l’équation de la droite (d)
comme ainsi : y = x + 1.
1224
Définition
En mathématique le zéro d’une fonction est une valeur en laquelle cette fonction s’annule.
— Pour déterminer le zéro d’une fonction affine, il faut chercher l’antécédent du nombre zéro.
Il faut donc déterminer la solution x0 de l’équation f (x0) = 0.
Exemple
Soit f une fonction affine définie par :
f : R −→ R
x 7−→ 5x − 16
On observe que a = 5 et que b = −16. Lepoint d’intersection de la droite représentative de la
16
fonction f et l’axe des abscisses est donc ;0 .
5
Exemple
Soit g une fonction affine définie par :
g : R −→ R
x 7−→ 2x + 1
On observe que a = 2 et que b = 1. Le point d’intersection
de la droite représentative de la
1
fonction g et l’axe des abscisses est donc − ; 0 .
2
1226
Méthode :
Pour déterminer le(s) point(s) d’intersection de deux droites il faut d’abord construire un sys-
tème d’équation linéaire avec deux inconnues x et y, en utilisant les équations de chaque droite,
et ensuite résoudre celui là.
x
1227
Exemple
(
6x − 2y − 2 = 0
y = 3x + 10
On substitue le y de la deuxième équation dans la première et on obtient :
6x − 2(3x + 10) − 2 = 0
6x − 6x − 20 − 2 = 0
−22 = 0
Ce qui est absurde, donc, pour ce système d’équation il n’y a pas de solution : S = ∅.
(b) Une seule solution. Il s’agit donc de deux droites concourantes. Dans ce cas, il existe un
seul point d’intersection.
ii) y
x
1229
Exemple
(
6x − y = 1
y = 2x + 4
On substitue le y de la deuxième équation dans la première et on obtient :
6x − (2x + 4) = 1
6x − 2x − 4 = 1
4x = 5
5
x=
4
5
On substitue x = dans la deuxième équation et on obtient :
4
5 5 5+8 13
y = 2 · + 4 ⇐⇒ y = + 4 ⇐⇒ y = ⇐⇒ y =
4 2 2 2
5 13
On note, donc, la solution du système d’équation ainsi : S = ;
4 2
iii) y
x
1231
1232
Exemple
(
5y − 2x − 1 = 0
10y = 4x + 2
Première méthode :
( (
5y − 2x − 1 = 0 5y − 2x − 1 = 0
⇐⇒
10y = 4x + 2 10y − 4x − 2 = 0
2 1
y = x +
(
5y = 2x + 1
5 5
⇐⇒ ⇐⇒
10y = 4x + 2 y = 2x + 1
5 5
Il s’agit donc de deux équations identiques. On note la solution du système d’équation ainsi :
2 1
S = (x; y) y = x +
5 5
Dans ce cas les deux droites d’équations 5y − 2x − 1 = 0 et 10y = 4x + 2 sont confondues
et elles ont une infinité de points d’intersection.
1233
5 Exercices
Exercice 13.1
On donne la fonction polynômiale suivante :
f : R −→ R
x 7−→ x3 − 2x + 1
f (x) = x3 − 2x + 1
a f (3) = 33 − 6 + 1 = 27 − 5 = 22,
f (1) = 13 − 2 + 1 = 0,
b f (2) = 23 − 4 + 1 = 8 − 3 = 5,
f (−1) = (−1)3 + 2 + 1 = 2,
f (r) = r3 − 2r + 1,
1 = x3 − 2x + 1
x3 − 2x = 0
x(x2 − 2) = 0
√ √
x(x − 2)(x + 2) = 0
√ √
On trouve les solutions : x1 = 0, x2 = 2, et x3 = − 2. Donc, le nombre 1 posséde trois
antécédents par la fonction f .
1236
d On est amené à résoudre une équation du 3e degré. On sait que si f (a) = 0, alors f (x) se
divise par x − a. On remarque que f (1) = 0. 1 est donc notre première solution.
On effectue donc la division polynomiale de f (x) par x − 1 qui nous donne un quotien du 2e
degré, facile à résoudre. √ √
1− 5 1+ 5
On trouve finalement : x1 = 1, x2 = − , et x3 = − .
2 2
Donc, Le nombre 0 possède donc trois antécédents par la fonction f .
1237
Exercice 13.2
Soit la fonction :
g : R −→ R
x 7−→ 2x2 − 8
a Calculer l’ordonnée du point dont l’abscisse vaut 5.
b Calculer l’abscisse du ou des point(s) dont l’ordonnée vaut 2.
c Calculer les coordonées du point d’intersection avec l’axe des ordonnées.
d Calculer les coordonées des éventuels points d’intersection avec l’axe des abscisses.
1238
Corrigé 13.2
g(x) = 2x2 − 8
2x2 − 8 = 2
2x2 = 10
x2 = 5
√
x=± 5
c Point d’intersection avec l’axe des ordonnées veut dire que x = 0, donc :
g(0) = 2 · 02 − 8
g(0) = −8
Le point d’itersection de la fonction avec l’axe ordonnées est le suivant : A(0; −8).
1239
d Points d’intersection avec l’axe des abscisses veut dire qu’il faut poser y = 0 et ensuite
résoudre l’equation :
0 = 2x2 − 8
8 = 2x2
x2 = 4
x = ±2
Il y a deux points d’intersection avec l’axe des abscisses : B(2; 0), et A(−2; 0).
1240
Exercice 13.3
Donner l’ensemble des zéros des fonctions suivantes :
f : R −→ R g : R −→ R h : R −→ R
a b 2 c
x 7−→ x(2x2 + 5) x 7−→ 3x − x 7−→ 7x
5
1241
Corrigé 13.3
Donner l’ensemble des zéros des fonctions suivantes veut dire qu’il faut poser que y = f (x) = 0.
a
x(2x2 + 5) = 0
x = 0 ou alors 2x2 + 5 = 0
Mais, 2x2 = −5 est impossible
Donc x = 0 est le seul zéro de cette fonction, cette dernière passe donc par l’origine.
b
2
3x − = 0
5
2
3x =
5
2
x=
15
c
7x = 0
x=0
1242
Exercice 13.4
Soit Cf la représentation graphique d’une fonction polynomiale f .
a Chercher graphiquement le ou les antécédents du nombre 0.
b Chercher graphiquement l’image du nombre 2.
1243
Corrigé 13.4
a Pour trouver graphiquement les antécédents du nombre 0, il faut poser y = 0 et chercher les
x correspondants.
Dans ce cas particulier, il faut chercher les abscisses des points d’intersection de la courbe
C f avec l’axe des abscisses. On trouve trois abscisses :
x1 = −1 x2 = 1 x3 = 3
y=2x
1247
Exercice 13.6
Représenter les fonctions linéaires suivantes :
7 12
f5(x) = x f6(x) = x f7(x) = 0
2 5
1248
Corrigé 13.6
f2(x)=-3x
f1(x)=-x
1249
f3(x)=7x
f4(x)=1.5x
1250
f5(x)=3.5x
f6(x)=2.4x
f7(x)=0
1251
Exercice 13.7
Représenter les fonctions affines suivantes :
3 1 5
g4(x) = x + 3 g5(x) = − x − 6 g6(x) = x + 1
2 3 2
1252
Corrigé 13.7
g2(x)=-3x-2
g1(x)=x+1
1253
g3(x)=7x-3 g4(x)=1.5x+3
1254
g6(x)=2.5x+1
g5(x)=(-1/3)x-6
1255
Exercice 13.8
Déterminer la fonction affine dont la droite représentative passe par les points A(0; 5) et B(−1; 3).
1256
Corrigé 13.8
La fonction affine dont la droite représentative passe par les points de coordonnées A(0; 5) et
B(−1; 3) est : f (x) = ax + b, il faut donc détérminer a et b.
y2 − y1 3−5
a= = =2
x2 − x1 −1 − 0
Donc :
f : R −→ R
x 7−→ 2x + 5
f : R −→ R
3 13
x 7−→ − x +
2 2
1259
Exercice 13.10
Déterminer la fonction linéaire g telle que : g(−1) = 7.
1260
Corrigé 13.10
Et donc, on obtient :
g : R −→ R
x 7−→ −7x
1261
Exercice 13.11
Déterminer la fonction affine k dont la droite représentative passe par le point de coordonnées
A(9; 6) telle que : k(2) = 0.
1262
Corrigé 13.11
1
La pente est donnée et vaut a = − .
2
1
Donc la fonction recherchée a la forme y = − · x + b
2
1
Ceci se traduit par : 1 = − · 4 + b ⇐⇒ 1 = −2 + b ⇐⇒ b = 3
2
f : R −→ R
1
x 7−→ − x + 3
2
1265
Exercice 13.13
Déterminer la fonction affine dont la droite représentative a une pente égale à 7 et une ordonnée
à l’origine égale à 11.
1266
Corrigé 13.13
f : R −→ R
x 7−→ 7x + 11
1267
Exercice 13.14
Déterminer l’équation de la droite qui passe par les points de coordonnées C(2; 4) et D(−1; 3).
1268
Corrigé 13.14
Pour déterminer l’équation de la droite qui passe par les points de coordonnées C(2; 4) et
D(−1; 3), on peut d’abord calculer la pente a et ensuite l’ordonnée à l’origine b.
y2 − y1 4 − 3 1
a= = =
x 2 − x1 2 + 1 3
1
On sait maintenant que y = · x + b
3
On utilise l’information qu’un des points est sur cette droite, par exemple C :
1 2 10
4= ·2+b ⇐⇒ b=4− ⇐⇒ b=
3 3 3
1 10
L’équation de cette droite est donc y = ·x+
3 3
Mais, il existe aussi d’autres méthodes comme, par exemple, celle qui consiste à poser une système
de 2 équations à 2 inconnues.
1269
Exercice 13.15
Déterminer l’équation de la droite de pente 0 qui passe par le point A(0; 0).
1270
Corrigé 13.15
Si la pente est nulle, la droite est horizontale. De plus, si la droite passe par l’origine, alors la
droite recherchée coïncide avec l’axe des abscisses (l’axe des x). Pour tous les points de cette
droite, la valeur de l’ordonnée est 0. Donc l’équation de la droite est y = 0.
Autre version :
Si la pente vaut 0, alors a = 0. Si A(0; 0) ∈ y = ax + b, alors l’ordonnée à l’origine est nulle
⇐⇒ b = 0. Donc y = 0x + 0 ⇐⇒ y = 0.
1271
Exercice 13.16
Déterminer l’équation de la droite horizontale qui passe par le point A(−7; 3.5).
1272
Corrigé 13.16
Comme la droite passe par le point A(−7; 3.5), cela signifie que les coordonnées de A doivent
vérifier l’equation y = 0x + b.
On remplace donc x par −7 et y par 3.5. Ce qui nous donne : 3.5 = 0 · (−7) + b ⇐⇒ b = 3.5
On a vu, dans les exercices précédents, que l’équation d’une droite horizontale était y = Constante.
La valeur en y (l’ordonnée, la 2e coordonnée du point) etait la même pour tous les points de la
droite. Cette valeur était justement la valeur de cette constante.
Pour une droite verticale, la valeur en x (l’abscisse, la 1ère coordonnée) est, cette fois, la même
pour tous les points de la droite. Donc l’équation de la droite est x = Constante.
Comme la droite passe par le point A(−7; 3.5), alors tous les points de cette droite auront comme
abscisse −7. D’où l’équation de la droite recherchée :
x = −7
1275
Exercice 13.18
Déterminer l’équation de la droite verticale qui passe par le point A(0; 25).
1276
Corrigé 13.18
Comme vu à l’exercice précédent, une droite verticale a une équation de la forme x = Constante.
Celle-ci passe par le point A(0; 25), on obtient donc comme équation :
x=0
.
1277
Exercice 13.19
Déterminer l’équation de la droite de pente 2 qui passe par l’origine.
1278
Corrigé 13.19
Comme la droite passe par l’origine, son ordonnée à l’origine vaut 0. Donc, b = 0.
y = 2x
1279
Exercice 13.20
Déterminer l’équation de la droite parallèle à la droite 3y = 2x − 7 qui passe par le point C(2; 4).
1280
Corrigé 13.20
La droite est parallèle à la droite 3y = 2x − 7 veut dire qu’elle aura la même pente.
Mais attention, la pente est certes le coefficient de x, mais uniquement lorsque y est isolé. Donc,
ici la pente ne vaut PAS 2.
2 7 2
3y = 2x − 7 ⇐⇒ y = x− =⇒ a=
3 3 3
2
La droite passe par le point C(2; 4), avec y = x + b permet de déterminer b :
3
2 4 12 − 4 8
4= ·2+b ⇐⇒ b=4− = =
3 3 3 3
La droite est parallèle à la droite 8y − 4x = 5, donc la pente de la droite recherchée sera la même
que celle de 8y − 4x = 5.
Pour trouver la pente, il suffit d’isoler y et de prendre le coefficient de x.
8y − 4x = 5
8y = 4x + 5
4 5
y = x+
8 8
4 1
Donc : a = =
8 2
Si la droite passe par l’origine O(0 ;0), b, son ordonnée à l’origine, vaudra 0.
1
y= x
2
1283
Exercice 13.22
Déterminer la pente de la droite qui passe par les points A(1; 0.5) et B(−1; 2), ainsi que l’équation
de la droite.
1284
Corrigé 13.22
Pour déterminer la pente et l’équation de la droite qui passe par les points A(1; 0.5) et B(−1; 2),
nous allons utiliser cette fois la méthode qui fait intervenir un système de deux équations à deux
inconnues. Mais, vous pouvez utiliser d’autres méthodes.
( 1
0.5 = a · 1 + b − = −a − b
y = ax + b ⇐⇒ ⇐⇒ 2
2 = a · (−1) + b 2 = −a + b
On additionne les deux équations, et on obtient :
1 4−1 3 3
2− = −2a ⇐⇒ = −2a ⇐⇒ = −2a ⇐⇒ a=−
2 2 2 4
3
On remplace le a de la deuxième équation par − ce qui donne :
4
3 3 3 8−3 5
2=− − x + b ⇐⇒ 2 = + b ⇐⇒ b = 2 − = =
4 4 4 4 4
Pour déterminer l’ordonnée à l’origine de la droite 4x−5y = 12, commençons par écrire l’équation
de cette droite dans sa forme usuelle (forme canonique), en isolant y dans la donnée :
4 12
y = x−
5 5
Une fois la droite écrite sous sa forme canonique, l’ordonnée à l’origine correspond au terme
constant. Donc, dans notre cas :
12
b=−
5
1287
Exercice 13.24
Vérifier si la droite qui passe par les points de coordonnées (0; 5) et (−1; 2) est parallèle ou non
à celle qui passe par l’origine et le point de coordonnées (1; −1).
1288
Corrigé 13.24
Pour vérifier si la droite qui passe par les points de coordonnées (0; 5) et (−1; 2) est parallèle ou
pas à celle qui passe par l’origine et le point de coordonnées (1; −1), il faut vérifier si elles ont
la même pente.
Soit a la pente de la première droite et a0 la pente de la seconde droite :
y2 − y1 5 − 2 3
a= = = =3
x2 − x1 0 + 1 1
0y20 − y10 −1 − 0
a = 0 0 = = −1
x2 − x1 1−0
a 6= a0
Donc, les droites ne sont pas parallèles puisqu’elles n’ont pas la même pente.
1 4 1
−2y = x + 4 ⇐⇒ y= x+ ⇐⇒ y =− x−2
−2 −2 2
1
Donc a = −
2
0 y2 − y1 3 − 2 1
a = = =
x2 − x1 1 + 2 3
a 6= a0
Pour savoir si le point de coordonnées (3; 3) appartient à la droite qui passe par les points de
coordonnées (−2; 2) et (0; 3), il faut commencer par trouver l’équation y = ax + b de la droite,
puis contrôler si le point (3; 3) vérifie l’équation de cette droite :
y2 − y1 3 − 2 1
a= = =
x2 − x1 0 + 2 2
De plus, le point (0; 3), qui appartient à la droite, nous donne directement son ordonnée à l’ori-
gine vu qu’il est situé sur l’axe y. Donc, b = 3.
1
Et nous avons, du coup, l’équation de notre droite qui est : y = x + 3
2
On remplace les coordonnées du point (3; 3) dans l’équation de cette droite et on vérifie si
l’égalité obtenue est vraie :
1
? ?3+6 ?9
3= ·3+3 ⇐⇒ 3= ⇐⇒ 3=
2 2 2
9
3 6= , donc le point (3; 3) n’appartient pas à la droite.
2
1293
Exercice 13.27
Le point de coordonnées P (−10; 3) appartient-il à la droite d’équation d : −2y = x + 4 ?
1294
Corrigé 13.27
? ?
−2 · 3 = −10 + 4 ⇐⇒ −6 = −6
b 2x − 2y − 1 = 0 et y = x + 10
c y = 5x − 6 et 10x − 2y = 12
d 2y − 3 = 5x et 5 − 3x = 4
e 2y = 5 et x − y = 0
1296
Corrigé 13.28
a
2y − x = 5 et x + y − 7 = 0
Méthode algébrique :
Comme le point d’intersection est le point qui est sur les deux droites en même temps, ce
point vérifie les deux équations de droites en même temps.
Donc, pour déterminer algébriquement l’intersection des deux droites, il faut construire un
système d’équations avec les équations des deux droites et le résoudre :
(
−x + 2y = 5
x+y =7
Les deux droites sont concourantes car elles se croisent en un seul point d’intersection de
coordonnées A(3; 4). Donc, S = {(3; 4)}
1297
Méthode graphique :
— Pour déterminer graphiquement l’intersection des deux droites, il faut les représenter et
puis lire les coordonnées du point d’intersections.
— Il ne faut pas perdre de vue que cette méthode a ses limites, car selon les unités choisies,
un x = 3 ou x = 2.95 ne peuvent pas être distigués sur un graphique.
— Pour facilement représenter les droites, il faut isoler y dans les deux equations.
y = 1x + 5
(
−x + 2y = 5
⇐⇒ 2 2
x+y =7 y = −x + 7
A(3;4)
Ce qui est absurde, donc, pour ce système d’équation, il n’y a pas de solution.
Les droites ne vont jamais se croiser, car elles sont parallèles. Donc, S = ∅
1299
Méthode graphique :
y =x−1
(
2x − 2y − 1 = 0
⇐⇒ 2
y = x + 10 y = x + 10
Pas d’intersection, S = ∅
1300
c
y = 5x − 6 et 10x − 2y = 12
Méthode algébrique :
( ( (
y = 5x − 6 y = 5x − 6 y = 5x − 6
⇐⇒ ⇐⇒
10x − 2y = 12 2y = 10x − 12 y = 5x − 6
Les deux équations sont identiques. Les deux droites sont donc confondues.
Dans ce cas, il existe une infinité de points d’intersection, chaque point de la droite y = 5x−6
est un point d’intersection.
On observe que les deux droites sont confondues. Il existe donc une infinité de points d’inter-
section, chaque point de la droite est un point d’intersection. Donc S = {(x; y) | y = 5x − 6}
1302
d
2y − 3 = 5x et 5 − 3x = 4
Méthode algébrique :
( ( (
2y − 3 = 5x 2y − 3 = 5x 2y − 3 = 5x 2y − 3 = 5x
⇐⇒ ⇐⇒ ⇐⇒
5 − 3x = 4 5 − 4 = 3x 1 = 3x x=1
3
5 5 5+9 14 7
2y − 3 = ⇐⇒ 2y = + 3 ⇐⇒ 2y = ⇐⇒ 2y = ⇐⇒ y =
3 3 3 3 3
1 7
Le point d’intersection est le suivant : S = ; .
3 3
1303
Méthode graphique :
y = 5x + 3
( (
2y − 3 = 5x 2y = 5x + 3 2 2
⇐⇒ ⇐⇒ 1
5 − 3x = 4 1 = 3x x=
3
B(1/3;7/3)
1 7
On lit graphiquement les coordonnées du point d’intersection : S = ;
3 3
1304
e
2y = 5 et x − y = 0
Méthode algébrique :
( 5
2y = 5 y=
⇐⇒ 2
x−y =0 x−y =0
5
x − y = 0 ⇐⇒ x = y ⇐⇒ x =
2
5 5
Donc, le point d’intersection est le suivant : S = ; .
2 2
1305
Méthode graphique :
y = 5
(
2y = 5
⇐⇒ 2
x−y =0 y=x
C(2.5;2.5)
5 5
On lit graphiquement les coordonnées du point d’intersection : S = ; .
2 2
1306
Exercice 13.29
Votre baignoire contient 150 litres d’eau. Vous enlevez le bouchon, et alors ?... Alors il s’écoule
10 litres par minute.
a Décrivez la quantité d’eau qu’il reste dans votre baignoire en fonction du temps.
b Représentez graphiquement la situation.
(Algèbre, Hubert Bovet)
1307
Corrigé 13.29
a Soient t le temps en minutes et Q(t) la quantité d’eau en litres (encore) présente dans la
baignoire au temps t.
En t = 0, la baignoire contient 150 litres. Il s’agit de l’ordonnée à l’origine.
Chaque minute, la quantité d’eau diminue de 10 litres. Donc, si on avance de 1 minute sur
l’axe du temps, on va descendre de 10 litres sur l’axe de la quantité d’eau. Ce qui nous donne
−10
comme pente .
1
On trouve donc : Q(t) = 150 − 10t
b
1308
Exercice 13.30
Le réservoir d’essence d’une voiture est rempli au maximum. La voiture s’engage sur une longue
route à une vitesse constante. La quantité d’essence qui reste dans le réservoir dépend du nombre
de kilomètres parcourus. Après 200 km de route, il reste 40 litres d’essence et après 450km, il en
reste 15 litres.
Trouvez la fonction affine qui exprime le nombre de litres d’essence restant dans le réservoir en
fonction du nombre de kilomètres parcourus (Algèbre, Hubert Bovet).
1309
Corrigé 13.30
Soient x le nombre de kilomètres parcourus et Q(x) la quantité d’essence en litres (encore)
présente dans le réservoir après x kilomètres parcourus. x.
Pour chaque km parcouru, la quantité d’essence consommée est la même. Donc la fonction Q(x),
représentant la quantité d’essence restante, sera de la forme Q(x) = ax + b.
Nous avons les informations suivantes :
— Après x = 200 km de route, il reste Q(x) = 40 litres d’essence ⇐⇒ 40 = a · 200 + b.
— Après x = 450 km de route, il reste Q(x) = 15 litres d’essence ⇐⇒ 15 = a · 450 + b.
( (
40 = a · 200 + b −40 = −200a − b
⇐⇒
15 = a · 450 + b 15 = 450a + b
On additionne les deux équations et on obtient :
25 1
−25 = 250a ⇐⇒ a = − =−
250 10
1
On substitue a = − dans la deuxième équation et on obtient :
10
1
15 = b − · 450 ⇐⇒ b = 15 + 45 ⇐⇒ b = 60.
10
1
Donc : Q(x) = − x + 60.
10
1310
Exercice 13.31
La résistance électrique des matériaux conducteurs varie linéairement avec la température.
La résistance d’un fil de cuivre est de 20Ω (Ohm) à 12◦C et de 30Ω à 28◦C.
Exprimez la résistance du fil en fonction de la température (Algèbre, Hubert Bovet).
1311
Corrigé 13.31
Résistance “R” varie linéairement avec la température “T ” veut dire R(T ) = aT + b.
Nous avons les informations suivantes :
— R = 20Ω à 12◦C ⇐⇒ 20 = a · 12 + b
— R = 30Ω à 28◦C ⇐⇒ 30 = a · 28 + b
( (
20 = a · 12 + b −20 = −12a − b
⇐⇒
30 = a · 28 + b 30 = 28a + b
6 Solutions
Solution 13.1 2
bx=
a f (3) = 22 ; f (1) = 0 ; f (−7) = −328 15
cx=0
b f (2) = 5 ; f (−1) = 2 ; f (r) = r3 − 2r + 1 ;
f (3t) = 27t3 − 6t + 1 Solution 13.4
Solution 13.3
a x = 0 est le seul zéro de f (x). Le graphe
de cette fonction passe par l’origine.
1313
Solution 13.6 f5(x)=3.5x
f6(x)=2.4x
f2(x)=-3x
f1(x)=-x
f7(x)=0
Solution 13.7
f3(x)=7x
f4(x)=1.5x
1314
Solution 13.11
k : R −→ R
6 12
x 7−→ x −
7 7
Solution 13.12
f : R −→ R
1
x 7−→ − x + 3
2
Solution 13.13
f : R −→ R
x 7−→ f (x) = 7x + 11
1 10
Solution 13.14 y = x+
3 3
Solution 13.8 Solution 13.15 y=0
f : R −→ R Solution 13.16 y = 3.5
x 7−→ 2x + 5 Solution 13.17 x = −7
Solution 13.9
f : R −→ R Solution 13.18 x=0
3 13 Solution 13.19 y = 2x
x 7−→ − x +
2 2 2 8
Solution 13.10 Solution 13.20 y = x+
3 3
g : R −→ R x
Solution 13.21 y=
x 7−→ −7x 2
1315
3 5 bS=∅
Solution 13.22 y =− x+
4 4
12
Solution 13.23 b=−
5
Solution 13.24 Elles se croisent.
Solution 13.25 Elles se croisent.
Solution 13.26 Non, P ∈
/ AB.
Solution 13.27 Oui, P ∈ d.
Solution 13.28
a S = {(3; 4)}
c S = {(x; y) | y = 5x − 6}
1316
1 7 Solution 13.29
dS= ;
3 3
Q(t) = 150 − 10t
5 5
eS= ;
2 2
1
Solution 13.30 Q(x) = 60 − x
10
5 25
Solution 13.31 R(T ) = · T +
8 2
Chapitre 14
Fonctions quadratiques
1 Définition
Dans cette partie, nous allons nous restreindre aux fonctions polynomiales faisant intervenir le
carré de la variable x. Ces fonctions du second degré sont appelées fonctions quadratiques.
Définition
Une fonction quadratique est définie par une équation polynômiale du second degré. On la
note ainsi :
f : R −→ R
x 7−→ f (x) = ax2 + bx + c
Avec a ∈ R∗, b et c ∈ R.
Cette forme, f (x) = ax2 + bx + c, est appelée la forme canonique.
Exemple
2 Les paraboles
La représentation graphique d’une fonction quadratique est appelée une parabole. Son graphique
est constitué de l’ensemble des points de coordonnées (x; y) tels que x ∈ R et y = f (x) =
ax2 + bx + c. Pour représenter une parabole, on détermine quelques couples de valeurs (x; y)
judicieusement choisis que l’on place sur un système d’axes et que l’on relie entre eux.
1320
Exemple
La fonction quadratique la plus simple est donnée pour a = 1 et b = c = 0.
f : R −→ R
x 7−→ x2
x -2 -1 0 1 2
f (x) 4 1 0 1 4
1 1
La fonction quadratique suivante est donnée pour a = , b = et c = −2.
4 2
f : R −→ R
1 2 1
x 7−→ x + x − 2
4 2
x -6 -4 0 2 4
1321
Exemple
f, g : R −→ R i, j, k : R −→ R
x 7−→ f (x) = 0.5x2 x 7−→ i(x) = x2
x 7−→ g(x) = −0.5x2 x 7−→ j(x) = 2x2
x 7−→ k(x) = 4x2
1323
3.2 Le paramètre c
Si l’on considère la forme la plus simple de la parabole, f (x) = x2, on constate que si l’on y
ajoute une valeur c (f (x) = x2 + c), cela aura comme influence de modifier la valeur prise par
l’ordonnée y = f (x), donc de déplacer verticalement la parabole, vers le haut si c > 0 et vers le
bas si c < 0.
Exemple
f, g, h : R −→ R
x 7−→ f (x) = x2 − 1
x 7−→ g(x) = x2
x 7−→ h(x) = x2 + 1
1324
3.3 Le paramètre b
L’influence du paramètre b est plus difficile à expliquer et nous ne traiterons pas ce cas dans
cette partie. L’exemple ci-dessous permet toutefois de remarquer que l’influence du paramètre b
sera de translater à la fois horizontalement et verticalement la parabole.
Exemple
f, g, h, i, j, k : R −→ R
x 7−→ f (x) = x2 + 7x − 4
x 7−→ g(x) = x2 + 5x − 4
x 7−→ h(x) = x2 + 3x − 4
x 7−→ i(x) = x2 + x − 4
x 7−→ j(x) = x2 − 4
x 7−→ k(x) = x2 − 5x − 4
1325
f (0) = a · 02 + b · 0 + c = c
Exemple
Pour les deux fonctions suivantes :
f, g : R −→ R
x 7−→ f (x) = x2 − 5x + 3
x 7−→ g(x) = x2 − 5x − 3
on obtient les ordonnées à l’origine suivantes :
fonction f : c = 3 −→ Hf (0; 3)
fonction g : c = −3 −→ Hg (0; −3)
1327
ax2 + bx + c = 0
Pour rappel, le nombre de solutions d’une telle équation dépend du signe du discriminant
∆ = b2 − 4ac
K1(x1; 0) et K2(x2; 0)
K1 = K2(x1; 0)
• Si ∆ < 0, il n’y a pas de solution. Dans ce cas, il n’y a pas de points d’intersection.
1329
Exemple
Pour les trois fonctions suivantes :
f, g, h : R −→ R
4.3 Le sommet
Nous avons constaté que le sommet se situe sur l’axe de symétrie vertical de la parabole. L’abs-
cisse du sommet et de l’axe de symétrie est donc le même.
Cela signifie que tous les points de la parabole ont un point symétrique de même ordonnée. Il
s’ensuit, dans le cas où la parabole possède deux zéros K1 et K2, que ces zéros sont symétriques
par rapport à l’axe de symétrie. L’abscisse du sommet S se situe entre les deux zéros K1 et K2.
Les abscisses de ces deux points sont x1 et x2 :
√ √
−b − ∆ −b + ∆
x1 + x2 + −2b −b
xS = = 2a 2a = =
2 2 4a 2a
L’ordonnée du sommet est donnée par :
2
b2 b2 b2 − 2b2 + 4ac
2 −b −b
f (xS ) = axS + bxS + c = a · +b· +c= − +c= =
2a 2a 4a 2a 4a
b2 − 4ac −∆
− =
4a 4a
−b −∆
Les coordonnées du sommet sont donc S ; .
2a 4a
1331
Remarque : Bien que la méthode présentée parte des zéros de la fonction, il est tout à fait
possible de généraliser pour une fonction ne possédant pas de zéros.
1332
Exemple
Pour les trois fonctions suivantes :
f, g, h : R −→ R
4.4 Résumé
parabole f (x) = ax2 + bx + c
discriminant ∆ = b2 − 4ac
a>0
a<0
1335
Exemple
Soit les fonctions f et g ci-dessous :
g(x) = x2 + x −→ H(0; 0)
1336
5.2 Le sommet
Pour trouver les coordonnées du sommet, il faut mettre a en évidence et factoriser à l’aide de la
complétion du carré :
b c
f (x)=a x2 + x +
a a
2 2
2 b b b c
f (x)=a x + x + 2 − 2 +
a 4a 4a a
2
2
b b b c
f (x)=a x2 + x + 2 + − 2 +
a 4a 4a a
2 !
b2 − 4ac
b
f (x)=a x+ −
2a 4a2
2
b ∆
f (x)=a x + −a 2 avec ∆ = b2 − 4ac
2a 4a
2
b ∆
f (x)=a x + −
2a 4a
1337
2
b ∆
Dans l’expression f (x) = a x + − , la valeur la plus basse du terme entre parenthèses
2a 4a
b −b
x+ est zéro pour x = .
2a 2a
La fonction atteint donc, pour cette valeur de x, un extremum, c’est à dire un maximum ou
−∆
un minimum selon le signe de a car l’expression est constante et ne dépend pas de x. Elle
4a
n’influence pas l’extremum.
f (x) = a(x − xS )2 + yS
Exemple
On trouve les coordonnées des sommets des Et réciproquement, pour les sommets donnés
fonctions f et g ci-dessous : ci-dessous, les fonctions sont déterminées à
l’exception du paramètre a :
f (x) = (x + 1)2 − 9 −→ S(−1; −9)
S(1; 2) −→ h(x) = a(x − 1)2 + 2
1 1 1
g(x) = (x − 2)2 + −→ S 2;
4 4 4 S(−2; 0) −→ i(x) = a(x + 2)2
1339
Exemple
On trouve les coordonnées des zéros des fonctions f , g et h ci-dessous :
f (x) = (x + 3)(x − 1) −→ K1(−3; 0) et K2(1; 0)
g(x) = x(x + 2) −→ K1(0; 0) et K2(−2; 0)
h(x) = (x + 1)2 −→ K1 = K2(−1; 0)
Et réciproquement, pour les zéros ci-dessous, les fonctions sont définies à l’exception de a :
y0 = f (1) = 12 + 1 + 1 = 3
f (2) = 22 − 3 · 2 − 1 = −3
f (1) = 12 − 3 · 1 − 1 6= 2
1342
Exemple
On recherche l’équation d’une parabole passant par les trois points suivants : A(2; 9), B(−1; −6)
et C(3; 22). La forme canonique de l’équation d’une parabole est f (x) = ax2 + bx + c. On peut
alors écrire le système d’équations suivant :
2
a·2
+ b·2 + c = 9
a · (−1)2 + b · (−1) + c = −6
a · 32
+ b·3 + c = 22
Sa résolution permet de déterminer les valeurs a = 2, b = 3 et c = −5. Donc f (x) = 2x2 +3x−5.
1343
Exemple
Soient le sommet S(1; 2) et le point M (3; 6) d’une parabole. On peut écrire le système d’équation
suivant :
S ⇒ a · 12 + b · 1 + c = 2 a + b + c = 2
M ⇒ a · 32 + b · 3 + c = 6 ⇒ 9a + 3b + c = 6
−b
2a + b = 0
S ⇒
= 1
2a
La résolution de ce système permet de déterminer les valeurs de a, b et c ce qui donne la fonction
suivante f (x) = x2 − 2x + 3.
1344
Méthode 2
Dans ce cas, on va utiliser la relation f (x) = a(x − xS )2 + ys développée précédemment. Le
second point va permettre de déterminer la valeur du paramètre a.
Exemple
Soient le sommet S(1; 2) et le point M (3; 6) d’une parabole. La relation f (x) = a(x − xS )2 + ys
permet de déterminer l’équation de la parabole :
6.4 Cas 3 : La parabole est donnée par les zéros et un autre point
Il y a deux méthodes pour résoudre ce type de problème, soit en écrivant un système de trois
équations à trois inconnues, soit en utilisant la relation f (x) = a(x − x1)(x − x2), le troisième
point permettra de déterminer la valeur du paramètre a.
Méthode 1
Exemple
Soient les zéros K1(−3; 0), K2(2; 0) et le point M (3; 12).On peut écrire le système d’équation
suivant :
2
K1 ⇒ a · (−3) + b · (−3) + c = 0
9a − 3b + c = 0
K 1 ⇒ a · 22 + b·2 + c = 0 ⇒ 4a + 2b + c = 0
M ⇒ a · 32
+ b·3 + c = 12
9a + 3b + c = 12
Méthode 2
Exemple
Soient les zéros K1(−3; 0), K2(2; 0) et le point M (3; 12). La relation f (x) = a(x − x1)(x − x2)
permet de déterminer l’équation de la parabole :
Dans tous les cas, trouver les points d’intersection de deux fonctions revient à résoudre le sys-
tème d’équations formé par y = f (x) et y = g(x). On trouvera un couple de valeurs qui sont les
coordonnées (x0; y0) du (ou des) point(s) d’intersection.
1348
Exemple
8 Exercices
Exercice 14.1
Parmi les fonctions suivantes, lesquelles définissent des fonctions quadratiques ? Le cas échéant,
donner son équation canonique.
Fonction :
— af =
— ag =
— ah =
— ap =
— aq =
— ar =
1352
Corrigé 14.2
2 1
a. Le graphe de f passe par le point (2; 1), donc f (x) = ax donne 1 = 4a ⇔ a =
4
b. Le graphe de g passe par le point (2; 4), donc g(x) = ax2 donne 4 = 4a ⇔ a = 1
c. Le graphe de h passe par le point (1; 3), donc h(x) = ax2 donne 3 = a ⇔ a = 3
1
d. Le graphe de p passe par le point (4; −4), donc p(x) = ax2 donne −4 = 16a ⇔ a = −
4
e. Le graphe de q passe par le point (2; −4), donc q(x) = ax2 donne −4 = 4a ⇔ a = −1
f. Le graphe de r passe par le point (1; −3), donc r(x) = ax2 donne −3 = a ⇔ a = −3
Constatations :
— Pour a > 0 la parabole est convexe et pour a < 0 la parabole est concave.
— Plus |a| est grande, plus la parabole est étroite.
1353
Exercice 14.3
Chacune des quatre paraboles suivantes est la représentation graphique d’une fonction du type
f (x) = ax2 + q. Déterminez, pour chacune d’elles, les valeurs de a et q. Que constatez-vous ?
Fonction :
— af = qf =
— ag = qg =
— ap = qp =
— aq = qq =
1354
Corrigé 14.3
Constatations :
— La parabole est déplacée verticalement vers le haut si q > 0.
— La parabole est déplacée verticalement vers le bas si q < 0.
1355
Exercice 14.4
Chacune des quatre paraboles suivantes est la représentation graphique d’une fonction du type
f (x) = a(x − p)2. Déterminez, pour chacune, les valeurs de a et p. Que constatez-vous ?
Fonction :
— af = pf =
— ag = pg =
— ap = pp =
— aq = pq =
1356
Corrigé 14.4
Constatations :
— La parabole est déplacée horizontalement vers la gauche si p < 0.
— La parabole est déplacée horizontalement vers la droite si p > 0.
1357
Exercice 14.5
Chacune des quatre paraboles suivantes est la représentation graphique d’une fonction du type
f (x) = a(x − p)2 + q. Déterminez, pour chacune d’elles, les valeurs des réels a, p et q. Pour cela,
vous utiliserez les constatations faites aux trois exercices précédents.
Fonction :
— af = pf = qf =
— ag = pg = qg =
— ap = pp = qp =
— aq = pq = qq =
1358
Corrigé 14.5
1. Le graphe de f présente un minimum en (−3; −1) ; on peut donc en déduire que la paren-
thèse mise au carré doit s’annuler en x = −3. Ceci permet de dire que p = −3.
De plus, dans ce cas, y = −1. On a donc q = −1.
Ainsi, on a déjà f (x) = a(x + 3)2 − 1
1
D’autre part, le graphe de f passe par (−1; 0), ce qui donne 0 = a(−1 + 3)2 − 1 ⇔ a = .
4
2. Le graphe de g présente un minimum en (3; −3) ; on peut donc en déduire que la parenthèse
mise au carré doit s’annuler en x = 3. Ceci permet de dire que p = 3.
De plus, dans ce cas, y = −3. On a donc q = −3.
Ainsi, on a déjà g(x) = a(x − 3)2 − 3.
D’autre part, le graphe de g passe par (4; 0), ce qui donne 0 = a(4 − 3)2 − 3 ⇔ a = 3.
1359
3. Le graphe de p présente un maximum en (−2; 2) ; on peut donc en déduire que la parenthèse
mise au carré doit s’annuler en x = −2. Ceci permet de dire que p = −2.
De plus, dans ce cas, y = 2. On a donc q = 2.
Ainsi, on a déjà p(x) = a(x + 2)2 + 2.
D’autre part, le graphe de p passe par (−1; 0), ce qui donne 0 = a(−1 + 2)2 + 2 ⇔ a = −2.
1. f (x) = x2 + 12x + 11
• H(0; 11)
• H(0; 0)
mum
3. f (x) = x2 − 2x − 3
1362
• H(0; −3)
• H(0; 1)
√ p
2
√
2
2
−b ± b − 4ac −2 ± 2 − 4 · (−1) · 1 −2 ± 8
• −x + 2x + 1 = 0 ⇔ x1,2 = = = =
√ 2a 2 · (−1) −2
−2 ± 2 2 √ √ √
= 1 ∓ 2 ⇒ K1(1 + 2; 0), K2(1 − 2; 0) .
−2
−b −∆ −2 −8
• S ; =S ; = S (1; 2), maximum
2a 4a 2 · (−1) 4 · (−1)
1363
2
5. f (x) = x + x + 1
• H(0; 1)
√ √ √
−b ± b2 − 4ac −1 ± 12
−4·1·1 −1 ± −3
• x2 + x + 1 = 0 ⇔ x1,2 = = = =∅⇒
2a 2·1 2
Aucun zéro.
−b −∆ −1 −(−3) −1 3
• S ; =S ; =S ; , minimum
2a 4a 2·1 4·1 2 4
1364
1 1 1
6. f (x) = − x2 − x −
3 3 3
−1
• H 0;
3
√ √
1 2 1 1 2
−1 ± 1 − 4 −1 ± −3
2
• − x − x − = 0 ⇔ x + x + 1 = 0 ⇔ x1,2 = = =∅⇒
3 3 3 2·1 2
Aucun zéro.
−1
− 2 !
−b −b 3 1 −1 1 −1 1 1 1
• S ;f =S ;f =S ;− · − · − =
2a 2a 2· −1 2 2 3 2 3 2 3
3
−1 −1
S ; , maximum
2 4
−∆
Attention à ne pas utiliser pour le calcul de la seconde coordonnée du sommet, car ici
4a
nous avons multiplié l’équation par 3 ; ce qui modifie la valeur de ∆.
1365
2
7. f (x) = 2x − x + 2
• H(0; 2)
√ p
2
√
2 −b ± − 4ac −(−1) ± (−1) − 16 1 ± −15
b2
• 2x −x+2 = 0 ⇔ x1,2 = = = =∅⇒
2a 2·2 4
Aucun zéro.
−b −∆ −(−1) −(−15) 1 15
• S ; =S ; =S ; , minimum
2a 4a 2·2 4·2 4 8
8. f (x) = 3x2 − 12x + 12
• H(0; 12)
• H(0; 1)
√
2
1 1
2 −8 ± 8 − 4 · 7 · 1 −8 ± 6
x1 = ⇒ K 1 ;0
• 7x + 8x + 1 = 0 ⇔ x1,2 = = ⇒ 7 7
2·7 14
x2 = −1 ⇒ K2 (−1; 0)
−b −∆ −8 −36 −4 −9
• S ; =S ; =S ; , minimum
2a 4a 2·7 4·7 7 7
• H(0; −2)
√ 1 1
x = ⇒ K ;0
−1 ± 1 2 + 120 −1 ± 11
1
1
2 3 3
• 15x + x − 2 = 0 ⇔ x1,2 = = ⇒
2 · 15 30 −2 −2
x = ⇒ K ;0
2
2
5 5
−b −∆ −1 −121 −1 −121
• S ; =S ; =S ; , minimum
2a 4a 2 · 15 4 · 15 30 60
1369
2
15. f (x) = −x + 8x + 20
• H(0; 20)
mum
16. f (x) = x2 − 5
• H(0; −5)
2 2
√ √ √
• x − 5 = 0 ⇔ x = 5 ⇔ x = ± 5 ⇒ K1 − 5; 0 , K2 5; 0
−b −b −0 2
• S ;f =S ; f (0) = S 0; 0 − 5 = S (0; −5), minimum
2a 2a 2·1
1370
2
17. f (x) = x + 4x − 6
• H(0; −6)
p √ √
2 −4 ± 42
− 4 · 1 · (−6) −4 ± 40 −4 ± 2 10
• x + 4x − 6 = 0 ⇔ x1,2 = = = =
√ 2·1 2 2
√ K1 −2 + 10; 0
−2 ± 10 ⇒ √
K2 −2 − 10; 0
−b −∆ −4 −40
• S ; =S ; = S (−2; −10), minimum
2a 4a 2·1 4·1
f1
f2
f3
10
-10
-20
1373
1 1 1
f4(x) = −x2 + 2x + 1, f5(x) = x2 + x + 1, f6(x) = − x2 − x −
3 3 3
10
f5
-15 -10 -5 0 5 10 15
f4
f6
-5
-10
1374
4 4
f7(x) = 2x2 − x + 2 f8(x) = 3x2 − 12x + 12 f9(x) = −x2 + x −
3 9
15
f7
10
f8
-15 -10 -5 0 5 10 15 20
f9
-5
1375
1
f10(x) = x2 + x + 1 f11(x) = −2x2 − 5x + 3 f12(x) = 2x2 − x + 4
2
f12 7
f10 6
2
f11
1
-6 -5 -4 -3 -2 -1 1 2 3 4 5 6
0
1376
2 2 2
f13(x) = 7x + 8x + 1 f14(x) = 15x + x − 2 f15(x) = −x + 8x + 20
f14
35
f13 30
25
f15
20
15
10
0
-8 -6 -4 -2 2 4 6 8 10
-5
Remarque : Attention, l’échelle n’est pas la même sur les deux axes.
1377
2 2 2
f16(x) = x − 5 f17(x) = x + 4x − 6 f18(x) = 3x + 5x − 4
f18 4
f16
2
0
-12 -10 -8 -6 -4 -2 2 4 6 8 10
-2
f17
-4
-6
-8
-10
1378
Exercice 14.8
Déterminez l’équation de la parabole qui passe par les points A(2; 9), B(−6; −7) et C(1; 0).
1379
Corrigé 14.8
A(2; 9) ∈ y = ax2 + bx + c 2
9 = a·2 +b·2+c
B(−6; −7) ∈ y = ax2 + bx + c ⇔ −7 = a · (−6)2 + b · (−6) + c
C(1; 0) ∈ y = ax2 + bx + c 0 = a · 12 + b · 1 + c
9 = 4a +2b +c
(
9 = 4a +2b −a − b
⇔ −7 = 36a −6b +c ⇔
−7 = 36a −6b −a − b
0 = a +b +c ⇒ c = −a − b
(
9 = 3a +b ⇒ b = 9 − 3a
⇔
−7 = 35a −7b
b = 9 − 3a ⇔ b = 9 − 3 · 1 ⇔ b = 9 − 3 ⇔ b = 6
c = −a − b ⇔ c = −1 − 6 ⇔ c = −7
y = x2 + 6x − 7
1380
Exercice 14.9
Déterminez l’équation de la parabole qui passe par l’origine et par les points A(3; −6) et
B(−3; 12).
1381
Corrigé 14.9
2 2
A(3; −6) ∈ y = ax + bx + c
−6 = a · 3
+b · 3 +c
B(−3; 12) ∈ y = ax2 + bx + c ⇔ 12 = a · (−3)2 +b · (−3) +c
O(0; 0) ∈ y = ax2 + bx + c
0 = a · 02
+b · 0 +c
−6
= 9a +3b +c
⇔ 12 = 9a −3b +c
0 = +c
(
−6 = 9a +3b
⇔
12 = 9a −3b
1
⇔ 6 = 18a ⇔ a =
3
1
−6 = 9a + 3b ⇔ −6 = 9 · + 3b ⇔ −6 = 3 + 3b ⇔ −9 = 3b ⇔ b = −3
3
1
y = x2 − 3x
3
1382
Exercice 14.10
Déterminez les zéros et l’équation de la parabole qui passe par le sommet S(3; 4) et par H(0; 2).
1383
Corrigé 14.10
Comme l’ordonnée à l’origine vaut 2, alors c = 2.
−b
La coordonnée en x du sommet nous donne une première équation : =3
2a
Une seconde équation est obtenue en utilisant le fait que le point S(3; 4) ∈ y = ax2 + bx + c
−b
(
=3 b = −6a
⇔ 2a ⇔
4 = a · 32 + b · 3 + 2 2 = 9a + 3b
−2
⇔ 2 = 9a + 3 · (−6a) ⇔ 2 = 9a − 18a ⇔ 2 = −9a ⇔ a =
9
−2 12 4
b = −6a ⇔ b = −6 · ⇔b= =
9 9 3
2 4
⇒ y = − x2 + x + 2
9 3
2 2 4
− x + x + 2 = 0 ⇔ x2 − 6x − 9 = 0
9 3 √
√ √
p K1 3 + 3 2; 0
−(−6) ± (−6)2 + 36 6 ± 72 6 ± 6 2 √
⇔ x1,2 = = = =3±3 2 ⇒ √
2·1 2 2 K2 3 − 3 2; 0
1384
Exercice 14.11
Déterminez les équations des paraboles qui passent par les sommets S1(−2; −2) et S2(2; 2).
1385
Corrigé 14.11
2
S1(−2; −2) ∈ y = ax2 + bx + c
2
−2 = a · (−2) +b · (−2) +c
S2(2; 2) ∈ y = ax + bx + c ⇔ 2 = a · 22 +b · 2 +c
−b
−4a = −b
S1(−2; −2) est le sommet :−2 =
2a
−2 = 4a −2b +c
( (
−2 = 4a −2 · 4a +c −2 = −4a +c
⇔ 2 = 4a +2b +c 7 ⇔ ⇔
b = 4a 2 = 4a +2 · 4a +c 2 = 12a +c
1
⇔ −4 = −16a ⇔ a =
4
1
2 = 12a + c ⇔ 2 = 12 · + c ⇔ 2 = 3 + c ⇔ c = −1
4
1
b = 4a ⇔ b = 4 · ⇔ b = 1
4
1 2
y1 = x + x − 1
4
1386
2
S1(−2; −2) ∈ y = ax2 + bx + c −2 = a · (−2)2 +b · (−2) +c
S2(2; 2) ∈ y = ax + bx + c ⇔ 2 = a · 22 +b · 2 +c
−b
S2(2; 2) est le sommet donc :2 = 4a = −b
2a
−2 = 4a −2b +c
( (
−2 = 4a −2 · (−4a) +c −2 = 12a +c
⇔ 2 = 4a +2b +c ⇔ ⇔
b = −4a 2 = 4a +2 · (−4a) +c 2 = −4a +c
−1
⇔ −4 = 16a ⇔ a =
4
−1
−2 = 12a + c ⇔ −2 = 12 · + c ⇔ −2 = −3 + c ⇔ c = 1
4
−1
b = −4a ⇔ b = −4 · ⇔b=1
4
−1 2
y2 = x +x+1
4
1387
Exercice 14.12
Déterminez l’équation de la parabole tangente à l’axe des abscisses au point K(−2; 0) et qui
coupe l’axe des ordonnées au point H(0; −1).
1388
Corrigé 14.12
Comme la parabole est tangente à l’axe des abscisses en K(−2; 0), alors la parabole possède
un unique zéro et peut être écrite comme y = a(x − x1)2 avec x1 l’unique zéro qui vaut ici −2
⇒ y = a(x − (−2))2 ⇔ y = a(x + 2)2
(a) Le sommet se trouve au milieu des zéros : 0 = x2 − 4x ⇔ 0 = x(x − 4). Les zéros sont donc
0+4
K1(0; 0) et K2(4; 0). La coordonnée en x vaudra donc = 2.
2
Pour trouver la coordonnée en y, il suffit de remplacer x par 2 dans la fonction et nous ob-
tenons y = 22 − 4 · 2 = −4.
(b) K(6; 0) est déjà l’un des zéros. Le second se trouve par symétrie du premier par rapport au
sommet. Il y a 10 unités d’écart entre la coordonnées en x du zéro connu et celle du sommet
(6 − (−4)). Il en sera de même entre les coordonnées en x du zéro inconnu et du sommet.
Donc −4 − 10 = −14.
Donc y = 3x2.
(d) Les points B et C ont la même ordonnée. Donc la coordonnée en x du sommet se trouve au
5 − 17
milieu des coordonnées en x de B et C : = −6. Or, la coordonnée en x de A(−6, 12)
2
vaut justement -6.
(e) L’ordonnée à l’origine : 8, est située plus haut que la coordonnée en y du sommet : 2. Donc la
parabole est convexe. Mais le sommet de la parabole (minimum) est situé en dessus de l’axe
des x : S(4; 2).
La représentation graphique de P (x) est une parabole. P (x) représente le produit en fonction de
x. On recherche la valeur minimale du produit, donc on recherche le minimum de cette parabole.
Il s’agit de son sommet :
−b −(−12)
xs = = =6
2a 2·1
Le produit est donc minimal si x prend la valeur de 6 et, par conséquent,
y = x − 12 = 6 − 12 = −6
La représentation graphique de P (x) est une parabole. P (x) représente le produit en fonction de
x. On recherche la valeur maximale du produit, donc on recherche le maximum de cette parabole.
Il s’agit de son sommet :
−b −35 35
xs = = =
2a 2 · (−1) 2
35 35 35
Le produit est donc maximal si x prend la valeur de et donc, y = 35 − =
2 2 2
35 1225
Les deux nombres sont ; ce qui donne, comme produit, .
2 4
−∆
Remarque : Attention, ys = = f (xs), ne représente pas le second nombre recherché y,
4a
1225
mais bien la valeur du produit, c.-à-d. .
4
1396
Exercice 14.16
Calculez les coordonnées des points d’intersection des graphes des fonctions f et g ci-dessous :
(a) f (x) = x2 − 6x g(x) = 2x − 12
(b) f (x) = x2 + 3x − 1 g(x) = x + 2
(c) f (x) = x2 + 3x + 1 g(x) = −3x2 + x + 3
1397
Corrigé 14.16
(a) Au point d’intersection, f (x) = g(x) ⇔ x2 − 6x = 2x − 12 ⇔ x2 − 8x + 12 = 0
(
x1 = 6 ⇒ y = f (6) = 62 − 6 · 6 = 0 ⇒ I1(6; 0)
⇔ (x − 6)(x − 2) = 0 ⇒
x2 = 2 ⇒ y = f (2) = 22 − 6 · 2 = −8 ⇒ I2(2; −8)
La représentation graphique de cette fonction d(x) est une parabole concave. On cherche le
maximum de la distance d(x), donc on recherche le sommet de cette parabole.
−b −8
xs = = =4
2a 2 · (−1)
La distance est donc maximale lorsque x vaut 4. La distance maximale vaut dès lors :
d(4) = −(42) + 8 · 4 − 12 = 4
La représentation graphique de cette fonction d(x) est une parabole concave. On cherche le
maximum de la distance d(x), donc on recherche le sommet de cette parabole.
−b −(−2)
xs = = = −1
2a 2 · (−1)
1400
La distance est donc maximale lorsque x vaut −1. La distance maximale vaut dès lors :
15
10
5
A(0;4.5)
-5 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55
B(52.3;0)
-5
Deux points nous sont connus : A(0; 4.5) et B(52.3; 0) si nous utilisons le repère ci-dessus.
1403
2
(a) L’équation du vol est de la forme y = ax + x + c. Comme il n’y a que deux variables à
déterminer (a et c), les deux points A(0; 4.5) et B(52.3; 0) seront suffisants.
— 4.5 est l’ordonnée à l’origine, donc c = 4.5.
2 2
— B(52.3; 0) ∈ y = ax + x + 4.5 ⇔ 0 = a · 52.3 + 52.3 + 4.5
⇔ −56.8 = 2735.29a
⇔ a = −0.020765622
0 = +c
(
0 = 7.29a +2.7b
⇔ 0 = 7.29a +2.7b +c ⇔
0.9 = 1.8225a +1.35b +c −1.8 = −3.645a −2.7b
−40
⇔ −1.8 = 3.645a ⇔ a =
81
−40 4
0 = 7.29a + 2.7b ⇔ 0 = 7.29 · + 2.7b ⇔ 3.6 = 2.7b ⇔ b =
81 3
40 2 4
y=− x + x
81 3
1406
Exercice 14.20
Résoudre les inéquations suivantes :
(x2 − 4x − 5)(2x + 3) 2x − x2 + 5
1. 2
>0 3. 2
≤0
x +6 x −4
x3 + 3x2 − 10x − 24 4. 2x − x3 − 1 ≤ 0
2. 3 2
≤0
2x + 5x + 7x + 4
1407
Corrigé 14.20
1. Commençons par définir les valeurs qui annulent chaque expression présente :
a) x2 − 4x − 5 = 0 ⇐⇒ (x − 5)(x + 1) = 0 ⇐⇒ x = 5 ou x = −1
3
b) 2x + 3 = 0 ⇐⇒ 2x = −3 ⇐⇒ x = −
2
c) x + 6 = 0 ⇐⇒ x = −6. Pas de solution car x2 ne peut être négatif
2 2
3
x −∞ − −1 5 +∞
2
x2 − 4x − 5 + + + 0 - 0 +
2x + 3 - 0 + + + + +
x2 + 6 + + + + + + +
(x2 − 4x − 5)(2x + 3)
- 0 + 0 - 0 +
x2 + 6
3
Solution : S = − ; −1 ∪ ] 5 ; +∞ [
2
1408
2. Commençons par définir les valeurs qui annulent chaque expression présente :
— x3 + 3x2 − 10x − 24 = 0. Il s’agit d’une équation du troisième degré. Pour factoriser cette
expression, il nous faut passer par une division polynomiale.
Comme vu dans le chapitre traitant de ces divisions, nous allons chercher les zéros po-
tentiels dans les diviseurs de −24 c.-à-d. dans
{1; −1; 2; −2; 3; −3; 4; −4; 6; −6; 8; −8; 12; −12; 24; −24}
Suite à des essais, nous constatons que x = −2 annule bien cette équation. Divisons donc
x3 + 3x2 − 10x − 24 par x − (−2) c.-à-d. x + 2 :
Reste à voir si 2x2 + 3x + 4 peut valoir 0 ; ce qui n’est pas le cas, car ∆ = −23
x −∞ −4 −2 −1 3 +∞
x+2 - - - 0 + + + + +
x−3 - - - - - - - 0 +
x+4 - 0 + + + + + + +
x+1 - - - - - 0 + + +
2x2 + 3x + 4 + + + + + + + + +
(x + 2)(x − 3)(x + 3)
+ 0 - 0 + // - 0 +
(x + 1)(2x2 + 3x + 4)
Solution : S = [ 4 ; −2 ] ∪ ] − 1 ; 3 ]
p √ √ 1411
2 −2 ± 22 − 4 · (−1) · 5 −2 ± 24 −2 ± 2 6 √
3. −x + 2x + 5 = 0 ⇔ x1,2 = = = = 1± 6
2 · (−1) −2 −2
x2 − 4 = 0 ⇐⇒ x = ±2
{1; −1}
Nous constatons rapidement que x = 1 annule cette équation. Divisons donc −x3 + 2x − 1
par x − 1 :
−x3 +2x −1 x − 1
− (−x3 +x2) −x2 − x + 1
−x2 +2x
− (−x2 +x)
x −1
− (x −1)
0
√ √
1+ 5 1− 5
Solution : S = ; ∪ [ 1 ; +∞ [
−2 −2
1414
9 Solutions
Solution 14.1
(a) f est une fonction quadratique, f (x) = −x2 + 2x + 1
(b) f est une fonction quadratique, f (x) = x2 + 4
(c) f n’est pas une fonction quadratique.
(d) f est une fonction quadratique, f (t) = 3t2 − 3t + 1
(e) f est une fonction quadratique,f (t) = −3t2 + 1
(f) f est une fonction quadratique, f (x) = x2 − 3x
(g) f n’est pas une fonction quadratique
(h) f est une fonction quadratique, f (x) = x2 − 6x + 14
(i) f n’est pas une fonction quadratique
1415
Solution 14.2
Pour a > 0 la parabole est convexe et pour a < 0 la parabole est concave. Plus |a| est grande,
plus la parabole est étroite.
af = 0.25 ag = 1 ah = 3 ap = −0.25 aq = −1 ar = −3
Solution 14.3
La parabole est déplacée verticalement vers le haut si q > 0 et vers le bas si q < 0.
af = 0.25 qf = −3 ap = −0.25 qp = −1
ag = 3 qg = −2 aq = −2 qq = 3
Solution 14.4
La parabole est déplacée horizontalement vers la gauche si p < 0 et vers la droite si p > 0.
af = 0.25 pf = −3 ap = −2 pp = −4
ag = 3 pg = 2 aq = −0.25 pq = 3
Solution 14.5
af = 0.25 pf = −3 qf = −1 ag = 3 pg = 3 qg = −3
ap = −2 pp = −2 qp = 2 aq = −0.25 pq = 2 qq = 1
1416
Solution 14.6
(a) H(0; 11), K1(−11; 0), K2(−1; 0), S (−6; −25), minimum
(b) H(0; 0), K1(0; 0), K2(−4; 0), S (−2; −4), minimum
(c) H(0; −3), K1(−1; 0), K2(3; 0), S (1; −4), minimum
√ √
(d) H(0; 1), K1(1 + 2; 0), K2(1 − 2; 0), S (1; 2), maximum
−1 3
(e) H(0; 1), Aucun zéro, S ; , minimum
2 4
−1 −1 −1
(f) H 0; , Aucun zéro, S ; , maximum
3 2 4
1 −15
(g) H(0; 2), Aucun zéro, S ; , minimum
4 8
(h) H(0; 12), K1 = K2(2; 0), S = K1, minimum
−4 2
(i) H 0; , K1 = K2 ; 0 , S = K1, maximum
9 3
1
(j) H(0; 1), Aucun zéro, S −1; , minimum
2
1417
1 −5 49
(k) H(0; 3), K1(−3; 0), K2 ;0 , S ; , maximum
2 4 8
1 31
(l) H(0; 4), Aucun zéro, S ; , minimum
4 8
1 −4 −9
(m) H(0; 1), K1 ; 0 , K2 (−1; 0), S ; , minimum
7 7 7
1 −2 −1 −121
(n) H(0; −2), K1 ; 0 , K2 ;0 , S ; , minimum
3 5 30 60
(o) H(0; 20), K1(10; 0), K2(−2; 0), S (4; 36), maximum
√ √
(p) H(0; −5), K1 − 5; 0 , K2 5; 0 , S (0; −5), minimum
√ √
(q) H(0; −6), K1 −2 + 10; 0 , K2 −2 − 10; 0 , S (−2; −10), minimum
√ √
−5 + 73 −5 − 73 −5 −73
(r) H(0; −4), K1 ; 0 , K2 ;0 , S ; , minimum
6 6 6 12
1418
Solution 14.7 20
15
f1
f2 10
f3 f5 f7
10
10
5 f8
-15 -10 -5 0 5 10 15
f4
-10 f6
0
-15 -10 -5 5 10 15 20
-5
f9
-20
-5
-10
25
5 0
f15 -12 -10 -8 -6 -4 -2 2 4 6 8 10
20
4 -2
15
f17
3 -4
10
2 -6
f11 5
1 0 -8
-8 -6 -4 -2 2 4 6 8 10
-6 -5 -4 -3 -2 -1 1 2 3 4 5 6 -5
0 -10
Solution 14.8 y = x2 + 6x − 7
1 2
Solution 14.9 y = x − 3x
3
2 2 4 √ √
Solution 14.10 y = − x + x + 2, K1 3 + 3 2; 0 , K2 3 − 3 2; 0
9 3
1 2 −1 2
Solution 14.11 y1 = x + x − 1, y2 = x +x+1
4 4
1419
−1 2
Solution 14.12 y = x −x−1
4
Solution 14.13
(a) S(2; −4)
(b) K1(6; 0), K2(−14; 0).
(c) y = 3x2
(d) S(−6; 12).
(e) Cette parabole ne possède pas de zéro.
Solution 14.14 Les deux nombres sont −6 et 6 ; ce qui donne, comme produit, −36.
35 1225
Solution 14.15 Les deux nombres sont ; ce qui donne, comme produit, .
2 4
Solution 14.16
(a) I1(6; 0), I2(2; −8)
(b) I1(−3; −1), I2(1; 3)
1 11
(c) I1(−1; −1), I2 ;
2 4
1420
Solution 14.17
(a) La distance maximale est de 4 unités.
(b) La distance maximale est de 4 unités.
Solution 14.18
(a) y = −0.020765622x2 + x + 4.5
(b) La hauteur maximale est de 16.54m.
40 2 4
Solution 14.19 y = − x + x
81 3
Solution
14.20
3
1. S = − ; −1 ∪ ] 5 ; +∞ [
2
2. S = [ −4 ; −2 ] ∪ ] − 1 ; 3 ]
h √ h h √ h
3. S =] − ∞ ; −2 [ ∪ 1 − 6 ; 2 ∪ 1 + 6 ; +∞
√ √
1+ 5 1− 5
4. S = ; ∪ [ 1 ; +∞ [
−2 −2
Chapitre 15
Présentation des données
1422
1 Introduction
1.1 Aperçu historique
On retrace l’origine de l’étude des statistiques dès le début de notre ère et on peut même penser
que, sous une forme simple, on utilisait les statistiques bien avant celle-ci. Comme l’origine
latine du mot l’indique, les statistiques sont nées de l’étude d’amas de données et d’informations
chiffrées relatives à l’État. Les premières statistiques connues proviennent de recensements et
servent les besoins politiques, militaires et fiscaux des États. Pendant longtemps, elles se sont
limitées à cela. Ce n’est qu’au 18e siècle qu’apparait une discipline scientifique autonome servant
à décrire les caractéristiques numériques d’une situation, discipline qu’on appelle la statistique.
La statistique profite alors du développement de la théorie des probabilités pour progresser à
pas de géant. Dès lors, elle dépasse le stade exclusivement descriptif pour faire l’analyse des
données statistiques, l’interprétation des résultats et, ensuite, tirer certaines conclusions à partir
d’éléments connus. Aujourd’hui, les statistiques envahissent notre quotidien.
Reconnaissance du problème
Dans cette étape, il faut délimiter de manière précise la population sur laquelle porte l’étude, la ou
les caractéristiques étudiées dans cette population et les objectifs qu’on désire atteindre par cette
étude. Négliger cette étape peut conduire à des résultats inexacts ou déformés. Nous avons tous
déjà entendu des affirmations du genre “On fait dire n’importe quoi aux statistiques” ou encore
“On peut arranger les chiffres comme on veut”. L’origine de ces statistiques qu’on dit “truquées”
est souvent le manque de rigueur dans les définitions de la population, des caractéristiques
étudiées et des objectifs visés. Si les nombres recueillis et calculés sont en eux-mêmes exacts et
précis, il faut savoir à quoi ils se rapportent et ce qu’ils représentent. D’où le soin et la minutie
qu’il faut accorder à cette première étape de toute étude statistique.
Analyse et interprétation
À l’aide des éléments fournis par les deux étapes précédentes, on procède à une analyse des
résultats. On peut expliquer et interpréter les résultats obtenus, tirer certaines conclusions, faire
une prévision avec une certaine marge d’erreur ou prendre une décision éclairée sur la base de
l’interprétation des résultats. La partie de la statistique qui a pour objet l’étude des méthodes
permettant de tirer des conclusions concernant une population à l’aide de données recueillies
dans un échantillon extrait de cette population s’appelle l’inférence statistique.
Dans ce polycopié, nous allons nous limiter à la partie de la statistique qui regroupe l’ensemble
des méthodes permettant de recueillir, de classer, de synthétiser, de décrire et de présenter des
données numériques. Il s’agit de la statistique descriptive.
2 Terminologie de base
2.1 Population et échantillon
Lorsqu’on aborde une étude selon une démarche quantitative, il est toujours important de poser
clairement et précisément le problème qu’on se propose de résoudre. En tout premier lieu, il faut
définir clairement la population étudiée. En statistiques, on utilise le mot population dans son
sens le plus large.
Définition
On appelle population tout ensemble sur lequel porte une étude statistique. Les éléments
d’un tel ensemble s’appellent des individus ou unités statistiques.
Il faut bien comprendre qu’une population peut être formée de personnes, d’animaux, d’objets
et même de faits. Par exemple, on pourrait faire une étude statistique sur la population formée
par l’ensemble des accidents de circulation survenus dans la Broye au cours de l’année 2012, ou
encore sur l’ensemble des matchs de hockey de la première équipe de Fribourg-Gottéron durant
le championnat de la saison 2012-2013.
Une population doit toujours être clairement définie de sorte qu’il soit toujours possible de
déterminer si un élément quelconque est, ou n’est pas, un individu de cette population étudiée.
Supposons que l’on ait à mener une recherche sur la taille des écoliers. Il faut d’abord bien cerner
1429
la population, par exemple préciser l’âge ou le niveau scolaire, la région où se fera cette recherche,
les écoles choisies et peut-être certains autres points selon les objectifs de la recherche.
Définition
On appelle taille d’une population, notée N (majuscule), le nombre d’éléments de cette
population.
Lorsqu’une étude statistique porte sur une population très grande ou difficilement accessible
dans sa totalité, on choisira plutôt de procéder à l’étude sur un échantillon.
Définition
On appelle échantillon tout sous-ensemble de la population.
Pour qu’un échantillon soit représentatif d’une population, on devra suivre certaines règles dans
la formation de celui-ci, ce qui dépasse le cadre de ce cours.
Notation: Si l’on a pour habitude de désigner par n (minuscule) le nombre d’éléments dans
un échantillon, par souci de simplicité, qu’on ait affaire à une population ou à un échantillon de
cette dernière, nous utiliserons, dans les deux cas, la lettre N (majuscule).
Après avoir cerné très précisément la population ou, s’il y a lieu, après avoir soigneusement choisi
un échantillon, on peut maintenant étudier cette dernière.
1430
Définition
On appelle variable statistique une qualité, un attribut ou une caractéristique que possède
chacun des individus observés.
Notation: On notera une variable statistique par une lettre majuscule X (ou Y , ... ).
Définition
Les différents états ou les différentes valeurs que peut prendre une variable statistique s’ap-
pellent les modalités ou valeurs de cette variable statistique.
Notation: On notera ces modalités par la même lettre, mais minuscule, correspondant à sa
variable statistique, affectée d’indices : x1, x2, ... (ou y1, y2, ...). Pour désigner une modalité
quelconque, on notera xi où i prend autant de valeurs différentes qu’il y a de modalités distinctes.
Selon les besoins de l’étude statistique menée, on peut imaginer des ensembles de modalités
différents pour une même variable statistique.
Par exemple, pour la variable statistique “état civil”, on pourrait se contenter des deux modalités
suivantes : marié et non marié. Cependant, on pourrait raffiner davantage en admettant les
modalités suivantes : marié, en union libre, séparé, divorcé, célibataire, veuf et religieux. Pour
la variable statistique “âge”, on pourrait considérer l’ensemble {0, 1, 2, 3, ..., 120} ou encore
considérer les groupes d’âge suivants : 0 à 4 ans, 5 à 9 ans, 10 à 14 ans, ..., ou encore les groupes
d’âge suivants : 0 à 19 ans, 20 à 39 ans, ...
1431
L’ensemble de modalités choisi pour une variable statistique donnée dépend donc des objectifs
de la recherche et de la précision requise. Cependant, ces modalités devront former un ensemble
tel que chaque observation faite sur un individu donne un résultat qui se situe dans une et une
seule de ces modalités.
Exemple
Un restaurant désire faire une enquête auprès de sa clientèle. On demandera, à chaque client
qui viendra la semaine suivante, de remplir une petite carte où celui-ci indiquera son sexe, son
degré de satisfaction, son heure d’arrivée, le nombre de personnes qui l’accompagnent et le
montant de l’addition.
Définition
Lorsque les modalités d’une variable statistique sont des nombres, on dit alors que cette
variable statistique est quantitative. Lorsque les modalités d’une variable statistique ne
sont pas des nombres, on dit qu’il s’agit d’une variable statistique qualitative.
Ainsi, dans l’exemple précédent, X et Y sont des variables statistiques qualitatives alors que T ,
V et W sont des variables statistiques quantitatives.
1433
Exemple
On a demandé l’état civil des 40 employés de la compagnie Hachtague. Les modalités acceptées
étaient les suivantes : {Marié(e), célibataire, divorcé(e), veuf(ve)}. Voici les données brutes
recueillies :
Marié Divorcée Veuve Divorcé Marié Mariée Marié
Mariée Veuf Célibataire Mariée Divorcé Célibataire Veuve
Célibataire Marié Mariée Célibataire Mariée Veuve Marié
Divorcé Célibataire Marié Marié Mariée Divorcée Marié
Marié Mariée Célibataire Marié Célibataire Célibataire
Célibataire Marié Marié Mariée Divorcée Célibataire
1434
Ainsi, N = 40, et X représente la variable statistique qualitative "état civil des employés de
la compagnie Hachtague". On obtient, avec ces données brutes, une information sur chaque
individu de la population. Cependant, ces données brutes sont difficilement utilisables et très
difficiles à interpréter. Ces difficultés d’utilisation et d’interprétation s’amplifient lorsque la taille
de la population ou de l’échantillon augmente. On devra donc sacrifier le caractère individuel de
l’information pour obtenir un portrait d’ensemble de l’état civil de la population concernée. Il
faut donc condenser l’information pour en faire une présentation aussi simple que possible. Pour
chaque modalité xi, on compte le nombre d’individus ayant cette modalité et ensuite on dressera
un tableau des effectifs. A chaque modalité xi correspondra un nombre ni que l’on appellera
l’effectif de xi.
Modalités Effectifs
xi ni
Marié(e) 20
Célibataire 10
Divorcé(e) 6
Veuf(ve) 4
1435
Notation: La somme des effectifs est toujours égale au nombre d’individus dans la population,
X k
ce que l’on note par : n1 + n2 + n3 + ... + nk = ni = N .
X i=1
La lettre grecque , sigma majuscule, est utilisée en mathématiques comme symbole de la
X
somme. Par conséquence ni = N se lira “la somme des ni est égale à N ”.
X
Remarque : En statistiques, on peut omettre ce qui se trouve au dessus et au dessous de car
les sommes portent toujours sur l’ensemble des données que l’on a, de sorte que cette notation
simplifiée ne portera pas à confusion.
3.2 Fréquences
Lorsqu’on dit qu’il y a 11 individus célibataires, il s’agit là d’un nombre absolu qui est difficile
à interpréter par lui-même. Est-ce peu ou beaucoup ? Pour répondre à une telle question, il
faut une base de comparaison, c’est-à-dire un autre nombre auquel ce nombre sera comparé. On
pourrait comparer le nombre de célibataire au nombre de mariés en divisant l’effectif du premier
par celui du second par exemple. Mais il semble plus naturel de comparer chacun des effectifs
au nombre total d’individus.
1436
Définition
On définit la fréquence ou proportion d’une modalité xi par le rapport de son effectif avec
l’effectif de la population totale.
ni
fi =
N
Diagrammes en colonnes
Dans un diagramme en colonnes, on utilise deux axes perpendiculaires. Sur un des axes, l’axe
horizontal dans la figure 15.1, on indique par des segments de longueurs égales, séparés l’un de
l’autre, les modalités de X. Sur l’autre axe, l’axe vertical dans ce cas-ci, en choisissant une unité
de mesure appropriée, on indique les effectifs ou les fréquences. Chaque couple (xi, ni) ou (xi, fi)
est représenté par un rectangle de hauteur ni, respectivement fi.
Figure 15.1 – Effectifs des états civils des employés de la compagnie Hachtague
1439
Diagrammes à secteurs
Dans un diagramme à secteurs (ou circulaire), on utilise un cercle que l’on subdivise en autant
de secteurs qu’il y a de modalités et où l’aire de chacun de ces secteurs est proportionnelle à
la fréquence de la modalité correspondante. L’angle au centre, pour chacun des secteurs, est de
fi · 360◦.
Figure 15.2 – Fréquences des états civils des employés de la compagnie Hachtague
Pour l’exemple de la figure 15.2, le secteur correspondant aux divorcé(e)s a un angle au centre
de 0.15 · 360◦ = 54◦.
1440
Marié(e)s : x x x x x x x x x x
Célibataires : x x x x x
Divorcé(e)s : x x x
Veuf(ve)s : x x
Figure 15.3 – Pictogramme des états civils des employés de la compagnie Hachtague
Pictogrammes
Dans un pictogramme, on utilise diverses illustrations ou images pour donner une synthèse
visuelle de la distribution des effectifs. En pratique, ces pictogrammes sont surtout utilisés lorsque
les effectifs sont des nombres très grands.
Dans l’exemple de la figure 15.3, chaque x représente deux employés.
1441
Par exemple, le nombre d’enfants d’une personne, le nombre d’employés d’une usine, le nombre
de votes recueillis par un député sont des variables discrètes puisque les valeurs possibles de
ces variables sont des entiers isolés les uns des autres ; ainsi, une personne ne peut pas avoir
2.4 enfants. Bien sûr, elle peut avoir deux ou trois enfants mais il ne saurait être question d’un
nombre intermédiaire entre des entiers. Les valeurs possibles sont ainsi isolées puisqu’il faut
sauter d’une valeur à la suivante et qu’il est impossible d’utiliser les nombres entre ces valeurs.
Définition
Une variable statistique quantitative est dite continue si l’ensemble des valeurs qu’elle peut
prendre est un intervalle de l’ensemble des nombres réels.
1442
Par exemple, la température du corps humain est une variable statistique continue puisque, à
priori, si on la mesure en degrés Celsius, elle peut prendre n’importe quelle valeur réelle dans
l’intervalle [36 ; 42]. Théoriquement du moins, on peut pousser la précision de la mesure aussi
loin qu’on veut ; on peut mesurer une température de 39.1207◦ et même avec plus de décimales
encore. En général, les variables concernant les longueurs, les surfaces, le temps, l’espace, la
masse sont des variables continues.
La distinction entre une variable statistique discrète et une variable statistique continue semble
claire d’un point de vue théorique. En pratique cependant, cette distinction n’est pas toujours
aussi nette puisque, rigoureusement, toute mesure est discrète du fait que la précision d’une me-
sure est toujours limitée. Ainsi, si on considère la température du corps humain et si l’instrument
de mesure dont on dispose nous permet de mesurer la température à une décimale près, on pour-
rait décrire l’ensemble des valeurs de cette variable statistique par : {36.0, 36.1, 36.2, 36.3, ..., 41.8, 41
On pourrait alors dire que ce sont des valeurs isolées et que la variable est discrète. Ce n’est pas
tout à fait exact puisqu’une mesure observée, par exemple 38.7, correspond à un intervalle réel
[38.65 ; 38.75[, car tout nombre réel se situant dans cet intervalle sera noté par 38.7.
Exemple
On a mené une enquête auprès d’un échantillon de 60 ménages de la région de Payerne. On
demandait notamment le nombre d’enfants dans le ménage. On a relevé les données brutes
suivantes :
2 1 4 0 5 1 1 2 1 2 0 1 0 5 3 5 2 3 1 3 1 2 3 4 2 1 4 0 3 2
3 1 2 3 0 3 2 1 2 0 4 0 3 2 2 6 8 6 2 4 5 2 3 4 1 0 3 2 4 1
1444
Définition
Une classe est un intervalle semi-ouvert que l’on notera [bi−1; bi[ où bi−1 s’appelle la borne
inférieure de cette i-ème classe et bi la borne supérieure.
Par exemple, la classe [60; 80[ comprend toutes les valeurs supérieures ou égales à 60 mais stric-
tement inférieures à 80 ; ainsi, 60 appartient à cette classe de même que 79.99, mais 80 appar-
tiendrait à la classe suivante. C’est ce qu’on entend par semi-ouvert, c’est-à-dire fermé à gauche
(donc incluant la borne à gauche) et ouvert à droite (donc excluant la borne à droite). Pour
imaginer la façon dont on s’y prend pour regrouper des données en classes, représentons (figure
15.5) un ensemble de données brutes par des points sur un axe.
Définition
On appelle milieu ou centre de la i-ème classe et on note par mi le nombre suivant :
bi−1 + bi
mi =
2
On appelle largeur ou amplitude de la i-ème classe et on note par Li le nombre suivant :
Li = bi − bi−1
1448
Exemple
Aux JICSR 2012 (Jeux inter-collégiaux de Suisse romande), lors d’examens de contrôle, on a
noté la taille, en centimètres, de tous les athlètes masculins participant à l’épreuve du saut en
hauteur. Voici les données brutes rangées dans un ordre croissant :
171.1 177.3 181.6 183.4 185.8 187.6 189.3 190.7 193.2 194.5 198.2
172.3 178.7 181.6 183.7 185.9 188.0 189.9 191.1 193.5 194.8 199.1
174.1 179.3 181.6 184.3 186.2 188.4 190.0 191.4 193.8 194.9 199.4
175.2 181.3 182.2 184.9 186.5 188.6 190.2 191.5 193.9 195.1 201.7
176.4 181.5 182.5 185.0 187.1 188.9 190.5 191.9 194.4 196.8 204.8
Histogramme
L’histogramme est un diagramme en colonnes où les rectangles sont juxtaposés. En effet, les
modalités sont ici remplacées par des classes et ces classes sont formées d’intervalles successifs
de sorte qu’il n’y a plus lieu maintenant de séparer ces rectangles comme présenté dans la figure
15.7.
Dans l’histogramme, chaque rectangle représente l’ensemble des données comprises dans la classe
définie par l’intervalle à la base. Comme ces rectangles ont tous des bases égales et que les
hauteurs dépendent de l’effectif, on en conclut que l’aire de chaque rectangle est proportionnelle
à l’effectif de la classe correspondante. On cherchera à conserver ce principe de proportionnalité,
même dans le cas où on devra former des classes de largeurs inégales.
Figure 15.6 – Histogramme des participants au saut en hauteur lors des JICSR 2012
Figure 15.7 – Histogramme des participants au saut en hauteur lors des JICSR 2012
1454
Figure 15.8 – Polygone des effectifs des participants au saut en hauteur lors des JICSR 2012
après la dernière classe et en considérant le point milieu de ces rectangles de hauteurs nulles.
Avec le polygone des effectifs de l’exemple précédent (figure 15.8), on peut remarquer que l’aire
totale des rectangles de l’histogramme est la même que l’aire totale sous le polygone des effectifs.
On peut facilement s’en convaincre en constatant que chaque petit triangle qui est au-dessus du
polygone des effectifs a la même aire qu’un triangle adjacent au-dessous du polygone des effectifs.
Le polygone de effectifs présente certains avantages par rapport à l’histogramme pour faire l’étude
d’une distribution des effectifs, du fait qu’il est simple à visualiser et plus approprié pour faire
des comparaisons. Dans le cas d’une variable statistique continue, si on imagine que l’on a un
très grand nombre de données, que l’on forme un nombre de plus en plus grand de classes et que
1455
Figure 15.9 – Courbe des effectifs des participants au saut en hauteur lors des JICSR 2012
la tendance de la distribution des effectifs se maintient, alors le polygone des effectifs sera formé
de très nombreux petits segments de droites et en poussant le processus à la limite on aura une
courbe de distribution des effectifs. Le polygone précédent des effectifs se rapprocherait de la
figure 15.9.
On dit alors qu’on a lissé le polygone des effectifs. Cette forme de représentation graphique
d’une distribution des effectifs sera souvent utilisée en inférence mathématique, où l’on cherche
à comparer la distribution observée aux lois de probabilités théoriques. Une fois la courbe de
distribution des effectifs associée à une loi de probabilités connue, on utilise alors les propriétés
connues de cette loi de probabilités pour prévoir le comportement de l’ensemble de la population.
1456
Figure 15.10 – Histogramme des chauffeurs de taxis selon leur kilométrage du 19.12.2012
Figure 15.11 – Polygone des effectifs des chauffeurs de taxis selon leur kilométrage du
19.12.2012
Définition
L’effectif cumulé d’une modalité respectivement d’une classe, est formé de la somme des
effectifs de cette modalité, respectivement de cette classe, et de ceux de toutes les autres mo-
dalités respectivement classes, qui sont inférieures. Pour faciliter la comparaison de plusieurs
distributions et de certains calculs dans les chapitres à venir, on choisit plutôt d’inclure une
colonne des fréquences cumulées intitulée Fi.
1461
5 Exercices
Exercice 15.1
Dans un sondage réalisé auprès de 200 élèves du GYB âgés de moins de 18 ans, on a demandé
avec quel moyen de transport ils réalisaient le plus de kilomètres pour venir au GYB. 78 ont
répondu le train, 47 le bus, 18 l’auto, 31 véhicule motorisé à 2 roues et 26 les pieds.
(a) Déterminer la population.
(b) Déterminer la variable statistique.
(c) Déterminer les modalités de cette dernière.
(d) Calculer la fréquence de chaque modalité.
(e) Construire un diagramme en colonnes des effectifs.
(f) Construire un diagramme à secteurs.
1465
Corrigé 15.1
(e)
(f)
(e)
(f)
(e)
(f)
(b)
Considérons le diagramme suivant présentant les principales causes de décès des hommes en 2010
à Sierre
(d)
(a) Tristan
(b) Le nombre d’appels qu’il a passé de son téléphone portable chaque jour du mois d’avril 2012
(c) Discrète
Modalités Effectifs Fréquences Fréquences Cumulées
xi ni fi Fi
0 4 0.133 0.133
1 4 0.133 0.267
2 3 0.1 0.367
(d) 3 6 0.2 0.567
4 4 0.133 0.7
5 5 0.167 0.867
6 2 0.067 0.933
7 2 0.067 1
Total 30 1
1480
(e)
2 : §
2.5 : §§
3 : §§§§§
3.5 : §§
4 : ©©©©©©
(e)
4.5 : ©©©
5 : ©©©©©©
5.5 : ©©
6 : ©©©
Pictogramme du nombre d’élèves par note
1484
Exercice 15.8
Voici les salaires de la première année de travail (13ème salaire inclus) pour un employé à l’État de
Fribourg en 2012 suivant la classe dans laquelle se trouve sa profession. Par exemple, le professeur
d’un gymnase fribourgeois est situé en classe 25 et le professeur ordinaire de l’Université de
Fribourg se trouve en classe 36. Les quatre dernières classes sont qualifiées de spéciales et la
dernière est réservée, entre autres, aux préfets et aux juges.
44058 49799 58577 70513 85769 104505 126852 152985
44966 51307 60707 73300 89237 108686 131780 158672
45982 52932 62957 76218 92847 113010 136855 164540
47128 54684 65345 79258 96582 117466 142069 170541
48406 56564 67859 82445 100475 122086 147451 176716
On a réuni, dans une salle de la Chancellerie d’État de Fribourg, une personne de chacune de
ces classes salariales.
(a) Déterminer la population.
(b) Déterminer la variable statistique.
(c) Est-elle continue ou discrète ?
(d) Construire le tableau de distribution des fréquences cumulées après avoir choisi de regrouper
ces valeurs en classes de largeur L = 200000 = 20k avec b0 = 400000 = 40k.
1485
(e) Représenter les données par un histogramme des effectifs. Y ajouter le polygone des effectifs.
(f) Déterminer le pourcentage d’employés, présents dans la salle, ayant un salaire, pour la pre-
mière année de travail, ...
(a) 40 personnes représentant les 40 classes salariales de l’année 2012 des employés de l’État de
Fribourg.
(b) Leur salaire annuel lors de leur première année d’activité
(c) Discrète, mais avec beaucoup de modalités, donc traitée comme une variable statistique
continue.
Classes Milieux Effectifs Fréquences F. cumulées
[bi−1 ; bi[ mi ni fi Fi
[40k ; 60k[ 50k 11 27.5% 27.5%
[60k ; 80k[ 70k 8 20% 47.5%
[80k ; 100k[ 90k 5 12.5% 60%
(d)
[100k ; 120k[ 110k 5 12.5% 72.5%
[120k ; 140k[ 130k 4 10% 82.5%
[140k ; 160k[ 150k 4 10% 92.5%
[160k ; 180k[ 170k 3 7.5% 100%
Total 40 100%
1487
(e)
(i) F4 = 72.5%
(ii) 100% − F2 = 100% − 47.5% = 52.5%
(iii) F5 − F1 = 82.5% − 27.5% = 55% ou f2 + f3 + f4 + f5 = 20% + 12.5% + 12.5% + 10% = 55%
1488
(g)
(a) Les 60 premières recrues du lundi 24 septembre 2012 au centre de recrutement de Lausanne.
(b) Leur masse et leur taille.
(c) Continues.
Tailles Milieux Eff. Fréq. F. cumul.
[bi−1 ; bi[ mi ni fi Fi
[1.50 ; 1.60[ 1.55 11 18.33% 18.33%
[1.60 ; 1.70[ 1.65 11 18.33% 36.67%
(d)
[1.70 ; 1.80[ 1.75 12 20% 56.67%
[1.80 ; 1.90[ 1.85 11 18.33% 75%
[1.90 ; 2.00[ 1.95 15 25% 100%
Total 60 100%
1493
(f)
(g)
(h)
(f)
(g)
6 Solutions
Solution 15.1
(a) 200 élèves du GYB âgés de moins de 18 ans.
(b) Le moyen de transport avec lequel ils réalisaient le plus de kilomètres pour venir au GYB.
(c) {Train, bus, auto, véhicule motorisé à 2 roues, pieds}
Modalités Effectifs Fréquences Angles
xi ni fi
Train 78 39% 140.4◦
Bus 47 23.5% 84.6◦
(d)
Auto 18 9% 32.4◦
Véhicule moto... 31 15.5% 55.8◦
Pieds 26 13% 46.8◦
Total 200 100% 360◦
1502
(e)
(f)
(e)
(f)
(e)
(f)
(b)
xi ni fi Angles
Tumeurs malignes 18 36% 129.6◦
Démence 3 6% 21.6◦
(c) Appareil circulatoire 20 40% 144◦
Appareil respiratoire 4 8% 28.8◦
Accidents et traumatismes 5 10% 36◦
Total 50 100% 360◦
(d)
Principales causes de décès des hommes en 2010 à Sierre.
Solution 15.6
(a) Tristan
(b) Le nombre d’appels qu’il a passé de son téléphone portable chaque jour du mois d’avril 2012
1509
(c) Discrète
Modalités Effectifs Fréquences Fréquences Cumulées
xi ni fi Fi
0 4 0.133 0.133
1 4 0.133 0.267
2 3 0.1 0.367
(d) 3 6 0.2 0.567
4 4 0.133 0.7
5 5 0.167 0.867
6 2 0.067 0.933
7 2 0.067 1
Total 30 1
1510
(e)
2 : §
2.5 : §§
3 : §§§§§
3.5 : §§
4 : ©©©©©©
(e)
4.5 : ©©©
5 : ©©©©©©
5.5 : ©©
6 : ©©©
Pictogramme du nombre d’élèves par note
Solution 15.8
(a) 40 personnes représentant les 40 classes salariales de l’année 2012 des employés de l’État de
Fribourg.
(b) Leur salaire annuel lors de leur première année d’activité
(c) Discrète, mais avec beaucoup de modalités, donc traitée comme une variable statistique
continue.
1513
(e)
(i) 72.5%
(ii) 52.5%
(iii) 55%
1515
(g)
(f)
(g)
(h)
(f)
(g)
Figure 16.1 – Courbe des effectifs des participants au saut en hauteur lors des JICSR 2012
Pour caractériser et bien décrire une distribution des effectifs, on définit des mesures indiquant
où se situent le centre et toute autre position et on définit ensuite des mesures décrivant la
dispersion des données. Ce sont, respectivement, les mesures de tendance centrale, les mesures
de position et les mesures de dispersion.
1525
2.1 Le mode
Définition
Le mode d’une variable discrète, noté M0, est la modalité dont l’effectif est le plus élevé.
1526
Exemple
Modalités Effectifs
xi ni
12 3
Dans cet exemple, le mode M0 = 18 (et non
14 6
pas 16 ! ! !). En effet, c’est la modalité dont
16 10
l’effectif est le plus élevé.
18 16
20 11
25 6
Définition
Le mode d’une variable statistique continue, noté Mo, est défini comme étant
∆1
M o = bi−1 + · Li
∆1 + ∆2
où
bi−1 : borne inférieure de la classe modale,
∆1 : différence entre l’effectif de la classe modale et l’effectif de la classe précédente,
∆2 : différence entre l’effectif de la classe modale et l’effectif de la classe suivante,
Li : largeur de la classe modale.
1528
Exemple
Classes Milieux Effectifs Ici, la classe modale est [60 ; 70[ puisque cette classe possède
[bi−1 ; bi[ xi ni l’effectif le plus élevé. A l’intérieur de cette classe, on situe
[30 ; 40[ 35 4 le mode de façon plus précise
ainsi :
[40 ; 50[ 45 7 ∆1
M o = bi−1 + · Li
[50 ; 60[ 55 11 ∆
1 2 + ∆
[60 ; 70[ 65 12 1
= 60 + · 10
[70 ; 80[ 75 8 1+4
= 62
[80 ; 90[ 85 5
1529
2.2 La médiane
Définition
La médiane d’une variable statistique discrète, notée M , est la première modalité dont
la fréquence cumulée est supérieure à 0.5 = 50%.
Remarque : Si la fréquence cumulée est exactement égale à 0.5 = 50%, on choisira comme
médiane, le nombre à mi-chemin entre la modalité concernée et la suivante.
Définition
La médiane d’une variable statistique continue, notée M , est définie comme étant
0.5 − Fi−1
M = bi−1 + · Li
fi
où
bi−1 : borne inférieure de la classe médiane,
Fi−1 : fréquence cumulée de la classe qui précède la classe médiane,
fi : fréquence de la classe médiane,
Li : largeur de la classe médiane.
1531
Exemple
Modalités Effectifs Fréq. F. cumul.
xi ni fi Fi
12 3 0.055 0.055
14 6 0.109 0.164
Dans cet exemple, la médiane est 18 (et non pas
16 10 0.182 0.345
63.6%). En effet, c’est la première modalité dont
18 16 0.291 0.636
la fréquence cumulée est supérieure à 50%.
20 11 0.2 0.836
25 6 0.109 0.945
29 3 0.055 1
Total 55 1
1532
Exemple
Classes Mil. Eff. Fréq. F. cum. Dans cet exemple, la classe médiane est [60 ; 70[
[bi−1 ; bi[ xi ni fi Fi puisque c’est la première classe dont l’effectif est
[30 ; 40[ 35 4 0.085 0.085 supérieur à 50%. A l’intérieur de cette classe, on
[40 ; 50[ 45 7 0.149 0.234 situe la médiane de façon plus précise de la ma-
[50 ; 60[ 55 11 0.234 0.468 nière suivante
:
0.5 − Fi−1
[60 ; 70[ 65 12 0.255 0.723 M = bi−1 + · Li
fi
[70 ; 80[ 75 8 0.170 0.894
0.5 − 0.468
[80 ; 90[ 85 5 0.106 1 = 60 + · 10
0.255
Total 47 1 = 61.3
1533
2.3 La moyenne
Définition
On définit la moyenne arithmétique µ comme étant
n1 · x1 + n2 · x2 + n3 · x3 + ... + nk · xk X ni · xi
µ= =
N N
où k est le nombre de modalités différentes.
De façon équivalente, on peut définir
X
µ = f1 · x1 + f2 · x2 + f3 · x3 + ... + fk · xk = f i · xi
ni
car = fi, ∀i.
N
Remarque :
(a) Dans le cas de données groupées en classes, on agit comme si toutes les données étaient situées
au centre de la classe qui les contient. On remplace donc, dans les formules précédentes, les
bi−1 + bi
xi par le milieu des classes c’est-à-dire .
2
(b) Dans l’éventualité où on calcule µ à partir des données groupées en classes, il est possible que
le résultat soit légèrement différent de celui où on calcule µ directement à partir des données
brutes. Bien sûr, ceci est attribuable au fait que lorsque les données sont groupées en classes,
1534
on considère toutes les données comme situées au centre de la classe.
(c) Par la suite, nous désignerons la moyenne arithmétique simplement par moyenne.
(d) La moyenne, c’est l’équilibre. Si, à partir de cette valeur, on calcule la distance algébrique (+
ou -) de chacune des données et qu’on fait la somme de ces distances, alors cette somme sera
nulle.
Exemple
Dans cet exemple, la moyenne est :
X ni · xi
Modalités Effect. Fréquences µ =
xi ni fi N
n1 · x1 + n2 · x2 + ... + nk · xk
12 3 0.055 =
N
14 6 0.109 3 · 12 + 6 · 14 + ... + 3 · 29
=
16 10 0.182 55
= 18.6
18 16 0.291
Ou, avec la seconde formule :
20 11 0.2 X
µ = fi · x i
25 6 0.109
29 3 0.055 = f1 · x1 + f2 · x2 + ... + fk · xk
= 0.055 · 12 + 0.109 · 14 + ... + 0.055 · 29
Total 55 1
= 18.6
1535
Exemple
Dans cet exemple, la moyenne est
X ni · xi
Classes Mil. Eff. Fréq. µ =
N
[bi−1 ; bi[ xi ni fi n1 · x1 + n2 · x2 + ... + nk · xk
=
[30 ; 40[ 35 4 0.085 N
4 · 35 + 7 · 45 + ... + 5 · 85
[40 ; 50[ 45 7 0.149 =
47
[50 ; 60[ 55 11 0.234 = 61
[60 ; 70[ 65 12 0.255 Ou, avec la seconde formule :
X
[70 ; 80[ 75 8 0.170 µ = fi · x i
[80 ; 90[ 85 5 0.106 = f1 · x1 + f2 · x2 + ... + fk · xk
Total 47 1 = 0.085 · 35 + 0.149 · 45 + ... + 0.106 · 85
= 61
Le mode
(a) Il peut y en avoir plus d’un par variable statistique. Si on a deux modes, on dit que la
distribution est bimodale. S’il y en a plusieurs, on dit que la distribution est plurimodale. La
présence de plus d’un mode peut être une indication que la population étudiée se compose
de sous-groupes distincts ; selon l’étude désirée, cela pourrait inviter à scinder la population.
C’est d’ailleurs lorsqu’on est en présence d’une distribution bimodale ou plurimodale que le
mode s’avère le plus utile comparativement aux autres mesures de tendance centrale.
(b) Il a un sens simple à concevoir. Il peut être utilisé pour une variable statistique qualitative.
(c) Il est facile à déterminer : c’est son plus grand avantage.
(d) Il ne dépend pas de toutes les données ; ainsi, il n’est pas influencé par les données extrêmes
de la distribution.
(e) Dans le cas de données groupées en classes, il peut être grandement influencé par le choix
des classes ; il est rarement utilisé dans le cas de données groupées en classes.
(f) Il n’est vraiment significatif que si l’effectif correspondant est nettement supérieur aux autres
effectifs.
(g) Sa valeur n’est pas stable, c’est-à-dire qu’elle varie beaucoup d’un échantillon à l’autre choisi
dans une même population.
1537
(h) Il sert de première estimation de la tendance centrale avant de calculer la moyenne par la
suite.
(i) On l’utilise surtout lorsqu’on a des variables discrètes. C’est la mesure de tendance centrale
la moins utilisée.
La médiane
(a) Elle provient d’une conception simple de la notion de centre.
(b) Elle n’est pas très difficile à calculer, mais elle est plus difficile à exprimer algébriquement de
sorte qu’elle se prête mal aux calculs algébriques.
(c) Elle ne dépend pas de la valeur des données, mais uniquement de leur position ; elle n’est pas
influencée par des données extrêmes de la variable statistique.
(d) Dans le cas de données groupées en classes, elle est peu influencée par le choix des classes.
(e) Elle est surtout utilisée lorsque la distribution des effectifs est fortement dissymétrique ou
lorsqu’elle contient des classes ouvertes. Elle est peu utilisée lorsqu’on a des variables discrètes
où les écarts entre les données sont assez grands.
(f) Sa valeur est moins stable que celle de la moyenne ; cela s’explique par le fait que cette valeur
ne dépend que de quelques données parmi celles choisies dans un échantillon.
(g) Elle est plus utilisée que le mode, mais moins que la moyenne.
1538
La moyenne
(a) Elle est sans doute la mesure de tendance centrale la plus familière.
(b) Elle est la plus onéreuse à calculer, mais elle s’exprime algébriquement d’une façon simple.
(c) Elle tient compte de toutes les données ; elle est donc influencée par des données extrêmes
dans la distribution. Cependant, dans le cas où une distribution de fréquences est fortement
dissymétrique, ou encore lorsqu’une ou quelques données s’éloignent considérablement de
l’ensemble des autres données, cela devient un inconvénient qui justifie l’utilisation de la
médiane au lieu de la moyenne.
(d) Dans le cas de données groupées en classes, elle est peu influencée par le choix des classes.
Elle ne peut cependant pas être calculée s’il y a une classe ouverte ; cette situation justifie
l’utilisation de la médiane au lieu de la moyenne.
(e) Elle se prête facilement aux manipulations algébriques en raison de son expression mathéma-
tique simple.
(f) Sa valeur est stable, c’est-à-dire qu’elle varie peu, d’un échantillon à l’autre, du fait qu’elle
tient compte de toutes les données.
(g) C’est la mesure de tendance centrale la plus utilisée.
1539
3 Mesures de position
La médiane est une mesure de tendance centrale définie par la position qu’elle occupe dans la
distribution de fréquences. C’est une valeur telle que 50% des données sont plus petites qu’elle
et, par conséquent, les autres sont plus grandes. La médiane partage la distribution de fréquences
en deux parties égales. On peut généraliser cette idée et partager la distribution de fréquences
en quatre, cinq, dix ou cent parties égales. Les valeurs déterminant ce partage de la distribution
de fréquences s’appellent respectivement des quartiles, des déciles ou des centiles. On les définit
d’une manière analogue à la médiane. Par exemple, le 32ème centile, que l’on note C32, est une
valeur telle que 32 % des données lui sont inférieures et, par conséquent, 68 % lui sont supérieures.
Si on considère une courbe de distribution de fréquences, 32 % de l’aire sous la courbe se situe
à gauche de C32, alors que 68 % de l’aire sous la courbe est à droite de C32.
Définition
Le centile d’ordre α d’une variable statistiques discrète, noté Cα, est la première
α
modalité dont la fréquence cumulée est supérieure à .
100
α
Remarque : Si la fréquence cumulée est exactement égale à , on choisira comme centile
100
d’ordre α, le nombre à mi-chemin entre la modalité concernée et la suivante.
1540
Dans le cas où les données ont été regroupées en classes (variables statistiques continues et
variables statistiques discrètes mais avec beaucoup de modalités), la classe contenant Cα sera la
α
première classe où la fréquence cumulée est supérieure à . A l’intérieur de cette classe, on
100
situera de façon plus précise le centile d’ordre α, en supposant que les données de la classe en
question sont réparties uniformément, en interpolant.
Définition
Le centile d’ordre α d’une variable statistiques continue est défini comme étant
α
100 − Fi−1
Cα = bi−1 + · Li
fi
où
bi−1 : borne inférieure de la classe contenant Cα,
Fi−1 : fréquence cumulée de la classe qui précède la classe contenant Cα,
fi : fréquence de la classe contenant Cα,
Li : largeur de la classe contenant Cα.
Remarque : D’un point de vue pratique, on utilisera rarement les centiles pour une distribution
de fréquences où le nombre de données est petit. En effet, il est presque dérisoire de partager
une distribution de fréquences en 100 parties si on a, par exemple, 15 ou 20 données. De ce fait,
les centiles sont utilisés surtout dans le cas de données nombreuses et groupées en classes.
1541
On peut utiliser une méthode graphique pour déterminer les centiles et, en général, toutes les
mesures de position.
Pour trouver C32, on localise, sur l’axe des fréquences cumulées, le point 0.32. De ce point, on
trace une horizontale (illustrée en pointillées) jusqu’à sa rencontre avec la courbe des fréquences
cumulées. De ce point de rencontre, on abaisse une verticale qui touche l’axe des valeurs de la
variable statistique X au point cherché.
1542
Exemple
Classes Mi. Eff. Fréq. F. cum.
[bi−1 ; bi[ xi ni fi Fi Le centile d’ordre 58, C58, se trouve dans la
classe [60; 70[. Donc ici :
[30 ; 40[ 35 4 0.085 0.085 α
100 − Fi−1
[40 ; 50[ 45 7 0.149 0.234 Cα = bi−1 + · Li
fi
[50 ; 60[ 55 11 0.234 0.468
[60 ; 70[ 65 12 0.255 0.723 58
100 − 0.468
[70 ; 80[ 75 8 0.170 0.894 C58 = 60 + · 10
0.255
[80 ; 90[ 85 5 0.106 1 = 64.38
Total 47 1
Définition
Les quartiles, que l’on note Q1, Q2 et Q3 sont des mesures qui partagent une distribution
de fréquences en quatre parties égales : Q1 = C25, Q2 = C50 = M et Q3 = C75.
1543
Définition
Les déciles, que l’on note D1, D2, D3, ..., D9 partagent une distribution de fréquences en dix
parties égales : D1 = C10, D2 = C20, D3 = C30, ..., D9 = C90.
Exemple
Pour le premier quartile, ainsi que les sixièmes et huitièmes déciles de la variable statistique
continue suivante, nous obtenons :
Classes Mi. Eff. Fréq. F. cum.
[bi−1 ; bi[ xi ni fi Fi 25
100 − 0.234
[30 ; 40[ 35 4 0.085 0.085 Q1 = C25 = 50 + · 10 = 50.681
[40 ; 50[ 45 7 0.149 0.234 60 0.234
100 − 0.468
[50 ; 60[ 55 11 0.234 0.468 D6 = C60 = 60 + · 10 = 65.16̄
0.255
[60 ; 70[ 65 12 0.255 0.723 80
− 0.723
100
[70 ; 80[ 75 8 0.170 0.894 D 8 = C 80 = 70 + · 10 = 74.5
0.170
[80 ; 90[ 85 5 0.106 1
Total 47 1
1544
4 Exercices
Exercice 16.1
Trouver le mode, la médiane et la moyenne de la variable statistique suivante :
Modalités Effectifs
2 11
4 9
6 2
8 2
10 3
12 5
14 0
16 1
1545
Corrigé 16.1
Modalités Effectifs Fréq. F. cumul.
xi ni fi Fi
2 11 0.333 0.333
M0 = 2. C’est la modalité qui possède le plus
4 9 0.273 0.606
grand effectif et non l’effectif en question.
6 2 0.061 0.667
8 2 0.061 0.727 M = 4. C’est la première modalité dont la
10 3 0.091 0.818 fréquence cumulée dépasse 0.5.
12 5 0.152 0.970 11 · 2 + 9 · 4 + ... + 1 · 16
µ= = 5.82
33
14 0 0 0.970
16 1 0.030 1
Total 33 1
1546
Exercice 16.2
Trouver le mode, la médiane et la moyenne de la variable statistique suivante :
Classes Effectifs
[0 ; 10[ 4
[10 ; 20[ 12
[20 ; 30[ 11
[30 ; 40[ 6
[40 ; 50[ 5
[50 ; 100[ 7
1547
Corrigé 16.2
∆1
Classes Milieux Eff. Fréq. F. cum. M o = bi−1 + · Li
[bi−1 ; bi[ xi ni fi Fi ∆1 + ∆2
8
[0 ; 10[ 5 4 0.089 0.089 = 10 + · 10 = 18.89
8+1
[10 ; 20[ 15 12 0.267 0.356 0.5 − Fi−1
M = bi−1 + · Li
[20 ; 30[ 25 11 0.244 0.600 f i
[30 ; 40[ 35 6 0.133 0.733 0.5 − 0.356
= 20 + · 10 = 25.91
[40 ; 50[ 45 5 0.111 0.844 0.244
n1 · x1 + n2 · x2 + ... + nk · xk
[50 ; 100[ 75 7 0.156 1 µ =
N
Total 45 1 4 · 5 + 12 · 15 + ... + 7 · 75
= = 31.89
45
1548
Exercice 16.3
En 2007, on a déterminé, pour chaque élève inscrit au GYB, le nombre de lettres de leur prénom.
Les résultats varient entre 3 lettres (Ana, ...) et 13 lettres (Paul-Alexandre et Marcia-Andreia).
Trouver le mode, la médiane et la moyenne de cette distribution.
Modalités Effectifs
Modalités Effectifs
3 10
9 45
4 52
10 17
5 155
11 7
6 198
12 2
7 156
13 2
8 102
1549
Corrigé 16.3
xi ni fi Fi fi · x i
3 10 0.013 0.013 0.040
4 52 0.070 0.083 0.279
5 155 0.208 0.291 1.039
6 198 0.265 0.556 1.592
M0 = 6.
7 156 0.209 0.765 1.464
8 102 0.137 0.902 1.094 M = 6.
10 · 3 + 52 · 4 + ... + 2 · 13
9 45 0.060 0.962 0.543 µ= = 6.449
746
10 17 0.023 0.985 0.228
11 7 0.009 0.995 0.103
12 2 0.003 0.997 0.032
13 2 0.003 1.000 0.035
Total 746 1 µ = 6.449
1550
Exercice 16.4
Sur un parking de Payerne, on a répertorié, pour chaque voiture, le pays d’origine de sa marque.
Déterminer le mode, la médiane et la moyenne de cette distribution.
Modalité France Italie Japon Corée du Sud Allemagne USA Autres
Effectif 11 4 14 7 20 5 6
1551
Corrigé 16.4
M0 = Allemagne
La médiane et la moyenne n’ont aucun sens dans le cas de variables statistiques qualitatives. En
effet, ici la provenance d’une voiture est une “qualité” et non pas une “quantité”.
1552
Exercice 16.5
Voici les résultats, ci-après, d’une étude effectuée dans un service hospitalier spécialisé dans le
traitement des allergies alimentaires. On a répertorié l’âge des patients. Déterminer le mode, la
médiane ainsi que la moyenne de cette variable statistique.
Classes Effectifs
[0 ; 10[ 25
[10 ; 20[ 16
[20 ; 30[ 12
[30 ; 40[ 10
[40 ; 50[ 11
[50 ; 100[ 8
1553
Corrigé 16.5
∆1
Classes Mil. Eff. Fréq. F. cum. M o = bi−1 + · Li
[bi−1 ; bi[ xi ni fi Fi fi · x i ∆1 + ∆2
25
[0 ; 10[ 5 25 0.305 0.305 1.524 = 0+ · 10 = 7.353
25
+ 9
[10 ; 20[ 15 16 0.195 0.500 2.927 0.5 − Fi−1
M = bi−1 + · Li
[20 ; 30[ 25 12 0.146 0.646 3.659 fi
[30 ; 40[ 35 10 0.122 0.768 4.268 0.5 − 0.305
= 10 + · 10 = 20
[40 ; 50[ 45 11 0.134 0.902 6.037 0.195
n1 · x1 + n2 · x2 + ... + nk · xk
[50 ; 100[ 75 8 0.098 1 7.317 µ =
N
Total 82 1 25.732 25 · 5 + 16 · 15 + ... + 8 · 75
= = 25.732
82
1554
Exercice 16.6
Aux 26 étudiants de la CGx1-3 de l’année 2012-2013, on a demandé le nombre d’enfants qu’avait
eu leur maman, le salaire mensuel net cumulé dans leur foyer ainsi que leur âge actuel. Trouver
le mode, la médiane et la moyenne de ces trois variables statistiques.
Enfants Effectifs Salaires Effectifs Âges Effectifs
1 8 [0 ; 4000[ 5 [17 ; 17.5[ 6
2 7 [4000 ; 6000[ 7 [17.5 ; 18[ 8
3 5 [6000 ; 8000[ 5 [18 ; 18.5[ 6
4 3 [8000 ; 10000[ 4 [18.5 ; 19[ 3
5 2 [10000 ; 12000[ 3 [19 ; 19.5[ 2
6 1 [12000 ; 24000[ 2 [19.5 ; 20[ 1
1555
Corrigé 16.6
[BI] ∆1
⇐⇒ = ⇐⇒ [BI] · ∆2 = (Li − [BI]) · ∆1
Li − [BI] ∆2
⇐⇒ [BI] · ∆2 = Li · ∆1 − [BI] · ∆1 ⇐⇒ [BI] · ∆1 + [BI] · ∆2 = Li · ∆1
∆1
⇐⇒ [BI] · (∆1 + ∆2) = ∆1·Li ⇐⇒ [BI] = · Li
∆1 + ∆2
∆1
M0 = bi−1 + [BI] = bi−1 + · Li
∆1 + ∆2
1560
Exercice 16.8
0.5 − Fi−1
Démontrer que la formule de la médiane M = bi−1 + · Li calcule bien l’abscisse
fi
du point de la courbe des fréquences cumulées dont l’ordonnée vaut 0.5.
1561
Corrigé 16.8
[AB] [BE]
4ABE ∼ 4ACD ⇒ =
[AC] [CD]
[AB] 0.5 − Fi−1
⇐⇒ =
Li Fi − Fi−1
0.5 − Fi−1
⇐⇒ [AB] = · Li
fi
0.5 − Fi−1
M = bi−1 + [AB] = bi−1 + · Li
fi
1562
Exercice 16.9
Comment peut-on déterminer graphiquement la médiane ?
1563
Corrigé 16.9
(a) Les élèves de la classe CGy1-3 année 2012-2013 respectivement les élèves de la classe CGz1-3
année 2012-2013.
(b) Leur note lors du test sur la combinatoire.
(c) Discrète.
Moda. Eff. Fréq. F. cum. Moda. Eff. Fréq. F. cum.
xi ni fi Fi f i · xi xi ni fi Fi fi · x i
2.5 5 0.179 0.179 0.446 2.5 5 0.179 0.179 0.446
3 6 0.214 0.393 0.643 3 4 0.143 0.321 0.429
3.5 4 0.143 0.536 0.500 3.5 4 0.143 0.464 0.500
(d) 4 1 0.036 0.571 0.143 4 3 0.107 0.571 0.429
4.5 1 0.036 0.607 0.161 4.5 4 0.143 0.714 0.643
5 3 0.107 0.714 0.536 5 2 0.071 0.786 0.357
5.5 3 0.107 0.821 0.589 5.5 0 0.000 0.786 0.000
6 5 0.179 1 1.071 6 6 0.214 1 1.286
Total 28 1 4.089 Total 28 1 4.089
1566
Mo = 3 Mo = 6
M = 3.5 M = 4
(e) n1 · x1 + n2 · x2 + ... + nk · xk n1 · x1 + n2 · x2 + ... + nk · xk
µ = µ =
N N
5 · 2.5 + 6 · 3 + ... + 5 · 6 5 · 2.5 + 4 · 3 + ... + 6 · 6
= = 4.089 = = 4.0
28 28
1567
Exercice 16.11
Lors de la journée sportive de juillet 2008 du GYB, les élèves avaient participé à un pentathlon
mixte regroupant 80m, 800m, longueur, hauteur et lancer du boulet. Voici les résultats, en
secondes, du 800m pour les élèves du quartier A :
152 153 175 175 175 180 185 185 188 188 190 190 190 191 194 194 195 197 199 200 200
200 200 208 208 208 210 215 215 215 215 217 217 217 218 218 218 220 220 222 228 235
245 245 245 252 253 260 260 260 261 265 265 268 278 292 292 292.
Calculer les mesures de tendance centrale avec ...
(a) ... des classes égales de longueur 15,
(b) ... des classes égales de longueur 30,
(c) ... deux classes de longueurs 30 aux extrémités et les autres classes de longueur 15.
1568
Corrigé 16.11
[bi−1 ; bi[ xi ni fi F i fi · x i
∆1
[150 ; 165[ 157.5 2 0.03 0.03 5.43 M o = bi−1 + · Li
[165 ; 180[ 172.5 3 0.05 0.09 8.92 ∆1 + ∆ 2
4
[180 ; 195[ 187.5 11 0.19 0.28 35.56 = 210 + · 15 = 213.8
4 + 12
[195 ; 210[ 202.5 10 0.17 0.45 34.91
0.5 − Fi−1
[210 ; 225[ 217.5 14 0.24 0.69 52.50 M = bi−1 + Li
(a) f i
[225 ; 240[ 232.5 2 0.03 0.72 8.02
0.5 − 0.448
[240 ; 255[ 247.5 5 0.09 0.81 21.34 = 210 + · 15 = 213.2
0.241
[255 ; 270[ 262.5 7 0.12 0.93 31.68 n1 · x1 + n2 · x2 + ... + nk · xk
[270 ; 285[ 277.5 1 0.02 0.95 4.78 µ =
N
[285 ; 300[ 292.5 3 0.05 1 15.13 2 · 157.5 + ... + 3 · 292.5
= = 218.3
58
Total 58 1 218.3
1569
∆1
M o = bi−1 + · Li
∆1 + ∆ 2
[bi−1 ; bi[ xi ni fi Fi fi · x i 16
= 180 + · 30 = 202.86
[150 ; 180[ 165 5 0.09 0.09 14.22 16 + 5
[180 ; 210[ 195 21 0.36 0.45 70.60 0.5 − Fi−1
M = bi−1 + · Li
(b) [210 ; 240[ 225 16 0.28 0.72 62.07 f i
[240 ; 270[ 255 12 0.21 0.93 52.76 0.5 − 0.448
= 10 + · 30 = 215.63
[270 ; 300[ 285 4 0.07 1 19.66 0.276
Total 58 1 219.31 n1 · x1 + n2 · x2 + ... + nk · xk
µ =
N
5 · 165 + ... + 4 · 285
= = 219.31
58
1570
∆1
[bi−1 ; bi[ xi ni fi Fi fi · x i M o = bi−1 + Li
[150 ; 180[ 165 5 0.09 0.09 14.22
∆1 + ∆ 2
4
[180 ; 195[ 187.5 11 0.19 0.28 35.56 = 210 + · 15 = 213.8
4 + 12
[195 ; 210[ 202.5 10 0.17 0.45 34.91
0.5 − Fi−1
[210 ; 225[ 217.5 14 0.24 0.69 52.50 M = bi−1 + Li
(c) f i
[225 ; 240[ 232.5 2 0.03 0.72 8.02
0.5 − 0.448
[240 ; 255[ 247.5 5 0.09 0.81 21.34 = 210 + · 15 = 213.2
0.241
[255 ; 270[ 262.5 7 0.12 0.93 31.68 n1 · x1 + n2 · x2 + ... + nk · xk
[270 ; 300[ 285 4 0.07 1 19.66 µ =
N
Total 58 1 217.89 5 · 165 + ... + 4 · 285
= = 217.9
58
1571
Exercice 16.12
En 2007 en Suisse, la taille moyenne des hommes était de 175.4 cm et celle des femmes de 164.0
cm. En sachant que la population suisse, à cette date, était de 7’589’141 habitants et que la
taille moyenne d’un citoyen suisse (femmes et hommes mélangés) était de 169.6 cm, déterminer
le nombre des femmes qu’il y avait de plus que d’hommes à cette époque.
1572
Corrigé 16.12
xi ni fi Fi f i · xi
1 3 0.034 0.034 0.034
2 6 0.069 0.103 0.138
C57 6 =
3 10 0.115 0.218 0.345
D4 5 =
4 8 0.092 0.310 0.368
Q3 7 =
5 20 0.230 0.540 1.149
Mo 5 =
6 17 0.195 0.736 1.172
M 5 =
7 13 0.149 0.885 1.046 n1 · x1 + n2 · x2 + ... + nk · xk
8 4 0.046 0.931 0.368 µ =
N
9 4 0.046 0.977 0.414 3 · 1 + 6 · 2 + ... + 1 · 11
= = 5.276
10 1 0.011 0.989 0.115 87
11 1 0.011 1 0.126
Total 87 1 5.276
1575
Exercice 16.14
Lors de la 79ème édition de la course pédestre Morat-Fribourg disputée en 2012, 4802 hommes
ont été classés. Le vainqueur Kimaiyo Shadrack a mis 54 minutes et 52 secondes pour parcourir
les 17.45 km. Voici un condensé des temps :
Temps # coureurs Temps # coureurs
Temps # coureurs
[54 ; 64[ 37 [84 ; 89[ 786
[104 ; 109[ 305
[64 ; 74[ 300 [89 ; 94[ 748
[109 ; 119[ 307
[74 ; 79[ 418 [94 ; 99[ 580
[119 ; 169[ 171
[79 ; 84[ 677 [99 ; 104[ 473
(a) Déterminer C37, D8, Q1, ainsi que le temps médian et le temps moyen. Ces deux dernières
valeurs sont à donner en heures-minutes-secondes.
(b) Tracer la courbe des fréquences cumulées croissantes, puis, à partir de cette courbe, estimer
C68, D1 et Q2.
1576
Corrigé 16.14
α
100 − Fi−1
Cα = bi−1 + · Li
[bi−1 ; bi[ xi ni fi Fi f i · xi 37 fi
− 0.298
[54 ; 64[ 59 37 0.008 0.008 0.455 C37 = 84 + 100 · 5 = 86.193
0.164
[64 ; 74[ 69 300 0.062 0.070 4.311 D8 = C80
[74 ; 79[ 76.5 418 0.087 0.157 6.659 80
100 − 0.738
[79 ; 84[ 81.5 677 0.141 0.298 11.490 = 99 + · 5 = 102.125
0.099
[84 ; 89[ 86.5 786 0.164 0.462 14.158 Q1 = C25
25
(a) [89 ; 94[ 91.5 748 0.156 0.618 14.253 − 0.157
= 79 + 100 · 5 = 82.290
[94 ; 99[ 96.5 580 0.121 0.738 11.656 0.141
[99 ; 104[ 101.5 473 0.099 0.837 9.998 0.5 − Fi−1
M = bi−1 + · Li
[104 ; 109[ 106.5 305 0.064 0.900 6.764 fi
[109 ; 119[ 114 307 0.064 0.964 7.288 0.5 − 0.462
= 89 + · 5 = 90.223
0.156
[119 ; 169[ 144 171 0.036 1 5.128 n1 · x1 + n2 · x2 + ... + nk · xk
Total 4802 1 92.160 µ =
N
37 · 59 + 300 · 69 + ... + 171 · 144
= =9
4802
1577
90.223 ÷ 60 = 1.5037 → 1
1.5037 − 1 = 0.5037
0.5037 · 60 = 30.2233 → 30 ⇒ M =1 heure 30 minutes et 13 secondes
30.2233 − 30 = 0.2233
0.2233 · 60 = 13.3957 → 13
92.160 ÷ 60 = 1.5360 → 1
1.5360 − 1 = 0.5360
0.5360 · 60 = 32.1596 → 32 ⇒ µ =1 heure 32 minutes et 10 secondes
32.1596 − 32 = 0.0.1596
0.1596 · 60 = 9.5773 → 10
(b)
1578
Exercice 16.15
Voici les 60 premiers chiffres du nombre irrationnel
(a) Construire le tableau complet de distribution des fréquences de ses 60 premiers chiffres.
(b) Déterminer numériquement C77, D2, Q2 ainsi que les mesures de tendance centrale.
1579
Corrigé 16.15
(a) La population comprend 100 automobilistes qui se rendaient à leur travail arrêté sur la route
Lausanne-Berne à la hauteur de Dompierre le 07.12.2012.
La variable statistique correspond au nombre de kilomètres qu’ils effectuaient pour un aller
simple depuis chez eux jusqu’à leur place de travail.
(b) Continue
45
Mo = 0 + · 10 = 6
45 + 30
Classes Mil. Eff. Fréq. F. cu. 0.5 − 0.45
M = 10 + · 10 = 13.3̄
[bi−1 ; bi[ xi ni fi F i f i · xi 0.15
[0 ; 10[ 5 45 0.45 0.45 2.25 45 · 5 + 15 · 15 + ... + 7 · 75
µ = = 20.9
[10 ; 20[ 15 15 0.15 0.60 2.25 α 100
− F i−1
(c) [20 ; 30[ 25 13 0.13 0.73 3.25 (d) Cα = bi−1 + 100 · Li
33 fi
[30 ; 40[ 35 11 0.11 0.84 3.85 100 − 0
C33 = 0+ · 10 = 7.3̄
[40 ; 50[ 45 9 0.09 0.93 4.05 0.45
70
[50 ; 100[ 75 7 0.07 1 5.25 100 − 0.60
D7 = 20 + · 10 = 27.7
Total 100 1 20.90 25 0.13
− 0
Q1 = 0 + 100 · 10 = 5.5̄
0.45
1582
(e)
1583
Exercice 16.17
Une étude menée par l’institut Nielsen aux Etats-Unis sur les quatre grands groupes de diffusion
(CBS, ABC, NBC et FOX) en 2010 a permis de déterminer, entre autres, l’âge des spectateurs
de la série policière NCIS. Voici la distribution des effectifs :
Classes Effectifs
[10 ; 20[ 9
(a) Construire le tableau complet de distribution des fréquences.
[20 ; 30[ 61
[30 ; 40[ 112 (b) Calculer les mesures de tendance centrale ainsi C60, D1 et Q3.
[40 ; 50[ 118 (c) Tracer l’histogramme et le polygone des effectifs
[50 ; 60[ 192 (d) Tracer la courbe des fréquences cumulées.
[60 ; 70[ 288
(e) Vérifier vos résultats de C60, D1 et Q3 obtenus en (b) à l’aide
[70 ; 80[ 177
de la courbe des fréquences cumulées.
[80 ; 90[ 33
[90 ; 100[ 10
1584
Corrigé 16.17
∆1
Mo = bi−1 + Li
1 ∆ + ∆ 2
[bi−1 ; bi[ xi ni fi Fi fi · x i
96
= 60 + · 10 = 64.638
[10 ; 20[ 15 9 0.009 0.009 0.135 96 + 111
[20 ; 30[ 25 61 0.061 0.070 1.525 0.5 − Fi−1
M = bi−1 + Li
[30 ; 40[ 35 112 0.112 0.182 3.920 f i
[40 ; 50[ 45 118 0.118 0.300 5.310 0.5 − 0.492
= 60 + · 10 = 60.278
(a) [50 ; 60[ 55 192 0.192 0.492 10.560 (b) 0.288
9 · 15 + 61 · 25 + ... + 10 · 95
[60 ; 70[ 65 288 0.288 0.780 18.720 µ = = 57.2
60 1000
[70 ; 80[ 75 177 0.177 0.957 13.275 − 0.492
C60 = 60 + 100 · 10 = 63.75
[80 ; 90[ 85 33 0.033 0.990 2.805 10 0.288
[90 ; 100[ 95 10 0.010 1 0.950 100 − 0.07
D1 = 30 + · 10 = 32.679
Total 1000 1 57.2 75 0.112
100 − 0.492
Q3 = 60 + · 10 = 68.958
0.288
1585
5 Solutions
Solution 16.1
M0 = 2, M = 4,µ = 5.82
Solution 16.2
M0 = 18.89, M = 25.91, µ = 31.89
Solution 16.3
M0 = 6, M = 6, µ = 6.449
Solution 16.4
M0 = Allemagne. La médiane et la moyenne n’existent pas
Solution 16.5
M0 = 7.353, M = 20, µ = 25.732
Solution 16.6
M0 = 1, M = 2, µ = 2.5
M0 = 50000, M = 60400, µ = 70115
M0 = 17.75, M = 17.94, µ = 18.06
Solution 16.9
(a) On se met sur l’axe des fréquences cumulées à 0.5.
1588
(b) On se déplace à l’horizontale jusqu’à ce que l’on rencontre la courbe.
(c) On va lire la valeur de la variable statistique qui correspond au point où l’on a touché la
courbe.
1589
Solution 16.10
(a) Les élèves de la classe CGy1-3 année 2012-2013 respectivement les élèves de la classe CGz1-3
année 2012-2013.
(b) Leur note lors du test sur la combinatoire.
(c) Discrète.
xi Fi xi Fi
2.5 0.179 2.5 0.179
3 0.393 3 0.321
3.5 0.536 3.5 0.464
(d) 4 0.571 4 0.571
4.5 0.607 4.5 0.714
5 0.714 5 0.786
5.5 0.821 5.5 0.786
6 1 6 1
Mo = 3 Mo = 6
(e) M = 3.5 M = 4
µ = 4.089 µ = 4.089
1590
Solution 16.11
M0 = 213.8, M = 213.2, µ = 218.3
M0 = 202.86, M = 215.63, µ = 219.31
M0 = 213.8, M = 213.2, µ = 217.9
Solution 16.12
1330143
Solution 16.13
C57 = 6, D4 = 5, Q3 = 7, M o = 5, M = 5, µ = 5.276
Solution 16.14
C37 = 86.193, D8 = 102.125, Q1 = 82.290, M =1 heure 30 minutes et 13 secondes, µ =1 heure
32 minutes et 10 secondes
1591
Solution 16.15
x i fi
0 0.050
1 0.083
C77 = 8
2 0.100
D2 = 2
3 0.150
Q2 = 5
4 0.100
Mo = 9
5 0.100
M = 5
6 0.067
µ = 4.917
7 0.083
8 0.100
9 0.167
1592
Solution 16.16
(a) La population comprend 100 automobilistes qui se rendaient à leur travail arrêté sur la route
Lausanne-Berne à la hauteur de Dompierre le 07.12.2012.
La variable statistique correspond au nombre de kilomètres qu’ils effectuaient pour un aller
simple depuis chez eux jusqu’à leur place de travail.
(b) Continue
Classes Fréq.
[bi−1 ; bi[ fi
[0 ; 10[ 0.45
[10 ; 20[ 0.15
(c) [20 ; 30[ 0.13
[30 ; 40[ 0.11
[40 ; 50[ 0.09
[50 ; 100[ 0.07
Total 1
1593
Mo = 6
M = 13.3̄
µ = 20.9
(d)
C33 = 7.3̄
D7 = 27.7
Q1 = 5.5̄
(e)
1594
Solution 16.17
[bi−1 ; bi[ fi
[10 ; 20[ 0.009
[20 ; 30[ 0.061
[30 ; 40[ 0.112
[40 ; 50[ 0.118
(a)
[50 ; 60[ 0.192
[60 ; 70[ 0.288
[70 ; 80[ 0.177
[80 ; 90[ 0.033
[90 ; 100[ 0.010
Mo = 64.638
M = 60.278
µ = 57.2
(i)
C60 = 63.75
D1 = 32.679
Q3 = 68.958
1595
(b)
Histogramme et polygone des effectifs des spectateurs de la série NCIS distribués selon leur
âge.
1596
(c)
Fréquences cumulées des spectateurs de la série NCIS distribués selon leur âge.
(d)
1597
Fréquences cumulées des spectateurs de la série NCIS distribués selon leur âge.
Chapitre 17
Mesures de dispersion et de forme
1599
2.1 L’étendue
Définition
L’étendue d’une variable statistique discrète est la différence entre la plus grande et la
plus petite modalité.
L’étendue d’une variable statistique continue est la différence entre la borne supérieure de
la dernière classe et la borne inférieure de la première classe.
1602
Définition
L’écart absolu moyen, noté EM , est la moyenne pondérée des valeurs absolues des écarts
à la moyenne : P
ni |xi − µ| X
EM = = fi |xi − µ|
N
L’écart moyen est une mesure de dispersion naturelle et logique. Plus cet écart moyen est grand
plus les données sont éloignées de la moyenne. Cependant, à cause des valeurs absolues qu’on
trouve dans sa définition, l’écart moyen se prête mal à un traitement algébrique. Tout en essayant
de conserver l’essence de cette idée, on contourne l’inconvénient algébrique en définissant la
variance et par la suite l’écart-type.
1603
Exemple
xi ni fi f i xi fi |xi − µ|
12 3 0.055 0.655 0.362 Etendue = xn − x1
14 6 0.109 1.527 0.506 = 29 − 12
16 10 0.182 2.909 0.479 = 17
X
18 16 0.291 5.236 0.185 EM = fi |xi − µ|
20 11 0.200 4.000 0.273 = 0.055 · |12 − 18.636| + ...
25 6 0.109 2.727 0.694 +0.055 · |29 − 18.636|
29 3 0.055 1.582 0.565 = 3.064
Total 55 1 18.636 3.064
1604
Exemple
[bi−1 ; bi[ xi ni fi fi x i fi |xi − µ|
Etendue = bn − b0
[30 ; 40[ 35 4 0.085 2.975 2.200
= 90 − 30
[40 ; 50[ 45 7 0.149 6.705 2.367
= 60
[50 ; 60[ 55 11 0.234 12.870 1.377 X
EM = fi |xi − µ|
[60 ; 70[ 65 12 0.255 16.575 1.049
= 0.085 · |35 − 60.885| + ...
[70 ; 80[ 75 8 0.170 12.750 2.400
+0.106 · |85 − 60.885|
[80 ; 90[ 85 5 0.106 9.010 2.556
= 11.949
Total 47 1 60.885 11.949
1605
Définition
La variance d’une variable statistique X, que l’on note par σ 2, est définie par
P 2
ni (x i − µ) X
2
σ = = fi (xi − µ)2
N
Si la variance ne possède plus le désavantage de l’utilisation d’une valeur absolue, elle possède
malgré tout un petit défaut. Elle s’exprime en unités carrées. Par exemple, si la variable statis-
tique X s’exprime en kilogrammes, alors la variance, σ 2 s’exprime en kilogrammes carrés. Pour
corriger ce petit défaut, on extrait la racine carrée et on obtient alors une mesure de dispersion
que l’on nomme l’écart-type.
Définition
L’écart-type d’une variable statistique X, noté σ, est la racine carrée de la variance :
√
σ = σ2
1606
Exemple
xi ni fi f i xi fi (xi − µ)2 X
2
σ = fi (xi − µ)2
12 3 0.055 0.655 2.402
= 0.055 · (12 − 18.636)2 + ...
14 6 0.109 1.527 2.345
+0.055 · (29 − 18.636)2
16 10 0.182 2.909 1.264
= 16.777
18 16 0.291 5.236 0.118
20 11 0.200 4.000 0.372 √
σ = √σ 2
25 6 0.109 2.727 4.418
= 16.777
29 3 0.055 1.582 5.858
= 4.096
Total 55 1 18.636 σ 2 = 16.777
1607
Exemple
2
X
[bi−1 ; bi[ xi ni fi fi x i fi (xi − µ) 2
σ = fi (xi − µ)2
[30 ; 40[ 35 4 0.085 2.979 57.344 = 0.085 · (35 − 60.957)2 + ...
[40 ; 50[ 45 7 0.149 6.702 37.925 +0.106 · (85 − 60.957)2
[50 ; 60[ 55 11 0.234 12.872 8.306 = 202.807
[60 ; 70[ 65 12 0.255 16.596 4.172
√
[70 ; 80[ 75 8 0.170 12.766 33.565 σ = √σ 2
[80 ; 90[ 85 5 0.106 9.043 202.807 = 202.807
Total 47 1 60.957 202.807 = 14.241
On remarque, en comparant les deux exemples précédents, que l’écart-type est plus grand que
l’écart moyen. C’est généralement le cas à moins que les écarts à la moyenne ne soient très
petits. Cela est dû au fait que dans le calcul de l’écart-type, on utilise des carrés des écarts.
Cependant, il n’est pas très important de comparer ces deux mesures de dispersion entre elles.
Ce qui importe, c’est d’avoir une mesure, un étalon pour décrire une distribution des effectifs et
comparer ces dernières.
Ces diverses mesures de dispersion correspondent à des manières différentes de définir la disper-
sion. Un peu plus loin, on comparera ces mesures en donnant les avantages et les inconvénients
de chacune d’elles.
1608
Théorème
X
2
σ = fix2i − µ2
Démonstration :
X
2
σ = fi (xi − µ)2
X
fi x2i − 2xiµ + µ2
=
X
2 2
= fixi − 2fixiµ + fiµ
X X X
2 2
= fix − 2µ fi x i + µ fi
X i
= fix2i − 2µ · µ + µ2 · 1
X
= fix2i − µ2
1609
Remarque : D’un point de vue pratique, on ajoutera donc une colonne intitulée fix2i au tableau
et on appliquera la formule du théorème précédent.
Exemple
[bi−1 ; bi[ xi ni fi fi x i fix2i X
2
σ = fix2i − µ2
[30 ; 40[ 35 4 0.085 2.979 104.255
[40 ; 50[ 45 7 0.149 6.702 301.596 = 3918.617 − 60.9572
[50 ; 60[ 55 11 0.234 12.872 707.979 = 202.807
[60 ; 70[ 65 12 0.255 16.596 1078.723 √
[70 ; 80[ 75 8 0.170 12.766 957.447 σ = √σ 2
[80 ; 90[ 85 5 0.106 9.043 768.617 = 202.807
X = 14.241
Total 47 1 60.957 fix2i = 3918.617
Remarque : Si la précédente formule utilisée pour calculer la variance est préférable à celle de
la définition car elle permet des calculs simples et rapides, on ne doit pas oublier la formule de
la définition car elle seule reflète la nature fondamentale de la variance.
1610
L’écart moyen
— Il n’est pas difficile à calculer et son interprétation est naturelle.
— Il tient compte de toutes les données et il accorde le même poids à chacun des écarts. Il
est donc moins influencé que l’écart-type par les données extrêmes.
— Il se prête mal aux manipulations algébriques à cause des valeurs absolues. De ce fait,
il est difficile d’effectuer certains calculs à l’aide de l’écart moyen. C’est un inconvénient
sérieux.
— Sa valeur est stable d’un échantillon à l’autre.
— Son utilisation est très limitée.
1611
La variance et l’écart-type
— Leur calcul est plus lourd et leur interprétation moins immédiate.
— Ils tiennent compte de toutes les données mais la présence de carrés accorde plus de poids
aux grands écarts. Ils sont ainsi fortement influencés par les données extrêmes.
— Ils se prêtent facilement aux manipulations algébriques. On les trouve ainsi dans plusieurs
calculs en inférence statistique. C’est un grand avantage.
— Leur valeur est stable d’un échantillon à l’autre.
— Ils sont les mesures de dispersion les plus utilisés.
1612
Définition
L’écart semi-interquartile, que l’on note par Q, est défini par la formule suivante :
Q3 − Q1
Q=
2
1613
Exemple
xi ni fi Fi
12 3 0.055 0.055
14 6 0.109 0.164 Q1 = C25 = 16
16 10 0.182 0.345 Q3 = C75 = 20
18 16 0.291 0.636 L’écart semi-interquartile vaut donc :
20 11 0.200 0.836 Q3 − Q1 20 − 16
Q= = =2
25 6 0.109 0.945 2 2
29 3 0.055 1
Total 55 1
Remarque : Naturellement, plus Q est petit, plus la moitié centrale des données est concentrée.
1614
Exemple
[bi−1 ; bi[ xi ni fi Fi
[30 ; 40[ 35 4 0.085 0.085 25
− 0.234
100
[40 ; 50[ 45 7 0.149 0.234 Q1 = C25 = 50 + · 10 = 50.681
75 0.234
[50 ; 60[ 55 11 0.234 0.468
− 0.723
[60 ; 70[ 65 12 0.255 0.723 Q3 = C75 = 70 + 100 · 10 = 70.156
0.170
[70 ; 80[ 75 8 0.170 0.894 Q3 − Q1 70.156 − 50.681
Q= = = 60.112
[80 ; 90[ 85 5 0.106 1 2 2
Total 47 1
Définition
On appelle coefficient de variation d’une variable statistique X le nombre suivant :
σ
CV =
µ
C’est une mesure de dispersion relative. Ce coefficient de variation est un indicateur de l’homogé-
néité de la population. On considère qu’un coefficient de variation inférieur à 0.15 = 15% indique
que la population est homogène, tandis qu’un coefficient supérieur à 0.15 = 15% indique que
la population est dispersée. De plus, ce coefficient de variation est une mesure pure, c’est-à-dire
qui n’a pas d’unité. On peut donc l’utiliser pour comparer des dispersions de deux ou plusieurs
variables statistiques, même si elles sont exprimées en unités différentes. Cependant, le coefficient
de variation n’est pas très utile si la moyenne est près de 0.
Exemple
xi 12 14 16 18 20 25 29
ni 3 6 10 16 11 6 3
Nous avions obtenu, pour cette variable statistique, une moyenne de µ = 18.632 et un écart-type
de σ = 4.096.
4.096
Le coefficient de variation vaut donc CV = = 0.2198 = 21.98%.
18.632
1617
Exemple
[bi−1 ; bi[ [30 ; 40[ [40 ; 50[ [50 ; 60[ [60 ; 70[ [70 ; 80[ [80 ; 90[
ni 4 7 11 12 8 5
Nous avions obtenu, pour cette variable statistique, une moyenne de µ = 60.957 et un écart-type
de σ = 14.241.
14.241
Le coefficient de variation vaut donc CV = = 0.2336 = 23.36%.
60.957
Si la variable statistique du premier exemple a des données légèrement plus homogènes que celles
du second exemple (21.98% contre 23.36%), aucune des deux n’est vraiment très homogènes. Elles
sont même plutôt dispersées.
1618
4 Exercices
Exercice 17.1
Lors de la Coupe du Monde de football 2010 disputée en Afrique du Sud, nous avons répertorié,
pour chaque équipe, le nombre de buts qu’elle a marqué lors de chaque rencontre.
Déterminer pour cette variable statistique : # Buts Effectif
0 43
(a) l’étendue,
1 47
(b) l’écart moyen, 2 24
(c) l’écart semi-interquartile, 3 9
(d) la variance, 4 4
5 0
(e) l’écart-type,
6 0
(f) le coefficient de variation.
7 1
1619
Corrigé 17.1
Un élève de M3 fait son travail de maturité sur les dépenses des jeunes
Montant Effectif
dans la Broye. Afin d’avoir une idée sur l’argent qu’ils consacrent au
[0 ; 4[ 60
repas de midi, le 4 novembre 2012 à 14 heures, il envoie un mail à tous
[4 ; 8[ 90
les étudiants du GYB en leur demandant le montant qu’ils ont consacré
[8 ; 12[ 185
au repas du midi. Sur les 1007 mails envoyés, il a obtenu 400 réponses.
[12 ; 16[ 55
On considère que les élèves sont répartis uniformément dans les classes.
[16 ; 20[ 10
Ci-contre les résultats.
(a) Déterminer la variance et l’écart-type de cette variable statistique.
(b) Déterminer le mode, la médiane, C37 et D7.
Déterminer le pourcentage d’élèves dépensant :
(c) Moins de 10.- (e) Au moins de 7.-
(d) Moins de 8.40 (f) Entre 6.- et 11.-
1624
Corrigé 17.3
xi ni fi fi x i fix2i
0 55 0.414 0.000 0.000 X
2
1 31 0.233 0.233 0.233 σ = fix2i − µ2 = 9.203 − 1.5942 = 6.662
2 19 0.143 0.286 0.571 √ √
2
σ = σ = 6.662 = 2.581
3 11 0.083 0.248 0.744
4 7 0.053 0.211 0.842
µ + σ = 1.594 + 2.581 = 4.175
5 5 0.038 0.188 0.940
7 2 0.015 0.105 0.737
Les personnes ayant manqué plus de 4 jours vont se
11 2 0.015 0.165 1.820
faire licencier c.-à-d. 5 + 2 + 2 + 1 = 10 personnes.
21 1 0.008 0.158 3.316
Total 133 1 µ = 1.594 9.203
1628
Exercice 17.5
X
2
σ = fix2i − µ2 = 32405.058 − 180.0142 = 0.0178
√ √
σ= σ2 = 0.0178 = 0.1334
σ 0.1334
CV = = = 0.074%
µ 180.014
Magasin Jysk
xi ni fi Fi fixi fi |xi − µ| fi (xi − µ)2 fix2i
1 50 0.250 0.250 0.250 0.743 2.205 0.250
2 29 0.145 0.395 0.290 0.286 0.563 0.580
3 34 0.170 0.565 0.510 0.165 0.160 1.530
4 10 0.050 0.615 0.200 0.002 0.000 0.800
5 13 0.065 0.680 0.325 0.067 0.069 1.625
6 15 0.075 0.755 0.450 0.152 0.309 2.700
7 22 0.110 0.865 0.770 0.333 1.010 5.390
8 8 0.040 0.905 0.320 0.161 0.650 2.560
9 19 0.095 1.000 0.855 0.478 2.404 7.695
Total 200 1.000 3.970 2.386 7.369 23.130
(a) Etendue = xn − x1 = 9 − 1 = 8
X
(b) EM = fi |xi − µ| = 2.386
)
Q1 = 1.5 Q3 − Q1 6 − 1.5
(c) =⇒ Q = = = 2.25
Q3 = 6 2 2
X √ √ 1632
Q1 = 1 Q3 − Q1 6 − 1
(c) =⇒ Q = = = 2.5
Q3 = 6 2 2
X √ √
2 2 2 2 2
(d) σ = fixi − µ = 23.565 − 3.955 = 7.923, donc σ = σ = 7.923 = 2.815
σ 2.815
(e) CV = = = 71.17%
µ 3.955
1634
Exercice 17.7
Un agent immobilier de Genève propose, entre autre, des appartements de trois pièces à la
location. Afin de qualifier le type de loyer (très bon marché, bon marché, moyen, cher, très cher),
il décide de procéder ainsi : ceux situés ...
... à plus ou moins un écart-type de la moyenne seront qualifiés de “moyens”,
... entre un et deux écarts-types au dessus de la moyenne seront qualifiés de “chers”,
... à plus de deux écarts-types au dessus de la moyenne seront qualifiés de “très chers”,
... entre un et deux écarts-types au dessous de la moyenne seront qualifiés de “bons marchés” ,
... à plus de deux écarts-types au dessous de la moyenne seront qualifiés de “très bons marchés”.
Ci-contre, la situations actuelle.
Comment sera qualifié un appartement dont le Prix Effectif
prix est de : [600 ; 1000[ 12
(a) 1100.- ? [1000 ; 1400[ 40
(b) 670.- ? [1400 ; 1800[ 56
[1800 ; 2200[ 60
(c) 1548.- ?
[2200 ; 2600[ 24
(d) 2896.- ?
[2600 ; 3000[ 8
(e) 2220.- ?
1635
Corrigé 17.7
X
2
σ = fix2i − µ2 = 302480000 − 17362 =
2340304
√ √
σ = σ = 2340304 = 484.05
2
[bi−1 ; bi[ xi ni fi fi x i fix2i
[µ − σ; µ + σ] = [1251.95; 2220.05]
[600 ; 1000[ 800 12 0.06 48 38400
[µ − 2σ; µ + 2σ] = [767.90; 2704.10]
[1000 ; 1400[ 1200 40 0.20 240 288000
[µ − 3σ; µ + 3σ] = [283.85; 3188.15]
[1400 ; 1800[ 1600 56 0.28 448 716800
[1800 ; 2200[ 2000 60 0.30 600 1200000 (a) Celui de 1100.- : bon marché,
[2200 ; 2600[ 2400 24 0.12 288 691200 (b) celui de 670.- : très bon marché,
[2600 ; 3000[ 2800 8 0.04 112 313600 (c) celui de 1548.- : moyen,
Total 200 1 1736 3248000
(d) celui de 2896.- : très cher,
(e) celui de 2220.- moyen à cher (car sur la
borne).
1636
Exercice 17.8
Après un test où la moyenne de classe était franchement mauvaise pour ne pas dire catastro-
phique, et ce, malgré le fait qu’un élève ait réussi à faire 5.5, un professeur (pas de mathématiques)
décide d’ajouter un demi point à la note de chaque élève. Donner l’influence que cela aura sur :
(a) la moyenne, (d) le mode, (g) le coefficient de variation,
(b) l’écart-type, (e) la médiane, (h) l’écart semi-interquartile
(c) la variance, (f) l’étendue, (i) l’écart moyen.
1637
Corrigé 17.8
(a) Une série A représente l’âge d’une famille de cinq membres (2 parents & 3 enfants) et une
série B l’âge des étudiants d’une classe du GYB. Laquelle de ces deux séries aura le plus
grand écart-type ?
(b) Un professeur, n’enseignant évidemment pas les mathématiques, fait passer le même test
dans deux de ses classes. Il obtient la même moyenne, mais l’écart-type de la classe A est
nettement plus grand que celui de la classe B.
Laquelle de ces deux classes est la plus homogène ?
(c) A Payerne, entre le 1er février 2012 et le 17 mars de la même année, on a enregistré les
précipitations quotidiennes. La moyenne est égale à 0. Que vaut l’écart-type ?
(d) Toujours à Payerne, on a enregistré les températures moyennes quotidiennes sur les 60 pre-
miers jours de l’année 2012. La moyenne des températures moyennes est égale à 0◦C. Que
vaut l’écart-type ?
(e) L’âge moyen des joueurs de football présents à la Coupe du monde 1998 était de 27 ans et 8
mois et l’écart-type était de 4 ans et 1 mois.
(i) Quel fut alors l’âge moyen et l’écart-type de ces joueurs lors de l’édition 2010 en imaginant
qu’aucun d’entre-eux ne soit décédé ?
1639
(ii) Quelle est l’étendue actuelle en sachant qu’à l’époque le joueur le plus jeune était l’atta-
quant camerounais Samuel Eto’o, 17 ans et 3 mois et le plus âgé était le gardien de but
écossais Jim Leighton, 39 ans et 10 mois ?
(f) Vrai ou faux ? Toutes les données d’une distribution dont la moyenne est 70 et l’écart-type
10 sont comprises entre 60 et 80. Si faux, quelle est alors la solution correcte ?
1640
Corrigé 17.9
(a) La série A, car les âges sont certainement plus dispersés par rapport à la moyenne.
(b) La classe B, car les données sont plus proches de la moyenne.
(c) L’écart-type vaut 0.
(d) On ne peut rien dire de l’écart-type si ce n’est qu’il est certainement supérieur à 0. A moins
que chaque jour la température moyenne fut de 0◦C. Contrairement à la question précédente,
ici les modalités peuvent être négatives.
(e) ...
(i) L’âge moyen a augmenté de 12 ans (39 ans et 8 mois) alors que l’écart-type n’a pas changé
(4 ans et 1 mois).
(ii) L’étendue actuelle est la même que l’étendue d’époque c.-à-d. 22 ans et 7 mois.
1641
(f) Faux. A moins que la moitié d’entre elles valent 60 et l’autre moitié 80.
En sciences, il est fréquent de considérer que les valeurs se répartissent selon une courbe de
Gauss. Dans le cas des sciences sociales, par exemple, la moyenne et l’écart-type permettent
de déterminer un intervalle dans lequel on trouve une majorité de la population. En effet, si la
moyenne est µ et l’écart-type est σ, on trouve environ 95 % de la population dans l’intervalle
[µ − 2σ ; µ + 2σ] et on trouve environ 68 % de la population dans l’intervalle [µ − σ ; µ + σ].
1642
Exercice 17.10
Âge Effectifs
Voici le tableau des âges des mamans suisses au moment
[15 ; 20[ 509
de la naissance de leur(s) enfant(s) en 2011.
[20 ; 25[ 6616
En supposant que les mamans sont réparties uniformé-
[25 ; 30[ 19721
ment dans les classes, quel pourcentage de ces dernières
[30 ; 35[ 29903
se situe dans l’intervalle ...
[35 ; 40[ 19196
(a) ... [µ − σ; µ + σ; ] ? [40 ; 45[ 4564
(b) ... [µ − 2σ; µ + 2σ; ] ? [45 ; 50[ 281
(c) ... [µ − 3σ; µ + 3σ; ] ? [50 ; 55[ 17
[55 ; 60[ 1
1643
Corrigé 17.10
5 Solutions
Solution 17.1 Solution 17.3
(a) Etendue = 7 (a) σ 2 = 15.1778
(b) EM = 0.859 σ == 3.896
(c) Q = 1 (b) M0 = 9.689
(d) σ 2 = 1.350 M = 9.081
C37 = 7.911
(e) σ = 1.162
D7 = 10.811
(f) CV = 100.6%
(c) 60.625%.
Solution 17.2
(d) 42.125%
(a) Etendue = 180
(e) 68.125%.
(b) EM = 42.823 (f) 45.9375%
(c) Q = 44.575
2
Solution 17.4
(d) σ = 2479.355 10, car µ + σ = 4.175
(e) σ = 49.793 Solution 17.5
(f) CV = 64.3% Oui, car CV = 0.074%
1649
Solution 17.6 (a) Celui de 1100.- : bon marché,
Magasin Jysk (b) celui de 670.- : très bon marché,
(a) Etendue = 8 (c) celui de 1548.- : moyen,
(b) EM = 2.386 (d) celui de 2896.- : très cher,
(c) Q = 2.25 (e) celui de 2220.- moyen à cher.
(d) σ = 2.715 Solution 17.8
(e) CV = 68.38% (a) La moyenne augmente de 0.5pt.
Magasin Fust (b) L’écart-type reste inchangé.
(a) Etendue = 8 (c) La variance reste inchangée.
(b) EM = 2.432 (d) Le mode augmente de 0.5pt.
(c) Q = 2.5 (e) La médiane augmente de 0.5pt
(d) σ = 2.815 (f) L’étendue reste inchangée.
σ
(e) CV = 71.17% (g) Le coefficient de variation CV = dimi-
µ
nue car µ augmente alors que σ reste in-
Solution 17.7
changé.
[µ − σ; µ + σ] = [1251.95; 2220.05]
(h) L’écart semi-interquartile reste inchangé.
[µ − 2σ; µ + 2σ] = [767.90; 2704.10]
[µ − 3σ; µ + 3σ] = [283.85; 3188.15] (i) L’écart moyen reste inchangé.
1650
Solution 17.9 (c) [16.284; 48.068]=⇒ 99.682%
(a) La série A Solution 17.11
(b) La classe B Taille Effectifs Fréquences Fréq. cumu.
(c) σ = 0 40 90 0.15 0.15
41 90 0.15 0.3
(d) σ > 0
42 165 0.275 0.575
(e) ... (a)
43 135 0.225 0.8
(i) L’âge moyen est 39 ans et 8, l’écart-type 44 90 0.15 0.95
de 4 ans et 1 mois. 45 30 0.05 1
Total 600 1
(ii) 22 ans et 7 mois.
(b) Leur pointure
(f) Faux. (c) Discrète et quantitative.
Solution 17.10 (d) 20%
(a) [26.878; 37.473]=⇒ 63.990% (e) Q = 1
(b) [21.581; 42.770]=⇒ 93.893% (f) [40.820; 43.630] =⇒ 65%