Sam FR 10
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Situation
PRODUITS DE TERROIR: UNE STRATEGIE D’ACTION
de l’agriculture
LE LONG DE LA CHAINE DE VALEURS
Marocaine
N°10
dossier
Ministère de l’Agriculture
et de la Pêche Maritime
SITUATION
DE L’AGRICULTURE
MAROCAINE
N°10
Ce document est réalisé sous la direction du :
2
PRÉFACE
4
TABLE DES MATIÈRES
Préface 3
Repères 11
I- LE CONTEXTE INTERNATIONAL 21
1.1. Les performances globales de l’économie mondiale 21
1.2. La conjoncture des marches internationaux des produits agricoles 24
1.2.1 Les Céréales 24
1.2.1.1 Le Blé 24
1.2.1.2 Les céréales secondaires 28
1.2.1.3 Le Riz 31
1.2.2 Le sucre 34
1.2.3 Les produits oléagineux et dérivés 37
1.2.3.1 Graines oléagineuses 37
1.2.3.2 Huiles et matières grasses 39
1.2.3.3 Farines et tourteaux 40
1.2.4 Les agrumes 42
1.2.4.1 Production 42
1.2.4.2 Exportations 43
1.2.4.3 Importations 44
1.2.5 Lait et produits laitiers 45
1.3 Etat des négociations agricoles à l’OMC 47
II- LE CONTEXTE NATIONAL 49
2.1. Perspectives de l’économie nationale en 2010 49
2.2 Budget public alloué au secteur agricole 50
2.3 Les conditions climatiques 52
2.3.1 Les conditions pluviométriques 52
2.3.2 Evolution du couvert végétal 54
III- MESURES DE POLITIQUE AGRICOLE ET DE DEVELOPPEMENT RURAL 57
3.1 Mise en place d’un nouveau système d’aides 57
3.1.1 Aides financières accordées aux agriculteurs 59
3.1.1.1 Réalisations financières globales 60
3.1.1.2 Réalisations des subventions aux agriculteurs 60
3.1.1.2.1 Réalisations financières 61
3.1.1.2.2 Réalisations physiques des subventions décaissées 61
3.1.1.2.2 Aides décaissées aux agriculteurs 67
3.2 Gestion des ressources naturelles et aménagement de l’espace agricole 71
3.2.1 Gestion des ressources en eau d’irrigation 71
3.2.1.1 Réserves d’eau dans les barrages au début de la campagne 71
3.2.1.2 Apports d’eau au niveau des barrages durant la campagne agricole 71
3.2.1.3 Fournitures d’eau d’irrigation 72
6
4.1.4.3 Prix à la production des cultures sucrières 122
4.1.4.4 Production de sucre 122
4.1.5 Oléagineux 123
4.1.5.1 Olivier 123
4.1.5.1.1 Superficie 123
4.1.5.1.2 Production d’olive 124
4.1.5.1.3 Production d’huile d’olive 125
4.1.5.2 Tournesol 125
4.1.5.2.1 Superficie 125
4.1.5.2.2 Production de graines 126
4.1.5.2.3 Production d’huile de graine de tournesol locale 127
4.1.5.3 Production totale d’huile d’origine locale 127
4.1.6 Cultures maraîchères 128
4.1.6.1 Cultures maraîchères de primeurs 129
4.1.6.1.1 Superficie 129
4.1.6.1.2 Production 130
4.1.6.1.3 Exportations 131
4.1.6.2 Cultures maraîchères de saison 133
4.1.6.2.1 Superficie 133
4.1.6.2.2 Production 134
4.1.6.2.3 Cultures maraîchères destinées à la transformation 135
4.1.7 Arboriculture Fruitière 136
4.1.7.1 Agrumes 136
4.1.7.1.1 Superficie 136
4.1.7.1.2 Production 137
4.1.7.1.3 Exportations 138
4.1.7.1 Viticulture 141
4.1.7.2.1 Superficie 141
4.1.7.2.2 Production de raisins 143
4.1.7.3 Rosacées fruitières 144
4.1.7.3.1 Superficie 144
4.1.7.3.2 Production 146
4.1.7.3.3 Commercialisation 147
4.1.7.4 Palmier Dattier 148
4.1.7.5 Figuier 151
4.1.7.6 Grenadier 153
4.1.7.7 Bananier 154
4.1.7.7.1 Superficie et production du bananier 154
4.1.7.7.2 Arrachages et nouvelles plantations 155
4.1.7.7.3 Rendement et profil variétal 155
4.1.7.8 Cultures tropicales 156
4.2 Production animale 157
4.2.1 Effectifs et structure du cheptel 157
4.2.2 Alimentation du bétail 158
4.2.2.1 Disponibilités alimentaires 158
4.2.2.2 Prix des aliments du bétail 160
4.2.3 Amélioration génétique 160
DOSSIER
PRODUITS DE TERROIR: UNE STRATEGIE D’ACTION
LE LONG DE LA CHAINE DE VALEURS
INTRODUCTION 187
I. LES ATOUTS DU MAROC 188
II. LE POTENTIEL ECONOMIQUE DES PRODUITS DE TERROIR 191
2.1 Offre des produits de terroir 191
2.2 Les marchés potentiels des produits de terroir Marocains 194
III.CINQ LEVIERS D’INTERVENTIONS 199
Levier 1 : Développement de l’amont et de partenariats d’agrégation équitables 200
Levier 2 : Création de plateformes logistiques régionales 202
Levier 3 : Développement des marchés nationaux et internationaux 204
Levier 4 : Appui aux efforts de labellisation pour une bonne lisibilité des labels 205
Levier 5 : Réalisation de campagnes institutionnelles 206
8
Repères
REPÈRES
Agricoles
AGRICOLES
9/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 9
I- CONTRIBUTION DU SECTEUR AGRICOLE DANS
L’ECONOMIE NATIONALE (Base 1998)
PIB Agricole (millions DH) 69.565 87.482 74.928 90.690 107.050 105.543
11/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 11
- Evolution du PIB de l’agriculture en milliards de Dh
(prix courant)
12/202
12
II- MOYENS ET CONDITIONS DE PRODUCTION
13/202 12/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 13
- Evolution des réserves de barrages en millions de m3 et du
taux de satisfaction des besoins en eau d’irrigation en %
14/202
14
- Stratification simplifiée des exploitations agricoles
(Recensement général de l’agriculture de 1996)
Nombre
SAU de la catégorie
Catégorie d’exploitation d’exploitations dans la
(ha) et son % de la
catégorie
SAU totale
et % du total
64 700
Exploitations sans SAU
(4,3% du total général)
15/202 14/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 15
- Evolution de l’effectif du cheptel des bovins (en milliers de têtes)
16/202
16
- Evolution de l’effectif du cheptel des caprins
(en milliers de têtes)
17/202 16/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 17
- Evolution du taux de couverture du sucre par la production
nationale
18/202
18
- Evolution du taux de couverture des produits animaux
19/203 18/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 19
I- LE CONTEXTE INTERNATIONAL
1.1. Les performances globales de l’économie mondiale
2009 2010
Mondial -0,6 5,0
Economies Avancées -3,4 3,0
• USA -2,6 2,8
• Japon -6,3 -4,3
• Zone Euro -4,1 1,8
• NEIA (1) -0,9 8,2
Pays Emergents et en Développement 2,7 7,1
• Pays en développement d'Asie 7,0 9,3
- Chine 9,2 10,3
- Inde 5,7 9,7
• Moyen Orient et Afrique du Nord 1,8 3,9
• Communauté des Etats Indépendants -6,5 4,2
• Amérique latine et Caraïbe -1,8 5,9
(1) Nouvelles Economies Industrialisées d’Asie
Source : FMI (Perspectives de l’économie mondiale –janvier 2011)
19/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 21
Malgré un taux de croissance de 5% en 2010, la reprise mondiale reste
fragile en attendant la mise en place de politiques fermes qui favorisent le
rééquilibrage interne de la demande des sources publiques vers les sources
privées et le rééquilibrage externe des pays en déficit vers les pays en
excédent.
L’une des tâches les plus urgentes des pays avancés et quelques pays
émergents, pour renouer avec la croissance, est de renforcer les bilans des
ménages, stabiliser et ensuite réduire l’endettement public élevé, ainsi
qu’assainir et réformer leur secteur financier.
Le commerce mondial quant à lui a continué à se redresser, mais l'élan de
la forte croissance observée dans la première moitié de l’année s’est
essoufflé pour s’établir à 12% à la fin de l’année. Le volume des
exportations de nombreux pays émergents, dont le Brésil, la Chine, l'Inde et
d'autres économies en développement en Asie ont retrouvé leurs pics, voire
même au-delà, de ceux enregistrés avant la crise. En revanche, les
exportations des économies avancées n'ont pu connaitre le rétablissement
souhaité. Elles sont restées encore à 8% en deçà des pics enregistrés avant
la crise.
Figure 1: Evolution des cours des produits de bases
(1er janvier 2010=100)
20/202
22
dans les économies avancées a enregistré une baisse modeste, en raison de
la combinaison d'une croissance économique modérée et un gain
d'efficience, ainsi que le remplacement bien qu’encore limité des
combustibles conventionnels avec l'éthanol et autres biocarburants.
Les prix mondiaux des métaux ont connu une progression importante de
23% en 2010 suite aux changements dans les perspectives de croissance
de la production dans les économies émergentes, notamment la Chine dont
la demande en métaux de base (cuivre, aluminium et autres) est estimée à
40 % du total mondial.
Pour ce qui est des produits de base non pétroliers, les prix alimentaires
mondiaux sont beaucoup plus sensibles aux changements de conditions
d'approvisionnement que celles de la demande. L'expansion de la superficie
mondiale en réponse à la hausse des prix au cours de la période 2005-2008
et les conditions météorologiques favorables dans les principales zones de
production ont contribué à accroître les approvisionnements alimentaires
mondiaux considérablement durant l'année 2009 et début 2010. À la mi-
2010, cependant, la sécheresse et les incendies dans la Fédération de
Russie, l'Ukraine et dans une moindre mesure, l'Amérique du Nord ont
affecté la récoltes de denrées de base, notamment le blé, conduisant à une
flambée des prix pour ces cultures.
21/202 20/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 23
1.2. La conjoncture des marches internationaux des produits
agricoles
1.2.1.1 Le Blé
• Production :
22/202
24
rendements normaux dans certains pays producteurs et exportateurs. Le
mauvais temps qui a sévi, aussi, dans certaines régions a réduit plus que
prévu les rendements, d’où un recul de la production.
2006-2009
2008 2009 2010
moyenne
23/202 22/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 25
• Utilisation et Stocks :
Les stocks mondiaux de blé ont atteint 189,7 millions de tonnes en 2010
soit 9,9 millions de tonnes de plus que l’année précédente.
• Commerce et Prix
24/202
26
Figure 3: Importations mondiales de Blé
25/202 24/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 27
Cependant, les cours mondiaux ont chuté vers fin septembre et début
octobre, avant de s’envoler à nouveau, suite à une flambée soudaine des
prix du maïs en octobre et à la chute du dollar des Etats Unis.
Au début novembre, les contrats à terme pour le blé, à livrer en mars, se
négociaient à Chicago à 280 $EU la tonne environ, soit 41 % de plus qu’à
la même époque un an auparavant et 39 % de plus qu’au début de la
campagne en juillet.
26/202
28
Concernant la production du maïs, principale céréale secondaire cultivée
dans le monde, la production mondiale de 2010 a atteint 831 millions de
tonnes, soit environ 2 % de plus qu’en 2009.
• Utilisation des stocks
En 2009-2010 l’utilisation mondiale de céréales secondaires s’est établie à
1.126,9 millions de tonnes. Elle a progressé de ce fait de 3,4 % par rapport
à la campagne précédente. L’utilisation alimentaire est restée presque
stable par rapport à 2008-2009. Les pays en développement représentent 80
% de l’utilisation alimentaire des céréales secondaires, avec près de 130
millions de tonnes dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier
(PFRDV).
Concernant les stocks mondiaux des céréales secondaires, elles ont atteint
194,7 millions de tonnes, soit une régression de 10% par rapport à
2008-2009, et le rapport Stocks Mondiaux –Utilisation s’est établi à 17%
27/202 26/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 29
en régression d’environ 13% par rapport à la campagne précédente
(19,5%). La forte contraction constatée est le résultat de trois campagnes
consécutives de reconstitution des réserves mondiales de céréales
secondaires
• Commerce et Prix
Le commerce mondial des céréales secondaires a progressé de 2,5% suite
au renforcement de la demande d’importation de maïs utilisé
principalement comme aliment de bétail ou pour la production de l’éthanol.
Pour les autres céréales secondaires, le niveau d’exportation est resté
presque inchangé malgré l’augmentation des volumes d’importations
réalisées par la Chine, la Corée du Nord et certains pays d’Afrique,
d’Europe et d’Amérique Latine.
Pour l’orge, ces prix ont été les premiers à s’envoler en 2010, suite aux
interdictions d’exportation par la Russie. Les prix de l’orge fourragère ont
flambé en août 2010 et sont restés élevés en septembre. Ils ont encore
grimpé en octobre, lorsque les prix de l’orge fourragère en France (f.o.b.
Rouen) ont avoisiné 264 $EU la tonne, soit 52 % de plus qu’en juillet et
près de 72 % de plus qu’en octobre 2009.
1.2.1.3 Le Riz
• Production
29/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 31
Tableau 7: Production de riz
(Millions de tonnes en équivalent riz usiné)
Moyenne
2006-2007 2010 Variation(%)
2008-2009
ASIE 401,5 410,7 2,3
Chine 128,9 134,8 4,6
Inde 96,4 89,1 -7,6
AFRIQUE 14,8 16 8,1
AMERIQUE CENTRALE 1,7 1,9 11,8
AMERIQUE DU SUD 15,5 17,1 10,3
AMERIQUE DU NORD 6,2 6,9 11,3
Etats Unis 6,2 6,9 11,3
EUROPE 2,4 2,9 20,8
Russie 0,5 0,6 20,0
Union Européenne 1,9 2,2 15,8
OCEANIE 0,3 0,1 -66,7
MONDE 460,3 455,6 -1,0
Source : FAO, perspectives de l’alimentation Nov. 2010
• Utilisation et Stocks
Variation
2008-2009 2009-2010
%
Production 458,3 455,6 -0,6
Commerce 29,3 30,8 5,1
Utilisation Totale 445,1 452,9
1,8
- Alimentation 382,1 388,0
1,5
Stock de Clôture 124,1 126,2 1,7
Rapport Stocks Mondiaux –Utilisation (%) 27,4 27,4 0,0
Source : FAO perspectives de l’alimentation Nov. 2010
30/202
32
• Commerce et Prix
La hausse des importations des pays asiatiques a stimulé le commerce
mondial du riz. Ainsi, avec un volume échangé de 30,8 millions de tonnes,
en 2009-2010, une progression de 5,1% a été enregistrée par rapport à la
campagne précédente, due essentiellement aux achats des pays grands
consommateurs de riz comme la Chine, le Bangladesh, l’Indonésie et
l’Arabie Saoudite.
Quant au marché mondial du riz, il s’est distingué par une relative accalmie
depuis juillet 2010. Les prix du riz ont enregistré une augmentation
modeste, en raison de la hausse des cours mondiaux du blé, mais aussi des
inondations au Pakistan puis des tempêtes aux Philippines, en Thaïlande et
au Viet Nam, qui ont fait craindre des pertes considérables.
Ainsi, les prix relevés au cours des 10 premiers mois de 2010 se situaient
en moyenne à 12 % de moins que ceux enregistrés à la même époque en
2009.
31/202 30/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 33
Toutefois, pratiquement toutes les qualités de riz thaïlandais ont vu leur
prix s’envoler au cours des premières semaines de novembre à cause des
inondations qui ont fait craindre des pertes de production en 2011.
Dans le marché de Chicago, et bien que le riz soit moins représentatif que
le blé ou le maïs, les prix à terme ont accusé une nette hausse depuis le
début de juillet 2010. Ainsi, les prix du riz à livrer en janvier 2011 ont
progressé de plus de 40 % depuis juillet 2010.
1.2.2 Le sucre
• Production
La production mondiale de sucre a atteint 156,7 millions de tonnes durant
la campagne 2009-2010, soit une progression d’environ 4% par rapport à la
campagne 2008-2009 qui s’est établie à 151,1 millions de tonnes. Celle-ci
est due principalement à la reprise significative de la production de l’Inde
(11,4%), l’UE (13%) et le Brésil (2,8%) qui représente le quart de la
production mondiale.
32/202
34
• Utilisation et Stocks
2009-2010 Variation
2008-2009
Estimation %
Production 151,05 156,66 3,7
Commerce 47,50 53,30 12,2
Utilisation 160,79 162,59 1,1
Stock de Clôture 60,89 54,80 -10,0
Rapport Stocks Mondiaux-Utilisation (%) 37,87 33,70 -11,0
Source : FAO
• Commerce et Prix
33/202 32/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 35
campagne précédente et de la nécessité de réapprovisionner les stocks. Les
grands volumes d’importations ont concerné les pays qui ont soit connu des
problèmes de production, en particulier la Chine, l’Inde et les Etats Unis
soit à des engagements commerciaux comme l’Union Européenne ( 3,7
millions de tonnes en 2009-2010).
Concernant les prix mondiaux et après un recul des prix durant le premier
semestre de l’année 2010, les cours internationaux du sucre ont repris leur
ascension à partir du mois de juin. Ainsi la livre de sucre s’échangeait à
15,85 cents EU au mois de juin (ISA= International Sugar Agreement) pour
s’établir autour de 18,51censUS en Août, atteindre 24,6 cents US en
Octobre et finir l’année 2010 au tour de 29 cents EU .
Ainsi l’Indice (ISA) des prix du sucre 2002-2004 est passé de 216 au mois
de mai 2010 pour atteindre 398 au mois de décembre 2010.
Ainsi, au cours des huit premiers mois de la campagne en cours, les indices
des prix FAO, pour les graines oléagineuses se sont établis en moyenne au
tour de 159 points dépassant les valeurs correspondantes de la campagne
précédente de respectivement 7% pour atteindre 215 points au mois de
décembre 2010. Cette situation s’explique par le fait que la nouvelle récolte
de l’Amérique du Sud a été mise sur le marché plus tard que d’habitude et
que les disponibilités de colza, de tournesol et de farine de poisson se sont
progressivement amenuisées, ce qui a contribué à la fermeté des prix.
36/202
38
1.2.3.2 Huiles et matières grasses
La production mondiale d’huiles et matières grasses a marqué une
augmentation de 6,1% en 2009-2010 (172,0 millions de tonnes) par rapport
à la dernière campagne, attribuée essentiellement à des volumes record du
soja et l’augmentation significative de la production du palmiste et du
colza.
En ce qui concerne l’huile de colza, la production mondiale a encore
progressé, tandis que la production d’huile de tournesol, de graines de
coton et d’arachide ont accusé un recul significatif du fait des mauvais
rendements de cette campagne.
La progression de la production et le recul relatif à l’utilisation a permis de
reconstituer les stocks mondiaux (comprenant les stocks d’huiles/matières
grasse plus l’huile contenue dans les graines entreposées) passant de 14%
en 2008-2009 à 17,4% en 2009-2010.
Cependant, l’utilisation mondiale d’huiles et matières grasses s’est accrue
de 3,2% en 2009-2010 contre 4,2% en 2008-2009. Cette progression
s’explique par la poussée de la demande à des fins alimentaires (notamment
en Chine, en Inde et dans d’autres économies émergentes de l’Asie) et de
l’accélération de la demande de l’industrie du biodiesel suite à
l’amélioration des marges de production du biodiesel à base d’huiles
végétales, de l’entrée en vigueur de réglementations nationales exigeant
d’augmenter les taux de mélange dans plusieurs pays (notamment dans
l’Union européenne et en Amérique du Sud) et du regain de la demande
d’importation de biodiesel.
Les échanges mondiaux d’huiles/matières grasses en 2009/10 (qui
comprennent les huiles contenues dans les oléagineuses échangées) ont
progressé de 3,1% par rapport à la campagne précédente. Ce ralentissement
est dû essentiellement à une faible augmentation des expéditions d’huile de
palme qui a subi une diminution de la compétitivité des prix. Les
principaux fournisseurs mondiaux d’huile de tournesol et de colza ont
signalé également une baisse des disponibilités exportables. Les
expéditions d’huile de soja sont les seules à augmenter et une plus large
part du marché est attribuée à ce produit, en raison de sa disponibilité et de
son prix compétitif sur le marché international.
Pour ce qui est du marché d’huiles et matières grasses et avec la
progression constante de la demande d’importation de soja formulée par la
Chine au cours de l’année 2010, la crainte de voir certains pays limiter
leurs exportations, la persistance de la faiblesse du dollar américain et la
37/202 36/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 39
fermeté continue du marché de l’énergie, les prix ont continué à être tirés
vers le haut. En conséquence, au cours de la campagne 2009-2010, les
indices des prix de la FAO pour les huiles et matières grasses ont affiché
des valeurs supérieures à celles enregistrées lors de la flambée des prix de
2008. Elles sont passées de 144 en 2008-2009 à 173 en 2009-2010 soit une
progression d’environ 20%.
38/202
40
Tableau 13: Evolution du bilan mondial du marché des produits
et dérivés oléagineux (Millions de tonnes)
2008-2009 2009-2010
variation %
Estimation
GRAINES OLEAGINEUSES
Production 409,5 454,8 11,1
HUILES ET MATIERES GRASSES (1)
Production 161,5 172,0 6,5
Disponibilités (2) 184,8 194,2 5,1
Utilisation (3) 163,6 169,9 3,9
Echanges commerciaux (4) 86,2 88,9 3,1
Rapport stock utilisation (%) 13,6 14,2 4,4
FARINES ET TOURTEAUX
Production 100 116 16,0
Disponibilités (2) 117,9 130,6 10,8
Utilisation(3) 104,6 109,5 4,7
Echanges commerciaux (4) 62,3 66,8 7,2
Rapport stocks - utilisation (%) 14 17,4 24,3
(Source : FAO)
(1) Comprend les huiles et les matières grasses d’origine végétale et animale
(2) Production + stocks d’ouverture
(3) Solde du bilan
(4) Les données relatives aux échanges commerciaux renvoient à des exportations fondées
sur une campagne de commercialisation commune octobre / septembre.
39/202 38/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 41
La campagne 2009-2010 a été marquée aussi par une hausse inattendue de
l’indice des prix pour les farines. Cet indice couvre essentiellement la
farine de soja, de colza, de tournesol et de poisson. Il est passé de 180
points au cours de la campagne précédente pour atteindre 215 points au
cours de la présente campagne, soit une progression de plus de 16%. Cette
progression significative s’explique essentiellement par la fermeté du
marché de l’énergie et de la faiblesse du dollar- EU.
1.2.4.1 Production
Production
Pays Variation
2008-2009 2009-2010
%
Afrique du Sud 2,164 2,240 3,5
Argentine 2,937 2,190 -25,4
Australie 430 380 -11,6
Brésil 17,422 15,300 -12,2
Chine 21,170 23,600 11,5
Egypte 3,500 3,570 2,0
Etats Unis 10,740 12,430 15,7
Japon 1,023 1,099 7,4
Corée du Sud 593 740 24,8
Maroc 1,337 1,504 12,5
Mexique 6,530 5,876 -10,0
Turquie 3,156 3,510 11,2
UE-27 11,015 10,778 -2,2
Total 82,017 82,539 0,6
Source : USDA-janvier 2011
Par variétés, ce sont les Tangerines et Mandarines ainsi que les Limes et
Citrons qui ont connus des progressions significatives (environ 11%) par
rapport à la campagne précédente.
40/202
42
Tableau 15: Répartition de la production mondiale
d'agrumes par variété (millions de tonnes)
Production
Variétés
Variation
2008-2009 2009-2010
%
Oranges 50,974 49,360 -3,2
Tangerines et mandarines 19,693 21,810 10,8
Limes et citrons 6,405 5,911 -7,7
Pamplemousses 4,945 5,458 10,4
Total 82,017 82,539 0,6
Source : USDA-janvier 2011
1.2.4.2 Exportations
Les exportations totales des agrumes frais, ont atteint plus de 8 millions de
tonnes en 2009-2010 soit une hausse significative de 8% par rapport à la
campagne précédente attribuée principalement aux exportations de
l’Afrique du Sud, des Etats Unis et de l’Egypte qui ont progressé
respectivement de 18%, 20,2% et 9,2%. Par contre les exportations du
Maroc et de l’Australie ont baissé respectivement de -23% et -28%. Pour
les autres principaux pays exportateurs, ils n’ont connu que de légères
progressions.
Tableau 16: Principaux pays exportateurs d'agrumes
(Milliers de tonnes)
2009-
Pays 2008-2009 Variation %
2010
Afrique du Sud 1,335 1,575 18
Turquie 1,115 1,120 0,4
Etats Unis 863 1,037 20,2
Chine 997 989 -0,8
Egypte 774 845 9,2
UE-27 602 625 3,8
Argentine 520 512 -1,5
Mexique 489 501 2,5
Maroc 637 490 -23,1
Australie 134 96 -28,4
Brésil 20 38 90
Total 7,492 8,098 8,1
41/202 40/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 43
2009-2010 pour atteindre respectivement plus de 11% et 14% par rapport
à la campagne précédence .
Exportations
Variétés
2008-2009 2009-2010 Variation %
Oranges 3,399 3,784 11,3
Tangerines et
1,975 1,998 1,2
mandarines
Limes et citrons 1,383 1,475 6,7
Pamplemousses 735 841 14,4
Total 7,492 8,098 8,1
1.2.4.3 Importations
Les importations des agrumes frais restent dominées par les principaux
pays importateurs d’agrumes à savoir l’UE-27 et la Russie dont la
progression par rapport à la campagne 2008-2009 a été respectivement de
9,5% et 12%. D’autres pays importateurs ont connu des accroissements
significatifs notamment les Emirat Arabes Unis (28,6%), l’Ukraine (27,9%)
et la Corée du Sud (52%).
Tableau 18: Principaux pays importateurs d'agrumes
(Milliers de tonnes)
42/202
44
1.2.5 Lait et produits laitiers
• Production
43/202 42/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 45
Tableau 20: Evolution du marché mondial du lait
(Millions de tonnes en équivalent lait)
• Commerce et prix
Côté prix, l’année 2010 a été caractérisée par une stabilité relative des prix
du lait et des produits laitiers par rapport aux années 2008 et 2009. L’indice
FAO des produits laitiers a oscillé entre 187 et 209 points au cours de
l’année. Sa moyenne s’est établie au tour de 200 points sans atteindre le
niveau record de l’année 2008 qui a été de 220 points mais il est resté élevé
(41%) par rapport à l’année précédente ou il s’est établi à 142 points.
44/202
46
Cette fermeté des prix est due essentiellement aux demandes d’importation
de l’Asie et de la Fédération de Russie ainsi qu’à la baisse du dollar des
Etats Unis par rapport aux principales devises. Elle s’explique aussi par la
croissance relativement faible de la production dans certaines régions
exportatrices du fait de la réduction du cheptel et l’escalade des prix des
céréales enregistrée depuis Août 2010.
45/202 44/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 47
• Le rôle joué par les pays émergents qui prennent du poids au sein de
l’OMC. Ils poussent vers une modification du processus de
négociation qu’ils jugent actuellement déséquilibré et en faveur des
pays avancés.
46/202
48
II- LE CONTEXTE NATIONAL
2.1. Perspectives de l’économie nationale en 2010
47/202 46/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 49
2.2 Budget public alloué au secteur agricole
48/202
50
Tableau 21 : Budget d’investissement du Département de l’Agriculture
au titre de l’exercice 2010
I Ressources :
Sources de financement 2010
Budget Général de l'Etat 5 167 000 000
Fonds Hassan II de développement économique et social 200 000 000
Fonds de Développement Rural 200 000 000
Ressources propres du Fonds de Développement Agricole 326 472 341
5 893 472 341
II- Emplois
Programmes 2010
1- Fonds de Développement Agricole 2 224 000 000
Soutien à l'investissement privé 2 099 000 000
Assurance et gestion des risques 16 000 000
Programme sécheresse / inondations 53 000 000
Mise à niveau des filières 56 000 000
2- Projets Pilier II 601 928 143
3- Irrigation et Aménagement de l’ Espace Agricole 2 061 241 948
PNEEI 179 253 900
Extension de l'irrigation 173 260 000
Réhabilitation en GH 104 952 000
PMH 278 792 000
Maintenance 210 290 000
Autres actions 1 114 694 048
4- Actions transverses 562 280 000
Chambres d'agriculture 130 870 000
Agropoles 30 700 000
Labellisation et produits de terroir 20 230 000
Conseil agricole 52 480 000
Sécurité sanitaire 298 000 000
Agence de Développement Agricole 30 000 000
Agence Nationale de Développement des Zones Oasiennes et de
l’Arganier
5- Autres actions 444 022 250
Enseignement Formation et Recherche 220 501 650
Enseignement supérieur 51 000 000
Enseignement technique et for. Professionnelle 76 501 650
Recherche agronomique 93 000 000
Développement des Filières de production 13 125 000
Directions support 210 395 600
Moyens généraux 143 745 200
Systèmes d'information 22 230 400
Ressources humaines 22 450 000
Stratégie et statistiques 21 470 000
Inspection générale 500 000
Total 5 893 472 341
49/202 48/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 51
2.3 Les conditions climatiques
La 2ème phase, qui s’étale du 1er octobre à la 1ère décade décembre 2009, a
été marquée par un déficit pluviométrique de près de 30% par rapport à la
normale. Ce déficit a oscillé entre 27% au niveau du moyen Atlas à 94%
dans les zones Sahariennes. Ces conditions climatiques relativement
difficiles ont été à l’origine du retard constaté au niveau des superficies
emblavées, notamment en céréales d’automne (blés et orge) et du couvert
végétal insatisfaisant dans les parcours.
50/202
52
Tableau 22 : Répartition régionale des cumuls
Pluviométriques(mm)
51/202 50/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 53
Figure 14: Excèdent ou déficit pluviométrique par rapport
à la normale en %
52/204
54
CARTES D’INDICES DE VEGETATION
1) Situation à la 3ème décade d’octobre 2009 2) Situation à la 1ère décade de février 2010
3) Situation à la 3ème décade de mars 2010 4) Situation à la 3ème décade d’avril 2010
53/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 55
56
III- MESURES DE POLITIQUE AGRICOLE ET DE
DEVELOPPEMENT RURAL
3.1 Mise en place d’un nouveau système d’aides
L’année 2010 a été marquée par la mise en place du nouveau système des
aides qui propose d’abord un renforcement des incitations en conformité
avec les engagements pris dans le cadre des contrats programmes. Il
permet aussi une adaptation de ces aides aux spécificités économiques et
sociales des filières à travers des encouragements et des incitations fortes
aux projets d’agrégation.
54/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 57
• Une augmentation substantielle des aides pour les
plantations d’olivier (jusqu’à 6 000 dh/ha) et d’agrumes
(12 000 dh/ha).
Par ailleurs, le nouveau système des aides a permis pour le cas des projets
d’agrégation (agrégateurs et agrégés) des subventions à des taux bonifiés
pour l’acquisition du matériel agricole et pour les projets d’irrigation. Il a
prévu également au profit des agrégateurs, des subventions forfaitaires
pour financer l’encadrement des agrégés. Ces subventions forfaitaires sont
conditionnées par l’atteinte des objectifs de productivité fixés pour chaque
type de projet d’agrégation.
55/202
58
Pour accompagner le nouveau système des aides, le Département de
l’Agriculture a mis en place une application informatique baptisée SABA.
Cette application, au niveau de laquelle sont traités l’ensemble des
dossiers durant toutes les phases de leur instruction, au niveau des guichets
uniques, permet un traitement homogène des dossiers ainsi qu’un suivi
rapproché et rapide du système incitatif à même d’apporter les ajustements
nécessaires dans les meilleurs délais.
56/202 55/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 59
subventionnés au taux de 80% des coûts des plants
subventionnés.
57/202
60
Il ressort du tableau n°23que :
Ces dossiers concernent les investissements réalisés avant mars 2010, date
de publication de l’arrêté n°362-10 du 26 janvier 2010 fixant les modalités
de l’aide de l’Etat aux aménagements hydro-agricoles et aux améliorations
foncières des propriétés agricoles et abrogeant l’arrêté conjoint n°13-05-83
58/202 57/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 61
du 1er février 1985 accordant les aides de l’Etat pour le creusement de puits
et l’acquisition du matériel d’irrigation localisée et par aspersion.
Tableau 24: Projets réalisés avec l'approbation préalable du Ministère de
l'Agriculture et de la Pêche Maritime
SUBVENTIONS SUPERFICIE
OPERATIONS %
(DH) S (HA)
Projets d'irrigation localisée réalisés à titre individuel 442 818 834,72 20 649,00 92,45
Projets d'irrigation localisée réalisés dans le cadre des projets collectifs 18 285 324,00 750,16 3,82
Projets d'irrigation localisée réalisés par les petits agriculteurs ( <5 HA) 17 870 330,37 703,18 3,73
Les agriculteurs ayant réalisé des investissements dans le cadre des projets
globaux d’irrigation, dont les dossiers techniques sont soumis à
l’approbation préalable des services techniques du Département de
l’Agriculture, ont bénéficié d’un décaissement de 478 974 489,09 DH, dont
92,45% pour les projets d’irrigation réalisés à titre individuel.
59/202
62
Tableau 26: Ventilation des aides hors les subventions
SUBVENTIONS UNITES /
OPERATIONS %
(DH)* SUPERFICIES
Tracteurs 421 688 388,14 69,7 5 111 Unités
Matériel de traitement 52 367 300,63 8,7 2 334 Unités
Semoirs et épandeurs d’engrais 46 342 977,80 7,7 1 673 Unités
Matériel de récolte 38 954 429,72 6,4 2 412 Unités
Charrues, herses, fraises, chisels, … 29 622 841,96 4,9 2 957 Unités
Filets de protection des cultures maraîchères sous serres contre les insectes 3 283 016 0,5 333 Ha
Matériel de mise en place de paillage en plastique 40 000 0,01 38 Ha
capsules à phéromones 134 829 0,02 5 138 Unités
Petit matériel agricole 12 581 000 2,1 2 585 Unités
Total 605 014 783,39 100
60/202 59/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 63
Le tableau n°27 donne la répartition des aides décaissées, en 2010, aux
agriculteurs au titre des unités de valorisations suivantes :
SUBVENTIONS
OPERATIONS NOMBRE D'UNITES
Montant En DH %
Unités de conditionnement de semences 748 155,46 5,3 1
Unités de stockage des céréales 1 007 215,00 7,1 3
Unités de trituration des olives 1 989 329,58 14,0 8
Unités de conditionnement des fruits et légumes 1 016 574,70 7,2 2
Unité de stockage frigorifique des produits agricoles 9 455 553,35 66,5 10
Total 14 216 828,09 100 24
61/202
64
• Promotion des exportations agricoles
• Arboriculture fruitière
SUBVENTIONS
OPERATIONS SUPERFICIE (HA)
MONTANTS (DH) %
Plantations d'olivier irrigué 5 014 085 7,0 1 014
Plantations d'olivier non irrigué 2 474 546 3,4 1 581
Plantations d'agrumes 64 582 276 89,6 5 803
62/202 61/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 65
Pour l’approvisionnement des agriculteurs en plants subventionnés à
hauteur de 80% du coût au titre de l’exercice 2010, le montant total réglé,
au profit des pépiniéristes agréés, s’élève à : 53.178.960,00 DH .
• Intensification de la production animale
Les autres opérations ont absorbé 50% des subventions distribuées, pour
l’acquisition de 16 302 unités de matériel d’élevage, la construction de
1264 unités de bâtiments d’élevage (bergeries, chèvreries, étables,
poulaillers) ainsi que l’équipement de 24 centres de collecte de lait.
• Analyse de laboratoire
63/202
66
3.1.1.2.2 Aides décaissées aux agriculteurs
• Subventions
REGION SUBVENTIONS* %
SOUSS MASSA DRAA 182 955 334,37 13%
MARRAKECH-TANSIFT AL HAOUZ 182 108 048,83 13%
CHAOUIA-OUARDIGHA 171 917 440,32 12%
MEKNES-TAFILALET 152 362 552,57 11%
TADLA AZILAL 143 039 573,50 10%
ORIENTAL 94 543 195,58 7%
TAZA-AL HOCEIMA-TAOUNATE 86 515 067,28 6%
GHARB-CHRARDA-BNI HSSEN 78 851 042,07 6%
DOUKKALA-ABDA 76 863 795,52 6%
TANGER-TETOUAN 69 779 692,21 5%
FES BOULMANE 65 447 408,70 5%
RABAT-SALE-ZEMMOUR-ZAER 44 457 712,88 3%
GUELMIM ESMARA 14 270 164,81 1%
GRAND CASABLANCA 12 555 809,89 1%
OUED ED-DAHAB-LAGOUIRA 2 878 108,33 0,2%
LAAYOUNE-BOUJDOUR-SAKIA AL HAMRA 420 000,00 0,03%
TOTAL 1 378 964 946,87 100%
* : subventions décaissés en aval.
26% de ces aides ont été distribuées dans la région du Souss Massa-Draa et
Marrakech Tensift Al haouz à part égale. Quant aux autres régions, leurs
parts varient entre 12% pour la région de Chaouia Ouardigua 0,03% pour
la région de Laayoune-Boujdour-Sakia Al Hamra.
Les taux d’utilisation les plus élevés des subventions distribuées, par
rubrique, ont été enregistrés au niveau des régions suivantes :
Souss Massa Draa : 68% des subventions aux exportations d'agrumes à l'état frais, hors UE
Chaouia Ouardigha : 51% des subventions à l'intensification de la production animale
Meknès Tafilalet : 49% des subventions à la valorisation des produits agricoles
64/202 63/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 67
Meknès Tafilalet : 29% des subventions aux améliorations foncières
Souss Massa Draa : 23% des subventions à l'arboriculture fruitière
Souss Massa Draa : 22,5% des subventions à l'aménagement des propriétés agricoles
Chaouia Ouardigha : 17% des subventions à l'équipement des exploitations en matériel agricole
65/202
68
RUBRIQUES NOMBRE DE BENEFICIAIRES
SUBVENTIONS SERVIES EN AMONT : 29 333
– Petit matériel agricole 16 329
– Analyses de laboratoires 13 004
SUBVENTIONS SERVIES EN AVAL : 18.825
– Equipement des exploitations en matériel agricole 10 501
– Aménagement des propriétés agricoles 5 689
– Intensification de la production animale 2 016
– Valorisation des produits agricoles 26
– Arboriculture fruitière 561
– Autres rubriques 32
Total 48 158
REGION PRIMES* %
TADLA AZILAL 23 835 833,00 48%
TANGER-TETOUAN 8 519 224,00 17%
MARRAKECH-TANSIFT AL HAOUZ 6 629 535,20 13%
CHAOUIA-OUARDIGHA 2 416 174,00 5%
SOUSS MASSA DRAA 2 073 960,95 4%
TAZA-AL HOCEIMA-TAOUNATE 1 755 110,00 4%
MEKNES-TAFILALET 1 697 449,10 3%
ORIENTAL 1 597 852,00 3%
GHARB-CHRARDA-BNI HSSEN 437 105,88 1%
RABAT-SALE-ZEMMOUR-ZAER 226 100,00 0,5%
FES BOULMANE 169 325,00 0,3%
GRAND CASABLANCA 55 000,00 0,1%
DOUKKALA-ABDA 35 000,00 0,1%
GUELMIM ESMARA - 0%
LAAYOUNE-BOUJDOUR-SAKIA AL HAMRA - 0%
OUED ED-DAHAB-LAGOUIRA - 0%
TOTAL 49 447 669,13 100%
* : primes décaissées hors marchés d’acquisition et de distribution des vitro-plants de palmier dattier
66/202 65/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 69
Les niveaux de réalisations les plus élevés des primes distribuées, par
rubrique et par région économique, ont été enregistrés » dans les régions
suivantes :
– Tadla-Azilal : 76 % des subventions au matériel d’élevage
– Marrakech Tensift Al Haouz : 66 % des subventions aux plantations d'agrumes
– Tanger Tetouan : 61,4 % des subventions aux plantations d’olivier
– Oriental : 37% des subventions au matériel d’irrigation
– Meknès Tafilalet : 36% des subventions aux unités de valorisation
67/202
70
3.2 Gestion des ressources naturelles et aménagement de
l’espace agricole
3.2.1 Gestion des ressources en eau d’irrigation
3.2.1.1 Réserves d’eau dans les barrages au début de la
campagne
La réserve globale d’eau enregistrée dans les barrages à usage agricole au
1er septembre 2009 est de 9,64 milliards m3, soit un taux de remplissage
global de 72%, contre 38% enregistré à la même date de la campagne
précédente (1er septembre 2008).
Cette réserve reste inégalement répartie entre les différents bassins comme
l’illustrent le tableau n°34 :
Tableau 34: Réserves d'eau disponible dans les barrages
Réserves d’eau
Capacité de Taux de
disponible
stockage remplissage
BARRAGE au 1er sept 2009
(Mm3) (%)
(Mm3)
COMPLEXE SEBOU 4 946 3 463 70
AL MASSIRA-AHMED EL HANSALI 3 418 2 427 71
BIN EL OUIDANE 1 243 994 80
MOHAMED V-HASSAN II-Oued Za 842 651 77
OUED EL MAKHAZINE 699 546 78
MANSOUR EDDAHBI 445 375 84
HASSAN ADDAKHIL 321 285 89
YOUSSEF BEN TACHFINE 302 123 41
HASSAN 1er-SIDI DRISS 245 212 87
EL KANSERA 221 112 51
ABDELMOUMENE 201 57 29
MOULAY YOUSSEF 150 115 76
My Abdelah 103 78 77
Aoulouz 96 77 80
LALLA TAKERKOUST 54 45 84
Med Mokhtar Soussi 49 47 97
M.B.A. AL KHATTABI 20 18 87
Total 13 354 9 624 72
69/202
72
Tableau 36 : Volumes affectés et fournitures
d'eau réalisées au cours de la campagne 2009-2010
Volume
Dotation Dotations Taux
Volumes fourni/
réservée réservées Campagne/
fournis Dotation
Périmètre BARRAGE en année début Année
campagne réservée
normale campagne normale
(Mm3) (%)
(Mm3) (Mm3) (%)
Loukkos Oued Al Makhazine 220 220 100 127 58
Tafilalet - V. Ziz Hassan Addakhil 140 140 100 128 91
Massa - Tassila Youssef Ben Tachefine 85 85 100 54 63
Plaine du Gharb- Moyen
Complexe Sebou 900 888 99 394 44
Sebou
N'Fis Lalla Takerkoust 82 82 96 78 95
Beni Moussa et Tessaout
Bin El Ouidane 945 760 80 583 77
Aval
Tassaout Amont Moulay Youssef 260 200 77 175 88
Béni Amir Ahmed Al Hansali 320 225 70 220 90
Doukkala Al Massira 850 575 68 575 100
Drâa Mansour Eddahbi 250 170 68 137 81
Haouz central Hassan 1er -Sidi Driss 310 150 48 126 84
Beht El Kansera 174 100 57 75 75
Mohmed V- Hassan II-
Moulouya 515 290 56 189 65
Oued Za
Issen Abdelmoumen 63 21 33 8,7 42
TOTAL 5114 3906 76 2870 73
(*)Demande en eau fixée par les Plans Directeurs
(**) Par rapport à la dotation affectée en début de campagne
71/202
74
collectifs d’irrigation pour faciliter la reconversion aux
techniques d’irrigation économes en eau à la parcelle,
- 175 000 ha en reconversion individuelle à l’échelle des
exploitations;
72/202 71/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 75
Encadré n° 1 : projet de modernisation de l’agriculture irriguée
dans le bassin de l’Oum er Rbia
Prêt Bird n° 7875-ma
Cadre général
Programme d'action: Plan Maroc Vert -Programme National d’Economie d’Eau en Irrigation
Cadre de financement : Prêt de la Banque Mondiale n° 7875-MA
73/202
76
Encadre n° 2 : Projet d’appui au programme national d’économie
d’eau en irrigation-PAPNEEI
Cadre général
Programme d'action: Plan Maroc Vert -Programme National d’Economie d’Eau en Irrigation
Cadre de financement : Prêt de la Banque Africaine de Développement
74/202 73/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 77
2) Les projets de reconversion individuelle
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78
TABLEAU 37 : TARIFS DE L'EAU D'IRRIGATION EN VIGUEUR
A PARTIR DU 01 septembre 2009
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Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 79
3.2.3 Aménagement de l’espace agricole
- 108 440 ha dominés par les barrages réalisés jusqu’à fin 2010 ;
- 32 200 ha dominés par les barrages en cours de construction ou
programmés durant la période 2008-2012 par le département de
l’Eau.
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- Périmètres de Grande Hydraulique :
Tableau 38: Programme d'aménagement hydro-agricole
de la grande hydraulique
Période de
Périmètres Coût global
DRA ORMVA Barrage Superficie (ha) réalisation
d’irrigation (Mdh)
des projets
Zone Est (E3, E5,
24 000 3 631 2012-2016
Z6)
Gharb- Chrarda-Béni 36 000 4 782 2012-2015
GHARB EL WAHDA
Hssen Zone côtière 9 000 1 100 2013-2018
27 000 3 682
Zone centrale 26 540 3 553 2013-2018
DAR
Tanger- Tétouan LOUKKOS Dar Khrofa 18 000 2 168 2011-2015
KHROFA
Total : Grande hydraulique 104 540 14 134 2012- 2018
Coût
Périmètres Superficie Période de
DRA ORMVA/DPA Barrage global
d’irrigation (ha) réalisation
(Mdh)
Projets en cours de réalisation
Idris Ier/ Moyen Sebou
Fés-Boulemane DPA Fès ème 4 600 601 2010-2014
A.Fassi (2 Tranche)
Taza-Taounate-Al
DPA Taounate Bouhouda Bouhouda 2 000 460 2010-2014
Hoceima
Meknes-Tafilalet DPA Khénifra Tamalout Ansgmir 4 000 65 2009-2013
Oriental DPA Figuig Sfeissif Palm. de Figuig 700 200 2010-2012
Totale 1 11 300 1 326 2009-2013
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Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 81
- Etat d’avancement du programme à fin 2010
• Etudes:
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Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 83
• La réduction des transferts budgétaires par rapport à la situation
statut quo.
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Par ailleurs, dans le cadre du suivi du projet et du contrôle des engagements
de la société Amensouss, plusieurs réunions de suivi et des visites de
terrains ont été organisée par les services du MAPM afin de veiller sur le
respect du cahier de charges par le délégataire.
L’année 2010 est marquée par la poursuite des études de structuration des
projets de PPP dans les périmètres du Loukkos ,Tadla, Doukkala et Gharb,
le démarrage de l’étude dans le périmètre de la Moulouya (étude
commencée en juin 2010). La même année a connu aussi le lancement des
appels d’offres des études de structuration et de dévolution des partenariats
publics-privés dans le périmètre du Haouz.
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Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 85
La 1ère phase de cette étude est consacrée à l’étude de faisabilité et aux
orientations stratégiques. Elle sera suivie par une 2ème phase où il est prévu
le lancement d’un appel d’offres international pour la sélection du
délégataire et la signature du contrat de gestion déléguée.
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l’achèvement des travaux dans des périmètres irrigués dont la superficie est
de l’ordre de 20.000 ha (dont 13 500 ha ont été achevé en 2010) répartis
sur 11 régions et concernera 29 provinces. Les travaux entamés portent sur
la réhabilitation des ouvrages d’irrigation et la construction de 158 km de
séguias et de seuils et d’ouvrages de dérivation.
La réalisation de ces travaux a permis le maintien de l’irrigation et
l’amélioration de l’efficience des réseaux de distribution. L’emploi
engendré en phase de travaux est évalué à 260.000 JT/an. Le montant
réservé à cette opération s’élève à en 125,7 MDH.
Pour venir en aide aux populations sinistrées suite aux dégâts causés par les
crues survenues en 2008 -2009 -2010, un programme d’urgence a été mis
en place pour la réparation des infrastructures hydro-agricoles
endommagées. Ce programme consiste en la réparation des dégâts de crue
enregistrés au niveau des périmètres d’irrigation de PMH. Le programme
2010 a concerné 8 régions et 25 provinces (Fès Boulemane, Marrakech -
Tansift - Al Haouz, Meknès-Tafilalet, Oriental, Tadla Azilal, Tanger –
Tétouan, Taza-Al Hoceima-Taounate, Souss-Massa-Draa)
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Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 87
- La constitution de 42 AUEA et formation par 127 journées
stagiaires
- L’aménagement de piste : réalisation de 8.45 Km de piste par
stabilisation et ouverture
- L’aménagement et/ou l’équipement de 8 puits et aménagement
de 05 sources pour 14 localités
- L’amélioration et la diversification des systèmes de production à
travers la distribution de 146 000 plants ;
- Formation des agriculteurs et technicien du projet pour un total
de 250 journées stagiaires
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o Projet de Développement Agricole Intégré d’Ouijjane, province de
Tiznit
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Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 89
o Projet de Développement Rural dans le Moyen Atlas Oriental
(PDRMO)
- L’élaboration de 75 PDD ;
- La signature de trois conventions de partenariat pour la
réalisation des sessions d’alphabétisation fonctionnelle
au profit des populations locales, notamment les
femmes et les jeunes filles ;
- La réalisation de trois sessions de formation au profil
des femmes rurales et des agriculteurs qui ont porté sur :
(i) la gestion des associations et des coopératives, (ii) la
création et gestion des petites entreprises féminines ;
et(iii) la formulation et mise en œuvre des projets
locaux ;
- L’aménagement de 4Km de seguias ainsi que la
réhabilitation d’un seuil de dérivation ;
- L’aménagement et l’équipement d’un puits dans la
commune rurale de Sekoura ;
- L’aménagement d’une khettara sur une longueur de
200m ;
- La réalisation de trois sessions de formations au profit
de 15 AEUA ;
- L’aménagement foncier dans la zone d’Achlouj sur
une superficie de 17 ha ;
- La réalisation de travaux de correction des ravins sur un
volume de 10000 0 m3 ;
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90
- L’achat et distribution de des 55 000 plants d’Amandier
et d’olivier ;
- Le déparasitage interne et externe du cheptel pour un
effectif de 124 319 têtes ;
- L’acquisition de 60 ruches peuplées au profil de 4
coopératives.
88/202 87/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 91
- L’extension de l’arboriculture sur une superficie de 230
ha, par la distribution de plants d’arbres fruitiers ;
- La poursuite des essais de démonstration sur la culture
de safran ;
- L’aménagement de 8 points d’eau ;
- La création de 4 bains antiparasitaires et de 2 abris anti-
neige ;
- L’acquisition de20 béliers et 3 géniteurs bovins ;
- L’acquisition des produits de traitement des troupeaux
contre les parasites internes et vaccination de troupeaux
contre les enterotoxémies ;
- L’acquisition de produits pour la lutte contre la varoise
des abeilles ;
- La construction d’un local au profit de la coopérative
des PAM ;
- Le lancement des essais de démonstrations pour
l’ensachage des amandes et séchage et ensachage des
pruneaux et abricots ;
- L’acquisition d’un kit de trituration et d’emballage de
l’huile d’olive ;
- La modernisation de 02 maasras traditionnelles ;
- Le lancement des travaux de construction et équipement
de 2 vitrines d’exposition de produit de terroir ;
- L’acquisition d’équipement pour 16 coopératives de
tissage.
89/202
92
- La plantation d’arbustes fourragers (Atriplex et Cactus) sur
une superficie de près de 1.000 dans 2 Provinces et ce pour
un montant de 4.350.000 DH;
- L’aménagement et l’équipement de 153 points d’eau (puits,
citernes enterrées, équipement en matériel de pompage)
destinés à l’abreuvement du cheptel au profit de 80
communes rurales situées dans des zones de parcours des
milieux arides et semi-arides relevant des zones d’action de
6 Directions Régionales de l’Agriculture, savoir: Oued
Eddahab-Lagouira, Guelmim-Smara, Laayoune-boujdour-
Sakia El Hamra, Souss Massa-Drâa, Tadla-Azilal et
l’Oriental . Ce programme a été mis en place pour un
montant de 20.300.000 DH ;
- La réhabilitation des locaux du Centre de Production des
Semences Pastorales (CPSP) de Khmis M’Touh (Province
d’El Jadida) et son équipement en matériel technique pour la
conservation des semences pastorales. Outre ces travaux, le
CPSP dans le cadre de ses activités annuelles a mis en place
des travaux de semis et d’entretien sur 80 ha. Ces opérations
ont été réalisées pour un montant de 2.245.000 DH.
90/202 89/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 93
- Création, aménagement et équipement de 24 points d’eau ;
- Travaux d’aménagement des sols par lignes contours sur 3.950
ha ;
- Travaux d’aménagement des sols pour l’épandage des eaux de
ruissellement sur 3100 ha;
- Clôture des réserves semencières sur 300 ha
Appui aux activités génératrices de revenu ;
- Appui à l’Association Nationale Ovine et Caprine (création de 3
groupement Béni Guil);
- Programme de prophylaxie.
91/202
94
- Finalisation de l’étude relative à l’élaboration d’un plaidoyer
pour la sécurisation du foncier pastoral et de celle sur
l’économie pastorale (étude comparative des coûts
écologiques et économique de la transhumance par rapport
aux autres options d’utilisation des terres).
- Organisation de l’atelier final de clôture du projet en
présence des partenaires institutionnels, des représentants
d’autres projets nationaux et des représentants des OPs.
- Achèvement et équipement du centre de sensibilisation et
d’éducation en matière de biodiversité et transhumance.
- Poursuite du programme d’amélioration génétique des ovins
de parcours et d’amélioration de la conduite des petits
ruminants dans le versant sud du haut atlas, mis en œuvre en
partenariat avec l’ANOC.
- Elaboration et validation de la charte de l’écotourisme dans
le pays des transhumants.
- Diffusion des supports de communication et des documents
produits par le CBTHA.
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Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 95
96
IV- EVOLUTION DE LA PRODUCTION
AGRICOLE
Céréales Quantités
Blé tendre 956.474 qx
Blé dur 296.902 qx
Orge 14.490 qx
93/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 97
semences. La priorité est également donnée au niveau des périmètres
irrigués aux parcelles destinées à la multiplication ;
94/202
98
L’Etat et les professionnels ont également signé en Avril 2009 un contrat
programme semencier d'un montant de 765 millions de dirhams dont 225
millions de dirhams à la charge de l'Etat et visant l'amélioration des taux
d’utilisation des semences pour toute les espèces et la promotion de leur rôle
dans l'amélioration de la productivité.
Plus d'1 million de quintaux de semences certifiées vendues par les sociétés
grainières au titre de la campagne agricole 2009-10, niveau considéré comme
exceptionnel et constitue un record jamais atteint dans le passé, soit + 58%
d'augmentation par rapport à 2008-09. La répartition de ces ventes par espèce
céréalière se présente comme suit:
95/202 94/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 99
Tableau 43 : Vente des semences céréalières par espèce
Céréales Quantités
Blé tendre 806.251 Qx
Blé dur 248.785 Qx;
Orge 5.495 Qx.
Les ventes en semences ont porté sur 660 q, soit 16% du disponible et sont
en baisse de -3% par rapport aux ventes réalisées la campagne précédente
(682 Qx).
96/202
100
• Prix des semences certifiées
97/202 96/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 101
Les ventes ont porté sur 8.380 q soit 51% du disponible. Ce chiffre marque
une hausse de 12 % par rapport aux ventes réalisées la campagne précédente
(7.450 q).
Les prix des semences certifiées fourragères sont libres et sont arrêtés en
début de chaque campagne selon les disponibilités et la demande exprimée.
C’est la situation de la production de la campagne précédente qui détermine
l’offre sur le marché et donc le niveau des prix de chaque espèce.
98/202
102
4.1.1.1.4 Semences de pomme de terre
Les prix de vente aux producteurs ont été de l’ordre de 5,20 à 6,20 Dh/kg
pour la Désirée et ont oscillé entre 7,30 et 7,80 Dh/kg pour les variétés
blanches comme Spunta, Liseta et Mondial. Il est à signaler que ces prix ont
connu une légère baisse 6 à 15 % par rapport à ceux de la campagne dernière
notamment pour les variétés blanches par contre les prix de la variété Désirée
sont restés au même niveau que ceux de la campagne précédente.
Il est à noter que les besoins globaux en semences de pomme de terre, pour la
campagne 2009/10 s’élèvent à environ 152.000T dont près de 75 %
proviennent des semences communes produites localement.
99/202 98/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 103
4 millions contre seulement 4,7 millions de plants fruitiers lors de la
campagne précédente, dont :
4.1.1.2 Engrais
La consommation nationale d'engrais au titre de la campagne agricole est
estimée à 820.000 Tonnes, sachant qu’elle oscille habituellement entre 800 et
950 mille tonnes, alors que les besoins réels sont estimés à 2,5 millions de
tonnes selon les projections de la FAO. Les engrais de fond représentent
environ 49% de la consommation globale en engrais dont DAP (18%) et
14.28.14 (17%) ; alors que les engrais de couverture portent sur 51% et
dominés principalement par les ammonitrates (29%) et l’urée (12%).
La consommation est concentrée au niveau de cinq régions (70%) comme le
montre le graphique suivant :
100/202
104
Par ailleurs, les principales actions entreprises dans la cadre de la
rationalisation de l’utilisation des engrais sont synthétisées dans ce qui suit :
101/202 100/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 105
distribution des semences géré par la SONACOS (360 points de vente) pour
commercialiser les engrais à des prix concurrentiels constituant ainsi un
marché de référence pour ces produits. Cette mesure permettra également
d’associer l’utilisation des engrais aux semences dans le cadre du package
technique recommandé pour l’amélioration des rendements et de la qualité
des productions agricoles.
4.1.2 Céréales
4.1.2.1 Céréales d'automne
4.1.2.1.1 Superficies semées
102/204
106
Tableau 46 : Répartition des superficies semées
par région économique (En milliers d’ha)
103/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 107
4.1.2.1.2 Productions
La production des céréales d’automne a atteint 74,6 millions Qx, soit une
baisse de 27% par rapport à la production de la campagne précédente
(102millions Qx) et une hausse de 22% par rapport à la moyenne des cinq
dernières campagnes (61,4 millions Qx). Cette production se répartit par
espèce comme suit :
- Blé dur : 16,4 millions Qx (22% de la production totale en céréales
d’automne), soit une baisse de 18% par rapport à la campagne
précédente et une hausse de 21% par rapport à la moyenne de la
période 2005-2009;
- Blé tendre : 32,5 millions Qx (44% de la production totale en
céréales d’automne), soit une baisse de 18% par rapport à la
campagne précédente et une hausse de 21% par rapport à la
moyenne de la période 2005-2009;
- Orge : 25,7 millions Qx (34% de la production totale en céréales
d’automne), soit une baisse de 31% par rapport à la campagne
précédente et une hausse de 36% par rapport à la moyenne de la
période 2005-2009.
104/202
108
La répartition de la production des céréales d'automne, selon les régions
économiques et sa comparaison avec celle de la campagne 2008-09 sont
démontrées dans le tableau n°47:
2008-09 2009-10
Régions économiques (1)/(2) %
(1) (2)
Guelmim-Esmara 47 197 319
Souss Massa- Draa 4.740 3240 -32
Gharb-Chrarda- Beni Hssen 6.030 3300 -45
Chaouia-Ouardigha 15.698 10500 -33
Marrakech-Tensift-Alhaouz 19.200 10700 -44
Oriental 4.891 4240 -13
Grand Casablanca 819 760 -7
Rabat-Sale-Zemmour-Zaer 4.907 3625 -26
Doukkala-Abda 14.577 10635 -27
Tadla-Azilal 9.641 7800 -19
Meknes-Tafilalet 7.234 5844 -19
Fes-Boulemane 3.821 3500 -8
Taza-Alhoceima-Taounate 7.597 6400 -16
Tanger-Tetouan 2.372 3823 61
Total 101.574 74564 -27
105/202 104/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 109
4.1.2.1.3 Rendements
Moyenne
2009-10 2008-09 Ecart
2005-2009 Ecart (%)
(q/ha) (q/ha) (%)
Espèces (q/ha) (1)/(3)
(1) (2) (1)/(2)
(3)
Blé dur 18,2 20,8 13,8 -13 +32
Blé tendre 17,1 22,5 14,7 -24 +16
Orge 13,5 16,8 8,7 -20 +55
Total 16 20 11,3 -20 +32
Il en découle que les rendements moyens obtenus par espèce céréalière lors
de cette campagne sont inférieurs aux rendements réalisés lors de la
campagne agricole 2008-09 mais rentent toujours supérieurs à la moyenne
des cinq dernières campagnes.
4.1.2.2.1 Maïs
106/202
110
Figure 26 : Evolution de la superficie du Mais (en milliers d’Ha)
4.1.2.2.2 Le Riz
Le rendement moyen du riz est de 75Qx/ha, soit une hausse de 15% par
rapport à la campagne précédente.
107/202 106/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 111
Figure 28 : Evolution de la superficie du Riz (en Ha)
108/202
112
Tableau 49 : situation de la collecte des céréales
principales par les opérateurs agrées par l’Onicl (En 1000 quintaux)
Campagne de commercialisation
Céréales
2008-2009 2009-2010
Blé tendre 13.884 26.621
Blé dur 189 232
Orge 49 241
Maïs 6 1
Total 14.128 27.095
Source : ONICL
Les cours des céréales observés au niveau des souks et halles aux grains en
2009-2010 ont été caractérisés par une baisse relativement importante
comparativement aux prix de la campagne 2008-2009 et 2007-2008. Le
prix du blé tendre a enregistré une diminution de 8,5% et 22% par rapport,
respectivement, à 2008-2009 et 2007-2008.
Tableau 50 : cours moyens des céréales au
niveau des souk set halles aux grains (en Dh/quintal)
Campagne de commercialisation
Céréales
2007-2008 2008-2009 2009-2010
4.1.3.1 Superficies
109/202 108/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 113
5% par rapport à la campagne précédente et de 7% par rapport à la
moyenne des cinq dernières années.
La répartition de la superficie selon les principales espèces se présente
comme suit :
Tableau 51 : La superficie emblavée en légumineuses
alimentaires par espèce (en 1000 ha)
4.1.3.2 Productions
La production totale des légumineuses alimentaires en sec est estimée à
2.753.000 quintaux, marquant un accroissement de 40% par rapport à la
campagne agricole 2007-2008. Cette augmentation a concerné toutes les
110/202
114
espèces : Lentilles (+147%), Petits pois (+77%), Fève (+40%) et Pois
chiches (+37%).
4.1.3.3 Rendements
111/204 110/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 115
Tableau 53 : Rendement des légumineuses
alimentaires en sec par espèce (en Qx)
112/202
116
Figure 32: Evolution de la superficie semée en
Betterave à sucre (en Ha)
113/202 112/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 117
Au titre de cette campagne, la superficie semée en betterave monogerme a
atteint environ 20.357 ha soit 39% de la superficie semée et 100% de
l’objectif fixé au niveau du contrat programme à l’horizon 2012.
4.1.4.1.2 Production
114/202
118
Tableau 56 : Production usinée de la betterave à sucre
(en 1000 tonnes)
Moyenne
ORMVA 2008-2009 2009-2010
2005-2009
Gharb 332 142 494
Doukkala 1.264 1.230 1.155
Tadla 672 653 606
Loukkos 163 88 272
Moulouya 268 360 255
Total 2.699 2.473 2.782
4.1.4.2.1 Superficies
115/202 114/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 119
La superficie plantée au niveau du Gharb a connu une hausse de 27% par
rapport à la campagne précédente et de 38% par rapport à la moyenne des
cinq dernières campagnes, suite au programme de plantations de 2.500 ha
de canne entrepris dans le cadre du l’opération de soutien de ces cultures
suite aux inondations de 2009.
Cette superficie a enregistré des baisses de 17% et 26% par rapport aux
réalisations de la campagne écoulée et à la moyenne des cinq dernières
campagnes. En effet, la campagne de la récolte de la canne a été perturbée
par les stagnations de l’eau causées par les inondations.
116/202
120
4.1.4.2.2 Production
117/202 116/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 121
4.1.4.3 Prix à la production des cultures sucrières
118/202
122
Les besoins intérieurs de consommation en sucre en 2010, estimés à
1.160.000 T, ne sont couverts par la production nationale qu’à hauteur de
32%.
4.1.5 Oléagineux
4.1.5.1 Olivier
4.1.5.1.1 Superficie
119/202 118/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 123
4.1.5.1.2 Production d’olive
Moyenne
Type de réalisation 2009-2010 2008-2009
2005-2009
Superficie (Ha) 753 000 680 000 628 000
Productions (T) :
- Olives totales 1 500 000 850 000 740 000
- Conserves d’olive 90 000 100 000 92 000
- Huile d’olive 160 000 85 000 74 000
120/202
124
4.1.5.1.3 Production d’huile d’olive
4.1.5.2 Tournesol
4.1.5.2.1 Superficie
121/202 120/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 125
Figure 40: Evolution de la superficie cultivée
en tournesol
122/202
126
La collecte a été assurée par la Coopérative Agricole Marocaine de
Meknès (CAMM) moyennent une marge d’intervention de 400 DH/T et un
prix payé aux producteurs de 4000 DH/T.
123/202 122/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 127
Ce taux, qui permet d’apprécier le niveau de sécurité alimentaire en matière
d’huile, est en accroissement de 18 points de pourcentage par rapport à la
campagne précédente (23 %) grâce à l’augmentation significative de la
production oléicole notamment celle de l’huile d’olives et la reprise de la
production de graines de tournesol.
124/202
128
Bien que la production maraîchère soit caractérisée par la grande diversité des
espèces qu’elle concerne, près de 50% de la production globale de la
campagne 2009-2010 sont dominés par trois espèces de grande
consommation, à savoir la pomme de terre avec 1.525.000T (22%), la tomate
avec 1.100.000T (16 %) et l’oignon avec 800.000T (12 %).
4.1.6.1.1 Superficie
Moyenne
Culture 2008-2009 2009/2010
2005-2009
Tomate 6.200 6 700 6 200
Pomme de terre 7.500 5 930 7 045
Légumes et fruits divers 17.900 17 620 16 325
Total 31.600 30 250 29.500
125/202 124/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 129
4.1.6.1.2 Production
Moyenne
Culture 2009-10 2008-2009
2005-2009
Tomate 845 200 840.000 751.300
Pomme de terre 139 600 160.000 148.700
Fruits et légumes divers 728.800 750.000 656.300
Total 1.750.000 1.713.600 1.556.300
126/202
130
En ce qui concerne la pomme de terre, la production a par contre accusé
une baisse de 12% par rapport à la campagne précédente et de 6 % par
rapport à la moyenne du quinquennat 2005-2009. Le rendement moyen est
passé de 21 T/Ha en 2008/09 à 23 T/Ha au cours de cette campagne soit
une hausse de 10%.
4.1.6.1.3 Exportations
Les exportations de primeurs ont porté sur 675.000 T enregistrant ainsi une
régression de 14% par rapport à la campagne précédente (786.200 T) tout
en restant supérieures de 2 % comparativement à la moyenne du
quinquennat 2005-2009 (664.500 T). Cette baisse a été très importante en
ce qui concerne la tomate (-24%) et les autres légumes divers (-7%) sauf le
piment fort et le haricot vert qui ont connu des hausses respectives de 15 %
et 4 %.
2008- Moyenne
Culture 2009-10
2009 2005-2009
Tomate 421.070 321.300 306.800
Pomme de terre 9.000 22.850 37.700
Légumes et Fruits divers 356.165 330.850 219.900
127/202 126/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 131
Figure 46: Evolution des exportations totales
de primeurs (en milliers de tonnes)
128/202
132
4.1.6.2 Cultures maraîchères de saison
4.1.6.2.1 Superficie
Moyenne
Culture 2008-2009 2009-2010
2005-2009
Pomme de terre 55.700 54 800 54 100
Oignon 29.000 28 500 28 200
Tomate 9.600 9 200 9 400
Carottes - navets 15.600 17 005 15 500
Légumineuses en vert 24.000 25 900 33 000
Melon-pastèque 41. 000 43 130 38 800
Autres légumes 55.000 44 765 44 400
Total 229.900 223 300 223 400
Les cultures maraîchères de saison sont caractérisées par une large diversité
des espèces. Toutefois, la pomme de terre, les melons- pastèques, les
légumineuses en vert, les carottes navets, l’oignon et la tomate occupent
plus de 80 % de la superficie globale.
Figure 48:Evolution de la superficie des cultures
maraichères de saison (en milliers Ha)
129/202 128/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 133
4.1.6.2.2 Production
Moyenne
Culture 2008-2009 2009-10 2005-2009
Pomme de terre 1.470.000 1 357 000 1 381 000
Oignon 802.000 808 500 755 200
Tomate 253.000 308 000 293 800
Carottes-navets 347.000 410 000 364 500
Légumineuses en vert 344.000 255 300 283 400
Melon-pastèque 1.466.000 1 134 300 1 266 000
Autres légumes 826.000 733 900 800 100
Total 5.420.300 5 007 000 5 144 000
130/202
134
4.1.6.2.3 Cultures maraîchères destinées à la transformation
Moyenne
2009-2010 2008-2009
2005-2009
Culture
Superficie Production Superficie Production Superficie Production
(ha) (Tonnes) (ha) (Tonnes) (ha) (Tonnes)
131/202 130/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 135
allant jusqu’à 100% pour les plantations tardives de la campagne
précédente. Cependant, l’incidence des attaques de tuta absoluta constaté
durant cette campagne est restée faible grâce aux efforts conjugués des
ORMVA concernés, les services de l’ONSSA, les industriels et les
producteurs qui ont procédé au suivi systématique de ce ravageur et à
l’application rationnelle des pesticides homologués.
4.1.7.1 Agrumes
4.1.7.1.1 Superficie
M-Late
Autres
27%
D-Saison 19%
5%
Clémentine
Navel Nour
25%
17% 7%
132/202
136
Figure 51: Répartition régionale de la superficie des agrumes
Autres Haouz
5% 6%
Tadla Souss
14% 39%
Oriental
16,5% Gharb/Loukos
20,5
%
4.1.7.1.2 Production
133/202 132/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 137
Cette augmentation a été enregistrée au niveau de la production des petits
fruits qui est passée de 468.000 T à 522.000 T soit une hausse de près de 12
%. Cette progression a concerné tous les petits fruits sauf la Nadorcott qui a
connu une baisse de 24%.
4.1.7.1.3 Exportations
134/202
138
Figure 54: Evolution du rapport exportation/production en %
135/202 134/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 139
Tableau 64: Exportations d'agrumes
par variétés (en tonnes)
Variation
Variété 2008-09 2009-10
en %
Maroc late 106.925 101.528 -5,5
Clémentine 180.425 204.200 13,18
Nour 86.671 83.348 -3,8
Navels 25.733 20.375 -20,8
Sanguines 30.504 19.947 -34,6
Salustiana 19.269 20.024 3,92
Ortanique 8.090 4.867 -39,8
Afourer/Nadorcott 13.248 23.733 79,1
Nova 4.832 6.200 28,3
Autres 7.450 4.949 -33,6
Total 483.147 489.171 1,3
136/202
140
Tableau 65: Exportations d'agrumes par
marchés (en tonnes)
Variation
Variété 2008/09 2009/10 Part en %
en %
Union Européenne 187 774 187 774 17,3 45
-France 34 360 42 862 24,7 9
-Hollande 73 076 99 582 36,3 20
-Angleterre 38 424 41 482 8 8
-Suède 13 247 8 932 -32,6 2
-Lituanie 9 127 7 362 -19,3 1
-Allemagne 5 488 5 480 -0,1 1
-Pologne 6 200 2 675 -56,9 0,5
Autres 7 852 11 976 52,5 2,4
Autres Europe (Norvège, Suisse) 3 698 2 893 -21,8 0,6
PECO (Russie Ukraine et Croatie) 214 747 192 757 -10,2 39
Maghreb 2 394 209 -91,3 -
Autres Afrique 2 270 2 575 13,4 -
Pays du Golf 4 965 7 269 46,4 1,5
Asie 135 55 -59,3 -
ALENA (Amérique du Nord) 67 164 63 061 -6,1 13
Total 483 147 489 170 1,2 100
4.1.7.1 Viticulture
4.1.7.2.1 Superficie
137/202 136/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 141
Figure 55: Evolution d la superficie totale du vignoble (en Ha)
140/204
142
4.1 .7.2.2 Production de raisins
Moyenne
Type 2008-2009 2009-10
2005-2009
Vigne de table 235.000 257.527 237.010
Vigne de cuve 53.000 67.415 72.930
Total 288.000 325.140 309.940
141/204
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 143
En matière d’exportation, les raisins de table ont enregistré un volume
export d’environ 10.000 T soit une baisse de 13 % comparativement à la
campagne précédente.
4.1.7.3.1 Superficie
142/204
144
Ce secteur intéresse plusieurs régions au niveau national avec, cependant,
des pôles de concentration principalement au niveau de la région Meknès
Tafilalet, Marrakech Tensift AlHaouz, Fes Boulemane et Souss Massa
Draa. L’amandier se trouve localisé principalement au niveau des régions
Taza Taounate AlHoceima, Souss Massa Draa, ainsi que Marrakech Tensift
AlHaouz.
Figure 57: Superficie des rosacées en Ha
Moyenne
Rosacée 2008-2009 2009-2010
2005-2009
Pommier 27.335 31.953 26.415
Poirier 3.556 3.863 3.785
Cognassier 3.900 4.320 3.741
143/204
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 145
Figure 58: Evolution de la superficie de
l'amandier (en milliers d'Ha)
4.1.7.3.2 Production
Moyenne
Rosacée 2008-2009 2009-2010
2005-2009
Pommes 422.573 478 824 411 172
Poires 36.844 39 180 40 326
Coings 38.715 39 527 35 169
Total rosacées a pépins 498.132 475.813 486 667
Abricots 133.599 137 468 120 386
Pêches - nectarines 86.727 109 186 78 970
Prunes 73.737 81 012 74 824
Cerises 7.502 9 968 6 447
Nèfles 6.635 6 639 6 605
Total rosacées à noyaux 308 200 344 273 287 232
Amandes (décortiquées) 24.898 23.744 19 124
Total rosacées 831.230 925.548 793 023
144/204
146
La hausse de la production par rapport à la campagne 2008/09 a concerné
la plupart des rosacées avec des variations légères entres les différentes
espèces. L’amande a toutefois, enregistré une baisse légère de 5% par
rapport à la campagne précédente.
4.1.7.3.3 Commercialisation
145/204
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 147
Les échanges extérieurs du Maroc en ces fruits à l’état frais restent jusqu’à
présent relativement limités (par rapport à la production nationale).
Les importations des rosacées portent essentiellement sur les pommes et les
poires à l’état frais. Quant aux exportations, elles concernent
principalement les pêches et les abricots à l’état frais et transformé.
146/204
148
8% par rapport à la campagne précédente (97.000 T) et une amélioration
notable de l'ordre de 30% par rapport à la moyenne des cinq dernières
campagnes 2004/05-2008/09 (environ 80.800T). Ce résultat découle
principalement du bon démarrage végétatif et d’une fructification
satisfaisante au niveau des principales régions de production conjugués à
l’amélioration de la qualité dattière, principalement le calibre des fruits et
ce, au niveau des oasis qui disposent de ressources hydriques suffisantes.
Sa répartition régionale est donnée ci-après :
147/204
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 149
Figure 61: Evolution de la production des dattes
(en milliers de Tonnes)
Pour ce qui est du prix des dattes, les prix pratiqués varient principalement
selon l'offre et la demande, la qualité de la datte, la zone de production et la
période d'écoulement. En effet, la fourchette de prix enregistrés, lors de la
récolte des dattes, au niveau des principales zones phoénicicoles fait
ressortir ce qui suit:
148/204
150
production nationale et des importations réalisées en franchise douanière ou
sous le régime douanier normal au cours de la période postérieure au mois du
Ramadan et particulièrement durant les années 2009 (44.400 T) et 2010
(35.000 T durant le 1er trimestre).
4.1.7.5 Figuier
149/204
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 151
Cette situation est due au manque en plants de variétés performantes de
figues fraîches, sèches ou destinées à la transformation.
Les principales variétés cultivées au niveau national sont :
150/204
152
4.1.7.6 Grenadier
4.1.7.7 Bananier
152/204
154
La production de bananes en plein champ au cours de cette campagne a
atteint 1.235T pour une superficie de 125 Ha, soit une augmentation de
17% en production et de 24% en superficie par rapport à la campagne
précédente.
La répartition de la superficie plantée sous serre par région est illustrée par
le tableau n°70 :
Tableau 70: Répartition de la superficie plantée
en banane sous serre
Le rendement moyen national (sous serre) réalisé durant cette campagne est
44,2 T/Ha soit une hausse de 5 % par rapport à la campagne précédente
(42,1 T/Ha).
Le profil variétal reste dominé par la variété "Grande Naine" qui représente
95% de la superficie totale du bananier.
153/204
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 155
Figure 66: Evolution de la production
de bananes (en milliers de tonnes)
154/204
156
La culture de l'avocatier vient en premier lieu avec une superficie de 2.528
Ha, soit 98% de la superficie totale du secteur suivie de celle de l’anonier
(28 Ha) et du Cherimolier (15 Ha), le reste des superficies (23 Ha) est
occupé par des cultures diverses (Kiwi, Nashi, Ananas, Kaki, Mangues et
Papayer).
Les principales régions de production sont le Gharb (40%), Tanger-
Tétouan (29%) et Rabat-Salé-Zemmour-Zaer (28%), comme l’indique le
tableau suivant :
L’effectif du cheptel camelin se situe à environ 190 000 têtes, dont plus de
87% sont répartis dans les zones situées au Sud de l’axe Essaouira-Figuig.
La répartition des effectifs du cheptel bovin par race et par sexe (enquête
élevage Mars-Avril 2010) se présente comme suit :
155/204
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 157
Tableau 73: Effectifs et structure du cheptel
• 33% des effectifs du cheptel bovins sont répartis dans les zones
d’action des ORMVA qui totalisent 50% du cheptel amélioré
orienté vers la production laitière.
• Pour les ovins ; 70% sont répartis dans les zones bour à vocation
pastorale (Oriental, Moyen et Haut Atlas, Plateau Central).
156/204
158
Tableau 67: Répartition du bilan fourrager
2009-2010 (18 Milliards d’UF)
157/204
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 159
4.2.2.2 Prix des aliments du bétail
158/204
160
4.2.3.2 L’insémination artificielle
Le contrôle laitier est l’un des outils essentiels d’amélioration des niveaux
de performances de l’élevage laitier. Il présente deux intérêts majeurs :
- gestion rationnelle des troupeaux ;
- sélection des animaux et accroissement du progrès génétique.
159/204
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 161
Considéré comme une opération d’intérêt public, le contrôle laitier était
réalisé par les services de l’Etat (DPA, ORMVA) depuis longtemps, et plus
particulièrement depuis le lancement du programme d’élevage des bovins
en pépinières à la fin des années quatre-vingt.
Cependant, depuis le début des années 2000, cette activité a connu une
régression inquiétante voire un arrêt dans certaines zones (zones DPA en
particulier), pour diverses raisons (manque d’intérêt accordé à cette
opération par les éleveurs et les services régionaux, manque de moyens
logistiques spécialement affectés à cette opération, départs volontaires du
personnel…).
160/204
162
4.2.3.4 Importation de reproducteurs de races pures
161/204
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 163
programme sont organisés dans 62 groupements contre 22 groupements en
1994. De même une importance particulière a été donnée au volet
formation des éleveurs dans les domaines de développement des techniques
et de conduite, tel que l’alimentation, l’amélioration génétique et la santé
animale.
b) Elevage caprin
162/204
164
Il est à rappeler que le programme de développement ovin et caprin est
réalisé en partenariat avec l’Association Nationale Ovine et
Caprine(ANOC), dans le cadre de contrat-programme qui définit les
objectifs, les moyens nécessaires et le suivi évaluation des résultats
obtenus.
163/204
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 165
4.2.4 Santé animale
164/204
166
Tableau 76 : Opération de surveillance
des maladies animales
En 2010, le lait est collecté par plus de 1.450 centres de collecte avant
d’être usiné au niveau des unités de transformation laitières (sociétés
privées et coopératives) sous forme pasteurisée et UHT .
165/204
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 167
La consommation du lait est évaluée à 64 équivalents litres par habitant et
par an en 2010.
Le développement de la production constatée en 2010 a été largement
suffisant pour couvrir la demande de consommation eu égard à
l’accroissement démographique.
La consommation du beurre en 2010 s’élève à 1,5 kg par habitant et par an,
soit un taux de couverture de 40%.
Le prix d’achat du lait à l’éleveur et le prix de vente du lait conditionné aux
consommateurs ont subi une variation, respectivement de 3,38 à
4,00 DH/litre en période de basse lactation, de 2,97 à 3,70 DH/litre en
période de haute lactation et 3,30 DH le demi-litre à la consommation.
Toutefois, certaines usines accordent, à la ferme, des prix allant jusqu’à
4,20 DH/L à la production en basse lactation.
Figure 72: Evolution de la production laitière
(en milliards de litres)
Les importations des produits laitiers en 2009, ont atteint 10. 481 tonnes de
lait en poudre, 26.146 tonnes de beurre, 11.709 tonnes de fromage et 1 181
tonnes de lait UHT. Soit une baisse de 38% pour les importations relatives
lait en poudre effectuées en 2008 et un accroissement de de 7% des
importations de lait UHT, de 20% des importations du beurre et de 34%
des importations du fromage.
166/204
168
4.2.5.3 Aviculture
La production de viande avicole a atteint 510.000 tonnes en 2010, soit une
augmentation de 14% par rapport à l’année 2009, dont 90% apporté par le
secteur industriel moderne.
La production de poussins d’un jour de type chair est estimée en 2010 à
350 millions d’unités contre 320 millions en 2009. Cette production couvre
l’ensemble des besoins du marché.
Pour ce qui est des dindonneaux, l’importation des reproducteurs chair est
104.000 unités et autres que reproducteurs est de 2,885 millions d’unités.
Soit, une augmentation de 5% et de 49% respectivement pour les deux
types de dindonneaux.
Figure 73: Evolution de la production des viandes de
volaille (en milliers de tonnes)
168/204
170
4.2.7 Hygiène alimentaire
Les opérations de contrôle des produits laitiers, œufs et miel ont portées au
cours de l’année 2010 sur les quantités mentionnées sur le tableau qui suit :
169/204
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 171
• Abattoirs de viandes rouges et blanches
Eléments
Eléments contrôlés
contrôlés
Contrôles des viandes blanches (tonnes)
- Poulet 36214
- Dinde 57195
- Saisies (tonnes) 456
Tonnage de viandes rouges contrôlés (tonnes)
- Bovins: 159150
- Ovins: 39108
- Caprins: 15581
- Camelins 4295
- Equins: 870
- Porcins: 178
Quantité de viandes et d’abats saisies (tonnes)
- Viandes rouges 136
- Abats 1099
- Abattage clandestin 19,4
Contrôle des viandes foraines :
- Quantité inspectée (tonnes) 2089
- Quantité saisie (tonnes) 19,5
- Nombre de certificats émis 8654
Nombre Nombre
Etablissements
d’évaluations d’inspections
Viandes et produits à base de viandes
• Ateliers de découpe et de boucherie des viandes (43) 37 713
• produits à base de viandes (41) 35 275
• Boyauderies (18) 25 429
Lait et produits laitiers (90) 86 369
Produits avicole
• Abattoirs (19) 27 -
• Unités d’ovo produits (7) 7 317
Entrepôts (18) 26 44
Produits de la ruche (7) - 5
170/204
172
4.2.7.2. Contrôle des lieux de la restauration collective
171/204
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 173
Les réalisations en matière d’importation et d’exportation des produits
animaux et d’origine animale durant l’année 2011 se résume comme suit :
Importation Exportation
Désignation
Contrôlé Non admis Contrôlé Refoulé
Viandes et produits à base de viandes (t) 14 927 11 10 938 0
Lait et dérivés (t) 73 672 475 23 377 0
Produits de la pêche (t) 72 144 2 843 334 941 99
Boyaux(t) 10 486 0 7 010 0
Escargots de terre vivants (t) 0 0 14 863 0
Miel et autres produits de la ruche (t) 2 182 1 507 0
Divers: biscuits au lait, chocolats au lait, crèmes glacées, mayonnaise (t) 546 3 0 0
Produits non comestibles (peaux, cuirs, poissons appâts, huiles et
53 342 28 300 61 914 0
farines de poisson…) (t)
Aliments pour animaux (t) 2500500 58 1400 0
Additifs et prémix pour alimentation animale (t) 348 352 153 0 0
Dossiers traités 7016 26493
Nombre de certificats 8027 29943
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174
intégrée moyennant l’approche Ecole aux champs des agriculteurs. Ces
activités se résument comme suit :
Il est à préciser que grâce aux efforts des services de la protection des
végétaux, le charançon rouge du palmier reste toujours circonscrit dans la
ville de Tanger.
La Tristeza est une maladie virale qui s’attaque aux agrumes et qui risque
d’apporter préjudice au patrimoine agrumicole national, surtout que 95 %
des vergers sont greffés sur bigaradier, porte greffe très sensible.
Durant la campagne 2010/2011, les actions réalisées se résument aux points
suivants :
- Poursuite des prospections phytosanitaires de 5211 ha de
vergers d’agrumes ;
173/204
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 175
- Analyse de 54631 échantillons vis-à-vis du virus prélevés dans
les régions agrumicoles de Loukkos et du Gharb. Ceci permettra
d’élaborer une cartographie de distribution de la maladie, la
prise de décision quant aux mesures à prendre pour éviter sa
propagation et l’incitation des producteurs à l’application de
mesures de prévention et de lutte,
- Arrachage et la destruction des arbres et plants contaminés par
le virus de Tristeza, soit une superficie de 150 ha ;
- Indemnisation, à raison de 7000 Dhs/Ha, des agrumiculteurs
ayant arraché et incinéré leurs vergers contaminés.
Le feu bactérien est l’une des maladies les plus dangereux des arbres
fruitiers à pépins (poirier, pommier, cognassier et néflier). Depuis sa
première détection au Maroc en Mai 2006 dans un foyer de poirier à Aîn
Orma dans la région de Meknès, cette maladie n’a cessé de progresser
compte tenu des conditions climatiques favorables (Grêle et T° élevée) et
de l’absence de traitements chimiques efficaces.
Pour faire face à cette situation préoccupante, l’Office Nationale de
Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) par le biais de ces
Directions Régionales a élaboré depuis avril 2010 un plan d’urgence de
suivi et d’évaluation de l’état sanitaire des vergers contaminés par cette
maladie. Ce plan impose aux différentes régions touchées par la maladie
d’entreprendre les actions suivantes à savoir:
- La publication d’arrêtés gubernatoriaux qui rendent obligatoire la
lutte contre la maladie et mettent les zones contaminées en
quarantaine;
- L’organisation de prospections au niveau des zones de production
des rosacées à pépins;
- La sensibilisation et l’information des producteurs et autorités
locales sur la gravité de la maladie et sur les mesures de prévention
et d’assainissement des arbres contaminés ;
- Le recours aux opérations d’arrachage et d’incinération de tous les
parcelles trouvées fortement infestées et ce conformément aux
dispositions de l’arrêté du Ministre de l’Agriculture et de la Pêche
Maritime N°2241-10 du 18 Août 2010 relatif à la prévention et la
lutte contre la maladie du Feu bactérien ;
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176
- L’indemnisation, à raison de 3000 Dhs/Ha, des producteurs ayant
arrachés et incinérés leurs parcelles trouvées contaminées ;
- Les superficies arrachées et incinérées à l’échelle des différentes
provinces durant la campagne 2009-2010 sont de l’ordre de 655
hectares.
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Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 177
178
V- L’AGRICULTURE DANS L’ECONOMIE
NATIONALE
5.1 Contribution de l’agriculture
PIB Agricole (millions DH) 69,565 87,482 74,928 90,690 107,050 105,534
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180
Figure 76: Evolution du taux d’emploi de la branche
« Agriculture, Forêt et Pêche »
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Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 181
Tableau 85 : Répartition de la population active dans
dans la branche « Agriculture, Forêt et Pêche » par âge
Supérieur
Age 15-24 25-34 35-44 45-59 Total
à 60 ans
Agriculture,
1 001 270 1 008 051 768 756 932 643 477 333 4 188 053
Forêt et pêche
Total des
1 893 294 2 907 613 2 370 387 2 539 139 694 222 10 404 655
secteurs
Source HCP : Activité, emploi et chômage 2010
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182
Figure 78: Evolution de la balance commerciale
des produits alimentaires
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DOSSIER
PRODU I T S DE T ERROI R:
PRODUITS DE TERROIR
UNE STRATEGIE D'ACTION
Une Strategie d’Action
LE LONG DE LA CHAINE DE VALEURS
Le Long de la Chaine de Valeurs
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180/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 185
INTRODUCTION
183/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 187
• Revisiter le mix marketing des produits en apportant des
améliorations aux produits, au packaging, à la tarification, à la
promotion et à la mise en valeur de la labellisation ;
Nul doute que le terroir attire les gens des villes nostalgiques de leurs
racines. Ainsi, l’engouement pour les produits du terroir dans les villes a
été toujours présent au Maroc sous le nom du « produit du Bled ». Mais, il
a pris une ampleur certaine depuis le lancement du Plan Maroc Vert, qui en
a fait un des axes de développement de l’agriculture. Des opérations de
vente par des agriculteurs, coopératives, associations et petites entreprises
se sont développées, puis les chaînes de grandes distributions telles que
Marjane, ACIMA ou Label-Vie commencent à s’y intéresser, suivis
d’unités de restauration qui intègrent de plus en plus dans leurs menus des
ingrédients issus des produits de terroir.
Les savoir-faire mis en jeu révèlent une originalité, confèrent une typicité et
permettent une reconnaissance pour les produits ou services originaires de
cet espace et donc pour les hommes qui y vivent.
Les terroirs sont des espaces vivants et innovants qui ne peuvent être
assimilés à la seule tradition ».
184/202
188
La valorisation des « terroirs » et « produits de terroir » et la mise en œuvre
d’« approches terroir » sont des priorités au cœur du Pilier II du Plan
Maroc Vert, qu’il s’agisse de mieux valoriser économiquement le potentiel
en produits de qualité ou de produire plus et mieux en assurant une
alimentation saine et une gestion plus durable des ressources naturelles et
biologiques.
Le Maroc dispose de plusieurs atouts dans ce domaine :
• Une tradition culturelle séculaire très riche ;
• Des paysages naturels diversifiés;
• Une diversité de terroirs et de produits liés à ces terroirs ;
• Une biodiversité animale et végétale.
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Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 189
Encadré 5 : La Direction de Développement
des Produits du Terroir
D’autre part, elle contribue à former des équipes capables de travailler aussi bien
sur l’offre que sur la demande. Elle a, en outre, la charge de superviser les
processus de développement, de lancement et de communication des produits et de
coordonner les différentes études marketing sur ces produits.
Direction du Développement
des Produits de Terroir
186/202
190
II. LE POTENTIEL ECONOMIQUE DES PRODUITS
DE TERROIR
2.1 Offre des produits de terroir
Une « Short List » de produits de terroirs a été élaborée, sur la base des
efforts de valorisation réalisés ou en cours (cf. tableau n°88). Elle
comprend:
187/202 186/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 191
Tableau 89: Estimation de la taille de la filière en 2011
Taille de la filière
Produits
(en million de dh)
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192
La figure n° 78 présente la synthèse cartographique des produits de terroir
au Maroc selon les critères énoncés ci-dessus:
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Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 193
2.2 Les marchés potentiels des produits de terroir
Marocains
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194
Cette analyse a permis d’identifier, en plus du Maroc, 12 marchés
présentant un grand potentiel d’export, dont six sont retenus comme
prioritaires (cf. figure n°80).
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Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 195
Figure 81: Estimation de la demande par pays et par produit
sur les trois marchés export analysés (M€) (2011)
Néanmoins, cette étude de marché a révélé aussi que les produits de terroir
ne présentent pas tous la maturité nécessaire en termes de marketing pour
accéder à ces marchés (produits peu connus, peu distribués et peu
achetés). En effet, le niveau de commercialisation demeure très faible. Il y
a très peu d'export et les débouchés locaux demeurent traditionnels et
souvent informels. Le faible niveau d’organisation des producteurs sur le
plan collectif constaté sur le terrain contribue fortement à cette situation
(cf. figure 82).
En effet, la commercialisation demeure freinée par la fragmentation,
puisque les petits producteurs sont trop éclatés avec un accès limité aux
réseaux de distribution et transformation.
192/202
196
Figure 82: Degré d’organisation des producteurs de produits de terroir
4
3% Produits finis en GMS
GIE
Coopératives
et à l’export
Estimation du nombre de producteurs : ≈ 40 000
160
Produits en vrac ou
22% emballés vendus à l’échelle
régionale ou nationale
Producteurs individuels
(boutiques locales,
foires…)
75%
Produits essentiellement
vendus en vrac localement
( souks, bords des routes…)
194/202
198
III. CINQ LEVIERS D’INTERVENTIONS
PRIORITAIRES LE LONG DE LA CHAINE
DE VALEURS
L’analyse de la chaine de valeur des produits de terroir a permis de déceler
de nombreux facteurs de blocages qui expliquent pourquoi le niveau de
débouchés des produits de terroir demeure faible. Ces facteurs ont été
identifiés particulièrement au niveau de l’aval de la chaine.
Pour lever ces entraves et extérioriser les potentialités offertes par les
produits de terroir, la Stratégie de Développement des Produits de Terroir
a identifié cinq leviers d’intervention prioritaires à différents niveaux de la
chaîne de valeurs. Ils comprennent:
195/202 194/202
Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 199
3. L’amélioration de l’accès aux marchés de la distribution
moderne au niveau national et à l’international selon le modèle
de commerce équitable;
4. L’appui aux efforts de labellisation en s’assurant notamment
de la reconnaissance des labels et leur bonne lisibilité par les
consommateurs;
5. La réalisation de campagnes institutionnelles pour assoir la
notoriété des produits de terroir auprès du grand public.
196/202
200
Ce levier a aussi pour objectif de mettre à niveau des groupements des
produits de terroir dans le cadre de programmes élaborés à cet effet. Ces
programmes sont construits sur la base d’un diagnostic participatif
engageant les groupements identifiés et l’élaboration de plans d’action
concertés pour leurs mises à niveau. Ces plans visent, notamment,
l’amélioration de la commercialisation des produits, l’élaboration des
plans marketing et des plans d’affaires ainsi que l’accompagnement
pratique pour opérationnaliser les changements ciblés (ex. gouvernance,
gestion, qualité, marketing et service à la clientèle).
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Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 201
Figure 87: modèle d’agrégation
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202
entrepôts ou le développement de pôles d'agrégation par les partenaires
agrégateurs (cf. figures 88 et 89)
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Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 203
Levier 3 : Développement des marchés nationaux et
internationaux
L’objectif de ce levier est de promouvoir activement les produits de terroir
de manière à faciliter leurs accès aux différents circuits de distribution et de
permettre aux producteurs de développer des opportunités de
commercialisation de leurs produits, tant au niveau national
qu’international.
De manière spécifique, ce levier a pour objectif de faciliter l’accès aux
réseaux modernes de distribution et notamment l’accès aux marchés de la
Grande et Moyenne Surface (GMS). Il s’agit notamment d’accroitre le
marché des produits de terroir à travers une augmentation de l'espace alloué
et une meilleure rotation des produits (cf. figure n°91).
Dans ce cadre, l’ADA a initié plusieurs négociations avec les GMS pour un
plus grand référencement de produits du terroir et a lancé les activités
promotionnelles, prévues dans le cadre des conventions signées avec les
enseignes de Marjane Holding / Acima et Label Vie/ Carrefour.
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204
Ces conventions prévoient des actions:
• D’animations dans les magasins et de dégustations,
• De marchandisage et de mise en avant des produits,
• D’insertions publicitaires dans des revues spécialisées,
• D’affichage dans les galeries et d’affichage urbain.
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Situation de l’Agriculture MAROCAINE - N°10 - Décembre 2012 205
Levier 5 : Réalisation de campagnes institutionnelles
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