Risk">
Malveillance
Malveillance
Malveillance
PREVENTION DE LA MALVEILLANCE
SOMMAIRE
D’INTERVENTION 25
MODULE 3-3 : THÉORIE RELATIVE AUX MOYENS DE PROTECTION MÉCANIQUE ET AUX SYSTÈMES D’ALARME
76
2
LES MENACES QUI PESENT SUR L’ENTREPRISE
L’INTRUSION
DESTRUCTIONS ET DETERIORATIONS
De machines
De marchandises
De biens
VOLS
MENACES ET CHANTAGES
PRISES D’OTAGES
RISQUES INFORMATIQUES
DETOURNEMENTS – ESCROQUERIES
INCENDIES VOLONTAIRES
3
PRINCIPES DIRECTEURS DE LA
PREVENTION DE LA MALVEILLANCE
sécurité
Une personne qui couvre par sa présence les faits et gestes d’un complice
L’attroupement
Les effractions ( bris de vitre, serrure abîmée, trou dans une clôture )
4
3. La description de personnes et de véhicules
Signalement de personnes
Pour décrire une personne, il faut important de donner les critères suivants :
5
Sciences forensiques : le corps – Art forensique – une application en flash)
6
PRINCIPES DIRECTEURS DE LA
PREVENTION DE LA MALVEILLANCE
Bien que faisant partie intégrante de la démarche globale, nous insistons particuliè-
et de ses effets, souvent confié au service sécurité (il à un rôle important) car c’est
par elle que l’entreprise montrera sa volonté de prévenir les accidents / incident / in-
cendie.
Cette formation contribue à développer une prise de conscience par tous les sala-
riés de leur fonction d’acteur dans la prévention des actes de négligence et des ac-
té.
Il est important que le personnel soit sensibilisé aux coûts supportés par l’entreprise
(augmentation des polices d’assurances) dans le cas « d’accidents clients » trop fré-
7
1.2 – Moyens de prévention (halte à la négligence !)
Le service sécurité ou une personne sera désignée pour veiller à la bonne applica-
1 – Balisage
L’information aux devra être claire, précise et compréhensible par tous. Le balisage
devra être mis en place dans tous les endroits à risque identifiés.
2 – Prévention collective
de produits en saillie)
8
3 – Entretien bâtiment et matériel
vront être installés et entretenus dans les normes élémentaires de sécurité et rem-
Les bâtiments, notamment l’état des sols, devront être soumis à un contrôle régulier
Un contrôle devra être pratiqué par un service technique du magasin à raison d’au
leur disposition (le contenu de la trousse de secours est indiqué dans l’annexe VI.).
1. Accidents corporels
sation)
9
46 % des accidents
PREVENTION
- Décès - Balisage
- Ecrasement
10
Le risque d’accident corporel causé par un objet en mouvement accidentel existe
dans les surfaces d’exposition des marchandises ou dans tout autre endroit acces-
sible au public (magasin, vente extérieure, parking). Cette cause représente 46%
(racks non fixés, broches ou tablettes dépassant dans les allées, produits en équi-
libre ou mal stockés, palettes non filmées et stockées en hauteur, piles de peinture
sition de produits en saillie dans l’allée, chutes de produits lourds stockés en hau-
teur…).
clients (utilisation de chariots bricolage pour transporter des panneaux de bois, cha-
- un bon respect des normes de stockage (caillebotis, fixations des racks, mar-
11
- la limitation de gerbage des palettes des sacs de poudre (ex. ciment) à deux
- un balisage des zones et des produits à risque (marquage au sol des zones de
sans scellement, et donc instables, devront être protégés par tous moyens
los et exposés en hauteur devront être sécurisés ou couchés au sol. Une information
utilisation.
12
2.2 – Chutes de plein pied
30 % des accidents
- Parking :
Podiums en saillie
Eclairage insuffisant
PREVENTION
13
Mise à disposition de l’essuie-tout pour les clients
Les chutes peuvent survenir sur toutes les surfaces accessibles au public, à l’entrée
king...
Les causes les plus fréquentes d’accidents sont liées au mauvais état des sols
clientèle pour nettoyer les traces de tous les liquides renversés. On veillera dans
tous les cas à un bon entretien et nettoyage des sols par le personnel du magasin.
vérifiera
L’encombrement des allées de circulation par des objets, des matériels qui ne de-
vraient pas s’y trouver est également une cause de chutes. Les mêmes risques
peuvent être occasionnés par la saillie présentée par des podiums. Les consé-
14
quences pour les clients, peuvent être des contusions, des luxations ou des bles-
plus âgée, de distinguer tous les obstacles présents sur leur chemin. Une optimisa-
tion de l’éclairage est à rechercher constamment ; les néons grillés seront signalés
Certains clients n’hésitent pas à utiliser les moyens d’accès à hauteur, échelles, es-
cabeaux, pour accéder aux rayonnages supérieurs, multipliant ainsi les risques de
telle sorte qu’ils soient inaccessibles au public. Leur utilisation par des personnes
Les précautions et la lutte contre la négligence sont de tous les instants, et passent
d’abord par une stricte discipline dans le dégagement de toutes les aires de circula-
tion. Elles passent aussi par une organisation et un contrôle rationnel du travail lors
des rondes. Ainsi l’employé qui procède aux réassorts d’un rayon ne prendra en ré-
Bien entendu, seront signalés les anomalies (main courante et compte rendu) et as-
En hiver, les extérieurs soumis au gel devront être sablés à titre préventif et une at-
tention particulière sera de mise afin d’éviter tous les ruissellements intempestifs.
15
L’entourage des podiums devra être aménagé afin de ne jamais laisser en place une
reste de l’allée.
Enfin, une vigilance particulière devra être observée lors des rondes sur tous les pe-
tits objets, clous, vis et autres accessoires métalliques traînant sur le sol. Ils
13 % des accidents
- Blessures - Balisage
16
Il s’agit de la 3ème cause d’accident corporel (plus de 13% des cas observés). 3 types
de matériels sont mis en cause (d’ou un contrôle renforcé lors des rondes) :
Dans ce cas, le risque d’accidents résulte d’un contact entre les vantaux coulissants
personne trop lente ou trop rapide. Il est donc impératif que le service sécurité ef-
La poussée de ces portes, quoique limitée par la réglementation (15 daN maxi), peut
malgré tout s’avérer dangereuse pour les personnes âgées et les jeunes enfants
dont la résistance corporelle est moins forte. La fonction anti-panique des portillons
automatiques d’entrée doit être régulièrement vérifiée lors des rondes surtout pen-
sée.
cm² obligatoire par vantail ou baie) afin d’éviter des « nez ou lunettes cassés ».
17
Le service sécurité devra, bien entendu, s’assurer quotidiennement de leur bon état
Bien que non recensé dans les statistiques, on peut également citer le risque pré-
senté par les portes industrielles de type sectionnelles ou souples, manuelles ou au-
tomatiques qui existent parfois sur les zones publiques. Ce matériel doit également
être contrôlé régulièrement et conforme aux normes obligatoires et faire l’objet d’un
Dans ce cas, le risque principal réside dans la refermeture de la barrière levante sur
un client. Les agents du service sécurité doivent posséder ou avoir accès rapide-
Sur une barrière à fermeture automatique, on peut apposer une cellule empêchant la
fermeture sur un obstacle, bien que cela ne soit pas obligatoire (celle ci devra être
contrôlée lors des rondes) Un couloir piéton hors zone d’évolution de la barrière doit
vement souples, de forme arrondie (la règle de maçon en aluminium est à proscrire).
18
Les systèmes d’élévation : ascenseurs, translators, escalators.
Les accidents occasionnés par les systèmes d’élévation (ascenseur, translators, es-
calators) sont très rares, le service sécurité devra porter une attention particulière à
tout incident.
tamment :
- Le mode d’emploi
- L’appel en cas d’urgence Généralement relié au PCS , les agents devront y ré-
pondre rapidement
11 % des accidents
19
- Cour de vente extérieure - Transport du verre
- Matériel d’agencement
- Matériel de démonstration
PREVENTION
- Electrocution
- Intoxication pulmonaire
- Balisage
20
- Matériel de 1er secours à disposition
Les coupures, brûlures, blessures et risques électriques représentent 11% des acci-
L’absence de protection sur les objets tranchants tels que les lames de scie ou les
produits de taillanderie (hache, hachette, sécateur, scie à élaguer, taille haie ma-
nuel et électrique, etc..). Ces protections sont, dans bien des cas, mises en place
par le fabricant. Or, au cours de manipulations par le vendeur ou par les clients,
elles peuvent venir à disparaître. Un contrôle de tous les instants est par consé-
effectué.
complètement sécurisé par une protection efficace sur les parties tranchantes et un
Les fuites ou chutes de bidons de produits agressifs tels que l’acide chlorhydrique,
Ne pas être négligent c’est s’assurer d’un rangement régulier des bidons et bou-
teilles contenant ce type de produit doit limiter le risque de chute. Le stockage doit
être vertical dans un bac de rétention sur des étagères de gondoles en parfait état
21
d’entretien et de propreté. Tout contenant défectueux devra obligatoirement être re-
tiré de la vente.
Enfin, le magasin veillera à ce que tous les produits agressifs mis en vente soient
équipés d’un bouchon sécurisé et stockés sur des gondoles adaptées pour éviter les
éventuelles chutes.
risque sera une manière efficace d’intervention rapide par le client ou le vendeur en
La négligence c’est aussi un mauvais rangement des chariots élévateurs et tire pa-
monstration.
Des gants jetables seront mis à la disposition des clients pour le transport de pro-
Ils ont pour origine dans leur majorité la négligence dans la mise en place, des ins-
22
main. Il s’agit dans souvent des cas, de branchements de produits luminaires de dé-
monstration.
le mobilier de présentation.
fortiori quand elles sont directement à portée de main des consommateurs et notam-
Ces risques sont dans tous les cas notablement réduits si le magasin respecte les
23
VII - CONSTAT D’ACCIDENT RESPONSABILITE CIVILE
SIN
………….….
Adresse : …………………………………………………..
………………………………………
…………………………….
time)
……………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………….
24
……………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………….
………….….
Adresse :
……………………………………………………………………………………………
………………………………………..…………….
…………………………………
…………………………………………………………………………………………………..
TEMOINS :
25
Nom Prénom Adresse Qualité (vendeur,
client)
1
2
3
L’étude des assurances de responsabilité civile des entreprises est capitale au re-
Un contrat d’assurance ne doit pas être figé mais amélioré et actualisé en fonction
principes essentiels :
mise en cause
26
- Des exclusions regroupées dans un seul et même chapitre, dont l’application
En conclusion, le choix d’un assureur est primordial car il doit être en mesure de
tant pour une entreprise de connaître les dimensions de ses vulnérabilités car les
risques qu’elle subit, même s’ils ne sont pas forcément de grande ampleur, contri-
buent à l’affaiblir. Cette démarche préventive peut être menée en partenariat avec
les compagnies d’assurances dont l’objectif commun à court terme sera une diminu-
fessionnelle.
27
VII - TEMOIGNAGE
……………………………………………… ………………………………………………..
TEMOIN :
Nom :…………………………..…………………………………………………………………..
Prénom :
…………………………………………………………………………………………..
Adresse : …………………………………………………..
………………………………………
Qualité : ……………………….…………………………………………………….
…………….
28
……………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………
Signature :
29
PRINCIPES DIRECTEURS DE LA
PREVENTION DE LA MALVEILLANCE
sécurité
Pour entamer les procédures nécessaires et provoquer une intervention sûre et ra-
pide, la réception du message d’alerte devra être la plus précise possible, afin de dé-
terminer quelles sont les actions à entreprendre et les moyens à mettre en œuvre.
Il est judicieux de noter lors de la réception de l’appel les éléments qui peuvent per -
mettre d’identifier l’appelant afin de lutter contre les appels non fondés (canular,
farce ).
- Nom
- L’heure
- Service
- Bureaux
- N° de contre appel
30
On utilisera la même méthode pour retransmettre le message aux services exté-
rieurs de secours
Pour être complet un message d’alerte doit toujours répondre aux questions :
- Qui ?
- Où ?
- Quoi ?
- Quand ?
- Comment ?
- Combien ?
• L’AGENT DE SECURITE
• L’OPERATEUR EN TELESURVEILLANCE
31
la réception et du traitement des informations reçues
et de l’application des consignes définies. Il travaille
dans un service de télésurveillance et/ou de perma-
nence opérationnelle assurant la réception des
alarmes. Ses missions consistent principalement à trai-
ter les informations reçues, à déclencher l’intervention
des personnes habilitées et appeler les services com-
pétents, à effectuer le suivi des rondiers intervenant au
cours de leurs missions et à s’assurer du retour à la
normalité de fonctionnement.
• LE RONDIER INTERVENANT
32
tion du site, à rendre compte de sa mission.
33
Ronde d’ouverture
Ronde de fermeture
Patrouille
C’est une technique qui consiste à surveiller un secteur déterminé à l’intérieur d’une
34
35
Garde statique avec ou sans chien
Garde statique
veillance particulière.
L'agent de garde statique, détecte les anomalies, quelles qu'elles soient. Il inter-
vient en application des consignes, dans les entrepôts ou banques contenant des
stocks coûteux.
Agent cynophile :
L'agent et son chien forment l'un des binômes les plus dissuasifs contre la mal-
En effet, grâce aux facultés de détection du chien, ce duo permet une intervention
beaucoup plus rapide donc plus efficace et mieux adaptée aux situations où les per-
Le maître chien
36
La fonction de Maître Chien, appelé aussi Agent Cynophile
fense.
Le service d'un agent cynophile est requis essentiellement dans le but d'accroître la
prévention.
compagnés de chiens s'avère être une arme redoutable tant au point de vue de la
Idéal pour la protection de grandes zones, le chien est rapide, intuitif et détecte la
moindre présence. En cas d'intervention, le chien est apte à adopter une attitude
Pour prévenir les actes de malveillance, la mise en place de contrôles est un moyen
à prendre en compte.
37
- les membres du personnel munis d’une autorisation nominative avec photo et
rée temporaire ;
- les visiteurs, eux, sont invités à décliner leur identité, et à indiquer la personne
soire (ou un badge), établi par le chef de poste, leur est remis ;
vice destinataire.
Ces mesures de sécurité peuvent être plus ou moins rigoureuses suivant l’établisse-
ment ou les périodes. C’est ainsi que, dans certains cas, les visiteurs doivent re-
mettre leur pièce d’identité au poste de surveillance, pendant leur présence dans
atomique, etc.).
sonne, même si celle-ci est munie d’un laissez-passer permanent, et même s’il s’agit
du directeur général, fait l’objet d’une mention sur le livre journal. Il doit en être de
même pour toute sortie après l’heure de fermeture légale, d’un membre de person-
nel.
38
SYSTEME SOUVENT ASSIOCIE AU FILTRAGE
ET SUIVIT NOMINATIF DU PERSONNEL OU VI-
SITEURS PILOTE PAR ORDINATEUR ET COU-
VERT PAR LA VIDEOSURVEILLANCE
BADGE
D’ ACCES
PORTILLON
D’ACCES FERME
PORTILLON D’ACCES OUVERT
APRES UTILISATION DU BADGE
39
Le contrôle des marchandises
En principe, toute livraison ou expédition de marchandises fait l’objet d’un bon de li-
- la date de l’expédition,
- la référence de la marchandise,
Le contrôle des entrées et des sorties de marchandises à bord de camions est parti-
culièrement difficile, à moins de tout vider et de tout compter, ce qui n’est possible
40
Exemple de contrôle de marchandises :
41
Le contrôle des véhicules
Cette consigne peut être plus ou moins stricte suivant les établissements et l’empla-
- mise en place des éléments inhérents aux divers contrôles effectués par
l’A2SP
- mise à disposition des informations essentielles pour la bonne marche des opé-
rations
42
- tous les démarches ponctuelles/ contrôles inopinés favorisant la sécurisation
maximum du site.
visités et contrôlés
sensibles en ce qui concerne les attaques dirigés vers l’entreprise, les intrusions et
les vols.
Les points dangereux sont ceux où existe un danger permanent inhérent à leur
Les points sensibles sont ceux qui sont les plus convoités par les voleurs ou les
d’études).
43
Certains points peuvent, d’ailleurs, présenter ces différentes caractéristiques dont le
Pour l’incendie : les chaufferies, les ateliers à feux continus, les sous-sols et les
planchers)
ronde, dont les parcours doivent couvrir la totalité de la surface à protéger. Certains
parcours peuvent se croiser aux points jugés les plus vitaux, afin de multiplier leur
contrôle.
- l’enceinte de l’entreprise
44
7. Consignes particulières d’intervention
a) En cas d’intrusion, des consignes particulières sont établies par chaque entre-
prise
l’établissement).
45
4- Si l’APS est seul dans l’établissement, n’agir que sur instruction du responsable de
Lorsque l’intrusion est détectée à distance par un moyen électronique, les consignes
ci-après s’appliquent :
1- Envoyer sur place 1 ou 2 gardiens pour vérifier les causes de l’alarme ou la réalité
de l’intrusion.
46
PRINCIPES DIRECTEURS DE LA PREVENTION DE LA
MALVEILLANCE
pable de déceler si les personnes qui le franchissent sont porteuses d’armes. Le por-
tique détecteur électronique de métaux détecte pratiquement tous les types de mé-
taux (y compris l’or, l’argent, le platine et tous les alliages ferreux ou d’aluminium).
47
passages (3000 personnes par heure). La visualisation du compteur s’effectue sur un
peut être installé devant des entrées de magasins, de cinémas ou dans des aéro-
pide pour une grande quantité de personnes. La fouille manuelle est réduite à un mi-
Le portique détecteur électronique de métaux est basé sur une nouvelle technologie
tion et une bonne suppression des interférences. Le détecteur est insensible aux vi-
Ces matériels ne perturbent pas les stimulateurs cardiaques et les matériels d'enre-
2. Le détecteur de métaux
48
- Contrôle sonore et lumineux
personnes/heure)
- Alimentation
3. Le portique an-
tivol
49
Les problèmes les plus courants de la démarque inconnue :
Erreurs de commande
50
PRINCIPES DIRECTEURS DE LA PREVENTION DE LA
MALVEILLANCE
Définition
Le filtrage des personnes a pour but de contrôler l’entrée et la sortie des personnes
que les seules personnes autorisées. L’entreprise, en effet, est un lieu privé et l’em-
ployeur, pour des raisons diverses de sécurité et de sûreté, doit contrôler les per-
Objectifs
51
- Sécuriser le site en assurant son herméticité pour les raisons suivantes:
Validité du billet
Pour éviter les disparitions de colis, de matériels, les entreprises mettent en place
poste de sécurité. Ceci afin d’éviter la perte, le défaut d’aiguillage, le vol ou les
erreurs.
Renseignement du registre
Le nom de l’APS
Date
52
Heure de réception
Transporteur ou livreur
Signes, indices :
compétents
53
Appliquer les consignes si elles existent
54
3. La fouille
Le cadre légal
PROJET DE LOI
SECURITE QUOTIDIENNE
(nouvelle lecture)
6 octobre 2001
AMENDEMENT N° 7
Présenté par
LE GOUVERNEMENT
________________
Après l'article 3 de la loi n0 83-629 du 12 juillet 1983 réglementant les activités privées de sur-
veillance, de gardiennage et de transport de fonds, il est inséré un article 3-1 ainsi rédigé:
“Art. 3-I. - Les personnes physiques exerçant l'activité mentionnée au deuxième alinéa de l'article 1er
peuvent procéder à l'inspection visuelle des bagages à main et, avec le consentement de leur proprié -
taire, à leur fouille.
Les personnes physiques exerçant l'activité mentionnée au deuxième alinéa de l'article 1er, spéciale -
ment habilitées à cet effet et agréées par le représentant de l'Etat dans le département, peuvent, en
cas de circonstances particulières liées à l'existence de menaces graves pour la sécurité publique,
procéder, avec le consentement exprès des personnes, à des palpations de sécurité. Dans ce cas, la
palpation de sécurité doit être faite par une personne du même sexe que la personne qui en fait l'ob -
jet. Ces circonstances particulières sont constatées par un arrêté du représentant de l'Etat dans le
département et, à Paris, du préfet de police, qui en fixe la durée et détermine les lieux ou catégories
de lieux dans lesquels les contrôles peuvent être effectués.”
OBJET
Les agents de sécurité privée relevant de la loi n 0 83-629 du 12 juillet 1983 réglementant les activités
privées de surveillance, de gardiennage et de transport de fonds ne peuvent aujourd'hui procéder ni à
l'inspection visuelle des bagages à main, ni à leur fouille, ni à des palpations de sécurité.
55
Le présent amendement, qui crée dans la loi du 12 juillet 1983 un article 3-1 nouveau, tend à per -
mettre le contrôle des bagages par des agents de sécurité privée. Cette mesure est particulièrement
nécessaire, en vue d'assurer la protection des personnes et des biens, notamment à l'entrée des en-
ceintes sportives, à l'occasion de matches à risques, ou à l'entrée de certains lieux recevant du pu-
blic. La fouille des bagages nécessite cependant le consentement du propriétaire.
Par ailleurs, en cas de circonstances particulières liées à l'existence de menaces graves pour la sé -
curité publique (par exemple, le déclenchement du plan VIGIPIRATE), il est nécessaire, toujours dans
le but d'assurer préventivement la sécurité des personnes et des biens, que des agents de sécurité
privée puissent procéder à ces palpations de sécurité.
Afin d'encadrer ces mesures de contrôle et de les entourer des garanties nécessaires, l'amendement
prévoit que les agents qui pourront procéder à ces palpations de sécurité devront faire l'objet d'un
agrément du préfet et être spécialement habilités à cette fin. Tous les agents de sécurité privée ne
pourront donc procéder à ces mesures de contrôle. L'amendement prévoit également que les palpa -
tions de sécurité doivent être assurées par des agents du même sexe que la personne qui en fait l'ob -
jet. L'amendement prévoit enfin qu'il appartient au préfet, en tant qu'autorité de police administra -
tive, de fixer la durée d'exercice de ce type de contrôles, ainsi que les lieux ou catégories de lieux
(grands magasins, enceintes sportives, par exemple) où ils pourront s'exercer.
Récapitulatif
DROITS LIMITES
La LSQ (loi du 12 juillet 1983 Avoir le consentement du pro-
un article 3-1 nouveau) tend à priétaire.
permettre le contrôle des ba-
gages par les APS en vue d'as- La fouille de bagage à main
surer la protection des per- se fait toujours sous contrôle
sonnes et des biens (l'entrée d’un officier de police judi-
des enceintes sportives, à ciaire.
l'occasion de matches à
Pour certains agents, être
risques, ou à l'entrée de cer-
agréé par le préfet et spécia-
tains lieux recevant du pu-
lement habilité.
blic).
56
d’orientation et de program-
mation relative à la sécurité,
titulaire d’un diplôme d’Etat et
agréées par le préfet, peuvent
procéder, sous contrôle d’un
officier de police judiciaire et
avec le consentement des
personnes à l’inspection vi-
suelle des bagages à main et
à leur fouille.
4. La palpation de sécurité
Définition
Il s’agit d’une simple mesure qui consiste à découvrir et saisir sur une personne tout
probatoire, cette opération peut être le fait de tout agent de la force publique, où
agent de sécurité ayant été agréé par le préfet dans le cadre d’une mission définie.
Le cadre légal
Article 96
57
Art 3-1 – Les personnes physiques exerçant l’activité mentionnée au 1° de l’article 1 er
peuvent procéder à l’inspection visuelle des bagages à main et, avec le consente-
cialement habilitées à cet effet et agréées par le préfet du département ou, à Paris,
par le préfet de police dans les conditions prévues par décret en Conseil d’Etat,
graves pour la sécurité publique, procéder, avec le consentement exprès des per-
faire par une personne de même sexe que la personne qui en fait l’objet. Ces cir-
constances particulières sont constatées par un arrêté du préfet qui en fixe la durée
et détermine les lieux ou catégories de lieux dans lesquels les contrôles peuvent
Art 3-2 – «pour l’accès aux enceintes dans lesquelles est organisée une manifesta-
le Préfet dans les conditions prévues par décret du Conseil d’Etat, ainsi que celles,
sécurité, titulaire d’un diplôme d’Etat et agréées par le préfet, peuvent procéder,
sous contrôle d’un officier de police judiciaire et avec le consentement exprès des
personnes, à des palpations de sécurité. Dans ce cas, la palpation doit être effec-
tuée par une personne de même sexe que la personne qui en fait l’objet.
58
« Elles peuvent, ainsi que les agents de police municipale affectés sur décision du
Article 9
« Sont punies des peines prévues pour les contraventions de 5éme classe les per-
culturelle rassemblant plus de 15OO spectateurs dans une enceinte, qui auront de-
des bagages à main à des membres du service d’ordre qui n’ont pas été agrées à
cette fin. »
toutes personnes de l’auteur présumé est possible dans les lieux publics et cette
palpation de sécurité.
Le cadre pratique
59
Principes de base
La palpation n’est pas une fouille. Elle n’a pas pour but la découverte d’éléments
appliquant les mains par-dessus les vêtements ou accessoire (sac, etc.) appartenant
à la personne concernée.
Dès la découverte d’un objet suspect, celui-ci est appréhendé provisoirement pour
Mode d’intervention
Aéroports
- Agent A
60
- Agent B
bras tendus.
Agir avec méthode en commençant par : la tête, le cou, le tronc, les bras
- Agent A
ronnement.
- Agent B
Ne jamais placer les deux mains sur le thorax, mais en garder toujours
61
- Agent A
ronnement.
- Agent B
cial.
La palpation au sol
- Agent A
Lorsqu’un coté a été palpé, retourner l’individu sur l’autre flan afin d’ap-
62
PRINCIPES DIRECTEURS DE LA PREVENTION DE LA
MALVEILLANCE
rmes à feu
les sont aussi bien de guerre que de défense, de tir, de foire, de chasse, de salon, historiqu
u de collection, même non soumises à autorisation. Elles comprennent également des objet
ssimilables à des armes : pistolet de starter, pistolet lance fusée, pistolet d'abattage, fusil
autodéfense à balle de caoutchouc. Les pièces détachées et les munitions de ces armes fo
ussi l'objet de l'interdiction.
rmes blanches
s'agit de tous les objets tranchants ou pointus pouvant être dangereux pour la sécurité pu
ique, tels que baïonnette, sabre, épée, poignard, couteau à cran d'arrêt, couteau à lame fix
e plus de 6 cm, hache, machette, tranchoir, pic à glace, rasoir à manche, scalpel, canne épé
anne plombée ou ferrée, bâton de ski, tout matériel de tir à l'arc ou à l'arbalète, lance pierre
tc. .... et tout objet considéré comme arme de 6ème catégorie.
bjets contondants
a liste comprend notamment les objets suivants : casse-tête, équipements de sport tels que
atte de base-ball, batte de cricket, club de golf, canne de hockey, instruments d'arts martia
âtons divers pouvant être utilisés comme matraque. A cela s'ajoutent les outils de travail
ontondants tels que masse, marteau, burin, tournevis, etc.
63
les se résument aux substances détonantes et déflagrantes (pétards, feux d'artifice, déton
eurs...), aux matières inflammables (essence, peintures...), aux produits chimiques dangereu
ux gaz et aux matériels d'autodéfense projetant des gaz irritants, urticants ou lacrymogène
oisons, substances
oissons alcoolisées, substances illicites, bouteille en verre ou en plastique avec bouchon
2. Négociation courtoise
Les qualités requises pour être agent de sécurité privée sont la courtoisie, la diplo-
Savoir négocier
Etant donné que dans la vie de tous les jours beaucoup de choses sont négociables
et qu'il n'est parfois pas inutile de rappeler des évidences, je vous livre un court ex-
trait sur ce thème qui me parait bien tourné. Après c'est à chacun de voir.
La réussite d'une négociation repose sur la qualité de la relation entre les ac-
sion.
64
Même si la situation est conflictuelle, ne voyez pas en votre interlocuteur un
Se montrer irréprochable
éloigne d'une solution durable, qui ne peut être fondée que sur les faits.
65
PRINCIPES DIRECTEURS DE LA PREVENTION DE LA
MALVEILLANCE
1. Définition
miné, et à passer par des points de contrôle obli- gés, pour véri-
fier que tout est en bon ordre et que les consignes sont respec-
tées.
rité de l’entreprise.
2. Les buts
Prévention : surveiller, s’assurer du respect des consignes, vérifier que tout est
en ordre.
teurs.
66
Détection : constater les anomalies de fonctionnement, détecter une intrusion,
un incendie, un vol.
de police ou de gendarmerie.
Intervention ; agir pour juguler le danger, protéger les biens et les personnes,
3. L’organisation
L’itinéraire
économique, etc.)
concerne l’incendie, et des points sensibles en ce qui concerne les intrusions et les
vols.
Les points dangereux sont ceux où existe un danger permanent inhérent à leur
Les points sensibles sont ceux qui sont les plus convoités par les voleurs ou les
d’études).
67
Certains points peuvent, d’ailleurs, présenter ces différentes caractéristiques dont le
Pour l’incendie : les chaufferies, les ateliers à feux continus, les sous-
plafonds, planchers)
ronde, dont les parcours doivent couvrir la totalité de la surface à protéger. Certains
parcours peuvent se croiser aux points jugés les plus vitaux, afin de multiplier leur
contrôle.
- l’enceinte de l’entreprise
68
Ces différents itinéraires sont identifiés par des numéros ou des lettres :
ronde n°2 ou B
son parcours peut être effectué dans un sens comme dans l’autre. Si cette
Exemples : ronde n°1/A ou 1.1 (sens des aiguilles d’une montre par exemple) ;
date et l’heure du pointage. Ils peuvent être plus ou moins perfectionnés (appareils à
bouton aux points de contrôle ou une carte magnétique ou un système à code barres
de chaque itinéraire. Ces points sont, en général, placés de façon à obliger les
contenant des produits dangereux ou toxiques sont interdits d’accès. Leur caractère
dangereux figure dans les consignes, et des marques normalisées sont alors
69
Si l’itinéraire construit paraît trop long à parcourir, il est préférable de scinder le
géographiques :
La fréquence et l’horaire
La durée d’une ronde varie suivant son itinéraire : elle est, en général, comprise
Des périodes de repos au poste central sont prévues entre chaque ronde.
Chaque entreprise détermine l’heure de départ de chaque ronde, les délais dans
lesquels les contrôles doivent être effectués, et la fréquence des rondes suivant :
Les horaires notamment doivent être variables pour tromper un adversaire éventuel,
70
- les périodes de fonctionnement de l’entreprise et les périodes de fermeture
aux hold-up.
Enfin, les horaires, comme les itinéraires doivent être secrets et connus seulement
du service de sécurité. Ils doivent, par ailleurs, être périodiquement modifiés pour
Ces rondes, en général peu nombreuses, ont pour objectif le respect des consignes
concernant :
71
La prévention incendie
adaptées au milieu
l’incendie
accès limités ;
Etc.
Pendant les heures d’activité, une ou plusieurs rondes doivent être organisées
pendant les temps de pause, et notamment pendant celle du déjeuner. Ces rondes
72
auront pour but de prévenir ou de réprimer les larcins commis dans les bureaux
Ces rondes ont pour but de prévenir et de détecter les différents types de menaces
qui pèsent sur l’entreprise ; Trois types de ronde peuvent être différenciés
La première ronde
C’est celle qui suit la cessation de l’activité normale. Elle vise essentiellement à
Protection Incendie
R.I.A.
73
- le rangement de l’outillage ;
diverses ;
déchets.
bureaux, etc.
74
- Fermeture (ou ouverture) de la lumière dans certaines pièces ou locaux
Elles ont pour but de détecter les anomalies de fonctionnement des appareils
75
- les portes retrouvées anormalement ouvertes ou fermées
La dernière ronde
5. Les moyens
Une ronde peut être effectuée soit à pied, à bicyclette, soit à cyclomoteur ou en
voiture.
La ronde à pied est toutefois la plus fréquente, parce que la plus efficace. Elle
76
La ronde à cyclomoteur et en véhicule présent l’inconvénient d’être particuliè-
rondiers. Par ailleurs, le fait de circuler à l’intérieur d’une voiture empêche très
type de ronde est très souvent associé à la ronde à pied, le véhicule étant
efficace.
Il est essentiel que des liaisons soient organisées entre les rondiers et le poste
central, afin que chacun puisse s’informer des incidents rencontrés et des consignes
contrôleurs de ronde
d’alarme soit dans le cas où son détenteur n’aurait pas contacté le poste
central après une certaine période de temps, soit dans le cas où le rondier, pris
Une ronde s’effectue soit avec un seul gardien, soit avec deux gardiens.
77
Il est préférable, pour des raisons de sécurité, de faire effectuer les rondes de nuit
par deux gardiens, notamment lorsque l’entreprise présente des risques importants
Cette nécessité d’agir implique l’existence d’un réseau de communication fiable aux
besoins de l’entreprise.
Des moyens d’alarme destinés à prévenir les occupants d’un local ou d’un
secours.
6. Le déroulement de la ronde
Avant le départ
78
Le numéro de la ronde à effectuer, ainsi que l’heure de départ de celle-ci sont
collègue.
Il est indispensable, en effet que l’agent connaisse, notamment s’il est seul la nuit :
bâtiments et affectation)
chauds, etc.)
- les points sensibles (bureaux d’études, salles des coffres, magasins de pièces
premières, etc.
79
L’équipement et les consignes
Avant de partir en ronde, l’agent doit vérifier sa tenue, son équipement et ses
consignes.
que pour les visiteurs ou les intrus. Elle est donc de nature à faciliter les
une lampe torche puissante, avec des piles de recharge, pour s’éclairer
contrôleur de l’itinéraire
liaison radio
- Les consignes
Outre les consignes générales qu’il doit connaître, l’agent de sécurité, avant son
cours :
travaux d’entretien
80
présence de personnes étrangères à l’établissement (visiteurs, ouvriers
d’entretien)
etc.
Pendant la ronde
Trois aspects sont à étudier : les points à observer, les techniques et les liaisons.
Ils concernent les différentes menaces qui pèsent en général sur les entreprises
(incendie, vol, malveillance, espionnage). Des points particuliers sont, par ailleurs,
Au cours d’une ronde, toutes les anomalies doivent être obligatoirement notées,
même celles qui pourraient apparaître peu importantes, comme un robinet ouvert,
La constatation par écrit de ces incidents sur le carnet personnel du rondier, puis
81
Les techniques
névralgique.
déplacer à deux.
Le rondier doit se déplacer sans bruit et sans fumer pour ne pas signaler sa
présence, notamment dans les zones obscures (parking, entrepôt en plein air,
Les locaux visités doivent être inspectés à fond : un coup d’œil à travers une vitre ou
Dans les lieux fermés (bureaux, ateliers, entrepôts), il est préférable de patrouiller
La découverte, au cours d’une ronde de nuit, d’un coffre ou d’une armoire blindée
ouverte, d’une porte fracturée, d’une vitre brisée, laisse supposer un vol ou une
82
Dans ce cas, il convient de :
- ne pas toucher aux objets pour éviter de brouiller les empreintes et les indices
Les liaisons
Il est essentiel, pour des raisons de sécurité, que le poste central reste en liaison
Le chef de poste ne peut, en effet, rester, pendant les 50 minutes ou les deux heures
de la durée d’une ronde, sans aucune information sur la progression de celle-ci et les
prévues.
agression).
83
La fréquence des liaisons est, en général, toutes les 15 minutes, elle peut toutefois,
doit, par ailleurs, signaler au P.C de sa société son départ en ronde, ainsi que son
retour.
Tous les incidents, toutes les anomalies constatées tout changement dans
surveillance.
prendre un repos ou d’effectuer une autre mission, il doit rendre compte par écrit du
résultat de sa ronde.
84
Les indications à porter doivent répondre aux questions : qui, quand, où, quoi,
comment, pourquoi :
- identification de la ronde
- heure de départ
- description de ceux-ci
- mesures prises
Ce compte rendu peut être amélioré en mentionnant, soit dans la marge, soit en
85
La rédaction du compte rendu est importante pour l’agent et pour l’entreprise.
et fait. En cas d’enquête ultérieure, c’est son rapport qui servira de premier élément
Pour l’entreprise, c’est le rapport écrit du gardien qui servira de base à l’analyse des
Il apparaît donc essentiel que le compte rendu soit sincère, précis et détaillé. C’est
- noter immédiatement sur place, sur leur carnet, ce qu’ils voient et ce qu’ils
entendent
- rédiger, dès leur retour au poste, leur compte rendu pendant que leurs
d’infractions graves.
86
PRINCIPES DIRECTEURS DE LA
PREVENTION DE LA MALVEILLANCE
Rappel de la définition
La ronde est l’action qui consiste à parcourir un itinéraire déterminé, et à passer par
des points de contrôle obligés, pour vérifier que tout est en bon ordre et que les
C’est une technique de surveillance qui, conjugué avec d’autres comme la pa-
treprise.
Ils recouvrent plusieurs buts ceux-ci étant consigné durablement dans l’appareil.
- Prévention
- Dissuasion
- Détection
- Information
- Intervention
87
L’itinéraire
ronde, dont les parcours doivent couvrir la totalité de la surface à protéger. Certains
parcours peuvent se croiser aux points jugés les plus vitaux, afin de multiplier leur
contrôle.
- l’enceinte de l’entreprise
- la totalité de l’entreprise
son parcours peut être effectué dans un sens comme dans l’autre. Si cette
88
Les appareils de contrôle, appelés contrôlographe ou mouchards, enregistrent la
date et l’heure du pointage. Ils peuvent être plus ou moins perfectionnés (appareils à
bouton aux points de contrôle ou une carte magnétique ou un système à code barres
de chaque itinéraire. Ces points sont, en général, placés de façon à obliger les
contenant des produits dangereux ou toxiques sont interdits d’accès. Leur caractère
dangereux figure dans les consignes, et des marques normalisées sont alors
Enfin, lorsque l’on a affaire à des surfaces importantes à surveiller ou à des bâtiments disséminés, la
construction des rondes s’effectue par secteurs géographiques :
89
Exemple de Gamme de contrôleurs de rondes sans contact
90
tages / jour) V CR123 A inclus
Température de fonctionne- - 20 C / + 70 C - 20 C / + 70 C - 40 C / + 70 C
ment
Dimensions 150 x 42 x 26 mm 150 x 42 x 26 mm 130 x 28 x 27 mm
Poids 180 grammes 180 grammes 130 grammes
91
Exemple de récupération des données de la ronde
92
93
PRINCIPES DIRECTEURS DE LA PREVENTION
DE LA MALVEILLANCE
détection électronique.
1. Définition
dissuasif.
niques décelant les changements par une présence illicite, une intrusion
94
moyens (mécanique, humain et statique) afin d’assurer une protection
efficace.
priété)
fenêtres)
PROTECTION
VOLUMETRIQUE
PROTECTION
PERIMETRIQUE
Protection ponctuelle
PROTECTION PERIPHERIQUE
95
Le but d’une protection mécanique est essentiellement dissuasif et re-
nétrer sur le site. Dans le cas ou l’aspect dissuasif n’est pas suffisant, le
de pénétration.
T1 > T2 + T3
résistance mécanique
sion
Périphérie
96
Les protections mécaniques utilisées en périphérie
lisme, vols)
hautement sécurisée.)
97
Les murs : peuvent être en parpaings ou en pierre, en béton armé
la clôture, ils ont une inclinaison de 45° et sont reliés entre eux par des
98
Il est fortement conseillé d’y adjoindre un système de contrôle
de contrôle d’accès.
herses.
Le tube enterré à pression est destiné aux sites industriels ou aux sites
terrain. Cette solution fait appel à deux tubes raccordés à un bloc dé-
glyco (antigel) et d’eau est maintenu à une pression de 3 bars. Toute va-
99
Les capteurs sismiques sont également enterrés et fonctionnent de la
même façon que des capteurs de vibration. Ils sont disposés le long d’un
deux câbles, l’un est lié à un module émetteur et l’autre à un module ré-
au-dessus du sol.
Les capteurs à base de fibres optiques se distinguent par leur très pe-
tite taille, qui leur permet de se dissimuler facilement sur tous les types
de clôture.
gueur pouvant aller jusqu’à 200m pour une largeur de 4m. L’émetteur
térieures. Pour cette raison, leur portée est meilleure en intérieur (10 à
100
Périmètrie
Voie de
Habitation Commerce Industrie TOTAL
pénétration
Porte 88 % 64 % 77 % 83 %
Fenêtre 10 % 28 % 18 % 14 %
Toit et
1% 6% 4% 2%
autres
sé par trois pattes minimums de chaque côté et au moins une sur le des-
sus.
La résistance des blocs porte est classifiée FASTE (feu, acoustique, sta-
permettre à terme une gestion facilitée de tous les accès d’un site. Ce
101
système permet de mettre en place d’organisation virtuelle du système
Le verre armé : Produit verrier dans lequel est noyée une arma-
ture métallique.
102
Le vitrage pare-balles : vitrage résistant aux impacts de balles
et classifié en 5 types.
provoque l’alarme.
capteur à bille. Ils sont capables d’analyser des impacts sur une surface
103
Les détecteurs sismiques développent de meilleures capacités avec
surveillance des murs et des portes de chambres fortes, des DAB (distri-
Volumétrie
niques décelant les changements par une présence illicite, une intrusion
efficace.
104
humain (infrarouge) ou encore réaliser un champ de détection et capter
Pour exemple :
champ.
105
La technologie infrarouge passive analyse une variation de rayonnement
infrarouge liée au mouvement d’un individu dans une pièce. Les détec-
températures de la pièce.
Les détecteurs infrarouges passifs (IRP) sont dotés d’un capteur pyro-
rouges passifs utilise soit une lentille de Fresnel, soit un miroir pour
trique.
Pour exemples :
106
Détecteur volumétrique de référence pour la surveillance de locaux
animaux d’un poids inférieur à 23Kg et IRA45 prédisposé pour les ani-
tection :
107
une zone conique de 113°. C’est-à-dire que sa zone de surveillance est
hauteur de 2,5m.
«l’effet Doppler ».
108
PRINCIPES DIRECTEURS DE LA PREVENTION
DE LA MALVEILLANCE
1. Principes de fonctionnement
L’installation d’alarme doit, par ailleurs, être conçue suivant les prin-
cipes suivants :
109
de sécurité positive : l’installation doit fonctionner en sécurité po-
tection.
tralisation par des malfaiteurs ne peut être exclue. Il est donc né-
par exemple.
110
des détecteurs, qui enregistrent des phénomènes physiques ;
Les détecteurs
Appelés également capteurs, ils ont pour objet de détecter une informa-
ment.
infrarouges.
111
la détection volumétrique : elle a pour but de surveiller une
mécaniques :
optiques :
thermiques :
microphoniques :
de mouvement :
112
- Perturbation d’une onde électromagnétique : hyperfré-
quences
niques, qui doivent être posés dans les règles de l’art, et être suffisam-
La centrale d’alarme
cher des informations d’alarme ou d’alerte. Elle peut être installée soit
sur un site sans gardiennage, soit sur un site surveillé par des gardiens.
neux) ;
tisseurs) ;
réarme automatique) ;
113
de localisation de l’alarme (des voyants lumineux indiquent la
trois ordres :
aucune information ;
soit par :
un bouton de levier,
peut déclencher :
térieur) ;
114
caisses escamotables dans les banques – éclairage de zones
ou de locaux).
le cas d’un site surveillé par des gardiens, visualisées sur un tableau de
Le contrôle enregistreur
gistre la date, l’heure et les minutes des mises en service et hors ser-
vice, ainsi que les débuts et fins d’alarme, et leur zone d’origine. Cet ap-
pareil est de plus en plus complété par une imprimante qui imprime sur
L’alimentation
gie :
115
positive de l’installation. Leur autonomie doit être de 36
heures au moins,
116
PRINCIPES DIRECTEURS DE LA PREVENTION
DE LA MALVEILLANCE
117
Les liaisons téléphoniques
louées à l’année ;
sons. Celle ci est assurée par des tests, dont le principe consiste à en-
pure de la liaison. Le signal est émis soit à partir de la station qui inter-
118
PRINCIPES DIRECTEURS DE LA PREVENTION
DE LA MALVEILLANCE
installée soit sur un site sans gardiennage, soit sur un site surveillé par
avertisseurs)
réarme automatiquement)
trois ordres :
119
1. Attente ou veille : Les détecteurs sous tension ne transmettent
aucune information
une panne
soit par :
Un bouton ou levier
peut déclencher :
l’extérieur)
le cas d’un site surveillé par des gardiens, visualisées sur un tableau de
120
signalisation, appelé également synoptique dont la description a été
de lignes
téléphoniques, qui doivent être posés dans les règles de l’art, et être
121
Le contrôleur enregistreur
ainsi que les débuts et fins d’alarme et leur zone d’origine. Cet appareil
est de plus en plus complété par une imprimante qui édite sur papier
L’alimentation
122
Se rappeler tout d’abord que le but de l’intervention n’est pas
Sur place :
- Acquitter l’alarme
est en ordre
123
d’intervention devra se résoudre à entrer seul dans les lieux, ne serait
Ceci dit et sous réserves encore une fois d’instructions particulières, les
Exemple :
La CE1 est une centrale d’alarme sans fil 433MHz avec système anti-
124
messages), et ce, à 9 personnes différentes. Ainsi, vous êtes assuré de
un voisin. Dans le cas d’un appel pour un malaise, l’abonné prévenu par
125
centrale auto-alimentée, lui donnant ainsi une autonomie de 4 heures en
sera un ange pour vous. Elle veillera sur vos proches, vos biens et sur
Fréquence 433MHz.
126
PRINCIPES DIRECTEURS DE LA PREVENTION
DE LA MALVEILLANCE
1. Définitions
La télésécurité
La télésurveillance
de leur exploitation.
2. Domaines d’action
127
La télésécurité permet d’assurer la sécurité des personnes et des biens
dans 3 domaines :
mains armées,
ciables.
techniques.
128
Le domaine social
nis, comme la télésurveillance, par des contrats de droit privé qui déter-
avec quels moyens, dans quels délais ? Qui est responsable en cas d’in-
cident ?…etc.)
L’agent, qui intervient sur un site protégé à la suite d’une alarme, doit
être conscient que le délai dans lequel il intervient, l’action qu’il entre-
129
Sur le plan technique, la R31 et la R41 de l’APSAD définissent les règles
4. Chaîne de la télésécurité
L’intervention en télésécurité
130
L’intervention peut être effectuée soit par :
soient basées aussi près que possible des sites afin de raccourcir les
délais d’intervention.
Elle nécessite une préparation minutieuse et une exécution sur place ef-
niques précises.
La prévention de l’intervention
131
Ces consignes doivent être mises à jour périodiquement car l’entreprise
Le traitement
nombre de :
autre station,
132
Dans cette phase, quelque soit l’automatisme des programmes, la
133
PRINCIPES DIRECTEURS DE LA PREVENTION
DE LA MALVEILLANCE
Réglementation
96-926 du 17 octobre 1996, dispositions qui ont été précisées par une
peuvent être mis en place dans les lieux publics que pour des finalités
134
compris dans les lieux et établissements ouverts au public exposés à
être détruits dans un délai maximum fixé par l’autorisation, délai qui ne
personne responsable.
135
Toute personne intéressée peut s’adresser au responsable d’un système
peut toutefois être refusé, notamment pour des motifs tenant à la sûreté
procédures juridictionnelles.
Réglementation.
assurer une parfaite information des personnes sur leurs droits d’accès.
3. Schémas d’installations
136
CYCLEUR : Lorsque plusieurs caméras équipent un site, ce matériel per-
ras.
images seconde)
un/des ordinateurs.
DETECTION ELECTRONIQUE
E
N
CAMERA R
G
I
ECRAN DE
S
VISUALISATI
CAMERA T
ON
R
E SUPERVISEUR
U
CAMERA
R ECRAN DE
VISUALISATI
ON
CYCLEUR
SYNOPTIQUE
137
PRINCIPES DIRECTEURS DE LA PREVENTION
DE LA MALVEILLANCE
CPP)
préserver les traces et les indices laissés sur place par les malfaiteurs.
personnes qui modifient l’état des lieux, ou qui prélèvent des traces ou
138
- un délit (article 55 dernier alinéa du CCP) pour celui qui agit avec
La conduite à tenir
ment) ;
ments, etc.
- Ne pas toucher :
139
les objets en matière plastique ou à revêtement lisse (formi-
- Blessé :
position du corps.
- Cadavre :
140
PRINCIPES DIRECTEURS DE LA PREVENTION
DE LA MALVEILLANCE
fage, etc.) ;
darmerie.
Pour être efficace l’intervention, autre que celle des services publics,
implique que les équipes d’intervention soient basées aussi près que
possible des sites protégés, si l’on ne veut pas allonger indéfiniment les
délais d’intervention.
et de techniques précises.
1. La préparation de l’intervention
141
Elle porte sur les points suivants :
tailler :
ment) ;
ments, etc.
142
les empreintes de pas ou de doigts,
- Ne pas toucher :
- Blessé :
position du corps.
- Cadavre :
darmerie
143
vée de doute, soit par la présence d’intervenants sur place, ceci en at-
- Veiller à ce que les renforts (au moins 2 APS) arrivent sans bruit.
poste.
144
Pour fouiller le local, fermer d’abord la lumière dans la pièce ou le cou-
loir où l’on se trouve. Ouvrir et rabattre la porte à fond sur le mur, pour
vous découper en silhouette sur le pas de la porte sur fond éclairé. Vous
chez un intrus dans un local non éclairé, tenez votre lampe torche à
- à chaque étage :
145
PRINCIPES DIRECTEURS DE LA PREVENTION
DE LA MALVEILLANCE
Police et de Gendarmerie
à mettre en œuvre.
Il est judicieux de donner lors de l’appel les éléments qui peuvent per-
mettre d’identifier l’appelant afin de lutter contre les appels non fondés
(canular, farce).
- Nom
- L’heure
- Service
- Bureaux
146
- N° de contre appel
Pour être complet un message d’alerte doit toujours répondre aux ques-
tions :
- Qui ?
- Où ?
- Quoi ?
- Quand ?
- Comment ?
- Combien ?
2. Consignes d’intervention
147
tème d’alarme, mais concerne la surveillance et la protection gé-
- Sur place :
acquitter l’alarme ;
est en ordre ;
vée de la Police pour entrer sur le site, ou bien aucune trace d’intrusion
148
se résoudre à entrer seul dans les lieux, ne serait-ce que pour acquitter
Ceci dit et sous réserves encore une fois d’instructions particulières, les
l’entrée du site ;
tion éventuelle sur les portes et les fenêtres donnant sur la rue ;
- être, depuis l’arrivée, sur ses gardes (en état de vigilance orange
ou rouge) ;
149
trois ou quatre mètres de distance, le second assurant la pro-
tection du premier ;
trusion et la ronde ;
ne se trouve à proximité.
3. Donner l’alerte
Quand alerter ?
Après avoir protégé le lieu de l'accident pour ne pas risquer votre vie et
Par exemple :
routier,
écarter les curieux qui pourraient gêner les secours, et être vic-
ne maîtrisez pas !
150
Pourquoi alerter ?
Qui alerter ?
NE RACCROCHEZ PAS
Que dire ?
le nombre de victimes,
ments, ...)
151
les premiers gestes effectués.
152