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Chap2 2G 3G
Chap2 2G 3G
Chap2 2G 3G
1 Introduction
Réseau 2G Réseau 3G
1 Introduction
Réseau 2G
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Chapitre 2 : Deuxième et troisième génération de réseaux mobiles
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Chapitre 2 : Deuxième et troisième génération de réseaux mobiles
Il mémorise pour chaque abonné une clé secrète utilisée pour authentifier les
demandes de services et pour chiffrer (crypter) les communications. L’AUC
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Chapitre 2 : Deuxième et troisième génération de réseaux mobiles
Cette base de données ne contient que des informations dynamiques, Elle est
liée à un MSC. Il y en a donc plusieurs dans un réseau GSM. Elle contient des
données dynamiques qui lui sont transmises par le HLR avec lequel elle
communique lorsqu'un abonné entre dans la zone de couverture du centre de
commutation mobile auquel elle est rattachée. Lorsque l'abonné quitte cette zone
de couverture, ses données sont transmises à un autre VLR (Visitor Location
Register) ; les données suivent l'abonné en quelque sorte [12].
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Chapitre 2 : Deuxième et troisième génération de réseaux mobiles
Deux niveaux de hiérarchie sont définis dans la norme GSM. Les OMC
(Operations and Maintenance Center) et le NMC (Network and Management
Center). Cette organisation a été définie afin de permettre aux opérateurs
télécoms de gérer la multiplicité des équipements (émetteurs, récepteurs, bases
de données, commutateurs …) et des fournisseurs.
On distingue deux types de BTS : les BTS dites « normales » et les micro-BTS
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Chapitre 2 : Deuxième et troisième génération de réseaux mobiles
Le rayon d’une cellule varie entre 200 mètres en milieu urbain et 30 kilomètres
en milieu rural. Une cellule est au minimum couverte par la triangulation de trois
BTS. L’exploitation de la BTS se fait soit en local soit par télécommande au
travers de son contrôleur de station (BSC) [11].
Le Base Station Controller (abrégé en BSC) gère les fréquences radio utilisées
par ses différentes stations BTS, ainsi que les fonctions d’exploitation et de
maintenance des stations de base qui sont télé-exploitées. Il assure de façon
autonome les transferts intercellulaires des stations mobiles qui circulent dans sa
zone de couverture [5].
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Chapitre 2 : Deuxième et troisième génération de réseaux mobiles
Le tableau 2.1 donne les différents codes MCC et MNC utilisées en Algérie.
Ainsi, un handover entre deux cellules du même système sera dit intra fréquence
si les cellules sont portées par la même fréquence radio et inter fréquence dans
le cas contraire. On parle de handover inter-RAT ou inter système lorsque les
deux cellules appartiennent à deux systèmes différents. Les fréquences sont
alors nécessairement différentes.
Le second critère est moins évident. Si le lien radio sur la cellule source est
relâché avant l’établissement du lien radio sur la cellule cible, la bascule est
réalisée avec une interruption de la transmission sur l’interface radio entre l’UE
et le réseau. C’est le type de handover utilisé en GSM.
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Chapitre 2 : Deuxième et troisième génération de réseaux mobiles
Le hard handover se produit lorsque le canal radio de la cellule source est libéré
et le canal dans la cellule cible est engagé. Ainsi, la connexion à la cellule source
est rompue avant (ou au même moment) l'établissement de la liaison avec la
cellule cible. Cette méthode est appelée « break before make » (qui signifie «
rompre avant de faire »). Dans ce cas, il est important de minimiser la durée
d'interruption de la communication. Ce type de handover est utilisé dans les
réseaux mobiles GSM avec une durée d'interruption de quelques dizaines de
millisecondes [14].
5 Bandes de fréquences
En Algérie, l’ARPCE (Autorité de Régulation de la Poste et des Communications
Électroniques) est chargée d’attribuer les licences d’exploitation des réseaux
publics de télécommunications cellulaires et de fourniture de services de
télécommunications au public.
L’opérateur ATM Mobilis, titulaire d’une licence GSM est autorisé à exploiter une
largeur de bande de 2 x 8 MHz, composée d’une bande inférieure pour les
communications des terminaux vers les stations de base et d’une bande
supérieure pour les communications des stations de base vers les terminaux,
séparées par un écart duplex de 45 MHz. La largeur de bande attribuée
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Chapitre 2 : Deuxième et troisième génération de réseaux mobiles
correspond à 40 canaux de 200 kHz selon la norme GSM. Les fréquences des
canaux attribués, exprimées en MHz, sont déterminées par les formules
(2.1)
(2.2)
Ces différents canaux sont disponibles sur l'ensemble du territoire national sous
réserve des contraintes de coordination aux frontières.
(2.3)
(2.4)
6 Modulation
Le réseau GSM utilise la modulation GMSK (Gaussian Minimum-Shift Keying) qui
est une forme évoluée de la modulation FSK ; elle et réalisée en faisant passer le
signal binaire, avant modulation, au travers d’un filtre passe-bas ; ce filtre
passe-bas remplace les fronts montants et descendants par une transition
progressive, ce qui diminue la largeur spectrale du signal modulé. Il en résulte
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Chapitre 2 : Deuxième et troisième génération de réseaux mobiles
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Chapitre 2 : Deuxième et troisième génération de réseaux mobiles
Le GSM utilise le multiplexage TDMA auquel on ajoute la FDMA pour optimiser les
ressources fréquentielles ; ce type de multiplexage peut être schématisé par la
figure suivante où quatre canaux seulement ont été pris de toute la bande
passante [13]
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Chapitre 2 : Deuxième et troisième génération de réseaux mobiles
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Chapitre 2 : Deuxième et troisième génération de réseaux mobiles
L'EDGE permet ainsi de multiplier par un facteur de trois le débit des données
avec une couverture plus réduite. Dans la théorie, EDGE permet d'atteindre des
débits allant jusqu'à 384 kbit/s pour les stations fixes et jusqu'à 144 kbit/s pour
les stations mobiles [17].
Les opérateurs de téléphonie mobile peuvent mettre à niveau leur réseau vers
cette évolution de l’EDGE grâce à des mises à jour logicielles.
Réseau 3G
La troisième génération (3G) désigne une génération de normes de téléphonie
mobile. Elle est représentée principalement par les normes Universal Mobile
Télécommunications System (UMTS) et CDMA2000. Ces caractéristiques sont
notamment les suivantes
Un haut débit de transmission (144 Kbps avec une couverture totale pour
une utilisation mobile, 384 Kbps avec une couverture moyenne pour une
utilisation piétonne et 2 Mbps avec une zone de couverture réduite pour
une utilisation fixe) ;
Compatibilité mondiale ;
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Chapitre 2 : Deuxième et troisième génération de réseaux mobiles
10 Architecture du réseau 3G
Le réseau 3G se compose principalement des éléments suivants
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Chapitre 2 : Deuxième et troisième génération de réseaux mobiles
Le MSC ;
Le GMSC ;
Le VLR.
Le SGSN ;
Le GGSN.
HLR.
L’EIR
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Chapitre 2 : Deuxième et troisième génération de réseaux mobiles
L’AuC
Le contrôle du Handover.
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Chapitre 2 : Deuxième et troisième génération de réseaux mobiles
10.2.1 Node B
Le RNC est un contrôleur de Node B. Il est encore ici l’équivalent du BCS dans le
réseau GSM. Il contrôle et gère les ressources radio en utilisant le protocole RRC
(Radio Ressource Control) pour définir procédures et communication entre
mobiles (par l’intermédiaire des Node B) et le réseau.
L’utilisateur est équipé d’une station mobile (Mobile Station) qui est constituée
de
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Chapitre 2 : Deuxième et troisième génération de réseaux mobiles
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Chapitre 2 : Deuxième et troisième génération de réseaux mobiles
Interface Equivalent
Localisation Brève description
en UMTS en GSM
12 Bandes de fréquences
En Algérie, ATM Mobilis, titulaire d’une licence 3G est autorisé à exploiter une
largeur de bande de 30 MHz (2 x 15 MHz), composée d’une bande inférieure
pour les communications des terminaux vers les stations de base et d’une bande
supérieure pour les communications des stations de base vers les terminaux,
séparées par un écart duplex de 190 MHz. La largeur de bande attribuée pour
chaque liaison correspond à 3 canaux de 5 MHz.
Ces différents canaux sont disponibles sur l’ensemble du territoire national sous
réserve des contraintes de coordination aux frontières.
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Chapitre 2 : Deuxième et troisième génération de réseaux mobiles
13 Handover en UMTS
Une station mobile (MS) a déjà un canal radio dans une cellule (gérée par un
Node B et un RNC donnés) ; lorsque le signal reçu s'affaiblit, elle migre vers un
nouveau canal. Il existe alors six types de handover
Le soft handover a été en premier lieu utilisé dans les systèmes CDMA de
seconde génération. Il est donc aussi d’usage pour le système UMTS (qui repose
également sur un accès à répartition par les codes, ou CDMA).
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Chapitre 2 : Deuxième et troisième génération de réseaux mobiles
Un soft handover survient entre deux cellules ou des secteurs qui sont supportés
par différents Node B d’un même contrôleur (RNC). L'UE transmet ses données
vers différents Node B simultanément et reçoit des données de ces différents
Node B simultanément.
Dans le sens descendant, les données utilisateur délivrés à l'UE sont émises par
chaque Node B simultanément et sont combinées dans l'UE. Dans le sens
montant, les données utilisateur émises par l'UE sont transmises à chaque Node
B qui les achemine au RNC où elles sont combinées.
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Chapitre 2 : Deuxième et troisième génération de réseaux mobiles
Les systèmes sans fil de troisième génération sont basés sur l'accès multiple à
répartition de code à séquences directes DS-CDMA (Direct Sequence Code
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Chapitre 2 : Deuxième et troisième génération de réseaux mobiles
Division Multiple Access). Dans un système DS-CDMA, les usagers sont identifiés
par des codes pseudo aléatoires quasi-orthogonaux permettant théoriquement à
un très grand nombre d'abonnés d'accéder aux services simultanément (grande
capacité) tout en utilisant la totalité de la bande passante (haut débit).
Le principe est le suivant : une clé (ou code) correspond à chaque utilisateur, à
l’aide de cette clé, son message est codé avant d’être émis.
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Chapitre 2 : Deuxième et troisième génération de réseaux mobiles
Les usagers qui ont accès au système peuvent échanger de données en continu
sur toute la bande de fréquence disponible. La distinction des N voies doit donc
être effectuée par l’utilisation des codes orthogonaux entre eux (codes dont
l’inter corrélation est nulle), on appelle les éléments de ces codes chips ou
bribes.
Chaque récepteur fait l’opération de corréler les signaux multiplexés qu’il reçoit
avec la séquence convenue. De ce fait Il reconstitue donc les données qui lui
sont destinées, la corrélation de tous les autres signaux résultant du
multiplexage est nulle.
Les émissions résultantes aux autres utilisateurs sont considérées comme étant
un pseudo-bruit à large bande. Il existe deux principaux types de CDMA.
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Chapitre 2 : Deuxième et troisième génération de réseaux mobiles
L’étalement de spectre du signal codé vient du fait que la fréquence du code est
largement supérieure à la fréquence d’envoi des données.
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Chapitre 2 : Deuxième et troisième génération de réseaux mobiles
Le contrôle de puissance dans tout système cellulaire basé sur CDMA joue un
rôle essentiel dans les performances du réseau en termes de couverture, de
capacité et de qualité de service. Au niveau de la BTS les puissances des signaux
reçus doivent être identiques, c’est pourquoi, il est nécessaire de contrôler la
puissance d’émission de chaque mobile.
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Chapitre 2 : Deuxième et troisième génération de réseaux mobiles
15 Duplexage
Le duplexage permet de séparer les communications voies montante et
descendante. Pour le standard du 3GPP, il existe deux variantes majeures
En TDD, une seule et unique fréquence est utilisée alternativement par les deux
voies de communications. Cette technique est la plus flexible lorsque le spectre
n’est disponible qu’en quantité limité. Par contre, en FDD, chaque sens de
communication (Mobile vers Réseau et Réseau vers Mobile) utilise une fréquence
particulière. Le mobile et le réseau peuvent donc transmettre simultanément.
[19]
16 Evolution de l’UMTS
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Chapitre 2 : Deuxième et troisième génération de réseaux mobiles
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Chapitre 2 : Deuxième et troisième génération de réseaux mobiles
17 Conclusion
Dans le chapitre suivant, nous allons étudier en détail le réseau 4G, son
architecture et ses nouvelles techniques de transmission.
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