Les Effets de l'AP Sur La Santé
Les Effets de l'AP Sur La Santé
Les Effets de l'AP Sur La Santé
Plus nous dépensons d’énergie au quotidien, plus nos apports alimentaires augmentent. En effet,
une personne qui arrive à maintenir un poids stable est due à un équilibre entre la dépense
énergétique et l’apport énergétique (calories) géré par le mécanisme de contrôle de l’appétit. Or,
quand la dépense énergétique ou l’activité physique est trop faible, les mécanismes qui contrôlent
l’apport alimentaire deviennent défaillants. Ainsi cela peut engendrer une prise de poids sous forme
de graisse (apport calorique> dépense énergétique) ou une perte importante de poids (apport
calorique<dépense énergétique). Enfin le manque d’activité physique nous rend ainsi plus
susceptibles à une « surconsommation » alimentaire.
Sources : https://theconversation.com/activite-physique-des-benefices-bien-au-dela-de-la-perte-de-
poids-167604
Le vieillissement conduit à une diminution de la force musculaire, mais également à une altération de
la souplesse et de l’équilibre. La pratique d’une activité physique permet de limiter la perte des
capacités physiques, et donc de réduire les risques de dépendance en améliorant les capacités
musculaires, cardio-respiratoires et l'équilibre de la personne âgée.
L’activité physique permet de conserver une bonne motricité, et par conséquent, de préserver
l'autonomie du senior. Elle ralentit également les effets du vieillissement sur les muscles et renforce
les capacités cardiaques et respiratoires.
La pratique d’activité physique est un excellent moyen de limiter la sarcopénie (perte de masse
musculaire) , d’améliorer la force musculaire et de garder la forme.
https://www.independanceroyale.com/bien-etre/activites/sport/bienfaits
https://alzheimer.ca/fr/au-sujet-des-troubles-neurocognitifs/quest-ce-que-la-maladie-dalzheimer
Ce type de pathologie a des origines vasculaires et/ou dégénératives et est en particulier favorisé par
des troubles de la circulation sanguine cérébrale et du métabolisme des neurones, sur lesquels
l’activité physique agit. Ainsi l’activité physique a un effet vasculaire positif améliorant
la perfusion sanguine cérébrale, ceci alors même que les personnes vivant avec la maladie
d’Alzheimer ou une maladie apparentée pâtissent d’une diminution de la perfusion de certaines
zones du cerveau. Cet effet permet notamment une meilleure consommation des nutriments et
utilisation de l’oxygène par les neurones avec un meilleur métabolisme glucidique et des
neurotransmetteurs. Cet effet est protecteur des troubles de fonctionnement des neurones. D’autre
part, l’activité physique encouragerait la plasticité cérébrale et vasculaire (capacité à s’adapter et à
se développer).
https://www.fondation-mederic-alzheimer.org/sites/default/files/fiche-inm-activite-physique-
adaptee.pdf
La pratique d’un exercice physique a vraisemblablement un effet positif sur le processus d’entrée
dans le sommeil par son effet de régulation efficace de la baisse de température. Il est donc
vraisemblable que la diminution de la température du corps entre 0,5 et 1°C la nuit, positive pour la
bonne qualité du sommeil, est plus facile à obtenir après la pratique d’un exercice physique
chronique.
De plus, l’exercice régulier améliore la régulation vagale, avec comme résultante une baisse de la
fréquence cardiaque. Le système vagal est chargé d'équilibré les grandes fonctions automatiques de
notre organisme (pression artérielle, fréquence cardiaque…) sur lesquelles il joue un rôle
ralentisseur. Son action s'oppose à celle du système sympathique qui accélère et stimule nos
fonctions vitales.
Les effets les plus positifs se produisent après un exercice physique pratiqué entre 4 et 8 heures
avant le coucher.
• Par opposition, les effets les moins positifs se produisent après un exercice physique pratiqué à
plus de 8 heures ou moins de 4 heures de l’heure du coucher.
https://www.lamedecinedusport.com/dossiers/sommeil-activite-physique/
Les mécanismes par lesquels l’activité physique agit sur la santé mentale sont nombreux. Ainsi,
bouger régulièrement stimule les neurotransmetteurs. L’activité physique augmente la production
naturelle de dopamine et de sérotonine, tout en faisant baisser le taux de cortisol (l’hormone du
stress), ce qui a un effet antidépresseur. Une activité intense entraîne la sécrétion d’endorphines, qui
ont un pouvoir analgésique et procurent une sensation de bien-être. Se dépenser physiquement
favorise aussi un meilleur sommeil et permet de lutter contre l’insomnie, un facteur de risque des
troubles mentaux.
«Sur le plan psychologique, un des effets de l’activité physique sur les gens dépressifs est
d’augmenter l’estime de soi, souligne Paquito Bernard. Une personne qui se sent mieux parce qu’elle
fait de l’activité physique a l’impression d’avoir un meilleur contrôle sur sa vie.» L’activité physique
sert aussi à rompre l’isolement social. Pour une personne qui a tendance à se refermer sur elle-
même, aller marcher (ou courir) au bord de la rivière, s’inscrire à un cours de yoga ou faire partie
d’une équipe de volleyball ne sont pas seulement des occasions de contempler la nature, de relaxer
ou de faire travailler ses muscles: ce sont aussi des prétextes de rencontre et de socialisation.
https://actualites.uqam.ca/2018/activite-physique-antidepresseur-naturel/
https://www.lequipe.fr/Coaching/Conseils/Actualites/Quand-le-sport-mene-au-depassement-de-
soi/820541
https://www.psychologue.net/articles/depassement-de-soi-definition-bienfaits-et-cles-pour-
atteindre-vos-objectifs
Le surpoids et l’obésité sont définis par l’Organisation Mondiale de la Santé comme une
accumulation anormale et excessive de masse adipeuse dans le corps pouvant représenter un risque
pour la santé.
Il peut y avoir plusieurs facteurs qui font que notre indice de masse corporelle soit trop élevé.
Toutefois, la cause fondamentale de l’obésité et du surpoids est le déséquilibre énergétique entre les
calories consommées et celles dépensées.
Ainsi de manière générale, une plus grande consommation d’aliments riches en graisses associé à un
manque d'activité physique, augmentent la masse corporelle.
L'activité physique brûle les réserves énergétiques stockées sous forme de graisse dans le corps. Ces
stocks consommés quotidiennement par une personne permettent de diminuer la masse corporelle
et donc de prévenir ou diminuer les risques de surpoids ou d'obésité. Pour être efficace l’activité
physique doit être couplée à une alimentation saine et équilibrée.
https://www.optisport.fr/actualites/le-sport-un-atout-pour-lutter-contre-lobesite/
L’activité physique participe au traitement du diabète car elle contribue à faire baisser la glycémie et
permet ainsi de mieux la contrôler. Avec un diabète, le sucre (glucose) apporté par les aliments reste
dans le sang au lieu de pénétrer dans les cellules pour y être transformé en énergie ou stocké.
Comme l’activité physique nécessite de l’énergie, les cellules vont davantage utiliser le sucre qui
circule dans le sang.
Elle a un effet bénéfique sur l’équilibre de la tension artérielle et le cholestérol. Ceci contribue à
réduire le risque de complications du diabète au niveau du cœur et des vaisseaux
https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/diabete/diabete-vivre-quotidien/activite-
physique/diabete-activite-physique-fondamentaux
https://www.fedecardio.org/je-m-informe/baisser-sa-tension-arterielle-grace-au-sport/
Pratiquer une activité permet de lutter contre l’isolement et contribue à l’épanouissement de notre
vie sociale. En pratiquant une activité, on appartient à une communauté et cela développe le
sentiment d’appartenance qui a des effets positifs sur la santé mentale et sociale.
https://blog.gymlib.com/fr/sujets-rh/sport-en-entreprise/dix-bonnes-raisons-avoir-salaries-actifs/
En pratiquant, les fibres musculaires cassent et se reconstituent plus solides et plus épaisses. De
même l’activité améliore le recrutement et la synchronisation des fibres lors d’un effort musculaire.
On constate néanmoins qu’une activité régulière comportant des mises en charge, améliore la
minéralisation du squelette et donc sa solidité. L’augmentation des contraintes stimule la production
de masse osseuse, la minéralisation et la résistance de l’os.
Le squelette se renforce sont l’effet et en réaction aux contraintes imposées par l’exercice physique.
Lorsque le squelette subit un impact comme lors de la pose d’un appui au sol ou au contact d’un
ballon, il y a une micro déformation des structures osseuses qui en retour stimule la minéralisation.
Les impacts sont les plus importants dans les activités où l’on doit supporter le poids de son corps.
https://www.valdemarne.fr/newsletters/sport-sante-et-preparation-physique/influences-de-lactivite-
physique-sur-le-squelette
L’exercice de sa motricité au quotidien, les jeux et l’éducation physique doivent permettre à l’enfant
d’acquérir un bagage d’habiletés motrices (“programmes moteurs de base”) :
sauter en avant, en arrière, sur les côtés, à l’extérieur et à l’intérieur d’une surface
sauter à pieds joints et à cloche-pied en alternant pied droit et pied gauche
courir en franchissant des obstacles et en changeant brusquement de direction
lancer à “bras cassé” avec le membre inférieur placé de façon controlatérale
attraper un ballon en décollant les coudes de la poitrine
faire rebondir un ballon et commencer à dribbler avec les membres supérieurs
donner un coup de pied dans un ballon
ramper, se suspendre, esquiver, galoper, frapper, pousser, tirer, glisser, tourner, rouler sur le
dos…
https://institutdanone.org/ressource/dossier-lactivite-physique-et-le-developpement-de-lenfant/