Mon Mémoire Complet
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SCIENTIFIQUE
Thème :
Management de projet
CAS : « projet de réhabilitation du système d’alimentation en eau
potable de la ville de SAIDA » HYDRO-AMENAGEMENT
Devant le jury:
zia
Promotion: 2019/2020
Remerciements
En tout premier lieu, on remercie le bon Dieu, tout puissant, de nous avoir donné la force pour
mener à bien ce travail et l’audace pour dépasser toutes les difficultés.
A nos parents,
A vous qui nous avons encouragé, supporté, il est temps pour nous de vous rendre honorées et
fières. Ce travail est avant tout le votre, vous qui m’avez apporté soutiens et avez cru en moi
tout au long de ces années d’études.
A monsieur DRIR,
Enseignant émérite que vous êtes, votre patience, votre disponibilité et vos judicieux conseils
ont contribué à alimenter notre réflexion, vous nous avez aidé, soutenu, encouragé au long de
ces trois dernières années. Vous nous avez imprégnés et marqués par votre ambition et
volonté de toujours vous cultiver.
Merci
A nos professeurs,
On adresse nos sincères remerciements à tous les professeurs, intervenants et toutes les
personnes qui par leurs paroles, leurs écrits, leurs conseils et leurs critiques ont guidé mes
réflexions et ont accepté de me rencontrer et de répondre à mes questions durant mes
recherches.
Dédicaces
A mon frère « Islam » qui m’a encouragé, merci pour ton appuie et soutien.
A mes amies, Nadia, Lydia, Sadia, Melissa, Malika, merci pour votre soutien.
A mon bien aimé Ali, pour tes encouragements, merci de m’avoir supporté tout
au long de ce travail.
A tous les enseignants qui ont été la pour nous qui nous ont aidé à nous
construire et à nous épanouir au sein de cette faculté.
Merci,
Kenza
Dédicaces
A tous les enseignants qui ont été la pour nous qui nous ont aidé à nous
construire et à nous épanouir au sein de cette faculté.
Merci
Katia
Sommaire
Section 3 : La coordination et communication au sein de l’équipe projet SAIDA S20 ....... 102
A/P : A Partir.
DN : Diamètre Nominal.
E/Q : Equivalant/Habitant.
HT : Hors Taxe.
QCD : Qualité-Coût-Délais.
RH : Ressource Humaine.
RN : Réservoir.
SI : Système d’Information.
SP : Station de pompage.
TP : Travaux Public.
Figure n°6 : modèle d’un système de management de la qualité basé sur les processus.
Figure n°8 : Un système fondé sur des ressources et des pratiques de travail.
Le premier lien social est l’échange. Celui-ci est aussi la première source de régulation des
transactions économiques. Au-delà de son objet, l’échange introduit entre les opérateurs
économiques une communication, un code ou des références plus ou moins partagées, cet échange
est matérialisé par un contrat qui est un objet formel, qui initie un processus générateur
d’informations et de gain de productivité. Le contrat crée de la discipline, il établit des droits et
obligations réciproques, mais il n’y a pas forcément équilibre, dans les attentes des uns et des
autres.
Le contexte économique actuel est caractérisé par l’émergence des nouvelles technologies et la
mondialisation des échanges, la complexité de l’environnement économique et industriel dans
lequel les entreprises évoluent engendre de nouveaux défis et problème managériaux. Cela pousse
les entreprises à progresser dans la gestion du tryptique coût-qualité-délai qui nécessite d’adopter un
mode de management particulier permettant à l’entreprise une meilleure adaptation au milieu tout
en rationnalisant les ressources.
Il est important de noter que le management de projet est une combinaison d’outils , de processus
et de méthodes qui doivent être assimilés et appropriés par une très grande partie de l’organisation,
il permet de mesurer la capacité de l’entreprise à réussir ces projets en matière de budgets et de
délais de réalisation.
En effet, l’économie algérienne en général et les entreprises du secteur public en particulier sont
confrontées à des risques importants liés essentiellement à leurs capacités de s’adapter aux
nouvelles exigences de l’environnement structurées autour d’une meilleure réactivité et
d’adaptabilité.
Il est donc essentiel que les acteurs chargés de la conduite de projet aient une vision claire et un
cadre d’étude et de gestion des différentes phases et des étapes de management de projet.
Pour transposer les notions relatives au management de projet nous avons choisi une entreprise
publique, en occurrence Hydro-Aménagement qui est une des plus importantes entreprises de
2
Introduction générale
réalisation de travaux hydrauliques à l’échelle nationale qui cherche à améliorer ses parts de
marché et à respecter les délais de ses contrats, aussi à travailler différemment et efficacement .
Ainsi, la mise en place d’un management rigoureux fait partie des changements organisationnels
indispensables.
Parmi les raisons qui nous ont motivés à choisir ce thème, est l’actualité de ce dernier, en effet le
management de projet est devenu une nécessité de nos jours, mais aussi ses divers apports qui nous
intriguent. Aussi nous avons choisi ce thème pour l’intérêt que nous portons au management de
projet en temps qu’un domaine de notre formation.
Afin de traiter cette problématique, nous allons répondre à ces questions suivantes :
1. Qu’elles sont les variables environnementales qui influencent la réalisation d’un projet ?
2. Qu’elles sont les outils mobilisés pour faciliter la réalisation des projets ?
3. Est-ce-que la non maitrise des techniques de management est la causes de ces retards ?
4. Quels sont les moyens nécessaires pour assurer la coordination des équipes avec les
différentes parties prenantes ?
Objectifs de recherche :
Méthodologie de recherche
Pour réaliser ce mémoire, nous avons axé ce travail sur les notions clés du management de
projet. Ensuite nous avons utilisé ces notions théoriques pour les vitrifier et les commenter au sein
de l’entreprise Hydro-Aménagement.
Pour répondre aux questionnements émis, nous avons choisi la direction du projet de réhabilitation
du système d’alimentation en eau potable de la ville de Saida en cours de réalisation par HYDRO-
AMENAGEMENT.
L’objet de l’enquête est d’analyser à quel degré, l’adoption d’un management de projets peut
parvenir à instaurer un environnement adéquat pour le fonctionnement et la réussite d’un projet.
3
Introduction générale
Pour répondre à la problématique soulevée et vérifier les objectifs de recherche formulés nous
avons adopté une approche méthodologique de type qualitatif. La méthode de collecte
d’informations est fondée sur :
Dans un premier chapitre, nous aborderons la logique « projet », on se focalisant sur les
objets constituant les projets à l’image des acteurs, des contraintes qui lui sont liées, des outils
utilisés et des phases qui les constituent pour finalement, se retourner vers les différentes
structures développées à cet égard.
Dans un second chapitre, nous allons nous concentrer sur le management de projets tel qu’il
a été étudié dans la littérature managériale. En premier lieu, on déterminera les différentes
conceptions évolutives de ces modèles et ces approches pour ensuite le placer au cœur de deux
démarches cruciales du management stratégique, en l’occurrence « la communication » et « le
pilotage de l’équipe projet ». On va finalement se pencher sur la démarche qualité et le
management du système d’information.
Dans un troisième chapitre, c’est l’étude de notre cas qui en fera l’objet. Il sera donc
subdivisé en trois sections dont la première fera office de présentation de l’entreprise et de ses
projets les plus importants, la deuxième abordera l’organisation et la structuration du projet de
réhabilitation du système d’alimentation en eau potable de la ville de pour finalement étudier en
troisième section, la politique de communication et du management d’équipe du projet en
question.
4
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
C’est pour cela qu’il est primordial d’éclaircir quelques concepts clés du mangement de
projet.
Ce chapitre est divisé en trois sections dans la première, nous allons aborder les concepts
clé du projet. La deuxième section est consacrée à la discipline du management, et la dernière
section concerne les objets du management de projet.
Ce sens étymologique à subi une influence culturelle, dans une perspective cognitive,
propre à la culture française, le projet est une intention, une résolution ou une représentation
mentale des choses ; il y a minoration du moment de passage à l’acte et de l’organisation y
afférente, d’où l’existence d’une part non maitrisable du projet.
6
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
- Le sens pratique : s’inscrivant dans une vision beaucoup plus réaliste, et moins normative,
le projet est considéré comme :
1
JOFFRE Patrick, AUREGAN Pascal, CHEDOTEL Frédéric, TELLIER Albéric, « le management stratégique par le
projet », édition ECONOMICA, 2006, p.69
2
Gilles Garel, « le management de projet », édition la découverte, Paris, 2003, p 14
7
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
[D’après Middler, 1996] «Le projet se définit comme une activité visant à atteindre
un but global. Un projet, c’est avant tout l’engagement d’une responsabilité de
résultat. Il s’agit de réussir le projet, tout le projet.»3
« le projet est un processus unique qui consiste en un ensemble d’activités
coordonnées et maitrisées, comportant des dates de début et de fin, entrepris dans
le but d’atteindre un objectif conforme à des exigences spécifiques, incluant des
contraintes de délais de coûts et de ressources.»4
Selon l’AFTTEP, « un projet est définis et mis en œuvre pour élaborer la réponse
au besoin d’un utilisateur, d’un client, ou d’une clientèle et il implique un
objectif et des actions à entreprendre avec des ressources précises.» 5
Selon Michel Jolly et Muller les caractéristiques essentielles d’un projet sont6 :
2.1 La Complexité : Un projet est complexe (ce qui ne veut pas dire obligatoirement
compliqué), car il va faire appel à des ressources, à des moyens, à des compétences qui ne
sont pas généralement placées sous une même autorité et qu’il va falloir coordonner afin que
leurs actions concourent ensemble à l’atteinte d’un même objectif.
En règle générale, une entreprise a une vocation, une raison d’être et ne souhaite pas se
disperser à des activités sans lien direct avec son ou ses métiers de base. En conséquence, son
organisation originelle est mise en place pour répondre à cette vocation, et même si dans le
temps elle s’adapte aux évolutions de l’environnement dans lequel elle se trouve plongée, elle
reste orientée vers la finalité de la société définie par ses dirigeants.
Cependant, il est parfois nécessaire d’entreprendre des actions, des travaux, ayant pour
objet d’améliorer les performances globales de l’entreprise. Ces actions, ces travaux sont
ponctuels et ne sont donc pas pris en compte dans l’organisation permanente de la société. Les
compétences internes peuvent exister, mais elles sont généralement disséminées dans
3
Op.cit., p5
4
Op.cit., p 14
5
Management de projet, Qualité et efficience des organisations, édition AFNOR, 1995.
6
Michel Joly et jean- louis G. Muller, « de la gestion de projet au management par projet », édition AFNOR
1994, P.20.
8
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
différents départements ou services, et affectées à des tâches en relation directe avec le métier
de l’entreprise.
Une solution serait de confier ces travaux d’amélioration à une société extérieure, mais il
sera de toute façon indispensable de définir ce que l’on veut et de contrôler ce que l’on reçoit.
On peut aussi décider de faire soi-même si, bien sûr, on possède en interne les moyens de
réaliser. On se heurte alors à « l’organisation » qui n’a pas été prévue pour cela. Il faut
convaincre chaque département, chaque service de donner un peu de soi pour le bien de la
collectivité, d’autant que chacun vous expliquera qu’il manque déjà cruellement des
ressources nécessaires à un fonctionnement normal. Il faudra de plus coordonner les diverses
activités nécessaires à l’accomplissement du résultat attendu, et donc trouver quelqu’un
capable de le faire, et surtout qui sera accepté par ce qui feront… ce qui n’est pas aussi simple
qu’on peut le penser!
Voilà à quoi tient la complexité du projet : faire travailler ensemble des gens qui, au départ,
n’ont aucune raison de le faire !
Ceci créera, nous le verrons plus tard, un effet systématiquement perturbateur dans le
fonctionnement normal de l’entreprise et qu’il faudra obligatoirement intégrer en termes de
management.
2.2 L’Unicité : il n’y a pas deux projets identiques. Bien sûr, ils peuvent se ressembler,
l’objectif à atteindre peut être le même, tout comme l’objet, résultat du projet. Mais de l’un à
l’autre, il y a toujours des différences plus ou moins importantes, soit dans les détails, soit
dans l’environnement, soit dans le contexte de la réalisation, qui feront que l’on n’aura jamais
une reproduction à l’identique du travail à effectuer, ou du matériel à approvisionner.
Certes, si l’on se met à la place du client, ce qu’il recherche est d’abord la satisfaction d’un
besoin. Et pour lui, ce qui a déjà été réalisé une fois, et a atteint l’objectif assigné, doit
pouvoir être reproduit pour répondre au même besoin. On doit donc sûrement pouvoir faire
des économies en ne reproduisant pas des études déjà réalisées une première fois.
Dés lors que l’on souhaite reproduire, à l’identique, un objet déjà réalisé une première
fois, on s’engage dans la démarche de production de série, dont la gestion va faire appel à
d’autres méthodes, d’autres organisations du travail, d’autres outils que ceux de la gestion de
projet (on parle d’ailleurs de gestion de production). Par exemple, lorsqu’un constructeur
9
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
automobile décide de sortir un nouveau véhicule pour le salon qui se tiendra dans trois ou
quatre ans, il lance un projet qui conduit, après une phase de définition puis d’études, à
réalisation d’un prototype. La fin identifiée du projet est la mise en place du prototype sur le
stand d’exposition. S’il décide, ensuite, de commercialiser ce nouveau modèle, il devra lancer
un autre projet pour réaliser les outillages et l’usine ou la ligne permettant de fabriquer ces
automobiles en série. Quand cette usine aura été essayée (fin de nouveau projet), la
production pourra commencer, dés lors, on sortira du monde du projet pour entrer dans celui
de la production.
3. la typologie de projet :
Plusieurs typologies de projet ont été proposées parmi elles nous avons choisi les suivantes :
3.1.1 Type A :
3.1.2 Type B :
C’est le projet qui est au centre de la régulation et l’entité la plus forte qui a une
personnalité juridique et financière. Contrairement au type A qui rend compte à la direction de
l’entreprise, dans ce type de projet c’est les entreprises impliquées qui rendent compte à la
direction du projet, dans ce cas le model de l’ingénierie s’impose, toutes les entreprises
impliquées doivent adopter les spécifications managériales du projet.
7
Jean Yves Moine, «manuel de gestion de projet » édition AFNOR, 2003, p.8
10
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
3.1.3 Type C :
Dans ce type, l’entreprise gère un nombre important de petits projets, ce qui signifie que
l’échec de l’un d’entre eux n’influe pas sur la performance de l’entreprise. L’autonomie du
projet n’est pas réduite contrairement au premier type.
3.1.4 Type D :
Dans le type D le projet représente lui-même l’entreprise, c’est le cas de la start-up. Elle
devient une entreprise une fois sa pérennité est assurée.
Le pilotage d’un projet est influencé principalement par la manière dont sont négociées les
contraintes et les possibilités d’une renégociation ultérieure, ce qui n’est pas sans incidence
sur les profils de poste, l’organisation et la gestion des projets, comme le souligne Giard,
Midler et Garel dans leur article. Il y’a lieu de distinguer deux types de projets : ceux à coûts
contrôlés, et ceux à rentabilité contrôlée.
Ils se caractérisent par l’existence d’un client parfaitement connu avec lequel les
spécifications, le budget, et le délai sont négociés. La marge bénéficiaire du maître d’œuvre
dépendra de sa bonne maîtrise des coûts et délais. La remise en cause des conditions du
contrat par l’un des partenaires reviendrait aux difficultés techniques mal appréciées
initialement et qui peuvent obliger à une révision de certaines spécifications.
11
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
a la possibilité de faire évoluer les spécifications mais les gestionnaires de ces projets
s’attachent plus au suivi des coûts.
Généralement, le projet à coût contrôlés se définit dans le cadre d’un appel d’offre où les
spécificités techniques et les délais sont fixés et une marge de manœuvre est laissée au niveau
des processus (choix des moyens utilisables) qui pourraient servir plus tard.
Pour répondre à l’appel d’offre, il faut que les estimations coûts conduisent à un budget
inférieur à l’offre de prix, qui est jugé acceptable par le client. Cette phase repose sur le
savoir-faire des estimateurs, sur une appréciation des risques du contrat, sur une bonne
connaissance de la concurrence et du client et enfin sur la capacité de l’entreprise à se
différencier positivement de ses concurrents, lorsqu’elle n’est pas bien placée sur le plan du
prix.
Dans ce cas, la définition des spécifications techniques, du coût et des délais suppose qu’il
existe dans l’entreprise des acteurs jouant un rôle de porte-parole du marché. Ce travail de
représentation du client est difficile vue que l’importance du marché potentiel varie en
fonction des spécifications techniques retenues, du prix de vente final et de la date de
lancement du produit sur le marché.
Les arbitrages entre spécifications techniques, coûts, délais sont très délicats puisque le
contexte concurrentiel peut se transformer en mettant en cause les arbitrages initiaux, au fur et
à mesure de l’avancement des travaux du projet.
Le pilotage en dérive : lorsque l’on sait que le projet a de très fortes chances d’aboutir, dès
le départ. Le plus important est de savoir quand et où.
Le pilotage en stop or go : que l’on rencontre lorsque le projet peut être abandonné en cours
d’exécution (projet de recherche, développement de molécule nouvelle dans l’industrie
pharmaceutique).
12
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
Enfin, cette distinction entre les projets à coûts et à rentabilité contrôlés n’est pas toujours
tranchée puisque, des accords contractuels cherchent souvent à intégrer les deux logiques (ce
qui commence à se diffuser).
Par exemple, on observe des négociations de budget initial plus large en contrepartie d’un
partage des gains de productivité entre les parties ou des pratiques faisant appel aux
compétences de maîtrise d’œuvre dès la définition du cahier des charges par le client.
De très nombreux avant-projets s’inscrivent dans une approche à rentabilité contrôlée avant
de passer, une fois les contraintes définies, à une approche à coûts contrôlés.
4. L’environnement du projet
Les entreprises contribuent à créer leur environnement, mais elles sont très largement
conditionnées par lui. Tout projet s’inscrit dans un environnement économique et politique.
On peut définir l’économie comme l’ensemble des activités d’une collectivité humaines
visant à la production et à la consommation de richesses. En fait, les notions d’activité et de
« collectivité humaine », de « production » et de « consommation » sont largement
déterminées par la culture. Les valeurs portées par les dogmes religieux peuvent influencer
considérablement l’économie. Les valeurs de liberté, d’individualisme, de perfectionnement
13
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
par le travail, de gain vécu comme une reconnaissance divine, la priorité accordée à
l’éducation ont favorisé depuis le XVIIe siècle le développement d’une économie de marché.
Sous des formes multiples, il existe dans toute organisation un pouvoir qui décide, règne
et sanctionne. Nous entendons ici par « pouvoir », l’ensemble des processus et des rôles
sociaux par lesquels sont prises et effectuées les décisions qui engagent et obligent tout le
groupe.8
Une entreprise peut être considérée comme la rencontre d’un ensemble de règles et de
moyens technico-juridiques ou « Institution », mais aussi comme un « Corps Social ».
L’entreprise gagnante, vivante, vigilante, réactive est celle qui a su réconcilier institution et
corps social et cela en satisfaisant à la fois les besoins de réussite économique de l’Institution
et les besoins de réussite humaine du Corps Social. En effet, la gestion de projet est l’art
d’être performant par la conduite simultanée d’une institution et de son corps social. Cet art se
manifeste selon trois modes de gouvernement :
8
Serge Raynal, « le management par projet : approche stratégique du changement »,1éme édition, les Editions
d’Organisations, France, 1997, page155
14
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
d’offrir à tous les individus, qui ont besoin de se donner, une structure d’accueil
transcendante.
La combinaison des trois modes doit se faire dans une démarche de « Jeu commun » et de
« Crédit d’intention » par opposition à la démarche de « Jeu personnel » qui pervertit tour
management.
d. Législatif : c’est l’ensemble des lois, décrets et réglementations en vigueur dans un pays
9
donné. Il délimite les champs et les moyens de l’action marketing.
Pour atteindre les objectifs fixés, il faut identifier les parties prenantes d’un projet, puis
leurs attentes et besoins et enfin déclencher, le cas échéant, les actions de communication
adaptées.10
« Il s’agit de l’ensemble des personnes et des organisations qui ont quelque chose à
voir avec le projet. Soit elles sont directement impliquées dans la conduite des opérations, soit
elles sont impactées par la problématique de départ, par le choix ou la mise en œuvre des
solutions. Certaines encore peuvent exercer une influence à différents niveaux ».
9
Serge Raynal, op.cit,p.156
10
Gilles Garel, le management de projet, Edition La découverte, Paris , 2003, p19
15
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
Ces acteurs clés se situent aussi bien en interne (à tout niveau de la hiérarchie de l’entreprise)
, qu’en externe (un fournisseur concerné par les nouvelles méthodes d’approvisionnement
d’un client, etc.).
16
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
Remarque : les deux notions de maîtres d’œuvre et d’ouvrage ne sont pas utilisées dans tous
les secteurs, selon Muller. On les retrouve essentiellement dans le domaine des marchés
publics, de l’ingénierie et de l’informatique.
Il est appelé dans certains cas directeur de projet selon la taille de ce dernier. C’est une
personne physique ayant pour responsabilité de manager le projet et de gérer tous les
processus concernant la coordination et les relations humaines n’ayant pas toutes les
compétences nécessaire à la réalisation du projet. Il doit pouvoir compter sur son équipe,
savoir l’animer et la motiver malgré qu’il ne choisisse pas lui-même tous ses membres.
Le chef de projet est désigné par l’entreprise exécutante du projet et est responsable de
l’atteinte des objectifs et des buts définis au préalable concernant toutes les thématiques du
management de projet. Il est responsable plus particulièrement de la direction du projet, à
savoir : la communication avec et entre parties prenantes en interne et en externe à
l’entreprise.
Le rôle principal du chef de projet est de piloter du début jusqu’à son terme le
projet qu’il dirige, de surveiller continuellement les changements de l’environnement et des
objectifs, d’intégrer dans ses prévisions toutes les actions à exécuter puis, de coordonner les
processus de gestion en termes d’objectifs (contenu, coûts, délais qualité) et de
développements techniques (réalisation, technique, contrôle) et enfin participer avec la
maîtrise d’ouvrage aux actions de décisions (stratégiques, risques, ressources humaines) et
prendre les décisions correspondant à son niveau de responsabilité.
17
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
On peut intégrer à un projet plusieurs autres acteurs qui, souvent, jouent un rôle
élémentaire dans l’aboutissement au résultat final. Parmi ceux-ci on retrouve :
- Les membres internes de l’organisation réalisatrice du projet (responsables
fonctionnels, membres de l’équipe projet) ;
- Les vendeurs et partenaires commerciaux (Opérateurs téléphoniques, services de
gardiennage, etc.) ;
- L’ensemblier et les entrepreneurs (contractants) ;
- Les fournisseurs d’équipements et des matériaux ;
- Les fabricants ;
- Les transporteurs ;
Finalement, toutes les parties prenantes ont un rôle à jouer dans la réalisation d’un
quelconque projet. Leur importance est à des degrés différents mais leur présence reste, tout
de même, nécessaire et primordiale.
18
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
Le management, mot magique et galvaudé de la fin des années soixante, tant de fois
utilisé pour expliquer la supériorité économique de tel pays ou l’efficacité de telle entreprise,
recouvre une réalité dont les composantes sont plus simples et les conséquences plus
importantes que ce que l’on peut généralement imaginer.
19
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
20
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
qualité, coûts et délais. La logique « projet » au cours des dernières années du XXe siècle
fait de plus en plus son apparition.
Si désormais elle est adoptée dans tous les secteurs (développement, industrialisation,
investissement,…), elle est, néanmoins, le résultat de l’essor d’actions menées par des
compétences diverses pour atteindre un objectif. La gestion de projet est caractérisée par des
opérations internes et externes complexes faisant appel à des ressources de l’entreprise
gérées initialement par un responsable nommé « chef de projet ». Grâce au développement
de l’informatique (méthodes et outils de gestion), toute organisation songe à développer un
travail rigoureux et simplifié. Ainsi on déduit que le seul et unique objectif des acteurs ayant
travaillé sur la gestion de projets était de définir les meilleures techniques pour gérer,
planifier et contrôler un projet selon un principe d’efficience et de décomposition des tâches
complexes.
1.1.2. Les étapes clés de l’évolution de la gestion de projet : Pour mieux cerner la notion
de gestion de projet, l’introduction de l’histoire industrielle s’avère importante puisque cette
notion est issue de la théorie des organisations et aussi des grands courants de la pensée
économique.
a. L’interchangeabilité : Inventeur vers les années 1440 des caractères mobiles
d’imprimerie, Johannes Gutenberg fut l’un des premiers à instaurer le mot
d’interchangeabilité en Amérique. Ensuite vient Eli Whitney au XVIIIe utilisant le même
principe d’interchangeabilité des pièces inventant la machine à égrener le coton (1793)
séparant les fibres des brindilles. Le rendement s’est avéré être plus élevé par rapport au
travail à main. C’est ainsi que s’est mis à être fabriquées à grande échelle les machines-outils
au milieu du XVIII siècle, réalisant un travail plus précis en générant moins d’énergie et
d’argent et permettant ainsi de passer de la phase « artisanale » à la phase « industrielle ».
b. Le colbertisme : Jean Baptiste Colbert (1619-1683) développa pendant une vingtaine
d’années une économie commerciale nouvelle en la compagnie du roi présidant à son tour le
conseil de commerce dans les années 1664. Le mercantilisme est la première doctrine
économique rationnelle de recherche de l’enrichissement mesurée par l’accumulation des
capitaux précieux. L’Etat contrôlait tout (des procédés de fabrication aux normes de qualité).
Pour Colbert, il était jugé nécessaire de rétablir le commerce désastreux en France en
élaborant des produits dans les normes. Il encouragea ensuite la création de manufactures
royales. En commerce extérieur, il fit construire une flotte marchande et militaire et
21
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
11
Roger Aim, « l’essentiel de la gestion de projet », édition lextenso Gualino, 2009, p.23
22
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
fondateurs du management, il est reconnu aux Etats-Unis grâce à ses travaux relatifs à
l’organisation et à l’administration des entreprises. Il décomposa l’entreprise en six fonctions
fondamentales : technique, commerciale, comptable, financière, sécurité et administrative
(ce qui fera l’objet de ses recherches).
Il développe ainsi la doctrine dite administrative où il intègre : le commandement, le
contrôle, l’organisation, la prévision et la coordination. Vues par la suite comme des
éléments clés de la gestion de projets, elles contribuent à l’aide du chef d’entreprise dans la
conduite de ses projets et leur pilotage. Les recherches d’Henri Fayol sont ensuite reprises
par Elton Mayo à l’origine du mouvement des relations humaines et comportements
phycologiques des travailleurs se basant sur trois concepts fondamentaux : le besoin
d’appartenance des individus à un groupe, le rôle reconnu de l’individu dans la marche de
l’entreprise et le rôle de l’environnement et des avantages matériels permettant
l’épanouissement et l’intégration de ce même individu à son entreprise, des points que
Abraham Maslow vient compléter par la suite en intégrant à l’économie et au management la
pyramide des besoins.
f. Le Fordisme : Henry Ford (1863-1947) met en place dans ses usines un rythme de
production assez élevé autrement appelé : production intensive suivant les règles de l’OST et
les développant, ce qui le conduit à l’application de la chaîne continue ou encore appelée le
travail à la chaîne générant un mode de croissance des pays occidentaux, générant par la
suite des gains de productivité réalisés sous forme de gains de pouvoir d’achat et stimulant
ainsi l’offre et la demande.12
g. Le Toyotisme : Taïchi Ohno (1912-1992), père de Toyota, est reconnu comme un des
lutteurs contre le gaspillage et son élimination totale. Contradictoire au Fordisme, le
Toyotisme limite la production à ce que le consommateur demande. Dans ce type
d’organisation d’entreprise, est introduite la gestion des « cinq zéros » : zéro stock, zéro
panne, zéro papier (grâce au Kanban), zéro délai et zéro faute. Il est donc offert par cette
théorie une meilleure gestion des ressources : matérielle, humaine et financière tout en
limitant les délais et les coûts. Ce qui s’applique parfaitement à la gestion du projet.
12
Roger Aim, op.cit, p.27
23
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
l’importance, non seulement aux méthodes, ce qu’on appellera partie « hard », mais aussi à
la direction et l’organisation du projet, dite partie « soft».
Le management intégré à la notion projet n’apparait qu’à partir des années 1950 dans les
grands projets d’ingénierie. C’est après que la gestion des projets soit rentrée en crise à la fin
des années 1970, que les entreprises ont jugé nécessaire d’innover dans ce contexte
cherchant à anticiper des tâches et décisions pour retarder l’engagement des ressources
lourdes et stratégiques. On signale le passage de l’ingénierie traditionnelle à l’ingénierie dite
« concourante » qui cherche à réduire les délais des projets en modifiant les structures et en
transformant le rôle et les relations des acteurs avec une prise en considération de facteurs
clés de succès autres que le triptyque « coûts-délais-qualité ».
Pour mieux appréhender et comprendre cette notion, il est nécessaire de connaître l’histoire
de son apparition et son évolution au cours des années.
Le passage au management de projets se traduit par une évolution des techniques et leur
mise en œuvre, la conquête de nouveaux marchés, les nouveaux profits et leur rentabilisation
ainsi que la croissance et l’organisation des entreprises (Raynal, 2003).
24
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
satisfaire qui sont devenus de plus en plus complexes et spécifiques. Les règles passent
d’une économie de production à une économie de marché où l’on fabrique un produit qui
sera adapté à un besoin particulier par la suite.
Dans les années soixante dix, c’est le modèle japonais qui était à la mode avec sa notion de
qualité ayant vu le jour dans plusieurs entreprises, ce qui a poussé les acteurs de ces
dernières à réfléchir à leur environnement professionnel et ainsi, améliorer l’auto-contrôle de
leur travail. C’est à partir de 1981 que les chefs d’entreprises ont cherché à développer la
communication inter hiérarchique dans leurs sociétés, les entretiens individuels sont
formalisés et les objectifs de chacun sont négociés sur des bases mesurables. Le
développement de l’informatique, de la robotique et autres techniques, des techniciens d’une
nouvelle catégorie les maîtrisant entrainent un changement des relations entres services ce
qui fini par générer des conflits de générations.
L’absence de croissance et le chômage des années quatre vingt dix a généré un contexte
incertain obligeant les entreprises à travailler dedans. Ce qui fait que, pour répondre à la
demande du marché devenu concurrentiel, elles se voyaient obligées d’être performantes en
développant une assurance qualité pour assurer les clients tout en adoptant des règles
communes, acceptées par tous, ce qui engendre en partie un changement des règles du
management de l’entreprise. La complexité des techniques est de plus en plus mise en
exergue, et un homme ne peut pas tout gérer à lui seul, déléguer les tâches de contrôle à
l’exécution. Les hommes aspirent à plus de responsabilisation à présent.
b. La réponse réactive au changement : La réponse clé que les entreprises obtiennent pour
répondre aux nombreuses fluctuations est d’adapter un système d’entreprise capable d’y
répondre facilement, en temps opportun. Le moyen le plus simple est d’adopter une logique
25
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
projet. Dans les périodes de fortes croissances, les ingénieurs étaient les maîtres du jeu, mais
cela ne suffit plus puisqu’il est nécessaire d’identifier certaines opérations spécifiques. Les
délais, coûts, et un système de gestion particulier doivent s’ajouter à la technique et se feront
gérées par un coordonnateur qui déterminera les écarts des prévisions et essayera de régler
les situations problématiques. Avec l’augmentation de ces critères, le management de projet
fit son apparition. La mission d’atteindre un objectif défini, la stratégie et la négociation des
ressources nécessaires seront confiées à un chef de projet qui parviendra au but fixé. Dans le
cas des contraintes extrêmes, l’environnement du projet doit être géré à son tour, par la mise
en place des conditions nécessaires pour que les projets puissent êtres pilotés en leur
insufflant une « culture projet » qui privilégiera à son tour le travail en groupes temporaires,
transversaux et interhiérarchiques. Au final, on dira que la technique est intégrée dans la
gestion qui à son tour est intégrée dans le management de projet.
Pour atteindre les objectifs fixés, il faut identifier les parties prenantes d’un projet, puis leurs
attentes et besoins et enfin déclencher, le cas échéant, les actions de communication adaptées.
3. le management par projet : Quel que soit son secteur d’activité, chaque entreprise
est aujourd’hui amenée à réinventer en permanence ses facteurs clés de succès. De fait, les
entreprises sont aujourd’hui confrontées à quatre défis majeurs :
- innover « plus », car face à des clients ou moins stables, les produits se périment vite et le
client réagi positivement à l'innovation,
26
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
- innover « mieux », car le client attend un produit parfaitement adapté à ses besoins,
- produire de la qualité au moindre coût et pour cela améliorer sans cesse les méthodes et des
outils.
Pour répondre à ces défis, la plupart des entreprises construites selon un modèle plutôt
pyramidal, centralisé et hiérarchisé tentent de faire évoluer leur structure organisationnelle et
leurs pratiques managériales en introduisant des modalités de management « par projet».
Le management par projet désigne le choix fait dans certaines entreprises de manager sous la
forme de projet un ensemble significatif d'activités qui doivent déboucher sur un produit
spécifique, livré à un client identifié, dans un délai donné et à un coût objectif fixé. Ainsi,
selon l’AFNOR (norme X50-115), il convient de parler de management par projet lorsque «
des organismes structurent leur organisation et adaptent leurs règles de fonctionnement à
partir et autour de projets à réaliser ».
La préposition « par » introduit l'idée que le mode projet devient un mode de fonctionnement
normal d'une organisation : le management s'exerce au travers ou encore par l'intermédiaire
des projets. Au travers de cette conception, les projets deviennent des outils et des vecteurs du
changement, non seulement de l'organisation mais également du management des hommes
(Actal, 2008).
Manager un projet, c'est mobiliser sur un même objectif et pour une durée déterminée des
hommes et des ressources consacrés habituellement à d'autres activités. L'efficacité du «
management par projet » suppose la mise en place d'une organisation spécifique, au niveau de
l'entreprise, pour favoriser la réalisation des projets tout en assurant la pérennité de
l'entreprise.
Le « management par projet » définit donc les modalités de cohabitation, d'association entre
une organisation verticale par services et une organisation transversale(ou hors hiérarchie) par
projets (Arnaud, 2006).
27
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
Selon le groupe PMBOK13 le cycle de vie d’un projet est défini comme « une organisation
logique des activités, qui jalonne la vie d’un produit, depuis l’idée qu’on en a eu ou
l’identification du besoin jusqu’à son obsolescence ou son arrêt d’utilisation»
La focalisation des efforts est liée à l’endroit ou l’on se situe dans le cycle de vie il débute
lentement, augmente, puis son niveau diminue jusqu’au moment de la livraison. Le cycle de
vie du projet contient plusieurs contient plusieurs phases, dont le nombre dépond du type et
du secteur du projet.
Concernant cette étape, touts les efforts physiques et intellectuels fournis apparaissent dans
cette étape. On évalue l’état d’avancement de projet, évaluation des délais prévus, définition
de coûts et spécification pour contrôler les résultats obtenus
13
Groupe PMBOK, « corpus des connaissances en management de projet Project management industrie »,
4eédition 2008.p.12
28
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
Le cycle de vie de projet est un outil d’aide qui permet de déterminer les tâches cruciales à
réaliser dans chaque étape.
Croissance
Émergence Déclin
Temps
Identification
Etudes de
faisabilité
Conception et réalisation
Opération
Source : Jean-Yves Moine, « le grand livre de la gestion de projet », éditions AFNOR, 2013, P.33 29
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
Pour la conduite efficace d'un projet, il convient de mettre en place pendant la durée du
projet, une organisation spécifique, appelée généralement structure ou équipe projet, intégrant
les différents acteurs intervenant tout au long du cycle de vie du projet.
1-Fixer les objectifs, la stratégie et les moyens (c'est-à-dire l'itinéraire et l'horaire, les étapes et
les ressources qu'on doit y trouver) ;
3. Maîtriser, c'est-à-dire être à tout instant capable, dans tous les domaines, de modifier
l'itinéraire et l'horaire (donc les étapes et les ressources) si un objectif évolue, si l'itinéraire
(et/ou l'horaire) ne peut être respecté, si une étape doit être grillée, et modifier les étapes
suivantes en conséquence ;
4. Optimiser la répartition des ressources (en main-d'œuvre matériel, etc.) en vue d'arriver à
une solution optimale, ou de moindre coût, pour l'ensemble du Contrat. La direction de projet
est exercée par un Chef de Projet dont le niveau hiérarchique et le titre dépendent de
l'importance du projet. Le chef de projet est responsable de l'exécution correcte du projet vis-
à-vis de sa direction et vis-à-vis du Client ; il est assisté d'une équipe si nécessaire.
14
Roger Aim, « la gestion de projet : introduction- concept de projet- méthodes de gestion- structure
organisationnelle- communication », 3eme édition, p.62
30
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
prendre en temps voulu toutes les décisions lui permettant de respecter les termes du contrat
passé avec le client, en contenu, en Qualité, en Délai et en Coûts (Dépenses et Recettes).
C'est donc une tâche principalement prévisionnelle (avec une vision à long terme),
intégrant une compréhension technique, contractuelle et commerciale du projet, dans les
rapports de projet, l'aspect de la situation ne représente qu'un passage obligé pour prévoir les
évolutions ultérieures, détecter les écarts par rapport aux prévisions et prendre les mesures
appropriées.
En second lieu, la gestion de projet doit accumuler des données statistiques fiables et
réutilisables pour améliorer la préparation et la réalisation des projets futurs.
Un contrôle de projet strict et précis est indispensable à la direction générale pour apprécier
la rentabilité des programmes et lui permettre de prendre les orientations stratégiques. On
pourra parler de maîtrise de projet (qui fait par ailleurs l'objet d'une certification), lorsque l'on
disposera de connaissances, d'expériences, d'informations et de moyens permettant de
proposer à la direction de projet des éléments de décision appropriés au déroulement du
projet, voire même d'assurer la partie de la direction de projet n'impliquant pas de vision
stratégique ou de négociation complexe (AFITEP, 2004)
Pour différencier entre gestion et management de projets, nous disons que la notion de
gestion de projets s’apparente davantage à une gestion du quotidien. Par contre, la notion de
management de projets va plutôt dans le sens d’entreprendre, de prendre des risques, de
bouleverser des processus ou de faire avancer dans un environnement (si l’on n'avance pas, on
régresse) (Maders et Clet, 1995).
Dans l'organisation d'un projet, on trouve différentes fonctions qui, selon la taille du projet,
peuvent impliquer plusieurs personnes à temps plein pour chacune d'elles ou au contraire
mobiliser quelques heures d'une seule personne. L'ensemble des personnes en charge de ces
fonctions est dirigé et coordonné par le chef de projet. Les membres de l'équipe projet
n'appartiennent plus à partir du moment où ils sont désignés pour prendre part au projet, à leur
structure habituelle hiérarchique dite permanente par opposition à la structure non permanente
du projet.
31
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
Les différents types de structures non permanentes sont (Bourgeois, 1997) : la structure
avec un facilitateur de projet, la structure de coordination de projet, la structure matricielle et
la structure autonome (projet en plateau ou task-force).
TRIANGLE QCD
Piloter un projet, c’est ce rassuré que les résultats recherché sont obtenu, en vérifiant
constamment que ce livrable reste pertinent sur les trois critères fondamentaux des projets :
qualité-cout-délais ;
• Q représente la qualité : les objectifs qualité sont sans cesse sous surveillance et description
précise de tout produit fourni pendant a réalisation du projet et nécessaire pour atteindre ces
objectifs ,en termes de prestations de produits, de qualité de ces produits pour l’usage des
clients (qualité d’une prestation et sa fiabilité dans le temps) ;
• C représente le coût sous toutes ses : le projet consiste à recherché sans cesse la meilleure
prestation aux couts les plus réduit que ce soit les couts de conception d’un produit (appelé
ticket d’entrée), coût de logistique, coût de commercialisation, prix de vente d’un produit, etc.
• D représente le respect des délais : la maitrise des délais ne vient pas de la planification
traditionnelle des taches habituelles mais au contraire de la capacité a travailler en fonction de
la planification des résultats attendus ces dernier peuvent être des délais de conception
comme de livraison d’un produit à un client, etc.
Un équilibre est ainsi à rechercher entre ces trois paramètres. Inversement, une opposition
entre ces 3 paramètres n’a pas de sens, imaginons que la satisfaction client est représentée par
un vase posé sur un tabouret à 3 pieds, Q, C et D, chacun des pieds est déterminant pour éviter
la rupture du vase.
Toute performance industrielle se mesure par ces 3 paramètres. Sous ces trois critères, il
faut définir les appellations exactes les plus pertinentes pour mettre en place des indicateurs ;
ces indicateurs sont indispensables pour une visibilité partagée des acteurs d’un projet, à
condition qu’ils soient mesurables sans ambiguïté
32
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
Q D
Selon la vision de Jay Galbraith, la structure fonctionnelle donne une prédominance aux
fonctions.
33
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
Ce type de structure concerne les toutes petites entreprises (artisan, cabinets libéraux,
commerce) le pouvoir dans ce genre d’organisation est centralisé, elle est caractérisé par une
faible formalisation des rôles et des procédures offre une grande flexibilité et permet de
s’adapter au changement et La division du travail est embryonnaire.
Elle est caractérisée par une division administrative du travail, cette structure est découpée en
grandes fonctions, elle permet de réaliser des économies d’échelle. Ce type de structure est
réservé au PME PMI qui ont des activités et des productions récurrentes, elle repose sur
l’unicité de commandement.
L’expert fait son entrée dans l’organisation, cette structure est caractérisée par le
fonctionnement en « staff and line ». On adjoint à la hiérarchie linéaire (line) des relations de
conseil (staff).elle repose sur la pluralité de commandement et elle est généralement réservée
aux grandes entreprises en phases de croissance.
15
Roger Aim, « la gestion de projet : introduction historique- concepts de projet- méthodes de gestion-
structure organisationnelle- communication », 3eme édition, p.166.
34
Chapitre I : Cadre conceptuel et théorique du management de
projet
Conclusion
Le projet dans les entreprises est considéré comme le cœur humain qui draine le sang dans
touts les organes, le rôle du projet est similaire à ce dernier. En effet, c’est à partir du
lancement de projets que les entreprises trouvent leur pérennité.
Nous avons présenté touts les éléments essentiels afin d’éclairer les fondements et la
conception sur les spécificités du management de projet qui nous permettrons de manager
toutes les actions de projet qui garantirons l’optimisation des résultats.
Dans ce chapitre, nous avons montré le rôle joué par le projet dans la progression des
entreprises et les origines de ce mot et son évolution, ainsi que ses différentes caractéristiques.
Nous avons aussi montré l’importance de bien cerner l’environnement du projet afin de le
réussir. L’accent a été aussi mi sur le management de projet et le management par projet, et
les différentes activités du management.
Après avoir intégré les concepts projet et management de projet dans les entreprises, à
présent il va falloir bien les maitriser par la mise en place des moyens nécessaires et des
personnes qualifiées pour la réussite. C’est ce qui fera l’objet du deuxième chapitre, ou nous
allons expliquer les différents moyens qui assurent la coordination et la communication entre
les différentes parties prenantes de l’entreprise.
35
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
«On entend par management, l’action, l’art ou la manière de conduire une organisation,
de la diriger, de planifier son développement, de la contrôler et ce dans tous les domaines
d’activité de l’entreprise »1. Le management a connu depuis son apparition dans les années
1960 plusieurs évolutions, ce qui a fait naître plusieurs modèles de celui-ci.
Le management de projet est d’une grande importance pour les entreprises. En effet, il
permet de maintenir et de respecter les tâches menées pour atteindre les différents objectifs,
mais il permet aussi d’éviter les risques d’utiliser les différentes ressources de manière non
optimale. Par ailleurs, il garantit une bonne gestion de la ressource humaine en guidant
correctement les membres des équipes de manière à ce qu’ils comprennent leurs
responsabilités et les résultats que l’on attend d’eux et seront toujours soucieux de respecter le
calendrier des tâches afin d’achever le projet à temps et dans le budget alloué.
Pour avoir une équipe de projet efficace, l’entreprise est appelée à assurer la transparence
informationnelle entre les acteurs du projet et à garantir une communication au sein de son
entreprise.
Travailler par projet c’est créer des liens avec des parties internes et externes de
l’entreprise, ces relations sont mises en exergue dans certaines théories de la firme, comme la
théorie de l’agence qui constitue un prolongement de la théorie des droits de propriété, et ce
par le traitement de la relation contractuelle que les dirigeants de l’entreprise constituent avec
les acteurs de l’entreprise.
Pour ce deuxième chapitre, dans la première section nous allons mettre en exergue
l’évolution du management de projet et la notion des coûts de transaction. Ensuite, dans la
1
Raymond-Alain Thiérat, Le management, Que sais-je, PUF, Paris 1986
32
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
D’après JOFFRE Patrick2, Il est difficile de définir la notion de projet, même si chacun
peut l’identifier lorsqu’il s’y trouve confronté, mais il n’est pas facile de le définir a priori tant
les situations sont diverses. Développer une nouvelle molécule, concevoir et lancer un
nouveau produit, implanter un nouveau système d’information, nouer une alliance ou un
partenariat, mettre en place une nouvelle organisation du travail, procéder à une acquisition,
une nouvelle fusion : toutes ces activités peuvent être qualifiées de projet même si elles
n’emploient pas toujours le management de projet et ses outils. Cette diversité implique que
l’on ne peut être spécialiste de tous types de projets. Comme l’affirme Garel (2003) « on est
spécialiste d’un type de projet donné, ici et maintenant, et non des projets en général, même
si l’expérience permet d’élargir le champ des compétences »
JOFFRE Patrick dégage dans son ouvrage, deux temps forts des travaux sur le management
de projet avec un point charnière à l’articulation des années 1970-1980 :
2
JOFFRE Patrick, AUREGAN Pascal, CHEDOTEL Frédéric, TELLIER Alberic, « le management stratégique par le
projet », édition ECONOMICA, 2006, p.48
33
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
Le terme projet est d’un usage récent, il est né historiquement de la séparation entre
conception et élaboration. Il est le fruit de la société moderne apparu sous forme de projet
architectural qui permettait au préalable d’annoncer par le dessin le construit à venir, alors
que jusqu’alors le projet émergeait peu à peu de l’exécution. IL est ensuite intégré dans l’ère
sociotechnique au service du progrès technique et donne lieu à des « conduites à projet » qui
s’est élargi de l’architecte à l’ingénieur et aux conduites sociales et humaines : projet de paix
perpétuelle en Europe, projet de contrat social projet éducatif…
Le projet devient alors une conduite d’idéalisation, de sublimation qui aide à mieux
exister, à exister de façon plus autonome, en conférant signification et orientation à nos
propres dessins.
Au tournant du XXe siècle, la forme privilégiée du projet n’est plus le projet collectif.
Anthropologues et économistes parlent de société sans projet. En revanche, on observe un
fourmillement du concept de projet dans tous les domaines, d’autant plus valorisés que
celui-ci est local ou individuel.
3
National Aeronautics and Space Administration et Departement Of Defense.
34
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
A l’invention du marketing, par entente des services d’études des grandes entreprises et
des équipes de recherche naissante des Business Schools américains, le management de
projet apparaît comme une démarche scientifique appliquant des outils qui se veulent
universels à des situations inédites, même si elles se répètent ; situations dont le traitement
relevait précédemment de solutions contextuelles et plus ou moins artisanales.
Cette démarche doit son influence aussi bien à ses emprunts à l’Organisation
Scientifique du Travail qu’à son transfert et à sa diffusion générale à la grande industrie et
aux grands projets de génie civil ou encore à ses relais professionnels dont le PMI (Project
Management Institute) nord-américain et plus tardivement l’IPMA (Institute Project
Management Association), regroupant les associations de pays européens. En France, elle
fut relayée, même si son positionnement a évolué au cours du temps, par l’AFITEP
(Association Française des Ingénieurs Techniciens d’Estimation de Planification et de
Projet).
Essentiellement, il s’agit d’obtenir la plus grande efficience possible dans le droit fil
de l’école scientifique du management, la création de la NASA et la réussite du
programme Apollo ont boosté le management de projet tout en complétant sa « boîte à
outils », notamment au niveau organisationnel (structure matricielle par projet, système
d’information et de communication du projet)
35
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
1.2.1 la montée en puissance d’approches plus éclectiques dans les années 1980
Cette période est marquée au niveau des pratiques de management de projet par
l’adoption d’une ingénierie de conception qualifiée de concourante, avec recouvrement des
phases par une opposition à l’ingénierie séquentielle.
On conclut qu’à partir des années 1990, le management de projet a pris un autre
tournant. En effet, cette approche nouvelle fonde sur l’importance de la communication,
l’écoute et la satisfaction du client, la gestion des conflits et des crises, et la satisfaction de
l’équipe projet elle-même. Par conséquent, d’autres facteurs plus « soft » intégrant la
satisfaction du facteur humain, s’ajoute aux facteurs clés de succès à caractère mécaniste
« hard » issus de la conception classique du management de projet (du type de planification,
programmation, tâches techniques, objectif…
36
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
Pour réaliser un projet, plusieurs parties prenantes interviennent, ces dernières ont des
intérêts divergents, ce qui mène à l’asymétrie informationnelle et à l’opportunisme des
agents.
La théorie de l’agence repose sur la relation d’agence, qui sert à formaliser les relations
entre les individus aux intérêts différents et à déterminer des contrats incitatifs optimaux aux
situations les plus diverses. L’application de cette théorie à l’analyse de l’entreprise est
marquée par l’article fondateur de Michael Jensen et William Meckeling (1976).
D’ailleurs, elle offre d’une part, un cadre théorique pour l’analyse de la gouvernance de
l’entreprise, et d’autre part, la résolution des conflits d’intérêts tout en imposant une
convergence d’appréciation des risques entre le principal et l’agent par une multitude de
mesures insérées dans des contrats d’agence.
De ce fait, l’entreprise est considérée comme un « nœud de contrats » entre les détenteurs
des différents facteurs de production. Contrairement à Ronald Coase, selon lequel la firme et
le marché constituent deux modes de coordination différents et ce qui caractérise
fondamentalement la firme, c’est l’existence d’un pouvoir d’autorité, c’est-à-dire, la firme est
une organisation hiérarchique.
ALCHIAN et DEMESTZ considèrent d’une part, qu’il y a dans la firme aucune relation
d’autorité, mais simplement des rapports contractuels libres, et d’autre part, qu’il n y a pas
d’opposition entre la firme et le marché, à vrai dire, la firme n’est pas fondamentalement
différente d’un marché, elle est un marché privé.
On retrouve la relation d’agence telle qu’elle est définie par Jensen et Meckling (1976)
comme « le contrat par lequel une ou plusieurs personnes, le principal engage une autre
personne, l’agent pour exécuter en son nom et pour son compte, une tâche quelconque qui
implique une délégation d’un certain pouvoir de décision à l’agent ».
37
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
La théorie de l’agence vise à mettre en exergue la divergence des intérêts des actionnaires
et des dirigeants. En effet, si chaque contrat se matérialise par un transfert des droits de
propriété, les divergences d’intérêts individuels amènent certainement à des conflits
générateurs de coûts d’agence, tels que les coûts de surveillance, réduisant les gains
escomptés.
D’après Hill et Jones (1992) la relation d’agence peut être élargie à l’ensemble des parties
prenantes ; les dirigeants sont des « agents » qui sont les seuls être en relation contractuelle
avec plusieurs parties prenantes, il leur revient de gérer les diverses attentes de façon
équilibrée.
Selon la théorie de l’agence, les dirigeants sont les agents des actionnaires au sein de
l’entreprise et ont vacation à gérer l’entreprise dans le sens de l’intérêt des actionnaires
[Michael Jensen et William Meckling, 1976]. Or, les fonctions d’utilité des dirigeants et
actionnaires sont divergentes, ces derniers agissent de façon à maximiser leur utilité
respective.
38
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
« Les dirigeants ont tendance à s’approprier une partie des ressources de la firme sous forme
de privilèges pour sa propre consommation (dépenses discrétionnaires) » 4
Les développements ultérieurs ont mis en évidence la volonté des dirigeants de renforcer
leur position à la tête de leur entreprise. Ils préfèrent donc la croissance du chiffre d’affaire à
celle du profit, employer plus de personnel que nécessaire, leur but est de servir l’intérêt
social de l’entreprise avant de satisfaire les intérêts des actionnaires ou des salariés.
Cette divergence des intérêts est accentuée par la différence des risques encourus,
l’actionnaire peut perdre ses apports, et le dirigeant risque de perdre son emploi et sa valeur
sur le marché du travail. C’est surtout les dirigeants qui ont investie la majeure partie de leur
patrimoine dans la société qui sont les plus sensibles à la variabilité des résultats de la société,
contrairement aux actionnaires qui peuvent facilement diversifier leur portefeuille.
Par conséquent, il est dans l’intérêt des dirigeants d’entreprendre des investissements moins
risqués et plus rentables à court terme que ce qui serait souhaitable du point de vue de
l’actionnaire.
« La relation d’agence n’existe que parce-que le principal estime l’agent mieux placé que lui
pour gérer son bien. Il lui reconnaît des capacités et un savoir particulier. L’asymétrie
informationnelle est donc à l’origine de la relation d’agence ».5
4
Michael Jensen et William Meckling, « théory of the firm: managerial behaviour, agency coasts and capital
structure », journal de financial economics,vol 3, 1976.
39
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
Les problèmes d’agence sont liés à la fois à l’incertitude, à l’imparfaite observabilité des
efforts de l’agence ainsi qu’aux coûts d’établissement et d’exécution des contrats. La
complexité de l’activité managériale ne pouvant faire l’objet d’une spécification précise, par
conséquent l’actionnaire s’expose à l’opportunisme du dirigeant. Ainsi, plus l’environnement
sera incertain, l’information asymétrique et la mesure de l’effort individuel problématique,
plus sera élevé le risque de négligences nuisibles aux intérêts des actionnaires.
Le principal devra donc, selon Michael Jensen et William Meckeling, mettre en place un
système d’incitation et des mécanismes de contrôle s’il désire limiter les pertes occasionnées
par une divergence d’intérêts.
Cette mise en place de techniques de contrôle et systèmes d’incitation pour assurer le bon
déroulement des contrats va engendrer des coûts d’agence qui peuvent être représentés
comme des coûts de transaction.
Les coûts d’agence résultent de toute situation qui fait naître un effort coopératif entre deux
ou plusieurs personnes, même s’il n y a pas de relations claires principal/dirigeant. On
distingue trois types de coûts selon Michael Jensen et Meckeling :
- les coûts de surveillance : ils sont supportés par le principal pour limiter le
comportement opportuniste de l’agent et les coûts d’incitation (système
d’intéressement) engagés par le principal pour orienter le comportement de l’agent.
- Les coûts d’obligation ou coûts d’engagement : que l’agent peut avoir lui-même
encouru pour mettre le principal en confiance (coût de motivation)
- Les coûts d’opportunité : dénommés « perte résiduelle », qui s’assimile à la perte
d’utilité subie par le principal par suite d’une divergence d’intérêts avec l’agent,
comme le coût subi par le principal suite à une gestion par l’agent défavorable aux
5
Pierre-Yves Gomez, « Le gouvernement de l’entreprise : modèles économiques de l’entreprise et pratique de
gestion », Inter éditions, 1996
40
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
La théorie des coûts de transaction est issue du modèle libéral, elle a pour objet un
espace contractuel dans lequel des acteurs entrent et sortent librement et se repèrent à partir
des contrats qu’ils signent entre eux. C’est donc une théorie d’inspiration purement
économique qui nie l’existence de pouvoir et de la domination, mais qui met en évidence le
jeu de la liberté, du calcul et finalement du libre contrat.
Deux auteurs sont des référents essentiels de cette théorie. Le premier est Ronald Coase
qui écrit en 1937 l’article fondateur « la nature de la firme », où il met en évidence que pour
aller sur le marché il faut consentir des coûts, c’est ce qu’on appelle des coûts de transaction.
Et un second auteur, Oliver Williamson va développer cette théorie, il écrit en 1975, puis en
1985 des ouvrages qui constituent les points d’ancrage théorique qui sont incontournables
pour comprendre la firme du point de vue contractualiste.
Du point de vue libéral, le marché est un espace de socialisation des individus, ils peuvent
grâce à l’échange se rencontrer, se retrouver et équilibrer leurs offres et leurs demandes.
Donc, les marché est un corps social qui est de nature économique puisque c’est l’échange qui
permet la socialisation. L’important c’est de savoir comment gérer l’échange entre les
individus sur des marchés, alors que cet échange peut prendre du temps.
La théorie des coûts de transaction repose sur les deux hypothèses suivantes :
Dans la théorie économique classique, les acteurs de l’échange sont supposés agir de manière
rationnelle (rationalité absolue).
41
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
L’acteur rationnel n’est pas en mesure d’anticiper tous les cas de figure (rationalité
limitée). En effet, si les acteurs sont vraiment rationnels, il est très compliqué pour eux
d’anticiper toutes les situations qui peuvent se réaliser durant la transaction. Ce problème ne
se pose pas si les échanges sont instantanés. Autrement dit si on est sur un marché-spot (j’ai
besoin d’un bien, je vais sur le marché, je l’achète, j’obtiens le bien).
L’acteur autonome cherche à maximiser son intérêt. , ce qui conduit à faire preuve
d’opportunisme de deux manières :
La sélection adverse et le risque moral constituent les deux formes d’opportunisme, il est
important de comprendre que l’opportunisme est moral dans le cadre de cette théorie. Ca ne
veut pas dire que tous les acteurs sont mauvais ou méchants, ou encore cherchent à tromper
ou à ruser. Ca veut dire, que si on postule à l’autonomie des acteurs, il est naturel d’anticiper
qu’ils vont chercher à défendre plutôt leur intérêt personnel que l’intérêt collectif.
De nombreux auteurs ont déjà reconnu l’importance des coûts de transaction pour la
compréhension de la stratégie des organisations et de l’entreprise (Williamson, 1975,
1994,999 ; Dundas et Richardson, 1980 ; Jensen et Meckling, 1992). Les coûts de transaction
sont toutefois également importants pour comprendre les problèmes de stratégie
concurrentielle. Le lien entre le raisonnement en terme de coûts de transaction et le domaine
de la stratégie de l’entreprise est explicite, au moins depuis que Williamson a démontré que ce
raisonnement pouvait éclairer les problèmes de stratégie de l’entreprise ainsi que les
problèmes de stratégie organisationnelle et fonctionnelle sous la forme de problème de
l’organisation interne efficiente.
42
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
Jusqu’à présent, les notions de négociation et de coûts de négociation ont été au centre du
raisonnement. L’intérêt est porté ici sur la négociation et sur les obstacles à la négociation car
l’analyse a révélé que les déterminants de la création, de l’appropriation et de la protection de
la valeur pouvaient enfin de compte être trouvés au niveau de la négociation. Par exemple,
les obstacles à la négociation peuvent signifier que les gains provenant de l’échange ne sont
pas réalisés, que la valeur est gaspillée et que les agents ne recevront pas la contribution
marginale à une coalition. La gamme complète de s obstacles à la négociation efficiente
inclut grand nombre de coûts, dont les coûts d’opportunité liés au temps passé à négocier, les
coûts de surveillance et d’application d’un accord, les coûts liés aux retards et les coûts du fait
qu’un accord n’a pas été atteint alors que l’efficience exige la coopération.
Dans ce mode de coordination, le rôle des équipes projets est d’accélérer les échanges entre
les différents acteurs-métiers relevant de direction métiers différentes et d’inciter à une prise
en compte mutuelle de contraintes de chacun afin de permettre une meilleure maîtrise des
coûts, de la qualité et de réduire les délais de conception. Le développement de structures
matricielles et des méthodes de « concurrent engineering », à la fin des années 1980.
Fondamentalement, c’est la mise en communication sur la base d’objets physiques qui est
recherché pour favoriser la coordination inter métiers. Le « levier » des coordinations ici est
moins dans la formalisation des programmes de travail en commun ou de la répétition d’une
6
Patrick Joffre, Olivier Germain, Oliver O.williamsonla, « théorie des coûts de transaction : regard et analyse
du management stratégique », Institut Vital Roux, p.7
43
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
suite de contrats de court terme que dans la proximité, le rapprochement sur un même lieu et
la mise en relation permanente tout au long du déroulement du projet.
La mise en place d’un mode de coordination par des contrats trouve une principale
explication : la déclinaison des objectifs globaux de coûts, qualité, délais en objectifs locaux
sur lesquels s’engageraient les différents acteurs-métiers est un moyen, pour le directeur de
projet, de s’assurer ex ante de la tenue du budget global. 7
7
Op.cit., p.207
8
Op.cit., p. 208
44
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
Les acteurs projet rendent réel ce qu’un donneur d’ordre a imaginé et ce qu’un chef de
projet a organisé. Ils sont donc au cœur de l’exécution du projet les entreprises les plus
perspicaces ne laissent plus au seul chef de projet la responsabilité de former et d’informer
tous les acteurs au fonctionnement au mode projet. L’entreprise doit mettre en place des
structures qui forment aux connaissances nécessaires et aux comportements efficaces dans les
projets.
Le projet est exécuté par une équipe rassemblée autour du chef de projet. Le succès du projet
dépend en grande partie du bon fonctionnement de cette équipe.
Tout projet se pilote essentiellement par les revues et réunions de projet régulières, le chef de
projet doit rester vigilant en analysant objectivement si les dérives constatées conduisent à
une réévaluation des objectifs ou même à la mise en cause des finalités du projet et la
coordination est une des responsabilités les plus importantes du chef de projet, elle concerne
notamment : Les interfaces techniques externes (client, partenaires, fournisseurs),les
interfaces techniques internes ainsi que les interfaces organisationnelles internes et externes
(client, partenariat, fournisseurs).
45
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
Il s’agit en effet, de prendre en compte les disciplines du projet et de mesurer si l’on a les
capacités nécessaires pour gérer ces dernières, en particulier les compétences techniques
spécifiques requises pour l’exécution du projet, l’aspect management (coordination technique,
interfaces externes, etc.), les soutiens en maîtrise (estimation et contrôle des coûts, planning
et contrôle des délais, information, risques, contrat, etc.)
Ensuite, il faut structurer le projet avant de se lancer il convient de lever la tête et de prendre
du recul face à la situation en définissant :
Par la suite le chef de projet est appelé à intégrer le projet dans l’entreprise, et de prendre en
compte les métiers et la structure permanente de l’entreprise. Ainsi que, les besoins du client
et de ses partenaires, leurs exigences liées à son expérience sur des projets antérieurs,
organigramme du client qui souhaite une correspondance de fonctions du côté du réalisateur.
9
Thierry Gidel, William Zongher, « Management de projet 2, approfondissement », édition 2006, p.147
10
Jean Yves Moine, « manuel de gestion de projet », éditions Afnor, 2003, p.26
11
Op.cit, p.29
46
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
Il est aussi primordial de connaitre les conditions particulières du projet tel que la taille du
projet et les conditions locales, et de voir les expériences acquises lors de l’exécution de
projets similaires auparavant. Enfin, veiller sur l’efficacité de l’équipe en facilitant la
communication et la coopération entre tous les participants de celui ci.
Que la négociation soit menée avec le DRH (recrutement) ou avec les métiers de
l’entreprise du réalisateur, le chef de projet a le rôle d’un client, il doit établir le cahier des
charges puis choisir et affecter les meilleurs candidats :
Le chef de projet doit également assurer une bonne communication pendant la période de
constitution de l’équipe en commençant par communiquer les nominations de personnes
et leur rôle à tous les acteurs et parties intéressées, lorsqu’il s’agit d’un responsable,
présenter celui-ci aux membres de l’équipe qu’il conduira, en cas de modification de
l’organigramme ou du changement de personnes, en informer tous les acteurs.
Une fois les objectifs négociés et acceptés, le chef de projet doit vérifier régulièrement les
performances de chaque équipier et prendre les mesures appropriées en termes de formation et
de reconnaissance.
Le chef de projet choisit ses collaborateurs selon leurs compétences et leurs qualités
personnelles, mais son exigence première est de former une équipe performante.
47
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
On aborde ici quelques principes qui peuvent aider à la formation d’une équipe et avoir une
influence sur le choix des personnes :
12
Thierry Gidel, William Zongher, « Management de projet 2, approfondissement », édition 2006, p.150
48
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
2.1.1 Ingénieurs de projet : si le projet et moyen ou grand, le chef de projet est renforcer
par un ou plusieurs adjoints ou ingénieurs de projet. Ces adjoints sont responsables de la
coordination technique d’une partie du projet (une fonction ou un système). Ces ingénieurs
poursuivent leur missions sur le site de fabrication ou de construction pendant la phase de
réalisation ( field engineer), Leur rôles est de régler les problèmes résiduels d’interfaces et de
mettre à jour le dossier de définition.
2.1.3 Spécialistes techniques : ces spécialistes sont chargés de rédiger les spécifications
techniques des lots de travaux (composants, sous-ensemble, travaux), mais également les
cahiers des charges associés aux appels d’offre et aux commandes. Ce sont les
interlocuteurs techniques des fournisseurs ou des unités de fabrication.
2.1.6 Achats et sous-traitance : Ce sont des personnes spécialisées qui sont en charge
des achats, car les achats de composants ou de matériaux représentent un investissement et
un risque élevé pour le projet et l’entreprise qui le réalise.
49
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
2.1.9 Mise en service : les essaie en performances du produit ont lieu en fin de projet, ils
sont conduits par les personnes responsables des essais.
2.2.2 Maîtrise des risques : Cette fonction peut être assurée par le chef de projet ou un
responsable des coûts sauf en cas de grand projet, elle doit être assurée par un responsable
à part entière.
2.2.3 Maîtrise des délais : C’est souvent une personne ayant beaucoup d’expérience qui
assure cette responsabilité car elle doit bien connaître la totalité des processus d’exécution
et de maîtrise de l’organisation du réalisateur et du type de projet que l’on traite. Il a pour
interlocuteurs tous les responsables de disciplines notamment pour établir la liste des
tâches du projet et leur ordonnancement.
2.2.4 Maîtrise des coûts : Expert dans les domaines de l’estimation et du contrôle des
coûts. C’est souvent la même personne qui assume les responsabilités de coût, délais,
ressources et risques (Project Controller, gestion de projet, contrôle de projet) mais dans
le cas des petits projets, c’est le chef de projet qui assume cette responsabilité.
2.2.5 Ressources : Tout responsable de coût, délais ou autre peut assurer cette fonction
sauf en cas de grand projet.
2.2.7 Contrat : Un juriste et un financier sont souvent nécessaires pour assister le chef
de projet à l’exportation, en particulier lors des négociations contractuelles avec le client.
50
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
Pour que l’équipe projet fonctionne bien chaque acteur a un rôle précis qui correspond à ses
compétences, Thierry Gidel et william Zonghero13 définissent ses missions comme
importante pour un fonctionnement harmonieux de l’équipe, ils la considèrent comme l’une
des premières actions d’un management de projet efficace en plus de l’appropriation des
objectifs. Ces rôles ou missions ne sont pas donnés a priori mais négociés entre l’équipier et
le chef de projet avant d’être contractualisés et formalisée, les plannings et les budgets sont
mis à jour selon les engagements pris lors de cette négociation, si l’un des équipiers est faible
il doit se sentir soutenu par le chef de projet et ceux en mettant a leur disposition les
formations complémentaire.
La définition de mission d’une personne peut porter sur : les actions qu’il doit piloter, les
responsabilités qu’il aura à assumer, l’autorité qui lui est délégué, l’autonomie de décision, les
objectifs (performances techniques , délai, coût), les données d’entrées et de sortie
(l’interface avec les tâches amont, produit des tâches dont il a la responsabilité et interface
avec les tâches aval), les moyens particulier et nécessaires à l’accomplissement de la mission,
les obligations d’information( quel type d’information à transmettre? Et a qui?) Et enfin en
cas de relation avec les clients il faut indiquer l’interlocuteur et les voies hiérarchiques.
La mise en place et l’utilisation d’outils de projet n’est pas suffisante pour réussir un projet,
les facteurs humains sont tous aussi déterminants : un projet commence par une idée puis il
prend forme et existe par ce que des personnes se mobilisent pour le réaliser. Cette équipe
n’est constituée de personne de divers services de l’entreprise, ils sont mis à sa disposition
parfois à temps partiel. Dans cette étape le chef de projet n’a pas nécessairement d’autorité
hiérarchique sur ces membres et pour faire reconnaître son autorité il doit développer des
qualités d’écoute, d’animation et de négociation.
Dans cette partie l’équipe projet peut être définie comme une équipe sportive car tous les
membres ont un rôle précis correspondant à leurs compétences et elle est animée par un
13
Op.cit., p.152
51
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
engagement ferme et résolu. Pour réussir et gagner, ceux-ci doivent être solidaires, avoir un
but commun, des moyens et un entraînement suffisant.
Le chef de projet est l’« entraîneur » et le « capitaine » de cette équipe car lui aussi il est sur
le terrain. Selon la phase ou le type d’environnement, l’équipe doit d’abord faire face à un
adversaire : c’est le cas de la phase d’appel d’offre et également le cas du développement
d’un produit nouveau lorsque les concurrents sont identifiés ou sont déjà sur le marché, et
ensuite elle doit faire face aux « challenges » ou aux « défis » : c’est le cas d’un projet interne
ou de la réalisation d’un produit unique une fois que le contrat est conclu.
La qualité de la communication est déterminante pour la réussite d’un projet, mais elle
est consommatrice de temps et d’argent, il faut donc définir une communication ajustée à la
taille du projet.
52
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
3. Pilotage du projet :
Arbitrer, décider, résoudre les problèmes rencontrés sont les compétences que le chef
de projet doit avoir.
Le chef de projet pilote l’équipe de management de projet et le projet dans son ensemble.
Ce pilotage s’effectue par des réunions hebdomadaires d’un comité de direction du projet
et l’émission mensuelle des tableaux de bord par des rapports d’avancement. Il organise aussi
les prises de décisions politiques du client et du réalisateur lors des revues de projet, il dirige
également des réunions de travail dans le cas ou les problèmes à régler sont difficiles.
Les revues de projet sont des grands rendez-vous du projet, elles sont souvent contractuelles,
elles marquent le passage des étapes-clés du projet et sont symbolisées par des jalons ou des
points d’arrêt sur le planning du projet nécessitant le contrôle des livrables et la vérification
que les conditions sont réunies pour autoriser la poursuite du projet.
14
Op.cit., p.156
53
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
Lors de ses revues des décisions importantes sont prises et préparer par le chef de projet en
collaborant avec la maîtrise d’ouvrage (client), les décisions prisent permettent de valider les
résultats de l’étape achevée et de décider du passage à l’étape suivante pour prendre les
mesures nécessaires.
3.2 Les revues de projet internes : elles sont présidées par le chef de projet et la présence
du client dans cette réunion n’est pas obligatoire le but de celle-ci est de valider des
étapes importantes chez le réalisateur parmi ces revues en peut citer :
Cette revue est préparée soigneusement par l’équipe de management de projet, une
équipe de conception et d’un panel extérieurs ayant un avis autorisées sur la question
elle contient une présentation synthétique, factuelle des options et décisions
techniques prises, des méthodes de calcul et des logiciels utilisées et d’autre revue et
analyse pour a la fin faire ressortir un résultat pour soit valider cette conception ou
effectuer des modifications .
54
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
3.3.2 Réunions de projet : C’est des réunions organiser et mener périodiquement par le chef
de projet, elles sont considérer comme le véritable outil de pilotage à court et moyen terme.
Elles sont basées sur la revue et la mise à jour des listes d’actions.
3.3.3 Réunion de résolution des problèmes : Ce type de réunions nécessite une méthode de
conduite spécifique, ainsi qu’un animateur entraîné. La méthode a suivre pour résoudre un
problème en groupe est :
- De cerner le problème (formuler les problèmes, les lister les classer et enfin les
formuler…) ;
- De collecter les informations (collecter les faits et les caractéristiques…) ;
- Rechercher les causes du problème (lister toutes les causes, les analyser, les
évaluer et enfin identifier les causes les plus importantes)
- Rechercher des solutions ainsi que des indicateurs de mesures (imaginer tous les
moyens d’agir sur les causes, définir les indicateurs permettant de choisir la
solution la plus adaptée en terme de coûts, délais… pour enfin retenir les solutions
adéquates)
- Bâtir un plan d’action ;
- Communiquer et agir ;
- Suivre les résultats (apprécier les résultats observés par rapport aux résultats
attendus et analyser les causes des écarts pour proposer des corrections si
nécessaire).
55
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
Dans un univers concurrentiel acharné, les entreprises sont appelées à adopter une approche
nouvelle, et ambitieuse, ceci implique un management qui va faire adhérer le plus nombre aux
projets de l’entreprise.
15
Raynal Serge, « le management par projet : approche stratégique du changement », éditions d’Organisation,
p.185
56
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
Un projet Communication
Interne
Communication
Externe Qui vendent
Qui fabriquent
Qui consomment
Des Clients
Qui cpnsomment
Des prospects
Qui aq
Source : Raynal Serge, « le management par projet : approche stratégique », éditions des
Organisation, p.186
La communication est devenue actuellement, le lien qui réunit le projet, le produit, le marché
et le client l’enjeu est donc de préparer et d’accompagner le changement.
Selon Raynal Serge16, un projet nécessite une communication interne, pour mobiliser les
hommes autour d’objectifs nouveaux, déclencher une dynamique et transformer les valeurs
mais aussi pour une communication de proximité, et une communication externe pour
communiquer le produit du projet aux clients, définir de nouvelles relations avec les
16
Op.cit., p.187
57
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
Dans une démarche projet, la circulation de l’information se fait dans trois sens :
- L’information opératoire qui représente l’information sur les outils à utiliser pour
accomplir le projet ;
- L’information organique qui aide à mieux cerner le travail qui est réalisé par rapport au
projet car il est important de savoir à quoi sert son travail dans le cadre du projet ;
- L’information générale qui set à connaitre l’entreprise et sa place sur le marché.
Dans le projet, l’objectif est de faire converger les efforts de chacun dans le but d’éviter les
pertes d’énergie individuelle et de mener le projet à la réussite.
Les cibles de la communication de projet sont les parties prenantes internes et externes de
l’entreprise, pour bien les cibler il convient d’abord de les identifier, les ordonner par ordre
d’intensité de leur relation au projet. Puis, les analyser en fonction de :
- La nature de la relation ;
- Des sources d’influence sur la diffusion du projet (réglementaire, technique, commerciale,
financière et sociale) ;
- Des sources d’information sur l’entreprise ;
- De l’identification des freins et leviers d’action à l’acceptation du projet.
58
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
CE
CHSCT
Personnel
Hiérarchie
Syndicat
Leaders
s d’opinions
Interne
PROJET
Extern
e Leaders
Actionnaires
d’opinions
Consommateur Concurrents
s
Prescripteurs Presse/media
institutionnels
Fournisseurs
Source : Raynal Serge, « le management par projet : approche stratégique », éditions des
Organisation, p.191
59
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
- Donner une information de qualité à l’ensemble du personnel sur les ambitions, valeurs et
objectifs de l’entreprise ;
- Créer un sentiment de fierté et d’appartenance à l’entreprise ;
- Renforcer l’information économique vers l’encadrement pour faciliter son rôle et favoriser
ses initiatives ;
- Développer chez le personnel d’encadrement une culture, un savoir faire de
communication pour faire en faire des relais d’information privilégiés et des vecteurs
d’animation ;
- Impliquer l’ensemble du personnel dans les actions qui engagent l’image de l’entreprise à
l’extérieur et valoriser en interne les succès et initiatives exemplaires ;
- Sensibiliser l’ensemble du personnel au problème de l’environnement et à la sécurité ;
- Faire monter les informations sur les réalisations techniques, commerciales, Qualité,
sécurité, environnement et enfin sur les réalisations économiques dans le but de les
valoriser en interne et en externe ;
17
Op.cit., p.196
60
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
- Permettre au personnel d’exprimer les attentes et les besoins en mettant en place des
dispositifs d’écoute régulière pour détecter les blocages et rechercher les moyens pour les
supprimer.
L’information transversale permet aux membres du groupe projet d’avoir les mêmes
informations en même temps, ce qui permet d’éviter les incompréhensions et les blocages
entre services et individus.
La communication externe d’un projet fait partie des quatre composantes du Mix
Marketing (Produit, Prix, Commercialisation, et Communication), le but de cette
communication est d’informer de manière plus ou moins objective sur une création, une
amélioration ou une modification d’une image ou de vanter un « produit » dans le but de
« convaincre ». Ainsi que d’inciter à l’essai et à l’achat du produit issu du projet. Pour ce
faire, la communication doit « honnête », les promesses doivent être crédibles et vérifiables
pour les cibles auxquelles elles sont destinées.
La communication d’un projet sert à transmettre un message à une cible donnée, on distingue
traditionnellement un émetteur du message et un récepteur. 18
Message
Cible= Récepteur
Entreprise Canal
Source : Raynal Serge, « le management par projet : approche stratégique », éditions des Organisation, p.198
18
Idem, p.198
61
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
Dans un contexte de recherche de l’efficience, qui dépend pour une grande partie de la
« qualité du management », les entreprises ont pris de plus en plus conscience de la nécessité
de satisfaire toutes leurs parties intéressées, pas seulement les clients. La priorité pour les
entreprises est alors de bien mobiliser et dynamiser l’ensemble de ses acteurs en appliquant
des systèmes de management de plus en plus évolués. Elles ont alors fait appel à de plus en
plus de normes ou référentiels publiés dans les domaines divers : la qualité, l’environnement,
la santé et la sécurité au travail, les ressources humaines, l’évaluation des risques, l’éthique
sociale, etc. Ces normes ont été améliorées ou renouvelées en fonction de l’évolution du
marché.
Dans le domaine de la qualité, les entreprises visent à satisfaire des exigences exprimées
et implicites, cela s’applique aussi dans d’autre domaines tel que l’environnement, la sécurité,
et autres exigences qui sont respectées grâce à la mise en œuvre de dispositions spécifiques.
La qualité est une notion subjective difficile à définir et à matérialiser, car elle se
rapporte aux caractéristiques d’un produit ou d’un service. Pour ne pas laisser la qualité dans
le domaine de la subjectivité et de l’intuitif, ou de la qualité perçue comme l’a défini Henry
Mintzberg, les règlements et des normes ont été rédigés pour unir et standardiser, par métier
les procédures de fabrication et de contrôle. Si la notion de qualité remonte aux origines
même de l’homme qui a toujours recherché à adapter les objets qui l’entourent à son milieu
62
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
pour son meilleur usage, La qualité concerne aujourd’hui, tous les secteurs de l’entreprise, des
services, de l’administration et du domaine du projet.
Depuis la publication des normes de la série ISO 9000 en 1994, de nouvelles donnes du
marché sont apparues, ces dernières sont prises en compte par les versions 2008 et 2009 de
ces normes qui réglementer les évolutions du marché et les perspectives de développement
durable. Et c’est maintenant la responsabilité sociétale qui est visée, avec le projet de norme
ISO 2600019.
Les exigences croissantes des parties prenantes des organisations incitent ces dernières à
d’avantage pratiquer l’écoute du client et des parties intéressées, et à s’améliorer en
permanence. Ce qui a été développé et appliqué dans le domaine de la qualité est de plus en
plus transposé sur les plans internationaux, européens, et nationaux dans le domaine de la
protection de l’environnement avec les normes de la série ISO 14000 et dans d’autres
domaines tels que le domaine de la santé et la sécurité au travail.
On remarque alors que l’utilisation de la norme ISO 9000 dans tous les organismes est
insuffisante, ce qui mène à l’apparition de référentiels d’assurance de la qualité spécifiques à
certain métiers. Pour améliorer leurs performances, plusieurs entreprises qui souhaitent
dépasser l’assurance de la qualité et s’engager progressivement vers la voies de l’excellence
ont été obligées d’utiliser des critères de prix qualité européens EFQM (European Fondation
Quality Management) pour arriver à leurs fins. En 2008 la certification des systèmes de
management de la qualité s’est développée mondialement pour dépasser le million de
certificats ISO 9001, celui-ci s’est développé avec les systèmes de management
environnemental. Le choix s’offre donc aux entreprises pour adopter ou non un certificat de
systèmes de management intégrés (qualité, environnement, sécurité) car elles constituent toute
une suite complémentaire.
Dans les années 70-80, le respect du formalisme dans l’application des exigences d’assurance
de la qualité était obligatoire, alors que l’EFQM (european fondation quality management)
s’intéressait plus au comportement global et aux performances des organismes. Avec
l’expérience on s’est rendu compte que l’assurance de la qualité pure et dure amenait une
certaine incapacité et que, si cette rigueur était nécessaire, il fallait donc élargir le champ du
management en se basant sur les principes de l’EFQM, ce qui s’est concrétisé dans la version
2000 et des normes ISO 9000, mais également dans l’ISO 2001:2008 et l’ISO 2004 :2009.
64
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
enrichir leur contenu dans le but de contribuer à l’amélioration des performances des
organismes les plus divers.
2.1 La qualité
La satisfaction des différentes attentes implique donc que la qualité soit recherchée tout au
long d’un processus industriel (pour le produit) ou tertiaire (commerce, administration, etc.).
Ou encore tout au long du cycle de vie d’un produit : conception, réalisation, maintenance,
etc., jusqu’à son élimination sans nuisance pour la société.
Le client est un « organisme ou une personne qui reçoit un produit » et la partie intéressée
est « une personne ou un groupe de personnes ayant un intérêt dans le fonctionnement ou le
succès d’un organisme » (ISO 9000 :2005). Les parties intéressées sont par exemple les
clients, le personnel, les actionnaires, les fournisseurs, etc.
- L’ISO 9001 (2000), conçue sous forme d’exigences, vise essentiellement la satisfaction
des besoins ou attentes des clients alors que l’ISO 9004 (2000) est conçue sous forme de
lignes directives qui formulent des suggestions et des recommandations, couvre
l’ensemble des processus visant à apporter des avantages à toutes les parties intéressées.
- Enfin la norme de la série ISO 14000 (1996), qui concerne le management de
l’environnement, et les référentiels relatifs à la santé et la sécurité visent essentiellement à
20
Op.cit. P.8
65
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
satisfaire les exigences de toutes les parties prenantes d’un organisme, notamment le
personnel et la société.
Le processus est un terme essentiel à la base des normes ISO 9000, c’est un ensemble
d’activités interactives qui transforment des éléments d’entrée en éléments de sortie, et le
produit est le résultat du processus (ISO 9000 :2005). C’est une continuité de tâches à réaliser
à l’aide de ressources humaines et matérielles mais avec des contraintes (exigences internes et
externes, sécurité et environnement) et dont le résultat est le produit. 21
21
Op.cit., p.20
22
S. KATLANE BEN MLOUKA, « Management des projets et management de la qualité totale : approches
complémentaires ou confondues », ESSACHESS, n°3, Tunis, 2009. P.84. (Disponible sur www.essachess.com)
66
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
Figure n°6: modèle d’un système de management de la qualité basé sur les processus
Clients
Responsabilité de
la direction Et autres parties
Intéressées
Clients
Intéressées
Flux d’information
23
Op.cit., p.85
67
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
Le principe de l’amélioration continue est l’un des huit principes de management de la qualité
qui ont été identifiés dans les normes ISO 9000 pour faciliter la réalisation des objectifs de la
qualité.
Les normes ISO 9000 (2000) et ISO 14000 (1996), ainsi que les normes ou les référentiels
relatifs à la santé et à la sécurité, épaulent l’application d’un cycle d’amélioration continue
schématisé par la « roue de Deming » qui est un des outils de management de la qualité de
l’abréviation PDCA « Plan Do Check Acte » qu’ont peut traduire comme « Planifier Réaliser
Contrôler et Agir ». Pour Deming « père de la qualité » le cycle constitue la philosophie du
SMQ (système management qualité). Il illustre cette démarche sous forme d’une roue
roulante sur un sol incliné de manière à élever le niveau de gestion de qualité.
Le cycle PDCA s’applique à l’intégralité des étapes du processus qualité. Ces quatre étapes
peuvent être résumées comme suit :
Etape1- Planifier: c’est préparer le travail à effectuer (programme de production, établir les
objectifs et définir les tâches à exécuter) autrement dit un manuel de procédure qui fixe les
objectifs et les tâches ;
Etape 2- Réaliser : c’est exécuter les tâches prévues dans le cadre de la planification ;
Etape 3 -Contrôler : il s’agit dans cette étape de corriger les états décelés ou identifier durant
le contrôle et prendre les décisions qui s’imposent afin d’identifier les causes des écarts et les
axes d’amélioration permettant de changer au mieux le processus ;
Etape 4 -Agir : corriger les écarts décelés et prendre les décisions qui s’imposent afin
d’identifier les causes des écarts.
68
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
4. ACT 1. PLAN
3. CHECK 2. DO
Action préventives
Et correctives
3. Le management de la qualité
24
Op.cit.p.26
69
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
Le management de la qualité est mise en œuvre au sein d’un organisme par la construction
d’un système de management de la qualité. Elle s’applique à toutes les phases du cycle de vie
d’un produit ou d’un service et peut s’étendre à toutes les parties d’un organisme.
Ces deux termes maîtrise et contrôle ne doivent pas être confondus, le premier désigne les
actions opérationnelles qui permettent à la fois de piloter un processus et d’éliminer les non-
conformités ou déviations par rapport à ce qui est attendu, tout au long du processus. Le
deuxième est une opération de maîtrise de la qualité à un stade donnée du processus
considéré, il a pour but de déterminer si les résultats obtenus sont conformes aux exigences
spécifiées.
L'assurance qualité est adoptée lorsqu'une entreprise veut garantir à ses clients, ses
fournisseurs et ses actionnaires, la qualité du produit ou du service qu'elle commercialise25.
D'après la norme ISO 8402-94, l'assurance qualité est « Ensemble des activités préétablies et
systématiques mises en œuvre dans le cadre du système qualité, et démontrées en tant que de
besoin, pour donner la confiance appropriée en ce qu'une entité satisfera aux exigences pour
la qualité. »
25
https://qualite.ooreka.fr/comprendre/assurance-qualite
70
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
L'assurance qualité d'une entreprise est mise à la disposition du public via le manuel
d'assurance qualité.
la présentation de l'entreprise,
le système qualité,
les procédures,
les certifications,
les résultats des contrôles qualité et des audits qualités.
Une entreprise peut assurer la qualité de ses produits ou de ses services en les certifiant.
Une certification est une garantie écrite de la qualité d'un produit ou d'un service délivrée par
un organisme extérieur à l'entreprise.
4. Le management environnemental :
71
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
Le management environnemental est pris en compte par les entreprises qui sont soucieuses de
leur image ainsi que du respect de l’environnement. Il présente un certain nombre
d’avantages : les responsables sont de plus en plus attentifs à la question du respect de
l’environnement, et la certification ISO 14001 (qui s’appuie sur le système de management
environnemental), facilite l’accès aux appels d’offres26.
Le management environnemental est amené à évoluer pour prendre en compte les résultats
des mesures d'impacts, en suivant un processus d'amélioration continue. Il doit prendre en
compte des contraintes réglementaires, techniques et économiques. Cette nouvelle forme de
management fait appel à des compétences tout aussi nouvelles. Certaines entreprises se font
accompagner devant la complexité de la mise en place de procédures de management
environnemental. Plusieurs initiatives provenant aussi bien du public que de cabinets de
conseil privés ont pour but la mise en place d’outils pour faciliter l’application de ces
procédures comme le manuel des achats durables.
5. Le management de la sécurité :
26
https://fr.wikipedia.org/wiki/Management_environnemental
72
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
27
https://www.atousante.com/obligations-employeur/sante-securite/management-sante-securite-travail/.
73
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
stocker des informations (sous forme de données, textes, images, sons), dans et entre des
organisations »28
Cette définition nous permet de déduire qu’un système d’information est un ensemble
finalisé autour d’objectifs, organisé à partir de différentes ressources et susceptible d’être
défini à différents niveaux. Enfin, on constate qu’il a un caractère organisationnel et social.
- Des acteurs : il n’y a pas de système d’information sans des personnes, sans des acteurs.
Ceux sont soit des utilisateurs des systèmes (en interne : employés, cadres, dirigeants… ou en
externe : clients, fournisseurs…), soit des spécialistes de la construction des systèmes
d’information (analystes et programmeurs…) dont le travail consiste à concevoir, développer,
implanter les bases technologiques du système et assurer son fonctionnement.
- Des données : sous des formes variées (chiffres, textes, images, sons), ces ressources
essentielles matérialisent l’information détenue ou utilisée par l’organisation. Ces données
traduisent soit des événements nouveaux, par exemple, une commande client, soit des
informations conservées pour être utilisées par exemple pour un compte client. Ces
données constituent la matière première des traitements, elles concrétisent des
connaissances de l’organisation et elles sont un véritable actif, indispensable à son
fonctionnement tel que le fichier des clients.
- Des matières et logiciels : le système d’information repose, dans la plupart des cas, sur
des technologies numériques. L’utilisation de logiciels, programmes enregistrés,
commande le fonctionnement du matériel : le choix ou l’élaboration de ce programme est
un aspect majeur de la construction des systèmes d’informations, car les programmes
conservent les connaissances opératoire de l’organisation, ils constituent un répertoire
de modèles pour l’action.
- Des pratiques de travail: les pratiques réelles de travail, individuel ou collectif,
imbriquent des tâches automatisées et des tâches confiées aux personnes, la définition des
rôles respectifs de l’homme et de la machine est décrite de façon formelle ou informelle
par des procédures qui constituent la partie dynamique du système d’information.
28
Robert Reix, Michel Kalika, Bernard Fallery, Frantz Row, « Systèmes d’information et management », 7éme
édition Vuibert, 2016, p.1
74
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
PERSONNEL
(spécialistes ou Acquérir des informations
utilisateurs (collecter)
Données Système
(connaissances, d’information
Traiter des informations
modèles) (transformer)
Pour…….
Matériels et
logiciels
Stocker des informations (conserver)
Pratiques du travail
Communiquer des informations (diffuser)
(méthodes,
procédures, modes
opératoires)
Source : Robert Reix, Bernard Fallery, Michel kalika, Frantz Rowe, Systéme d’information et management
7eme édition, Vuibert, Paris p.3
75
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
a- Les objectifs opérationnels : ils sont définis par rapport aux tâches élémentaires
appliquées aux données, il s’agit entre autres:
- De saisir des données, c'est-à-dire d’acquérir sous une forme adaptée, des données qui
sont très hétérogènes (entrées en stock par un lecteur ou un clavier…) ;
- De stocker des données, c'est-à-dire de les conserver sous une forme exploitable et d’être
capables de les retrouver rapidement et sans erreurs (fichier des utilisateurs, des bases de
données internes…) ;
- De traiter des données, c'est-à-dire de transformer des données primaires en résultats, par
des opérations de transformation, de sélection, de calcul…sur des ordinateurs personnels,
centraux ou externes ;
- De communiquer des données, c'est-à-dire de les transmettre à d’autres utilisateurs
(hommes ou machines) à travers des messageries, des documents, site internet…
On conclut que, l’objectif opérationnel de tout système d’information est d’amener un soutien
au processus de travail dans l’entreprise, selon trois modalités principales qui sont, la
fourniture ou le partage de l’information, l’assistance ou coordination du travail humain,
l’automatisation ou intégration du travail.
76
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
Individuel Système utilisé par un seul individu, à -suivi de tableaux de bord par
son poste de travail (cependant, cela ne un contrôleur de gestion,
veut par dire qu’il le conçoit seul, ni au équipé d’un tableur sur micro-
plan sémantique, ni au plan de ordinateur)
l’architecture) -démonstration devant un
client par un commercial
équipé d’un ordinateur
portable.
-application de gestion pour
une profession libérale
(commerçant, médecin,
notaire…)
organisationnel -plusieurs individus dans -la plupart des opérations
l’organisation : concerne une fonction, classiques : gestion de la paie,
un service ou un groupe. des commandes…
-accessible à l’ensemble des membres -système d’aide à la décision
de l’organisation de groupe
-système de messagerie
électronique
-système de consultation de
documents
-portail intranet
inter -Des organisations différentes -échange de données
organisationnel d’entendent pour échanger et traiter des informatisées (EDI) entre
informations, automatiquement ou non clients et fournisseurs
-Communauté de pratique
-place de marché électronique
Extra- -ouvert sur l’extérieur : permet la -site d’e –commerce, d’e-
organisationnelle communication ou les transactions avec administration….
les tiers (clients, usagers, public…) -site institutionnel d’une
entreprise.
- pages sur les médias sociaux.
Source : Robert Reix, Bernard Fallery, Michel kalika, Frantz Rowe, Systéme d’information et management 7eme
édition, Vuibert, p5.
29
Robert Reix, Michel Kalika, Bernard Fallery, Frantz Row, op.cit, p….
77
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
En outre, l’entreprise doit sécuriser son SI et doit garantir une continuité en cas de sinistre.
L’objectif du management du système d’information est d’étudier les rôles et les utilisations de
l’information, des technologies et des systèmes de l’information dans des contextes sociaux
par exemples dans les organisations, et les équipes projets.
Le système d’information concerne trois grands domaines, qui se sont développé les uns
après les autres passants de l’automatisation des tâches opérationnelles, à l’aide à la décision
et enfin à la communication qui ne cesse d’évoluer dans la dernière décennie.
Le système d’information d’aide à la décision a fait de grands progrès depuis les années
1960 notamment dans le domaine du marketing, (aide à la segmentation client) et du contrôle
de gestion (mise en place de tableaux de bord permettant de suivre la performance des
activités et d’aider au pilotage). Il fournit donc des indicateurs pertinents sur l’activité et
permet de connaître les clients, offrir des outils d’analyse et de stimulation.
78
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
Les quinze dernières années ont été celles de l’explosion de la communication et des réseaux,
avec des désillusions en particulier sur la « Net Economie » mais également une évolution en
profondeur des systèmes d’information des entreprises : réseaux d’échange avec les clients et
fournisseurs, développer des portails d’entreprises qui consiste à l’intégration des systèmes
existant afin de les rendre accessibles, via les technologies internet, aux acteurs internes
30
(employés du siège et des filiales) et externes (clients, partenaires, fournisseurs).
Conclusion
30
Marie Hélène Delmond, Yves Petit, Jean Michel Gautier, « management des systèmes d’information »,
édition Dunod, 2003, p.111
79
Chapitre 2 : l’importance du management de projet dans les
entreprises
80
Chapitre 3 : Analyse de l’application du management de projet au cas
du projet S20 au sein d’Hydro-aménagement.
Introduction
Dans un premier temps, nous allons présenter l’entreprise d’accueil qui fera l’objet de
notre étude de cas. Ensuite, nous allons essayer de mettre en exergue le projet SAIDA S20 où
on abordera les modalités d’organisation qu’on a pu apercevoir tout au long de notre visite du
terrain et de tous les aspects ayant pu attirer notre attention. On finira avec une partie
consacrée à l’analyse des observations pour voir si les objectifs de recherche sont atteints ou
pas.
Pour notre travail de recherche sur terrain, plusieurs moyens méthodologiques ont été
sélectionnés concernant la collecte d’informations pouvant être utiles pour notre analyse.
Après avoir constitué une partie théorique et malgré les difficultés rencontrées par rapport à
l’absence d’un spécialiste du domaine du management au sein de l’entreprise, nous avons
procédé comme suit :
82
Chapitre 3 : Analyse de l’application du management de projet au cas
du projet S20 au sein d’Hydro-aménagement.
Enfin, l’analyse du contenu a été utilisée pour le traitement de données obtenues via les
entretiens. On a donc opté pour une démarche qualitative, à travers l’observation du travail et
du comportement d’un bon nombre d’éléments de l’équipe et de l’entreprise en général, qui
nous a permis de répondre aux nombreux questionnements et de parvenir à aboutir à notre
objectif de recherche.
Le marché du BTPH représente l’un des secteurs d’activité les plus importants en
Algérie. Occupant la première place en matière d’emploi avec un taux de 16.6% de la
population active, ce secteur enregistre une croissance de 5.1% en 2016 contre 4.7% en 2015.
A cause de la conjoncture économique actuelle qui règne en Algérie, Les entreprises du
BTPH restent plus ou moins actives, les petites entreprises frôlent la faillite à cause de
l’absence d’offres et de commandes publiques tandis que les grandes maintiennent encore leur
statut.
Elle s’impose aujourd’hui en tant qu’acteur incontournable dans le secteur des ressources
en eau consolidant l’expérience acquise par ses équipes à travers des interactions entre des
parcours professionnels individuels avec l’expertise et la disponibilité de sa ressource
humaine d’une part et une stratégie de développement cohérente et déterminée d’autre part ;
l’entreprise s’est imposée avec des produits de qualité répondant aux attentes de ces clients et
aux normes requises. L’entreprise veille surtout à bien gérer ses parcours, l’accès à la
formation et la persévérance de tout un chacun qui lui permettent un renouveau
d’engagement au niveau central et au niveau des chantiers. Son activité de réalisation est
basée sur trois principaux corps de métiers notamment la fourniture et pose de tout type et
diamètres de canalisation, le génie civil et l’équipement des différents ouvrages hydrauliques
qui demeurent sa vocation dominante. Ces dernières ont permis la réalisation de projets
complexes répondant aux attentes des citoyens en termes de grands transferts d’eau potable,
l’irrigation de périmètres agricoles et d’assainissement urbain.
84
Chapitre 3 : Analyse de l’application du management de projet au cas
du projet S20 au sein d’Hydro-aménagement.
- offrir à ses clients des solutions en béton préfabriqué qui dépassent leurs attentes en
matière de qualité et de compétitivité;
- travailler en étroite collaboration avec les intervenants de l’industrie et tous ces
partenaires dans un environnement performant et enrichissant;
- favoriser le travail d’équipe et de proximité;
- s’adapter à l’évolution des besoins;
- veiller au sein de son entreprise au maintien du processus continu d’obligation de
résultats mis en place pour la satisfaction de ses clients,
- mesurer la performance par des indicateurs de résultats, la quantité et la qualité des
biens et services créés par l’utilisation des apports mobilisés pour chaque projet.
85
Chapitre 3 : Analyse de l’application du management de projet au cas
du projet S20 au sein d’Hydro-aménagement.
Premièrement, les tuyaux en béton précontraint âme tôle (BPAT) de diamètres allant de
500 à 2000 mm qui est fabriqué sur trois lignes de production totale de 85km/an, le procédé
utilisé est le « Pfeiffer-Vacuum » qui signifie vibration intense et pompage à vide de l’eau
excédentaire dans le béton. Deuxièmement le tuyau fretté béton FB de diamètre allant de 600
à 1500 mm qui est fabriqué sur une quatrième ligne complètement indépendante, d’une
capacité théorique de 32 km/an. Le procédé utilisé est le « Vibro-Presso-Centrifuge ».
Troisièmement le tuyau Centrifugé Armé Précontraint (CAP) de diamètre allant de 600 à
1500mm est fabriqué sur la même ligne que le tuyau FB. Enfin, le tuyau Béton Armé de
diamètre de 500 à 2000mm est fabriqué sur les lignes de production de tuyau BPAT et
destiné à l’assainissement.
86
Chapitre 3 : Analyse de l’application du management de projet au cas
du projet S20 au sein d’Hydro-aménagement.
Le bureau d’étude est aussi sollicité par les différents projets de l’entreprise pour
proposer des recommandations techniques et des modes opératoires (suivant les
besoins des chantiers) et des solutions techniques conformément à la réglementation en
vigueur.
Le bureau d’étude réalise également, des contrôles des plans d’exécution établis par les
bureaux d’étude des clients (DRE, ANBT, ONA, ONID,…) ;
Il dispose d’une bibliothèque constituée de plans standards, divers plans relatifs aux ouvrages
(regards, chambres,…) et autres documentations techniques.
f. Service d’assistance par location d’engins de travaux publics .La direction centrale
de la logistique et des moyens DCLM située à la zone industrielle de Réghaia s’est lancée
dans la location des engins et travaux publics.
g. Laboratoire de contrôle de qualité : Hydro-Aménagement dispose d’un laboratoire au
niveau de l’UFTPB qui assure la surveillance de la qualité des produits livrés aux clients
internes et externes.
87
Chapitre 3 : Analyse de l’application du management de projet au cas
du projet S20 au sein d’Hydro-aménagement.
On constate que la pluparts des projets réalisés par l’entreprise se concentre dans le
nord du pays, donc elle n’assure pas une couverture géographique assez vaste.
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Chapitre 3 : Analyse de l’application du management de projet au cas
du projet S20 au sein d’Hydro-aménagement.
HYDRO-AMENAGEMENT est organisée sur un siège installé sur deux sites, en l’occurrence
Rouiba et Réghaia et une unité de fabrication de tuyau béton sise dans la zone industrielle de
Rouiba.
89
Chapitre 3 : Analyse de l’application du management de projet au cas
du projet S20 au sein d’Hydro-aménagement.
Président
Directeur général
Secrétaire
B.OG
Département
Audit
90
Chapitre 3 : Analyse de l’application du management de projet au cas
du projet S20 au sein d’Hydro-aménagement.
Après avoir présenté la filiale HYDRO AMENAGEMENT des Travaux publics, nous
allons nous intéresser à un de ses projets réalisés avec SAIDA qui se présente comme « projet
de travaux de réhabilitation du système d’alimentation en eau potable de la ville de SAIDA »,
on le présentera sous l’intitulé de « SAIDA S20 ».
Sise à ROUIBA, la direction du projet SAIDA S20 est issue de l’entreprise HYDRO
potable, elle est dotée d’un effectif de 65 employés. La date de signature du marché n°45/
2018 est effectué le 23/05/2018, L’ODS de démarrage était programmé le 23/07/2018 avec
un montant du marché de 544 423 680,00 DA/HT, soit 647 864 179,20 DA/TTC, le délai
contractuel était estimé de 17 mois, la consistance du projet peut être résumé comme suit :
91
Chapitre 3 : Analyse de l’application du management de projet au cas
du projet S20 au sein d’Hydro-aménagement.
92
Chapitre 3 : Analyse de l’application du management de projet au cas
du projet S20 au sein d’Hydro-aménagement.
93
Chapitre 3 : Analyse de l’application du management de projet au cas
du projet S20 au sein d’Hydro-aménagement.
Pour la bonne réalisation des travaux et leur correspondance aux normes internationales
l’ADE a lancé un appel d’offre national. L’Organisme National du Contrôle Technique de la
Construction Hydraulique, CTH par abréviation qui est une entreprise sous tutelle du
Ministère des Ressources en Eau, et dont le propriétaire est le groupe étude et réalisation
Hydraulique, dénommé «GERHYD » a répondu à cet appel.
94
Chapitre 3 : Analyse de l’application du management de projet au cas
du projet S20 au sein d’Hydro-aménagement.
Il est important pour l’entreprise de mobiliser une équipe performante pour aboutir aux
résultats convenus mais surtout satisfaire les objectifs qu’elle s’était fixé en termes de coûts et
délais. La mobilisation des facteurs humains et matériels est d’une grande nécessité vue la
consistance des réalisations à aboutir.
Il est important pour toute organisation de définir une équipe projet concernée dès le début,
les membres de l’équipe doivent remplir le devoir qui leur a été demandé dans le but de créer
un ensemble de valeurs collectives et un travail en commun. L’équipe du projet de réalisation
des travaux de réhabilitation du réseau d’alimentation en eau potable de la wilaya de Saida »,
composé de l’équipe SAIDA S20 et des sous traitants. Le choix des exécutants du projet est
porté sur plusieurs critères, pour certains il revient à l’expérience acquise par le passé, pour
d’autres, cela ne représente qu’une simple réponse à un appel d’offre national et international.
Après les observations faites sur le terrain et la documentation étudiée, nous arrivons à dire
que le projet s’inscrit une structure dite fonctionnelle évoluée.
95
Chapitre 3 : Analyse de l’application du management de projet au cas
du projet S20 au sein d’Hydro-aménagement.
Pour mieux comprendre ce processus, nous allons le présenter et mettre en exergue les
relations existantes entre services, entre direction du projet et chantiers ou encore avec le
client.
Pour l’élaboration d’un projet, il est primordial de mobiliser une équipe pluridisciplinaire
qui est nécessaire dans le mode d’organisation par projet. On retrouve dans notre cas, une
mobilisation de diverses ressources : humaines, matérielles et financières mais en dépit de ces
dernières, l’organisation de l’équipe doit constituer des chargés de la planification, des
chargés des achats pour assurer tous les services nécessaires, du matériel (achat ou location) et
des moyens communs. Etant une entreprise certifiée, l’équipe doit également prendre en
charge les aspects qualité pour une meilleure satisfaction des parties prenantes et ce, en
déployant des revues de direction avec les procédures et les procédés à suivre pour faire
adhérer les exécutants à la nécessité de coordonner leurs actions avec le besoin du client et
des parties diverses.
Il est également important d’assurer aux employés une sécurité au travail, surtout dans ce
type d’activité où il y a des risques d’accidents importants. Nous avons constaté que le
responsable du département Hygiène Sécurité et Environnement a bien veillé à la sécurité des
travailleurs en surveillant en permanence le port de casques, gants et chaussures de sécurité,
qu’on a constaté sur le terrain sans oublier de prendre en compte l’environnement en évaluant
l’impact des activités sur celui-ci. Toutes ces actions rentrent dans un système de management
intégré où il est nécessaire d’analyser les aspects participant à l’élaboration du projet qui doit
être conforme aux exigences de l’environnement aussi bien interne qu’externe.
96
Chapitre 3 : Analyse de l’application du management de projet au cas
du projet S20 au sein d’Hydro-aménagement.
PROCESSUS DE MANAGEMENT
Processus de soutien
Ces études correspondent à la phase de conception du projet. Pour ce faire, elle doit
coopérer avec l’ensemble de ses parties prenantes. L’offre détectée est présentée à l’équipe
projet sur data show afin de présenter les exigences des clients à tous les membres.
Une fois les études élaborées, les plannings seront constitués et serviront à l’équipe pour
la mise à disponibilité des matériaux, de la ressource humaine mais aussi à l’élaboration des
prévisions budgétaires et au suivi des coûts, aussi une liste de documents est communiquée à
l’ADE (Check List disponible en annexe n°1). Dans ce que nous venons de citer, nous
comprenons que finalement, toutes les disciplines coopèrent avant d’entamer la réalisation
des travaux.
Les achats constituent un point essentiel dans le secteur du bâtiment, travaux publics et
hydrauliques pour une mise en œuvre des études. La disponibilité des ressources matérielles
et matériaux est nécessaire, une fois le contrat signé, l’ordre de service ODS reçu, HYDRO-
AMENAGEMENT lance un appel d’offre et choisit méticuleusement ses fournisseurs en
étudiant leurs offres. Les acheteurs doivent s’assurer de deux points essentiels, le premier
concerne la conformité des ressources acquises et le second étant la convenance par rapport
au prix et à la disponibilité dans les temps opportuns. La politique suivie par HYDRO-
AMENAGEMENT étant de choisir le moins disant dont le cahier des charges rempli par le
fournisseur correspond aux besoins exigés. SAIDA S20 se focalise sur l’acquisition des
matières par le biais de grands industriels du bâtiment tel que Lafarge pour le ciment.
98
Chapitre 3 : Analyse de l’application du management de projet au cas
du projet S20 au sein d’Hydro-aménagement.
SAIDA S20 adopte une politique qualité qui se base sur la satisfaction du client au
premier degré, car pour elle, les conditions de satisfaction de chaque projet complètent les
mesures des bénéfices qu’il peut comptabiliser. Pour parvenir à ça, elle s’engage à faire
évoluer les performances globales. Elle doit sensibiliser les acteurs de l’équipe, assurer une
qualité minimale des matériaux et du matériel en vérifiant leur conformité et leur
correspondance aux exigences contractuelles. Dans cette optique, des essais sont effectués au
niveau du laboratoire d’études pour approbation ou non approbation de leur utilisation.
Plusieurs procédures sont élaborées pour la prise en considération des désirs des parties
prenantes. Le but visé par le biais de la qualité est de gagner la confiance de ses clients et
maintenir la relation aussi bien au long de la réalisation du projet qu’après sa clôture.
Néanmoins, on remarque une absence de la qualité du travail, due essentiellement à la main
d’œuvre non qualifiée, aux pannes répétitives et à l’absence de quelques matériaux.
Concernant l’environnement, elle traite les déchets d’emballage générés par les produits
chimiques, selon les dispositions de l’article N°13. Nous avons constaté sur le terrain que
HYDRO-AMENAGEMENT n’effectue pas vraiment de gestion de déchet, mais le
99
Chapitre 3 : Analyse de l’application du management de projet au cas
du projet S20 au sein d’Hydro-aménagement.
responsable HSE affirme qu’une procédure de gestion de déchets sera mise en place par la
suite.
Plusieurs variables peuvent freiner le projet. Certaines sont gérables tandis que d’autres
peuvent aller au delà de causer des retards dans les délais irrécupérables ou encore générer des
coûts pour l’entreprise. Parmi ses variables nous retrouvons :
La culture des employés de l’équipe SAIDA S20 peut parfois engendrer des blocages au
niveau de l’organisation des travaux. Le service qui rencontre le plus de difficultés dans son
exercice reste majoritairement le service HSE ayant essayé de faire adhérer ses exécutants
notamment les employés du terrain (Ferrailleurs, coffreurs, ingénieurs de chantiers,…) à
appliquer les procédures HSE pour une meilleure prévention des accidents qui peuvent être
parfois graves, la culture des ouvriers concernant le port des PRI, non respect des normes de
sécurité du matériel ou encore du respect des limitations concernant les travaux
d’assainissement et grève du personnel . Malgré la présence des ingénieurs HSE essayant de
réguler les situations, il est néanmoins difficile de faire adhérer ses employés à la politique
Hygiène et sécurité vu le peu d’importance qu’ils donnent à cet aspect malgré la nature de
leur activité qui peut être naissante à leur santé.
100
Chapitre 3 : Analyse de l’application du management de projet au cas
du projet S20 au sein d’Hydro-aménagement.
Certaines compétences dites rares de l’équipe SAIDA S20 jugent que parfois la maîtrise
d’œuvre peut freiner l’avancement des réalisations des travaux. Les retards accumulés dus à
l’attente inévitable des approbations des techniques, des méthodes ou encore plannings à
appliquer peuvent freiner les travaux. La durée de l’attente est estimée à 20 jours environ, un
temps qui s’avère très long pour l’avancement des travaux. L’équipe s’engage donc à prendre
des mesures de sécurité en élaborant les documents nécessaires avant les temps pour qu’ils
soient opérationnels au moment opportun. La réponse à ce dernier est dans certain cas un
refus catégoriques malgré l’expérience et des connaissances meilleures du terrain des
ingénieurs du projet SAIDA S20 ayant déjà fait face à des situations similaires.
Pour conclure, une organisation du projet en processus et une définition des procédures
de réalisation doit assurer à l’équipe projet un meilleur déroulement des fonctions dans le but
de parvenir à répondre aux aléas de l’environnement en adoptant une structure flexible.
Toutefois, La standardisation des processus métiers et fonctions est un frein à la performance.
Au vu de l’optimisation des procédés, une équipe projet doit élaborer une communication en
employant les outils ressources adéquate au moment opportun sans que celle-ci puisse
influent sur la réussite du projet.
101
Chapitre 3 : Analyse de l’application du management de projet au cas
du projet S20 au sein d’Hydro-aménagement.
La ressource humaine est un facteur essentiel dans la réalisation d’un projet, les
interactions, et les motivations des employés sont des facteurs de succès à ne pas négliger
pour le bon fonctionnement d’un projet.
Dans cette partie de notre travail, nous allons nous focaliser sur l’aspect organisationnel
de l’équipe projet. Dans un premier temps, nous donnerons une vision globale des modes de
communication ayant fait leurs preuves dans la gestion de l’équipe du projet S20 en intégrant
les outils nécessaires à cette communication par la suite et enfin, analyser le rôle du directeur
au cœur de son équipe.
Ce type de communication se présente sous deux formes : une communication formelle et une
communication informelle.
Le directeur du projet S20 en collaboration avec le service management et qualité émet des
documents spécifiques au projet qu’il juge des plus nécessaires pour établir une meilleure
coordination entre les différentes parties concernées et assurer une bonne gestion des
informations au niveau interne. Le but de cet acte est de garder une traçabilité des
informations jugées importantes pour assurer le bon déroulement des activités, repérer les
blocages et parvenir ainsi à régler les situations dans les délais les plus proches afin d’assurer
une continuité du travail. On prend l’exemple des fiches de suivi des factures qui consiste à
les intégrer aux factures pour s’assurer qu’elles suivent le cheminement prévu et ainsi, éviter
tout dommage ou négligence des acteurs quant au respect des délais prescrits pour son
traitement. C’est aussi une manière de responsabiliser toutes les personnes concernées par
102
Chapitre 3 : Analyse de l’application du management de projet au cas
du projet S20 au sein d’Hydro-aménagement.
rapport au respect des délais. On retrouve au même niveau, la fiche d’évaluation des résultats
(récemment mise en place) pour informer les membres de l’équipe de l’atteinte ou non des
objectifs fixés et bien d’autres documents cités dans les procédures.
Dans le but de renseigner les membres internes des différentes actions prévues et résultats
obtenus au sein de chaque service, une plate-forme informatique (ERP) est mise en place
récemment, pour assurer la communication des informations via le partage de fichiers et de
données.
Entre autres, les réunions de travail sont aussi très développées comme moyen pour
communiquer. Pour l’ensemble des responsables de l’équipe projet S20, des réunions sont
hebdomadaires et programmées tous les jeudi à 10h dans le but de mettre au point l’état
d’avancement des travaux de réalisation et souligner la majeure partie des difficultés
rencontrées dans le but de les résoudre et élaborer des solutions afin de régler toute faille.
L’avis de chaque membre est indispensable, c’est pour cela que le directeur du projet S20
développe très souvent la méthode du brainstorming et l’adopte pour arriver à de meilleurs
résultats. Le but de ces réunions est de développer des idées nouvelles et permettre à tous les
membres de l’équipe d’exprimer leurs avis qui semblent apporter le plus souvent des
solutions satisfaisantes au niveau organisationnel, de la planification ou encore au niveau des
techniques de réalisation des travaux divers. Chaque membre est libre de faire part de ce qui
qu’il juge être un frein pour l’aboutissement du travail. Ce qui est un moyen d’assurer
finalement la qualité de celui-ci.
Malgré que la communication formelle imposée par la hiérarchie ait son poids pour le
fonctionnement du projet et l’assurance du partage de données pour l’aboutissement des
tâches, il y-a néanmoins la communication informelle qui s’avère importante et efficace.
Le rôle de la communication informelle n’est pas seulement une source de développement des
messages faux comme on le prétend mais elle favorise aussi l’émergence de rumeurs vraies
qui, une fois prises en compte, permettent de dissimuler quelques distorsions pouvant éviter
les conflits au sein de l’équipe et favoriser le développement d’idées nouvelles pouvant
contribuer à l’aboutissement du projet et à sa réussite.
103
Chapitre 3 : Analyse de l’application du management de projet au cas
du projet S20 au sein d’Hydro-aménagement.
L’ensemble de l’équipe S20 doit tout aussi bien développer sa communication à l’interne au
niveau de l’équipe qu’au niveau de GERYHD en général. Tous les membres doivent partager
l’ensemble des résultats obtenus dans leur exercice avec les services auxquels ils sont reliés
au niveau de la direction générale. Le but de cela est de coordonner les objectifs de l’équipe-
projet avec les objectifs de la direction générale. Ce qui permet aussi à l’entreprise de veiller
sur la bonne maîtrise des processus et procédures et d’affirmer le respect du règlement
instauré. Tout comme au niveau de l’équipe projet, plusieurs documents sont traités et soumis
à la direction générale pour éventuellement s’informer de l’état du projet. On retrouve
plusieurs de ces derniers : rapports détaillés, exigences légales HSE, rapports de gestion,
rapports d’activité (mensuels, trimestriels, annuels), etc. Quant à la communication directe, on
retrouve un nombre de réunions organisées concernant généralement le directeur du projet et
quelques responsables en liaison avec les fonctions clés. Les réunions sont de nature de
coordination, de production et des réunions de revues de direction.
Pour la maîtrise de son travail, L’équipe du projet S20, se voit obligée de communiquer
avec le client pour s’assurer de sa satisfaction vis-à-vis des réalisations diverses et rendre
compte des non-conformités pour les réguler au moment nécessaire. Pour cela, elle utilise
divers moyens, les plus pertinents restent tout de même les courriers pour une meilleure
traçabilité des informations (en ce qui concerne les plannings), les rapports d’inspection, les
résultats des enquêtes. Ces mêmes documents sont parallèlement envoyés via mails pour
assurer une réponse immédiate et gagner du temps par la suite. Ces derniers servent aussi
pour donner un préalable de l’état d’avancement des réalisations. Ajoutons à cela, les diverses
réunions qui ont lieu mensuellement où le client et HYDRO-AMENAGEMENT se réunissent
pour d’éventuelles mises au points afin de consolider les relations entre les deux parties afin
de discuter des aléas du projet et des désaccords.
La maîtrise d’œuvre (MOE) joue également un rôle important dans le travail puisque sans
accords, les ODS de démarrage ne peuvent pas avoir lieu. La communication entre les deux
parties permettra de déterminer des résultats d’inspections faites sur chantier dans le but de les
réguler et assurer un meilleur fonctionnement dans les jours qui suivent puisque la mission de
la maîtrise d’œuvre est de contrôler le travail réalisés quant au respect du contrat établi. On
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Chapitre 3 : Analyse de l’application du management de projet au cas
du projet S20 au sein d’Hydro-aménagement.
retrouve comme documents nécessaires les rapports d’inspection du chantier (HSE), les
mandats d’arrêt ou de reprise des travaux, les approbations des plannings et des techniques,
etc. En ce qui concerne les études, la communication est plus axée sur l’approbation des
méthodes et procédés utilisés. Généralement, c’est la plate-forme informatique et les courriers
officiels qui font offices d’outils de communication en plus des réunions de travail avec les
services concernés et le directeur du projet pour d’éventuelles analyses des situations.
Quant aux fournisseurs, la communication est plus étroite. Tout comme pour l’équipe
interne, la communication informelle joue aussi un rôle important. Il s’agit pour les membres
des services concernés notamment le service « achats et sous-traitances » de mettre en
exergue le relationnel (client-fournisseur) dans le sens où il faut bâtir de bonnes relations avec
les fournisseurs pour mieux gérer les approvisionnements, ce qui peut finalement avoir son
poids lors des négociations concernant la qualité des produits, les prix ou encore les délais de
livraison. Concevoir de bonnes relations avec son fournisseur, c’est pouvoir lui faire appel en
cas de besoin, sans pour autant suivre la procédure d’achat ou de sous-traitance dans son
cheminement formalisé. Une situation notamment informelle qui sera régulée par la suite
mais jugée fructueuse pour l’avancement du projet.
Lorsque nous avons évoqué des questions concernant le management de projet par
exemple : l’établissement de l’organigramme du projet, qui consiste à prendre en compte les
disciplines du projet et de mesurer si l’on a les capacités nécessaires pour gérer ces dernières,
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Chapitre 3 : Analyse de l’application du management de projet au cas
du projet S20 au sein d’Hydro-aménagement.
Pour résumer, on va dire qu’une bonne communication entre les membres de l’équipe
projet et une main d’œuvre qualifiée sont des facteurs clé de réussite d’un projet, ce que
HYDRO-AMENAGEMENT a compris et essaye d’améliorer. En effet, la direction générale a
mobilisé un budget de 1 million de dinars pour l’année 2018/2019 afin de former les
différents cadres et ingénieurs en management de projets.
Conclusion
La situation économique algérienne et les divers aléas qu’a connus l’équipe SAIDA S20
ont certes freiné son activité mais l’entreprise a pu y faire face en engageant de nouvelles
initiatives. L’absence de matières premières dues au blocage des importations a suscité
l’attention des dirigeants qui finalement ont opté pour une acquisition d’une licence
d’importation au niveau du ministère.
Suite à ce qu’on a vu dans le cadre théorique et après avoir fait des analyses et
observations sur le terrain, nous constatons que les critères de choix des membres de l’équipe
projet S20 est basée sur, l’expérience et la jeunesse de ses membres, mais aussi sur la
notoriété du chef du projet qui lui permet de mener à bien son équipe.
Dans ce troisième chapitre, nous avons pu exploiter quelques unes des appréhensions
théoriques développées auparavant. Finalement, plusieurs variables peuvent mener à la
réussite d’un projet. En plus de la compétence et de la connaissance, le relationnel et la
communication ne sont pas à épargner. Une équipe projet face à un environnement changeant
ne peut réussir qu’en étant soudée mais surtout motivée et préparée.
106
Conclusion général
Conclusion général
Comme il a été précisé dès le début de notre recherche, notre objectif est de démontrer
les causes des retards de réalisation des projets dans une entreprise publique économique, de
voir quels sont réellement les facteurs pouvant influencer le projet en ce qui concerne les
variables environnementales et repérer les variables internes qui jouent en la faveur de celui-
ci.
Rappelons le, le but de ce travail était de répondre dès le départ à une problématique qui
nous semblait pertinente avec un contexte global qui s’intitule ainsi :
«PROBLEMATIQUE ?? »
Nous avons pu réaliser un travail structuré malgré la difficulté du choix des concepts à étudier
vu la thématique choisie.
Le premier chapitre nous a permis de revoir les notions de bases d’un projet, à savoir,
les contraintes auxquelles il fait face, l’environnement dans lequel il s’inscrit, les acteurs y
participant ainsi que ses caractéristiques et son cycle de vie. Il nous a aussi initiés à
l’évolution du projet pour atteindre le management de projets, un mode d’organisation qui est
jugé très récent mais dont l’apparition revient aux années 1950.
Dans le deuxième chapitre, notre recherche était plus penchée sur la montée en puissance
des approches éclectique, le management de projet et les approches « théorie d’agence » et
« théorie des coûts de transaction », le pilotage des équipes projets, pour finir avec la
démarche qualité et le système d’information en management de projet.
108
Conclusion général
Nous avons aussi remarqué que le choix en termes de sélection des différents
collaborateurs n’est pas efficace car l’une des causes de retard du projet SAIDA S20 est le
mauvais choix des fournisseurs en effet, le chef du projet nous a confié que l’un des
fournisseurs s’est trompé dans a livraison. On suggère donc de consacrer une cellule de veille
composée d’experts en la matière afin de mieux choisir ses fournisseurs, clients et sous
traitants.
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Bibliographie
Ouvrages de référence :
7. JEAN YVES MOINE, « le grand livre de la gestion de projet », édition AFNOR, 2013.
10. MARIE Hélène Delmond , YVES Petit, JEAN Michel Gantier, « management des
systèmes d’information », édition DUNOD, 2003.
11. Michael Jensen ET William Meckeling, « theories of the firm: managerial behavior,
agency coasts and capital structure », journal de financial economics, VOL3, 1976.
12. Michel joly et Jean-Louis G.Muller, « De la gestion de projet au management par projet »,
édition AFNOR1994.
13. PATRICK JOFFRE, Olivier Germaine, Olivier O.Williamsonla, « théorie des coûts de
transaction: regard et analyse du management stratégique » institu Vital. ROUX,.
16. Raynal Serge, « le management par projet : approche stratégique du changement », édition
d’organisation, France 1997.
19. ROGER Aim, « l’essentiel de la gestion de projet », édition L’extenso Gualino, 2009.
Articles et revues :
1. www.essachess.com.
2. https://qualité.ooreka.fr/comprendre/assurance-qualité.
3. https://fr.wikipedia.org/wiki/management-environemental.
4. http://www.atousante.com/obligations_employeur/sante-securite/management-sante-securite-
travail.
Cours :
« Directeur du projet »
4/L’entreprise HYDRO AMENAGEMENT est elle dans une position de leader, challenger ou
suiveur ?
11/Faites vous des partenariats avec des entreprises étrangères ? Qui sont-elles ?
13/Le choix des équipes projet ce fait selon l’expérience ou selon quoi ?
20/La limitation des importations a-t-elle influencé l’entreprise ? Quelles sont les matières qui
ont manqué ?
21/ Quelle est la procédure de communication formelle de l’entreprise ?
22/Utilisez vous une plate forme informatique qui assure la communication entre chantier
« Directeur d’approvisionnement »
1/Est-ce que vous utilisez des outils tel que PBS, WBS, PDP ?
7/Comment vous gérer les conflits ? Et quel genre de conflit vous rencontrez ?
8/Quels sont les outils que vous utilisez dans le management de la qualité ?
12// Existe-t-il des formations à l’interne ? Quel est le processus suivi pour cette dernière ?
13/Quelles sont les modalités à intégrer et à mettre en place pour la réalisation d’un meilleur
rendement des ressources ?
14/Une sensibilisation de l’équipe projet est elle élaborée dans le but de le réaliser dans les
meilleures conditions possibles ?
19/Pensez- vous que la formation du personnel est nécessaire ? Si oui, Pourquoi et comment
jugez- vous cela ?
Summary
Algerian public enterprises face several difficulties. This sometimes results in delays in
time, which led us to seek to understand the causes and the nature of these delays, by carrying
out a theoretical study on the basic concepts of project management and its evolution as well as
a study, which consists in studying the case of a realization project made by the economic public
enterprise "Hydro-Aménagement"
To do this, we have adopted a qualitative research method. From the directive and semi-
directive interviews and the observations made in the field, we were able to achieve the two
objectives set out at the start.
We were able to respond to our research problem which consists of determining the causes of
delays in the project to rehabilitate the drinking water supply system in the city of SAIDA, the
reasons are indeed the lack of mastery of management techniques, which has led to poor choice
of suppliers and other collaborators, but also environmental variables such as geotechnical
problems, the current economic situation of the country as well as the culture of the company.