La Chirurgie Paro
La Chirurgie Paro
La Chirurgie Paro
Introduction :
Le développement des maladies parodontales est en relation avec la présence de la plaque dentaire ou biofilm.
La chirurgie parodontale ne peut être considérée que comme un complément de la thérapeutique étiologique ;
par conséquent, les diverses méthodes chirurgicales devraient être jugées sur la base de leur aptitude à
contribuer au contrôle de la plaque, et de ce fait, sur la base de leur aptitude à contribuer à la préservation à long
terme du parodonte.
1- HISTORIQUE :
Dans le passé, les objectifs principaux de la chirurgie parodontale étaient la suppression des poches d'une
profondeur supérieure à 3 mm, et la création de contours optimaux pour les procès alvéolaires et la gencive. Il a
été prouvé que ces deux objectifs n'ont pas de valeur pour l'entretien futur des dents en bonne santé et en
fonction normale. Ils compliquent le traitement parodontal par la mise à nu défavorable des racines et
l'inconfort, et on ne peut plus les considérer comme des objectifs viables. La chirurgie parodontale en elle-même
n'a pas de valeur si un contrôle de plaque adéquat ne lui fait pas suite.
De ce fait, l'histoire de la chirurgie parodontale peut être divisée en deux grandes périodes, toutes deux axées sur
le symptôme de la maladie : la poche parodontale. La première fut dominée par l'élimination (ou la réduction)
de la poche, avec l'utilisation des techniques résectrices. Pendant la seconde, la tentative de régénération du
support parodontal perdu fut l'idée essentielle.
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4-OBJECTIFS DE LA CHIRURGIE PARODONTALE :
Avec Sato (2002), on peut résumer ainsi les objectifs de la chirurgie parodontale:
• accessibilité des instruments aux surfaces radiculaires;
• élimination de l’inflammation ;
• création d’un environnement buccal permettant un contrôle de plaque efficace :
- par l’élimination des poches parodontales ;
- par la correction des défauts gingivaux et de la morphologie osseuse pouvant entraver le contrôle de
plaque ;
- par la réalisation d’amputations radiculaires ou de traitements susceptibles de faciliter la maintenance ;
- par la création d’embrasures accessibles à l’hygiène ;
• régénération des lésions induites par la maladie parodontale.
Contre-indications absolues :
-Chez les patients ayant un risque hémorragique : patient sous anticoagulant ou ayant des troubles hémorragiques sévères
(hémophilie, maladie de WILLBRAND)
-Chez les patients ayant leur mécanisme de défense diminué face à l’infection bactérienne (sida, leucémie aigue ……)
-Radiothérapie cervico-faciale.
Contre-indications relatives:
-Refuser toute intervention chez les patients présentant une hygiène buccale absente, défectueuse ou
insuffisante.
-Chez la femme enceinte, il faut éviter la chirurgie pendant le 1er trimestre (risque d’avortement) et dernier
trimestre (risque d’accouchement prématuré).
-Chez les sujets souffrant de diabète, néphrite chronique, il faut solliciter l’accord du médecin traitant et
pratiquer l’intervention sous couverture antibiotique après stabilisation.
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-Lorsque les dents présentent une destruction avancée due à une carie (coronaire ou radiculaire) une
parodontolyse avancée nécessitant l’extraction.
Il faut solliciter l’accord du médecin traitant .Dans le cas où la maladie présente un risque infectieux,
l’intervention doit se faire sous couverture d’antibiotique.
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* Greffes gingivales pédiculées.
* Lambeaux en croissant déplacés apicalement.
* Autogreffes gingivales libres.
* Greffes de conjonctif enfoui
*RTG.
c. Chirurgie des freins.
5. Combinaison de plusieurs approches chirurgicales.
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-les fils : pour rappel, il existe plusieurs catégories de fils de suture ; résorbables ou non
résorbables, monofil ou tressé
Les fils résorbables, quel que soit le matériau, se résorbent par hydrolyse. Ils existent soit à
résorption normale (environ 35 jours, ce qui nécessite leur dépose) soit à résorption rapide
(entre 10 et 14 jours).
-les aiguilles :la courbure de l’aiguille sera choisie selon l’accessibilité du site .
*pince porte-aiguille.
*les sutures : les sutures sont le dernier temps opératoire de notre acte chirurgical, qui
est capital pour la pérennité de tout ce qui a précédé.
*compresse
*sérum physiologique.
*pansement parodontal pour protéger la plaie chirurgicale.
N.B : la chirurgie parodontale mini-invasive est rendue possible grâce à un équipement plus
spécifique qui comprend :
*des instruments microchirurgicaux
*des microscopes
*des loupes
de la douleur.
. Les débuter 24 heures après
l'intervention et poursuivre matin, midi et soir pendant 7 jours.
7/100e.
imentation tiède et molle et éviter tout aliment acide tel que le citron ou le
vinaigre.
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-Œdème :
Il n’est pas inquiétant, il disparait spontanément en quelques jours, il peut être prévenu par
l’application de glace dans les 6 heures qui suivent l’opération.
-Sensibilité à la pression :
elle cède spontanément en quelques jours.
-Hyperesthésie dentaire :
après dépose du pansement, elle est fréquente, ce n’est pas une complication mais une simple
réaction au curetage cémentaire.
-Préjudice esthétique :
Récession gingivale post-chirurgicale, espace inter-dentaire déshabité, doivent être prévus et
contrôlés.
12- CICATRISATION :
-elle est présentée par la restauration par régénération sous forme de réattache ou de nouvelle attache.
-la cicatrisation est différente en fonction de l’état pathologique ou physiologique des tissus concernés
et en fonction de la nature des interventions pratiquées.
13-MAINTENANCE :
Il est important que le patient sache que le résultat à long terme de la thérapeutique parodontale
dépend surtout de sa coopération.
En effet, cette maintenance consistera donc en des réévaluations systématiques, une motivation
renouvelée du patient, un renforcement auprès du patient des méthodes d’hygiène bucco-dentaire.
CONCLUSION :
La place de la chirurgie parodontale dans le traitement des parodontopathies augmente parallèlement
à la meilleure connaissance de la pathogénie et des phénomènes cicatriciels.
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