Samir LFEC 4 GP Module5
Samir LFEC 4 GP Module5
Samir LFEC 4 GP Module5
Guide pédagogique
Module 5 : Talents en scène
Sous la direction de
Colette Aoun
Professeur de didactique
à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth
Nathalie Gesenhues
Professeur certifié de Lettres modernes
Académie de Nancy-Metz
Pascal Ruter
Professeur certifié de Lettres modernes
Académie de Versailles
SOMMAIRE
Corrigés du livre
Ouverture 3
Texte 1 > Quand la servante conteste la décision du maître 4
Texte 2 > La tête dans les nuages 7
Texte 3 > Une question d’honneur 10
Texte 4 > Les femmes et la guerre 12
Histoire des arts > L’univers du théâtre en peinture 15
Texte 5 > Paix 16
Texte 6 > Coup de théâtre ! 17
Dictées 18
Grammaire > Types de phrases et intentions du locuteur 20
Grammaire > Les procédés de mise en relief 22
Conjugaison > Les temps composés de l’indicatif (I) :
le passé composé 24
Conjugaison > Le présent de l’impératif 26
Corrigés du cahier
Document sonore 1 > Le plongeon 28
Document sonore 2 > Spartacus 2011 32
Production écrite > Le dialogue argumentatif au théâtre 39
Évaluation 1 > C’est très grave un mariage ! 41
Évaluation 2 > Voyager pour apprendre une langue 43
Débat et exposé
Sujet de débat > Tenez-vous compte de l’avis de vos parents
lorsque vous avez une décision à prendre ? 45
Sujet d’exposé > Rendez compte d’une sortie au cours de laquelle
vous avez assisté à un spectacle 46
Grille d’évaluation 47
OUVERTURE
Lecture de l’image
1| Cette photographie est prise de face : l’observateur est placé quasiment au même niveau que le
sujet qu’il photographie. Le plan est un plan rapproché qui cadre tout le haut du corps des
personnages et qui permet de mettre en valeur leurs gestes et leur attitude.
2| a. Le personnage de droite (en veste claire) semble être détenteur de la parole ; son visage
exprime une volonté de persuader son interlocuteur ; il accompagne ses propos d’un geste qui
désigne clairement son interlocuteur (doigt pointé vers lui. Le personnage de gauche (celui qui porte
une canne) semble manifester une certaine perplexité : il est immobile, figé dans une pose d’écoute
et d’attention envers son partenaire. b. L’un parle, l’autre se tait ; l’un bouge, l’autre est immobile ;
l’un est mince, l’autre a de l’embonpoint ; l’un porte un chapeau, l’autre non ; les couleurs des
vêtements sont aussi tranchées.
3| Il n’y a aucun décor, l’arrière-plan est constitué d’un mur blanc, prolongé d’un pan de mur noir à
droite. Cette photographie est donc une mise en scène, réalisée en intérieur. On invite les élèves à
s’interroger sur cet intérieur (où cette mise en scène peut-elle avoir lieu ? dans un studio
photographique ? dans un appartement ?...), jusqu’à l’évocation d’une scène de théâtre. Les deux
hommes seront alors identifiés comme des acteurs.
Avant de lire…
La scène va opposer une domestique qui n’est pas d’accord avec son « patron » et s’oppose à ses
décisions. La domestique est Toinette, le maître Argan. « Contester » signifie contredire, exprimer
son désaccord. Un domestique peut être amené à « sortir de son rôle » et à contredire son maître
quand les décisions de ce dernier sont manifestement déraisonnables, ridicules, et contraires à son
propre intérêt ou à celui de sa famille. Le domestique peut alors essayer de raisonner son maître, de
faire appel à la raison le plus posément possible, ou menacer de ne plus lui rendre service ou encore
essayer de le flatter.
1| a. Argan (le père), Angélique (la fille) et Toinette (la servante) participent à cette scène. b. Le
nom des personnages est inscrit juste avant la réplique prononcée.
2| a. Angélique est la fille d’Argan. Toinette est la servante d’Argan ; elle est en même temps
l’amie d’Angélique et défend ses intérêts. b. Le dialogue est principalement mené entre Argan et
Toinette. Angélique est sur scène mais ne s’exprime qu’une seule fois. Elle a donc dans cette scène
un rôle mineur.
3| a. Le début du texte nous apprend qu’Argan a décidé de marier sa fille à un médecin sans le
consentement de cette dernière. b. Le futur mari est Thomas Diafoirus : « Elle vous dira qu’elle n’a
que faire de Monsieur Diafoirus, ni de son fils Thomas Diafoirus ». c. Argan choisit ce mari pour
avoir dans sa famille un médecin qu’il pourra solliciter en permanence. De plus, Thomas Diafoirus
recevra un héritage important. Argan fait preuve d’égoïsme (un médecin pour lui) et de vénalité
(intérêt pour l’argent) et ne pense pas du tout au bonheur de sa fille.
4| a. L’adjectif est « burlesque » qui signifie que ce projet est totalement farfelu. Toinette est
radicalement opposée au choix de ce mari car Angélique n’y trouvera pas le bonheur. b. Toinette
amadoue Argan en essayant de ne pas le contrarier car il déteste qu’on ne prenne pas au sérieux sa
maladie (« Oui, vous êtes fort malade, j’en demeure d’accord »). En même temps, elle sous-entend
que sa maladie n’est pas physique, mais mentale : « et plus malade que vous ne pensez ». La
maladie d’Argan n’est pas celle qu’il suppose.
5| a. Angélique ne donne pas son opinion. Elle est horrifiée par ce projet de mariage forcé. b. Elle
ne dit mot car elle sait qu’elle n’a pas droit à la parole, qu’elle doit se soumettre à la décision
paternelle et que toute opposition de sa part se retournera contre elle.
Un dialogue théâtral
6| a. La disposition permet de visualiser les diverses prises de parole des personnages. La taille des
caractères permet de mettre en relief les différents interlocuteurs et de distinguer les paroles
prononcées des didascalies (en italique). b. Dans un roman ou un récit, le nom des interlocuteurs
n’est jamais inscrit avant les paroles prononcées. Par contre, le dialogue de roman est souvent
encadré de guillemets, et se trouve précédé ou suivi de verbes de parole (dire, répliquer...) ce qui
n’est jamais le cas au théâtre.
7| a. Le dialogue privilégie les 1re (« je », « nous ») et 2e personnes (« Tu », « vous »), ainsi que les
temps repères du présent et du futur de l’indicatif, même si d’autres temps peuvent apparaître.
b. Argan utilise des phrases interrogatives pour marquer son étonnement devant les propos de
Toinette ; il lui pose des questions pour l’amener à confirmer des propos qu’il n’arrive pas à croire.
c. Le personnage utilise des phrases exclamatives qui traduisent sa colère contre Toinette.
8| Les acteurs ne prononcent pas les parties inscrites en italique. L’utilisation des caractères en
italique permet de distinguer ces passages des paroles prononcées.
9| a. Les passages en italique sont situés entre le nom du personnage et les paroles prononcées.
b. « court » x2, « se sauve », « courant et se sauvant », « se jette ». Il s’agit de verbes d’action
conjugués au présent de l’indicatif ou au participe présent (courant et se sauvant). c. Une chaise et
un bâton sont indispensables pour la mise en scène de ce passage. d. Les passages en italique sont
des indications scéniques qui permettent au lecteur d’imaginer les gestes et les actions des
personnages sur scène. Ces indications ne sont pas utiles au spectateur qui voit le spectacle.
10| Argan trouve scandaleux et inadmissible que sa servante vienne contredire ses projets. Cette
colère est illustrée à la fin du texte par sa volonté de battre sa servante. Il la poursuit en tournant
autour de la chaise en la menaçant d’un bâton.
11| a. « Coquine », « insolente », « chienne », « pendarde », « carogne ». b. Toinette tient tête à son
maître malgré sa colère et les insultes qu’il utilise. Elle a un fort caractère et n’est pas soumise à
l’autorité d’Argan. Le bien d’Angélique est plus important, pour elle, que sa réputation
professionnelle.
12| Molière tourne Argan en ridicule. Ce dernier est ridicule car il se croit toujours malade alors
qu’il est en parfaite santé. Il abuse de son pouvoir paternel, fait preuve d’un égoïsme grotesque et
d’un caractère colérique comique. Les motifs qu’il invoque pour justifier le mariage sont
absolument ridicules. Molière se moque de l’obsession médicale d’Argan, de son égoïsme et de son
caractère colérique.
13| Dans cette scène, le personnage d’Argan est comique par son caractère et ses réactions
colériques (comique de caractère). Il est également comique de voir une servante tenir tête à son
maître alors qu’elle devrait lui être soumise (comique de situation). Le spectateur rit aussi des
insultes proférées par Argan (comique de mots). La poursuite finale est également drôle (comique
de gestes).
Critères de réussite
Avant de lire…
Un coiffeur et son client participent à cette scène. Le visage et l’attitude des deux personnages
dénotent un désaccord, une conversation contradictoire. Les deux personnages peuvent opposer des
points de vue sur la coupe ou la teinture à privilégier, sur l’instrument à utiliser (rasoir, ciseaux) ou
encore sur les avantages et inconvénients de la profession de coiffeur.
2| Le client cherche à connaître les raisons qui ont poussé Georges à devenir coiffeur : « qu’est-ce
qui vous pousse à être coiffeur ? »
3| a. Le père du coiffeur était un homme conciliant qui n’aimait pas le conflit et n’opposait jamais
de véritables contradictions. b. Il a compté dans le choix de son fils dans le sens où il ne l’a jamais
empêché de devenir coiffeur.
4| a. « Votre mètre quatre-vingts », « vos membres supérieurs puissants », « votre cage thoracique
imposante », « cette mâchoire solide capable de réduire en bouillie n’importe quel aliment », « vos
narines », « vos oreilles », « vos pieds ». b. Ces groupes insistent sur la puissance et la force du
coiffeur. c. C’est le client qui dresse ce portrait du coiffeur. Ce portrait est subjectif puisque le
principal intéressé, le coiffeur lui-même, a une autre perception de lui-même : « Oh là, vous êtes
gentil, soixante-quinze à peine... ». d. Le client cherche à flatter le coiffeur en lui renvoyant une
image valorisante de lui-même et à le préparer à ce qu’il attend de lui.
5| a. Les bras sont désignés par le groupe : « vos membres supérieurs puissants ». Pour le client
cette puissance indique que Georges n’était pas fait pour seulement vaporiser de la laque, mais
plutôt pour accomplir des efforts bien plus durs. b. Le coiffeur confirme les propos du client en
évoquant le fait qu’il a rêvé qu’il volait à la façon d’une mouette.
6| a. Le client considère que le coiffeur se sent être une mouette au fond de lui. b. Le connecteur
introduisant cette déduction est « donc ». c. La construction présentative « ce que... c’est » met en
relief le groupe « une mouette » et le verbe « ressentez ».
7| a. Le coiffeur explique qu’il ne peut pas abandonner le métier de coiffeur pour se faire goéland
par le fait qu’il n’a pas terminé de payer son salon. b. Le connecteur est « mais ».
8| Le client cherche à flatter le coiffeur en lui faisant croire qu’il a lui-même construit le
raisonnement, alors que c’est le client qui l’a guidé et l’a amené à faire ces déductions. Les phrases
9| Dès le début de la conversation le client avait l’intention d’amener le coiffeur à se joindre à lui
pour lutter contre la force qui, selon lui, opprime l’espèce humaine, et les empêche de faire ce à
quoi ils sont en fait destinés.
10| a. Le client considère que les humains sont accablés d’une sorte de fatalité qui les fait dévier de
leur véritable vocation et les rend prisonniers. b. La phrase est : « Vous réalisez, Georges, nous
sommes tous prisonniers, tous ! ». Le type exclamatif souligne la révolte du client. La reprise du
pronom « tous » montre que cette force maléfique accable l’humanité dans sa totalité et qu’il faut
donc la combattre sans pitié.
11| a. Le client veut associer le coiffeur à son projet de lutte contre la force maléfique. Les verbes
constituant le programme de lutte sont : « lutter », « la traquer », « l’obliger à se montrer », « la
calculer », « la détruire ? » Ces verbes appartiennent au champ lexical de la guerre et de la stratégie.
b. Le client utilise ces termes pour donner une image valorisante du combat qu’il entreprend. Il
soutient que le combat proposé sera bientôt engagé par d’autres et qu’ils feront donc figure de
héros. Ils laisseront leurs noms dans l’histoire. Il flatte ainsi l’orgueil du coiffeur.
12|
avant la discussion après la discussion
en ce qui concerne son métier Il accomplit son métier Il aimerait bien abandonner son
actuel régulièrement sans le remettre salon.
en cause.
en ce qui concerne sa vocation Il a choisi le métier de coiffeur. Il considère que sa vraie
vocation était d’être un oiseau.
en ce qui concerne son rôle Son rôle est de couper les Il devient un pionnier de la
dans l’avenir dans l’Histoire de cheveux et d’appliquer de la liberté pour le bien de
l’humanité. laque. l’humanité.
13| La situation telle qu’elle se développe est comique car le client parvient à convaincre le coiffeur
d’abandonner le métier qu’il a choisi et qui le fait vivre pour se faire goéland et à le faire adhérer à
un projet totalement utopique et absurde.
Critères de réussite
Avant de lire…
Les deux personnages sont nobles (la particule « Don » signifie seigneur) et font partie de
l’entourage du roi en tant que chevaliers ou comtes. Le texte 1 mettait en scène deux personnages
d’une classe sociale bourgeoise modeste (XVIIe siècle), avec une relation de Maître et valet, tandis
que ce texte met en scène des personnages de l’Espagne médiévale du XIe siècle appartenant à
l’élite de l’aristocratie. Rodrigue peut aller voir le comte pour lui demander de formuler des excuses
à son père, pour lui expliquer qu’il ne peut plus se marier avec Chimène, ou encore pour le
provoquer en duel afin de réparer l’affront fait à son père.
La forme du dialogue
2| Les personnages sont de la haute noblesse espagnole du XIe siècle. Il s’exprime en un langage
très recherché en accord avec leur classe sociale.
3| a. C’est le personnage de Don Rodrigue qui est à l’origine de la scène car il interpelle le comte
pour lui proposer un duel au cours duquel il compte venger son père. b. Le dialogue au début est
rapide, les répliques s’enchaînant très rapidement (les personnages se coupent la parole). Le
personnage est nerveux et en colère. c. Le rythme ralentit à partir du vers 11 parce que les
personnages ne se coupent plus la parole. Ils prononcent des tirades (longues répliques).
5| a. Rodrigue prétend avoir hérité de « l’ardeur de son père » c’est-à-dire le courage. b. Rodrigue
met en avant les qualités familiales pour signifier d’une part que l’affront porte sur l’ensemble de la
famille (en bafouant le père, le comte a déshonoré le fils) et d’autre part qu’en se battant contre lui,
le comte aura affaire à un homme aussi courageux que Don Diègue.
7| a. Les qualités de Rodrigue ne font absolument pas peur au comte : « Trop peu d’honneur pour
moi suivrait cette victoire / À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. » Il considère que la
victoire sera trop facile pour lui. b. Le comte, tout en estimant les qualités de Rodrigue, le plaint et a
pitié de lui, car il pense qu’il va le tuer au cours du duel et préfèrerait qu’il renonce.
8| a. Rodrigue est venu trouver le comte pour le provoquer en duel afin de venger son père. b. Le
comte ne souhaite pas se battre car, certain de sa victoire, il ne veut pas tuer un jeune chevalier de
haute vertu.
9| a. Argument 1 : Rodrigue n’a jamais manié les armes, le combat est donc impossible. Argument
2 : Rodrigue est l’honneur de la Castille et la fille du comte l’aime. Il ne veut donc pas se battre
contre lui. Argument 3 : Le comte ne retirerait aucune gloire de cette victoire trop facile.
L’argument 1 du comte est formulé par une phrase exclamative. (« Toi qu’on n’a jamais vu les
armes à la main ! ») b. Argument de Rodrigue 1 : Il est jeune, c’est vrai, mais il est rempli de valeur
guerrière qui lui permet de se battre. Argument 2 : Rodrigue appartient à une lignée noble et
glorieuse dont les hommes connaissent la victoire dès leur coup d’essai. Argument 3 : Quand on
veut venger son père on peut réaliser l’impossible.
10| « Retire-toi d’ici. » → « Marchons sans discourir. » / « Es-tu si las de vivre ? » → « As-tu peur
de mourir ? »
11| a. L’extrait se termine sur la décision de commencer le duel. Rodrigue a donc convaincu le
comte. b. Celui-ci considère qu’il faut accorder le combat à Rodrigue car le chevalier qui ne peut
pas essayer de venger son père « dégénère » c’est-à-dire voit son honneur perdu. Le comte ne veut
pas voir un noble espagnol perdre son honneur par sa faute.
Critères de réussite
Avant de lire…
2| a. et b. Les femmes ont mis le trésor de la cité en sécurité et hors de portée des hommes pour les
empêcher de faire la guerre, laquelle nécessite de fortes sommes d’argent. c. Les femmes agissent
ainsi car elles considèrent que la guerre est un fléau.
3| La formule présentative « c’est... que... » permet de mettre en relief les mauvaises actions
(« avoir les moyens de voler ») des « quêteurs » qui consistaient en des détournements d’argent
pour faire la guerre.
4| a. Les femmes ont décidé de prendre en main la gestion de l’argent pour le consacrer à autre
chose qu’à la guerre. b. « Vous ? Gérer les fonds ? » marque l’étonnement du commissaire. Il s’agit
de phrases interrogatives. c. Par la phrase : « Eh bien ? qu’est-ce que tu trouves là d’inouï ? Ce n’est
pas nous qui gérons les ressources du ménage pour vous, sur tous les chapitres ? » Démobilisette
exprime l’argument selon lequel il n’y a rien d’étonnant à leur décision puisque les femmes étaient
déjà chargées de l’organisation du ménage et de la gestion de l’argent domestique. Le commissaire
est obligé de se rendre à l’évidence et de répondre « Si », c’est-à-dire d’admettre que Démobilisette
a raison. La phrase interrogative (question oratoire) permet ici d’amener l’interlocuteur à formuler
lui-même l’évidence qu’on veut lui faire reconnaître.
5| a. Le commissaire est opposé à cette révolte féminine. Il développe l’argument selon lequel
l’argent doit être réservé à la guerre car il s’agit du salut de la nation (« Mais alors, comment est-ce
que nous assurerons notre salut ? »). b. L’argument est introduit par le connecteur « Mais alors ».
La guerre ou la paix ?
6|
le commissaire Démobilisette
arguments 1 L’argent est nécessaire pour faire la guerre. Il n’est pas besoin de faire la guerre.
arguments 2 La guerre sert à assurer la défense de la Les femmes peuvent très bien garantir
cité. la sûreté de la cité.
arguments 3 C’est de la tyrannie. Les femmes sauront tenir tête aux
hommes.
7| a. Votre salut, c’est nous qui le ferons ! → Vous ! → Parfaitement, nous. b. Les interlocuteurs
jouent sur ces deux pronoms pour marquer leur étonnement (le commissaire) et leur détermination
(Démobilisette). Ce jeu sur les pronoms reflète le combat pour le pouvoir qui se joue entre les
hommes et les femmes, la guerre ou la paix.
8| a. Les femmes reprochent aux hommes d’avoir pris de graves décisions menant à la guerre et à sa
poursuite sans les avoir consultées et en leur interdisant par la menace tout droit d’expression.
b. « Ça te regarde ? disait le mari, vas-tu te taire ? » et « Fais courir ta navette, ou bien je te frotterai
les oreilles, et tu t’en souviendras ! » c. Il s’agit d’un présent de vérité générale qui énonce une
vérité valable de tout temps à la manière d’un dogme scientifique. L’utilisation de ce temps permet
de poser un argument comme une vérité admise impossible à remettre en cause. d. Le commissaire
pense que les hommes avaient raison de traiter les femmes de cette façon méprisante. « Vrai ! Tu
aurais reçu de quoi bramer, si tu avais soufflé mot ! » et « En voilà un qui avait bien raison, ma
foi ! ».
10| a. « Quand vous preniez des résolutions désastreuses, sans même nous laisser vous chapitrer ? »
b. Le type interrogatif permet ici de mettre en évidence l’absurdité de la pensée du commissaire.
c. « Vous, les hommes, preniez des décisions désastreuses pour la cité sans même nous laisser
exprimer notre opinion. »
Critères de réussite
> Clarté et cohérence de la situation d’argumentation (les personnages énoncent une opinion claire
et la justifient par des arguments).
> Insertion des trois éléments rhétoriques proposés.
Pour A et B : On attendra pour les deux sujets l’utilisation majoritaire des 1re et 2e personnes et des
temps repères présent / futur, une utilisation efficace des divers types de phrases. L’insertion de
didascalies efficaces, même si elle n’est pas obligatoire, peut permettre de privilégier certains
devoirs.
2| a. Le tableau s’organise autour du personnage tout de blanc vêtu au centre. b. et c. L’habit blanc,
la position centrale, la lumière qui arrive principalement sur lui, le tableau en arrière-plan qui
encadre sa tête et la met en relief.
3| a. Les costumes, les chapeaux, les instruments de musique montrent que plusieurs personnages
appartiennent au monde du théâtre : personnage à droite avec un habit marron et une petite cape,
personnages à gauche en habits rouges. Les personnages appartenant au théâtre se caractérisent par
une attitude théâtrale et démonstrative. b. Les autres personnages sont des visiteurs ou des
spectateurs nobles venant féliciter le comédien en blanc après une représentation (par exemple la
dame avec la longue robe sur la scène, ou les personnages âgés habillés de noir). Ils ont une attitude
simple et bien moins démonstrative que les comédiens. Ils ont l’air d’admirer le comédien en blanc,
leur visage étant tourné vers lui.
4| Vraisemblablement, il s’agit d’un moment qui suit une représentation au moment de faire
honneur au comédien vedette. Le peintre est placé en situation de spectateur, comme s’il se trouvait
dans la salle, face à la scène.
Avant de lire…
Une encyclopédie est un ouvrage qui donne des renseignements d’ordre scientifique sur un certain
nombre de domaines. Il existe des encyclopédies thématiques (sur l’aviation par exemple) et des
encyclopédies généralistes. Généralement les entrées de l’encyclopédie sont classées par ordre
alphabétique. On consulte ce genre d’ouvrage quand on a besoin d’une documentation précise,
fiable et vérifiée sur un domaine. Généralement, une encyclopédie ne prend pas partie, n’émet
aucune opinion personnelle et se contente d’apporter des informations objectives. L’enseignant, en
guise de bilan, reviendra sur cet Avant de lire pour faire noter aux élèves que l’Encyclopédie de
Diderot s’écarte de cette définition, puisqu’il s’agit d’un ouvrage militant et partisan (défense des
idées des Lumières).
2| a. La métaphore est celle de la maladie pour désigner la guerre qui blesse et détruit peu à peu le
peuple. En utilisant cette métaphore les auteurs expriment une opinion très négative concernant la
guerre. b.
3| a. L’article est rédigé au présent de l’indicatif qui a valeur de vérité générale. b. Ce texte est de
type argumentatif car les auteurs y expriment une opinion pacifiste dont ils cherchent à convaincre
le lecteur.
Avant de lire…
Un « coup de théâtre » est un événement inattendu qui surgit de façon surprenante et bouleverse une
situation réelle ou fictive. Exemple de deux coups de théâtre : Un élève est interrogé et ne connaît
pas sa leçon. Juste à ce moment-là, une alerte incendie éclate et oblige à évacuer la classe.
Lors de la cérémonie de la remise des prix, tout le monde s’attend à ce qu’un élève soit récompensé
car il a toujours eu 18 de moyenne. Or, le directeur vient annoncer que cet élève est renvoyé car on
vient de découvrir qu’il a toujours triché.
Cette scène, se situant acte V, constitue une des dernières scènes de la pièce (c’est cette
reconnaissance / coup de théâtre qui va permettre le dénouement heureux de la pièce).
1| a. Valère prétend être le fils d’un grand seigneur. Valère explique que son père et sa famille ont
fait naufrage mais que lui et son domestique ont survécu. Il est rentré chercher son père, qu’on lui
avait dit vivant, quand il a rencontré la belle Élise dont il est tombé amoureux et c’est pourquoi il
est rentré au service d’Harpagon. b. Anselme met sa parole en doute car il pensait que la famille
entière du seigneur en question avait péri avec lui dans le naufrage. c. Valère explique qu’il fut
adopté par le capitaine du navire qui recueillit les naufragés. d. Pour attester de ces vérités il peut
faire appel au capitaine espagnol, au vieux Pedro qui s’était sauvé du naufrage avec lui, et montrer
un cachet de rubis qui était à son père ainsi qu’un bracelet d’agate que sa mère lui avait mis au bras.
2| a. Il amène Mariane à révéler qu’elle est sa sœur. Anselme leur révèle qu’il est leur père. b. Le
champ lexical de la famille : « fils », « ses enfants et sa femme », « son fils », « ce fils », « son
propre fils », « mon père », « son père », « mes parents », « mon père », « ma mère », « mon frère »,
« notre mère », « notre famille », « mes enfants », « votre père », « notre père ». Ces trois
personnages sont un père et ses deux enfants, un fils et une fille, qui sont donc frère et sœur.
3| a. La scène débute par un conflit ; Anselme se méfie de Valère et s’exprime sur un ton de
défiance et de colère. La scène se termine sur un ton mélodramatique de retrouvailles
sentimentales / familiales. b. Le type exclamatif souligne les sentiments s’exprimant au début
comme à la fin. c. La défiance et le reproche dominent les premières répliques tandis que l’amour
filial et la joie des retrouvailles s’expriment dans les dernières répliques. d. Première réplique :
montrant le doigt en signe de menace ou en s’approchant d’un air menaçant. Dernière réplique :
avec des sanglots dans la voix ou très surpris ou en portant sa main au front.
DICTÉES
Dictée 1
Jean-Baptiste Poquelin avait environ vingt ans lorsqu’il réalisa que le métier de tapissier ne
correspondait absolument pas à sa véritable vocation. Son père, tapissier du roi, riche bourgeois
parisien, était loin de se douter que son cher fils n’avait en tête qu’une seule idée : devenir
comédien. Un jour, Jean-Baptiste prit son courage à deux mains et, à la fin d’un dîner
– Père, commença-t-il le plus poliment du monde, j’ai une douloureuse confession à vous
faire.
– N’hésite pas, mon fils, répondit le père, tu sais que je t’ai toujours écouté avec
bienveillance.
– Abandonner un métier si honorable que je t’ai offert sur un plateau d’argent ? s’écria le
– Je veux être comédien, écrire des pièces de théâtre, monter sur les planches !
Jean-Baptiste se leva à son tour, fit quelques pas jusqu’à la fenêtre et revint vers la table où
– Je veux participer à la vie de l’esprit, reprit-il d’une voix dont la douceur le surprit lui-
même, écrire pour faire rire, pour distraire le monde des malheurs qui l’accablent ! Ce sera ma vie.
Dictée 2
Ce devait être une superbe soirée. Éliane et Julien avaient enfin trouvé l’occasion de confier
leurs enfants à leurs grands-parents. Julien, ignorant des nouveautés culturelles, s’en était volontiers
remis à sa femme pour décider du spectacle qu’ils iraient voir. Superbement vêtu, parfumé de façon
exquise et tout joyeux à la perspective de cette belle soirée, il se présenta fièrement devant sa
femme.
– Pour cette soirée exceptionnelle, répondit Éliane fièrement, j’ai réservé un spectacle
– L’opéra ! s’exclama Julien, mais c’est horriblement ennuyeux ! Je ne comprends rien à ces
histoires larmoyantes !
Éliane regarda les billets qu’elle venait de sortir de son sac. Son regard montrait une
profonde déception.
– Moi c’est après un film d’action bien palpitant que je me sens meilleur. Et le cinéma
m’ouvre l’appétit !
– Tu as les mêmes goûts que notre fils de quinze ans ! se révolta Éliane, c’est incroyable. La
prochaine fois que nous serons seuls, nous commanderons une pizza et tu regarderas un match de
foot.
> DÉCOUVRIR
1| a. Cet extrait est dominé par des phrases de type interrogatif. b. Par ce type de phrases, chacun
des interlocuteurs exprime son incompréhension par rapport à la position de l’autre.
3| Phrases qui expriment un ordre ou un conseil : « Là, parlons de sang-froid. » / « Je vous conseille
entre nous de lui choisir un autre mari. »
> EXERCICES
2|
langage familier langage courant langage soutenu
Le notaire est venu ? Est-ce que le notaire est venu ? Le notaire est-il venu ?
Angélique obéira à son père ? Est-ce qu’Angélique obéira à Angélique obéira-t-elle à son
son père ? père ?
Tu peux me dire ce que tu Est-ce que tu peux me dire ce Peux-tu me dire ce que tu
penses ? que tu penses ? penses ?
Il y a quelqu’un dans le salon Est-ce qu’il y a quelqu’un dans Y a-t-il quelqu’un dans le salon
de musique ? le salon de musique ? de musique ?
C’est lui, Thomas Diafoirus ? Est-ce que c’est lui, Thomas Est-ce lui, Thomas Diafoirus ?
Diafoirus ?
• Ne pas consentir à cette union funeste. → Je te déconseille de consentir à cette union funeste. / Ne
consens pas à cette union funeste.
4| • Je me demande d’où vous vient cette idée. → interrogation → D’où vous vient cette idée ?
• Pourriez-vous songer, un instant, au bonheur de votre fille ? → injonction → Songez, un instant,
au bonheur de votre fille !
• Vous êtes un père indigne. → exclamation → Quel père indigne vous êtes !
• Vous ne trouvez pas que vous exagérez ? → déclaration → Vous exagérez.
• J’aimerais bien savoir quelle idée vous avez derrière la tête. → interrogation → Quelle idée avez-
vous derrière la tête ?
• Nous perdons notre temps. → exclamation → Quel temps perdu !
> DÉCOUVRIR
1| a. Le pronom est encadré par le présentatif « c’est… qui ». b. Le présentatif permet de mettre en
valeur l’élément qu’il encadre. c. C’est à cause de l’argent que nous faisons la guerre ? / C’est pour
avoir les moyens de voler que Pisandre…/ Ce n’est pas nous qui gérons les ressources du
ménage… / C’est la guerre qu’il faut financer avec cet argent-là.
2| a. Il s’agit d’un registre de langue familier (ruptures syntaxiques, expression familière). b. Il n’y
a plus de danger qu’ils s’emparent de cet argent. c. Le mot « argent » est mis en relief par la rupture
syntaxique (détachement).
> EXERCICES
> DÉCOUVRIR
1| a. Répliques qui énoncent des faits passés : « tous nos camarades ont péri. » / « quand notre
vaisseau s’est brisé contre le rocher, quelques-uns des nôtres ont eu le temps de se jeter dans la
chaloupe » ; « il est vrai que les vagues l’ont enveloppée » / « peut-être [ont]-ils eu le bonheur
d’aborder en quelque endroit de l’île » / « des esclaves… qui depuis cent ans sont venus s’établir
dans une île ». b. Toutes les formes verbales relevées sont constituées de deux éléments, l’auxiliaire
et le participe passé du verbe.
2|
sujet tous nos camarades notre vaisseau quelques-uns des nôtres / les vagues qui
ils
auxiliaire ont est ont ont sont
participe péri brisé eu enveloppée venus
passé
infinitif périr se briser avoir envelopper venir
> EXERCICES
2| • monter → J’ai monté ce carton de vieux livres au grenier / Je suis monté sur l’escabeau pour
pouvoir attraper le carton en haut de l’étagère.
• sortir → As-tu sorti les poubelles ce soir ? / Je suis sortie de la piscine juste à temps pour attraper
le dernier bus.
• repasser → J’ai repassé du linge toute la soirée. / Es-tu repassé au magasin pour voir s’ils avaient
reçu le livre que j’ai commandé il y a quinze jours ?
• rentrer → Ton père est rentré plus tôt que prévu. / Tu as rentré la voiture dans le garage ?
• retourner → Nous sommes retournés au Maroc cet été. / Celui-là, il a encore retourné sa veste !
• passer → Tu as passé l’âge de te conduire comme un gamin. / Ton ami est passé à la maison ce
matin.
4| • Les Comédiens Italiens sont installés à Paris depuis la fin du XVIe siècle. actif
• En 1697, ils sont chassés par le roi. passif
• Ils sont revenus en France vingt ans plus tard. actif
• Ils se sont alors installés dans la salle de l’Hôtel de Bourgogne. actif
• Cette comédie est représentée pour la première fois en mars 1725. passif
• De nos jours, la pièce est encore fréquemment mise en scène. passif
5| est entré – a troublé – ont voulu – a fait – a planté – a caché – s’est élevé – a fait
> DÉCOUVRIR
1| a. Il s’agit d’un échange entre deux interlocuteurs. b. Rodrigue tutoie le comte, il utilise la 2e
personne : Connais-tu… ? Sais-tu… ? c. Le Comte tutoie aussi Rodrigue : la forme verbale
« Parle » est à la 2e personne du singulier.
2| a. « Parle » : c’est une phrase de type injonctif. b. « Ôte-moi d’un doute » / « Parlons bas » /
« Écoute ». Les verbes sont au présent de l’impératif.
> EXERCICES
3| • Va trouver le Comte
• Lavons l’honneur de notre famille.
• Ne laissez pas cet affront sans réponse.
• Réfléchis avant d’agir.
• Réponds de tes actes.
• Marche la tête haute.
• Faites votre devoir.
• N’ayons pas peur du Comte.
4| • Oublie-les.
• Écoute-le.
• Vas-y.
• Parles-en avec lui.
• Penses-y.
• Venge-le.
• Prends-en.
• Ne t’en mêle pas.
Déroulement de la séquence
Première écoute
Les élèves écoutent la saynète en entier, puis répondent individuellement à la partie a| du 1 >
Première approche.
a| des applaudissements – des voix masculines – un bruit sourd sur un parquet – des rires
Les réponses font l’objet d’une mise en commun ; à partir de ces réponses, dans un échange
collectif, on réalise les parties b| et c|.
c| Les comédiens sont sur la scène d’un théâtre. Ils se tiennent face à un public. On entend les
rires des spectateurs.
À partir des connaissances des élèves, l’enseignant s’attarde sur les différents aspects du spectacle
théâtral. Cela peut donner lieu à la construction du champ lexical se rapportant à la représentation
théâtrale.
Deuxième écoute
Les élèves écoutent la scène en entier, puis répondent individuellement aux questions du 2 > La
situation des personnages. Ils mettent ensuite en commun leurs réponses à l’oral.
Il convient ici de bien poser la distinction entre acteurs et personnages.
a| deux
b| sauter dans l’eau en même temps
c| parce qu’ils n’arrivent pas à s’entendre ; parce qu’ils n’ont pas confiance l’un en l’autre
d| ils se font des reproches ; ils rejettent la responsabilité sur l’autre
e| ils parviennent à s’accorder et réussissent leur entreprise
Les élèves écoutent la première partie de l’enregistrement (jusqu’à « je n’appelle pas ça plonger
ensemble ») et de façon individuelle, relient les différentes propositions de la question a|.
• Je n’ai pas sauté, parce que vous, vous n’avez pas sauté.
• J’étais pas décidé parce que je ne veux pas plonger tout seul et que je n’ai pas confiance en vous.
• Et j’ai eu raison de me méfier, parce qu’enfin quoi ! Avez-vous plongé oui ou non ?
• J’ai pas plongé, parce que j’étais sûr que vous ne plongeriez pas.
Les élèves écoutent ensuite le document en entier. Dans un 1er temps, ils relèvent toutes les
propositions introduites par si, puis, dans un 2nd temps, ils les relient aux propositions qui figurent
dans leur cahier.
• Si vous ne plongez pas moi, je ne plonge pas non plus, voilà tout.
• Mais si vous ne plongez pas ne dites pas « Hop ! »
• Alors si vous attendez que je plonge pour plonger, moi je n’appelle pas ça plonger ensemble.
• Si vous cherchez la petite bête, bien sûr qu’au millième de seconde, il y en aura toujours un qui
plongera avant l’autre.
• Parce que si vous plongez sur le H et que moi je plonge sur le P, moi je serai en retard.
• Si vous saviez dire « Hop » d’une manière un peu convaincante il y a longtemps que j’aurais
plongé.
On procède à une correction collective : lors de cette correction, l’enseignant peut s’attarder sur la
pertinence des arguments avancés par chacun des protagonistes, ainsi que sur leur mode de
raisonnement. On arrive progressivement à la notion d’absurdité et au comique.
On s’attache à mettre en évidence le comique de répétition. Les élèves écoutent une nouvelle fois la
1re partie du document, et complètent le texte à trous.
Lors de la correction collective, l’enseignant veillera à demander aux élèves d’analyser les formes
verbales et de justifier l’orthographe des terminaisons.
Lors d’une sixième écoute, les élèves relèvent en b| les différentes occurrences de l’expression
« dire Hop ».
Vous dites « Hop » / Nous avons dit [qu’] à « Hop » / ne dites pas « Hop » / vous avez dit « Hop » /
vous avez dit « Hop » / j’ai dit « Hop » / dire « Hop » / on va dire « Hop »
En c|, on travaille sur le jeu de mot engendré par l’homonymie « O » / « eau » et sur le comique qui
en découle dans la situation d’énonciation.
DEUX : Y a qu’à plonger sur le O, voilà tout.
UN : Vous feriez mieux de plonger dedans.
DEUX : Quoi, dedans !
UN : Dans l’eau.
On procède à une mise en commun collective ; les élèves sont invités à lire leurs propositions qui
sont ensuite discutées par l’ensemble du groupe.
Transcription du document
La scène se passe dans la chambre d’Hamid. Il y est avec deux de ses camarades, Nadeja et
Maxence, et discutent du collège qui leur impose trop de devoirs et trop de travail. Vers la fin, la
maman d’Hamid fait une apparition. Les bruitages à prévoir sont liés à l’utilisation d’un
ordinateur au début et aussi l’ouverture et la fermeture de la porte à la fin.
Nadeja : Mais non, espèce de cruche… Ils sont bannis du pays… Le public comprendra bien.
Heureusement, dans l’entourage du tyran, il y a une jeune esclave – moi – et j’ai décidé de fomenter
une révolution.
Maxence : Fomenter ?
Nadeja : De préparer, d’organiser une révolution, si tu préfères, analphabète !
Hamid : Ils vont croire qu’on veut renverser le principal ! C’est pas un peu dangereux, ça ?
Maxence : Dis donc, il a raison… S’ils prenaient tout ça un peu trop au sérieux et qu’ils se
vengent ! J’ai pas envie que ça se termine comme pour ton Pyrrhus…
Nadeja : Mais non, ce qu’il y a de bien avec le théâtre, c’est que vous pouvez faire passer des idées
mais qu’en même temps ça reste de la fiction… bien que des pièces aient été tout de même
censurées au XVIIe siècle !
Maxence : Lesquelles ?
Nadeja : Tartuffe de Molière, par exemple. C’était une pièce qui se révoltait contre les faux
religieux de l’époque qui voulaient arnaquer les gens…
Maxence : Mais Molière n’écrivait pas de tragédies.
Nadeja : Les auteurs de théâtre pouvaient également critiquer la société dans les comédies, et
montrer les abus tout en faisant rire... Et puis notre tragédie, on peut la terminer de façon à ce que
l’empereur…
Hamid : OUI ! J’ai compris : l’empereur se rend compte de ses abus et décide de supprimer tous les
devoirs… et aussi les châtiments… Et son peuple se met à l’acclamer. Il devient un bon roi adoré de
tous.
Maxence : Génial… Et pour se faire pardonner… Il donne à son peuple des jours de vacances !
Hamid : Et des trucs géniaux à la cantine ! Notre œuvre, on l’appellera, Spartacus 2011 ! Quelle
allure ça aura !
Nadeja : Arrêtez, vous m’énervez… On s’arrêtera au moment où le monarque comprend qu’il doit
se comporter de façon plus humaine avec son peuple… L’idée fera son chemin ! Et notre tragédie
sera devenue une tragi-comédie !
Maxence : Maintenant…
Hamid : Faut l’écrire…
Maxence : C’est moins rigolo… Bon Hamid, tu vas taper, Nadeja va te dicter !
Nadeja : Et puis quoi encore ? Tu ne vas pas commencer à te comporter en tyran, toi aussi !
(On frappe à la porte)
La maman : Bonjour les enfants… Déjà aux devoirs ?
Hamid : Euh… oui, on avance…
La maman : Vous écrivez ? C’est drôlement bien… Avec des informations de quiveutoutsavoir.
Bravo, je suis fière de vous ! Vous avez enfin compris que les devoirs sont indispensables et que les
institutions scolaires pensent avant tout à votre avenir. Je vous attends à la cuisine avec un gâteau.
Hamid : Oui, maman.
Déroulement de la séquence
Première écoute
Deuxième écoute
Avant l’écoute, on renvoie les élèves à leur cahier et on leur demande de prendre connaissance des
questions posées puis on fait écouter le document une deuxième fois et les élèves complètent
pendant l’écoute.
a| 4
b| des enfants et la mère de l’un d’eux
c| Nadeja et Hamid
d| chez Hamid
e| ils croulent sous une charge de travail trop importante
f| ils décident de se révolter ; ils décident d’écrire une pièce de théâtre
g| sur un site internet
Lors de la quatrième écoute, les élèves repèrent les noms propres qui apparaissent dans le dialogue
et les relient à la définition qui leur correspond.
b| • Andromaque tragédie du XVIIe siècle
• Molière auteur de Tartuffe
• Œdipe tragédie grecque antique
• Pyrrhus personnage tragique
• Racine auteur tragique du XVIIe siècle
• Spartacus esclave de l’Antiquité
• Tartuffe pièce de théâtre mettant en scène de faux religieux
Cinquième écoute
Objectif : repérer les informations relatives à la pièce de théâtre qu’envisagent d’écrire les
personnages.
Le document est réécouté une cinquième fois ; pendant l’écoute, les élèves complètent la partie a|.
tragi-comédie
représentée pour la première fois lors de
la fête de fin d’année du collège
Résumé de la pièce
Un empereur tyrannique s’ennuie atrocement […] ; il impose à son
pauvre peuple, chaque soir, après la dure journée de travail , de
lui écrire des histoires pour le distraire. […] Ceux qui n’ont pas
écrit une histoire assez distrayante sont châtiés […], bannis du
pays.
Dans l’entourage du tyran, il y a une jeune esclave qui a décidé de
fomenter une révolution.
Objectif : repérer les expressions correspondant à certains actes de parole et rechercher des
équivalents.
On fait écouter cette fois le début du document (jusqu’à « Va sur le site quiveutoutsavoir » ; on fait
compléter la partie a|.
On procède à une correction collective.
a| Faut faire partager notre souffrance !
On pourrait déployer des banderoles.
Il faudrait un truc un peu distingué.
On va écrire une pièce de théâtre.
On fait ensuite réécouter ce début du document ; lors de la septième écoute, les élèves complètent la
partie b|.
Dire qu’on est d’accord avec une suggestion Dire qu’on n’est pas d’accord avec une suggestion
D’accord. C’est ridicule.
C’est une bonne idée. C’est grotesque.
Pas mal. Vous n’y pensez pas !
Huitième écoute
On fait écouter une dernière fois le document en demandant aux élèves de compléter les expressions
proposées et d’être attentifs au contexte dans lequel ces expressions sont employées. À partir de là,
on cherche à en faire deviner le sens dans un échange collectif.
Après l’écoute
Critères de réussite
> Respecter la consigne ou le scénario proposé.
> Produire un dialogue cohérent.
> Adapter sa réponse aux répliques de son partenaire.
> Prononcer correctement et de manière compréhensible.
> Utiliser les actes de parole étudiés.
> S’exprimer sur un ton naturel.
Dans l’ordre : Comment ! J’ai assez de bien ? Ceux qui le disent en ont menti. Il n’y a rien de plus
faux, et ce sont des coquins qui font courir ces bruits-là. – Est-ce être votre ennemi que de dire que
vous avez du bien ? – Quelle grande dépense est-ce que je fais ? – Quelle ? Est-il rien de plus
scandaleux que ce somptueux équipage que vous promenez par la ville ? et pour aller ainsi vêtu, il
faut bien que vous me dérobiez. – Que sais-je ? Où pouvez-vous donc prendre de quoi entretenir
l’état que vous portez ?
Dans l’ordre : Regardant à droite – Faisant un mouvement pour sortir et s’arrêtant. – Donnant son
chapeau à Henriette – Au guichet. – brusquement. – à l’employé – Revenant vers sa femme.
Dans l’ordre : Dans une gare, un jour de grand départ – Mais c’est à vous de prendre garde,
regardez devant vous ! – (Stupéfait) – Incroyable ! Je suis pressé, je dois prendre le train. – Je
prends le train de 10 h 43. Et toi ? – Ôtant son chapeau pour se gratter la tête – Quelle incroyable
coïncidence ! Je file également une superbe demoiselle ! – Exactement ! – S’asseyant sur un banc,
l’air accablé – J’ai le regret ou l’honneur, comme tu voudras, de te dire que je l’aime à la folie. –
La différence est que, moi, je suis un homme sérieux et que je compte l’épouser !
Dans l’ordre : Tu es beaucoup trop jeune pour veiller si tard. C’est la nuit que les jeunes de ton âge
courent le plus de dangers et font toutes les bêtises imaginables ! – Je ne veux pas que tu fréquentes
des amis plus âgés que toi ! – Je ne te laisserai de toute façon pas aller chez un ami que je n’ai
jamais vu, que je ne connais pas et dont je ne connais pas les parents. – Et puis tu m’as dit que cette
fête aurait lieu loin de Beyrouth ! Tu ne pourras pas rentrer car nous ne pourrons pas venir te
chercher ! – Et tu crois que je vais te laisser monter de nuit, après une fête d’enfer, dans une voiture
conduite par un jeune qui a le permis depuis hier seulement ? – Tes résultats de cette année ne me
donnent pas du tout envie de te récompenser de cette façon. Tu n’as pas fait preuve d’une grande
maturité le jour. Il n’y a pas de raison que tu sois plus raisonnable la nuit !
Critères de réussite
> Répliques en rapport avec la situation (Tintin cherche à se rendre sur l’île et veut convaincre les
marins de lui louer un bateau. Ceux-ci ne sont pas d’accord.).
> Présence de répliques développant des arguments pour justifier le refus des marins.
> Utilisation du présent de l’indicatif et du futur.
> Utilisation à plusieurs reprises du type interrogatif et exclamatif.
a|
arguments du collégien arguments de ses parents
Je serai indépendant et vous n’aurez plus à me La moto est très dangereuse. Chaque année des
transporter chez mes amis ou au club de sport. centaines de jeunes se tuent sur la route.
Tous mes amis ont un scooter ou une moto, je Nous n’avons pas les moyens de payer la moto,
suis mis de côté et tout le monde s’éloigne de l’assurance et l’essence. Tu auras une moto
moi. quand tu seras capable de la financer.
b|
arguments du maire arguments des jeunes
La ville est engorgée de voiture et les rues sont Les jeunes n’ont que ce terrain de foot pour se
devenues dangereuses et infréquentables à cause défouler et se retrouver sereinement. La
des voitures. Il faut donc un nouveau parking. délinquance risque d’augmenter si on prive les
Ce terrain est le lieu de tous les trafics et les jeunes de ce loisir sain.
jeunes ne s’y retrouvent pas que pour faire du L’équipe de foot est réputée et participe à la
sport. renommée de la ville. Sans ce terrain central, il n’y
aura plus d’entraînement efficace et le niveau de
l’équipe baissera rapidement.
c|
arguments des garçons arguments des filles
Intégrer des filles fera baisser le niveau de Les filles qui veulent entrer dans l’équipe sont
l’équipe. des sportives de haut niveau qui courent très vite
Il n’y a qu’un seul vestiaire et il est impossible et seront des atouts.
que le vestiaire soit mixte. Une des filles habite tout près du stade, les
joueuses se changeront chez elle.
d|
arguments du frère arguments de la sœur
Les comédies se ressemblent toutes, quand on en Une comédie permettra de passer du bon temps
a vu une, on les a toutes vues. et d’avoir le moral pour toute la semaine.
On s’endort, il n’y a pas d’action. Toutes les actions et les effets spéciaux n’ont
que très peu à voir avec le monde réel, ce n’est
pas crédible.
Critères de réussite
> Respect de la disposition du texte théâtral (place du nom, retour à la ligne, situation des
didascalies).
> Présence de didascalies.
> Utilisation comme temps majoritaires du présent de l’indicatif et du futur, et de la 1re personne
comme personne de référence.
> Présence d’une situation d’argumentation cohérente avec le sujet choisi. Chaque personnage
exprime clairement son opinion et la défend par les deux arguments envisagés.
> Emploi de connecteurs logiques.
> Utilisation à plusieurs reprises du type interrogatif et exclamatif.
a| Marius et Fanny sont deux jeunes gens amoureux l’un de l’autre ; Piquoiseau est l’ami de Marius.
c| On attend des élèves qu’ils évoquent l’intérieur d’un café (cf. première réplique de Marius) et que
la didascalie soit rédigée au présent, ou sous forme de phrase nominale.
e| Marius peut soit rester et épouser Fanny, soit embarquer et quitter Fanny. D’une manière ou
d’une autre, il va devoir renoncer à une partie de ce qu’il aime (son amour pour Fanny / son amour
des voyages).
Il lui explique qu’il est prêt à renoncer à la mer par amour pour elle.
Les points de suspension marquent l’émotion et l’intensité des sentiments de Marius.
h| Il s’agit d’un acte d’amour puisqu’elle sacrifie son propre bonheur (le mariage) pour celui de
Marius.
i| Marius pense qu’après son départ, elle va se marier à un autre que lui.
On attend surtout ici des élèves qu’ils justifient leur position.
Fanny ne dément pas l’explication apportée par Marius ; elle laisse planer l’éventualité de ce
mariage avec Panisse, en invoquant l’intérêt qu’il y aurait à y gagner mais en précisant, ce que
Marius n’entend pas « Ce n’est pas pour moi », sous-entendant que ce mariage s’accomplirait
contre son désir.
L’emploi du pronom ça qui a ici une valeur dépréciative marque l’ironie du propos (Marius a cru,
dans la première partie de la scène que Fanny se sacrifiait par amour pour lui ; à l’évocation d’un
éventuel mariage avec Panisse, il devient amer et utilise l’antiphrase – qui consiste à dire le
contraire de ce que l’on pense –, à savoir qu’il pense que Fanny n’est pas généreuse, mais juste
opportuniste et intéressée, ce en quoi il se trompe).
k| Même si ses intérêts à ce que Marius parte sont différents de ceux de Fanny, il partage la même
position que la jeune femme et va être un argument supplémentaire en faveur du départ du jeune
homme.
l| Marius est partagé entre son amour pour Fanny et sa passion pour la mer, mais il est prêt à
renoncer à la navigation pour se marier. Fanny, elle, veut d’un mariage pleinement consenti, sans
regret, et préfère que Marius s’embarque et vive sa passion. Elle ne veut pas être un obstacle à cette
passion.
Critères de réussite
> Prise en compte des données du texte d’évaluation (situation, personnages, sentiments).
> Respect de la disposition du texte de théâtre (place du nom, retour à la ligne, mise en relief des
didascalies).
> Situation d’argumentation claire (les personnages défendent chacun une opinion précise et
opposée).
> Présence d’arguments correspondant aux opinions défendues.
> Insertion de didascalies indispensables à la compréhension de certaines répliques.
a| Prennent la parole : Hatemkhan agha, son neveu Chahbaz bey, ainsi qu’un savant parisien,
Monsieur Jordan.
À la fin de la scène, Hatemkhan agha s’adresse à sa femme (cf. dernière didascalie, et apostrophe
« Femme »).
b| Monsieur Jordan ainsi que Chahbaz bey vouvoient Hatemkhan agha ; ce dernier tutoie ses
interlocuteurs.
Hatemkhan agha à monsieur Jordan : « savant maître »
Monsieur Jordan à Hatemkhan agha : « Hatemkhan agha »
Hatemkhan agha à Chahbaz bey : « Chahbaz » / « mon petit » / « mon cher »
Chahbaz bey à Hatemkhan agha : « mon oncle »
Hatemkhan agha domine ses interlocuteurs ; ces derniers le vouvoient, et dans la façon dont il
s’adresse à son neveu, il affirme bien sa supériorité (« mon petit »).
e| Hatemkhan agha pense qu’il est inutile d’apprendre le français car la maîtrise des langues arabe,
persane, turque et russe, ainsi que l’intelligence suffisent pour évoluer correctement en société.
Chahbaz bey pense qu’il est nécessaire d’apprendre le français car la connaissance de cette langue
apporte davantage de considération en société, notamment en affaires.
g| Il prétend que les Parisiens sont en tous points opposés aux Orientaux, et donc qu’à partir de la
connaissance de sa propre société, il suffit d’appliquer la règle des contraires pour savoir comment
se comportent les Parisiens.
Les exemples sont donnés lignes 45 à 51.
On attendra des élèves qu’ils soulignent l’absurdité de cette théorie, éventuellement en donnant un
exemple qui la démonte. (ex. Les Orientaux sont intelligents, les Parisiens idiots).
h| Non, le jeune homme n’est pas parvenu à convaincre son oncle qui lui dit : « inutile d’aller à
Paris ; renonces-y ».
Il s’agit du verbe renoncer conjugué à la 2e personne du singulier du présent de l’impératif.
→ renonce à ce projet. Dans la phrase du texte, le verbe à l’impératif est suivi du pronom « y »,
comme il s’agit d’un verbe du 1er groupe, la terminaison se charge d’un -s de liaison facilitant la
prononciation.
i| Monsieur Jordan prend la parole pour venir en aide à son disciple et tenter de convaincre
Hatemkhan agha.
« un homme (…) instruit des règles de la logique, intelligent et sagace, d’un âge respectable »
Il use de l’ironie (cf. didascalie), mais Hatemkhan agha est tellement fier et orgueilleux qu’il ne
parvient pas à décoder cette ironie.
Il cherche à flatter l’orgueil de son interlocuteur.
Critères de réussite
> Prise en compte des données du texte d’évaluation (situation, personnages, sentiments).
> Respect de la disposition du texte de théâtre (place du nom, retour à la ligne, mise en relief des
didascalies).
> Situation d’argumentation claire.
> Scène structurée en deux mouvements, avec présence de deux stratégies argumentatives
facilement repérables.
> Présence d’arguments dans la première partie, et d’un portrait flatteur dans la seconde.
> Insertion de didascalies indispensables à la compréhension de certaines répliques.
DÉBAT > Tenez-vous compte de l’avis de vos parents lorsque vous avez une
décision à prendre ?
Je tiens compte de l’avis de mes parents Je ne tiens pas compte de l’avis de mes parents
Mes parents ont plus d’expérience que moi et Je suis en âge de décider seul et je peux prendre
connaissent les dangers. / Je suis trop jeune les décisions me concernant.
pour prendre les bonnes décisions : à décider Je suis seul(e) concerné(e) par mes choix et si je
seul, je me mets en danger. fais une erreur je serai le (la) seul(e) à en pâtir.
Mes choix engagent mes parents financièrement, Parce qu’ils sont plus âgés mes parents ne
donc je dois tenir compte de leur avis. Je ne comprennent pas mes choix et ne peuvent décider à
pourrai décider seul que lorsque je serai ma place.
autonome financièrement. Les risques encourus sont plus formateurs que
Les parents cherchent le bien des enfants, par l’obéissance et permettent de se responsabiliser.
conséquent leurs conseils sont forcément Décider seul(e) est une façon de prendre son
judicieux. autonomie.
Indicateurs de réussite
> L’élève utilise un registre de langue correct, forme des phrases syntaxiquement acceptables, et
utilise du vocabulaire varié.
> L’élève prend en compte son auditoire (il ne lit pas ses notes, il regarde ses camarades).
> La position défendue par l’élève est immédiatement identifiable : il utilise des verbes d’opinion.
> Il justifie sa position par au moins trois arguments distincts, présentés du moins au plus pertinent,
et articulés entre eux par des connecteurs logiques.
> Il peut illustrer ses arguments par des exemples.
> L’élève utilise principalement le présent de l’indicatif.
EXPOSÉ > Rendez compte d’une sortie au cours de laquelle vous avez assisté à un
spectacle (théâtre, cinéma, sport, ballet concert…).