Nature">
Geologie Hydro
Geologie Hydro
Geologie Hydro
I-INTRODUCTION
II- GENERALITES
VI- SEDIMENTOLOGIE-GEOMORPHOLOGIE
IV-1 Sédimentologie
IV-2 Géomorphologie
V-3-Cartographie Analytique
I-INTRODUCTION
La géologie ou science de la Terre étudie l’histoire, l’épaisseur et les matériaux constitutifs
de l’écorce terrestre. Pendant longtemps, l’homme s’est intéressé à la conquête de la terre.
Cette planète représente à ce jour la planète la plus vitale parmi les huit planètes composant le
système solaire. C’est en effet sur cette planète que l’on trouve l’eau sous ses trois formes à
savoir : Liquide, Solide et Gazeuse. La géologie passe pour être à la fois une science
complète et très complexe qui intègre plusieurs autres disciplines interconnectées dont la
géologie minière.
La géologie minière est donc cette partie de la géologie qui applique les méthodes et
principes de la géologie (fondamentale et appliquée) à la recherche des ressources minières
métalliques et métallifères. On comprendra pourquoi, elle a besoin d’intégrer des notions
économiques dans la technique d’approche. Les ressources de la planète Terre sous toutes ses
formes fait l’unanimité au sein de la communauté géo-scientifique. De nombreux études
scientifiques (recherches, publications…) et d’exploration minière (cartographie,
interprétation d’anomalies géophysique et géochimiques sur la base d’imageries satellitaire,
sondages carottées, Sondage RC, Auger, RAB,…) ont grandement contribué à exhumer le
potentiel en métaux précieux (Or, Diamant…) et de base (Zinc, plomb, Fer, Cuivre…) de
l’écorce terrestre.
Ainsi donc, ce cours de géologie minière proposé aux élèves ingénieurs des 2ie se donne pour
objectif de :
II-GENERALITE
II-1 La planète Terre-Géodynamique et Evolution
La planète terre est une planète marine car composée de plus de 70% par des océans. Cette
planète fait partie d’un ensemble organisé qu’on appelle système solaire (Fig.1) comprenant
huit (8) autres planètes, une cinquantaine de satellite (lune…), des centaines de comètes,
plusieurs milliers d’astéroïdes et le soleil. Le système solaire fait partie des 100 milliards de
systèmes dans une galaxie : c’est la voie lactée. Les astronomes et les astrophysiciens ont mis
en évidence plusieurs galaxies qui constituent l’univers.
Les astéroïdes sont principalement de petits corps du système solaire composés de roches et
de minéraux métalliques non-volatiles. La ceinture d'astéroïdes occupe une orbite située entre
Mars et Jupiter, à une distance comprise entre 2,3 et 3,3 UA du Soleil. On pense qu'il s'agit de
restes du système solaire en formation qui n'ont pas pu s'accréter en un corps plus gros à
cause des interférences gravitationnelles de Jupiter.
Les ressources de la planète Terre, sous toutes ses formes, fait l’unanimité au sein de la
communauté géo-scientifique. En effet, l’analyse du globe terrestre (Fig.2) puis qu’il nous
intéresse le plus, montre qu’il est constitué de l’intérieur vers l’extérieur :
Figure 2 : Architecture de la planète terre. A : Coupe schématique de la Terre. B : Détail de la lithosphère et de
l’asthénosphère. C : Détail des croutes océaniques reliées par une marge passive. d : densité moyenne des
roches. Vp : vitesse de propagation des ondes sismiques P, en km/s. (Source : Dictionnaire de géologie, 5ème
édition d’après Foucault et Raoult (2000).
Ces trois enveloppes sont séparées par trois discontinuités majeures, à savoir la discontinuité
de MOHO (10 à 70km de profondeur) sépare la croûte du manteau, la discontinuité de
GUTEMBERG (2900km) sépare le manteau et le noyau, la discontinuité de LEHMAN
(5000km) sépare le manteau interne et externe.
Lors du mouvement des plaques, les limites des plaques sont soit des zones de divergence
(c’est le cas de la ride medio océanique. Ce sont des bordures soumises à une traction), soit
de convergence (c’est le cas des zones de subduction. Ce sont des bordures soumises à une
compression). On distingue aussi d’autres mouvements qui ne s’opèrent pas exactement dans
les limites des plaques mais au niveau des failles transformantes.
Ainsi peuvent naître des séismes qui correspondent à des mouvements du sol du à l’arrivée
d’onde élastique transmise dans le globe à partir d’un point appelé foyer ou hypocentre. Ces
évènements sont causées soit par :
-les vibrations et explosion de toute nature produite par l’homme ; on parle de séisme
artificiel
Figure 3: Mouvements des plaques lithosphériques : observer les vitesses plus importantes au niveau de
l’océan pacifiques
Figure 4: Mouvement tectonique observé à la frontière de plaque lithosphérique: observer l’enfoncement d’une
plaque océanique sous une plaque continentale dans une zone de subduction (Même source que la Figure 3).
III- LES ROCHES
L’histoire et les relations spatio-temporelles entre les différents types de roches observés et
décrits dans le domaine des sciences de la Terre, se comprennent aisément à travers le cycle
des roches
Sous l’action de la Pression (P) et de la Température (T), une partie de leur matière fond et
retourne au magma initial d’où elle est partie et le cycle recommence.
Si le magma est acide c'est-à-dire riche en silice (SiO2), sa composition chimique est voisine
de celle des granites. Ce magma de forte viscosité est formé à 20-30km sous les continents.
Il donne surtout des massifs plutoniques constitués de quartz et de feldspath abondants avec
les minéraux ferromagnésiens (biotite, amphibole, pyroxène…). La roche qui en découle est
claire et dite leucocrate (Cf. Tableau 1).
Par contre si le magma est basique, il est dit sous-saturé car pauvre en silice et sa composition
chimique est voisine de celle de la moyenne des basaltes. Ce magma de faible viscosité se
forme à 40km sous les continents et 10km sous les océans. Il donne des roches effusives et
est constitué de feldspath et de minéraux ferromagnésiens abondant et très peu de quartz. La
roche qui en découle et dite est sombre et dite mélanocrate (Cf. Tableau 1).
Le magma peut être de composition intermédiaire. La roche qui en découle est mésocrate (Cf.
Tableau 1).
Les roches magmatiques présentent en fonction de la taille, la forme et des relations entre les
minéraux : -la texture grenue (granite, gabbro), la texture microgrenue (microgranite,
microgabbro), la texture microlitique (rhyolite, basalte) ou encore la texture vitreuse si rien
n’est visible (obsidienne
Les roches d’origine chimique s’obtiennent par hydrolyse avec pour corollaire la mobilisation
des substances chimiques (SiO2, CaCO3, CaSO4, NaCl, P…). Ces mêmes substances
peuvent être absorbées par les organismes végétaux ou animaux aquatiques. Les précipités
par voie chimiques ou biologique donnent des minéraux néoformés dans l’eau et constituent
des dépôts de sédiment chimique, biochimique ou biogénique.
Comme exemple de roche d’origine chimique, on a les calcaires, les évaporites (le gypse, la
halite, la sylvite). Les coquilles et les squelettes d’animaux marins peuvent former des
véritables édifices carbonatés ou siliceux consolidés par un ciment de nature variée, citons
par exemple les calcaires à lamellibranche, les récifs coralliens, la craie constituées
uniquement de végétaux unicellulaires, les coccolites. Quant aux roches d’origine biogénique
on a les hydrocarbures qu’on appelle pétrole provenant de l’accumulation de la matière
organique planctonique dans des conditions réductrices.
D’autres exemples de roches chimiques : sel gemme, potasse, tufs calcaires, silex...
Après dégradation d’une roche et transfert d’une partie des substances, il reste au sol une
fraction minérale intacte ou dégradée. L’hydrolyse mobilise la majeure partie des substances
chimiques. En climat tropical, les roches résiduelles sont riches en fer et en aluminium ;
lorsqu’elles sont riches en fer on a la latérite et lorsqu‘elles sont riches en Al, on a la bauxite.
II-3- Les roches métamorphiques
Ces roches sont le produit de la transformation en profondeur des roches préexistantes c'est-à-
dire les roches magmatique et sédimentaire. Cette transformation se fait sous l’influence de
l’augmentation de la pression et de la température et s’accompagne d’une cristallisation
complète des minéraux. Ces deux paramètres augmentent avec la profondeur, le premier d’un
degré tous les 33m et le second pouvant être orientée et dans ce cas responsable de
l’orientation des minéraux selon des plans définis d’où l’aspect feuilleté des roches
métamorphiques.
Les roches et les ensembles rocheux présentent souvent des marques évidentes de
déformation quelques soit l’échelle considérée suivant des lois de la physique que nous
devons connaître. De façon générale, la transformation mécanique apparaît comme un
déplacement de matière c'est-à-dire un changement de la position spatiale des particules
constituant le corps. Deux types de déplacement sont à retenir : la translation et la rotation.
-un comportement élastique qui pour nous n’a d’intérêt que dans les déformations actuelles
(propagation des ondes sismiques et flexion élastique de la lithosphère
-un comportement ductile où les roches se déforment de manière continue sans se rompre, ce
qui correspond à un fluage très lent de la matière imperceptible à l’échelle humaine se
manifestant par la combinaison de comportement visqueux et plastique.
Les principaux facteurs agissant sur la déformation des roches et les contraintes
peuvent se résumer ainsi qu’il suit
- Des structures discontinues qui expriment une déformation par rupture fragile :
fracture
C’est l’ensemble des failles, des fentes, des joints stylolitiques et des diaclases
• Les Failles
Une faille est une cassure de terrain avec déplacement relatif des parties (compartiment)
séparées. Cette rupture peut se produire soit par compression (faire un dessin), traduisant
ainsi un raccourcissement horizontal : c’est la faille inverse, soit par traction (faire un dessin)
traduisant une extension horizontale : c’est la faille normale.
Dans tous les deux cas, le compartiment qui se trouve au dessus du plan de faille est appelé
toit, le mur étant le compartiment situé en dessous du plan de faille.
On définit ainsi le rejet de faille comme le vecteur glissement joignant deux points
initialement en continuité. Il exprime la valeur du décalage et peut être définit en direction, en
sens et en longueur. On peut le décomposer en rejet vertical (RV), en rejet horizontal latéral
(RHL) parallèle à la direction de la faille et en rejet transversal (RT) perpendiculaire à la
direction de la faille.
Les failles à RHL prédominant sont appelées décrochement. Le décrochement peut être
senestre ou dextre. Ainsi on peut avoir des failles normales décrochantes ou des failles
inverses décrochantes ou même des cas particuliers tels que les failles rotationnelles et les
failles chevauchantes.
Figure 6 : Géométrie d ‘une faille. M : Miroir avec stries. R : Rejet décomposé en Rd (décrochement) ; Rh
(Rejet horizontal transversal ; Rv (Rejet vertical). 1=faille normale ; 2=faille inverse. (Foucault et Raoult,
2000)
• Les Fentes
Ce sont des fractures avec écartement des lèvres mais le plus souvent comblées par la
cristallisation des minéraux tels que le quartz et la calcite. On distingue deux types de fente à
savoir les fentes de tension et les fentes à glissement.
Ce sont des fractures avec resserrement des lèvres. Il s’agit de surface nullement planaire
mais au contraire sinueux. Il utilise des discontinuités préexistantes telles que les surfaces de
strate ou les limites d’objet. Ces surfaces sont alors le plus souvent accidentées.
• Les Diaclases
Communément appelées joints sont des fractures sans déplacement des lèvres. Elles sont
omniprésentes dans les roches compétentes et sont le plus souvent disposées en plusieurs
familles
Un pli est dessiné par le gauchissement d’un ou de plusieurs surfaces repères. Le mécanisme
de formation peut être un raccourcissement, un cisaillement simple ou le phénomène de
gravité. Faire le dessin de la géométrie d’un pli. On distingue plusieurs types de plis :
II-4-3 Schistosité
La schistosité est un débit de la roche en fines lames par des discontinuités distribuées de
manière régulière et souvent très serrées. De ce fait, la roche acquiert une cohésion apparente.
On a plusieurs types de schistosité :
• la schistosité continue : qui est soit une schistosité ardoisière c’est-à-dire un débit
parfait de la roche en plaquette avec des microlithons d’environ 1 à 10µm, soit une
foliation
• La schistosité espacée qui est soit une schistosité disjointe, soit une schistosité de
crénulation.
Figure 8: Corps minéralisé (rougeâtre affecté par une schistosité pénétrative. Le corps minéralisé est recoupé
par des intrusions de gabbro et de diorite porphyroïde.
III-4-3- Intérêt des roches et les structures de déformation pour la recherche (industrie)
minière
La géomorphologie est liée à la nature des roches à laquelle s’ajoute l’érosion. Le relief est la
conséquence des actions physiques et chimiques que subissent les éléments surfaces des
éléments rocheux au cours du temps.
• Eléments de définitions
On parle d’éluvion lorsque les produits d’altération s’accumulent momentanément sur place
pour former une couche d’altération.
On parle d’alluvion lorsque les produits sont transportés généralement et déposés dans l’eau
pour former un sédiment détritique (dans des zones de dépression)
Une discontinuité est due à une interruption de la sédimentation avec ou sans changement de
la nature du sédiment déposé. On a ainsi des discontinuités majeures et des discontinuités
mineures.
Certaines séries sédimentaires se succèdent sans interruption, ce sont des séries continues.
Parfois des strates manquent dans la série et on dit alors que la série est discontinue ; il ya
lacune
La lacune est due à une absence de sédimentions, une émersion due à la remontée du
substratum ou à une baisse du niveau de la mer, ou de cycle d’érosion.
Une séquence est une succession de faciès sédimentaire témoins d’environnement voisin les
uns des autres. Une séquence traduit donc une modification de l’environnement dans le temps
en un lieu. On peut avoir une séquence négative, positive ou symétrique.
V- LA CARTOGRAPHIE
Une carte est une représentation en plan d’une surface ou d’un objet de l’écorce terrestre. De
plus, la carte est un mode de représentation privilégié des observations de terrain. Les cartes
géologiques ont un intérêt fondamental pour le géologue. Le lever cartographique est avant
tout un outil de base, à usage multiple parce qu’il sert à toutes les disciplines et on a toujours
et encore besoin de faire des cartes ou de réviser celles existantes. Plusieurs méthodes sont
utilisées pour l’élaboration des cartes. On cite entre autres
Elles sont très utiles pour faire des interpolations et tracer des contours intermédiaires entre
observations trop distantes. Elles aident, lorsque l'on n'a plus le terrain sous les yeux à faire la
coordination des observations et à échafauder des hypothèses interprétatives. Elles sont
souvent utilisées comme support de dessin (pratiquer le lever direct sur photos aériennes
zénithales agrandies plutôt que sur des calques), en cas de cartes défectueuses ou à trop petite
échelle : meilleur repérage et dessin correct des contours ultérieurement réduits. Cette
pratique se fait au moyen de :
- De stéréoscopes "de poche" pliants (ils peuvent même être emportés sur le terrain).
- De clichés "contact" sur papier brillant (à peu près 20 x 20 cm) pour l'examen
stéréoscopique.
L'imagination fait souvent "voir" des images structurales qui ne correspondent à rien et,
inversement, bien des faits passent inaperçus, notamment en cas de couverture végétale ou
alluviale importante
Plusieurs types d’images sont utilisés pour la cartographie géologique. Les images sont
exploitées selon l’objectif visé par le géologue. De façon générale, ces cartes sont utilisées en
exploration minière. On peut avoir
- une échelle : l’’echelle peut être numérique ou graphique. Pour éviter les distorsions lors des
impressions des cartes, l’échelle graphique est la plus conseillée.
- une légende
- un thème
La figure suivante vous donne l’exemple de carte géologie comprenant un thème, une
légende et une échelle
Figure 9 : Exemple de carte A : Dorsale de Léo. 1 : Archéen. 2 : Ceintures de roches vertes. 3 Granitoïdes
divers. 4 : Couverture sédimentaire (Bessoles, 1977). B : Carte géologique simplifiée du Burkina Faso : 1
Ceintures de roches vertes paléoprotérozoïques/birimiens. 2 : Granitoïdes paléoprotérozoïques. 3 : Couverture
sédimentaire. 4 : Cisaillements majeurs (Hottin et Ouédraogo, 1975 ; Castaing et al., 2003). CBG : Ceinture
Boromo-Goren. Extrait de la Thèse de Doct. (Ilboudo H. 2010)
VI-LA GITOLOGIE (Voir Document Power Point)
Eléments de définition
Gite : Un gite est une concentration minérale non économique mais susceptible d’une
exploitation à l’avenir concentration minérale non économique
Prospect : un gite minéral ayant l’objet de quelques travaux ; exemple géochimie sol,
sondage RC , Auger, RAB, Air core ou Carotté
Porphyre cuprifère : i) gisement de cuivre disséminé, ii) de grande taille, iii) à teneur faible
ou moyenne en Cu, iv) spatialement et génétiquement lié à des intrusions porphyriques acide
à neutre, v) typiquement à la base des stratovolcans ; vi) dans un contexte de subduction ; vii)
plusieurs subtypes Cu-Mo Cu-Au Cu (±Au Mo Ag Re PGE), viii) plus grand producteurs de
Cu (50 à 60%). Exemple : Porphyre cuprifère de Gaoua dans la ceinture birimienne Gaoua-
Batié (Ilboudo, 2010).
Syngénétique : Se dit d’une minéralisation qui s’est formée en même temps que la roche
encaissante. Exemple les minéralisations de type SEDEX, les VMS (Beaudoin, 2006).
Stratabound : Se dit d’une minéralisation qui est encaissée uniquement par une unité de
roches encaissante (Beaudoin, 2006).
Stratiforme : Corps minéralisé ayant la forme d’une strate, soit une forme tabulaire, et qui
est concordant avec la stratigraphie encaissante. Observés dans les gites syngénétiques
(Beaudoin, 2006). Exemple gisement Zinc-Ag de Perkoa, le gite d’amas sulfure Zn-Pb-Cu de
Tiebele.
Une ressource minérale est une concentration ou une occurrence minérale d’intérêt
économique intrinsèque, sous une forme, une qualité et une quantité telles qu’il ya des
perspectives raisonnables pour une future exploitation économique.
Une réserve est la partie de la ressource techniquement et économiquement exploitable à un
instant donné.
Bibliographie
http://www.geol-alp.com/z_complements/cartes_geol.html
BEAUDOIN, G., 2006. Gîtologie et métallogénie : Manuel de cours. Univ. Laval, GLG-
10351, Quebec, 116p.
JOHN, M. G & CHARLES, F. PARK Jr., 2007. The Geology of Ores Deposits,
FOUCAULT, A. & RAOULT, F-R., 2000. Dictionnaire de géologie. 5ème édition, Dunod,
374p.