Plaquette Aides À L'audiovisuel CNC
Plaquette Aides À L'audiovisuel CNC
Plaquette Aides À L'audiovisuel CNC
Plaquette de
présentation générale
Pour connaître les règles juridiques de l’attribution des aides du CNC consulter le
Règlement Général des Aides du CNC Livre III : http://www.cnc.fr
Son objectif est de favoriser la production d’œuvres audiovisuelles patrimoniales par des
entreprises de production établies en France, destinées à être diffusées sur les chaînes de
télévision ou sur des services de médias audiovisuels à la demande (ci-après dénommés
SMAD) établis en France ou à l’étranger visant le territoire français.
Leur président, directeur ou gérant ainsi que la majorité des administrateurs doivent être
de nationalité française, ou ressortissants d’un Etat européen, ou titulaires d’une carte de
résident français ou d’un document équivalent.
Le caractère patrimonial de la production aidée implique que les producteurs « doivent être
en mesure d’assurer une exploitation durable de l’œuvre en cohérence avec sa vocation
patrimoniale »1, notamment en termes de détention de droits.
Pour être aidées, les œuvres doivent appartenir aux genres suivants :
• fiction ;
• animation ;
• documentaire de création ;
• adaptation audiovisuelle de spectacle vivant ;
• magazine présentant un intérêt particulier d’ordre essentiellement culturel (aides
sélectives seulement).
S’agissant des œuvres utilisant des images préexistantes, obligation est faite aux
producteurs de déclarer les sources des images utilisées, leur durée et leur coût.
Les dossiers de demande doivent être reçus par le CNC au moins un mois avant la
fin des prises de vues, ou, pour les œuvres appartenant au genre animation, au
moins un mois avant la fin de la fabrication de l’animation. Pour les œuvres
intégralement composées d’images préexistantes, les dossiers doivent être reçus
au moins un mois avant le début du montage.
Ne sont pas éligibles aux aides du fonds de soutien : les émissions dites de flux
(information, sport, jeux, talk-shows, télé-réalité, divertissement…) ainsi que les
reportages.
Seuls les dossiers respectant les formulaires types établis par le CNC et complétés
des pièces demandées seront instruits.
Les programmes doivent être financés par une participation française au moins égale à
30 % de leur coût définitif et faire l’objet, de dépenses de production effectuées en France
à hauteur de 50 % de la participation française au financement de l’œuvre.
Le montant total des aides accordées par l’Etat, l’un de ses établissements et les
collectivités locales ne peut dépasser 50 % du coût définitif de l’œuvre (ou de la
participation française en cas de coproduction internationale).
Des dérogations aux seuils de 50 % d’intensité des aides publiques peuvent être
accordées par le président du Centre national du cinéma et de l’image animée, dans
la limite de 60 % et sur demande motivée de l’entreprise de production, pour les œuvres
audiovisuelles « difficiles » ou « à petit budget ».
Une œuvre difficile est celle qui présente un caractère innovant, peu accessible ou délicat,
en considération, notamment, du sujet, du format, de la dramaturgie, de la réalisation ou
des conditions de production.
Une œuvre à petit budget est celle dont le budget total est inférieur ou égal à 100 000 €
par heure.
La société de production doit être à jour du versement de ses cotisations auprès des
organismes suivants : AGESSA, Pôles Emploi permanent et intermittent, Audiens, Congés
spectacles, URSSAF, AFDAS, Médecine du travail.
Avertissement :
Les sociétés de production à qui sont octroyées des subventions doivent respecter la
réglementation du travail et appliquer en particulier les minimas prévus dans la Convention
collective applicable. Elles ne peuvent en outre avoir recours à des contrats de travail visés
au 3° de l'article L122-1-1 du Code du travail afin de pourvoir à des emplois qui ne sont
pas directement liés à la production d'une œuvre déterminée.
En cas de non-respect des dispositions réglementaires, le CNC peut exiger le reversement
des sommes indûment allouées.
Le Fonds d’aide à l’innovation audiovisuelle fiction et animation (FAIA) est un dispositif qui
s’adresse aux auteurs et aux producteurs pour accompagner toutes les étapes de création
de leur projet, de l’écriture au développement, en amont d’une présentation au marché.
Le fonds innovation accompagne des séries de tous formats et des unitaires à destination
de la télévision comme des services de médias audiovisuels à la demande, que leur
ambition soit nationale ou internationale.
• Ce fonds de soutien concerne trois aides distinctes dont les conditions d’attribution sont
différentes :
o Documentaire de création
En fiction, la limite des 40 % peut être portée à 60 % lorsque les sommes sont réinvesties
en l’absence de convention d’écriture ou de développement avec un diffuseur.
- les rémunérations versées aux auteurs, y compris, le cas échéant, aux auteurs
de l'œuvre originaire ;
- les dépenses d'acquisition de droits littéraires et artistiques, y compris, le cas
échéant, les achats de droits d'images d'archives ;
- les salaires et rémunérations des personnels collaborant aux travaux de
préparation de l'œuvre correspondant à la période durant laquelle ces personnels
ont été effectivement employés à la préparation de l'œuvre ;
- les dépenses de repérage ;
- les dépenses de conception, de développement et de modélisation des
personnages et des décors lorsque l'œuvre appartient au genre animation ;
- les dépenses de tests d'effets spéciaux ;
- les dépenses de conception et de fabrication de maquettes et de supports
destinés à présenter les premiers éléments visuels et sonores de l'œuvre ;
- les dépenses liées à la recherche et à la présélection d'artistes-interprètes ;
- les dépenses d'expertise, de documentation et de recherche d'archives ;
- les dépenses liées à la recherche de partenaires financiers.
Le producteur dispose de trois ans pour remettre les comptes liés à l’aide obtenue ou
obtenir l’autorisation préalable. A défaut, le CNC peut demander le remboursement total
ou partiel de la subvention versée, selon l’avancement des travaux et les justificatifs de
dépenses fournis par le producteur.
Les entreprises (ou associations) ne disposant pas d’un compte automatique, pour être
éligibles :
• ne doivent pas être contrôlées (au sens de l’article L.233-3 du Code du commerce)
par une entreprise disposant d’un compte automatique (cf. § 3.2.1) ;
• doivent être indépendantes de tout éditeur de chaîne de télévision ainsi que de
tout éditeur de SMAD (au sens de l’article 311-82 du Règlement Général des Aides
du CNC1).
Les aides financières automatiques sont attribuées après avis des commissions
spécialisées dans les cas suivants :
• les programmes à partir de spectacle vivant regroupant plusieurs artistes ou
formations pour une prestation exceptionnelle ainsi que ceux consistant en la
compilation d’extraits de plusieurs spectacles ;
• Les programmes portant sur une deuxième adaptation audiovisuelle d’un même
spectacle vivant interprété par le même artiste au cours de la même année ;
1 1° Sont indépendantes de tout éditeur de service de télévision les entreprises qui remplissent les
critères suivants :
– l'éditeur de services ne détient pas, directement ou indirectement, plus de 15 % du capital
social ou des droits de vote de l'entreprise de production ;
– l'entreprise de production ne détient pas, directement ou indirectement, plus de 15 % du
capital social ou des droits de vote de l'éditeur de services ;
– aucun associé ou groupe d'associés détenant, directement ou indirectement, au moins
15 % du capital social ou des droits de vote de l'éditeur de services ne détient, directement
ou indirectement, plus de 15 % du capital social ou des droits de vote de l'entreprise de
production ;
– le ou les associés contrôlant, au sens de l'article L. 233-3 du Code de commerce,
l'entreprise de production, ne contrôlent pas, au sens du même article, l'éditeur de services.
Les dossiers de demande doivent être reçus au moins un mois avant la fin des prises
de vue, ou pour les œuvres intégralement composées d’images préexistantes, avant
le début du montage.
Sont éligibles les projets de mise en image de compositions musicales préexistantes, avec
ou sans paroles, qui satisfont à l’ensemble des exigences suivantes :
- sont réalisées avec le concours de collaborateurs de création et d’industries
techniques européennes, dans le respect du barème présenté à l’article 311-101 du
RGA ;
- font l’objet d’un nombre minimum de 10 jours de travail, comptabilisés sur l’ensemble
des postes suivants : réalisateur, chef opérateur, chef monteur, étalonneur, animateur
graphiste et chef décorateur, dont 4 jours minimum pour le réalisateur (article 311-102
du RGA).
1 Article 311-10 : Par dérogation à l'article 311-9, pour le bénéfice des aides automatiques, la proportion minimale
de l'apport initial est ramenée à :
1° 15 % en ce qui concerne les œuvres appartenant au genre animation lorsqu'elles répondent aux conditions
suivantes :
a) Faire l'objet de contrats de prévente internationale pour un montant au moins égal à la différence entre le
montant de l'apport initial qui résulterait de l'application d'une proportion minimale de 25 % et le montant de
l'apport initial effectivement réalisé ;
b) Obtenir un nombre minimum de 30 points au titre du groupe « Création » et un nombre minimum de 36 points
au titre du groupe « Fabrication » sur le barème prévu, selon les conditions de réalisation de l'œuvre, au A ou au
B de l'article 311-44.
2° 20 % en ce qui concerne les œuvres appartenant au genre documentaire de création lorsqu'elles font l'objet
de contrats de prévente internationale pour un montant au moins égal au double de la différence entre le montant
de l'apport initial qui résulterait de l'application d'une proportion minimale de 25 % et le montant de l'apport initial
effectivement réalisé.
Sont considérés comme contrats de prévente internationale les contrats conclus, avant la fin des prises de vues
ou, pour les œuvres appartenant au genre animation, avant la fin de la fabrication de l'animation ou, pour les
œuvres intégralement composées d'images préexistantes, avant le début du montage, avec un éditeur de
services de télévision, un éditeur de services de médias audiovisuels à la demande ou un autre service donnant
ou permettant l'accès à titre gratuit ou payant à des contenus audiovisuels sur demande individuelle formulée par
un procédé de communication électronique, établi à l'étranger, soit directement par l'entreprise de production
déléguée établie en France, soit par le détenteur du mandat de commercialisation ou le cessionnaire de droits
pour l'exploitation de l'œuvre à l'étranger.
→ Avoir des œuvres aidées par le CNC et diffusées dans l’année précédant celle de
l’ouverture du compte automatique.
→ Déclarer ces diffusions au CNC. Les diffusions des œuvres aidées doivent
obligatoirement être déclarées tous les trimestres, et un récapitulatif de toutes les
diffusions de l’année doit être fourni au plus tard le 15 janvier de l’année suivant l’année
de diffusion. Aucune dérogation n’est accordée. Cette déclaration s’effectue œuvre par
œuvre au moyen d’un certificat de diffusion établi par la chaîne ou un certificat de mise à
disposition établi par le SMAD, indiquant le titre, le genre, la durée exacte (à la seconde
près et par épisode) et la date et l’heure de première diffusion.
→ Ces œuvres doivent, en outre, avoir été inscrites sur la liste des œuvres de référence
que le CNC établit chaque année. Seules les œuvres qui ont bénéficié pour leur production
d’une aide du fonds de soutien audiovisuel, qui remplissent les critères d’octroi d’une aide
au titre du soutien « automatique » (notamment un apport initial diffuseur au minimum égal
à 25% de la participation française sauf dérogations rappelées au § 3.2), qui ont été
agréées au visionnage comme œuvres de référence par le CNC et qui ont fait l’objet d’une
diffusion l’année N-1 peuvent être inscrites sur cette liste et générer du compte
automatique l’année N ; pour les programmes unitaires, le soutien généré ne sera pris en
compte que sur la base de la remise des comptes définitifs.
La valeur du point est arrêtée chaque année en fonction du budget dont dispose le CNC.
Depuis les diffusions de 2019, cette valeur est fixée à 542 €.
Le montant du compte automatique notifié chaque année est égal à la somme du généré
des œuvres diffusées l’année (N-1).
• Les sommes générées par la première diffusion de chaque œuvre une année
donnée sont portées sur le compte de l’entreprise au début de l’année suivante, à
condition de passer le seuil minimal. Ces sommes doivent être investies dans un
délai maximum de trois ans pour la production de nouvelles œuvres ;
• En cas de coproduction déléguée, les deux coproducteurs se partagent la somme
générée par la diffusion de l’œuvre au prorata des apports de soutien investis par
chacun des producteurs lors de la mise en production de l’œuvre.
• En fiction, les coefficients sont fonction des dépenses horaires françaises (DHF,
voir définition au point 8 en annexe 2).
Courbe de coefficient :
Si le montant des DHF est supérieur ou égal à 60 000 €/h et inférieur à 460 000 €/h,
le coefficient pondérateur varie entre 0,5 et 3 proportionnellement au montant des
DHF.
Exemple : pour une série de 12x26’ dont les dépenses françaises sont de
1 612 000 €, soit des dépenses horaires françaises de 310 000 €/h, on applique
un coefficient de :
Coefficient = 0,5 + {(310 000 – 60 000) x (3 –0,5)} = 2,0625
(460 000 – 60 000)
100%
90%
80%
70%
pondération du soutien
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
0 2 500 5 000 7 500 10 000 12 500 15 000 17 500
minutes produites
La durée des génériques prise en compte dans le calcul du soutien généré est limitée
pour les séries.
Pour le calcul du soutien généré des séries, après calcul du coefficient, un retrait d’une
durée forfaitaire par épisode de la durée de diffusion, à l’exception du premier épisode de
chaque saison, sera opéré selon les modalités suivantes : retrait de 15 secondes par
épisode pour les formats courts (<5 minutes) et de 30 secondes par épisode pour les
formats longs (>5 minutes).
Si le montant des DHF est supérieur ou égal à 122 000 €/h et inférieur à 350 000 €/h, le
coefficient pondérateur varie entre 1,3 et 3,7 proportionnellement au montant des DHF. Le
calcul du coefficient en animation s’effectue alors selon la formule suivante :
Exemple : pour des dépenses françaises de 1,5 millions d’€ pour une série de 26x24’, soit
des dépenses horaires françaises de 144 231 €/h, on calcule un coefficient de 1,5340
Le soutien généré est alors de : 26 x 24 x 1,5340 x 542 = 518 811 €.
Ce coefficient peut être bonifié de 20% lorsque l’œuvre obtient cumulativement un nombre
minimum de 30 points au titre du groupe Création et un nombre minimum de 36 points au
titre du groupe « Fabrication » sur un barème spécifique (cf. Annexe 3).
Les œuvres dont la totalité des scénarios est écrite et enregistrée en version originale en
langue française bénéficient de cinq points supplémentaires qui sont affecté en totalité à
l’un ou à l’autre des deux groupes pour atteindre le minimum de points requis.
La durée des génériques prise en compte dans le calcul du soutien généré va être
limitée. Ainsi, pour le calcul du soutien généré des séries, après calcul du coefficient, il
sera donc procédé au retrait d’une durée forfaitaire par épisode de la durée de diffusion, à
l’exception du premier épisode de chaque saison, selon les modalités suivantes : retrait de
10 secondes par épisode pour les formats inférieurs à 10 minutes et de 15 secondes par
épisode pour les formats supérieurs à 10 minutes.
Si le montant des dépenses horaires françaises est inférieur à 400 000 € par heure et
supérieur ou égal à 54 000 € par heure, le coefficient pondérateur varie entre 3 et 0,54
proportionnellement au montant des dépenses horaires françaises.
Cet abattement ne s’applique pas lorsque le nombre de jours de travail des postes
réalisateur, script, conseiller musical, chef opérateur, ingénieur de la vision,
ingénieur du son, chef-monteur, mixeur, étalonneur, est supérieur à 30, lorsque le
tournage est effectué en 4 K, et lorsque le périmètre des droits d’exploitation de
l’œuvre correspond à trois modes distincts dont la SVOD, pour une durée d’au
moins 20 ans, sauf pour les musiques actuelles (10 ans).
Le coefficient peut être bonifié dans la limite de 0,5 points si l’œuvre atteint 3 bonifications
sur 6 bonifications possibles ou si le coefficient est augmenté de 0,4 points.
1/ Ecriture et développement
Le coefficient est augmenté de 0,1 ou 0,2 en fonction des aides à l’écriture et convention
de développement obtenues : aide à l’écriture ou au développement d’un partenaire privé
ou public (hors soutien audiovisuel CNC) d’au moins 3000 €, et/ou convention de
développement avec un diffuseur d’au moins 6000 €/h en numéraire.
Lorsque la durée du programme est supérieure à 156 minutes, le montant de l’apport du
diffuseur est fixé forfaitairement à 18 000 €.
2/ Musique
Une bonification de 0,1 est appliquée au coefficient lorsque le montant global consacré à
la musique est supérieur ou égale à 3 500 € par heure de programme. Lorsque la durée
du programme est supérieure à 156 minutes, un abattement de 20% est appliqué au
montant minimum exigé.
4/ Réalisateur
La bonification est fondée sur le temps de travail du réalisateur et modulée selon l’apport
du diffuseur horaire en numéraire (ADHN) :
- si ADHN supérieur ou égal à 12 000 € et inférieur à 25 000 € : 35 jours de travail ;
- si ADHN supérieur ou égal à 25 000 € et inférieur à 50 000 € : 40 jours de travail ;
- si ADHN supérieur ou égal à 50 000 € et inférieur à 90 000 € : 50 jours de travail ;
- si ADHN supérieur ou égal à 90 000 € : 60 jours de travail.
5/ Diversité du financement
Le producteur doit obtenir au moins deux financements en numéraire d’un minimum de
4.500 € / heure.
6/ International
La bonification reste fondée sur le nombre de pays dont au moins un diffuseur national a
préacheté les droits de diffusion avant l’achèvement de l’œuvre : 0,1 si 3 ou 4 pays,
bonification de 0,2 à partir de 5 pays.
Cette bonification prend en compte les préventes ainsi que les ventes signées dans les
trois mois suivant l’achèvement de l’œuvre.
• avoir bénéficié d’un apport horaire en numéraire d’un éditeur de service (y compris
les préventes étrangères) d’un montant supérieur à 100 000 € avant l’achèvement
de l’œuvre ;
• être réalisée avec le concours d’un conseiller historique, scientifique ou artistique
crédité au générique ;
• être conçue dans un dispositif de recontextualisation original au moyen d’archives
et/ou effets visuels/animation, fiction….
Dégressivité
Les œuvres insérées au sein de cases de programmation consacrées à la diffusion de
programmes récurrents, dont la production est assurée par la même entreprise de
production déléguée ou repose sur le même concept et les mêmes principes de réalisation,
un abattement de 10 % est appliqué sur le montant généré toutes les 416 minutes
produites, sans que cet abattement puisse avoir pour effet l’application d’un coefficient
inférieur à 0,5.
Les documentaires hybrides font appel à des techniques de réalisation mixtes relatives à
un ou plusieurs autres genres (séquences fictionnées, documentaires réalisés en
animation ou mélangeant des prises de vue réelles et de l’animation, etc.) Ces
Les critères d’éligibilité pour les documentaires hybrides sont les suivants :
Les dépenses horaires françaises (DHF) doivent être supérieures ou égales à 450 000 €
et l’apport horaire en numéraire du ou des diffuseurs, (y compris les préventes étrangères),
supérieur ou égal à 150 000 €.
En outre, le projet de documentaire doit faire appel à des dépenses majoritaires relatives
à un autre genre. Ces dépenses seront identifiées par le producteur au moyen d’un devis
détaillé présentant les dépenses artistiques et techniques spécifiques à chacun des
genres, accompagné d’un argumentaire justifiant ces dépenses au moyen de critères
objectifs. De fait, les frais généraux, imprévus, frais financiers, juridiques et assurances
seront neutralisés pour la détermination de la répartition de ces dépenses.
Le soutien généré sera calculé sur la base d’un coefficient unique de 2,2.
Pour les sociétés auxquelles un compte automatique a été notifié en début d’année ou
disposant d’un reliquat de compte, et dont ce compte est épuisé ou son montant insuffisant
pour financer le réinvestissement dans une nouvelle production, une demande de soutien
peut être formulée au titre des avances.
L’octroi des avances, qui intervient dans le cadre d’une enveloppe budgétaire limitée,
est subordonné à un apport en numéraire d’un service de télévision ou SMAD dans les
mêmes conditions que pour les aides automatiques, et tient compte de la situation
financière de l’entreprise, le cas échéant de celle du groupe par lequel elle est contrôlée
au sens de l’article 233-3 du Code du commerce, des aides qui lui ont déjà été accordées
et de la manière dont elle a géré son compte automatique.
• à 1 525 000 € pour les sociétés auxquelles le CNC a notifié moins de 1 525 000 € de
soutien automatique au début de l’année en cours ;
• au montant du soutien automatique notifié en début d’année pour une société à
laquelle le CNC a notifié entre 1 525 000 € et 3 810 000 € de soutien automatique en
début d’année ;
• à 3 810 000 € pour une société à laquelle le CNC a notifié plus de 3 810 000 € de
soutien automatique.
Les aides sélectives, les allocations d’investissement et les avances font l’objet de deux
versements :
Dans tous les cas, le producteur est tenu de rendre ses comptes définitifs dans un
délai maximum de 4 mois à dater de l’achèvement de l’œuvre et sur la base de
l’acceptation de l’œuvre par le ou les diffuseurs en France (lettre de PAD) ; ce délai est
porté à 6 mois maximum en cas de coproduction internationale, ainsi qu’en cas de
certification obligatoire par un Commissaire aux comptes (cette certification étant requise
lorsque l’aide du CNC est supérieure ou égale à 50 000 €, et/ou que l’œuvre a fait l’objet
d’une demande de crédit d’impôt audiovisuel).
L’autorisation définitive doit être obtenue dans les trois ans qui suivent la date
d’autorisation préalable.
Le générique de l’œuvre, ainsi que tous les documents servant à sa promotion, doivent
porter la mention « avec le soutien du CNC ».
Le crédit d'impôt est subordonné à la délivrance d'un agrément à titre provisoire puis d'un
agrément à titre définitif. La demande d’agrément provisoire doit être reçue par le CNC
avant le début des prises de vue. L'agrément à titre provisoire est délivré par le Président
du CNC, après instruction et validation des dossiers de demandes par un comité d'experts,
qui a lieu environ une fois par mois. L’agrément provisoire ne peut cependant être
délivré que si l'œuvre a préalablement donné lieu à la délivrance d'une autorisation
préalable (AP) au titre du Fonds de soutien audiovisuel. Afin de respecter les délais
d’envoi, la demande d’agrément provisoire au CIA peut donc être envoyée avant la
demande d’autorisation préalable, mais ne pourra cependant être traitée que dans un
second temps.
L’agrément à titre définitif doit être obtenu dans un délai de 8 mois maximum à
compter de la date d’acceptation du PAD par un diffuseur. L’agrément définitif ne
pourra être délivré que si l'œuvre donne lieu à la délivrance d'une autorisation définitive
(AD) au titre du Fonds de soutien audiovisuel. De ce fait, il est demandé de faire parvenir
la demande d’agrément définitif dans les 6 mois qui suivent la date d’acceptation du PAD
(cf. § 3.3)
Les crédits d'impôt obtenus pour la production d'une même œuvre cinématographique ou
audiovisuelle ne peuvent avoir pour effet de porter à plus de 50 % du budget de production
le montant total des aides publiques accordées. Ce seuil est porté à 60 % pour les œuvres
cinématographiques ou audiovisuelles difficiles et à petit budget telles que définies à
l'article D331-17 du CCIA. En cas de dépassement de ce plafond, le montant de l’aide
accordée au FSA est diminué à due concurrence.
Conditions générales
- Œuvres réalisées intégralement ou principalement en langue française ou dans
une langue régionale en usage en France1 ;
- Œuvres admises au bénéfice du soutien financier à la production audiovisuelle ;
- Œuvres réalisées principalement sur le territoire français ;
- Œuvres contribuant au développement de la création de la production
audiovisuelle française et à sa diversité ;
Les taux, les plafonds et les conditions de réalisation des œuvres audiovisuelles varient
selon les genres :
Fiction
Animation
Spectacle vivant
Durée Coût par minute produite Coût par minute produite et livrée
et livrée sur le coût global sur les dépenses éligibles
40 à 59 min 2 300€ 2 000€
60 à 89 min 1 400€ 1 250€
≥ 90 min 1 100€ 1 000€
Le décret n° 90-66 du 17 janvier 1990 fixant les principes généraux concernant la diffusion
des œuvres cinématographiques et audiovisuelles, modifié le 28 mars 1992, prévoit que
les œuvres ayant fait l’objet d’une demande d’admission au bénéfice du fonds de soutien
audiovisuel sont qualifiées « d’œuvre européenne » ou « d’œuvre d’expression
originale française » par l’ARCOM après avis du Président du CNC.
Ainsi :
o soit être produites par une entreprise dont le siège est situé dans l’un des
Etats susmentionnés et dont le président, directeur, ou gérant ainsi que la
majorité des administrateurs sont ressortissants d’un de ces Etats ;
• Pour les œuvres de fiction, 18 points sont affectés comme suit. Le minimum
d’éléments européens est fixé à 13 points sur 18.
Les points « Autres salaires » et « Dépenses techniques » ne sont pas sécable ; il faut
ainsi justifier d’au moins 50 % des dépenses en Europe pour obtenir quatre points ; à
défaut le poste n’obtient aucun point.
• Pour les œuvres d’animation, 21 points sont affectés comme suit. Le minimum
d’éléments européens est fixé à 14 points sur 21 :
Pour les œuvres appartenant aux genres fiction, animation, et adaptation audiovisuelle
de spectacle vivant, les dépenses à prendre en compte dans les dépenses horaires
françaises, base de calcul du soutien, sont :
2° les dépenses liées à des prestations effectuées par des industries techniques établies
en France et qui y effectuent personnellement et intégralement ces prestations ;
3° les dépenses liées à des prestations effectuées par des prestataires spécialisés dans
les travaux de préparation et de fabrication de l'animation établis en France et qui y
effectuent personnellement et intégralement ces prestations ;
7° Pour les œuvres appartenant au genre animation, frais financiers et frais d’assurance
liés à la production de l’œuvre.
2D 3D
Bible littéraire 5 5
Bible graphique 5 5
Scénario* 9 9
Direction d’écriture 2 2
Réalisation 7 7
Composition musicale 3 3
Scénarimage 9 9
GROUPE CREATION 40 40
Décors référence / modélisation
5 5
décors
Développement personnages /
5 5
modélisation personnages
Mise en place de l'animation et
10 4
des décors
Animation 20 20
Exécution décors/ Rendu &
5 8
éclairage
Assemblage numérique et Effets
5 8
spéciaux
Post production image 5 5
Post production son 5 5
GROUPE FABRICATION 60 60
100 100
Les points sont obtenus si les œuvres sont réalisées avec le concours :
Fiction et Animation
ANIMATION
Fonds d’aide à l’innovation :
Aides au concept, à l’écriture, la réécriture, la coécriture, développement et fabrication de pilotes
Chargé de mission : Louis Bonneau 01 44 34 35 97 – louis.bonneau@cnc.fr
Chargée de mission : Juliette Rigalleau 01 44 34 36 83 – juliette.rigalleau@cnc.fr
Assistante : Tiffany Fontaine 01 44 34 35 44 – tiffany.fontaine@cnc.fr
Assistante : Violette Borel 01 44 34 34 46 – violette.borel@cnc.fr
Fonds de soutien audiovisuel :
Accueil des nouvelles sociétés et pilotage de la commission sélective (préparation et production)
Chargée de mission : Juliette Rigalleau 01 44 34 36 83 – juliette.rigalleau@cnc.fr
Fonds de soutien audiovisuel :
Aides automatiques et sélectives à la préparation et à la production
Chargée de mission : Sophie Cheynet 01 44 34 34 14 – sophie.cheynet@cnc.fr
Assistante : Lizy Chérot 01 44 34 34 20 – lizy.cherot@cnc.fr
Crédit d’impôt
Chargée de mission : Sophie Cheynet 01 44 34 34 14 – sophie.cheynet@cnc.fr
Assistante : Lizy Chérot 01 44 34 34 20 – lizy.cherot@cnc.fr