Expose Sur L'u.a
Expose Sur L'u.a
Expose Sur L'u.a
L'Union Africaine a été officiellement crée en juillet 2002; tous les pays africains (55 pays)
sont actuellement membres de l'Union après le retour du Maroc lors du Sommet d'Addis-
Abeba en janvier 2017. Le dernier pays ayant adhéré à l'Union Africaine avant cela est le
Soudan du Sud en juillet 2011.
En mai 1963, 32 Chefs des États africains qui avaient accédé à l’indépendance s’étaient
rencontré à Addis-Abeba, en Éthiopie à l’effet de signer la Charte portant création de la
première institution continentale africaine formée au lendemain des indépendances,
l’Organisation de l’Unité africaine (OUA). L’OUA était la manifestation de la vision
panafricaine d’une Afrique unie, libre et en pleine possession de sa propre destinée et cela a
été consacré solennellement dans la Charte de l’OUA dans laquelle les pères fondateurs
avaient reconnu que la liberté, l’égalité, la justice et la dignité étaient les objectifs essentiels
en vue de la réalisation des aspirations légitimes des peuples africains et qu’il était nécessaire
de promouvoir la compréhension entre les peuples africains et améliorer la coopération entre
les États africains en réponse aux aspirations des Africains pour la solidarité et la fraternité,
dans une unité plus grande allant au-delà des différences ethniques et nationales différences.
La philosophie directrice était celle d’un panafricanisme centrée sur le socialisme africain et
faisant la promotion de l’unité africaine, les pratiques et caractéristiques communales des
communautés africaines, et une campagne en vue de faire siens la culture et l’héritage
commun de l’Afrique
Les objectifs principaux de l’OUA étaient d’ôter le continent des vestiges restant de la
colonisation et de l’apartheid; de promouvoir l’unité et la solidarité entre les États africains;
de coordonner et d’intensifier la coopération pour le développement; de sauvegarder la
souveraineté et l’intégrité territoriale des États membres et de promouvoir la coopération
internationale. La Charte de l’OUA a décliné le but de l’Organisation, à savoir :
la promotion de l’unité et de la solidarité des États africains;
la coordination et l’intensification de la coopération et des efforts en vue d’offrir une
meilleure vie aux peuples d’Afrique ;
la défense de la souveraineté nationale, de l’indépendance et de l’intégrité territoriale ;
l’éradication de toutes les formes de colonialisme en Afrique ; et
la promotion de la coopération internationale, en tenant dûment compte de la Charte
des Nations unies et de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.
Par le biais du Comité de coordination de l’OUA pour la libération de l’Afrique, le Continent
a œuvré et parlé d’une seule voix déterminée et ferme afin de bâtir un consensus international
en faveur du soutien pour la lutte de libération et la lutte contre l’apartheid. L’OUA offrait
alors un cadre réel qui permettait à tous les États membres d’adopter dans le cadre de forums
internationaux des positions coordonnées sur les préoccupations communes à l’ensemble du
continent et de défendre effectivement les intérêts de l’Afrique.
Les dirigeants africains ont signé l’Accord qui officialise la zone de libre-échange continentale
(ZLEC), lors du sommet extraordinaire de l'Union africaine (UA) à Kigali (17 - 21 mars 2018). Cette
fiche d’information renseigne sur les objectifs de ce projet et les entraves à son effectivité.
En 2012, lors du 19e sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, des dirigeants africains s’étaient
engagés à accélérer les efforts d’établissement d’une ZLEC, à l’horizon 2017.
L’ouverture des négociations pour la mise en place de cette ZLEC a été décidée en juin 2015 à
Johannesburg où s’est tenu le 25e sommet de l’UA.
L’entame de ces pourparlers intervenait cinq jours après le lancement, au Caire, de la zone de libre-
échange tripartite, une entente de coopération et d’intégration interrégionales entre 26 pays du Marché
commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), de la Communauté Est-africaine (EAC) et de la
Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
En plus d’être le plus grand bloc économique du continent, la ZLE tripartite constitue, pour les dirigeants
africains, un préalable au processus de création de la ZLEC, officialisée ce 21 mars 2018 après la signature,
par 44 pays, d’un Accord cadre.
Ainsi, les signataires doivent à présent faire ratifier l’accord par leurs parlements nationaux. Pour qu’il
entre en vigueur, il faudra au moins 22 ratifications. Les dirigeants africains souhaitent parvenir à une
ouverture effective de la ZLEC d’ici janvier 2019.
Les experts participant à la Conférence inaugurale sur les politiques foncières en Afrique ont
déclaré que les Principes directeurs relatifs aux investissements fonciers à grande
échelle doivent servir en tant que « plan pour l'amélioration de la gouvernance foncière sur le
continent, et être contextualité et opérationnalisé dans leurs pays respectifs. »...Mme
Bernadette Mushashu, membre du Parlement de la Tanzanie et du Parlement panafricain, a
affirmé que les Principes directeurs devraient être domestiqués par les pays et intégrés dans
les lois nationales. « Voilà notre point de départ : les gouvernements devraient donner un sens
à ces Principes pour leurs transactions foncières », a-t-elle affirmé...Naomi Kabanda,
représentante du Ministère des terres, du logement et du développement urbain de l’Ouganda,
et qui dirige le Secrétariat national pour la mise en œuvre de la politique foncière, a déclaré
que...[pour] son pays, la formulation des Principes directeurs marquera une étape notable dans
le processus de réorganiser les institutions et les politiques pour une gouvernance foncière
efficace. Le Secrétaire permanent du Code Rural du Niger...a souligné les avantages
d’intégrer les Principes directeurs dans les processus fonciers nationaux...[et]...estimé que les
gouvernements auraient une meilleure capacité de négocier des accords fonciers lucratifs avec
les investisseurs, et en même temps, les processus fonciers prenaient mieux en considération
les droits et les besoins des groupes pastoraux, des femmes et des communautés pauvres.
Réforme de l'OUA
Le 3 juin 1991 fut conclu le traité d'Abuja qui prévoyait explicitement la création d'un
marché commun à l'ensemble du continent avant 2025.
Le traité créant l'Union africaine, appelé Acte constitutif de l'Union africaine, est signé
le 11 juillet 2000 à Lomé, au Togo.
Ce n'est que le 9 juillet 2002, soit deux ans après la signature de son traité constitutif, que
l'Union africaine s'est substituée à l'OUA. Un an plus tard, en juillet 2003, à l'occasion
du sommet de Maputo (au Mozambique), furent mises en place certaines institutions dont
la Commission de l'Union africaine, le Parlement panafricain et le Conseil de paix et de
sécurité (CPS). Les États-Unis nomment pour la première fois un ambassadeur auprès de
l'UA, Cindy Courville, en novembre 2006. C'est le premier ambassadeur d'un pays non
africain auprès de cette organisation. Le 21 mars 2018, 44 États membres de l'Union africaine
signent un accord établissant la Zone de libre-échange continentale, qualifié de « moment
historique » par le président de la Commission de l'Union africaine Moussa Faki Mahamat.
La Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) a été créée en
1987 pour superviser et interpréter la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples
(également connue sous le nom de Charte de Banjul). La Charte est un instrument des droits
de l’homme visant à promouvoir et protéger les droits de l’homme et les libertés
fondamentales sur le continent africain. En vertu de la Charte, la Commission est responsable
de trois principales fonctions : • la promotion des droits de l’homme et des peuples (article 45,
alinéa 1) ; • la protection des droits de l’homme et des peuples (article 45, alinéa 2) ; •
l’interprétation de la Charte (article 45, alinéa 3). La Charte prévoit une « procédure de
communication » qui permet aux États (articles 48 et 49), aux organisations et aux particuliers
(article 55) de déposer une plainte auprès de la Commission pour violation d’un ou plusieurs
droits énoncés dans la Charte par un État qui en est partie. Après examen d’une plainte, la
Commission peut formuler des recommandations à l’endroit de l’État partie concerné et de la
Conférence de l’UA. La Commission peut recourir, à toute étape de la procédure, à ses « bons
offices » dans la quête d’un règlement. Dans des situations d’urgence, lorsque la vie d’une
victime est en danger imminent, la Commission peut invoquer des mesures conservatoires, en
vertu de l’article 111 de son règlement intérieur, en vue de demander à l’État de surseoir toute
action en attendant sa décision définitive sur la question. Chaque État partie est tenu,
conformément à l’article 62 de la Charte, de présenter, tous les deux ans, un rapport sur les
mesures législatives ou autres prises en vue de donner effet aux droits et libertés garantis par
la Charte. La Commission formule alors ses observations finales qui ont valeur de
recommandations. La Commission soumet également un rapport de ses activités à toutes les
sessions ordinaires de l’UA. Ces rapports sont examinés par le Conseil exécutif au nom de la
Conférence. La Commission ne peut publier des informations sur ses activités de protection
qu’après adoption du rapport par le Conseil exécutif et par la Conférence. Le Conseil exécutif
peut interdire la publication des rapports et l’a déjà fait par le passé. En juillet 2017, le
Conseil a autorisé la publication du 42e rapport d’activité. Les décisions de communication,
les rapports d’État partie et les rapports d’activité sont disponibles sur le site de la
Commission.
III) Le bilan des activités de l’U.A
L’objectif de cet atelier bilan était de présenter les activités de l’UA et de son
bureau de liaison et les actions d’International Alert en Côte d’Ivoire.
Dr Lulsegged Abébé, Représentant International Alert a indiqué que son
organisme travaille dans le monde entier pour aider à construire la paix et
particulièrement sur le continent africain depuis 1990. « En Afrique, elle
travaille à la promotion des instruments africains de promotion de la
gouvernance démocratique. Nous sommes en Côte d’Ivoire depuis 2015, à la
faveur des élections présidentielles, et travaillons à la fois à la vulgarisation de
la charte de l’union africaine et la promotion du Genre dans le processus
électorale, en tant qu’électrices et candidates », a-t-il dit.
A sa suite Mme Joséphine-charlotte Mayuma Kala, Représentante spéciale de
l’Union Africaine en Côte d’Ivoire, a remercié I.A. Pour elle, le bilan est positif.
Car, « L’AGENDA 2063 nourrit un espoir constitué de 07 grandes aspirations
majeures qui désirent voir émerger une Afrique prospère, une Afrique intégrée,
une Afrique où règne la bonne gouvernance, une Afrique pacifique, une Afrique
dotée d’une identité propre, une Afrique où les hommes et le Femmes sont
égaux et forte de ses acteurs et partenaires. Cette vision est bâtie autour de
stratégies pertinentes, déclinés dans des plans décennaux et des projets
innovants et intégrateurs. Et c’est ensemble que cet idéal possible sera réalisé
pour le bonheur de l’Afrique », a-t-elle dit pour clore.
Quatre communications ont ponctué le présent atelier-bilan. Le Juge FALLE
Tcheya, point focal d’alert, intervenant sur bilan des activités du Groupe de
travail sur la CADEG, la participation de la femme et filles dans les prochaines
élections en Côte d’Ivoire, a souligné que le groupe de travail se félicite des
résultats enregistrés, de la bonne collaboration du Bureau de l’UA en CI, des
retombées de ces projets sur les populations et les institutions du pays. Il a
dressé des perspectives de continuation de l’action en 2016 en élargissant la
cible initiale à d’autres acteurs. Pour Mme Koutouan, Ministère de la famille et
Femme et de l’Enfant, la femme est reléguée plus à un rôle d’électrice que
d’actrice du processus électoral, et ce, malgré la forte mobilisation des OSC
dans la sensibilisation et le coaching de la population féminine. Mme M’Bounzi
Marie a fait savoir que le bureau local C.I bénéficie de l’appui d’International
Alert dans le cadre de la promotion de la Charte Africaine de la démocratie, des
Elections et de la Gouvernance (CADEG) et en termes de renforcement des
capacités.
Quelques semaines avant son élection, Moussa Faki Mahamat avait révélé que l’un des
problèmes que connaît l’UA est le non application des décisions prises par les Etats membres.
Selon lui, sur la période de 2002 à 2016, 1800 décisions ont été prises par l’UA. Seulement,
-15% ont été exécutées. Pour preuve, la décision de prélever une taxe sur les billets d’avion
votée depuis 2 ans n’est pas appliquée. Conscient de cette difficulté, les chefs d’Etat de
l’Union Africaine ont confié au président rwandais Paul Kagamé de proposer des réformes.
Conclusion
Enfin, la réunion a conclu que les priorités identifiées par l’UA et les CER/MR seront
consolidées sous la forme d’une feuille de route qui servira de cadre de référence pour le
soutien à l'APSA dans le cadre des sources de financement pertinentes de la CE et seront
soumises au Groupe conjoint d'experts du Partenariat sur la Paix et la Sécurité, afin d’aligner
le soutien des Etats membres de l’UE sur ce cadre et contribuer au renforcement du
Partenariat Afrique UE. Ce processus et ses résultats se veulent une contribution à l’Année
de la Paix et de la Sécurité en Afrique en 2010 et au prochain Sommet Afrique/UE.
SOMMAIRE
INTRODUCION
1 – Les succès
2 – Les faiblesses
Conclusion