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COURS AEP I3 CHAP 4 - 1 Final
COURS AEP I3 CHAP 4 - 1 Final
COURS AEP I3 CHAP 4 - 1 Final
COURS
D’APPROVISIONNEMENT
EN EAU POTABLE
Par :
Djanhan Patrice KOUASSI
Ingénieur du Génie Rural
Enseignant au Département Infrastructures et
Transport
E-mail: dpat_kouassi@yahoo.fr
Pré-requis:
Hydrologie: Calcul des quantité d’eau disponible, drainage urbain;
Hydraulique: Ecoulement en surface libre, Ecoulement en charge,
Ecoulement en milieux poreux;
Economie: Calcul économique en hydraulique
Organisation du cours:
Masse horaire: 30 heures,
1 k
2 log
3,7 D
Q2
H s K i 2
Q = débit (m3/s); 2gS
S = section de la conduite m2;
Ki = Coefficient dépendant de la singularité.
IV.1 ADDUCTION DES EAUX
IV.1.2 Adduction gravitaire en charge
Rappel (cours d’hydraulique): Perte de charge singulière
Les coefficients de singularité sont donnés dans la documentation
technique. Il existe des abaques qui dorment l’équivalence des
singularités en longueur de conduite droite lc, provoquant la même
perte de charge, avec la conduite sur laquelle elle est installée.
IV.1 ADDUCTION DES EAUX
IV.1.2 Adduction gravitaire en charge
Rappel (cours d’hydraulique): Utilisation pratique des
formules de Perte de charge
Dans la pratique les pertes de charge linéaires sont déterminées à
l’aide de formules monômes, dont la précision est suffisante, telles
les formules de Manning-Strickler, Calmon et Lechapt, ou plus
simplement par l’utilisation des abaques fournis par les fabricants
de conduites.
Les pertes de charges singulières peuvent être estimées en une
fraction des pertes de charge linéaires soit 5% pour les conduites
d’adduction équipées de peu de singularité, et 10% pour les
conduites de distribution.
Un résultat plus précis peut être obtenu en utilisant la formule de
Colebrook, en inventoriant les singularités, et en faisant le calcul
par les moyens informatiques.
IV.1 ADDUCTION DES EAUX
IV.1.2 Adduction gravitaire en charge
Rappel (cours d’hydraulique): Utilisation pratique des
formules de Perte de charge
P U2
Avec H* z et Hd
g 2g
Où H* est la "charge statique" et Rd est appelée" charge
dynamique ".
IV.1 ADDUCTION DES EAUX
IV.1.3 Adduction gravitaire en charge
Rappel (cours d’hydraulique): Ligne piézométrique et
ligne de charge
. Ligne piézomètrique :
La courbe représentant, sur la verticale, la ligne des niveaux
de la charge statique H* en fonction de x (le long d'une
conduite ou d'une canalisation, suivant le sens de
l'écoulement), est appelée la ligne piézomètrique.
. Ligne de charge:
La courbe représentant la ligne des niveaux de la charge
totale H le long d'une conduite, suivant le sens de
l'écoulement, est appelée la ligne de charge (ou d'énergie).
La ligne de charge est déduite de la ligne piézomètrique par
une translation vers le haut égale en chaque point à la valeur
locale de (U2 / 2 g).
IV.1 ADDUCTION DES EAUX
IV.1.3 Adduction gravitaire en charge
Rappel (cours d’hydraulique): Ligne piézométrique et
ligne de charge
La perte de charge J (ou ∆H) entre deux points est alors la
différence des cotes de la ligne de charge en ces deux points.
La perte de charge fait que la ligne de charge soit toujours
descendante.
En pratique, pour les conduites réelles d'adductions, nous
pouvons confondre les deux lignes (de charge et
piézomètrique) puisque le terme de vitesse (U2 / 2 g) reste
généralement faible par rapport à la charge statique.
IV.1 ADDUCTION DES EAUX
IV.1.3 Adduction gravitaire en charge
Rappel (cours d’hydraulique): Caractéristiques d’une
conduite
La plupart des écoulements industriels se situent, en pratique,
en régime turbulent rugueux, où l'expression du coefficient de
perte de charge λ devient indépendante du nombre de
Reynolds (formule de Nikuradse) : λ =f (ks/D). L'expression
de la perte de charge linéaire J devient alors, pour les
conduites circulaires et en introduisant le débit Q :
8L
J 2 Q 2
soit sous la forme J R Q2
gD 5
Où R = f (L, ks, D) ne dépend donc que des caractéristiques
de la canalisation est appelé la résistance de la conduite.
La courbe J en fonction de Q2 fournie donc la caractéristique
de cette conduite.
IV.1 ADDUCTION DES EAUX
IV.1.3 Adduction gravitaire en charge
Rappel (cours d’hydraulique): Calcul des réseaux de
conduites:
La plupart des écoulements industriels se situent, en pratique,
en régime turbulent rugueux, où l'expression du coefficient de
perte de charge λ devient indépendante du nombre de
Reynolds (formule de Nikuradse) : λ =f (ks/D). L'expression
de la perte de charge linéaire J devient alors, pour les
conduites circulaires et en introduisant le débit Q :
0 ,154
D = diamètre de la conduite (en m);
ne d = durée de pompage (en h);
D 0,99 Q 0, 46
Af e = prix du Kwh d’énergie électrique (F);
d f = prix du kg de fonte (en F);
n
24 A = annuité d’amortissement de 1 F en
t n années avec un taux d’intérêt t (F);
A
1 (1 t ) n Q = débit de pompage (m3/s).
IV.1 ADDUCTION
DES EAUX
IV.1.5 Eléments particuliers des réseaux
d’adduction
Choix des diamètres: Formule de calcul
b) Formule de calcul pour conduite en matériau autre que la
fonte
Formule de Bresse : D 1,5 Q elle est utilisée pour les conduites de distribution
c) Diamètre économique
Prix ml (F) 3 804 4 843 4 420 5 891 7 400 8 663 10 380 15 231
avant
dévaluation
Prix ml (F) 6 619 8 427 7 691 10 250 12 876 15 074 18 061 26 502
après
dévaluation
IV.1 ADDUCTION DES EAUX
IV.1.5 Eléments particuliers des réseaux d’adduction
Choix des diamètres: Calcul de diamètre
c) Diamètre économique
On calcule les frais d’exploitation
Prix moyen du Kwh = t1 p1 t 2 p 2 t32 p3
Pm
t1 t 2 t 3
t1 et p1 : temps de pompage et prix du Kwh en heure de pointe;
t2 et p2 : temps de pompage et prix du Kwh en heures pleines;
t3 et p3 : temps de pompage et prix du Kwh en heures creuses.
BILAN
LIBELLE D1 D2 D3 Di Dn-1 Dn
Amortissement
(A)
Exploitation (E)
TOTAUX (A+E)
CRITERES DE CHOIX
1. J ≤ 5.10-3;
2. 0,1Hg ≤ J ≤ 0,15Hg;
3. Coût total (A+E) minimum
IV.1 ADDUCTIONDES EAUX
IV.1.5 Eléments particuliers des réseaux
d’adduction
Choix des diamètres: Conduite d’adduction gravitaire
En ce qui concerne les conduites d'adduction gravitaire, le diamètre
doit être déterminé en fonction de la charge disponible (la
différence entre le niveau d'eau à l'amont et celui de l'aval) et du
débit d'eau demandé. Il faut quand même vérifier que la vitesse
moyenne V de l'eau dans
la conduite reste acceptable, c'est-à-dire comprise ente 0,50 m/s et
1,50 m/s.
En effet, une vitesse inférieure à 0,50 m/s favorise les dépôts dans
la conduite, parfois difficiles à évacuer, et l'air s'achemine
difficilement vers les points hauts. D'autre part, les grandes
vitesses risquent de créer des difficultés d'exploitation: le coup de
bélier croît, cavitation et bruits possibles, plus de risques de
fuites,...
IV.1 ADDUCTIONDES EAUX
IV.1.5 Eléments particuliers des réseaux
d’adduction
Protection des conduites contre les coup de bélier:
Conduite d’adduction gravitaire
En ce qui concerne les conduites d'adduction gravitaire, le diamètre
doit être déterminé en fonction de la charge disponible (la
différence entre le niveau d'eau à l'amont et celui de l'aval) et du
débit d'eau demandé. Il faut quand même vérifier que la vitesse
moyenne V de l'eau dans
la conduite reste acceptable, c'est-à-dire comprise ente 0,50 m/s et
1,50 m/s.
En effet, une vitesse inférieure à 0,50 m/s favorise les dépôts dans
la conduite, parfois difficiles à évacuer, et l'air s'achemine
difficilement vers les points hauts. D'autre part, les grandes
vitesses risquent de créer des difficultés d'exploitation: le coup de
bélier croît, cavitation et bruits possibles, plus de risques de