Rapport de Production Final - Van NGOUAMA
Rapport de Production Final - Van NGOUAMA
Rapport de Production Final - Van NGOUAMA
Hydrologique et Hydraulique
DEDICACE
Je dédie ce travail :
A mes frères et sœurs, à mes proches, pour avoir toujours été à mes côtés ;
REMERCIEMENTS
Je tiens à exprimer mes vifs remerciements et ma profonde gratitude à Monsieur KONAN Dénis
Directeur Général de l’Ecole Supérieure des Travaux Publics.
Mes sincères remerciements vont à l’endroit de Monsieur KONE Bakary, Directeur Général du
cabinet CIRMA, qui n’a pas hésiter de me faire confiance en me comptant parmi les effectifs
du Cabinet CIRMA.
Je remercie tout le corps du personnel de CIRMA, pour leur accueil, leur bonne humeur et
pour les conseils.
▪ Mon Maitre de stage, Monsieur BAMBA Idrissa, à qui je voudrais dire un merci
spécial pour ses conseils avisés et sa rigueur au travail.
▪ Mon encadreur, Monsieur CISSE Aboudramane, pour sa participation dans
l’élaboration de ce rapport.
▪ Tout le corps enseignant et personnel de l’Ecole Supérieure des Travaux Publics.
▪ Tous les étudiants de ma promotion, spécialement l’option Hydraulique et
Environnement.
▪ Aux membres de jury, dont j’espère qu’ils trouveront en ce travail une réussite.
Que Dieu bénisse chacun de vous et vous rende en surabondance tout ce que vous avez fait pour
moi.
AVANT PROPOS
L’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny en abrégé INP-HB, est un
établissement public d’enseignement supérieur et de recherche scientifique qui a été créé par
décret 96-678, pris au cours du conseil des ministres du 04 septembre 1996. Il vit le jour à la
suite de l’association de :
À l’instar des grandes écoles polytechniques, l’INP-HB s’est assigné comme vocation première,
la formation d’Ingénieurs et de Techniciens Supérieurs compétents dans divers secteurs
d’activités. Aujourd’hui, l’institut regorge en son sein huit (8) grandes écoles réparties sur trois
sites (3) dont notre école ESTP (Ecole Supérieure des Travaux Publics) sur le site Sud.
Cette école d’élite forme des Ingénieurs de Conception et des Techniciens Supérieurs dans les
domaines du Bâtiment, des Travaux Publics et des Sciences Géographiques. Ainsi, dans le souci
d’offrir une formation complète et de qualité à ses étudiants, l’ESTP a pour coutume de faire
effectuer plusieurs stages à ses étudiants. Parmi ceux-ci figure le stage de production, qui est le
stage effectué par les deuxièmes années du cycle ingénieur. C’est dans ce cadre qu’en tant
qu’élève ingénieur des travaux publics, nous avons effectué le nôtre dans la période allant du
12 Juillet au 11 Aout 2021, au sein du cabinet Conseil Ingénierie Recherche et Management
des Affaires en sigle CIRMA où nous avons reçu le thème suivant « Etude hydrologique et
hydraulique dans le cadre du projet de renforcement de la route Korhogo-Sirasso »
BV : Bassin versant
PK : Point kilométrique
OH : Ouvrage Hydraulique
m2 : Mètre carré
RESUME
Ce présent rapport consiste à l’étude technique des ouvrages hydrauliques routiers de la route
Korhogo – Sirasso longue de 58 Km. Cette étude s’inscrit dans le cadre du projet de
désenclavement des villes par la mise en place d’infrastructures routières. Dans le souci
d’assurer la protection des ouvrages et minimiser le coût d’investissement, la crue de projet
pour le dimensionnement des ouvrages hydrauliques routiers est la crue décennale. Pour réaliser
cette présente étude, il a été effectué dans un premier temps la présentation de la zone d’étude.
Ensuite les études hydrologiques et hydrauliques ont été faites. A cette étape, l’étude a porté
sur dix-huit (18) bassins versants variant de 0.62 à 69 Km² le long de la route Korhogo – Sirasso.
Les débits obtenus par rapport à la période de retour de dix (10) ans ont permis de dimensionner
les dalots. Sur la base d’une analyse technique, on a procédé à une étude comparative des
ouvrages existants et les ouvrages projetés pour déterminer l’ouvrage adéquat. Il est convenable
d’attirer l’attention sur le fait que cette analyse a pour objectif de proposer des ouvrages
hydrauliques qui vont augmenter le niveau de protection de la route tout en minimisant le coût
d’investissement.
Mots clés :
1- Crue de projet
2- Ouvrages hydrauliques
3- Bassins versants
4- Analyse technique
ABSTRACT
This present report consists to the technical survey of the works hydraulic truck drivers of the
road Korhogo - Sirasso long of 58 Km. This survey appears in the setting of the project of
desenclaver of the cities by the road infrastructure setting up. In the worry to assure the
protection of the works and to minimize the cost of investment, the rise in the water level of
project for the dimensionality of the works hydraulic truck drivers are the decennial rise in the
water level.
To achieve this present survey, it has been done in a first time the presentation of the survey
zone. Then the studies hydrology and hydraulic have been made. To this stage, the survey to
range on highteen (18) pouring basins varying from 0.62 in 69 Km² along the road Korhogo -
Sirasso. The debits gotten in relation to the period back from ten (10) years permitted of
measurents the scupper. On the basis of a technical and economic analysis, one proceeded to a
comparative existing work survey and the works projected to determine the adequate work. It
is appropriate to attract the attention on the fact that this analysis has for objective to propose
the hydraulic works that are going to increase the protective level of the road so much all
minimizing the cost of investment.
Keywords:
1- Flood project
2- Hydraulic work
3- Technical analysis
4- Catchment areas
SOMMAIRE
DEDICACE................................................................................................................................ i
REMERCIEMENTS ................................................................................................................ ii
RESUME .................................................................................................................................. vi
GENERALITES ....................................................................................................................... 5
I- MATERIELS ...................................................................................................................... 15
CONCLUSION ....................................................................................................................... 46
REFERENCES ....................................................................................................................... 47
WEBOGRAPHIE ................................................................................................................... 48
INTRODUCTION GENERALE
I- CONTEXTE DE L’ETUDE
Dans le cadre de la politique du Gouvernement de Côte d’ivoire en matière de désenclavement
des villes et la facilitation des déplacements des usagers par la mise en place d’infrastructures
routières, un Projet de renforcement de la route en terre Korhogo – Sirasso (d’une longueur de
58 Km) en vue de son bitumage sera réalisé. La praticabilité d’une telle route doit être assurée
en toutes saisons, notamment par la mise en place d’ouvrages adéquats de franchissement des
cours d’eau et la réalisation d’un assainissement en vue de préserver le remblai mis en place.
En Côte d’ivoire comme dans tous les pays en voie de développement, la route constitue un
maillon essentiel dans la vie économique. Dans la construction d’une route, les ouvrages d’art
sont les éléments les plus délicats. Ils sont les points de passage des crues, le bon
fonctionnement de la route est tributaire de leur bonne exécution et surtout d’une étude
préalable de qualité. En effet, l’eau constitue une des conséquences premières des problèmes
de dégradation des voies. Ces dégradations sont majeures lors du franchissement par la route
des cours d’eau et l’écoulement des eaux de pluie. Pour y remédier, la solution la plus adaptée
est la mise en place des ouvrages de franchissement à savoir dalot, buse, radier submersible,
pont.
La route soumise à notre étude fait état d’une dégradation due à une insuffisance des ouvrages
d’assainissement la rendant impraticable en saison pluvieuse en certains points kilométriques
et un écoulement difficile des eaux de ruissellement. Pour résoudre cet état de fait, nous nous
proposons de mener des études hydrologiques et hydrauliques dont les résultats nous
permettront d’améliorer le niveau de protection de la route et de renforcer le réseau
d’assainissement de la route en vue de son bitumage.
En effet, il faut noter qu’il existe sur le long du tronçon de nombreux points bas sans présence
d’ouvrages, le risque de voir déborder les ouvrages hydrauliques est fréquent sans oublier que
certains sont dans un état de dégradation. L’étude que nous menons se propose de produire un
outil d’aide à la prise de décision pour améliorer le réseau d’assainissement pour augmenter le
niveau de protection de la route des eaux de ruissellement grâce à une étude hydrologique et
hydraulique.
Ce présent rapport vise à réaliser les études et diagnostics nécessaires pour assurer un meilleur
drainage des eaux de ruissellement dans le but d’améliorer l’efficacité et compléter le système
d’évacuation des eaux de ruissellement.
Objectifs spécifiques :
A partir du cas d’étude du projet de la route Korhogo – Sirasso long de 58 km, les objectifs
spécifiques suivants ont été fixés :
- Faire une étude hydrologique à partir des données pluviométriques et des caractéristiques des
bassins versants pour déterminer le débit à chaque passage d’eau ;
- Faire une étude hydraulique pour déterminer les sections des ouvrages hydrauliques projetés
pour une période de retour de 10 ans ;
IV-PLAN D’ETUDE
Ce travail s’articulera autour des parties suivantes :
▪ Matériels
▪ Méthodes
▪ Résultats et interprétation
▪ Apports du stage
▪ Critiques
▪ Suggestions
PREMIERE PARTIE :
GENERALITES
1-Missions
La mission principale de CIRMA est de fournir à ses clients des services uniques en ingénierie
en leur proposant des solutions originales et efficaces, en misant sur un esprit d'excellence et
sur la responsabilisation de ses ressources, le tout dans une dynamique de partenariat.
▪ Routes
▪ Voiries et réseaux divers
▪ Transport
▪ Bâtiment
▪ Environnement
▪ Formation
CIRMA assure des missions de maîtrise d’œuvre. Il dispose de toutes les compétences
techniques nécessaires à l’accomplissement des missions de maîtrise d’œuvre et de contrôle
d’exécution des travaux.
CIRMA assure la réalisation des travaux de génie civil, bâtiment et VRD. Nous disposons
d’équipes d’ouvriers spécialisés à l’accomplissement de ces travaux.
➢ Formation qualifiante
En vue de l’amélioration de la capacité technique des agents des PME du BTP ou des
techniciens des Directions Techniques des collectivités territoriales.
➢ Encadrement - opc
CIRMA assiste ses clients dans la mise en œuvre de leurs projets. CIRMA assure également
l’Ordonnancement, le Pilotage et la Coordination dans le cadre de la gestion de projets.
➢ Organisation structurelle
CIRMA est dirigé par M. KONE Bakary, Ingénieur des travaux publics. La formation, les
études et la réalisation des travaux sont assurées par des ingénieurs de grande expérience dans
le domaine des études et de l’expertise, du suivi et contrôle d’études et de réalisations. Ces
experts sont assistés par une équipe de techniciens dans le domaine de l’environnement, du
BTP.
➢ Organigramme
➢ Situation géographique
- Au nord par les départements de Tengrela, Ouangolodougou et les pays tels que le
Mali et le Burkina Faso ;
- Au sud par les départements de Mankono, Dikodougou, Niakaramandougou ;
- A l’est par le département de Bouna
- A l’ouest par les départements de Kouto et Boundiali.
➢ Situation démographique
Le groupe autochtone de la région est le sénoufo. Le peuple sénoufo déborde largement hors de
la subdivision de Korhogo ; il occupe les subdivisions voisines de Boundiali et de
Ferkessédougou.
Historiquement, le peuple Senoufo trouverait ses origines dans le Mali actuel, d’où il aurait
migré pour s’installer dans le Nord de la Côte d’Ivoire. Le peuple Senoufo est composé d’une
cinquantaine de sous-groupes. Les sous-groupes que l’on rencontre dans le département de
Korhogo sont les Tiembara, les Fodonon, les Nafara, les Kafire.
La cité de Korhogo aurait été fondée entre le 14e et le 18e siècle par Nanguin Soro. Ce dernier,
captif du puissant royaume de Kong, réussit à s’enfuir pour s’installer sur une terre plus paisible,
qu’il baptisa «Korgo» ou Korhogo, signifiant en Senoufo, "fortune ou héritage".
2-Pédologie et relief
➢ Pédologie
Les sols qui recouvrent le territoire ivoirien peuvent être regroupés en quatre principales entités
d'importance inégale : les sols ferrallitiques désaturés ; les sols ferrugineux tropicaux ; les sols
sur roches basiques avec des zones de cuirassement ; les sols hydromorphes ou sols littoraux.
La quasi-totalité du District des Savanes auquel appartient la zone du projet est constituée de
sols ferralitiques moyennement, voire faiblement désaturés. Aussi, cette zone comporte-t-elle
localement des complexes de sols ferrallitiques faiblement désaturés et des sols bruns
tropicaux : principalement au centre de la région du Poro, au nord des régions de la Bagoué et
du Tchologo. Ces sols fournissent de bonnes terres agricoles. Cependant, quand ils sont
fragilisés (manque d'amendement humifère ou calcique), ces sols deviennent plus sensibles au
lessivage, s'acidifient et deviennent battantes. Cet appauvrissement est accéléré quand les
agriculteurs ne pratiquent pas de rotation dans les cultures.
➢ Relief
Dans son ensemble, le relief de la Côte d'Ivoire est peu contrasté et surtout caractérisé par une
sorte de monotonie, même s'il convient de noter que l'altitude croît presque insensiblement du
Sud-Est vers le Nord-Ouest. Dans la réalité, à travers cette uniformité apparente, on peut
distinguer trois grands types de relief, eux-mêmes caractérisés par de petites hétérogénéités que
l'on rencontre. Les trois formes de relief sont les plaines, les plateaux et les massifs montagneux.
De façon spécifique, Le relief du département de Korhogo est caractérisé par un vaste ensemble
de plateaux de 500 à 700 m d’altitude. Cet ensemble est interrompu par la présence de reliefs
isolés, les inselbergs, prenant la forme d’alignement de collines, de buttes tabulaires ou de
dômes granitiques comme le Mont Korhogo, un inselberg de 561 mètres d’altitude dans la ville
de Korhogo (MPD, 2015).
3-Occupation du sol
Dans la division phytogéographique ivoirienne, ADJANHOUIN (1964) et AUBREVILLE
(1957) classent la zone du projet dans le secteur soudano-guinéen. La végétation de la zone du
projet dépend à la fois de la nature des biotopes, des facteurs humains qui concourent à sa
dynamique (transformation, dégradation). Ainsi, cette zone est constituée essentiellement de
formations savanicoles dont les composantes sont les suivantes :
Les composantes ligneuses (boisées, arborées ou arbustives) peuvent être plus ou moins hautes
suivant les conditions écologiques particulières très localisées (fertilité des sols et cours d’eau).
La zone du projet se caractérise par des réserves forestières riches en bois : le bois de Vêne, le
bois de Karité, le Tamarin, le Néré et l’Acajou de savane.
4-Climat
Le climat de la Côte d'Ivoire comporte deux zones bioclimatiques distinctes. Le sud est très
humide et connaît quatre saisons (d'avril à la mi-juillet : grande saison des pluies ; de la mi-
juillet à septembre : petite saison sèche ; de septembre à novembre : petite saison des pluies ;
de décembre à mars : grande saison sèche). Le nord est plus sec et connaît deux saisons
principales (juin à septembre : grande saison des pluies ; octobre à mai : grande saison sèche).
Les températures varient peu allant de 21 à 35°.En effet le climat de la région Nord est de type
Aw selon la Classification de Köppen : Il est très chaud et très sec (du type du climat soudanais),
avec, en décembre et janvier, l’harmattan, un vent puissant venu du Sahara, qui fait baisser
considérablement la température. La grande saison sèche (octobre - mai) précède la saison des
pluies marquée par deux pics pluviométriques, l'un en juin et l'autre en septembre.
5-Réseau hydrographique
Le réseau hydrographique de la zone du projet constitué du département de Korhogo est assez
dense. Le département de Korhogo est arrosé par trois grands fleuves : la Comoé, le Sassandra
et le Bandama qui constitue le principal cours d'eau qui arrose la région de Korhogo. Le
Bandama décrit une courbe fermée ; ses principaux affluents sont : Badenou, Solomou, Gou,
Lofigué.... Ces différents affluents ont un fonctionnement permanent et, sont alimentés par de
nombreuses petites rivières intermittentes.
Ces fleuves et ces affluents sont marqués par une période de hautes eaux ou crue qui s'étalent
de mi-Juillet à Août, correspondant au maximum des pluviométries, puis une période d'étiage
ou de basses eaux située de Décembre à Mai. Pendant la saison sèche, la majorité des affluents
sont à sec, le problème de ravitaillement en eau se pose aussi bien pour les hommes, les plantes
et les animaux (Kouakou, 1995).
DEUXIEME PARTIE :
TRAVAUX EFFECTUES
I- MATERIELS
I-1-Données utilisées
•La recherche documentaire
• Données pluviométriques
I-2-Outils utilisés
• Autocad 2016
AutoCAD est une application universelle DAO (Dessin Assisté par Ordinateur) et CAO
(Conception Assistée par Ordinateur). Le DAO et la CAO sont des outils très puissants de
modélisation qui permettent de réaliser et modifier des dessins sur ordinateur facilement et
rapidement. On a utilisé ce logiciel pour trouver les surfaces entre courbes de niveau qui ont
servi à tracer les courbes hypsométriques.
Google Earth est un logiciel développé par la société Google, permettant une visualisation de
la Terre avec un assemblage de photographies aériennes ou satellitaires. Anciennement produit
par Keyhole inc., alors d'accès payant, ce logiciel permet à tout utilisateur de survoler la Terre
et de zoomer sur un lieu de son choix. Selon les régions géographiques, les informations
disponibles sont plus ou moins précises. Ce logiciel a permis de faire le tracé de la route pour
ensuite être exporté sur Global Mapper.
Global Mapper est un logiciel SIG robuste et économique qui combine une gamme complète
d’outils de traitement de données spatiales à une variété inégalée de formats de données.
Développé à la fois pour les professionnels du SIG et les passionnés de cartographie, ce logiciel
polyvalent est également bien adapté comme outil autonome de gestion de données SIG ou
comme complément à une infrastructure SIG déjà établie. Global Mapper incarne pratiquement
tout ce dont on a besoin dans un SIG.
Global Mapper est capable d'afficher, convertir et analyser pratiquement tous les types de
données géo spatiales 2D ou 3D, en réseau ou en local, raster ou vecteur, fichier texte ou base
de données spatiales. Le logiciel converti, édite, publie, imprime, gère les GPS, crée des
mosaïques, des tuiles et permet aux utilisateurs d'effectuer une analyse spatiale poussée, y
compris les indices de végétation, l'analyse de bassins versants, le calcul de volume et plus
encore. Dans ce travail nous l’avons utilisé pour :
II- METHODES
II-1-Etude hydrologique
II-1-1- Diagnostic des ouvrages existants
Le diagnostic des ouvrages s’est fait à partir d’une visite de terrain où il a été question de
prendre les coordonnées GPS de tous les ouvrages existants et dans le même temps évaluer
visuellement son état structurel et de fonctionnement.
II-1-2-Détermination des débits de projet des ouvrages hydrauliques
La détermination des débits d’ouvrages a été possible grâce au principe de délimitation des
bassins versants. La position des ouvrages est considérée comme l’exutoire des bassins
versants. Puis par l’utilisation de la méthode rationnelle appliquée aux bassins versants
inférieure à 4 Km2 ainsi que la méthode de Rodier-Auvray appliquée aux bassins versants de
superficie comprise entre 4 km2 et 200 Km2.
Figure 5: Délimitation des bassins versants à l'aide de Global Mapper (Source : Auteur)
▪ Surface et périmètre
La surface (S) d’un bassin versant est la portion du plan délimité par son contour ou périmètre
(P). Sa mesure peut se faire soit à l’aide d’une planimétrie, soit par la méthode des petits carrés,
soit par l’utilisation d’un logiciel SIG (Système d’Information Géographique).
Dans notre cas, les surfaces des 18 bassins versants ont été obtenues par lecture de la table
attributaire sous Global Mapper 21.0 après délimitation des bassins.
Le plus long chemin hydraulique d’un bassin versant est le temps que met la goutte d’eau la
plus éloignée pour atteindre l’exutoire. Il est utilisé pour déterminer le temps de concentration
qui servira ensuite à l’élévation du débit du tronçon via l’intensité de pluie qui est fonction du
temps de concentration. Il permet de corriger l’influence de l’allongement du bassin versant du
débit. Ces longueurs sont obtenues en traçant sur la carte à l’aide de Global Mapper 21.0.
La forme du bassin versant est approchée par l’indice de compacité de Gravelius (1914), noté
𝐾𝐺 , qui a une grande influence sur l’écoulement global du cours d’eau.
𝑃
𝐾𝐺 = 0,28
√𝑆
Avec :
Plus la valeur de 𝐾𝐺 est proche de 1, plus la forme du bassin est arrondie, par contre si 𝐾𝐺 est
largement supérieur à 1, on a une forme allongée.
▪ Courbe hypsométrique
La courbe hypsométrique est la représentation de la surface des deux bassins versants, exprimée
en pourcentage en fonction de l’altitude. Elle donne un bon aperçu de la répartition altimétrique
du bassin versant. Elle porte en abscisse le pourcentage de surface du bassin versant qui se
trouve au-dessus de l’altitude représentée en ordonnée. Elle a été déterminée à partir des
données MNT extraites sous Global Mapper ainsi qu’à l’aide d’un tableur Excel.
▪ Rectangle équivalent
▪ Pente moyenne
𝐻𝑚𝑎𝑥 − 𝐻𝑚𝑖𝑛
𝐼𝑚 =
60% × 𝐿ℎ
Avec :
𝐻𝑚𝑎𝑥 − 𝐻𝑚𝑖𝑛 : C’est la dénivelée entre la courbe de niveau la plus élevée (Z Amont) et la
courbe de niveau la plus basse (Z aval) sur la surface considérée suivant le sens d’écoulement
des eaux.
▪ Pente globale Ig
C’est une caractéristique topographique très importante qui conditionne directement deux
facteurs du cycle de l’eau : le ruissellement et l’infiltration. Deux manières peuvent être utilisées
pour calculer la pente d’un bassin versant selon les données utilisées, soit :
0,95(𝐻𝑚𝑎𝑥 − 𝐻min )
𝐼𝑔 =
𝐿
|𝐻5% − 𝐻95% |
𝐼𝑔 =
𝐿
𝐻5% − 𝐻95% : est la différence des altitudes respectivement à 5% et 95% de la surface du bassin
versant. Ces altitudes sont déterminées à partir de la courbe hypsométrique.
II-1-2-2-Méthode rationnelle
Elle est applicable à des bassins versants dont la superficie est inférieure à 4 km². On considère
que le débit maximum est atteint pour une durée d’averse au moins égale au temps de
concentration. La formule du débit maximum s’écrit :
𝑸 =0,278.C.I.A
Avec :
- C : coefficient de ruissellement du bassin versant ;
- I : l’intensité de l’averse exprimé en mm/h ;
- A : superficie du bassin versant en km² ;
- Q : débit maximum à l’exutoire en m3/s.
Une averse d’intensité moyenne maximale i sur une durée t survenant en moyenne toutes les T
années sera dite période de retour T. Elle apparaît comme une durée moyenne au sens
statistique. La durée de la pluie a été prise inférieure à deux heures (120 min) compte tenu du
temps maximal de l’intensité maximale qui est de 10 mn. Le choix de la période de retour est
fonction des zones. On choisit T = 10 ans pour les réseaux d’assainissement pluvial et les zones
très vulnérables (François, 2001).
▪ Coefficient de ruissellement
Ce coefficient dépend de la nature du sol, la pente du terrain et l’occupation du sol. Son choix
dans cette étude tient compte de l’occupation du sol et la densité de la zone (plantations,
résidentiels collectifs en majorité, et habitats dispersés). Ce choix est fait sur la base des valeurs
consignées dans le tableau suivant :
Tableau 1:Coefficient de ruissellement C des bassins versants inférieur à 4 Km2 (Nguyen Van
Tuu, 1979)
▪ Temps de concentration tc
Le temps de concentration tc est le temps mis par une goutte d’eau tombant sur le point
hydrauliquement le plus éloigné pour arriver à l’exutoire.
𝟏 𝑳𝟏,𝟏𝟓
𝒕𝒄 =
𝟓𝟐 𝑯𝟎,𝟑𝟖𝟓
▪ Intensité de pluie I
L’intensité de pluie est le rapport de la hauteur de pluie tombée pendant un temps égal au temps
de concentration. Les coefficients de Montana pour la zone III ont permis d’estimer l’intensité
de pluie probable à laquelle il faut se prémunir durant toute la durée de vie des ouvrages.
L’intensité de la pluie est donnée par la formule de Montana :
𝑰 = 𝒂 × 𝒕−𝒃
𝒄
Les paramètres a et b de Montana sont extraits des données fournies par SODEXAM dans la
ville de Korhogo.
Tableau 2: Coefficients de Montana dans la zone de Korhogo (Source: SODEXAM)
a b
T=10 ans 15,7888 0,6343
T=20 ans 17,8607 0,6337
∝× 𝑃10 × 𝐾𝑟 × 𝐾 × 𝑆
𝑄10 =
360 × 𝑇𝑏
Avec :
- 𝑄10 : débit de pointe décennal en (m3/s) ;
- K : Coefficient multiplicateur ;
- 𝑃10 : hauteur de pluie journalière décennale en (mm) ;
𝑥−𝑥𝑜
Avec la valeur réduite 𝑢 =
𝑆
La loi de Gumbel dépend de deux paramètres qui sont la moyenne (x0) et l’écart-type (S).
Il existe des tables de correspondance entre F et u. Voici les valeurs les plus courantes :
La loi de Gumbel est généralement utilisée pour les valeurs extrêmes. Cette loi est représentée
par une droite sur un diagramme Gumbel-arithmétique. Elle consiste à utiliser les moments
estimés à partir de l’échantillon disponible pour déterminer les paramètres de la loi à ajuster.
La méthode part du principe d’égalité entre les moments échantillonnés et les moments
théoriques de la loi choisie.
- Moment d’ordre 1 :
𝑛
1
𝑚 = ∑ 𝑥𝑖
𝑛
𝑖=1
- Moment d’ordre 2 :
𝑛
1
𝜎 2 = ∑(𝑥𝑖 − 𝑚)2
𝑛
𝑖=1
On admet que l’on peut passer des caractéristiques de l’échantillon à savoir la moyenne (m) et
l’écart-type (σ) aux paramètres de la loi de Gumbel ajustée au moyen des formules suivantes :
𝑥𝑜 = 𝑚 − 𝑎𝑛 × 𝜎
{
𝑠 = 𝛽𝑛 × 𝜎
𝜷𝒏 0,941 0,899 0,876 0,861 0,851 0,844 0,838 0,833 0,829 0,780
▪ Coefficient de ruissellement Kr
Les coefficients de ruissellement sont déduits à partir de la formule proposée par Rodier &
Auvray (2011). Il dépend du régime climatique, de la classification RiPi et de la superficie du
bassin versant. Les valeurs de Kr (%) ont été obtenus à l’aide des abaques présentés en annexe
pour une zone tropicale de transition.
▪ Temps de base Tb
Les temps de base sont déduits par les formules du tableau ci-dessus de la méthode de Rodier
& Auvray (2011).
Tableau 5:Formule de Tb de Rodier Auvray pour une zone tropicale (Nguyen Van Tuu, 1979)
▪ Coefficient multiplicateur K
Le coefficient multiplicateur est pris égal à 2,5 pour une zone tropicale de transition (Rodier-
Auvray, 2011).
II-2-Etude hydraulique
II-2-1-Détermination des sections d’ouvrages à construire
La détermination des sections d’ouvrages à construire a été faite à partir du principe de calcul
de section des dalots basée sur la méthode empirique utilisée en assainissement pluvial.
Pour assurer une bonne évacuation des débits et empêcher le dépôt des particules solides et
réduire les risques d’obstruction par le charriage solide (branches d’arbres, détritus, déchets
divers…), les ouvrages hydrauliques projetés seront dimensionnés en régime torrentiel.
▪ Régime fluviale
Pour le régime fluvial (I<Ic), la capacité hydraulique de l’ouvrage existant est déterminée par
la formule de Manning Strickler, qui s’écrit :
2 1
𝑄 = 𝐾. 𝑆𝑚 . 𝑅ℎ3 . 𝐼 2
Avec :
Q : Débit (en m3/s)
K : Coefficient de rugosité, (K = 67 pour les ouvrages en Béton Armé)
Sm : Section mouillée (en m²)
Rh : Rayon hydraulique = Sm/Pm (en m)
I : Pente (en m/m)
▪ Régime torrentiel
Pour le régime torrentiel, la méthode proposée ci-après, les paramètres et les résultats
proviennent de très nombreux travaux de recherches et de mesures sur le terrain et dont la
récapitulation est donnée dans le document intitulé « Hydraulic chart for the selection of
highway culverts » du « department of Transportation » des Etats Unis. Une synthèse complète
de ces résultats est également présentée sous formes de variables adimensionnelles et de
courbes représentatives dans le document intitulé « hydraulique routière » du BCEOM.
1
𝑄 = 𝐶. 𝑆𝑚 . [2𝑔(𝐻1 − 𝑦)]2
Avec :
Q : Débit (en m3/s),
C : Coefficient dépendant de la forme de l’entrée,
Sm : Section mouillée dans la buse (en m²),
g : accélération de la pesanteur (g= 9,81 m/s2),
H1 : Hauteur d’eau à l’amont de l’ouvrage (en m),
y : Profondeur de l’eau dans l‘ouvrage (en m).
La relation a été déterminée expérimentalement et elle peut se mettre sous la forme suivante en
faisant intervenir des paramètres adimensionnels :
𝑄
𝑄∗ =
𝐵𝐷√2𝑔𝐷
Q* = fonction (𝐻1∗ )
H1* = H1/D
Avec :
Selon la profondeur H1, on distingue les deux conditions d’écoulement dans l’ouvrage :
Toutefois, nous rappelons que les ouvrages hydrauliques projetés seront dimensionnés pour le
type d’écoulement à surface libre et en régime torrentiel (H1 ≤ 1,25 D).
Pour assurer un écoulement en régime torrentiel il faut que la pente longitudinale de l’ouvrage
soit égale ou supérieur à la pente critique.
La pente critique est déterminée expérimentalement par la relation suivante, faisant intervenir
les variables adimensionnelles Q* et I*c :
Q* = fonction (I*c)
Selon le type d’ouvrage cette relation peut s’écrire sous les formes suivantes :
𝑄 𝐼𝐶. 𝐾 2 . 𝐵1/3
𝑄∗ = 𝐼𝐶∗ =
√𝑔𝐵 5 et 𝑔
B : largeur de l’ouvrage
Q* = fonction (V*)
𝑄 𝑉
𝑄∗ = 𝑉∗ =
𝐾. 𝐼1/2 . 𝐵 8/3 et 𝐾. 𝐼1/2 . 𝐵 2/3
Les valeurs de H1*, I*c et V* sont établis à partir des abaques fondés par Nguyen Van Tu.
(cf. Hydraulique routière ; Nguyen Van Tu, 1981).
ouvrages existants
3% 9%
2% 300×200
3%
2% 200×300
6%
2% 200×400
400×300
73% 300×300
400×400
Buse BA
Batterie
Tableau 9: Résultat des débits des bassins versants déterminés avec la méthode rationnelle
Bassins Surface Périmètre Lh ∆𝒁 Pente Coefficient Temps Intensité Débit
versants S P m (m) Im de de I Q
Km2 Km (%) Montana concentration (mm) C (m3/s)
a b 𝒕𝒄 (min)
BV2 0,623 3,734 484,37 20 0,069 947 0,63 7,43 265,45 0,3 13,79
BV4 1,697 7,297 791,85 60 0,126 947 0,63 8,57 242,55 0,3 34,33
BV9 2,768 8,514 1398 40 0,048 947 0,63 19,25 145,12 0,3 33,50
BV10 1,695 6,723 1181 30 0,042 947 0,63 17,72 152,98 0,3 21,63
BV17 1,858 7,738 1449 110 0,127 947 0,63 13,59 180,99 0,3 28,05
BV18 2,047 6,401 953,55 20 0,035 947 0,63 16,19 161,96 0,3 27,65
Les résultats obtenus nous donnent des débits variant de 13,79 à 34,33 m3/s. ces résultats sont
fortement influencés par la pente moyenne, la surface et le temp de concentration des eaux.
En effet lorsque la surface du bassin versant est grande, la pente moyenne grande et le temps
de concentration plus petite, on assiste à une augmentation du débit décennale.
Zone de Korhogo
Pour la zone de Korhogo, les données de pluie journalière maximale sur l’année donnent une
moyenne m= 44,36 mm et un écart – type de 11,41 mm
Par interpolation pour n=34, on trouve :
∝𝑛 = 0,48
{
𝛽𝑛 = 0,8898
70
60
50
40
30
20
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
70
60
50
40
30
20
-1.6-1.5-1.4-1.3-1.2-1.1 -1 -0.9-0.8-0.7-0.6-0.5-0.4-0.3-0.2-0.1 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Dénivelée H
Bassins Surface Dénivelée
Périmètre Altitudes (m) D moyenne
L (m) Ig
(m) spécifique
versants (m2) (m)
H5% H95% DS (m)
BV1 5321000 13604 395,9 361,9 5900,160 34 0,0058 13,29 378
BV2 623000 3734 388 371,75 1431,920 16,25 0,0113 8,96 381
BV3 69198000 55726 420 367,5 25106,861 52,5 0,0021 17,39 469
BV4 1697000 7297 421 378,25 3101,312 42,75 0,0138 17,96 401
BV5 10795000 18611 411 364 7947,152 47 0,0060 19,43 387
BV6 9405000 21630 423,75 372 9861,269 51,75 0,0052 16,09 395
BV7 5266000 14233 425,25 381,25 6277,651 44 0,0070 16,08 399
BV8 4470000 11464 396 374,25 4800,930 21,75 0,0045 9,58 383
BV9 2768000 8514 396,25 365 3456,096 31,25 0,0090 15,04 379
BV10 1695000 6723 380 361 2743,727 19 0,0069 9,02 371
BV11 69192000 53719 420 359 23973,288 61 0,0025 21,17 387
BV12 21537000 29642 385 352,75 13187,914 32,5 0,0024 11,35 369
BV13 46864000 40493 430 370 17580,876 60 0,0034 23,28 455
BV14 6613000 14488 408,25 352,75 6172,663 55,5 0,0090 23,12 377
BV15 36095000 35046 396 350,9 15138,716 45,1 0,0030 17,90 372
BV16 21391000 30088 405 352 13454,072 53 0.0039 18,04 430
BV17 1858000 7738 436 372 3307,195 64 0,0190 26,38 396
BV18 2047000 6401 409 391 2317,048 18 0,0078 11,11 400
Les valeurs de Ig varient entre 0,0021 et 0,0190. Ces indices dénotent d’un relief assez faible
pour les bassins versants BV1, BV3, BV5, BV6, BV7, BV8, BV9, BV10, BV11, BV12, BV13
et BV16, d’un relief modéré pour les bassins versants BV2, BV4 et BV17.
Ci-joint en annexe III les détails de calcul pour la détermination de Ig.
Tableau 14: Résultat des débits des bassins versants déterminés avec la méthode de Rodier-
Auvray
BV S Ig 𝑹𝒊 𝑷𝒂𝒏 𝑷𝟏𝟎 Régime 𝑷𝒋 ∝ 𝑲𝒓 K 𝑻𝒃 𝑸𝟏𝟎
Km2 mm mm climatique % min 𝒎𝟑 /𝒔
BV1 5,321 0,006 R3 1658,6 61,73 0,9337 38,8 8,73 9,47
BV3 69,198 0,002 R2 1658,6 61,73 0,8319 30,4 57,22 13,11
BV5 10,795 0,006 R3 1658,6 61,73 0,9056 37,75 12,14 13,03
BV6 9,405 0,005 R3 1658,6 61,73 0,9111 37,87 11,39 12,22
BV7 5,266 0,007 R3 1658,6 61,73 Tropicale 0,9341 38,8 8,69 9,42
BV8 4,47 0,005 R2 1658,6 61,73 de 0,9406 33,6 13,05 4,64
BV11 69,192 0,003 R2 1658,6 61,73 transition P3 0,8319 30,47 2,5 57,22 13,14
BV12 21,537 0,002 R2 1658,6 61,73 0,8782 32,65 32,68 8,10
BV13 46,864 0,0034 R2 1658,6 61,73 0,8474 30,67 9,87 12,44
BV14 6,613 0,009 R3 1658,6 61,73 0,9251 38,13 9,66 10,35
BV15 36,095 0,003 R2 1658,6 61,73 0,8577 31,31 41,87 9,93
BV16 21,391 0,0039 R2 1658,6 61,73 0,8785 32,65 7,64 8,91
BV15 9,93
BV16 8,91
BV17 28,05
BV18 27,65
Les résultats obtenus montrent des débits variants de 4,64 m3/s à 34,33 m3/s.
Les débits obtenus par la méthode rationnelle sont beaucoup plus élevés que ceux obtenus par
la méthode de Rodier-Auvray. Ces débits permettront le choix des ouvrages de franchissement.
Pour ce faire, on positionnera les ouvrages de franchissement au niveau de chaque exutoire.
Débit
BV T Type V
Choix
Nbre B D 𝑸∗ 𝑯𝟏∗ 𝑯𝟏 D’écoulement 𝑸∗ 𝑰∗𝑪 𝑰𝑪 𝑰 ≥ 𝑰𝑪 𝑸∗ 𝑽∗
Ans m3/s cell (m) (m) (%) m/s
BV1 10 9,47 Dalot 1 2 2 0,38 1,00 2,00 Surface libre 0,53 3,5 0,61 0,65% 0,29 0,43 3,56
BV2 10 13,79 Dalot 1 3 2 0,37 1,00 2,00 Surface libre 0,28 3,1 0,47 0,50% 0,16 0,38 3,63
BV3 10 13,11 Dalot 1 3 2 0,35 0,96 1,92 Surface libre 0,27 3,05 0,46 0,50% 0,15 0,37 3,50
BV4 10 34,33 Dalot 2 4 2 0,34 0,95 1,90 Surface libre 0,17 2,8 0,39 0,40% 0,10 0,33 3,46
BV5 10 13,03 Dalot 1 3 2 0,35 0,96 1,92 Surface libre 0,27 3,05 0,46 0,50% 0,15 0,37 3,50
BV6 10 12,22 Dalot 1 3 2 0,33 0,92 1,84 Surface libre 0,25 3 0,45 0,50% 0,14 0,36 3,38
BV7 10 9,42 Dalot 1 2 2 0,38 1,00 2,00 Surface libre 0,53 3,5 0,61 0,65% 0,28 0,42 3,48
BV8 10 4,64 Dalot 1 2 1,5 0,29 0,86 1,29 Surface libre 0,26 3 0,52 0,55% 0,15 0,37 2,84
BV9 10 33,50 Dalot 2 4 2 0,33 0,90 1,80 Surface libre 0,17 2,8 0,39 0,40% 0,10 0,33 3,46
BV10 10 21,63 Dalot 2 3 2 0,29 0,84 1,68 Surface libre 0,22 2,9 0,44 0,45% 0,13 0,35 3,23
BV11 10 13,14 Dalot 1 3 2 0,35 0,96 1,92 Surface libre 0,27 3,05 0,46 0,50% 0,15 0,37 3,50
BV12 10 8,10 Dalot 1 2 2 0,32 0,88 1,76 Surface libre 0,46 3,4 0,59 0,60% 0,25 0,42 3,43
BV13 10 12,44 Dalot 1 3 2 0,33 0,92 1,84 Surface libre 0,25 3 0,45 0,50% 0,15 0,37 3,47
BV14 10 10,35 Dalot 1 3 2 0,28 0,82 1,64 Surface libre 0,21 2,9 0,44 0,45% 0,12 0,35 3,23
BV15 10 9,93 Dalot 1 2 2 0,40 1,10 2,20 Surface libre 0,56 3,6 0,62 0,65% 0,30 0,44 3,70
BV16 10 8,91 Dalot 1 2 2 0,36 0,97 1,94 Surface libre 0,50 3,5 0,61 0,65% 0,27 0,43 3,56
BV17 10 28,05 Dalot 2 3 2 0,37 0,99 1,98 Surface libre 0,29 3,1 0,47 0,50% 0,16 0,37 3,53
BV18 10 27,65 Dalot 2 3 2 0,37 0,99 1,98 Surface libre 0,28 3,05 0,46 0,50% 0,16 0,37 3,50
Remplissage
BV Section existante Section à projeter Section retenue
y (m) %
Le dimensionnement des ouvrages à travers les bassins versants délimités, 18 ouvrages ont été
projetés. Les sections projetées sont respectivement de 2x1,50 ; 2x2 ; 3x2 ; 2x3x2 ; 2x4x2 avec
des vitesses comprises entre 2,84 m/s et 3,70 m/s ainsi que des taux de remplissage compris
entre 53% et 68%. Ces taux de remplissage respectent la condition d’acceptation du taux de
remplissage des dalots.
TROISIEME PARTIE :
BILAN DU STAGE
BILAN DU STAGE
Le bilan de toute réalisation humaine étant manichéen, il est donc judicieux d’ajouter à la fin
de ce rapport nos opinions et d’y apporter nos critiques et suggestions.
V-1-Apports du stage
Notre stage déroulé au cabinet CIRMA nous a rapporté assez à plusieurs niveaux :
V-3-Suggestions
V-3-1-Au niveau de CIRMA
Dans le but de parfaire la formation de ces stagiaires, CIRMA peut créer un service de
recherche et de formation technique, administrative et financière de ses employés. Ce service
pourra entre autres encadrer les stagiaires au cours des stages.
CONCLUSION
Au terme de notre étude, nous pouvons affirmer que cette analyse technique du réseau de
drainage de la route Korhogo –Sirasso est un élément important dans le choix des ouvrages de
drainage pour assurer une meilleure protection de la route en vue de son bitumage.
A l’issue des études hydrologiques et hydrauliques, il en ressort que onze (11) ouvrages seront
à maintenir, six (06) ouvrages à remplacer et un (01) ouvrage à construire.
Compte tenu de la spécificité de la route, nous pouvons dire que le choix de conservation des
ouvrages existants et d’ajout d’ouvrages ne pourrait pas se faire uniquement sur la base de
critères économiques. Il doit aussi tenir compte de la fonctionnalité de l’ouvrage de même que
l’importance de la route à protéger. La durée de vie prévue pour les ouvrages pourrait aussi
nous guider dans ce choix en nous donnant une idée du risque de défaillance des ouvrages.
REFERENCES
Références bibliographiques
o Ouvrages
[1] Adjanohoun E. (1964). Végétation des savanes et des roches découverts en Côte d’Ivoire
centrale. Mémoire ORSTOM, Paris, 178p.
[2] Aubréville A. (1957). Accord à Yangambi sur la nomenclature des types africains de
Végétation. Bois et Forêt des Tropiques,51,23-27
[6] Maximilien AFFERI (Juin 2017)., Mémoire de fin d’étude d’Ingénieur, Conception et
dimensionnement des ouvrages de drainage dans le bassin du Gourou en Côte d’Ivoire : Cas
du bassin versant de Angré Mahou, 73p.
[7] KOFFI N. JOEL (2012) Contribution à l’amélioration des réseaux de drainage des eaux
des bassins versants d’Abidjan : Cas du bassin versant de l’université de Cocody.
[8] Rodier J. & Auvray C. (2011). Programme d’estimation des crues décennales et
centennales, ORSTOM, Paris, 20p.
o Carte utilisée
Webographie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Korhogo
https://planificateur.a-contresens.net/afrique/cote_d_ivoire/savanes/korhogo/2286304.html
ANNEXES
ANNEXES
Le tracé du tronçon de route Korhogo-Sirasso s’est fait sur Google Earth Pro, puis exporté en
format KVZ sur Global Mapper.
Dans cette partie on télécharge des images satellites pour ajouter a notre modèle de terrain
afin d’avoir des informations telles que les courbes de niveau, les directions de passage d’eau
et autres.
- Generated contour
Cet outil permet de générer les courbes de niveau de notre modèle de terrain.
L’altitude maximale dans la zone d’étude est de 600 m et une altitude minimale de 300m.
- Drainage Network
- Bassins versants
Cet outil a permis de faire la délimitation des bassins versants de chaque ouvrage de l’itinéraire
à travers les résultats de la direction des écoulement précédemment traités.
Observations et Recommandations :
Dés herbage à l'amont et à l'aval Observations et Recommandations :
Coté aval : Prés ence de la végétation Coté aval : Prés ence de la végétation
N° OH PK Type Fonction Dimensions Longueur Biaisé/Droit H. remb. N° OH PK Type Fonction Dimensions Longueur Biaisé/Droit H. remb.
OH3 6,1 Bus e Décharge 1000 Droit OH3 8,3 Bus e Décharge 800 Droit
- Amont : Mur de tête et murs en aile Aménagement
- Aval : Mur de tête et murs en aile - Amont
- Aval
Etat fonctionel :
- Amont : Bon état Etat fonctionel :
- Amont : Bon état
- Aval Bon état
- Aval : Bon état
Etat structurel :
- Ouvrage : Bon état Etat structurel :
- Ouvrage : Bon état
- T. amont : Bon état
- T. amont : Bon état Coté amont : Prés ence de la végétation
- T. aval : Bon état Côté amont: envahi par la végétation
- T. aval : Bon état
Ecoulement :
- Sens d'écoulement G-D Ecoulement :
- Sens d'écoulement : G-D
Observations et Recommandations :
Observations et Recommandations :
Dés herbage et curage à l'amont et à l'aval
Dés herbage à l'amont et à l'aval
Coté aval : envahi par la végétation Coté aval : Prés ence de la végétation
N° OH PK Type Fonction Dimensions Longueur Biaisé/Droit H. remb. N° OH PK Type Fonction Dimensions Longueur Biaisé/Droit H. remb.
OH4 9,2 Buse Décharge 1000 Droit OH5 10,7 Buse Décharge 1000 Droit
- Amont : Mur de tête et murs en aile Aménagement
- Aval : Mur de tête et murs en aile - Amont : Mur de tête et murs en aile
- Aval : Mur de tête et murs en aile
Etat fonctionel :
- Amont : Bon état Etat fonctionel :
- Amont : Bon état
- Aval : Bon état
- Aval : Bon état
Etat structurel :
- Ouvrage : Bon état Etat structurel :
- Ouvrage : Bon état
- T. amont : Bon état
- T. amont : Bon état Coté amont : envahi par la végétation
- T. aval : Bon état Côté amont
- T. aval : Bon état
Ecoulement :
- Sens d'écoulement D-G Ecoulement :
- Sens d'écoulement D-G
Observations et Recommandations :
Désherbage à l'amont et à l'aval Observations et Recommandations :
N° OH PK Type Fonction Dimensions Longueur Biaisé/Droit H. remb. N° OH PK Type Fonction Dimensions Longueur Biaisé/Droit H. remb.
OH6 13,7 Bus e Décha rge 1000 Droi t OH7 15+700 Bus e Décha rge 1000 Droi t
- Amont : Mur de tête et murs en a i l e - Amont : Mur de tête et murs en a i l e
- Ava l : Mur de tête et murs en a i l e - Ava l : Mur de tête et murs en a i l e
- T. a mont : Bon éta t Coté a mont : - T. a mont : Bon éta t Coté a mont : enva hi pa r l a végéta ti on
Ecoulement : Ecoulement :
- Sens d'écoul ement D-G - Sens d'écoul ement
N° OH PK Type Fonction Dimensions Longueur Biaisé/Droit H. remb. N° OH PK Type Fonction Dimensions Longueur Biaisé/Droit H. remb.
OH8 17,3 Bus e Décha rge 1000 Bi a i s é OH9 17,32 Bus e Décha rge 1000 Droi t
- Amont : Mur de tête et murs en a i l e Aménagement
- Ava l : Mur de tête et murs en a i l e - Amont : Mur de tête et murs en a i l e
- Ava l : Mur de tête et murs en a i l e
Etat fonctionel :
- Amont : Ma uva i s éta t Etat fonctionel :
- Amont : Ma uva i s éta t
- Ava l :Ma uva i s éta t
- Ava l : Ma uva i s éta t
Etat structurel :
- Ouvra ge :Ma uva i s éta t Etat structurel :
- Ouvra ge : Bon éta t
- T. a mont :Ma uva i s éta t Coté a mont : enva hi pa r l a végéta ti on
- T. a mont : Bon éta t
- T. a va l : Bon éta t
- T. a va l : Bon éta t Coté a mont : Prés ence de l a véga ta ti on
Ecoulement :
- Sens d'écoul ement Ecoulement :
- Sens d'écoul ement
Observations et Recommandations :
Des herba ge à l a mont et à l 'a va l Observations et Recommandations :
N° OH PK Type Fonction Dimensions Longueur Biaisé/Droit H. remb. N° OH PK Type Fonction Dimensions Longueur Biaisé/Droit H. remb.
OH10 18,15 Bus e Décha rge 1000 Droi t OH11 20 Bus e Décha rge 1000 Droi t
Aménagement - Amont : Mur de tête et murs en a i l e
- Amont : Mur de tête et murs en a i l e - Ava l : Mur de tête et murs en a i l e
- Ava l : Mur de tête et murs en a i l e
Etat fonctionel :
Etat fonctionel : - Amont Sta gna ti on d'ea u
- Amont : Bon éta t
- Ava l Sta gna ti on d'ea u
- Ava l : Bon éta t
Etat structurel :
Etat structurel : - Ouvra ge : Bon éta t
- Ouvra ge : Bon éta t
Coté a mont : enva hi pa r l a végéta ti on - T. a mont : Bon éta t Côté a mont: enva hi pa r l a végéta ti on
- T. a mont : Bon éta t
- T. a va l : Bon éta t
- T. a va l : Bon éta t
Ecoulement :
Ecoulement : - Sens d'écoul ement : G-D
- Sens d'écoul ement G-D
Observations et Recommandations :
Observations et Recommandations :
Des herba ge à l a mont et à l 'a va l
Des herba ge à l a mont et à l 'a va l
Coté a va l : Côté a va l
REMERCIEMENTS ................................................................................................................ ii
RESUME .................................................................................................................................. vi
GENERALITES ....................................................................................................................... 5
1-Missions .............................................................................................................................. 6
1-1- Secteurs d’activités ................................................................................................................ 6
1-2- Nature des interventions ....................................................................................................... 6
1-3- Organisation et Organigramme ........................................................................................... 7
II- PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE ............................................................. 9
I- MATERIELS ...................................................................................................................... 15
II-1-Etude hydrologique..................................................................................................... 17
II-1-1- Diagnostic des ouvrages existants .................................................................................. 17
II-1-2-Détermination des débits de projet des ouvrages hydrauliques ................................... 17
II-1-2-1- Détermination des paramètres physiques et géomorphologiques du bassin........... 17
▪ Définition du bassin versant ............................................................................................... 17
▪ Délimitation des bassins versants............................................................................... 17
II-1-2-2-Méthode rationnelle ............................................................................................. 21
II-1-2-3- Méthode Rodier-Auvray .............................................................................................. 23
II-2-Etude hydraulique ...................................................................................................... 26
II-2-1-Détermination des sections d’ouvrages à construire ..................................................... 26
III- RESULTATS ET INTERPRETATIONS ..................................................................... 30
V-1-Apports du stage.......................................................................................................... 44
V-1-1-Au niveau de la formation................................................................................................ 44
REFERENCES ....................................................................................................................... 47
Webographie ........................................................................................................................... 48