1cpa 03
1cpa 03
1cpa 03
*****
Ministère De l’Éducation Nationale, De l’Enseignement
Supérieur Et La Recherche Scientifique
*****
Un peuple – Un but– Une foi
MICRO - PROJET
Sous le thème
ANALYSE DU COMPORTEMENT
DU CONSOMMATEUR DE VÊTEMENTS
C’est avec la plus grande émotion et la plus grande joie, que nous dédions ce modeste
travail à nos très chers parents pour leurs dévouements, leurs amours, leurs sacrifices
et leurs encouragements.
Que ce travail soit pour eux, un faible témoignage de notre profonde affection et
tendresse ainsi tout en espérant leurs rendre fiers de nous.
A toutes les personnes qui ne sont chères que Dieu les gardes.
2
REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier le tout puissant de nous avoir donné la foi et le courage afin
de mener à terme notre travail.
Nous tenons à exprimer nos remerciements les plus distingués à notre professeur M.
BOSSE Habib Serge de nous avoir fait l’honneur d’assurer l’encadrement de notre
travail.
Par le biais de ce micro-projet, nous exprimons notre profonde gratitude à toutes les
personnes qui de près ou de loin, nous ont aidés et accompagnés dans notre travail.
3
SOMMAIRE
DEDICACE .................................................................................................................................................. 2
REMERCIEMENTS ..................................................................................................................................... 3
4
INTRODUCTION GENERALE
Répondre aux besoins et aux désirs des consommateurs de façon plus pertinentes
que les concurrents est le but du marketing.
Analyser le comportement du consommateur consiste à étudier comment les individus,
les groupes et les organisations choisissent et achètent utilisent et abandonnent les
biens, les services, les idées, et expériences afin de satisfaire à leurs besoins et leurs
désirs.
5
En effet, avec la mondialisation le mode de consommation est rapproché entre les
pays via la pénétration des produits étrangers ou le marché des consommateurs est
devenu planétaire.
L’ouverture du marché Malien à la concurrence étrangère a bouleversé
l’environnement concurrentiel des entreprises maliennes. Habitué pendant longtemps
à un marché fermé, caractérisé par de situations de monopoles, ces entreprises se
voient confronter à une invasion sans précédente de leurs marchés par des marques
étrangères.
En conséquence, le marché malien du prêt à porter est inondé par les produits
étrangers qui sont importés d’une part par des importateurs nationaux à savoir des
produits Turques, Français, Chinois, Américains, de Daubai et de certains pays
Africains comme le Maroc, le Togo, la Cote d’ivoire, le Sénégal etc…….
Et malheureusement les consommateurs maliens considèrent souvent les produits de
marques étrangères comme prestigieux, de meilleure qualité, et en général les
préfèrent aux dépits des produits nationaux.
6
Pour bien mener cette étude, il est indispensable de se poser certains questions
élémentaires et nécessaires à mieux comprendre le sujet :
Ü Qu’est-ce que le consommateur ?
Ü Qu’est-ce que le comportement ?
Ü Qu’est-ce que le comportement du consommateur ?
Ü Quels sont les rôles du consommateur ?
Ü Quels sont les types de consommateurs de produit ?
Ü Définir l’étude du comportement du consommateur.
Ces questions sont des concepts de base qui nous aideront à mieux cerner notre sujet.
Nous avons reparti notre travail en deux parties dont comportant deux chapitres :
Ü Première partie : Facteurs Explicatifs du Consommateur
Ü Et dans laquelle on définira les différents concepts de base citer ci-dessus.
Ü Dans le Premier chapitre nous aborderont les Facteurs Psychologiques.
Ü Le Deuxième chapitre portera sur les Facteurs Socio-Culturels.
Ü Deuxième partie : Aspects Pratiques.
Ü Chapitre 1 : Les Aspects Pratiques des Facteurs Psychologiques.
Ü Chapitre 2 : Les Aspects Pratiques des Facteurs Socio-Culturels.
7
PREMIERE PARTIE : FACTEURS
EXPLICATIFS DU CONSOMMATEUR
Dans cette première partie du travail, on définira les concepts clés de cette étude lies
à la bonne compréhension du sujet.
8
« C’est est l’ensemble des actes des individus liés à l’achat et à l’utilisation
des biens économiques et de services, ceci englobant le processus de
décisions qui précèdent et déterminent ses actes.
1.4. Les rôles du consommateur : En d’autres termes ceux qui
prennent la décision. Tout individu est consommateur, mais la façon
diffère d’un individu à l’autre. On peut distinguer cinq rôles dans une
situation d’achat :
§ L’initiateur : il suggère l’idée d’acheter le produit
§ L’influenceur : il a un impact sur la décision finale
§ Le décideur : il détermine s’il faut, ou, quand, quoi, et comment
acheter
§ L’acheteur : il procède à la transaction proprement dite
§ L’utilisateur : il consomme ou utilise le produit ou le service
9
analyser les mécanismes qui conduisent le consommateur à l’achat
final de produit ou de services.
Elle peut être définit comme étant « l’ensemble des actes liés à l’achat
ainsi que les réflexions et les influences intervenant avant, pendant, et
après l’acte d’achat auprès des acheteurs et des consommateurs des
produits ou des services ».
Ainsi les facteurs sont l’ensemble des ressorts (motivation, aspirations,
influences) qui sous-tendent et guident de façon consciente ou
inconsciente, l’achat et/ou la consommation d’un produit et de manière
plus générale le comportement du consommateur.
Le consommateur est un être très complexe, il juge, il compare entre les
différentes offres, son comportement est imprévisible et souvent
changeant, ainsi il est difficile de l’attirer et de le satisfaire.
Le consommateur est en effet influencé dans chacun de ses
comportements par plusieurs facteurs, dont certains lui sont propres et
d’autres extérieurs. Les facteurs qui lui sont propres sont liés aux
caractéristiques individuelles, ceux qui lui sont extérieurs sont liés aux
caractéristiques environnementales.
Ainsi on peut tenter d’expliquer le comportement du consommateur par
les facteurs de diverses matières :
Ü Les facteurs de natures psychologiques ;
Ü Les facteurs de nature socio-culturels ;
Ü Les facteurs de nature personnelle ;
Ü Les factures de nature situationnel et les stimuli commerciaux ;
Nous allons sans plus tarder étudier les deux premiers facteurs qui nous
intéressent et que nous développerons dans nos deux prochains chapitres
à savoir : les facteurs psychologiques et socio-culturels
10
CHAPITRE 1 : Facteurs Psychologiques
a. Les besoins :
Ces besoins peuvent être définis comme des états liés à une sensation
de manque éprouvé à l’égard d’une satisfaction général.
A partir de là, nous pouvons donc envisager le comportement des
consommateurs vis-à-vis du prêt à porter.
Le besoin d’appartenance prend en compte les sentiments du
consommateur et donc son besoin de se créer une place dans son
environnement proche ainsi les vêtements lui permettent de ressembler à
ses semblables mais aussi s’intégrer aux groupes. Les personnes se
rapprochent « vestimentaire ment » parlant des personnes qui l’entourent
11
b. Les motivations :
« La motivation est l’énergie qui pousser un individu à satis faire un
besoin. C’est le motif qui amène à agir à afin de réduire voire éliminer
son insatisfaction » Ou encore mieux
« La motivation est un état psychologique de tension qui conduit à un
comportement dont l’objet est d’apaiser ou de supprimer cette tension
résulte d’un besoin non satisfait »
Cette énergie est toute personnelle et existe quand l’individu prend
conscience de l’importance de l’écart entre ses désirs et la réalité
génératrice d’un besoin. Cet écart crée un déséquilibre interne que
l’individu supporte mal. Le désir de réduction de cet écart va constituer
le moteur de motivation qui dicte un comportement en vue d’effectuer
un retour à une situation d’équilibre.
L’entreprise devra donc travailler dans deux directions à savoir :
• Éviter le mécontentement de l’acheteur potentiel ;
• Identifier avec soin les causes de satisfaction de les incorporer à
son offre en bénéficiant d’un avantage différentiel.
c. Les freins :
Il s’agit de pulsions qui vont empêcher ou retarder l’achat. Ils sont classés
de la manière suivante :
à Les inhibitions : sentiment de culpabilité induit par la morale
à Les peurs : peur que le modèle ne convient pas
à Les risques : le risque perçu est l’écart entre le niveau d’aspiration et le
niveau réel de satisfaction.
Pour BAUER, il existe quatre catégories de risque :
Ü Financier
Ü Perte de temps
Ü Psychologiques
Ü Physique
12
SECTION 2 : La perception, l’apprentissage, les croyances
et attitudes
a. La perception :
b. L’apprentissage :
Elle se trouve aux effets directs et indirects de ces actes qui influences
son comportement ultérieur. On appelle apprentissage, les modifications
intervenues dans le comportement d’une personne à la suite de ses
expériences passées. La plupart de nos comportements sont appris. La
théorie de l’apprentissage s’appuie sur cinq concepts : le besoin, le
stimulus, l’indice, la réponse, et le renforcement.
13
En effet une croyance correspond à un élément de connaissance
descriptive qu’un consommateur entretient à l’égard d’un objet. Les
fabricants sont bien sûr, très désireux de connaitre les croyances que le
marché entretient vis-à-vis de leurs produits et de leurs marques.
Contrairement aux croyances, une attitude résume les évolutions
(Positives ou négatives) les réactions et les prédispositions vis-à-vis d’un
objet ou une idée. Celle-ci permet à un individu de mettre en place des
éléments cohérents à l’égard d’une catégorie d’objet similaires.
En effet il n’a pas à réinterpréter la réalité à chaque fois : ses attitudes lui
fournissent une structure d’accueil. Les attitudes d’une personne
s’agglutinent en réseaux logiques et chercher à modifier l’un d’entre eux
peut requérir un bouleversement de l’ensemble. Une a donc avantage à
adopter ses produits aux attitudes préexistantes plutôt que chercher à les
transformer
14
CHAPITRE 2 : Facteurs Socio-Culturels
Ces facteurs supposent que les personnes n’abordent pas les problèmes de la
même façon et ça que ce soit par rapport à la tronche d’âge, ou bien au lieu
d’habitat ou à la situation familiale ou encore au niveau de revenu, de plus ces
caractéristiques sont faciles à identifier chez les individus.
Ainsi ce chapitre sera divisé en deux sections.
b. La sous-culture :
15
Elle est l’expression pour leurs adeptes, d’un détachement ou un
désengagement progressif ou radical par rapport aux valeurs centrales de
la culture perçue et vécue comme pesante, car non adaptée à l’ensemble
des individus qu’elle est censée fédérer.
c. La classe sociale :
On appelle classe sociale des groupes relativement homogènes et
permanentes, ordonnés les uns par rapports aux autres et dont les
membres partagent le système de valeurs, le même mode de vie les
mêmes intérêts et comportements.
Une classe sociale est mesurée par un certain nombre d’indicateurs
(profession, revenu, patrimoine, zone d’habitation ou niveau d’instruction)
qui influencent la décision d’un consommateur.
Le comportement d’achat d’un individu est aussi dicté par bien des
facteurs sociaux tels que : les groupes de références, la famille, le cycle
de vie.
16
b. La famille :
17
Selon ce cycle de vie les revenus ont tendance à augmenter au moins
jusqu’à l’âge de la retraite en même temps que les besoins évoluent.
18
DEUXIEME PARTIE :
ASPECTS PRATIQUES
Dans cette seconde partie nous allons vous parler d’un vêtement très particulier
qui ne rien d’autre que le tissu si prestigieux si beau si extravagant qui le Bazin.
Depuis deux décennies, le Bazin est devenu un véritable phénomène de mode
et social au Mali et en Afrique de l’Ouest. Conformément à la coutume Malienne,
le Bazin l’habillement idéal parfait magnifique de chaque individu principal de la
femme. Ainsi une denrée qui fait l’objet d’une grande commercialisation dans la
ville de Bamako.
C’est au Mali, que toute la sous-région vient rechercher la précieuse étoffe.
Avec sa raideur majestueuse, ses couleurs explosives, ses broderies originales
et son crissement si caractéristique. Le Bazin est le tissu de grandes occasions
par excellence. Le Bazin est devenu un produit de luxe, néanmoins de
nouveaux modèles moins chers ont rendu le précieux tissu possible pour les
consommateurs qui ne pouvaient pas se l’offrir jusque-là.
19
grand Boubou est le plaisir de tous les hommes de l’Afrique de l’Ouest
qui se respectent. Le Bazin est également un matériau utilisé par les
stylistes de la mode.
a. Freins :
20
CHAPITRE 4 : Aspects Pratiques des Facteurs Socio-Culturels
SECTION 1 : Aspects pratiques liés à la Culture
a. Culture :
21
SECTION 2 : Aspects pratiques liés aux facteurs sociaux
a. Les groupes de référence :
22
CONCLUSION
Au terme de cette étude, nous rappelons que l’objectif de notre travail était
de vérifier d’une part, les facteurs explicatifs du comportement du
consommateur et d’autres part les aspects pratiques. C’est pour cela que
nous avons opté pour un travail sur le terrain qui nous a permis de
répondre à notre problématique comme suit :
23
Nous avons conclu à travers notre travail que les consommateurs de la
ville de Bamako ne sont pas satisfaits des marques locales en raison
de leurs mauvaises qualités, indisponibilités, et leurs designs qui sont
loin d’être attirants. Ce qui argumente leurs infidélités. Par conséquent
la satisfaction n’a pas de relation directe avec la fidélité mais ceci est
logique parce que les déterminants de choix sont la qualité et le prix et
non pas la marque.
D’après notre travail il ressort que les marques locales ont une
perception négative dans l’esprit des consommateurs de la ville de
Bamako, d’une part à cause du manque de communication qui joue un
rôle important dans l’acte d’achat sur le changement d’attitude et
d’opinion d’un consommateur. Et d’autre part à cause des variables
prix, qualité, disponibilité, design, et notoriété qui sont très faibles ce
qui poussent à s’orienter vers les marques étrangères qui elles sont
perçues comme étant de qualités supérieures et aussi de forte notoriété
et image de marque qui les inspirent un sentiment de confiance envers
elles. Cependant certains consommateurs les perçoivent comme une
menace pour l’économie du pays.
Ces résultats de l’enquête ne doivent pas être pris à titre indicatifs et
ne pas les généralisés et cela pour les raisons suivantes :
Ü La taille de notre échantillon est très réduite
Ü La nature du produit, qui a un degré de connaissance et d’achat
faible auprès de notre échantillon, ce qui signifie qu’ils non pas
vraiment essayer les vêtements locaux.
Pour conclure, les entreprises maliennes doivent faire plus d’effort en
marketing et développe son mix (prix, produit, communication, et
distribution), afin de comprendre le comportement des consommateurs et
de gagner leurs confiances.
24
TABLE DES MATIERES
DEDICACE .................................................................................................................................................. 2
REMERCIEMENTS ..................................................................................................................................... 3
25
RESUMÉ :
Mots-clés :
26