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Cours Systemes de Detection Intrusion

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Les systèmes de détection intrusion (technologie)

A. Technologies :

Il existe 2 technologies d’alarme intrusion :

1. La technologie filaire : Les détecteurs et organes de signalisation sont


reliés par des câbles 6 conducteurs 6/10 de couleurs différentes (2 fils assurent
la protection du câble, 2 autres la transmission des informations, et 2 pour
l’alimentation des détecteurs).
Cette technologie est souvent installée dans un logement neuf ou dans des
locaux à haut risque.

2. La technologie radio : Chaque appareil est muni d’un émetteur /


récepteur et d’une alimentation par pile / batterie. La transmission des
informations s’effectue par onde radio (433 MHz).
Cette technologie est souvent installée dans un logement en rénovation et
pour l’habitat en général.

Normalisation :

Pour les particuliers :


Les compagnies d’assurance n’exigent pas l’installation d’une alarme pour les
habitations, sauf dans quelques cas très particuliers. Cependant, si vous installez une
alarme, avec certaines sociétés d’assurance, il est possible de faire réduire votre prime
ou de faire supprimer votre franchise en cas de cambriolages.
 
Pour les entreprises :
Les compagnies d’assurances vous donneront leurs exigences en termes de matériel ou
d’installation, cela dépendra de votre activité (avec son risque de sécurité spécifique)
et de la zone dans laquelle vous vous trouvez.
 
Quand on parle d’alarme, on entend souvent parler de normes comme l’APSAD R81,
de la certification NF ou de la marque A2P.
La certification NFA2P n’existe plus depuis Janvier 2012.

La marque A2P est une certification du matériel, c’est une demande


volontaire du fabricant qui soumet son produit au contrôle du CNPP (Organisme
délivrant l’A2P).
Il existe 3 classements en fonction des risques :
A2P 1 bouclier : pour les systèmes d’alarme d’habitations difficilement accessibles ou
sans objet de grande valeur.
A2P 2 boucliers : pour les systèmes des petits commerces ou d’habitations facilement
accessibles et avec des objets de valeur. C’est la norme la plus utilisée.
A2P 3 boucliers : pour les systèmes de tous types de bâtiments avec des objets de
grande valeur (bijouteries, industries…).
La marque A2P est une norme française qui n’est pas obligatoire. De nombreux
constructeurs ont des gammes de centrales capables d’être A2P mais ne souhaitent pas
payer l’agrément. Cela ne veut pas forcément dire qu’un produit est moins performant
qu’un autre.

 L’APSAD R81 est une règle d’installation, elle définit des exigences
techniques minimales et une méthodologie pour l’installation de celle-ci.

 En télésurveillance, il existe également une règle nommée l’APSAD I31.

B. Principe de fonctionnement.

Un ou plusieurs détecteurs peuvent être câblés sur une entrée d'une centrale
anti-intrusion.
Il existe différentes technologies de câblages associées à une installation
d'alarme :
o Les boucles filaires 'classiques'.
o Les boucles 'équilibrées'.
o Les bus.(moins répandu)

1. Les boucles classiques :

Ces boucles sont constituées de deux ou trois paires de conducteurs qui sont affectées
respectivement :
- à l'alimentation (obligatoire uniquement pour les détecteurs intégrant de
l'électronique).
- à la détection (intrusion),
- à l'auto-protection (malveillance),

Alimentation :L'alimentation est câblée en parallèle.

C e n t r a le + + + +

B o r n ie r B o r n ie r B o r n ie r
d ' a lim e n t a t io n d ' a lim e n t a t io n d ' a lim e n t a t io n
d u d é te c te u r 1 d u d é te c te u r 2 d u d é te c te u r 3

- M - - -
Détection :

En fonction de la technologie du capteur utilisé, on utilise deux types de boucles.

La boucle à contact NF (ou NC).

Tous les détecteurs sont équipés d'un contact NF (Normalement Fermé) lorsque
l'installation est en fonction.
Dans le cas d'une détection, il se produit une ouverture du contact.
Tous les contacts doivent donc être câblés en série.
C e n t r a le
X

D é te c te u r 1 D é te c te u r 2 D é te c te u r 3

Si un ou plusieurs détecteurs sont sollicités, la boucle XY s'ouvre. Cette ouverture est


détectée par la centrale.
C e n t r a le
X

D é te c te u r 1 D é te c te u r 2 D é te c te u r 3

 
L'avantage de ce type de boucle est qu'une défaillance de l'installation (détecteur ou
câblage) est signalée comme une intrusion

La boucle à contact NO.

Tous les détecteurs sont équipés d'un contact NO (Normalement Ouvert) lorsque
l'installation est en fonction.
Dans le cas d'une détection, il se produit une fermeture du contact (exemple : tapis de
sol)
Tous les contacts doivent donc être câblés en parallèle.
C e n t r a le D é te c te u r 1 D é te c te u r 2 D é te c te u r 3
Si un ou plusieurs détecteurs sont sollicités, la boucle XY se ferme. Cette fermeture est
détectée par la centrale.
C e n t r a le D é te c te u r 1 D é te c te u r 2 D é te c te u r 3

L'inconvénient de ce type de boucle est qu'une défaillance de l'installation (détecteur


ou câblage) ne peut être détectée que lors d'une vérification fonctionnelle de
l'installation.

L'auto-protection.
C'est une boucle de type NF.
Elle prévient toute malveillance (sectionnement d'un câble ou arrachement d'un
boîtier) envers l'installation.
Tous les éléments de l'installation sont pourvus d'un contact. Ce contact est fermé en
utilisation normale.

C e n t r a le
A P1

F ix a t io n s
c o u v e r c le
m u r a le

A P2 D é te c te u r 1 D é te c te u r 2 D é te c te u r 3

Si un boîtier est arraché de son support ou si son couvercle est démonté, le contact
s'ouvre.
Cette ouverture est détectée par la centrale.

C e n t r a le
A P1

F ix a t io n s
c o u v e r c le
m u r a le

A P2 D é te c te u r 1 D é te c te u r 2 D é te c te u r 3
2. Les boucles équilibrées

Chez certains constructeurs, les informations d'intrusion ou de sabotage sont


véhiculées par une seule boucle.
L'avantage de cette technologie permet de câbler les :

- détecteurs actifs avec 4 fils ( 2 pour l'alimentation, 2 pour les


informations ), au lieu de 6 fils ( 2 pour l'alimentation, 2 pour l'intrusion, 2
pour le sabotage ),
- détecteurs passifs avec 2 fils ( pour la détection et l’autoprotection ), au lieu
de 4 fils ( 2 pour la détection et 2 pour l’autoprotection ).

Ces boucles sont paramétrables à l’aide du logiciel intégré à la centrale. Pour être
déclarées boucles équilibrées, il faut les forcer en AL/AP ( AL pour Alarme ou
détection, AP pour AutoProtection ).

C. Les détecteurs d’approche, de pénétration et de mouvement  :

1. Les interrupteurs à lame souple.

Les détecteurs d’ouverture sont des détecteurs


d’état. Ils sont utilisés :
en surveillance périmètrique sur les issues et
les ouvrants à protéger (intrusion),
en surveillance ponctuelle sur les portes des
boîtiers des éléments de l’installation
(autoprotection).
Il en existe deux types :
o . les détecteurs a contact mécanique,
o . les détecteurs à contact "magnétique".

Détecteurs à contacts mécaniques

Détecteurs à contacts magnétiques


Ces détecteurs sont utilisés sur les issues ou les ouvrants à protéger.
Le détecteur est composé de deux parties, un contact installé sur l’huisserie et un
aimant sur la partie mobile.
Le contact est un interrupteur à lame souple (ILS ou contact Reed).
Principaux types de détecteurs à contacts magnétiques

Contacts encastrables

Contacts en saillie.

Les détecteurs d'ouverture


magnétiques sont la réponse aux
souhaits des installateurs
professionnels de la sécurité. Au
regard de la facilité d'installation et
d'utilisation d'abord: une boîte de
raccordement a été intégrée, et deux
vis sont libres pour permettre la mise
en série avec d'autres détecteurs. Des
cales enclipsables, pour l'aimant et le
contact, permettent de s'affranchir de
la plupart des problèmes d'ajustement.

L'aimant est spécialement étudié pour être


installé sur des huisseries métalliques, sans risque
de dispersion de son champ magnétique. Au
regard de la fiabilité ensuite: l'ampoule REED, le
cœur du contact, est protégée d'éventuels chocs
lors de l'installation. Plus de risque de casser
l'ampoule avec un tournevis par exemple. Les
lames d'autoprotection, afin d'éviter les
problèmes de fausses alarmes dues à l'oxydation
sont équipées de contacts plaqués or. Chaque
connexion est soudée à la main pour une meilleure durée de vie. L'étanchéité du
détecteur est assurée par des joints caoutchouc au niveau des entrées de câble.

2. Les détecteurs infrarouges.

Un détecteur infrarouge passif peut analyser


le rayonnement thermique émis par tout
mammifère. Un corps présentant une
température supérieure à celle du 0 absolu
produit des infrarouges. L’homme présente
une température externe avoisinant les 35°C.
Il émet donc un rayonnement infrarouge.
La longueur d’onde moyenne de ce
rayonnement est approximativement de 10
µm.
Cette longueur d’onde se situe « en dessous »
de celle du rouge (0,65 µm = 650 nm pour
les lasers rouges)
La fonction d’un détecteur infrarouge sera :

- de discriminer le rayonnement émis par un être humain ou un animal avec


celui émis par des objets,
- de déterminer si la source d’émission du rayonnement est fixe ou en
mouvement,
- d’émettre une information dans le cadre d’une détection (chaleur animale
en mouvement).

Principe de fonctionnement et constitution

Un détecteur est constitué :


- d’un capteur pyroélectrique sensible au rayonnement infrarouge passif.

- d’une lentille de Fresnel (parfois associée à un miroir) chargée de faire


converger les rayons sur le capteur.

- d’une partie électronique dont le rôle est de traiter le signal issu du


capteur et de produire une information destinée à la centrale.
En (A), la lentille de Fresnel est remplacée par un miroir parabolique segmenté.

Le capteur pyroélectrique (C) est orienté en direction du miroir.

En (B) on peut distinguer le contact d'autoprotection qui surveille l'ouverture


du couvercle du détecteur.
En (D) un cavalier qui permet d'autoriser l'allumage de la Led lors d'une
détection. Pour certaines applications sensibles, la Led reste éteinte. Ce mode
laisse dans le doute une personne malveillante lors d'une intrusion ou d'un
repérage. En (E) le relais dont un contact est en liaison avec le bornier.

La lentille de Fresnel alterne des zones surveillées et non surveillées. Une


partie du rayonnement infrarouge émis par un corps converge en direction de la
surface sensible du capteur lorsque ce corps est placé dans un secteur surveillé.
Si ce même corps est placé dans un secteur non surveillé, le rayonnement
atteignant le capteur est très faible.
L’électronique analyse une variation du rayonnement infrarouge auquel est
soumis le capteur, lorsqu’une source de chaleur se déplace d’une zone
surveillée vers une zone non surveillée (et réciproquement).
Le détecteur doit déterminer si l’intrus est un humain ou un animal. Cette discrimination est
assurée en mesurant la quantité d’énergie émise par le corps en déplacement. Un animal
domestique rayonne moins d’énergie qu’une personne. Cette technologie n’est pas fiable à
100%.
Types de détecteurs infrarouges.

Longue portée.
Réservé pour les couloirs, on peut
remarquer une zone de détection au pied
du détecteur qui interdit l'inhibition.

Grand angle.
Placé dans un coin d'une pièce,
il en couvre le volume.

Rideau.
Spécial petits animaux. Le détecteur est placé afin
Le lobe n'atteint pas le sol. Des que le rideau soit vertical.
animaux peuvent se déplacer. Le franchissement du rideau
Il y a risque de détection d'un chat engendre une détection.
qui sauterait sur une table.
Influence de l’environnement.

Les sources de chaleur


Les sources de chaleur, comme les convecteurs électriques, peuvent créer des
variations rapides de rayonnement infrarouge. La dernière génération de détecteurs est
peu sensible à cette perturbation. Il faudra toutefois lors d’une installation, éviter de
placer un convecteur sous un détecteur. Le détecteur ne doit pas être exposé
directement aux rayons du soleil.

Les courants d’air.


Dans certaines circonstances, une nappe d’air chaud peut se former dans une pièce. Un
courant d’air soudain et qui déplace cette nappe peut être interprété par un détecteur
comme étant le déplacement d’un corps. Ce phénomène engendre une alarme
intempestive. Lorsque l'alarme est en service, il faut proscrire l'utilisation de
ventilateurs.

Avantages et inconvénients des détecteurs infrarouges.


Avantages
Le système est passif, donc invisible pour l’œil humain,
les rayonnements IR ne traversent pas les vitrages, insensibilité totale aux
bruits et vibrations.
Inconvénients
Sensibilité aux variations de température, masquables (sauf les dernières
générations).

Voies de pénétration.
La détection est effective lorsqu’un intrus transite d’une zone non surveillée vers une
zone surveillée ou inversement. Le détecteur sera donc placé, dans la mesure du
possible, afin que ses rayons de détection soient perpendiculaires au chemin emprunté
par l’intrus. Cette stratégie améliore la précocité de la détection

D. Les dispositifs de signalisation.

Rôle des dispositifs de signalisation.

Dans un système de détection d’intrusion, les dispositifs sonores parfois lumineux


assurent la fonction alarme. Ils sont sollicités à la suite des évènements suivants :

Les dispositifs d’alarme sonore ont pour but de dissuader l’intrus détecté de poursuivre
ses investigations par l’émission de sons de forte puissance.
Deux types de dispositifs d’alarme sonore sont à distinguer :
- les dispositifs intérieurs qui ont pour rôle d’agresser le système auditif de
l’intrus au delà du seuil de douleur,
- les dispositifs extérieurs qui ont pour rôle d’avertir le voisinage, avec la
possibilité d’identification de l’intrus.

La modulation de fréquence.
Pour accentuer l’effet agressif, le signal sonore est modulé en fréquence (cadence
de modulation 1,5 Hz environ). Le signal est modulé sur une bande de fréquence
s’étalant de 1,4 à 1,6 kHz pour les dispositifs externes. La fréquence de modulation
est libre pour les dispositifs internes.

Constitution d’un dispositif d’alarme sonore.

Un dispositif d’alarme sonore est composé :


- d’un circuit imprimé intégrant généralement un micro-processeur pour la
gestion des signaux ( E / S / batterie ),
- du transducteur sonore,
- de la batterie,
- du coffret.

Le coffret assure la protection mécanique du dispositif. Il est prévu pour résister à


l’environnement et aux malveillances. Il est constitué d’un socle surveillé à
l’arrachement et d’un capot muni d’un contact d’autosurveillance. Les ouvertures
pratiquées sur la face avant permettent aux sons de sortir du boîtier. Elles sont
communément appelées « ouies ».

Le bornier :
Il est constitué généralement de cinq bornes (ou six dont une inutilisée) qui sont :

L’alimentation de maintien de la charge batterie (+CH / -0V).


L’ordre de grandeur de cette ddp est de 13,7V (entretien d’une batterie au plomb).
La ddp de blocage entre les bornes (BLOC / -0V)
L’ordre de grandeur de cette ddp est de 12V en
veille et de 0V en alarme.
Certains constructeurs ont adopté une logique
négative de contrôle (Aritech).
La boucle d’autoprotection.
L’ordre de grandeur de la ddp entre les deux
bornes (AP) est de
 0V si la boucle est fermée,
 12V si la boucle est ouverte
Arrachement, ouverture du capot...

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