Memoire de Master: Option: Assainissement
Memoire de Master: Option: Assainissement
Memoire de Master: Option: Assainissement
MEMOIRE DE MASTER
Pour l’obtention du diplôme de Master en Hydraulique
OPTION : ASSAINISSEMENT
THEME :
Présenté par :
Mr : CHARABI Mahfoud
MAI 2016
Je Dédie ce modeste travail :
Spécialement à ma très chère mère pour ces
Sacrifices, son amour, son aide et son soutien.
Très chère maman, je ne vous remercierai jamais assez pour
vos actes.
A mon très cher père qui a toujours été là pour moi et qui
m'a donné un magnifique modèle du labeur et de persévérance;
A mon grand père et ma grand-mère maternelle que Dieu me
les garde.
MAHFOUD
:ﻣﻠﺨﺺ
إن اﺷﻜﺎﻟﯿﺔ دراﺳﺘﻨﺎ ھﻲ اﻟﺒﺤﺚ ﻋﻦ إﻣﻜﺎﻧﯿﺔ اﻋﺎدة اﺳﺘﺨﺪام اﻟﻤﯿﺎه اﻟﻤﻌﺎﻟﺠﺔ و اﻟﺤﻤﺄة ﻣﻦ ﻣﺤﻄﺔ ﻣﻌﺎﻟﺠﺔ ﻣﯿﺎه
دراﺳﺘﻨﺎ ﻛﺎﻧﺖ ﻣﻘﺘﺼﺮة ﻋﻠﻰ ﻣﺤﻄﺔ، اﻟﺼﺮف اﻟﺼﺤﻲ ﻓﻲ ﻣﺨﺘﻠﻒ اﻟﻤﺠﺎﻻت وﺑﺼﻔﺔ ﺧﺎﺻﺔ ﻓﻲ اﻟﻤﺠﺎل اﻟﺰراﻋﻲ
ﻣﻌﺎﻟﺠﺔ ﻣﯿﺎه اﻟﺼﺮف اﻟﺼﺤﻲ ﻟﻮﻻﯾﺔ ﺑﻮﻣﺮداس
ﻓﻲ اطﺎر ھﺬا اﻟﻌﻤﻞ ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺈﺟﺮاء ﻋﺪد ﻣﻦ اﻻﺧﺘﺒﺎرات ﻋﻠﻰ اﻟﻤﯿﺎه اﻟﻤﻌﺎﻟﺠﺔ و اﻟﺤﻤﺄة ﺑﮭﺪف دراﺳﺔ ﻧﻮﻋﯿﺘﮭﺎ
و ﻣﺪى ﻣﻄﺎﺑﻘﺘﮭﺎ ﻟﻠﻤﻌﺎﯾﺮ اﻟﻤﻌﺘﻤﺪة ﻹﻋﺎدة اﻻﺳﺘﺨﺪام ﻓﻲ ﻣﺨﺘﻠﻒ اﻟﻤﺠﺎﻻت ﻛﻤﺎ،اﻟﻔﯿﺰﯾﻮﻛﻤﯿﺎﺋﯿﺔ و اﻟﺒﯿﻮﻟﻮﺟﯿﺔ
وﻣﺪى ﺗﺄﺛﯿﺮھﺎ ﻋﻠﯿﮭﺎ،ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺪراﺳﺔ ﻗﺎﺑﻠﯿﺔ ﺗﺮﺑﺔ داﺋﺮة ﺑﻮﻣﺮداس ﻹﻋﺎدة اﺳﺘﺨﺪام اﻟﻤﯿﺎه اﻟﻤﻌﺎﻟﺠﺔ و اﻟﺤﻤﺄة
وﻗﺪ اﻋﺘﻤﺪﻧﺎ أﯾﻀﺎ ﻋﻠﻰ ﻣﺠﻤﻮﻋﺔ ﻣﻦ اﻻﺧﺘﺒﺎرات اﻟﺘﻲ ﻧﻔﺬت ﻓﻲ ﻣﺨﺎﺑﺮ ﻣﺘﺨﺼﺼﺔ
Résumé :
Dans le cadre de ce travail, nous avons effectué sur place un certain nombre
d'analyses sur les eaux traitées et sur la boue générée par le traitement dans le but de
l’étude de leurs qualités physicochimiques et bactériologiques et on les compare avec
les normes de la réutilisation dans les défirent domaine, et nous avons étudiée
l’aptitude des sols de daïra de boumerdes a la réutilisation des eaux épurées et leur
impact.
Nous avons procédé également au recueil d'autres analyses effectuées par des
laboratoires spécialisés.
Abstract:
The aim of this work is to set the possibilities of using purified water and mud from a
water - treatment plant used for irrigation and for other different domains. Our
investigation dealis wik the treatment station of the wilaya of boumerdes only.
Within our research, we have made number of analyses on water drafts and on the
mud in generated by the treatment in the aim of study of the quality physicochimiques
and bactériologiques and compared with specification of using purified water in
different domains, and we have study the aptitude of soil of daïra of boumerdes for
using purified water and her impact
Figure IV1: ouvrages de traitement de l’eau dans la station d’épuration BOUMERDES ...... 44
Figure IV.2 : épaississeur ........................................................................................................ 45
Figure IV.3 : bande à presse .................................................................................................... 45
Figure IV.4 : Graphique de variation de PH durant l’année 2015........................................... 48
Figure IV.5 : Graphique de variation de température d’eaux épurées pendant l‘année 2015 . 49
Figure IV.6 : Variation des valeurs de conductivité pour l’eau brute et épurée ...................... 50
Figure IV.7 : Variation des valeurs de DBO5 pour l’eau brute et épurée ............................... 50
Figure IV.8 : Variation des valeurs de DCO pour l’eau brute et épurée ................................. 51
Figure IV.9 : Variation des valeurs de MES pour l’eau brute et épurée ................................ 51
Figure IV.10 : Variation de l’azote ammoniacal ..................................................................... 52
Figure IV.11 : Variation de nitrites pour les eaux brute et épurées ........................................ 52
Figure IV.12 : Variation de nitrates pour les eaux brute et épurées ....................................... 53
Figure IV.13 : Variation de l’azote NTK ................................................................................ 53
UAP : Unité d’appui au programme appui au secteur des ressources en eau en Algérie.
Introduction et problématique
Introduction et problématique
Dans le cadre de ce travail nous nous proposons une étude sur la caractérisation
et l’évaluation de qualité des eaux usées épurées c’est-à-dire examiner tous les
paramètres physico-chimiques et biologiques ainsi que les parasites et les éléments
tracés présents dans l’eau épurée et aussi dans les sous-produits d’épuration dans le
but de la réutilisation sens risque dans divers domaines précisément dans le domaine
d’irrigation car elle est le domaine le plus consommateur d’eau.
Nous terminons notre étude par une conclusion générale ou sont récapitulés les
principaux résultats obtenus.
Recherche bibliographiques sur
la réutilisation des eaux épurées
Chapitre I :
Réutilisation des eaux épurées
Chapitre I Réutilisation des eaux épurées
I.1. Introduction :
L' importance grandissante des couts d'amener l'eau pour l'alimentation des
villes pour les différents consommateurs , jointe à celle de leur évacuation qui va
de pair avec la raréfaction des ressources en eau, conduit, un peu partout dans le
monde, et pas seulement dans les zones arides et semi-arides, à se poser la question
de possibilité de réutilisation des eaux usées épurées . Cette ressource de seconde
main, qui s'accroit avec l’utilisation plus intensive des ressources naturelles,
constituera demain une richesse réelle si on apprend à l’utiliser et à mettre en œuvre
à temps les mesures de sauvegarde qui s’imposent.
I.2.Eau dans le monde :
La question de l’eau et de ses réserves est un problème qui anime les populations du
monde entier depuis des décennies. Les poussées démographiques, l’agriculture
extensive, le réchauffement climatique sont quelques-uns des nombreux exemples
mettant en péril la pérennité des ressources.
La carte ci-dessous présente l’état actuel du stress hydrique dans le monde. On parle
de stress hydrique lorsque la demande en eau dépasse les ressources disponibles ou
encore, lorsque la disponibilité en eau par an et par habitant est inférieure à 1700 m3.
I.2.1.Situation mondiale :
La réutilisation des eaux usées épurées « REUE » est une action volontaire et
planifiée qui vise la production des quantités complémentaires en eau pour différents
usages.
La figure suivante représente les défirent usage de la réutilisation des eaux épurées
par percolation : Le principal problème rencontré est celui des algues, qui
pullulent dans les bassins. Les solutions préconisées sont variées: introduction
de poissons, d’algicides, teindre l’eau pour empêcher la photosynthèse,
faire circuler l’eau pour empêcher la stagnation, éviter le stockage dans des
lacs peu profonds, éviter de laisser l’eau stagner trop longtemps et couvrir les
réservoirs. Un autre problème est la formation d’un microfilm de vase,
d’argile et de micro-organismes au fond du bassin qui bloque la;
par recharge directe : L’eau est injectée dans la nappe par plusieurs puits.
(Devaux I, 1999)
Figure I.4 : Schématisation d’un système de recharge artificielle d’un aquifère côtier
protégeant ainsi les nappes de l’intrusion marine (Dahab, 2011)
Figure I.5 : Recharge artificielle d’un aquifère (UNEP et Global Environment Centre
Foundation, 2005)
La valorisation des boues est souvent aléatoire et leur évacuation constitue presque
toujours une charge d'exploitation importante.
Sur le plan économique le but à atteindre est en réalité de limiter les frais de leur
traitement et de leur transport. Cette optimisation dépend des conditions
d'écoulement du produit, des besoins en énergie et du coût de celle-ci, du prix de la
main d'œuvre, des réactifs de conditionnement, etc. Parallèlement, l’hygiène du
travail et la protection de l'environnement imposent le développement de solutions
provoquant le minimum de nuisances tout en restant économiquement supportables.
(DEGREMONT, 1989)
Les principales destinations des boues et sous-produits issus de leur traitement sont
les suivantes:
L’épandage de la boue est la voie la plus répandue en agriculture. Elle existe depuis
plus de 30 ans et offre la possibilité d’augmenter la fertilisation des sols.
Cette pratique courante ne concerne pas que les boues d'épuration, mais plusieurs
centaines de millions de tonnes ou de mètres cubes de matières diverses. Ces
matières entretiennent la fertilité des sols quand elles sont correctement appliquées,
diminuant alors les besoins d'engrais commerciaux. En agriculture, les boues sont
utilisées comme fertilisants, c'est-à-dire comme produit capable de fournir aux
cultures des éléments nutritifs nécessaires à leur croissance et à leur développement.
Compte tenu des multiples procédés épuratoires utilisés dans les différentes stations,
les boues sont susceptibles de présenter une diversité de composition selon le type de
traitement utilisé, le type d’effluent entrant ou encore la taille de la station.
I.4.3.Récupération de produits
La récupération n'est envisageable que sur certains éléments contenus dans les boues.
En particulier:
C'est encore sans doute la destination finale la plus fréquente des boues produites.
Le résidu peut être plus ou moins important mais même dans le cas d'incinération
il demeure un sous-produit de volume non négligeable et rassemblant normalement
tous les métaux lourds contenus dans les boues.
Cette méthode n’est en rien écologique, car il est responsable de dégagement gazeux
toxiques et à effet de serre. Les « jus » peuvent percoler dans les nappes phréatiques et
ce mode de traitement présente l'inconvénient de condamner définitivement des
surfaces au sol importantes.
Enfin, la mise en décharge commune des boues avec les ordures ménagères est
une pratique encore fréquente. Les législations en la matière varient suivant les pays.
(DEGREMONT, 1989)
Réutilisation agricole :
Sur les 107 stations d’épuration (STEP) en exploitation à travers le pays, 17 STEP
sont concernées par la réutilisation des eaux usées épurées en agriculture 12 000 ha de
superficie agricole, il s’agit des STEP suivantes :
- Kouinine (El Oued), Ouargla, Guelma, Boumerdès, Souk Ahras, Ghriss, Tlemcen,
Mascara, Bouhnifia, Hacine, Oued Taria, Hachem, Sehaouria, Tizi, Mohammadia,
Ain Hadjar et Bordj Bou Arreridj.
Perspectives :
Le potentiel de la réutilisation des eaux usées épurées à des fins agricoles évoluera
d’une manière significative d’environ 20 million m3 en 2014 à environ 40 million
m3en 2019, et le nombre de stations concernées par la REUE sera de 26 STEP à
l’horizon 2019, pour l’irrigation de plus de 13 000 hectares de terres agricoles, parmi
ces projets : Chelghoum Laïd, Ouargla, Saïda, Tiaret, Chlef, Sétif, Médéa, Sidi Bel
Abbès et Ain Defla. (ONA, 2015).
Un plan d’action ONA/ONID est en cours d’études, pour définir les possibilités
réelles d’une éventuelle réutilisation des eaux usées épurées pour l’irrigation des
grands périmètres d’irrigation -GPI- au niveau des cinq (05) bassins hydrographiques
à l’échelle nationale. (ONA, 2015)
Réutilisation municipale :
Réutilisation industriel :
La STEP de Jijel cède un volume de 15 000 m3/mois d’eau usée épurée au profit de la
tannerie de Jijel. (ONA, 2015).
BILAN DE GAZ
Production nominale Production actuelle
Boue (t ms/mois) 1950 650
Gaz (méthane) 1296000 216000
(Nm3 /mois)
La réutilisation des eaux épurées peut être un atout important dans la politique
d’aménagement du territoire des collectivités locales. Les avantages et les bénéfices
les plus importants de la réutilisation de l’eau, ainsi que les contraintes les plus
fréquemment rencontrées dans l’exécution et l’exploitation de tels projets sont les
suivants. (Lazarova et Brissaud, 2007)
1. ressource alternative :
4. Valeur environnementale :
5. Développement durable :
Problèmes de santé publique liés aux pathogènes éventuels dans les eaux usées
non traitées.
Absence de réglementation et des incitations à la réutilisation.
Droit sur l’eau : qui possède l’eau recyclée et qui récupère les revenus.
Exploitation inappropriée et/ou non conforme
2. Aspects sociaux :
3. Aspects économique :
5. Aspects technologiques :
6. Aspects financières :
II.3.Notion de risque :
II.3.1.Définition du risque :
Les études d’estimation du risque distinguent deux types de risque : le risque potentiel
et le risque réel (Devaux (1999) cité dans Baumont (2004)). Le risque potentiel comprend
lui-même le risque théorique et le risque expérimental.
II.3.2.Risque microbiologique :
D’après Commission «assainissement» de l’AGHTM (1996) cité dans Baumont (2004), les
populations humaines telles que les consommateurs de légumes crus, les
consommateurs de viande bovine insuffisamment cuite, les travailleurs agricoles et les
populations avoisinantes, sont exposées à une pathologie associée de manière certaine
à une utilisation agricole d’effluents bruts ou traités.
II.3.3.Risque chimique :
Les faibles concentrations en micropolluants dans les eaux usées traitées peuvent être
un frein à la recharge d’aquifère. Même en faibles quantités, ces éléments présentent
des risques de toxicité humaine à court terme et de maladies à plus long terme.
Le risque posé par les effets à long terme de ces produits, pour lesquels il n’existe
souvent aucune étude, est encore inconnu. De même, l’apparition de nouvelles
substances toxiques n’est pas à exclure et il faut rester prudent, surtout vis-à-vis
d’eaux usées traitées urbaines qui, dans certains cas, pourraient avoir des
caractéristiques chimiques différentes et des concentrations plus importantes. Enfin, il
ne faut pas oublier que les éléments traces ont tendance à s’accumuler dans les boues
de STEP plutôt que dans l’eau traitée ; le risque chimique semble alors moindre.
Pour une réutilisation à des fins industrielles, la concentration admissible en sels, les
molécules organiques et les éléments traces métalliques doivent faire l’objet d’une
attention particulière (Monchalin (1999) repris et complété par Aviron-Violet, 2002).
II.3.4.Risque environnemental :
Dans un contexte agricole, l’influence d’un excès de bore et d’autres éléments traces
éventuels, l’affectation du rendement par la salinité, le risque d’alcalinisation
des sols par excès de sodium, un résiduel en chlore trop important, un excès de
nutriments (azote, phosphore, potassium) ou les brûlures de feuille par le sel en cas
d’aspersion, doivent être pris en considération (Monchalin (1999) repris et complété par
Aviron-Violet, 2002). Cependant, pour le sol, il ne faut pas perdre de vue qu’il existe une
capacité de rétention (adsorption pour les molécules ou ions, compétition trophique
pour les microorganismes) et une capacité d’épuration (valable également pour les
cours d’eau dans une moindre mesure).
Les paramètres devant être pris en compte dans tout projet de réutilisation des eaux
viennent d’être décrits. Certains doivent faire l’objet de plus d’attention que d’autres,
notamment par rapport aux risques qu’ils présentent pour l’Homme et
l’Environnement.
1. Virus :
Les virus sont des parasites intracellulaires de très petite taille (10 à 350 nm) qui ne
peuvent se multiplier que dans une cellule hôte. Leur concentration dans les eaux
usées urbaines est comprise entre 103 et 104 particules par litre. Leur isolement et leur
dénombrement dans les eaux usées sont difficiles, ce qui conduit vraisemblablement à
une sous-estimation de leur nombre réel.
Les virus ne sont pas naturellement présents dans l’intestin, contrairement aux
bactéries. Ils sont présents soient intentionnellement (après une vaccination
intramusculaire contre la poliomyélite par exemple), soit chez un individu infecté
accidentellement. Le mode d’infection est, dans la majorité des cas, l’ingestion mais il
peut également exister des cas d’inhalation (Coronavirus par exemple).
Il semble que les virus soient plus résistants dans l'environnement que les bactéries et
que leurs faibles dimensions soient à l'origine de leurs possibilités de dissémination
(Faby, 1997).
Source : www.worsleyschool.net
Source : adapté de l’US-EPA (1992) ; Asano (1998) et www.hc-sc.gc.ca cité dans Baumont (2004)
2. Bactéries :
Les bactéries sont des organismes unicellulaires simples sans noyau. Leur taille est
comprise entre 0,1 et 10 µm. Les eaux usées urbaines contiennent environ 107 à
108 bactéries3/L dont 106 entérocoques et entérobactéries, 104 à 105
streptocoques fécaux et 103 à 104 Clostridium. La majorité de ces organismes ne
présentent pas un danger pour la santé et la concentration en bactéries pathogènes peut
atteindre de l'ordre de 104/L.
Toutefois, chez un hôte infecté, le nombre de bactéries pathogènes peut être très
important. Les bactéries entériques sont adaptées aux conditions de vie dans l’intestin,
c’est-à-dire une grande quantité de matière carbonée et de nutriments, et une
température relativement élevée (37°C.). Leur temps de survie dans le milieu
extérieur, où les conditions sont totalement différentes, est donc limité. Par
ailleurs, les bactéries pathogènes vont se trouver en compétition avec les bactéries
indigènes d’origine environnementale, ce qui limitera leur développement.
Source : www.niaid.nih.gov
Tableau II-2 : Principales bactéries pathogènes présentes dans les eaux usées
3. Protozoaires :
Les protozoaires sont des organismes unicellulaires munis d’un noyau, plus
complexes et plus gros que les bactéries (taille comprise entre 1 et 200 µm). La
plupart des protozoaires pathogènes sont des organismes parasites, c’est-à-dire, qu’ils
se développent aux dépens de leur hôte. Certains protozoaires adoptent au cours de
leur cycle de vie une forme de résistance, appelée kyste. Cette forme peut résister
généralement aux procédés de traitements des eaux usées. Parmi les protozoaires les
source : www.esemag.com
4. Helminthes :
Les helminthes sont des vers multicellulaires fréquemment rencontrés dans les eaux
résiduaires. Tout comme les protozoaires, ce sont majoritairement des organismes
parasites. Dans les eaux usées urbaines, le nombre d’œufs d'helminthes peut être
évalué entre 10 et 103/L (Asano, 1998). Beaucoup d’helminthes ont des cycles
de vie complexes comprenant un passage obligé par un hôte intermédiaire. Le stade
infectieux de certains helminthes est l'organisme adulte ou larve, alors que pour
d'autres, ce sont les œufs. Les œufs et les larves sont résistants dans l'environnement
et le risque lié à leur présence est à considérer pour le traitement et la réutilisation des
eaux résiduaires.
Source : www.cnrs.fr
6. Physiologie du microorganisme
La latence est la durée nécessaire pour qu’un pathogène devienne infectieux. Elle
diffère selon les microorganismes. Ainsi, elle est faible (de nulle à 48 h) pour la
majorité des virus, des bactéries et des protozoaires qui sont immédiatement
infectieux dès qu’ils pénètrent dans l’hôte. En revanche, elle peut atteindre plusieurs
semaines pour les helminthes en raison de la nécessaire maturité des œufs ou de leur
passage imposé dans un hôte intermédiaire non humain.
Tableau II-5 : DMI moyennes des agents pathogènes présents dans les eaux usées
Parmi les éléments traces, on distingue ceux dit minéraux (ou inorganiques) tels que
les éléments traces métalliques et ceux dit organiques tels que les pesticides par
exemple.
Les métaux lourd que l’on trouve dans les eaux usées urbaines sont extrêmement
nombreux, les plus abondants (de l’ordre de quelques μg /L) sont le fer, le zinc, le
2. micropolluants organique :
Parmi les micropolluants organiques les plus connus, on peut citer lesPCB
(PolyChloroBiphényles), les HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques),
les OHV (Organo Halogénés Volatils) ou les produits phytosanitaires (pesticides par
exemple).De nos jours, de nouvelles substances font l’objet de recherches
poussées. Ceci est notamment le cas des produits pharmaceutiques, des produits de
soins corporels ou même des hormones. .
II.4.3. Salinité :
Parmi les éléments entrants en jeu dans la salinité des eaux usées réutilisées, on peut
citer le sodium et le chlore qui sont responsables, en grande partie, de la salinisation
des sols et le bore dans une moindre mesure (abordé précédemment). Le sodium étant
sujet à une accumulation significative sur les sols (sodisation), il fera l’objet d’une
attention toute particulière dans cette partie. (Catherine Boutin et al , 2009)
1. Salinisation :
Les plantes prélèvent l'eau du sol en y abandonnant une large part des sels apportés
par l'eau d'arrosage ce qui conduit à augmenter la salinité de l'eau du sol. Les
conséquences de l’évaporation sont les mêmes. La pression osmotique de l'eau du sol
augmentant avec sa concentration en sels dissous, la plante consacre alors l'essentiel
de son énergie non pas à se développer, mais à ajuster la concentration en sels de son
tissu végétal de manière à pouvoir extraire du sol l'eau qui lui est nécessaire. Richards
cité dans Faby (1997) a établi une échelle de qualité des eaux d'irrigation en fonction
de leur salinité évaluée par leur conductivité électrique.
Tableau II-7: Classes de qualité de salure de l’eau d’irrigation (d’après Faby, 1997)
Sodisation
Une grande quantité d’ions sodium dans l’eau affecte la perméabilité des sols et pose
des problèmes d’infiltration. Le phénomène d’accumulation de sodium dans les sols
s’appelle la sodisation. Ceci est dû au fait que le sodium présent dans le sol en forme
échangeable remplace les ions calcium et magnésium adsorbés sur les argiles de sol et
cause la dispersion des particules dans le sol. Cette dispersion a comme conséquence
l’altération des agrégats des sols. Le sol devient alors dur et compact (lorsqu’il est
sec) réduisant ainsi les vitesses d'infiltration de l'eau et d'air, affectant ainsi sa
structure. Ce problème est également relié à plusieurs facteurs tels que le taux de
salinité et le type de sol. (Catherine Boutin et al , 2009)
Effet de Salinité
Contenu total en sel soluble. Les principaux sels responsables de la salinité de l’eau
sont les sels de calcium (Ca2+), de magnésium (Mg2+), de sodium (Na+), les
chlorures (Cl-), les sulfates (SO42-) et les bicarbonates (HCO3-). Une valeur élevée
de la salinité signifie une grande quantité d’ions en solution, ce qui rend plus difficile
l’absorption de l’eau et des éléments minéraux par la plante. Une salinité trop élevée
peut causer des brûlures racinaires. La salinité peut se mesurer de deux façons, soit
par les matières dissoutes totales (MDT) exprimé en mg/L ou, plus couramment, par
la conductivité électrique. (Catherine Boutin et al , 2009)
II.4.4.Autres paramètres :
Substances nutritives :
Dans certaines circonstances, ces éléments peuvent être en excès par rapport aux
besoins de la plante et provoquer des effets négatifs, aussi bien au niveau de la culture
que des sols. Un contrôle périodique de la quantité de nutriments présents dans
l'effluent est nécessaire afin d'en tenir compte lors du calcul des besoins en fertilisants
des cultures irriguées.
La présence de matière organique dans les eaux usées ne constitue pas, sauf cas très
particulier, un obstacle à la réutilisation de ces eaux. Bien au contraire, elle contribue
à la fertilité des sols. Cependant, l'expérience montre que le maintien d'une
concentration importante en matière organique dans les eaux usées gêne
considérablement l'efficacité des traitements destinés à éliminer les germes
pathogènes. Enfin, les concentrations significatives en matière organique peuvent
aussi entraîner des odeurs désagréables, notamment si les eaux stagnent à la surface
du sol. (Catherine Boutin et al , 2009)
Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons présenté les déférents paramètres d’intérêt et les
avantages et les contraintes limitant une telle réutilisation ainsi que les risques liées à
la réutilisation des eaux épurées dans des divers domaines.
III.1. ECHANTILLANAGE :
Le prélèvement d’un échantillon d’eau est une opération assez délicate, car la
moindre erreur peut fausser plusieurs résultats d’analyse ainsi que leur interprétation.
Pour cela on doit respecter les critères suivants :
Figure III.1 : lieu de prélèvement Figure III.2 : Echantillons eau brute et eau
Épurées d’eau brute
III.2.Analyses physico-chimiques :
Principe :
Appareillage :
Dosage de l’échantillon :
But d'analyse :
Principe
L'eau est filtrée et le poids des matières retenues est déterminé par différence de
pesée. On calcule de la teneur en MES selon l'expression :
MES = 1000(M1-M0)/V
Principe :
Appareillage :
Conductimètre de poche
Pissette eau déminéralisé.
Solution KCl (3 mol/L) pour calibrage
But d'analyse :
Mesure de la demande chimique en oxygène nous renseigne sur la bonne marche des
bassins d'aération et nous permettant d'estimer le volume de prise d'essai de DBO5.
Principe :
Il s'agit d'une oxydation chimique des matières réductrices contenues dans l'eau par
excès de bichromate de potassium (K2Cr2O7) en milieu acidifié par acide
sulfurique (H2SO2), en présence de sulfate d'argent (Ag2 SO4) et de sulfate de
mercure (HgSO4).
Réactif :
Réactifs DCO (LCK 314) gamme (15 à 150 mg/l) pour les faibles
concentrations.
Réactifs DCO (LCK 114) gamme (150 à 1000 mg/l) pour les fortes
concentrations.
D- Principe :
L'échantillon d'eau introduit dans une enceinte thermostaté est mis sous incubation.
On fait la lecture de la masse d'oxygène dissous, nécessaire aux microorganismes
pour la dégradation de la matière organique biodégradable en présence d'air
pendant ci nq (5) jours. Les microorganismes présents consomment l'oxygène
dissous qui est remplacés en permanence par l'oxygène de l'air, contenu dans le
flacon provoquant une diminution de la pression au-dessus de l’échantillon. Cette
dépression sera enregistrée par une OXI TOP.
E- Procédure :
III.2.6.Éléments Nutritive
Principe :
Après la minéralisation, le minéralisant contient que les NH4+ ensuite c’est le dosage
de l’ammonium par distillation.
Appareillage :
Digesteur
Distillateur
Titrateur.
Principe :
Domaine d’application :
Cette méthode est applicable aussi bien aux eaux potables, qu’aux eaux brutes, elle
nécessite une dilution pour les eaux très salées et colorées.
Appareillage :
Réactifs :
Réactif I :
Acide dichloroisocyanurique………………2g.
Hydroxyde de sodium……………………...32g.
L’eau distillée……………………………….q.s.p 1000ml.
Réactif II (coloré) :
Mode opératoire :
Principe :
En présence de salicylate de sodium et après traitement en milieu alcalin, les nitrates donnent
du paranitrosalicylate de sodium coloré en jaune.
Appareillage :
Réactifs :
Mode opératoire :
Principe :
Les nitrites réagissent avec les sulfanilamides pour former un composé diazoïque
qui après copulation avec le N-1-Naphtyle et éthylène diamine dichloride donne
naissance à une coloration rose mesurée à 543nm.
Appareillage :
Réactif mixte :
Sulfanilamide……………………………………. 40g.
Acide phosphorique ………………………...…..100 ml
N – 1 – Naphtyle éthylène diamine dichloride….2 g.
L’eau distillée…………………………………….q.s.p 1000 ml.
Mode opératoire :
Principe :
Réduction par l’acide ascorbique qu’en un complexe coloré en bleu qui présente
deux valeurs maximales d’absorption vers 700nm, l’autre plus importante à 880nm.
Domaine d’application :
Cette méthode est utilisée pour toutes les eaux, la teneur en phosphates entre
(0.005 et 0.8 mg/l) peut être déterminée sans dilution, et un processus d’extraction
permet de déterminer des concentrations allant jusqu’à 0.0005 mg/l.
Appareillage :
Réactifs :
Héptamolybdate d’ammonium……………………….….3g.
Eau distillée…………………………………………….10ml. A
Tartrate d’antimoine……………………………...…...0.35g.
Eau distillée……………………………………….…..100ml. B
Acide sulfurique pur………………………………….150ml.
Eau distillée……………………………………………150ml. C
Acide ascorbique à 10 %.
Acide ascorbique…………………10g.
Eau distillée………………………100ml.
Mode opératoire :
Germes totaux.
Coliformes totaux et fécaux.
Streptocoques fécaux.
Clostridium sulfito-réducteurs.
A partir de l’eau à analyser, on met 2 fois 1 ml dans deux boites de Pétri vides
préparées à cet usage et numérotées.
Compléter ensuite chacune des boites avec environ 15ml de gélose PCA et mélanger
avec précaution en mouvement rotatoire puis laisser solidifier.
Incubation et lecture
Figure III .10 : Recherche et dénombrement des germes totaux dans l’eau.
Test de présomption :
Chassez le gaz présent éventuellement dans les cloche et bien mélanger le milieu,
l’incubation se fait à 37 °C pendant 24 à 48 heures. (TFYECHE LYES ,2014)
La lecture finale se fait selon les prescriptions de la table de Mac Grady NPP
ANNEXE VII.
Test de confirmation
Le test de confirmation ou test de Marc Kenzie est basé sur la recherche de coliformes
fécaux, parmi lesquels on redoute surtout la présence d’Escherichia Coli.
Les tubes de BCPL positifs, après l’agitation, prélever de chacun d’eux quelques
gouttes à l’aide d’une pipette Pasteur pour faire le repiquage dans un tube contenant le
milieu Schubert muni d’une cloche. Chassez le gaz présent éventuellement dans les
cloche et bien mélanger le milieu. L’incubation se fait à 44 °C pendant 24 h.
Test de présomption :
Lecture
Test de confirmation
Lecture
Un trouble microbien.
Une pastille violette (blanchâtre) au fond des tubes.
La lecture finale se fait selon les prescriptions de la table du NPP, le nombre
de streptocoque fécaux sont par 100 ml de l’eau analysé.
Lecture :
Après la période d’incubation sera considère comme positif, les tubes contenant de
grosses colonies noires, qui correspond au Clostridium sulfito-réducteur. Le résultat
est exprimé par le nombre des Clostridium sulfito-réducteurs par 1 ml de l’échantillon
à analyser.
Conclusion :
IV.1.Présentation de la station :
La ville de BOUMERDES est située à cheval entre les villes d’ALGER et TIZI-
OUZO, elle a été créée pour être une ville universitaire après l’indépendance de
l’ALGERIE. Elle représente en elle seule 10% littoral algérien soit ‘120km’ de côtes.
La station d’épuration de BOUMERDES ainsi est conçue pour traiter les eaux
usées domestique de la ville de BOUMERDES ainsi que d’autre communes telles que
CORCO et TIJALABINE, elle s’étend une surface de ‘3.11 hectares’ et peut traiter
jusqu’à 75000 Eqh. l’eau épurée issue de la station est acheminée directement vers la
mer par oued TATAREG.
DBO5 30mg/l
MES 30mg/l
DCO 90mg/l
NTK 40mg/l
Les effluents sont envoyés par pompage, par 3 pompes directement dans le canal
d’alimentation du prétraitement d’une part et par gravité dans la bâche de relèvement, ce
ci par deux conduites de diamètre 60 mm.
Un panier de dégrillage.
3 groupes électro-pompages spécialement conçues pour eau chargée :
Débit 150m3/h
HMT 6m
Puissance réelle 4.7kw
Interrupteurs à flotteurs 4
Type de pompe Centrifuge radial
Prétraitements :
Traitement secondaire :
Bassin d’aération :
Les eaux sortantes des ouvrages d’aération sont dirigées vers 3 clarificateurs de
diamètre 24 m la base de dimensionnement étant de 0,8 m/h par pointe de temps sec, la
surface requise est de 1330m2 les boues décantées au fond de chaque ouvrage sont
dirigées à l’aide d’un racleur vers un puit central de collecte, elles sont reprises par une
tuyauterie les acheminant vers la bâche de recirculation attenante aux bassins d’aération,
une partie des boues est recerclée en tête d’aération sous le nom de liqueur mixte et une
partie est extraite pour être envoyé vers l’épaississeur.(voir traitement ; boues)
Entrée de
l‘eau usée
Bassin d’orage
Prétraitement
Dessableur déshuileur
Bassins d’aérations
Traitement secondaire
Clarificateurs
Figure7 : Superpress
IV.2.Résultats et interprétation:
Tableau IV.3 : analyses des paramètres physicochimiques mois de décembre 2015 (eau
brute).
Eau brute
jour ph T Cond MES DBO5 DCO N- N- N- NTK PO4 PT
mg /l mg /l mg /l mg /l mg /l NH4 NO2 NO3 mg /l mg /l mg /l
mg /l mg /l mg /l
1 dec 7.3 17.87 1451 300 600 640 - - - - - -
2 dec 7.21 17.84 1434 - - - - - - - - -
3 dec 7.37 17.08 1481 - - - - - - - - -
6 dec 7.26 16.96 1521 140 130 367 20 0.024 0.6 36 2.22 4
7 dec 7.2 17.8 1564 - - - - - - - - -
8 dec 7.17 17.42 1561 110 220 415 - - - - - -
9 dec 7.38 17.01 1453 - - - - - - - - -
10 dec 7.07 17.7 1337 - - - - - - - - -
13 dec 7.25 16.4 1434 250 440 535 - - - - - -
14 dec 7.21 17.03 1343 - - - - - - - - -
15 dec 7.27 16.8 1451 190 270 351 - - - - - -
16 dec 7.31 17.1 1280 - - - - - - - - -
17 dec 7.23 17.14 1432 - - - - - - - - -
20 dec 7.21 16.95 1451 220 200 284 - - - - - -
21 dec 7.3 15.35 1534 - - - - - - - - -
22 dec 7.1 14.81 1620 130 180 426 - - - - - -
23 dec 7.29 16.47 1264 - - - - - - - - -
27 dec 7.32 17.08 1341 100 188 459 22.5 0.042 9.1 37 1.91 3
28 dec 7.18 16.3 1536 - - - - - - - - -
29 dec 7.11 16.8 1381 190 310 500 - - - - - -
30 dec 7.19 15.84 1303 - - - - - - - - -
31 dec 7.09 16.97 1346 - - - - - - - - -
MOY 7.23 16.85 1432.64 181.11 281.11 441.89 21.25 0.033 4.85 36.5 2.065 3.5
Eau épurées
jour ph T Cond MES DBO5 DCO N- N- N- NTK PO4 PT
mg /l mg /l mg /l mg /l mg /l NH4 NO2 NO3 mg /l mg /l mg /l
mg /l mg /l mg /l
1 dec 7.09 17.59 1159 10 9 17 - - - - - -
2 dec 7.07 16.77 1237 - - - - - - - - -
3 dec 7.13 16.33 1234 - - - - - - - - -
6 dec 7.11 17 1234 20 19 28 1.04 0.08 7.3 4 0.58 3
7 dec 7.16 17.8 1234 - - - - - - - - -
8 dec 7.07 17.36 1234 10 12 20 - - - - - -
9 dec 7.12 15.97 1237 - - - - - - - - -
10 dec 6.94 17.2 1157 - - - - - - - - -
13 dec 7.12 16.08 1241 18 18 21 - - - - - -
14 dec 7.21 16.34 1122 - - - - - - - - -
15 dec 7.11 16.7 1237 10 20 25 - - - - - -
16 dec 7.1 17.1 1035 - - - - - - - - -
17 dec 7.09 16.6 1266 - - - - - - - - -
20 dec 7.02 16.37 1234 10 19 23 - - - - - -
21 dec 7.15 15.28 1236 - - - - - - - - -
22 dec 7.02 14.73 1240 10 20 29 - - - - - -
23 dec 7.13 16.33 1148 - - - - - - - - -
27 dec 7.08 17.32 1264 20 14 28 1.25 0.076 8.5 2 0.71 2.6
28 dec 7.11 15.7 1241 - - - - - - - - -
29 dec 7.03 16.3 1153 20 16 22 - - - - - -
30 dec 7.12 15.54 1128 - - - - - - - - -
31 dec 7.05 17.03 1134 - - - - - - - - -
MOY 7.09 16.56 1200.33 13.33 16.23 23.67 1.145 0.078 7.9 3 0.645 2.8
Tableau IV.4 : bilan annuel des analyses physicochimiques année 2015 (eau brute).
Tableau IV.5 : bilan annuel des analyses physicochimiques année 2015 (eau épurée).
Interprétation :
PH :
D’après les résultats d’analyse de mois de décembre et les résultats moyenne mensuelle
de l’année 2015, nous avons des valeurs de PH mensuelle varie entre 7.09 à 7. 3 avec
une moyenne de 7.2 ce qui donne le caractère neutre à notre eau épurée.
Nous constatons que cette moyenne est conforme aux normes algériennes et aussi pour
la norme selon UAP qui est entre (6.5-8.5) pour une telle valorisation.
7.35
7.3
7.25
7.2
PH
7.15
7.1 ph
7.05
7
6.95
Jan Fev Mars Avril Mais Juin Juillet Aout sep oct nov dec
MOIS
Figure IV.4 : Graphique de variation de PH des eaux épurées durant l’année 2015.
Température :
La température moyenne de l’effluent épuré situé au tour de 20°C. Cela indique que
notre eau à la sortie de la STEP et dans les conditions optimales de température
(inférieur à 30°C)
25
20
15
T°C
10 T
0
Jan Fev Mars Avril Mais Juin Juillet Aout sep oct nov dec
mois
Figure IV.5 : Graphique de variation de température d’eau épurée pendant l’année 2015.
Conductivité :
La présence des ions confère à l’eau une certaine conductivité électrique, due aux
déplacements de ces charges dans l’eau. Donc la conductivité permet de connaitre le
degré de minéralisation des eaux, elle mesure la concentration des sels ioniques et nous
informe sur le degré de salinité de l’eau.
La conductivité d’une eau varie en fonction de degré d’impureté de l’eau ainsi que de la
concentration ionique des sels dissous.
La conductivité de nous eaux épurées varie entre 1119.44 à 1278.32 μS/cm avec une
moyenne de 1200.81 μS/cm, nous constatons que cette valeur est conforme à la norme
algérienne qui est 3000 μS/cm pour la réutilisation agricole et aussi conforme à la
norme selon UAP qui est de 5000 μS/cm pour la réutilisation municipale.
1600
1400
1200
1000
CE μcm/
800
Eau brute -
600
400 Eau épurée -
200
0
Fev Mars Avril Mais Juin Juillet Aout sep oct nov dec
mois
Figure IV.6 : Variation des valeurs de conductivité pour l’eau brute et épurée
DBO5 :
La valeur moyenne de DBO5 des échantillons examinée est de 11.04 mg/l ce qui est
largement inférieur à la norme algériennes pour la REUE qui est de 30mg /l.
350
300
250
DBO5 mg/l
200
150
Eau brute
100
Eau épurée
50
0
mois
Figure IV.7 : Variation des valeurs de DBO5 pour l’eau brute et épurée
DCO :
700
600
500
DCO mg/l
400
300 Eau brute
200 Eau épurée
100
0
Jan Fev Mars Avril Mais Juin Juillet Aout sep oct nov dec
mois
Figure IV.8 : Variation des valeurs de DCO pour l’eau brute et épurée
MES :
La perméabilité du sol peut être affectée par la présence de MES dans l'eau d'irrigation
qui peuvent colmater en surface les pores du sol.
Les résultats d’analyses des différents échantillons montre une varions des valeurs de
MES entre 10 et 14.5 mg/l. ce qui est conforme à la norme algérienne. Notre eau est peu
chargée en matière en suspension.
350
300
250
MES mg/l
200
50
0
Jan Fev Mars Avril Mais Juin Juillet Aout sep oct nov dec
mois
Figure IV.9 : Variation des valeurs de MES pour l’eau brute et épurée.
35
30
25
N-NH4 mg/l
20
15 Eau brute
10 Eau épurée
5
0
Jan Fev Mars Avril Mais Juin Juillet Aout sep oct nov dec
mois
Les nitrites constituent le stade intermédiaire entre les ions ammonium et les nitrates
peu stable on ne les rencontres que lorsqu’il existe un déséquilibre au niveau de
l’oxygénation ou de la flore bactérienne dans la phase d’aération pendant le traitement.
0.25
0.2
N-NO2 mg/l
0.15
0.1
Eau brute
0.05
0 Eau épurée
mois
Nitrates NO 3-:
Toutes les formes d’azote (azote organique, ammoniaque, nitrites, etc.…) sont
susceptibles d’être à l’origine des nitrates par un processus d’oxydation biologique, dans
les eaux naturelles non polluées, le taux de nitrates est très variable suivant la saison et
l’origine des eaux, il peut varier de 1 à 15 mg/l.
Les nitrates constituent le stade final de l’oxydation de l’azote, ils sont l’un des
éléments majeurs des végétaux.
Les résultats d’analyses des différents échantillons montrent que les valeurs de nitrates
varient de 1.25 à 23 mg/l ce qui conforme à la norme exigé par la réglementation
algérienne qui est de 30mg/l
25
20
N-NO3 mg/l
15
10 Eau brute
Eau épurée
5
0
Jan Fev Mars Avril Mais Juin Juillet Aout sep oct nov dec
mois
Figure IV.12 : Variation des nitrates pour les eaux brutes et épurées.
Azote NTK :
L’azote total dans les eaux usées urbaines ne présente pas la totalité de l’azote, mais
seulement ses formes réduites organiques et ammoniacales (NTK=N organique +N –
NH4). L’azote en générale dans les eaux usées urbaines provient principalement des
métabolismes humains, les sels représentent environ 1/10 de la quantité totale libérée.
La valeur moyenne retenue en azote NTK est de 3.5 mg/l. On peut constater que cette
moyenne est inférieure à la valeur exigé par la FAO(1992) qui est de 40 mg/l.
70
60
50
NTK mg/l
40
30 Eau brute
20
Eau épurée
10
0
Jan Fev Mars Avril Mais Juin Juillet Aout sep oct nov dec
mois
L’évolution de P dans les eaux épurées devrait être réalisée en concomitance avec les
analyses de sol pour les conseils de fumure.
Les valeurs obtenues après l’analyse des différents échantillons varient de 1 à 3.15 mg/l
ce qui est inférieure à la valeur préconisé par FAO (1992) qui est de 10 mg/l en matière
de réutilisation des eaux épurées.
Norme
Date de Résultats
Date algérienne Obs
Lieu d’analyse prélèvement
d’analyse 2 janvier 2012 C/NC
d’échantillon
(meq/l)
Laboratoire
- Central de la 184 mg /l
Chlorure Cl 21/07/2015 23/07/2015 10 C
direction générale =2.59 meq /l
ONA Baraki ALGER
Bicarbonate 290 mg/l <
SEAAL kouba-Alger 21/07/2015 04/08/2015 8.5 C
HCO 3 4.75meq
Chlorure :
Les teneurs en chlorures des eaux sont extrêmement variées et liées principalement à la
teneur des terrains traversé. Les Chlorures sont susceptibles d’amener une corrosion
dans les canalisations et les réservoirs, en particulier pour les éléments inoxydable, pour
lesquels les risques s’accroissent à partir de 50 mg/l. Pour l’usage agricole une forte
concentration de chlorure limite certaines cultures.
La concentration moyenne de nos échantillons est de 184 mg/l (2.59 meq/l). Cette
valeur est inférieure à la norme imposée par la réglementation algérienne qui est de 10
meq/l pour la réutilisation à des fins agricoles et aussi conforme à la norme établée par
UAP pour la réutilisation municipale et industrielle qui de l’ordre de 2000 mg/l.
Alcalinité :
Les métaux lourds sont toxiques, d’une part pour le milieu naturel ou ils peuvent d’être
accumulés le long de la chaine alimentaire et d’autre part pour les processus
d’épuration biologique. C’est ainsi qu’il est nécessaire de procéder aux analyses de ces
métaux provenant essentiellement des rejets industrielles.
Dans notre cas les concentrations enregistrées sur les métaux lourds de l’effluent
examiné sont inférieure à la norme exigée par la réglementation algérienne.
Norme
Date de
Paramètres Lieu Date algérienne Observation
prélèvement Résultats
analysés d’analyse d’analyse Unités 2 janvier 2012 C/NC
d’échantillons
(mg/l)
Chrome Laboratoire - mg /l 1 C
Nickel Central de 7 *10-3 mg /l 2 C
Cuivre la direction <10-3 mg /l 5 C
Cadmium générale 21/07/2015 23/07/2015 0.01 mg /l 0.05 C
Cobalt ONA 4 *10-3 mg /l 5 C
Zinc Baraki <0.04 mg /l 10 C
Fer Alger 0.1 mg /l 20 C
Selenium 0.0032 mg /l 0.02 C
Vanadium 0.0020 mg /l 1 C
Arsenic 0.0058 mg /l 2 C
Béryllium 0.013 mg /l 0.5 C
Bore Centre 0.0975 mg /l 2 C
Cyanure national 0.0509 mg /l 0.5 C
Fluor de la 21/07/2015 04/08/2015 0.385 mg /l 15 C
Phénol technologie 0.0017 mg /l 0.002 C
Plomb et des 0.101 mg /l 10 C
Lithium consulting 0.0807 mg /l 2.5 C
Manganèse 0.00171 mg /l 10 C
Aluminium 21/07/2015 10/08/2015 0.0645 mg /l 20 C
Mercure 0.0014 mg /l 0.01 C
Molybdène 0.049 mg /l 0.05 C
f. Paramètre microbiologique :
En cas de risque jugé inacceptable pour une situation donnée. L’utilisation surtout
agricole devrait être interdite.
Ainsi pour la détermination de la qualité générale des eaux et donc des eaux usées
épurées l’analyse microbiologique est indispensable et complémentaire de l’analyse
physicochimique. Elle apporte en effet une dimension supplémentaire par l’intégralité
par les organismes, des variations temporelles de composition des eaux usées en liaison
avec leur spécificité biologique (durée de vue, présence de parois ….)
Dans divers textes réglementaires, il existe des interdictions qui exige que l’eau
réutilisée ne doit pas contenir de microorganismes pathogènes, la norme algérienne se
borne à la spécification des critères microbiologique, une eau destinée à l’irrigation doit
contenir 0 œuf d’helminthe par litre, et un nombre de coliformes fécaux inférieure à
100/100ml.
Date de
Lieu d’analyse
prélèvement des Lieu de prélèvement Observation
échantillons
Laboratoire de Bassin
STEP Elflici
Recherche parasitologie et Rahmoun
Absence
des œufs mycologie 22/07/2015
d’œufs
d’helminthe (Hopital négatif négatif négatif
d’helminthe
Mustapha
Bacha Alger)
Suites aux absences des analyses microbiologiques de l’année 2015 nous utilisons les
résultats d’analyse biologique effectué par le Laboratoire Guerffa et associé (Borj el
kiffan).
E1 E3 E5 E7 E9 E11 Les
Paramètres Unités 29/07/13 30/07/13 31/07/13 09/09/13 10/09/13 11/09/13 moyennes
analysés 11h05 11h38 10h00 11h25 9h15 8h45
Coliformes UFC /100ml 2.103 4.103 103 104 104 103 4,6.103
totaux
Coliformes UFC /100ml 2.102 2.102 3.102 102 2.102 102 1,66.102
fécaux
Streptocoques UFC /100ml 3.102 5.102 6.102 102 102 102 2,83.102
D
Salmonella UFC /ml Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs
Chlostridium UFC /ml 53 60 40 70 30 40 48
.S.R.
L’absence de salmonelles
la présence des coliformes totaux avec un nombre de 4,6 UFC/100 ml.
La présence des coliformes fécaux dont le nombre de 102 à 103 UFC /100 ml
avec une moyenne de 166 UFC /100 ml, cette valeur est inférieur à 250
UFC /100 ml (qui limite l’utilisation des EUE uniquement pour les groupes de
cultures suivants : légumes qui ne sont consommés que cuits, légumes destinés à
la conserverie ou à la transformation non alimentaire).
La présence de clostridium sulfito-réducteurs dont le nombre varie de 30 à 70
UFC /100 ml, ainsi que la présence de streptocoques D dont le nombre oscille
entre 102 à 6.102 UFC /100ml.
les analyses de l’année 2015 ont montré une absence des œufs d’helminthe.
Il faut savoir que la survie des microorganismes est très variable suivant les conditions
du milieu récepteur, retenons simplement que la présence des particules en suspension
favorise la survie des bactéries et des virus, ainsi que la présence des matières
organiques comme source de nutriments (N, C, P, etc.).
a. Paramètres physicochimiques :
Matière organique :
La valeur mesurée de la matière organique de notre boue analysée varie entre 52.15 et
66.04 % .c’est la valeur habituellement rencontrée dans une boue secondaire « 50 à
70% ».
PH :
La valeur moyenne mesurée du PH pour notre boue est de 6.45. Cette dernière est
conforme aux valeurs habituelles rencontrées dans une boue secondaire « 6.5 à 7.5 ».
Tableau IV.10 : résultats des analyses des éléments traces métalliques (ETM) :
Date de
Lieu Résultats Norme NA
prélèvement
d’analyse Mg/kg 17671
d’échantillon
Chrome 24 1000
Nickel Laboratoire 27 200
Echantillon
Central de la
Cuivre moyenne de 109 1000
direction
Cadmium 27/07/2015 1 20
générale
Plomb au 71 800
ONA Baraki
Zinc 09/08/2015 525 3000
Alger
Cu + Zn+Ni+Cr 757 4000
Les valeurs de nos échantillons analysés ne dépassent pas les valeurs limites admises
par la norme Algérienne NA 17671 pour les éléments traces métalliques.
C. Paramètres microbiologiques :
La STEP de Boumerdes produit donc des boues conformes pour les paramètres
bactériologiques, sauf la présence des salmonelles.
Eau :
Les valeurs obtenues pour les eaux usées épurées de la STEP de BOUMERDES,
Montrent :
Boues :
Concernant les résultats obtenus, montrent que les boues ne sont pas contaminées en
éléments tracés métalliques (ETM) ni en éléments microbiologique.
Nous pouvons dire que notre boue ne présente aucune contrainte quant à son utilisation
agricole donc elle est prête à être épandu en agriculture.
Les terres concernées par la réutilisation des eaux épurées sont les terres à exploitation
agricole collective et les exploitations agricoles individuelles : les terres agricoles des
3 communes (BOUMERDES, CORSO, TIDJELABINE)
D’après les données obtenues nous avons trouvées que les surfaces irriguées
représentent 30 % de la SAU, ce qui montre un besoin signifiable d’eau d’irrigation,
alors que la surface en déficit d’eau d’irrigation est à l’ordre de 2300 Ha
Les analyses granulométriques ont pour but de déterminer la texture des sols agricoles
de la région de Boumerdes.
Tableau V.2 : Récapitulatif des analyses granulométriques des sols de la zone d’étude
Tableau V.3. Récapitulatif des analyses chimiques des sols de la zone d’étude.
Valeurs Observation
sols très pauvres à
moyennement pourvus en
Matières organiques varie entre 0.14 et 2.03 %
matière organique.
A travers les données obtenues des résultats d’analyse des sols des différents horizons
de la région de Boumerdes :
La STEP de Boumerdes produit actuellement 4.85 Hm3 /an, et 5.84 Hm3 /an après la
remise à niveau (STEP + extension) ; cela permet la couverture de la majorité des
terres agricoles des communes BOUMERDES et CORSO, l’intégration des terre
agricoles de la commune de TEDJELABINE et la partie sud de corso se fera
progressivement à partir de la STEP projetée de BOUDOUAOU.
Irrigation par Goutte à goutte Toutes les formes de relief Cultures en Un apport d’eau au
(localisée par goutteurs) convient aux cultures en lignes pied de chaque plante
lignes
Bonne technique
pour terres grossières
Irrigation par Aspersion Terrain ondulé de pente Toutes cultures
ou très sableuse.
comprise entre 1 – >35 %
Ce sont des systèmes qui consistent à répartir l’eau d’irrigation sur la parcelle
par un réseau de conduites à faible pression et à localiser l’apport d’eau au voisinage
des plantes cultivées.
Seule une certaine fraction du volume du sol, exploitable par les racines, sera
humidifiée.
Les débits apportés à chaque zone humidifiée sont faibles (quelques litres à
quelques dizaines de litres par heure).
Ces deux techniques d’irrigation sont les mieux adaptées à la réutilisation des
EUE en irrigation, cela pour limiter le contact Homme/ EUE et plante/ EUE
Donc notre eau épurée doit être utilisé pour des cultures tolérantes au sel.
Pour cela nous proposons de réutiliser les eaux épurées pour l’irrigation des arbres
fruiter (vigne, orange, …) et des cultures qui ne sont consommées que cuites.
L’irrigation avant la mise en place d’un système de désinfection est limiter pour
2 agriculteurs de la commune de corso dans le domaine de GUEDOUARI sur une
surface de 59 Ha, pour l’irrigation de deux cultures seulement (vigne, orangers)
durant les 3 mois d’été (juillet, aout, septembre).
a. Stockage des eaux épurées destinées à l’irrigation des champs des deux
partenaires :
El Flici Rahmoun
Figure V.6. Bassins de stockage des eaux épurées des deux agricultures.
VIGNES ORANGES
Figure V.7 : les deux cultures irriguées par les eaux épurées de la station d’épuration
de BOUMERDES
b. L’effet d’eaux épurées sur le système d’irrigation utilisé dans les deux sites
d’irrigation :
La technique d’irrigation utilisée par les deux fellahs Elflici et Rahmoun est
l’irrigation localisée (goutte à goutte).
D’après notre investigation les eaux épurées non pas d’influence sur la technique
d’irrigation utilisé dans les deux champs cela est dit à la faible concentration de MES.
L’effet de l’irrigation par des eaux épurées est le risque d’augmentation à long
terme (10 ans Au minimum) la salinité des sols ainsi que le bouchage des vides dans
la couche supérieur de sol ce qui produit une mal aération de sol.
Pour notre cas l’irrigation ce fait seulement en trois mois à des fréquences
faibles ce qui rend le risque de salinisation des sols faible. Et pour éviter le risque de
colmatage des sols nous recommandons l’opération de labourage périodique pour
l’aération des sols et la dégradation des matières organiques dans le sol.
d. L’effet des eaux d’épuration sur le rendement des deux sites d’irrigation :
Figure V.9 : vignes des sites irrigués par les eaux épurées.
D’après les services concernés aucun problème sanitaire n’a été enregistré.
Systèmes de désinfection :
Chloration-déchloration.
Radiation par ultraviolets UV.
Lagunes de désinfection.
Tous ces systèmes de désinfection doivent être prévenus par une filtration à sable.
Dans le but de rétention des matières en suspension et en particulier des flocs qui
s’échappent de la décantation et aussi pour diminuer la turbidité et la salinité des eaux
épurées.
Après comparaison entre les différents systèmes de désinfection nous avons choisi le
système de désinfection par UV car l’UV et meilleur que la Chloration-déchloration
pour la sécurité de personnel et mieux que la lagune de désinfection parce que la
lagune de désinfection et sensible à la variation de température.
D’après la qualité de notre eau épurée on peut l’utilisé pour tous type d’usage
urbain, notre station d’épuration est classé dans la catégorie III voir ANNEXE V,
dons notre cas nous proposons les types d’usage municipale suivants :
V.3.2.Réutilisation industrielle :
La ville de BOUMERDES est une ville qui ne comporte pas une zone
industrielle. Mais on peut utiliser les eaux de la STEP de BOUMERDES dans les
travaux des constructions.
V.4.1.Epandage agricole :
Concernant les résultats obtenus, montrent que les boues ne sont pas contaminées en
éléments tracés métalliques (ETM) ni en éléments microbiologiques.
Nous pouvons dire que notre boue ne présente aucune contrainte quant à son
utilisation agricole donc elle est prête à être épandu en agriculture.
Moyenne : 40 à 50 g/l.
Optimum : 55 à 65 g/l.
Définition de la méthanisation :
Composition de biogaz :
Propriétés de biogaz :
Sensiblement plus léger que l’air, il produit deux fois moins de calories par
combustion à volume égal que le gaz naturel.
A masse égale, le méthane est un combustible plus efficace que le pétrole.
Le PCI est le pouvoir calorifique inférieur lorsque l'eau produite par cette combustion
reste à l'état de vapeur: C’est la quantité de chaleur dégagée par la combustion totale
de l’unité de quantité de combustible.
ATOUTS DE LA DIGESTION :
Un économiseur:
1. Les coûts de transport des boues;
2. Le dimensionnement des équipements (centrifugeuses, filtres, etc.);
3. Le conditionnement des boues (réactifs, électricité).
Pour une approche plus globale, les analyses des sols de la région de
BOUMERDES ont montré l’aptitude à recevoir des quantités assez importantes
d’éléments chimiques nutritives car ils sont pauvres en éléments nutritive.
Conclusion générale
Pour la valorisation des boues nous avons proposé l’épandage agricole des boues
pours diminuer l’utilisation des engrais chimique pour augmenter la valeur financière
des terrains irrigués en assurant des bénéfices économiques importants aux
agriculteurs. Et dans ce cadre nous avons proposées une amélioration de qualités des
boues par la méthanisation qui permet de récupérer une quantité de biogaz en plus de
ca elle contribué à la Diminution de la concentration en germes pathogènes (10 à 100
fois inférieure) : technique d’hygiénisation et la production amendement organique.
La réutilisation municipale des eaux épurées est possible pour le lavage des
voiries de BOUMERDES 12 m3 par mois pour lavage des voiries de la ville.
On proposé de réutilisée les eaux épurées pour le curage préventif des réseaux
d’assainissement de la ville de BOUMERDES
Une rotation de l’utilisation des eaux épurées au niveau des parcellaires pour
éviter le colmatage du sol.
Le choix de système d’irrigation adéquat.
Valorisation des boues comme engrais.
Le contrôle permanent de qualité des eaux épurées ainsi que les boues.
Le contrôle permanent des personnes exposées aux eaux épurées.
Références bibliographiques
Références bibliographiques
Asano, T. (1998). Wastewater reclamation and reuse, 1528 pp. Water quality
management library, 10. 11 vols. CRC Press.
Baumont, S. (2004). Réutilisation des eaux usées épurées : risques et faisabilité en Ile
de France. Rapport de stage, ENSAT (Toulouse).
Dahab M.F. (2011) Wastewater Reuse: International Regulations and Trends. Water
Arabia 2011, Manama, Bahreïn, 31 janvier-2 février 2011.
Devaux I. Intérêts et limites de la mise en place d’un suivi sanitaire dans le cadre
de la réutilisation agricole des eaux usées traitées de l’agglomération clermontoise.
Thèse « Sciences de la Vie et de la Santé », univ. Joseph Fourier, Grenoble, 1999, 257
pages.
Faby, J.A. (1997). L'utilisation des eaux usées épurées en irrigation, Document
technique, FNDAE, Hors série n°1180 pp
FAO (2010) The wealth of waste - The economics of wastewater use in agriculture.
Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO) Water Report 35,
Rome, Italie, ISBN 978-92-5-106578-5, 142 p.
WHO, W.H.O., Who guidelines for the safe use of wastewater excreta and
greywater. 2006
René Thomas, Unité d’Appui au PROGRAMME Appui au Secteur des Ressources en Eau
en Algérie EUROPEAID/122241/C/SER/DZ, Élaboration de normes et de guides techniques
pour l’utilisation des eaux usées épurées à des fins industrielles et dans des municipalités, de
mission, Rapport de mission 5.2 Du 19 au 30 septembre 2010
Sites web:
www.ona.dz
www.solidarites.org
www.worsleyschool.net
www.niaid.nih.gov
www.esemag.com
www.cnrs.fr
ANNEXES
ANNEXE I : Recommandations physico-chimiques pour la réutilisation des eaux usées
épurées en agriculture pour l’Algérie (JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE
ALGERIENNE, 2012).
Problème Unité Degré de restriction à l'usage
potentiel en
Aucun Léger à Modéré Sévère
irrigation
Salinité < 0,7 0,7-3,0 > 3,0
Conductivité dS/m < 450 450-2 000 > 2 000
électrique
ou
TDS
Infiltration
SAR=0-3 et CE dS/m > 0,7 0,7-0,2 < 0,2
=3-6 > 1,2 1,2-0,3 < 0,3
= 6 - 12 > 1,9 1,9-0,5 < 0,5
= 12 - 20 > 2,9 2,9-1,3 < 1,3
= 20 - 40 > 5,0 5,0-2,9 < 2,9
Toxicité
spécifique des
lons
Sodium (Na) SAR <3 3-9 >9
Irrigation de méq/L <3 >3
surface
Irrigation par méq/L <4 4-10 > 10
aspersion méq/L <3 >3 >3,0
Chlorure (Cl) mg/L < 0,7 0,7-3,0
Irrigation de
surface
Irrigation par
aspersion
Bore (B)
Effets divers
Azote (NO3-N) mg/L <5 5-30 > 30
Bicarbonate méq/L < 1,5 1,5-8,5 > 8,5
(HCO3)
PARAMETRES MICROBIOLOGIQUES
GROUPES DE CULTURES
Coliformes fécaux Nématodes intestinaux
(CFU/100ml) (œufs/1)
(moyenne géométrique) (moyenne arithmétique)
Irrigation non restrictive. <100 Absence
Culture de produits pouvant être
consommés crus
Légumes qui ne sont consommés que <250 <0,1
cuits.
Légumes destinés à la conserverie ou à la
transformation non alimentaire.
(1) L'irrigation doit s'arrêter deux semaines avant la cueillette. Aucun fruit tombé ne
doit être ramassé sur le sol. L'irrigation par aspersion est à éviter.
(2) Le pâturage direct est interdit et il est recommandé de cesser l'irrigation au moins
une semaine avant la coupe.
(3) Pour les cultures industrielles et arbres forestiers, des paramètres plus permissifs
peuvent être adoptés.
(4) Une directive plus stricte (<200 coliformes fécaux par 100 ml) est justifiée pour
l'irrigation des parcs et des espaces verts avec lesquels le public peut avoir un contact
direct, comme les pelouses d'hôtels.
(5) Exige une technique d'irrigation limitant le mouillage des fruits et légumes.
(6) A condition que les ouvriers agricoles et la population alentour maîtrisent la
gestion de l'irrigation localisée et respectent les règles d'hygiène exigées. Aucune
population alentour.
ANNEXE IV : Spécifications physico-chimiques des eaux usées épurées destinées à
réutilisation municipale selon l’UAP
* Une tolérance de 10 % maximum est acceptable pour une mesure à condition que ce dépassement ne
se représente pas plus de trois fois pour des campagnes d’analyses consécutives
ANNEXE V- Spécifications biologiques des eaux usées épurées destinées à des usages municipaux selon l’UAP
Catégorie Description Groupe exposé Paramètres microbiologiques Traitement susceptible d’assurer la
qualité microbiologique exigée
Coliformes fécaux (1) Nématodes intestinaux (2)
(CFU/100ml) (œufs/l)
* Une tolérance de 10 % maximum est acceptable pour une mesure à condition que ce
dépassement ne se représente pas plus de trois fois pour des campagnes d’analyses
consécutives
ANNEXE VII : table de MAC-GRADY.