Sommaire Politique Monetaire
Sommaire Politique Monetaire
Sommaire Politique Monetaire
INTRODUCTION..................................................................................................................................2
1- Objectif...........................................................................................................................................3
II- La théorie quantitative de la monnaie et les effets pervers d’une politique monétaire.......................4
CONCLUSION....................................................................................................................................10
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INTRODUCTION
La politique économique répond à deux problèmes, l’inflation et le chômage, et
s’appuie sur deux instruments, la politique budgétaire et la politique monétaire. La
politique monétaire correspond à la régulation de l’économie par la fixation de la
quantité de monnaie en circulation. L’État a plusieurs moyens d’action sur la création
monétaire : fixation du taux d’intérêt, intervention sur le marché bancaire (politique
d’open-market) ou encadrement du crédit. Les évolutions récentes vers une plus
grande libéralisation ont conduit à reconsidérer ces moyens d’action des banques
centrales tandis que le modèle allemand s’est généralisé à l’Europe. Ce modèle
s’appuie sur trois piliers :
Les politiques monétaire et budgétaire ne sont plus coordonnées au sein de la
même institution ; La politique monétaire est dévolue à une institution indépendante
(ex. Banque Centrale) ; Une banque centrale ne doit ni solliciter ni recevoir d’avis des
hommes politiques.
La question monétaire se dépolitise donc sous l’influence des théories
monétaristes, notamment avec l’École des anticipations rationnelles (R. Lucas). La
politique monétaire est en effet au cœur d’une controverse entre keynésiens et
monétaristes : les premiers sont favorables à une politique monétaire active tandis que
les seconds déconseillent toute intervention de l’État pour régler la conjoncture, qui ne
peut être que déstabilisante. Dès lors que faut-il voir dans une politique monétaire?
Dans une étude plus profonde nous tenterons de répondre à cette question.
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I- Les différents objectifs de la politique monétaire
1- Objectif
La politique monétaire regroupe l’ensemble des décisions qui ont pour but
d’influer sur la croissance de la production, l’équilibre extérieur et les prix par
l’intermédiaire de la quantité de monnaie mise à disposition des agents économiques.
Son domaine d’intervention privilégiée est la lutte contre l’inflation et la défense du
taux de change mais elle peut avoir aussi avoir but de stimuler l’activité économique.
On distingue ainsi les objectifs finaux et les objectifs intermédiaires. Les objectifs
finaux correspondent aux priorités de la Banque centrale : actuellement, c’est la lutte
contre l’inflation. L’autre objectif final, implicite, est le maintien de la liquidité
bancaire à un niveau tel que les banques ne soient pas acculées à la faillite. Les
objectifs intermédiaires eux sont les cibles qui permettent d’atteindre ces objectifs
finaux. Exemple : le taux de change et le contrôle de la progression d’un agrégat de
monnaie.
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comportements des agents qui forment des anticipations. Concrètement, on a vu que la
FED était intervenue de manière inopinée sur les marchés ces dernières années. Pour
les nouveaux classiques, cette politique ne peut avoir qu’une efficacité temporaire. Les
agents auront tendance à adapter leur comportement en anticipant rationnellement les
surprises auxquelles peuvent procéder les autorités monétaires.
Le principe de Tinbergen, économiste néerlandais, est qu’à chaque problème
réclame un instrument exclusif et un seul. Dans un pays qui souffre de chômage par
manque de capital et d’investissement par exemple, la bonne arme anti-chômage est la
politique monétaire car une baisse des taux d’intérêt incite les entreprises à investir.
Samuelson explique lui que tous les instruments de la politique économique doivent
être mis à contribution pour lutter contre l’inflation. L’idée qu’il peut y avoir en même
temps inflation et chômage constitue ce que l’on appelle l’arbitrage de Philips. Le taux
d’inflation serait inversement proportionnel à l’évolution du chômage. Il y aurait un
arbitrage à faire entre le chômage et l’inflation : à partir d’un certain seuil de
chômage, il n’y a plus d’inflation, mais à partir d’un certain seuil d’inflation, il n’y a
plus de chômage. Dans le lien chômage/inflation, le rapport de cause à effet va du taux
de chômage au taux d’inflation. C’est le chômage qui prédétermine l’inflation et non
l’inverse. On peut mesurer les rapports de cause à effet ainsi :
· Plus d’inflation ne signifie pas moins de chômage (cf. années 1970)
· Moins d’inflation ne signifie pas plus de chômage (cf. Allemagne dans les
années 80 qui réduit l’inflation sans connaître de chômage massif)
· Moins de chômage signifie plus d’inflation
· Plus de chômage signifie moins d’inflation : c’est le problème initial de Phillips.
C’est un des aspects déroutants de l’arbitrage : l’inflation ne permet pas de se défaire
du chômage mais le chômage serait un plutôt bon moyen de se défaire de l’inflation.
Or la société accepte plus facilement l’inflation que le chômage.
La Banque Centrale maintient une politique monétaire assez lisible. Elle affiche
un objectif d’inflation de 2% par an. Pour évaluer la politique monétaire d’une banque
centrale, les économistes se réfèrent à la règle de Taylor. Cet économiste a proposé de
considérer comme taux optimal de refinancement un taux tenant compte selon la
même pondération de l’écart entre la hausse des prix souhaitée et la hausse constatée et
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entre le taux de croissance jugé le plus équilibre, c’est-à-dire celui correspondant à
l’absence d’inflation et de chômage, et le taux réalisé. Selon la règle de Taylor, la
politique de la Banque Centrale a été souple, voire laxiste de 1999 à 2005.
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définie comme une progression de l'indice des prix à la consommation harmonisé
(IPCH) inférieure à 2 % l'an dans la zone euro. Elle doit être maintenue à moyen
terme. Le Conseil des gouverneurs a précisé qu'il viserait à maintenir cette hausse à
des niveaux proches de 2 %.
Une légère hausse de l'indice des prix à la consommation est considérée comme le
signe de prix globalement stables, car l'indice est affecté de "biais de mesure",
essentiellement liés aux modifications des habitudes de dépenses et à l'amélioration de
la qualité des biens et des services. L'objectif d'une légère hausse de l'IPCH offre en
outre une marge contre les risques de déflation.
L'Eurosystème ne peut être tenu pour responsable de chocs à court terme, telle une
hausse des prix résultant du renchérissement des matières premières sur les marchés
internationaux, mais il peut l'être de l'évolution tendancielle des prix. L'orientation à
moyen terme de sa politique lui permet en outre de réagir de façon graduelle et
mesurée à certaines perturbations économiques imprévues.
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L'analyse monétaire apporte un élément de recoupement, dans une perspective
de moyen et de longs termes, des indications à court terme ressortant de
l'analyse économique. Elle prend en compte des indicateurs tels que l'agrégat
monétaire large M3, ses composantes - des plus liquides comme M1 (billets et
pièces, dépôts à vue et avoirs en monnaie électronique), aux moins liquides
comme les dépôts d'épargne, les dépôts à terme et les instruments négociables à
court terme - et ses contreparties, telles que le crédit aux entreprises et aux
particuliers.
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CONCLUSION
Au terme de cette étude, il convient de dire que les objectifs et instrument de la
politique monétaire sont divers et ne présentent pas l'efficacité de la cohérence que ne
pourrait souhaiter c'est pourquoi les choix des gouve1nements et les autorités
monétaires ont la matière sont largement discuté régulièrement remis en question.
Le choix des inst1uments en effet, n'est pas neutre et il dénote des orientations
générale de la politique choisie par les autorités monétaire et qui n'est pas toujours en
total cohérence avec les objectifs gouvernementaux, cela est d'autant plus vrai
aujourd'hui que la plupart des Banque Centrale sont indépendantes. C'est-à-dire que la
mise en œuvre de la politique monétaire est délicate, et qu'elle est sujette à de
nombreuse évolution et modification pour satisfaire le fonctionnement général de l'éco
et son évolution pour répondre aux souhaits des pouvoir politique.
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