Physics">
Chapitre 1
Chapitre 1
Chapitre 1
1.1Introduction
On définit comme turbomachines tous les dispositifs dans lesquels l'énergie est
transférée vers ou depuis un fluide en écoulement par l'action dynamique d'une ou
plusieurs rangées de pales mobiles. Le mot turbo ou turbinis est d'origine latine et
implique celui qui tourne ou tourbillonne. Essentiellement, une rangée de pales en
rotation, un rotor ou une roue à aubes varie l'enthalpie de stagnation du fluide qui la
traverse en effectuant un travail positif ou négatif en fonction de l'effet requis de la
machine. Ces variations d'enthalpie sont intimement liées aux changements de
pression qui se produisent simultanément dans le fluide.
Les turbomachines en veine libre telles que les éoliennes, les hélices
d'avion ou de navire .
b) Principe de fonctionnement
La turbine à gaz est une machine motrice tournante écoulement continu,
équipée d'un compresseur axial et des chambres de combustion; elle est en
Chapitre 1 Rappel sur les turbomachines
mesure de produire elle même un fluide sous pression et à température très élevée
qui, en subissant sa phase d'expansion dans les différents étages de la turbine,
fournie de l'énergie mécanique à l'extérieur. Les parties principales constituant
une turbine à gaz (voir figure 1.3): ,
Compresseur d’air,
Alimentation en air des chambres de combustion,
Alimentation en combustible,
Chambre de combustion,
Turbine de détente des gaz brulés
e) Section de la turbine
Chapitre 1 Rappel sur les turbomachines
b) Principe de fonctionnement
Le principe de la suralimentation est simple (voir figure 1.7) . C’est un élément qui
comprime l’air et l’envoie dans les cylindres de façon à renforcer le moteur pour
l’obliger à brûler une quantité supérieure de mélange dans un même cycle donc un
mélange plus énergétique. Les variantes sont nombreuses, allant du circuit simple à
un circuit muni d'une régulation de la pression maximum d'admission.
Fig. 1.9: Coupe d’un étage axial par un plan coaxial (U, x)
Chapitre 1 Rappel sur les turbomachines
Et P/ρ=RT
On obtient la relation de rapport des pressions totale et statiques :
Chapitre 1 Rappel sur les turbomachines
𝛾
𝑃𝑂 𝑇𝑂𝑠
𝑃
=( ) 𝛾 −1 (2.3)
𝑇
1.6.4 Transformations
a) Transformation réversible
La transformation réversible est donc un modèle idéal qui se traduit par
l’égalité :
dS= dQ/T.
b) Transformation irréversible
La transformation réelle irréversible est causée par les phénomènes dissipatifs.
L’énergie perdue par le système sous forme de chaleur contribue à l’augmentation du
désordre global mesuré par l’entropie qui se traduit par l’inégalité :
dS≥ dQ/T
Tds = du + Pd(1/ρ)
a) Rendement isentropique
La nature non isentropique de l'écoulement suggère l'utilisation d'un
rendement pour prendre en compte les irréversibilités de façon globale. En
général, le rendement est défini comme une relation entre le travail spécifique
idéal (possible) et le travail spécifique réel. La définition dépend s'il s'agit d'une
machine qui consomme de l'énergie ou bien d'une machine qui fournit de
l'énergie.
a1) Rendement d'une turbine
Le rôle d'une turbine est la conversion de l'énergie théorique disponible dans le
fluide en énergie mécanique. Puisque les pertes réduisent le travail possible, on
définit le rendement isentropique comme le rapport entre l’énergie théorique de
détente et l'énergie réelle produite. Alors,
- Pour un compresseur
Ws = h02s - h01 et Wr = h02 - h01
Donc, une définition du rendement peut être considérée comme le rapport entre la
variation d'enthalpie totale réelle et la variation d'enthalpie totale idéale, pour les
machines qui fournissent de l'énergie (turbines) est au contraire des machines qui
Chapitre 1 Rappel sur les turbomachines
consomment de l'énergie. Ce rendement est appelé total-a-total est donné par les
relations :
- Pour une turbine
Wr = h01 - h02 e t Ws = h01- h02s
𝑜1 − 𝑜2
𝜂𝑡𝑡 =
𝑜1 − 𝑜2𝑠
- Pour un compresseur
𝑜2𝑠 − 𝑜1
𝜂𝑡𝑡 =
𝑜2 − 𝑜1
1.7 Présentation sur un diagramme (h-s)
En général, on présente les transformations dans les turbomachines sur des
diagrammes enthalpie-entropie (h-s). La figure 1.3 montre les transformations entre
les états statiques et totales des points d’entrée et sortie d’un compresseur, ainsi, la
détermination graphique de travail réel et idéal.
1 1 1 2 1
𝑜2𝑠 − 𝑜1 = 2𝑠 + 𝐶 2 2 − 1 + 𝐶 2 1 = 2𝑠 − 1 + 𝐶 2 − 𝐶 21
2 2 2 2
= 2𝑠 − 1
Donc, le rendement statique à statique s’écrit :
2𝑠 − 1
𝜂𝑠𝑠 =
2 − 1
1 . 1 3 Co n s e r v a t i o n d u mo me n t
Ce principe indique que la variation de l'impulsion angulaire est égale a
la somme des moments des forces externes. Tel que pour la quantité de
mouvement, la conservation du moment cinétique est couramment exprimée par
la formule :
𝑑 𝜕𝜌
𝑀= 𝑟 ∧ 𝑣𝑑v + 𝑟 ∧ 𝜌𝑣 𝑣𝑑𝑠 = 0 (3.3)
𝑑𝑡 𝑉 𝜕𝑡 𝑠
𝑀= 𝑟 ∧ 𝜌𝑣 𝑣𝑑𝑠 = 𝑟 2 ∧ 𝜌2 𝑣2 𝑣2 𝑠 2 − 𝑟 1 ∧ 𝜌1 𝑣1 𝑣1 𝑠 1
𝑠
𝑀 = 𝑟 2 ∧ 𝑣2 𝜌2 𝑄2 − 𝑟 1 ∧ 𝑣1 𝜌1 𝑄1 (3.4)
Où
Q : le débit massique
S : surface de la section
V : la vitesse absolue de fluide
D’autre part en appliquant la condition de régime permanent sur l’équation (3.1)
, l’équation de continuité sur un filet de fluide entre les deux points de 1 et 2 de
l’écoulement s’écrit :
𝑠
𝜌𝑣 𝑑𝑠 = 𝜌2 𝑣2 𝑠 2 − 𝜌1 𝑣1 𝑠 1 =0
𝜌2 𝑄2 − 𝜌1 𝑄1 = 0
Chapitre 1 Rappel sur les turbomachines
𝑚2 = 𝑚1 = 𝑚
Où 𝑚 est le débit massique de fluide.
En substituant le débit massique dans l’équation 3.4, on obtient :
𝑀 = 𝑚(𝑟 2 ∧ 𝑣2 − 𝑟 1 ∧ 𝑣1 ) (3.5)
Malgré cette expression de l’équation Euler est sous une forme mathématique
élégante, elle nécessite des simplifications pour être facilement utilisable.
1 . 1 5 Fo r me c o u r a n t e d e l ’ é q u a t i o n d ' E u l e r
Le vecteur de la vitesse absolue de fluide est présentée sur la figure 3.3 dans
l’espace de trois dimensions de la base orthogonale suivant les directions : axiale x,
tangentielle u et radiale r
𝜌. 𝑒 − 𝑃 𝑣𝑑𝑠 = 𝑊
𝑠
𝑃2 𝑃1
𝑊 = 𝑒2 − 𝑐2 𝑐2 𝜌2 − 𝑒1 − 𝑐 𝑐 𝜌
𝜌2 𝜌1 1 1 1
Sachant que l’équation de continuité exprime le débit massique ;
𝑚= ρ i C1 S1 = ρ2 C2 S2 (entre l’entrée 1, et la sortie 2)
Donc, l’équation précédente entre le point d’entrée « 1 » et le point de sortie
« 2 » , s’écrit :
𝑃 𝑃
𝑊 = 𝑚[ 𝑒2 − 𝜌2 − 𝑒1 − 𝜌1 ] (3.12)
2 1
C2 - 2CuU +U2)=W2