Introduction
Introduction
Introduction
Conclusion
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Projet fin de matière finance d’entreprise : la participation de l’état au financement de TPME au Maroc
Introduction
L’étendue de la TPME vient du fait qu’elle est gratifiée d’un certain nombre d’atouts
irremplaçables. Cependant, les TPME marocaines sont caractérisées par la fragilité de leurs
structures financières, la sous-capitalisation, la faiblesse des actifs et le manque de
transparence. Dans ce cadre, dès le début des années 2000 le Maroc s’est lancé
progressivement dans des mutations structurelles visant à soutenir cette population pour
assurer sa pérennité, et améliorer sa contribution dans le développement économique du pays.
Lors des deux dernières décennies et dans la logique de soutenir les TPME, l’État
marocain a lancé de très ambitieux programmes ayant pour objectifs, le soutien et
l’encouragement de l’entreprenariat afin d’atteindre des objectifs socio-économiques tels que
la diminution du taux de chômage, la substitution des produits locaux aux importations, la
canalisation du secteur informel et la stimulation de la croissance économique du pays. Ces
mutations ont accordé à la TPME marocaine une place significative, en misant sur son
éventuelle contribution dans la réalisation des objectifs macroéconomiques visés par le pays.
Cependant cette population demeure fragile, avec un énorme potentiel non encore exploité.
L’importance de la TPME s’est matérialisée par l’importance qu’on l’a attribué dans les
politiques publiques du pays, c’est dans ce cadre que le nouveau modèle de développement
lancé par le Maroc a mis le point sur un grand nombre de contraintes auxquelles la TPME
marocaine est soumise, en apportant des solutions et alternatives qui vont permettre de
stimuler le développement de ces entreprises, et les doter de l’appui et du soutien nécessaires
pour assurer leur pérennité et croissance .
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L’importance des PME dans le monde est fortement reconnue. Cependant, une
grande une ambiguïté existe autour de leur définition dans le monde. Les définitions sont
multiples ainsi que les critères retenus. Nous analysons à la fois la définition de la charte
des PME (2002), de l’ANPME et du ministère de l’industrie. Ensuite nous analyserons
l’importance des PME dans l’économie nationale.
Pour les entreprises existantes, doivent avoir un effectif moins de 200 employés
permanents, avoir réalisé un chiffre d’affaires hors taxes n’excédants pas 75 millions de
DH et/ou un total de bilan n’excédant pas 50.000.000 de DH, pendant deux exercices
successives.
Pour les entreprises nouvellement créées, désignent les entreprises ayant moins de
deux années d’existence, doivent engager un programme d’investissement initial inférieur
ou égal à 25 millions de DH et un ratio d’investissement par emploi de moins de 250 000
DH.
Cette définition est complexe, car il est difficile de déterminer les entreprises qui
peuvent être qualifiées de PME. Ainsi elle écarte une large population des entreprises car
les seuils sont relativement bas. De plus cette définition ne distingue pas entre micro-
entreprise, petite entreprise et moyenne entreprise, et s’applique à tous les secteurs
d’activité.
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La plus grande difficulté que nous avons rencontrée est comment évaluer l’importance
des PME dans le tissu économique national dont l’existence des statistiques reste encore
aujourd’hui largement indéterminée. Sur la base des données fournies par le ministère de
l’industrie, les PME représentent 98,80% de l’ensemble des entreprises marocaines
(tableau n°1).
Ainsi selon une étude réalisée par Inforisk en 2011, les PME représentent 99 % du tissu
productif national. Toutefois, nous constatons des disparités quant à la répartition de ces
entreprises par secteur d’activité. Elles sont fortement concentrées dans les activités de
commerce et réparation (30%), suivie par l’immobilier et services aux entreprises (22%),
ensuite l’industrie manufacturière (15%), BTP (11%), hôtels et restauration (4%), autres
services (10%).
Cependant les PME ne contribuent que faiblement à la valeur ajoutée globale (PIB).
L’étude du ministère de l’économie et finances en 2000, stipule qu’en moyenne, les PME
(chiffre d’affaires <100 millions), ont contribué 21 % au PIB. En 2011, l’étude réalisée par
Inforisk, constate que la contribution des PME (chiffre d’affaires <175 millions) au PIB est
de 40%. Les PME réalisent plus de 78 % de la valeur ajoutée du secteur agriculture,
chasse, sylviculture, plus de 54 % du secteur de commerce, plus de 66 % du secteur
immobilier, location et services rendus aux entreprises, 52 % du secteur de la pêche et
aquaculture, presque 70% de la valeur ajoutée du secteur des activités de l’hôtellerie et
restauration.
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Au Maroc, les PME devrons jouer un rôle crucial dans la création d’emploi.
Cependant les statistiques sur la situation de l’emploi dans les entreprises marocaines, sont
lacunaires voire inexistantes ce qui rendent difficile l’évaluation de la contribution des
PME à la création d’emplois. Néanmoins, les données existantes fournissent quelques
indications varient en précision d’un organisme à l’autre. De manière générale les PME
marocaines, contribuent à la création de plus de 50 % de l’emploi (ANPME, 2013). Selon
une étude réalisée par le Ministère de l’Economie et Finance en 2000, le secteur industriel
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emploi 500 000 personnes - aujourd’hui (fin 2013) en compte 577 983 personnes-, le
secteur du commerce emploi 888 000 personnes (hors informel) et le secteur des services
compte près de 600 000 personnes. Les statistiques actualisées se limitent au secteur
industriel. Dans ce secteur les PMI emploient 199 553 personnes soit 34,5 % par rapport
aux grandes entreprises (65,5 %).
L’accès au financement représente le défi majeur de chaque entreprise. En effet les PME
qui se caractérisent souvent par des faibles ressources internes (capacité d’autofinancement)
doivent s’orienter vers un financement externe pour pouvoir couvrir leurs besoins
d’investissement et améliorer leur positionnement. Sur le marché un ensemble d’organisme
proposent des moyens de financement diversifiés, d’où la nécessité de choisir le mode de
financement le plus convenable aux objectifs fixés préalablement. Ce processus de sélection
nécessite une connaissance des choses et un accès aux informations nécessaires.
2.1 L’autofinancement
financement permet une solvabilité pour l’entreprise et une autonomie financière sans faire
recours aux sources externes plus couteuses. De plus il conduit à une augmentation des
capitaux propres.
Dans le mode de financement des PME, les banques sont toujours les sources de
financement externes les plus importantes. En effet, dans une situation de manque de liquidité
ou d’insuffisance de fonds propres, les banques sont les premières institutions auxquels les
PME font recours pour financer leur besoin.
La banque reste l’acteur principal du processus de financement indirect. Elle joue un rôle
d’intermédiaire financier par la collecte des ressources auprès des préteurs qu’elles
redistribuent, par la suite sous forme de crédits aux agents qui ont besoin de financement.
De plus, l’octroi de crédit aux PME par le secteur bancaire est relativement concentré
autour des secteurs précis ou des activités les moins risqués. En effet 80% des crédits sont
accordés à 20% des grandes entreprises au Maroc et 80% des PME n’ont accès qu’à 20% des
crédits accordés (Hammad Kassal)18 .
Le capital investissement est un mode de financement qui intervient tout au long du cycle
de vie de l’entreprise, en fonction des besoins de la société dans la réalisation d’un projet
souvent innovant jugé risqué par les banques. Ce financement regroupe des segments de
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Dans notre pays, le financement par l’intégration au marché boursier reste une alternative
peu développé par rapport aux autres pays en voie de développement, même si les statistiques
montrent que les PME cotées s’accroissent vite et sont plus résistant que les autres.
En 2016, les PME cotées en bourse représentent seulement 0.1% dans l’ensemble des
entreprises. 19De plus des conditions exigeantes d’accès en bourse,
Amine Diouri, responsable étude PME à Inforish montre qu’il existe deux contraintes qui
empêchent les PME à adopter ce type de financement. Il s’agit en premier lieu de la cotation
en bourse qui reste une opportunité insolite d’accès des PME en bourse et deuxièmement de
l’opacité des comptes qu’on trouve dans la majorité des PME.
Le directeur général de la bourse des valeurs de Casablanca, Karim Hajji signale que
malgré les efforts fournis pour l’adaptation des conditions relatives à l’accès à ce marché de
croissance (exigence d’un seul exercice certifié - abattement de l’IS…), des résultats
satisfaisantes non pas été enregistré.
2.5 Le Crowfunding
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Sukuks Mudaraba et Musharaka qui permettent aux porteurs de projet, de trouver les fonds
demandés et de fédérer un grand nombre de personnes autour de leurs projets.
Le champ de financement des PME reste vaste. Il existe un nombre important de type de
financement qui dépend de la situation de l’entreprise, ses objectifs et ses visions stratégiques.
En effet, la PME peut opter pour d’autres sources de financement afin de satisfaire ses
besoins, il s’agit à titre d’exemple du crédit-bail qui reste un choix plus rapide et simple et qui
ne demande pas des apports personnels. Les PME peuvent aussi opter à une augmentation de
capital même s’elle reste une option difficile à réaliser.
En outre, les PME peuvent aussi chercher de nouveaux partenaires qui sont généralement
des entreprises du même domaine, acceptant d’investir dans un projet de développement en
contrepartie d’acquiert une partie du capital de la société.
Enfin, chaque type de financement représente des avantages et des inconvénients.
L’intérêt se trouve dans la recherche des ressources financières appropriées et conformes à
chaque étape. Une PME doit se focaliser alors sur l’étude de sa situation interne et sur la
détermination de ses objectifs et ses stratégies avant de se pencher sur la question d’un choix
de financement externe.
Dans un contexte marqué par une crise économique des plus sévères, le tissu des TPE-
PME est balloté par tous les vents contraires qui soufflent. Avec l’arrivée de l’équipe
Akhannouch au pouvoir, la confédération des TPE-PME s’attendait à des mesures
importantes voire déterminantes pour sauver le tissu économique des faillites en cascade qui
le guettent. Mais vainement.
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considère que la création d’un département qui lui est dédié serait enfin une ébauche à la
résolution des contraintes et un dénouement des problèmes qui prennent plusieurs formes.
Toutefois, les 100 jours écoulés, le constat n’est que amer : aucun programme, aucune vision
et pas de moyens pour venir en aide aux millions des TPE-PME et auto entrepreneurs qui
agonisent. La création d’un ministère des petites entreprises dans ce gouvernement n’est donc
qu’une chimère.
Autre problématique évoquée par El Fergui est le financement qui constitue encore le
talon d’Achille des TPE-PME et ce en dépit de la mise en place des programmes de
financement. S’agissant du programme de financement Intelaka, la confédération pointe du
doigt l’insuffisance des résultats de ce programme à travers les nombreuses plaintes ainsi que
le retard dans le traitement des dossiers qui a atteint dans certains cas plus de 18 mois. Sans
parler du nombre important de projets qui sont rejetés sans aucune justification solide.
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milliers de plaintes que la Confédération reçoit des quatre coins du pays. Et pour cause, les
banques ne jouent pas le jeu comme il se doit.
D’après la Confédération des TPE-PME, la Loi de Finances 2022 ne contient pas des
mesures concrètes pour répondre aux contraintes que subissent les TPE-PME ne serait-ce
qu’en matière des retards de paiement qui chaque jour tuent des milliers de petites entreprises.
Le retard de paiement est estimé à 400 Mds de DH.
Dans le même sillage, la Confédération constate avec un grand regret l’absence des
données et statistiques sur les TPE et l’absence de crédibilité des chiffres publiés par
l’Observatoire des TPME. Et pour cause, ce dernier ne concerte pas avec la Confédération
Marocaine de TPE-PME et par conséquent, les chiffres ne peuvent être qu’aléatoires.
Autrement les mêmes causes produiront les mêmes effets. Pour un pays dont la
composante principale de son tissu économique est les TPE-PME, il est illusoire en cas de
statu quo de s’attendre à une croissance économique pérenne et inclusive.
Cette enveloppe se déclinera en 60.000 nouveaux crédits à octroyer afin de leur permettre
de faire face aux besoins de fonctionnement, soulager leur trésorerie, maintenir, le cas
échéant, les investissements planifiés ou encore lancer de nouveaux projets et ce, malgré une
conjoncture difficile liée aux tensions géopolitiques au niveau international et au déficit
pluviométrique au niveau national, précise l’opérateur bancaire.
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Ces mesures concernent le rallongement de la durée des crédits garantis par les
mécanismes «Damane Oxygène» et «Damane Relance» de 3 ans maximum et le relèvement
des plafonds de garantie par opération et par contrepartie des dispositifs «Damane Attasyir» et
«Damane Istitmar». Un mécanisme particulier est également mis en place en faveur des
opérateurs du secteur touristique à travers le report des échéances des crédits à moyen et long
terme.
En 2021, le bilan de l’année fait état de l’octroi, par le groupe Attijariwafa bank, de 55.000
nouveaux crédits aux TPME pour un montant global de plus de 26 milliards de DH, dont 10,4
milliards de DH pour les TPE et 15,6 milliards de DH en faveur des PME. Ces financements
ont contribué à la dynamique de relance des activités pour un retour au niveau d’avant covid
malgré quelques disparités entre les secteurs, mais aussi à la concrétisation de nouveaux
projets de création d’entreprises
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bank a intensifié son accompagnement non-financier des TPME avec des dispositifs dédiés.
Ainsi, 2021 a vu la naissance du concept «Centres Entreprises», un nouveau modèle d’agence
dédié aux PME, offrant un parcours client repensé pour accéder aux services bancaires et
financiers dans les meilleures conditions et à de nouveaux services d’accompagnement en vue
de développer leurs affaires.
L’opérateur bancaire précise que les services non-financiers des «Centres Entreprises» et
«Dar Al Moukawil» sont également disponibles sur des plateformes digitales –
daralmoukawil.com et attijarientreprises.com – pour élargir l’accès à un maximum de
bénéficiaires.
La banque au cheval ne veut ménager aucun effort sur le segment TPE. BCP vient de
dévoiler un plan très ambitieux pour accompagner le développement des entreprises de
ce segment. Financement, accompagnement en termes de conseil, et même le foncier sont
au cœur de cette feuille de route.
Le Groupe Banque Centrale Populaire accélère son galop sur le segment des TPE. La
banque au cheval a, en effet, dévoilé, le 15 janvier, à Casablanca, un ambitieux plan
d’accélération de la TPE. Ce plan, qui comporte une série de mesures visant à accompagner
efficacement cette catégorie d’entreprises, permet à la Banque Populaire de réaffirmer son
engagement vis-à-vis de la TPE marocaine. Il fait suite au discours royal du 11 octobre
dernier dans lequel SM le roi a exhorté le secteur bancaire à se mobiliser davantage pour
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l’entrepreneuriat, les TPE, les jeunes porteurs de projets notamment. » La Banque Populaire
est au service des TPE et des PME. C’est pour cette raison que nous avons refondu notre
stratégie vis-à-vis de ce segment en 2016 pour mieux répondre à ses besoins « , a souligné
Mohamed Karim Mounir, PDG du groupe BCP.
Il est notamment revenu, dans son discours, sur les différentes initiatives lancées ces
dernières années pour permettre au tissu de l’entrepreneuriat marocain et des TPE d’évoluer
dans des conditions favorables. « Nous avons été vraiment interpellés par le discours royal
du 11 octobre », a, pour sa part, confié Jalil Sebti, directeur général Banque de détail du
groupe BCP. Il a expliqué que ce discours a amené le groupe à mener une nouvelle réflexion
sur comment accélérer son soutien au TPE et aux entrepreneurs, ce qui a permis de concevoir
ce nouveau plan. » A travers le dispositif que nous mettons en place, nous entendons
répondre aux besoins de ce segment de A à Z », a-t-il aussi assuré.
Dans le détail, ce plan d’accélération est premièrement axé sur une offre permettant de
couvrir tous les besoins de ce segment d’entreprises (Auto-entrepreneurs, entrepreneurs, TPE,
porteurs de projets…), de la création, au financement en passant par le suivi et
l’accompagnement en termes de conseil. Le deuxième point concerne la mise à disposition de
cette clientèle par la banque de son réseau de plus de 2000 agences, dont 181 spécialement
dédiées avec un personnel formé spécifiquement pour répondre aux attentes des TPE.
Le digital n’est pas non plus en reste du dispositif puisque le groupe BCP a digitalisé le
process pour donner plus rapidement réponses aux entrepreneurs qui demandent des crédits
par exemple. Un site a même été mis en place permettant de partager et de donner
l’information nécessaire (prise de rendez-vous, suivi de dossiers…). Le dernier la banque a
commencé à signer des conventions avec les régions pour être au plus près des réalités sur le
terrain.
« A travers ces conventions avec les régions, nous avons mis en place des sociétés
foncières qui mettent à disposition des locaux commerciaux et industriels à des prix beaucoup
plus convenables à ce type d’entreprises. Nous avons déjà signé cette convention, il y a
quelques jours, avec la région de l’Oriental et aussi celle de Marrakech-Safi. Et nous allons
dans un futur proche signer avec d’autres régions du Maroc », a conclu Jalil Sebti.
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Après une bataille de longues années pour l’accès au financement, les TPME peuvent
souffler un ouf de soulagement. le secteur bancaire a répondu à l’appel du roi Mohammed VIà
travers le programme intégré d’appui au financement. Un intérêt particulier a été accordé à
ces structures et la mobilisation est totale pour faire aboutir ce chantier.
Selon une enquête du HCP, environ 7 entreprises sur 10 n’accèdent pas aux crédits
bancaires sachant que l’écrasante majorité est constituée de TPE. Autre chiffre révélateur : le
financement est un obstacle sévère pour 40% des TPME, selon l’enquête du HCP sur les
entreprises au titre de l’année 2019.
Le HCP relève aussi que 27% des TPME ont demandé un crédit auprès d’une institution
bancaire au cours des trois dernières années. Pour les chefs d’entreprises sondés, les deux
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facteurs les plus déterminants pour l’accès au financement bancaire, à savoir les garanties
exigées et le taux d’intérêt, se sont davantage resserrés en 2019. Une autre enquête de Bank
Al Maghrib sur les microentreprises et les TPE vient confirmer cet état de
fait. En effet, la banque centrale estime que face aux problèmes de trésorerie, les TPME
recourent à 82% à l’entourage et aux règlements différés auprès des fournisseurs (crédit
interentreprises).
L’enquête montre également, que pour le choix de l’offre de financement, le coût des crédits
est le principal critère de décision (58%), suivi de la souplesse accordée en cas de difficulté de
paiement (34%) et du montant de la traite (31%).
Depuis quelques années, beaucoup d’incitations ont mises en place tant de la part des
pouvoirs publics que du secteur privé et les banques ont commencé à accorder plus d’intérêt à
ce types d’entreprises surtout avec l’engagement de la CCG et de la banque centrale. En 2018,
les crédits accordés par les Banques et les sociétés de financement aux TMPE ont atteint 179
milliards de DH, soit 37% de l’encours des crédits aux entreprises. Les crédits garantis par la
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CCG aux TPME ont même triplé en 2019 ave un total de 27.400 crédits octroyés totalisant
26,4 milliards de DH en hausse
de 148%. Mais d’après les professionnels cela n’est pas suffisant. «Les TPME ne mettent pas
encore à profit ces solutions qui leur sont destinées », juge un banquier de la place. Motif
avancé : «la plupart des managers sont mal informés et ignorent même l’existence des offres
d’aide et des mécanismes de garantie pour l’accès au financement. Et ceci est dû au manque
de communication établissements de gestion des aides et garanties ».
Selon le Wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, c’est un total de 1,9 milliard de
dirhams (MMDH) de crédits qui a été accordé dans le cadre du programme ‘‘Intelaka’’, au
profit de 9.443 bénéficiaires au 15 novembre 2020.
L’enveloppe a bénéficié aux entrepreneurs individuels à hauteur de 47% et aux TPE pour
53%. En outre, 86% des bénéficiaires sont des hommes et 14% des femmes et 79% des
citadins et 21% des ruraux. Par secteur, le commerce arrive en tête (25%), devant l’agriculture
(14%), l’industrie (13%), les services (13%) et le tourisme (10%). Par ailleurs, environ 60%
ont obtenu une enveloppe de financement inférieure ou égale à 100.000 DH, 26% entre
100.000 et 300.000 DH, 6% entre 300.000 et 500.000 DH, 8% au-delà, sachant que le crédit
est plafonné à 1,2 million de DH. Ces crédits ont permis de créer 1.689 entreprises, avec à la
clef 28.004 emplois potentiels. Concernant le rejet des dossiers de financement «Intelaka»,
Abdellatif Jouahri a
précisé que le taux a atteint à 19%, citant ainsi les principaux motifs de rejets déclarés par les
banques, à savoir un niveau d’endettement élevé du promoteur, un contentieux et historique
défavorable auprès des confrères, une qualité et rentabilité du projet insuffisantes, un manque
significatif d’expertise du promoteur dans le cadre de projets qui exigent une technicité
spécifique, un refus des clients de justifier leurs demandes par des factures, devis, bons et/ou
reçus ou encore un décalage très important entre le montant demandé et la réalité du projet de
l’entreprise. «Ces données suggèrent sans aucun doute une insuffisance dans
l’accompagnement des porteurs de projets au niveau local dans le domaine notamment de la
formation et de l’appui technique », a estimé le Wali de BAM, soulignant que cet
accompagnement « reste essentiel » pour rehausser les résultats de ce programme.
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Projet fin de matière finance d’entreprise : la participation de l’état au financement de TPME au Maroc
Conclusion
En guise de conclusion, la promotion des TPE-PME est un chantier sur lequel tous les
intervenants privé et public ont des responsabilités partagées et doivent coordonner ensemble
pour que notre économie puisse profiter du manque à gagner de ce type de tissu
entrepreneurial, qui dans d’autres pays peut arriver à contribuer jusqu’à 60% dans le PIB
(Produit Intérieur Brut) et par conséquent apporter des solutions à plusieurs problématique
socio -économique dont souffre notre économie. Les solutions proposées ne peuvent arriver à
leur fin sans un changement radicale des mentalités d’une part au niveau public avec en vue
une modernisation de l’administration et une régionalisation avancée et d’autre part avec
un changement des mentalités des entrepreneurs qui doivent s’ouvrir d’avantage sur de
nouvelles pratiques telle que les NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la
communication) qui peuvent avoir un rôle déterminant pour leurs activités .
Web-bibliographique :
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