Dessins 4eme Annee
Dessins 4eme Annee
Dessins 4eme Annee
I – 1 – GENERALITE
I – 2 – LES DESSINS
I – 2 – 1 – Le plan de Situation
Le repérage du terrain sur le plan de situation se fait par un cercle en trait fin, un
pochage. Il s’exécute à une échelle très petite (1/5000 ; 1/100000). Exemple :
I – 2 – 2 – Le plan de masse
Ce plan est exécuté en trait fort renforcé pour le contour de la construction, avec
une échelle réduite (1/500), éventuellement une légende pour indiquer les réseaux.
I – 3 – LES PLANS
I – 3 – 1 – Définition
On appelle plan, une coupe horizontale exécutée sur un mètre au dessus du sol
fini de l’étage ou 10cm au dessus de l’appui de fenêtre le plus haut afin que toutes les
ouvertures existantes à l’étage soient représentées.
Les plans ont pour but de montrer la disposition intérieures des ouvrages, les
dimensions des différentes pièces, de faire apparaitre les liaisons entre les pièces. Le
plan de distribution constitue l’élément principal dans l’élaboration du projet.
Les plans de distribution comportent plusieurs zones en fonction de la
destination du bâtiment. Pour les bâtiments à usage d’habitation trois zones : la zone
de jour ; la zone de nuit ; la zone d’eau.
- Cas des escaliers : couper l’escalier au milieu de la 7e contre marche par un trait
fort, représenté en trait mixte fin la partie situé au dessus du plan de coupe.
Remarque : dans la plus part des dessins d’architecture, les murs coupés sont pochés
à l’encre de chine. On peut remplacer le pochage par des hachures au crayon. On fait
en général figuré à côté du plan une boussole stylisée indiquant leur orientation.
I – 4 – LES COUPES
I – 4 – 1 – Définition
On appelle coupe, une coupe verticale, droite ou brisée exécutée de la base des
fondations au sommet de la toiture.
I – 4 – 2 – Représentation
- Les coupes doivent toujours passer par les baies afin d’en permettre la cotation ;
- Repérer aux extrémités du trait de coupe le sens d’observation par une flèche.
Remarque : lorsque certaines parties de l’ouvrage ne sont pas clairement définies par
les coupes d’ensembles, on effectue des coupes partielles à plus grandes échelles
(1/20 ; 1/10 ; ½) sur lesquelles on figure outres les dimensions, les différents matériaux
constitutifs de l’ouvrage ; hachurer les parties coupées.
I – 5 – LES FAÇADES
On appelle façade, l’élévation extérieure d’un bâtiment. Les façades sont des
dessins à caractère essentiellement artistique, elles doivent permettre de juger l’aspect
définitif du bâtiment ; pour ces raisons :
- Les façades se désignent d’après leur orientation géographique (Nord, Sud, Est,
Ouest, Nord-est, Sud-ouest, etc.
I – 6 – 1 – Principes généraux
- Les cotes définissant des éléments placées sur les murs extérieurs (largeur des
baies, épaisseur des murs extérieurs) seront placées à l’extérieurs des dessins ;
C’est une cotation verticale cumulée qui indique l’altitude de certaines parties
de la construction par rapport à une origine désignée. Cette origine peut être ;
- Le point zéro ;
C’est une cotation qui permet de mettre en évidence les différents reliefs
existants sur une façade. Les cotes de nus sont cumulées comme les cotes de niveaux ;
leur origine est choisie sur le nu principal de la façade, elle se repère par le signe zéro.
Elle est identique à celle des niveaux mais les symboles sont de plus petites
dimensions.
- Une ligne indiquant les hauteurs sous plafond et les épaisseurs des différents
planchers ;
- Une ligne indiquant les dimensions et positions de toutes les baies visibles sur
la coupe ;
Cotation extérieure
Une deuxième ligne pour les dimensions et entra-axes des baies (cette
ligne peut être supprimée s’il n’existe qu’une seule baie sur la façade) ;
II – 1 – DEFINITION
II – 2 – TERMINOLOGIE
Linteau : c’est une poutre en béton armé supportant les charges au dessus de la
baie ; il repose de 20 à 30cm sur les murs. Tous les linteaux d’un même étage
sont en principe alignés.
L’appui : c’est une pièce, préfabriquée ou coulée sur place, destinée à rejeter
l’eau à l’extérieur de la façade. (Voir figure) ;
Tableau ou jambage
Rejingot.
Pièces habitables 90cm minimum (si moins, prévoir une barre d’appui
à 1.00m).
Le triangle en trait continu fin indique que l’ouverture se fait vers l’intérieur ;
Remarque : les dimensions des portes doivent être précisées sur les plans ; elles
s’inscrivent sur les vantaux en indiquant dans l’ordre : la largeur totale et la hauteur
totale. On peut compléter la définition en indiquant par des symboles la nature des
vantaux. P.P (porte pleine) ; P.M (porte métallique) ; P.V (porte vitrée avec occulus).
EPAISSEUR 40
Les indices donnent les particularités d’utilisation de ces portes à savoir : * : réservé
pour les portes de W.C. et ** conseillé pour les logements d’handicapés.
CHAPITRE III : LES NOTIONS DE FONDATION
Partie enterré d’un ouvrage, les fondations ont pour rôle de transmettre les
charges de l’ouvrage et de palier au renversement de celui-ci sous l’effet de son poids
et des charges extérieures.
Principe
Notions de traits
Trait continu fort : pour les contours apparent des dessins tel que les
murs de fondation et les semelles ;
Trait continu fin : pour les contours apparents fictif tel que le béton de
propreté et les contours de fondations ;
Principe et but
Réaliser sur le plan vertical, elle a pour but de visualiser les détails tel que : la
hauteur du patin ; le glacis ; le niveau de fondation.
Les traits
Elle est réalisée dans le but de représenter les dimensions exactes de l’ouvrage
représenté. Le trait utilisé est le trait fin.
Cotation intérieur
Une ligne de cote relative au mur (sans enduit). Elles comportent des
épaisseurs des murs non enduit et les distances de mur à mur ;
Cotation extérieur
Une ligne de cote relative aux axes des murs ou des poteaux ;
Une ligne de cote donnant les cotes des semelles et intervalles et une
ligne de cote cumulée relative aux axes des murs ou des poteaux.
- Coter la largeur des semelles coupées, épaisseur des murs et les empattements
ou assises ;
- Les cotes de niveau dans le niveau bas de la fondation, le niveau haut, dalle et
dallage.
III – 3 – EXEMPLE
A. Fondation superficielle
B. Fondations profondes
Ils sont destinés à reporter à grande profondeur (20.00 et +) les charges d’une
construction. Ils sont groupés par deux, trois et plus, et réuni en tête par une
semelle très épaisse afin de répartir la charge sur chacun des pieux. Ils peuvent
être de section carrée, rectangulaire ou circulaire.
CHAPITRE IV : LES DESSINS DE COFFRAGES
IV – 1 – GENERALITES
C’est l’ensemble des vues (plan, coupes verticales, élévation, détails) qui
définissent les formes brutes des différentes parties d’ouvrage, le béton étant supposé
ou coulé. Chaque élément est généralement repéré par une lettre suivie d’un indice.
Ces conventions sont détaillés élément par élément.
IV – 2 – PRINCIPES
Le plan doit être fait pour chaque plancher ; celui-ci désigne le nom de l’étage, la
cote du niveau fini auquel il se trouve. On représente sur ces plans les éléments
suivants :
N.B : il est également utile de figurer les éléments prenant appui sur le plancher,
notamment si ceux-ci nécessitent la mise en place d’armature en attente.
IV – 3 – COTATIONS
Poteaux
Poutres
Linteaux
Consoles
Dalles et trémies.
CHAPITRE V : DESSINS D’ESCALIER
V – 1 – DEFINITION
Emmarchement
Pour les maisons individuelles, elle est supérieure ou égale à 80cm ; les
immeubles ≥ 1.20m ; les bâtiments publics ; on détermine leur largeur en unité
de passage c’est-à-dire unité qui vaut 0.60m et de la en fonction du nombre
d’usager, on prendra un emmarchement de 1.40m.
Les marches
Pour les marches, on vérifie les calculs d’escalier que les dimensions des
marches respectent la relation de BLONDEL : G + 2H = 60 à 64cm.
Echappée : c’est la hauteur libre au dessus des nez de marches, elle doit être ≥
1.90m
N.B : toutes les marches ont le même giron sur la ligne de foulée.
Soit une hauteur de 2.80m à franchir entre deux étages d’un immeuble avec palier
intermédiaire.
V – 6 – ESCALIERS BALANCES
Méthode de la herse :
Les escaliers se cotent de la manière suivante : les cotes indiquées sont toujours
les cotes finies ; les marches sont cotées selon le principe des éléments identiques.
V – 8 – REPRESENTATION SUR LES DESSINS
- Indiquer le sens de montée par une ligne fléchée placée sur la ligne de foulée et
numéroter les marches de palier d’étage à palier d’étage ;
IV – 1 – GENERALITES
Toutes les eaux sont regroupées dans une même canalisation et envoyées dans
le collecteur sans traitement, pour limiter l’importance des stations d’épuration, on
dissocie les eaux pluviales (qui n’ont pas à être traitées) des eaux usées et des eaux
vannes. Cela implique au niveau des habitations deux réseaux séparés. En l’absence
des stations d’épuration, un seul réseau collecte toutes les eaux pour les diriger vers le
milieu hydraulique superficiel (rivière, mer) ; cela implique que les eaux usées et les
eaux vannes soient préalablement traitées avant d’être rejetées dans l’égout.
L’arrêté du 03 mars 1982, fixe les conditions selon lesquelles l’usager doit
assurer le traitement des eaux usées et des eaux vannes avant rejet dans le milieu
naturel. Cinq filières sont proposées pour cela à savoir :
- Le système séparatif ;
Les symboles utilisés sont : E.P ; E.V ; E.U ; S.G (séparateur à graisse) ; D :
décolloideur ; M.S ; F.T.E ; F.S ; L.F (lit filtrant drainé) ; F.B (filtre bactérien) ; P.I
(puits d’infiltration) ; E.S (épandage souterrain).
On appellera fosse toutes eaux : une fosse qui reçoit à la fois les eaux usées et
les eaux vanne. La profondeur utile ne peut être inférieure à 1.00m et sa capacité
dépend du nombre de pièces principales de l’habitation avec un minimum de
2000litres.
Les filtres bactériens reçoivent exclusivement les effluents provenant des fosses
septiques.
Les puits d’infiltration assurent l’évacuation dans le sol des eaux traitées, sa
surface en contact avec le sol doit être au moins égale à 2m2 par pièces principales. Il
faut toujours éloigner les puits d’infiltration d’au moins 35m de tout puisage d’eau.
IV – 3 – LES REGARDS
- Les regards décanteurs qui permettent de retenir les matières lourds véhiculées
par les eaux et évite ainsi les risques de bouchage des canalisations ;
- Les regards siphoïdes utilisés chaque fois que l’on veut isoler les odeurs.
IV – 4 – CONDUITS DE VIDANGE
- Les ventilations secondaires qui permettent d’amener l’air après les siphons
pour éviter le passage d’odeurs dans les pièces ;
- Les ventilations primaires qui doivent avoir le même diamètre que la chute dans
toute la hauteur de la construction. Elles sont identiques aux ventilations
secondaires.
V – 1 – GENERALITES
- Le schéma unifilaire ;
- Le schéma développé.
V – 2 – SCHEMAS DE REPRESENTATIONS
C’est une représentation, faite sur un plan, des différents appareils à installer
dans une construction. Le schéma d’implantation sert à indiquer l’emplacement
approximatif des différents appareils et de leurs organes de commande. Ce type de
schéma est en principe exécuté par l’architecte suivant les indications du client.
Les fils sont représentés en trait interrompu dont le tracé sur le dessin ne
correspond pas nécessairement à la position réelle des conducteurs ;
Les sorties d’appareils sont repérées par une croix et les puissances à
installer peuvent être indiquées sur le dessin.
Le schéma développé