Shrimp">
FINAL
FINAL
FINAL
i
REMERCIEMENTS
Nous remercions d’abord l’Eternel Dieu tout puissant, à qui nous rendons grâce pour tous les biens
faits à notre égard et pour nous avoir permis de mener à bout notre projet.
⇒ Nous remercions particulièrement le Pr. Robert NZENGWA, Doyen de la Faculté de Génie
Industriel (FGI) de l’Université de Douala pour la formation de qualité que nous avons reçu et pour
les efforts entrepris pour le bon déroulement de nos études ;
⇒ Nous adressons nos sincères remerciements au Dr. PANDONG Achille NJOMOUE chef de
département de la filière Génie Maritime à la FGI et Monsieur TCHAM Léopold nos encadreurs
académiques pour leurs disponibilités, leurs critiques et pour nous avoir inculqué le sens du travail
bien fait.
⇒ Nous tenons spécialement à remercier M. OLANGO et M. IMOULANOK Martin, proprié-
taires des bateaux qui nous ont accueilli pour notre stage, M. Jérome TCHUEKIA notre encadreur
professionnel pour ses conseils et ses remarques .
⇒ Notre profonde gratitude pour tout le corps enseignant de la FGI en général et de la filière Génie
maritime en particulier.
⇒ Nous adressons nos remerciements à tous les membres de nos familles respectives pour les
conseils, aides financières et matérielles qui ont contribué à notre formation.
⇒ Nous exprimons notre profonde gratitude à nos frères, sœurs et amis pour leur amour et leur
soutien incommensurable.
⇒ Nous tenons à exprimer notre reconnaissance à nos camarades de la promotion 8 avec lesquels
nous avons partagé ces cinq dernières années de dure labeur.
⇒ Nous ne saurons terminer sans remercier tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la
réalisation de ce travail.
ii
RESUME
La pêche à la crevette représente une activité économique importante dans notre pays. Considérée
comme un produit de luxe, la crevette devient progressivement un produit à la portée d’une partie
de plus en plus importante de la population Camerounaise à cause de sa disponibilité sur le marché
local.
Plusieurs facteurs mettent en péril la rentabilité des entreprises de pêche : la hausse des prix de
carburant, l’utilisation des engins de pêche pas très efficace et non conforme à la réglementation,
la chute des prix payés au débarquement et la pêche à l’aveugle. Afin de réduire le cout d’exploi-
tation des entreprises de pêche, il est possible d’intervenir sur toutes les composantes du train de
pêche. L’utilisation des appareils de détection plus adéquate mettra fin à la pêche aveugle.
Une analyse financière de notre projet montre qu’il permettra à l’entreprise d’obtenir un gain de
101 253 080 franc CFA par an.
iii
ABSTRACT
The schrimp fishery is an important economic activity in our country. Considered as a luxury pro-
duct, shrimp is gradually becoming a product whistin reach of increasingly important part of the
Cameroonian population because of its availability on the local market.
Several factors jeopardize the profitability of fishing enterprises : rising fuel prices, the use of fi-
shing gear not very efficient and not in compliance with regulations, the fall is landed prices and
blind fishing. In oder to reduce the operating cost of the fishing compagnies, it is possible to in-
tervene on all the components of the fisching gear. The use of more appropriate detection devices
will put an end to blind fishing.
A financial analysis of our project shows that it would allow the company to obtain a gain of 101
253 080 franc CFA per year.
iv
LISTE DES ABREVIATIONS
v
K : coefficient biométrique
Om : ouverture de la maille
acm : pas constructif de la maille
µ : coefficient d’influence
Cx : coefficient de trainée
ρ : densité de l’eau
ai : pas constructif de la maille dans chaque partie du chalut concernée
Sy : surface de la gueule
S f : surface fictive de la partie antérieure
dc : diamètre de l’élément câblé
lc : longueur de l’élément câblé
nc : nombre d’élément câblé
S0 : surface du fil de la pièce
A(mm) : longueur de la maille étirée
H(m) : ouverture horizontale du chalut
B(m) : ouverture verticale du chalut
Φ : diamètre du fil
Ne : traction du navire
Rbob : résistance des gréements de pêche et de manœuvre
Cx : coefficient de trainée des bobines (Cx = f (Re))
Q1 : force de submersion
V : vitesse de chalutage
f : coefficient de frottement sur le fond
ε : coefficient d’enfoncement
Re : nombre de Reynolds
Ure f : vitesse de référence
L : longueur de référence
C : viscosité cinématique
I : nombres de bobine trainées
Q : la force de flottaison recherchée des flotteurs et ou du plateau élévateur
Rα : Trainée de la partie filetée qui transmet l’effort sur la corde de dos (N)
b p : hauteur du panneau (m)
hg : hauteur du guindineau
Rr : charge de rupture
T : tension de fune sur le bateau
N : marge de sécurité
vi
T0 : tension de fune au niveau du panneau
Q : poids dans l’eau de 1 m de fune
S : longueur de fune
R f r : force hydrodynamique de frottement attribuable à 1m de fune
D : diamètre de fune
Toy : composante verticale de la tension de fune
Q p : poids du panneau dans l’eau
N : pression normale du panneau sur le fond
Kcd : coefficient de charge dynamique
S p : surface des panneaux
Cy : coefficient de trainée des panneaux
Rch : résistance hydrodynamique du chalut
Ry : résistance hydrodynamique des panneaux
L : distance des panneaux jusqu’au cul
B : distance entre les panneaux divergents
Lcab : longueur des éléments câblés
vii
TABLE DES MATIÈRES
SOMMAIRE x
viii
TABLE DES MATIÈRES
ix
TABLE DES MATIÈRES
3.7.1 PRESENTATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
3.7.2 PRINCIPE DE LA METHODE DE GEOMETRIE DESCRIPTIVE . . . . 71
3.8 PROPOSITION D’UN APPAREIL DE DETECTION . . . . . . . . . . . . . . . . 74
References 81
Annexes 83
x
TABLE DES FIGURES
xi
TABLE DES FIGURES
xii
LISTE DES TABLEAUX
xiii
LISTE DES TABLEAUX
xiv
INTRODUCTION GENERALE
Pour mener à bien notre étude, il sera question pour nous de présenter l’état des lieux de la pêche
1
LISTE DES TABLEAUX Page 2
3
1.1 PRESENTATION DE L’ENTREPRISE Page 4
• Un second capitaine ;
• Un mécanicien chef ;
• Un second mécanicien ;
• Un cuisinier ;
• Huit matelots.
Dans le cadre de ses différentes campagnes de pêche, le chalutier YANG 1 a à son bord plusieurs
équipements lui permettant de mener à bien ses activités de pêche ; de ce fait, il possède entre
autre :
• Un sondeur
Le sondeur est un appareil qui permet de déterminer non seulement la profondeur et la nature
du fond mais aussi de détecter les espèces de poissons.
• Un radar
C’est un appareil émettant et recevant les ondes électromagnétiques utilisé pour localiser les
objets dans l’espace et déterminer leur distance par rapport aux autres navires ou obstacles.
• Un GPS
Global Positioning System (GPS) : c’est le système de navigation radio composé de 24 sa-
tellites et d’une base terrestre, qui permet de fournir à un abonné sa position précise en trois
dimensions (latitude, longitude, altitude), sa vitesse et l’heure.
• Radio VHF
La VHF permet aux navigateurs de pouvoir communiquer avec d’autres bateaux et avec leurs
bases.
• Le moteur
• Le train de pêche
Le chalut utilisé par ce bateau est un chalut de 18.5/22, lesté par une chaine au niveau du
bourrelet et équipé par cinq flotteurs au niveau de la corde de dos qui assurent l’ouverture
verticale.
Les panneaux utilisés par le YANG 1 sont des panneaux rectangulaires standards de 150
kg. Nous avons deux panneaux dans chaque côté du bâteau, soit quatre panneaux au totale.
Ce sont ces panneaux qui assurent l’ouverture horizontale du chalut.
Les funes utilisés sont de 16 mm de diamètre, la longueur totale du filage est de 200 m.
Cependant, les bras sont de 16 mm de diamètre et de longueur 2.5 m.
F IGURE 1.8 – Funes enroulées sur les tambours du treuil ; source : SIPECAM
Les chaines de lestage : placées sur le bourrelet, complète l’action des flotteurs pour une
meilleure ouverture verticale.
Le projet "Amélioration du rendement de pêche d’un chalutier : cas du YANG 1" nait donc
de la nécessité de réduire la consommation en carburant du YANG 1 tout en augmentant significa-
tivement sa production.
Notons que l’utilisation d’un train de pêche moins consommateur avec un engin plus efficace en
capture ne peut qu’avoir des conséquences bénéfiques pour l’entreprise. Ce travail apportera des
solutions au problème posé par l’armateur du YANG 1 afin de lui permettre de faire d’énorme
quantité de bénéfice.
• La zone de Campo-Kribi ;
• La zone de Kribi-Nyong ;
• La zone de Nyong-Sanaga ;
• La zone de Bimbia-Njibountia ;
• La zone de Njibountia-Bakassi.
Crevettes 1
Poissons 12
La pêche industrielle au Cameroun est surcapitalisée mais peu productrice. Elle produit environ 7
000 tonnes /an pour 30 bateaux de pêche.
Cynoglossidae soles
Ariidae machoirons
Trichiridae ceintures
crabes
TABLE 1.3 – Evolution des rendements des bateaux de pêche industrielle au Cameroun (source :
MINEPIA)
14
2.1 DESCRIPTION DE LA RESSOURCE CIBLE Page 15
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Sous-embranchement Crustacea
Classe Malacostraca
Sous-classe Eumalacostraca
Super-ordre Eucarida
Ordre Decapoda
Sous-ordre Dendrobranchiata
Super-famille Penaeoidea
Famille Penaeidae
Les penaeus duorarum se trouvent dans l’atlantique et vivent dans les profondeurs de 2 à 70 mètre
rarement de 230m ; elles sont plus abondantes entre 11 et 36m avec des densités plus élevées, sur
de la boue compactée, du limon ou du sable. Les femelles atteignent 280mm de long et les males
269mm de long.
Les penaeus Notialis se distinguent des autres familles de crevettes en raison de leurs antennes, qui
sont plus longues que leur corps. Ils vivent sur les fonds boueux le jour et migrent vers le haut la
nuit. Les classes les plus jeunes de Penaeus notialis recherchent des zones peu profondes et moins
salines dans les habitats de pépinières estuariennes et se retrouvent souvent en abondance dans les
herbes marines, les plus âgés ayant plus tendance à utiliser des zones d’herbier dispersés. Il est
sexuellement dimorphique les plus grand mâles atteignent une longueur de 169mm et les femelles
280mm. Leur profondeur est de 100m, mais varie généralement entre 10 et 75m.
Les parapenaeus longirostris sont étendues, elles se rencontrent à l’Atlantique Est du Portugal
à l’Angola, également dans toute la Méditerranée et l’Atlantique Ouest. Ces espèces habitent les
fonds boueux ou sablonneux à des profondeurs allant de 20 à 700m mais généralement entre 150m
et 400m.
F IGURE 2.4 – Carte des fonds du plateau continental camerounais. Source : www.fao.org
Phase 1 : La reproduction
Elle a lieu en général en mer dans des profondeurs de quelques dizaines de mètres. Les œufs sont
fécondés au moment de l’expulsion puis dispersés dans l’eau. L’éclosion survient une douzaine
d’heure plus tard, si les conditions de température sont favorables ; une femelle selon sa taille est
capable de pondre plusieurs centaines de milliers d’œufs. A l’éclosion apparait le nauplins, premier
stade du developpement lavaire. Ce stade dur environ 02 à 03 jours, pendant lesquels la larve ne
s’alimente pas.
F IGURE 2.5 – Cycle vital théorique des pénéidés (d’après Perez-Farfante in FAO, 1978)
0.25 Q
εmaille = 0.8 × ε0 ×Vch × (1 + log )0.25 (2.1.1)
2
en considérant :
Vch : vitesse de chalutage ;
Q : prise horaire du chalut ;
ε0 : élongation de la base.
Nous avons constaté lors du débarquement du Yang 1 qu’il y a plus de poissons que les crevettes
qui sont les ressources cibles en dépit du fait qu’il utilise des mailles très petites ; ceci est dû au
faite que les ressources non ciblées (poissons) telles que : les bossus, les soles, les machoirons,
etc... partagent le même milieu de vie que les crevettes.
• la sole
Ce sont les espèces de poissons en générale plats vivants couchés sur des fonds sableux
peu profonds, généralement bruns d’un coté et blanc crème de l’autre sauf exception ils
appartiennent à la famille des soléidés.[5]
• Machoiron ou Arius africanus, est une espèce de poisson de la famille des Ariidae. Il vit
sur les fonds vaseux des cotes et estuaires à une altitude de 25m. . Il se caractérise par son
corps sans écaille. Il possède plusieurs paires de barbillons (appendices de chair allongés
près de la bouche), une nageoire dorsale adipeuse devant la queue. Pour se défendre, il
aborde des épines sur les nageoires dorsales et pectorales avec les lesquelles il peut infliger
de douloureuses blessures [5].
avec,
n : nombre de maille sur la petite base ;
N : nombre de maille sur la grande base ;
H : nombre de maille sur la hauteur ;
I : nombre de pièce ;
C : longueur du coté de maille ;
S : surface de la nappe filetée ;
Φ : diamètre du fil.
n+N
S0 = × H × 4 × (Φ ×C) × I × 0.000001 (2.3.2)
2
S f = ΣS0
soit donc
S f = 12.3516m2
Calcul de Sy
Sy = 0.78 × H × B
Où :
B ∼ n × ME × 0, 4
Et
H ∼ B × 12
Donc :
B = 56 × 0.05 × 0.4 = 1, 12m
H = 13, 44m
Sy = 11, 74m2
Sy
Cx = 0.1 + k ×
Sf
soit :
Cx = 2, 95
Trainée du chalut
ϕ ×V 2
Rx = ×Cx × St (2.3.3)
2
Où
Lc
B=
1 − Lcab
L
Avec :
Rc : trainée totale de la partie filetée et des éléments du gréement
B : distance entre les panneaux divergents
Lc : ouverture horizontale
Lcab : longueur des câbles (bras +entremises)
L : distance des panneaux jusqu’au cul.
Application numérique :
13.44
B= 3
= 15.44m
1 − 24.5
94695.36 15.44
Ry1 = × q
2 2 2
(4 × 24.5) − 15.44
Ry1 = 8.441KN
Les dimensions du panneau sont choisies suivant le prototype. On vérifie juste la portance qu’en-
gendre ce panneau par la formule :
ϕ ×V 2
Cp × × Sp
2
Avec,
C p : Coefficient de traînée du panneau, C p = Cyu
S p : Surface du panneau (m2 )
S p = 3.64 (surface panneau prototype)
ϕ : densité de l’eau
V : vitesse de chalutage
Application numérique :
1025 × 3, 62
Ry = 0.9 × × 3.64
2
Ry = 21.759KN
Remarque :
Nous constatons que Ry > Ry1 , donc le panneau est admissible, mais il convient de rechercher sa
trainée.
Calcul de la trainée
ϕ ×V 2
Rx = Cx × × Sp
2
Cx = 1.2
S p = 3.64m2
3.1.1 LE CHALUT
Aspect général
Les chaluts sont par définition les filets remorqués constitués d’un corps de forme conique, reliés
vers l’arrière à la poche fermée ou s’accumule le poisson capturé appelé cul du chalut, et prolongé
vers l’avant à l’ouverture par les ailes plus ou moins longues [6]. Le chalut est remorqué par un
navire de pêche par l’intermédiaire des câbles en acier appelés bras et des funes qui constituent
l’élément de gréement :
30
3.1 GENERALITES ET PRESENTATION DU TRAIN DE PECHE Page 31
Le chalut de fond est assez filtrant, il laisse passer la boue et permet une diversité de capture
des espèces du fond. C’est un engin sélectif ce qui signifie qu’il ne capture pas tous les poissons
présents dans la zone de pêche, par contre il manque de sélectivité c’est à dire qu’il ne peut pas
cibler une seule ressource.
• La filtration
Si l’on agrandit beaucoup les dimensions du chalut et, en particulier, celles de son ouver-
ture, le volume d’eau à filtrer augmente considérablement et la dimension des mailles du
filet, même ouvertes au maximum, peut s’avérer insuffisante pour laisser l’eau s’échapper.
C’est ainsi qu’on a pu observer, dans des chaluts réalisés en mailles relativement petite, un
ralentissement marqué du courant d’eau, sensible dès l’ouverture du chalut et particulière-
ment prononcé dans la partie postérieure du corps, au niveau de son rétrécissement avant la
poche. Pour éviter cette modification indésirable de l’écoulement de l’eau dans les chaluts
de grandes dimensions, on est donc conduit, d’une part à adopter des mailles aussi grandes
que possible dans la partie antérieure et dans le corps du filet et, d’autre part, à allonger la
forme du chalut en adoptant des coupes moins accentuées et plus progressives pour repartir
sur une plus grande surface d’alèze la filtration du volume d’eau admis à l’ouverture. Cette
conception plus rationnelle des chaluts a permis de réduire les réactions de fuite anticipé des
poissons, lesquelles dans le cas d’un chalut de forme trop courte ou en mailles trop petites,
se traduisent par un maillage, blocage de poissons dans les parties défectueuses du filet et,
se d une manière plus tangible par un rendement faible en capture[7].
Du point de vu hydrodynamique du filet lui-même, on rappellera seulement que, en première
approximation, on peut appliquer aux chaluts la loi générale de l’hydrodynamique :
n
R = K × S × (Vch ) (3.1.1)
avec :
R : résistance hydrodynamique du chalut ;
S : la surface projetée du filet sur le plan perpendiculaire à la direction d’avancement du
navire ;
Vch : vitesse de remorquage du chalut
n : un exposant proche de 2.
• La sélectivité
D’une manière générale, la sélectivité désigne le fait qu’un engin de pêche ne capture pas
la totalité des poissons présents dans sa zone d’action. Dans le cas des chaluts, on observe,
selon le type du filet et son gréement, des différences dans la composition des captures, tant
dans la variété des espèces que dans la composition en taille de chacune des espèces.
Ces différences s’expliquent par plusieurs facteurs qui tiennent aux caractéristiques de l’en-
gin, au comportement des espèces et aux conditions de pêche.
• Longueur de la poche :
Les essais méthodiques ont mis en évidence l’influence de la longueur relative de la poche
sur le facteur de sélection. Une poche courte présente un Fs plus faible qu’une poche de
même maillage mais plus allongée. Les observations ont montrées qu’une poche trop courte
et trop étroite limite le tonnage susceptible d’être capturé. Ces faits peuvent être considérés
comme des cas particuliers de l’influence de la forme générale du chalut.
cordes parallèles.
D’autres espèces réagissent différemment : les grandes mailles sont alors inefficaces et même
nuisibles (crevette, sole, langoustine). Ces espèces inféodées au fond ne s’écartent pas à l’ap-
proche du filet, c’est pourquoi les chaluts de fond ont en générale des mailles plus petite que
les chaluts pélagiques.
Certaines réactions peuvent être observées face à l’engin. La réaction la mieux connue est
celle vis à vis des bras du chalut de fond. Certaines espèces vivant en relation avec le fond
se trouvent guider vers l’axe du train de pêche par le passage des câbles avançant sur le fond
avec un angle assez faible par rapport à l’axe de déplacement du filet.
– Pour une même espèce, en fonction de la taille des individus, les plus grand étant les
plus rapide.
– En fonction des espèces et c’est pourquoi la crevette et le maquereau ne réclament pas
la même vitesse de chalutage.
Une vitesse de chalutage trop lente permet l’échappement des individus de grande taille.
Il faut garder à l’esprit que, malgré une vitesse de chalutage élevée, une construction dé-
fectueuse du chalut peut provoquer des ralentissements internes du courant d’eau qui fa-
vorisent l’échappement des poissons. Ainsi, à dimension égale, un chalut réalisé en maille
plus grande, et donc à filtration, capturera mieux les grand poissons qu’un chalut en petites
mailles.
Rappelons que la vitesse de chalutage varie en fonction de l’espèce à capturer :
– Pour les crevettes et les petites espèces de poissons de fond, une vitesse de 2.5 à 3
nœuds est suffisante ;
– Pour les espèces de fond de taille moyenne, et les petites espèces de poissons péla-
giques, il faut atteindre une vitesse de 3.5 à 4 nœuds ;
– Pour les espèces pélagiques à nage rapide comme le maquereau, ou les poissons de
fond bon nageurs et de grande taille, comme le lieu noir, on doit tracter de préférence
à une vitesse d’au moins 4 à 5 nœuds.
• L’environnement :
Les facteurs externes en relation avec l’environnement comme la profondeur, l’éclairement,
la turbidité et la température de l’eau de mer, peuvent modifier inégalement les comporte-
ments des diverses espèces, avec en conséquence des modifications dans l’abondance et la
composition des captures.
Par faible profondeur, les bruits émis par le bâteau, en particulier par les moteurs et l’hélice,
provoquent à des distances pouvant aller jusqu’à une centaine de mètre, un évitement de
bancs de poissons pélagiques.
De nos jours, par les profondeurs inférieures à 200m, les poissons qui sont normalement
sensibles aux faibles éclairements, voient approcher le gréement et l’avant du chalut ; ils
montrent alors des réactions d’alerte et de fuite dès que leur distance devient inférieure à une
vingtaine de mètres environ. La nuit, ces réactions sont beaucoup moins marquées, sauf en
cas de bioluminescence, ce qui explique que les bonnes captures peuvent être réalisées au
chalut pélagique.
La turbidité souvent importante dans les eaux côtières, peut réduire l’influence de l’éclaire-
ment et permettre ainsi d’obtenir de jour un meilleur rendement que dans le cas des eaux
plus transparentes.
La température de l’eau de mer provoque, quant à elle un ralentissement général de l’activité
des poissons qui favorise leur capture au chalut. A l’inverse, quand l’eau devient plus chaude,
les réactions des poissons sont plus vives, ce qui peut rendre leur capture plus difficile. En
conclusion, sur le plan de la sélectivité, le train de pêche parait constitué deux régions aux
rôles différents.
– La première région, qui peut comporter des maillages relativement grands, allant des
panneaux jusqu’à la partie antérieure du chalut. C’est une zone de rabattement et de
concentration dans laquelle, à l’exception des espèces à comportement passif comme
les crevettes, les poissons ne cherchent pas le contact physique avec le gréement ou le
filet mais se tiennent à une certaine distance de ces parties.
– La deuxième région, obligatoirement en maillage adaptés pour les espèces à capturer
est constituée par la partie postérieure du corps du chalut et la poche. C’est une zone de
retenue et de confinement ou les poissons sont contenus physiquement par les mailles.
Même si la sélectivité s’applique à la totalité du train de pêche comme nous l’avons vu, nous
devons garder à l’esprit que la sélectivité au niveau du cul de chalut reste importante, car
c’est la dernière porte de sortie pour les jeunes poissons.
Selon la forme, on a :
Selon les caractéristiques hydrodynamiques, on a les panneaux plats, cintrés, à fentes etc... Selon
les caractéristiques métriques, on a les panneaux en V, W, incurvés.
PARAMETRES VALEURS
largeur maximale 18 mm
hauteur maximale 30 mm
périmètre emmaillé 65 mm
coté de maille a = 20 mm
périmètre de maille a × 4 = 80 mm
Chalut à deux faces : il a une forme adaptée à la capture de l’espèce vivante sur le fond (ben-
thique) ou à proximité de celui-ci (Démersale). Il est formé par l’assemblage de pièces de forme
et de constitution différente. Les bords de l’ouverture antérieure du filet et les coutures reliant les
deux faces sont renforcés par des fils de matériaux variés appelé ralingue.
Faible ouverture verticale car nous avons un bateau à gréement double (pêche à tangons). Ils sont
utilisés principalement pour les poissons plats et les crevettes. Par ailleurs, l’ouverture verticale
tient aussi compte de la hauteur des bancs de ressources.
La conception d’un chalut de fond part d’abord d’un prototype, nous avons choisi le chalut proto-
type de crevette Américain [8].
Pour obtenir un chalut règlementé, efficace et avec une faible consommation énergétique nous
• la reconstitution du maillage ;
• A pour all ;
• T pour transversale ;
• N pour normale ;
• B pour biaise.
• t pour toute ;
• p pour patte.
Les dimensions de la maille d’un chalut correspondent à la longueur de la maille étirée A = 2C, où
C est le côté de maille.
La législation camerounaise selon l’arrêté N 0002/MINEPIA du 01/08/2001 portant sur les mo-
dalités de protection des ressources halieutiques fixe pour les chalutiers industriels une taille
de maille étirée minimale A = 70mm pour la pêche de poissons et A = 50mm pour la pêche de
crevettes.
G
L= + (2 + / − 2, 5) (3.4.2)
q
Avec :
q : prise admissible par mètre de longueur du cul ;
G : prise en tonne (2tonnes) ;
L
M=
ME
4500
soit : M = 50 = 90mailles
Coupe du cul
La poche n’est faite que d’une seule pièce repliée sur elle-même et ne comporte donc qu’une seule
couture.
Coefficient de réduction k’
0 L
k =
Lp
avec,
L : longueur de la poche du chalut à dimensionner ;
L p : longueur de la poche du chalut prototype.
0
AN : k = 0.64
Le pas constructif dans les différentes parties du chalut se détermine suivant la formule :
ai = ki × aCM (3.4.4)
Avec,
so : surface du fil de la pièce considérée ;
N : nombres de mailles de la plus grande largeur de la pièce
n : nombre de mailles de la plus petite largeur de la pièce ;
H : nombre de mailles en hauteur de la pièce ;
C(mm) : coté de maille ;
Φ(mm) : diamètre du fil.
Avec,
Ne : puissance de propulsion effective du navire ;
Donc : RCD = 9.35KN En consultant le catalogue contenu dans le GMP (page 42-43), nous choi-
sirons un câble d’acier galvanisé 6 × 19(12/6/1) de dCD = 10mm
Résistance du bourrelet
RB = 0.075 × Ne + 11.796
RB = 352.67kg f = 35.98KN
En consultant le catalogue contenu dans le GMP (page 43), on choisira le câble galvanisé 6 ×
7(6/1) de dB = 9mm
RT = 0.4 × Z
150 × P(cv)
Z=
V (noeuds
150 ∗ 450
Z= = 9642.85kg f
7
Donc
RT = 3857.14kg f = 393.586KN
On choisira dans le catalogue GMP (page 34) le cordage en fibre synthétique d = 12mm.
Surface de la gueule
Sy = 0, 78H × B
B = 2 × N × ME × 0.06
ϕ ×V 2 di × S f
Rch = µ ×Cx × × Σ + Σdc × lc × nc (3.5.5)
2 ai
Comme le terme
di
Σdc × lc × nc ×Sf
ai
On le négligera mais à la fin des calculs on ajoutera 4% au résultat final pour palier à l’erreur
commise. Le coefficient de trainée s’exprime suivant la formule :
Sy
Cx = 0.1 + K ×
Sf
Or
Sy = 0.78 × H × B = 22.58m2
Donc
Cx = 3
di
Σ × S f + Σdc × lc × nc = 4.4844
ai
;
1025 × 3.62
Rch = 1 × 3 × × 4.4844 = 89356.1544N
2
Rch = 89.35KN
ϕ×v2
Vitesse(noeuds) Vitesse m/s 2 Rch (Kg f ) Rch (N) 2 × Rch (N)
K f = 15
Π × d2
2
Rbob = Σ Cx × ρ × ν + Q1 × f × ε × i (3.6.6)
4
Re 104 2 × 104 5 × 104 105 2 × 105 2.5 × 105 3 × 105 5 × 105 106
Π × d2
R p = Cx × ρ × × ν2 (3.6.7)
4
Avec Cx fonction de Re
Donc
ν = 1.007 × 10−6
d = 406mm;V = 3.6m/s
Φ(mm) Poids dans l’air (Kg) Poids dans l’eau (Kg) Q1 (N)
Avec
Q1 = G1 × q1
Calculons Re
d ×V
Re =
ν
AN :
Re = (0.406 × 3.6) ÷ (1.007 × 10−6 = 1.45 × 106
Pour notre train, nous utiliserons les lests sous forme de chaine.
AN :
9.43
B= = 10, 85m
1 − 2.85
21.7
89356.1544 × 9.8 10.85
Ry1 = × q = 5626.274733N = 5.62KN
2
(4 × 21.71)2 − 10.852
Les dimensions du panneau sont choisies suivant le prototype.
On vérifie juste la portance qu’engendre ce panneau par la formule :
ϕ ×V 2
Ry = C p × × Sp
2
Avec,
C p : Coefficient de traînée du panneau, C p = Cyu = 5 ;
S p : Surface du panneau (m2 ) ;
S p = 3.64 (surface panneau prototype) ;
ϕ : densité de l’eau ;
V : vitesse de chalutage
AN :
1025 × 3.62
Ry = 5 × × 3.64 = 120884.4N = 120.884KN
2
NB : Nous constatons que Ry ≥ Ry1 , donc panneaux admissible, mais il convient de rechercher sa
trainée.
ϕ ×V 2
Rx = Cx × × Sp
2
Cx = 8
S p = 3.64m2
AN :
1025 × 3.62
Rx = 8 × × 3.64 = 193415N = 193.415KN
2
Nous avons opté pour les panneaux ovales : panneaux Pmr de marque Morgère et de modèle R,
c’est le modèle le plus couramment utilisé par les crevettiers. Ce modèle est plus ancien et peu
hydrodynamique.
1
Ry1 = × cy × ϕ ×V 2 × S p
2
On a ainsi
Ry1
Sp =
0.5 × ϕ ×V 2 × cy
AN :
S p = 0.12m2
Il est important de préciser que nous recherchions des panneaux Pmr de 0.12m2 , mais à cause
de la rareté des panneaux de cette taille, nous avons dû nous contenter des panneaux plus gros :
SP = 0.59m2 Donc L = 1.2m, H = 0.63m et masse = [50 − 90]
ϕ ×V 2
RX = Cx × × SP
2
Cxu = 7 et SP = 0.59m2
ϕ×v2
Vitesse(noeuds) Vitesse m/s 2 Rx (Kg f ) Rx (N) 4 × Rx (N)
Cxcrit = 6
Nous allons considérer la trainée des panneaux sous angle d’attaque critique.
Q = Rα × tgα − Rc + Q1 (3.6.9)
TABLE 3.15 – Trainée de la partie filetée qui transmet l’effort sur la corde de dos
2 1 67637.6447 16909.4112
Rc = 5 ÷ 100 × RX
2 1 67637.6447 3381.88224
h
sin α =
f
• Pour les chaluts de fond avec guindineaux : h = H − hg
• Pour les chaluts de fond sans guindineaux, il s’agit du rapport de la longueur de la corde de
dos (considéré comme étant la longueur de la corde de dos S) sur l’ouverture horizontale du
chalut (portée).
Après avoir déterminé sin α, on détermine la valeur de α et on introduit tan α dans la formule ().
Rc : Portance des faces supérieures en relation avec la corde de dos. Elle vaut 5% de la Rch pour
les rapports E = 0.5 ; 0.7 pour les angles d’attaque compris entre 8 et 100.
Q1 : Force de submersion due à la corde de dos et du gréement des flotteurs qui s’exprime à travers
la submersion spécifique q1 des câbles. En déterminant Q par la formule (1.1), on trouve alors le
nombre de flotteurs /plateaux élévateurs.
l = Q ÷ Q1
où
Q1 : force de flottaison d’une unité d’objets flottants(N) ;
L ouverturehorizontale 9.28
S = longueurdelacordededos = 18.56 = 0.5
L
f = 1.2 donc :
L
f = 1.2 = 7.73 h = 2.805m
sin α = hf = 0.36
tan α = 0.38
100m de fil pèse 33.6kg donc 18.86m de fil pèse 6.34kg Ainsi, Q1 = 6.34 × 0.85 = 5.38N
Donc
Q = (0.25 × 0.38 − 0.05) × 89356.1544 + 5.38 = 2328.64N
Q 2328.640014
I= = = 28
Qi 83.385
I = 28 f lotteurs
Rr = T × n (3.6.10)
Où :
Rr : charge de rupture (abrasion) des cordes, (Kgf, N) ;
T : tension de fune sur le bateau, (Kgf, N) ;
N : la marge de sécurité.
Pour une longueur de funes jusqu’à 100m (ce qui peut correspondre à des profondeurs allant jus-
qu’à 400m), la tension T est calculée suivant la formule simplifiée ci-dessous :
T = T0 + q × H
q = m f une × g = 9.81N/m
Où
T0 : tension de la fune au niveau du panneau (N) ;
q : poids dans l’eau d’1m de fune (N/m) ;
S : longueur de la fune ;
S = k × sonde
Dans notre projet nous allons exploiter jusqu’à 200m de profondeur.
Cc × ϕ ×V 2
Rfr = ×d (3.6.11)
2
Où :
2 1 512.5 0.3075
q
T0 = 2 +T2
T0x 0y
Où
Tox : moitié de la trainée totale du chalut (partie filetée, panneaux, câble, etc. . . ) ;
Toy : Composante verticale de la tension de fune (N).
Compte tenu du fait que notre chalut ne touche pas le fond, N = 0 donc T0y = Q p
Où
Q p : poids du panneau dans l’eau, (kg)
N : pression normale du panneau sur le fond
T f x = T f × cos α (3.6.12)
Où
α : angle de la fune par rapport au bloc arrière du bateau ;
Vitesse (m/s) T0 Tf
1 67660.6904 84847.388
L’angle asymptotique α de la fune par rapport au bloc s’exprime par la formule de Strekalov
suivante : q
T ×a
b + m fT0
α = arccos q
m Tf
T0 ×B
Avec :
s
q × F2 q × F
a= 1+ −
4 × K2 2 × K
s
q × F2 q × F
b= 1+ +
4 × K2 2 × K
q×F
m= p
4 × K2 + q × F 2
cos α0 − a m
B=
cos α0 + b
K = 0, 5 ×C0 × ϕ ×Vc2 × dF
Vitesse(m/s) K a b m B α
Ainsi, la traction nécessaire de remorquage du chalutier est donnée dans le tableau ci-dessous :
Tf α Tf x
Il convient enfin de comparer la valeur T f x obtenue avec la poussée P sur l’hélice du chalutier et
conclure quant à la possibilité ou non de remorquer le chalut à la vitesse donnée.
ϕ×v2
V(m/s) 2 trainée du chalut(N) Trainée des panneaux (N) Trainée du train de pêche
Après avoir obtenu la trainée totale du train de pêche, il sera maintenant question de tracer le
diagramme de traction du dit train de pêche.
Une fois le diagramme de traction du train de pêche optimisé tracé, il sera maintenant question de
faire des comparaisons avec le train de pêche existant.
3.7.1 PRESENTATION
Les plateaux élévateurs, dont le fonctionnement rappelle celui des cerfs-volants, sont un autre
moyen pour augmenter l’ouverture verticale des chaluts. Ce sont généralement des plaques rec-
tangulaires de bois, d’alliage léger ou de résine stratifiée, dont la surface est proportionnelle à la
puissance du chalutier ; il est muni sur la face inférieure d’une patte d’oie de traction terminée, en
générale par un margouillet laissant coulisser le courrier. Pour la remorque du plateau, le courrier
est prolongé vers l’avant et le bas par les petits bras qui viennent se fixer suivant le cas sur les
entremises supérieures, les guindineaux ou les panneaux. Au bord arrière de la plaque, on trouve
les deux points de fixation des queues de plateau reliées à la corde de dos. Quelques flotteurs fixés
sur l’avant de la face supérieure améliorent la flottabilité de l’ensemble.
Dans le cadre de notre projet, nous choisirons un plateau élévateur de dimensions : L = 0.65m,
l = 0.5m et S = 0.32m2 (GMP page 108).
Il sera question dans la suite de déterminer le point de fixation exacte du courrier au niveau de l’en-
tremise en procédant par la méthode de géométrie descriptive puis nous vérifierons la condition
suivante pour un bon fonctionnement :
queue + 2/3 plateau + 1/2 courrier + petit bras plus grande de 1 mètre environ que la lon-
gueur de l’entremise et 1/2 corde de dos (pour éviter les avaries telles que la rupture du courrier
ou encore la déchirure du grand dos).
• vue de coté :
A0 F : longueur de la queue du plateau + 2/3 de la longueur du plateau.
H= hauteur d’ouverture estimée du chalut (pour les chaluts de fond : 3.5m à 4m pour la
pêche industrielle).
h= hauteur du panneau (ou guindineau si l’on emploie des bras).
• vue en plan
AB : 1/2 carré de dos ;
BC : aile supérieur formant un angle de 200 avec l’axe.
CE : longueur de l’entremise supérieure formant un angle de 150 avec l’axe (conf angle de
traction moyen).
DF 00 : longueur du petit bras et 1/2 du courrier du plateau.
F 0 F 00 :hauteur des pattes d’oies.
Représentons schématiquement sur la vue de côté et la vue de plan, le gréement de notre chalut
muni du plateau élévateur. Le dessin est fait à l’échelle (1 cm/2 m) sur un papier millimétré :
• vue en plan
AB : longueur du demi carré de dos 2 m ;
BC : longueur de la ralingue de l’aile supérieure 10,5 m ;
CE : longueur de l’entremise formant un angle de 150 avec l’horizontal 16,6 m ;
DF” : longueur projetée du petit bras et 1/2 du courrier du plateau
FF” : hauteur des pattes d’oie du plateau.
Dans la vue en plan, on détermine par construction l’écartement du point de fixation sur l’entre-
mise par rapport à l’axe du milieu.
Dans la vue de coté, en se référant aux niveaux définis dans la vue en plan :
• Le point de fixation est situé sur la droite. représentant la corde de dos et l’entremise au
niveau définit dans la vue en plan.
• On reporte la longueur des queues puis le plateau et ses pattes, ce qui nous permet de déter-
miner la position du margouillet du plateau.
D’après le graphe ci-dessus, la longueur réelle du petit bras + 1/2 courrier = 19 m. Elle est obtenue
en reportant perpendiculairement à la projection du petit bras dans le plan horizontal, les distances
correspondantes à la distance verticale du plateau (Z p ) et du point de fixation (ZF ).
ZF = 2.4m
ZP = 7.8m
Longueur queue + 2/3 longueur du plateau + 1/2 longueur courrier + petit bras = 23,43 m > Lon-
gueur entremise + 1/2 longueur corde de dos = 18,6 m.
Conclusion : notre plateau élévateur évitera des avaries (ruptures du courrier, déchirure du grand
dos) dans les manœuvres où le chalut est très allongé et déformé donc il est bon.
Le YANG1 utilise le sondeur pour déterminer la profondeur du fond et détecter les échos mais il
n’a pas à bord un appareil lui permettant de détecter clairement les espèces de poissons raison pour
laquelle nous leur proposons un appareil qui leur facilitera la pêche, car il permet non seulement de
déterminer la profondeur à laquelle se trouve les ressources cibles, mais aussi de voir la nature et
la quantité du banc qui se trouve au fond : il s’agit de l’EchoMAP Plus 62cv GARMIN avec sonde
GT 20 associant GPS lecteur traceur de carte combiné à un sondeur traditionnel 2D et CLearVu.
Il dispose d’un module sondeur traditionnel CHIRP qui offre une séparation des cibles remarquable
et intègre la technologie ClearVu CHIRP qui fournit des images de qualité quasi photographique
de tout ce qui se passe sous votre bateau.
L’écran 6” plein soleil assure un confort de lecture optimale quel que soit les conditions lumi-
neuses.
Le combiné echoMAP plus 62cv intègre également la fonction Quickdraw Contours, qui permet
de créer instantanément vos propres cartes de pêche avec une très grande précision.
L’antenne GPS interne cadence à 5HZ rafraichit les données de Cap et de position 5 fois par se-
conde.
Il dispose également d’un support à dégagement rapide permettant de retirer rapidement l’appareil
que ce soit au niveau de l’alimentation ou du support.
Parmi les avantages du combiné echoMAP plus 62cv, on compte le sondeur CHIRP intégré. C’est
la technologie sondeur la plus performante du marché pour tous les passionnés de pêche et de plai-
sance.
Le sondeur CHIRP permet une meilleure séparation des cibles et offre une définition plus claire et
parfaitement détaillée des images sous la coque qu’un sondeur traditionnel. Avec le mode CHIRP
ClearVu de Garmin, on distingue les structures, les objets immergés et les poissons sur le fond.
4.1.1 LE CHALUT
Nous avons de prime à bord constaté que le chalut actuel utilisé par le YANG1 ne répond pas
aux normes fixées par le gouvernement (non respect des mailles au niveau du cul) et après tout
calcul fait il en ressort que ce dernier a une trainée très importante ce qui a un impact considérable
sur la consommation en carburant c’est la raison pour laquelle nous avons choisi dimensionner
un autre chalut qui respecte non seulement les normes gouvernementales, mais est aussi moins
consommateur en carburant et capture une grande quantité de poisson de part sa grandeur et les
dispositifs installés sur le chalut et à la passerelle.
75
4.2 COMPARAISON DES DEUX CHALUTS Page 76
Poduction Poissons 04 08
Soit une diminution en carburant de 134.8L par jour ou 4045.2 L par marée, donc un gain d’en-
viron 2 325 990 francs CFA par marée. Soit un gain économique par an de : 27 911 880 francs
CFA que le YANG 1 pourrait réaliser en terme de consommation en carburant.
TABLE 4.3 – Comparaison de capture des deux chaluts après une marée en tonne (source : MI-
NEPIA)
XX
XX XXEngins de pêche
XX
XXX Ancien engin Nouvel engin
Espèces XXX
X
Crevettes 0.33 01
Poissons 04 08
Lorsqu’on fait la différence par espèce, on obtient des gains mensuels de 2 000 100 FCFA pour les
crevettes et de 4 000 000 FCFA pour les poissons soit un total de 6 000 100 FCFA en une marée
ce qui fait 72 001 200 FCFA comme gain annuel.
1 flotteurs 05 3 250
3 panneaux 02 50 000
6 aiguille 20 20 000
7 fil 15 30 550
1 flotteurs 28 18 200
6 aiguille 20 20 000
8 fil 15 45 500
Ici le gain obtenu après la conception du nouveau train de pêche sera de 1 340 000 FCFA.
Après avoir calculé tous les gains générés par les différents sous groupes qui constituent le projet,
il en ressort donc que le gain total de ce projet s’élève à hauteur de 101 253 080 FCFA.
Parvenu au terme de notre travail qui porte sur " l’amélioration du rendement de pêche d’un
chalutier : cas du YANG 1", il était question pour nous de diminuer la consommation en car-
burant de ce chalutier et d’augmenter la production en terme de capture de ce dernier. De ce fait,
pour mener à bien notre travail nous avons de prime abord étudier les différentes espèces ciblées
par ce chalutier ainsi que leur milieu de vie, ensuite il a été question pour nous d’analyser métho-
diquement le train de pêche du YANG 1 (car il est responsable des 2/3 de la consommation) afin
de calculer sa trainée. De cette analyse nous avons pu constater que le train de pêche utilisé par
le YANG 1 s’avère défectueux car non seulement il consomme énormément (1300 L/jour) mais
également il ne rapporte pas assez à l’entreprise (pour une cale de capacité de 25 tonnes le YANG
1 capture 12 tonnes de poissons et 01 tonne de crevette en un trimestre) c’est pourquoi nous avons
choisi par la suite de dimensionner un nouveau train de pêche moins consommateur (1098 L/jour)
et plus productif (03 tonnes de crevette et 24 tonnes de poisson en un trimestre) car nous avons
installé des dispositifs permettant d’augmenter le rendement de ce chalutier à l’instar de l’écho-
Map et du plateau élévateur. Pour clôturer notre travail nous avons fait une analyse financière ceci
dans l’optique de faire une comparaison des couts et des gains des deux trains de pêche ; ainsi,
l’entreprise SIPECAM s’il décide d’opter pour ce nouveau train de pêche fera un gain annuel à
hauteur de 101 253 080 FCFA.
80
REFERENCES
[4] Vendeville Philippe. Le cycle vital et le recrutement de la crevette penaeus en guyane. Tech-
nical report, 1997.
[5] KUINYI YENCHI Reagan. cours de ressources halieutiques. Master’s thesis, Faculté de Génie
Industriel, 2014.
81
Annexes
82
ANNEXE A
83
ANNEXE B
84
ANNEXE C
85