Expose: Gestion Du Risque Et Des Assurances en Entreprise
Expose: Gestion Du Risque Et Des Assurances en Entreprise
Expose: Gestion Du Risque Et Des Assurances en Entreprise
EXPOSE
INTRODUCTION …………………………………………………………………………………………………….2
I.PROCESSUS DE GESTION OU MANAGEMENT DU RISQUE EN ENTREPRISE ……………….4
II. ROLE DE L’ASSURANCE DANS LE PROCESSUS DE GESTION OU ……………………….11
MANAGEMENT DU RISQUE EN ENTREPRISE
CONCLUSION …………………………………………………………………………………………………………..15
BIBLIOGRAPHIE ………………………………………………………………………………………………………16
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INTRODUCTION
L’activité humaine est dans sa majorité confrontée ou comporte des
risques. Ces différents risques peuvent avoir des conséquences. En majeure
partie, on se sert souvent du terme « risque » pour désigner à la fois la
cause du risque, l’objet du risque ou les conséquences du sinistre.
Le risque est une notion difficile à cerner. La notion est différente selon
qu’on se place dans le sens commun, dans l’approche technique ou
entrepreneuriale.
Tous les agents économiques dont les entreprises sont soumises à des
aléas dont les conséquences financières pourraient mettre en péril leur
patrimoine ou leur fortune entière. Ayant conscience de ces risques, les
entreprises cherchent à s’en préserver en les transférant en tout ou en
partie à d’autres agents. C’est cette crainte spontanée de l’aléa qui est
appelée aversion au risque ou risquophobie. Elle est la raison même de
l’assurance. Une entreprise sera réputée riscophobe lorsqu’elle transfère
tous ses risques à un assureur qui lui réclame au moins la prime pure. Le
comportement d’aversion au risque dépend de plusieurs critères :
Crainte de l’aléa ;
Recherche de sécurité ;
Recherche de rendement.
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La recherche de solution aux aléas, par l’assurance, peut-être une décision
personnelle, individuelle, collective ou imposée par l’Etat.
Dès lors, quels sont les types de risques pour lesquels une entreprise peut
chercher à s’assurer ? Quelles typologies de garanties disponibles sur le
marché ?
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I. PROCESSUS DE GESTION OU MANAGEMENT DU RISQUE EN
ENTREPRISE
Les objectifs de l’entreprise peuvent se classer en termes généraux en trois
catégories : assurer la pérennité et le développement de la structure,
satisfaire ses parties prenantes (clients, actionnaires/propriétaires,
collaborateurs) et s’intégrer au mieux dans la communauté (respect des
lois et règlements, relation avec le voisinage, image de marque, impact sur
l’environnement …). Cependant, une typologie des risques pouvant
affecter de manière négative l’atteinte de ces objectifs. L’objectif de cette
partie sera donc d’énumérer les différents types de risques qui menacent
les objectifs de l’entreprise. Ensuite, d’identifier les politiques de gestion
ou de management du risque au sein des entreprises.
- OPA hostile…
Risques d’image :
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- Mauvaise communication…
Risques opérationnels :
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- Macro-économiques : inflation, cours matières premières, taux de
change
- Terrorisme, enlèvements, extorsions
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différentes garanties d’assurances qu’aurait souscrite l’entreprise. Il existe
plusieurs mécanismes de maitrise des risques :
Précaution et auto-assurance : attitude à diminuer le risque par la
prudence ou la diversification
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majeurs de l’entreprise et anticipe les
nouveaux risques émergents ;
• évalue les risques ;
• assiste la direction générale et les directeurs
opérationnels dans la formulation d’une
réponse aux risques :
– prendre le risque,
– traiter le risque,
– transférer le risque,
– supprimer le risque ;
• coordonne, en liaison avec les managers
opérationnels :
– le programme d’assurance de l’entreprise (en
relation avec les courtiers et assureurs) ;
– les systèmes de financement du risque (en
lien avec les financiers) ;
– les dispositifs de crise et les plans de secours,
en étroite collaboration avec les responsables
sécurité physique et systèmes d’information.
– analyse des risques de la protection sociale
(prévoyance, santé et retraite) en liaison avec la
direction des ressources humaines, puis le
transfert éventuel au marché de l’assurance ;
Les assureurs L’assureur est souvent défini comme « un
organisme habilité à pratiquer des opérations
d’assurances dans certaines branches de
l’assurance, qui organise la mutualisation des
risques au sein de la communauté des assurés
et qui s’engage, en cas de réalisation de ces
risques, à couvrir les pertes financières
éventuelles de ses assurés dans la limite de la
convention (contrat d’assurance) qu’ils ont fixé
ensemble ». Le Code des Assurances régit les
entreprises d’assurances, elles-mêmes
scindées en deux catégories distinctes :
- Les « Sociétés Anonymes » ou
Compagnies « traditionnelles » régies
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par le droit commun des sociétés
commerciales ;
- Les « Sociétés d’assurance mutuelles ».
Avec l’unification du marché de la zone
CIMA de l’assurance, un assureur peut
intervenir dans n’importe quel pays de
cette zone (Libre Prestation de Services)
; de même, un assuré peut contracter
une assurance avec un assureur basé
dans un autre pays. Les assureurs
peuvent s’unir pour couvrir un risque (on
parlera de coassurance), chacun
couvrant une quote-part (pourcentage)
du risque.
Les réassureurs Le réassureur est l’assureur de l’assureur. Ce
dernier cède au réassureur moyennant une
prime, tout ou partie des risques qu’il a
contractés. Notons que les assureurs, comme
les réassureurs, peuvent s’associer pour couvrir
un risque, un groupe de risques soit en quote-
part, soit entre deux limites.
Les courtiers Un courtier d’assurance intervient en tant
d’assurance qu’intermédiaire entre l’assuré et le (ou les)
assureur(s) dans la souscription d’un contrat.
Comme représentant de l’assuré,
Il négocie ses contrats, ses primes, ses
franchises…, avec les assureurs ;
Il fournit à l’assuré les contrats les plus
adaptés à ses besoins ;
Il gère les polices d’assurance ;
Il gère les sinistres, en liaison avec
l’assuré ;
il conseille l’assuré pour la gestion de ses
risques incluant des visites de prévention
sur les sites par des ingénieurs
préventionnistes, l’évaluation du risque
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L’expert d’assurance Suivant leurs compétences, les experts
d’assurance :
Procèdent à l’estimation des biens à
garantir ;
Procèdent à l’estimation après un sinistre
l’expert mandaté par l’assureur vient
alors évaluer le montant des dommages,
permettant ainsi de donner à l’assureur
une estimation sur l’indemnité à verser à
l’assuré. Suivant les conditions du contrat
d’assurance, l’assuré n’est cependant pas
tenu aux seules conclusions de cette
expertise (expertise amiable) et peut
demander l’intervention d’un expert
d’assuré (expertise contradictoire). Ces
mêmes conditions peuvent prévoir que
l’intervention d’un expert unique.
L’ingénieur Représentant de l’assureur, du réassureur ou
préventionniste du courtier, il intervient sur le terrain pour
évaluer la vulnérabilité de l’assuré et
éventuellement recommander des actions
d’amélioration de la prévention et de la
protection, fort de l’expérience acquise sur le
terrain avec de nombreux autres assurés.
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II. ROLE DE L’ASSURANCE DANS LE PROCESSUS DE GESTION OU
1. Le contrat d’assurance
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ou des causes des « petits » sinistres répétitifs à faible impact financier
pour l’entreprise , dans ce cas, il convient de se demander s’ils peuvent
être à l’origine d’une dérive potentielle vers des sinistres plus importants ,
le traitement possible de ces causes et de l’impact de ces petits sinistres
(impact financier, mais aussi autres conséquences induites au sein de
l’entreprise) , les surcoûts de prime à comparer à la réduction des coûts de
traitement par l’assuré, des seules conséquences financières de ces
sinistres (par exemple gestion administrative des réclamations de clients) .
Le risque financier que l’entreprise peut prendre (possibilité de ne s’assurer
qu’au-delà d’un montant cumulatif de sinistres), une plus grande réactivité
en interne au coût de ces sinistres lorsqu’ils ne sont pas transférés à
l’assureur.
Cette couverture englobe, suivant les conditions du contrat, les coûts des
opérations de sauvetage engagées pour limiter le sinistre, l’enlèvement
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des débris, les études de réingénierie des installations à reconstruire, la
construction et les essais et la mise en route des nouvelles installations…
L’assuré peut décider de reconstruire des unités de capacités supérieures,
le surcoût par rapport à une reconstruction à capacités identiques restant
à sa charge. Les polices Dommages Matériels. Les polices Dommages
Matériels disponibles sur le marché sont le plus souvent du type « tous
Risques Sauf » (dans ce cas, les exclusions sont listées) ou parfois du type
« Périls Dénommés » (dans ce cas, les dommages couverts sont énumérés).
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l’assuré à son assureur. Plusieurs années peuvent s’écouler entre la
réalisation du fait générateur et l’apparition du dommage ou la
formalisation de la réclamation. L’exposition à l’amiante en est un bon
exemple. Citons le cas particulier du sinistre sériel, c’est-à-dire pour lequel
un ensemble des réclamations se rattache à un seul et même fait
générateur. À noter toutefois, dans le cas de grandes catastrophes, la
totalité des indemnisations dues aux victimes peut dépasser les limites des
capacités de couverture disponibles sur le marché de l’assurance ou de la
réassurance. L’assurance éventuelle de l’entreprise ne venant que
participer à l’indemnisation des victimes à hauteur des limites
contractuelles de couverture, il reste à la charge de l’entreprise
l’indemnisation des victimes pour les montants dus à ces dernières mais
non couverts par son assurance. Le montant de ces indemnisations restant
à la charge de l’entreprise responsable peut la forcer à des
désinvestissements ou même menacer son indépendance (rachat par un
concurrent) ou sa pérennité.
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CONCLUSION
15
BIBLIOGRAPHIE
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Table des matières
SOMMAIRE ............................................................................................................................................. 1
INTRODUCTION ..................................................................................................................................... 2
I. PROCESSUS DE GESTION OU MANAGEMENT DU RISQUE EN................................................. 4
ENTREPRISE ............................................................................................................................................ 4
1. Typologie des risques ................................................................................................................. 4
2. Processus de gestion ou management de risque de l’entreprise ............................................. 6
3. Les entités intervenantes dans la gestion des risques des ........................................................ 7
Entreprises .......................................................................................................................................... 7
II. ROLE DE L’ASSURANCE DANS LE PROCESSUS DE GESTION OU ................................................... 11
MANAGEMENT DU RISQUE EN ENTREPRISE........................................................................................ 11
1. Le contrat d’assurance .............................................................................................................. 11
2. Les différentes garanties d’assurance disponibles sur le marché ........................................... 12
a. La couverture Accidents du Travail ...................................................................................... 12
b. La couverture Dommages Matériels .................................................................................... 12
c. La couverture Perte d’Exploitation ...................................................................................... 13
d. L’assurance Responsabilité Civile ......................................................................................... 13
CONCLUSION ......................................................................................................................................... 15
BIBLIOGRAPHIE ..................................................................................................................................... 16
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