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172 Jours Pour Heriter Du Royaume Des Cieux

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TABLE DES MATIÈRES

Préface
Introduction
Méditations
Annexes
Qui est Jésus ?
Comment lire la Bible ?
À propos de l’auteur
172 JOURS

POUR HÉRITER

DU ROYAUME

DES CIEUX

2020, David Houstin

https://heritier.xyz

david.houstin@gmail.com

ISBN édition imprimée : 978-2-9565218-7-7

ISBN format ePub : 978-2-9565218-8-4

ISBN format Mobi : 978-2-9565218-9-1

Couverture : Nicolas Ciarapica

Réécriture : Christ’in

Relecture : Christ’in, Carine Amorin

Sauf mention contraire, les passages bibliques cités dans cet ouvrage sont tirés de
la Bible version Louis Segond 1910 (LSG). La version Segond 21 est indiquée par la
mention « (S21) », la Bible du Semeur par « (BSD) », et la version Ostervald par
« (OST) ».

Ce livre est sous licence Creative Commons BY-ND 2.0. S’il vous a parlé, vous êtes
libre de l’imprimer en partie ou en totalité et de le distribuer par tous moyens et
sous tous formats à votre convenance pour toute utilisation, sans le modifier ni
vous en attribuer le crédit.
PRÉFACE

A u Ciel, si nous avons persévéré dans la foi jusqu’à la mort,


nous régnerons avec Jésus, mais nous ne bénéficierons pas
tous des mêmes avantages et n’aurons pas tous les mêmes
demeures ou les mêmes sièges d’honneur, c’est pourquoi, il
nous faut dès maintenant, et sérieusement, travailler à notre
éternité.
Lorsque nous comparaîtrons devant le Seigneur, aurons-
nous l’assurance d’avoir géré ce qu’Il nous aura confié de la
bonne manière  ? Car viendra le moment où Il nous
demandera des comptes sur nos œuvres sur Terre, en
fonction des dons que nous avons reçus (cf.
2 Corinthiens 5.10).
« Il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret
qui ne doive être connu » (Luc 12.2). Rien de ce que faisons ou
disons n’échappe au Seigneur qui mesurera et pèsera
chacune de nos actions et de nos paroles, puis nous jugera
selon Sa juste justice. Devant Lui, il nous faudra répondre de
nos œuvres et du degré de notre foi, de notre amour pour Lui
et pour notre prochain, de notre obéissance à Sa Parole, de
notre écoute de Sa voix, de notre humilité, de nos pardons,
de notre soumission, de notre ardeur à faire fructifier nos
talents (cf. Éphésiens  6.8  ; Romains  2.6). Et peut-être alors
serons-nous trouvés bons et fidèles serviteurs, ou bien
trouvés légers sur Sa balance (cf. Matthieu  25.21-23  ;
Proverbes 16.2 ; Job 31.6 ; Daniel 5.27).
Face au tribunal de Christ, nous recevrons des
récompenses et des couronnes, ou bien nous serons sauvés,
mais comme au travers du feu (cf. 1 Corinthiens 3.15). De la sorte,
certains qui étaient les premiers sur Terre se retrouveront les
derniers au Ciel et réciproquement (cf. l’histoire du riche et de
Lazare en Luc  16.19-31). D’autres qui auront fait des choses
pour le Seigneur avec de mauvais sentiments ou en ayant
recherché leur propre intérêt (richesse, reconnaissance…)
sans réellement se soucier de leur prochain, de l’unité de
l’Église ou des besoins des plus petits, verront leurs œuvres
mortes éprouvées par le feu, puis consumées. Ceux-là
entreront dans le Royaume comme de simples serviteurs en
comparaison de ceux qui auront amassé des trésors pour le
Ciel (cf. Matthieu  6.19-20, 18.4  ; Luc  12.21  ; 1  Corinthiens  3.12-
15).
Lorsque Jésus reviendra lors de l’Enlèvement pour nous
prendre avec Lui, que ce soit de notre vivant ou bien lors de
notre réveil d’entre les morts, il sera trop tard pour préparer
notre éternité et donner de notre temps, de nos biens, de nos
talents, de notre travail, etc., pour l’avancement de Son
Royaume. C’est pourquoi, l’heure est à la mort du vieil
Homme, de ses plans et de ses désirs  ! L’heure est à
l’action  et à l’audace, plutôt qu’à la paresse, à la réserve ou
même à l’oisiveté  ! L’heure est à l’amour, plutôt qu’à la
vengeance ou à la médisance  ! Décidons de sortir de nos
zones de confort  ! Recentrons-nous sur Christ afin de
redresser la barre de notre vie, puis naviguons à pleine
puissance et gardons le cap, tout droit vers notre destination
éternelle, dans la présence glorieuse de notre Roi !

C HRIST ’ IN
INTRODUCTION

L e principal objectif de ce livre est de former le chrétien à


être un disciple victorieux et héritier du Royaume des Cieux !
Par ces méditations quotidiennes, je reviens sur l’attitude et
les pensées que tout croyant devrait avoir comprises et
acquises pour marcher dans la victoire, mais que beaucoup
ignorent, n’ont pas saisies ou ne savent pas mettre en
pratique. En reformulant certaines expressions pour rendre
le texte accessible à chacun et chacune, je souhaite que les
jeunes et les anciens dans la foi, ainsi que ceux qui cherchent
un éclairage sur ce que devrait être la vie normale en Christ,
trouvent dans ces pages, des réponses et des clés essentielles
pour remporter des victoires et les garder.
Par le passé, j’ai écrit et partagé plusieurs textes
d’édification, mais cette fois-ci, j’ai senti que je devais
rassembler ces méditations dans un recueil. Alors pourquoi
172  pensées  ? Parce qu’en sélectionnant les versets qui
m’avaient le plus parlé ces dernières années, je suis arrivé à
ce chi re que j’ai hésité à arrondir à 180 avant de faire une
recherche sur la symbolique possible du nombre 172. Or, j’ai
découvert un fait intéressant. Selon une étude publiée en
décembre  2018 et réalisée par un groupe de scientifiques de
l’université de Chicago, il faudrait en moyenne 172  jours
(c’est-à-dire 5  mois et demi) pour qu’un couple songe,
émette l’idée, envisage ou décide de s’unir par les liens du
mariage. Et là, ce fut pour moi une évidence. De l’union du
couple à l’union avec le Seigneur, la corrélation était
manifeste. Dès lors, j’ai eu envie qu’au bout de ces 172 jours
de lecture et d’étude de ces textes en connexion avec le
Saint-Esprit, vous deveniez véritablement amoureux de
Jésus et soyez prêts pour Son retour, afin de célébrer avec Lui
les « noces de l’Agneau ».
Jésus revient bientôt pour rencontrer une Église pure et
sans tache. Il y a beaucoup d’appelés mais peu d’élus, nous dit
la Parole de Dieu (la Bible) en Matthieu  22.14, et nombreux
sont ceux qui, par manque de connaissance et de
préparation, resteront en arrière lorsqu’Il reviendra pour
prendre les siens. Ceux qui disent «  Seigneur, Seigneur  !  »
n’entreront pas tous dans le Royaume des Cieux (cf.
Matthieu 7.21-23). En e et, seuls ceux qui auront été trouvés
fidèles, qui auront marché et su rester sur le chemin de la
sainteté, de l’obéissance et de l’amour afin de ressembler à
leur Maître, prendront part à l’enlèvement.
Le jugement de Dieu ne s’est pas encore abattu sur le
monde et sur les Hommes, même si nous commençons à en
voir les prémices. Nous sommes encore dans les temps de la
grâce. Il n’est donc pas trop tard pour se préparer à la venue
du Messie. Il nous est donné de nous inspirer de l’attitude
des vierges sages de la fameuse parabole, c’est-à-dire de
remplir notre lampe d’huile pour que le feu divin brûle en
nous et que rien ne manque lorsque l’Époux viendra à notre
rencontre, même au cœur de la nuit… (cf. Matthieu 25.1-13).
Au fil de ces pensées quotidiennes, vous découvrirez votre
identité en Christ et les promesses qui s’y rattachent, vous
posséderez les clés nécessaires pour accéder au Royaume des
Cieux, mais aussi et surtout, vous aurez une meilleure
connaissance de Dieu le Père, de Dieu le Fils (Jésus) et de
l’Esprit de Dieu également connu sous le nom de «  Saint-
Esprit » !
Pour information, ces écrits sont classés par ordre
chronologique d’une lecture biblique conventionnelle, plutôt
que par thèmes regroupés ou à la suite. Le but étant que le
lecteur fasse travailler son esprit en assimilant chaque jour
des thèmes di érents et dispersés, puis qu’au fil des pages, il
retrouve des sujets plus ou moins proches selon ce qu’il aura
déjà vu et étudié, et réfléchisse à la manière dont ces
messages se complètent ou se répondent.
À noter que certains thèmes récurrents et disséminés
dans l’ouvrage pourraient créer un sentiment de « déjà lu »
et amener à une lecture superficielle. Or, il est important de
se pencher sur chaque page avec la même intensité et de bien
la méditer. C’est pourquoi je vous recommande de ne lire
qu’une seule méditation par jour afin de prendre le temps de
bien l’assimiler et de digérer la Parole de Dieu. Puis, avec
l’assistance du Saint-Esprit, d’avoir – je le souhaite – des
convictions et des révélations.
Et si vous n’êtes pas chrétien, je vous invite à lire
préalablement la section « Qui est Jésus ? » placée en fin de
livre avant de débuter la lecture des pensées quotidiennes.
À tous, je souhaite une bonne lecture !
D AVID H OUSTIN
MÉDITATIONS
JOUR 1

Dieu dit : « Faisons l’Homme à notre image, selon notre


ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer,
sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la Terre, et sur
tous les reptiles qui rampent sur la Terre. ». G ENÈSE  1.26

L orsque le Dieu éternel décida de créer l’Homme, Il avait de


grands projets pour ce dernier…
Dans le cœur de Dieu, l’être humain pas destiné à être un
simple mammifère semblable à tous les animaux de la
création  ; il n’est pas appelé à se comporter à l’image du
règne animal dont les principales préoccupations sont
centrées sur lui-même, sur sa survie, sur la recherche de
nourriture et le besoin de se reproduire. L’Homme n’a pas
été pensé et conçu pour être cantonné à la recherche de
plaisir et à la satisfaction par le boire et le manger, le repos,
l’accumulation de biens ou les satisfactions sexuelles. Non !
L’Homme a été créé au-dessus de ces choses, car il a
également été fait semblable à Dieu, et par ce fait il est
appelé à régner sur toute la création !
Notre corps physique ne nous définit pas. Il y a en nous
une part de divin (si tant est que nous ayons reconnu Jésus
comme Sauveur et Seigneur) car l’Esprit de Dieu Lui-même
vit en nous. Et tout comme Jésus est Un avec le Père, nous
sommes aussi participants à cette unité divine et royale. Oui !
Notre appel est bien supérieur à celui de tout ce que l’Éternel
a créé (animaux, démons et anges inclus) et, un jour, tous
ceux qui auront gardé la foi en Christ et auront poursuivi la
sainteté et l’amour, règneront aux côtés du Seigneur. C’est
alors que la raison pour laquelle Dieu nous a engendrés sera
manifeste pour l’ensemble de la création et pour tout
l’univers. « Qu’est-ce que l’Homme, pour que Tu te souviennes
de lui ? Et le fils de l’Homme, pour que Tu prennes garde à lui ? Tu
l’as fait de peu inférieur à Dieu, Et Tu l’as couronné de gloire et de
magnificence. Tu lui as donné la domination sur les œuvres de tes
mains, Tu as tout mis sous ses pieds… » (Psaumes 8.4-6).
Dès aujourd’hui, prenons pleinement conscience de
l’appel royal et divin placé sur notre vie, car ce ne sont pas
tous les Hommes ni même tous les croyants qui règneront de
toute éternité avec Christ, mais seulement ceux qui se seront
dépouillés de leur nature animale et auront su dominer sur
leurs pulsions et leurs instincts primaires. Et cela, par la
compréhension de la croix et par la puissance du Saint-
Esprit…
JOUR 2

Dieu créa l’homme à Son image, Il le créa à l’image de


Dieu, Il créa l’homme et la femme. G ENÈSE  1.27

A u commencement, Dieu créa l’homme et la femme à Son


image, c’est-à-dire semblables à Sa nature divine et royale…
Bien souvent, nous nous définissons par rapport à notre
condition terrestre  : selon notre milieu social, notre
apparence, nos préférences, nos capacités intellectuelles, etc.
Ce n’est pourtant pas ainsi que nous voit le Créateur  ! Pour
Lui, qu’importe que nous soyons grand ou petit, blond ou
brun, blanc ou noir, pauvre ou riche, intelligent ou pas… Il
nous aime TOUS de la même façon et voit chacun de Ses
enfants comme des « petits Christ », c’est-à-dire des êtres
déterminés non par leur situation, ou identifiés selon des
perceptions et des critères humains, mais appelés à devenir
semblables au Maître. Et non, être rendu semblable à l’image
de Christ n’est pas une mission impossible  ! Dans la Bible,
les écritures a rment qu’en fixant nos regards sur Jésus
nous sommes transformés jour après jour et Lui ressemblons
de plus en plus, non pas avec nos propres forces mais par
l’action de Son Esprit (cf. 2 Corinthiens 3.18).
Jésus est le premier fils des enfants de Dieu et, aussi
incroyable que cela puisse être, si nous reconnaissons Jésus
en tant que Sauveur et Seigneur, alors Celui-ci fait de nous
Ses frères et sœurs, et nous donne part à Sa divinité, à Sa
royauté et aux richesses éternelles. Cependant, pour hériter
de tout cela, nous ne pouvons demeurer dans la même
condition, conserver la même mentalité, avoir les mêmes
aspirations et continuer de s’égarer dans les mêmes péchés
qu’avant la révélation de Christ. À la conversion, Il nous a
ouvert les yeux sur notre véritable identité et nous a libérés
des choses anciennes. Ainsi, nous ne devons plus être soumis
au péché, mais il nous faut le soumettre.
Car à celui qui veut régner pour l’éternité aux côtés de
Christ, Dieu l’appelle dès aujourd’hui à vivre comme un roi,
comme un digne héritier du Royaume des Cieux et comme
une fille ou un fils en marche sur le chemin de la
sanctification, de la consécration, de la pureté et de l’amour.
Cependant, à celui qui poursuit les choses du monde plutôt
que celles du Royaume, Dieu dit qu’il n’est pas appelé à
régner avec Lui, mais qu’il est son ennemi (cf. Jacques 4.4).
Certes, ce chemin d’obéissance n’est pas le plus facile à
suivre, mais lui seul nous conduira vers notre véritable et
royale destinée !
JOUR 3

Dieu acheva au septième jour Son œuvre qu’Il avait faite, et


Il se reposa au septième jour de toute Son œuvre.
G ENÈSE  2.2

N ous avons tous besoin de repos. Personne ne peut être


constamment gonflé à bloc, sur le qui-vive, toujours réactif
et disponible. Il est essentiel de faire des pauses pour ne pas
craquer et s’éviter un burn-out ou une dépression liés à un
trop-plein d’activité. Dieu Lui-même, après avoir créé toutes
choses s’est reposé.
L’Éternel n’est pas un être charnel, et pourtant Il a
instauré le repos. C’est pourquoi il est important de ne pas
considérer les temps de pause comme relevant
essentiellement d’un besoin physique, mais d’y voir aussi un
besoin spirituel indispensable. Il devient parfois nécessaire
de nous déconnecter des tâches qui nous incombent, de
mettre notre cerveau sur OFF, de ne plus enchaîner les
automatismes pour pouvoir recharger les batteries et mieux
repartir dans l’action. Certains penseront qu’il leur est
di cile de lever le pied au travail ou dans d’autres domaines
qui les accaparent, alors que le repos est l’une des premières
institutions de Dieu. Ainsi donc, lorsqu’une activité, fût-elle
pour le service du Seigneur, ne nous laisse pas de moments
de répit, c’est que très certainement nous ne sommes pas
dans la volonté de Dieu.
Outre le fait d’être utile pour reprendre des forces
spirituelles et physiques, le repos est nécessaire pour court-
circuiter le grand nombre d’informations qui envahissent
notre esprit au quotidien et nous permettre d’être plus
attentifs à la voix du Seigneur. Par exemple, beaucoup se
jettent à corps perdu dans un travail (ministériel ou non)
sans avoir pris le temps d’écouter Dieu, puis laissent défiler
les mois et les années sans se poser et faire le point. Ils se
pensent dans Son plan par leur hyper activisme, alors qu’ils
ne sont pas ou plus à la place où le Seigneur les attend.
À l’ère du numérique, prendre du repos implique aussi de
« débrancher » et de « se débrancher ». La plupart d’entre
nous avons le regard rivé sur nos messages électroniques ou
passons des heures à lire ou commenter des publications sur
les réseaux sociaux. Cela a notamment pour conséquence de
considérablement réduire notre temps d’attention, d’aide et
d’écoute pour notre prochain.
Ne pas vouloir ou ne pas savoir s’arrêter est souvent le
résultat désastreux d’un manque d’humilité face au respect
du repos instauré par Dieu lui-même. Sachons donc et
acceptons de faire de vraies pauses avant que notre corps ne
nous lâche et que notre esprit ne sature et n’implose.
Déposons nos fardeaux (soucis, tracas quotidiens, travail
personnel et professionnel envahissant et excessif,
engagements nombreux, etc.) à la croix. Puis, par la prière,
demandons au Seigneur l’équilibre en toutes choses, et
laissons-Le nous soulager et nous remplir de Sa paix.
JOUR 4

L’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’Il avait prise


de l’homme, et Il l’amena vers l’homme. G ENÈSE  2.22

A u commencement, Dieu créa une femme, car selon Sa


pensée, à une période de son développement, l’homme a
besoin d’un vis-à-vis, de complémentarité et de soutien  :
«  Il n’est pas bon que l’homme soit seul  ; je lui ferai une aide
semblable à lui » (Genèse 2.18).
En Genèse, les Écritures relatent l’histoire de la première
union entre deux êtres di érenciés (homme et femme) et
destinés à ne faire qu’un. Dans la volonté de Dieu, il s’agit
par l’union de ce couple d’illustrer l’alliance entre Jésus et
son Épouse (l’Église ou la communauté de chrétiens), en
comprenant que l’Épouse n’est pas l’ensemble des croyants,
mais seulement une partie ; cela nous est d’ailleurs montré à
travers la parabole des dix vierges fiancées dont la moitié ne
s’était pas préparée et n’a pu prendre part à la cérémonie  :
l’époux a rmant ne pas les connaître, il leur refusa l’accès à
la salle des noces (cf. Matthieu 25.1-13).
Tout comme la femme a été créée à partir d’une côte de
l’homme (symbolisant son côté) pendant son sommeil,
l’Épouse de Christ fut engendrée à la croix lorsque le côté de
Jésus (endormi dans la mort) fut percé, et que le sang et
l’eau s’en écoulèrent (cf. Jean  19.34). C’est ce sang qui nous
rachète au Royaume des ténèbres, et c’est cette eau de la
Parole de Dieu qui nous unit à Lui si nous croyons en Son
sacrifice d’amour.
L’être humain n’a pas vocation à vivre seul une vie
misérable. Le plan parfait du Créateur surpasse tout
entendement. Par Sa grâce infinie et dans Sa sagesse
incommensurable, Dieu avait projeté depuis l’origine des
temps de créer l’être humain et de s’unir à Lui dans la
confiance et dans l’amour. Et quel amour insondable ! Celui
par qui tout existe, de l’infiniment grand à l’infiniment petit,
nous aime au-delà de notre pensée limitée et désire partager
Son Ciel de gloire avec nous, dans une communion parfaite
et une joie complète !
Aujourd’hui, posons-nous la question  : voudrions-nous
être cette Fiancée qui soupire après son Fiancé et aspire à
devenir l’Épouse de Jésus Christ pour l’Éternité  ? Si la
réponse est : « Oui, je le veux », alors il nous faut revêtir au
plus vite les habits de sainteté, car toute fiancée doit se
préparer pour les noces. En e et, quelle est la future mariée
qui se présenterait à la cérémonie avec des vêtements sales
et abîmés  ? Et quel est le fiancé qui voudrait d’une telle
épouse ?
JOUR 5

L’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa


femme, et ils deviendront une seule chair. G ENÈSE  2.24

C omme l’explique Paul par rapport à ce verset dans sa


lettre aux Éphésiens (5.32), « Ce mystère est grand ; je dis cela
par rapport à Christ et à l’Église ». Le mystère dont il est parlé
se rapporte à Christ et à l’Église universelle. L’espèce
humaine a été créée pour être unie à Jésus dans l’éternité.
Cette union instituée par Dieu et que nous pouvons comparer
au mariage, est une alliance que nul ne peut défaire et que
l’Éternel Lui-même ne peut renier (cf. Marc 10.2-16).
Réalisons-nous qu’alors que nous sommes déjà enfants
de Dieu et que nous sommes au bénéfice de Ses richesses, ô
combien notre joie et nos richesses seront bien plus grandes
et plus élevées lorsque nous ne ferons plus qu’un avec Jésus ?
Aucun plaisir sur Terre n’a d’équivalent avec ce que nous
partagerons pour toujours et à jamais avec le Seigneur si
nous Lui sommes restés fidèles durant le temps des
fiançailles, c’est-à-dire lors de notre vie sur Terre, à partir
de notre engagement avec Lui !
Pour la fiancée, la condition pour aller vers son futur
époux, s’attacher à lui et ne plus former qu’une seule chair,
c’est d’abord quitter « son père et sa mère », c’est-à-dire de
se détacher, de se séparer de tout ce qui la relierait encore à
son enfance et la priverait de la maturité nécessaire pour
savoir gérer son propre foyer (cf. Éphésiens 5.31). Ainsi, alors
que physiologiquement et légalement, l’enfant n’est pas apte
à se marier, le bébé spirituel ne l’est pas non plus. Encore en
développement, il est incapable de maîtriser ses pulsions ou
de contraindre ses envies, alors que l’adulte spirituel qui
s’est a ermi en grandissant dans la foi a appris à ne pas
céder à ses plus bas instincts grâce à la puissance du sang de
Jésus, à l’action du Saint-Esprit et à l’eau de la Parole. Et
cette maturité indispensable pour connaître l’union parfaite
en Christ est un processus divin, certes tributaire de la
volonté de l’Homme, mais ne dépendant pas de ses propres
forces.
Et puisque c’est Dieu seul qui fait croître, plaçons dès
aujourd’hui notre foi dans la pensée que Celui qui a commencé
cette bonne œuvre en nous, l’achèvera jusqu’à la journée de
Jésus-Christ (cf. Philippiens 1.6).
JOUR 6

Tu ne commettras point d’adultère. G ENÈSE  20.14

L ’adultère dans le Petit Larousse (2006) est définit comme


suit  : «  Le fait pour un époux de violer son serment de
fidélité, de partage, et d’avoir des relations sexuelles avec
une personne autre que son conjoint envers qui il a a rmé
ce serment ».
En parcourant la Parole de Dieu (la Bible), on comprend
vite que ce commandement révélé à Moïse et transmis à son
Peuple revêt une importance particulière. Jésus ajoutera
d’ailleurs lors du « Sermon sur la montagne » que sans être
passé à l’acte ni même avoir flirté, le simple fait d’avoir du
désir pour un ou une autre que son conjoint, ou s’imaginer
avoir des relations sexuelles avec quelqu’un d’autre que ce
dernier, est assimilé à un adultère (cf. Matthieu 5-7).
En plus de l’adultère physique et de l’adultère de cœur
(émotionnel), il en existe un troisième que Dieu déteste
davantage, c’est l’adultère spirituel. Dans l’Ancien
Testament, il en est fait mention à plusieurs reprises.
Notamment, l’Éternel reproche au peuple d’Israël son
adultère, c’est-à-dire son infidélité par le fait de s’être
éloigné de Lui pour se tourner vers des idoles (faux dieux). Et
si dans notre société moderne, l’Homme se confie beaucoup
moins dans des statues ou des images, de nombreuses et de
nouvelles idoles leur ont apparition. Ainsi, tout ce qui nous
accapare et remplace le temps, l’honneur, l’argent ou encore
nos pensées qui devraient être dévolus à Dieu (réseaux
sociaux, jeux, loisirs, télévision, paresse, vie centrée sur soi
et son bien-être, etc.) est assimilé à de l’idolâtrie. L’amour
de soi, de son image, de sa représentation à travers les
selfies, Instagram ou autres, est un phénomène tellement
exponentiel que l’Homme est d’ailleurs aujourd’hui devenu
sa propre et principale idole. De nos jours, le «  Moi  » est,
pour ainsi dire, élevé au rang d’un dieu. Eh oui, nos idoles
sont partout  ! Sans que nous en ayons toujours conscience,
nos centres d’intérêt, nos nombreuses occupations et toutes
les activités qui s’accumulent et grignotent nos journées
sont aussi des idoles qui volent notre temps et nos pensées
pour le Seigneur. Assurément, tout ce qui passe avant Dieu
ou prend régulièrement Sa place est une idole qui fait de
nous une personne adultère spirituellement !
L’avertissement est sérieux : de nombreux passages de la
Bible attestent en e et que les personnes spirituellement
adultères n’hériteront pas du Royaume des Cieux (cf.
1  Corinthiens  6.9). Ainsi, si nous reconnaissons que nous
sommes adultères d’une façon ou d’une autre, alors
repentons-nous et souvenons-nous de l’histoire de la
femme adultère (cf. Jean  8.1-11). Dieu est lent à la colère et
riche en bonté. Il ne nous juge pas et, si nous sommes
sincères, il est juste et fidèle pour pardonner nos erreurs, et
pour nous aider à changer nos pensées et à marcher dans la
sainteté.
JOUR 7

Il ne prendra ni une veuve, ni une femme répudiée, ni une


femme déshonorée ou prostituée ; mais il prendra pour
femme une vierge parmi son peuple. L ÉVITIQUE 21.14

C ette ordonnance dans le Lévitique a été donnée à Moïse


pour les sacrificateurs, mais comme dans de nombreux
autres passages de la Parole de Dieu, on peut y voir une
image de l’Épouse que le Père désire donner à Son fils Jésus…
« Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur
qui a traversé les Cieux, Jésus, le fils de Dieu, demeurons fermes
dans la foi que nous professons.  » (Hébreux  4.14). En analogie
avec les ordonnances citées en Lévitique  21, Jésus est ce
sacrificateur qui recherche une femme vierge parmi son peuple.
Depuis l’aube de la création, Dieu avait prévu de donner à
Son Fils, une Épouse qui ne serait pas un être de chair, mais
une Épouse spirituelle conçue à partir de Son sang versé, et
nommée à juste titre « Corps de Christ ». Dans les Écritures,
l’allusion à cette union voulue de Dieu se retrouve partout de
la Genèse à l’Apocalypse.
À quoi ressemble cette Épouse si souvent évoquée  ? Elle
est glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte
et irrépréhensible (cf. Éphésiens  5.27). Par la parabole des dix
vierges et le présent verset tiré du Lévitique en outre, nous
savons également que c’est une vierge, c’est-à-dire qu’elle
se garde pour son futur Époux et ne commet pas d’adultère
(spirituel). En somme, l’Épouse selon Dieu n’a ni d’intérêt ni
d’attrait pour les choses du monde, mais elle garde les yeux
fixés sur l’Époux. En nous alignant sur la définition précitée
de l’Épouse sans tache, ni ride, nous qui à un moment ou à un
autre de notre chemin de vie, avons goûté et apprécié les
plaisirs du monde, nous avons été ou bien nous sommes
encore des infidèles. Mais sans regarder à nos erreurs
passées et pardonnées, même si nous sommes toujours
adultères, il nous su t de placer notre foi dans le TOUT
ACCOMPLIT de Jésus, notre Souverain sacrificateur à la
croix. Oui, il est urgent de rompre avec ce qui nous détourne
ou nous éloigne de Dieu, de ne plus aimer les choses du
monde, de choisir de nous consacrer pleinement à Lui et Lui
redonner la première place  ! Et si l’idée même de devoir
abandonner notre «  ex  » spirituel nous semble di cile,
rappelons-nous que si nous le Lui demandons et si nous
coopérons avec Lui, le Saint-Esprit qui vit en nous est la
puissance qui nous rend purs et sans tache, chacun à notre
rythme et selon notre disposition de cœur.
JOUR 8

Vois, je mets aujourd’hui devant vous la bénédiction et la


malédiction : la bénédiction, si vous obéissez aux
commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous
prescris en ce jour ; la malédiction, si vous n’obéissez pas
aux commandements de l’Éternel, votre Dieu, et si vous
vous détournez de la voie que je vous prescris en ce jour.
D EUTÉRONOME  11.26-28

L a Parole de Dieu regorge de promesses de bénédictions.


Certaines concernent la santé, d’autres le bonheur et la
liberté, d’autres encore parlent de la prospérité. Dès la
création, l’Éternel avait en réserve des plans de bénédiction
pour l’Homme. Éden était un endroit paradisiaque, décrit
comme un jardin rempli de bons fruits qu’Adam pouvait tous
manger, sauf ceux de l’arbre de la connaissance du bien et du
mal (cf. Genèse 2.16-17). L’être humain transgressa cependant
l’interdit de Dieu, attirant ainsi la malédiction sur lui et sur
les générations à venir. Cette transgression a coûté très cher
à Adam, puisque lui et Ève sa compagne ont dû quitter le
jardin d’Éden, puis laisser derrière eux une vie facile pour
rentrer dans le monde lui-même déchu, y connaître la
maladie et la sou rance, et y travailler dur pour se nourrir et
subvenir à leurs besoins. Par ce récit détaillé, on comprend
que selon notre comportement et nos actions vis-à-vis de la
Loi divine, nous nous plaçons nous-mêmes soit sous la
bénédiction, soit sous la malédiction (cf. Genèse 3.1-24).
S’agissant de désobéissance, l’Histoire se répéta pour le
peuple d’Israël. Dieu avait, et a toujours du reste, de grandes
bénédictions pour ce peuple à qui Il a promis un pays où
coulent le lait et le miel. Mais comme on peut le lire tout au
long de l’Ancien Testament, Abraham et ses descendants
ont, à maintes reprises, enfreint les lois de l’Éternel.
L’épisode du «  veau d’or  » en est d’ailleurs une parfaite
illustration. Ainsi, à cause de leurs nombreuses
transgressions, les bénédictions promises ont tardé à
s’accomplir, et beaucoup en furent privés puisqu’ils sont
morts avant de les voir se réaliser… (cf. Exode 32.1-14).
Dieu a aussi de grands plans pour chacun de Ses enfants.
Sa fidélité envers nous et envers Sa Parole qu’Il ne peut
renier, nous donne l’assurance qu’Il ne revient pas sur Ses
promesses. Par le verset suivant, Il nous le certifie
d’ailleurs  : «  Il n’est point Homme pour mentir, ni fils d’un
homme pour se repentir  » (Nombres  23.19). Toutefois, malgré
la fidélité de Dieu à notre égard, nos attitudes rebelles nous
placent sous la malédiction, ferment Sa main et nous privent
des richesses et des bontés en réserve pour nous. Ceci est une
loi spirituelle, et la seule manière de se replacer sous la
paume de bénédiction, c’est de nous repentir de nos actes
égoïstes, puis de décider de marcher dans l’obéissance à Dieu
(cf. Ésaïe 59.1-2).
JOUR 9

L’Éternel est avec toi, vaillant héros ! J UGES  6.12

C ette proclamation faite par l’ange de l’Éternel (que


d’aucuns pensent qu’il s’agit de Jésus) à l’intention de
Gédéon, un homme pauvre et si e rayé par Madian qu’il se
cachait dans le pressoir pour battre son froment (cf.
Juges 6.11), précéda une prophétie de l’Éternel révélant l’avoir
choisi pour délivrer Israël de l’oppression des Madianites.
Cependant, malgré les paroles puissantes de l’ange de
l’Éternel et Sa présence surnaturelle et extraordinaire à ses
côtés, Gédéon – qui était loin de se voir dans la peau d’un
vaillant héros, qui plus est libérateur d’un peuple – restait
incrédule et se retranchait derrière ses manques et ses
faiblesses. Par la suite, malgré les encouragements de
l’Éternel, Gédéon, qui doutait encore, Lui demandera des
signes pour confirmer cet appel et sera exaucé.
Au-delà de l’incrédulité, Gédéon était également terrifié
de devoir répondre à cet appel divin. Et pourtant, Dieu, qui
connaissait d’avance sa réaction, l’appela « vaillant héros ! ».
Il est certain qu’au début de la rencontre entre Dieu et
Gédéon, à la lecture de leurs premiers échanges, on peut
légitimement se dire qu’il y avait erreur sur la personne.
Toutefois, malgré les apparences, le choix de Dieu était le
bon puisqu’au final Gédéon devint un libérateur qui délivra
Israël des mains de Madian.
Gédéon avait une piètre estime de lui et aucune
conscience de ses capacités enfouies. De plus, il est probable
que ceux qui le côtoyaient partageaient le même avis. Voilà
d’ailleurs ce que Gédéon disait à son propos  : «  Voici, ma
famille est la plus pauvre en Manassé, et je suis le plus petit dans
la maison de mon père. » (Juges 6.15). Cependant, Le Seigneur
ne tient pas compte des jugements de valeur des Hommes. Il
connaît et voit notre potentiel au-delà de nos faiblesses, et le
déclare dans Sa Parole : « Dieu choisi les choses viles du monde
et celles qu’on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à
néant celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant
Dieu. » (1 Corinthiens 1.28).
Changeons donc notre regard sur nous-mêmes, mais
aussi sur les autres ! Apprenons à ne pas mépriser nos frères
et nos sœurs en nous arrêtant sur leur âge, leur apparence,
leur genre, leur nationalité, leur passé, leur appartenance
sociale, leur environnement, leur bagage intellectuel, leur
inexpérience ou encore leur déficience, et croyons que Dieu
peut faire de grandes choses avec qui Il veut et de la manière
dont Il le veut  ! Encourageons-nous les uns les autres, et
supportons-nous mutuellement dans l’amour afin d’honorer
Dieu et Sa Parole (cf. 1 Thessaloniciens 5.11).
JOUR 10

Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive ; ce que je redoute,


c’est ce qui m’atteint. J OB  3.25

La crainte est l’une des armes préférées de Satan. On


pourrait la qualifier de « foi Satanique  » car là où la foi en
Dieu est tel un bras spirituel pour saisir les bénédictions et
les promesses de Dieu, la crainte est un aimant spirituel pour
attirer les malédictions sur soi.
« Or, sans la foi il est impossible de lui être agréable, car il faut
que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieux existe, et qu’Il est
le rémunérateur de ceux qui le cherchent  » (Hébreux  11.6). La
crainte, c’est croire que Dieu est moins puissant que Satan,
ou bien que ce dernier possède plus de pouvoir pour nous
détruire que le Seigneur n’en aurait pour nous protéger et
nous garder de tout mal… L’Homme qui vit dans la crainte
déplaît à Dieu contrairement à l’Homme de foi qui vit dans
l’assurance qu’il peut tout par Celui qui le fortifie (cf.
Philippiens 4.13). Nos craintes peuvent être nombreuses. Nous
pouvons par exemple redouter de contracter une maladie
grave, d’être victime d’un accident, d’une injustice, d’une
séparation, ou encore craindre de vivre le décès d’un proche,
de perdre un emploi, de subir un échecs (financier,
sentimental…). La crainte est un sentiment intrinsèque à la
nature de l’Homme, mais incompatible avec la foi et les
promesses de Dieu, lequel a pour nous des projets de paix et
non de malheur (cf. Jérémie 29.11). Cette Parole ne veut pas dire
que nous n’aurons pas d’épreuves, puisqu’il pleut sur les
justes comme sur les injustes, néanmoins ceux qui marchent
par la foi ne seront pas seuls et sans défense dans la
fournaise, car Dieu y sera avec eux (cf. Matthieu  5.45). De
surcroît, ils ne verront pas l’épreuve comme un malheur
atroce car ils savent qu’ils en sortiront vainqueurs (cf.
Psaumes  34.18-20). À la di érence, les malheurs liés aux
malédictions n’ont pour objectifs que de détruire et de
dévorer. Il nous faut donc être prudents et rester vigilants
afin de ne pas laisser de prise à l’ennemi.
La Parole de Dieu déclare  : «  Vous n’avez point reçu un
esprit de servitude pour être encore dans la crainte, mais vous
avez reçu un Esprit d’adoption par lequel nous crions  : ‘Abba  !
Père  !  ’  » (Romains  8.15). Entretenir la peur aurait pour
conséquence d’ouvrir une porte aux mauvais esprits qui
rôdent et s’engou rent dans les failles pour nous oppresser
et davantage nous tourmenter dans nos pensées. C’est
pourquoi, lorsque la crainte se manifeste, ne la laissons pas
s’ancrer en nous, puis déclarons à haute voix et avec foi  :
«  Je ne suis plus esclave de la peur, je suis enfant de
Dieu  !  ». Ainsi, celui qui s’attend à voir Dieu le guérir et le
délivrer avec puissance, triomphera (cf. Matthieu 8.13).
JOUR 11

Mes yeux sont constamment tournés vers l’Éternel car c’est


Lui qui dégage mes pieds pris au filet. P SAUMES  25.15 ( BDS )

Sur notre chemin de vie, il nous arrive de nous emmêler les


pieds dans des filets qui ralentissent notre marche. Pour
l’un, ce sera la maladie, pour l’autre les ennuis financiers,
pour l’autre encore ce sera le deuil, l’abandon, le rejet, etc.
Ces catastrophes plus ou moins grandes, plus ou moins
douloureuses et supportables selon nos sensibilités, peuvent
littéralement nous mettre à terre et nous empêcher de
poursuivre la route, pour peu que nous ne comptions que sur
nos propres forces pour parvenir à nous relever, ne pas
flancher et tenter d’avancer…
Avez-vous remarqué combien il est facile d’avoir les yeux
fixés sur nos pieds enchevêtrés dans ces filets, et
d’instinctivement chercher une solution humaine pour nous
en défaire, plutôt que de lever les yeux au Ciel et nous
appuyer sur la puissance de Dieu ? Que de temps perdu… Que
d’énergie déployée pour rien… Que de larmes inutiles…
Tandis que nous regardons vers le bas et nous débattons
pour être délivrés de cette entrave, Dieu est en haut. Il attend
que nous attrapions Sa main pour nous rassurer et nous
aider mais, bien souvent, nous n’avons pas l’instinct de
relever la tête et de nous accrocher à Lui (cf. Psaumes 91.3).
À chaque épreuve, à chaque moment compliqué de la vie,
rappelons-nous que nous avons un Souverain dans les Cieux
à qui toutes choses sont soumises, et qui détient d’avance la
solution pour nous libérer de nos impasses, ou tout au moins
pour nous soutenir et nous permettre de traverser ces
épreuves en paix. Oui, Dieu connaît nos besoins, nos
questionnements et notre détresse. Il ne prend pas plaisir à
nos malheurs mais pour qu’Il puisse agir, il nous faut
reconnaître notre faiblesse et avoir confiance dans le moyen
et le temps qu’Il utilisera pour venir nous secourir. Dieu
attend de nous une foi inébranlable, une conviction absolue
qu’à Lui, tout est possible (cf. Luc  1.37  ; Matthieu  19.26).
Soyons donc comme le psalmiste qui a écrit le psaume que
nous méditons aujourd’hui  : malgré les épreuves que nous
subissons sans toujours les comprendre, choisissons de
constamment regarder à Celui qui est au-dessus de toutes
choses et de toutes circonstances !
JOUR 12

Tant que je taisais ma faute, je m’épuisais à gémir sans


cesse, à longueur de jour. Sur moi, le jour et la nuit, ta main
s’appesantissait, ma vigueur m’abandonnait comme
l’herbe se dessèche lors des ardeurs de l’été. P SAUMES  32.3-
4 ( BDS )

Suite à son adultère avec Bethsabée et à la mise à mort de


l’époux de celle-ci, David pleura sur son péché. Condamné
par la Loi qu’il connaissait parfaitement et qui déclarait  :
« Tu ne tueras point. Tu ne commettras point d’adultère.  », le
roi était terriblement a igé d’avoir transgressé les ordres de
Dieu et en tomba malade (Exode 20.13).
Face à la gravité de ses fautes, que pouvait faire David
pour ne plus être constamment repris par sa conscience et
pouvoir réentendre à nouveau l’Esprit de l’Éternel qui l’avait
autrefois puissamment saisi et qui, auparavant, le guidait
dans chaque décision importante  ? À ce moment de
l’histoire, David déplorait d’avoir écouté ses désirs charnels
au lieu de l’Esprit de Dieu pouvant l’avertir ainsi  :
« Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu
agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers
toi  : mais toi, domine sur lui  » (Genèse  4.7). Mais tel qu’il est
précisé au début du verset en Psaumes  32.3 («  Tant que je
taisais ma faute  »), David a compris que pour se défaire de
cette culpabilité, il lui fallait confesser son péché à Dieu. De
la sorte, sa repentance sincère a aussitôt chassé sa
dépression (cf. Psaumes 51).
Le manque de repentance ou de pardon est dangereux
pour notre âme et notre corps. C’est un lien de cause à e et,
insu samment enseigné dans nos églises et assemblées par
crainte d’être étiqueté «  d’accusateur ou de sans-cœur  ».
C’est pourtant une vérité ! Dans la Bible, il nous est parlé de
maladies générées par le non-pardon ou l’absence de
repentance. Ainsi, au paralytique qui recherchait ardemment
la guérison, Jésus a mentionné le pardon des péchés
(guérison intérieure) avant de le guérir physiquement (cf.
Marc 2.1-12).
«  Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux
qui sont en Jésus-Christ » (Romains 8.1). Par la foi, sur la base
de Sa Parole, Dieu nous dit que Christ a pris TOUTES nos
condamnations (auto-accusations ou accusations du diable)
et TOUTES nos maladies en mourant à la croix. Il nous faut
donc confesser nos péchés afin d’être pardonnés, puis
délivrés de la maladie liée à la malédiction du péché (cf.
1 Jean 1.9).
JOUR 13

Arrêtez, et sachez que je suis Dieu : je domine sur les


nations, je domine sur la Terre. P SAUMES  46.11

D es évènements tragiques ou contraires peuvent nous faire


voir notre vie comme un échec ou un désastre, mais la réalité
de Dieu n’est pas notre réalité et Ses voies ne sont pas nos
voies (cf. Ésaïe  55.8). Oui, tout peut s’agiter, vaciller,
s’écrouler autour de nous, mais si nous regardons à Jésus,
nous ne serons pas ébranlés et nous resterons confiants et en
paix. Et cette attitude de cœur qui nous vient du Saint-Esprit
dépasse la logique de ceux qui ne L’ont pas reçu et qui
trouveraient normal qu’au milieu de nos drames et de nos
catastrophes, nous éprouvions de l’angoisse, du
découragement ou encore de la colère. Certains ne
s’étonneraient même pas que lors de situations terribles,
inextricables, cruelles et injustes, nous ayons des envies de
suicide.
Il est une vérité  : quiconque a placé sa foi dans le Dieu
d’amour et de grâce, recevra du Consolateur (le Saint-
Esprit), Sa paix au cœur de la tourmente et tiendra bon. La
parabole de la maison construite sur le roc illustre
parfaitement cette pensée (cf. Matthieu 7.24-29). Le roc est la
représentation de Dieu dans ce verset. Ainsi, lorsque les
éléments se sont déchaînés contre cette première maison,
elle n’est pas tombée car elle a été fondée sur le Rocher
inébranlable.
Personne n’est épargné par les tempêtes de la vie (cf.
Luc  8.22-25). Elles sont inévitables, mais la question est de
savoir si nous tiendrons ferme face à elles ? Pour résister à la
tempête, ne laissons pas les émotions nous dominer, ne
cherchons pas à savoir le pourquoi du comment et ne
réprimons pas le Seigneur, mais plaçons et gardons notre foi
en Lui car Il est la source de toutes choses, et toutes choses
Lui sont soumises. Oui, avec Lui, il nous est possible de
demeurer dans le calme et la confiance, de surmonter et
d’a ronter les vents violents (cf. Ésaïe 30.15).
Ainsi, si nous sommes aspirés par une tornade, et que la
peur, le chagrin ou la colère nous submergent, rappelons à
notre âme (de vive voix si cela est possible) que Dieu règne,
que rien dans l’univers n’est au-dessus de Lui, et qu’aucune
de nos tempêtes n’est trop grosse, trop petite ou trop loin de
Sa main. Puis, courrons nous réfugier à l’abri sous Ses ailes !
(cf. Psaumes 57.1).
JOUR 14

Toutes mes sources sont en Toi ! P SAUMES  87.7

J ésus a dit que celui qui boira de l’eau qu’Il lui donnera
n’aura plus jamais soif (cf. Jean 4.14). Il est la fontaine de
la bénédiction à laquelle, chaque jour, nous pouvons venir
boire, puiser de la vigueur, rafraîchir notre âme et trouver
l’apaisement. Car oui, Dieu est la source intarissable qui
nous o re en continu et gratuitement Ses bénédictions.
La plénitude qui ne dépend pas des circonstances est un
trésor que tout le monde voudrait et que beaucoup cherchent
ardemment. Certains y goûtent par l’utilisation de drogues
douces ou en s’aidant de musiques relaxantes, de techniques
de méditation comme le yoga, le zen ou le mantra, mais ils
n’obtiennent que des paix illusoires qui sont dangereuses, ne
durent pas et laissent un sentiment de vide. D’autres prient
les défunts et communient avec des Saints décédés afin
d’être exaucés et soulagés dans leur détresse, mais les morts
ne peuvent intervenir en faveur des vivants. Seul Christ, qui
est Dieu omniscient et tout-puissant, peut répondre aux
prières qui s’élèvent de par le monde. « En e et, il y a un seul
Dieu, et de même aussi un seul médiateur entre Dieu et les
Hommes, un Homme : Jésus-Christ. » (1 Timothée 2.5, BDS).
Aucune méthode ne peut donner la paix véritable qui nous
vient de Dieu. Sa paix est un cadeau de grand prix pour ceux
se confient en Lui seul et qui aiment Sa loi (cf. Jean  14.27  ;
Ésaïe 26.3 ; Psaumes 119.165). Il en est de même de la joie, de
l’amour, etc., lesquels sont les fruits de l’Esprit manifestés
en nous et résultant d’une proximité profonde avec Jésus.
Si nous voulons vivre les bonnes choses prévues d’avance
pour nous, Christ doit être au centre de notre vie  ; alors
prions en ce jour : « Toutes mes sources sont en toi Jésus. Tu
es mon seul berger, mon unique provision et mon plus grand
bienfait. Rien ni personne d’autre que Toi ne me procure une
telle paix, ni me comble autant. Tu es mon TOUT et, en Toi
j’ai tout reçu et je reçois tout. »
JOUR 15

Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de Ses


bienfaits ! P SAUMES  103.2

L a plus connue des qualités du roi David était son cœur


d’adorateur. À la lecture de ses psaumes, on voit à quel point
il répandait son âme devant Celui qu’il vénérait, louait et
glorifiait. Avec ferveur et dans les larmes, David rendait
grâce à Dieu pour Ses bienfaits et célébrait Sa grandeur, Son
amour, Sa bonté, Sa puissance, Sa justice, etc.
Dieu aime et cherche toujours de vrais adorateurs en
esprit et en vérité (cf. Jean 4.24). Son cœur de Père est touché
par les prières d’adoration et les louanges spontanées qui
s’élèvent jusqu’à Son Trône et montent vers Lui comme un
parfum de bonne odeur. Ainsi, lorsque tout va bien,
bénissons l’Éternel pour Sa bienveillance et Sa bonté, et
lorsque le malheur nous environne et veut ravir notre joie,
bénissons aussi l’Éternel ! Dans le bonheur ou l’a iction, ne
cessons jamais de louer Dieu car cela met en action Son
puissant bras pour faire sauter les verrous et faire s’écrouler
les murailles. La libération miraculeuse de Paul et Silas en
est d’ailleurs un merveilleux exemple ! (cf. Actes 16.25-34).
Les bienfaits du Seigneur ne sont pas épuisés. Au jour du
besoin, rappelons-nous de ce qu’Il a déjà fait pour nous ou
pour nos proches, de ce qu’Il a accompli dans la vie de celui-
ci ou de celle-là, dans l’Église ou dans la Bible. Rappelons-
nous que Ses bontés se renouvellent chaque matin et que ce
qu’Il a accompli pour l’un ou pour l’autre, peut s’accomplir
aussi pour nous (cf. Lamentations  3.22-23). Face aux
circonstances, activons notre foi et appuyons-nous sur les
miracles et les interventions divines dont nous avons été
témoins, et demandons au Père la même faveur attribuée par
le passé. Puis, dans le calme et la confiance, attendons qu’Il
réponde et accède à nos prières. Car oui, Dieu prend plaisir à
donner à l’Homme juste qui place sa foi en Lui sans douter
(cf. Matthieu 7.7 ; Jacques 1.6-7).
Dieu, le Père par excellence, veut le meilleur pour nous
Ses enfants. Il veut que nous marchions dans la victoire, que
nous soyons libres et guéris, que nous prospérions à tous
égards et que nous remportions le prix de la course. Dès lors,
quand arrive l’exaucement, ne soyons pas des enfants
oublieux et ingrats, glorifions le Seigneur pour Son amour
infini, remercions-Le pour Sa fidélité, témoignons de ce
qu’Il a fait, élevons vers Lui des chants de louange et de
reconnaissance. Oui, lorsque la bénédiction est là, gardons à
l’esprit que Dieu ne nous est pas redevable, que nous ne
méritions rien et que tout nous est o ert et accordé par
grâce.
JOUR 16

Ta parole est comme une lampe qui guide tous mes pas, elle
est une lumière éclairant mon chemin. P SAUMES  119.105
( BDS )

D ans ce psaume, David reconnaît déjà l’importance de la


Parole de Dieu, alors qu’à son époque il n’en avait qu’un
accès partiel (le Pentateuque). Or, nous qui aujourd’hui
disposons de l’intégralité de cette Parole au travers de la
Bible, avons-nous cette même révélation  ? Quelle place la
Parole de Dieu a-t-elle dans notre vie ?
Combien se plaignent de ne pas avoir de direction de Dieu
lorsqu’ils font face à l’imprévu ? D’aucuns Lui reprochent de
ne rien leur dire, alors qu’il leur su rait d’ouvrir leur Bible
pour que Dieu leur parle. Celle-ci est un écrit vivant, plein de
promesses et riche d’enseignements que le Saint-Esprit
utilise pour communiquer et nous éclairer. Ainsi donc, celui
qui cherche à entendre Dieu sans ouvrir Sa Parole est
semblable à quelqu’un qui attendrait un coup de fil, mais
n’allumerait pas son téléphone !
Et si la Parole de Dieu est une lumière qui nous guide,
ainsi que le dit le roi David, elle n’éclaire pas seulement pour
nous éviter de trébucher ou de nous tromper de route, elle
nous aide aussi à en savoir plus sur Dieu, et apprendre ce qui
Lui convient et ce qu’Il a en horreur. Oui, il est essentiel de
connaître Dieu et d’être connu de Lui, et pas uniquement en
surface, mais intimement… Car celui qui dit le connaître sans
chercher à comprendre Ses multiples facettes, sans vouloir
entrer en dialogue avec Lui, sans désirer de partage profond
avec Lui ou sans avoir un cœur disposé à L’écouter et à Lui
obéir, celui-là risque d’être repoussé des portes du Royaume
céleste et s’entendre dire  : «  Ceux qui me disent  : ‘Seigneur,
Seigneur ! ’ n’entreront pas tous dans le Royaume des Cieux, mais
celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les
Cieux.  » (Matthieu  7.21). Entre autres avantages, la lecture
régulière de la Bible permet de saisir pleinement notre
identité en Christ et également de découvrir nos droits en
tant qu’enfants de Dieu. Tout ce que le Père nous a donné et
se dévoile au fil des histoires bibliques, des prophéties et des
promesses qui y sont contenues. Dès lors, celui qui se
prétend chrétien mais ne connaît pas la Parole de Dieu ou n’a
pas d’intérêt pour elle, est comparable à un soldat partant
sur le champ de bataille désarmé et sans préparation !
Enfin, n’attendons pas que les ténèbres nous environnent
pour nous équiper de la lampe de la Parole qui nous montre
le chemin de jour comme de nuit. Et lorsque tout est sombre
autour de nous et que nous sommes menacés, empêchés ou
persécutés à cause de Son Nom, et dans l’éventuelle
impossibilité d’avoir accès à la Bible, appuyons-nous sur le
Saint-Esprit qui s’exprime dans notre être intérieur, qui
nous donne toute la connaissance et nous rappelle ce que
nous avons déjà lu ou entendu de Sa Parole (cf. Jean 14.26).
JOUR 17

La mort et la vie sont au pouvoir de la langue : vous aurez à


vous rassasier des fruits que votre langue aura produits.
P ROVERBES  18.21 ( BDS )

D ans son épître, Jacques écrit combien il est di cile de


dompter la langue qui, par son action bonne ou mauvaise,
peut amener la malédiction ou la bénédiction sur soi ou sur
les autres. Comme le dit la Parole de Dieu, ce petit membre
peut être source de mort ou de vie… (cf. Jacques 3). Si nous ne
la maîtrisons pas, elle peut détruire à petit feu, infliger une
blessure mortelle dans un cœur ou mettre à terre quelqu’un
de faible et de fragilisé, qui avait besoin d’amour plutôt que
de jugements, de critiques, ou d’accusations. En outre,
quiconque utilise sa langue pour manipuler, abuser, séduire,
tromper, s’enrichir ou voler, est en abomination à Dieu et
n’habitera pas Sa maison (cf. Psaumes 101.7).
Avec nos mots, notre langue, nous pouvons exercer
l’amour de Christ en encourageant et en bénissant notre
prochain. Voilà d’ailleurs le genre d’eau vive qui devrait
spontanément jaillir de la bouche de l’enfant de Dieu
renouvelé dans son cœur et son intelligence  ! De notre
bouche, nous pouvons exprimer notre amour pour Jésus-
Christ, Lui dire et reconnaître Son sacrifice à la croix,
accepter Sa Seigneurie et exprimer notre désir de marcher
dans Ses pas. Par elle, nous pouvons Le louer, L’honorer, Lui
rendre gloire pour toutes choses, mais aussi Lui confesser
nos péchés, Lui demander pardon et nous repentir (cf.
Romains 10.9).
Jésus Lui-même, notre modèle, nous a montré le pouvoir
de la Parole déclarée lors de l’épisode de la tentation dans le
désert. Après quarante jours de jeûne, Il fut tenté par Satan
qui chercha à le séduire et le corrompre en détournant la
Parole de Dieu, mais Il répliqua d’une voix ferme par cette
même Parole tranchante et e cace. Face à l’assurance et aux
réponses de Jésus, Satan, dévoilé dans sa tromperie, cessa
son jeu de dupes et s’en alla. Par cet exemple, le Seigneur
nous montre comment utiliser les versets tirés de la Bible
pour désarmer Satan et le faire taire. La Parole de Dieu est
une arme redoutable. Or, ce que le Maître a fait dans le
désert, il nous est également donné de le faire. De la sorte,
lorsque nous sommes tentés, en proie au doute, à la peur ou
à des di cultés, faisons reculer l’adversaire en proclamant
les vérités bibliques à haute voix et avec confiance  ! C’est
alors que nous triompherons de nos ennemis et que nous
aurons la victoire sur les ténèbres !
JOUR 18

L’Homme dont le regard est bienveillant sera béni parce


qu’il donne de son pain au pauvre. P ROVERBES  22.9

La bienveillance, c’est la capacité à se montrer aimant


envers son prochain sans rien attendre en retour.
Nous lisons en Galates 5.22 (S21) que « Le fruit de l’Esprit,
c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la
bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi  ». La
bienveillance fait partie du fruit de l’Esprit. C’est une vertu
que l’on devrait retrouver chez chaque chrétien né de
nouveau (c’est-à-dire dont la nature est transformée par le
Saint-Esprit qui vit en lui alors qu’il a reconnu Jésus comme
son Sauveur et Seigneur personnel). Cette vertu nous pousse
à prendre soin de notre entourage, mais aussi à prendre soin
d’inconnus vers qui le Seigneur nous conduit. Et tout comme
nous sommes et représentons de par nos aptitudes
di érentes et complémentaires, le Corps de Christ, la
bienveillance envers notre prochain peut se traduire de
plusieurs manières. Ainsi, notre présence amicale, notre
écoute chaleureuse, notre service ou nos dons désintéressés,
sont autant d’actions bienveillantes. C’est ainsi que,
lorsqu’animés d’un sentiment de compassion, nous donnons
aux nécessiteux, nous manifestons en action et en vérité ce
fruit de l’Esprit que Christ a mis en nous, nous qui sommes
Son Corps, Ses jambes, Ses bras pour aller vers l’autre et
l’aimer.
A contrario, celui qui est fréquemment hostile, amer,
méchant, méprisant, insultant ou impatient envers son
prochain, montre qu’il n’est pas conduit par l’Esprit de
Christ, mais par sa vielle nature, la chair (cf. Jean 3.6). En ne
déposant pas cette nature charnelle à la croix et en
continuant d’être animé par de tels sentiments sans que cela
ne déclenche en elle de la honte, de la tristesse ou du
remords, cette personne montre qu’elle n’a pas été
renouvelée dans son être intérieur et n’est pas «  née de
l’Esprit ». Ceux qui ont un tel comportement ne doivent pas
s’attendre à recevoir des bénédictions de Dieu et n’hériteront
pas du Royaume des Cieux car ils se disqualifient eux-
mêmes par les mauvais fruits qu’ils portent (cf. Galates 5.18-
21).
Pas d’inquiétude pour nous qui sommes enfants de Dieu.
Si logiquement, notre envie première est de Lui plaire et
d’être transformé à Son image, mais que nous estimons
manquer de bienveillance, il nous faut demander ce fruit de
l’Esprit au Père (cf. 2  Corinthiens  3.18). Et, dans la confiance
que Dieu répond à la prière de celui qui veut grandir
spirituellement et délaisser son ancienne nature, laissons le
Saint-Esprit œuvrer en nous et nous amener jusqu’à la
stature parfaite de Christ. De plus, relire les récits bibliques
dans lesquels Jésus nous montre le chemin et fait preuve
d’un amour désintéressé, peut nous faire réaliser
l’importance de la bienveillance et nous faire ardemment
désirer cette vertu.
JOUR 19

Tu me ravis le cœur, ma sœur, ma fiancée, tu me ravis le


cœur par l’un de tes regards, par l’un des colliers de ton cou.
C ANTIQUE DES CANTIQUES  4.9

L e livre des Cantiques, attribué à Salomon, illustre l’image


d’une relation entre Jésus et Sa fiancée qui est issue de
l’Église universelle.
Dans le Nouveau Testament, Paul nous révèle le mystère
de cette alliance. Il dira en outre : « Je vous ai fiancés à un seul
époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure. » (2
Corinthiens  11.2). Chaque chrétien qui a reçu Jésus et l’a
accepté comme son Seigneur et Sauveur est préparé
individuellement pour devenir une seule et même unité
appelée «  Corps de Christ  », lui-même destiné à être
l’Épouse unie à Jésus dans l’Éternité. Pour l’instant, nous ne
sommes encore que La Fiancée, et les «  vierges » que nous
sommes ne sont pas toutes appelées à devenir l’Épouse (cf.
Matthieu 25).
Il n’est donc pas question ici de Salut, mais d’un grand
honneur de pouvoir s’unir au Roi des rois, d’avoir part à
l’héritage, d’être rendus purs et sans tâche, et d’être
couronnés. Ce privilège immérité nous est accordé par grâce,
mais il nous revient de persévérer, de combattre le bon
combat de la foi, d’achever la course et de saisir la vie
éternelle à laquelle nous avons été appelés (cf.
1  Timothée  6.12  ; 2  Timothée  4.7). Nous devons également
comprendre que cette alliance promise concerne uniquement
le chrétien qui aura fait sienne la volonté de Dieu et renoncé
à ses propres ambitions (cf. Matthieu 12.50).
Légitimement, nous pouvons nous questionner sur la
façon de plaire au Seigneur et vouloir être certain de
correspondre à l’Épouse qu’Il doit revenir chercher, mais il
n’y a en réalité rien de compliqué. Les critères et les conseils
de Dieu sont simples. Dans l’attente des noces de l’Agneau, il
nous su t d’avoir une communion régulière et profonde
avec Lui, d’aspirer à être doux, patients et humbles de cœur,
à Son image, d’avoir un cœur ouvert et disponible, de
pratiquer le pardon, de l’écouter, d’être soumis à Sa Parole.
Dès lors, tout comme les jeunes amoureux qui veulent se voir
le plus souvent possible et se parler longuement, par cette
connexion et cette attitude proche et fréquente avec Dieu,
nous Lui exprimons notre attachement. Il en va de même en
cherchant dans Sa Parole ce qu’Il aime, puis en nous revêtant
par l’Esprit Saint de ces qualités afin de Lui plaire. De la
sorte, nous réalisons par exemple que le fruit de l’Esprit
manifesté en nous est comme un bijou précieux qui accroît
notre « beauté spirituelle ».
JOUR 20

Que de charmes dans ton amour, ma sœur, ma fiancée !


Comme ton amour vaut mieux que le vin, et combien tes
parfums sont plus suaves que tous les aromates !
C ANTIQUE DES CANTIQUES  4.10

N otre « beauté spirituelle » ainsi que le parfum qui émane


de notre vie et se propage autour de nous sont-ils agréables
à Jésus, notre Fiancé  ? Bonne ou mauvaise, quelle est notre
« odeur spirituelle » ?
Chaque fois que par amour et saint respect pour Dieu
nous résistons à la tentation, nous lisons Sa Parole, nous
prions selon Sa volonté, nous Le célébrons de tout notre
cœur et par nos bouches, nous délaissons nos projets au
profit des Siens ou nous aimons notre prochain comme
nous-mêmes en action et en vérité, c’est comme autant de
mots d’amour adressés au Fiancé et déversés sur Sa tête et
Ses pieds comme un parfum de grand prix. Et tel le cantique
des cantiques où le fiancé est passionné par l’élan amoureux
de sa promise pour lui, Jésus est Lui aussi passionné par
notre être entièrement disposé et tendu vers Lui, et par les
gestes qui découlent de ce cœur amoureux.
Quelles plus belles preuves d’amour de la Fiancée pour
son Fiancé ? Notre attachement à Jésus, nos prières et notre
témoignage, font de nous la bonne odeur qui monte jusqu’au
trône de Dieu et nous identifie comme étant le parfum de
Christ, par lequel Il nous reconnaît et nous distingue et dont
Il se sert pour répandre Sa connaissance en tout lieu (cf.
Philippiens 4.18 ; 2 Corinthiens 2.14-16).
Aspirons à être la merveilleuse fragrance de Jésus, notre
adoration, et bientôt notre Époux. Oui, dégageons un parfum
de bonne odeur qui se di use et donne la vie parmi ceux qui
sont sauvés et parmi ceux qui périssent, plutôt que de
répandre l’odeur du péché qui donne la mort.
JOUR 21

Tes lèvres distillent le miel, ma fiancée ; il y a sous ta


langue du miel et du lait. C ANTIQUE DES CANTIQUES  4.11

J ésus, lors de son célèbre sermon sur la montagne, a


déclaré que c’est de l’abondance du cœur que la bouche
parle (cf. Luc 6.45). Par cette a rmation, Il indiquait que les
mots que nous prononçons dans une situation fâcheuse ou
face à une personne désagréable, reflètent nos pensées
intérieures, exposent au jour l’état de notre âme…
Certainement, si la bonté est en nous, cela s’entendra aussi
dans notre bouche. Nous aurons des paroles qui ne seront
pas destinées à faire le mal, mais seront apaisantes,
encourageantes… (cf. Proverbes 16.24). Si, pour plaire à Christ
notre Fiancé, nous voulons que nos «  lèvres distillent le
miel », alors le nectar de la douceur doit enrober notre âme
et nos pensées. Et cette douceur qui fait partie des fruits de
l’Esprit n’est pas une attitude qui dépend des circonstances,
qui est feinte et éphémère pour celui qui l’a reçu (cf.
Galates 5.22-23).
La douceur est un magnifique ornement que revêt la
Fiancée pour être belle et plaire à son futur Époux. Aucun
guide de développement personnel qui nous promettrait
d’acquérir la douceur en vingt étapes, aucun coach, aucune
thérapie, aucune technique ni aucun e ort personnel ne
pourra nous parer de ce que seul le Saint-Esprit peut nous
donner parfaitement.
Ne soyons pas connus pour nos paroles méchantes et
blessantes, mais travaillons à développer la bonté en nous
pour l’amener à la perfection. Ne laissons pas notre
caractère, nos vieilles habitudes, notre ancienne nature que
l’on nomme « le vieil Homme » ou encore « la chair » agir
à notre place, mais laissons plutôt l’Esprit de Dieu exprimer
Sa douceur et Sa bonté à travers nous. Prions pour que ces
nobles fruits soient mis en pratique en toutes occasions, et
que l’insensé connu pour ses disputes, sa dureté, son
amertume, ses colères, ou encore sa brutalité, soit enfin
reconnu pour sa grande compassion, sa patience infinie et sa
sagesse.
Par notre volonté à vouloir faire le bien plutôt que le mal,
et par notre désir ardent de grandir en maturité jusqu’à
atteindre la stature parfaite de Christ, Dieu nous prépare
Lui-même pour le jour des noces comme une Épouse
glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et
irrépréhensible (cf. Éphésiens 5.27). Oui, soyons sûrs que selon
notre obéissance, notre soumission, notre sincérité et notre
humilité, le Saint-Esprit convertira nos faiblesses en forces,
nous parfumera du plus odorant et du plus fin des nectars,
nous parera de bijoux précieux et nous revêtira d’une
magnifique tunique blanche.
JOUR 22

Placez votre confiance toujours en l’Éternel, car l’Éternel


est le rocher de toute éternité. É SAÏE  26.4 ( BDS )

« L ’Éternel  » est une traduction du mot hébreu YHVH


retranscrite en Yehovah, Jéhovah ou Yahvé. Ce nom désigne
un attribut de Dieu qui signifie littéralement  : «  Celui qui
est  », et c’est d’ailleurs ainsi qu’Il se présenta à Moïse (cf.
Exode  3.14). Par cette appellation, Dieu se déclare être le
même hier, aujourd’hui et à jamais. Il se présente comme
étant de toute éternité, comme Celui qui est l’essence de la
vie, Celui qui a toujours existé et qui n’aura jamais de fin.
Il n’y a en l’Éternel ni changement, ni ombre due à des
variations (cf. Jacques  1.17, BDS). Il représente donc le socle
solide, stable et immuable sur lequel établir en toute sécurité
les fondements de notre vie. De fait, bâtir notre existence,
faire des plans, ou monter des projets sur autre chose que
sur Dieu, le rocher de toute éternité, nous fait prendre le
risque de construire sur des terrains glissants, fragiles,
dangereux, boueux, inondables, inadaptés. Une vie ainsi
fondée ne pourra résister aux grosses épreuves du temps et
s’écroulera un jour ou l’autre comme un vulgaire château de
cartes, alors que celle qui sera fermement accrochée au roc
de toute éternité, subsistera (cf. Matthieu 7.24-27).
L’apôtre Paul a eu la révélation que le rocher dont il est
souvent fait référence dans l’Ancien Testament désignait le
Christ (cf. 1  Corinthiens  10.4). Voilà pourquoi, en tant que
maison de Dieu ou temple du Saint-Esprit, l’Homme qui
place sa foi en Jésus et ne lâche pas Sa main, sera sauvé et
héritera de la vie éternelle !
Alléluia  ! Soyons dans la joie et la paix, car l’Éternel ne
change pas  ! Il est Celui qui sauve les perdus, qui guérit les
malades, qui délivre les captifs, qui bénit Ses enfants, encore
aujourd’hui et demain (cf. Hébreux 13.8).
JOUR 23

C’est pour nos péchés qu’Il a été percé, c’est pour nos fautes
qu’Il a été brisé. Le châtiment qui nous donne la paix est
retombé sur Lui et c’est par Ses blessures que nous sommes
guéris. É SAÏE  53.5 ( BDS )

Q ue de profondeur et de puissance dans ce passage révélé


au prophète Ésaïe près de 700  ans avant son
accomplissement par le sacrifice de Jésus le Messie !
Dans l’Ancien Testament, on lit que c’est par le sacrifice
d’animaux, et notamment par le sang d’un agneau mâle sans
défaut, que les péchés du peuple pouvaient être pardonnés
(cf. Hébreux 9.22 ; Lévitique 4.32). Choisi par Dieu, le souverain
sacrificateur qui s’était purifié selon les prescriptions
divines, pouvait s’avancer vers le sanctuaire pour o rir son
holocauste. Ce rite d’expiation des péchés du peuple n’était
que provisoire et devait être renouvelé, mais il préfigurait la
mort de Christ pour un pardon définitif. Par Son sacrifice
ultime, Il fut lui-même l’o rande pure et sans tache qui lave
et rachète le péché passé, présent et à venir (cf. Jean  1.29,
1.36). C’est par la mort de Jésus et par la reconnaissance du
don de Sa vie que nous sommes rachetés, pardonnés et
sauvés. Il est le seul chemin qui conduit au Père et nous
donne l’accès à Son Royaume (cf. Jean 14.6). La Parole atteste
en e et que c’est par l’œuvre de la croix et par le moyen de
la foi, que nous bénéficions de la rédemption du péché et de
la vie éternelle (cf. Marc  16.16  ; Jean  3.16, 5.24  ; Romains  10.9-
11).
Cependant, en mourant sur le bois, le Seigneur nous a
aussi fait d’autres cadeaux. En Ésaïe  53.5, il est notamment
écrit : « Nous sommes guéris par Ses blessures ». Cette phrase,
notée au présent et non au passé ou au futur, témoigne que
la guérison est opérante dès CE JOUR. La guérison liée aux
meurtrissures de Christ est à prendre, à comprendre, à
accepter et à saisir AUJOURD’HUI car il n’est pas écrit
« nous serons guéris » mais bien « nous sommes guéris » !
Elle nous est d’ores et déjà acquise, elle n’est pas d’un temps
antérieur et révolu, et n’est pas non plus d’un temps
postérieur qui n’existe pas encore et qu’il s’agirait
d’attendre. Non, ce cadeau est pour nous tous, sans
condition, ici et MAINTENANT ! Lorsqu’avant de rendre Son
âme à Dieu, Christ a déclaré  : «  Tout est accompli  », TOUT
avait e ectivement été accompli dans le Ciel et sur la Terre !
Oui, rien de plus ne pouvait être ajouté à ce sacrifice, ni rien
de moins en être retiré ! Ainsi, à la croix, le Salut, mais aussi
le pardon, la délivrance et la guérison nous ont été donnés !
Et de la même manière que nous croyons par la foi que Christ
a vaincu la mort et nous a sorti des ténèbres, nous pouvons
croire, puis confesser de nos bouches qu’Il a porté TOUTES
nos maladies et qu’Il nous a o ert la guérison par Son
sacrifice parfait ! C’est alors que nous verrons s’accomplir ce
que nous croyons !
JOUR 24

L’Esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur moi, car l’Éternel


m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ;
Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour
proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la
délivrance. É SAÏE  61.1-2

A lors que Jésus revient du désert, là où Il fut tenté par


Satan, Il se rend dans une synagogue à Nazareth où Il lit ce
passage d’Ésaïe  61.1-2, puis déclare  : «  Aujourd’hui, cette
parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, est accomplie  »
(Luc 4.21). Jésus se présentait comme l’Oint de Dieu, envoyé
pour annoncer la bonne nouvelle du Salut, la guérison des
malades et la libération des captifs.
Oui, Jésus a pris notre place pour nous réconcilier avec
Dieu le Père, pour nous donner la vie éternelle, pour nous
guérir de toutes nos maladies, physiques, mentales,
psychologiques, a ectives, psychiques, comportementales et
spirituelles, mais aussi pour nous délivrer de tous liens
démoniaques comme l’oppression (cf. Psaumes  34.18). De la
sorte, que celui qui sou re dans son corps ou dans sa tête,
qui est dépendant de l’alcool, de la cigarette, de la
pornographie, des drogues, des écrans (jeux, téléphone,
tablette, ordinateur, etc.) sache qu’en Jésus se trouve la
solution pour être libre, en paix et en santé.
En outre, apporter la Bonne Nouvelle, mandat d’abord
attaché à Jésus, nous a été transmis à la Pentecôte par la
venue du Saint-Esprit. C’est à nous qui avons cru à toute
l’œuvre annoncée, à nous qui avons tout reçu pleinement,
gratuitement et en abondance, qu’il appartient dorénavant
de marcher dans les traces de notre Sauveur et Seigneur, et
de prêcher le plein évangile à toute la création (cf. Marc 16.15 ;
Matthieu  28.19). «  Aller, prêcher, annoncer, transmettre,
partager, guérir et rendre libre », voilà résumé en quelques
mots le message de la mission dévolue à l’Église.
JOUR 25

Je serai plein de joie, l’Éternel en sera la source. J’exulterai


à cause de mon Dieu parce qu’Il m’aura revêtu des habits
du Salut et qu’Il m’aura enveloppé du manteau de justice,
comme le fiancé se pare d’un turban tout comme un prêtre,
et comme la mariée s’orne de ses bijoux. É SAÏE  61.10 ( BDS )

N ous qui avons reconnu le sacrifice de Christ en notre


faveur et sommes au bénéfice de Sa mort, réjouissons-nous,
parce qu’un jour Celui qui a pris sur Lui tous nos péchés, qui
nous a revêtu d’un vêtement blanc et nous a o ert le Salut,
et dont nous avons l’honneur et le privilège d’être la Fiancée,
deviendra un jour notre Époux. Oui, soyons dans l’allégresse,
car c’est une éternité glorieuse dans Sa présence qui nous est
réservée, à nous Sa promise !
Sans ce nouvel habit de Sainteté et de Justice donné par
Dieu, nous serions comme Adam et Ève, troublés par leur
nudité, alors qu’avant la transgression ils n’en avaient point
honte (cf. Genèse  2.25). Après avoir péché, les Écritures
révèlent que, tremblants de peur et de honte, Adam et Ève
s’étaient dissimulés parmi les arbres du jardin, et s’étaient
confectionnés des pagnes avec des feuilles de figuier (cf.
Genèse 3.7-8). Mais ces quelques artifices pour recouvrir leurs
corps ne masquaient toutefois pas leurs fautes au regard de
Dieu et ne les e açaient pas davantage. En se cachant ainsi,
Adam et Ève apaisaient un peu leur conscience et pensaient
échapper au jugement de l’Éternel qui savait tout, qui avait
tout vu et aussi tout entendu. La colère de Dieu était sur eux.
Souillés par leurs péchés, ils furent chassés du jardin d’Éden,
puis ils commencèrent un chemin de douleur sur la Terre.
Cependant, s’ils avaient attiré la malédiction sur eux par leur
désobéissance à Dieu et devaient désormais en supporter les
conséquences, l’Éternel fit preuve de compassion en leur
donnant de nouveaux vêtements faits de peaux de bêtes
sacrifiées, en remplacement de leurs pagnes de feuilles et,
par ce geste, Dieu leur montra qu’Il ne les abandonnait pas et
pourvoirait à leurs besoins.
Ce premier sacrifice de l’histoire de la création préfigure
celui de Christ 4 000  ans plus tard. Par Sa mort expiatoire
pour le pardon de tous, Jésus, l’Agneau de Dieu, suppléa
parfaitement et abrogea définitivement les sacrifices
d’animaux considérés comme imparfaits, et paya la dette
pour toujours. À la croix, les péchés passés, présents et à
venir sont expiés, et le sang de Jésus éloigne la malédiction
qui devrait normalement retomber sur le pécheur (cf.
Galates 3.13).
Cette œuvre de rédemption parfaite est une grâce pour
nous qui confessons que Jésus est mort pour nous réconcilier
avec le Père et qui croyons qu’Il nous a revêtus d’un
vêtement de pureté et de sainteté pour notre Salut !
JOUR 26

Ainsi parle l’Éternel : « Je me souviens de ton amour


lorsque tu étais jeune, de ton a ection lorsque tu étais
fiancée, quand tu me suivais au désert, dans une terre
inculte. ». J ÉRÉMIE  2.2

L es jeunes chrétiens, dans le sens de «  nouveaux


convertis », sont généralement remplis de ferveur et de zèle
pour le Seigneur. Exaltés et bouillonnants, passionnés par le
feu du Saint-Esprit qui brûle en eux, ils ne peuvent garder
pour eux la joie de la Bonne Nouvelle et le grand bonheur
d’avoir été arrachés des ténèbres, d’être enfin libres et
sauvés, et d’être appelés « enfants de Dieu ». Ils veulent le
partager, presque le crier sur les toits. Et, par-dessus tout,
connaître et savourer pleinement l’amour infini de leur
Bien-aimé Jésus leur procure une joie comparable à celle du
jeune amoureux très épris de celle qui fait battre son cœur.
Durant ce temps de passion, leur joie est si débordante
qu’elle en est contagieuse.
Jésus aime voir Sa Fiancée enflammée pour Lui.
Malheureusement, chez certains qui étaient passionnés dans
leurs premières années de conversion, après quelques temps,
la flamme s’est peu à peu réduite pour n’être plus qu’à l’état
de braises. Et là où autrefois la jeune Fiancée accourait à la
voix du Fiancé et le suivait aveuglément et n’importe où, que
ce soit au désert ou dans une terre inconnue, elle s’est
désormais enfermée dans une routine et ne sort plus de sa
zone de confort. Bien évidemment, cela attriste son Bien-
aimé qui a toujours la volonté de lui montrer de nouveaux
territoires à explorer et conquérir. Par voie de conséquence,
le choix de la Promise de ne plus répondre aux désirs du
Fiancé la conduit inexorablement vers des lieux maudis, secs
et arides où ne coule pas la Parole de Dieu qui vivifie,
désaltère, rafraîchit son âme, son corps et son esprit. Au
milieu de cette sécheresse spirituelle, son cœur et ses
pensées se ferment à la voix de Celui qui parle et n’est plus
écouté. Peu à peu, le Saint-Esprit est étou é et la Fiancée
laisse glisser sa main de celle du Fiancé. Elle s’éloigne de
Celui qui autrefois la guidait, s’égare sur des chemins de
traverse, puis finit par se perdre…
Ne soyons pas cette vierge insensée, cette Fiancée
endormie qui ne sera pas prête à l’appel de l’Époux lorsque
Celui-ci reviendra dans la nuit comme un voleur… (cf.
1  Thessaloniciens  5.2). Réveillons-nous, rallumons le feu de
l’amour en nous et entretenons la flamme par la lecture
régulière et la méditation de la Parole, par l’obéissance,
l’adoration, la prière, la louange, bref par la connaissance
profonde et intime de Dieu  ! Aiguisons notre oreille à Ses
murmures, soyons réceptifs et librement soumis à Sa
volonté. A ections-nous aux choses d’en Haut plutôt qu’à
celles de ce monde. Oui, comme les vierges sages, veillons
précieusement sur notre lampe afin d’être continuellement
remplis de l’Esprit de Dieu et laissons-nous guider avec joie
et confiance, là où Il désire nous amener.
JOUR 27

Mon peuple a commis un double péché : il m’a abandonné,


moi qui suis une source d’eau vive, pour se creuser des
citernes, des citernes crevassées, qui ne retiennent pas
l’eau. J ÉRÉMIE  2.13

L a communion quotidienne avec Dieu devrait être notre


priorité, la première action déterminante pour bien démarrer
notre journée. Chaque jour, entrons dans Sa présence par le
silence, la prière ou la louange, parlons-Lui, demandons-Lui
la direction pour les heures à venir, remercions-Le pour ce
qu’il a préparé pour nous, renouvelons-Lui notre confiance,
demeurons dans Sa paix, lisons Sa parole et prenons le
temps pour la méditer. Avoir un temps de qualité dès le
matin avec notre Seigneur, c’est Lui donner nos prémices,
c’est l’honorer, c’est attester qu’Il est le Maître et le Berger
de notre vie, c’est L’écouter et s’attendre à recevoir le pain
de ce jour, c’est se présenter devant Lui comme un sacrifice
vivant qui soumet sa volonté à la Sienne (cf. Matthieu 6.11).
Toutes nos sources (c’est-à-dire toutes nos voies et
toutes les réponses à nos besoins) sont en Dieu (cf.
Psaumes  36.8-9, 87.7). Dès lors, si nous négligeons notre
relation avec Lui et oublions de nous rafraîchir au torrent de
Sa grâce, si nous ne nous disciplinons pas pour communier
régulièrement avec Lui en cœur à cœur, alors nous allons
spirituellement nous dessécher et nous ne porterons plus les
bons fruits de l’amour, de la joie, de la paix, de la bonté, etc.
En nous éloignant peu à peu de la Source véritable, notre
cœur va devenir sec et nous serons comme des citernes
crevassées qui ne retiennent pas l’eau. Notre soif ne pourra
plus être étanchée, car rien ni personne d’autre que Dieu ne
peut rassasier et donner la vie en abondance !
Au-delà de l’aspect purement spirituel, il nous faut
compter sur le Seigneur notre source pour nos besoins
matériels et physiques… À titre d’exemple, en période de
stress, certains perdent de vue que Dieu pourvoit à tous nos
manques et à tous nos besoins, et cherchent la solution à
leurs problèmes dans des substituts, des dérivatifs et des
méthodes du monde, alors qu’en Christ TOUT nous est
donné (cf. Philippiens  4.19). D’autres encore, dépensent de
l’énergie et gaspillent beaucoup de temps pour trouver des
moyens de combler leurs besoins physiques, financiers et
matériels, pourtant la Parole nous assure que le Père prend
Lui-même soin de Ses enfants (cf. Luc  11.9-13, 12.27-32).
Ainsi, placer son espérance en quelqu’un ou en autre chose
qu’en Dieu, notre pourvoyeur et notre Père, c’est ne pas
croire en Ses promesses et donc pécher !
Cessons donc d’attrister le Seigneur par une foi tiède,
sèche ou immature, et déclarons qu’en Lui nous avons la vie
et que nous sommes dans l’abondance (cf. Jean 10.10).
JOUR 28

La jeune fille oublie-t-elle ses ornements, la fiancée sa


ceinture ? Et mon peuple m’a oublié depuis des jours sans
nombre. J ÉRÉMIE  2.32

I maginez un instant votre sou rance si votre bien-aimé(e)


ne communiquait plus autant avec vous qu’il ou elle le faisait
auparavant, ou bien qu’il ou elle cessait de vous parler
durant une longue période… Eh bien, ce ressenti est
probablement celui qu’éprouve le Seigneur lorsque jour
après jour nous avançons sans Lui. Avons-nous conscience
de la tristesse du Seigneur lorsque nous L’ignorons et
mesurons-nous Sa sou rance face à notre infidélité ?
Dans notre relation avec Dieu, peut-être nous sommes-
nous éloignés de Lui, peut-être que nos temps de prière se
résument désormais à : « Seigneur, fais-moi grâce », peut-
être que notre lecture de Sa Parole n’est plus aussi assidue
qu’au début de notre conversion, et peut-être que nos
méditations sont pratiquement inexistantes. Ce triste constat
n’est heureusement pas une fatalité, toutefois il est
important de comprendre pourquoi et comment cela est
arrivé. Qui ou quoi a donc grignoté notre temps de
communion avec Dieu, et émoussé la relation ? Les réponses
sont multiples. Certes, il est possible que nos journées soient
de plus en plus surchargées et qu’il nous soit di cile de
trouver un moment de qualité pour nous connecter au
Seigneur, mais comprenons aussi que notre désir d’une vie
toujours plus confortable nous conduit à nous fabriquer des
idoles. Et parmi ces idoles, il y en a une plus dangereuse que
les autres, c’est l’ego. En e et, celui-ci m’entraîne vers
d’autres dieux que JE me suis choisi, qui satisfont MES
ambitions et qui font du bien à MA chair… Par exemple, le
matin j’aime traîner dans mon lit et les jours de repos j’aime
profiter du beau temps pour faire du sport, pour entretenir
mon corps, ma santé. J’aime aussi passer du temps à ne rien
faire, à ME chouchouter, à ME relaxer, à écouter de la
musique, à regarder la télé, à passer du temps sur
l’ordinateur après le travail, etc. Et c’est en songeant à MOI
d’abord plutôt qu’au Seigneur que la journée se termine, que
le week-end s’achève, que les vacances s’épuisent sans Lui
avoir consacré de temps véritable, mais juste adressé une
petite prière à la va-vite entre deux préoccupations, dans
laquelle je n’ai évoqués que MES propres besoins. Voilà
comment nous gâchons les moments essentiels avec Dieu au
profit de nos idoles, et perdons de vue qu’Il est notre plus
grand bien et notre unique sécurité (cf. Ésaïe  41.29  ;
Actes 14.15).
Si nous nous reconnaissons dans le portrait ci-dessus,
alors revenons à Dieu d’un cœur humble et repentant, et
réattribuons-Lui la première place. N’oublions pas que nous
sommes la Fiancée de Jésus et que la Fiancée doit se tenir au
plus près du cœur de Celui qui l’aime. L’avertissement est à
prendre au sérieux car les Écritures nous parlent de deux
sortes de vierges : celles qui se sont préparées et assisteront
aux noces de l’Agneau, et celles qui seront laissées de côté
(cf. Matthieu 25.1-13).
JOUR 29

J’ai vu tes adultères et tes hennissements, tes criminelles


prostitutions sur les collines et dans les champs, j’ai vu tes
abominations. Malheur à toi […] ! Jusqu’à quand tarderas-
tu à te purifier ? J ÉRÉMIE  13.27

L ’adultère et la prostitution sont des sujets récurrents dans


l’Ancien Testament. Ce sont des péchés souvent reprochés
par Dieu à Son peuple, mais ce sont majoritairement des
adultères et des prostitutions de cœur plus que de corps.
Selon la Bible, la prostitution ou l’adultère spirituel revient à
se décentraliser de Dieu pour se focaliser vers quelque chose
ou quelqu’un qui, au départ, satisfaisait nos envies, plaisait à
notre âme, répondait à nos attentes, et qui rapidement ou au
fil du temps, est devenu l’objet de toutes nos attentions et
qui désormais conditionne nos pensées, nos préférences, ou
nos projets.
Comment savoir si nous sommes dans ce cas de figure
dénoncé et détesté du Seigneur  ? Bien sûr, si nous nous
mettons à l’écoute du Saint-Esprit, Il va nous montrer ce qui
fait de nous des adultères ou des prostitués, mais nous
pouvons aussi nous sonder nous-mêmes et réfléchir à ce qui
nous anime en priorité et nous pousse à nous lever chaque
jour. De la sorte, cela nous permettra d’identifier ces amours
illicites qu’il nous faut écarter de nos vies ou remiser en
second plan afin de nous reconsacrer à Dieu.
Le questionnaire suivant va ainsi vous orienter et vous
permettre de réfléchir sur votre condition spirituelle
actuelle :

Dès le matin, Dieu est-Il le premier bénéficiaire de


votre attention ?
Est-ce que vous priez, lisez la Parole de Dieu et la
méditez chaque jour ?
Préférez-vous plaire aux Hommes plutôt qu’à
Dieu ?
Cherchez-vous votre bien-être au lieu de satisfaire
le cœur de Dieu ?
Est-ce que certaines de vos activités ou bien votre
travail vous prennent tellement de temps et
d’énergie que votre relation avec le Seigneur en est
altérée ?
Êtes-vous plus enthousiasmés par vos loisirs, vos
amis, vos sorties, etc. que par le fait de vous
retrouver dans la présence de Dieu ?
N’êtes-vous pas dérangés par le fait de pécher et ne
vous souciez plus de changer ?
Portez-vous le fruit de l’Esprit en abondance (cf.
Galates 5.22) ?
Pensez-vous grandir spirituellement ?
De quoi parlez-vous le plus chaque jour ?
Si ce questionnaire appuie là où ça fait mal, c’est que le
Seigneur met le doigt sur nos fautes. Certes, il est bon de
savoir que malgré nos péchés, Il nous a déjà pardonné, mais
Il nous demande toutefois de nous repentir de nos adultères,
de nous purifier, de nous laver de ces souillures et de Le
suivre, Lui le seul vrai Dieu qui nous a rachetés à un si grand
prix et nous a aimés le premier (cf. Jean 4.19).
JOUR 30

Ces os pourront-ils revivre ? É ZÉCHIEL  37.3

D ans ce verset, Ézéchiel rapporte la vision qu’il a reçue du


Seigneur d’une vallée remplie d’ossements. On apprend par
la suite que le désir de l’Éternel est de redonner vie à ces os
secs… Cette vision concernait le peuple d’Israël, mais de
nombreux passages et plusieurs histoires ou paraboles de la
Bible sont à double sens, et s’appliquent pour nous en tant
qu’Église de Jésus-Christ. Et c’est notamment le cas ici. En
e et, il est possible de comparer une partie de l’Église à cette
vallée d’ossements desséchés, car si certains chrétiens sont
actifs, inspirés par l’Esprit de Dieu et entretiennent la
flamme, d’autres sont spirituellement endormis. Sûrement,
ils croient toujours en Dieu et reconnaissent encore en Jésus
leur Sauveur, pour autant, leur manque de fruits témoigne
qu’ils ne vont plus boire à Sa source ou alors très rarement.
Et cette distance avec l’eau de la Parole et l’Esprit qui vivifie,
les rend secs, pareils à des arbres sans sève et stériles.
Lorsque nous sommes asséchés, que nous avons ralenti
ou rétrogradé dans notre marche avec Dieu, la Parole nous
assure que Lui reste néanmoins fidèle à Ses promesses, et
que le bois sec peut être revivifié et fécond, que les
ossements desséchés peuvent reprendre vie. Oui, la braise
peut se réanimer et se réenflammer  ! (cf. Romains  11.29).
Lorsque le Saint-Esprit nous révèle l’aridité de notre cœur,
c’est pour nous redonner la vie en abondance. Oui, notre
espérance est en Dieu qui a ressuscité Christ (cf.
Romains 8.11).
L’Esprit crie aujourd’hui  : «  Réveille-toi, toi qui dors  !
Laisse-toi de nouveau guider par moi  ! Reviens t’abreuver
aux sources de la Parole, car voici, l’Époux revient bientôt à
la rencontre d’une Épouse pleine de vie dont le feuillage
abondant ne trahit pas un manque de fruit ! Oui, le cœur de
son bien-aimé se délecte de ce fruit généreux ! ».
JOUR 31

Mon peuple périt faute de connaissance. O SÉE 4.6 ( BDS )

A voir soif de comprendre qui est Dieu, creuser dans Sa


Parole plus intimement et plus en profondeur afin de mieux
Le connaître, saisir la dimension de Son amour dans un cœur
à cœur régulier, éprouver Sa puissance en s’appuyant sur Ses
promesses, chercher et creuser dans Sa Parole afin de mieux
Le connaître, pour trouver des réponses, avoir des
convictions et obtenir des clés… sont des preuves de notre
attachement et de notre soumission au Seigneur. En e et,
lorsqu’on aime véritablement, il est naturel et spontané de
désirer savoir ce qui plaît à l’autre et, inversement, ce qu’il
déteste afin de répondre à ses attentes, lui faire du bien et
non du mal.
La connaissance de Dieu se trouve en partie dans Sa
Parole. Paul l’explique d’ailleurs dans sa seconde lettre à
Timothée (3.16) : « Toute l’Écriture est inspirée de Dieu et utile
pour enseigner, réfuter, redresser et apprendre à mener une vie
conforme à la volonté de Dieu ». Et puisque Dieu se découvre à
travers la Bible, il nous faut la lire et la retenir avec l’aide de
Son Esprit qui nous éclaire, qui nous instruit et nous remet
en mémoire ce dont nous avons besoin au moment favorable.
Jésus a dit en Jean 14.26 : « Le consolateur, le Saint-Esprit,
que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses,
et vous rappellera tout ce que je vous ai dit  ». Et toutes ces
choses annoncées par Jésus, nous sont transmises par la
lecture de la Bible ! Nombre de chrétiens consacrés ayant une
lecture assidue des Écritures assurent que lorsqu’ils
évangélisent, prêchent, prophétisent ou encouragent,
l’Esprit Saint leur rappelle toujours un passage biblique lu ou
entendu précédemment. Et tandis que leur discours répond
précisément aux questionnements de leur interlocuteur ou
du public, et touche les cœurs, ils ont la confirmation d’être
dirigés par le Seigneur. Ainsi, l’Esprit de Dieu s’allie à Sa
Parole et utilise nos bouches et nos pensées pour s’adresser
directement et personnellement à celui qui est en recherche,
qui a besoin d’être compris, guidé et transformé.
Celui qui aime Dieu et désire Lui plaire veut Le connaître
toujours plus. Par la lecture des Écritures, il démontre sa
volonté de Lui obéir avec amour. Celui qui aime Dieu
s’attache à ne pas simplement intellectualiser les conseils et
les commandements divins, mais il a de la joie à les écouter
et à les suivre. « Ce ne sont pas, en e et, ceux qui écoutent la loi
qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en
pratique qui seront justifiés » (Romains 2.13).
JOUR 32

« Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par


mon Esprit », dit l’Éternel des armées. Z ACHARIE  4.6

C ette Parole de Dieu qui déclare à la suite  : «  Qui es-tu,


grande montagne […] ? Tu seras aplanie » est l’un des versets
les plus puissants de la Bible !
Physiquement ou mentalement, l’Homme peut accomplir
des prouesses et relever des défis, mais face aux tempêtes
qui s’abattent sur lui subitement, il peut être démuni,
découragé et sans force. Dans de telles circonstances, il peut
nous sembler di cile, voire impossible de gravir et de
dépasser les obstacles pour de nouveau avancer.
Certes, le monde propose quelques moyens pour
surmonter les épreuves de la vie. Ainsi, la peur, l’angoisse, la
dépression ou encore la phobie peuvent être canalisées ou
diminuées avec l’appui d’un thérapeute spécialisé. En ce qui
concerne la pornographie sur Internet, il existe des filtres à
installer qui bloquent les pages compromettantes. Pour la
dépendance à la cigarette, on trouve des substituts
nicotiniques. Pour l’alcool et la drogue, il y a des groupes
d’entraide et de soutien, des professionnels de santé
spécialisés, des traitements médicaux et des cures de
désintoxication… Assurément ces méthodes peuvent nous
aider un certain temps et nous faire croire que nous sommes
parvenus à vaincre nos « géants », seulement tôt ou tard, ils
se représentent devant nous et nous renvoient nos faiblesses
à la figure. Nous comprenons alors que nous demeurons
fragiles et à la merci de ces «  lions rugissants  » qui
cherchent qui dévorer. Ainsi donc, notre seule solution est en
Christ  ! Lui seul peut nous aider à obtenir une durable et
pleine victoire si nous reconnaissons notre impuissance, et si
nous déposons toutes nos fragilités au pied de Sa croix. Oui,
si nous remettons et soumettons toutes choses à Sa grandeur
et à Son autorité, alors Il nous soulage, Il nous guérit et nous
libère  ; Il se charge de nos fardeaux et nous donne un joug
léger. Et par la paix et l’assurance qu’Il nous donne, ces
montagnes qui nous paraissaient si hautes et tellement
infranchissables, s’aplanissent (cf. Pierre 5.7).
Nous avons un grand Dieu, bien plus grand que tous les
ouragans de la vie et bien plus grand que tous les Goliaths du
monde, de la chair et des pensées qui cherchent à nous
asservir, à nous faire peur et à nous tuer. C’est pourquoi,
cessons de lutter par nos propres forces en cherchant des
pis-aller pour aller mieux. Dès aujourd’hui, choisissons de
déposer les armes et confions ce combat à l’Éternel des
armées qui déploie Ses anges, et livre bataille pour nous sur
Terre et dans le Ciel. Oui, arrêtons-nous et reconnaissons
qu’Il est Dieu qui a TOUS pouvoirs et qui domine sur TOUTE
la création, puis combattons le bon combat : celui de la foi et
de la persévérance dans la foi (cf. 1 Timothée 6.12).
JOUR 33

Vous êtes le sel de la Terre. Mais si le sel perd sa saveur,


avec quoi la lui rendra-t-on ? Il ne sert plus qu’à être jeté
dehors, et foulé aux pieds par les Hommes. M ATTHIEU  5.13

L e sel est un exhausteur de goût. Il permet de rehausser la


saveur d’un plat, et a aussi la propriété de conserver certains
aliments. En comparaison, lorsque Jésus nous désigne «  sel
de la Terre  », cela indique qu’en tant qu’enfants de Dieu,
renouvelés dans notre cœur et notre intelligence, et temple
du Saint-Esprit, Il a mis en nous des capacités qui font la
di érence et peuvent transformer des vies et des mentalités
(cf. 1 Corinthiens 6.19). Oui, nous avons été divinement recréés
pour apporter du sel dans le monde, pour être l’ingrédient
indispensable et utile qui manque à ceux qui cherchent un
sens à leur vie, et tentent par toutes sortes de palliatifs
d’améliorer cette existence sans but et insipide (cf.
Romains 8.19). Seulement, comme le dit un proverbe yiddish :
« Le sucre ne sert à rien quand c’est le sel qui manque ».
En vérité, chaque Homme a le désir inconscient, mais
implanté en lui, de se reconnecter à Dieu, son Créateur, pour
remplir un vide en lui. « Il a mis dans leur cœur, la pensée de
l’éternité, bien que l’Homme ne puisse pas saisir l’œuvre que Dieu
fait, du commencement jusqu’à la fin.  » (Écclésiaste  3.11). La
moisson est blanche, mais il y a peu d’ouvriers, et celui qui
cherche à « être rassasié », ne trouve bien souvent que des
substituts de sel qui ne le satisfont qu’un temps, ou bien ne
trouve rien de consistant et erre dans une vie sans intérêt,
sans odeur ni saveur.
Sommes-nous réellement le sel de la Terre, comme nous le
dit le Seigneur dans Sa Parole  ? Si nous le croyons, alors
donnons soif à la création qui soupire après son Créateur, car
le sel a la particularité de donner soif si nous le consommons
en grande quantité. Oui, salons à profusion autour de nous !
Provoquons chez les autres un désir ardent d’aller boire à la
Source de vie et d’être rafraichi par Christ  ! Faisons la
di érence ! Soyons la di érence car tous ont faim et soif de
Celui qui rassasie et donne de l’eau qui désaltère jusque dans
l’éternité ! Faisons naître et grandir la curiosité de par notre
assurance, notre témoignage, notre changement, notre
amour, notre paix, notre joie ou notre connaissance.
Amenons-les à s’interroger, à s’étonner, à creuser et à voir
la fontaine de l’Esprit jaillir en eux, car de la même manière
que pour vivre, l’eau est indispensable à notre corps, Jésus
est indispensable à notre esprit (cf. Jean 4.14). « Vous puiserez
de l’eau avec joie aux sources du Salut » (Ésaïe 12.3).
JOUR 34

Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une


montagne ne peut être cachée. M ATTHIEU  5.14

J ésus dit qu’Il est la lumière du monde et que celui qui Le


suivra ne marchera pas dans les ténèbres, mais aura la
lumière de la vie (cf. Jean  8.12). Et puisqu’en tant que
disciples, nous portons en nous Sa lumière, notre mission est
d’aller dans le monde et de briller dans les ténèbres, d’être
des lampes qui éclairent généreusement ceux qui se trouvent
encore dans l’obscurité (cf. Matthieu 5.14-15).
Jésus a dit que bien que nous sommes dans le monde,
nous ne sommes pas du monde (Jean 17.14-18)  ; autrement
dit, nous sommes au milieu des ténèbres, mais nous
n’appartenons pas aux ténèbres. Nés de nouveau, nous
devrions être di érents et reconnus par notre changement
intérieur, par l’amour de Christ en nous, par notre lumière
intérieure qui devrait luire, interpeller et éclairer ceux qui ne
l’ont pas reçue. Cependant, beaucoup de ceux qui se disent
« chrétiens » ne reflètent pas cette lumière. Ils mettent leur
lampe sous le boisseau en se conformant au siècle présent,
en a ectionnant les plaisirs du monde que le Seigneur
appelle «  ténèbres  », ils se conforment au siècle présent.
Désobéissants selon la Parole, ils sont semblables à des
aveugles qui conduiraient d’autres aveugles (cf.
Matthieu 15.14).
Il est un autre triste constat  : celui des chrétiens qui ne
partagent pas avec leur prochain la flamme de l’espérance,
de l’amour et de la foi qui brûle en eux et leur a été donnée
par grâce. Ne pas le faire est un péché, puisque c’est désobéir
à la mission de Dieu pour nous (cf. Matthieu 28.19). Oui, le feu
qui consume l’huile de notre lampe devrait être
«  contagieux  » et non pas rester égoïstement caché ou
enfermé. Attendu que nous sommes « la lumière du monde »,
illuminons le monde et soyons comme des phares dans la
nuit pour indiquer la direction aux âmes perdues dans
l’océan du péché !
Comment donc pouvons-nous être cette lumière  ? Tout
comme Moïse dont le visage brillait de la lumière divine
après être monté sur la montagne de l’Éternel et L’avoir
rencontré, il nous faut passer régulièrement du temps dans
la présence de Dieu (cf. Exode  34.29-35). Ainsi, nous
rayonnerons de Son éclat, et toutes nos œuvres, tout notre
être, tout ce que nous faisons et disons, tout ce qui nous
constitue (esprit, âme et corps) reflétera la gloire de Christ
qui vit en nous !
JOUR 35

Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : « Tu ne


tueras point ; celui qui tuera mérite d’être puni par les
juges ». Mais moi, je vous dis que quiconque se met en
colère contre son frère mérite d’être puni par les juges ; que
celui qui dira à son frère : « Raca ! » mérite d’être puni par
le sanhédrin ; et que celui qui lui dira : « Insensé ! » mérite
d’être puni par le feu de la géhenne. M ATTHIEU  5.21-22

C ertains disent être de bonnes personnes sous prétexte


qu’ils n’ont jamais tué quelqu’un. Pour eux, nul besoin de se
remettre en question ou d’être libérés du péché. Pourtant,
lorsque Jésus a fait ce sermon sur la montagne, c’était pour
révéler notre condition de pécheurs au regard de Sa pensée et
non selon notre mesure et notre appréciation toute
personnelle, selon notre morale relative et variable suivant
les époques et le courant de pensée, ni selon notre
conscience et nos acceptations, notre degré de culpabilité,
les balances de notre vie entre nos actions louables et
mauvaises, etc. Par ce sermon, le Seigneur démontrait et
avertissait que nous sommes TOUS pécheurs, qu’il nous faut
TOUS nous repentir et reconnaître Son sacrifice pour être
pardonnés, purifiés, sauvés… (cf. Ecclésiaste  7.20  ;
Romains 3.23 ; 1 Jean 1.8-10).
Ce passage de la Parole établit que le mal que l’on nourrit
dans notre cœur à l’égard de l’autre, ou bien l’emportement
ou encore la violence verbale sont considérés par Dieu
comme un meurtre. C’est un péché qu’on ne peut prendre à
la légère. Dieu réprouve et condamne les pensées de haine, la
méchanceté alimentée puis déployée envers son prochain,
car l’amour est l’essence même de Dieu, et sans amour nous
ne sommes que des cymbales qui retentissent (cf.
1 Corinthiens 13.1).
Ainsi, si quelqu’un se prétend chrétien, mais manque
cruellement de compassion envers les veuves, les orphelins
ou les pauvres, ou bien si quelqu’un déteste son frère dans la
foi, il est un menteur. Et suivant ce que dit le Seigneur, celui-
ci se trouve dans les ténèbres et ne peut-être Son disciple (cf.
1  Jean  2.9, 3.15, 4.20). C’est pourquoi, dès à présent,
examinons-nous à la lumière de Sa Parole avec l’aide du
Saint-Esprit afin de discerner l’état de notre cœur. De quelle
substance est notre amour ? Est-ce un amour de surface ou
de façade, un amour sous condition et sous contrôle  ? Ou
bien, sur le modèle de Christ notre Seigneur, pouvons-nous
dire que notre amour est sincère, qu’il se donne à tous sans
rien attendre en retour ?
Si nous comprenons que cet amour n’est pas en nous,
exposons notre faute à Dieu, apportons-Lui ce péché que
nous minimisons et négligeons depuis bien trop longtemps,
et peut nous séparer de Son amour car il fait de nous un
menteur, un hypocrite voire même un meurtrier  ! Oui,
repentons-nous sans attendre  ! Confessons avec sincérité
notre triste condition et soyons certains que notre Dieu
pardonne, restaure et transforme de gloire en gloire à Son
image (cf. 2 Corinthiens 3).
JOUR 36

Si donc tu présentes ton o rande à l’autel, et que là tu te


souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse
là ton o rande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier
avec ton frère ; puis, viens présenter ton o rande.
M ATTHIEU  5.23-24

I l faut retenir de ce verset que Dieu préfère que règnent


l’amour et la paix entre Ses enfants, plutôt que de recevoir
des o randes provenant de cœurs qui ne sont pas en paix par
manque de pardon.
Nous sommes le Corps de Christ et nous représentons Ses
membres, chacun pour notre part (cf. 1  Corinthiens  12.27).
Nous formons une unité soudée et reliée par l’amour et le
sacrifice de Jésus. De la sorte, si nous formons l’Église
appelée aussi l’Épouse, alors tout comme le cerveau guide
nos pensées et accorde nos mouvements, nous qui avons
reçu le même Esprit, il nous faut rester unis en Christ et ne
pas causer de divisions. Ainsi, la main droite ne peut être en
conflit avec la gauche, ni le pied droit s’opposer au gauche et
désynchroniser tout le corps. « Heureux ceux qui procurent la
paix, car ils seront appelés fils de Dieu  » (Matthieu  5.9).
E orçons-nous donc de conserver l’unité par le lien de la
paix car quiconque est au cœur de querelles, de divisions, de
jalousies ou de rivalités sans forcément en être à l’origine,
doit obéir à la Parole de Dieu et faire son possible pour se
réconcilier. Quant à celui qui est à la source de telles
discordes, il prend le risque de perdre l’héritage du Royaume
des Cieux (cf. Éphésiens 4.3 ; Galates 5.20 ; Romains 16.17).
Jésus nous invite à être des messagers de paix, des
raccommodeurs de liens. Et même si nous pensons être
innocents d’une histoire dont on nous accablerait ; même si
nous nous estimons davantage victime que coupable d’une
fâcherie, d’une injustice…, même si l’on nous reproche
d’être à l’origine de mauvais sentiments (colère, jalousie,
etc.), envers un frère ou une sœur en Christ, il nous incombe
d’obéir au Seigneur et de régler le problème au plus vite et
dans l’amour. Et là où la nature humaine nous pousserait à
dire  : «  Je n’y suis pour rien, ce n’est pas ma faute. Je n’ai
rien fait, cela ne me concerne pas », nous sommes appelés à
rechercher ce qui contribue à la paix et l’édification mutuelle
là où il y a la discorde. «  S’il est possible, autant que cela
dépend de vous, soyez en paix avec tous les Hommes  »
(Romains 12.18).
Que nous soyons responsables ou pas d’une division,
impliqués directement ou pas dans un di érend, il est
contraire à la Parole de Dieu de laisser les choses
s’envenimer et contaminer le Corps de Christ. Ainsi, il nous
faut nous charger de notre croix et faire le premier pas de
pardon, le premier pas d’humilité, le premier pas vers la
réconciliation. Oui, au lieu de fuir, d’enfouir ou d’ignorer le
problème, le Seigneur nous demande de tout faire pour
demeurer unis en Lui dans la paix et de conserver l’unité.
«  À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples  : à
l’amour que vous aurez les uns pour les autres » (Jean 13.35).
JOUR 37

Si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupe-


la et jette-la loin de toi ; car il est avantageux pour toi
qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier
n’aille pas dans la géhenne. M ATTHIEU  5.30

C e verset n’est ni un conseil ni un ordre de Dieu, c’est


simplement une illustration de la pensée de Dieu concernant
l’attitude directe et sans compromis à tenir face au péché. En
e et, si nous devions nous couper la main, le geste serait
certes définitif et radical, mais serait aussi considéré par la
majorité des gens comme un acte extrême, fou et
disproportionné. À coup sûr, on nous prendrait pour des
dégénérés, des fanatiques… Cette façon de faire « barbare »
choquerait beaucoup de monde et ferait fuir ceux qui veulent
s’approcher du Dieu miséricordieux, riche en bonté et lent à
la colère…
Lorsqu’Il marchait sur Terre, Jésus a souvent utilisé un
langage imagé pour que Son message soit accessible à tous,
comme c’est le cas pour le verset de cette méditation. C’est
donc sous la forme d’une comparaison qu’Il nous avertit et
nous conseille ici d’être tranchants et intolérants avec tout
ce qui pourrait nous faire chuter. Ainsi, que ce soit un lieu,
un environnement, des personnes, des convoitises, des
objets (ordinateur, téléphone, téléviseur, jeux, etc.),
susceptibles de, tôt ou tard, nous faire pécher, il est
fondamental et salutaire de nous en éloigner ou nous en
protéger sans compromis et rapidement.
Les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs
et certains sentiers sont des pièges pour notre âme (cf.
1 Corinthiens 15.33 ; Proverbes 22.25). Fuyons les tentations, les
séductions, tout ce qui pourrait souiller notre corps, notre
santé physique et spirituelle, notre réflexion, notre
mentalité  ! Éloignons-nous volontairement de tout ce qui
pourrait voler nos dons, notre temps, notre intégrité, notre
énergie, notre détermination, notre pureté, notre lumière…
Tournons le dos à tout ce qui pourrait attrister le Saint-
Esprit, a aiblir notre foi, endurcir notre cœur par la
séduction du péché et tragiquement nous détourner de Dieu
(cf. Hébreux 3.12).
Certes, ce n’est pas par nos propres forces que nous
pouvons nous libérer du péché, car c’est Dieu qui délivre
parfaitement par Son Esprit, néanmoins, nous avons notre
part à faire. Dès lors, si nous jouons avec le feu, alors nous
multiplions les risques de brûlure. C’est pourquoi, soyons
fermes et résolus afin de remporter le prix de la course et ne
pas être disqualifiés aux portes du Royaume des Cieux !
JOUR 38

Cherchez premièrement le Royaume de Dieu et Sa justice, et


toutes ces choses vous seront données par-dessus.
M ATTHIEU  6.33 ( OST )

C ombien de chrétiens connaissent par cœur ce verset  ? Il


est si connu qu’un vieux cantique chrétien lui est même
consacré.
Notée par deux fois dans la Parole (cf. Luc 12.31 également),
cette promesse démontre que le Seigneur a voulu que nous la
retenions et que nous nous appuyions dessus comme une
certitude. Pourtant, face à nos di cultés, au regard de nos
désirs et pressés par nos besoins quotidiens, bien souvent
nous balayons d’un revers de la main ce serment dont nous
ne saisissons pas la profondeur et le gain pour notre vie de
foi. En agissant aussi légèrement, nous oublions que Dieu a
des plans de paix et de bonheur pour chacun de Ses enfants
et qu’Il désire nous bénir au-delà de nos raisonnements
humains (cf. Jérémie 29.11).
Chacun de nous a été formé et appelé à quelque chose de
spécial et de personnel bien avant sa conception, c’est
pourquoi il nous faut nous reposer dans les mains de Celui
qui promet dans Sa Parole d’être fidèle et présent lorsque
nous lâcherons TOUT pour Lui, et que nous Le laisserons
s’occuper de TOUTES les sphères de notre vie  ! (cf.
Psaumes  139.13-16). L’incrédulité nous met en danger alors
que notre confiance réjouit le cœur du Père et ouvre Ses
mains. Forts de cette vérité, ne soyons plus dans la crainte
du lendemain, n’agissons plus comme l’Homme sans Dieu
qui organise sa vie tout seul, et cessons de nous confier dans
des idoles sans vie qui ne nous concèdent au final que
quelques petites miettes, quand le Seigneur veut nous
donner du pain en abondance et nous céder un si grand
héritage !
Ne nous soucions pas du manger, du boire, du vêtir et
autres besoins matériels mais donnons la primeur au
Royaume de Dieu par notre sanctification, par notre loyauté,
par notre témoignage, par notre disponibilité, par notre
disposition de cœur, par notre service. Oui, mettons nos
capacités, notre temps, nos talents, nos expériences au
service de la propagation de la Bonne Nouvelle et à être des
ambassadeurs du Christ  ! Acceptons qu’Il bouscule notre
planning et renverse nos projets, et exultons face à la
provision surnaturelle dont chaque jour nous serons les
premiers et heureux bénéficiaires  ! Oui, admirons Sa
bienveillance envers nous, mesurons la grandeur de Sa
fidélité, louons Sa générosité, , réjouissons-nous de Son
amour et de Sa puissance !
En faisant la volonté du Père, nous sommes assurés de ne
manquer de rien ni sur Terre ni dans l’éternité, alors
marchons sans crainte vers notre destinée, dans les plans
prévus d’avance pour nous ; c’est alors que Sa faveur coulera
sur nous (cf. Matthieu 6.25-36 ; 2 Corinthiens 9.8).
JOUR 39

Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de


bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison
votre Père qui est dans les Cieux donnera-t-Il de bonnes
choses à ceux qui les Lui demandent. M ATTHIEU  7.11

D ieu n’est pas seulement notre Créateur, Il est notre Père, à


nous qui avons reconnu le sacrifice de Jésus et l’avons
accepté en tant que Seigneur et Sauveur. Par Christ, à la
conversion, Dieu se présente comme le Père qui prend soin
de Ses enfants, ne les abandonne pas et pourvoit à leurs
besoins. Et cela nous est enseigné par le Fils de Dieu dans la
prière du « Notre Père » (Pater Noster – cf. Matthieu 6.9-13).
Quelques-uns, parmi nous, ont peut-être eu ou ont dans
le naturel un père imparfait : un père abusif, violent, froid ou
même absent. Mais Dieu déclare être le Père de tous, au-
dessus de tous, parmi tous et en tous (cf. Éphésiens 4.6). Il est
le Père céleste parfait dont l’amour dure à toujours (cf.
Psaumes 136).
«  Demandez et vous recevrez, afin que votre joie soit
complète  » (Jean  16.24). Dieu écoute nos requêtes, et Il ne
tarde pas à répondre à nos besoins selon Ses richesses, et
non à nos désirs. Lorsque nous prions et réclamons, il arrive
que nous ne soyons pas exaucés car nous doutons de recevoir
ou nous demandons mal dans le but de satisfaire nos
passions (cf. Jacques  1.6-7, 4.3). En tant que Père, Dieu nous
assure cependant la provision pour le corps et la nourriture
spirituelle. Il nous donne fidèlement notre pain quotidien, car
c’est ici l’attitude première d’un père envers son fils ou sa
fille. Le Dieu qui nourrit les oiseaux du ciel ne manquera pas
de nourrir Ses enfants en Jésus  ! (cf. Matthieu  6.26). À titre
d’exemple, je me souviens que, petit garçon, alors que mes
parents avaient du mal à joindre les deux bouts pour nourrir
leurs quatre enfants, vint un jour où nous n’avions plus rien
à manger. Paisible, mon père nous avait demandé de nous
installer à table, puis devant notre assiette vide, de rendre
grâce au Seigneur qui pourvoit toujours aux besoins des
siens. Juste après notre « amen » collectif, quelqu’un avait
sonné à la porte et nous sommes allés ouvrir. Il n’y avait
personne, mais seulement un panier posé sur le sol et rempli
de provisions ! Alléluia, Dieu est fidèle à Sa Parole ! Ce jour-
là comme d’autres jours encore, Il avait répondu à la prière
du juste qui n’avait point douté en demandant, et croyait
qu’Il lui répondrait certainement. En e et, le Seigneur nous
avait exaucé, non parce que nous étions parfaits en tant que
chrétiens, mais sur la base de notre foi ! (cf. Marc 11.24).
Outre les exaucements aux besoins du corps, le Père
satisfait aussi ceux de notre esprit. De la sorte, si nous Lui
demandons avec foi de nous guérir ou de nous délivrer du
mal, Il nous le fera assurément selon ce que déclare Sa
Parole ! De la même manière, Il nous donnera la sagesse d’en
Haut, l’intelligence, l’amour et l’humilité selon Ses
préceptes, si nous y aspirons et croyons fermement qu’Il le
fera.
JOUR 40

Entrez par la porte étroite ; car large est la porte, spacieux


est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a
beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte,
resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui
les trouvent. M ATTHIEU  7.13-14

P ar cette déclaration, Jésus n’évoque pas seulement la porte


à laquelle Il s’identifie dans plusieurs passages de la Bible,
mais Il parle aussi du chemin. Cela nous indique qu’une fois
entrés par Jésus, la Porte étroite qui nous donne la vie
éternelle grâce à la croix, nous avons accès auprès du Père
par l’Esprit, mais cela n’est qu’une première étape dans
notre marche avec Dieu et non une garantie d’être trouvé bon
et fidèle serviteur devant Lui au moment de notre mort (cf.
Éphésiens  2.18). De ce fait, après le don gratuit du Salut, il
nous faut avancer sur un chemin de sanctification,
d’obéissance et d’enseignement afin de gagner le bon
combat de la foi et d’obtenir une pleine victoire. À de
multiples reprises, la Parole de Dieu nous encourage à aller,
marcher, courir, ne pas nous relâcher pour remporter le prix
de la vocation céleste (cf. Philippiens 3.14).
Sans la croix, nous étions voués à une éternité de
sou rance, à être séparés de Dieu, coupés de Sa présence.
C’est pourquoi, gardons toujours en mémoire que Jésus-
Christ a versé Son sang à la croix pour nous sauver de la
perdition, pour prendre notre péché sur Lui, pour nous faire
passer des ténèbres à Son admirable lumière, mais aussi
pour nous rendre libres et porter nos maladies et nos
douleurs à notre place. La croix est le point d’entrée décisif
pour cheminer avec Dieu, saisir la vie éternelle et obtenir la
couronne incorruptible.
Puis, au rythme qu’Il juge bon pour nous, l’Esprit de Dieu
met le doigt sur les péchés dont nous devons nous défaire
afin de ne pas dévier et demeurer sur le chemin resserré, et
nous encourage à œuvrer pour la Gloire du Très-Haut.
Seulement, face à ces recommandations, nous pouvons
adopter deux types de comportement :

Soit l’amour pour Dieu nous étreint et nous sommes


passionnés pour Lui, en vertu de quoi nous sommes
heureux de L’écouter, de nous soumettre à Lui, de
nous purifier, de rompre avec le péché et de
travailler dans la mission ;
Soit notre attachement à Dieu est tiède : nous
restons sourds à la voix de Son Esprit et nous
continuons de vivre notre vie comme bon nous
semble (cf. Apocalypse 3.16).
Cette deuxième attitude est imprudente et dangereuse  !
En e et, si nous nous obstinons à poursuivre notre propre
chemin et à n’écouter que nos pensées sans tenir compte des
voies de Dieu, nous allons nous enliser dans le péché ; porter
de mauvais fruits et prendre le risque de nous écarter du
chemin qui mène au Royaume des Cieux promis à ceux qui
demeurent fidèles à Christ.
JOUR 41

Ceux qui me disent : « Seigneur, Seigneur ! » n’entreront


pas tous dans le Royaume des Cieux, mais celui-là seul qui
fait la volonté de mon Père qui est dans les Cieux.
M ATTHIEU  7.21

O n peut prétendre connaître Jésus et l’appeler « Seigneur »


sans qu’Il soit véritablement le Seigneur de notre vie ! Cette
appellation est employée si couramment dans nos églises et
dans le milieu chrétien que beaucoup n’en comprennent ni le
véritable sens ni ce que cela implique. Le Nouveau Testament
emploie le mot grec theos pour désigner Dieu, parallèlement
au mot kurios qui se traduit par « seigneur » ou « maître »,
et indique une personne de haut rang, une personne de
réputation, investie d’un certain pouvoir, d’une certaine
autorité. Le mot «  seigneur  » désigne à l’origine le
propriétaire de grandes terres, le possesseur d’un pays, d’un
territoire, d’un état, d’un fief… C’est quelqu’un à la tête d’un
royaume, quelqu’un qui a une place d’autorité, un pouvoir de
décision. Par exemple, au moyen-âge, le seigneur était
propriétaire de serfs (des paysans qui s’occupaient de son
domaine). Ils lui appartenaient totalement et il avait tous les
droits sur eux.
Dieu siège sur le trône de l’univers. Il est le Tout-
puissant, Créateur des Cieux et de la Terre, et nul n’est au-
dessus de Lui. Il règne en Maître sur toutes choses et sur
toutes les créatures (cf. Jean  13.13). Jésus lui-même est
soumis au Père, et il nous incombe d’être soumis au Fils qui
a reçu l’autorité de Son Père. Ainsi donc, en tant que
chrétiens, nous appartenons de droit à Jésus. Nous sommes
Son bien car nous L’avons accepté non seulement comme
Sauveur ayant donné Sa vie pour le rachat de nos péchés,
mais aussi comme Seigneur (cf. 1  Corinthiens  6.20). Et cette
reconnaissance accompagnée de notre confession quant à Sa
seigneurie sur notre vie, notre corps, notre âme, notre esprit,
requiert un désir, une disposition à nous laisser guider par
Son Esprit, à écouter Ses enseignements et à Lui obéir. Dans
les faits, ce n’est cependant pas toujours le cas puisqu’il est
dit  : «  Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur  ! et ne
faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6.46).
Ceux qui œuvrent réellement et sincèrement pour Dieu
sont peu nombreux au regard des millions de chrétiens qui
se revendiquent de Jésus. La moisson est blanche, mais les
ouvriers manquent à l’appel pour répondre à la mission
première du chrétien de faire des nations des disciples.
Comprenons que seuls ceux qui auront écouté, participé et
travaillé dans le champ de mission du Seigneur auront part à
l’héritage du Royaume des Cieux. Et puisque la Parole dit que
l’ouvrier mérite son salaire, au-delà d’avoir part à une éternité
dans Sa présence, des récompenses attendent les bons et
fidèles serviteurs qui auront su entendre et répondre à la
voix du Maître, qui auront accepté de faire avancer Son
Royaume sur la Terre au sacrifice de leur confort et de leurs
désirs personnels (cf. Luc 10.7, 13.25).
JOUR 42

Plusieurs me diront en ce jour-là : « Seigneur, Seigneur,


n’avons-nous pas prophétisé par Ton nom ? N’avons-nous
pas chassé des démons par Ton nom ? Et n’avons-nous pas
fait beaucoup de miracles par Ton nom ? ». Alors je leur
dirai ouvertement : « Je ne vous ai jamais connus, retirez-
vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. ».
M ATTHIEU  7.22-23

Ce passage des Écritures nous révèle qu’il n’est pas


su sant d’agir au Nom du Seigneur pour e ectivement Le
connaître et hériter du Royaume des Cieux… En e et, la
Parole de Dieu nous dit qu’il est tout à fait possible
d’annoncer la Bonne Nouvelle de l’Évangile, de chasser les
démons et de faire des miracles, mais qu’en réalité, ce n’est
pas là l’essentiel…
Le Royaume des Cieux est le lieu saint où Dieu demeure.
Rien d’impur ni de souillé ne peut y entrer (cf.
Apocalypse 21.27). Et puisque la sainteté convient à Sa maison,
celui qui n’a pas été lavé de ses péchés par le sacrifice de
Christ, qui n’a pas été purifié par Son sang et n’a pas su se
consacrer comme le demande la Parole, ne pourra y habiter
(cf. Psaumes 93.5 ; Apocalypse 22.14). La consécration n’est pas
le fait de ne jamais pécher (ce qui est impossible à l’Homme
tant qu’il vit dans sa chair), mais c’est, par amour et respect
pour le Seigneur et aidé de Son Esprit, essayer de marcher
jour après jour dans la pureté, porter de bons fruits et
reconnaître Sa main dans chacune de nos œuvres. Car oui,
c’est uniquement par la puissance du Saint-Esprit et par
l’autorité du nom de Jésus-Christ que nous pouvons
prophétiser, enseigner, prêcher, guérir les malades,
accomplir des prodiges et rendre la liberté aux captifs (cf.
Jean 15.5).
Où notre relation avec Dieu en est-elle  ? La qualité, la
profondeur, la couleur de notre relation avec Lui est-elle
plus forte aujourd’hui qu’hier  ? Si oui, alors continuons de
l’enrichir, de l’entretenir... Si non, alors il est urgent de
remédier au problème et de recréer le lien avec Jésus.
Prenons garde et examinons-nous honnêtement et
modestement. Reconnaissons notre état, car il se peut que
nous nous revendiquions d’un Dieu que nous ne connaissons
finalement pas. Peut-être L’avons-nous fréquenté
superficiellement ou rencontré brièvement sans jamais avoir
été véritablement Son intime, Son ami, Son enfant… (cf.
Jean 15.14). Si tel est le cas, approchons-nous humblement et
sincèrement du Seigneur, puis repentons-nous plutôt que
d’être trouvés légers, hypocrites, adultères, menteurs… et
nous voir condamnés et interdits d’entrer dans le lieu saint,
tout comme les vierges folles qui ont trouvé porte close. Il est
donc important de savoir que les piliers essentiels du disciple
qui possédera le Royaume, sont de chercher à Le connaître
toujours et davantage à travers Sa Parole, d’avoir une
communion vivante avec Lui par la prière régulière, de
poursuivre la sainteté, de marcher dans l’amour et de faire
Sa volonté.
JOUR 43

Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ?


M ATTHIEU  8.26

A u milieu de la tempête, combien de fois fixons-nous nos


regards sur le tourbillon qui menace de nous emporter,
plutôt que sur Jésus ?
Assis dans la barque de notre vie, il nous faut parfois
essuyer des vents violents, être percutés par des vagues
gigantesques et recevoir des torrents de pluie qui nous
terrifient au point d’être certains de chavirer, de nos noyer,
de subir le pire et de ne pas arriver à s’en sortir… La réaction
des apôtres sur le bateau face à la tempête alors que Jésus
dormait paisiblement dans la barque qui tanguait, est
comparable à la nôtre, lorsque la maladie nous tombe
dessus, lorsque l’argent vient à manquer, ou que nous
sommes submergés par des problèmes qui paraissent
insolubles. La peur et le découragement deviennent alors nos
pires ennemis, car au lieu de rester calmes et en paix en
comptant sur le Seigneur qui tient la barre de notre vie, nous
focalisons sur l’épreuve et nous sombrons dans les eaux
troubles de nos pensées obscures. Et c’est précisément ce qui
est arrivé à l’apôtre Pierre lorsque sur la demande de Jésus
de venir Le rejoindre et de marcher sur l’eau, il a enjambé
l’embarcation avec confiance, puis s’est élancé sur les flots
agités. Ce n’est que lorsqu’il a commencé à douter et qu’il a
détourné ses yeux du Dieu de miracle pour regarder ses
pieds, que Pierre a coulé (cf. Matthieu 14.22-32).
Au cœur de la tempête, alors que leur bateau menaçait de
chavirer, les disciples se sont a olés car ils n’avaient pas
encore connaissance de l’autorité de Jésus à qui TOUT est
soumis (cf. Matthieu 8.27 ; Corinthiens 15.27). Dieu est Roi des
rois et Seigneur des seigneurs. Il parle à la tempête et la
tempête se tait (cf. Marc  4.39). Ainsi, rien de ce que nous
vivons ne Lui échappe, n’est hors de portée de Son miracle.
Rien de ce qui nous touche n’est trop grand, trop
insignifiant, ou impossible à résoudre pour Lui. Pourquoi,
nous qui avons la chance de pouvoir connaître Dieu au
travers de Sa Parole, d’être témoins de Sa fidélité, d’être
bénéficiaires de Sa toute-puissance et de Son amour,
restons-nous bloqués sur nous-mêmes et sur nos craintes
au lieu de regarder à Lui et nous attendre à Son secours ? Se
positionner ainsi traduit un manque flagrant de foi. «  Or,
sans la foi il est impossible de Lui être agréable » (Hébreux 11.6).
Certes, lorsque la tourmente est là, nous ne devons pas
être inactifs. Il nous faut agir avec sagesse et discernement,
mais avant tout, il nous faut rester en paix et céder les
commandes de notre bateau à Jésus, puis dans le calme et la
confiance, Le laisser nous guider et nous emmener à bon
port. Oui, au moment de l’épreuve, rappelons-nous de la
promesse de Christ en Matthieu 28.20 : « Et voici, je suis avec
vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde ». Ayons confiance !
Restons calmes même si les vents sont violents, et laissons-
Le manœuvrer le gouvernail à notre place ! (cf. Ésaïe 30.15).
JOUR 44

Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la Terre ;


je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée.
M ATTHIEU  10.34

Suite à ce verset, Jésus ajoute  : «  Je suis venu mettre la


division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre
la belle-fille et sa belle-mère ; […] Celui qui aime son père ou sa
mère plus que moi n’est pas digne de moi  ». De prime abord,
ces annonces peuvent choquer, mais c’est oublier que Jésus
emploie souvent d’un langage imagé pour nous enseigner et
nous faire comprendre Ses messages. De surcroît, si on
prend cette déclaration au premier degré, on s’aperçoit que
le fait de devoir honorer son père et sa mère est en
contradiction avec le verset précédent (cf. Exode  20.12). Or
Jésus ne peut renier Ses commandements, ni rien de ce qu’Il
dit (cf. Nombres 23.19).
Dieu est prince et paix, mais à travers le passage de
Matthieu 10.34-37, Il parle implicitement des divisions entre
les croyants et les non-croyants, du fait que les proches
peuvent devenir des ennemis de notre nouvelle identité en
Christ. À cela, se rattachent nos liens avec le passé, nos
anciennes habitudes et notre vieille nature avec lesquelles il
nous faut rompre (cf. Ésaïe  43.18  ; 2  Corinthiens  5.17). Nous
sommes de nouvelles créatures dotées d’un cœur nouveau et
d’un esprit nouveau, en vertu de quoi nous devons nous
séparer spirituellement et parfois physiquement de tout ce
qui pourrait voler la paix que Christ nous a o ert au sacrifice
de Sa vie, nous freiner, nous contraindre, nous empêcher de
grandir dans la foi jusqu’à compromettre notre Salut. Il nous
faut prendre la décision, quelquefois di cile, mais ô
combien nécessaire, de nous éloigner de personnes qui
nuisent à notre consécration, s’opposent ouvertement à nos
croyances ou nous tirent vers le bas.
Notre famille est en Christ. De même, lorsqu’Il marchait
sur Terre, Jésus a dit que les siens étaient ceux qui faisaient
la volonté de Son Père, et non pas Sa mère et Ses frères
naturels (cf. Matthieu 12.46-50). Ainsi, chaque chrétien né de
nouveau et consacré est appelé « fils » ou « fille » de Dieu,
et constitue l’Église. C’est pourquoi, nous qui sommes Sa
famille, veillons à conserver l’unité et l’amour entre frères et
sœurs pour la gloire de Son nom !
S’il est vrai qu’avec l’épée de Sa Parole et l’assistance du
Saint Esprit, Dieu met à part et crée une séparation entre Ses
enfants et le reste du monde, Il les éloigne ainsi de bien des
guerres et de nombre de tentations, Il leur épargne trop de
fardeaux, les sou rances et les blessures inutiles…
JOUR 45

Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un


grain de moutarde, vous diriez à cette montagne :
« Déplace-toi d’ici jusque-là », et elle se déplacerait ; rien
ne vous serait impossible. M ATTHIEU  17.20 ( S 21)

B eaucoup d’entre nous connaissent ce verset que nous


résumons généralement à «  La foi transporte les
montagnes  ». Toutefois, en le réduisant à cela, il nous
manque une composante essentielle et importante du type de
foi que Dieu espère…
Personne n’est épargné par l’épreuve, la sou rance et les
di cultés, mais lorsque nous devons y faire face, plusieurs
options s’o rent à nous. Compter sur le bras puissant de
Dieu qui libère, délivre et guérit est évidemment la meilleure
solution, mais encore faut-il adopter la bonne posture pour
déclencher le miracle. En e et, croire en la Parole qui déclare
que tout est possible à celui qui croit, c’est bien, mais ce n’est
pas su sant (cf. Marc 9.23). Pour déplacer nos montagnes, il
nous faut, au-delà du simple fait de croire, comprendre que
Dieu intervient surtout selon une foi absolue et persévérante
(cf. Jacques  1.6). Et il est une vérité bien plus grande que de
solliciter le Seigneur pour qu’Il intercède pour nous auprès
du Père, c’est de saisir que nous avons-nous-mêmes reçu
l’autorité de Dieu pour agir dans nos vies. Celui qui fait la
volonté du Père est cohéritier avec Christ et doit comprendre
qu’il est d’ores et déjà assis sur le trône avec Lui (cf.
Romains 8.17 ; Éphésiens 2.6). Et puisque nous avons reçu une
autorité royale et que, lorsqu’un roi demande quelque chose,
ses ordres sont exécutés sans discuter, arrêtons de supplier
Dieu pour qu’Il aplanisse nos montagnes, mais saisissons
que nous avons le pouvoir de le faire par l’Esprit de Dieu en
nous, couplé à la proclamation de la Parole de Christ  !
L’incrédulité, la tiédeur, la lassitude, la passivité, la timidité,
le manque d’audace et d’assurance face à nos montagnes ne
sont pas dignes d’un vainqueur et d’un héritier du Royaume
de la promesse ! Voilà pourquoi, en Matthieu 17.20, Jésus nous
engage à ordonner directement, et de vive voix, à la
montagne  : «  Déplace-toi d’ici jusque-là  »  ! De ce fait, quel
que soit le nom de l’épreuve qui se dresse sur notre route,
saisissons que par Christ et avec Son Esprit, nous avons le
pouvoir de la chasser !
Pour exemple, prenons autorité en nous réclamant du
nom de Jésus sur la maladie et déclarons  : «  Maladie, tu as
été vaincue par les meurtrissures de Christ ! Son sacrifice est
parfait, alors pars maintenant au nom de Jésus ! ». Prenons
autorité sur l’addiction en proclamant  : «  Je suis libre en
Jésus ! Je ne suis plus esclave du péché, mais je suis enfant de
Dieu ! Addiction à la/au… tu as été vaincue à la croix et je ne
veux plus de toi  ! Lâche-moi immédiatement et quitte-moi
au nom de Jésus  ! ». Oui, nous avons reçu cette autorité,
alors ne nous comportons plus comme des enfants
immatures, mais devenons enfin des adultes spirituels !
JOUR 46

Quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le


plus grand dans le Royaume des Cieux. M ATTHIEU  18.4

L ’humilité n’est pas une qualité innée chez l’Homme. Par


nature, ce dernier est orgueilleux et aspire aux places
d’honneur… L’orgueil nous pousse à vouloir être au-dessus
de nos contemporains, physiquement, intellectuellement ou
encore financièrement. Mais, à l’inverse, Dieu dans Sa Parole
nous demande de marcher dans l’humilité, de considérer
notre prochain comme supérieur à nous, et de ne pas
poursuivre de vaines gloires (cf. Philippiens  2.3  ;
Proverbes 29.23).
Assistés de Son Esprit et de Sa Parole, Jésus nous aide à
changer de mentalité et nous encourage à redevenir comme
des petits enfants pour ne pas risquer d’être disqualifiés
pour le Royaume des Cieux (cf. Matthieu 18.3). L’orgueil est un
péché régulièrement dénoncé dans la Bible. L’Évangile de
Luc rapporte que des disciples de Christ se demandèrent
lequel d’entre eux était le plus grand au regard du Seigneur
et se questionnèrent une autre fois là-dessus peu de temps
avant la crucifixion (cf. Luc 9.46, 22.24). Ce genre de débat est
plutôt surprenant pour des hommes ayant marché durant
trois ans avec le Christ. À juste titre, on aurait pu penser que,
du fait de leur proximité avec Jésus qui était doux et humble
de cœur, et qui répétait qu’il fallait s’abaisser sur Terre afin
d’être élevé dans le Ciel, ce genre de discussion ne pouvait
pas s’entendre. Et pourtant… Malgré l’enseignement reçu au
quotidien et l’exemple du Maître, quelques apôtres avaient
encore en eux des racines de jalousie, de rivalité et
manquaient d’humilité. Et ce n’est que devant le sacrifice de
Jésus qui s’est humilié lui-même jusqu’à la mort qu’ils ont
certainement enfin compris que le disciple qui aime le
Seigneur de tout son cœur et de toute son âme doit d’abord
et avant tout Le glorifier Lui, L’honorer et L’élever, puis se
faire serviteur pour son prochain, en suivant Son exemple.
Certains chrétiens aspirent à avoir un ministère puissant
et s’emploient à être reconnus. Cependant, malgré les
raisons respectables mises en avant pour vouloir faire mille
choses et être sur le devant de la scène afin de toucher le plus
de monde possible et évangéliser les foules, ce n’est pas
forcément celui qui aura eu un grand ministère sur Terre qui
aura la «  meilleure place  » dans l’éternité comme le laisse
entendre Jésus lorsqu’Il déclare : « Parmi ceux qui sont nés de
femmes, il n’en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste.
Cependant, le plus petit dans le Royaume des Cieux est plus grand
que lui. » (Matthieu 11.11).
Arrêtons de vouloir nous faire un nom, de courir après le
succès, de chercher la reconnaissance ou de nous croire
supérieurs, mais soyons plutôt au service les uns des autres
afin de ressembler davantage à Jésus, notre Maître, qui par
amour s’est Lui-même rabaissé et s’est fait serviteur de
tous… (cf. Luc 22.27).
JOUR 47

Le Fils de l’Homme est venu, non pour être servi, mais pour
servir et donner Sa vie. M ATTHIEU  20.28

J ésus, fils du Dieu Très-haut, Roi des rois et Seigneur des


seigneurs, a délaissé Son Ciel de gloire pour s’incarner en
Homme sur Terre et obéir à Son Père. C’est sans richesse ni
puissance que Jésus s’est présenté à nous et c’est dans une
modeste étable qu’Il est né  ; que nu, sans défense et
dépendant de Ses parents, Il a endossé notre nature et nous a
fait grâce de Sa venue. C’est donc de la manière la plus
humble qui soit que Dieu s’est abaissé pour se revêtir de
notre humanité dans un manteau de dénuement, de
serviteur, de don de soi et d’amour…
Le service est un thème récurrent dans les Écritures. Cela
montre à quel point « s’o rir aux autres et pour les autres »
est une donnée importante que le Seigneur veut nous
apprendre. Lui qui est Dieu et le plus grand des fils de
l’Homme n’a jamais cherché à s’élever ni à dominer sur les
autres, mais s’est dépouillé de Sa puissance et, par amour,
s’est fait serviteur de Ses disciples allant jusqu’à leur laver
les pieds (cf. Jean 13.1-18 ; Philippiens 2.7). De Sa naissance à la
croix, Jésus s’est mis au niveau des plus petits, des plus
pauvres et des malades pour les servir, les relever et les
accueillir humblement et sans jugement. À l’exemple du
Maître, nous sommes ainsi appelés à avancer dans la charité,
la douceur et la simplicité.
Le Seigneur nous rappelle en Matthieu 23.11 que « Le plus
grand parmi vous sera votre serviteur  ; quiconque s’élèvera sera
abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé  ». Ainsi, selon ce
qu’il est dit, celui qui aura servi Dieu et les Hommes avec
sincérité, amour et humilité, aura sa juste récompense dans
le Royaume à venir, alors que celui qui aime recevoir les
honneurs des Hommes et place ses désirs avant l’obéissance
recevra le jugement des hypocrites… (cf. Matthieu 6.5, 23.13).
Nous devons comprendre que Dieu nous appelle à aider et
encourager notre prochain, et que le ministère n’est pas
donné pour l’élévation personnelle, mais pour l’édification
et la croissance de l’Église. C’est pourquoi, travaillons à
devenir et à être de bons et de fidèles serviteurs. Défaisons-
nous de notre ego au profit de notre service pour les autres.
JOUR 48

« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de


toute ton âme et de toute ta pensée. », c’est le premier et le
plus grand commandement. M ATTHIEU  22.37

C ette réponse de Jésus à la question d’un enseignant de la


Loi  : «  Maître, quel est le plus grand commandement de la
Loi ? » est identique au commandement antérieur de Dieu à
Moïse et transmis au peuple d’Israël : « Tu aimeras l’Éternel,
ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force »
(Deutéronome 6.5).
Au-delà du sentiment et des émotions, l’amour pour Dieu
est une décision et si nous ne sou ons pas régulièrement
sur les braises pour réanimer le feu, ou si nous ne veillons
sur les flammes ardentes, cet amour peut se réduire, puis
s’éteindre pour n’être plus que des cendres fumantes. Certes,
ce n’est pas facile de garder le feu de la passion si nous
laissons notre chair nous diriger, mais avec l’aide du Saint-
Esprit, nous devons discipliner nos émotions, décider
d’aimer et disposer notre cœur à louer notre Père céleste,
non pas au nombre de Ses bénédictions, mais simplement
parce qu’Il est Dieu bon et tout-puissant. En cela, l’histoire
et l’attitude de David qui était un homme selon le cœur de
Dieu, nous éclairent (cf. Actes 13.22 ; 1 Samuel 13.14). En e et, à
la lecture des psaumes qu’il a écrits, on découvre le cœur
d’adorateur de ce roi qui n’a eu de cesse de louer l’Éternel,
d’abord pour ce qu’Il est (Sa grandeur, Sa puissance, Sa
bonté, Sa justice, Son amour, etc.), ensuite pour ce qu’Il a
fait… Ainsi, reconnaître et louer Dieu dans toutes Ses
facettes, dans toutes Ses dimensions, dans toutes Ses
manifestations, puis reconnaître et louer Ses bienfaits dans
notre vie personnelle et dans celle des autres, c’était
précisément le gage d’amour de David.
Aujourd’hui encore, le Seigneur recherche des adorateurs
en esprit et en vérité qui s’émerveillent de Ses œuvres et le
reconnaissent dans TOUTES leurs voies, des hommes et des
femmes qui savent que TOUT leur vient de Dieu, qui Le
remercient pour les petites et les grandes choses, qui Lui
rendent grâce pour Ses bontés qui se renouvellent chaque
matin, qui se soumettent à Lui. Oui, le véritable adorateur ne
peut en e et se répandre en louanges sans vouloir plaire à
Dieu dans l’obéissance, sans Lui montrer son amour en
action, sans conserver Sa Parole sur son cœur, sans observer
Ses préceptes, Ses lois, Ses ordonnances, Ses
commandements (cf. Psaumes  119.72-144  ; Deutéronome  11.1  ;
1 Jean 2.5).
Enfin, notre adoration et notre reconnaissance ne doivent
pas dépendre de notre réalité, mais bien du fait que Christ
nous a aimé le premier, qu’Il a TOUT donné, TOUT porté et
TOUT supporté pour nous, parce que nous sommes Ses
enfants et Son bien le plus précieux, et parce qu’Il a en
réserve pour nous, une vie éternelle dans Sa présence (cf.
Jean  4.23  ; Lamentations  3.22-23  ; 1  Thessaloniciens  5.18  ;
Éphésiens 5.20).
JOUR 49

Et voici le second [plus grand commandement], qui lui est


semblable : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
». M ATTHIEU  22.38

A imer Dieu est le premier et le plus grand commandement


(cf. Matthieu 22.37), mais aimer son prochain se place tout de
suite après. C’est dire l’importance pour le Seigneur que
nous nous aimions les uns les autres.
De fait, nous devons répondre à l’instruction d’aimer sans
faire acception de personne ni avoir égard à l’apparence.
Cependant, sans l’amour du Père, il nous est impossible
d’ouvrir notre cœur largement et généreusement à ceux qu’Il
nous envoie et met sur notre route. C’est pourquoi, cet
amour que nous devons déployer et distribuer n’est pas
naturel, mais il nous vient du Saint-Esprit. En vertu de quoi,
s’il nous est di cile d’éprouver de la compassion et d’être
bienveillants envers notre prochain, posons-nous la
question du changement de notre cœur et de notre
conversion. Interrogeons-nous sur notre conduite. Car cet
amour qui doit se manifester, témoigne que nous sommes
bel et bien enfants de Dieu  : «  Et nous, nous avons connu
l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est
amour  ; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et
Dieu demeure en lui » (1 Jean 4.16).
Si nous demeurons dans l’amour, L’Esprit de Dieu
demeure en nous. À l’inverse, si quelqu’un n’a pas d’amour
pour les autres ou n’est en mesure que d’aimer son
entourage et tous ceux qui lui font du bien, alors celui-là
démontre par son amour limité qu’il ne connaît pas Dieu et
n’est donc pas connu de Lui. « Si quelqu’un dit : ‘J’aime Dieu’,
et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime pas
son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ?
Et nous avons de lui ce commandement : que celui qui aime Dieu
aime aussi son frère » (cf. 1 Jean 3.17, 4.20-21).
C’est de l’amour infini de Dieu dont on ne peut mesurer la
pleine hauteur, la profondeur et la largeur que nous avons
été créés. Et c’est par ce même amour qu’Il a donné Son fils
Jésus pour la rédemption de nos péchés, qu’Il nous a déposé
dans un cocon appelé Terre, qu’Il nous a donné l’autorité sur
TOUTE la création, qu’Il nous a ouvert Son Ciel de gloire et
qu’Il nous appelle à régner. Si donc notre cœur est sec ou
refroidi, mais qu’il su t d’une étincelle pour qu’il
s’enflamme à nouveau pour Lui et pour les âmes qui se
perdent, alors demandons-Lui de nous remplir de Son
amour au point de nous inonder et de déborder, afin qu’une
fois remplis nous puissions être utilisés par le Seigneur
comme des messagers dignes de Son Royaume, comme de
fidèles dispensateurs de Ses bienfaits, comme de «  bons
Samaritains » (cf. Luc 10.25-37).
JOUR 50

Le Royaume des Cieux sera semblable à dix vierges qui,


ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l’époux.
Cinq d’entre elles étaient folles, et cinq sages.
M ATTHIEU  25.1-2

I l faut d’abord nous rappeler que c’est à Ses disciples que


Jésus s’adressait lorsqu’Il partagea cette parabole de la fin
des temps mentionnant les dix vierges qui connaissaient
l’époux. Celle-ci a donc été racontée puis écrite pour les
chrétiens qui connaissent tous Jésus, l’Époux qui reviendra
prendre Son Église.
Ici, nous voyons dix vierges, toutes persuadées de
connaître leur futur époux et d’être connues de lui, et donc
convaincues de participer aux noces. En prévision, cinq
d’entre elles s’étaient préparées pour garder su samment
d’huile et pouvoir s’éclairer jusqu’au retour de leur bien-
aimé, au cas où celui-ci reviendrait en pleine nuit, tandis que
les cinq autres ne s’en sont pas préoccupées et, le temps
passant, se sont a airées à bien d’autres choses. Cela n’est
pas précisé dans le texte, mais on peut supposer que l’époux
s’est fait longuement attendre et que les vierges folles qui
n’ont pas fait de sa venue leur priorité, ont donc manqué
d’huile lorsqu’il est arrivé à l’improviste. Hélas pour ces cinq
vierges folles qui manquant d’huile pour allumer leur lampe,
se sont présentées beaucoup trop tard devant la salle des
noces. Elles trouvèrent porte close et l’époux leur refusa
l’entrée. Cette parabole dans laquelle Jésus est apparenté à
un époux nous montre la nécessité de nous tenir prêts pour
la venue du Seigneur dont personne ne connaît ni l’heure ni
le jour (cf. Matthieu 25.10-12).
L’huile correspond au Saint-Esprit reçu à la conversion,
qui nous prépare en tant que Fiancée, et nous invite à
marcher dans la sainteté en vue de la rencontre avec Jésus,
notre futur Époux. Et selon notre malléabilité, la Parole de
Dieu nous indique que ce divin potier veut faire de nous des
vases d’honneur, qu’Il nous façonne et nous transforme de
gloire en gloire à Son image (cf. 2  Corinthiens  3.18). À nous
donc, d’accepter d’être modelés, au prix d’un profond
changement intérieur et d’un abandon de nos désirs
personnels, ou bien alors de refuser d’être l’ouvrage dans Sa
main, ou de reléguer cette préparation au second plan de nos
projets, et de trouver fermée la porte du Royaume des Cieux
(cf. 2 Timothée 2.20 ; Ésaïe 64.8 ; Éphésiens 4.23).
Ainsi, dans l’attente du retour de l’Époux et dans l’espoir
d’être unis pour l’éternité au Roi des rois, nous devons
marcher dans la sainteté et veiller à ne pas laisser s’éteindre
la flamme de l’amour. De la sorte, permettons à l’Esprit de
Dieu de nous apprêter comme une belle fiancée, soyons
disposés à L’écouter et à Lui obéir, prions et méditons Sa
Parole, repentons-nous et avançons par la foi, gardons notre
cœur plus que tout autre chose, purifions-nous de toutes
iniquités et ne nous laissons pas souiller, noyer, étou er
sous les tracas du quotidien et embarquer par les aspirations
du monde (cf. Proverbes 4.23 ; Romains 12.2).
JOUR 51

« C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu


de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton
maître. ». M ATTHIEU  25.23

C e verset conclut la «  parabole des talents  ». Mais que


sont les « talents » dont il est question dans ce texte ? Dans
le texte, Jésus emploie ce mot pour définir une somme
d’argent de l’époque, mais de nos jours «  talent  » désigne
également « l’aptitude » ou « le don ». Et c’est avec cette
définition que le Seigneur s’adresse à nous et nous explique
qu’Il nous appelle tous à participer à Son œuvre, mais
chacun avec ses capacités pour une mission propre et
spécifique. De ce fait, Il a placé en nous des dons, des talents
ou aptitudes qu’il nous faut découvrir, développer et utiliser
pour l’avancement du Royaume de Dieu sur Terre… Et selon
que nous l’ayons ou les ayons fait fructifier ou bien enterrés,
le Seigneur nous demandera des comptes et nous
récompensera en fonction du ou des talents en notre
possession.
Puisque Christ est notre maître, nous devons le servir et
l’honorer, mais beaucoup d’entre nous pensent que le
service pour Dieu n’est réservé qu’à quelques leaders
charismatiques. Ce n’est pourtant pas ainsi que le Seigneur
voit les choses, puisqu’Il dit que chaque disciple doit utiliser
ses dons pour le service. De la sorte, chacun devrait au
minimum participer à l’annonce de l’Évangile dans sa sphère
d’influence (famille, amis, collègues, connaissances et
autres). Paul dira d’ailleurs à ce sujet  : «  Si j’annonce
l’Évangile, ce n’est pas pour moi un sujet de gloire, car la nécessité
m’en est imposée, et malheur à moi si je n’annonce pas
l’Évangile ! » (1 Corinthiens 9.16).
Quels que soient nos talents (naturels ou spirituels), il y a
forcément un ou plusieurs domaines dans lesquels nous
sommes doués ou à l’aise professionnellement,
intellectuellement, manuellement, artistiquement… et dont
nous devrions faire bénéficier l’Église, qu’il nous faut mettre
à profit Dieu et pour la cause de l’Évangile  ! Là où nous
sommes, réfléchissons à cette capacité particulière, que nous
dénions ou taisons par peur de la critique, de la moquerie,
par paresse, par manque de temps, par timidité, par
complexe, ou encore par crainte, car il est dit en
Matthieu  25.30 que le serviteur inutile qui aura enterré son
talent sera jeté dans les ténèbres du dehors, où il y aura des
pleurs et des grincements de dents. L’avertissement est
sérieux  : c’est de notre éternité dont il s’agit  ! Il est donc
urgent de nous lever, d’apporter ce talent à Dieu, afin de le
faire grandir, multiplier et qu’il porte de bons fruits !
Les quelques milliers d’années qui se sont écoulées depuis
la création de l’Homme à aujourd’hui, ne représentent que le
début de l’établissement d’un Royaume qui n’aura jamais de
fin et que le Seigneur continue de bâtir. De la sorte, Il
cherche encore des serviteurs dignes de gérer les a aires
royales, et notre place et nos fonctions dans cette éternité
glorieuse, dépendront de notre capacité à administrer ce que
Dieu nous a déjà donné, ici-bas !
JOUR 52

Chaque fois que vous n’avez pas fait cela au moindre de


ceux que voici, c’est à moi que vous avez manqué de le
faire. M ATTHIEU  25.45 ( BDS )

Q uand nous voyons quelqu’un dans le besoin et que nous


détournons le regard, c’est comme si nous détournions
nos yeux de Jésus Lui-même, car selon Matthieu  25.34-46,
nous sommes appelés à donner à manger à celui qui a faim, à
donner à boire à celui qui a soif, à vêtir celui qui est nu, à
accueillir l’étranger, à visiter le malade et le prisonnier. En
faisant cela aux plus nécessiteux d’entre nous dans
l’obéissance à la Parole, dans l’amour et le don de nous-
mêmes, c’est comme si nous le faisions pour le Seigneur
Lui-même.
Il devrait être facile et spontané pour l’enfant de Dieu de
tendre la main à l’indigent que le Seigneur met sur sa route,
simple de lui ouvrir les bras, de l’écouter, d’être bienveillant
et patient envers lui. Et pourtant, combien de fois avons-
nous été intolérants ou sommes-nous restés indi érents
face à celui qui avait besoin d’être aidé physiquement,
moralement, spirituellement, psychologiquement ? Combien
de fois sommes-nous restés sourds, alors même que le
Saint-Esprit nous demandait d’aller secourir le malheureux
avant de le nourrir du pain de la Parole  ? Combien de fois
avons-nous répondu à l’appel du Seigneur et avons-nous
aimé, entouré, secouru et parlé de la Source qui abreuve à
celui qui mourrait de soif  ? Combien de fois avons-nous
témoigné de l’amour Seigneur et de l’espérance parfaite en la
grâce qu’apportera la révélation de Jésus-Christ, dans nos
familles, avec nos proches, auprès de nos amis  ? (cf.
1 Pierre 1.13).
Plus nous grandissons dans la connaissance de Christ, et
plus nous devrions partager avec ceux qui ont faim et soif de
connaître la vérité, plus nous devrions leur faire goûter les
bontés du Seigneur et avoir l’envie forte et impérieuse
d’allumer en eux le désir et l’espérance de la gloire. À ceux
que nous croisons et qui se sentent sales, à cause de leurs
péchés, nous devrions joyeusement parler du vêtement blanc
de justice en la personne de Christ. Et à ceux qui sont
prisonniers des chaînes du mal, nous devrions nous
empresser d’annoncer Celui qui libère ! Mais est-ce cela que
nous faisons  ? Sommes-nous animés par l’amour selon
1 Jean 4.7 ?
«  On reconnaît un arbre à ses fruits  », et le fruit de
l’Esprit le plus évoqué dans la Bible, c’est l’amour. Ainsi
donc, celui qui n’a pas d’amour pour son semblable est pareil
à un arbre mort qui sera coupé, puis jeté au feu (cf.
Matthieu  7.16-19). Et celui qui n’a pas compassion de son
prochain, montre que lui-même est nu, pauvre, dévêtu et
perdu… (cf. 1 Jean 3.10 ; Apocalypse 3:17-18).
JOUR 53

Jésus dit : « Allez, faites de toutes les nations des disciples


[…] et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai
prescrit. ». M ATTHIEU  28.19-20

C ette exhortation de Jésus est souvent comprise comme la


nécessité d’évangéliser. Toutefois, cette recommandation ne
se limite pas à remplir les bancs d’église avec des
sympathisants, mais d’aller bien au-delà et de former des
DISCIPLES !
Dans le Nouveau Testament, la plupart des promesses
sont en vérité destinées aux disciples et non à ceux qui se
nomment «  chrétiens  », mais n’agissent pas selon la
volonté de Dieu  ! C’est notamment le cas pour le Royaume
des Cieux dont l’héritage est réservé aux seuls disciples et
non pas à ceux qui croient simplement en Dieu, ni à ceux qui
prient régulièrement et lisent leur Bible, ni à ceux qui ont un
culte personnel, ni à ceux qui fréquentent les églises ou les
assemblées de maisons, ni à ceux qui font de bonnes œuvres,
et non plus à ceux qui croient être de bonnes personnes… (cf.
Luc 6.46-47).
Ce qui di érencie le disciple du simple croyant, c’est la
compréhension, le désir et l’acceptation du prix qu’il doit
payer en reconnaissance du prix payé par Christ. En e et,
être disciple de Jésus, c’est vouloir devenir comme le Maître,
c’est résister à sa vieille nature et o rir ses membres au
Seigneur comme un instrument, c’est marcher dans les voies
de Dieu et non plus dans les nôtres… (cf. Galates  2.20). Tout
vrai disciple devrait être dévoré par l’amour de Christ en lui,
devrait avoir le désir brûlant de répandre la Bonne Nouvelle
partout où cela lui est donné avec la force et les moyens dont
il dispose. Tout vrai disciple fait de Dieu sa priorité, prend
modèle sur Lui, aime L’écouter et Lui obéir (cf. Marc  16.20  ;
Actes 5.29).
La mission du disciple n’est pas simplement de parler de
Jésus, mais de faire naître chez son interlocuteur une passion
dévorante pour le Seigneur  ! Oui, le disciple doit et veut
transmettre le feu de Dieu qui brûle en lui. Sa mission est
d’amener à Christ des «  vierges  » qui comprennent
l’importance de se présenter comme des fiancées pures et
sans tâche devant l’Époux (cf. 2 Corinthiens 11.2).
Tant que la «  course  » sur cette Terre n’est pas finie et
que nous ne sommes pas entrés dans la joie de notre Maître,
tout disciple doit marcher sur un chemin d’enseignement,
d’apprentissage, de connaissance et de discipline. Et
l’instruction nécessaire nous sera donnée par le Seigneur qui
nous façonne et nous émonde, mais aussi par des «  co-
disciples » qu’Il utilise pour nous former, nous encourager,
nous mettre en garde et nous guider. Restons donc humbles
tout au long de notre route, et soyons prêts et disposés à être
conseillés, éduqués puis repris pour notre édification
personnelle  et celle de l’Église, ainsi que pour la gloire de
Son nom et pour notre Salut !
JOUR 54

Jésus dit : « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui


auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils
parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ;
s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point
de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les
malades, seront guéris. ». M ARC  16.17-18

E n parcourant le livre des Actes, on peut s’enthousiasmer


du grand nombre de miracles accomplis par les apôtres, mais
réalisons-nous que cette même capacité qui leur a permis de
faire ces prodiges nous a aussi été transmise ?
Au fil des siècles et des années, depuis ce temps où les
apôtres manifestaient la puissance du Saint-Esprit, le feu de
l’Église a considérablement diminué, et beaucoup d’entre
nous pensent que les miracles ont eu lieu pour un temps,
mais qu’à notre époque, ils sont rares. Il est pourtant dit en
Hébreux  13.8 que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui,
éternellement. Le fait est certain : l’Éternel n’a pas changé, Sa
Parole est immuable. Il veut notamment qu’aujourd’hui
encore, nous soyons Ses bras, Ses pieds, Sa bouche, afin de
démontrer Son amour et Sa puissance (cf. Jean 14.12).
Il nous faut réaliser que nous avons la puissance,
l’autorité et le mandat de Jésus pour chasser les démons et
guérir les malades (cf. 1  Corinthiens  4.20). Ainsi donc,
revendiquons-nous du sang de Jésus et de Sa volonté de
toujours guérir, délivrer, libérer, bénir, transformer  ! Ne
regardons pas à nos échecs ni à ceux de nos voisins, mais
soyons assurés que Dieu n’est pas menteur et que ce qu’Il dit
est vrai ! (cf. Nombres 23.19 ; Ésaïe 55.11). Cessons par exemple
de dire  : «  Le Seigneur peut guérir s’Il le veut et dans le
temps qu’Il choisira  ». Nous nous trompons en raisonnant
ainsi. Car alors, nous propageons alors l’image d’un Dieu
sadique qui peut aider, mais qui, selon Son bon vouloir,
déciderait de ne pas le faire pour des raisons inconnues…
Cette pensée est complètement erronée et contraire à la
réalité d’un Dieu bon, compatissant et juste, dont l’amour
est infini (cf. Psaumes  103.2-13). Si nous comprenons que la
volonté bonne et parfaite du Père pour nous est de nous
garder en santé et libres, alors renonçons au fatalisme, à
l’incrédulité et à l’incertitude quant à la souveraineté Dieu,
mais restons fixés sur Sa Parole qui est Esprit et vie, puis
croyons sans douter que nous verrons le miracle  ! (cf.
Jean 6.63).
Le Seigneur veut le meilleur pour nous (cf. Matthieu 7.11). À
la croix, Christ a TOUT accompli, et par Ses meurtrissures,
nous sommes guéris  ! (cf. Ésaïe  53.5). Ainsi, forts de ces
révélations, nous pouvons réclamer de droit la bonne santé
dont Il s’est déjà acquitté. Jésus, notre Sauveur, est aussi
celui qui appelle tous les peuples au Salut, qui veut encore et
toujours bénir et démontrer Sa puissance à celui qui le
demande avec foi. De la sorte, si nous prions avec assurance,
par l’autorité reçue de Lui, Il ne retiendra pas Sa main pour
libérer les captifs et guérir les malades, en particulier ceux
qui sont encore dans les ténèbres !
JOUR 55

Que celui qui a deux chemises partage avec celui qui n’en a
pas, et que celui qui a de quoi manger fasse de même.
L UC  3.11 ( S 21)

L a charité est une manifestation de l’amour divin. Ainsi,


celui qui aime Dieu n’oublie pas ceux qui sont dans le besoin.
Dans les versets précédents ce troisième chapitre de Luc,
Jésus reprend les pharisiens qui connaissaient parfaitement
la Loi et montraient un bel extérieur. Il les qualifie de
« sépulcres blanchis », tout en leur reprochant de n’avoir en
dedans aucune compassion pour celui qui n’a rien. De la
sorte, Il leur fait comprendre que l’amour véritable ne
provient que d’un cœur renouvelé et que leurs connaissances
ne valent rien au regard de leur mépris.
L’amour est un fruit visible de la repentance… Lorsque
nous donnons notre vie à Christ et que l’Esprit de Dieu fait
Sa demeure nous, nous naissons de nouveau (cf. Jean 3.1-15).
C’est alors que, par Son Esprit, le Seigneur commence à
modifier notre tempérament afin qu’il s’aligne avec celui du
Père. Le Saint-Esprit en nous produit ainsi des fruits qui sont
l’expression de notre appartenance à Jésus-Christ et dont
l’amour est le fruit que Dieu place au-dessus de tous les
autres (cf. Galates 5.22-23). De ce fait, si nous reconnaissons
ne pas avoir développé cet indispensable fruit de l’Esprit,
alors il nous faut nous repentir et demander à Dieu que Son
amour nous embrase. Lui qui ne nous juge pas, nous
pardonnera et nous donnera alors un cœur nouveau (cf.
Ézéchiel 36.26).
1 Corinthiens 13.5 dit que l’amour ne cherche pas son propre
intérêt. En e et, remplis du Saint-Esprit nous devrions être
portés vers les autres avant de satisfaire nos envies
personnelles. Et si nous sommes bénis financièrement, c’est
aussi pour bénir les autres et non pour nous amasser des
trésors sur la Terre. Cela nous est d’ailleurs montré dans le
verset du jour dans lequel il est dit que si nous possédons
deux chemises et que nous croisons un nécessiteux, nous
devons partager avec lui ce que nous possédons  ! Ici, nous
voyons qu’il est parlé de bénir avec la moitié de nos biens,
mais si nous réservions au moins notre superflu pour bénir
celui qui n’a rien, qui est seul et abandonné, qui a un besoin
particulier… concrètement nous manifesterions déjà une part
de l’amour de Dieu en nous. Mais le faisons-nous  ? «  Jésus
lui dit  : ‘Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes,
donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis
viens, et suis-moi.’ » (Matthieu 19.21).
Avez-vous remarqué que les épouses de présidents et de
rois s’engagent souvent pour des organismes humanitaires ?
J’y vois là comme une image naturelle de l’attitude que
devrait avoir l’Épouse du Roi des rois  ! Car n’oublions pas
que nous sommes les membres du Corps de Christ qui nous
prescrit de poursuivre Sa mission qui est d’annoncer la
Bonne Nouvelle aux pauvres (cf. Luc 4.18).
JOUR 56

Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent,


bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous
maltraitent […] Et votre récompense sera grande, et vous
serez fils du Très-Haut, car Il est bon pour les ingrats et
pour les méchants. L UC  6.27-35

N ous sommes les enfants bien-aimés du Père, il nous faut


donc, avec l’aide de Son Esprit, être Ses imitateurs et refléter
Sa Sainteté, Son humilité, Son amour et Sa compassion (cf.
Éphésiens 5.1 ; Luc 6.36).
N’aimons pas uniquement les frères dans la foi qui nous
saluent, ni ceux de nos amis et de nos proches qui nous
aiment, car cela est facile, ordinaire et donné à tout le
monde, mais aimons nos ennemis, allons vers ceux qui ne
nous attirent pas spontanément ou nous repoussent…
Soyons parfaits à l’image de Jésus et notre récompense sera
grande (cf. Luc 6.35 ; Matthieu 5.46-47).
L’amour fait partie intégrante de la nature de Dieu. Il
aime sans distinction. Il ne fait acception de quiconque, alors
que notre amour charnel est imparfait et conditionnel. Ainsi,
celui qui ne connaît pas Dieu ne peut comprendre ce que veut
dire «  soyez miséricordieux  », «  bénissez ceux qui vous
maudissent  », «  priez pour ceux qui vous maltraitent  », ou
encore « tendez l’autre joue si l’on vous frappe » (cf. Luc 6.28 ;
Matthieu  5.39). Il y a une grande di érence entre l’amour
agapè de Dieu et l’amour élémentaire que tout le monde peut
ressentir et o rir, mais qui n’est en réalité qu’une émotion
éphémère, dépendante des circonstances et des personnes
qui nous l’inspire. Aimer de façon inconditionnelle est
impossible à l’Homme. Nous ne pouvons naturellement
éprouver de l’a ection ou témoigner de la tendresse pour
celui qui nous blesse et nous méprise. Cet amour est divin. Il
nous vient de l’Esprit de Dieu qui vit en nous et qui se
manifeste lorsque nous privilégions notre relation avec Dieu
au détriment des désirs de notre chair. Cet amour agapè
donné par Dieu nous permet d’être en paix avec ceux qui
nous font du mal et de les aimer malgré eux. Cet amour nous
pousse à prier pour leur Salut, à leur faire du bien en action
et en vérité, de manière désintéressée. C’est par ce même
amour que Jésus a pu bénir et pardonner ceux qui l’ont
fouetté, insulté, humilié, blessé, puis cloué à la croix. Lui qui
est le Fils du Dieu Très-Haut, Créateur du Ciel et de la Terre,
ne s’est pas rebellé et ne s’est pas défendu. Il a eu
compassion de Ses persécuteurs et bourreaux. Tel un agneau
qu’on mène à l’abattoir, il a accepté de sou rir selon la
volonté du Père et d’être fait péché pour nous afin que
devenions en lui justice de Dieu (cf. Ésaïe  53.7  ; Galates  3.13  ;
2 Corinthiens 5.21). Cela, afin de démontrer l’amour parfait du
Père.
JOUR 57

Tout disciple bien formé sera comme son maître. L UC  6.40


( BDS )

Un disciple, par définition, a besoin de discipline pour


atteindre l’objectif d’être rendu parfait, à la ressemblance de
son Maître.
La discipline, c’est une règle de conduite que l’on
s’impose au quotidien. Ainsi, tout sportif qui veut remporter
une course va se programmer pour la victoire en s’entraînant
régulièrement pour être en bonne condition physique et
améliorer son temps au chronomètre. De même, si nous
voulons ressembler à notre Maître Jésus et remporter le prix
de la vocation céleste, il nous est nécessaire d’avoir une vie
spirituelle ordonnée et équilibrée, et de s’imposer au
quotidien un temps de qualité afin de prier, lire la Bible, la
méditer et écouter le Seigneur (cf. Philippiens  3.14). À noter,
qu’il n’est pas question ici de religiosité ou de légalisme
mais, de la même manière que l’on va à l’école pour être
enseignés, et que l’on commence par la maternelle jusqu’au
collège et au-delà, il est essentiel d’aller chaque jour à la
source pour y être enseigné par le Seigneur, pour grandir en
sagesse à travers la lecture de Sa Parole, pour acquérir une
maturité spirituelle à Son contact, pour développer sa foi et
parvenir à l’état d’Homme fait (cf. Éphésiens 4.13).
Ainsi, il est primordial d’entretenir notre relation à Dieu
afin de ne pas chuter au moment de l’épreuve ou de la
tentation. Et tout comme le coureur olympique qui se
motive, s’entraîne dur et s’impose toutes sortes de
restrictions pour devenir le meilleur et accéder à la plus
haute marche du podium, il nous faut développer une
mentalité de vainqueurs afin de sauter par-dessus les
obstacles qui se dressent sur notre parcours.
Et s’il n’y a pas de règles ni de conseils précis dans la
Bible quant à la pratique de la prière et de la lecture de la
Parole, Dieu nous demande tout de même de veiller et de
prier sans cesse afin de ne pas tomber en tentation et de
paraître debout devant Lui (cf. Marc  14.38  ; Luc  21.36). Ainsi,
nous devrions toujours être connectés à Lui, en position de
recevoir Ses indications, Ses conseils, Ses encouragements…
quel que soit l’endroit où nous sommes ou quels que soient
l’heure, le jour et la situation. Dans l’idéal, o rir nos
premiers moments de la journée au Seigneur et passer du
temps avec Lui avant de démarrer toute autre activité, c’est
Lui montrer qu’Il est notre priorité et notre plus grand bien.
Oui, Lui o rir ainsi les prémices de notre journée, c’est
L’honorer, c’est nous rappeler qu’Il est le Maître de toutes
choses, c’est Lui laisser les commandes de notre vie…
JOUR 58

Jésus dit : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il


renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa
croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la
perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la
sauvera. ». L UC  9.23

L es mots «  consécration  » et «  sanctification  » donnent


des boutons à certains chrétiens. Ils ont du mal à entendre et
accepter le fait que le disciple doit soumettre ses désirs et ses
pensées, et aspirer à la perfection de Christ pour entrer dans
Son Royaume. Et pourtant, si nous aimons Jésus, si nous
voulons être un disciple qui marche à Sa suite, nous devons
«  mourir à nous-mêmes  », et délaisser ce qui attire notre
chair et nous empêche de nous concentrer sur le Seigneur.
(cf. Matthieu 7.13-14).
Nous ne pouvons pas aimer à la fois Jésus et les choses du
monde (argent, pouvoir, séduction…). Il nous faut faire un
choix drastique, car l’adultère spirituel (l’idolâtrie) est
condamné par le Seigneur et nous empêche de passer par la
porte étroite (cf. Matthieu  19.24). À titre d’exemple,
référerons-nous à l’histoire du jeune homme riche qui
voulait savoir comment hériter de la vie éternelle. Celui-ci
respectait scrupuleusement les commandements de la Loi et
a dû penser que Jésus lui répondrait qu’il avait tout bon, et
qu’il n’avait rien de plus à faire pour entrer dans Sa gloire,
mais le Seigneur lui a dit : « Il te manque une chose ; va, vends
tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans
le ciel. Puis viens, et suis-moi  » (Marc 10.17-27). Quelle
déception pour ce jeune homme qui était bien plus attaché à
son argent qu’à l’envie de plaire au Maître, et qui est reparti
tout penaud parce qu’il n’était pas prêt à tout abandonner  !
Cette histoire est celle de chrétiens plus soucieux de leurs
petits plaisirs, plus attachés à leur confort qu’à leur envie de
plaire à Dieu. Toutes ces idoles les retiennent prisonniers.
Elles les bloquent pour grandir en Christ et a ermis dans Sa
connaissance. De plus, s’ils ne s’en défont pas, ils prennent
le risque de perdre leurs récompenses au Ciel (cf.
1 Timothée 6.10).
Or, par la foi, nous croyons que Jésus a vaincu le monde et
que le péché n’a plus de puissance sur nous, c’est pourquoi
prenons courage comme nous y engage le Seigneur qui nous
rend vainqueurs par Son sacrifice à la croix  ! (cf. Jean  16.33  ;
Romains 6.11 ; Galates 6.14). Abandonnons nos passions et nos
mauvais désirs, résistons à la tentation par l’Esprit Saint et
reconnaissons que nous ne pouvons rien sans Son action  !
Oui, approchons-nous de Dieu chaque jour, et nous verrons
notre « homme spirituel » aimé de Dieu, se développer aux
dépens de notre « homme naturel ».
Si Jésus a donné Sa vie pour nous, alors donnons-Lui la
nôtre en o rande. Soyons pour Dieu la bonne odeur de Christ
parmi ceux qui sont sauvés et ceux qui périssent (cf. Éphésiens 5.2 ;
2 Corinthiens 2.15).
JOUR 59

Que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il


se détruisait ou se perdait lui-même ? L UC  9.25

N otre vie sur Terre n’est qu’un sou e face à l’éternité qui
nous attend. Pourtant, certains considèrent que puisque la
vie est courte, il est préférable d’en profiter au maximum et
de tout s’autoriser. Mais ce sont de mauvais calculs ! C’est un
mauvais raisonnement qu’atteindre l’âge de 80, 90, 100 ans
pour les personnes les plus vaillantes, n’est rien en
comparaison de la vie éternelle  ! Ne soyons pas comme ces
personnes qui n’ont pas dans leur cœur la pensée de
l’éternité, et préparons-nous pour entrer dans la gloire du
Seigneur au lieu de nous préoccuper des a aires du monde et
ne vivre que l’instant présent sans nous soucier des
conséquences.
Nous avons été créés à l’image de Dieu. Et même si notre
corps redeviendra poussière, la partie spirituelle de notre
être nous survivra. Nous voyons écrit dans la Parole qu’un
temps viendra où tous les morts ressusciteront et passeront
en jugement devant Dieu. Mais les jugements ne seront pas
les mêmes selon que nous aurons cru au sacrifice de Jésus et
que nous l’auront accepté en tant que Seigneur et Sauveur, et
selon que nous l’aurons ignoré notre vie durant. Les
chrétiens comparaîtront devant le tribunal de Christ afin de
recevoir selon le bien ou le mal qu’ils auront fait pendant
leur existence, et les autres seront jetés dans l’étang de feu
(cf. 2 Corinthiens 5.10 ; Apocalypse 20.15).
Posons-nous donc la question : est-il préférable de vivre
pour soi en accumulant des biens pour son plaisir personnel,
en ne se privant d’aucun avantage sur Terre mais de passer
l’éternité loin de la présence de Dieu, dans les pleurs et les
lamentations, ou bien vaut-il mieux suivre le Maître et Ses
préceptes afin de jouir éternellement de Sa gloire  ? En
prenant conscience que tout est passager sur Terre, faisons
le pari de Dieu et misons tout sur notre éternité. Et tel que l’a
écrit le philosophe : « Pesons le gain et la perte, en pariant
que Dieu est. Estimons ces deux cas  : si vous gagnez, vous
gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc
qu’Il est, sans hésiter. » (Blaise Pascal, Pensées, fragment 397).
Si nous restons obéissants et fidèles à notre Bien-aimé
Jésus, à Son retour nous serons récompensés d’une couronne
incorruptible et nous recevrons en héritage, le Royaume des
Cieux (1 Corinthiens 9.25 ; Matthieu 7.21-23).
JOUR 60

Laisse les morts ensevelir leurs morts et toi, va annoncer le


Royaume de Dieu. L UC  9.60

P lus nous passons de temps dans la prière et la lecture de la


Parole, plus l’Esprit de Dieu nous montre les œuvres mortes
dont il faut nous défaire au quotidien afin de grandir
spirituellement et récupérer du temps précieux pour
l’avancement du Royaume du Seigneur sur Terre
(témoignage, évangélisation, œuvres bonnes pour Sa gloire,
édification de l’Église…).
Avec l’écriture de ce livre, j’ai fait le choix de me
consacrer à l’œuvre de Christ, au lieu d’«  ensevelir les
morts  », c’est-à-dire de m’abrutir devant les séries
télévisées ou encore jouer pendant des heures aux jeux vidéo.
Jour après jour, l’Esprit de Dieu qui avait déposé en moi une
semence, l’a fait pousser. Et c’est comme ça que, petit à
petit, j’ai senti un désir d’écrire monter en moi, un désir
d’encourager l’Église de Christ à grandir et à se rapprocher
de Jésus. Et moi qui étais, et suis encore dans certains
domaines, en lutte avec des tentations de ma chair, j’ai déjà
en partie abandonné ces œuvres mortes et chronophages,
que je considère désormais comme inutiles voire même
dangereuses à ma consécration, au profit du travail pour le
Seigneur. Bien sûr, il m’arrive encore de céder à la paresse et
à la facilité, mais nous servons un Dieu de grâce qui ne nous
culpabilise pas, qui ne nous accuse pas et ne nous impute pas
notre péché si nous revenons à Lui avec un esprit bien
disposé et une volonté d’à nouveau nous soumettre et nous
discipliner  ! Oui, Dieu connaît nos cœurs et voit nos
intentions (cf. Jérémie 17.10).
Jésus revient bientôt ! Le temps qu’il nous reste est court.
Dans les nations ainsi qu’en Israël, on en voit déjà les signes
avant-coureurs. Nous sommes certainement les dernières
générations avant le retour de Christ et le jugement du
monde. Ce n’est donc plus le temps de s’endormir sur ses
lauriers, nous tourner les pouces et gâcher notre temps  !
L’Époux est à la porte et cela devrait nous inciter à nous
préparer, à nous sanctifier, à nous mettre en mouvement
pour aller et communiquer l’Évangile aux perdus, qu’ils
soient près ou loin de nous. Mes amis, il est urgent de revoir
nos priorités, de nous lever pour ceux qui sont morts
spirituellement et de nous occuper des a aires de notre
Père !
Une prière pour ce jour  : «  Saint-Esprit, réveille ton
Église, pousse-la à abandonner les œuvres vaines et mortes,
à vivre la repentance et à poursuivre la sanctification. Oint de
ton huile chaque membre du Corps de Jésus-Christ afin que
nous puissions tous annoncer dans l’unité, l’amour et la
puissance, la bonne nouvelle du Royaume de Dieu  !
Amen ! ».
JOUR 61

Là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur. L UC  12.34

L orsqu’on parle de trésor, il n’est pas forcément question


d’argent ou de pierres précieuses. Par définition, un trésor
est un ensemble de choses amassées et parfois cachées qui
peut avoir une grande valeur pécuniaire ou une simple valeur
a ective. Et lorsque Jésus parle de trésor comme dans le
verset précité, Il parle de tout ce qui nous éloigne de Lui, de
tout ce à quoi nous sommes très attachés, qui nous accapare
et nous influence au point de prendre la place qui Lui revient
de droit dans notre vie. Cela peut concerner notre image qui
nous préoccupe plus que tout, notre ego qui dirige nos choix
et nos pensées, ou bien nos ambitions personnelles qui
monopolisent notre temps, requièrent notre argent et
remplissent notre esprit. Il est temps d’enfin nous accorder
avec ce que nous déclarons au Seigneur, culte après culte.
Oui, car chanter avec ferveur une louange telle que «  Je te
donne tout, tout est à toi Jésus  », n’est pas anodin  ! C’est
une promesse faite à Dieu, créateur de l’univers. Par
conséquent, arrêtons d’être aussi légers et irrespectueux
envers Lui, remettons-Lui tous ces mauvais trésors qui font
de nous des adultères, des hypocrites, des idolâtres, puis
demandons-Lui de nous en libérer.
Le mot «  cœur  » dans le verset du jour vient du grec
kardia qui signifie notamment «  âme  ». Ainsi, nous
pourrions écrire : « Là où est votre trésor (pendant que vous
êtes sur la Terre), là aussi sera votre âme (après le retour du
Seigneur)  ». Par cela, il nous faut comprendre que nos
conforts, nos fausses richesses, nos convoitises, nos plaisirs,
nos centres d’intérêt et autres, tous ces trésors amassés sur
Terre seront détruits par la rouille et la teigne, et que ce vers
quoi notre cœur tend aujourd’hui détermine notre éternité
(cf. Matthieu 6.20 ; Luc 12.21, 12.33). De la sorte, si notre trésor
suprême n’est pas Dieu et Son Royaume, alors nous ne
sommes pas appelés à régner avec Lui… Ainsi, il nous faut Le
mettre ou Le remettre à la première place de notre vie et
faire de l’avancement de Sa maison, notre priorité.
Changeons nos perspectives et connectons-nous au divin Roi
en déposant nos passions ennemies au pied de la croix de
Jésus et en prenant son joug léger, puis marchons à Sa suite
dans la sainteté, par amour et obéissance (cf. Matthieu 11.30).
Prions avec régularité et communions avec Lui, méditons
chaque jour Sa Parole et permettons à Son Esprit de se
déployer en nous  ! De plus, comme de fidèles serviteurs et
bons ouvriers, impliquons-nous et mettons nos talents au
service de l’Église, donnons de nos prémices, voire
davantage, si l’Esprit nous y engage (temps, argent,
capacités…), di usons l’Évangile autour de nous, semons et
arrosons  ! (cf. 1  Corinthiens  3.9). Oui, soyons actifs pour le
Royaume de Dieu qui se déploie de multiples manières aux
quatre coins du monde  ! Allons là où le Seigneur nous le
demande, débarrassés de nos trésors encombrants, afin de
nous amasser un trésor inépuisable et incorruptible dans le
Ciel !
JOUR 62

Tenez-vous prêts, car c’est à un moment que vous n’auriez


pas imaginé que le Fils de l’Homme viendra. L UC  12.40
( BDS )

J ésus est le « Fils de l’Homme » dont il est fait mention ici.


Il revient bientôt pour prendre avec Lui Son Église qui
n’est pas composée de l’ensemble des croyants, mais des
disciples restés fidèles à Sa Parole et préparés pour ce grand
jour. Plusieurs passages de la Parole de Dieu nous invitent
d’ailleurs à veiller et à nous tenir prêts pour le retour du
Christ (cf. Matthieu 24.36-51).
S’il est vrai que nous ne pouvons connaître ni le jour ni
l’heure de Son avènement, nous pouvons cependant nous
référer aux prophéties de l’Ancien Testament et observer que
nous sommes dans les temps messianiques. Des prophètes
comme Ésaïe et Ézéchiel ont par exemple annoncé que juste
avant Son retour sur Terre, le Seigneur ferait revenir de
toutes les nations le peuple d’Israël dans son pays (cf.
Ésaïe  11.11-12). Et c’est justement ce qui se passe
aujourd’hui  ! En e et, cet exode s’est enclenché le
14 mai 1948 avec la création de l’État d’Israël, et depuis, au
fil des ans, les Juifs du monde entier font l’Alayah, c’est-à-
dire qu’ils immigrent en Terre d’Israël. D’autres prophéties
nous montrent que le retour du Seigneur est imminent. La
Parole dit notamment qu’aux temps de la venue de Jésus, le
désert de la même terre refleurirait (cf. Joël 2.22 ; Ésaïe 27.6).
Or, c’est bel et bien ce qu’on constate  actuellement  : Israël,
qui pendant 2 000  ans fut une terre désertique, est
actuellement une terre fertile. C’est même aujourd’hui l’un
des principaux producteurs et exportateurs de fleurs dans le
monde !
Oui, Jésus revient bientôt  ! Les prophéties continuent de
s’accomplir les unes après les autres à une vitesse
vertigineuse… Les signes que le temps est proche sont on ne
peut plus clairs. Et puisque nous discernons que l’Époux est à
la porte, soyons prêts à Le recevoir dignement. Sans tarder,
revêtons une robe blanche, purifiée par le sang de l’Agneau,
parfumons-nous de sainteté, d’humilité, d’obéissance et
d’amour, protégeons et faisons croître notre foi. Oui, soyons
fidèles au Seigneur et actifs dans le champ de mission. Ainsi,
lorsque le moment sera venu, le Seigneur nous prendra avec
Lui pour participer aux noces de l’Agneau !
JOUR 63

Il y aura plus de joie dans le Ciel pour un seul pécheur qui se


repent que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de changer
d’attitude. L UC  15.7 ( S 21)

D ans la Bible, Dieu, aussi appelé «  Le Bon Berger  »,


compare parfois les Hommes à des brebis (cf. Luc  15.4  ; Jean
10.14-16). Le verset du jour est d’ailleurs la conclusion d’une
parabole qui commence ainsi : « Si l’un de vous a 100 brebis et
qu’il en perde une, ne laisse-t-il pas les 99 autres dans le désert
pour aller à la recherche de celle qui est perdue jusqu’à ce qu’il la
retrouve ? ».
Les brebis représentent ceux qui appartiennent à Christ,
qui ont pris la décision de L’accepter en tant que Sauveur et
Le suivre en tant que Seigneur. Mais sur leur chemin de foi,
certaines de ces brebis se sont laissé séduire par des
pâturages qui leur semblaient plus verts. Rapidement ou peu
à peu, elles se sont écartées du troupeau, se sont aventurées
dans des pâturages où l’herbe semblait bien plus verte. La
nourriture engloutie, elles se sont hasardées encore plus loin
pour trouver de quoi manger, mais à force de s’éloigner du
Berger qui toujours les guidait, elles ont fini par se perdre,
puis par tomber dans un ravin ou s’emmêler la toison dans
les épines. Et voilà qu’elles se sont retrouvées en bien
mauvaise posture, ne sachant pas comment sortir de ce trou
dans lequel elles avaient chuté, ou ne parvenant pas à se
libérer de ces buissons épineux. Elles étaient seules
désormais pour a ronter cette terrible situation.
Auparavant, le Berger prenait soin d’elles et les protégeait.
Qu’allaient-elles devenir  ? Sans défense face aux loups et
aux lions rugissants, plusieurs de ces «  aventureuses  » se
sont fait dévorer, mais heureusement, parmi ces
« insouciantes », certaines ont eu la bonne idée d’appeler le
Bon Berger pour qu’Il vienne à leur rescousse. Et ce fut pour
elles la meilleure des décisions. Car plutôt que de se lamenter
sur leur pauvre sort, et malgré la honte et la tristesse, elles
ont bêlé assez fort pour être entendues de leur Maitre qui a
laissé Son troupeau pour venir les rechercher. Oui ! Heureux
d’entendre Sa brebis égarée l’appeler au loin, le Bon Berger
l’a sortie de son trou, l’a installé sur Son dos, puis s’est
réjoui de la voir brouter au milieu de Son troupeau !
Si un jour nous avons donné notre vie à Jésus, mais que
nous nous sommes éloignés de Lui (par lassitude, par
désinvolture, par colère, par manque de pardon, par les
séductions du monde…), rappelons-nous qu’il n’est jamais
trop tard pour revenir sur le chemin du Salut et reprendre
notre marche après Lui avoir confessé nos fautes et nous être
repentis. En vérité, à Ses enfants qui se sont détournés de
Lui, mais ne l’ont pas renié, le Seigneur tend toujours une
main secourable, sans juger ni accuser. « Le Seigneur […] est
patient, ne voulant qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la
repentance » (2 Pierre 3.9).
JOUR 64

Celui à qui appartient l’épouse, c’est l’époux. J EAN  3.29

E n théorie, l’époux et l’épouse sont liés par le mariage et il


n’y a pas de place pour un quelconque «  triangle
amoureux  ». L’un appartient à l’autre et réciproquement.
Dieu a voulu que l’union exclusive d’un homme et d’une
femme qui ne forment qu’une seule chair représente aussi
l’union de l’Église et de Jésus-Christ qui est l’Époux.
En pratique, dans un couple, il arrive que l’un des deux ne
respecte pas son serment de fidélité et trompe son conjoint.
Or il ne devrait pas en être ainsi, puisqu’une fois mariés,
notre corps n’est plus à nous, mais à notre époux(se). « Car
le corps de la femme ne lui appartient plus, il est à son mari. De
même, le corps du mari ne lui appartient plus, il est à sa femme »
(1 Corinthiens 7.4).
Du point de vue spirituel, qu’en est-il de notre fidélité
envers Christ, notre Fiancé, qui attend de passer un moment
privilégié, en cœur à cœur avec nous  ? Chaque jour, Il nous
interpelle par Son Esprit ou murmure à nos oreilles pour que
nous décidions d’avoir un temps de qualité avec Lui…
Seulement, lorsque la nuit s’en vient et que la fatigue nous
assaille, nous nous couchons sans avoir eu d’échanges avec
Lui ! Une fois de plus, nous l’ignorons ! Une fois de plus, être
à Son écoute n’a pas été notre priorité  ! Une fois de plus, Il
n’a pas été notre préoccupation première ! Et je ne parle pas
ici du ministère ou du service pour Dieu, mais bel et bien de
notre relation personnelle avec Lui.
Nous sommes dans la période des fiançailles avec Christ,
mais ce temps de grâce ne durera pas. Lorsque l’Époux
reviendra comme un voleur au cœur de la nuit, celui ou celle
qui l’aura ignoré au profit de mille et une autres choses sera
considéré comme « adultère » et ne pourra prendre part aux
noces de l’Agneau. En vertu de quoi, si nous prenons
conscience de notre péché, il est temps de l’abandonner au
plus vite, de nous discipliner pour rendre au Seigneur les
honneurs qui Lui sont dus et nous repentir sincèrement, car
Son amour infini et Son pardon sont encore disponibles !
JOUR 65

Il faut [que Jésus] croisse, et que je diminue. J EAN  3.30

C haque jour, nous avons des choix à faire et, face à la


tentation ou aux di cultés, nous pouvons réagir de deux
manières di érentes  : soit nous laisser aller à notre nature
animale, soit manifester le caractère de Jésus. Ainsi, lorsque
nous permettons à la peur de dominer sur nous, lorsque nous
donnons libre cours à nos penchants, lorsque nous laissons
la colère nous emporter, lorsque nous déclenchons des
querelles ou que nous entretenons l’amertume par exemple,
nous alimentons notre chair au détriment de notre esprit. À
l’opposé, si nous nous conformons à la Parole de Dieu et la
laissons nous transformer, alors nous libérons l’amour, la
joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la
douceur et la maîtrise de soi, qui sont déposées en nous par
Son Esprit (cf. Galates  5.22-24). En nous positionnant ainsi,
nous faisons mourir la chair, nous grandissons
spirituellement et nous prenons de la maturité en Christ.
En Romains  3.23, il est dit que tous ont péché. De fait, qui
que nous soyons, bons ou mauvais, enfants ou vieillards,
croyants ou religieux, nous sommes TOUS considérés comme
pécheurs et nous devons TOUS passer par le Christ
rédempteur pour être rachetés, lavés de nos péchés, purifiés
et présentés saints et justes devant Dieu.
Par Son sacrifice et par la connaissance de Sa Parole, nous
savons que le Seigneur nous a rendus libres du péché et de la
mort. Et puisque nous n’en sommes plus esclaves, à nous de
« crucifier notre chair » pour ne plus nous remettre sous le
joug de la servitude et conserver notre victoire en Jésus (cf.
Galates 5.1 ; Romains 8.2). Pour ce faire, il nous faut passer par
un rééquilibrage alimentaire ! Il nous nourrir de la Parole de
Dieu et boire régulièrement à Sa source, afin de fortifier
notre être spirituel et a aiblir notre vieille nature ! Par la foi,
il nous faut saisir que par Christ en nous, nous avons
l’autorité de soumettre notre nature charnelle (colère,
animosité, orgueil, impudicité, etc.), et de tendre vers la
stature parfaite de Jésus, notre modèle.
Et puisque comme dans le naturel il nous faut nous
nourrir et nous abreuver pour vivre et grandir dans le
spirituel, à l’exemple des Israélites dans le désert, sortons
manger la manne de la Parole, toute fraîche du matin, avant
qu’elle ne s’oublie dans nos soucis du quotidien, ne pourrisse
ou ne disparaisse… Oui, chaque jour, faisons de la place pour
le Seigneur. Mettons-Le au cœur de nos pensées, de nos
activités, de nos projets. Permettons-Lui d’étendre Ses
cordages en nous, car il faut qu’Il grandisse et que nous
diminuions (cf. Jean 3.30 ; Romains 8.13).
JOUR 66

Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de


son sein. J EAN  7.38

J ésus est l’eau de la vie. Dans la Parole, Il nous parle de


cette eau qui rafraîchit et vivifie : « Celui qui boira de l’eau
que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai
deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie
éternelle. » (Jean 4.14).
Tous les jours, nous croisons des personnes assoi ées qui
cherchent un sens à une vie desséchée, qui manque de
fraîcheur ou insu samment féconde sur la durée. Certains
croient un temps que le pouvoir, l’argent, la notoriété, la
drogue ou le sexe peuvent combler leur vide intérieur. En
vérité, l’Homme est comparable à un seau que rien ne peut
jamais remplir, et qui dans sa quête d’étancher sa soif et
connaître la plénitude va continuellement chercher de
nouveaux puits dans lesquels boire, mais ne proposent que
de l’eau croupissante qui les souille toujours plus, qui finit
par les rendre faibles et malades, qui ne les satisfait que pour
un temps et ne peut les abreuver.
Oui, ce besoin intrinsèque à l’Homme d’être en phase
avec lui-même, d’être épanoui et d’enfin trouver sa voie,
l’amène à se remplir de mille manières en oubliant que seul
Dieu peut le combler durablement. Oui, seul Christ, la Source
véritable peut assouvir notre soif et remplir TOUS nos vides.
Et c’est donc à nous, Ses disciples, à nous qui nous
désaltérons à Son torrent d’eau vive, de porter la bonne
nouvelle de Celui qui étanche la soif et donne la nourriture de
la vie en abondance à toutes les terres asséchées. Notre
mission est d’être des porteurs de l’eau divine et de la
distribuer de par le monde. Le Seigneur nous demande de
faire des nations des disciples (cf. Romains  10.14  ;
Matthieu 28.19 ; 2 Corinthiens 5.9-10). Ne laissons pas les âmes
se perdre et mourir sans réagir, car cela nous sera reproché
en jugement  ! Et ne nous cherchons pas d’excuses pour ne
rien faire et conserver cette eau pour nous seuls. Si nous
sommes bénis, c’est aussi pour aller bénir les autres. En tant
qu’enfants de Dieu, nous devrions déborder de l’eau de Son
Esprit au lieu de nous contenter de notre ration et ne pas
nous soucier d’en avoir assez pour le prochain. Si nous avons
donné notre vie à Jésus, il nous tous les jours, aller puiser à
Sa fontaine d’amour et de bénédictions, puis boire en
quantité afin que des fleuves d’eau vive jaillissent de notre
sein et se répandent autour de nous  ; ceci afin qu’aucun
périsse, mais que tous viennent à la repentance (cf. 2 Pierre 3.9).
Ainsi donc, nous qui sommes disciples de Christ, équipés
pour être des canaux et distribuer cette eau vive et salutaire
reçue en abondance à ce monde qui se meurt, allons étancher
les soifs  ! Nous avons en nous toutes les ressources pour
partager la Bonne Nouvelle et donner l’eau de l’espérance en
abondance à ceux qui périssent, alors soyons comme des
geysers de la Parole de Dieu  ! Arrosons le monde  !
Annonçons Jésus en tous lieux et en toutes occasions !
JOUR 67

Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous a ranchira.


J EAN  8.32

N ombreux sont les qui luttent constamment et essaient par


tous les moyens d’obtenir des percées dans leur vie, qui
prient avec insistance et de multiples manières pour être
bénis ou recevoir des réponses à leurs demandes…. Mais que
d’énergie gâchée et que de temps perdu pour rien quand
nous servons un Dieu simple et que Sa vérité l’est tout
autant... Et bien souvent, la cause de nos échecs résulte de la
méconnaissance de Sa Parole. En e et, pour saisir ce que le
Seigneur a préparé d’avance pour chacun de nous, il est
essentiel de connaître les Écritures, car notre manque de
connaissance des lois spirituelles, l’ignorance de Sa volonté
parfaite, de Son fonctionnement et de Sa nature, nous bloque
spirituellement et nous fait manquer les bénédictions en
réserve pour nous.
Précisément, certains de nos blocages viennent du fait
que nous écoutons de faux docteurs, de faux prophètes, de
faux enseignants qui nous entraînent dans des mauvaises
interprétations de la Bible et dans des combats sans fin, ou
nous placent sous des malédictions… Les erreurs
d’interprétation transmises par certains (l’erreur étant
humaine) peuvent nous faire rater la cible et nous faire
tourner dans le désert durant de longues années  ! Voilà
pourquoi vérifier dans la Bible si que ce que nous avons lu et
entendu est confirmé par le Seigneur, devrait être l’attitude
normale et avisée du chrétien qui ne doit pas être un enfant
balloté à tous vents de doctrines (cf. Éphésiens 4.14).
Prenons un exemple... Si vous n’êtes pas en bonne santé,
vous trouveriez juste d’avoir la foi qu’un jour Dieu vous
guérira, n’est-ce pas ? Eh bien, ce raisonnement est faux ! Et
voilà donc avec quel genre de fausses croyances nous luttons
encore et encore sans jamais voir ni pouvoir nous réjouir du
miracle. Ainsi, la bonne compréhension au sujet de la
guérison, n’est pas d’être assurés que nous l’obtiendrons tôt
ou tard, mais bel et bien de comprendre que nous l’avons
DÉJÀ, puisqu’à la croix, Jésus a DÉJÀ pris notre péché, la
maladie, la sou rance, l’addiction, etc. Oui, TOUT a DÉJÀ été
parfaitement accompli par le sacrifice de Jésus  ! (cf.
Ésaïe 53.4-5).
Pour ma part, j’ai été dépendant à la pornographie et
obsédé par l’impudicité dès l’âge de 6 ou 7  ans parce que
j’avais été victime d’abus sexuels quasi-quotidiennement
pendant plus d’une année. Adulte, alors que j’étais chrétien,
je croyais sincèrement que le Seigneur me délivrerait un jour
de cela. Je me le répétais régulièrement dans mon cœur.
Hélas, cette délivrance n’est arrivée que trente ans plus tard,
lorsqu’enfin j’ai compris que Jésus m’avait DÉJA a ranchi de
ce fardeau depuis plus de 2 000  ans  ! À mon grand
soulagement, j’ai constaté que ma foi dans cette révélation a
fait s’aligner ma réalité sur la vérité de la Parole de Dieu. Les
pensées perverses qui m’oppressaient et m’assaillaient jour
après jour se sont atténuées rapidement jusqu’à finir par me
quitter complètement !
JOUR 68

Si donc [Jésus] vous a ranchit, vous serez réellement libres.


J EAN  8.36

L e contraire de la liberté, c’est l’esclavage, et pour qu’il y


ait esclavage, il doit y avoir un maître qui domine. Dans nos
sociétés modernes où l’esclavage est aboli depuis longtemps,
l’Homme reste esclave du péché. Mais nous qui sommes
enfants de Dieu, nous devrions avoir la victoire sur lui.
Cependant, force est de constater que certains chrétiens ont
beaucoup de mal à sortir de l’impudicité, à ne plus fumer, à
ne plus boire ou à manger à l’excès, à ne plus consommer de
drogues, à ne plus salir leur âme ou à ne plus souiller leur
corps (cf. Jean 8.34 ; 1 Jean 5.19 ; 2 Pierre 2.19).
Dans l’Église, selon ce à quoi nous sommes liés, le péché
est plus ou moins jugé ou accepté, plus ou moins grave et
condamnable, etc. Par exemple, celui qui est captif de la
pornographie est immédiatement accusé d’adultère (de
cœur) et souvent écarté des services. Cela est conforme à la
Parole de Dieu, sauf que d’autres péchés dans d’autres
domaines sont au contraire minimisés et passent davantage
sous silence. Ainsi, celui qui est accro aux jeux vidéo, aux
écrans, aux réseaux sociaux, etc., devrait être qualifié
d’«  idolâtre  » ou d’«  adultère  » selon ce que dit Dieu,
puisque cela le détourne de Lui. Néanmoins, tout le monde
semble bien plus indulgent avec ce type de péchés. Même
chose pour celui qui ingère des substances illicites, celui qui
se détruit avec l’alcool ou l’abus de nourriture. Celui-ci
devrait être appelé «  meurtrier  » puisqu’il tue son propre
corps devenu temple du Saint-Esprit, mais non. Ainsi, il
nous faut être radicaux et ne pas classifier le péché selon
qu’il nous rebute ou pas, car tout ce qui asservit et détruit
notre intérieur (âme, lieu des pensées) ou notre corps est
péché, et va à l’encontre de la volonté de Dieu. Nous sommes
Sa propriété, Sa maison, Son tabernacle, alors prenons soin
de nous et de Lui en nous  ! (cf. 1  Corinthiens  3.16, 6.18-19  ;
Romains 8.9).
Lorsqu’un péché nous domine, nous ne devons pas nous
enfermer dans la culpabilité, mais comprendre qu’en plus de
nos faiblesses naturelles, de nos dépendances et de nos
obsessions, le péché peut être d’origine démoniaque. Il faut
alors nous rappeler que Jésus nous a arraché des ténèbres et
qu’Il a payé de Sa vie notre chère liberté (cf. Galates 5.1). Pour
obtenir une pleine victoire et la garder, que le péché
provienne d’une pensée charnelle ou d’un mauvais esprit,
nous devons déclarer la vérité de la Parole de Dieu afin d’en
être libéré, débarrassé ! De la sorte, à chaque fois que l’envie
de pécher rôde autour de nous, que notre cœur bat la
chamade et que nous sommes tentés, utilisons notre bouche
comme une épée tranchante et déclarons à voix haute  :
«  [NOM DU PÉCHÉ] tu as été dépouillé de ton pouvoir à la
croix, je ne suis plus ton esclave, mais je suis enfant de Dieu.
J’ai été racheté à un grand prix et a ranchi pour la liberté
parfaite en Jésus, alors lâche-moi dès maintenant, car tu
n’as plus aucun pouvoir sur moi et je te refuse  !  » (cf.
1 Corinthiens 6.20 ; Colossiens 2.15 ; Galates 4.7).
JOUR 69

Si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste


seul ; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
J EAN  12.24

A vant de porter du fruit, une semence doit sécher jusqu’à


revêtir l’apparence de la mort. Mais lorsqu’elle est plantée en
terre ou trempée dans l’eau, elle germe et ses racines
grandissent. Puis, elle pousse jusqu’à atteindre la maturité
qui lui permet d’être fertile et de donner des fruits.
Le développement du chrétien est semblable au cycle des
semis. Même si l’Esprit de Dieu habite en lui, un temps de
croissance est nécessaire pour qu’il devienne un disciple et
qu’il porte du fruit. Cependant, si quelqu’un dit avoir donné
sa vie à Christ mais ne montre aucun fruit après plusieurs
années de présence dans l’assemblée des frères, il est bon de
se poser la question de sa réelle conversion. Des passages de
la Parole de Dieu nous alertent d’ailleurs là-dessus en
expliquant que tout ce qui est stérile sera un jour retranché,
coupé, écarté, arraché, lié en gerbes et brûlé, etc. (cf.
Matthieu  7.19, 13.30  ; Jean  15.2  ; Luc  3.9  ; 2  Thessaloniciens  1.9).
C’est pourquoi il nous faut veiller !
Ainsi, selon le verset de cette méditation, le premier
principe à respecter par celui qui désire de porter du bon
fruit est de « mourir à lui-même ». Cela revient à faire taire
son ego pour nous ouvrir au plan de Dieu. Sans ce désir
d’être soumis à la volonté du Maître, nous ne pouvons être
une bonne semence qui produira de bonnes œuvres. Le
deuxième principe est d’être planté dans un terrain propice
afin de prendre racine. Et pour nous qui savons qu’il faut être
enracinés en Jésus seul, être ensemencés dans une mauvaise
terre nous rendrait « stériles » (cf. Jean 15.4-5). Le troisième
principe est qu’une fois que nos racines sont gre ées à Jésus,
nous pouvons nous développer et commencer à être
«  féconds  ». Attention toutefois  : à mesure que nous
grandissons et que notre fruit grossit, il est indispensable de
nous ressourcer dans la Parole de Dieu et en Lui afin de ne
pas nous racornir et devenir secs !
Veillons donc sur les fruits que nous portons car ils sont
le témoignage de notre appartenance au Seigneur !
JOUR 70

Jésus dit : « Vous m’appelez Maître et Seigneur et vous avez


raison, car je le suis. ». J EAN  13.13 ( BDS )

L e mot «  maître » vient du grec didaskalos. Le maître est


un enseignant, une personne apte à transmettre des
connaissances. Jésus est le Maître par excellence qui nous
ouvre la voie du Salut et nous instruit tout au long de notre
chemin de foi. Selon notre obéissance et à notre rythme sans
jamais s’imposer, Son Esprit nous forme, nous transforme et
nous façonne. À mesure que nous apprenons de Lui et avec
Lui, nous travaillons à devenir des disciples a ermis et
aspirons à devenir à l’image du Christ. Et c’est ainsi que
devrait être la vie chrétienne normale…
Jésus est Maître, mais il est aussi Seigneur  ! Dans les
temps anciens, un seigneur avait une prédominance sur les
autres, une autorité et un pouvoir. Ceux qui étaient à son
service pouvaient être des serfs, des paysans à qui il louait
ses terres à la condition qu’ils fassent fructifier son domaine,
ou des personnes dont il était propriétaire (esclaves).
Assurément, tous ceux qui étaient dépendants d’un seigneur
de l’époque auraient choisi la liberté si de par leur origine,
leur condition, ou leur ethnie, ils n’avaient pas d’autres
options que de rester dans cet état d’asservissement. Forcés
d’obéir et de travailler dur, ces pauvres gens appartenaient à
un seigneur autocrate qui ne les considérait qu’à travers le
gain qu’ils pouvaient lui assurer. La di érence avec Jésus,
notre Maître, c’est que nous avons la liberté de Le choisir
comme Seigneur de notre vie. Cela fait partie de notre libre
arbitre. Mais cette liberté que nous croyons pouvoir régir
comme bon nous semble, ne nous o re en réalité que deux
choix  : soit celui d’être esclave de Satan, le maître des
ténèbres, soit d’accepter Jésus, Lui le Seigneur des
seigneurs…
Il est un autre fait intéressant que nous pouvons relever.
Le mot « Seigneur » dans cette phrase de Jésus est traduit du
grec kyrios ou kurios. Et si, dans le langage religieux, le terme
a le sens qu’on lui attribue aujourd’hui, aux temps de la
Grèce antique il désignait le chef d’une femme, et plus
précisément d’une épouse. En parallèle, les Écritures
mentionnent l’ensemble des disciples de Christ comme
représentant l’Épouse qu’Il protège et dont Il est le chef
suprême  ! En cela, nous devons faire la volonté et nous
soumettre au Kyrios qui, en retour, nous garde et prend soin
de nous, dans une promesse d’éternité  ! (cf. Jérémie  32.40  ;
Hébreux 13.20 ; Deutéronome 31.6).
JOUR 71

Jésus dit : « Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le


Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds
les uns aux autres. ». J EAN  13.14

Si Jésus est réellement notre Maître et notre modèle, alors


nous devons faire les mêmes œuvres que Lui. Humble parmi
les humbles, Celui qui était le plus grand dans le Ciel s’est
fait serviteur des autres, de Ses disciples, des plus petits. À
nous donc de voir notre prochain comme supérieur à nous,
car c’est là une attitude que Dieu nous demande… (cf.
Philippiens 2.5-8).
À l’époque de Jésus, il n’y avait pas de routes
goudronnées comme aujourd’hui, mais des chemins de terre
poussiéreux. Les pieds dans les sandales ouvertes étaient
rapidement sales, si bien qu’il était de coutume de se
rafraîchir et de se faire nettoyer les pieds dans les maisons
où l’on entrait. Les disciples marchaient beaucoup. Ils
allaient de villages en villages pour apporter la Bonne
Nouvelle du Royaume et estimaient probablement normal
que quelqu’un leur rince les pieds après une longue et
chaude journée. Et lorsque Jésus leur a montré ce qu’était la
véritable humilité, en s’abaissant jusqu’au sol, puis en
s’agenouillant pour nettoyer leur pieds crasseux,
transpirants et peut-être malodorants, tous furent
directement et concrètement enseignés par Lui, le Maître.
Par cet acte, Jésus, qui aurait logiquement dû être honoré, a
Lui-même honoré Ses disciples. Par cet acte, Il voulait
notamment enseigner que celui qui s’humilie sera élevé (cf.
Jean 13.16 ; Proverbes 29.23 ; Jacques 4.6).
Peut-être que certains d’entre nous se sentent appelés à
une mission particulière ou à faire de grandes œuvres pour le
Seigneur. Et tandis qu’ils attendent le moment où ils
entreront dans leur appel, ils négligent les petites tâches et
les petits services que le Maître aimerait qu’ils fassent au
sein de leur foyer, de leur assemblée, etc. Si Dieu est notre
modèle, comment ne pas vouloir passer par un chemin
d’humilité similaire au sien  ? Il est vain de s’attendre à un
ministère béni, quand les basses besognes sont négligées. En
Luc 16.10, le Seigneur nous rappelle que celui est fidèle dans les
moindres choses, l’est aussi dans les grandes. Ainsi donc, à
l’image de Christ, soyons serviteurs les uns des autres et
croyons qu’Il nous élèvera au temps voulu et selon Sa
volonté (cf. Éphésiens 5.21).
Chaque jour, à chaque instant, le Seigneur regarde où en
est «  notre orgueil  ». C’est pourquoi celui qui a une trop
grande estime de lui et refuse de « se sacrifier », que celui-
là ne s’imagine pas recevoir l’intendance des biens du
Seigneur ! Prenons exemple sur Daniel Kolenda qui succéda à
l’évangéliste allemand Reinhard Bonnke. Il fut à son service
durant des années et le suivit aux quatre coins du monde.
L’humilité et la constance dont fit preuve Daniel Kolenda à
l’égard du grand évangéliste lui ont permis de recevoir la
même onction que celui qu’il avait longtemps assisté dans
l’ombre !
JOUR 72

Jésus dit : « Si vous m’aimez, gardez mes


commandements. ». J EAN  14.15

L es commandements de Dieu se concentrent tous autour


d’un même but  : l’amour (cf. Galates  5.14  ; Romains  13.8). En
finalité, il nous est demandé d’aimer de manière
désintéressée car l’amour selon Dieu n’est pas un sentiment,
une émotion fugace, une philosophie, une vibration du
moment, mais c’est une décision  : un choix délibéré, une
disposition de cœur à vouloir faire à l’autre ce que nous
voudrions qu’il nous fasse (cf. Luc  6.31). Selon le verset du
jour, notre amour pour Jésus devrait aller de pair avec
l’observation spontanée de Ses commandements. En e et,
suivre ce qu’Il préconise devrait être le témoignage visible de
notre attachement à Lui car lorsqu’on aime quelqu’un, on
cherche à savoir ce qu’il a ectionne afin de lui faire plaisir.
Par exemple, si on sait que notre épouse apprécie les fleurs,
alors on lui en o rira. Et si ce sont plutôt les gestes de
tendresse auxquels elle est sensible, on s’appliquera à lui en
prodiguer…
On y revient toujours, mais la seule façon de connaître et
de répondre aux ordonnances du Seigneur, c’est de lire ou
d’écouter les Saintes Écritures (enregistrement audio,
prédication, etc.). Et tandis que l’Ancien Testament insiste
sur notre condition première de pécheurs et sur notre
incapacité à plaire à Dieu et à garder Ses commandements, le
Nouveau Testament est porteur d’une bonne nouvelle. Il
nous dit que par Christ, nous sommes morts au péché et que
notre vie doit être cachée en Lui qui a accompli toute la Loi
en ne pêchant pas et en mourant au calvaire  ! (cf.
Colossiens 3.3). Et plutôt que de considérer la Bible de manière
légaliste comme une longue suite de commandements assez
rébarbatifs et di ciles à appliquer, il nous faut la lire comme
un message d’amour écrit tout spécialement pour nous. Un
message qui nous éclaire sur la nature de Dieu, sur Sa
volonté bonne et parfaite, et nous enseigne sur notre identité
en Lui.
Et en vérité, les commandements divins ne sont pas
pénibles à garder et à appliquer, car lorsque nous sommes
connectés au Seigneur, par l’action du Saint-Esprit Son
amour se déverse en nous et coule comme la sève de l’arbre,
Ainsi donc, si nous sommes attachés à Christ, Sa nature
coule en nous afin que nous ayons plaisir à Lui obéir et
portions le fruit de l’amour dont Il se délecte (cf. Jean 15.1-8).
JOUR 73

Jésus dit : « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui
demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de
fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. ». J EAN  15.5

« S ans moi, vous ne pouvez rien faire  », déclare Jésus. Celui


qui pense ne pas chuter ou être en mesure d’aimer
inconditionnellement l’autre sans avoir reçu l’amour de
Jésus s’apercevra vite de ses limites  ! Dans les méditations
précédentes, il a été parlé de l’amour en tant que fruit de
l’Esprit que nous devrions manifester, mais n’oublions pas
la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la
douceur et la maîtrise de soi qui résultent de la présence du
Saint-Esprit en nous. De ce fait, sans Jésus, il nous est
impossible d’aimer parfaitement, d’être dans la joie,
l’espérance et la paix en dépit des circonstances, d’avoir de
la bonté et de montrer de la patience et de la bienveillance de
manière universelle sans voir aux apparences ni chercher
notre intérêt.
En opposition aux œuvres de la chair détaillées en
Galates 5.19-22, nos fruits reflètent notre nouvelle nature. Ils
attestent de notre intimité avec le Seigneur et démontrent
que la puissance de Dieu en nous renverse nos mauvais
désirs au profit des œuvres bonnes pour Son Royaume (cf.
Galates  6.15  ; 2  Corinthiens  5.17). Ainsi donc, le seul moyen
pour un chrétien de porter de bons fruits, c’est de demeurer
en Christ. Dès lors, si nous constatons que certains
demeurent stériles ou produisent des fruits pourris, ne les
jugeons pas, mais encourageons-les plutôt avec amour à
s’approcher de Jésus, à se nourrir de Sa présence et de Sa
Parole au quotidien afin qu’elle devienne vivante par l’Esprit
de Dieu en eux.
JOUR 74

Jésus dit : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles


demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela
vous sera accordé. ». J EAN  15.7

B ien qu’ils croient aux promesses du Seigneur, beaucoup se


demandent pourquoi elles ne s’appliquent pour eux  :
pourquoi ils ne vivent pas la guérison, les délivrances, la paix
ou bien la joie assurées par Jésus dans Sa Parole.
D’abord, il faut comprendre que les promesses de Dieu
sont, en majorité, réservées aux disciples de Jésus, et non à
des chrétiens par alternance. De plus, on ne peut
s’approprier un verset de la Bible en ne prenant que la partie
qui nous intéresse et ne pas tenir compte de l’ensemble du
passage, ni sans envisager le contexte dans lequel il a été
écrit. Par exemple, en Jean  15.7 on ne peut se baser
uniquement sur la partie : « Demandez ce que vous voudrez, et
cela vous sera accordé », sans considérer le début qui dit « Si
vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous,
demandez [...] ». Dès lors, en prenant la globalité de la pensée
de Dieu, on comprend que l’accomplissement de nombreuses
promesses est conditionnel au fait de Lui appartenir et de
demeurer en Lui. Mais c’est aussi être en conformité avec Sa
Parole qu’il nous faut su samment méditer afin qu’elle
s’inscrive en nous et prenne vie (cf. Jean 6.63).
Là est l’attitude normale du disciple qui est di érente de
celle du croyant qui n’a pas saisi le sens du sacrifice et fait le
tri des passages bibliques qu’il adapte à sa convenance et
selon ses besoins. Par ce constat, il est important de rappeler
que Dieu est fidèle à Sa Parole, mais que seul celui qui garde
Ses commandements et fait ce qui Lui est agréable, recevra
de Lui (cf. 1  Jean  3.22). Oui, les plus grandes promesses du
Seigneur sont pour ceux qui Le connaissent intimement,
ceux qui marchent à Sa suite et font la volonté du Père qui
est dans les Cieux. À ceux-là, le Seigneur donne selon ce
qu’Il dit et selon ce qu’Il promet (cf. Jean 8.31).
JOUR 75

Jésus dit : « C’est ici mon commandement : aimez-vous les


uns les autres, comme je vous ai aimés. ». J EAN  15.12

Serions-nous prêts à donner notre vie pour sauver celle


d’un frère ou d’une sœur en Christ  ? Serions-nous prêts à
risquer notre réputation pour secourir celui qui a chuté  ?
Serions-nous prêts à nous défaire de quelque chose qui nous
plaît pour apporter la bonne nouvelle du Royaume de Dieu à
ceux qui en ont besoin et aller vers qui nous n’irions pas
spontanément ?
Dieu ne fait exception de personne. Il s’est o ert en
sacrifice pour tous, y compris et en particulier pour les
impudiques, les adultères, les idolâtres, les meurtriers, les
voleurs, les colériques, les médisants, les querelleurs, les
menteurs, les ivrognes, les drogués… Se donner jusqu’à la
mort pour le plus grand des pécheurs illustre l’amour
INCONDITIONNEL (o ert à tous, sans condition) de Jésus
pour les Hommes. La mesure de Son amour dépasse notre
entendement et notre imagination, mais nous sommes créés
à Son image, et par Son Esprit nous devrions exprimer ce
même amour agapè envers nos frères et sœurs (cf.
Romains 5.8 ; Jean 15.9, 13.35 ; Romains 5.5).
Oui, Dieu désire que nous soyons animés de ce même
amour inconditionnel pour Lui et pour l’Église. En pratique,
aimer Jésus comme Lui nous aime, c’est écouter Sa voix et
faire Sa volonté. Aimer, c’est chercher ce qu’on peut o rir
plutôt que ce qu’on peut gagner, c’est donner de son temps
et mettre ses talents au service de l’assemblée, c’est visiter
un malade, le soutenir dans la prière et prendre soin de lui,
c’est assister le pauvre et secourir l’a igé, c’est honorer son
prochain comme soi-même, l’aider dans son besoin au lieu
de penser à son enrichissement et à son confort personnel.
Aimer c’est ne pas critiquer son frère ou sa sœur en Christ
qui a une tenue ou un comportement qui nous dérange.
Aimer c’est ne pas blesser l’autre par des mots accusateurs
et durs. Aimer c’est bénir, encourager, croire en l’autre,
espérer le meilleur, donner de soi sans attendre en retour...
«  Voici comment nous avons connu l’amour  : Christ a donné
sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour
les frères et sœurs. » (1 Jean 3.16). Le Seigneur nous demande
de nous aimer les uns les autres, alors soyons sans
mensonge, sans ressentiment ou hypocrisie et ne
recherchons pas les honneurs, mais comportons-nous
comme les dignes héritiers de Son amour. Décidons d’aimer
et manifestons-le en action et en vérité, ainsi même si cela
ne doit pas être l’objectif premier notre récompense dans le
Ciel sera grande ! (cf. Matthieu 6.1-5 ; Luc 6.35).
JOUR 76

Jésus dit : « Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le


serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai
appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que
j’ai appris de mon Père. ». J EAN  15.15

En plus d’être notre Sauveur, notre Seigneur et notre


Maître, Jésus est aussi notre ami. Quel privilège d’avoir ce
lien si étroit avec Dieu Lui-même  ! Grâce à cette amitié qui
découle de la connexion avec Son Esprit, d’une proximité
avec Lui par la prière et d’une lecture régulière de Sa Parole,
nous sommes au bénéfice de Son enseignement et de Ses
révélations.
Oui, cette relation intime avec Dieu nous permet de
recevoir Ses conseils précieux et Ses encouragements,
d’avoir Son appui, de profiter de Sa présence bienveillante et
de Son réconfort dans les moments di ciles. En tant qu’ami
et Père, le Seigneur est à nos côtés dans les bons comme
dans les mauvais moments. Quoi que nous vivions, Il pleure
ou se réjouit avec nous, Il nous exhorte, nous conseille et
nous instruit, Il se lève en justice pour nous, Il nous donne
Sa paix et dépose un baume sur notre cœur blessé. Dieu est
notre ami le plus cher. Il ne nous juge pas malgré nos ratés et
ne comptabilise pas nos mauvais choix. Lorsque nous
chutons et que nous regrettons nos erreurs, sitôt notre
repentir sincère, Il nous relève, puis nous console après nous
avoir repris avec amour, patience et bienveillance.
Cette amitié entre nous et le Seigneur ne nous donne
cependant pas de passe-droit pour nous accorder des libertés
avec Sa Parole et Lui manquer de respect en faisant
n’importe quoi. Avant d’être Ses amis, nous sommes d’abord
serviteurs du Maître qu’il nous faut honorer (sainte crainte
de Dieu) et à qui nous devons obéissance. Rappelons-nous
qu’Abraham était appelé «  ami  » par l’Éternel parce qu’il
croyait en Lui ET qu’il faisait Sa volonté (cf. Jacques 2.23).
Cette amitié entre Dieu et nous est un privilège, une grâce
qui nous est accordée. Ainsi donc, cette proximité doit être
entretenue comme un jardin à défricher fréquemment, à
arroser, à ensemencer, à faire grandir par la lecture ou par
l’écoute de Sa Parole, par un partage régulier en cœur en
cœur.
JOUR 77

Jésus dit : « […] ayez la paix en moi. Vous aurez des


tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai
vaincu le monde. ». J EAN  16.33

Si vous avez entendu dire que devenir chrétien signerait la


fin de vos ennuis parce que Jésus mettrait immédiatement
fin à l’ensemble de vos problèmes, ou tout au moins une
grande partie, cela est faux et mensonger ! Le Seigneur nous
a prévenu que nous aurions des tribulations, c’est-à-dire de
l’adversité par des épreuves physiques ou morales. Car c’est
par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le
royaume de Dieu (cf. Actes 14.22).
Ainsi, tout au long de notre vie, nous traverserons des
tempêtes mais, bien que Dieu fasse pleuvoir sur les justes
comme sur les injustes, la di érence est que nous, chrétiens,
nous ne réagissons pas de la même façon au moment de
l’épreuve et nous disposons de moyens en Christ pour
a ronter l’adversité (cf. Matthieu 5.45).
Par l’alliance en Son sang versé pour nous à la croix, nous
sommes enfants de Dieu et héritiers de Ses richesses, qui
sont notamment la paix donnée par Son Esprit au cœur de la
tourmente et la joie attachée à notre espérance de l’éternité
(cf. Jean 14.27). Cette joie et cette paix, transmises par grâce,
s’expriment malgré la maladie, l’infirmité, le rejet, la
sou rance, le deuil, les pertes, etc. Cette paix et cette joie
sont évidemment surnaturelles mais activées par notre foi
car nous savons que le Seigneur a déjà TOUT porté au
calvaire ! Nous sommes assurés que ce qui nous arrive n’est
pas notre fardeau mais, bel et bien, le sien ! Oui, c’est Lui qui
se charge de TOUS nos problèmes et qui à la place, nous
donne son joug léger ! Ainsi, en dépit des circonstances nous
pouvons être joyeux et demeurer dans la paix (cf.
Matthieu 11.30 ; Philippiens 4.4).
De même, alors que nous sommes aux prises avec un
péché qui persiste, il nous faut comprendre que nous ne
sommes plus sous sa domination, puisqu’en donnant Sa vie à
la croix, Jésus a vaincu le monde, le péché et la mort ! De la
sorte, nous n’avons qu’un seul combat à livrer  : celui de
garder la foi en ce que Christ a DÉJÀ accompli, ne pas cesser
de croire qu’en Lui, nous sommes DÉJÀ libres et guéris  !
D’ailleurs, la Bible déclare que c’est en croyant du cœur et en
le proclamant de notre bouche, que la vérité de la Parole de
Dieu s’accomplit dans notre réalité  ! Cette ferme assurance
et cette prise d’autorité su sent à déclencher le miracle.
Ainsi donc, proclamons que Christ s’est chargé de TOUTES
nos fautes et de TOUTES nos faiblesses, et que nous nous ne
sommes plus esclaves de ces péchés que nous pouvons
nommer ! Et puisque nous sommes vainqueurs par Sa mort,
réjouissons-nous toujours dans le Seigneur !
JOUR 78

Jésus dit : « [Mes disciples] ne sont pas du monde, comme


moi je ne suis pas du monde. ». J EAN  17.14

L orsque nous devenons des serviteurs dévoués à Christ,


nous devenons également héritiers de la vie éternelle du
Royaume des Cieux. Ainsi, notre vision quant aux richesses,
aux passions du monde et aux plans des hommes, ne devrait
pas être la même. Nous savons en e et que tout ce qui
appartient à ce monde aura une fin et que nous ne pourrons
emporter dans les Cieux ce que nous possédons ici-bas. C’est
pourquoi Jésus dira  : «  Ne vous amassez pas des trésors sur la
Terre […] mais amassez-vous des trésors dans le Ciel  »
(Matthieu 6.19-20).
Notre vie n’est qu’un sou e face à l’éternité et nous ne
sommes qu’étrangers et voyageurs sur la Terre (cf.
Hébreux  11.13). Ne gâchons donc pas notre temps libre et
notre argent dans des choses vaines et futiles alors que nous
avons la possibilité de nous préparer des trésors
impérissables dans les Cieux, là où est notre véritable
demeure  ! Ayons une vision d’éternité et ne pensons pas
comme ceux qui se perdent et qui avancent sans espérance et
sans Christ. Et si, plutôt que de dépenser notre temps dans
des plaisirs illusoires et temporaires, nous l’utilisions pour
évangéliser, pour proposer notre aide ou o rir nos dons dans
une œuvre chrétienne  ? Et si plutôt que d’acheter une
nouvelle voiture ou un nouveau «  gadget  », nous semions
dans le royaume de Dieu et soutenions financièrement un
ministère appelé à toucher des âmes et à faire des nations
des disciples ?
Au Ciel, nos récompenses seront di érentes selon nos
œuvres sur Terre. La Parole de Dieu a rme que celui qui
plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa propre
récompense selon son propre travail (cf. 1  Corinthiens  3.8).
Assurément, le retour sur investissement du temps et de
l’argent consacrés au Royaume de Dieu sera bien plus
avantageux que toutes les transactions terrestres e ectuées
dans le but de nous enrichir, et que toutes les dépenses
réalisées pour notre bien-être autres convoitises charnelles.
Oui, les récompenses éternelles sont une réalité qu’il est
nécessaire de considérer dans notre organisation financière
et temporelle au quotidien. C’est pourquoi, posons dès
aujourd’hui des pierres précieuses sur nos couronnes
éternelles…
JOUR 79

Jésus dit : « Que tous soient Un, comme toi, Père, Tu es en


moi, et comme je suis en Toi, afin qu’eux aussi soient Un en
nous, pour que le monde croie que Tu m’as envoyé. ».
J EAN  17.21

J ésus accorde beaucoup d’importance à l’unité de l’Église.


Peu de temps avant Sa crucifixion, Il a, à ce sujet, adressé
une longue prière à Son Père à ce sujet (cf. Jean  17.20-26).
Nous, chrétiens nés de nouveau qui représentons l’Épouse de
Christ, nous sommes tous uniques et distincts de par nos
capacités, nos cultures, etc. Et c’est dans cette diversité que
Dieu démontre son infinie sagesse, puisque chaque membre
de Son Église apporte une pierre spécifique à l’avancement
de Son Royaume (cf. 1  Corinthiens  12.12-27  ; Éphésiens  4.4  ;
Romains  12.4-5). Ces di érences ne devraient ainsi pas
constituer un obstacle, mais devraient au contraire être une
richesse, une opportunité de nous former mutuellement, de
grandir spirituellement, d’associer nos talents… Néanmoins,
certains quittent l’assemblée dans laquelle le Seigneur les
avait placés, sous prétexte de ne pouvoir cautionner telle
direction, telle vision ou tel discours, ou parce qu’ils sont en
désaccord avec des ministères établis ou avec des frères et
sœurs. D’autres encore restent dans l’assemblée, mais
deviennent une source de division par leur ressentiment,
leur médisance, leur jalousie et leurs accusations.
S’entendre avec l’ensemble des membres de notre
communauté locale n’est évidemment pas toujours aisé.
Ainsi donc, il est encore bien plus di cile de s’entendre avec
ceux des autres dénominations qui forment l’Église
universelle et peuvent avoir des points de vue plus ou moins
di érents des nôtres, ou bien de s’appuyer sur des doctrines
avec lesquelles nous ne serions pas d’accord. L’unité voulue
par Dieu est donc davantage une unité spirituelle qu’une
unité de pensées qui rassemblerait tout le monde, et se
retrouve dans nos points communs.
Tout comme Jésus est Un avec le Père à qui Il est soumis,
si nous chrétiens étions parfaitement soumis à Dieu, nous
goûterions aussi à cette unité spirituelle. Et puisque nous
formons un seul Corps (l’Église) composé de plusieurs
membres, pour parvenir à cette unité à l’image de Jésus, il
nous faut prier les uns pour les autres, nous soumettre les
uns aux autres, nous supporter, nous entraider et nous
encourager mutuellement, investir dans les projets de nos
frères et sœurs (aide matérielle, physique, morale,
spirituelle, don de temps, d’argent, etc.) pour parvenir à
cette unité. Nos talents, nos services et nos ministères
doivent se compléter et se coordonner avec ceux des autres
membres de l’assemblée locale ou de l’Église universelle, car
dans le Corps de Christ, aucun n’est plus grand que l’autre.
Et plutôt que de considérer les autres chrétiens comme des
obstacles ou comme des concurrents, voyons-les plutôt
comme des « co-ouvriers » qui œuvrent aussi pour la gloire
de Dieu, puis marchons avec eux, d’un même cœur !
JOUR 80

[Jésus] dit : « Tout est accompli. ». J EAN  19.30

Au commencement, Dieu créa le monde comme un


magnifique tableau dans lequel rien ne manquait et tout était
en harmonie avec Lui. Dans ce paradis terrestre, l’Homme
était en connexion parfaite avec son créateur. Il y évoluait en
toute quiétude jusqu’à ce que Satan, un ange qui avait chuté
par sa rébellion, s’y introduise pour détruire l’œuvre du
Créateur et régner sur le monde. Et c’est en écoutant ses
arguments trompeurs, qu’Adam et Eve désobéirent à
l’Éternel, que la connexion avec Lui fut rompue, que la mort
et le mal s’attachèrent à eux, puis se répandirent sur la
Terre.
Refoulés du jardin d’Eden, Adam et Eve expérimentèrent
la sou rance et le péché sur une Terre gouvernée par le mal
(Satan). Et cette malédiction se poursuivit de génération en
génération. Des siècles durant, les Hommes n’eurent plus
accès à Dieu autrement que par les prophètes et les sacrifices
d’animaux régis par des lois rigoureuses. Mais,
heureusement, arriva le jour où Dieu le Père envoya Son fils
unique Jésus sur Terre pour qu’Il s’incarne en Homme, pour
que Lui qui était sans péché porte le péché du monde, pour
qu’Il rachète l’humanité par Son sang versé. C’est donc par
ce sacrifice que Christ a triomphé de la mort et du péché,
qu’Il a dépouillé les démons de leur pouvoir sur nos vies,
qu’Il a rétabli la relation entre Dieu le Père et les êtres
humains  ! Dès lors, en plaçant notre foi dans ce sacrifice
ultime, nous avons accès et sommes unis à Dieu par Jésus,
nous héritons de la vie éternelle et nous ne sommes plus
sous la domination du diable et de notre ancienne nature,
mais libérés. De surcroît, par Ses meurtrissures, nous
sommes guéris de TOUTES nos maladies et délivrés de
TOUTES nos sou rances (cf. Colossiens  2.15  ; Ésaïe  53.5  ;
Romains  6.22). Oui, Jésus a véritablement TOUT accompli
dans chaque domaine de la vie de ceux qui croient en Son
œuvre complète et parfaite !
Après Sa résurrection, le Seigneur nous a spirituellement
placés sur le trône avec Lui, à la droite du Père. Et sur cette
place d’honneur, par Son Saint-Esprit qui vit en nous, nous
avons l’autorité pour notamment chasser les démons et pour
guérir les malades !
JOUR 81

J’ai parlé, dans mon premier livre, de tout ce que Jésus a


commencé de faire et d’enseigner dès le commencement.
A CTES  1.1

C ertains pensent que les prodiges réalisés par Jésus sur


Terre il y a 2 000  ans ne sont plus d’actualité. Pour eux, ce
temps est révolu. Toutefois, tel que le verset du jour le
mentionne, il est bien parlé de ce que Jésus « a COMMENCÉ
de faire  », et non ce qu’Il «  a fait pendant un temps
déterminé » ou bien qu’Il « a terminé de faire ».
Dans son épître, l’apôtre Luc mentionne l’ascension de
Christ, puis relate des faits historiques, des miracles et des
guérisons, au travers du livre des Actes (premier livre du
Nouveau Testament) alors que Jésus n’est plus là. Il raconte
notamment le moment où les disciples réunis dans la
Chambre haute ont reçu le Saint-Esprit et ont annoncé la
Bonne Nouvelle avec puissance, dans toutes les langues et en
tous lieux. Et bien que Jésus ressuscité ne fût plus dans un
corps de chair et physiquement à leurs côtés, Son Esprit
vivait en eux et leur permettait d’accomplir les mêmes
œuvres que Lui, parfois même de bien plus grandes (cf.
Jean 14.12). La Parole déclare : « Vous recevrez une puissance, le
Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à
Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux
extrémités de la Terre.  » (Actes  1.8). Le même Esprit qui était
en Jésus commençait alors à se répandre sur toute chair,
comme l’avait annoncé le prophète Joël dans l’Ancien
Testament (cf. Joël 2.28, Actes 2.17-18).
Jésus est assis sur Son trône dans les Cieux, mais nous Ses
enfants qui représentons Son Corps, nous sommes sur Terre
pour perpétuer Son œuvre. Chaque chrétien né de nouveau,
baptisé d’eau et d’Esprit, marche dans les pas de Jésus. Tous
ceux qui croient en Lui et L’ont accepté comme Seigneur et
Sauveur, ont reçu l’Esprit de Dieu. Ils sont détenteurs de la
même autorité et de la même puissance que Lui pour
accomplir des miracles, pour reproduire Ses œuvres et pour
en faire de plus éclatantes.
JOUR 82

Donne à tes serviteurs d’annoncer Ta Parole avec une


pleine assurance, en étendant Ta main, pour qu’il se fasse
des guérisons, des miracles et des prodiges, par le nom de
Ton saint serviteur Jésus… A CTES  4.29-30

V oilà un verset qui confirme que les serviteurs de Dieu


peuvent faire des miracles !
Les apôtres qui avaient marché avec Jésus pendant Ses
trois années de ministère sur Terre avaient observé que
partout où Il se rendait, Il guérissait les malades, Il libérait
les corps et les âmes, Il ramenait les morts à la vie. La foule
qui suivait le Seigneur était attirée par Sa puissance, par Son
amour et Sa sagesse. Au fil des jours, ils étaient de plus en
plus nombreux à avoir faim et soif de connaître cet Évangile
qu’Il annonçait de Sa bouche et qu’Il démontrait par des
signes et des prodiges. Ainsi donc, après Son assomption, les
disciples réunis s’adressèrent au Père pour recevoir Son
onction et être divinement équipés avant d’aller dans les
rues et y prêcher la Bonne Nouvelle du Royaume dans les
rues. De même, tout chrétien qui voudrait annoncer Christ
sans avoir préalablement reçu Sa puissance ne pourra
véritablement toucher et étancher le cœur de l’Homme. Cela
reviendrait à prêcher dans le désert à des gens assoi és, et
leur parler de l’eau qui rafraîchit sans avoir soi-même été
rempli de cette eau.
Ainsi, à l’exemple des apôtres, prions le Seigneur en
accord avec des frères et sœurs, afin d’avoir une prédication
puissante, accompagnée de signes et de miracles, puis ayons
la pleine assurance qu’Il est fidèle et qu’Il répondra à notre
foi (cf. 1 Corinthiens 2.4 ; Matthieu 18.19).
Jésus a dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit
en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus
grandes, parce que je m’en vais au Père  » (Jean  14.12). Nous
pouvons, tel que le dit le Seigneur, faire de plus grandes
œuvres que Lui. Pour la plupart, nous l’avons compris
intellectuellement, mais nous ne l’avons pas intégré dans
notre mentalité d’enfants de Dieu crées à Son image, parce
que nous continuons d’avancer avec des doutes, de la peur et
des sentiments d’infériorité, de honte, d’impuissance… À la
conversion, le Seigneur nous a arrachés des ténèbres et
rétablis dans notre véritable identité. Pourtant, bien que nés
d’en-haut, nous continuons de nous voir comme de faibles
chrétiens avec notre ancienne nature et nous traînons
toujours nos fardeaux dont le Seigneur nous a pourtant
libérés à la croix. Cette image déformée de qui nous sommes
véritablement en Dieu bloque la puissance du Saint-Esprit et
nous empêche de faire au moins les mêmes œuvres que
Christ. Nous péchons par cette incompréhension de la Parole
qui est pourtant claire quant à notre héritage. C’est pourquoi
nous devons saisir que le sacrifice de Jésus nous donne une
pleine autorité pour guérir, libérer, ressusciter, et pour
annoncer l’Évangile au plus loin et au plus près.
JOUR 83

Ma vie m’importe peu, je ne lui accorde aucun prix ; mon


but c’est d’aller jusqu’au bout de ma course et d’accomplir
pleinement le service que le Seigneur m’a confié, c’est-à-
dire de proclamer la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu.
A CTES  20.24 ( BDS )

L a vie chrétienne est une course d’obstacles et non un long


fleuve tranquille. Le péché peut nous faire trébucher, mais la
repentance et l’action du Saint-Esprit nous permettent de
nous relever, de reprendre des forces et de repartir à partir
de l’endroit où nous sommes tombés.
Si cette course jusqu’au Royaume des Cieux peut être
comparée à une épreuve cycliste, on peut dire que nous
avons le don de nous mettre des « bâtons dans les roues »
et nous exposer aux chutes. Et ces bâtons sont divers. Ce peut
être des fréquentations toxiques qui nous poussent à pécher
ou nous incitent à aller dans des lieux de tentations, mais ce
peut être aussi notre propre désobéissance lorsque nous
faisons délibérément le contraire de ce que le Seigneur nous
recommande (cf. 1 Corinthiens 15.33 ; Proverbes 22.25). Ainsi, il
nous faut être humbles, savoir reconnaître nos faiblesses et
nous discipliner pour ne pas nous approcher trop près des
flammes et risquer de nous brûler. Dés lors, une personne
fragile sexuellement par exemple, devrait s’interdire tous les
lieux et toutes les ressources qui attisent sa convoitise et la
font systématiquement chuter. S’agissant d’un autre qui
lutterait contre l’alcoolisme, il lui faudrait s’interdire les
rues où il y a une concentration de bars et refuser les
invitations où il serait tenté de boire.
Tout au long de ce marathon jusqu’aux Cieux, nous ne
voyons pas la ligne d’arrivée et il y a de nombreux obstacles
à franchir ou à éviter. Cela peut nous décourager, mais si
nous combattons le bon combat de la foi et ne nous
relâchons pas, alors nous gagnerons la course et nous
recevrons la couronne du vainqueur  ! Et la solution pour
tenir jusqu’au bout, c’est de rester attachés à Christ  ; c’est
Lui abandonner notre vie, nos projets et nos désirs
personnels au profit de Ses plans et pour l’annonce de
l’Évangile qui est la raison principale pour laquelle le
Seigneur nous laisse sur Terre plutôt que de nous prendre
immédiatement avec Lui (cf. Jean 4.35 ; 1 Timothée 2.4). De la
sorte, imposons-nous une discipline de fer, soyons
rigoureux avec nos pensées et notre corps, puis écartons-
nous de toutes sources de tentations car même si l’esprit de
l’Homme est bien disposé et plein de bonne volonté, sa chair
est faible (cf. Matthieu 26.41).
Veillons, prions, prenons les bonnes décisions avec la
sagesse que Dieu donne à ceux qui la Lui demandent ! Ainsi,
nous résisterons au diable qui rôde comme un lion rugissant
cherchant qui dévorer (cf. Jacques  1.5-6  ; 2  Corinthiens  2.11  ;
1 Pierre 5.8).
JOUR 84

Je vous ai montré partout et toujours qu’il faut travailler


ainsi pour aider les pauvres. A CTES  20.35 ( BDS )

L ’apôtre Paul savait que l’argent était nécessaire pour


payer ses nombreux déplacements, son logement, sa
nourriture, etc. Cependant, il n’avait pas «  l’amour de
l’argent  ». Quand il exerçait son ministère dans une église
locale, il ne se contentait pas des dons collectés pour lui,
mais il gagnait lui-même son argent en fabriquant des
tentes  ; cela afin de ne pas être un poids financier pour les
chrétiens mais aussi pour avoir d’autres sources de revenus
dans le but d’aider les nécessiteux (cf. Actes 18).
Paul oscillait entre la disette et l’abondance, mais il avait
compris l’importance de prendre soin des pauvres (cf.
Philippiens 4.12). Similairement à Jésus qui aime et porte un
regard particulier sur ceux qui n’ont rien et sont seuls au
monde (les indigents, les orphelins, les veuves…), Paul a
travaillé dur et a donné beaucoup de lui pour être au bénéfice
de son prochain. C’est un exemple pour les chrétiens qui
devraient davantage s’investir pour la cause du malheureux,
et au moins donner de leur superflu pour que le fossé entre le
pauvre et le riche ne soit pas autant creusé.
En tant qu’Église, nous représentons le Corps du Christ
sur Terre. Nous sommes, chacun selon les talents et les
capacités qu’Il nous a donnés, tantôt Ses pieds pour aller
vers les a igés, tantôt Ses mains pour pourvoir à leurs
besoins. Mais si, au lieu d’être dans cet élan de compassion
et de générosité, nous gardons nos mains fermées ou que
nous refusons de faire des pas vers celui qui est dans le
besoin, nous démontrons par cette fermeture de cœur que le
Seigneur n’est ni notre maître, ni même notre modèle  ! Et,
bien que la Parole déclare qu’il y aura toujours des
nécessiteux, il nous faut agir comme Jésus agissait (cf.
Deutéronome 15.11). Sur ce principe, utilisons nos biens pour
partager l’amour du Père à ceux qui sont oubliés des
Hommes. Faisons cela comme si nous le faisions pour le
Seigneur Lui-même afin de réjouir Son cœur et de ne pas
perdre nos récompenses (cf. 2  Corinthiens  9.7  ; Ésaïe  58.7  ;
Matthieu 25.40).
JOUR 85

Si, par la faute commise par un seul homme, la mort a


régné à cause de ce seul homme, à bien plus forte raison
ceux qui reçoivent les trésors surabondants de la grâce et le
don de la justification régneront-ils dans la vie par Jésus-
Christ, Lui seul. R OMAINS  5.17 ( BDS )

P ar la désobéissance d’Adam, le mal et la mort sont entrés


dans le monde (cf. Romains  5.12-19). Depuis, la malédiction
du péché est attachée à l’être humain voué à une damnation
éternelle.
Spirituellement séparé de Dieu, l’Homme naît pécheur.
On s’aperçoit d’ailleurs que très tôt, le bébé possède déjà les
ficelles de la manipulation. Au début, il adopte les pleurs
pour obtenir ce qu’il veut, puis au fur et à mesure qu’il
grandit, il utilise la colère, fait des caprices et convoite les
jouets des autres enfants, il fait preuve d’égoïsme et de
jalousie, il ment à ses parents, etc. Par ce constat, on peut
dire que le péché est inhérent à la nature charnelle et que,
malgré lui, l’Homme est naturellement poussé à faire le mal.
L’être humain dont le corps et l’âme sont souillés par
cette lèpre spirituelle ne peut donc entrer en communion
avec le Dieu trois fois saint. Condamné à vivre et à mourir
loin de la face du Seigneur, l’Homme a heureusement une
possibilité de rédemption et de reconnexion avec son
Créateur. Et la Parole de Dieu nous dit que c’est par le
«  deuxième Adam  », Jésus-Christ, que le pécheur est
racheté, qu’il est purifié de toutes iniquités et rendu juste
devant Dieu. Par la foi, grâce au sacrifice à la croix et par la
résurrection, nous sommes délivrés de la puissance de la
mort, déliés de la malédiction du péché, de nouveau dignes
de nous tenir dans la présence de Dieu et d’être unis à Lui
dans une relation filiale (cf. 1  Corinthiens  15.22-44  ;
Galates 3.13 ; Romains 3.23-24, 8.3).
Romains 5.17 nous atteste que le don de Jésus nous donne
l’espérance d’une éternité avec Lui, mais aussi la victoire sur
le mal et le péché durant notre temps terrestre. Ainsi, alors
que nous sommes déjà assis spirituellement sur le trône aux
côtés de Jésus, nous sommes rois et avons l’autorité du Roi
des rois pour vaincre le péché, pour soumettre notre chair et
le monde des ténèbres, pour régner sur les circonstances de
notre vie. C’est pourquoi, prions, chassons l’ennemi,
déclarons au nom puissant de Jésus ce que nous voulons qu’il
advienne de notre situation, proclamons l’accomplissement,
puis contemplons l’exaucement de notre foi ! (cf. Marc 11.24 ;
Matthieu 16.19).
JOUR 86

Notre vieil Homme a été crucifié avec [Jésus], afin que le


corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus
esclaves du péché. Celui qui est mort est libre du péché.
R OMAINS  6.6-7

C e verset s’adresse à ceux qui ont accepté Jésus comme


Sauveur et Seigneur, car c’est par la reconnaissance de Sa vie
donnée pour expier nos fautes que nous sommes sauvés,
pardonnés et délivrés du mal qui dirigeait nos actes et nos
pensées.
Si notre passage sur cette Terre est bref au regard de
l’Éternité, le chemin du chrétien est loin d’être facile. Il est
fait de hauts et de bas, d’abondance et de déserts… Alors
qu’au tout début, le nouveau converti est porté par Dieu
comme une mère porterait son enfant, le bébé spirituel a le
privilège de découvrir les nombreuses grâces qui
accompagnent la décision de suivre Christ. Les premiers
temps, celui qui est jeune dans la foi vit un amour fusionnel
et passionnel avec le Seigneur. Mais, au fil du temps, cet
amour peut s’a aiblir et tiédir. La réalité du quotidien peut
étou er la ferveur, puis délayer, voire délaisser les vérités
bibliques et laisser le compromis entrer dans le cœur et y
faire sa place. Ainsi, après plusieurs années, il n’est pas rare
de voir des chrétiens se remettre sous le joug du péché et
avoir une vie spirituelle tiède. Et même s’il est vrai que par
sa chair, l’Homme est enclin à pécher, il est anormal pour
quelqu’un « né de nouveau » de pratiquer le mal jour après
jour et en même temps de ne pas le haïr au point de vouloir
tout faire pour changer et en être libéré !
Les péchés réguliers sont souvent liés à des obsessions,
elles-mêmes liées à des pensées non renouvelées par l’Esprit
de Dieu, mais ce peut être aussi le résultat d’un manque de
foi et d’un manque de connaissance de la Parole de Dieu. Car
oui, le secret pour être délivré du péché débute par la
connaissance de la vérité qui a ranchit et nous est donnée
au travers de la Parole de Dieu ! (cf. Osée 4.6 ; Matthieu 26.41 ;
Jean 8.32).
Nous lisons en Romains  6.6  : «  Sachant que notre vieil
Homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût
détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ». Par ce
verset, nous comprenons que Jésus est mort pour nous
purifier de TOUTES nos iniquités, pour nous donner la vie
éternelle et pour que nous ne soyons plus prisonniers des
désirs de notre chair. Et puisque par la foi et par la
déclaration de la Parole de Dieu, Sa puissance agit, alors
nous pouvons déclarer  : «  J’ai été crucifié avec Jésus et je
suis mort au péché ; [mon péché] a été détruit à la croix et je
ne suis plus son esclave ! ».
JOUR 87

Vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et


comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ. R OMAINS  6.11

L orsque Jésus a rendu Son dernier sou e à la croix,


spirituellement, nous sommes morts avec Lui afin d’être
libérés des désirs de la chair. Ainsi, tout comme celui qui
meurt et n’a plus la capacité d’agir ou de penser, et donc de
désobéir à Dieu, le chrétien mort en Christ ne devrait plus
obéir à ses convoitises et vivre dans le péché (cf. Romains 6.7).
«  Christ ayant sou ert dans la chair, vous aussi armez-vous
de la même pensée. Car celui qui a sou ert dans la chair en a fini
avec le péché, afin de vivre, non plus selon les convoitises des
Hommes, mais selon la volonté de Dieu, pendant le temps qui lui
reste à vivre dans la chair. », nous dit 1 Pierre 4.1-2. L’Homme
charnel dont l’intelligence n’a pas été renouvelée par Dieu
répond aux désirs de sa chair sans se remettre en question,
mais le chrétien né de nouveau combat ses mauvaises
pensées avec l’aide du Saint-Esprit pour faire ce qui est juste
et ne pas tomber en tentation (cf. Galates  5.16, 5.24-25). En
conséquence, lorsque nous sommes tentés, avant de nous
égarer et d’être dominés par le péché, nous devons
« crucifier la chair » ou « faire mourir le vieil Homme », ce
qui ne consiste toutefois pas à s’auto-flageller, tel qu’il se
pratique dans certaines courants religieux…
Celui qui est mort ne s’alimente plus, et celui qui ne
s’alimente plus, meurt. C’est ainsi que nous faisons mourir
la chair. Le monde o re un panel de choses futiles et de
produits mauvais, qui consommés à l’excès, alimentent en
continu notre chair au détriment de notre nature spirituelle.
Ainsi, plutôt que de répondre à nos désirs charnels et les
nourrir constamment, il nous faut nourrir notre esprit en
priant, en communiant avec l’Esprit de Dieu et en méditant
les Écritures. Et tandis que chaque jour, nous alimentons
notre esprit par le «  Pain de vie  », la sainteté nous attire
bien davantage que le péché. «  Faire mourir notre chair  »
c’est aussi reconnaitre nos faiblesses. Et dans cette humilité,
nous pouvons déclarer que nous croyons dans la Parole du
Seigneur qui a rme que notre chair et ses passions ont été
clouées à la croix, et que sur la base de notre foi, le Saint-
Esprit travaille en nous et nous aide à soumettre notre
nature pécheresse !
Rappelons-nous que notre Bien-aimé Jésus nous a
rachetés à grand prix de la malédiction éternelle, et que le
péché n’est plus notre maître, à nous qui sommes désormais
sous la grâce et non plus sous la Loi ! Veillons fidèlement sur
nos voies et n’empruntons plus le chemin de perdition, car si
nous si nous persistons dans cette voie, nous perdrons nos
couronnes ! (cf. Romains 6.14 ; Jacques 1.14-15).
JOUR 88

Ne mettez pas vos membres à la disposition du péché


comme des armes au service du mal. Mais puisque vous
étiez morts et que vous êtes maintenant vivants, o rez-
vous vous-mêmes à Dieu et mettez vos membres à Sa
disposition comme des armes au service du bien.
R OMAINS  6.13 ( BDS )

A vez-vous remarqué que nous sommes beaucoup plus


conciliants avec nos écarts de conduite qu’avec ceux des
autres, et que nous avons la fâcheuse tendance à juger
hâtivement et durement la paille du voisin sans nous
attarder sur la poutre logée dans notre œil  ? C’est un fait  :
nous pointons couramment du doigt notre prochain, alors
que nous excusons facilement et bien souvent nos
« erreurs ». Nous nous trompons lourdement en pensant de
la sorte, car nos péchés attristent le cœur de Dieu. De plus,
ils ont des répercussions sur notre âme, sur nos familles, sur
notre couple, sur notre entourage, sur notre mission et sur
notre relation avec le Seigneur. Il n’y a pas de « péchés sans
importance » ni même de « péchés mignons ». Le péché est
un poison mortel qui tue à petit feu celui qui s’y adonne, et
qui de surcroît cause des dommages collatéraux dont nous
sous-évaluons souvent l’impact !
Il est temps de regarder en face les e ets du péché, et le
questionnaire ci-dessous peut nous y aider :
— Le mal que je pratique en secret ne blesse-t-il
vraiment personne  ? N’a ecte-t-il pas mon âme, mon
comportement, mes pensées, mes regards sur moi et sur
autrui ?
— Si ce que je fais était publiquement connu, y aurait-il
des conséquences ? Comment je me sentirais face au regard
des autres et notamment à ceux qui me sont chers ?
— Est-ce que ce péché m’amène à mentir, à user de
tromperie, à me cacher, à manipuler, à mettre en péril ma
santé, mes finances, mon intimité, mes rapports avec mes
proches, mon travail, mon estime de moi, etc. ?
— Les critiques et les insinuations que je fais sur telle ou
telle personne sont-elles des paroles de vie ou des paroles de
mort  ? En quoi est-il utile de calomnier quelqu’un ou de
répandre des rumeurs sur lui  ? Et si je parle dans l’ombre,
est-ce par peur, gène ou incapacité de m’adresser
directement au principal concerné ?
— Lorsque je consomme ce produit illicite ou que je
regarde de la pornographie, est-ce qu’indirectement je ne
suis pas en train de participer à l’essor des réseaux dont ils
sont constitués et ainsi d’accroître le mal et la perversion
dans la société ?
Comprenons que le péché n’est en rien anodin, mais qu’il
fait de gros dégâts, que c’est une arme e cace entre les
mains de Satan qui l’utilise pour nous asservir et asservir le
monde  ! En vertu de quoi, il est temps de rompre avec le
mal ! Il est temps d’avancer sur un chemin de sanctification
et d’utiliser nos membres comme des « armes » au service
du bien afin de chasser les ténèbres et faire grandir le
Royaume de Dieu ! (cf. Colossiens 3.5).
JOUR 89

Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux


qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair,
mais selon l’Esprit. R OMAINS  8.1 ( OST )

C hrist a vaincu la mort et le péché en se substituant à


l’Homme, il y a plus de 2 000  ans, et celui qui se reconnaît
pécheur et considère Christ comme son rédempteur (c’est-
à-dire comme Celui qui l’a racheté aux ténèbres au travers
de Son sacrifice) est considéré comme juste aux yeux de Dieu
le Père.
Lorsque nous appartenons à Jésus, Son Esprit fait Sa
demeure en nous et nous expose nos mauvaises actions. Dieu
crée en nous un sentiment de malaise face à nos fautes.
Notre conscience nous accuse et les remords et la culpabilité
peuvent nous envahir. L’Homme est ainsi conduit à
abandonner son péché, à se repentir, à combattre le mal.
Mais sur ce chemin de sanctification, il faut veiller car notre
ancienne nature cherche à nous détourner du bien pour aller
vers le mal. Parfois, nous céderons aux désirs de la chair et
nous nous relèverons en Christ pour mener de nouveau ce
combat. Dans cette lutte acharnée, le Seigneur voit notre
détermination à devenir semblable à Lui, à reprendre la
marche coûte que coûte et courir dans Ses bras pour
demander de l’aide et panser nos blessures. Et la bonne
nouvelle, c’est que notre fidélité, nos résolutions et notre
amour pour Dieu ont plus de valeur pour Lui que nos
nombreuses chutes.
Nous sommes vainqueurs en Christ  ! Dès que nous
déposons nos fautes aux pieds de Jésus, avec la volonté de
nous tenir droits devant Lui, nous sommes absolument et
totalement lavés de nos péchés, et nous n’avons plus à
craindre ni Sa colère ni Sa condamnation, conformément à la
Parole qui déclare en Psaumes 103.12  : «  Autant l’orient est
éloigné de l’occident, autant Il éloigne de nous nos
transgressions. ». Ainsi donc, si après notre pénitence, le
diable revient nous culpabiliser et nous rappelle notre passé,
rappelons-lui son avenir et sa défaite (cf. Apocalypse  20.10).
Puis, déclarons avec confiance : « Je ne suis plus condamné !
Ma faute a été e acée par le Seigneur et mon Salut est
assuré ! »
Soyons encouragés, car quiconque place sa foi en Jésus
n’a pas à douter de son Salut, et quiconque marche jusqu’à la
fin sur le chemin de la sanctification ne perdra pas son
héritage céleste !
JOUR 90

Si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts


habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les
morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par Son Esprit
qui habite en vous. R OMAINS  8.11

N ous voyons par ce verset que, de la même façon que Jésus


est ressuscité, le Saint-Esprit nous relèvera d’entre les morts
s’il nous faut mourir avant le retour de notre Bien-aimé
Jésus-Christ !
Au-delà de cette déclaration biblique, prenons un instant
pour comprendre que Dieu, par Son Esprit, réside dans le
corps de Ses enfants, qu’Il habite en ceux qui croient dans
l’œuvre de la croix et ont pour Seigneur et Maître, Jésus-
Christ. Considérons maintenant cette certitude face aux
douleurs, aux maladies, aux obsessions (tout ce qui nous
tourmente, psychologiquement, spirituellement ou
physiquement)  : ces derniers n’ont absolument aucune
chance face à la puissance divine qui a fait en nous Sa
résidence ! Le combat a d’ores et déjà été gagné à travers le
sacrifice de Jésus. Bien sûr, pour que notre réalité s’accorde à
la vérité spirituelle, il nous faut croire fermement et souvent
avec persévérance à la victoire acquise et ne pas douter. Dans
cette attitude de foi vivante, les ténèbres ne pourront tenir
face à la lumière de Dieu en nous et s’enfuiront. (cf.
Colossiens 2.15 ; Hébreux 2.14).
Puisque le même Esprit qui a ressuscité Christ vit en
nous, nous devrions vivre des percées et ne plus laisser notre
chair et Satan nous asservir. Victorieux par le sang de Jésus,
habités par la puissance de Son Esprit et pourvus d’autorité
et d’une certaine mesure de foi (cf. Romains  12.3), nous
pouvons et nous devons bloquer les actions de l’ennemi dans
notre corps et nos pensées, prier et jeûner si le Saint-Esprit
nous y incite, puis chasser l’adversaire et repousser les
tentations loin de nous dans le nom de Celui qui est au-
dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance,
de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer (cf.
Éphésiens 1.21) !
JOUR 91

Si nous sommes enfants [de Dieu], nous sommes aussi


héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si
toutefois nous sou rons avec Lui, afin d’être glorifiés avec
Lui. R OMAINS  8.17

D ieu le Père a placé Son Fils premier-né sur le trône à Sa


droite et, à cette place, Christ règne en maître sur toute la
création. Dans la Parole, Jésus est d’ailleurs nommé « Roi des
rois » et « Seigneur des seigneurs » (cf. Apocalypse 19.16).
Bénéficiaires du sacrifice de Christ, par la foi, nous
sommes fils et filles de l’Éternel. Cela implique que nous
avons reçu l’autorité et la puissance de Jésus, que nous
sommes unis au Père par le Fils, que nous sommes déjà assis
sur le trône avec Christ, que nous avons la promesse d’un
héritage fabuleux, bien au-delà de tout ce que nous
pourrions rêver, penser ou même imaginer, et que nous
sommes appelés à être des rois et des reines à qui toutes
choses sont et seront soumises (cf. Galates 3.26 ; Hébreux 2.6-
8).
Nous sommes la création ultime de Dieu à laquelle, un
jour, même les anges seront soumis. Réalisons-nous la grâce
divine sur nous et les faveurs qui nous sont accordées en tant
qu’enfants légitimes du Dieu Très-Haut  ? «  Mais nous
attendons, selon sa promesse, de nouveaux Cieux et une nouvelle
Terre, où la justice habitera.  » (2 Pierre  3.13). Jésus, Roi de ce
Royaume promis, établira de « nouveaux » dirigeants dans
les nations parmi les élus qui auront été de bons et de fidèles
serviteurs (cf. Matthieu 25.21).
Dans cette attente, nous sommes co-ouvriers avec le
Seigneur pour préparer Sa venue en tant que Roi des rois. De
la même nature que Lui, par Son Esprit-Saint, nous devrions
en outre ressentir une sou rance pour ceux qui se perdent
sachant la valeur infinie d’une âme. Et cela devrait nous faire
tomber à genoux et intercéder pour le Salut et la libération
des captifs spirituels ; nous mettre en action et, avec les dons
reçus de Sa main, aller sauver des multitudes, ou du moins
quelques-uns !
JOUR 92

Et même aussi l’Esprit nous soulage dans nos faiblesses ;


car nous ne savons ce que nous devons demander pour prier
comme il faut ; mais l’Esprit Lui-même intercède pour nous
par des soupirs qui ne se peuvent exprimer. R OMAINS  8.26
( OST )

D ans notre communion avec Dieu, il nous arrive de ne pas


savoir quelle prière Lui adresser. C’est alors que Son Esprit
intervient et prend le relais. Si on Le laisse faire, Il dirige
précisément nos pensées et nous conduit dans toute la vérité
(cf. Jean 16.13). À ce titre, l’apôtre Paul nous enseigne que le
Saint-Esprit nous aide par des soupirs inexprimables, par
des prières prophétiques ou bien par la prière en langue
(cf. Romains 8.26-27 ; 1 Corinthiens 14.14-15).
Le Saint-Esprit est un allié précieux dans la prière faite au
Seigneur. Et plutôt que de réciter le «  Notre Père  » comme
un mantra parce qu’on ne sait pas quoi dire, ou parce que
c’est une manière de prier facile et mécanique, et plutôt que
de bénir le repas ou notre famille comme un acte répétitif, à
la limite de la superstition, il est bon de laisser l’Esprit de
Dieu nous guider et nous inspirer. De la sorte, notre prière
montera directement au trône du Père et touchera
précisément Son cœur…
Pour être exaucée, notre prière doit être conforme à la
Parole de Dieu et non utilisée pour des motifs égoïstes. Il est
d’ailleurs écrit : « Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce
que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions »
(Jacques 4.3-4). Inutile donc de réclamer à Dieu plus d’argent,
une belle épouse ou des talents supplémentaires pour
satisfaire notre chair et nourrir notre orgueil. Demandons-
Lui plutôt davantage de moyens pour venir en aide à ceux qui
ont besoin (les pauvres, les prisonniers, les veuves, les
orphelins…), ou pour financer la propagation de l’Évangile.
Réclamons-Lui les dons, les talents afin de faire grandir Son
Église et faire avancer Son Royaume. C’est dans cette
optique, avec une bonne disposition de cœur, que nous
verrons le Dieu fidèle et bienveillant répondre assurément à
nos prières.
Le Saint-Esprit connaît parfaitement nos besoins et la
volonté de Dieu à notre égard, alors faisons appel à Lui si nos
prières demeurent lettres mortes parce qu’elles ne dépassent
pas le plafond de notre chambre et qu’Il ne peut les entendre.
Oui, il est important de ne pas nous décourager dans notre
communion avec Dieu car, dans nos faiblesses et nos erreurs,
Jésus et le Saint-Esprit intercèdent en notre faveur et de la
meilleure manière ! (cf. Romains 8.34). Ainsi, lorsque les mots
et les inspirations nous manquent pour communiquer avec
Dieu, au lieu de faire des « listes de courses » auxquelles Il
ne répondra pas, faisons silence et écoutons l’Esprit parler
en nous, nous donner une direction, une image, une parole,
un songe ou une vision ouverte qui orientera e cacement
nos prières !
JOUR 93

Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui


L’aiment, de ceux qui sont appelés conformément au plan
divin. R OMAINS  8.28 ( BDS )

C ette promesse de l’apôtre Paul peut être di cile à


assimiler lorsque nous sommes dans l’a iction, la détresse,
la di culté ou encore l’impasse, et que nous ne voyons pas
comment cela pourrait concourir à notre bien. Et pourtant,
les Écritures ne mentent pas. Dieu tient toujours parole,
alors croyons que les circonstances contraires peuvent
devenir des moyens de bénédiction pour nous ou pour
d’autres, et qu’elles participent à nous façonner à Son image.
Comment cependant prétendre aimer Dieu en négligeant
Sa Loi, tout en s’attendant à la bénédiction  ? C’est un non-
sens  ! Comment manifester l’amour de Dieu et demeurer
dans Son amour en négligeant Sa Parole ? (cf. Jean 14.15, 14.21,
15.10). Selon ce que dit le Seigneur, il y a un lien de cause à
e et entre être béni de Lui (avoir ou recevoir Sa faveur) et
démontrer notre amour envers Lui en suivant Ses
commandements. Oui, notre amour pour Dieu se mesure à
notre désir de Lui être agréable et de nous soumettre à Sa
Loi. Autrement dit, nous pouvons déclarer L’aimer jusqu’à
nous en convaincre, mais si nous ne faisons pas Sa volonté,
si nous n’écoutons pas Sa Parole, alors nous ne L’aimons pas
réellement, car « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole »,
déclare Jésus en Jean 14.23.
Nous pensons à tort que les promesses bibliques
s’appliquent à tous les chrétiens qui les connaissent par
cœur ou les déclarent de leur bouche. En vérité, elles ne
concernent que les disciples qui suivent Jésus-Christ et
obéissent à Sa Parole. «  N’aimons pas en paroles et avec la
langue, mais en actions et avec vérité. Par là nous connaîtrons que
nous sommes de la vérité, et nous rassurerons nos cœurs devant
Lui. » (1 Jean 3.18).
Soyons encouragés, car en tant que disciples, nous
sommes héritiers du Royaume des Cieux où il n’y aura plus
ni pleurs, ni maladies, ni sou rances ! Ainsi, appuyons-nous
sur cette Parole de Dieu qui a rme que «  toutes choses
concourent au bien de ceux qui aiment Dieu  », et dans les
moments di ciles, déclarons-la avec foi. Réjouissons-nous,
puisque nous avons la faveur de Dieu sur notre vie et,
qu’assistés du Saint-Esprit nous avons la victoire sur les
manœuvres ennemies !
JOUR 94

Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? R OMAINS  8.31

D e nombreux récits de l’Ancien Testament nous parlent de


la grandeur et de la puissance de Dieu…
À titre d’exemple, le jeune David, certain de la force de
Dieu en lui, se mesura à Goliath, un géant d’environ trois
mètres que l’armée d’Israël redoutait et refusait d’a ronter.
Goliath, qui s’attendait à combattre un guerrier de bonne
taille, s’étonna de voir ce berger gringalet qui n’avait qu’une
fronde et cinq cailloux pour lui faire face… En se moquant du
jeune garçon, cette montagne de chair ne savait pas que par
la foi, David était confiant car il connaissait l’issue favorable
de cette confrontation, lui qui déclara d’ailleurs
prophétiquement  : «  La victoire appartient à l’Éternel.  » (1
Samuel 17.47). Le géant ne se doutait pas que ce petit gardien
de moutons était rempli de la puissance de Dieu qui peut
renverser n’importe quelle montagne. Il n’imaginait pas, que
lui que personne n’osait défier, serait terrassé d’un seul jet
de pierre.
Autre exemple  : celui de Samson qui tua mille Philistins
avec une simple mâchoire d’âne, mais qui, malgré sa force
surhumaine, reconnaissait que sa victoire lui venait de
l’Éternel qui combattait à ses côtés (cf. Juges 15.18).
Quant à Daniel, qui avait passé la nuit au milieu des
fauves, il fut retiré de la fosse aux lions sans aucune blessure
parce qu’il avait eu confiance en son Dieu (cf.  Daniel  6.23).
Plus tôt, ses trois amis (Schadrac, Méschac et Abed Nego)
avaient été jetés dans une fournaise ardente et en
ressortirent indemnes car Dieu avait envoyé son ange délivrer
ses serviteurs qui ont eu confiance en lui (cf. Daniel 3.28).
L’Éternel est fidèle. Il ne change pas. Sa puissance est plus
grande que les tempêtes les plus fortes, que les montagnes
les plus hautes, que les géants les plus méchants, que les
lions les plus féroces et que le feu destructeur. Aucune
situation n’est trop désespérée pour Celui qui a créé toutes
choses et qui révèle Sa force dans notre faiblesse, à hauteur
de notre foi ! (cf. Ésaïe 43.2).
Ainsi, déclarons avec assurance que rien ne peut nous
atteindre car Dieu est avec nous !
JOUR 95

J’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les


dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni
les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune
autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu
manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. R OMAINS  8.38-
39

L orsque nous n’avions point la foi en l’œuvre salvatrice de


la croix, le péché nous coupait de la présence de Dieu. Mais
depuis que nous avons abandonné notre vie à Christ qui a
o ert Sa vie pour nous racheter du péché et de la mort, le
Père nous voit désormais comme des Saints, si bien que
dorénavant, rien au monde ou dans l’univers ne peut ni ne
pourra jamais nous séparer de Son amour… (cf. 1 Pierre 2.9).
Nos tricheries, nos convoitises, nos manquements, nos
erreurs, nos comportements médiocres, nos viles pensées,
nos bouches mauvaises, etc., ne peuvent nous priver de
l’amour inconditionnel de Dieu pour nous. Oui, il n’y a rien
que nous puissions faire de plus, de meilleur ou de spécial
pour mériter cet amour, mais également rien que nous
puissions faire pour en être destitués  ! Ainsi, selon la
parabole du fils prodigue, le pécheur qui vient ou revient à
Lui est reçu à bras ouverts, sans jugement ni la moindre
accusation. Dieu est bon et miséricordieux. Il se réjouit
lorsqu’un nouveau membre vient agrandir Sa famille, mais Il
est également particulièrement touché et heureux lorsqu’un
enfant rebelle retourne à Lui et se repent sincèrement. Oui,
nous sommes Son bien le plus précieux et, dans Son amour à
la fois inexplicable et extraordinaire, le Père espère et se
languit de celui qui s’est éloigné de Lui  ; c’est pourquoi
lorsque celui-ci revient, Il court à sa rencontre, Il lui enfile
une tunique blanche, lui met une bague au doigt, et lui
prépare les meilleurs mets (cf. Luc 15).
Dieu est amour. C’est Sa nature et Il ne peut se renier Lui-
même. En conséquence, quoi que nous vivions, subissions ou
traversions, notre Père céleste se tient toujours prêt de nous
pour nous venir en aide. Et s’il advient que nous marchions
sur des chemins de traverse et nous éloignons de Sa maison,
Il espère notre retour et se réjouit de nous voir revenir à Lui.
Et là, toute la dimension de Son amour se voit à travers Ses
pieds qui courent vers nous, Ses bras qui nous accueillent
généreusement, Sa Parole qui nous donne un festin de
promesses et Ses mains qui nous lavent de nos souillures,
qui pansent nos blessures, qui nous bénissent et nous
remettent en marche ! (cf. 1 Jean 4.16).
JOUR 96

Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez


transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin
que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est
bon, agréable et parfait. R OMAINS  12.2

B ien souvent, le chrétien oublie qu’il lui faut marcher sur


un chemin étroit et ne pas céder aux attraits de ce siècle. Il
lui faut alors se rappeler qu’il n’est pas de ce monde mais n’y
est qu’un voyageur temporaire (cf. Jean 17.14-18 ; 1 Pierre 2.11).
N’aspirons pas aux inclinaisons du monde, n’ayons point
part aux œuvres des ténèbres et n’adhérons pas aux
systèmes de pensées de notre époque (avoir du pouvoir ou de
l’argent à n’importe quel prix, chercher la reconnaissance,
céder à ses pulsions, développer l’égoïsme, l’impudicité,
etc.), mais attachons-nous plutôt aux valeurs du Royaume de
Dieu, soyons des artisans de paix, des témoins de la Bonne
Nouvelle de Christ, Ses ambassadeurs, le sel et la lumière
qu’Il a déposé sur Terre.
Nos compromis impactent notre âme et notre relation
avec Dieu et insidieusement, ils contaminent nos pensées et
nous éloignent de Lui (cf. Jacques 4.4). Il nous faut cesser de
croire que nos petits arrangements de confort ont peu de
conséquences sur notre vie spirituelle, en prétextant que
Dieu nous a de toute façon déjà préparé une place de choix
dans Son Royaume quand bien même nous chuterions, nous
ne L’écouterions pas ou n’aurions qu’une foi tiède. Cette
croyance est fausse et dangereuse  ! La grâce de Dieu n’est
pas une hyper grâce où tout serait permis et rien ne pourrait
nous dessaisir de notre héritage éternel ! Certaines habitudes
de vie conservées par automatisme ou par facilité – pour se
mouler à la mentalité du monde, s’identifier à ceux qui nous
entourent –, sont inimitiés contre Dieu et peuvent amener à
un obscurcissement de la conscience, puis à un
endurcissement de notre cœur. Et, par voie de conséquence,
nous priver de l’héritage du Royaume des Cieux !
Quant à la persécution, elle est normale pour celui qui
prend position pour Christ, qui défend les valeurs du
Royaume de Dieu (cf. Jean  15.19). Ne soyons pas de ces
chrétiens qui s’adaptent au monde, voire pire, adaptent les
Écritures pour éviter d’être moqués, méprisés ou rejetés, et
n’apportons pas les dérives du monde au sein même de
l’Église. Que notre prédication de l’Évangile ne consiste pas à
raconter au pécheur que ce qu’il fait n’est pas si mal ou si
grave, et que Dieu le prendra tel qu’il est dans le Ciel, mais
disons-lui plutôt : « Ce que tu fais, Dieu le considère comme
péché mortel et ta place est normalement en enfer, mais Il
t’aime tellement qu’Il a une solution pour toi : Jésus ! Alors,
deviens Son disciple ! ».
Ne soyons pas trouvés légers et infidèles au retour de
l’Époux  ! Enfin, travaillons ardemment à notre Salut et
prenons les bonnes décisions  ! Prions et demandons à Dieu
de nous dévoiler ce qui ralentit, freine ou bloque notre
avancement et notre maturité.
JOUR 97

[…] selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun.


R OMAINS  12.3

Q ui n’a jamais estimé manquer de foi pour anéantir les


oppositions, pour dominer sur la maladie, les di cultés,
les oppressions, les mauvaises pensées, les ruptures, les
rejets, les pertes, les trahisons, etc., alors que celle-ci est
indispensable pour vaincre l’ennemi et déplacer les
montagnes ? (cf. Luc 17.6 ; Matthieu 17.20-21).
Chacun de nous possède pourtant une mesure de foi
su sante et donnée par Dieu pour activer Son bras et
déclencher le miracle selon ce que dit le verset du jour  !
D’ailleurs la foi n’est pas stagnante, elle se travaille, se
développe et se renforce (cf.  2  Corinthiens  10.15). Et c’est en
Romains  10.17 que nous trouvons un principe fondamental
pour la faire grandir  : «  La foi vient de ce qu’on entend, et ce
qu’on entend vient de la Parole de Christ. ». De la sorte, par la
lecture des témoignages de guérison, des délivrances et des
prodiges de Jésus ou de Ses disciples au travers de la Bible,
mais aussi par l’écoute et la découverte des interventions
divines contemporaines, nous comprendrons que Dieu est
puissant et que nous sommes toujours au bénéfice de cette
puissance d’amour infinie et miraculeuse. Ce que Dieu a
accompli hier, Il l’accomplira aussi demain car Il ne change
pas !
Ainsi, notre première mesure de foi est dans l’assurance
que l’Éternel Dieu est le même hier, aujourd’hui et
éternellement, et saisir que Sa puissance, Son autorité et Sa
volonté de révéler Sa gloire et de bénir Ses enfants ne sont
pas obsolètes  ! Apprendre à connaître Dieu et découvrir, Sa
fidélité et Son amour pour nous et pour l’humanité, c’est
développer une foi qui nous permettra de franchir les
di érents obstacles qui jalonneront notre vie !
JOUR 98

Les commandements : « Tu ne commettras point


d’adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu ne
convoiteras point », et ceux qu’il peut encore y avoir, se
résument dans cette parole : « Tu aimeras ton prochain
comme toi-même. ». R OMAINS  13.9

T oute la Loi pourrait se résumer au commandement du


Seigneur d’aimer son prochain comme soi-même, car si
l’amour parfait de Dieu se manifestait précisément en nous,
il nous serait intolérable d’attrister, de blesser, de voler, de
jalouser, d’accuser ou de tromper notre prochain.
Hélas, tant que nous ne sommes pas revêtus de notre
nouveau corps glorifié (ce qui n’arrivera que lors du retour
de Jésus), nous subirons l’influence de notre nature
charnelle au lieu d’être conduits uniquement par l’amour
agapè de Dieu. Ainsi, nous avançons avec des fardeaux de
rancœurs, de colères, de médisances et de jugements, quand
nous devrions être dans la compassion, la compréhension, la
douceur, la bienveillance, etc. Et cela explique qu’entre frères
et sœurs en Christ d’une même assemblée, avec nos amis, au
sein de nos familles ou même avec des inconnus, nous ne
parvenions pas à aimer véritablement, que nous nous
blessions, que nous critiquions et que nous ayons du mal à
pardonner.
Si Jésus avait eu le cœur aussi dur que le nôtre, Il n’aurait
pas quitté Son Ciel de gloire et revêtu notre humanité pour
nous réconcilier avec le Père, et o ert Son corps en
rédemption de nos péchés. Mais alléluia ! Dieu est amour et
nous aime malgré nos fautes, notre égoïsme et notre
méchanceté ! De la sorte, à l’image de notre Maître, il nous
faut aimer notre prochain quel qu’il soit, quoi qu’il dise et
quoi qu’il fasse. Mais cela ne peut se faire qu’en décidant de
changer, en crucifiant notre chair, en s’abreuvant à la Source
de vie et en laissant au Saint-Esprit assez de place dans
notre vie et dans notre cœur pour qu’Il puisse exprimer Sa
nature en nous et à travers nous, et que Ses fruits se
manifestent en nous. Il faut qu’Il croisse et que nous
diminuions ! (cf. Galates 5.22-24 ; Jean 3.30).
JOUR 99

Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ et n’ayez pas soin


de la chair pour en satisfaire les convoitises. R OMAINS  13.14

N otre style vestimentaire parle pour nous. Ainsi, on peut


reconnaître un supporteur de football, un rockeur, un geek,
un gothique ou même, dans certains cas, un professeur ou
un banquier, à sa façon de s’habiller. Mais qu’en est-il du
chrétien  ? Il peut porter une croix autour du cou ou encore
un tee-shirt floqué d’une sérigraphie biblique ou d’un
ICHTHUS, mais ce ne sont ni ses accessoires ni ses
vêtements qui devraient l’identifier en tant qu’enfant de
Dieu, mais bel et bien son caractère, son témoignage
extérieur (caractère, amour, honnêteté, valeurs, etc.).
Dieu nous appelle à  répandre la bonne nouvelle de
l’Évangile afin de di user Sa lumière là où il y a les ténèbres.
Et si, au lieu de vouloir paraître cool aux yeux du monde, les
chrétiens aspiraient davantage à revêtir la nature de Christ
(doux, aimant et humble de cœur), les inconvertis seraient
intrigués par leur di érence d’attitude et par ce qu’ils
dégagent !
Nombreux sont les croyants qui aspirent à vivre un réveil
spirituel accompagné d’une sorte de tsunami de guérisons,
de délivrances, et d’une recrudescence d’âmes qui se
donneraient à Christ... Pour ma part, je suis certain que cela
se produira avant le retour de Jésus. Cependant, il ne su t
pas de prier pour que Dieu fasse descendre Sa gloire sur la
Terre car cela dépend en vérité de la consécration de Son
peuple. Le fait est que la manifestation de la puissance de
Dieu dans une nation commence par un réveil dans le cœur
des chrétiens qui y vivent (cf. 2 Chroniques 7.14). Dieu utilise
l’être humain pour déverser Sa puissance sur la Terre. Il
n’utilise rien ni personne d’autre, pas même les anges pour
accomplir cette mission ! De ce fait, si nous voulons voir un
changement dans notre famille, notre quartier, notre ville,
notre pays, nous devons être réveillés spirituellement, faire
taire les désirs de notre chair et nous revêtir chaque jour du
Seigneur Jésus-Christ. Ce n’est qu’ainsi, par notre feu
renouvelé, notre sanctification et notre consécration, que
nous contaminerons nos proches et ceux qui croiseront notre
chemin !
JOUR 100

[Jésus] Lui-même, d’ailleurs, vous rendra forts jusqu’à la


fin, pour que vous soyez irréprochables au jour de notre
Seigneur.
1 C ORINTHIENS  1.8 ( BDS )

L orsque nous décidons de suivre la voie droite et étroite, de


marcher sur le chemin de la sainteté, nous présumons bien
souvent que ce sera compliqué et laborieux, que les sacrifices
seront nombreux et les batailles éprouvantes. Toutefois, le
verset précité nous rappelle que la tâche ne sera pas aussi
di cile que nous pouvons l’imaginer car le Seigneur nous
donne chaque jour la force nécessaire pour avancer et
grandir dans la consécration, jusqu’au bout !
En pratique, dès que nous retirons nos vêtements de
péché par la repentance, nous revêtons une tunique blanche
de pureté. Nous sommes appelés Saints, et débute un
processus de sanctification. Assistés des promesses du
Seigneur et de Son Esprit, il nous faudra veiller sur notre
chair et sur notre âme tout au long de notre vie, nous
débarrasser et nous nettoyer de toutes souillures jusqu’à
parvenir à la stature parfaite du Fils et pouvoir nous
présenter dignement devant le Père (cf. Lévitique  20.7  ;
1 Thessaloniciens 4.3 ; 2 Corinthiens 7.1 ; Hébreux 12.14).
De manière imagée, à la conversion, notre vie ressemble à
une table pleine de salissures dont certaines s’enlèveront
d’un simple coup d’éponge par notre propre volonté, par le
renouvellement de l’intelligence, par l’action du Saint-Esprit
ou par la grâce du Seigneur. D’autres cependant sont
tellement incrustées, car présentes depuis trop longtemps,
que nous devrons persévérer et insister pour parvenir à les
retirer par le moyen de la repentance et par la foi  ! Et la
bonne nouvelle, c’est que Dieu nous aide à faire ce grand
ménage par Son Esprit ! (cf. 2 Corinthiens 3.18).
Être rendus purs et saints selon la volonté de Dieu,
soumettre notre chair et aligner nos pensées sur Sa Parole,
voilà ce à quoi il nous faudrait tendre et aspirer ardemment !
Certes, cela est loin d’être simple et nos rechutes peuvent
être décourageantes. Toutefois, nos défaites ne signifient pas
que la guerre est, car Christ l’a déjà gagnée ! (cf. Jean 16.33).
La force du Seigneur est en chacun de nous, alors ne croyons
pas l’ennemi qui nous susurre que notre foi est bien trop
petite, que notre esprit n’est pas de tailler à lutter contre la
chair, que ce combat ne sert à rien, que nous n’y arriverons
jamais. Au cœur de nos luttes, réa rmons plutôt que la
victoire est à portée de notre foi, car Jésus l’a obtenue pour
nous en mourant sur la croix !
Le temps est compté, alors ne tardons pas à nous purifier,
à nous sanctifier et à nous consacrer, afin de remplir et
rallumer notre lampe. Levons-nous ! Combattons  avant que
le Seigneur ne revienne et ne nous surprenne dans notre
nudité spirituelle, dans notre paresse, nos compromis, notre
désobéissance ou notre tiédeur, et ne nous vomisse, déclare
ne pas nous connaître ou ne nous ferme l’accès à la salle des
noces de l’Agneau ! (cf. Matthieu 7.23 ; Apocalypse 3.16).
JOUR 101

Puisqu’il y a parmi vous de l’envie, des dissensions et des


partis, n’êtes-vous pas charnels, et ne vous conduisez-vous
pas selon l’Homme ? 1 C ORINTHIENS  3.3 ( OST )

Ô combien il est facile de juger celui ou celle qui commet


l’adultère en nous appuyant sur 1 Corinthiens 6.18 ! Pourtant,
tout péché qui créé des divisions dans l’Église (universelle ou
locale), est tout aussi condamnable. En e et, celui qui
critique, accuse, engendre des disputes, di ame ou méprise
son frère ou sa sœur, s’en prend directement à Jésus Lui-
même et à Son Épouse, et oublie qu’il nous faut rechercher le
bien de tous et conserver l’unité du Corps de Christ dans
l’amour et l’espérance…
Que dire des jalousies et des envies  qui découlent
généralement d’une frustration  ? Nous sommes bien
prompts quelquefois à estimer qu’une personne n’a pas sa
place dans le service pour x raisons, mais qu’en revanche,
NOUS devrions avoir une bien meilleure place  ! Que cela
semble bibliquement justifié ou pas, nous n’avons pas à
maudire intérieurement, à juger, ni estimer qui doit mériter
d’œuvrer pour Dieu de telle ou telle manière. Cette attitude
de cœur montre d’ailleurs que nous ne sommes pas encore
prêts à être promus car avant d’être élevé, il faut d’abord
s’illustrer par l’amour de Dieu en nous et s’habiller
d’humilité (cf. Romains  9.20, 14.4  ; 1  Pierre  5.6). Et si, comme
nous le supposons ou l’avons reçu par la foi, nous sommes
appelés à faire quelque chose de bien plus grand que ce que
nous faisons actuellement, ne cessons pas de croire que la
promesse s’accomplira et que le Seigneur nous élèvera au
temps voulu, car à part notre éventuelle manque de
formation et de consécration, RIEN ni PERSONNE ne pourra
contrecarrer Ses plans pour nous !
À nous, membres de Son corps, Jésus qui fait UN avec le
Père et avec l’Esprit, demande de nous e orcer à conserver
l’unité et la paix au sein de Son Église. Or, le ciment de
l’unité, c’est l’amour surnaturel de Dieu. Ainsi, lorsque nous
abandonnons nos envies personnelles de réussite et que nous
déposons notre ego à la croix, le Seigneur peut faire grandir
en nous et se déployer Son amour agapè, duquel découlera
l’humilité et le désir d’être au service de l’Église,
d’encourager, d’aider et d’élever l’autre sans arrière-pensée,
croire en lui et le voir supérieur à nous. (cf. Philippiens  2.3  ;
1 Pierre 3.8).
JOUR 102

Si l’œuvre bâtie par quelqu’un sur le fondement subsiste, il


recevra une récompense. Si l’œuvre de quelqu’un est
consumée, il perdra sa récompense ; pour lui, il sera sauvé,
mais comme au travers du feu. 1 C ORINTHIENS  3.14-15

L es récompenses éternelles promises par Dieu sont


réservées à ceux qui auront servi Son Royaume sur Terre et
selon Sa volonté…
Lorsque nous acceptons Jésus comme notre Sauveur
personnel et nous tournons vers Lui dans une attitude de
repentance, Il pardonne et e ace nos péchés présents,
passés et à venir, puis nous place sur le trône d’éternité avec
Lui. Dès lors, nous sommes assurés de notre Salut si nous
n’abandonnons pas la foi (cf. Ésaïe 43.25 ; Colossiens 1.13-14).
La vie chrétienne ne s’arrête cependant pas à la rémission
des péchés et au Salut donné par grâce. Jusqu’au bout, il
nous faudra marcher sur un chemin de sanctification qui doit
s’allier à la consécration, à la discipline, au sacrifice et au
service. En e et, si nous appartenons à Christ, nous allons
développer un cœur de serviteur, nous aurons envie de
connaître Ses plans pour nous et aurons l’ardent désir
d’entrer dedans. Ainsi, selon notre foi, au fur et à mesure de
notre soumission et de notre écoute de Sa Parole, nous
saurons que nous sommes appelés à œuvrer pour Son
royaume à temps plein, dans notre cadre professionnel ou
bien durant nos temps libres.
Une fois le projet de Dieu inscrit en nous, il nous faut
avancer par la foi dans notre champ de mission et devenir
des ouvriers pour Sa moisson. Cela n’est toutefois pas
toujours aussi simple. Certains ne chercheront jamais à
savoir quel est leur appel, d’autres seront des ouvriers
paresseux et peu productifs, d’autres encore penseront servir
Dieu convenablement, mais ne seront pas à la place
divinement prévue pour eux et ne produiront pas les fruits
attendus.
Dieu jugera nos œuvres et nous récompensera selon notre
obéissance et de notre travail pour Lui. Et si le fruit de nos
actions a permis de faire avancer Son Royaume sur Terre et
que nous étions accordés à Sa parfaite volonté, Il nous
couronnera et nous appellera « bons et fidèles serviteurs ».
Sans quoi, nos œuvres ne tiendront devant Son tribunal.
Elles ne nous suivront pas dans l’éternité et ne nous
permettront pas d’être honorés par le Seigneur. C’est alors
que nous serons sauvés, mais de justesse, comme au travers
du feu (cf. 2  Corinthiens  5.10  ; 1  Corinthiens  3.13  ;
Apocalypse 2.10).
JOUR 103

Le Royaume de Dieu ne consiste pas en paroles, mais en


puissance. 1 C ORINTHIENS  4.20

Q uelques lignes plus haut, dans sa lettre aux Corinthiens,


Paul déclarait : « Ma parole et ma prédication ne reposaient
pas sur les discours persuasifs de la sagesse [humaine], mais sur
une démonstration d’Esprit et de puissance, afin que votre foi soit
fondée non sur la sagesse des Hommes, mais sur la puissance de
Dieu. ». Durant Son ministère, Jésus lui-même accompagnait
toujours sa prédication de miracles. Et ces manifestations de
la puissance de Dieu attiraient les foules à Lui et ont permis
d’annoncer l’Évangile au plus grand nombre. Ainsi, partout
où Il se rendait, les Évangiles rapportent qu’Il guérissait les
malades, qu’Il délivrait les captifs et accomplissait des
miracles. Le livre des Actes rapporte aussi que les apôtres
baptisés du Saint-Esprit faisaient ces mêmes prodiges  ! (cf.
Actes 5.12).
Certains pensent que la manifestation de la puissance de
Christ est terminée, pourtant en Marc 16.17, il est dit : « Voici
les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru  : en mon
nom, ils chasseront les démons  ; ils parleront de nouvelles
langues ; ils saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage
mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux
malades, et les malades, seront guéris.  ».  Cette parole est
toujours d’actualité pour tous ceux qui croient en Jésus et en
Son autorité. De plus, nous savons que l’Éternel ne change
pas et que le même Esprit qui était en Jésus et qui L’a
ressuscité, vit désormais en nous (cf.  Romains  8.11  ;
Hébreux 13.8).
C’est par la foi, au travers de notre obéissance et de notre
travail pour Lui et Son Royaume, que le Seigneur se révèle à
tous ceux qui sont appelés, qu’Il agit avec puissance, qu’Il
accomplit des merveilles et des prodiges ! Ainsi, l’application
de notre foi dans le cadre de l’évangélisation par exemple,
déclenche la puissance de Dieu et amène les miracles pour
ceux qui ont besoin d’entendre la bonne nouvelle de
l’Évangile ! Nous, Ses disciples, sommes des instruments que
Dieu utilise pour certifier au monde qu’Il est vivant et qu’Il
agit toujours avec puissance. Par notre foi en Sa Parole et
dans Ses promesses, nous devenons le canal de la guérison
divine et de la délivrance.
JOUR 104

Pourquoi ne sou rez-vous pas plutôt qu’on vous fasse tort ?


Pourquoi ne supportez-vous pas plutôt du dommage ?
1 C ORINTHIENS  6.7 ( OST )

L orsque nous sommes injustement ou faussement accusés,


abusés, critiqués, nous cherchons d’emblée à nous défendre
ou bien à rétablir la vérité. Seulement, dans le verset du jour,
Paul s’adresse à des chrétiens qui se font mutuellement des
procès publics, et les invite à plutôt supporter l’injustice… Et
s’il mentionne les recours en justice, cette recommandation
inspirée par l’amour divin vaut aussi pour ceux qui lavent
leur honneur au vu et au su de tous, et se font leur propre
avocat.
Notre époque est particulièrement propice à ce type de
comportements vengeurs et narcissiques depuis l’expansion
des réseaux sociaux qui facilitent ce type de confrontations
verbales ou écrites, d’altercations publiques. De la sorte, les
gens se justifient, s’insultent, se dénoncent ou encore se
rabaissent via Facebook, Twitter, Instagram ou autres médias.
Mais nous, en tant qu’ambassadeurs du Royaume de Dieu et
porteurs de Sa lumière, nous n’avons pas à agir ainsi. Cela
est indigne de notre identité en Christ. Pourtant, il est de
plus en plus commun d’être témoins de querelles entre des
prétendus chrétiens qui utilisent ces plateformes pour
défendre avec arrogance et véhémence, sans amour, sans
discernement, sans intelligence ni sagesse, leurs doctrines
ou leur compréhension des Écritures, ou bien pour dénoncer
la faute de l’autre. Bien sûr, dans certains cas, il peut être
souhaitable et important de dénoncer ce qui est faux et
contraire à la Parole de Dieu, mais cela ne devrait se faire
qu’en privé, dans l’amour et la paix, avec sagesse, prière,
direction de l’Esprit, et non par des inculpations publiques et
arrogantes qui égratignent le nom de Dieu et font beaucoup
de torts à Son Église. En e et, la critique, l’humiliation ou la
dénonciation publique sont des techniques du diable qui se
frotte les mains de nous voir orgueilleusement rechercher
l’approbation des autres à travers ce type de duels, et rendre
fièrement coup pour coup, au lieu de prier et garder le
silence, à l’image de Jésus. (cf. Romains  12.17-19  ;
1  Chroniques  16.22). N’oublions pas d’ailleurs que notre
propre connaissance de Dieu est partielle, que nous ne
sommes nous-mêmes pas à l’abri de pécher. Dès lors, ne
soyons pas trop présomptueux et veillons sur nous-mêmes
afin de ne pas tomber en tentation (cf. 1  Corinthiens  10.12,
13.9 ; Galates 6.1).
Soyons de bons témoins du Royaume. Réalisons-nous que
sur ces plateformes d’échanges, les incroyants lisent ce que
nous mettons et que de voir nos règlements de compte
orgueilleux, sans discernement, ni sagesse ou intelligence,
aurait tendance à les éloigner du Seigneur plutôt que de leur
donner l’envie de Le connaître ? C’est pourquoi, comme nous
le fait comprendre Paul, si on ne nous écoute pas ou si on
nous juge injustement, mieux vaut subir et se taire, plutôt
que d’humilier publiquement un frère ou une sœur en Christ,
plutôt que de rendre coup pour coup.
JOUR 105

Ne savez-vous pas que ceux qui pratiquent l’injustice


n’auront aucune part au Royaume de Dieu ? Ne vous y
trompez pas : il n’y aura point de part dans l’héritage de ce
Royaume pour les débauchés, les idolâtres, les adultères, les
pervers ou les homosexuels, ni pour les voleurs, les avares,
pas plus que pour les ivrognes, les calomniateurs ou les
malhonnêtes.
1 C ORINTHIENS  6.9-10 ( BDS )

C ette liste des péchés énumérés qui ferment les portes du


Royaume de Dieu est non exhaustive. Il en manque bien
d’autres mais peut-être Paul notifiait ceux qui étaient les
plus présents et les plus avérés à son époque.
L’action de « pécher » se retrouve dans la Bible avec les
mots chata en hébreu et hamartano en grec qui signifient
« manquer la voie » ou « rater la cible ». « Pécher », c’est
donc passer à côté du plan de Dieu pour nous, alors que
depuis la fondation du monde, Il a des projets de bonheur et
de bénédiction pour chacun d’entre nous. Ainsi, lorsque nous
péchons, ce n’est pas Dieu qui s’éloigne de nous, mais c’est
nous qui nous éloignons de Sa main et nous privons ainsi de
Ses bénédictions. Et bien que certains le pensent, notre
héritage éternel n’est pas acquis pour toujours. Pour hériter
du Royaume, le Seigneur nous demande de nous e orcer à
changer nos habitudes, à disposer notre cœur pour
L’entendre et L’écouter, à faire Sa volonté et non la nôtre, à
rechercher la sanctification, l’amour et la paix, à se
consacrer afin d’être trouvés purs, sans taches et
irrépréhensibles à Son retour (cf. Luc  13.24  ; Hébreux  12.14  ;
2 Pierre 3.14).
Et si nous avons péché, nous sommes déclarés justes par
l’œuvre de Jésus et par Sa grâce, et non suivant nos mérites
comme il est dit en 1 Corinthiens 6.11. De ce fait, chaque fois
que nous chutons, nous avons l’assurance que nous sommes
pardonnés et purifiés de nos iniquités si nous nous
présentons à la croix avec un cœur humble et repentant (cf.
1 Jean 1.9). À l’inverse, celui qui se complaît dans le péché, le
pratique régulièrement ou ne s’en détourne pas
définitivement, est considéré selon la Parole, «  fils du
diable  » et ne pourra prétendre au Royaume de Dieu (cf.
1 Jean 3.8-10).
JOUR 106

Ne savez-vous pas que celui qui s’attache à la prostituée est


un seul corps avec elle ? Car, est-il dit, les deux deviendront
une seule chair. 1 C ORINTHIENS  6.16

P endant une relation sexuelle, il est scientifiquement


prouvé que des bactéries passent d’un partenaire à l’autre,
prennent vie dans le corps de l’homme et de la femme, et
modifient leurs microbiotes respectifs jusqu’à les faire se
ressembler mutuellement. Ainsi, un couple d’amoureux qui
s’embrassent souvent aura un microbiote buccal quasi-
identique… Les scientifiques du premier siècle n’avaient pas
connaissance de l’existence de ces bactéries, et Paul encore
moins. Pourtant ce dernier avait reçu une partie de la
révélation de ce mystère  : deux corps qui s’unissent
physiquement ne font qu’un seul corps  ! J’aime ce genre de
verset, ne serait-ce que par le fait qu’il confirme que la Bible
est un livre de révélations et de vérités !
Lors de l’accouplement, d’autres échanges se font au
niveau de la chair, de l’âme et de l’esprit, c’est pourquoi Dieu
a proscrit l’adultère, la fornication et la prostitution. En plus
des virus, des MST, des risques de grossesses qui a ectent
notre corps et impactent notre santé et notre avenir, il y a
aussi des liens d’âmes qui se créent, c’est-à-dire des
attachements émotionnels malsains. Le rapport sexuel en
dehors du cadre du mariage ouvre également une «  porte
spirituelle » à des démons qui vont s’attacher à la personne
qu’elle soit chrétienne ou non et corrompre ses pensées.
Ainsi, après avoir eu des relations illicites, on observera
souvent un changement de personnalité et d’humeur chez la
personne fautive (manque de patience, colères, pensées
érotiques obsessionnelles, etc.), lié justement à ces mauvais
esprits.
La fidélité dans le couple préserve donc l’homme et la
femme de ces malédictions qui peuvent a ecter et nuire à
leur relation durant de longues années, qui peuvent pervertir
leurs raisonnements, les fragiliser émotionnellement, les
aveugler, les couper de la voix du Seigneur et les empêcher
de faire Sa volonté, les éloigner de Lui. Seule une repentance
véritable pour avoir enfreint la loi de Dieu, assortie parfois
d’une prise autorité sur les démons, sera nécessaire pour
sortir de ce schéma de pensées faussées, pour à nouveau être
libres et débarrassés de tous liens d’âme et attaches
démoniaques, pour avoir la paix en Christ et retrouver la
pleine assurance du Salut (cf. 1 Corinthiens 6.9-11).
JOUR 107

Celui qui s’attache au Seigneur est avec Lui un seul esprit.


1 C ORINTHIENS  6.17

D e même que nous devenons un même corps avec notre


époux(se), nous devenons un seul esprit avec Christ lorsque
nous nous attachons à Lui ! (cf. Marc 10.8 ; Éphésiens 4.4).
À notre mort, notre enveloppe charnelle est destinée à
disparaître, à retourner à la poussière, mais la partie de notre
être qui est reliée à l’Esprit de Dieu vivra dans l’éternité.
Ainsi qu’il est écrit en Philippiens 3.20-21 : « Mais notre cité à
nous est dans les Cieux, d’où nous attendons aussi comme
Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de
notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire,
par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses  », nous
revêtirons un corps immatériel, incorruptible et glorieux, à
l’image de celui de Jésus à la résurrection.
Nous avons nos passeports pour le Ciel avec nous. Scellés
du Saint-Esprit, nous n’attendons que le cri de
commandement pour être ravis dans les nuées, aller à la
rencontre du Seigneur et demeurer pour toujours avec Lui.
Quelle faveur de savoir que dans l’au-delà, nous serons un
seul Esprit parfaitement uni au Seigneur  ! Toutefois,
n’oublions pas que cette union est un privilège auquel nous
avons accès dès à présent, ici sur Terre. Oui, nous sommes
déjà spirituellement liés dans cette vie puisqu’à la
«  nouvelle naissance  », Dieu vient établir Sa demeure en
nous et Son Esprit et le nôtre se connectent pour devenir un
seul et même esprit.
Si vous ne connaissez pas encore Jésus ou ne Lui avez pas
encore donné votre vie, considérez les délices éternels
promis pour la Fiancée spirituelle qu’est l’Église universelle
et fidèle, et n’attendez plus… Choisissez dès aujourd’hui de
Le suivre, de croire aux plans de paix et de bonheur qu’Il a
prévu pour vous, et de marcher sur Ses traces. Cette décision
vous donnera la confiance et la joie d’être un jour unis au Roi
des rois, à condition de garder fidèlement et jusqu’au bout,
votre main dans la sienne ! (cf. Hébreux 3.7).
JOUR 108

Ne savez-vous pas […] que vous ne vous appartenez point à


vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix.
1 C ORINTHIENS  6.19-20

E n songeant à l’œuvre de la croix, nous mesurons le prix


payé par Christ pour nous sortir de la boue du péché, nous
laver de nos iniquités, nous réconcilier avec le Père et faire
de nous Ses frères et les héritiers de Son Royaume. Oui  ! Il
nous a tout donné par amour et nous a sauvés d’une éternité
loin de Sa présence. Corps, âme et esprit, nous sommes
désormais à Lui, et cette réalité devrait considérablement
influencer notre façon de vivre…
En Galates 3.13, Paul déclare : «  Christ nous a racheté de la
malédiction de la Loi, étant devenu malédiction pour nous car il
est écrit : ‘Maudit est quiconque est pendu au bois’. ». La Loi qui
définit comment devrait être et agir l’être humain aux yeux
de Dieu, nous révèle à quel point nous sommes loin de l’idéal
divin en termes de sainteté. Dieu est venu par Son fils nous
racheter à Satan auquel nous appartenions. Désormais,
puisqu’Il nous a acquis par le prix de Son sang, nous ne nous
appartenons plus. Nous ne sommes plus sous la domination
de Satan, mais librement esclaves de Jésus, notre Maître. Par
ce nouveau statut, il nous incombe de ne plus vivre pour
nous-mêmes et de participer à l’expansion de Son Royaume
sur Terre. Mais pour cela nous devons acter la liberté o erte
par Christ notre rédempteur en refusant et en rejetant en Son
nom TOUT ce qui cherche à nous dominer et nous garder
dans l’esclavage, à prendre la place du Maître dans notre vie,
à nous freiner dans notre marche en Christ, et à nous
empêcher d’entrer dans les plans de paix et de bonheur
préparés d’avance pour chacun de nous depuis les temps
anciens !
Et si, par notre condition de pécheurs rachetés, nous
mériterions d’être appelés «  esclaves  » du Roi des rois,
rendons gloire à Dieu le Père de nous appeler «  fils  » et
«  filles  », et d’avoir fait de nous des héritiers de Ses
richesses et de Son royaume !
JOUR 109

Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de


peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux
autres.
1 C ORINTHIENS  9.27 ( BDS )

N ous avons la mission diplomatique  d’instaurer la


réconciliation entre le Ciel et la Terre, entre Dieu et les
Hommes grâce au message de la Bonne Nouvelle. Paul nous
rappelle d’ailleurs notre rôle d’ambassadeurs pour Christ en
2  Corinthiens  5.20  : «  Nous faisons donc les fonctions
d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous  ;
nous vous en supplions au nom de Christ  : soyez réconciliés avec
Dieu  !  ». En tant qu’ambassadeur du Royaume de Dieu bien
que se définissant comme le moindre des Saints et des
apôtres à cause de son passé criminel Paul évangélisait et
prêchait aux païens. Et sa tâche ne s’arrêtait pas là, puisqu’il
encourageait ses frères et sœurs en Christ, et s’adressait à
l’Église dans sa diversité et sa singularité par ses lettres et
ses recommandations (cf. 1 Corinthiens 15.9 ; Éphésiens 3.8).
Sauvé par grâce et non par ses œuvres, l’apôtre Paul avait
connaissance que sa nature charnelle était un frein à sa
transformation de gloire en gloire. De la sorte, il ne comptait
que sur la puissance du Seigneur et non sur ses propres
forces pour ne pas tomber en tentation, bien qu’il dise traiter
durement son corps et le tenir assujetti, certainement par le
jeûne et la prière. Ce que nous devons comprendre, c’est que
s’il est vrai que c’est le Saint-Esprit qui nous transforme, Il
ne le fait pas sans notre contribution. Et s’Il est là pour nous
rendre forts au moment de la séduction, c’est toutefois à
nous de prendre la décision de résister au péché.
L’apôtre Paul avait l’habitude de se discipliner
physiquement et spirituellement parce qu’il voulait plaire à
son Maître, mais aussi par amour pour ses frères et sœurs
dans la foi à qui il prêchait la repentance et rappelait
constamment les commandements divins, et pour qui il ne
voulait pas être une occasion de chute. Paul, qui se savait
faible dans son corps mais fort en Christ, a mené un âpre
combat contre sa chair et ses pensées, et a soumis ses envies
et ses projets à la volonté exclusive du Seigneur. En cela, il
est un exemple pour les ministères les plus visibles qui sont
particulièrement exposés et doivent constamment veiller et
chasser le compromis de leur vie, puis s’astreindre à une
hygiène physique et spirituelle rigoureuse afin de ne pas
tomber en tentation et devenir un contre-témoignage de la
grâce de Dieu.
Dès lors, ne soyons pas empressés d’accuser et de pointer
du doigt les «  pailles  » dans l’œil de nos frères et sœurs
dans la foi, ou les «  pailles  » de ceux qui se lèvent pour
apporter publiquement le message du Seigneur, mais
intercédons et prions pour eux avec amour et compassion.
Oui, ne jugeons pas promptement les erreurs des autres,
mais sondons plutôt nos cœurs et travaillons avec l’aide du
Saint-Esprit à nos propres faiblesses, à nos fautes, à nos
dérapages, à nos convoitises…
JOUR 110

Tout est permis, mais tout n’est pas utile ; tout est permis,
mais tout n’édifie pas. Que personne ne cherche son propre
intérêt, mais que chacun cherche celui d’autrui. 1
C ORINTHIENS  10.23-24

Ce verset est à mettre en parallèle avec cette autre


déclaration de Paul  : «  Tout m’est permis, mais tout n’est pas
utile ; tout m’est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoi
que ce soit » (1 Corinthiens 6.12).
Même si la Bible explique aux chrétiens ce qui est autorisé
et bon selon Dieu, parfois, elle n’entre pas dans le détail et
reste dans les grandes lignes.
Par exemple, dans le passage concernant la viande
sacrifiée où Paul, inspiré par l’Esprit de Dieu, dit qu’il n’est
pas péché d’en manger mais ajoute que si un frère en Christ
considère cela comme mauvais, alors il est bon de s’en
abstenir afin de ne pas heurter la conscience de ce dernier et
ne pas être une occasion de chute pour lui (cf. Romains 14.14-
23). De la même manière, cette recommandation s’applique à
tout ce qui n’est pas clairement défini comme étant un acte
réprouvé par Dieu (un péché), mais qui pourrait devenir une
pierre d’achoppement pour nous ou pour autrui, et entraîner
un attachement, un esclavage duquel il pourrait être di cile
de sortir. Ainsi, tel que le dit l’adage bien connu : « Dans le
doute, abstiens-toi  ». Notre positionnement dépend de
notre humilité, de notre amour du prochain et de notre
acceptation des di érences, et s’associe au témoignage du
Saint-Esprit qui crée en nous un sentiment de paix ou de
malaise, nous révélant ainsi ce qui est bon et acceptable, et
ce qui ne l’est pas. Romains 14.23 déclare en e et : « Tout ce
qui n’est pas le produit d’une conviction est péché. »
Sommes-nous des personnes sensées qui ne tombons
jamais dans l’excès et parvenons toujours à nous imposer
des limites dans chaque domaine  ? Si ce n’est pas le cas,
alors soyons fermes dans nos prises de décisions ! De même,
boire de l’alcool, fumer, jouer à des jeux d’argent de temps à
autre, « raisonnablement » selon nous, mais en présence de
quelqu’un qui lutte contre cette dépendance, n’est pas une
bonne chose. Dieu nous demandera des comptes pour celui
que nous fragilisons par nos comportements égoïstes. C’est
pourquoi, bâtissons, mesurons, réfléchissons à ce qui est bon
et utile pour avancer et grandir en sainteté, pour édifier
l’Église et celui que nous côtoyons et nous regarde vivre,
pour être la «  lettre écrite  » de Dieu sur Terre (cf.
2 Corinthiens 3.3).
N’utilisons pas notre liberté pour faire n’importe quoi,
n’importe comment, avec n’importe qui. Décentrons-nous
de nous-mêmes et de nos plaisirs personnels pour regarder à
l’autre et voir à ses besoins, pour le comprendre et accepter
ses di érences, pour l’assister dans ses faiblesses et le
soutenir par la prière et l’encouragement ! (cf. Matthieu 18.6 ;
1 Corinthiens 8.12).
JOUR 111

Celui qui mange et boit sans discerner ce qu’est le Corps se


condamne lui-même en mangeant et en buvant ainsi. C’est
pour cette raison qu’il y a parmi vous tant de malades et
d’infirmes, et qu’un certain nombre sont morts.
1 C ORINTHIENS  11.29-30 ( BDS )

L orsque j’étais adolescent et qu’arrivait le moment de la


Sainte-Cène dans mon église locale, le pasteur citait
régulièrement ce passage biblique. C’est alors que je prenais
le pain et le vin tout en craignant d’être foudroyé sur
l’instant ou de me placer sous un joug de malédictions. En
conséquence, j’essayais toujours de me sonder et de vérifier
si je ne traînais pas quelques péchés «  non déclarés  »
derrière moi avant de la prendre.
Aujourd’hui, je me rends cependant compte que je n’avais
pas saisi le sens véritable et la teneur complète de cet
avertissement qui dit que certains tombent malades ou
meurent car ils se condamnent eux-mêmes en prenant la
cène «  indignement  ». Compte tenu des conséquences qui
peuvent en découler, il est important que nous ayons tous
pleinement connaissance de ce qu’implique la Communion,
ce dernier repas pris par Jésus et que nous partageons
dimanche après dimanche avec l’Église… (cf.
1 Corinthiens 11.23-29).
La Sainte Cène est d’abord la communion avec Jésus, mais
c’est AUSSI la communion dans l’union avec les membres de
Son Corps, c’est-à-dire l’Église (cf. 1  Corinthiens  10.16-17).
C’est pourquoi, au moment de ce partage dans un seul et
même esprit, il est essentiel de se demander si nous sommes
en règle avec chacun des membres du Corps de Christ, selon
les commandements de Dieu. Et si toutefois nous sommes au
cœur d’un conflit avec une sœur ou un frère chrétien, ou
avec plusieurs, et que nous n’avons pas encore réglé ce
problème (dispute, colère, critique, manque d’amour…), ne
tardons pas à rétablir l’unité, à libérer notre cœur et celui de
la personne. Si cela est possible, allons-nous réconcilier sans
tarder, et optons pour le pardon. L’amour est en e et
indispensable à la vie chrétienne, et c’est, avec la foi, un des
« carburants » du Royaume de Dieu. En outre, comme nous
le comprenons grâce au verset du jour, le manque d’amour
au sein de l’Église est un péché qui ouvre des portes à la
maladie et peut même conduire jusqu’à la mort, tel que cela
est mentionné en 1 Corinthiens 11.
Marchons donc dans l’amour, édifions-nous et
encourageons-nous les uns les autres, soyons des artisans de
paix et préservons l’unité de l’Église afin de refléter la nature
de Christ et être en action. Pour le monde, soyons le
témoignage visible de Son amour, de Sa gloire et de Sa
puissance qui transforme ! (cf. 1 Pierre 1.22 ; Jean 13:35).
JOUR 112

Il y a plusieurs membres, et un seul Corps.


1 C ORINTHIENS  12.20

Selon la Bible, chaque chrétien est membre du Corps de


Christ. De fait, chacun de nous constitue une partie de
l’Église universelle qui est la manifestation sur Terre de
l’Épouse céleste dont Jésus est à la tête (cf. Colossiens  1.18  ;
1 Corinthiens 12.12-21 ; Romains 12.5).
Depuis l’origine des temps, le Seigneur a pensé, tissé,
choisi chacun de nous, et nous a façonnés de manière
particulière pour un dessein spécifique en nous accordant
par grâce un ou plusieurs talents, dons et ministères. Ce que
nous recevons de Lui est un bienfait qu’il ne nous appartient
pas de discuter, de négocier. Dès lors, ce n’est pas à nous de
juger si telle personne est à même d’être modelée par le
divin potier en tant que vase d’honneur ou vase de terre (cf.
Romains 9.20-21).
Dieu est souverain. Il place un appel sur quelqu’un selon
Ses plans et distribue les dons selon Sa volonté. C’est
pourquoi, nous devons respecter les choix du Seigneur et ne
pas les contester au risque de ne pas discerner le Corps de
Christ et pécher contre Dieu et l’Église, et ainsi nous opposer
à Son autorité et Sa seigneurie. Dieu est Tout-puissant et Lui
seul a connaissance des projets formés sur chacun de Ses
enfants. Ainsi donc, que chacun s’en tienne au service pour
lequel il est appelé et que le Seigneur a mis dans son cœur,
sans s’en plaindre ni vouloir s’attribuer une place qui ne
serait pas la sienne. Et que celui qui n’a ni connaissance de
sa fonction au sein de l’Église ni de sa destinée dans ce
monde, le demande avec foi au Seigneur qui lui répondra
assurément (cf. Matthieu 7.7, 21.22).
En outre, prenons conscience que nous sommes un seul et
même Corps en Christ et qu’il nous faut être serviteurs les
uns des autres dans notre église locale et pour l’Église
universelle. Nous sommes les pierres vivantes de cette Église
bâtie par le Seigneur Lui-même, alors édifions-nous
mutuellement, soutenons-nous en paroles, en actes et en
prières ! (cf. 1 Pierre 2.5).
JOUR 113

L’œil ne peut pas dire à la main : « Je n’ai pas besoin de


toi. », ni la tête dire aux pieds : « Je n’ai pas besoin de
vous. ».
1 C ORINTHIENS  12.21

L ’ensemble des chrétiens forme une entité  désignée


«  Corps de Christ  » ou «  Église  » à l’intérieur de laquelle
chacun est un membre distinct avec des particularités et des
capacités qui lui sont propres. En e et, Dieu par Sa grandeur
et Sa sagesse infinie, a tissé, façonné et doté Ses enfants
d’une personnalité et d’un physique spécifiques. Aucun de
nous ne ressemble à un autre. Nous sommes tous des êtres
uniques  ! Ainsi, même les vrais jumeaux ne sont pas
semblables en tous points, mais ont souvent des
tempéraments complémentaires ou opposés, ou encore des
di érences physiques légères ou plus visibles (cf.
Psaumes 139.13-15).
Chacun de nous est une œuvre originale sortie tout droit
de la pensée de Dieu. Et même si nous avons une mauvaise
image et une piètre opinion de nous-mêmes, nous sommes
Son choix parfait et Son idée la meilleure  ! Oui, le Seigneur
nous a désirés et créés de la bonne manière pour une
destinée particulière qui s’inscrit dans Son plan général de
Salut pour l’humanité. Nous sommes appelés à être co-
ouvriers dans la construction de l’Église, à prêcher la Bonne
Nouvelle, à former des disciples. Dans ce but, le Seigneur
attend, veut et a prévu de nous utiliser avec nos spécificités
(forces, faiblesses, connaissances, dons). C’est pourquoi,
malgré nos défaillances, nos complexes, nos di ormités et
nos infirmités, nous devons changer le regard critique que
nous portons sur nous-mêmes, puis faire fructifier ce que
Dieu nous a donné (cf. Matthieu 28.19 ; Marc 16.15 ; Actes 1.8).
Dans le mécanisme complexe et pensé par le Seigneur qui
doit conduire à l’établissement de Son Royaume sur la Terre,
petits ou grands, pauvres ou riches, nous sommes un rouage
utile pour que tout le dispositif fonctionne au mieux...
Oui, parfois nous sommes ce tout petit élément, pourtant
indispensable au bon fonctionnement de l’appareil, mais la
jalousie, l’orgueil, la colère, la timidité, la dépréciation de
nous-mêmes… nous empêche de nous associer à la
machinerie. Ainsi, nous préférons nous lamenter sur notre
sort, rester dans notre coin et murmurer, ou bien nous
cacher comme Gédéon (cf. Juges 6-8). Décidons qu’il en soit
autrement en cessant de dévaloriser ou d’envier nos frères et
sœurs, ou de ne nous dévaluer, et en travaillant ensemble,
main dans la main, afin que l’amour et la gloire de Dieu se
distinguent dans nos engagements respectifs. Oui, décidons
de nous lever pour la cause du Royaume, d’être actifs et
d’aller avec la force que nous avons  ! De la sorte, notre
service, notre témoignage, notre travail, notre espérance et
notre foi, seront un apport bénéfique, apprécié et utile pour
la croissance et l’unité du Corps de Christ  ! (cf.
Matthieu 25.14-30 ; 1 Corinthiens 3.8 ; Jean 17.21).
JOUR 114

Si même je sacrifiais tous mes biens, et jusqu’à ma vie, pour


aider les autres, au point de pouvoir m’en vanter, si je n’ai
pas l’amour, cela ne me sert de rien. 1 C ORINTHIENS  13.3
( BDS )

À la conversion, notre esprit accueille l’Esprit de Dieu qui


nous renouvelle dans notre intelligence, nous éclaire, nous
transforme, nous donne l’amour, la paix et la joie de Christ
et les fruits décrits en Galates  5.22. Dans ce processus de
transformation, l’amour de Dieu est le premier signe visible
qui atteste de cette nouvelle naissance et de notre profond
changement intérieur. Et cet amour, selon la Parole, pousse à
aimer les autres comme soi-même, à ne pas faire de mal à
son prochain, à ne pas se venger, à ne pas critiquer, ne pas
juger, ne pas jalouser, à être bienveillant, à encourager,
supporter, pardonner et à tout endurer.
Le Seigneur voit dans le secret et nous demande de garder
notre cœur plus que tout autre chose (cf. Jérémie  17.10  ;
Proverbes 4.23). C’est pourquoi, nous ne devons pas nous fier
aux actes et à l’apparence des gens pour déterminer et juger
de qui aime véritablement et se sacrifie pour son prochain.
Prenons garde à l’extérieur ! Certains font de bonnes choses
aux yeux des Hommes, mais les font par intérêt, par
manipulation, par ambition personnelle, par égoïsme ou par
obligation. Quelqu’un qui céderait par exemple une partie de
sa fortune à des œuvres de charité, pourrait être admiré pour
sa bienveillance, sa libéralité, son altruisme, alors qu’en
réalité, il pourrait n’être motivé que par les avantages
fiscaux ou encore par la reconnaissance. En comparaison,
une autre personne qui ne donnerait que quelques pièces, ne
serait pas estimée de la même manière et serait vue comme
avare alors que son seul frein à donner plus seraient peut-
être ses moyens limités (cf. Luc 16.15 ; Marc 12.41-44).
Ne nous hâtons pas de distinguer les Hommes au regard
de leur apparence, de leur notoriété, de leur éloquence ou de
leurs actes. Si le Seigneur ne nous révèle pas les intentions
derrière les gestes (parole de connaissance, discernement
des esprits…), gardons-nous de juger. Dieu seul connaît la
vérité et les intentions de chacun car Il éprouve les cœurs et
sonde les reins, et voit si les œuvres produites sont de bons
fruits qui demeureront dans l’éternité (cf. Proverbes  17.3  ;
Apocalypse 22.12 ; Romains 2.6).
Faire de bonnes œuvres ne démontre pas l’amour de Dieu,
cependant, Son amour en nous, lui, nous pousse à faire de
bonnes œuvres  ! Sans les œuvres, notre foi est morte aux
yeux de Dieu qui veut que nous soutenions matériellement
les pauvres, les veuves et les orphelins, mais que nous
soyons aussi un appui moral et une main tendue vers ceux
qui ne L’ont pas reçu et sont finalement les plus malheureux
des Hommes. Ces derniers pouvant être aussi les plus
détestables, à qui le Seigneur nous demande pourtant et
malgré tout de témoigner de Son amour, en action et en
vérité (cf. Jacques 2.26 ; Matthieu 5.44 ; Luc 6.28).
JOUR 115

L’amour est patient, il est plein de bonté, l’amour. Il n’est


pas envieux, il ne cherche pas à se faire valoir, il ne s’enfle
pas d’orgueil. 1 C ORINTHIENS  13.4 ( BDS )

L e chapitre  13 de la première épitre aux Corinthiens n’est


pas une liste d’attitudes ou de qualités à avoir pour s’aligner
sur l’amour parfait de Dieu, mais ce passage est comme un
miroir à placer devant nous, et nous permettant de constater
l’état de notre cœur. Et le triste reflet de notre amour face à
l’amour de Dieu produit alors en nous le désir de changer par
le Saint-Esprit, de grandir à la ressemblance de Christ et
d’espérer parvenir à Sa stature parfaite (cf. Éphésiens  5.1  ;
Matthieu 5.48).
L’amour selon 1  Corinthiens  13 débute par la «  bonté  »,
traduit du grec chresteuomai qui n’a qu’une seule occurrence
dans le Nouveau Testament et signifie aussi « être doux, se
montrer aimable ». Dès lors, si l’amour de Dieu est en nous,
notre entourage devrait certifier que nous sommes
quelqu’un de doux et d’agréable à côtoyer. Si, au contraire,
nous sommes connus pour être coléreux, cruels, arrogants,
cassants, grossiers, froids, o ensants, impolis,
désobligeants ou associables, c’est que nous manquons
cruellement de l’amour de Dieu et qu’il est donc grand temps
de le Lui demander avec force et humilité.
Et si nous sommes connus pour avoir des problèmes
d’ego, ne discutons pas, ne soyons pas o ensés par ce qui
nous est reproché, mais prenons plutôt acte de cela et
humilions-nous sous la main puissante de Dieu.
Demandons-Lui de nous transformer et de briser cet amour
exagéré de nous-même, car s’aimer d’abord et avoir une
trop grande estime de soi est un péché. Rappelons-nous en
e et du premier et plus grand commandement en
Marc 12.30-31, qui est d’aimer le Seigneur de tout notre cœur,
de toute notre âme, de toute notre pensée et de toute notre
force, puis d’aimer notre prochain comme nous-mêmes.
Jésus, serviteur de Ses disciples, qui par amour s’est humilié
et sacrifié pour nous réconcilier avec Dieu le Père et nous
donner le Salut, nous encourage à voir l’autre comme
supérieur à nous, à l’élever et à l’encourager. Ainsi,
« l’orgueil qui précède la chute » et « l’envie qui est la carie
des os » sont à bannir de notre vie. C’est pourquoi, retirons-
nous des compétitions entre frères et sœurs, soyons
humbles, cultivons la bienveillance, réjouissons-nous pour
celui qui est béni et s’épanouit dans sa vie sociale,
personnelle, professionnelle, mais aussi pour celui qui fait de
belles et de grandes choses pour le Seigneur. Et n’oublions
pas que rien de ce que nous sommes et de ce que nous
possédons ne vient de nous, mais nous vient du Père céleste
qui ne nous donne pas au regard de nos œuvres, mais
uniquement par grâce et par amour (cf. Philippiens  2.3  ;
1 Corinthiens 4.7 ; Jean 3.27 ; 1 Pierre 4.10).
JOUR 116

[L’amour] ne fait rien d’inconvenant. Il ne cherche pas son


propre intérêt, il ne s’aigrit pas contre les autres, il ne trame
pas le mal.
1 C ORINTHIENS  13.5 ( BDS )

N ous sommes appelés à régner dans le Royaume de Dieu, et


notre comportement ici-bas est à la fois un entraînement et
un test pour évaluer notre compétence à occuper cette place
dans l’éternité. Et si, avec l’aide du Saint-Esprit, nous nous
comportons dignement sur la Terre, nous hériterons du
Royaume des Cieux. C’est notre destinée telle que l’a
annoncée Jésus en Matthieu 19.28  : «  Je vous le dis en vérité,
quand le Fils de l’Homme, au renouvellement de toutes choses,
sera assis sur le trône de sa gloire, vous qui m’avez suivi, vous
serez de même assis sur douze trônes.  ». En réalité, nous ne
méritons rien de cela car c’est Dieu Lui-même qui opère tout
le travail de transformation quand nous le laissons faire  !
Cependant, il est capital de considérer notre appel éternel
dès aujourd’hui, car lorsque Jésus reviendra pour nous
prendre, que ce soit lors de sa seconde venue ou lors du
réveil d’entre les morts, il sera trop tard pour nous préparer
et investir notre temps, notre argent et nos dons pour Son
Royaume !
Selon la justice de Dieu, ce n’est pas nécessairement le
plus grand ministère sur Terre ou le chrétien le plus en vue
qui sera le plus récompensé dans Son Royaume, mais
possiblement le serviteur discret qui travaille dans l’ombre
pour l’avancement de Son œuvre et s’engage fidèlement
dans des missions modestes, qui ne cherche ni son intérêt ni
la reconnaissance des Hommes (cf. Matthieu  18.4  ; Luc  9.48,
22.26). En Christ, l’honneur revient à celui qui encourage les
autres afin qu’ils s’élèvent, à celui qui voit son prochain
comme supérieur à lui, qui favorise l’unité dans la paix et
l’amour de Christ, et qui n’accuse pas, ne critique pas, ne
délaisse pas ou ne se détourne pas de celui qui pense
autrement ou qui est dans l’erreur, mais continue de l’aimer
et prie pour lui afin qu’il soit éclairé et revienne de ses
mauvaises voies…
Ce genre d’amour peut sembler fou et utopique, mais il
est pourtant possible avec l’aide du Saint-Esprit, et si nous
lâchons nos motivations personnelles et nos projets au profit
de ceux du Seigneur, que nous nous abandonnons à Sa
volonté et nous laissons modelés par Lui.
JOUR 117

En toute occasion, [l’amour] pardonne, il fait confiance, il


espère, il persévère. 1 C ORINTHIENS  13.7 ( BDS )

N ous avons tous été blessés, trahis, manipulés, rejetés,


critiqués, accusés ou moqués par un ami, un proche, un
collègue, une connaissance ou par un inconnu, mais en tant
que chrétiens, nous avons le devoir de TOUJOURS pardonner
comme le Seigneur l’a fait pour nous (cf. Colossiens 3.13).
Pardonner, c’est choisir d’obéir à Dieu et laisser Son
amour couler en nous, puis croire par la foi qu’Il guérit notre
cœur, qu’Il nous soulage de la peine et du poids du
ressentiment. Pardonner, c’est renoncer à la vengeance, puis
s’en remettre avec confiance à la souveraineté de Dieu et à
Son juste jugement. Pardonner, c’est décider de ne plus être
esclaves de la douleur morale, mais sortir l’o enseur de nos
pensées et avancer librement et en paix sur le chemin du
Seigneur. Pardonner, c’est décider d’e acer la dette sans
espérer des excuses ou un conditionnel changement de
comportement de l’autre (cf. 1  Thessaloniciens  5.15  ; Matthieu
18.21-35). Et l’amour de Jésus nous pousse à persévérer dans
la prière et l’enseignement de la Parole jusqu’à la
transformation de ce dernier.
Jésus qui a sou ert jusqu’à la mort n’a jamais cessé
d’aimer ceux qui l’on injustement condamné, qui l’ont
frappé sur le chemin du calvaire, puis crucifié. Et c’est par ce
même amour qui vit en nous et va au-delà des meurtrissures
du corps et de l’âme, qu’il nous est possible d’aimer nos
ennemis et de prier afin que l’Esprit de Dieu fasse Son œuvre
en eux (cf. Lévitique 19.18 ; Romains 13.10).
Nous, qui parfois blessons aussi l’autre, consciemment ou
inconsciemment, nous ne devons pas juger les autres ni
même les condamner, mais nous devons leur pardonner, tel
que le Seigneur l’a fait et ainsi qu’Il nous le demande de le
faire (cf. Luc 6.37). Pardonner véritablement est di cile, voire
impossible si l’on compte sur un amour humain limité. En
revanche, décider de pardonner en s’appuyant sur l’amour
de Dieu est possible. Le Seigneur nous aide à pardonner à
condition de lâcher prise, d’apporter l’o ense et l’o enseur
entre Ses mains, de nous laisser guérir et consoler par Son
Esprit  ! Et cette démarche de pardon est d’autant plus
importante qu’il est écrit en Marc  11.26  : «  Si vous ne
pardonnez pas aux Hommes, votre Père ne vous pardonnera pas
non plus vos o enses. »
Si nous voulons ressembler à notre Maître et Bien-aimé
Jésus, et refléter Sa bonté, Sa douceur et Son humilité, alors
cherchons ardemment l’amour parfait de Dieu qui n’a rien
de comparable avec l’amour charnel, et que seul Son Esprit
peut faire grandir en nous !
JOUR 118

Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours


triompher en Christ. 2 C ORINTHIENS  2.14

Q uels que soient les défis ou les épreuves que nous


rencontrons, nous sommes toujours vainqueurs en
Jésus  ! Que nous soyons malades  ou sous le joug de
dépendances, que nous traversions des di cultés financières
ou autres, nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a
aimés (cf. Romains 8.37 ; 1 Corinthiens 15.57). Oui, sur toutes ces
choses, Jésus a triomphé !
Il ne su t toutefois pas de croire en Dieu pour être béni
et triompher du mal, car les démons croient aussi en Lui
mais n’ont cependant aucune part à la bénédiction dont Il est
la source. Pour être victorieux et obtenir des percées dans sa
vie, il faut marcher à la suite du Maître, désirer
profondément Lui ressembler, croire en Sa puissance,
s’appuyer sur Sa Parole et s’aligner sur Son autorité, et
connaître son identité de fils ou fille et d’héritier. De plus,
l’intimité avec Jésus et la communion étroite avec Son Esprit
permettent se placer sous la bénédiction, de voir Sa main
miraculeuse en action, de ne pas être un simple auditeur
mais de distinguer Sa voix au milieu des multitudes de
pensées intérieures et de messages ennemis, de savoir qu’Il
ne nous délaissera jamais, qu’Il nous fortifiera et nous
donnera le moyen de sortir de l’épreuve. À l’inverse, sans
proximité avec le Seigneur, il est très compliqué de saisir Sa
volonté parfaite à notre égard, de demeurer dans
l’espérance, d’entendre Ses avertissements et recevoir Ses
encouragements, de résister au temps mauvais et tenir bon
face à l’adversité, d’avoir la foi pour déplacer les montagnes
et terrasser les géants qui se dressent devant nous.
Vivre loin de Dieu ou s’écarter de Lui, c’est marcher sur
un chemin jalonné de di cultés et faire que la malédiction
ait un droit d’accès sur nos vies. C’est pourquoi, il est
essentiel de privilégier notre relation avec le Seigneur et
toujours chercher à Le connaître davantage, afin de
prospérer comme prospère l’état de notre âme, puis fermer
la porte au mal. Dès lors, conformément à Ésaïe 41.10, nous
pourrons déclarer : « Je ne crains rien car Tu es avec moi ! Je
ne promène pas de regards inquiets car Tu es Mon Dieu, Tu
me fortifies, Tu viens à mon secours, Tu me soutiens de Ta
droite triomphante et Tu me délivres de TOUS mes
ennemis ! ».
JOUR 119

Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme


dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes
transformés en la même image, de gloire en gloire, comme
par le Seigneur, l’Esprit.
2 C ORINTHIENS  3.18

Ce passage contient, pour moi, l’une des plus belles


promesses de la Parole de Dieu. Celle en tant que disciple,
d’avoir l’assurance d’être un jour à la ressemblance parfaite
de mon Seigneur et Maître…
Pour nous qui sommes au bénéfice de la croix, le voile de
l’aveuglement spirituel est déchiré, les yeux de notre
intelligence sont ouverts et nous avons accès au Père par
Jésus, Son fils.
Atteindre la perfection de Jésus n’est pas quelque chose
d’inaccessible, néanmoins ce changement graduel en nous,
le Saint-Esprit ne peut le faire que si nous sommes disposés
à changer. En e et, se définir comme «  croyant  » et
simplement croire que Jésus est le Sauveur du monde ne
permet pas cette œuvre de l’Esprit en nous qui ne force
personne. C’est ainsi qu’il nous faut ainsi « contempler » le
Seigneur afin d’accéder à la transformation promise. Cela
consiste en outre à considérer Sa sainteté, Sa sagesse, Sa
grandeur, Son amour, Son humilité, Sa puissance, Sa
douceur… et aspirer à Lui ressembler en tous ces points.
Puis, reconnaissant notre incapacité à y parvenir
humainement, nous abandonner à Son Esprit qui, par notre
soumission et notre consécration, va nous modeler.
Lorsque nous fixons nos regards sur Christ, dans un
échange profond, régulier et vivant, Son Esprit nous éclaire,
nous instruit sur Sa nature et Son amour, et nous permet de
contempler Sa gloire. Ainsi, de clarté en clarté, l’image de
Dieu inscrite en nous se révèle en pleine lumière, nous
influence de plus en plus, s’imprègne dans notre chair,
façonne notre caractère, modifie nos pensées et nos modes
de fonctionnement. C’est alors qu’en contemplant jour après
jour le Seigneur, notre modèle et notre Maître, nous sommes
peu à peu transformés en Sa même image jusqu’à
l’espérance de Sa parfaite ressemblance dans notre corps
glorifié (cf. 1 Jean 3.2). Ainsi, voyons à nos fréquentations et
choisissons les bonnes compagnies qui ne corrompront pas
nos bonnes mœurs et nous influenceront pour le bien.
JOUR 120

Celui qui est uni au Christ est une nouvelle créature : ce qui
est ancien a disparu, et ce qui est nouveau est déjà là.
2 C ORINTHIENS  5.17 ( BDS )

C e verset est souvent utilisé pour parler de l’expérience de


la «  nouvelle naissance  », c’est-à-dire de cette
« renaissance spirituelle » qui s’opère dans notre être entier
lorsque nous donnons notre vie à Jésus et qu’Il vient habiter
en nous par Son Saint-Esprit. Jésus appelait cela « naître de
nouveau  » ou «  naître de l’Esprit  », et c’est en e et une
nouveauté de vie, puisqu’Il nous défait de notre ancienne
nature et nous revêt de « l’Homme nouveau ». La nouvelle
naissance s’accompagne parfois de changements de vie
tellement radicaux que l’on pourrait la comparer à une mort
et une résurrection. Le Saint-Esprit ouvre les yeux de notre
cœur et nous ouvre la connaissance de Dieu. Commence alors
un processus de reconnexion avec le Créateur et de
déconnexion de notre ancien «  MOI  » vers la nouvelle
création. Progressivement, à notre rythme, l’Esprit de Dieu
purifie notre âme, nous régénère, et détourne nos pensées de
notre ego pour les diriger vers le Seigneur. Ainsi remplis du
Saint-Esprit, éclairés et renouvelés dans notre intelligence,
nos vieux réflexes, nos vieilles habitudes, nos centres
d’intérêt, nos réactions, notre vision de la vie et même notre
personnalité, se transforment au profit de la Loi de Dieu
inscrite en nous. De la sorte, malgré nos convictions passées
que nous pensions «  bien ancrées  », notre caractère forgé
au fil des ans se modifie, nos amitiés récentes ou de longue
date se délitent pour de nouvelles a nités en Christ, et ce
que nous aimions auparavant n’a plus le même attrait.
L’important à saisir dans ce processus, c’est que pour
s’épanouir et pouvoir s’exprimer, la «  nouvelle créature  »
doit être unie à Jésus comme Lui-même ne fait qu’Un avec le
Père. Il nous faut donc aspirer à une relation profonde avec le
Seigneur et maintenir un lien constant et étroit avec Lui par
la méditation de la Parole, la prière et la louange. En e et,
plus nous nous éloignons de Lui et ne Le mettons plus à la
première place de notre journée, de notre vie, de nos
projets… plus nous nous détachons de Sa nature et
retombons dans nos anciens travers, dépossédés de Sa paix
et Sa joie. Et de la même manière que le jour chasse la nuit,
plus nous serons proches du Seigneur, plus Sa nature
prendra le dessus sur la nôtre, et plus Sa lumière en nous se
verra et jaillira. Cependant, cela implique de ne plus nous
confier dans nos propres forces, mais de placer notre foi,
notre confiance sur la Parole qui déclare : « Ce qui est ancien
a disparu, et ce qui est nouveau est déjà là ! ».
JOUR 121

Ce n’est pas celui qui se recommande lui-même qui est


approuvé, c’est celui que le Seigneur recommande.
2 C ORINTHIENS  10.18

I l y a un appel de Dieu pour chacun de nous qui avons reçu


un ou plusieurs talents, et certains sont appelés à être
apôtre, prophète, évangéliste, pasteur, docteur ou
enseignant (cf. Éphésiens 4.11 ; 1 Corinthiens 12.28). Cependant,
par orgueil, par besoin de reconnaissance ou pour d’autres
raisons, quelques-uns s’auto-attribuent ces ministères qui
ne doivent pourtant résulter que de l’unique désir de Dieu !
Pourquoi perdre notre temps dans des œuvres que le
Seigneur nous reprochera  ? Du simple service (ménage,
nettoyage, intendance, etc.) à la prière dans le secret pour
son prochain, de l’aide ponctuelle ou régulière (aux parents,
enfants, personnes âgées, malades…) au soutien (physique,
matériel, spirituel…), de l’apport et de la dispensation
généreuse des dons jusqu’aux missions les plus en-vues,
Dieu nous invite à répondre à notre appel quel qu’il soit, qu’il
nous semble petit ou grand. Il nous demande d’être, de faire
et de donner en accord avec Sa volonté, selon nos capacités !
Ainsi, chacun peut être une source de bénédiction à la
hauteur de son désir de répondre humblement et
joyeusement à la mission qui lui est dévolue par le Seigneur !
Au milieu de nous, il y a des faux prophètes, des faux
bergers, des faux enseignants, etc. qui égarent le peuple de
Dieu car ils ne sont pas conduits par le Saint-Esprit, mais
par leur propre avidité et par leurs pensées tronquées. Dans
la Bible, le Seigneur nous met en garde contre ceux qu’Il
nomme «  loups ravisseurs  » et nous dit comment les
reconnaître (cf. Matthieu  7.15-16, 24.11  ; Actes  20.29  ;
2  Pierre  2.1  ; 1  Jean  4.1). Dès lors, si quelqu’un se revendique
prophète, pasteur, enseignant, apôtre ou évangéliste, mais
répand la calomnie sur les ministères divinement établis, s’il
est à l’origine de division, s’il détourne la gloire de Dieu à
son profit, s’il prêche des doctrines pour s’enrichir
personnellement, s’il contredit ou modifie les Écritures pour
en faire une vérité, s’il est à la tête d’une assemblée qui ne
grandit pas mais se renferme sur elle-même, dénigre, juge et
accuse les autres dénominations, il est fort probable que ce
ministère soit celui d’un « loup ravisseur » qui entraîne des
chrétiens mal a ermis dans ses dérives.
Si le Seigneur nous donne de discerner l’imposture, il
nous faut cependant procéder avec sagesse et amour, et prier
pour la personne sans la dénoncer ni la ridiculiser
publiquement car il peut aussi s’agir d’un ministère
légitime, agréé de Dieu, qui un temps porte de mauvais fruits
ou avance dans l’erreur pour diverses raisons (oppressé par
un péché, pas encore guéri ni assez formé et prêt pour la
mission, trop fragile mentalement et spirituellement,
insu samment connecté au Saint-Esprit ou lui-même
manipulé par quelqu’un d’autre). Cela, afin qu’elle soit
convaincue de son péché, se repente et abandonne sa
mauvaise voie…
JOUR 122

Je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je


vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ
comme une vierge pure. 2 C ORINTHIENS  11.2

A u travers de ce verset extrait des épîtres de Paul dans


lesquels de nombreuses révélations nous sont données,
l’apôtre s’adressait aux chrétiens en leur rappelant leur
statut collectif de « Fiancée du Christ ».
Cette parole nous rappelle d’abord que même si nous
avons pu partager le même lit avec des passions impures du
monde, nous sommes cependant considérés comme des
«  vierges pures  » aux yeux de Jésus-Christ  ! Nos péchés
(iniquités, adultères, idolâtries, passions mauvaises, pensées
impures, addictions…), dès lors qu’ils ont été confessés, sont
pardonnés et à jamais oubliés (cf. 1  Jean  1.9  ; Michée  7.19  ;
Hébreux  8.12). C’est pourquoi, ainsi que le dit la Parole du
Seigneur, nous pouvons nous considérer comme « saints »
devant Celui qui plaide jours et nuits pour nous, qui e ace
nos transgressions, qui nous lave de TOUTES nos fautes.
Quand nous décidons d’abandonner notre vie à Jésus,
nous quittons notre état «  d’esclaves du monde  » et nous
obtenons une nouvelle identité de serviteurs du Maître,
d’enfants de Dieu (fils et filles du Roi des rois), mais aussi de
« Fiancée de Jésus » par notre ralliement à Son Église. Nous
sommes alors dans l’espérance de l’avènement de l’Époux
qui reviendra à notre rencontre pour nous unir totalement à
Lui, mais il nous faut veiller à notre conduite car les
fiançailles ne sont pas le mariage. La période des fiançailles
est en e et un temps utile aux amoureux pour mieux
s’apprécier, se connaître et s’évaluer. Il s’agit en quelque
sorte d’une période d’essai pour juger des compatibilités
entre deux personnes qui envisagent de se marier, mais la
rupture demeure légalement et spirituellement possible
puisqu’il n’y a pas eu d’alliance faite devant Dieu. Ainsi, pour
être « Épouse » de Jésus, nous devons marcher fidèlement à
Sa suite, sur le chemin de Son amour et de la sanctification.
La fidélité implique en outre que nous abandonnions nos
convoitises, nos idoles, etc., que nous apprenions à Le
connaître toujours davantage, à nous soumettre à Sa Parole,
à Lui faire confiance et obéir à Sa voix.
JOUR 123

Si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que


nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que
celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que
vous avez embrassé, vous le supportez fort bien. 2
C ORINTHIENS  11.4

L a bonne nouvelle de l’Évangile, c’est Jésus ressuscité qui


sauve, qui guérit, qui délivre, qui baptise du Saint-Esprit, qui
revient bientôt et jugera les vivants et les morts. Ces vérités
représentent le fondement de la foi chrétienne, mais sont de
moins en moins prêchées dans les églises où l’on parle d’un
autre Jésus bien plus accommodant et d’un autre Évangile
beaucoup moins contraignant.
Si, autour de nous, il y a peu de guérisons ou encore trop
de chrétiens prisonniers de péchés récurrents, cela ne
signifie pas que Jésus ne délivre plus les captifs et a cessé de
guérir malades. Car Sa volonté demeure et Sa Parole est
inchangée, Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement,
il n’y a en Lui aucune ombre de variation, et Ses promesses
sont immuables ! (cf. Hébreux 13.8 ; Jacques 1.17).
Le Seigneur Jésus est vivant et Sa main n’est pas trop
courte pour sauver, guérir et délivrer encore aujourd’hui,
mais c’est par nous, Ses enfants, par notre foi qu’Il veut
opérer des prodiges et montrer Sa gloire ! (cf. Marc 16.15-18).
Par la grâce de Dieu, nous sommes participants à
l’édification et à la croissance de l’Église, à la propagation de
l’Évangile. Ainsi, lorsque Christ est monté au Ciel, par Son
Esprit, Son œuvre sur Terre a pu se prolonger au travers des
actes des apôtres. Et puisque celui qui croit en Lui devient
Son ouvrage et reçoit Sa puissance et Son autorité, les
nouveaux disciples qui ont succédé aux apôtres ont continué
la mission. De siècle en siècle jusqu’à nos jours, ils ont
transmis la bonne nouvelle du Salut, ils ont été le canal de
Son amour et ont fait des miracles en Son nom en pratiquant
les œuvres préparées d’avance (cf. Jean  14.12  ; Matthieu  10.1  ;
Éphésiens 2.10).
Cependant, un évangile prêché de façon incomplète est un
évangile sans puissance. Dès lors, si ne voyons plus la
manifestation de la gloire de Dieu, cela ne vient pas de Lui,
mais de nous  ! Peut-être adorons-nous un faux Christ que
nous modelons à notre guise, peut-être manquons-nous de
foi ou de manque de persévérance dans la foi, peut-être
marchons-nous dans le péché… Peut-être encore écoutons-
nous des esprits séducteurs qui, par leurs paroles douces et
flatteuses, séduisent les cœurs des simples, professent un
évangile édulcoré (facile à suivre, arrangeant et agréable aux
oreilles) qui éloigne du Dieu véritable et empêche le miracle
de s’accomplir… (cf. Romains  16.17-18  ; Matthieu 7.13-15  ;
2 Timothée 4.3).
C’est pourquoi le « plein Évangile » doit être annoncé si
nous voulons que, de nouveau, la puissance de Dieu soit
manifestée au milieu de nous et au travers de nous !
JOUR 124

Satan lui-même se déguise en ange de lumière.


2 C ORINTHIENS  11.14

L e diable connaît très bien la Parole de Dieu. C’est une arme


qu’il sait e cace et a utilisé pour tenter le Seigneur dans le
désert, alors qu’Il était fatigué (cf. Matthieu 4.1-11). C’est un
piège dont l’ennemi de nos âmes se sert pour nous faire
douter, pour nous séduire, pour nous entraîner dans le
compromis, pour nous induire en erreur, pour nous
empêcher d’être libres, pour nous ralentir dans notre marche
avec Dieu, voire même pour nous arrêter et nous ramener à
lui.
Face à la tentation, c’est parce que Christ connaissait bien
mieux les Écritures que Satan, que celui-ci a abandonné le
combat et s’est retiré. Il nous faut donc comprendre que
notre manque de connaissance, notre mauvaise
compréhension de la Parole biblique, nos erreurs de
discernement, notre absence de vision, notre ignorance de
l’autorité de Dieu en nous, notre relation avec Lui pas assez
profonde et trop superficielle, etc. sont des portes d’accès au
diable. Rusé, il ne manque pas une occasion de nous
déposséder des promesses de Dieu sur notre vie et nous faire
tourner en rond dans le désert. En vertu de quoi, si nous ne
méditons pas su samment et régulièrement la Parole de
Dieu, si nous sommes davantage préoccupés par nos propres
intérêts que par les a aires du Royaume, Satan le verra et en
profitera pour venir nous voler, nos égorger et nous détruire (cf.
1 Pierre 5.8 ; Marc 4.19). Tel « un lion rugissant cherchant qui
dévorer  », notre adversaire, le diable, exploite à coup sûr
nos faiblesses spirituelles pour nous piéger et nous duper,
pour susurrer à nos oreilles des faussetés et nous faire
manquer les plans de Dieu. Entrant par nos «  portes mal
verrouillées  », il implante directement par des paroles
insu ées à nos oreilles, ou subtilement par le biais d’autres
personnes (prophètes, frères et sœurs en Christ…) dans nos
cerveaux des messages tronqués que l’on croit véritables.
Satan ne connaît pas nos pensées, mais chaque jour, ses
démons nous observent et voient ce qui nous questionne,
nous attire, nous occupe à plein-temps, etc. Ainsi donc, lui
qui est nommé «  le Malin  » devine aisément ce que nous
avons en tête et peut donc exploiter sans di culté toutes nos
fragilités. Cette stratégie e cace et rodée depuis des
millénaires lui permet de nous ébranler. Soyons donc plus
malin que lui et lisons sans-cesse la Parole qui nous donne
notamment les clés pour discerner ce qui vient de Dieu et ce
qui vient du diable :
— par l’éclairage de l’Esprit-Saint (cf. Jacques 4.7) ;
— par la Parole de Dieu qui permet de discerner le vrai du
faux ;
— par Ses promesses qui nous aident à tenir ferme ;
— par la connaissance de la voix de Dieu (cf. Jean 10.27) ;
— par l’assurance de notre identité en Christ (cf.
Galates 5.1).
JOUR 125

J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui
vis, c’est Christ qui vit en moi. G ALATES  2.20

J ’aime ce verset que je proclame avec assurance et à haute


voix lorsque vient la tentation ou même après avoir chuté.
J’utilise ce passage de la Parole de Dieu pour faire taire le
«  Tentateur  », pour prendre autorité sur ma chair, pour
renverser tous mes faux raisonnements, pour réaligner mes
pensées sur celles de Christ, pour être victorieux et retrouver
ma paix ! (cf. 2 Corinthiens 10.5 ; Philippiens 4.7).
La Parole de Dieu nous est donnée comme une épée
o ensive et défensive à utiliser face aux attaques du diable.
C’est une arme de combat puissante et redoutable à brandir
lorsque l’épreuve arrive ou que la tentation survient.
Associée à notre foi, elle a le pouvoir de stopper les assauts
ennemis de faire s’enfuir les démons et d’assujettir notre
chair lorsque nous la déclarons (cf. Éphésiens  6.17  ;
Hébreux  4.12). De manière préventive ou au plus fort de la
tempête, la Parole de Dieu nous permet de résister en
proclamant que le Seigneur nous aime, qu’Il nous garde de
toutes tentations, qu’Il combat pour nous et qu’en Lui nous
sommes plus que vainqueurs (cf. Romains 8.37 ; Apocalypse 3.10).
Toutefois, il arrive que le mauvais désir soit tellement
irrésistible et obsédant qu’il nous devient di cile de nous
positionner avec autorité en Christ et de proclamer des
versets pour notre victoire... Et malheureusement, dans ces
moments de faiblesse, le risque est grand de nous lamenter
sur notre énième chute ou d’être en colère contre notre
manque de fermeté ou de foi. L’attitude à adopter en pareille
circonstance est de ne pas rester à terre en croulant sous le
poids de la peine ou de la culpabilité  ! Non, il s’agit au
contraire de nous relever sans tarder, de chasser du milieu de
nous les mauvais sentiments (colère contre soi ou contre
Dieu, découragement, culpabilité excessive…) et d’avoir la
bonne attitude de foi. Ainsi, aux moments les plus sombres,
quand les mots nous manquent, déclarons Galates 2.20 ou
d’autres versets semblables de la Parole avec confiance ! Car
c’est en luttant de cette manière, avec ténacité, que vous
constaterez comme moi que l’Esprit-Saint agit promptement
et prend l’ascendant sur vos désirs charnels qui désenflent,
fondent comme neige au soleil puis finissent par
disparaître ! Oui, car TOUT ce qui est conforme à Sa volonté
et que vous proclamerez de votre bouche en Son Nom,
libérera Sa puissance, vous fera grandir en Lui, vous
encouragera et consolidera votre foi !
Lorsque de nos bouches nous faisons « nôtre » la Parole
de Dieu, nous prophétisons sur notre vie. Ainsi, chaque fois
que nous prononçons de si grandes révélations, par la foi et
la persévérance nous nous réjouissons de voir le Seigneur
fidèle à Ses promesses qui s’aligne sur Sa Parole et se lève
avec autorité pour nous (cf. Marc 9.23 ; Hébreux 10.36).
JOUR 126

Le fruit de l’Esprit c’est l’amour, la joie, la paix, la patience,


l’amabilité, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de
soi. Galates 5.22-23 (BDS )

Sous des formes variées et à des degrés di érents, nous


ressentons tous de l’amour ou de l’a ection pour des
personnes plus ou moins proches. Nous jouissons tous, à
certaines périodes, de moments de joie et profitons tous de
temps de paix. Nous parvenons tous à nous maîtriser lors de
situations tendues ou à conserver notre calme avec des gens
compliqués. Nous sommes tous en mesure de nous montrer
aimables, serviables et doux envers un prochain. Nous avons
tous su garder une ou plusieurs relations fidèles, etc. De par
ces bons sentiments, d’aucuns estiment avoir les qualités qui
reflètent le fruit de l’Esprit, alors qu’ils sont très loin du
compte…
Par nature, l’homme est faible, limité, et tend
spontanément vers le mal. Il n’est donc pas juste de se
penser spirituellement qualifiés au regard d’un bon
« comportement chrétien ». En vérité, c’est à l’exact état de
notre cœur qu’il nous faut regarder et juger. Ce cœur tortueux
par-dessus tout tel qu’il est défini par le Seigneur dans Sa
Parole, qu’Il connaît en profondeur et nous demande de
garder plus que tout autre chose, pouvons-nous dire par
exemple qu’il est animé d’un amour pur, désintéressé et
véritable, qu’il est exempt de jalousies, de critiques, de
ressentiments, d’hypocrisies, de convoitises, etc. ? (cf.
Marc  14.38  ; Proverbes  4.23). Bien sûr, il peut être facile
d’imiter le fruit de l’Esprit, de se montrer sous son meilleur
jour, de dispenser ces vertus autour de soi et de s’en
glorifier, alors qu’au fond ces « fruits » ne tiennent pas sur
la durée et ne sont pas «  justes  » selon Dieu  ! Le fruit de
l’Esprit est quant à lui parfait et constant dans le temps, il
est immuable face aux di érentes intempéries et quel que
soit le bénéficiaire. À titre d’exemple, l’amour qui ne vient
pas de l’Esprit est variable selon l’individu, les actions de
celui-ci ou encore selon l’environnement, mais l’amour de
Dieu est inconditionnel, éternel et universel. Quand bien
même une personne serait détestable, nous pouvons l’aimer
de l’amour divin. La joie, la paix que nous pouvons ressentir
ou encore la patience, la douceur, la fidélité et la maîtrise de
nous-même que nous pouvons manifester sans l’aide de
Dieu sont passagères et varient selon les circonstances que
nous rencontrons, tandis que ce qui vient du Seigneur
demeure, même dans l’adversité. La joie dans le deuil,
l’amour envers un persécuteur, la paix face à la maladie…,
toutes ces choses ne sont pas naturelles et seul Dieu peut
nous les donner par Son Esprit. Elles sont la manifestation
claire de notre appartenance à Jésus et de notre relation
vivante avec Dieu. Si a contrario notre relation avec Lui est
morte, alors nous ne portons pas de fruit ou, à défaut, un
fruit pourri. En réalité, seul notre attachement au Seigneur et
notre soumission permettent de produire en nous du bon
fruit et de le faire croître pour la gloire de Son nom  ! (cf.
Jean 15.4-5).
JOUR 127

Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants


bien-aimés. É PHÉSIENS  5.1

L e «  monde  » suit, imite et encense des personnes qu’il


élève au rang d’idoles. Certains fans sont tellement
passionnés qu’ils dépensent des fortunes pour parcourir le
monde et se rendre aux concerts de leur star préférée  ! Ces
mêmes groupies s’identifient à leur idole en adoptant un
look et une façon de s’exprimer similaires…
Qu’en-est-il de nous  ? Sommes-nous des fans de Jésus
identifiables par l’amour que nous avons les uns pour les
autres, à notre humilité et à la lumière de Dieu qui brille en
nous  ? Les gens du dehors (les inconvertis) perçoivent-ils
que nous avons quelque chose de di érent  ? (cf. Jean  13.35,
17.21).
La Parole nous dit d’être les imitateurs de Dieu le Père. Et
bien que personne n’ait jamais vu Dieu, Jésus étant la
représentation visible du Dieu invisible, il nous est possible
de pratiquer les mêmes œuvres que Lui en regardant à Son
ministère en tant qu’Homme et en lisant ce qu’Il nous
prescrit et nous apprend de Lui dans Sa Parole. (cf. Jean 1.18,
1 Jean 4.12).
Et il n’y a pas trente-six façons d’étudier la vie de Jésus
pour s’inspirer de Lui et marcher dans Ses traces. Toute Sa
vie est résumée dans les quatre Évangiles de Matthieu, de
Marc, de Luc et de Jean. Ces livres sont riches
d’enseignements sur la nature du Seigneur et sur Son
attitude sur Terre selon les circonstances et suivant les
personnes rencontrées sur Son chemin. Il est d’ailleurs
indiqué et bon de se replonger dans cette biographie écrite
avec des points de vue di érents pour avoir une
représentation étendue et fraîche de qui était Jésus, pour
comprendre et voir comment Il réagissait et ce qu’Il disait
face à la tentation, face à la persécution, face aux gens qui le
sollicitaient ou bien qu’Il abordait. Il est aussi intéressant et
enrichissant de voir de quelle manière Il annonçait la bonne
nouvelle du Royaume aux gens, ou comment Il choisissait
Ses disciples, puis les formait.
Il y a plusieurs années de cela, j’étais dans une ville
étrangère où il y avait peu de Français. Et un jour, alors que
convaincu de mon péché, j’avais décidé d’en finir avec
l’impudicité, de ne plus me souiller ni marcher dans le
compromis, j’ai refusé une avance sexuelle de la part d’une
personne qui a aussitôt mis fin à notre relation et a fait se
retourner contre moi l’ensemble de mes amis, leur racontant
que j’étais devenu un « chrétien extrémiste ». À cet instant,
malgré la tristesse de l’abandon et la douleur du rejet, j’ai
compris que ma prise de position et ma soumission à la
Parole de Dieu faisaient de moi un imitateur de Jésus qui,
durant Son ministère parmi les Hommes, s’est
inlassablement soumis au Père, et ce malgré l’opposition.
Ainsi, regardons à Christ, soyons humbles et marchons à Son
exemple !
JOUR 128

Que toute votre vie soit dirigée par l’amour, comme cela a
été le cas pour le Christ : Il nous a aimés et a livré Lui-
même Sa vie à Dieu pour nous comme une o rande et un
sacrifice dont le parfum plaît à Dieu. É PHÉSIENS  5.2 ( BDS )

L e « Royaume de l’amour » pourrait être un autre nom du


Royaume de Dieu. Et nous qui en sommes les ambassadeurs
sur Terre, nous ne devrions pas tolérer les mauvais
sentiments, les mauvaises paroles et les mauvaises actions
contraires à la nature de Christ et à l’opposé de Son amour
o ert généreusement.
Le verset du jour devrait nous remettre en question. Notre
vie est-elle motivée par l’amour  ? Quel parfum répandons-
nous ? Sentons-nous le parfum de la connaissance de Christ
qui nous amène à agir et réagir comme Lui ? Sommes-nous
semblables au Maître, doux et humbles de cœur et exaltons-
nous Sa bonne odeur au-dedans comme au-dehors afin
d’attirer ceux qui se perdent  ? S’il n’en est pas ainsi, alors
prions que le Seigneur nous éclaire et change notre regard
sur ceux que nous côtoyons régulièrement ou bien que nous
croisons de temps à autre, qu’Il change notre regard sur les
gens qui nous entourent afin que nous puissions les voir
comme Il les voit, et qu’ainsi nous ne les considérions non
pas comme des rivaux ou encore des leviers pour la
promotion par exemple, mais comme supérieurs à nous,
comme des créatures merveilleuses faites à Son Image.
Prions que le Seigneur dépose et fasse grandir en nous de
la compassion pour ceux qui se dirigent tout droit en enfer et
pour que nous brûlions d’un amour tel que notre priorité soit
de les aimer et de leur faire découvrir la Bonne nouvelle du
Salut. Prions afin d’être submergés par l’amour surnaturel
de Dieu et d’aimer notre prochain sans hypocrisie ni intérêt
quelconque. Prions afin d’aimer réellement nos frères et
sœurs en Christ, de les encourager, de les assister, de les
élever.
En fixant nos yeux sur l’exemple de Jésus, avons-nous
conscience à quel point nous avons besoin que l’amour
surnaturel de Dieu grandisse en nous  ? Le défi de l’Église
contemporaine, c’est certainement la manifestation de
l’amour et de la sainteté de Christ qui conduira, je le crois, à
un puissant réveil !
JOUR 129

Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ;


revêtez la cuirasse de la justice. É PHÉSIENS  6.14

D ans le passage biblique d’Éphésiens 6.13-14, l’apôtre Paul


nous révèle les « armes » du chrétien o ertes par grâce par
le Seigneur, qu’Il nous invite à prendre pour pouvoir résister
dans le mauvais jour, et tenir ferme.
À l’époque de Jésus, les légionnaires romains mettaient
une ceinture pour répartir le poids de leur cotte de mailles
sur les hanches et alléger la charge sur leurs épaules. Cette
ceinture servait aussi à attacher le fourreau de leur épée et
avait donc une double fonction  : celle d’alléger le vêtement
de défense pour se mouvoir plus facilement, et celle d’avoir
son arme à portée de main, prête à être sortie et utilisée.
Paul nous parle de « la vérité pour ceinture ». La Parole de
Dieu est cette vérité qui nous permet de tenir fermes contre
les forces des ténèbres. Et la marche dans la vérité conduite
par le Saint-Esprit nous permet de ne pas donner d’accès au
diable dans nos vies et nos pensées, de ne pas crouler sous le
poids du mensonge, du compromis, de la culpabilité...
Il est aussi parlé dans ce passage de «  la cuirasse de la
justice » qui s’associe à l’œuvre de rédemption de Christ à la
croix pour nous laver de nos fautes. Sur cette cuirasse est
écrit : « Pardonné et non coupable » car quel que soit le mal
que nous avons pu faire ou dire, nous avons l’assurance
d’être parfaitement justifiés et libres en Jésus  ! D’ordinaire,
cette pièce d’armure couvrait la poitrine et protégeait le
cœur du soldat, l’organe le plus vital. Dieu sait que le cœur
de l’homme est extrêmement fragile et qu’il est essentiel de
le garder et de le protéger de toutes souillures, de toutes
accusations du diable concernant notre passé, notre présent,
notre avenir, de toutes condamnations… Or, dès lors que le
Seigneur a pardonné TOUTES nos fautes à la croix, que notre
péché a été mis en lumière et suivi d’une repentance sincère,
Satan n’a plus autorité pour venir nous accuser et
transpercer notre cuirasse recouverte du sang du sacrifice !
JOUR 130

Mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne


l’Évangile de paix. É PHÉSIENS  6.15

A lors que Paul évoque «  les chaussures du zèle  », bien des


chrétiens sont pieds-nus spirituellement. Par paresse ou
tiédeur, par peur, par timidité, par manque de vision ou de
révélation, ou encore par manque de temps, de motivation,
de consécration, etc., ils ne se mettent pas au service du
Maître et persistent dans une «  inertie missionnaire  ».
Pourtant, le Seigneur qui parle d’eux comme étant des
serviteurs inutiles qui seront jetés dans les ténèbres du
dehors (cf. Matthieu 25.30).
Les Écritures rapportent que le jeune David qui avait
entendu Goliath se moquer de l’Éternel et blasphémer contre
Lui, ne s’est pas laissé impressionner par ce géant.
N’admettant pas qu’on o ense Dieu, il a aussitôt réagi, a
a ronté cette montagne de chair et l’a anéantie en un seul
jet de pierre… Ainsi, tout comme ce petit berger qui n’a pas
regardé à ses faiblesses, soyons enflammés pour Dieu et
faisons tout à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part (cf.
1 Corinthiens 9.23).
Tout ce qui déshonore Dieu devrait nous indigner et nous
faire réagir ! Ne laissons plus le diable nous provoquer, nous
humilier et nous blesser ; ne le laissons plus di amer notre
Dieu ! Face aux attaques ennemies, nous avons l’autorité de
faire taire les démons dans le nom de Jésus, ou bien avec
discernement et sagesse, de «  tendre l’autre joue  » et de
répliquer avec l’amour de Christ qui est une puissance qui
brise les chaînes et touche les cœurs (cf. Luc  6.29)  ! De la
même manière, le Seigneur veut que nous considérions la
pauvreté, la maladie, la sou rance, les dépendances, le
mauvais caractère, l’insoumission, le manque d’amour,
l’action du diable dans notre vie ou dans celle d’un frère ou
d’une sœur en Christ, etc. comme une insulte à Sa gloire, à
Sa sainteté et à Son autorité. C’est pourquoi, comme David,
levons-nous avec «  Dieu, car Il est notre force quand nous
sommes faibles », puis faisons face à l’adversaire !
Avec zèle, détruisons toutes les murailles de certitudes et
lions tous les faux raisonnements, puis voyons avec quel
amour, quelle dextérité et quelle puissance, nous gagnerons
ces combats  ! Mais n’oublions pas que sans Dieu nous
sommes sans force, et que même si c’est nous qui engageons
et disputons ces batailles, c’est bel et bien l’Esprit de Dieu
qui dirige nos pas et nos pensées, qui nous rend habiles, qui
s’exprime à travers nous et nous permet d’être victorieux  !
(cf. Deutéronome 3.22 ; Exode 14.14 ; Jérémie 1.9).
Enfin, parés de l’amour de Dieu, enfilons les chaussures
du zèle qui nous donnent le feu et le courage d’annoncer
l’Évangile pour dépeupler l’enfer  ! Bien équipés, allons
reprendre à Satan les âmes captives et aveuglées, afin que le
voile de leurs yeux soit déchiré et qu’elles voient clair, afin
qu’elles saisissent enfin la vérité, se tournent vers Christ et
passent des ténèbres à Sa juste lumière !
JOUR 131

Prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel


vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin.
É PHÉSIENS  6.16

P armi les « armes du chrétien » citées en Éphésiens 6, « le


bouclier de la foi » permet de contrer tous les traits enflammés
du malin et s’utilise par notre croyance dans le sacrifice
complet et parfait de Jésus à la croix. Ainsi, quand la maladie
nous assaille, ou que la chair et le diable tentent de nous
ramener en esclavage, ayons la pleine assurance que Jésus a
déjà payé le prix de la guérison, que la chair et le péché n’ont
plus aucune emprise sur nous, que nous avons l’autorité sur
les œuvres des ténèbres et que Dieu agit selon notre foi (cf.
Ésaïe 53.4 ; Colossiens 2.15).
Satan essaiera toujours de nous faire douter de toutes les
choses que Jésus a déjà accomplies pour nous. C’est
pourquoi, chassons les pensées ennemies, restons ancrés sur
la Parole du Seigneur. Puis, soutenus par Son Esprit,
persévérons dans cette attitude de foi afin de voir notre
Sauveur nous délier de la maladie et du péché. En vérité,
aucune une situation n’est trop désespérée pour le Seigneur
et rien ne Lui est impossible ! Tant que nous sommes en vie,
même aux portes de la mort, demeurons dans l’espérance.
Parfois, le découragement survient à deux doigts de
remporter la victoire… C’est pourquoi nous ne devons pas
nous relâcher. Et même si la promesse tarde à s’accomplir,
elle s’accomplira certainement si nous persévérons et
continuons de croire que le Seigneur est fidèle à Sa Parole et
qu’Il répondra sur la base de notre foi (cf. Habacuc  2.3  ;
2 Corinthiens 1.18).
Paul a dit à Timothée de combattre le bon combat, celui
de la foi (cf. 1 Timothée 6.12). Ainsi donc, nous n’avons pas à
nous épuiser et perdre notre temps dans des combats
inutiles, ni à lutter pour être libres ou guéris, mais nous
devons seulement croire que les promesses de Dieu
s’obtiennent par la foi en Celui qui est puissant,
inébranlable, éternel, immuable, juste, fidèle et bon !
JOUR 132

Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est


la parole de Dieu. É PHÉSIENS  6.17

L ’épée est un symbole fort, très présent dans la Bible. Jésus


Lui-même dit qu’Il est venu apporter l’épée et non la paix. Les
Écritures parlent également de « l’épée de l’Esprit » qui a la
puissance de faire fuir l’ennemi (cf. Hébreux  4.12  ;
Matthieu 10.34 ; Luc 12.51 ; Ézéchiel 21.4-9).
Et tout comme l’épée glissée dans le fourreau de la
ceinture du légionnaire est à portée de main, «  l’épée de
l’Esprit  » (la Parole de Dieu) devrait être à portée de main
pour être lue et à portée de bouche pour être proclamée.
Comparée à une «  épée à double tranchant  », elle est
prophétique, e cace et a utée, et devrait être fréquemment
consultée, souvent méditée et bien utilisée pour répondre
aux doutes, aux questions, aux attaques… Oui, il est bon et
nécessaire de connaître les promesses, les commandements
et les conseils du Seigneur, mais il est tout aussi
fondamental de se les approprier, de les mémoriser et de
savoir s’en servir de la même façon que le Seigneur l’a fait
dans le désert pour contrer le tentateur, pour le faire taire et
le faire décamper (cf. Matthieu 4.1-11).
Cohéritiers avec Jésus, nous avons l’autorité face aux
ténèbres, aux mauvaises pensées, aux faux raisonnements,
aux convoitises du monde et à tout ce qui fait la guerre à
l’âme et attriste le Seigneur (cf. Romains  8.17). Ainsi, si
l’Esprit de Dieu révèle une pensée impure en nous, plutôt
que de nous laisser polluer par elle et l’entretenir, chassons-
la sans attendre au nom puissant de Jésus et, s’il le faut,
portons-lui plusieurs coups fatals au moyen de la Parole de
Dieu  ! Oui, pour parfaire la délivrance, proclamons avec
audace et détermination des promesses de la Bible, telles
que  : «  Je suis libre en Jésus  !  », «  Je suis le temple du
Saint-Esprit  !  », «  Je ne suis plus esclave du péché, je suis
enfant de Dieu ! », « Par les meurtrissures de Jésus, je suis
guéri ! », « Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en
moi ! », « Ma chair a été crucifiée avec Jésus ! »…
JOUR 133

Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et


de supplications. É PHÉSIENS  6.18

L a plupart du temps, les requêtes que nous adressons au


Seigneur sont pour nous-mêmes ou pour nos proches.
Généralement, nous plaidons pour notre cause, selon nos
préoccupations, selon nos choix à prendre, selon nos
épreuves, ou bien nous faisons monter nos cris et nos
plaintes jusqu’à Son trône. Cependant, la prière, c’est bien
plus que cela ! Si elle n’est pas inspirée par le Seigneur, elle
se résume à des généralités, voire des futilités telles que
demander au Père de bénir notre journée ou notre repas, de
purifier la nourriture, de protéger nos bien-aimés… Ce sont
là des prières qui ont peu d’intérêt, puisque le Seigneur
déclare qu’Il a constamment l’œil sur nous et qu’Il ne nous
délaisse pas ni ne nous abandonne (cf. Deutéronome 31.6).
En outre, les prières agréées par le Seigneur ne sont pas
uniquement celles que nous programmons, mais elles
peuvent être spontanées et se faire n’importe où, à
n’importe quel moment du jour ou de la nuit. Ce genre de
prières instinctives et informelles découle d’une direction du
Saint-Esprit sur qui nous devrions restés branchés. Ainsi, de
manière inattendue, ce peut être le nom d’une personne que
le Seigneur nous transmet en pensée afin que nous puissions
intercéder pour elle (par l’intellect ou en langues), une
situation inspirée ou dévoilée en vision ouverte, un songe
nocturne et construit, qui nous réveillera et nous amènera à
prier.
Dans sa lettre aux Éphésiens, Paul nous encourage à prier
toutes sortes de prières. Cela signifie qu’il n’y a pas qu’un
type de prière mais plusieurs classées ainsi :
— La «  prière d’adoration  », qui consiste à honorer le
Seigneur, à Le célébrer, à Le remercier pour Ses bienfaits (cf.
Philippiens 4.6 ; Psaumes 71.6) ;
— La «  prière de foi  », qui consiste à déclarer les
promesses de la Parole de Dieu ;
— La «  prière d’intercession  », qui fait de nous le
médiateur d’une personne ;
— La « prière de supplication », qui est une imploration
ardente et insistante, revêtue d’humilité (cf. Daniel 9.17-18) ;
— La «  prière de combat  » (cf. Éphésiens. 6.12  ;
Colossiens 4.12) ;
— La «  prière en langues  », qui est une prière
inintelligible animée par le Saint-Esprit et qui nous édifie (cf.
1 Corinthiens 14.4) ;
— La «  prière de consécration  », qui consiste à
abandonner notre être entier et nos projets au Seigneur afin
qu’Il fasse de nous des vases utiles pour Son service ;
— La « prière de confession », qui consiste à reconnaître
sa faute, son péché devant Dieu (cf. 1  Jean  1.9  ;
Proverbes 28.13).
Arrêtons-nous donc de prier machinalement, et laissons-
nous désormais inspirer par le Saint-Esprit afin qu’Il nous
conduise à adresser à Dieu toutes sortes de prières et de
supplications !
JOUR 134

Celui qui a commencé en vous Son œuvre bonne la


poursuivra jusqu’à son achèvement au jour de Jésus-Christ.
P HILIPPIENS  1.6 ( BDS )

T out disciple de Christ devrait vouloir ressembler à son


Maître dont la perfection peut sembler inatteignable, mais
que l’apôtre Paul, par ce passage qui se lit comme une
promesse dans l’épître aux Philippiens, confirme comme
possible !
Même « le meilleur » des chrétiens n’est pas exempt de
pécher en paroles, en actes ou en pensées. Tant que nous
n’avons pas revêtu l’incorruptibilité, aucun d’entre nous ne
peut être parfait à l’image de Jésus (cf. 1 Corinthiens 15.50-57).
Il est donc faux de penser que tel homme ou telle femme de
Dieu pourrait être irréprochable car chacun de nous est
faillible et ne peut être élevé ou pris en exemple. Par sagesse,
il nous faut regarder au Créateur et non à la créature car le
risque d’être déçu et de tout remettre en question (foi,
convictions...) n’est pas négligeable. N’adulons personne
sous prétexte d’un «  grand  » ministère ou d’une onction
puissante. Ne soyons pas dans une confiance aveugle ou
n’ayons une trop haute opinion d’un frère, une sœur en
Christ, mais rappelons-nous que nous sommes tous en
marche sur un chemin d’obéissance, d’amour, d’humilité, de
consécration et de perfectionnement.
Le Seigneur promet dans Sa Parole que l’œuvre qu’Il a
commencée en nous se poursuit. C’est pourquoi, au lieu de
garder les yeux fixés sur nos chutes et sur les manquements
des uns et des autres, regardons plutôt à nos progrès, notre
cheminement de gloire en gloire, reconnaissons notre
avancement spirituel, mesurons la route parcourue bien que
chaotique et di cile, apprécions les combats remportés et
les clés gagnées par la foi, réjouissons-nous de continuer la
course malgré les obstacles et même les chutes. Certes, le
processus de sanctification peut être lent, mais il n’est
jamais à l’arrêt si nous permettons à l’Esprit de Dieu
d’œuvrer en nous. Ainsi, une journée sans cigarette ou sans
pornographie pour quelqu’un de dépendant devrait être
considérée comme des «  territoires  » remportés sur la
chair. Oui, par la foi il est bon de le voir comme un triomphe
en Christ qui va s’achever sur une grande libération et une
victoire certaine  ! Dès lors, plutôt que de pleurer sur nos
faiblesses et nous lamenter sur nos chutes successives, nous
devons nous réjouir de chaque petite bataille gagnée, et
proclamer que nous sommes plus que vainqueurs sur le mal par
Christ qui nous a aimés (cf. Romains 8.37).
À l’exemple de Paul, ne regardons pas au passé, mais
dirigeons notre regard vers l’avant, vers ce que Dieu nous
promet, vers notre délivrance totale et entière ! Car celui qui
persévère jusqu’au bout et croit qu’il est d’ores et déjà
vainqueur en Christ, achèvera la course, triomphera et sera
couronné par le Seigneur Lui-même. C’est pourquoi, fixons
nos regards sur le prix de la vocation céleste et ne perdons pas
de vue l’héritage du Royaume des Cieux ! (cf. Philippiens 3.12-
14 ; 1 Corinthiens 9.24).
JOUR 135

Dieu [a souverainement élevé Jésus], et Lui a donné le nom


qui est au-dessus de tout nom. P HILIPPIENS  2.9

D ans tout l’univers, rien ni personne n’est au-dessus du


Seigneur. Et tel qu’il est dit en Philippiens  2.10-11  : «  Afin
qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre
et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est
Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. ». Il est le Tout-Puissant !
Si nous sommes nés de nouveau, lorsque nous prions et
proclamons quelque chose par la foi et en Son nom selon Sa
volonté, le Seigneur ouvre les écluses des Cieux et Sa
puissance est libérée. Dès lors, ni nos doutes, ni nos craintes
ne devraient tenir si nous plaçons notre foi dans la
souveraineté de Christ. Oui, aucune racine de peur ou de
graine d’inquiétude ne devraient ni être tolérée ni pouvoir
subsister en nous, car Il est le Dieu absolu qui règne en
Maître sur TOUTE la création, qui a TOUT pouvoir et nous a
TOUT donné !
Notre Dieu, Roi des rois et Seigneur des seigneurs, qui est
à l’origine de l’infiniment grand et de l’infiniment petit, qui
ordonne et la chose se fait, nous a transmis cette même
puissance pour guérir les malades, pour déplacer des
montagnes, pour aplanir des sentiers, pour chasser les
démons… (cf. Psaumes 33.9 ; Lamentations 3.37). Oui, nous qui
sommes assis avec Christ dans les lieux célestes, nous avons
Son mandat pour représenter Son Royaume sur la Terre avec
puissance ! (cf. Éphésiens 2.6).
Attention toutefois à ne pas utiliser le nom de Jésus
comme une formule magique  ! À ce propos, les Écritures
nous avertissent de ne pas jouer aux apprentis sorciers et de
ne pas nous improviser « chasseurs de démons » au risque
d’y laisser des plumes. Ainsi, en Actes 19.13-20, il est parlé de
Juifs exorcistes qui, ayant été témoins des prodiges de Dieu
par les mains de Paul, ont voulu, à l’identique, opérer une
délivrance. Sans avoir ni le mandat du Seigneur ni Son
autorité, ils furent dénudés et rudement blessés par les
démons, et durent s’enfuir à toutes jambes. Certes, à la
lecture de l’histoire, la scène peut prêter à sourire, mais le
résultat aurait pu être autrement plus dramatique et fatal…
En conséquence, on ne peut pas s’aventurer sur le terrain du
diable sans être revêtu de la puissance de Dieu, et on ne peut
impunément se servir du nom du Seigneur, car Il est Saint et
Son jugement est terrible. Ainsi donc, seuls ceux qui se
reconnaissent du sacrifice de Jésus, qui sont appelés
«  disciples  », qui Le suivent et qui Lui obéissent peuvent
s’imposer dans le camp ennemi et soumettre les mauvais
esprits par la puissance de Dieu en eux !
JOUR 136

Faites tout sans vous plaindre et sans discuter.


P HILIPPIENS  2.14 ( BDS )

C e conseil donné par l’apôtre Paul à des disciples est basé


sur le principe de « crucifier sa chair », « se dépouiller du
vieil homme  » pour faire grandir et laisser agir l’Esprit de
Dieu en nous, puisqu’humainement, il est extrêmement
di cile si ce n’est impossible de ne jamais contester et de ne
jamais se plaindre (cf. Romains 6.6).
Lorsque le Seigneur nous appelle à accomplir une tâche
particulière, nous devons croire que cela fait partie «  des
plans préparés d’avance » pour nous, et donc Lui obéir sans
émettre de doutes ni s’inquiéter outre mesure, sachant qu’Il
nous connaît bien mieux que nous-mêmes et qu’Il veut le
meilleur pour chacun de Ses enfants. De la sorte, si le
Seigneur nous envoie quelque part ou s’Il nous demande
quelque chose, nous devons avoir l’assurance que cela est
bon (cf. Romains 8.28). Dieu ne nous obligera jamais à faire Sa
volonté, mais si nous ne le faisons pas, nous passerons à côté
de certaines bénédictions prévues pour nous. De plus, sur ce
chemin de rébellion, nous allons perdre beaucoup de temps,
faire de mauvais choix et de mauvaises rencontres, ouvrir de
mauvaises portes, rater la route de notre destinée, nous
éloigner de la bonne voie et peut-être nous égarer, tourner
en rond durant de longues années et risquer de mourir dans
notre désert.
L’attitude du peuple d’Israël en est une très bonne
illustration. Car alors qu’il était sorti d’Égypte de façon
miraculeuse, ce peuple dut passer par le désert pour
rejoindre la terre promise. Cependant, une grande majorité
ne put jamais l’atteindre. En e et, un grand nombre est mort
dans le désert sans avoir jamais vu le pays où coulent le lait
et le miel. Et si on a pu calculer que la terre promise par le
Seigneur aux Israélites se trouvait à moins de deux semaines
de marche de leur point de départ, le peuple d’Israël a
cependant erré pendant quarante années dans le désert avant
qu’une petite poignée d’entre eux puisse enfin accéder à
Canaan. Dans les livres de l’Exode et des Nombres, on lit que
le peuple d’Israël a transgressé les commandements divins à
plusieurs reprises mais qu’il n’a cessé également de
murmurer contre Moïse et Josué qui étaient leurs autorités,
et qu’il n’a eu de cesse de se plaindre de sa condition, de sa
nourriture… Par voie de conséquence, Dieu a maintenu ce
peuple dans le désert jusqu’à ce qu’il change d’attitude et
mette fin à ses plaintes et à ses critiques, jusqu’à ce qu’il
apprenne à être reconnaissant, qu’il Lui fasse enfin
confiance et décide d’obéir.
Se plaindre envers Dieu et les autorités établie dans
l’Église, revendiquer, s’inquiéter, hésiter… tout cela
témoigne de notre immaturité spirituelle. Nous devons donc
accepter de changer et permettre au divin potier de nous
façonner par Son Esprit, de nous transformer pour
finalement nous faire entrer pleinement dans notre destinée
(cf. Romains 9.21, 13.2).
JOUR 137

Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie


déjà atteint la perfection ; mais je cours, pour tâcher de le
saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ.
P HILIPPIENS  3.12

À la fin de sa vie, Paul déclarera  : «  J’ai combattu le bon


combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la
couronne de justice m’est réservée. » (2 Timothée 4.7). L’apôtre
ne s’estimait ni meilleur, ni plus méritant qu’un autre en
écrivant cela, mais il avait l’assurance d’avoir pu finir ce
long et di cile marathon en écoutant la voix de Dieu et en
gardant Sa main dans la sienne. En cela, il pouvait prétendre
à juste titre, au prix de la vocation céleste (cf. Philippiens 3.14).
Pour aller au bout de cette course et remporter la
couronne du vainqueur, il ne s’agit pas d’être exempt de
péchés ou su samment bons selon la définition du monde.
Il su t de se savoir «  saints  » par Jésus-Christ qui nous
rachetés, d’avoir les yeux fixés sur le Maitre et de courir à Sa
suite pour ne pas sortir de piste, d’être dans le respect et
l’obéissance envers le Dieu « trois fois saint » (cf. Ésaïe 6.3).
« L’athlète n’est pas couronné s’il n’a pas lutté en respectant
les règles  », déclare 2  Timothée  2.5. Par ce verset, nous
comprenons que pour obtenir la récompense, il nous faut
obéir à Dieu en tout, mais en particulier au premier
commandement qui est d’aimer «  ceux qui courent avec
nous  ». De plus, gagnera le prix de l’héritage du Royaume
des Cieux celui qui sera trouvé actif dans l’œuvre du
Seigneur au jour de Son retour, ou celui qui l’aura été selon
ses capacités (mentales, psychiques, physiques) jusqu’à
l’heure de sa mort et non celui qui se repose sur ses
lauriers… (cf. 2 Timothée 4.8).
Nous sommes dans une course d’endurance. Ce n’est donc
pas la vitesse qui importe, mais la persévérance (dans la foi).
Et à ce jour, seul le témoignage intérieur de l’Esprit en nous
peut nous faire dire avec assurance que nous sommes
toujours dans la course. Et si, toutefois, nous nous sommes
arrêtés de courir, si nous courons en sens inverse depuis peu
ou depuis longtemps, si nous sommes tombés sans nous être
relevés, il est encore temps de nous repentir et de nous
remettre debout. C’est le moment de repartir humblement
du bon pied, de rechausser les chaussures du zèle, de revenir
sur la bonne voie, de se discipliner spirituellement et de
récupérer un bon rythme, car la finalité n’est pas d’arriver le
premier, en se vantant de nos mérites, mais c’est de nous
retrouver un jour dans les Cieux auprès de notre Seigneur
après avoir achevé la course !
JOUR 138

Dieu vous fortifiera pleinement à la mesure de Sa puissance


glorieuse, pour que vous puissiez tout supporter et
persévérer jusqu’au bout et cela avec joie. C OLOSSIENS  1.11
( BDS )

C ourir ou combattre toute sa vie amène tôt ou tard à un


épuisement physique ou psychologique. S’agissant des
chrétiens, même si la course et le combat sont d’ordre
«  spirituels  », nombreux sont ceux qui abandonnent en
cours de route. C’est hélas une réalité  ! Au moment de
l’épreuve, le découragement est un fléau qui peut nous ôter
toute envie de nous battre, toute envie de persévérer dans la
foi, de continuer à croire au possible et au miracle (cf.
Jean 11.40 ; Marc 9.23). Prenons l’exemple de la maladie. Alors
que nous sommes témoins de guérisons divines instantanées
chez des non-croyants que le Seigneur veut attirer à Lui,
ceux qui sont «  nés de nouveau  » et proclament par la foi
qu’ils sont guéris, devront parfois attendre des mois, voire
des années pour recouvrer leur santé. Et durant tout ce
temps, le découragement les guette. Même chose pour la
délivrance des dépendances…
Aucun de nous n’est privilégié. Nous avons tous à faire
face à des adversaires plus ou moins coriaces, mais le seul
bon combat que nous ayons véritablement à livrer en dépit
des circonstances, c’est celui de la foi et de la persévérance.
De la sorte, malgré la maladie qui demeure, qui nous
handicape, nous éprouve et nous épuise, il nous faut croire à
la délivrance et à la guérison. Malgré les douleurs
insupportables et autres symptômes, malgré les emprises
qui nous font retomber encore et encore, ne laissons pas
Satan nous susurrer d’abandonner, nous culpabiliser,
pointer un manque de foi… (cf. Romains  8.33). Demeurons
plutôt fermes, tranquilles et confiants sur nos victoires
certaines, plongeons-nous régulièrement dans la Parole afin
d’être rafraichis dans nos pensées et fortifiés par les
promesses immuables du Seigneur. Et ce verset de
Colossiens  1.11 est l’une de ces promesses… Nous lisons en
e et dans ce verset que Dieu Lui-même nous fortifiera
pleinement afin que nous persévérions et que, de surcroît,
cela ne sera pas comme un poids mais plutôt une joie pour
nous ! Même la persévérance nous est donnée de Dieu ! Une
fois que nous aurons saisi cette vérité, la puissance de la
Parole sera e ectivement libérée dans notre vie…
En plus de cela, nous devons comprendre que Dieu ne
prend aucun plaisir à nous voir sou rir dans l’épreuve mais
qu’Il se réjouit cependant de ce que nous en sortirons plus
forts. Prenons pour exemple le charbon et le diamant  :
constitués tous deux d’atomes de carbone, ils sont cousins,
mais ce qui fait la di érence du diamant et qui le rend
précieux, c’est sa structure cristalline née des conditions de
pression et de chaleur extrêmes. De même, considérons donc
nos épreuves d’aujourd’hui non pas comme une sou rance
inutile, mais comme un cheminement vers notre
transformation en quelque chose de bien plus resplendissant
pour la gloire de Dieu !
JOUR 139

[Jésus] a e acé l’acte dont les ordonnances nous


condamnaient et qui subsistait contre nous, et Il l’a détruit
en le clouant à la croix. C OLOSSIENS  2.14

P ar ce court verset, l’apôtre Paul nous résume l’œuvre de la


croix. Pour comprendre le but de la Loi de Dieu, ses e ets sur
notre vie spirituelle, le sens de la grâce imméritée et
accordée par le Seigneur, l’Épître aux Romains est d’ailleurs
un excellent livre plein de révélations que je vous conseille de
méditer car il fait le lien entre la Loi qui nous condamne et le
sacrifice de Jésus qui nous justifie.
La Parole nous enseigne qu’il y a des millénaires, la Loi de
Moïse nous a été donnée pour nous amener à reconnaître
qu’il n’y a point de juste, pas même un seul, que nous avons
TOUS enfreint cette Loi et méritions de mourir loin de la
présence de Dieu (cf. Romains  3.10  ; 1  Jean  1.8). La sentence
pour un seul péché étant la mort, nous étions donc par
conséquent des «  condamnés à mort  », mais Jésus nous a
racheté de la malédiction de la Loi, étant devenu malédiction pour
nous (cf. 2 Corinthiens 5.21 ; Galates 3.13 ; Hébreux 9.22). Dans sa
grande miséricorde, Lui qui était innocent de tout mal, a pris
notre condamnation en se chargeant de nos péchés, en en
payant le prix à notre place ! C’est comme s’il existait dans le
monde spirituel un document sur lequel était écrit notre nom
et notre sentence : « condamné à mort », jusqu’à que celui-
ci soit détruit à la croix au moment même où nous recevons
Jésus dans notre vie comme Sauveur.
La Loi nous condamne, et c’est la raison pour laquelle
nombre d’opposants la rejettent de toutes leurs forces.
D’emblée, sans en connaître l’utilité ni même saisir l’amour
et la liberté qui s’unissent aux commandements du Seigneur,
la plupart des détracteurs se sentent accusés et pointés du
doigt par un Dieu tyrannique, ce qu’Il n’est justement pas.
Par contradiction, par peur, par haine, par faux
raisonnements ou bien par ignorance, ils refusent d’être
prisonniers de règles divines restrictives et contraignantes.
Mais pour leur malheur, ils se trompent  ! Car alors que
Christ libère, Satan est celui qui aveugle la conscience des
Hommes afin qu’ils ne se soucient pas de leur éternité, mais
qu’ils demeurent dans l’immédiateté du bonheur à prendre…
De surcroît, Satan amène l’être humain à répondre à ses
pulsions, à combler ses besoins « naturels », et à satisfaire
ses désirs pervers, sans culpabilité ni restriction.
En réalité, en nous donnant la Loi, Dieu le Père nous dit
en substance  : «  Ma créature, je t’aime, mais tu ne peux
t’approcher de moi sans que ma sainteté ne te consume. ».
Et, par le message de la croix, Il nous dit  : «  Mais j’ai une
bonne nouvelle  : mon fils Jésus est mort afin que tu
deviennes mon enfant. Ainsi, le seul moyen pour rétablir la
connexion et de vivre cette relation avec moi, est de te
reconnaître pécheur, de te repentir de tes fautes qui nous
séparent et de faire de Jésus ton Seigneur qui te purifiera.
Crois simplement et tu seras sauvé ! » (cf. Actes 16.31).
JOUR 140

[Jésus] a dépouillé les dominations et les autorités, et les a


livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles
par la croix. C OLOSSIENS  2.15

I l arrive que nous parlions de «  puissance des ténèbres  »


ou de « puissances démoniaques ». Pourtant, ce sont là des
expressions qu’il nous faudrait bannir de notre langage et
déloger de nos pensées, car elles ne sont mentionnées
comme existantes dans la Bible qu’AVANT la mort de Jésus,
et plus jamais après, puisqu’Il les a détruites et destituées de
leur autorité !
Avant le sacrifice de Christ, Satan et ses démons avaient
en e et obtenu leur puissance et leur autorité sur la Terre
par la désobéissance d’Adam. C’est comme si les premiers
Hommes de la création avaient signé un pacte reconnaissant
que la puissance et l’autorité que Dieu leur avait données
pour dominer la Terre, étaient désormais transférées au
diable. Mais Jésus est venu et a détruit ce contrat tacite par
Sa mort : « Il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a
livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la
croix. » ! Puis, en tant que Fils de l’Homme, il a récupéré
cette autorité pour la restituer à l’être humain.
Oui, par le don de Sa vie, Jésus nous a donné l’autorité sur
les mauvais esprits. Désormais, à nous qui sommes héritiers
de Son sacrifice et sommes Ses véritables disciples, les
démons sont soumis. Nous avons le pouvoir de les chasser
loin de nous et les envoyer au désert au nom de Jésus ! Ainsi,
nous n’avons pas à les redouter, ni à nous laisser
impressionner par tout ce qui a trait à la sorcellerie, à
l’occultisme, au chamanisme, à la magie, etc.
Ne soyons pas troublés  ! Les armes d’attaques des
« impuissances des ténèbres » sont limitées et se réduisent
à nous accuser faussement, à nous insu er des mensonges
et des mauvaises pensées pour nous conduire à pécher, à
tenter de nous détourner du chemin du Seigneur et à nous
décourager pour nous faire abandonner la foi... Et les seules
portes d’entrée que l’Ennemi peut avoir dans notre vie, ce
sont celles que nous lui ouvrons. Dès lors, que nos vies et nos
cœurs soient en règle, sans manque de pardon, sans
souillures du corps et de l’âme (impudicité, adultère,
manipulation, mensonge ou fornication). Nous devons en
e et savoir que laisser un péché prendre racine, croître et
perdurer sans repentance, ouvre une porte au diable dont
l’objectif est de nous corrompre, de nous a aiblir, de nous
démunir et de nous détruire. Heureusement, l’œuvre de la
croix est immuable. C’est pourquoi, après discernement du
« travail de sape » de l’adversaire, nous pouvons ordonner
la restitution de nos biens volés dans le nom puissant de
Jésus !
JOUR 141

En recevant la parole que nous vous avons annoncée, vous


ne l’avez pas accueillie comme une parole purement
humaine, mais comme ce qu’elle est réellement, c’est-à-
dire la Parole de Dieu, qui agit avec e cacité en vous qui
croyez.
1 T HESSALONICIENS  2.13 ( BDS )

L a Bible n’est pas juste le regroupement de plusieurs livres


qui parlent de Dieu, mais ce sont des textes écrits sous
l’inspiration de Son Esprit. Ainsi, à travers Sa Parole, le
Seigneur nous enseigne, nous dirige, nous encourage, nous
fortifie, nous fait grandir spirituellement, nous transforme
au fur et à mesure des révélations comprises et appliquées.
La Bible est la Parole vivante de Dieu, qu’Il utilise pour
s’adresser à Ses enfants de façon spécifique et personnelle.
En e et, un même passage lu, aura une signification
di érente et propre à chacun selon la sensibilité et le besoin
du moment !
Ouvrir la Bible, c’est s’attendre à ce que Dieu ouvre Sa
bouche pour nous parler (nous conseiller, rassurer, guider…).
Et si le Seigneur peut communiquer avec nous en parlant
directement dans notre esprit, par un songe, une vision, un
ange, une autre personne ou encore au travers d’une
circonstance, c’est avec Sa Parole qu’Il s’adresse à nous le
plus communément. D’aucuns pensent que Dieu ne leur
parle pas mais n’ouvrent jamais leur Bible, ne laissant pas à
Dieu la possibilité de Se faire entendre…
Par ailleurs, l’eau transportée le long du canal sera
toujours moins pure que celle que l’on peut boire
directement à la source. Ainsi, l’enseignant de la Parole le
plus qualifié, le plus consacré et le plus inspiré par l’Esprit
du Seigneur, malgré son désir d’être le plus fidèle à la pensée
divine et le plus juste selon la Parole, malgré son amour pour
l’Église et son envie d’aider ses frères et sœurs en Christ à
grandir, ne pourra jamais retranscrire intégralement et de
façon exacte et absolue, la véritable pensée divine. En e et,
de par nos raisonnements humains, nos expériences passées,
notre degré de compréhension, il y aura toujours une part
d’interprétation propre à chacun qui di érera de celle de
Dieu. En conséquence, même si nous pouvons être exhortés,
fortifiés et acquérir de précieuses clés en écoutant des
prédications ou en lisant des méditations comme celles-ci,
rien n’est comparable et ne pourra jamais se substituer à la
lecture personnelle de la Bible ni à sa méditation régulière et
approfondie, assistée de l’Esprit Saint. Au fil des pages, nous
y découvrons des trésors en profusion, nous sommes éclairés
et nous apprenons à distinguer les fausses doctrines à la
lumière de la vérité de Dieu…
JOUR 142

Rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la


volonté de Dieu en Jésus-Christ. 1 T HESSALONICIENS  5.18

L orsque nous sommes bénis dans un ou plusieurs


domaines particuliers (financier, intellectuel, santé,
professionnel, relationnel, a ectif…), même si nous ne
prospérons pas à tous égards, n’oublions pas de remercier le
Seigneur et de Lui rendre gloire pour tous Ses bienfaits (cf.
Éphésiens  5.20  ; Psaumes 100.4, 147.7). Dieu, Lui-même, a
prophétisé par la bouche de David  : «  Celui qui o re en
sacrifice sa reconnaissance, m’honore. » (Psaumes 50.23).
En e et, voir la main du Seigneur dans TOUT ce qui nous
constitue, TOUT ce que nous poursuivons et entreprenons
(qui a eu Son aval et n’est pas contraire à Sa Parole), TOUT ce
que nous possédons, devrait être spontané et attaché à notre
vie de foi. Par cette attitude de reconnaissance, nous avons
l’humilité de reconnaître que TOUT nous vient de Lui (cf.
Jacques 1.17 ; 1 Corinthiens 4.7).
Et même s’il est humain de revendiquer, d’être
mécontent, en colère, accablé, etc., au plus fort de la
tempête, dans les moments di ciles, nous devons continuer
d’honorer Dieu et de Lui rendre grâce pour tout ce qu’Il
accomplit pour nous dans le visible et l’invisible, demeurer
dans la louange et la confiance car Il agit en Son temps et
selon Ses voies… Pour illustrer ce propos, nous avons
l’exemple de Paul et Silas en prison, qui, certains que le Père
dans les Cieux n’abandonne jamais Ses enfants, ont décidé
de louer le Seigneur, lequel a honoré leur foi et est intervenu
en leur faveur. Miraculeusement libérés et restant dans cette
même adoration, Paul et Silas partagèrent l’Évangile à leur
geôlier qui fut puissamment touché par Dieu (cf. Actes 16.25-
34).
Sans attendre d’être bénis pour nous réjouir et rendre
grâce au Seigneur, nous devrions déjà Le remercier
quotidiennement pour Son amour et Sa fidélité envers nous.
Soyons reconnaissants car nous ne méritions rien et Il nous a
TOUT donné par amour. Prenons conscience qu’Il nous aime
au point d’avoir endossé notre humanité, d’avoir sou ert sur
la croix pour nos péchés et nous faire don de Sa vie, de faire
de nous Ses enfants, Ses amis, Ses disciples… de nous asseoir
avec Lui dans les lieux célestes et nous faire partager Son
Ciel de gloire (cf. Colossiens  1.12-14  ; Éphésiens  2.6  ;
Apocalypse  19.7). Oui, rien que pour cela, nous devrions
pousser des cris de joie, danser ou répandre des larmes de
gratitude, nous prosterner, louer Dieu pour Sa grandeur et
Son infinie bonté. Alors d’un cœur sincère, proclamons : « À
notre Dieu soient la louange, la gloire et la sagesse, la
reconnaissance et l’honneur, la puissance et la force pour toute
éternité ! Amen ! » (Apocalypse 7.12).
JOUR 143

N’éteignez pas l’Esprit… 1 T HESSALONICIENS  5.19

L es « vierges folles » de la parabole, qui représentent une


partie de l’Église, diront aux « vierges sages » lors du retour
de Jésus  : «  Donnez-nous de votre huile, car nos lampes
s’éteignent. » (Matthieu 25.8). Et cette « huile » mentionnée
est le Saint-Esprit dont elles ont manqué pour retrouver le
chemin vers l’Époux…
L’Esprit de Dieu est tellement inestimable qu’il nous faut
chérir Sa présence en nous qui sommes Sa demeure. Il est
d’autant plus précieux qu’Il nous prépare, en tant que
Fiancée, à régner avec le roi des Rois. Oui, sans l’action du
Saint-Esprit, il nous est humainement impossible d’être
rendus conformes à la volonté du Seigneur qui viendra
rechercher une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de
semblable, mais sainte et irrépréhensible pour le jour des Noces
(cf. Éphésiens  5.27). Ainsi, parmi ceux qui se déclarent de
Dieu, certains ne seront pas prêts et rateront l’enlèvement.
Adoptés dans la famille royale de Dieu, il nous faut
apprendre à vivre comme de dignes héritiers. Oui, il nous
faut apprendre le fonctionnement du Royaume et nous en
approprier la culture et les valeurs. C’est pourquoi, tant que
Jésus ne s’est pas encore présenté, il nous faut être attentifs
à Son Esprit qui nous révèle les choses à changer ou à
abandonner pour Lui plaire, puis nous préparer pour Son
retour en réglant nos vies et nos cœurs. Décidons
d’abandonner le péché, de pardonner, de L’aimer Lui par-
dessus tout et d’aimer notre prochain comme nous-mêmes,
de porter du fruit, de changer notre caractère… Oui, sans
tarder, prenons la décision de nous défaire de nos peurs, de
bannir le doute, de ne plus convoiter, de délaisser nos idoles,
de nous repentir, de racheter le temps et de nous consacrer…
Puis, laissons le Saint-Esprit agir car c’est là l’un de Ses
ministères.
Enfin, n’ignorons pas les enseignements et les
avertissements de l’Esprit de Dieu car c’est ainsi que nous
étou ons Son feu, que nous l’éteignons peu à peu dans notre
être. C’est en restant sourds à Sa voix, qu’un jour nous ne
sommes plus en mesure de L’entendre et d’être guidés par
Lui, que s’ensuivent nos mauvais choix et que
l’endurcissement nous guette. En vertu de quoi, décidons de
ranimer la flamme par laquelle nous allons croître dans la
grâce et la connaissance de Jésus, être remplis de toute Sa
plénitude, accéder à la sagesse d’en-Haut et faire fructifier
nos dons… (cf. Éphésiens 3.17-19, 4.30).
JOUR 144

Que le Dieu de paix vous sanctifie Lui-même tout entiers, et


que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé
irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur
Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés est fidèle, et c’est Lui
qui le fera.
1 T HESSALONICIENS  5.23-24

L e mot «  sanctification  » peut faire grincer des dents


certains chrétiens mais il est important de savoir que sans
celle-ci, personne ne verra le Seigneur, comme l’a rme la
Parole de Dieu en Hébreux 12.14. Ne serait-il pas malheureux
de s’être rendu presque chaque dimanche de sa vie à l’église,
d’avoir même souvent prié et lu la Bible, pour qu’au jour
venu, nous entendions Jésus nous dire  : «  Je ne te connais
pas.  »  ? (cf. Matthieu  25.12). Aller à l’église, prier et lire la
Bible sont des choses véritablement importantes mais sans
la marche dans la sainteté, cela n’est que religion et vains
sacrifices. Or, les Écritures déclarent  : «  L’obéissance vaut
mieux que les sacrifices. » (1 Samuel 15.22).
Par ailleurs, la sanctification est en lien avec l’« appel »
sur notre vie, notre croissance spirituelle et les bénédictions
que Dieu a pour nous. La Parole déclare : « Si donc quelqu’un
se conserve pur, en s’abstenant de ces choses, il sera un vase
d’honneur, sanctifié, utile à son maître, propre à toute bonne
œuvre.  » (2 Timothée  2.21). Ainsi, en négligeant de nous
sanctifier, nous pouvons passer à côté des promesses du
Seigneur, être des serviteurs inutiles, et même a aiblir notre
foi au point de nous détacher de Lui.
La sanctification est la rupture et le processus de
séparation d’avec le péché jusqu’à ce que nous allions au
Ciel. Elle s’associe à notre sainteté acquise à la conversion et
qui se met progressivement en place. Di érente de la
justification dont nous sommes bénéficiaires par la seule
grâce de Dieu, la sanctification requiert notre implication
dans la volonté de combattre le mal en nous et les désirs de
notre chair. C’est une guerre sans relâche qu’il nous faudra
mener jusqu’au bout par la foi, croyant que c’est Jésus qui
nous sanctifie Lui-même par Son Esprit, petit à petit, de
gloire en gloire.
La sanctification n’est pas à prendre à la légère, mais ce
n’est pas non plus quelque chose de rébarbatif et de
contraignant qui consisterait à atteindre par nos propres
forces une perfection humainement impossible et qui nous
obligerait à toujours surveiller le moindre de nos actes et
peser chacune de nos pensées. Non, se sanctifier selon Dieu,
c’est avoir le désir de s’écarter de la voie du mensonge, de
l’impudicité, des convoitises passionnées, de la fraude, de la
cupidité… C’est aussi nous repentir lorsque nous nous
engageons sur un mauvais chemin, puis demander à Dieu de
nous transformer en croyant par la foi qu’Il le fera car
« Celui qui vous a appelés est fidèle, et c’est Lui qui le fera. ».
JOUR 145

Fuis [l’amour de l’argent], et recherche la justice, la piété,


la foi, la charité, la patience, la douceur. 1 T IMOTHÉE  6.11

P aul, qui sait que l’attrait pour l’argent est un piège pour
l’âme, recommande à Timothée de ne pas être motivé par
l’AMOUR pour celui-ci, car selon ce qu’il dit au verset
précédent, cette passion peut nous éloigner de la foi et être
source de bien des tourments. Quiconque court après les
richesses s’éloigne de Dieu.
Certes, la Parole n’interdit pas d’avoir de l’argent ni
même d’être riche, mais elle met en garde de ne pas nous
attacher aux biens matériels qui peuvent notamment nous
empêcher de placer notre foi en notre Seigneur et de
dépendre de Lui (cf. Matthieu  6.33-34). Fuir l’AMOUR de
l’argent ne signifie pas pour autant que nous devons fuir
l’argent. Ainsi, dans l’ordre des choses, nous ne pouvons pas
être au service de l’argent mais l’argent doit être au service
du Royaume de Dieu, pour le Salut d’un grand nombre. Il ne
peut devenir un maître qui procure la sécurité au détriment
du Seigneur notre source en TOUTES choses. Il ne doit pas
non plus être une idole qui nous détourne de Lui, ni un
moyen pour assouvir nos passions et répondre aux
convoitises charnelles.
La Parole a rme qu’on ne peut servir deux maîtres,
qu’on ne peut aimer à la fois Dieu et Mammon (cf. Luc 16.13,
Matthieu 6.24). Dès lors, comme nous l’y invite Paul, plutôt
que les richesses, poursuivons la justice, la piété, la foi, la
charité, la patience et la douceur qui reflètent la nature de
Christ. Et soyons assurés et sans crainte car Dieu pourvoit à
nos besoins et au-delà afin que nous ne manquions de rien et
que nous puissions semer dans Ses champs (cf.
2  Corinthiens  9.8-11  ; Philippiens  4.19). C’est pourquoi,
avançons avec confiance, débarrassés de nos peurs des
«  lendemains incertains  », puis investissons pour un
héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel
nous est réservé dans les Cieux (cf. 1 Pierre 1.4).
JOUR 146

Combats le bon combat de la foi. 1 T IMOTHÉE  6.12

Si Paul précise à Timothée, son fils spirituel, de combattre


« le BON combat  », c’est qu’il y a des combats qui ont déjà
été remportés à la croix que nous n’avons pas à livrer si ce
n’est en plaçant notre foi en la victoire déjà acquise…
Toute la vie chrétienne gravite autour de la foi, et ce, dès
son commencement. En Éphésiens 2.8, il est dit  : «  C’est par
grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient
pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres,
afin que personne ne se glorifie. ». Aucune bonne action et pas
un seul bon sentiment ne justifient le pardon inconditionnel
de Christ, mort à notre place dans d’atroces sou rances.
Ainsi, c’est d’abord par grâce et par miséricorde que le Salut
nous a été o ert et c’est par la foi que nous nous en
saisissons. «  Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la
justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au
Salut. » (Romains 10.10).
D’aucuns pensent que ce premier pas dans la vie
chrétienne (l’accès au Salut) est le plus aisé. Mais la réalité,
c’est que les autres étapes sont toute aussi «  faciles  » car
elles se mènent de la même façon : par la foi et la déclaration
de la Parole de Dieu. Ainsi, lorsque la maladie, une
dépendance ou toute autre di culté s’insinue dans notre vie,
il nous faut premièrement trouver un passage des Écritures
qui assure que notre victoire est acquise dans notre
circonstance précise, la déclarer sur notre vie, puis
combattre le bon combat de la foi. Dans le cas de la maladie,
nous pouvons déclarer et croire que nous sommes DÉJÀ
guéris et que nous n’avons pas à batailler pour recouvrer la
santé, en nous appuyant par exemple sur Ésaïe  53.5.
Concernant les dépendances, nous pouvons déclarer avec foi
notre entière liberté en citant Galates 5.1 ou encore Jean 8.36.
Pour une autre circonstance, nous pouvons nous référer par
exemple à Psaumes 119.165 qui déclare  : «  Il y a beaucoup de
paix pour ceux qui aiment ta loi, et il ne leur arrive aucun
malheur.  ». Même chose pour avancer et grandir dans la
sanctification, en déclarant et croyant la vérité suivante  :
«  Le Dieu de paix me sanctifie Lui-même tout entier.  » (cf.
1 Thessaloniciens 5.23-24).
Quel que soit le domaine de notre besoin, le Seigneur
répond favorablement en Son temps et selon Ses voies,
lorsque nous formulons à haute-voix et avec assurance Sa
Parole. De surcroît, cela fortifie et stimule notre propre foi
car, comme le dit Romains 10.17, la foi vient de ce qu’on entend
et ce qu’on entend vient de la parole de Dieu. En e et, en
proclamant la Parole, nous l’entendons également !
JOUR 147

Ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné,


mais un Esprit de force, d’amour et de sagesse. 2
T IMOTHÉE  1.7

T émoigner de l’amour de Christ et faire des nations des


disciples n’est pas une option pour le disciple, mais une
mission prioritaire. De la même façon que les apôtres étaient
envoyés par Jésus pour annoncer la Bonne Nouvelle et ont
poursuivi le mandat après Son ascension au Ciel, il est de
notre devoir en tant que serviteurs du Maître de faire des
disciples, et non pas simplement d’amener des gens à
l’église pour en remplir les bancs (cf. Matthieu 28.19).
En tant que lumière et sel de la Terre, il nous incombe de
parler aux inconvertis de l’œuvre de la croix afin qu’ils
soient puissamment touchés par l’amour, le sacrifice et la
puissance du Seigneur, et comprennent qu’Il est vivant. Par
la suite, nous ne devons pas les abandonner. Il nous faut les
instruire avec amour, sagesse et douceur afin qu’ils sachent
prendre les bonnes décisions en Christ et marchent sur le
chemin de la sanctification, qu’ils comprennent
l’importance d’avoir une relation forte et étroite avec le
Seigneur, qu’ils s’attachent à Sa parole, qu’ils Le servent,
qu’ils découvrent et s’approprient des clés pour remporter
des victoires, et qu’ils s’engagent à leur tour dans la
transmission de l’Évangile…
Rares sont les témoignages où le Seigneur se révèle
directement à quelqu’un, ou que des anges interviennent de
manière visible. En conséquence, c’est à nous chrétiens qu’Il
revient d’être «  des ponts  » pour aider les hommes et les
femmes à passer des ténèbres à lumière de Christ. Oui, c’est
notre mandat et non celui des anges ou de toute autre
créature d’aller à la rencontre de ceux qui se perdent, de leur
ouvrir les yeux sur la personne de Jésus, de leur indiquer la
voie et de les accompagner jusqu’à Lui. Et aucun d’entre
nous n’est trop faible, trop timide, trop peureux ou pas assez
compétent pour ne pas être « un passeur » qui, par l’Esprit
de Dieu, accompagne l’autre pour le faire passer d’une rive à
l’autre.
Je prie que l’Esprit de force, d’amour et de sagesse que Dieu
nous a donné, se manifeste en nous (cf. 2  Timothée  1.7)  ! En
e et, nous avons besoin de plus d’amour, un amour si grand
et si fort que notre propre âme sou re de savoir qu’untel se
dirige tout droit vers des sou rances éternelles. Prions que
cet amour surnaturel coule de notre sein comme des fleuves
d’eau vive, qu’il se déverse sur les perdus, qu’il crée une
brèche dans leurs cœurs endurcis et qu’il pénètre jusqu’aux
tréfonds de leurs âmes ! Que les yeux aveuglés par le diable
s’ouvrent sur l’amour puissant du Seigneur, que les faux
raisonnements soient renversés, et que la sagesse de Dieu
remplisse nos pensées et soit dans notre bouche !
JOUR 148

Toute l’Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner,


réfuter, redresser et apprendre à mener une vie conforme à
la volonté de Dieu. 2 T IMOTHÉE  3.16 ( BDS )

L es inconvertis lisent la Bible comme un livre d’histoire ou


comme une œuvre de littérature, alors qu’elle est vivante et
fourmille de promesses et de révélations. Avec l’assistance
du Saint-Esprit, à nous qui L’avons reçu et en qui Il a fait Sa
demeure, il nous est donné de saisir cette Parole qui a été
faite chair par Christ, notre Seigneur (cf. Jean 5.37-40).
De la même manière que le code de la route nous apprend
à être un bon automobiliste qui connaît et respecte la
réglementation pour ne pas être responsable ou victime
d’accident, et ne pas être répréhensible, la Parole de Dieu
nous indique les feux rouges, les chemins prioritaires et les
sens interdits, les limitations, les passages dangereux, etc.,
pour que sur Terre, nous jouissions de toutes les
bénédictions que le Seigneur a préparées pour nous, puis que
nous remportions le prix de la course (cf. 1 Corinthiens 9.24).
La Parole de Dieu est encore comme un tuteur. Là où ce
dernier permet aux plantes de pousser de façon parfaitement
droite, la Parole de Dieu a quant à elle la puissance de nous
redresser, de corriger notre caractère et notre
comportement, afin que nous menions une vie conforme à la
volonté divine. Oui, la Parole de Dieu est précieuse pour
notre croissance spirituelle, et il nous faut non seulement la
méditer, mais aussi l’enseigner, la transmettre pour former
des disciples. Jésus a dit : « Quel est donc le serviteur fidèle et
prudent, que son maître a établi sur ses gens, pour leur donner la
nourriture au temps convenable  ? Heureux ce serviteur, que son
maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi  ! Je vous le dis en
vérité, il l’établira sur tous ses biens. » (Matthieu 24.45-51). Par
ce verset, nous comprenons que la « nourriture » dont il est
question dans ce passage est le « pain » de la Parole de Dieu
qu’il nous faut partager, afin que ceux qui ont «  faim et
soif » puissent s’en nourrir et être rassasiés.
Pour résumer, si nous cherchons sincèrement Dieu et Sa
vérité, si nous étudions diligemment Sa parole pour y trouver
de vraies réponses, si nous prions avec ferveur et Lui
demandons de nous aider à saisir Sa volonté, alors nous
serons instruits, guidés et éclairés par Son Esprit ! Et lorsque
nous sommes pleins et forts de cette Parole, partageons-la
généreusement avec ceux qui meurent spirituellement faute
de connaissance (cf. Osée 4.6). Ainsi, avec l’aide du Saint-
Esprit, nous mènerons une vie conforme à la volonté de Dieu.
JOUR 149

Il viendra un temps où les Hommes ne supporteront pas la


saine doctrine mais, ayant la démangeaison d’entendre des
choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs
selon leurs propres désirs. 2 T IMOTHÉE  4.3

I l arrive de nos jours que de plus en plus de «  leaders  »


chrétiens (pasteurs, enseignants, prédicateurs)
compromettent la Parole de Dieu par de faux enseignements
dans le but de plaire au plus grand nombre ou d’attirer
davantage de paroissiens. Et cela est dommageable pour le
Corps de Christ. Certaines assemblées fonctionnent
aujourd’hui comme des entreprises de communication et
utilisent des techniques de marketing pour rendre leurs
réunions plus attrayantes… Pour satisfaire un maximum de
personnes, certaines églises privilégient les divertissements
et choisissent de flatter l’ego de l’assistance avec des slogans
comme « Je le vaux bien », « Je suis précieux », « Je suis
un vainqueur », etc. Certes, on peut se dire que ce sont des
encouragements approuvés par le Seigneur, toutefois, en ne
misant que sur ce type d’exhortations et en négligeant le
message principal de la Parole de Dieu, on flatte l’ego du
chrétien charnel et on l’éloigne de Celui qui est Le seul et
L’unique pourvoyeur de TOUT ce que nous sommes et de
TOUT ce que nous recevons : Jésus !
Certaines églises ne prêchent plus sur la repentance, la
consécration, la sanctification, les œuvres associées à la foi,
le sacrifice, l’abomination du péché, la crainte de Dieu et
d’autres sujets qui seraient trop di ciles à entendre pour
des « oreilles sensibles » et qui risqueraient de faire quitter
quelques personnes de l’assemblée (cf. 1  Corinthiens  4.7  ;
Romains  12.3). Lors de la louange, on ne s’adresse plus
directement au Seigneur mais à nous-mêmes, avec des
paroles positives répétées de préférence en boucle telles des
incantations, et on éblouit l’assistance avec des e ets
lumineux et sonores comme on en voit et entend dans les
concerts. De même, la Sainte Cène (Communion,
Eucharistie) n’est plus systématique à chaque culte, alors
qu’en nous rappelant le dernier repas de Jésus, nous Lui
o rons notre reconnaissance pour l’œuvre de la croix et
nous nous unissons avec tous les Saints (disciples de Christ).
Certains chrétiens sont des consommateurs de
divertissements dont les églises sont devenues les
fournisseurs hebdomadaires, et « malheur » à ces dernières
si elles ne procurent pas la dose nécessaire aux accros
qu’elles ont engendrés… Le monde et ses méthodes
influencent et pénètrent de plus en plus nos églises. C’est
pourquoi, il nous faut prier pour que les leaders reviennent à
la saine doctrine, que leurs messages soient essentiellement
centrés sur Jésus et l’Évangile. Il est capital d’intercéder en
ce sens, car nous ne sommes pas sauvés pour nous distraire
et pour nous faire du bien, mais nous sommes appelés à nous
sanctifier et à être la lumière et le sel de la Terre !
JOUR 150

Veillons les uns sur les autres pour nous encourager


mutuellement à l’amour et à la pratique du bien. Ne
prenons pas, comme certains, l’habitude de délaisser nos
réunions. Au contraire, encourageons-nous mutuellement,
et cela d’autant plus que vous voyez se rapprocher le jour
du Seigneur. H ÉBREUX  10.24-25 ( BDS )

P ar essence, l’humain est davantage centré sur lui-même


que sur les autres. On remarque que, spontanément,
l’Homme naturel justifie ses erreurs. Il les minimise et se
trouve des excuses alors qu’il est beaucoup plus
intransigeant avec les fautes des autres et se montre dur,
parfois intolérant.
Le fait se constate aussi chez les chrétiens qui manquent
d’amour, qui se pensent supérieurs, plus spirituels ou bien
moins coupables que leurs prochains, et regardent à la paille
dans l’œil de leur voisin sans regarder à la poutre dans le
leur (cf. Matthieu  7.3). De là, naissent les disputes et les
blessures. Et si certains de nos frères et de nos sœurs en
Christ se sont exclus de nos rassemblements, c’est parce que
pour la plupart, ils ont été blessés, humiliés, jugés, traités
injustement ou méchamment, déconsidérés ou encore mis au
placard à cause d’un péché. Il y a aussi le cas où certains se
sont dissociés de leurs assemblées parce qu’ils estimaient
leurs doctrines plus véritables que celles de leurs leaders, ou
qu’ils étaient en discordance avec leurs pasteurs ou anciens
(théologiquement, spirituellement ou personnellement).
Si nous avons connaissance de ce type de situation, nous
devons agir, avoir compassion et prier pour ces chrétiens
éloignés du troupeau afin que leur cœur soit apaisé, qu’ils
pardonnent et, qu’humblement, ils forment à nouveau un
seul corps avec l’Église du Seigneur, puisque «  isolés  » ils
sont une proie idéale pour l’ennemi qui cherche qui il
dévorera. Si cela est possible, allons les visiter, allons les
encourager, prier pour et avec eux, leur démontrer que
l’amour de Christ en nous supporte tout, excuse tout… (cf.
1  Corinthiens  13). Aidons-les par notre patience et par notre
bienveillance à faire le chemin de la repentance et de
l’humilité.
Oui, manifestons le cœur de Dieu par l’encouragement
mutuel au travers de paroles douces et empreintes de
l’amour divin. Participons à consolider et réparer les âmes de
nos frères et sœurs en Jésus plutôt que de détruire, rabaisser
et exciter les querelles, car c’est là l’œuvre de Satan et de sa
clique. «  Car la Loi se trouve accomplie tout entière par
l’obéissance à cette seule parole : ‘Aime ton prochain comme toi-
même’. Mais si vous vous blessez les uns les autres et si vous vous
entre-déchirez, prenez garde  ! vous vous détruirez
mutuellement.  », déclare la Parole en Galates  5.14-15.
Encourager c’est aimer, et nous ne devrions pas seulement le
faire envers ceux qui ont subi une injustice mais également
envers ceux qui sont coupables et qui ont le cœur endurci  !
Oui, édifions-nous car nos expressions d’amour à répétition
sont comme des vagues qui ont la capacité d’adoucir, par
l’érosion, même le plus dur des cœurs de pierre !
JOUR 151

Sans la foi il est impossible de Lui être agréable. Car il faut


que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe et
qu’Il est le rémunérateur de ceux qui Le cherchent.
H ÉBREUX  11.6

Q uelqu’un a dit : « La foi, c’est la monnaie du Ciel » car


c’est par elle que nous accédons aux bénédictions
divines. Je ne remettrais pas en doute la valeur de cette
métaphore qui a au moins le mérite de faire comprendre
clairement comment accéder à certaines promesses de Dieu,
mais personnellement je ne suis pas adepte de cette
illustration, car on n’achète pas Dieu (et je sais que ce n’est
pas ce que veulent dire ceux qui utilisent cette image). En
fait, la foi c’est, plus simplement, avec l’obéissance, l’une
des clés nécessaires pour plaire à Dieu… La foi qui plaît à
Dieu consiste à croire qu’Il existe et qu’Il est le rémunérateur
de ceux qui le cherchent, que Sa bonté est sans limite, qu’Il est
Tout-Puissant et que ce qu’Il promet, Il l’accomplit.
Comment donc avoir la foi pour être agréable à Dieu  ?
« La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la
parole de Christ. », lit-on en Romains 10.17. Voilà notamment
pourquoi la foi n’est pas véritablement comparable à une
monnaie : elle s’acquiert gratuitement ! C’est donc en lisant
et écoutant les promesses et ce que l’Éternel a déjà accompli,
que Son Esprit génère en nous de façon surnaturelle cette
«  substance spirituelle  ». Cette vérité est notamment pour
nous un éclairage sur l’importance du témoignage personnel.
En e et, lorsque nous partageons nos propres expériences
divines, nous générons également la foi chez les autres !
Outre le fait de recevoir l’appréciation divine, la foi nous
donne l’assurance que rien n’est impossible, que Dieu nous
soutient de Sa droite triomphante, que le péché n’a point de
pouvoir sur nous, que Dieu est avec nous, etc. (cf. Marc 9.23 ;
Ésaïe 41.10 ; Romains 6.14 ; Romains 8.31).
Finissons donc cette pensée avec quelques versets pour
stimuler notre foi :
— « C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de
la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.  »
(Éphésiens 2.8) ;
— « Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous
le recevrez. » (Matthieu 21.22) ;
— «  La prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le
relèvera  ; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné.  »
(Jacques 5.15) ;
— «  Tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde  ; et la
victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. » (1 Jean 5.4).
JOUR 152

Ne prends pas à la légère la correction du Seigneur et ne te


décourage pas lorsqu’Il te reprend. H ÉBREUX  12.5 ( BDS )

D ieu est le Père qui corrige Ses enfants, non pour leur faire
du mal, les ridiculiser ou leur «  donner une bonne leçon  »
comme il peut nous arriver de l’entendre, mais pour leur
bien. Oui, le Seigneur nous corrige parce qu’Il nous aime,
qu’Il veut le meilleur pour nous, qu’Il veut nous amener à la
pleine repentance pour nous écarter du chemin du péché et
de la mort (cf. Proverbes  3.11-12  ; Apocalypse  3.19  ;
Hébreux 12.10).
Certains chrétiens continuent d’être attirés par le monde,
ne rejetant pas totalement le péché, marchant dans le
compromis et ne se positionnant jamais fermement pour le
Seigneur. Or, en Apocalypse  3.16, il est dit que Dieu
«  vomira  » les tièdes. Voici une a rmation que nous ne
devons pas prendre à la légère. En e et, si nous manquons
de sainteté, nous sommes tel un aliment contaminé dans le
Corps de Christ qui doit être soit purifié, soit expulsé… Ainsi,
selon ce qu’il est dit dans la Parole de Dieu, soit on se
revendique clairement de Lui et on suit Ses enseignements,
soit on se définit comme incroyant, mais on ne peut à la fois
aimer les choses du monde et prétendre être chrétien (cf.
1 Jean 2.15). Concrètement, celui qui se dit chrétien n’est pas
nécessairement agréé du Seigneur. Se dire chrétien sans
avoir d’ardeur pour Jésus ni de zèle pour la cause de
l’Évangile, mais se conformer au monde et être semblable
aux païens dans ses pensées ou ses actions, c’est du
mensonge et de l’hypocrisie. C’est une attitude « à vomir »,
selon la Parole de Dieu… Dès lors, si nous sommes des
chrétiens «  tièdes  », il est urgent de nous repentir
sincèrement. En e et, si nous nous jugions nous-mêmes, nous
ne serions pas jugés par Dieu. Mais si nous persistons dans
notre mauvaise voie, c’est alors que le Seigneur nous reprend
et nous corrige afin que nous ne soyons pas condamnés avec le
monde (cf. 1 Corinthiens 11.31-32).
Une des façons dont notre Père céleste agit pour nous
corriger, c’est de faire en sorte que notre péché caché soit
révélé d’une façon ou d’une autre. Cette exposition souvent
gênante peut être restreinte au cercle familial mais elle peut
également être faite au sein de toute une communauté, en
particulier lorsque le pécheur incriminé est leader dans une
église. Et c’est ainsi que peuvent être révélés des
détournements d’argent ou encore des histoires d’adultère,
de viol ou de pédophilie… Quel que soit le péché, le but de
Dieu n’est pas de détruire la personne mais au contraire de
lui faire ressentir profondément la honte et le dégoût du
péché pour qu’elle s’en détourne et revienne sur le chemin
du Salut. Car le sentiment de honte temporaire alors ressenti
vaut bien mieux qu’une éternité de sou rances !
JOUR 153

Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les


diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés,
sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais
il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre,
afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en
rien. J ACQUES  1.2-4

P ersonne n’est épargné par l’épreuve. Chacun de nous doit


essuyer des tempêtes et connaît des «  traversées du
désert  »  : décès, problème de santé, dépendance,
dépression, chômage, perte financière, accident, trahison,
rejet ou encore persécution.
L’épreuve n’est pas nécessairement la conséquence d’un
péché récurrent, une punition, mais elle peut être permise
(et non induite) par notre Dieu souverain et bienveillant qui
connaît le début et la fin de toutes choses. Aussi
insupportable peut-elle paraître à première vue et même si
Dieu ne se réjouit pas de notre sou rance, l’épreuve peut
faire partie de Son plan préparé d’avance afin de nous faire
entrer dans nos promesses et nous amener à Sa parfaite
ressemblance par Son Esprit (cf. Romains  8.29). Nous devons
di érencier le châtiment qui nous vient de Dieu et l’épreuve
qu’Il permet puisque nous sommes dans Sa main et que
TOUT ce qui nous concerne est constamment sous Son
regard. Ainsi, nous devrions voir l’épreuve comme un sujet de
joie et demeurer dans la paix, soumis à la volonté bonne et
parfaite de notre Seigneur. Notre «  divin potier  » souhaite
par elle nous façonner et retirer nos aspérités (orgueil,
impulsivité, impatience, peur, avidité…) afin de faire de nous
des vases utiles pour Son Royaume… (cf. 1  Pierre  1.6, 5.10  ;
Philippiens 3.10).
Oui, le Seigneur fait de nos infortunes des tremplins pour
croître en sagesse et nous faire quitter notre état de bébé
spirituel ! Il les consent car Il ne veut pas que nous restions à
l’état de petits enfants chétifs, mais plutôt que nous
grandissions en force et en beauté ! La croissance spirituelle,
comme la croissance physique pour un enfant, peut s’avérer
douloureuse mais elle est passagère. Et ce n’est pas une
étape facultative  : elle est essentielle pour être éveillé aux
révélations divines, mais aussi pour être plus e cace dans
les di érentes activités comme le service pour le Royaume.
En dehors de cela, il est également important de comprendre
que lorsque Jésus reviendra, Il ne prendra pas comme Épouse
un bébé ou un enfant spirituel…
Parfois, le Seigneur nous demande juste d’être confiants
et de garder le silence au cœur de la tourmente. C’est
pourquoi, avec discernement et par l’écoute du Saint-Esprit,
cessons de systématiquement vouloir batailler quand le
combat appartient à Jésus qui a déjà TOUT remporté au
calvaire, et proclamons qu’en Lui nous sommes PLUS QUE
VAINQUEURS  ! Le Seigneur est aux commandes et Il nous
donnera toujours un moyen de sortir de l’épreuve  ! (cf.
Deutéronome 1.29-30 ; Exode 14.14 ; Matthieu 28.20 ; Luc 10.19 ;
Romains 8.37).
JOUR 154

Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la


demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans
reproche, et cela lui sera donné. Mais […] demande avec foi,
sans douter car celui qui doute est semblable au flot de la
mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre. Qu’un tel
homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du
Seigneur. J ACQUES  1.5-7

C es versets de l’Épître de Jacques comporte des clés pour la


prière et peuvent être mis en concordance avec le passage de
Jacques  4.2-3 qui déclare  : «  Vous ne possédez pas, parce que
vous ne demandez pas. Vous demandez, et vous ne recevez pas,
parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos
passions. »…
Comment demander à Dieu de la bonne manière pour être
exaucé ? D’abord, nous devons Lui adresser nos requêtes par
le moyen de la prière (cf. Matthieu 7.7 ; Luc 11.9). Cette pensée
peut sembler logique et évidente pour beaucoup, mais
certains chrétiens s’imaginent que le simple fait d’aspirer à
quelque chose sans le soumettre verbalement au Seigneur
sera tout aussi e cace. Oui, le Seigneur veut que nous nous
adressions à Lui pour le solliciter.
Une autre condition pour recevoir, c’est d’adresser au
Père des prières qui ne soient pas imprégnées de motifs
égoïstes, qui ont pour objectif de glorifier Dieu, de bénir, de
perfectionner et d’édifier le Corps de Christ, d’accroître
notre foi, ou encore de manifester en nous l’amour,
l’humilité ou la sagesse…
De surcroît, Dieu attend que nous ne doutions pas et que
nous ayons foi que ce que nous Lui demandons dans la
prière, nous l’avons déjà reçu et que nous le verrons
s’accomplir. En e et, celui qui ne s’attend pas réellement à
la bénédiction ne sera pas exaucé, car sans la foi il est
impossible de Lui être agréable (cf. Marc 11.24 ; Hébreux 11.6).
JOUR 155

Si quelqu’un écoute la Parole et ne la met pas en pratique, il


est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son
visage naturel, et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie
aussitôt quel il était. J ACQUES  1.23-24

L a Parole de Dieu est tel un miroir qui nous révèle qui nous
sommes véritablement. L’apôtre Jacques nous parle dans ces
versets de quelqu’un qui d’emblée semble être un «  bon
chrétien » puisqu’il écoute la Parole de Dieu. Toutefois, il est
considéré comme un auditeur oublieux, car il ne met pas en
pratique ce qu’il lit et ce qu’il entend. À la suite, Jacques 1.25
parle de celui qui se regarde dans le miroir de la Parole de
Dieu, et se met à l’œuvre avec joie. Celui-ci qui n’est pas un
auditeur oublieux, puisqu’il tient sa langue en bride, il visite
l’orphelin et la veuve (est serviteur de son prochain), et se
préserve des souillures du monde (se sanctifie).
La Parole de Dieu révèle notre état et reflète nos pensées
qui seront source de bonnes ou de mauvaises œuvres. Dès
lors, si nous sommes en accord avec la volonté de Dieu et que
nous Lui sommes soumis, alors il nous plaît de lire Sa Parole
et d’aspirer à davantage nous améliorer. À l’inverse, si nous
sommes dans le péché, le miroir de la Parole ne va pas nous
être agréable. Nous n’aurons pas très envie de faire face à
nos fautes et nos manquements. Par conséquent, nous
serons moins aptes à méditer les versets, ou bien alors nous
lirons la Bible en diagonale par devoir et par religion sans
jamais suivre les recommandations du Seigneur. Lire la
Parole de Dieu n’est pourtant pas facultatif pour celui qui
veut être agréable au Seigneur, mais la lire sans l’écouter ni
la mettre en pratique ne sert finalement pas à grand-chose.
En e et, si nous n’avons pas le désir de Lui plaire et d’être
transformés à Son image, nous nous comportons comme des
religieux, des pharisiens hypocrites !
À la lumière du Dieu trois fois Saint, face à la perfection
de Jésus à laquelle il nous faut tendre, et selon l’exigence de
l’Épouse sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et
irrépréhensible qu’Il viendra chercher, nous pouvons réagir
de deux manières (cf. Éphésiens 5.27). Soit nous acceptons de
nous confronter à la Parole de Dieu qui va pointer nos péchés
et mettre à jour toutes nos imperfections comme un miroir
grossissant, puis décidons de nous repentir et de progresser
avec l’aide du Saint-Esprit, soit nous préférons rester dans
notre pauvre condition et ne rien faire pour changer.
La Parole de Dieu n’est pas seulement un miroir qui nous
renvoie à nos fautes, mais en association avec le Saint-
Esprit, sans jamais nous condamner et à notre rythme, elle
nous permet de travailler à notre sanctification. Ainsi,
n’hésitons plus à l’ouvrir et la lire avec joie  ! (cf.
Éphésiens 5.26).
JOUR 156

La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père,


consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs
a ictions, et à se préserver des souillures du monde.
J ACQUES  1.27

N ous n’accédons pas au Salut parce que nous croyons en


Dieu et que nous pratiquons de bonnes œuvres. Nous ne
sommes pas sauvés par une religion (orthodoxie), mais par
notre rencontre personnelle avec la personne du Christ, par
la reconnaissance de Sa seigneurie et par l’acceptation de Sa
mort à la croix pour nous purifier de nos péchés et nous
rendre saints. Ainsi, lors de notre conversion nous n’entrons
pas dans une «  religion  » mais, par Son Fils Jésus, nous
entrons dans une «  relation  » proche avec Dieu le Père (cf.
Romains 1.16).
Dans l’épître de Jacques, le mot « religion » est traduit du
grec threskeia qui signifie «  culte  » ou encore «  acte
d’adoration de Dieu ». Ainsi, selon le verset du jour, lorsque
nous partageons l’amour du Père céleste aux orphelins, aux
veuves et aux pauvres, nous rendons aussi un culte
d’adoration à Dieu. Dès lors, sans nécessairement donner de
l’argent à son prochain, il su t parfois de simplement
l’aimer selon ce que le Seigneur nous montre. Et cela peut se
traduire par donner des paroles d’encouragement, partager
un sourire, apporter son aide, soutenir moralement, o rir de
son temps, de son écoute, avoir des gestes de tendresse,
prodiguer de l’a ection… Les bonnes œuvres ne nous
rendent pas meilleurs au regard de Dieu, mais tout ce que
nous faisons sous l’inspiration de Son amour et par
obéissance, Il le considère comme un acte d’adoration.
Aimer, servir, aider, encourager, etc., voilà la «  religion  »
qui plaît au Seigneur et qu’Il agrée !
La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, c’est
aussi se préserver des souillures du monde. Habités du
Saint-Esprit, en tant qu’enfants de Dieu, rachetés par Son
sang, nous sommes spirituellement séparés du monde et de
ses taches, de ses impuretés. De par notre nouvelle identité
en Jésus qui s’accompagne d’un bouleversement intérieur et
nous détache des préoccupations terrestres, nous devenons
des ambassadeurs du Royaume de Dieu.
Ainsi, pour que notre adoration, notre culte soit complet,
il nous faut à la fois marcher dans l’amour et dans la
sanctification. C’est alors que notre vie devient telle une
o rande de bonne odeur qui monte vers Dieu !
JOUR 157

Celui qui désobéit à un seul commandement de la Loi,


même s’il obéit à tous les autres, se rend coupable à l’égard
de toute la Loi. J ACQUES  2.10 ( BDS )

À la lecture de ce verset, nous comprenons qu’une seule


transgression (désobéissance) à l’égard des
commandements de Dieu su t à nous rendre pécheur et
nous couper de notre communion avec Lui. Dès lors, si nous
n’appartenons pas à Jésus et que par le passé ou récemment
encore, il y a eu de notre part mensonge, vol, calomnie,
convoitise, etc., nous sommes, au regard de Dieu, aussi
coupables que si nous étions des adultères ou que nous ayons
commis un crime !
Oui, chaque péché, quel qu’il soit, nous éloigne de Dieu. Et
même s’il est vrai que certains péchés comme l’impudicité
ou la fornication donnent des droits aux démons pour nous
opprimer et nous influencer, et revient à pécher contre son
propre corps, notre perspective de ce qui est grave et de ce qui
l’est moins, est di érente de celle de Dieu. Imaginons que
chaque péché soit un édifice à hauteur variable selon la
gravité évaluée par l’homme. Si de notre point de vue, nous
distinguons des bâtiments de plusieurs tailles, Dieu n’a pas
la même vision ni le même relief depuis le Ciel. En e et, de
Son point de vue élevé, toutes ces constructions se
présentent sur un même plan et sont d’égales dimensions.
Ainsi donc, il n’y a pas de degré de péchés pour le Seigneur !
Selon la Parole en Romains  3.10, il n’y a point de juste, pas
même un seul.
Fort heureusement, par Son sacrifice, pour nous qui
l’avons reçu, Jésus nous a rendus libres de la Loi et nous
n’avons plus à l’observer scrupuleusement avec nos propres
forces, mais sommes bénéficiaires de Sa grâce. Et sans abolir
les commandements donnés à Moïse, le Seigneur nous
demande à présent de L’aimer et d’aimer notre prochain
comme nous-mêmes plutôt que de haïr notre «  frère  », ce
qui ferait de nous des meurtriers, selon la Parole (cf.
Luc  10.27  ; 1  Jean  3.15). De plus, les commandements de Dieu
ne sont pas pénibles car nous savons qu’ils sont bons pour
nous et que c’est le Saint-Esprit qui nous donne la force de
les accomplir.
JOUR 158

Quand vous demandez, vous ne recevez pas, car vous


demandez avec de mauvais motifs : vous voulez que l’objet
de vos demandes serve à votre propre plaisir. J ACQUES  4.3
( BDS )

N ombre de prières restent sans réponse parce qu’il y a des


principes bibliques et spirituels à respecter. D’abord, il nous
faut avoir foi que le Seigneur agira puissamment et en notre
faveur, selon que nous demandons quelque chose en Son
nom, et si, par cet exaucement, Son Royaume en est
bénéficiaire et le Père dans les Cieux en retirera toute la
gloire  ! Nos prières doivent avoir des motifs purs et non
égoïstes, et s’aligner sur la volonté de Dieu (cf. 1  Jean  5.14).
Ensuite, pour être entendus de Dieu, notre vie doit être en
règle selon la Parole, car Dieu ne peut nous exaucer si nous
aimons le péché. Dans le cas contraire, cela reviendrait à
nous bénir malgré nos souillures et, en quelque sorte, fermer
les yeux sur nos désobéissances (cf. Psaumes  66.18). Pour
finir, selon notre légitimité, nos convictions intérieures et
nos révélations, il nous faut être patients et persévérer dans
la foi jusqu’à voir l’exaucement (cf. Hébreux 11.6 ; Jacques 5.7 ;
Luc 18.1-8).
Sur cette base, nous pouvons par exemple prier le
Seigneur pour un ciel dégagé lors d’un rassemblement
d’évangélisation en plein air. Ce à quoi Il répondra
certainement comme Il l’a fait à de nombreuses reprises par
le passé. Nous pouvons aussi prier pour qu’Il fortifie notre
foi, qu’Il fasse grandir son amour en nous pour le Salut des
âmes, que nous portions plus de fruits pour Sa gloire, ou
pour qu’Il nous aide à développer nos dons pour l’utilité et la
croissance de Son Église. Nous pouvons aussi prier pour la
restauration d’un frère qui a chuté, ou encore que le Seigneur
se révèle à des incroyants que nous Lui amenons et
présentons devant Son trône afin qu’ils soient sauvés… bref,
tout ce que qui contribue à Sa gloire et non la nôtre et tout ce
qui peut concourir à la croissance de l’Église  ! Oui, lorsque
nous prions, assurons-nous que c’est dans l’intérêt de Son
Royaume, dans la même veine de cette prière enseignée par
Jésus : « Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne, que ta volonté soit faite, sur la Terre comme
au Ciel. » (Matthieu 6.9-10).
JOUR 159

Peuple adultère que vous êtes ! Ne savez-vous pas qu’aimer


le monde, c’est haïr Dieu ? Si donc quelqu’un veut être
l’ami du monde, il se fait l’ennemi de Dieu. J ACQUES  4.4
( BDS )

O n peut croire qu’en assistant dimanche après dimanche


au culte, qu’en priant et en lisant la Bible régulièrement,
qu’en adorant le Seigneur avec notre bouche, en faisant des
miracles et en chassant des démons au nom de Jésus, nous
hériterons du Royaume des Cieux, mais cela est un leurre, un
mensonge du diable (cf. Mathieu 7.21).
Ces dernières années, un «  évangile d’indulgence  »
prêché dans de nombreuses églises, insinue que nous
n’avons pas (ou peu) à nous soucier de notre sanctification
car nous sommes sauvés par grâce. Ainsi, les messages
mettent principalement l’accent sur les intérêts personnels
(santé, argent, mariage, réussite, etc.) et amènent à
l’idolâtrie de la chair et à la recherche des plaisirs du monde
au détriment de Dieu et des a aires de Son Royaume.
Nous vivons une époque où les loisirs et les
divertissements n’ont jamais été aussi nombreux et faciles
d’accès. Ainsi, étonnamment, nous avons plaisir à perdre du
temps en futilités quand nous prétextons ne pas en avoir
su samment pour prier et lire la Parole de Dieu. Or, tout ce
qui prend la place du Seigneur est une idole qu’il nous faut
renverser car elle fait de nous des adultères spirituels, une
Fiancée infidèle que l’Époux n’emmènera pas avec Lui dans
les nuées, pire  : un ennemi de Dieu comme l’exprime le
verset du jour.
Le Seigneur a promis de s’occuper de tout ce qui nous
concernait si nous Lui sommes entièrement consacrés, si
nous faisons de Lui nos délices, si nous recherchons
premièrement Son Royaume et Sa justice, si nous nous
soumettons à Lui et si nous purifions nos cœurs partagés
(Psaumes  37.4  ; Matthieu 6.32-34  ; Jacques 4.6-8). C’est
pourquoi nous devons nous repentir d’avoir servi les intérêts
de notre chair, d’avoir laissé l’orgueil grandir en nous au
point de nous aveugler et de nous faire oublier que Dieu
méritait toute la gloire, tout l’honneur et surtout toute notre
vie !
Dieu nous a aimés le premier, il nous a TOUT donné par
amour, et en particulier la vie éternelle. Ainsi, puisqu’Il nous
a donné Sa vie, donnons-Lui notre vie en retour (défis,
projets, loisirs, etc.), ne livrons pas nos membres au péché,
mais o rons à Dieu nos membres, comme des instruments de
justice (cf. 1  Jean  4.19  ; Romains  6.12). Le Seigneur nous
demande de revenir à la simplicité d’une vie centrée sur
l’Évangile et d’avoir un saint respect pour Sa Parole, de nous
séparer du monde et d’activer notre foi, de mettre nos pieds
dans Ses sillons et de suivre Son chemin au travers des
Écritures, d’obéir à Sa voix afin d’être bénis et d’atteindre
notre terre promise.
JOUR 160

Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira


loin de vous. J ACQUES  4.7

I l n’est pas rare chez les chrétiens de mal interpréter un


passage biblique et d’en faire une croyance ou une doctrine.
C’est le cas pour ce verset dont certains se servent pour
proclamer  : «  résistez au diable pour qu’il fuie loin de
vous  ». Le problème, c’est que la première partie notifiant
de se soumettre à Dieu est largement ignorée. Or, pour faire
trembler l’ennemi et pouvoir lui résister, il est nécessaire
d’être premièrement soumis au Seigneur et à Sa Parole !
Être soumis à Dieu, c’est accepter Son autorité dans notre
vie et Lui obéir sans murmurer. Lorsque, par la prière, par
amour, confiance et respect envers le Seigneur, et dans un
libre choix, nous Lui abandonnons toute notre vie et nous
l’apportons en o rande sur Son autel, alors Son autorité et
Sa puissance libérées en nous par Son Esprit, sont agissantes
pour chasser les ténèbres et décrocher des victoires. À
l’inverse, tant que nous sommes soumis aux désirs de notre
chair, et encore attachés au monde et à ses convoitises, nous
ne pouvons nous prévaloir de l’autorité de Dieu. Et, en cas
d’attaques, nous n’aurons aucune puissance ni aucune
légitimité pour contrecarrer les desseins du diable, et le faire
déguerpir lui et ses démons.
Jésus avait jeûné pendant quarante jours dans le désert
avant d’être tenté par Satan qui avait dû croire que, puisque
Celui-ci était faible physiquement, il pourrait facilement Le
séduire et Le faire tomber dans ses filets. Mais c’était sans
penser que si Jésus n’avait pas mangé depuis longtemps, Il
n’avait toutefois pas oublié la nourriture principale et Son
arme e cace qu’est la Parole de Dieu, et qu’en plus, Il
continuait d’être soumis à Son Père, comme le confirme la
Parole : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a
envoyé, et d’accomplir son œuvre. » (Jean 4.34).
Pour nous qui sommes «  nés de nouveau  », soumis et
obéissants au Père céleste, nous pouvons nous opposer aux
désirs de la chair et utiliser la proclamation de la Parole
contre les tentatives de séduction du diable. C’est ainsi que
nous résistons aux ténèbres, que nous pouvons les voir
s’enfuir loin de nous, et nous réjouir d’être plus que
vainqueurs en Christ !
JOUR 161

Approchez-vous de Dieu, et Il s’approchera de vous.


Nettoyez vos mains, pécheurs, et purifiez votre cœur, vous
qui avez le cœur partagé. J ACQUES  4.8 ( BDS )

L ’Éternel a conçu chaque être humain pour avoir une


relation intime avec Lui. Au début de la création, et jusqu’au
«  jour du péché  », Dieu parcourait le jardin d’Éden pour
trouver Adam et Ève et s’entretenir avec eux. Par sa
désobéissance, l’Homme s’était alors lui-même condamné à
la séparation d’avec Dieu qui fit pourtant de nouveau un pas
vers l’humanité en donnant Jésus, Son Fils en sacrifice à la
croix. Dieu aime chacun d’entre nous et Il a fait ce qui était
nécessaire pour renouer le contact. C’est désormais à nous de
nous approcher de Lui si nous voulons que l’union soit
parfaite. Il ne force jamais notre main car Il nous respecte tel
qu’Il nous a créés, avec notre libre arbitre. Pour celui qui
n’est pas croyant, ce sera le tout premier pas de sa vie en
direction de Dieu et pour celui qui est chrétien, il y aura
peut-être au moins une fois où, après s’être éloigné par
amour du monde, il devra revenir à Lui par la repentance.
Dieu est toujours disponible pour nous écouter, nous
consoler, nous rassurer, nous guider à chaque fois que nous
allons à Sa rencontre et que nous voulons passer du temps
avec Lui et Lui ouvrir notre cœur. Nous approcher de Dieu, c’est
notre bien, c’est pourquoi, nous devons entretenir une
relation avec Lui, par le moyen simple de la prière et par la
méditation de Sa Parole (cf. Matthieu  6.6-8  ; Psaumes  73.28).
Ces moments intimes avec notre Père sont essentiels et
précieux. Ce sont des rendez-vous divins durant lesquels
nous pouvons L’adorer, Lui exprimer notre reconnaissance
et notre amour, faire monter vers Son trône des actions de
grâce, de reconnaissance, Lui confier nos besoins… Et si nous
ne trouvons pas de temps de qualité pour nous mettre à part
et nous tenir devant Lui, nous pouvons malgré tout Le louer,
Le prier ou Lui parler en voiture, au travail, bref en tous lieux
et en tout temps. Selon Jacques 4.8, Dieu ne nous invite pas
seulement à nous approcher de Lui, mais aussi à purifier
notre cœur si nous avons « le cœur partagé ». Cela s’adresse
à ceux qui ont dit « oui » à Jésus sans avoir résolument dit
«  non  » à leur chair et ses désirs, à ceux qui honorent le
Seigneur de leurs lèvres mais ont un cœur double ou éloigné
de Lui, à ceux qui Lui rendent un culte, mais qui n’ont pas
délaissé leurs idoles qui, rappelons-le, correspondent à tout
ce qui s’interpose entre Dieu et nous, tout ce qui vient
prendre Sa place comme l’argent, les distractions, le monde,
le sexe, le travail… Le Père cherche de vrais adorateurs en
Esprit et en vérité (cf. Ésaïe  29.13  ; Jean  4.23). Oui, l’Église de
Dieu est appelée à être pure et irrépréhensible, c’est-à-dire
sans mélange, sans duplicité ni tiédeur. Celui qui a le cœur
partagé doit prendre conscience de sa faute, ne plus vouloir
être dans le compromis et désirer pleinement se consacrer au
Seigneur, et se repentir de son idolâtrie. Et assurément, le
Seigneur qui entend l’expression sincère de l’âme qui
s’humilie et pleure sur ses erreurs, nettoiera toutes
souillures.
JOUR 162

Conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre


habitation passagère ici-bas. 1 P IERRE  1.17 ( OST )

Si, constamment, nous avions à l’esprit la notion de l’infini,


de l’immensité insondable, incommensurable et absolue de
l’éternité, alors nos décisions à court ou moyen terme, et
toutes nos aspirations seraient bien di érentes…
Beaucoup d’entre nous ont vu ces images ou ces photos
qui montrent le Système solaire avec les planètes, les
galaxies et les étoiles les plus connues et les plus proches la
Terre. Comparativement, on remarque que la «  planète
bleue  » est toute petite par rapport aux autres. Elle est
même si petite qu’à l’échelle de l’univers, elle semble
microscopique. Cela nous paraît incroyable, mais c’est une
réalité. Notre globe n’est qu’un point minuscule au regard de
toute la création  ! Et si maintenant nous imaginons que la
durée de notre vie ici-bas est égale à la taille infinitésimale
de la Terre par comparaison à l’éternité, on comprend que
notre temps terrestre est comme une vapeur, que nos jours
sont comme l’ombre qui passe (cf. Jacques 4.14 ; Psaumes 144.4).
Pas un de nous ne sait, ne connaît le jour et l’heure de sa
mort, ni si le Seigneur reviendra avant qu’il rende son
dernier sou e. Toutefois, même si pour nous qui sommes
«  nés d’en-haut  » il n’y aura pas de jugement lors de la
résurrection des morts, TOUS nos actes, TOUTES nos
pensées et TOUTES nos paroles seront pris en compte et
jugées (cf. Jean  5.24  ; Matthieu 12.36-37  ; Écclésiaste  12.14  ;
Romains  2.16  ; 1  Corinthiens  4.5). Oui, il nous faudra un jour
comparaître devant le tribunal de Christ où toute notre vie
sera révélée. Ainsi, chacun de nous devra rendre compte de
ce qu’il a fait durant son temps sur Terre, et recevra sa juste
récompense. De fait, le chrétien qui aura bâti des choses qui
n’auront pas porté de fruit aux répercussions éternelles sera
sauvé, mais n’aura aucun bénéfice de ses œuvres mortes (cf.
1 Corinthiens 3.13-15).
Il n’y a pas de seconde chance après la mort pour hériter
du Ciel ou gagner des récompenses. Dans le christianisme,
certains courants religieux intercèdent pour leurs morts afin
que Dieu pardonne les péchés non confessés des défunts qui
seraient dans ce qu’ils appellent « le purgatoire ». Mais cela
est une fausse croyance. La Bible ne mentionne jamais ce
type de pratique et ne parle pas non plus de cet endroit. Il est
écrit que le sort de tout homme est de mourir une seule fois après
quoi vient son jugement par Dieu et également que chacun aura à
répondre pour lui-même de ses propres actions (cf. Hébreux 9.27 ;
Galates  6.5). Considérons donc dès aujourd’hui l’enjeu de
l’éternité. N’est-il pas avantageux de suivre Jésus jusqu’à la
fin et d’obtenir la vie éternelle  ? N’est-il pas glorieux de
marcher sur le chemin de la sainteté et de l’amour pour, au
bout du compte, hériter du Royaume des Cieux  ? Enfin,
n’est-il pas avantageux de sou rir quelque temps en servant
Dieu ici-bas et d’entasser ainsi un trésor inépuisable dans le
Ciel ?
JOUR 163

Revêtez-vous d’humilité car l’Écriture déclare : « Dieu


s’oppose aux orgueilleux, mais Il accorde Sa grâce aux
humbles. ».
1 P IERRE  5.5 ( BDS )

A lors qu’il n’était encore qu’un jeune berger, David, qui


était appelé à être roi, s’est rendu sur le champ de bataille à
la demande de son père Isaïe pour apporter des vivres à ses
frères qui étaient au combat. Quelle humilité de la part du
jeune homme qui aurait pu se prévaloir d’avoir été choisi par
Dieu et ne pas vouloir servir ses frères. Mais cette obéissance
envers son père et son esprit de service caractérisaient David.
Aussi, bien que prophétiquement oint en tant que roi par
Samuel, il resta au service de Saül tant que dura le règne de
ce dernier. Soumis à son autorité, il continua de l’honorer et,
malgré les opportunités, n’attenta pas à sa vie jusqu’à ce que
Saül meure sur le champ de bataille.
S’agissant de l’humilité, Jésus est bien évidemment
l’exemple par excellence. Lui qui est le Roi des rois, le
Seigneur des seigneurs, se définit en Matthieu 11.29, comme
étant doux et humble de cœur. Oui, incontestablement,
l’humilité et la douceur reflètent la nature parfaite de Christ
qui, tout au long de Sa vie sur Terre et durant Son ministère,
se fit serviteur des autres. Ainsi, à Son image, même si nous
avons connaissance d’un « appel » sur notre vie, revêtons-
nous d’humilité et sachons nous faire serviteur de tous (cf.
Galates 5.13 ; 1 Corinthiens 9.19 ; Éphésiens 5.21).
En outre, si l’humilité s’éprouve par le service, elle se
révèle également dans l’attente patiente de l’exaucement des
promesses de Dieu pour notre vie. Le Seigneur a déterminé
un temps pour chaque saison de notre vie dont certaines sont
des temps de formation indispensables. Jésus Lui-même a
dû attendre Ses trente ans pour commencer Son ministère
qui ne dura finalement que trois ans (cf. Luc  3.23). Les voies
de Dieu ne sont pas nos voies, ni Ses pensées les nôtres et, de
surcroît, Il connaît le début et la fin de toutes choses. Ainsi,
si nous ne voulons pas rater la cible, perdre du temps et de
l’énergie, subir les conséquences de nos mauvais choix et
tourner dans le désert, alors il nous faut être patients,
demeurer dans le calme et croire qu’Il interviendra au
moment le meilleur, Lui qui fait toutes choses bonnes en leur
temps (cf. Écclésiaste 3.11).
JOUR 164

Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Lui-même


prend soin de vous. 1 P IERRE  5.7

D ans ce verset, l’expression « prendre soin » vient du mot


grec melo qui d’ordinaire est traduit par «  s’inquiéter  » ou
« se mettre en peine ». Bien que les traducteurs de la Bible
aient choisi la traduction « prendre soin » pour ce verset, il
me semble que «  s’inquiéter  » aurait été plus judicieux,
signifiant davantage à quel point Dieu nous aime et se soucie
de nous. En e et, on peut prendre soin de quelqu’un par
devoir ou par obligation morale sans pourtant avoir de
compassion ou ressentir d’amour pour lui. En revanche,
«  s’inquiéter  » implique d’aimer vraiment la personne.
Ainsi donc, connaissant la nature du Seigneur, on peut dire
qu’Il s’inquiète pour nous ET qu’Il prend soin de nous  ! Au
cœur de l’épreuve, il nous arrive de penser que Dieu ne se
préoccupe pas de notre vie et nous abandonne à nos
tourments. Cependant, ne laissons pas d’adversité nous faire
douter de Dieu et l’attrister en raisonnant ainsi… N’a-t-Il
pas déjà à maintes reprises montré Sa fidélité au cours de
l’histoire, dans notre vie et dans celle des autres  ? Ce qu’Il
promet, Il l’accomplit également. Même lorsque nous ne
ressentons pas Sa présence et que notre condition ne semble
pas changer ou s’améliorer, le Seigneur est à nos côtés et
s’inquiète pour nous. Oui, dans les bons et les mauvais
moments, Lui qui est bon et fidèle, vient à notre secours et
nous soutient de Sa droite triomphante, Il combat pour nous
dans l’invisible et intercède en notre faveur auprès du Père
(cf. Exode 14.14 ; Matthieu 28.20 ; Ésaïe 41.10 ; Romains 8.27).
Dès lors, en nous appuyant sur ces vérités et non sur nos
sentiments, malgré l’adversité, ne doutons pas du désir de
Dieu de nous faire du bien ni de Son amour pour nous, car Il
nous aime d’un amour éternel (cf. Jérémie  31.3). Oui, soyons
assurés qu’Il n’est ni sourd ni insensible à nos malheurs, et
prions pour qu’Il nous accorde Sa paix au cœur de la
tempête, Sa paix véritable qui surpasse toute intelligence et
qui nous est donnée par grâce par Son Esprit, le
Consolateur  ! Oui déchargeons-nous sur Lui de tous nos
soucis et croyons qu’Il est celui qui nous donne cette paix qui
ne dépend pas des circonstances  ! (cf. Philippiens  4.7  ;
Ésaïe 26.3).
Au sein des di cultés, fortifions notre foi avec les versets
suivants :
— « Aucun malheur ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera
de ta tente. » (Psaumes 91.10) ;
— « Si tu te couches, tu seras sans crainte, et quand tu seras
couché, ton sommeil sera doux. » (Proverbes 3.24) ;
— « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous
donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble
point. » (Jean 14.27) ;
— « La paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera
vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » (Philippiens 4.7).
JOUR 165

Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde


comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. 1
P IERRE  5.8

L e diable est déjà vaincu, mais tant que Jésus n’est pas
revenu sur Terre, le monde reste en partie sous sa
domination puisque déchu. Et malgré la réalité, de
nombreuses personnes n’ont pas conscience d’être sous la
puissance du malin dont les principales sources d’influence
sont l’attrait pour le pouvoir, l’argent, le sexe et l’orgueil (cf.
1 Jean 5.19).
Nul n’est à l’abri des attaques du diable qui a une haine
particulière et féroce envers ceux qui appartiennent au
Seigneur. Oui, il n’a de cesse de vouloir freiner les chrétiens
dans leur course, de chercher à les tenter par mille ruses,
d’induire le doute en eux, d’essayer d’a aiblir leur foi, de les
accuser, de créer des occasions de chute sur leur route, de
tout faire pour les détourner de Dieu, de leur voler leurs
bénédictions et de les ramener dans les ténèbres. L’ennemi
de notre âme, tel un prédateur qui se tapit dans l’ombre,
guette le bon moment pour nous sauter dessus, pour nous
lier, pour nous égorger, pour nous dévorer et nous détruire.
Ainsi, pour nous en protéger, nous devons notamment
être «  sobres  » comme nous y invite 1  Pierre  5.8. Cela
implique d’être modéré en toutes choses, de ne pas avoir de
passions excessives qui nous détourneraient de Dieu et qui
nous empêcheraient de prier et de discerner l’œuvre du
diable dans notre vie. En conséquence, si nous sommes
accaparés par autre chose que par le Seigneur et par Ses
intérêts, notre foi peut diminuer, nous perdons notre
sensibilité à Son Esprit et nous captons de moins en moins
Ses conseils et Ses mises en garde. Nous devenons alors
vulnérables et influençables, une proie facile pour Satan qui
attend que nous soyons détachés de l’assemblée de Dieu et
loin de la Parole, pour nous pousser davantage dans nos
convoitises et faire grandir notre orgueil.
C’est un fait  ! Le diable est à l’œuvre dans nos
assemblées. Il ne se gêne pas pour créer des discordes et
s’active à semer des divisions afin d’éloigner du
«  troupeau  » toutes les âmes mal a ermies qui ont encore
de l’orgueil, qui ne supportent pas d’être reprises et sont
facilement blessées. Par le biais de la colère et de la
susceptibilité, il parvient à éloigner les «  brebis  » de la
«  bergerie  », à créer des cassures, à les isoler et à remplir
leurs bouches de critiques, de médisances et de méchanceté.
Il arrive à intoxiquer leurs pensées de jalousies, de rancœurs,
de querelles et de colères contre l’Église et contre Dieu. Ainsi
donc, il nous faut être « sobres » afin de rester mesurés et
dans un équilibre spirituel, et « veiller » chaque jour à nous
consacrer au Seigneur, à être remplis de Sa pensée et
connectés à Son Esprit !
JOUR 166

Que par [la volonté de Dieu] vous deveniez participants de


la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le
monde par la convoitise. 2 P IERRE  1.4

Ê tre chrétien «  né de nouveau  » c’est être la demeure de


l’Esprit de Dieu Lui-même (cf. 1 Corinthiens 3.16, 6.17-19).
Pour nous qui sommes disciples de Jésus et participants à
la nature divine, le plus merveilleux est de savoir qu’un jour,
débarrassés de notre corps mortel, nous serons
véritablement unis à Lui, L’adorant dans Son Ciel de gloire !
(cf. 1 Jean 3.2 ; Colossiens 3.4). Oui, en tant qu’enfants de Dieu,
nombre d’entre nous ont l’ardent désir de revêtir
l’incorruptibilité et de ne former plus qu’Un avec Lui.
Amen ! Nous sommes dans l’espérance de ce temps béni
qui nous est promis, et alors que, sur Terre, nous marchons
fidèlement dans Ses pas, nous sommes déjà dans ce
processus de transformation en Sa même image, de gloire en
gloire, par l’Esprit du Seigneur  ! (cf. 2  Corinthiens  3.18, 5.17  ;
Romains 6.4). En e et, la transformation de notre cœur et de
nos pensées, ainsi que l’expression de «  l’amour, la joie, la
bienveillance, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la
maîtrise de soi, la paix  », fruit de Son Esprit, découlent de
notre «  mort à nous-mêmes  », de notre relation avec le
Seigneur, de notre obéissance à Sa Parole et à Sa voix (cf.
Galates  5.22). De ce fait, soyons résolus à assujettir notre
chair et ses désirs, et à fuir les convoitises du monde, puis
demandons la grâce et la puissance du Seigneur pour nous y
aider et nous conduire par le moyen de Son Esprit !
Lorsque nous sommes dans une communion étroite et
constante avec le Seigneur, nous avons une volonté de Lui
plaire en tout point et de nous éloigner de ce qui nous
corrompt, nous fait chuter et Lui déplaît. Ainsi, notre esprit
et nos désirs Lui sont assujettis et nos pensées sont rendues
captives à Son obéissance. Dès lors, soumettons-nous à Dieu,
humilions-nous sous Sa puissante main, chérissons cette
relation précieuse avec Lui, puis réjouissons-nous des bons
fruits que nous produirons et qui seront le témoignage
manifeste de Sa nature divine en nous !
JOUR 167

[Ceux qui suivent la chair] aiment à être tous les jours dans
les délices : ce sont des taches et des souillures. Ils prennent
plaisir dans leurs tromperies, lorsqu’ils mangent avec vous ;
ils ont les yeux pleins d’adultère.
2 P IERRE  2.13-14 ( OST )

P écher et « aimer le péché » n’est pas la même chose. En


e et, même si nous sommes une nouvelle créature, il nous
arrive encore à tous de pécher sans pour autant aimer le
péché. Ainsi, si nous sommes disciples Christ et que nous
désobéissons au Seigneur dans un moment de faiblesse ou
d’égarement, mais que nous Lui confessons nos fautes et Lui
demandons sincèrement pardon en méprisant le péché, alors
nous sommes libres de toutes condamnations en Christ ! (cf.
1 Jean 1.8 ; Jean 8.31-34 ; Romains 8.1-2, 8.33-34).
En revanche, ceux qui se disent «  chrétiens  » sans être
véritablement disciples de Jésus, et qui pratiquent le péché
sans jamais se sentir honteux ou repris dans leur conscience,
ceux-là sont ennemis de Dieu et n’hériteront pas de Son
Royaume. En e et, par leur absence de culpabilité et leur
attachement aux « convoitises et aux passions du monde »,
ils démontrent qu’ils n’appartiennent pas véritablement au
Corps de Christ. Ce sont des «  adultères spirituels  » qui
sou riront l’éternité loin de Dieu car ils trompent le
Seigneur et se trompent eux-mêmes par leurs actes
répréhensibles, contraires à Sa Parole, par leur tiédeur, par
leur insensibilité aux œuvres mauvaises et par leurs bouches
menteuses (cf. Jacques 4.4 ; Matthieu 7.21). En disant cela, je ne
parle évidemment pas des chrétiens qui luttent par exemple
avec une dépendance et en sont malheureux, ni de ceux qui
se sont éloignés pour un temps du Seigneur et sont « sur le
chemin du retour  ». Non, je parle ici de ceux qui sont
«  retournés à leur vomi  » ou qui se complaisent dans leur
« péché mignon » et n’ont pas l’intention de s’en détourner
ou en ont abandonné l’idée.
Jésus revient très bientôt chercher une Épouse glorieuse,
sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et
irrépréhensible. Et les taches en question, c’est l’amour des
plaisirs de la chair comme nous le comprenons avec le verset
du jour. L’Épouse « sainte et irrépréhensible  », c’est donc la
partie de l’Église qui aime Dieu, qui hait les mauvais plaisirs
de la chair, et qui est rendue sainte par la foi au sang de
Christ, par la Parole et par l’action du Saint-Esprit. C’est à
cette Épouse que seront données les clés du Royaume des
Cieux… (cf. Éphésiens 5.27 ; 1 Timothée 4.5 ; Matthieu 16.19).
JOUR 168

Tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde et la victoire


qui triomphe du monde, c’est notre foi. 1 Jean 5.4

T oute notre vie chrétienne est basée sur la foi, car nous
marchons par la foi et non par la vue (cf. 2  Corinthiens  5.7).
Ainsi, dès le moment où nous reconnaissons notre état de
pécheur devant Christ et Son sacrifice pour la rédemption de
nos péchés, et que nous L’acceptons en tant que Seigneur et
Sauveur, nous faisons notre premier pas de foi selon la
mesure que Dieu nous a donnée.
La foi est précieuse et il nous faut l’alimenter par la
lecture de la Parole, les prières régulières, etc., afin de ne
jamais en manquer et être prêts au jour de l’adversité ou
encore pour nous saisir des promesses. C’est en e et par la
foi que nous ouvrons la main du Seigneur et les écluses des
Cieux, siège de nos bénédictions et de notre vie en
abondance. Et il y a tant et tant de promesses, de trésors et
de révélations dans la Parole de Dieu que TOUT nous est
possible ! Oui, TOUT est possible au disciple de Jésus Christ
qui ne doute point en son cœur, qui croit au Dieu de
l’impossible et ouvre sa bouche en prières ou en
déclarations ! (cf. Marc 9.23, 11.23 ; Luc 1.37 ; Mathieu 21.22).
Et comme le précise 1  Jean  5.4, la foi nous permet de
«  triompher du monde  » et en particulier d’obtenir la
victoire sur le péché et les mauvais penchants de notre chair
attirée par les mauvaises convoitises du monde. De la sorte,
selon ce que dit le Seigneur dans Sa Parole, nous pouvons
déclarer par la foi que Christ est avec nous jusqu’à la fin du
monde et que nous verrons Sa gloire ! Par la foi, rien ne peut
nous nuire car le Seigneur nous protège de Sa droite
triomphante  ! Par la foi, Il nous garde de TOUT mal et Il
veille sur notre âme. Par la foi, nous avons la victoire totale
sur les dominations, sur les oppressions, sur la chair et sur la
maladie ! Oui, par la foi, nous sommes guéris, délivrés et plus
que vainqueurs par Celui qui nous a aimés ! (cf. Romains 8.37).
Par la foi et avec Son Esprit, nous ne lâcherons pas, nous
combattrons le bon combat et nous obtiendrons le prix de la
vocation céleste !
JOUR 169

Ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton


premier amour. A POCALYPSE  2.4

R ien n’est plus exaltant ni plus enthousiasmant que


l’amour qui brûle dans nos cœurs. Au début d’une romance,
nos sentiments sont forts et exacerbés. L’amour décuple nos
émotions positives, augmente notre énergie et nos désirs,
développe notre imagination, et multiplie nos rêves et nos
envies. Les premières années de la relation, nous sommes
enflammés, fiévreux, attentionnés, voire obnubilés par l’être
aimé et capables de décrocher la lune pour lui. Ainsi, la
personne qui fait battre notre cœur occupe toutes nos
pensées et son absence nous est insupportable. À ce moment,
tout nous plaît chez l’être aimé. Mais avec le temps, si la
flamme du commencement n’a pas été correctement et
régulièrement entretenue, elle s’amenuise et diminue
d’année en année jusqu’à disparaître…
Et notre relation avec Jésus peut être similaire à ce
constat. Au départ, nous sommes « tout feu, tout flamme »,
zélés pour témoigner et parler du Seigneur, embrasés pour
défendre la cause de l’Évangile, dévoués à Christ et avides de
passer du temps dans Sa présence, pressés d’aller boire à Sa
source et de dévorer Sa Parole. Ce feu du premier amour est
un feu dévorant qui se vit intensément et pleinement, et que
l’on retrouve lorsqu’on est «  nouvellement converti  ».
Électrisés par leur amour pour Jésus, submergés par l’action
du Saint-Esprit et motivés pour transmettre la Bonne
Nouvelle, ceux qui sont jeunes dans la foi, ont souvent pour
principal objectif de servir le Seigneur et Son Église. Et cette
passion ardente ne doit pas être refrénée. Elle doit au
contraire pouvoir s’exprimer dans toute sa fraîcheur, car
bien souvent et malgré le manque d’expérience, les fruits de
la spontanéité qu’elle draine et qui la caractérise, sont de
bons fruits qui touchent les cœurs et attirent les âmes à
Christ.
Jésus est considéré comme notre « premier amour » dans
la Bible. Mais, en Apocalypse  2.4, il est reproché à certains
d’avoir abandonné ce premier amour, ce qui implique qu’ils
ont totalement, ou en partie, délaissé le Seigneur pour
s’abandonner dans «  les bras du monde  ». Et à ceux-là, le
Seigneur dit : « Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi,
et pratique tes premières œuvres, sinon, je viendrai à toi, et
j’ôterai ton chandelier de sa place […] À celui qui vaincra je
donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de
Dieu.  » (Apocalypse  2.4-7). Le chandelier, c’est la promesse
d’être dans la présence de Dieu, dans Son Royaume pour
l’éternité, alors revenons à Jésus afin d’à nouveau brûler
d’amour pour Lui ! Repentons-nous d’avoir laissé s’éteindre
la flamme, puis reprenons notre lecture de Sa Parole,
méditons-là et prions quotidiennement. Soyons disciplinés
en Lui consacrant chaque jour du temps de qualité, et
honorons-Le dans une communion profonde et privilégiée
par nos louanges et notre adoration !
JOUR 170

Jésus dit : « Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que
personne ne prenne ta couronne. ». A POCALYPSE  3.11

B ientôt, nous rencontrerons l’Époux (Jésus) et,


indépendamment de notre « Salut » qui est le don gratuit de
Dieu et qu’on ne peut obtenir ni par notre mérite, ni par
notre bonté, ni par notre morale ou par nos bonnes actions,
nous serons récompensés selon notre obéissance à Dieu et à
Sa Parole. Nos récompenses dépendront nos œuvres sur
Terre, qui accomplies selon Sa volonté, sont comme des
trésors amassés pour le Royaume et qui nous suivront dans
l’éternité et nous donneront des privilèges (cf. Mathieu 6.20 ;
Apocalypse 3.21, 14.13).
Parmi les récompenses mentionnées dans les Écritures, il
y a la « couronne de Justice » réservée à ceux qui se préparent
avec fidélité à rencontrer Jésus, et qui sera la marque
« concrète » de leur royauté et de leur héritage céleste. Paul
dira d’ailleurs à ce sujet  : «  J’ai combattu le bon combat, j’ai
achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de
justice m’est réservée. Le Seigneur, le juste juge, me la donnera
dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux
qui auront aimé son avènement.  » (2 Timothée  4.7-8). Je prie
afin que vous marchiez fidèlement avec Jésus, que vous
soyez dans l’attente ardente de Sa venue en tant que juste
Juge qui régnera sur toute la création, que vous vous
réjouissiez de Son avènement et que vous soyez prêts pour le
jour des noces !
Veillons, soyons vigilants. C’est ce à quoi nous invite le
seigneur lorsqu’il dit en Apocalypse  3.11  : «  Que personne ne
prenne ta couronne  ». Ainsi, bien que nous nous sentions
confiants et certains de notre position sur le trône, le diable
rôde et veut nous en faire tomber en usant de mille ruses
pour nous éloigner de Dieu et nous détourner de la foi au
point de l’abandonner. C’est pourquoi, restons fixés sur
Jésus et sur Ses commandements, afin de ne pas chuter et
nous faire voler nos récompenses divines et éternelles par
l’ennemi de nos âmes, par la chair et par les séductions du
monde (cf. Apocalypse 22.12).
JOUR 171

[Celui qui a présidé à toute la création de Dieu] dit :


« Puisque tu es tiède, puisque tu n’es ni froid, ni bouillant,
je vais te vomir de ma bouche. ». A POCALYPSE  3.16 ( BDS )

C et avertissement adressé à l’Église de Laodicée est


terrible  ! Les temps sont courts et actuellement, nous
sommes dans la période de cette dernière église qui est celle
du compromis, celle qui ne supporte plus la saine doctrine,
mais privilégie ce qui plaît à la chair, celle qui a l’apparence
de la piété, mais en renie ce qui en fait la force (cf.
2 Timothée 3.5 ; Luc 20.45-47).
« Laodicée » qui signifie « désir ou justice du peuple »
(du grec laodikeia) est une église qui a la façade du
christianisme, mais ne sera pas approuvée au jour du
jugement. Elle reflète la condition de ceux qui se professent
chrétiens, mais qui foulent aux pieds Ses commandements et
n’obéissent pas à Sa voix, préférant édulcorer et diluer Sa
Parole sous prétexte de liberté, de bonnes intentions,
d’indulgence ou de tolérance. Pour elle, ce qui est écrit dans
la Bible ne doit pas être pris «  au pied de la lettre  », mais
doit être adapté selon les situations et les sensibilités de
chacun. Avec ce type de pensées, elle joue avec le feu du
compromis. Laodicée, c’est aussi une église qui a remplacé
l’amour pour Christ et envers le prochain par l’amour des
biens matériels et celui du bien-être personnel. Elle croit
vivre dans la richesse, la prospérité, alors qu’elle est en
réalité malheureuse, misérable, pauvre, aveugle et nue (cf.
Apocalypse  3.17). Elle en vient à renier la puissance de la
Parole de Dieu, à être négligente et indi érente vis-à-vis du
mal, à manquer d’amour véritable, à fermer les yeux face au
pêcheur et à couvrir ses fautes. Dès lors, cette tiédeur par
rapport aux Écritures amène à une dépréciation de Christ qui
est l’auteur de cette Parole ! Et il y a là un grand danger, car
il est dit que le Seigneur «  vomira  » ceux qui sont
« tièdes ».
Au contraire, les chrétiens apparentés à l’Église de
Philadelphie, dont le nom signifie «  amour fraternel  » (du
grec philadelpheia), constituent l’Épouse véritable qui sera
conduite aux Noces de l’Agneau. Ceux-là sont les véritables
disciples du Maître. Ils Le suivent fidèlement, ils recherchent
et font Sa volonté, ils reconnaissent et entendent Sa voix, ils
se sanctifient, marchent dans l’amour et courent sans
relâche pour remporter le prix la vocation céleste  ! (cf.
Apocalypse 3.7-13).
L’Église n’est pas un bâtiment ou une dénomination
particulière, mais une entité spirituelle dont nous faisons
partie intégrante. Ainsi, considérons notre condition et
voyons si elle est comparable à celle de l’église de Laodicée.
Et si tel est le cas, alors sans attendre, avant qu’il ne soit
trop tard, prenons la décision de changer de direction et
délaissons les fausses apparences par la repentance.
JOUR 172

Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse, et donnons


[gloire au Seigneur] car les noces de l’Agneau sont venues,
et son épouse s’est préparée, et il lui a été donné de se
revêtir d’un fin lin, éclatant, pur. A POCALYPSE  19.7-8

L a Bible commence par l’union d’Adam et Ève et se termine


par cette autre union (ou « mariage ») que sont les « Noces
de l’Agneau  ». La première union préfigure celle à venir de
Christ et de Son Épouse, la véritable Église. Ainsi, gardons en
point de mire l’espérance de voir un jour notre Seigneur de
nos propres yeux, de marcher à Ses côtés, et d’être enfin unis
éternellement dans Sa gloire.
Dans l’attente de cette célébration qui sera autrement
plus joyeuse et plus glorieuse que le plus grand et le plus
fastueux mariage sur Terre, le Seigneur nous demande de
nous préparer. De la sorte, ne soyons pas trouvés paresseux,
oisifs, endormis spirituellement, ingrats vis-à-vis des dons
et des talents qu’Il nous a transmis, etc. au jour de Sa venue,
mais soyons trouvés sobres, persévérants dans la prière,
patients dans l’a iction, œuvrant pour Son Royaume et non
pour notre propre ventre, marchant dans Son amour, en
nous sanctifiant et en cherchant à refléter la nature de
Christ, l’Époux qui s’est o ert et nous a aimés le premier.
La plupart des prophéties de la Parole de Dieu se sont déjà
réalisées. De fait, celles qui sont dans le livre de l’Apocalypse
ne vont pas tarder à s’accomplir. Oui, nous sommes dans les
derniers temps, alors préparons-nous pour le jour de
l’avènement de notre Seigneur et Sauveur. Ne soyons pas, à
l’exemple de Marthe en Luc  10.38-42, et cessons de nous
agiter pour des choses périssables que nous n’emporterons
pas dans l’éternité et nous font passer à côté de la volonté
bonne et parfaite de Dieu. Tout comme Marie a choisi la
bonne part qui ne lui sera pas retirée, favorisons l’écoute de
Dieu en nous asseyant à Ses pieds. Passons quotidiennement
du temps avec Lui afin d’être enseignés et d’entrer dans nos
promesses, afin de retrouver le zèle du premier amour, de
faire grandir notre foi et ne plus être des enfants nouveau-
nés, mais de recevoir la nourriture solide qui nous fera
grandir pour le Salut (cf.1 Pierre 2.2).
APOCALYPSE 22.12

Jésus dit :
« Je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi pour rendre à
chacun selon ce qu’est son œuvre. ».
ANNEXES
QUI EST JÉSUS ?

L’HISTOIRE ENTRE DIEU ET LES HOMMES

Au commencement, Dieu créa l’homme et la femme


parfaits, dans un monde parfait, sans quelconque
dérèglement ni violence. Il les dota du libre arbitre afin que
ceux-ci ne soient pas tels des robots manipulés par un
algorithme qui les obligerait à faire la volonté du Créateur. Il
leur donna également un seul interdit  : celui de ne pas
manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du
mal. Pendant un temps, l’harmonie parfaite était présente
sur Terre et les êtres humains étaient en communion
quotidiennement avec Dieu le Père… Jusqu’au jour où Ève et
Adam mangèrent du fruit interdit  : ce fut la première
désobéissance, un acte appelé «  péché  ». Ce geste de
rébellion eut pour conséquence de remplacer la bénédiction
par la malédiction  ; l’homme devait en outre désormais
travailler à la sueur de son front pour cultiver la Terre et la
femme accoucherait dans la douleur. Toute l’humanité fut
désormais marquée par le péché, et la création tout entière
chuta avec l’être humain. Dès lors, le péché avait désormais
pris racine dans le cœur de tous les Hommes qui devint de
plus en plus égoïste, violent, haineux, impudique, immoral,
menteur, etc. Et Dieu, qui l’avait créé libre de ses actes, ne
pouvait intervenir, Lui qui ne renie jamais ce qu’Il est, ce
qu’Il dit ni ce qu’Il fait.
Plus tard, Dieu donna Sa Loi à l’humanité par
l’intermédiaire de Moïse. On lit dans la Bible que même « les
plus petits des péchés  » (tel que le mensonge) étaient (et
sont encore) su sants pour nous séparer de Dieu à cause de
Sa parfaite sainteté (cf. Jacques  2.10). Mais heureusement,
Dieu pouvait désormais pardonner à l’homme si celui-ci
apportait régulièrement en sacrifice les plus purs de ses
animaux. C’est le sang de ces derniers qui était considéré
comme purificateur… Sans sacrifice, il était impossible de
plaire à Dieu.

PREMIÈRE VENUE DE JÉSUS


Mais Dieu avait un plan pour sauver l’humanité. Il n’a jamais
abandonné Sa Créature. Celui qui était avec Lui dès le début
de la Création, Jésus, serait envoyé sur Terre pour enseigner
les gens mais surtout leur apporter un pardon définitif et
perpétuel. Celui qui est appelé Son Fils remplacerait l’agneau
pur et innocent du sacrifice usuel et verserait son sang une
fois pour toutes, pour le monde entier ; « [Jésus est] l’Agneau
de Dieu, qui ôte le péché du monde » déclare en e et la Parole
de Dieu (Jean  1.29). Il est aussi écrit (Jean  3.16, BDS) que
« Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils, Son unique,
pour que tous ceux qui placent leur confiance en Lui échappent à
la perdition et qu’ils aient la vie éternelle  ». Depuis ce jour à
aujourd’hui, tout ce que nous avons à faire pour recevoir le
pardon des péchés et la vie éternelle, c’est de confesser notre
condition de pécheur et reconnaître Jésus comme notre
Sauveur  car c’est Lui qui a crucifié notre péché à la croix et
qui a pris sur Lui la punition que nous méritions. La Bonne
Nouvelle, c’est que Jésus est vivant, qu’Il est ressuscité et
qu’Il nous attend dans Son Royaume à venir ! En Jean 3.36, la
Parole de Dieu (la Bible) déclare : « Celui qui croit au Fils a la
vie éternelle  ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie,
mais la colère de Dieu demeure sur lui.  ». Jésus a dit de Lui  :
« C’est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie. On ne vient au
Père qu’en passant par moi. Si vous me connaissiez, vous
connaîtriez aussi mon Père. » (cf. Jean 14.6-7). Ainsi, il n’existe
aucune solution alternative pour se réconcilier avec notre
Créateur et Père que de reconnaître Son Fils Jésus comme
Sauveur mais aussi Seigneur (ou « Maître ») de notre vie.

HÉRITAGE ET ACCEPTATION
La repentance (confession de nos péchés et décision de s’en
détourner) et la reconnaissance de l’œuvre de Jésus à la
croix, qui passe par une déclaration orale,
— Fait de nous des enfants de Dieu ;
— E ace nos péchés et notre culpabilité ;
— Nous donne accès à la vie éternelle ;
— Et bien d’autres choses que vous découvrirez durant
votre vie chrétienne…
La Bible déclare en Romains  10.9-10 (bds)  : «  Si de ta
bouche, tu déclares que Jésus est Seigneur et si dans ton cœur, tu
crois que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé, car celui qui
croit dans son cœur, Dieu le déclare juste ; celui qui a rme de sa
bouche, Dieu le sauve ».
Ainsi, à celui qui souhaite entrer dans la famille de Dieu,
et vivre une vie nouvelle, il su t de faire une prière
semblable à la suivante (vous pouvez la lire à haute voix)  :
« Jésus, je crois que Tu es le Fils de Dieu, je crois que Tu es
mort à la croix pour moi et que Tu es ressuscité. Merci pour
Ton sacrifice et Ton sang versé qui sont la démonstration de
Ton amour pour moi. Je reconnais qu’il y a dans ma vie des
péchés qui me séparent de toi mais je veux m’en détourner ;
pardonne-les-moi. Je ne veux plus poursuivre les convoitises
de ce monde. Viens dans mon cœur. Je Te donne ma vie et je
Te reconnais dès aujourd’hui comme mon Sauveur, mon
Seigneur et mon Dieu. Merci Père parce que Tu fais
maintenant de moi, Ton enfant  ; je T’appartiens pour
toujours et je veux dès à présent chercher et faire Ta
volonté ».

ET APRÈS ?
Celui qui fait une telle prière, d’un cœur sincère, passe du
royaume des ténèbres à celui de la lumière, et possède la vie
éternelle ! Si c’est votre cas,
— Rapprochez-vous d’une église locale car la communion
fraternelle et l’enseignement de la Parole de Dieu sont
essentiels à la vie du chrétien ; assurez-vous cependant que
cette église ne prie personne d’autre que Dieu (le Père, le Fils
et l’Esprit) car la Bible déclare que Jésus-Christ est LE SEUL
médiateur entre les hommes et Dieu (cf. 1 Timothée 2.5) ;
— Renseignez-vous pour passer par les eaux du baptême
(ou passer à nouveau par ces eaux, si vous avez été baptisés
enfant)  : c’est par cet acte, en toute connaissance de cause,
que vous déclarerez publiquement, devant les hommes,
devant Dieu, devant les anges et même le royaume des
ténèbres, que vous appartenez désormais au Royaume de
Dieu ;
— Commencez une nouvelle vie de communion
quotidienne avec Dieu, par la prière et la lecture de la Bible ;
ainsi, vous grandirez spirituellement, car c’est la volonté du
Père que nous ne restions pas des bébés spirituels ;
— Demandez à Dieu comment vous pouvez le servir avec
vos dons, vos finances, etc.  ; car désormais, vous avez la
mission d’aider à la propagation de la Bonne Nouvelle
contenue dans ce chapitre !
COMMENT LIRE LA BIBLE ?

Q uand on débute dans la foi chrétienne, il peut être


di cile d’aborder la lecture de ce large ouvrage composé
de soixante-six  livres… Voici donc quelques conseils pour
débuter.

LA BIBLE, UN LIVRE PAS COMME LES AUTRES


Premièrement, il est important de comprendre que la Bible
n’est pas un livre comme les autres  : c’est la Parole vivante
de Dieu  ! Il s’en sert pour nous parler avec l’aide de Son
Esprit. En e et, le Saint-Esprit renouvelle notre intelligence
et nous donne la signification et la compréhension des écrits
bibliques, non selon notre intellect ou notre perception
humaine, mais selon la pensée de Dieu.
« Toute l’Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner,
pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin
que l’homme de Dieu soit formé et équipé pour toute œuvre
bonne », nous dit 2 Timothée 3.16-17 (S21). L’Écriture, c’est la
Parole de Dieu, la Bible. Et ce que nous disent ces versets,
c’est que celle-ci nous a été donnée pour nous faire grandir
dans la connaissance de Dieu.
Lorsque nous prions : « Donne-nous notre pain de ce jour »
(Matthieu  6.11), il n’est pas uniquement du pain du
boulanger, mais de la nourriture spirituelle donnée par Dieu.
Ainsi, tout comme il nous faut manger chaque jour pour ne
pas mourir, il faut nourrir quotidiennement notre être
spirituel afin qu’il ne meure.
Par ailleurs, de l’Ancien Testament au Nouveau, toute la
Bible pointe vers Jésus. L’Ancien Testament est un peu un
état des lieux avant la venue de notre Sauveur  : il nous
montre à quel point la nature de l’homme est mauvaise et
que les nombreux sacrifices ne su sent pas à apaiser la
colère de Dieu envers Sa créature, à cause du péché. Le
Nouveau Testament apporte quant à lui la solution  : Jésus
Christ qui, par Son sacrifice, e ace les péchés passés,
présents et à venir de toute l’humanité ; il met également en
évidence la puissance de la croix en coopération avec celle du
Saint-Esprit pour délivrer l’homme de l’esclavage du péché.
On découvre encore que dans l’Ancien Testament, les
nombreux prophètes ont annoncé les choses qui devaient
arriver et qui ont été accomplies par Jésus, démontrant ainsi
qu’Il est vraiment le Messie qui devait venir sauver
l’humanité.
Ainsi, celui qui ne connaît pas les histoires d’Adam et Ève,
de Noé, du peuple d’Israël, etc., aura du mal à comprendre
parfaitement le besoin de la venue de Jésus comme Sauveur,
et celui qui n’a pas lu les livres des prophètes pourrait être
moins convaincu de Sa messianité.
LA BIBLE, UN LIVRE À MÉDITER
Lire la Bible comme un simple livre n’est pas su sant : cela
ne fait pas grandir… Nous devons la méditer jusqu’à ce
qu’elle transforme notre pensée et notre façon de vivre par la
force du Saint-Esprit.
«  Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à
l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux
raisonnements. Car, si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas
en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un
miroir son visage naturel, et qui, après s’être regardé, s’en va, et
oublie aussitôt quel il était. Mais celui qui aura plongé les regards
dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré,
n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre,
celui-là sera heureux dans son activité », nous dit Jacques 1.22-
25.

CHOISIR UNE VERSION DE BIBLE


Il existe de nombreuses traductions de la Bible. Rien que
pendant les XXe et XXIe  siècles, pas moins d’une
cinquantaine de versions nouvelles ou révisées ont été
publiées en français, selon Wikipédia. La Bible en français la
plus répandue – et certainement la plus lue – est la Louis
Segond, une valeur sûre sur laquelle vous pouvez vous
appuyer.
Pour choisir une traduction qui vous correspond, l’idéal
est certainement d’en comparer plusieurs à la lecture. Pour
qu’une Bible parle à votre cœur, il faut d’abord qu’elle parle
à votre tête, que vous en compreniez les phrases ! Certaines
utilisent par exemple un langage simple, de tous les jours,
tandis que d’autres proposent un langage plus soutenu mais
souvent plus précis également. En outre, les Bibles plus
anciennes utilisent un français plus ancien là où les versions
plus récentes optent pour un français plus moderne.
Vous trouverez donc ci-dessous quelques traductions
généralement conseillées, classées par ordre croissant du
niveau (di culté) de langage.

Bibles en français de base

Les traductions ci-dessous sont réalisées dans un français de


tous les jours, compréhensible par tous. Elles ne sont
cependant pas idéales dans le cadre d’une étude biblique.
— Parole de Vie (PDV), en français fondamental ;
— Segond 21 (S21), en français courant ;
— Bible en Français Courant (BFC).

Bibles en français soutenu

Ces traductions utilisent plus de vocabulaire et un certain


nombre de mots compliqués.
— Nouvelle Bible Segond (NBS),
— Bible de Jérusalem (FBJ).

Bibles en français élevé

Les traductions suivantes peuvent poser problème au


lecteur occasionnel de par l’utilisation de mots et de
conjugaisons parfois désuètes.
— Darby (DRB),
— Louis Segond (SGD),
— Semeur (BDS ),
— Nouvelle Edition de Genève (NEG),
— Traduction œcuménique de la Bible (TOB).

LIRE LA BIBLE : PAR OÙ COMMENCER ?


Pour ceux qui n’auraient jamais lu la Bible ou très peu, il est
généralement conseillé de commencer par les quatre
Évangiles ; ce sont les premiers livres du Nouveau Testament
qui amorcent leur récit à la première venue de Jésus sur la
Terre.

L’Évangile de Jean
Nous avons vu qu’il était important de lire toute la Bible
mais s’il n’y en avait qu’un seul à parcourir, ou plutôt un par
lequel commencer, ce serait l’Évangile de Jean.
Cet évangile est d’ailleurs souvent distribué lors de
campagnes d’évangélisation car il résume parfaitement
l’œuvre de Jésus et énonce implicitement la divinité de Jésus,
la Parole de Dieu faite chair. On y découvre en l’occurrence,
de nombreux récits non présents dans les trois autres
évangiles (de Matthieu, Marc et Luc également connus
comme les «  Évangiles synoptiques  ») comme certains
miracles spécifiques ou encore les multiples apparitions de
Jésus après sa résurrection. Dans l’Évangile de Jean, sont en
outre rapportés de nombreux discours de Jésus lui-même qui
ne figurent pas dans les synoptiques et qui sont marqués des
fameuses déclarations introduites par des « Je suis ».
« Ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est
le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son
nom. », dit Jean 20.31.

Les autres évangiles


En revanche, des moments importants de la vie de Jésus
sont totalement absents de l’Évangile de Jean  : la naissance
du Christ, la tentation dans le désert, l’appel des douze
disciples et leur mission, la transfiguration, la tempête
apaisée, l’annonce de la Passion, l’institution de la Sainte
Cène, l’agonie dans le jardin de Gethsémané… Ainsi, la
lecture des autres Évangiles sera un complément
indispensable pour parfaire la connaissance de la vie de Jésus
lorsqu’Il était encore sur cette Terre.

Les épîtres de Paul


Les épîtres de Paul sont un bon moyen de continuer la
lecture de la Bible une fois que le lecteur s’est enquis de la
raison de la venue du Christ par les Évangiles. Ces lettres ont
été originellement adressées à des églises spécifiques mais
se dirigent encore, par l’actualité de leur message, vers toute
l’Église, c’est-à-dire le Corps de Jésus ou encore tous les
enfants de Dieu. Pleines de bons conseils et de révélations,
elles sont un véritable trésor pour celui qui désire plaire à
Dieu et vivre une vie qui L’honore. C’est en outre dans les
écrits de Paul que nous pouvons découvrir notre véritable
identité spirituelle en Jésus.
Les épîtres pauliennes regroupent  l’Épître aux Romains,
la Première épître aux Corinthiens, la Deuxième épître aux
Corinthiens, l’Épître aux Galates, l’Épître aux Éphésiens,
l’Épître aux Philippiens, l’Épître aux Colossiens, la Première
épître aux Thessaloniciens, la Deuxième épître aux
Thessaloniciens, la Première épître à Timothée, la Deuxième
épître à Timothée, l’Épître à Tite et l’Épître à Philémon. Une
quatorzième lettre, l’Épître aux Hébreux, œuvre d’un auteur
anonyme, leur est parfois ajoutée.

LIRE LA BIBLE : DANS QUEL ORDRE ?


Il existe plusieurs façons de lire la Parole de Dieu…

1. Aléatoirement

D’aucuns aimeront ouvrir la Bible de façon aléatoire.


Certainement que pour un jeune lecteur (spirituellement
parlant), il y aura toujours une révélation ou une parole qui
saura parler à son cœur. « Ainsi en est-il de ma parole, qui sort
de ma bouche : elle ne retourne point à moi sans e et, sans avoir
exécuté ma volonté et accompli mes desseins  », peut-on en
e et lire dans Ésaïe  55.11. Cependant une telle lecture ne
saurait faire grandir spirituellement le chrétien et il n’est pas
concevable de rester indéfiniment dans un état de jeunesse
spirituelle. Pour grandir, il est nécessaire de se nourrir d’une
alimentation solide et cela n’est possible qu’en lisant la Bible
de façon structurée.
2. En suivant des plans de lecture

Que ce soit sur Internet ou dans des livres, il existe de


nombreux plans de lecture pour la Bible. Certains vous
aideront à lire la Bible en un an, deux ans ou même trois ans,
du 1er au 66e livre. D’autres plans de lecture vous mèneront
à la parcourir dans un ordre di érent mais en s’attachant à
un thème particulier. D’autres encore proposent une lecture
par ordre chronologique du déroulement des évènements  ;
ainsi, par exemple le livre de Job est lu en parallèle avec celui
de la Genèse.

3. Par ordre des livres

Si vous avez l’habitude de la lecture, lire la Bible de son


début à sa fin n’est pas une mauvaise chose si vous n’avez
pas de plan de lecture spécifique. Cela peut en outre
permettre d’avoir rapidement une première vision globale du
Livre Saint ; en e et, à une vitesse de lecture normale, il faut
38  heures pour lire l’Ancien Testament et 12  heures pour le
Nouveau Testament, soit une cinquantaine d’heures au total
pour lire la Bible dans son entier.

LIRE LA BIBLE DANS LA PRATIQUE


Une fois le plan de lecture choisi et votre Bible en mains, il
est temps de se lancer… Voici quelques précieuses
recommandations qui seront utiles aussi bien au plus jeune
qu’au plus ancien dans la foi :
— Trouvez un endroit et un moment calmes pour votre
lecture et votre méditation ;
— Préférez une Bible papier et éteignez votre téléphone
intelligent ainsi que tout appareil susceptible de détourner
votre attention ;
— Demandez au Saint-Esprit de vous aider à comprendre
ce que vous lisez. Jean 16.13 dit «  Quand le consolateur sera
venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il
ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura
entendu, et il vous annoncera les choses à venir » ;
— N’évitez pas les passages qui vous semblent di ciles
mais relisez-les jusqu’à ce que vous les compreniez. Ne
cherchez pas non plus quelqu’un d’autre pour vous les
expliquer : si vous êtes nés de nouveau, l’Esprit de Dieu vous
guidera si vous lui demandez et si vous vous attendez à ce
qu’Il le fasse  ; cela vous aidera en outre à éviter les pièges
des fausses doctrines ;
— Si vous n’êtes pas un « gros lecteur », commencez par
un ou deux versets chaque jour. Il n’est pas nécessaire
d’enfiler les chapitres si au final vous n’en retenez rien ;
— Essayez si possible de lire le passage étudié en
plusieurs versions/traductions ; vous pourriez ainsi mieux le
comprendre ;
— Pourquoi ne pas également écouter le passage du jour
en audio  ? Certains comprennent mieux les directives
lorsqu’elles sont prononcées que lorsqu’ils les lisent ;
— Lisez le contexte du ou des versets. Ne vous contentez
pas de lire un seul verset car c’est son contexte qui vous
aidera à comprendre exactement le message que Dieu veut
nous donner ;
— Essayez de garder en tête les contextes culturels. La
Bible a été écrite il y a plus de 1900 ans : les us et coutumes
de l’époque, des régions et de la religion juive en outre
étaient di érents de ceux qu’on peut observer aujourd’hui
dans nos pays ;
— Méditez ce que vous venez de lire en vous posant la
question suivante  : «  Seigneur, que veux-tu m’apprendre
par ce passage ? » ;
— Prenez des notes, soit directement sur votre Bible, soit
dans un carnet à part, sur les révélations que vous avez
reçues ; elles vous seront certainement utiles plus tard.
À PROPOS DE L’AUTEUR

D AVID HOUSTIN est né le 7  janvier  1980 en Normandie


(France). Pionnier du Web chrétien francophone, il lance son
premier site Internet « Dharius, serviteur de Dieu » en 1998
pour annoncer la Bonne Nouvelle et enseigner la Parole de
Dieu. L’année suivante, il entreprend « Bethel-fr.com » qui
fusionnera par la suite avec « Voxdei.org » et deviendra l’un
des portails chrétiens francophones les plus visités de
l’époque. Plus tard, David o rira son aide et ses compétences
à des organismes tels que «  TopChrétien  », puis
développera bénévolement d’autres sites Web. En 2004,
Michaël Lebeau contacte David Houstin pour développer un
site chrétien nommé «  Enseignemoi.com  ». À l’appel de
Dieu qu’il ressent fortement «  comme un feu qui brûlait  »
en lui, David rejoint Michaël, mais aussi Annabelle et Jérémy
Sourdril pour co-fonder l’association « EnseigneMoi » (qui
deviendra plus tard «  EMCI TV  ») et lancer en 2005 le site
Web d’enseignement biblique qui lui est lié.

LE LIVRE
En 2019, selon ses expériences vécues et les révélations qui
en ont découlé, et pour encourager l’Église, David Houstin a
la conviction de devoir écrire son premier livre «  172  jours
pour hériter du Royaume des Cieux  ». Lui, qui par
impression personnelle et non par direction de Dieu, avait
choisi de quitter l’association « EnseigneMoi » en 2008, eut
de longues traversées du désert. Cette période compliquée fut
néanmoins salutaire et lui permet aujourd’hui, avec l’aide du
Saint-Esprit, de transmettre des clés au peuple de Dieu et à
ceux qui Le recherchent.

VIE SPIRITUELLE
Pour mieux comprendre le cheminement de David de 2008 à
2019, il est nécessaire de remonter aux débuts de sa vie… Né
d’une famille chrétienne, il donne véritablement son cœur
au Seigneur alors qu’il est encore à l’école élémentaire ; de ce
jour, il se souvient s’être senti «  physiquement léger  » et
avoir reçu la conviction de son Salut. Cependant, du CE1 au
CE2, il est victime d’abus sexuels perpétrés par son
instituteur. Cette triste expérience le marque pour de
nombreuses années. À partir de ce moment-là, il développe
un intérêt malsain pour la pornographie et la sexualité. S’il
pardonne rapidement et sincèrement son agresseur et qu’il
est attaché au Seigneur, l’impudicité prend une place
importante et grandissante dans ses pensées et ses actions. Il
se fait malgré tout baptiser à l’âge de dix-huit ans pour
sceller son amour pour Jésus. C’est à partir de ce moment
qu’il commence à servir Dieu sur Internet. Pour autant, si sa
relation avec Dieu est sincère, il n’arrive pas à se débarrasser
de ses péchés. Sa «  double vie  » fait alors son désespoir. Il
se confie auprès de plusieurs hommes de Dieu – dont
certains sont réputés dans la délivrance, et qui prient alors
pour lui, mais sans succès. Après son déménagement en
Chine en 2010 avec sa femme et son fils alors âgé de deux
ans, un pan de sa vie ne fait qu’empirer. Il ne va plus à
l’église notamment à cause de la di culté d’en fréquenter
une correcte, et sa vie spirituelle devient inexistante. Un
jour, alors qu’il est désespéré face à sa situation honteuse et
détestable, il pleure et crie à Dieu pour que Celui-ci vienne le
secourir. Le Seigneur exauce alors sa prière et lui donne
l’occasion de rencontrer des frères et sœurs Américains qui
l’invitent à rejoindre leur église de maison. Il s’y rend avec sa
famille et sa vie spirituelle commence à reprendre de la place
dans son quotidien. Il se remet à lire la Bible et à prier petit à
petit. Dans sa soif grandissante pour la Parole de Dieu, le
Seigneur lui révèle les raisons principales de ses échecs face
à l’impudicité. Il comprendra notamment qu’il n’obtenait
jamais de victoires car il plaçait sa foi dans une fausse
croyance… Il était en e et persuadé que Dieu le délivrerait un
jour, mais il comprit que c’était un mensonge du diable  :
Jésus l’avait en fait déjà libéré lorsqu’Il avait donné Sa vie
sur la croix  ! David plaça alors sa foi dans cette vérité déjà
acquise et commença à déclarer régulièrement la Parole de
Dieu sur sa vie. C’est alors qu’il vit petit à petit de véritables
e ets qu’il n’avait jamais eu l’occasion de constater durant
ses trente dernières années de lutte. Il observa concrètement
que les oppressions et les pensées impures devenaient de
moins en moins fortes et de moins en moins courantes au
fils des jours, des semaines puis des mois, jusqu’au jour où il
put dire que sa réalité avait rejoint la vérité de la Parole
divine : il était désormais vraiment libre dans ses pensées qui
jusqu’alors étaient pourtant quotidiennement oppressées ! À
partir de ce jour, David commença à partager son
témoignage et à annoncer la Bonne Nouvelle que représente
l’Évangile non seulement pour l’incroyant mais aussi pour le
chrétien qui vit dans le péché !

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