Reproduction Angiospermes
Reproduction Angiospermes
Reproduction Angiospermes
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Reproduction sexuée des Comment les Angiospermes parviennent-elles à produire une descendance, tant par
Embryophytes
reproduction asexuée que par reproduction sexuée ?
Chez les Angiospermes, la - décrire l’organisation de la fleur des Angiospermes et
pollinisation permet le rapprochement des gamétophytes en tant que structures reproductrices
des cellules impliquées dans une (un exemple)
double fécondation. - identifier différents types de pollinisation et les
caractères des fleurs et des grains de pollen associés
Après tri des tubes polliniques, la - faire le lien entre les systèmes d’auto-incompatibilité
double fécondation conduit à et le brassage génétique lié à la reproduction sexuée
l’évolution du sac embryonnaire en Lien : 3.2 (chapitre 16. Aspects génétiques et chromosomiques
embryon, de l’ovule en graine et de la de la reproduction)
fleur en fruit. - exposer les modalités de la double fécondation
- décrire les devenirs du sac embryonnaire fécondé, de
l’ovule et de la fleur, sans connaître les mécanismes de
ces évolutions
Lycée Valentine Labbé (59) • Classe préparatoire TB • SVT • Partie 3 • Chapitre 14. La reproduction des Embryophytes : l’exemple des Angiospermes
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I. Les modalités de la reproduction sexuée
Cycle de vie = cycle biotique = cycle biologique = cycle vital = cycle de reproduction = cycle
de développement = ensemble cyclique du déroulement de la vie d’un organisme eucaryote
impliquant une reproduction sexuée, avec méiose et fécondation.
Phase : épisode chromosomique associé à un cycle de reproduction, pouvant être haploïde
(haplophase) ou diploïde (diplophase).
>> Si la méiose est immédiatement suivie de la fécondation (sans mitoses) : cycle
diplophasique (ou diplobiontique, ou diploïde). Cas des Métazoaires.
>> Si la fécondation est immédiatement suivie d’une méiose (le zygote la subit
immédiatement) : cycle haplophasique (ou haplobiontique, ou haploïde). Cas de nombreux
‘champignons’.
>> La plupart des cycles végétaux sont haplodiplophasiques (haplodiplobiontiques). Cas
de nombreuses ‘algues’ et des Embryophytes, dont les Angiospermes.
Génération : étape du cycle vital comprenant au moins une mitose (développement végétatif).
Une génération va du zygote ou d’une spore jusqu’à la production de gamètes ou de spores
après un épisode végétatif plus ou moins long (pas de génération si fécondation juste après
méiose, ou si méiose juste après fécondation).
Si 1 génération dans le cycle : cycle monogénétique [cas des Métazoaires]
Si 2 générations : cycle digénétique [cas de nombreuses ‘plantes’ dont les Angiospermes]
Si 3 générations : cycle trigénétique.
Spore = cellule généralement haploïde dont les divisions cellulaires (mitoses) produisent
généralement un gamétophyte. Ce gamétophyte est une génération haploïde qui produit des
gamètes.
Gamète : cellule haploïde qui subit la fécondation. Après fécondation, il y a obtention d’un zygote
qui subit des mitoses et donne le sporophyte diploïde. Nous allons voir que, chez les Angiospermes,
la situation est un peu particulière parce qu’il y a double fécondation.
NB Chez les Angiospermes (comme chez des nombreux végétaux), les cellules obtenues après
méiose ne sont pas des gamètes : ce sont des « spores » (macrospore pour la spore femelle,
microspore pour la spore mâle). En subissant des mitoses à l’état haploïde (n > n), elles génèrent
un gamétophyte (gamétophyte femelle : sac embryonnaire ; gamétophyte mâle : grain de pollen).
Notons que la génération gamétophytique est assez réduite chez les Angiospermes.
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cœnocyte à
huit noyaux (n)
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b. Une structure s’organisant autour d’un plan typique comprenant des
pièces stériles et des pièces fertiles
• Une fleur (figures 4-5) est un dispositif reproducteur des Angiospermes composé
de 4 séries de pièces verticillées qui sont (des plus externes aux plus internes) :
Revoir les TP 3.2. et 3.4. (y compris les diagrammes floraux, formules florales…)
- 2 séries de pièces stériles (qui forment le périanthe) :
Les sépales (dont l’ensemble forme le calice) : ce sont des structures d’allure
foliacée (fines, plates, souvent chlorophylliennes). Leur rôle semble essentiellement
protecteur (que ce soit dans un bourgeon ou après épanouissement de la fleur).
Le mot « sépale » est masculin !
Les pétales (dont l’ensemble forme la corolle) : ce sont des structures aplaties à
surface plus ou moins importante, très souvent pourvues de couleurs vives.
Leur rôle protecteur est parfois avancé mais, clairement, leur fonction principale
est la signalisation vis-à-vis des Insectes pollinisateurs qui détectent leurs
couleurs.
Le mot « pétale » est masculin !
- 2 séries de pièces fertiles au sein desquelles se forment les gamétophytes :
Les pièces mâles ou étamines (dont l’ensemble forme l’androcée) (figure 6) : ce
sont des structures comprenant un axe fin nommé filet portant à son extrémité
une structure renflée nommée anthère au sein de laquelle on trouve quatre
sacs polliniques où se développent les gamétophytes mâles ou grains de
pollen. La zone reliant le filet à l’anthère s’appelle connectif et on y trouve un
faisceau cribro-vasculaire.
Les mots « étamine » et « anthère » sont féminins ! Les mots « filet » ou « androcée » (malgré le E) sont masculins !
→ l’androcée
→ le gynécée
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FIGURE 5. Une fleur hermaphrodite cœnocarpe à carpelles libres (en haut) FIGURE 7. Coupe transversale d’un ovaire de fleur syncarpe à 3 carpelles (Lis).
avec un gros plan sur un carpelle (en bas). D’après PEYCRU et al. (2010b).
D’après PEYCRU et al. (2010b).
L’ensemble des pièces femelles aussi appelé le gynécée (figures 4-5 et 7). Celles-
ci comprennent :
o Un ou plusieurs carpelles, unités de base pourvues d’une
paroi délimitant un espace creux nommé loge carpellaire,
d’un tissu nourricier nommé placenta et d’ovules, structures
ovoïdes (branchées sur le placenta) où se développe le
gamétophyte femelle ou sac embryonnaire.
o Un ou plusieurs styles, structures plus ou moins allongées
surmontant les carpelles et où s’effectuera la germination du
tube pollinique.
o Un ou plusieurs stigmates, structures pourvues de papilles
souvent muqueuses où peuvent se déposer et s’accrocher
les grains de pollen.
FIGURE 6. Vue externe (à gauche) et en coupe transversale au niveau de l’anthère (à droite)
d’une étamine. D’après PEYCRU et al. (2010b). Les fleurs apocarpes (= cœnocarpes) (= constituées de carpelles libres) (figure 5) ne figurent pas
dans les familles au programme mais doivent être connues. Les familles au programme présentent des
fleurs syncarpes (= constituées de carpelles soudés ou d’un carpelle unique ; le gynécée
présente alors un ovaire unique constitué des différents carpelles fusionnés, un style unique et
un stigmate unique ; un tel gynécée s’appelle un pistil) (figure 4).
• Comme ce type de fleur comprend à la fois des pièces mâles et femelles, on peut
la qualifier de bisexuée ou d’hermaphrodite.
• À la base des étamines, on peut souvent trouver des nectaires plus ou moins visibles
(figure 4) : ce sont des protubérances surtout composées de tissus sécréteur qui
exsude un liquide sucré (le nectar) qui attire et nourrit les pollinisateurs.
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• La fleur est portée par un axe dressé souvent chlorophyllien qu’on nomme le 4. Des fleurs souvent groupées en inflorescences
pédoncule (figure 4). Cet axe peut porter de petites feuilles à sa base, les bractées.
• Cet axe se termine par une zone aplatie qui porte les pièces florales : c’est le
réceptacle floral (figure 4). S’il a une forme concave, on peut l’appeler conceptacle
floral (cas fréquent si l’ovaire est infère).
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Rappel : une génération va du zygote ou d’une spore jusqu’à la production de gamètes ou de
spores après un épisode végétatif plus ou moins long (il n’y pas de génération s’il y a
fécondation juste après méiose, ou s’il y a méiose juste après fécondation : ne confondez pas
« phase » et « génération » !).
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• Progressivement, la maturation de l’étamine s’accompagne des phénomènes cellule contenue dans l’autre (chacune ayant sa membrane) qu’on nomme cellule
suivants (figure 11) : générative ou cellule spermatogène.
Formation progressive des grains de pollen.
Creusement des sacs polliniques qui fusionnent dans chaque demi-anthère et
donnent ainsi une loge pollinique de chaque côté.
Disparition des assises transitoires et du tapis qui sont résorbés et dont les
produits de dégradation participent à la nutrition des grains de pollen en
formation.
Dessèchement progressif de l’assise mécanique qui aboutit, chez l’anthère
mature, à la déhiscence de la loge pollinique au niveau de la fente, ce qui permet
finalement la libération des grains de pollen à maturité. Microsporogenèse
Haploïde (n)
Haploïde (n) Haploïde (n)
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• Il y a alors deux cas de figures (figure 12) : δ. Quelques précisions sur la paroi du grain de pollen et l’origine de ses
Soit la structure obtenue EST le grain de pollen (c’est un pollen bicellulé). Dans constituants
ce cas, la seconde division de mitose (toujours à l’état haploïde) qui affecte le • La paroi du tube pollinique comprend, de l’intérieur vers l’extérieur (figure 15) :
noyau végétatif et produit les deux noyaux spermatiques (= gamètes mâles) Une fine couche essentiellement cellulosique (mais comprenant aussi
n’intervient que lorsque le tube pollinique commence à germer, donc après diverses protéines) qu’on nomme intine. Elle est produite par le grain de pollen
pollinisation. C’est le cas le plus fréquent. lui-même (= origine gamétophytique).
Soit la structure obtenue subit immédiatement une seconde division de mitose Une couche épaisse essentiellement constituée de sporopollénine, un
(toujours à l’état haploïde) qui affecte le noyau génératif et produit les deux polymère de métabolites secondaires plutôt dérivés de lipides (phénols,
noyaux spermatiques (= gamètes mâles), donc ici avant pollinisation. C’est caroténoïdes, acides gras) : c’est l’exine. Elle serait produite par le grain de pollen
alors ce pollen tricellulé qui subira la pollinisation. lui-même mais aussi le tapis staminal (= double origine gamétophytique et
sporophytique). Cette couche comprend des ornementations qui favorisent la
γ. Structure et organisation du grain de pollen fixation du pollen sur les papilles stigmatiques et qui sont caractéristiques
d’une espèce, ainsi que des zones amincies au niveau desquelles peut
s’effectuer la germination du tube pollinique : les apertures (il y en trois chez
les Eudicotylédones, et une seule chez les Monocotylédones).
Un revêtement externe de nature lipidique et protéique produit uniquement par
le tapis (= origine sporophytique) : c’est le manteau pollinique. Sa constitution
est importante dans les processus d’autoincompatibilités que nous verrons plus
loin.
figure 14
D’après PEYCRU et al. (2010b)
paroi du
GDP
FIGURE 14. Structure du grain de pollen (cas d’un grain de pollen bicellulé).
D’après PEYCRU et al. (2010b). Le manteau n’est pas représenté.
• Notons que le grain de pollen mature est déshydraté, chargé de réserves et en vie
ralentie, ce qui à mettre en lien avec sa dispersion et sa survie en milieu aérien.
Sa longévité dépend des espèces (de quelques heures à la centaine de jours !).
• Remarquez dès à présent que le grain de pollen est mobile (il subit un
déplacement) mais non motile (son déplacement est passif et non pas dû à une FIGURE 15. Les couches de la paroi du grain de pollen, leurs constituants et leur origine.
mise en mouvement active propre). D’après KLEIMAN (2001).
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d. Les processus assurant la formation du sac embryonnaire, gamétophyte
femelle
FIGURE 17. Diversité des ovules (et terminologie associée). D’après DENŒUD et al. (2011).
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Macrosporogenèse
Gros
plan méiose
1e mitose
2e mitose 3e FIGURE 20. Étapes de la formation d’un sac embryonnaire : une vision simplifiée.
mitose
D’après KLEIMAN (2001).
Haploïde (n)
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Pôle
micropylaire Pôle
micropylaire
b. Une autogamie plutôt rare quoique pouvant être parfois privilégiée chez
certaines espèces (cas des anthères introrses ou de la cléistogamie)
Pôle
chalazial
FIGURE 21. Sac embryonnaire d’un Polygonum. D’après PEYCRU et al. (2010b).
a. Un processus qui peut se faire au sein d’un même individu (autogamie = • Bien que plutôt simple à réaliser, l’autogamie ne domine pas, chez la plupart des
espèces végétales.
autopollinisation) ou entre fleurs différentes (allogamie = allopollinisation) • Certaines espèces présentent toutefois une autogamie fréquente (voire quasi-
• La pollinisation peut être de deux types (figure 22) : exclusive). Les mécanismes qui favorisent l’autogamie sont :
Autogamie (= autopollinisation) : il y a pollinisation entre le pollen et le La cléistogamie, c’est-à-dire que les fleurs ne s’ouvrent pas ou s’ouvrent après
stigmate d’une même fleur ou de fleurs d’un même pied. Ce processus est fécondation. C’est le cas du Blé cultivé, du Pois cultivé…
permis par simple agitation des étamines par le vent ou le passage d’un Insecte. Des anthères introrses, c’est-à-dire tournées vers le pistil dont elles sont
Allogamie (= allopollinisation = pollinisation croisée) : il y a pollinisation entre proches (cas d’Arabidopsis thaliana).
le pollen et le stigmate de fleurs issues de pieds différents. Ce processus • Il y a néanmoins souvent cohabitation avec une pollinisation croisée plus ou moins
domine chez la plupart des espèces. fréquente. Par exemple, chez la Violette (figure 23), on trouve à la fois des fleurs
cléistogames et des fleurs chasmogames, c’est-à-dire dont le périanthe s’ouvre
avant la maturité complète des pièces fertiles.
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c. Une dispersion du pollen qui suppose des agents extérieurs : diversité des • Au niveau du pollen, on peut noter les adaptations suivantes : pollen de taille
variable, souvent de plus grande taille / plus lourd / produit en plus faible quantité
modes de pollinisation (les « -gamies » ou « -philies ») que le pollen anémophile. La paroi des grains est aussi souvent très ornementée,
• La plupart des plantes étant chasmogames, et comme le pollen ne possède pas ce qui favorise sa fixation sur les Insectes.
de motilité propre, la pollinisation suppose la prise en charge des grains de pollen • Au niveau de la fleur, on peut noter que celle-ci :
par un agent extérieur qui en assurera ainsi le déplacement passif. Est généralement vivement colorée, avec des pétales plus ou moins
Attention à bien parler de dispersion du pollen et non pas de dissémination ! On ne peut parler de développés, d’où une forte attractivité visuelle vis-à-vis des Insectes.
dissémination que lorsque la structure déplacée permet de produire un nouvel individu, Présentent des nectaires dont on rappelle qu’ils exsudent un liquide sucré (riche
favorisant ainsi l’occupation du milieu. Le terme « dissémination » s’appliquera donc aux en saccharose, fructose, glucose…) nommé nectar qui nourrit les Insectes. Ce
semences. nectar, ainsi qu’éventuellement d’autres substances attractives produites par la
plante, exerce en outre une attraction chimique sur les Insectes.
α. L’anémogamie (= anémophilie) : transport du pollen par le vent Les Insectes peuvent aussi consommer des exsudats huileux ou, plus fréquemment, du pollen dont par exemple se nourrissent
• L’anémogamie (= anémophilie) est un mode de pollinisation dû à un transport du les larves d’Abeilles sauvages.
pollen par le vent. Sans être complètement une « symbiose » au sens où nous l’avons défini en début d’année (puisque
• Au niveau du pollen, on peut noter les adaptations suivantes : pollen souvent de la relation plante-pollinisateur est brève = transitoire et non durable), la pollinisation entomophile
petite taille, peu ornementé, de masse légère, produit en très grande quantité. est un bien un mutualisme : c’est une relation interspécifique à bénéfices réciproques. En effet,
• Au niveau de la fleur, on peut noter que celle-ci est généralement peu colorée (d’où l’Insecte assure la pollinisation de la fleur et permet donc sa reproduction sexuée alors que la
une faible attractivité vis-à-vis des Insectes) et présente des filets plus ou moins plante assure la nutrition de l’Insecte.
longs et pendants, portant souvent les étamines à l’extérieur du périanthe, 80 % des Angiospermes seraient entomophiles
augmentant ainsi la prise au vent. La fleur de Poacée (revoir le TP A8 et son annexe et dépendraient donc des Insectes dans leur survie !
+ rappels figure 24) est un exemple typique de pollinisation anémophile, mais on
trouve aussi cette modalité ailleurs, comme chez certains arbres à chatons tels que + Peut parfois présenter d’autres adaptations particulières :
le Bouleau. o Corolle gamopétale tubulaire de certaines plantes
actinomorphes ou zygomorphes obligeant l’Insecte à frotter
les pièces florales pour atteindre les nectaires.
o Dispositif de bascule des étamines lorsque l’Insecte se pose :
exemple de la Sauge (figure 25).
o Regroupement du pollen dans deux petits globules prolongés
par un axe terminé par un disque muqueux et adhésif
(= pollinies) ; ce dispositif est couplé au dispositif de bascule
(simplement dû au poids de l’Insecte) ce qui assure l’adhésion
des pollinies sur l’Insecte en train de butiner (Orchidées)
(figure 26).
o Production d’une odeur attractive, voire d’odeur et de chaleur
comme chez l’Arum où le spadice assure cette fonction
(figure 27).
o Émission de substances attractives mais sans présenter de
nectaires : l’Insecte est donc floué ! On peut citer le cas de
certaines Orchidées qui imitent l’odeur de femelles
d’Hyménoptères, le mâle croyant alors s’accoupler lorsqu’il se
pose sur la fleur : on parle de pseudocopulation (figure 28).
• On rappelle que les principaux pollinisateurs sont des Hyménoptères (notamment
les Abeilles), des Diptères, des Lépidoptères… mais d’autres ordres sont aussi
concernés de manière plus anecdotique (TP 4.1. abordant les Insectes).
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Encadré A Rappel du rôle des relations interspécifiques dans l’évolution
D’après mon cours de Capes
FIGURE 26. Les pollinies, dispositif d’accrochage du pollen chez les Orchidées.
D’après MORÈRE, PUJOL et al. (2013).
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d. L’existence fréquente de mécanismes limitant l’autogamie et favorisant
l’allogamie (et donc l’hétérozygotie)
• L’allogamie accentue notoirement le brassage génétique par rapport à l’autogamie
(en effet, bien qu’il y ait brassage, c’est toujours le génome d’un même individu qui
est concerné dans l’allogamie). Ainsi, la fécondation croisée augmente la
probabilité d’hétérozygotie sur les loci, gage d’adaptabilité des populations.
• Si l’allogamie est fréquente, c’est qu’elle est favorisée par divers mécanismes.
α. La séparation spatiale des fleurs mâles et femelles sur des individus différents :
la dioécie
• Bien que rare (5 % des Angiospermes), la dioécie oblige de facto à la fécondation
croisée puisque les fleurs mâles et les fleurs femelles sont portées par des pieds
différents.
FIGURE 28. Pseudocopulation d’une Abeille (Andrène) sur une Orchidée. β. La séparation temporelle des structures mâles et femelles : la dichogamie
https://insecte.org/forum/viewtopic.php?t=72534 (consultation février 2017). (protogynie, protandrie)
• Certaines espèces hermaphrodites ou monoïques sont dichogames, c’est-à-dire
γ. L’existence d’autres modalités (hydrogamie, autres zoogamies…) que les pièces (ou fleurs) mâles et les pièces (ou fleurs) femelles n’arrivent pas
[pour information] à maturité au même moment au sein d’une même fleur (ou d’un même pied). Ce
peut être les organes femelles qui sont premiers (protogynie) (ex. Rosacées,
• On peut citer d’autres agents pouvant assurer la pollinisation :
Poacées, Plantain…) ou bien les organes mâles (protandrie) (ex. Sauge, certaines
L’eau (hydrogamie = hydrophilie), notamment chez diverses plantes aquatiques.
Apiacées… figure 29). Dans les deux cas, la fécondation croisée est alors imposée.
D’autres animaux (autre zoogamies = « zoophilies » – second terme à éviter !) :
Oiseaux (ornithogamie, comme les Colibris tropicaux), Araignées (arachnogamie)…
fleurs monoïques) ne peuvent pas s’autoféconder, bien que les organes mâles
et femelles soient à maturité en même temps.
• Si la cause réside dans des obstacles de type morphologique et/ou anatomique,
abusive !
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FIGURE 31. Hétérostylie des Primevères : taille du pollen et des papilles stigmatiques
associées. D’après MEYER et al. (2011).
Des papilles stigmatiques et des grains de pollen de tailles différentes entre les
fleurs longistylées et brévistylées (figure 31) : les fleurs longistylées présentent
un pollen de petite taille qui n’est pas compatible avec les grosses papilles
stigmatiques de son stigmate, alors que les fleurs brévistylées présentent
symétriquement un gros pollen et des petites papilles. En revanche, le petit
pollen des premières fleurs peut féconder les petites papilles des secondes, et
inversement le gros pollen des secondes fleurs peut féconder les grosses
papilles des premières.
Des phénomènes de reconnaissance moléculaire impliquant des petits
oligosaccharides.
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• On distingue deux types d’autoincompatibilités : le type sporophytique et le type
gamétophytique (figure 32). Encadré B Origine des composés S dans les pollens concernés par les
Les modèles moléculaires expliquant ces autoincompatibilités sont explicitement hors programme. Ils font intervenir des autoincompatibilités sporo- ou gamétophytiques
molécules de signalisation (produits S) qui activent ou inhibent des voies de transduction Pour information – d’après KLEIMAN (2001)
à l’origine de la germination du tube pollinique ou de son blocage.
Génotype (2n) de la
Génotype (2n) de la plante réceptrice du
plante réceptrice du pollen
pollen
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• Le modèle historique étudié est le Chou Brassica ; on connaît cette Ce processus s’oppose à la zoïdogamie fréquente de nombreux autres groupes végétaux où un
autoincompatibilité chez de nombreuses autres Brassicacées et chez les gamète mâle flagellé féconde le gamète femelle.
Astéracées.
Style Ovaire
Stigmate
Rostellum
Pollinie
Étamine
FIGURE 34. Le grain de pollen et sa germination. D’après PEYCRU et al. (2010b).
2. La germination du tube pollinique, sa croissance et la double fécondation : Rapidement, souvent peu de temps après la germination du tube pollinique, la cellule générative
des pollens bicellulés subit une mitose à l’origine des deux gamètes mâles.
la siphonogamie Bien entendu, cette mitose n’existe pas dans les pollens tricellulés puisqu’elle est déjà intervenue
• On appelle siphonogamie le processus de fécondation qui fait suite à la en amont, dès la formation du grain de pollen dans les anthères.
germination et la croissance d’un tube pollinique apportant le gamète mâle,
voire les gamètes mâles en l’occurrence chez les Angiospermes.
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aperture
• Le tube pollinique s’accroît par expansion de la cellule végétative dont la 2/ Le maintien d’une turgescence du tube pollinique. Cela est permis par :
membrane plasmique et l’intine s’allongent de concert. L’élongation du tube o l’entrée d’eau spontanée par osmose dans la cellule
pollinique (figure 35) suppose : végétative, possédant une osmolarité plus élevée que les
tissus du style (figure 35) ;
1/ Une orientation de la croissance permise par : o une vacuolisation forte de la partie distale de la cellule
o l’orientation des fibres de cellulose qui favorise le profilage générative qui fait effet de poussée (figures 34-35) ;
allongé du tube pollinique ; o la formation régulière de parois transverses qui obturent le
tube en aval et condamnent les portions anciennes, isolant la
o la minceur de la paroi à l’apex, qui favorisent l’expansion de cellule végétative (vivante et turgescente) des zones
la cellule à l’apex du tube pollinique (figure 35) ; devenues « inutiles » dans le tube pollinique qui meurent
o l’accrochage du tube pollinique (en partie apicale) sur des rapidement : ces parois sont les bouchons de callose
composés pariétaux et membranaires des cellules du style (figures 34-35).
qui guident la croissance (figure 36) ;
o l’existence de substances chimiques attractives vis-à-vis du 3/ L’exocytose de vésicules golgiennes remplies de composés pariétaux au
tube pollinique, de plus en plus concentrées à mesure qu’on pôle apical qui assurent la mise en place d’une nouvelle paroi (+ synthèse
s’approche de l’ovule : il s’agit de chimiotactisme membranaire de cellulose) en même temps que l’exocytose permet d’accroître la
(= mouvement – ici, plutôt croissance – orienté[e] par la taille de la membrane en élongation par adjonction de membrane justement
répartition spatiale d’une substance chimique). (figure 35).
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4/ La sécrétion apicale d’enzymes (notamment des pectinases, en lien avec le
caractère hautement gélifié du parenchyme du style) qui digèrent ou du moins
affaiblissent la paroi végétale des cellules du style, facilitant ainsi l’avancée du
tube pollinique.
Selon les cas, le style peut présenter un tube creux à la surface duquel se développe le tube
pollinique ou être plein. Le parenchyme très gélifié au sein duquel (ou sur lequel, en cas de tube
creux) s’effectue la croissance pollinique peut être appelé tissu de transmission ou tissu de
conduction.
FIGURE 37. Trajet complet du tube pollinique. D’après PEYCRU et al. (2010b).
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D. La formation des semences (graines et fruits) et leur dissémination 2. Formation et diversité des fruits
chez les Angiospermes a. Le fruit, structure dérivant de l’ovaire
• Les ovules fécondés se transforment en graines et l’ovaire se transforme en fruit
Décrire les devenirs du sac embryonnaire fécondé, de l’ovule et de la (figure 40). Les fruits sont ainsi les structures dérivant de l’ovaire et renfermant la
fleur, sans connaître les mécanismes de ces évolutions ou les graine
Identifier les caractéristiques des fruits en lien avec les modalités de la • Ce phénomène s’accompagne du flétrissement (allant parfois jusqu’à la
Capacités exigibles
dissémination. chute/disparition) des autres pièces florales : sépales, pétales, étamines, style,
Montrer que les modalités de reproduction sexuée des Angiospermes stigmates (figure 40).
sont liées à leur mode et milieu de vie.
Ces pièces flétries, quand elles perdurent, sont un indice clair de l’origine ovarienne du fruit (que
vous devez signaler à l’oral).
1. Des graines dérivant chacune d’un ovule
• Un ovule fécondé devient une graine : • La paroi de l’ovaire se transforme en paroi du fruit qu’on appelle péricarpe et qui
Les téguments de l’ovule (parfois appelés le spermoderme) deviennent le se compose de trois couches (figure 40) :
tégument de la graine. L’épicarpe : couche externe dérivée de l’épiderme externe de la paroi
Le zygote principal donne l’embryon principal et donc la plantule. ovarienne.
Le zygote accessoire donne l’albumen, un tissu de réserve triploïde. Le mésocarpe : couche moyenne dérivant du parenchyme de la paroi
• Profitons de l’occasion pour rappeler qu’il existe les types de graines suivants chez ovarienne.
les Angiospermes (figure 39) : C’est la couche qui se développe et se gorge de substances nutritives consommées
Les graines albuminées comme celle du Ricin. L’albumen y est développé et par les Animaux dans les fruits charnus.
constitue le tissu de réserve. Le nucelle a disparu. L’endocarpe : couche interne dérivée de l’épiderme interne de la paroi
Les graines exalbuminées comme celle des Fabacées. Les réserves sont ovarienne.
localisées dans les cotylédons, transformés en tissus d’accumulation. • Au sein de l’ovaire, le placenta et les funicules sont conservés et se développent,
L’albumen et le nucelle ont été consommés par le développement embryonnaire. permettant la nutrition des graines en formation (figure 40).
Les graines à périsperme sont des graines (plutôt rares) chez lesquelles le
nucelle n’a pas été complètement digéré et forme un tissu de réserve, le Notons que, chez les fruits complexes (= faux-fruits = pseudo-fruits), les parties charnues
périsperme. Le périsperme peut être le seul tissu de réserve ou bien cohabiter proviennent en partie d’autres pièces florales que l’ovaire, notamment le réceptacle floral (qu’on
avec l’albumen (cas de la graine de Poivrier). nomme conceptacle lorsqu’il est concave).
• Enfin, il existe des fruits parthénocarpiques : ce sont des fruits qui se développent
sans fécondation et dont les ovules ne se développent pas en graines
(exemples : Bananes cultivées, fruits variés « sans pépins »…) (voir le TP 3.2.). Son
déterminisme peut être génétique (cas des variétés cultivées) ou accidentel (par
exemple, un accident de gel).
funicule
FIGURE 39. Typologie des graines. D’après KLEIMAN (2001).
FIGURE 40. De la fleur (A) au fruit (B). D’après MEYER et al. (2008).
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b. La fructification, un processus en trois temps à médiation
phytohormonale
• On peut appeler fructification l’ensemble des processus aboutissant, à partir d’un ovaire
dont les ovules sont fécondés, à un fruit ; au sens large, on y inclut la maturation du fruit.
On trouvera parfois les termes « frutaison » ou « fruitaison » mais ils semblent incorrects linguistiquement, bien qu’employés notamment dans
les domaines agricoles et techniques.
En arboriculture, on parle de nouaison pour désigner la conversion de l’ovaire en fruit et le début du développement du fruit.
FIGURE 41. Les principaux fruits simples (+ un faux-fruit). D’après MEYER et al. (2008).
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FIGURE 43. Quelques exemples de fruits charnus (simples ou multiples),
fruits complexes et fruits composés. D’après KLEIMAN (2001).
FIGURE 42. Quelques exemples de fruits secs (simples ou multiples). D’après KLEIMAN (2001).
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TABLEAU II. Les principaux types de fruits. Original. Fruit multiple
NB : un fruit simple qui ne contient qu’une seule graine est dit monosperme (ou monospermé) alors = fruit constitué de plusieurs fruits simples Sec (polyakène, polyfollicule…) ou charnu
qu’un fruit simple qui contient plusieurs graines est dit polysperme (ou polyspermé). associés, dérivant d’un ovaire cœnocarpe (plusieurs (polydrupe = drupéole …)
carpelles libres)
Fruit charnu Baie (= fruit à pépin[s]) 2 cas :
= fruit dont le péricarpe = fruit dont le péricarpe est complètement charnu Fruit complexe = faux-fruit = pseudo-fruit - Réceptacle soudé aux ovaires (Piridion :
est hypertrophié et Souvent polysperme (mais pas toujours !) = « fruit » charnu dont les parties charnues dérivent Pomme/Poire)
gorgé de nutriments Drupe (= fruit à noyau[x]) en partie d’autres pièces florales que l’ovaire, - Réceptacle non soudé aux ovaires : graines
souvent sucrés = fruit dont le péricarpe est charnu sauf l’endocarpe typiquement le réceptacle (qu’on nommera visibles en surface (ex. Fraise) ou à l’intérieur
comestibles par les qui est lignifié conceptacle s’il est concave) d’un conceptacle (ex. Cynorrhodon des
Animaux Souvent monosperme (mais pas toujours !) Rosacées)
Caryopse Fruit composé = infrutescence
= fruit dont le péricarpe = « fruit » charnu constitué d’unités répétitives associées issues d’une inflorescence,
est soudé aux chaque unité provenant d’une seule fleur.
téguments de la graine
Fruit sec [Poacées]
indéhiscent Akène Encadré C La formation de quelques fruits
= fruit dont le péricarpe = fruit dont le péricarpe Pour information ? Me semble utile pour l’oral
ne présente pas de n’est pas soudé aux D’après le site Biologie & Multimédia (Jussieu) (consultation février 2017)
zone d’ouverture téguments de la graine
Monosperme (graine « libre »)
Formation d’un akène (← ovaire supère à un ovule) :
NB Cas particuliers :
samare (présence d’une
aile), akène à aigrette…
Gousse
= fruit dérivant d’un seul
carpelle et présentant
deux fentes de
déhiscence
Fruit simple longitudinale (suivant la
= fruit unique, dérivant suture du placenta)
d’un ovaire syncarpe (1 [Fabacées]
carpelle ou plusieurs Silique
carpelles soudés) Fruit sec = fruit présentant quatre
= fruit dont le péricarpe fentes de déhiscence
est fin et tend à sécher longitudinale
à maturité « paraplacentaire » (= à
côté du placenta) et une
fausse-cloison (le
Fruit sec déhiscent replum) formée à partir
= fruit dont le péricarpe Formation d’une drupe (← ovaire infère avec réceptacle non soudé à l’ovaire !) :
des placentas
s’ouvre le long Cas traître où l’on penserait le fruit issu d’un ovaire supère…
d’ouvertures NB silicule (longueur
préférentielles, moins de trois fois plus À savoir !
souvent linéaires grande que la largeur)
Polysperme [Brassicacées]
Follicule
= fruit dérivant d’un seul
carpelle et présentant
une seule fente de
déhiscence
longitudinale qui est la
suture du carpelle
localisé au niveau du
placenta.
Capsule
= fruit présentant un
autre mode de
déhiscence (pores,
couvercle, dents…)
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Formation d’un piridion (← ovaire infère avec réceptacle soudé à l’ovaire) : Formation d’un fruit multiple (polydrupe) (←x carpelles libres, ovaire supère) :
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TABLEAU III. Les modalités de dissémination de semences chez les Angiospermes. L’autochorie : dispersion des semences par un mécanisme d’expulsion des
D’après MEYER et al. (2008) graines de type « explosif » assurant leur libération brusque et à haute vitesse.
Les distances sont généralement peu élevées.
L’hydrochorie : dispersion des semences par l’eau (ex. courants fluviatiles ou
marins, gouttes de rosée…). Les distances peuvent être importantes.
• On notera qu’à l’exception de l’autochorie est qui est le fait de la plante (et encore,
le mécanisme d’expulsion des graines est souvent une simple dessiccation qui
dépend elle-même de l’humidité de l’environnement), ce sont des agents extérieurs
qui assurent la dissémination. Ce peut être des agents biologiques (zoochorie) ou
abiotiques (autres modalités, y compris la barochorie qui exploite la gravité).
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FIGURE 53. Vue d’ensemble du cycle des Angiospermes. D’après DUCREUX (2002).
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• Trois remarques sur la figure 64 :
Elle présente l’intérêt de bien faire ressortir les deux phases (haplophase /
diplophase), les deux générations (sporophyte / gamétophytes) et les
événements génétiques (mitose, méiose, fécondation).
Elle rappelle que le brassage génétique méiotique et la loterie de la fécondation
interviennent aussi chez les végétaux, or on pourrait l’avoir oublié puisque les
mécanismes génétiques ont été vus (conformément au programme) dans un
chapitre consacré aux Mammifères.
Elle évoque une notion que j’ai choisi de ne pas aborder : celle de sporange. Un
sporange est une structure au sein de laquelle se forment des spores mais cette
notion est surtout utile dans d’autres groupes végétaux avec de vraies sporanges.
PEYCRU et al. (2010b) appliquent toutefois cette notion au cycle des
Angiospermes, comme le font nombre d’ouvrages spécialisés, ce qui autorise des
comparaisons évolutives qui me semblent bien au-delà des ambitions du
programme.
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II. La multiplication végétative naturelle
• Un lien doit être fait entre cette partie du cours et le TP 2.7. consacré aux organes de
réserve chez les Angiospermes.
FIGURE 56. Graines et fruits : vue d’ensemble. D’après SAINTPIERRE et al. (2017).
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• La reproduction asexuée ou multiplication végétative au sens large (tableau IV)
comprend :
La multiplication végétative au sens strict, qui est une multiplication qui
s’opère à partir des tissus végétatifs (= non reproducteurs) de la plante
parentale, qui peut faire intervenir :
o Des organes végétatifs non spécialisés (tiges, racines…)
o Des organes végétatifs spécialisés : tubercules, stolons,
racines drageonnantes…
L’agamospermie, qui est une multiplication assurée par des graines formées
sans fécondation : l’embryon qui s’y trouve est appelé embryon adventif. Des
situations variées existent, impliquant ou non la méiose (on peut alors discuter du
caractère « asexué » de cette reproduction) mais toujours sans fécondation.
On évitera absolument le terme « apomixie » dont le sens peut varier grandement selon les
auteurs : synonyme de reproduction végétative au sens large, d’agamospermie, de cas particuliers
d’agamospermie…
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FIGURE 58. Contrôle hormonal de la différenciation tissulaire [pour information].
D’après PEYCRU et al. (2010b). FIGURE 59. Reproduction asexuée vs. asexuée : avantages et inconvénients.
D’après MEYER et al. (2008).
4. Un avantage sélectif dans certaines conditions environnementales • Le phénotype des individus produites par reproduction asexuée peut toutefois
• Cf. figures 59-60 (figure 4 page suivante). varier, malgré la clonalité, puisque les conditions environnementales modulent
l’expression génétique et influencent donc l’organisation et le fonctionnement des
a. Une reproduction plus rapide et à plus faible coût énergétique que la organismes.
reproduction sexuée
• Par rapport à la reproduction sexuée, la reproduction asexuée est plus rapide (pas c. Une faible adaptabilité face aux environnements très hétérogènes et un
besoin de passer par les longs délais de la mise en place des fleurs, de la risque d’affaiblissement génétique
pollinisation, de la formation des graines, de leur germination…) et présente un • La reproduction asexuée ne présente pas que des avantages.
moindre coût énergétique en lien avec la durée plus faible des processus en jeu et • L’absence de brassage génétique engendre une absence de production de
le nombre moins grand d’organes impliqués (voire parfois l’absence d’organes combinaisons nouvelles d’allèles dans un environnement qui peut être
spécialisés). hétérogène et fluctuant : toute adaptation génétique est donc interdite par la
reproduction asexuée et les clones d’un individu seront forcément éliminés par
b. Une clonalité qui assure l’occupation de l’espace par un même génotype sélection naturelle si les conditions ne leur sont plus favorables.
(isogénie des clones), ce qui autorise toutefois une variation phénotypique • En outre, sur le temps long, des mutations peuvent survenir et s’accumuler chez
• Comme nous l’avons vu, la reproduction asexuée implique la clonalité : les individus les individus clonaux : une mutation néfaste sera forcément transmise à la
clonaux présentent le même génotype (on parle d’isogénie). Ainsi, un seul descendance et nuira à cette descendance, voire la fera disparaître.
génotype colonise rapidement le milieu de vie qui lui est offert, ce qui explique que
la reproduction asexuée augmente efficacement l’aire de répartition d’une MEYER et al. (2008) notent que les espèces polyploïdes semblent présenter une prédisposition à la
population et d’une espèce. reproduction asexuée… Peut-être parce qu’elles craignent moins l’affaiblissement génétique,
ayant leurs gènes représentés en de multiples exemplaires ?
On retrouve par exemple souvent une reproduction asexuée chez les plantes adventices
(« mauvaises herbes ») qui sont les plantes (souvent indésirables pour l’homme) qui colonisent • De même, les mitoses trop nombreuses peuvent aboutir à un raccourcissement
les champs et les jardins. des télomères et donc des chromosomes qui peut finir par toucher des régions
stratégiques du génome.
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B. Diversité des modalités de reproduction asexuée
Voir TP 2.7. (Organes de mise en réserve chez les Angiospermes)
1. La multiplication végétative à partir d’organes non spécialisés
• Une simple cassure d’un organisme végétal peut aboutir à deux individus, ce qui
entraîne une multiplication asexuée. La cassure peut être naturelle ou accidentelle.
On peut distinguer deux cas.
Reproduction sexuée
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• Les stolons sont des tiges rampantes (= près du sol) à croissance plagiotrope (le
plagiotropisme est une croissance orientée horizontalement, c’est-à-dire
perpendiculairement au champ de pesanteur) dont le bourgeon terminal donne
un nouvel individu à distance de l’individu d’origine.
• Ces tiges sont généralement grêles, à feuilles réduites et à entrenœuds longs, ce
qui assure la mise à distance du bourgeon terminal de la plante parentale.
• Le nouvel individu s’isole lorsqu’il présente une taille suffisante lui assurant son
autonomie physiologique. Il y a fragmentation par autotomie, c’est-à-dire par
séparation naturelle et physiologiquement programmée de l’individu d’origine. Il
pourra alors à son tour assurer la stolonisation.
• On rencontre ce mode de reproduction asexuée chez le Fraisier par exemple
(figure 63) mais il existe de nombreuses autres Angiospermes stolonifères.
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c. Une multiplication végétative par le biais d’organes (souvent) tubérisés β. Les tubercules racinaires [rare pour la multiplication végétative] (exemple du
spécialisés de l’appareil caulinaire Dahlia)
• Les organes tubérisés ou tubercules sont les organes renflés dans lesquelles • Les tubercules racinaires (ex. Carotte), hypocotylaires (ex. Radis) ou mixtes
sont accumulées des réserves organiques (voir TP 2.7.). On peut distinguer les participent rarement à la multiplication végétative. Mais certains le peuvent :
tubercules caulinaires (ou hypocotylaires / racinaires – ceux-ci étant peu exemple du Dahlia, un tubercule racinaire (cf. TP 2.7).
impliqués dans la multiplication végétative) et les tubercules « foliaires » ou
bulbes. Attention ! Tous les organes végétatifs de réserve (voir TP 2.7.) ne sont pas forcément
des organes de reproduction végétative !
α. Les tubercules caulinaires : rôle du bourgeon terminal (exemple de la Pomme de
terre) γ. Les bulbes à bulbilles (exemple de l’Ail)
• Les tubercules caulinaires (souterrains) comme la Pomme de terre (on notera la • Parmi les bulbes (= organes tubérisés où les structures tubérisées sont de nature
présence d’yeux qui sont des cicatrices foliaires, pourvues de bourgeons) foliaire), certains n’interviennent pas dans la reproduction asexuée mais permettent
(figure 65) peuvent produire, par le biais de leur bourgeon apical, des stolons simplement un cycle de vie sur deux ans (exemple : Jacinthe, Oignon).
souterrains ou des rhizomes qui produisent à leur tour de nouveaux petits • D’autres présentent des unités bulbeuses multiples possédant chacune un
tubercules et une plante feuillée. La multiplication des tubercules induit une bourgeon terminal (qui sont en fait des bourgeons axillaires à l’échelle de tout le
multiplication des plantes feuillées. bulbe) : ces unités sont des bulbilles, comme dans l’Ail (ce sont les « gousses »)
(figure 66).
• Chaque bulbille est à l’origine, au printemps suivant, d’un nouvel individu.
FIGURE 66. Bulbilles du Bulbe souterrain de l’Ail. D’après PEYCRU et al. (2013).
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Cas « normal »
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Encadré D La multiplication végétative artificielle
d’après MEYER et al. (2008)
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D. Bilan Bilan général sur la reproduction des Angiospermes
• Voir figure 69. D’après SAINTPIERRE et al. (2017)
• Finalement, la reproduction végétative suppose la fragmentation d’un organisme
parental avec ou non intervention d’organes spécialisés, pouvant parfois présenter
des méristèmes néoformés par dédifférenciation. Des graines peuvent même être
formées par agamospermie (sans fécondation).
• Si l’adaptabilité des organismes est faible en lien avec l’isogénie des clones, ils
peuvent toutefois coloniser rapidement un milieu plutôt homogène et stable.
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Pour faire une fiche de révision : quelques pistes Références
→ Il est conseillé de maîtriser les grandes lignes du plan ALBERTS, B., A. JOHNSON, J. LEWIS, M. RAFF, K. ROBERTS & P. WALTER (2004). Biologie moléculaire de la cellule.
Quatrième édition. Traduction de la quatrième édition américaine (2002) par F. LE SUEUR-ALMOSNI. Flammarion,
Le plan ne doit pas être perçu comme un carcan figé, ou comme un modèle de plan de dissertation à ré-
Paris. Première édition américaine 1983 (1986 1e édition française).
utiliser en devoir, mais bien comme un outil d’apprentissage et de structuration des concepts BERTHET, J. (2006). Dictionnaire de Biologie. De Boeck Université, Bruxelles (Belgique).
importants. Vous pouvez en recopier les grandes lignes ou annexer le plan du polycopié directement. BOUTIN, V., J.-F. FOGELGESANG, J.-F. BEAUX & F. RIBOLA (2010). Atlas de Biologie végétale BCPST 1re et 2e années.
Dunod, Paris.
→ Il est conseillé de réaliser un lexique des principales définitions. BOUTIN, V., L. GERAY, Y. KRAUSS & C. VILBERT (2015). Atlas de biologie BCPST 1re et 2e années. Dunod, Paris.
BREUIL, M. (2007). Biologie 1re année BCPST-véto. Tec & Doc, Lavoisier, Paris.
→ Il est conseillé de reproduire les schémas (et tableaux) majeurs : BREUIL, M. (2009). Biologie 2e année BCPST-véto. Tec & Doc, Lavoisier, Paris.
CAMEFORT, H. (1977). Morphologie des végétaux vasculaires. Cytologie. Anatomie. Adaptations. Doin, Paris, 2e
Liste indicative. édition (1e édition 1962).
CAMEFORT, H. & H. BOUÉ (1980). Reproduction et biologie des végétaux supérieurs. Brophytes. Ptéridophytes.
- Reproduction sexuée Spermaphytes. Doin, Paris.
° Cycle de vie des Angiospermes avec la localisation temporelle et CAMPBELL, N. A. & J. B. REECE (2004). Biologie. De Boeck Université, Bruxelles, 2e édition (1e édition 1995).
spatiale des principaux événements et le vocabulaire technique [CAMPBELL, N. A.], J. B. REECE, L. A. URY, M. L. CAIN, S. A. WASSERAMN, P. V. MINORSKY, R. B. JACKSON (2012).
associé Campbell Biologie. Adaptation française J. FAUCHER & R. LACHAÎNE. Pearson, Paris (4e edition).
CHASSANY, V., M. POTAGE & M. RICOU (2012). Mini manuel de Biologie végétale. Dunod, Paris.
° Schéma d’une fleur typique
CLESSE, B. (2006). Glossaire botanique illustré. Entente nationale pour la Protection de la Nature, Bruxelles (B).
° Schéma simple d’un carpelle, d’une étamine DENŒUD, J., T. FERROIR, O. GUIPPONI, H. MOREAU, M. PAULHIAC-PISON, M.-L. PONS & F. TEJEDOR (2011). Biologie-
° Hermaphrodisme, monoécie, dioécie Géologie BCPST-véto 2e année. Tec & Doc, Lavoisier, Paris.
° Anthère jeune vs. déhiscente DENŒUD, J., C. GODINOT, O. GUIPPONI, H. MOREAU, M. PAULHIAC-PISON & F. TEJEDOR (2013). Biologie-Géologie BCPST-
° Formation du grain de pollen (version simplifiée) véto 1e année. Tec & Doc, Lavoisier, Paris.
° Grain de pollen DENŒUD, J., C. GODINOT, O. GUIPPONI, H. MOREAU, M. PAULHIAC-PISON, M.-L. PONS & F. TEJEDOR (2014). Biologie-
° Origine des composés de la paroi pollinique Géologie BCPST-véto 2e année. Tec & Doc, Lavoisier, Paris.
DUCREUX, G. (2002). Introduction à la botanique. Belin, Paris.
° Formation du sac embryonnaire
GALIANA, D., C. LE ROUX & I. MONCHÂTRE (coord. T.-M. BOTREAU) (2015). Biologie-Écologie Module M72. Bac
° Sac embryonnaire technologique STAV. La gestion du vivant et des ressources. Éducagri, Dijon.
° Fleur de Poacée GUIGNARD, J.-L. & F. DUPONT (2004). Botanique. Systématique moléculaire. Masson, Issy-les-Moulineaux (92), 13e
[° Exemples spécifiques d’entomogamie à savoir schématiser ?] édition (1e édition 1974).
° Autoincompatibilité hétéromorphe chez la Primevère GODINOT, C., H. MOREAU, M. PAULHIAC-PISON & F. TEJEDOR (2010). Biologie-Géologie 1re année BCPST-véto. Tec &
° Autoincompatibilités polliniques : sporophytique + gamétophytique Doc, Lavoisier, Paris.
° Germination et croissance du tube pollinique [croiser les schémas] KLEIMAN, C. (2001). La reproduction des Angiospermes. Belin, Paris.
LABERCHE, J.-C. (2004). Biologie végétale. Dunod, Paris, 2e édition (1e édition 1999).
° Double fécondation
LAFON, C. (2003). La biologie autrement. 100 questions de synthèse. Ellipses, Paris.
° Types de graines LIZEAUX, C., D. BAUDE (dir.), A. ANDRÉ, C. BRUNET, J.-Y. DUPONT, B. FORESTIER, E. FRANÇOIS, Y. JUSSERAND, G.
Revoir le chapitre 6 et tous les schémas/notions qui y sont ! LÉVÊQUE, P. PILLOT, S. RABOUIN & A. VAREILLE (2012). Sciences de la Vie et de la Terre Terminale S.
° De la fleur au fruit Enseignement spécifique. Bordas, Paris.
[° Types de fruits : à maîtriser sous forme de clef, tableau…] MEYER, S., C. REEB & R. BOSDEVEIX (2008). Botanique. Biologie et physiologie végétales. Maloine, Paris, 2e édition
[° Savoir illustrer, notamment à l’oral, des chories] (1e édition 2004).
MORÈRE, J.-L., R. PUJOL (coord.), J.-C. CALLEN, L. CHESNOY, J.-P. DUPONT, A.-M. GIBERT-TANGAPREGASSOM, G. RICOU,
N. TOUZET (dir.) et colloborateurs (2003). Dictionnaire raisonné de Biologie. Frison-Roche, Paris.
- Reproduction asexuée
PEYCRU, P. (dir.), J.-F. FOGELGESANG, D. GRANDPERRIN, B. AUGÈRE, J.-C. BAEHR, C. PERRIER, J.-M. DUPIN & C. VAN DER
° Tableau des modalités de reproduction asexuée [+ définitions] REST (2010a). Biologie tout-en-un BCPST 1re année. Dunod, Paris, 2e édition (2009), réimpression corrigée
° Avantages et inconvénients de la reproduction asexuée = Refaire la (2010) (1e édition 2006).
° Diversité des modalités en schéma figure bilan PEYCRU, P. (dir.), J.-C. BAEHR, F. CARIOU, D. GRANDPERRIN, C. PERRIER, J.-F. FOGELGESANG & J.-M. DUPIN (2010b).
Biologie tout-en-un BCPST 2e année. Dunod, Paris, 2e édition (1e édition 2007).
→ Vous devez en outre savoir / pouvoir : PEYCRU, P., D. GRANDPERRIN, C. PERRIER (dir.), B. AUGÈRE, T. DARRIBÈRE, J.-M. DUPIN, C. ESCUYER J.-F.
° Reconnaître et exploiter n’importe quelle structure reproductive vue FOGELGESANG, & C. VAN DER REST (2013). Biologie tout-en-un BCPST 1re année. Dunod, Paris, 3e édition (1e
édition 2006).
dans ce cours sur un cliché ou un échantillon réel de TP.
PEYCRU, P., D. GRANDPERRIN, C. PERRIER (dir.), B. AUGÈRE, J.-F. BEAUX, F. CARIOU, P. CARRÈRE, T. DARRIBÈRE, J.-M.
° Reconnaître et exploiter les fruits, expliquer leur formation DUPIN, C. ESCUYER, J.-F. FOGELGESANG, S. MAURY, É. QUÉINNEC, E. SALGUEIRO & C. VAN DER REST (2014). Biologie
° Reconnaître et exploiter des lames histologiques d’ovaire, d’anthère… tout-en-un BCPST 2e année. Dunod, Paris, 3e édition (1e édition 2007).
et y trouver (quand c’est possible) les gamétophytes ou les cellules qui RAVEN, P. H., G. B. JOHNSON, J. B. LOSOS, S. S. SINGER (2007a). Biologie. De Boeck, Bruxelles.
en sont à l’origine. RAVEN, P. H., R. F. EVERT & S. E. EICHHORN (2007b). Biologie végétale. De Boeck, Bruxelles. Traduction de la 7e
édition américaine par J. Bouharmont, révision C. Evrard.
RICHARD, D. (dir.), P. CHEVALET, S. FOURNEL, N. GIRAUD, F. GROS, P. LAURENTI, F. PRADÈRE & T. SOUBAYA (2012).
Biologie. Tout le cours en fiches. Licence. CAPES. Prépas. Dunod, Paris, 2e édition (1e édition 2010).
RICHARD, D. (dir.), P. CHEVALET, S. FOURNEL, N. GIRAUD, F. GROS, P. LAURENTI, F. PRADÈRE & T. SOUBAYA (2015).
Biologie. Tout le cours en fiches. Licence. CAPES. Prépas. Dunod, Paris, 3e édition (1e édition 2010).
Lycée Valentine Labbé (59) • Classe préparatoire TB • SVT • Partie 3 • Chapitre 14. La reproduction des Embryophytes : l’exemple des Angiospermes
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ROBERT, D. & J.-C. ROLAND (1998a). Biologie végétale. Caractéristiques et stratégie évolutive des plantes. 1.
Organisation cellulaire. Doin, Paris, 2e édition (1e édition 1989). Plan du chapitre
ROBERT, D., C. DUMAS & C. BAJON (1998b). Biologie végétale. Caractéristiques et stratégie évolutive des plantes. 3.
La reproduction. Doin, Paris, 2e édition (1e édition 1994). Objectifs : extraits du programme 1
ROBERT, D. & A.-M. CATESSON (2000). Biologie végétale. Caractéristiques et stratégie évolutive des plantes. 2.
Organisation végétative. Doin, Paris, 2e édition (1e édition 1990).
Introduction 1
SAINTPIERRE, F., C. BORDI (dir.), M. ALGRAIN, Y. KRAUSS, I. MOLLIÈRE & H. CLAUCE (2017). Mémento Biologie BCPST
1re et 2e années. Vuibert, Paris. I. Les modalités de la reproduction sexuée 2
SEGARRA, J. (dir.), É. CHAUVET, C. COLSON-PROCH, M. HUILLE, M. LABROUSSE, F. LOUET, F. METZ & E. PIÈTRE (2014). A. Une reproduction qui s’inscrit dans un cycle de développement digénétique
Biologie BCPST 1re année. Ellipses, Paris. haplodiplophasique 2
SEGARRA, J., E. PIÈTRE (dir.), G. BAILLY, O. CHASSAING, D. FAVRE, T. JEAN, F. METZ & C. MEUNIER (2015). Biologie B. La fleur, les « spores » et les gamétophytes des Angiospermes 4
BCPST 2e année. Ellipses, Paris. 1. Une fleur typique : la fleur hermaphrodite 4
VINCENT, P. (1964). Sciences naturelles. Classe de 2eM’. Vuibert, Paris.
VINCENT, P. (1962). Sciences naturelles. Classe de 1reM’. Vuibert, Paris.
a. Une structure mise en place à partir d’un méristème floral 4
VINCENT, P. (1968). Sciences naturelles. Classe de 1eD. Vuibert, Paris. b. Une structure s’organisant autour d’un plan typique comprenant des pièces stériles et des
pièces fertiles 4
2. Les variations de morphologie des fleurs 6
3. L’existence de fleurs unisexuées chez les espèces monoïques et dioïques 6
4. Des fleurs souvent groupées en inflorescences 6
5. La fleur, organe sporophytique où se forment les gamétophytes 7
a. Quelques rappels sur le cycle digénétique des Angiospermes et la notion de gamétophyte7
b. La formation des « spores » des Angiospermes : notions de macro- et microsporogenèse 7
c. Les processus assurant la formation du grain de pollen, gamétophyte mâle 7
α. Un processus qui se déroule dans les étamines et accompagne leur maturation 7
β. D’une cellule-mère de spore à quatre grains de pollen 8
γ. Structure et organisation du grain de pollen 9
δ. Quelques précisions sur la paroi du grain de pollen et l’origine de ses constituants 9
d. Les processus assurant la formation du sac embryonnaire, gamétophyte femelle 10
α. Un processus qui a lieu dans les ovules 10
β. D’une cellule-mère de spore à un sac embryonnaire (un seul !) 10
γ. Structure et organisation du sac embryonnaire 11
C. La rencontre des gamétophytes et la double fécondation chez les Angiospermes 12
1. La rencontre des gamétophytes par le transport passif des grains de pollen jusqu’au stigmate :
la pollinisation 12
a. Un processus qui peut se faire au sein d’un même individu (autogamie = autopollinisation)
ou entre fleurs différentes (allogamie = allopollinisation) 12
b. Une autogamie plutôt rare quoique pouvant être parfois privilégiée chez certaines espèces
(cas des anthères introrses ou de la cléistogamie) 12
c. Une dispersion du pollen qui suppose des agents extérieurs : diversité des modes de
pollinisation (les « -gamies » ou « -philies ») 13
α. L’anémogamie (= anémophilie) : transport du pollen par le vent 13
β. L’entomogamie (= entomophilie) : une relation interspécifique mutualiste où le pollen est
pris en charge par des Insectes [+ notion de coévolution] 13
γ. L’existence d’autres modalités (hydrogamie, autres zoogamies…) [pour information] 15
δ. Bilan : comparaison anémogamie / entomogamie 15
d. L’existence fréquente de mécanismes limitant l’autogamie et favorisant l’allogamie (et donc
l’hétérozygotie) 15
α. La séparation spatiale des fleurs mâles et femelles sur des individus différents : la dioécie
15
β. La séparation temporelle des structures mâles et femelles : la dichogamie (protogynie,
protandrie) 15
γ. Des obstacles morpho-anatomiques à l’autofécondation : les autoincompatibilités
hétéromorphes (exemple des fleurs hétérostylées de Primevère) 15
δ. Des obstacles moléculaires à l’autofécondation : les autoincompatibilités homomorphes
(reposant sur un complexe S pluri-allélique) 16
i. Les autoincompatibilités sporophytiques (AIS) (exemple du Chou) 17
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ii. Les autoincompatibilités gamétophytiques (AIG) (exemple du Tabac) 18 b. Les drageons : des racines plagiotropes à l’origine de nouveaux individus par néoformation
ε. Des obstacles mécaniques à l’autofécondation : l’hercogamie (exemple chez les de bourgeons (exemple du Framboisier) 33
Orchidacées) 18 c. Une multiplication végétative par le biais d’organes (souvent) tubérisés spécialisés de
2. La germination du tube pollinique, sa croissance et la double fécondation : la siphonogamie l’appareil caulinaire 34
18 α. Les tubercules caulinaires : rôle du bourgeon terminal (exemple de la Pomme de terre) 34
a. La réhydratation et la germination du pollen, suite à son dépôt sur le stigmate 18 β. Les tubercules racinaires [rare pour la multiplication végétative] (exemple du Dahlia) 34
b. La croissance du tube pollinique, un processus complexe permis par une turgescence, guidé γ. Les bulbes à bulbilles (exemple de l’Ail) 34
par des interactions moléculaires et s’accompagnant d’une synthèse de composés pariétaux δ. Les bulbilles aériens préformés ou néoformés : les bulbilles foliaires (exemple de la Ficaire
18 ou du Bryophyllum) et floraux (exemple de l’Ail sauvage : apoflorie) 34
c. La double fécondation, un processus à l’origine d’un embryon principal et d’un embryon 3. L’agamospermie : une reproduction asexuée par des graines contenant des embryons
accessoire (que l’on peut considérer comme vivipares) 20 adventifs non issus d’une fécondation 35
D. La formation des semences (graines et fruits) et leur dissémination chez les C. Une reproduction asexuée parfois détournée par l’homme : la multiplication végétative
Angiospermes 21 artificielle 35
1. Des graines dérivant chacune d’un ovule 21 D. Bilan 37
2. Formation et diversité des fruits 21
a. Le fruit, structure dérivant de l’ovaire 21 Bilan général sur la reproduction des Angiospermes 37
b. La fructification, un processus en trois temps à médiation phytohormonale 22 Pour faire une fiche de révision : quelques pistes 38
α. Un processus en trois temps : mise à fruit, croissance, maturation 22 Références 38
β. Un processus (déclenché par la fécondation) à médiation phytohormonale 22 Plan du chapitre 39
c. Diversité des fruits 22 Plan simplifié du chapitre 41
3. La dissémination des semences (= diaspores), un processus souvent assuré par des agents Plan très simplifié du chapitre 41
extérieurs qui permet la colonisation du milieu 25
a. Notions de semence (= diaspore) et de dissémination 25
b. Les principales modalités de dissémination (les « -chories ») : anémochore, barochorie,
zoochorie, autochorie, hydrochorie 25
E. Bilan de la reproduction sexuée des Angiospermes 26
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Plan simplifié du chapitre Plan très simplifié du chapitre
Objectifs : extraits du programme 1 Objectifs : extraits du programme 1
Introduction 1 Introduction 1
Bilan général sur la reproduction des Angiospermes 37 © Tanguy JEAN. Les textes et les figures originales sont la propriété de l’auteur. Les figures extraites d’autres sources
Pour faire une fiche de révision : quelques pistes 38 restent évidemment la propriété des auteurs ou éditeurs originaux.
Document produit en avril 2016 (ATS Bio) • Dernière actualisation : juin 2020. Contact : Tanguy.Jean4@gmail.com
Références 38
Adresse de téléchargement : https://www.svt-tanguy-jean.com/
Plan du chapitre 39
Plan simplifié du chapitre 41 Ces données sont placées sous licence Creative Commons Attribution – Pas d’Utilisation
Plan très simplifié du chapitre 41 commerciale 4.0 CC BY NC qui autorise la reproduction et la diffusion du document, à
condition d’en citer explicitement la source et de ne pas en faire d’utilisation commerciale.
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