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Levée de Tension

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Techniques de levée de tension

F. Laroudie, D. Magnac, G.Barette

LES TECHNIQUES

DE LEVER DE TENSIONS

MUSCULAIRES

F. Laroudie
D. Magnac
G. Barette
Techniques de levée de tension
F. Laroudie, D. Magnac, G.Barette

Les techniques de lever de tension musculaires mises au point par G. Péninou et Coll.
constituent une application particulière des contracter – relâcher.
Les levers de tension traitent la contracture du muscle et non celle d’un groupe synergiste,
d’où la nécessité d'un bilan fin et précis qui analyse : la qualité palpatoire de chacun
(rénitence), les dysmorphies qu’engendrent les tensions spécifiques et les pertes mêmes
légères de mobilité.
Le muscle le plus limitant est obligatoirement traiter en premier, au risque de ne jamais
pouvoir « traiter » ses synergistes.
Ces techniques n’excluent pour autant pas plus un abord plus global des tensions
musculaires. Celles-ci s’organisent le plus souvent « en chaînes » qui seront abordées par les
lever de tension « maillon par maillon ».
La technique de levée de tension vise donc à la spécificité de la mise en course externe qui
doit être maximale ; des synergistes ne le sont jamais sur toutes leurs composantes mêmes très
accessoires, se sont ces différences qui sont exploitées lors de la mise en tension initiale.
La contraction, quant à elle ne peut jamais être analytique.
La contraction utilisée est isométrique et maximale (fonction de la maîtrise du thérapeute et
du nécessaire confort optimal de ses prises et contre prises). Ce critère est nécessairement à
adapter en fonction de l’état algique du patient et de la fragilité des tissus à traiter.
La contraction recherchée est celle du muscle à étirer et de ses synergistes. Elle vise à lever la
contracture neurogène alors que l’étirement maximal spécifique fera céder la contracture
myo-métabolique (permanence des ponts d’actine myosine en l’absence de toute activité myo-
électrique) du muscle concerné.

NB : Dans ce qui suit seules les situations d’étirement sont explicitées. Il n’est pas de notre
propos de passer en revue l’anatomie palpatoire.
La phase de contraction correspond à une résistance aux poussées induites par le thérapeute.
Les man uvres sont répétées 2 à 3 fois maximum, la première sert à assurer les prises et à
s’assurer que le patient a bien compris quelle activité lui sera demandée lors de la phase de
contracter.

Les illustrations montrent toujours des muscles du côté droit.

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Techniques de levée de tension
F. Laroudie, D. Magnac, G.Barette

LES SCALENES………………………………...…………………………………… 4
LE SCOM…………..………………………………………………………………… 5
L’ELEVATEUR DE LA SCAPULA (angulaire) ……………………...…………..… 6
LE PETIT RHOMBOÏDE…………………………………………………………….. 7
LE TRAPEZE SUPERIEUR………………………..………………………………... 8
LES TRAPEZES MOYEN ET INFERIEUR………………………………………… 9
LE SOUS CLAVIER………………………………………………………….……… 10
LE PETIT PECTORAL…………………………………………………….………… 11
LE CORACOBRACHIAL………………………………………….………………… 12
LES PETIT ET GRAND RONDS …………………………....……………………… 13
LE SUBSCAPULAIRE (sous scapulaire)……………….…………………………… 14
LE GRAND PECTORAL ……………………………….…………………………… 15
LE GRAND DORSAL …………………………………….………………………… 16
LE DELTOÏDE POSTERIEUR ET L’INFRA EPINEUX (sous épineux) …….…… 17
LE DENTELE ANTERIEUR (grand dentelé) ………………………………..……… 18
LE BICEPS BRACHIAL …………………………………………………..………… 19
LE TRICEPS BRACHIAL ………………………………………………...………… 20
LE ROND PRONATEUR …………………………………………………………… 21
LE SPLENIUS ……………………………………………………………………….. 22
LE DENTELE POSTERO-SUPERIEUR…………………………………………….. 23
LE DENTELE POSTERO-INFERIEUR……………………………………………... 24
LES SPINAUX……………………………………………………………………….. 25
LES OBLIQUES……………………………………………………………………… 26
LE CARRE DES LOMBES……………………………………………….………….. 27
LE PSOAS……………………………………………………………………………. 28
LES ADDUCTEURS DE HANCHE……………………………………….………… 29
LE GRAND FESSIER………………………………………………………………... 30
LES PELVITROCHANTERIENS…………………………………………………… 31
LE DROIT FEMORAL……………………………………………………….……… 32
LE TENSEUR DU FASCIA LATA……………………………………………..…… 33
LE SARTORIUS…………………………………………………………………...… 34
LES ISCHIOJAMBIERS………………………………………………………...…… 35
L’APONEVROSE POPLITEE ……………………………………………………… 36
LES GASTROCNEMIENS (jumeaux) ……………………………………………… 37
LES FLECHISSEURS PLANTAIRES……………………………………………… 38

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LES SCALENES

La main droite réalise l’abaissement des premières côtes, la main gauche peut venir se
placer sur la main droite pour renforcer l’appui qui pontera les articulations
chondrosternales et chondrocostales afin de ne pas exercer de contrainte de cisaillement à
leurs niveaux.
Le patient regarde du côté à étirer afin de postérioriser les insertions hautes des muscles.

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LE S.C.O.M.

L’avant-bras gauche du MK s’appuie sur le manubrium sternal et la portion voisine de la


clavicule afin de bloquer l’insertion distale.
La main droite par une prise mentonnière entraîne la tête du patient en translation vers lui
(flexion cervicale haute et extension cervicale basse) et son avant-bras droit sur lequel
repose la tête du patient réalise l’inclinaison vers le thorax.

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L’ELEVATEUR DE LA SCAPULA

La main droite du MK repousse l’angle supéro-médial de l’omoplate principalement vers


le caudal et légèrement vers le latéral.
Le sujet regarde côté opposé afin d’antérioriser les insertions transversaires.
la main gauche qui soutient la ceinture scapulaire, permettant ainsi de décoller la scapula
du gril thoracique, accompagne le mouvement.

NB : la main gauche est passée “par le haut” dans le creux axillaire afin de ne pas offrir
d’appui lors de la contraction.

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LE PETIT RHOMBOÏDE

La main droite du MK repousse l’angle supéro-médial de la scapula vers le latéral et


légèrement vers le caudal ; alors que la main gauche soutient la ceinture scapulaire,
permettant ainsi de décoller la scapula du gril thoracique et de vérifier le relâchement.
La main gauche est passée “par le haut” dans le creux axillaire afin de ne pas offrir d’appui
lors de la phase de contraction.
La tête du patient est en rotation opposée à celle utilisée lors d’un étirement de l’élévateur
de la scapula afin d’éloigner la ligne des épineuse de l’insertion scapulaire du muscle (le
sujet regarde du côté du muscle traité).

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LE TRAPEZE SUPERIEUR

La main gauche du MK par la poussée sur la partie supérieure et latérale du moignon de


l’épaule réalise l’abaissement de la scapula et la sonnette médiale. La main droite placée
dans le creux axillaire gauche du sujet offre un point d’appui pour permettre au cas échéant
au MK de se stabiliser si besoin lors d’une contraction puissante.
Le patient regarde du côté du muscle étiré (éloignement de la ligne des épineuses de la
scapula).

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LES TRAPEZES MOYENS ET INFERIEURS

L’avant-bras gauche du MK plaqué contre la face antéro-latérale du thorax du patient,


l’empêche de se soulever lorsque la main droite qui empoigne la ceinture scapulaire (épine
de la scapula et acromion), la tracte vers le haut. L’avant-bras droit du sujet est maintenu
dans le creux axillaire du MK, ce qui permet de maintenir le membre supérieur du sujet et
au cas échéant de renforcer l’effort de traction manuelle.
La traction directement vers le ventral intéresse le faisceau moyen, la traction dirigée vers
le ventral et le cranial intéresse le faisceau inférieur

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LE SOUS CLAVIER

La main gauche du MK placée en pont sur les articulations chondrosternales,


chondrocostales des deux ou trois premières côtes ainsi que sur le corps de ces mêmes
côtes réalise une poussée vers le caudal alors que la main droite placée en fourche dans le
creux axillaire du sujet réalise l’élévation du moignon de l’épaule

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LE PETIT PECTORAL

Le MK réalise une bascule postérieure de la scapula par une pression en couple de la main
droite qui repousse le moignon de l’épaule vers le dorsal alors que la main gauche plaque
l’angle inférieur contre le thorax

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LE CORACOBRACHIAL

La main gauche du MK maintient la scapula plaquée contre le gril thoracique en


s’appuyant largement contre la fosse infra épineuse, elle s’appuie également du
talon à la partie latérale de la fosse supra épineuse et si possible à la partie
voisine de la face supérieure de l’acromion. Elle empêche ainsi toute bascule
antérieure de la scapula
La main droite du MK entraîne le bras légèrement écarté du tronc en extension.

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PETIT ET GRAND RONDS

PETIT ROND

GRAND ROND

Pour ces deux muscles, la man uvre d’étirement consiste en une ouverture de l’angle
omo-huméral bras en rotation médiale pour le petit rond et bras en rotation latérale pour le
grand rond.
Pour ce faire le thérapeute doit prendre quatre appuis sur le patient :
- la main gauche empêche l’élévation du moignon de l’épaule ;
- le bassin réalise l’élévation latérale du bras et résistera à l’adduction du bras ;
- le talon de la main droite maintient (lors de la contraction) puis repousse le bord axillaire
de la scapula vers le thorax (lors du relâchement) ;
- l’avant-bras contrôle la position rotatoire du bras, il se positionne à la face latérale de
l ’avant-bras pour le petit rond (résistance à la rotation latérale) et à la face médiale de
l’avant-bras du sujet pour le grand rond (résistance à la rotation médiale).

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LE SUBSCAPULAIRE*

* le sous scapulaire en ancienne nomenclature

La main droite du MK empoigne le moignon de l’épaule, doigts en arrière de


l’articulation glénohumérale, son avant-bras droit appuie sur l’avant-bras du
patient (couple de rotation latérale).
La main gauche vient accentuer la pression antéropostérieure qui s’exerce à la face
postérieure de l’articulation glénohumérale.

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LE GRAND PECTORAL

La main gauche placée sur la face antérieure de la gléno-humérale “glisse” la ceinture


scapulaire sous le thorax du sujet (abaissement légère adduction de scapula maintenue par
main et contre appui du bassin), son avant-bras gauche contrôle le bras et l’avant-bras du
patient, maintenant ainsi la rotation latérale du bras. La main droite du MK réalise
l’abaissement costal par poussée dirigée vers le caudal et le dorsal au niveau sternal et
costal.
Le degré d’abduction et le placement de la main droite, plus ou moins haute sur le thorax
permettent de choisir le faisceau à étirer.

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LE GRAND DORSAL

Inclinaison lombaire gauche et flexion Préparation de la rotation en faisant ripper le bassin


vers le MK. Le MK tracte le bassin du sujet vers lui.
afin de ne pas “perdre” la composante d’inclinaison
lombaire.

La main droite du MK maintient le bras droit


du sujet plaqué contre son oreille (avant-bras
dans le vide) alors que de la main gauche, il
réalise la flexion de hanche qui permet de
doser la flexion lombaire, l’inclinaison et la
rotation lombaire en laissant les MI du
patient basculer dans le vide.

Rotation par bascule des MI “dans le vide”.

Variante en privilégiant l’ouverture du flanc droit


(inclinaison)

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LE DENTELE ANTERIEUR*

* Le grand dentelé en ancienne nomenclature

La scapula du sujet est amenée vers le médial (épineuses) par la poussée conjuguée de la
main gauche du MK contre le bord axillaire de la scapula, et de sa main droite à la face
antéro-latérale du moignon de l’épaule

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LE DELTOÏDE POSTERIEUR
L’INFRA-EPINEUX*

* le sous épineux en ancienne nomenclature

La main droite du MK plaque l’omoplate, tout en l’abaissant contre le gril thoracique, la


main gauche réalise l’adduction horizontale du bras.

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LE BICEPS BRACHIAL

La main gauche du MK abaisse la ceinture scapulaire, son avant-bras gauche plaque la


scapula contre le gril thoracique. La main droite du MK empoigne l’extrémité inférieure de
l’avant-bras du patient, le porte en pronation et amène le coude et l’épaule en extension

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LE TRICEPS BRACHIAL

Le coude est maintenu en flexion complète par l’appui conjugué du thorax et de la main
gauche du MK qui accentue la flexion d’épaule.
La main droite contrôle le bord axillaire de la scapula lors de la contraction et le repousse
vers le médial lors de la phase de relâchement.

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LE ROND PRONATEUR

La main droite maintient la partie inférieure du bras au niveau de la palette humérale et


l’empêche de suivre le mouvement rotatoire qu’imprime la main gauche du MK au niveau
de la partie inférieure de l’avant-bras du sujet.
Le coude du patient est en extension.

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LE SPLENIUS

La tête du patient est amenée en translation vers le côté à étirer. La main droite
exerce une contre poussée des têtes métatarsiennes à la face latérale des
épineuses thoraciques hautes.

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DENTELE POSTERO-SUPERIEUR

Le talon de la main gauche du MK se cale contre la face latérale des épineuses de la charnière
cervico-thoracique alors que le talon de la main droite réalise une poussée dirigée vers le
latéral et légèrement vers le caudal contre les angles postérieurs des premières côtes.

Variante en décubitus dorsal : la tête est amenée en rotation (le sujet regarde le côté à traiter)
la charnière cervico-dorsale est stabilisée par appui du talon de la main (appui du pisiforme
contre la face latérale des épineuses), la main droite exerce une traction divergente contre les
angles postérieurs des quatre premières côtes.

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DENTELE POSTERO-INFERIEUR

La main droite du MK soulève l’hémi bassin droit du patient, et empêche le sujet


de trop se lordoser sous l’action de la poussée dirigée vers le ventral, le cranial et
le latéral qu’exerce sa main gauche à la partie basse du thorax

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LES SPINAUX

Le croisement des avant-bras du sujet permet de régler le niveau de la poussée


thoracique antéro-postérieure réalisée par le MK. Les mains du MK placées de part
et d’autre du sommet de cyphose ainsi créé, réalisent le contre appui.
Pour la région lombaire les avant-bras du sujet sont remplacés par ses genoux.

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LES OBLIQUES

OBLIQUE EXTERNE
le grand oblique en ancienne nomenclature

OBLIQUE INTERNE
Le petit oblique en ancienne nomenclature

Les obliques sont mis en course externe par rotation du tronc.


L’oblique externe par poussée antéro-postérieure exercée à la partie basse du thorax (l’hémi
bassin homolatéral est stabilisé en position antérieure par la flexion de la hanche).
L’oblique interne est mis en course externe par poussée antéro-postérieure de l’hémi bassin
hanche homolatérale en rectitude.

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LE CARRE DES LOMBES

Faisceau costo-iliaque :
La main droite du MK placée à la partie
inférieure du thorax et la main gauche
placée sur la crête iliaque divergent (sens
cranio-caudal)

Faisceau costo-trasnsversaire :
Le patient a le tronc dans la même position
rotatoire que lors de l’étirement du petit
oblique mais ici, c’est l’ouverture du flanc
qui est accentuée et non la situation
rotatoire.
La main droite du MK placée à la partie
inférieure du thorax et la main gauche placée
sur la crête iliaque divergent (sens cranio-
caudal)

Faisceau ilio-transversaire :
La main droite fixe la partie inférieure du
thorax alors que la main gauche tracte l’aile
iliaque vers le ventral mais surtout vers le
caudal.
Le patient a le tronc dans ma même position
que lors de l’étirement du grand oblique mais
ici c’est l’ouverture du flanc qui est recherchée.

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LE PSOAS

Du fait de la difficulté à obtenir des points fixes préalablement à l’étirement (incapacité


à bloquer les composantes rachidiennes), seule la levée de contracture par inhibition
réciproque de Sherrington est utilisée.
Technique 1 : contraction isométrique de l’antagoniste extenseur de hanche, le grand
fessier homolatéral
Technique 2 : contraction de l’antagoniste rachidien, le psoas controlatéral
Technique 3 : contractions simultanées des 2 antagonistes précités

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LES ADDUCTEURS

L’étirement est réalisé par la classique mobilisation de la hanche placée en rectitude alors que le
genou est également placé en extension. La contre prise est double, position de l’autre membre
inférieur en débord de table et contre appui de la main gauche du MK contrôlant l’élévation de l’aile
iliaque droite du sujet par poussée cranio-caudale au niveau de la région trochantérienne.

NB : lorsque le genou est maintenu fléchi la manoeuvre intéresse les adducteurs mono articulaires
que l’on peut essayer de dissocier en variant l’angle de flexion de hanche ; lorsque le genou est tendu
le muscle le plus étiré est le gracile qui est poly articulaire.

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LE GRAND FESSIER

Le talon de la main droite du MK plaque l’épine iliaque antéro-supérieure du


sujet sur la table, la main gauche du thérapeute, première commissure placée en
fourche sous le genou, entraîne le segment fémoral en flexion et adduction.

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LES PELVITROCHANTERIENS

La main droite du MK plaque le bassin du sujet contre la table, la main gauche réalise une
adduction de la cuisse en flexion.
La palpation est reprise après le lever de tension si la contracture est toujours aussi présente
la man uvre est reprise en accentuant ou en diminuant légèrement l’amplitude de flexion de
hanche

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LE DROIT FEMORAL

Le sujet réalise lui-même la mise en rétroversion lombaire par traction vers la


poitrine de son genou gauche. Le MK de sa main droite plaque le segment fémoral
droit du sujet sur la table et réalise la flexion du genou à l’aide de sa main gauche.
Variante : positionnement en latérocubitus

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TENSEUR DU FASCIA LATA

Par l’appui de son creux axillaire sur la jambe gauche du sujet le MK règle le degré
d’extension de la hanche opposée, la cuisse gauche placée en rotation latérale est
ensuite amenée en adduction.
Variante : il est possible d’utiliser la technique telle qu’elle est illustrée pour le
sartorius.

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LE SARTORIUS*

* le couturier en ancienne nomenclature

La main et l’avant-bras gauche du MK amènent le membre inférieur droit,


préalablement placé en rotation médiale de hanche, en adduction.
La main droite du MK crochète la partie haute de la cuisse gauche du sujet la
tractant vers le caudal afin d’éviter l’ascension de l’hémibassin gauche.

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LES ISCHIO-JAMBIERS

Pour les ischio-jambiers médiaux : la main gauche du MK contrôle le degré de flexion de la


hanche, la main droite réalise la rotation latérale de hanche, la rotation latérale de genou et
l’extension du genou.
Pour le biceps fémoral (longue portion), toutes les composantes rotatoires sont inversées.

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APONEVROSE POPLITEE
COQUES CONDYLIENNES

Les aponévroses poplitées sont étirées par mises en tension conjointes des
gastrocnémiens et des ischio-jambiers. Le genou en extension est contrôlé par la
pression conjointe de la main gauche du MK et de son abdomen. Le pied est
amené en flexion dorsale et la hanche en flexion.

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LES GASTROCNEMIENS*

* les jumeaux en ancienne nomenclature

Les gastrocnémiens sont étirés par la classique mobilisation en flexion dorsale


de cheville avec le genou en extension. Le segment jambier est maintenu plaqué sur la table
par l’avant-bras du MK afin de ne pas générer trop de contrainte en recurvatum.

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LES FLECHISSEURS PLANTAIRES

Cette position permet avec de légères variations de prise distale de réaliser les mises
en tension du soléaire (traction en flexion dorsale – dessin du haut), du tibial
postérieur (traction en flexion dorsale et pronation – non illustré), des fléchisseurs
d’orteils (dessin du bas)

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