Les Normes de Securitie
Les Normes de Securitie
Les Normes de Securitie
de Sécurité
Date d’entrée en vigueur : 2019-03-30
No de la version : 1.1
Date de la version : 2020-01-30
Prochaine révision technique requise pour le :
2021-03-30
Propriétaire de PME : Murray Evenson
Norme
suivi atmosphérique
Portée .................................................................................................................................................. 2
Formation .......................................................................................................................................... 11
Révision de la norme......................................................................................................................... 12
Références ........................................................................................................................................ 12
OBJECTIF
Cette norme a pour objet de définir les exigences minimales en matière de surveillance d’un
chantier aux conditions atmosphériques dangereuses.
PORTÉE
Cette norme s’applique aux opérations OL (oléoducs) et aux projets réalisés pour les OL.
Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les exigences en matière de santé et de
sécurité d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant a
une norme ou une politique de santé et de sécurité substantiellement différente de celle d’Enbridge,
il doit respecter les exigences les plus strictes. Les entrepreneurs et les sous-traitants sont toujours
tenus de se conformer aux exigences de toutes les lois applicables relatives à la présente norme.
Au cas où la norme d’un entrepreneur ou d’un sous-traitant surpasse les exigences de la présente
norme, Enbridge peut, à sa seule discrétion, choisir d’adopter la norme de l’entrepreneur ou du
sous-traitant pour tout contrat ou ordre de travail.
CONDITIONS PRÉALABLES
Norme en matière de préparation aux situations d’urgence – sécurité personnelle
Norme d’inspection
Norme relative à l’autorisation d’exécuter des travaux en toute sécurité et à l’autorisation de travail
DÉFINITIONS ET ACRONYMES
Détecteurs actifs : un détecteur de gaz personnel pourvu de pompes internes qui prélèvent des
échantillons atmosphériques du voisinage immédiat à plus loin (p. ex., à l’intérieur d’un tuyau, d’un
caniveau, d’un puits de pompe d’appoint, par exemple).
Toximètre : un détecteur de gaz placé dans l’environnement de travail à un endroit fixe de la zone
de travail.
Essai de la résistance aux chocs : Un contrôle qualitatif qui consiste à diffuser un gaz suspect sur
les détecteurs à un taux de concentration assez élevé et suffisamment longtemps pour déclencher
tous les indicateurs d’alarme pour rendre compte au minimum des paramètres d’alarme les plus
bas. L’objectif de ce contrôle est de confirmer qu’un gaz peut déclencher les détecteurs et que
toutes les alarmes installées sont fonctionnelles.
Étalonnage : Le réglage de la réponse des détecteurs pour correspondre à la valeur souhaitée par
rapport à concentration identifiable connue du gaz de test. Cela doit être réalisé conformément aux
instructions du fabricant.
Atmosphère dangereuse : une atmosphère qui peut exposer les employés à un risque mortel,
d’incapacité, d’impossibilité de se sauver seul (c’est-à-dire de s’échapper sans aide d’un espace
clos), de blessure ou de maladie aigüe à cause d’une ou plusieurs des causes suivantes (1) gaz
inflammable, vapeur ou brume à un taux supérieur à 10 pour cent de la limite inférieure
d’explosivité (LIE).
Danger immédiat pour la vie et la santé (DIVS) : une atmosphère qui constitue un danger immédiat
pour la vie, qui causerait des effets nocifs et irréversibles pour la santé ou qui réduirait la capacité
d’une personne à s’échapper d’une atmosphère dangereuse. (Source OSHA 1910.134)
Limite inférieure d’explosivité (LIE) : La concentration dans l’air d’une vapeur inflammable en
dessous de laquelle la détonation ne se produira pas.
Détecteurs passifs :Un détecteur de gaz personnel qui analyse l’atmosphère sans utiliser de
pompe.
Détecteur de gaz personnel : Un appareil porté par une personne pour l’avertir lorsque la cote
d’alerte d’une atmosphère dangereuse est atteinte. Un détecteur de gaz personnel contribue à
assurer la sécurité du travailleur en identifiant les atmosphères potentiellement dangereuses.
Équipement de protection des voies respiratoires : Un appareil de protection qui recouvre le nez et
la bouche ou tout le visage ou encore toute la tête pour protéger l’utilisateur des atmosphères
dangereuses.
Matériel d’échantillonnage : matériel utilisé pour prélever un échantillon sur le terrain à l’aide de
plusieurs dispositifs de prélèvements comme des filtres, des produits absorbants, des agents
adsorbants ou des épurateurs. Les échantillons prélevés sont ensuite envoyés dans un laboratoire
pour être analysés.
RÔLES ET RESPONSABILITÉS
Les dirigeants doivent :
• Veiller à ce que les travailleurs (employés et entrepreneurs) sous leur contrôle connaissent
et respectent cette norme;
• Veiller à ce que les travailleurs soient formés avant d’utiliser un appareil de surveillance
atmosphérique ou un matériel d’échantillonnage.
• Inspecter, étalonner, réaliser des essais de la résistance aux chocs et utiliser tout
l’équipement de surveillance atmosphérique selon les spécifications du fabricant;
• Suivre comme il se doit les procédures d’intervention en cas d’urgence sur le chantier
lorsque l’alarme de l’équipement de surveillance atmosphérique retentit.
• Fournir des conseils, du soutien et de l’aide en temps opportun aux dirigeants en ce qui
concerne la mise en œuvre de cette norme; et
Sauf si les résultats de l’évaluation des risques ou de l’évaluation des dangers déterminent qu’il
n’y a pas de présence ou de possibilité de danger atmosphérique, les détecteurs de gaz personnels
doivent être utilisés dans des installations balisées ou exploitées (à l’exception des bâtiments
administratifs et des aires de stationnement), dans des zones dangereuses ou à accès restreint,
ou à moins de 30 mètres du sol perturbé.
En raison de la probabilité plus importante et de la gravité du danger, les zones de travail ou les
travaux suivants nécessitent un plan de surveillance écrit (qui peut être inclus dans l’évaluation des
dangers du terrain). Il doit y avoir dans ces zones soit des toximètres soit des détecteurs personnels
dont la fréquence d’utilisation est déterminée par l’évaluation des dangers.
• Tâches réalisées dans des espaces clos où l’atmosphère peut être dangereuse;
• Retrait des joints de réservoirs de stockage, trous d’homme ou mélangeurs des réservoirs;
• Tâches associées à des systèmes ouverts, tels que sas de racleurs et réservoirs de
calibrage;
• Comme l’exigent les opérations régionales, comme indiqué sur le plan de travail sécuritaire
(PTS);
• S’il existe un risque d’atmosphère représentant un danger immédiat pour la vie et la santé.
• Être portés dans la zone respiratoire lorsqu’ils sont utilisés lors de la surveillance d’un
travailleur;
• Ne pas être placés dans des poches de chemises, de combinaisons ou de vestes, à moins
que ces poches soient spécialement conçues pour accueillir des détecteurs de gaz
portables (c’est-à-dire des poches en filet);
Les employés doivent connaître les limites de l’équipement de surveillance qu’ils utilisent. Une
attention spéciale doit être portée sur les limites courantes lors de l’utilisation des détecteurs par
temps froid. Il convient de noter que :
• La plupart des fabricants de détecteurs de gaz fixent leur limite inférieure de conception
entre -10 °C et -20 °C (entre 14 °F et -4 °F).
• L’affichage des écrans à cristaux liquides s’estompe à des températures comprises entre
-15 °C et -25 °C (entre 5 °F et -13 °F). En conservant le détecteur à l’intérieur de son
manteau et en le raccordant à une pompe, l’écran sera toujours lisible.
• Les réactions chimiques qui se produisent dans le détecteur de gaz commencent à ralentir
à des températures inférieures à -20 °C (-4 °F). Une surveillance plus longue est
nécessaire pour obtenir une bonne lecture.
• Pour des températures comprises entre -35 °C et -40 °C (entre -31 °F et -40 °F), il est
recommandé de prélever un échantillon et de le soumettre au détecteur de gaz dans un
bâtiment chaud et bien ventilé.
Détecteur personnel utilisé pendant une escorte : un détecteur personnel peut être utilisé par une
personne et sur plusieurs autres personnes (lorsque et où cela est nécessaire). Par exemple,
lorsque ces personnes sont escortées lors de la visite d’un chantier ou lors des tâches exigeant un
risque minimal ou nul dans la zone générale. Les personnes escortées doivent toujours rester à
proximité immédiate de l’accompagnateur.
Les toximètres peuvent être utilisés pour remplacer les détecteurs personnels lorsque ces derniers
ne sont pas imposés par la section 6.1 ni basés sur la surveillance atmosphérique ou sur
l’évaluation des dangers.
Si nécessaire, l’entrepreneur doit également fournir des dispositifs de mesure des risques
atmosphériques spécifiques (en cas de présence de monostyrène, acétone, benzène ou d’autres
risques). Enbridge doit informer l’entrepreneur en cas de risques potentiels pour le système
respiratoire ou de polluants ne pouvant pas être détectés par des détecteurs de gaz à 4 cellules
standard.
Évènements d’alerte
Les mesures suivantes doivent être prises lorsqu’une alarme de surveillance signale un éventuel
danger immédiat pour la vie et la santé (seuil « supérieur ») dans la zone de travail :
• Les travailleurs doivent mettre leur travail dans un endroit sécurisé, avertir les travailleurs
qui se trouvent à côté d’eux et sortir de la zone de travail;
• Tous les employés seront comptés pour vérifier que tout le monde est bien sorti de la zone
de travail;
• Les procédures initiales de surveillance de l’air seront réalisées avant de retourner dans la
zone de travail ou dans l’espace;
• La source à l’origine de l’alarme fera l’objet d’une enquête si celle-ci est éliminée ou
contrôlée avant de retourner dans la zone. Veuillez noter que pour les espaces clos, il se
peut que le plan de travail sécuritaire doive être réédité. Veuillez vous référer à la norme
sur les espaces clos.
Les seuils de consigne des détecteurs de gaz doivent être réglés conformément au tableau 1
(exception : lorsque les recommandations du fabricant, les règlementations locales ou le
représentant de la sécurité imposent d’autres réglages).
H2S LIE CO O2
seuil inférieur 10 ppm 10% LIE 25 ppm 19,5 %
seuil supérieur 20 ppm 20 % LIE 100 ppm 23,5 % (États-
Unis)
23 %
(Canada)
• Fournir une alarme visuelle et sonore pour les seuils de consignes d’alarme supérieur et
inférieur.
Surveillance de la zone
Un détecteur de gaz personnel peut être utilisé (de façon limitée) pour surveiller les polluants
éventuellement présents dans une zone. En règle générale, lorsqu’il est utilisé, le détecteur doit
l’être de façon conventionnelle. Il doit être placé là où il pourra prévoir les pires conditions de travail
possibles dans la zone de travail du travailleur (par exemple, lors de l’échantillonnage d’un espace
clos avec une pompe attachée au détecteur ou lors de la surveillance d’un tuyau ouvert pour
représenter les pires conditions).
Toximètre
Un toximètre est un détecteur de gaz conçu pour être placé dans un endroit fixe pendant un certain
temps et qui doit avertir rapidement les travailleurs. Pour représenter au mieux l’exposition des
travailleurs, le toximètre est placé dans l’environnement de façon à représenter la zone respiratoire
d’un travailleur durant la réalisation des tâches et, en règle générale, est placé un peu plus près
du danger pour pouvoir avertir rapidement les travailleurs.
• L’évaluation des dangers initiale et l’étendue des travaux doivent déterminer l’utilisation
des toximètres et des détecteurs personnels. Exemples où l’utilisation des toximètres doit
être envisagée :
o Espaces clos
o Systèmes ouverts
o Circuits d’aération
o Sites de fuite
o Zones dangereuses
o Zones dont l’accès est restreint
o Lorsque le travail est effectué à moins de 30 m (100 pi) du travail de perturbation
du sol qui se déroule à moins de 3 m (10 pi) des installations exploitées (p. ex.
gazoducs ou oléoducs, au-dessus ou au-dessous du sol); dans de tels cas, il doit
également y avoir une surveillance continue du gaz, tel que déterminé par
l’évaluation des dangers.
• Être placé dans un rayon de 1 m (3 pi) de la zone de travail et ne pas interférer avec la
tâche, notamment :
• Toujours suivre les lignes directrices des limites des temps de test et des spécifications
définies par le fabricant, les laboratoires d’essai ou l’institut national des États-Unis sur la
sécurité au travail et les méthodes d’analyses sanitaires;
Les exigences liées à l’équipement de protection des voies respiratoires pour la surveillance
atmosphérique initiale exigent la présence d’un appareil de protection respiratoire autonome
(APRA) lorsqu’une des conditions suivantes peut potentiellement exister dans l’environnement de
travail :
• L’environnement de travail est un espace de travail confiné non testé et exige que le
travailleur entre et teste l’espace (notez que conformément aux normes spécifiques des
espaces clos, un test à distance avant d’entrer dans la pièce est la méthode préférée pour
tester la qualité de l’air d’un espace clos);
• Présence d’un produit chimique ou un polluant inconnu avec le risque de créer une
atmosphère présentant un danger immédiat pour la vie et la santé.
Les exigences liées à l’équipement de protection des voies respiratoires pour les tâches habituelles
ou les environnements de travail (sans APRA) réalisés de façon récurrente ou pour réaliser la
surveillance initiale de ces tâches, doivent être déterminées en fonction des précédentes
surveillances IH ou de précédentes évaluations des risques (lorsqu’il est prouvé qu’une éventuelle
atmosphère présentant un danger immédiat pour la vie et la santé ne pourra pas se créer). Une
liste des exigences liées à l’équipement de protection des voies respiratoires pour les tâches
courantes ou les environnements de travail est détaillée dans la norme consacrée à l’équipement
de protection des voies respiratoires.
Lors de la surveillance atmosphérique initiale, les travailleurs doivent consigner les résultats de la
surveillance atmosphérique initiale sur le PTS et, si l’évaluation des dangers l’exige, consigner la
surveillance atmosphérique continue sur le PTS aux intervalles déterminés dans l’évaluation des
dangers
Avant de réaliser une tâche, les travailleurs doivent réaliser au moins un test atmosphérique selon
les produits chimiques qui pourraient représenter un danger avec le produit référencé sur la FDS.
Par exemple, lorsque le benzène représente un danger, il faut réaliser au moins un test
atmosphérique pour détecter le benzène à l’aide d’un instrument d’échantillonnage instantané ou
d’un détecteur à photo-ionisation (DPI).
Les tests atmosphériques doivent être effectués dans la direction du vent, quelle que soit la position
de l’opérateur des essais par rapport aux systèmes ouverts
L’étalonnage et les essais de résistance aux chocs doivent être documentés manuellement
(étiquettes) et/ou électroniquement (logiciel de l’appareil). La documentation doit clairement
déterminer la date et l’heure auxquelles les essais de résistance aux chocs, l’étalonnage et
l’entretien de l’équipement ont été effectués et doit être conservée conformément à la politique de
conservation des données d’Enbridge.
Les gaz d’étalonnage doivent être utilisés précisément en fonction du type d’appareil, des
recommandations du fabricant et du produit chimique surveillé. En cas d’utilisation d’un gaz
d’étalonnage autre que ceux recommandés par le fabricant, le gaz qui produira le résultat le plus
conservateur (erreurs surestimant l’exposition) doit être sélectionné (demander conseil au
conseiller local en matière de sécurité ou de chauffage par induction avant de sélectionner un gaz
d’étalonnage non recommandé par le fabricant)
Copies non contrôlées si imprimées ou téléchargées
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NORME RELATIVE À LA SURVEILLANCE No de la version : 1.1
ATMOSPHÉRIQUE Date de la version :2019-10-31
Les entrepreneurs doivent conserver les journaux d’essais de résistance aux chocs et d’étalonnage
tout au long de leur collaboration avec Enbridge et rendre ces journaux disponibles sur demande
du représentant d’Enbridge.
• Les essais de résistance aux chocs doivent être réalisés selon les spécifications du
fabricant et/ou plus souvent si nécessaire (lorsque des erreurs se produisent avec
l’appareil ou lors des essais);
• Les instruments qui échouent aux tests de résistance aux chocs doivent être complètement
étalonnés avant utilisation.
Étalonnage :
• L’étalonnage doit être réalisé à la fréquence indiquée dans les spécifications du fabricant;
• Les instruments qui échouent à l’étalonnage complet doivent être étiquetés comme
défectueux et retirés du service;
• Il est nécessaire de mettre une étiquette (ou une vignette) détaillant la fiche d’étalonnage
pour détecteurs de gaz multiples et matériel à échantillonnage instantané lorsqu’ils sont
partagés par un groupe de travailleurs.
FORMATION
Les travailleurs qui doivent réaliser des tâches de surveillance atmosphérique dans leur travail
devront suivre une formation qui comprend au minimum les éléments suivants :
Consultez les programmes et les grilles de formation en santé et sécurité pour obtenir de plus
amples renseignements et connaître les exigences en matière de renouvellement de la
certification.
DOCUMENTS CONNEXES
S.O.
RÉVISION DE LA NORME
Cette norme doit être révisée annuellement par un propriétaire désigné et tous les deux ans par
un comité d’examen technique.
Les examens techniques doivent encourager les commentaires des employés sur le terrain
n’appartenant pas à la direction, afin d’assurer l’efficacité de la norme.
RÉFÉRENCES
Occupational Safety and Health Administration (OSHA)
Code canadien du travail, partie II; Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail
(SST)
6.4, P 10 Les essais de résistance aux chocs doivent Les essais de résistance aux chocs doivent
être réalisés selon les spécifications du être réalisés selon les spécifications du
fabricant avant chaque utilisation quotidienne fabricant et/ou plus souvent si nécessaire
et plus souvent si nécessaire (lorsque des (lorsque des erreurs se produisent avec
erreurs se produisent avec l’appareil ou lors l’appareil ou lors des essais);
des essais);
6.4, P 10 •L’étalonnage doit être réalisé à la fréquence •L’étalonnage doit être réalisé à la fréquence
indiquée dans les spécifications du fabricant; indiquée dans les spécifications du fabricant;
• Une méthode pour documenter l’étalonnage
et les essais de résistance aux chocs doit être
incluse. La méthode peut utiliser des
étiquettes ou toute autre forme (p. ex.,
électronique) qui détermine clairement les
date et heure où l’instrument a été étalonné,
soumis aux essais de résistance aux chocs
ou entretenu;
<Fin du document>
Aéronautique – sécurité
personnelle
Information interne
NORME AÉRONAUTIQUE – SÉCURITÉ PERSONNELLE No de la version : 1.1
Date de la version :2019-10-31
Information interne
NORME AÉRONAUTIQUE – SÉCURITÉ PERSONNELLE No de la version : 1.1
Date de la version :2019-10-31
Information interne
NORME AÉRONAUTIQUE – SÉCURITÉ No de la version : 1.1
PERSONNELLE Date de la version :2019-10-31
6.2.11 Exigences relatives au guetteur pour les levages par hélicoptère .....................17
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NORME AÉRONAUTIQUE – SÉCURITÉ No de la version : 1.1
PERSONNELLE Date de la version :2019-10-31
Information interne
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NORME AÉRONAUTIQUE – SÉCURITÉ No de la version : 1.1
PERSONNELLE Date de la version :2019-10-31
1.0 OBJECTIF
L’objectif de cette norme est de garantir que les employés et les sous-traitants d’Enbridge
appliquent les meilleures pratiques de travail sécuritaires de leur catégorie lorsqu’ils travaillent
avec des hélicoptères ou des avions à voilure fixe et des systèmes d’aéronefs sans pilote
(UAS).
2.0 PORTÉE
Cette norme s’applique à tous les employés des opérations et des projets d’OL qui effectuent
des activités pour les OL impliquant des hélicoptères, des avions à voilures fixes ou des UAS
dans le cadre de projets ou d’opérations. Cela comprend les inspections des conduites, les
activités d’intervention d’urgence, le transport de matériaux ou toute autre activité impliquant
des travaux manuels à l’intérieur ou à proximité d’un aéronef, y compris toutes instructions
qu’un employé d’Enbridge ou un entrepreneur peut donner à un opérateur d’aéronef à des fins
liées au travail.
L’utilisation de compagnies aériennes commerciales n’est pas visée par cette norme.
Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les exigences en matière de santé et
de sécurité d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-
traitant a une norme ou une politique de santé et de sécurité substantiellement différente de
celle d’Enbridge, il doit respecter les exigences les plus strictes. Les entrepreneurs et les sous-
traitants sont toujours tenus de se conformer aux exigences de toutes les lois applicables
relatives à la présente norme.
Information interne
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NORME AÉRONAUTIQUE – SÉCURITÉ No de la version : 1.1
PERSONNELLE Date de la version :2019-10-31
Manuel des opérations standard de l’UAS (pour le travail avec les UAS uniquement)
Transporteur : désigne un transporteur aérien commercial affrété qui a été autorisé par
l’autorité aéronautique compétente à effectuer des opérations de vol contre rémunération,
location ou récompense.
• S’assurer que les employés et les entrepreneurs connaissent cette norme ou ont
une norme qui répond ou dépasse les attentes de ce document;
Le travailleur doit :
Information interne
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NORME AÉRONAUTIQUE – SÉCURITÉ No de la version : 1.1
PERSONNELLE Date de la version :2019-10-31
Remarque : Ce rôle est assuré par les membres de l’équipage de conduite, y compris le pilote,
en fonction de l’activité ou des politiques et des procédures des compagnies/transporteurs
aériens. Il se peut que le personnel ou les sous-traitants d’Enbridge aient à soutenir cette
activité et soient responsables des attentes répertoriées ci-dessous. Avant l’exécution du
travail, ils doivent recevoir une formation des membres de l’équipage de conduite. Le pilote
aux commandes a l’autorité finale sur le choix des personnes chargées d’arrimer les charges
et sur la façon dont une charge sera arrimée. Lorsque le transporteur fournit du personnel
spécialiste en arrimage, le personnel d’Enbridge ne sera pas responsable des tâches
énumérées ci-dessous et sera uniquement présent pour superviser les opérations et pour
coordonner les levages avec les employés du transporteur :
• Être formé pour arrimer les charges d’hélicoptère et pour charger un pont roulant,
y compris la préparation, la sécurisation et les procédures de chargement,
conformément à la législation locale/applicable et/ou aux exigences du
transporteur;
• Avoir une expérience correspondant aux exigences du levage qui doit être
exécuté;
Le guetteur/signaleur doit :
Information interne
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NORME AÉRONAUTIQUE – SÉCURITÉ No de la version : 1.1
PERSONNELLE Date de la version :2019-10-31
• Suivre toute formation spécifique requise par les lois applicables ou telle qu’exigée
par l’entreprise responsable du levage; Consulter le pilote aux commandes pour
s’assurer que les opérations sont bien comprises et que les exigences sont claires;
• Se familiariser avec les exigences de la présente norme ainsi que les normes de
sécurité pour les transporteurs aériens affrétés.
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NORME AÉRONAUTIQUE – SÉCURITÉ No de la version : 1.1
PERSONNELLE Date de la version :2019-10-31
Avant de monter dans n’importe quel aéronef, le pilote doit donner des conseils sur les
caractéristiques de sécurité de l’hélicoptère ou de l’avion et expliquer les dangers liés aux
opérations et les procédures d’urgence propres à l’aéronef utilisé.
• Les procédures pour monter à bord et pour descendre de l’aéronef, y compris tout
danger associé au type d’aéronef;
6.2 HÉLICOPTÈRES
6.2.1 DANGERS OPÉRATIONNELS
Les plus grands dangers associés aux hélicoptères sont les pales du rotor principal et du rotor
de queue en rotation, les échappements et la déflexion vers le bas. Les pales de rotor
d’hélicoptère en rotation peuvent être difficiles à voir et leur hauteur au-dessus du sol peut
varier. En outre, elles créent une forte déflexion du souffle rotor vers le bas, génèrent des
niveaux de bruit élevés et peuvent générer de l’électricité statique. Lorsqu’il se trouve sur le
sol ou à proximité de celui-ci, l’hélicoptère produit une déflexion vers le bas qui peut faire
recirculer l’air, ainsi que des corps étrangers, à travers les systèmes du rotor principal. Les
objets mobiles doivent être fixés au sol pour éviter qu’ils ne traversent le rotor principal ou le
rotor de queue, ce qui peut entraîner une perte de contrôle de l’hélicoptère, des dommages
mécaniques catastrophiques et des blessures pouvant entraîner la mort. La déflexion vers le
bas peut renverser une personne. Elle peut également déraciner de la végétation et déplacer
des objets ou des débris pouvant constituer une menace pour les personnes au sol ou pour
l’hélicoptère lui-même.
Information interne
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NORME AÉRONAUTIQUE – SÉCURITÉ No de la version : 1.1
PERSONNELLE Date de la version :2019-10-31
Les pales de rotor d’hélicoptère peuvent générer de l’électricité statique. Dans des conditions
de neige sèche ou humide, de l’électricité statique peut se former sur l’hélicoptère. Cette
électricité statique se décharge lorsque l’hélicoptère entre en contact avec le sol ou lorsque
l’un des accessoires de l’hélicoptère entre en contact avec le sol. Les passagers de
l’hélicoptère ne sont pas en danger sauf si un passager descend d’un hélicoptère en vol
stationnaire, ce qui crée un contact avec le sol.
La décharge d’électricité statique est une menace pour les travailleurs qui entrent en contact
avec l’aéronef ou avec le matériel d’élingage monté avant que la charge ait eu la possibilité de
se dissiper; laisser la longue élingue ou le matériel d’élingage de l’aéronef toucher le sol avant
de le manipuler dissipera la charge au sol et éliminera le risque de décharge électrique.
• Emplacement de tous les dangers potentiels tels que les lignes électriques ou les
grands arbres.
Les travailleurs doivent être informés du plan de travail ainsi que de la trajectoire de vol de
l’hélicoptère à destination et en provenance de l’hélisurface et/ou des zones d’atterrissage. Les
trajectoires de vol et les zones opérationnelles doivent être dégagées de tout équipement ou
de tout personnel autre que le personnel de vol nécessaire pour aider à l’atterrissage et au
décollage.
Les travailleurs ne doivent pas être placés dans une zone où il y a des dangers en surplomb.
Information interne
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NORME AÉRONAUTIQUE – SÉCURITÉ No de la version : 1.1
PERSONNELLE Date de la version :2019-10-31
6.2.3.1 Général
Les lieux d’atterrissage doivent disposer d’un dégagement suffisant pour les rotors principal et
de queue. Les lieux d’atterrissage doivent être sur un terrain plat ayant moins de 5 % de pente
et une superficie d’au moins 36 x 36 mètres (120 x 120 pieds). Cette zone devra être étendue
pour permettre l’utilisation d’hélicoptères multiples ou plus grands et si l’emplacement doit être
utilisé comme aire de transbordement pour des opérations de ravitaillement en carburant ou
de levage.
Au besoin, des barrages routiers seront nécessaires à environ 500 mètres (1650 pieds) de
chaque côté du lieu d’atterrissage.
Les matériaux en vrac, les déchets et les autres débris doivent être retirés du site ou bien fixés.
Un indicateur de direction du vent doit être positionné dans un endroit visible par le pilote.
Cette section donne les informations générales dont un prestataire de services médicaux
d’urgence aériens contractuel aurait besoin pour répondre à toutes les exigences en matière
d’évacuation médicale d’une région ou d’un projet.
Veillez à ce que tous les lieux d’atterrissage désignés pour une évacuation médicale soient
inscrits auprès du prestataire de services d’urgence compétents dans la région ou dans la zone
du projet.
Lors d’une inscription d’un lieu d’atterrissage ou d’une demande d’évacuation médicale, faites
en sorte de fournir les informations suivantes :
• Numéro du site (s’il a déjà été inscrit auprès du prestataire de services d’urgence);
• Confirmation d’un toximètre sur place pour le H2S et pour d’autres dangers
respiratoires potentiels, le cas échéant;
Information interne
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NORME AÉRONAUTIQUE – SÉCURITÉ No de la version : 1.1
PERSONNELLE Date de la version :2019-10-31
• Protection de l’ouïe;
• Protection des mains (éviter d’utiliser des gants à manchettes, car ils risquent
d’être happés lors de l’arrimage).
Il est recommandé que l’équipe au sol porte également des vêtements offrant une protection
adéquate contre les intempéries.
Les travailleurs voyageant à l’intérieur d’un hélicoptère doivent utiliser les casques d’écoute
reliés au système d’interphone de l’hélicoptère (le cas échéant), afin que le pilote commandant
puisse communiquer avec eux. Cela signifie que les casques de sécurité devront être enlevés
pour être remplacés par les casques d’écoute. Lorsqu’aucun casque d’écoute n’est fourni, une
protection auditive appropriée est requise.
Les travailleurs se rendant par hélicoptère sur des sites éloignés (accès par hélicoptère
uniquement) doivent s’assurer qu’ils disposent des moyens de communication, des vêtements
haute visibilité ainsi que du matériel de survie et de premiers soins nécessaires pour survivre
au cas où l’hélicoptère deviendrait inutilisable ou ne pourrait plus revenir les chercher (s’ils sont
déposés) en raison de la météo ou d’autres problèmes.
• Les mesures correctives nécessaires pour minimiser les risques de blessures pour les
travailleurs;
Information interne
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NORME AÉRONAUTIQUE – SÉCURITÉ No de la version : 1.1
PERSONNELLE Date de la version :2019-10-31
• les lignes directrices pour l’utilisation en toute sécurité de l’équipement associé aux
opérations de l’hélicoptère.
La communication entre le pilote et le personnel au sol devrait être définie en mettant en œuvre
les exigences minimales suivantes :
• Des ordres par signaux vocaux ou manuels précis convenus pour éviter toute
possibilité de malentendu. Toutes les communications doivent être pertinentes et
brèves;
• Une veste ou un gilet distinctif de haute visibilité que doit porter le travailleur qui est en
contact radio avec le pilote;
• Indication claire sur les plans de l’emplacement des câbles et de tous les dangers
connus par rapport aux trajectoires de vol prévues, et pilote informé;
Veuillez vous référer à l’annexe pour plus d’informations sur les signaux visuels pour les
opérations en hélicoptère.
Avant de monter dans un l’hélicoptère en marche, tout passager doit établir un contact avec le
pilote. Positionnez-vous là où le pilote peut vous voir. Maintenez le contact visuel avec le pilote
(portez des lunettes de protection si la poussière présente un danger).
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Si l’hélicoptère est sur une pente, approchez-vous du côté descendant. N’approchez jamais à
partir de la montée en descendant vers l’hélicoptère.
Ne saisissez aucune partie de l’aéronef à moins que ce ne soit une poignée de porte; si vous
saisissez ou touchez des antennes ou des instruments de contrôle de vol, vous pourriez vous
blesser ou endommager l’aéronef (c.-à-d., les tubes de Pitot sont habituellement très chauds
et vous brûlent instantanément si vous les touchez).
Transportez tous les outils ou équipements à l’horizontale sous le niveau de la taille, JAMAIS
à la verticale ni à l’épaule.
Une fois que vous avez atteint l’hélicoptère, on vous montrera où vous asseoir. Après avoir
pris place, attachez et ajustez votre ceinture de sécurité. Assurez-vous que la porte est
correctement fermée derrière vous. Après avoir fait tout cela, informez le pilote qu’il peut
décoller.
Si vous devez descendre d’un hélicoptère en état de marche, maintenez votre position assise,
ceinture de sécurité attachée, jusqu’à ce que le pilote vous dise de débarquer.
Descendez de l’hélicoptère vers l’avant en restant dans le champ de vision du pilote. N’oubliez
pas de sortir dans le sens de la pente, si possible, et de vous accroupir sous les pales du rotor.
Si les passagers ne peuvent pas sortir de sous les pales du rotor après être descendus de
l’hélicoptère, le pilote aux commandes vous indiquera une procédure à suivre pour vous
éloigner.
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Une fois que tous les passagers ont dépassé le diamètre du rotor (si possible) et ont atteint
une zone sécurisée, une personne désignée doit signaler au pilote qu’il peut partir (ce signal
doit être discuté et approuvé lors du breffage préalable au vol). Avant de donner le signal au
pilote de partir, la personne désignée examinera la zone pour détecter d’éventuels dangers (p.
ex., des déchets, une cargaison non sécurisée, une cargaison oubliée, des portes non
fermées, etc.).
Ces procédures doivent être discutées en détail avec le pilote aux commandes si l’hélicoptère
doit rester en marche lorsque les passagers descendent. Il est conseillé de tout répéter avant
le départ (avec l’hélicoptère arrêté) afin que chacun comprenne ses responsabilités.
Toute personne qui montera dans l’hélicoptère en vol stationnaire ou en descendra recevra
une formation à cet effet par un pilote qualifié ou par un centre spécialisé. La formation de la
personne qui devra monter ou descendre en vol stationnaire sera dispensée sur un
emplacement prévu à cet effet et une attestation lui sera remise après l’avoir réussie.
• Surveiller les dangers, comme des obstacles ou des arbres suspendus qui
pourraient tomber lorsque délogés par les rotors de l’hélicoptère ou par des
conditions de rafales;
• Déterminer une voie d’évacuation qui mène loin de la charge et s’assurer qu’elle
reste éloignée des objets ou des blocages potentiels;
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• Toujours se tenir en amont de la charge, car elle peut rouler lorsqu’elle est
relâchée;
Pour tous les levages d’hélicoptère, la mesure de contrôle minimale requise doit être une
évaluation du niveau de danger du terrain (FLHA) qui traite :
Les zones de largage ou les aires d’atterrissage doivent être suffisamment grandes pour éviter
que l’équipement ne vienne en contact avec des arbres ou d’autres obstacles lors du repérage
ou du levage.
Notez que pour toutes les activités avec de longues élingues, le personnel au sol doit maintenir
une zone de sécurité minimale de 61 mètres (200 pieds) à partir de l’hélicoptère lorsqu’elle
soulève ou dépose une charge sur une aire de transbordement. Il faudra peut-être augmenter
cette distance en fonction de la longueur de l’élingue utilisée. La zone de sécurité est
déterminée en multipliant la longueur de l’élingue par deux. Cette exigence doit être
documentée dans l’évaluation du niveau de danger sur le terrain avant le début des travaux.
Les aires d’atterrissage doivent être construites avec un dégagement adéquat pour les pales,
une assise appropriée pour le type d’hélicoptère utilisé et une prise en compte de la direction
d’approche que les passagers utiliseront si le chargement est effectué avec l’hélicoptère en
marche. Elles doivent également être positionnées de sorte que l’hélicoptère puisse toujours
se déplacer « dans la direction du vent ».
Le transporteur doit organiser des réunions de sécurité sur le lieu de travail et des breffages
avec les équipes de manière régulière et programmée.
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Pour les opérations d’élingage ou de levage par hélicoptère, suivre ces recommandations :
• Toutes les longues élingues et les cordons doivent être en bon état et ne pas
montrer des signes d’usure excessive. Normalement, les longues élingues
porteront une étiquette métallique indiquant l’année de fabrication, le nom du
fabricant et les limites de charge. Tout doute sur l’état doit être résolu avec le pilote
aux commandes, et les levages ne doivent pas être autorisés avant d’avoir
sécurisé l’état de service;
• Les cordons ou les sangles sans fin portent des étiquettes ou un autocollant
d’information cousu indiquant la charge utile, le nom du fabricant et la date de
fabrication. Consulter le pilote aux commandes en cas de doute sur l’état de
l’équipement utilisé lors des opérations de levage de l’hélicoptère. En cas de
désaccord concernant l’état de l’équipement, ne pas autoriser le levage tant qu’un
doute persiste sur son état;
• Si le transporteur n’a pas déjà mis en place un système de registre des dossiers,
tenir un registre des inspections de l’équipement,
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• Ne pas mener des opérations avec de longues élingues au-dessus des zones
habitées;
• Mettre à la masse toutes les charges pour éviter une accumulation d’électricité
statique (la prévention d’électricité statique est destinée à éviter tout risque de
blessure électrique aux guetteurs);
• Tout matériel auxiliaire (crochets, élingue, chape, etc.) doit faire l’objet d’une
inspection visuelle avant et après utilisation à intervalles réguliers.
• L’élingue attachée à tout crochet d’hélicoptère, qu’elle ait été montée sur le ventre
ou à distance, doit être munie d’une chape ou d’un anneau de taille appropriée et
ne pas avoir plus d’un (1) cordon attaché (c.-à-d., les charges à l’élingue à
multiples crochets ne doivent PAS être attachées directement au crochet de
l’hélicoptère);
• Toute charge externe pouvant éventuellement tourner en vol doit être munie d’une
roulette pivotante et d’un parachute de freinage ou d’un dispositif similaire
permettant de contrôler la stabilité directionnelle de la charge;
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Le guetteur doit :
• Utiliser des signaux manuels standard (ou des signaux discutés avec le pilote aux
commandes et acceptés au préalable par celui-ci) lorsque l’hélicoptère est opéré
directement au-dessus de la tête et lorsqu’il est impossible d’utiliser les
communications radio;
• Confirmer avec la radio que le pilote a un contact visuel avec le guetteur avant
d’utiliser les signaux manuels;
• S’assurer que les signaux manuels standard des hélicoptères sont mis en pratique
et convenus avant le début des opérations;
• Porter une protection contre l’électricité statique (p. ex. des gants à haute tension)
par temps froid/humidité faible;
• Porter des protections pour les yeux et les oreilles appropriées à la tâche;
• Porter une veste ou un gilet distinctif à haute visibilité pour se distinguer des autres
travailleurs.
Les signaux manuels suivants doivent être confirmés entre le pilote et le guetteur avant
l’exécution des travaux et utilisés de manière appropriée pendant toutes les opérations de
levage ou d’élingage :
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L’équipage de conduite est la seule personne capable d’aider ou d’assumer des tâches de
ravitaillement en carburant.
Un extincteur portable d’au moins 20BC doit être mis à portée dans les environs immédiats.
Il est interdit de fumer ou de produire des étincelles à moins de 15,2 mètres (50 pieds) des
barils de stockage de carburant ou des opérations de ravitaillement en carburant.
Les sites d’entreposage de carburant doivent respecter ou dépasser toutes les exigences
locales en matière d’environnement, de santé et de sécurité dans la zone du projet ou
d’exploitation régionale.
Le nettoyage des sites de ravitaillement pendant les opérations doit être effectué au plus haut
niveau, la déflexion de l’air vers le bas peut provoquer le déplacement d’objets plus légers et
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présenter des risques pour l’hélicoptère et le personnel au sol. Par exemple, les fûts vides
doivent être stockés à l’écart de l’aire d’atterrissage et les bermes de confinement des
déversements contenant les barils de carburant doivent être suffisamment lestées pour les
retenir.
En vous approchant ou en vous éloignant d’un avion à voilure fixe, restez toujours dans le
champ de vision du pilote. N’approchez que lorsque le pilote indique qu’il est sécuritaire de le
faire.
Mise en garde : Les zones de sécurité pour l’approche d’un avion à voilure fixe sont différentes
de celles des hélicoptères. Ne vous approchez jamais de l’avion en courant sauf si l’on vous
le demande et si les angles d’approche sont sécuritaires.
Méfiez-vous toujours des hélices, en particulier lorsque le moteur ou les moteurs tournent au
ralenti pendant le préchauffage et lors de brefs arrêts pour charger ou décharger des
passagers, du matériel ou de l’équipement. Ne touchez jamais l’hélice d’un avion à moteur
alternatif/à pistons, car le moteur peut se retourner si les contacteurs d’allumage sont laissés
en marche ou s’ils sont défectueux. Ne touchez aucune partie de l’avion à moins qu’un membre
de l’équipage vous demande de le faire.
Le pilote est responsable du poids et de l’équilibre qui convient à l’avion. Participez uniquement
au chargement d’équipements ou de matériaux lourds ou encombrants sous la supervision du
pilote.
Ne restez pas sous un VASP en vol stationnaire. Une défaillance de la batterie peut provoquer
une chute très rapide de l’UAS et se heurter à une personne au sol.
Les batteries au lithium polymère (LiPo) doivent être protégées contre les dommages matériels
et les contacts protégés contre les courts-circuits. Ces événements peuvent provoquer des
incendies très intenses qu’il est difficile d’éteindre avec les méthodes traditionnelles.
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• Emplacement de tout danger potentiel tel que les lignes électriques, les bâtiments,
les structures ou les grands arbres;
Les travailleurs doivent être informés du plan de travail ainsi que de la trajectoire de vol de
l’hélicoptère à destination et en provenance de l’hélisurface et/ou des zones d’atterrissage. Les
trajectoires de vol et les zones opérationnelles doivent être dégagées de tout équipement ou
de tout personnel autre que le personnel de vol nécessaire pour aider à l’atterrissage et au
décollage.
Les travailleurs ne doivent pas être placés dans une zone où il y a des dangers en surplomb.
La planification détaillée des opérations d’UAS pour les pilotes est fournie dans le manuel
d’opération d’UAS d’Enbridge.
Il est recommandé que le pilote et l’observateur visuel portent également des vêtements offrant
une protection adéquate contre les intempéries.
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• Les mesures correctives nécessaires pour minimiser les risques de blessures pour
les travailleurs;
o Des ordres par signaux vocaux ou manuels précis convenus pour éviter
toute possibilité de malentendu. Toutes les communications doivent être
pertinentes et brèves;
o Indication claire sur les plans de l’emplacement des câbles et de tous les
dangers connus par rapport aux trajectoires de vol prévues, et pilote
informé de ceux-ci.
• Rester en contact vocal direct avec le pilote à tout moment (par radio s’il ne peut
rester à proximité du pilote durant l’exercice de ses fonctions);
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Le pilote aux commandes DOIT être informé de toute cargaison contenant des marchandises
dangereuses avant le début du vol.
Les batteries au lithium polymère (LiPo) utilisées dans l’UAS sont considérées comme des
marchandises dangereuses. Renseignez-vous auprès du responsable du programme UAS si
vous ne savez pas si un UAS ou une batterie d’UAS en particulier peut être expédié ou
transporté par avion, et quels sont les papiers nécessaires.
6.5 URGENCES
En cas d’urgence, suivez les instructions du pilote.
Vérifiez que tout équipement détaché dans la cabine est bien fixé et mettez un casque, le cas
échéant. Enlevez vos lunettes et mettez-les dans votre poche. Desserrez votre col et prenez
la position de sécurité.
Avec les bretelles de sécurité : serrez et asseyez-vous droit, les genoux serrés, les bras croisés
sur la poitrine.
Sans les bretelles de sécurité : penchez-vous vers l’avant de manière à placer votre poitrine
sur vos genoux, votre tête sur vos genoux et vos bras croisés sous les cuisses.
Dans le cas d’un VASP s’éloignant hors de contrôle, maintenez le contact visuel aussi
longtemps que possible en notant la hauteur, la direction et la vitesse du VASP.
Si le VASP heurte le sol après un accident de vol, veillez à ce que la zone autour du VASP soit
dégagée en raison des risques d’incendie de la batterie LiPo. Ne vous approchez pas et ne
touchez pas le VASP. Le pilote établira le plan d’intervention d’urgence et recommandera des
mesures supplémentaires.
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Consultez les programmes et les grilles de formation en santé et sécurité pour obtenir de plus
amples renseignements et connaître les exigences en matière de renouvellement de la
certification.
Les examens techniques doivent solliciter les commentaires des employés de terrain
n’appartenant pas à la direction afin de garantir l’efficacité de la norme.
10.0 RÉFÉRENCES
Occupational Safety and Health Administration (OSHA) Act
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<Fin du document>
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Norme
Contrôle de l’exposition
aux pathogènes à
diffusion hématogène
1.0 OBJECTIF
Cette norme fournit des informations sur le plan de contrôle à suivre pour minimiser l’exposition
des employés au sang, aux liquides corporels visiblement contaminés par le sang et à tout autre
liquide corporel potentiellement infectieux. Elle détaille également les exigences à respecter en cas
d’incident d’exposition.
2.0 PORTÉE
Cette norme s’applique à tout employé qui prend la décision de prodiguer les premiers soins en
cas d’exposition potentielle au sang ou aux liquides organiques. Les premiers secours sont
considérés comme un devoir auxiliaire du personnel qualifié. Ce document concerne également
les employés pouvant intervenir en cas d’accident du travail.
Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les exigences en matière de santé et de
sécurité d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant a
une norme ou une politique de santé et de sécurité substantiellement différente de celle d’Enbridge,
il doit respecter les exigences les plus strictes. Les entrepreneurs et les sous-traitants sont toujours
tenus de se conformer aux exigences de toutes les lois applicables relatives à la présente norme.
Au cas où la norme d’un entrepreneur ou d’un sous-traitant surpasse les exigences de la présente
norme, Enbridge peut, à sa seule discrétion, choisir d’adopter la norme de l’entrepreneur ou du
sous-traitant pour tout contrat ou ordre de travail.
Pathogènes à diffusion hématogène : microorganisme pathogène présent dans le sang humain qui
peut causer une maladie chez un être humain. Ces agents pathogènes comprennent, sans s’y
limiter, le virus de l’hépatite B (VHB) et le virus de l’immunodéficience humaine (VIH).
Linge contaminé : linge qui a été souillé de sang ou d’autres matières potentiellement infectieuses.
Incident d’exposition : œil, bouche, ou autre membrane muqueuse, peau non intacte ou contact
parentéral avec du sang ou d’autres matières potentiellement infectieuses qui résultent de
l’exercice des fonctions d’un employé.
Installations pour le lavage des mains : installations qui fournissent un approvisionnement adéquat
en eaux potables courantes, en savons et en serviettes à usage unique ou en séchoirs à main.
• Objets qui sont recouverts de sang séché ou d’autres matières potentiellement infectieuses
et sont capables de libérer ces matériaux pendant la manipulation;
Personne source : tout individu, vivant ou mort, dont le sang ou d’autres matières potentiellement
infectieuses peuvent être une source d’exposition professionnelle pour l’employé.
Précautions universelles : représentent une approche du contrôle des infections. Selon le principe
des précautions universelles, tout le sang humain et certains fluides corporels sont traités comme
s’ils étaient infectieux pour le VIH, le VHB et autres pathogènes à diffusion hématogène.
• Veiller à ce que les employés, les entrepreneurs et les sous-traitants sous leur contrôle
connaissent et respectent cette norme;
• Mener à terme les tâches définies propres à la vaccination des employés, les évaluations
post-exposition et les exigences en matière de suivi;
• Demander à l’employé de s’assurer que tous les documents requis (y compris les dossiers
médicaux) sont envoyés au personnel désigné des ressources humaines ou des services
de santé, pour répondre aux exigences de contrôle et de conservation des documents.
• Avertir immédiatement leur superviseur s’ils entrent en contact avec du sang ou d’autres
liquides organiques en offrant les premiers soins ou par d’autres moyens au travail;
• Avertir et soumettre les documents requis au personnel désigné des ressources humaines
ou des services de santé, selon les directives du dirigeant ou de l’équipe de sécurité;
• Fournir des conseils, du soutien et de l’aide en temps opportun aux dirigeants en ce qui
concerne la mise en œuvre de cette norme.
• Sang;
• Par injection ou blessure avec un équipement d’injection contaminé (par exemple, une
blessure par aiguille) ou d’autres objets pointus;
• Par le transfert indirect de sang contaminé à l’aide de rasoirs partagés, de brosses à dents
et d’autres objets personnels;
• Par contact avec une muqueuse (par exemple, des éclaboussures de substances
corporelles dans la bouche, le nez, les yeux ou une peau non intacte);
Si l’employé exposé est potentiellement exposé aux pathogènes à diffusion hématogène au travail,
il aura la possibilité de bénéficier d’une évaluation médicale confidentielle par un professionnel de
la santé autorisé. Si l’employé exposé refuse une évaluation médicale, l’employé ne doit pas être
autorisé à continuer à prodiguer les premiers soins sur le lieu de travail jusqu’à ce qu’un
professionnel de la santé agréé l’examine et le déclare apte à assurer les premiers soins.
• Le masque de réanimation/Microshield.
Les exemples de conditions justifiant l’utilisation de ces EPI incluent, mais ne sont pas limités à :
L’utilisation d’EPI est également requise lors de la manipulation ou du contact avec des surfaces
contaminées par du sang ou des fluides corporels.
Des trousses pour matières contaminées doivent être ajoutées aux trousses de premiers soins
standard. La trousse pour matières contaminées comprend au moins un des éléments suivants :
• Paire de gants jetables en latex (toujours en avoir en réserve dans les postes);
• Essuie-mains sanitaires;
Un niveau élevé d’hygiène personnelle et l’application pratique des étapes énumérées ci-dessous
sont essentiels pour prévenir l’infection chez les secouristes et le personnel nécessitant des soins.
• Une fois les gants enlevés, les mains doivent être lavées et séchées immédiatement (les
gants ne garantissent pas une protection totale contre la contamination de la peau et
peuvent s’abîmer pendant l’utilisation);
• Lors des premiers secours à plusieurs travailleurs, les gants doivent être enlevés et
remplacés autant que possible;
• Des lunettes de protection doivent être portées lorsque les yeux ou les muqueuses peuvent
être exposés à du sang éclaboussé ou pulvérisé ou à d’autres liquides/substances
organiques;
• Les coupures ou les abrasions sur toute partie du corps d’un travailleur doivent être
recouvertes de pansements appropriés en tout temps, dès que possible.
L’exposition aux aiguilles (usagées, par exemple) constitue un risque commun d’infection pour les
travailleurs. Lorsqu’il a été déterminé que des objets tranchants sont présents et ont besoin d’être
jetés de façon appropriée, les sites d’Enbridge doivent fournir des conteneurs spécifiquement
conçus pour l’élimination sécuritaire des objets tranchants.
Respectez ce qui suit lors de la manipulation et de l’élimination des objets pointus et tranchants :
• Les aiguilles usagées doivent être éliminées de façon sécuritaire dans un contenant à
aiguilles;
• Les conteneurs pour objets tranchants doivent porter des panneaux d’avertissement et des
étiquettes « BIOHAZARD » (matières contaminées); Les écriteaux d’avertissement
doivent être de couleur orange fluorescent avec des lettres et des symboles de couleur
contrastée;
• Les contenants à aiguilles doivent avoir une capacité maximale clairement définie (c’est-
à-dire, être dotés d’une ligne de remplissage qui indique lorsque les contenants sont aux
trois quarts remplis) et être suffisamment solides pour résister aux piqûres dans des
conditions normales d’utilisation et de manipulation;
• Lorsqu’ils sont ¾ pleins, vous devez vous débarrasser de façon appropriée des conteneurs
pour objets pointus et tranchants (voir Élimination).
Les dirigeants doivent s’assurer que les installations pour le lavage des mains sont facilement
accessibles aux travailleurs qui peuvent être potentiellement exposés lors des premiers soins ou
de l’assistance médicale. Si aucune installation pour le lavage n’est disponible, des nettoyants
antiseptiques doivent être fournis.
6.2 DÉCONTAMINATION
Examinez tout équipement et toute surface pouvant être contaminés (p. ex., les machines ou le
lieu où un employé a été blessé). La méthode de nettoyage à employer consiste à demander à
l’employé d’utiliser un désinfectant approprié pour décontaminer son propre sang ou les AMPI s’il
en est capable.
Si cette option n’est pas possible, décontaminez tout équipement contaminé en l’essuyant ou en
le lavant à l’aide d’un désinfectant approprié. Les employés qui effectuent cette tâche doivent être
formés et porter l’équipement de protection individuelle approprié.
L’équipement et les surfaces contaminés doivent être nettoyés avec un produit homologué par
l’Environmental Protection Agency (EPA) et approuvé par la Food and Drug Administration (FDA
pour Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux) ou avec un mélange d’eau
de Javel et d’eau. La solution d’eau de Javel et l’eau doivent être réalisée avec une portion d’eau
de Javel pour 10 portions d’eau, ou environ 1½ tasse par gallon. La solution doit être mélangée
peu de temps avant son utilisation et n’est efficace que pendant 24 heures. Les surfaces doivent
être pulvérisées, essuyées et séchées à l’air libre.
Il se peut que du matériel doive être envoyé pour le nettoyage (par exemple, vêtements, etc.).
Si l’équipement est contaminé par un volume important de sang ou d’AMPI, le dirigeant doit
attribuer un contrat de nettoyage à un entrepreneur en décontamination. Si l’équipement ne peut
pas être nettoyé intérieurement ou s’il doit être démonté pour un nettoyage approprié :
• Signaler à tous les employés concernés (c.-à-d., les employés qui utilisent l’équipement,
qui circulent à proximité ou qui nettoient l’équipement et les environs, les planchers, le mur,
etc.) que l’équipement est contaminé.
Si l’équipement doit être expédié à l’extérieur de l’emplacement pour y être réparé, le responsable
doit avertir tous les employés concernés, les représentants de l’entretien de l’équipement et le
fabricant de l’équipement, des risques potentiels liés aux pathogènes à diffusion hématogène.
6.3 ÉLIMINATION
Des détritus contaminés (par exemple, des serviettes en papier ou des chiffons) contenant de
petites quantités de sang ou d’AMPI peuvent être placés dans les poubelles ordinaires, à condition
que le sang ou les fluides corporels ne soient pas libérés si l’objet est comprimé.
Si un objet est saturé de sang ou d’AMPI, il n’est pas permis de le jeter avec les déchets ordinaires.
Des dispositions spéciales sont nécessaires pour éliminer ces déchets (y compris l’élimination des
poubelles à objets tranchants). Si un service SMU (par exemple, ambulance ou service d’incendie)
fournit des soins médicaux à un employé, voir si le prestataire de services peut se débarrasser des
déchets dangereux de l’incident. Si cela n’est pas possible, contactez votre conseiller
environnemental local, et des dispositions seront prises pour l’élimination.
Les conteneurs utilisés pour l’élimination des déchets réglementés doivent être :
• Refermables;
Fermer les conteneurs primaires et secondaires avant de les manipuler, de les expédier ou de les
entreposer.
Au cas où une entreprise d’élimination ne pourrait être trouvée, de petites quantités de déchets
contaminés peuvent être décontaminées en utilisant la procédure suivante, puis éliminées dans
des poubelles ordinaires :
1. Mélanger 1 portion d’eau de Javel avec 10 portions d’eau (environ 1½ tasse par gallon);
• L’incident doit être signalé au dirigeant concerné dès que possible, mais au plus tard à la
fin du quart de travail. Les renseignements rapportés doivent inclure, le nom de tous les
employés qui ont assuré les premiers soins, la description, l’heure et la date de l’incident,
et une constatation de l’existence ou non d’un incident lié à une exposition;
• Le dirigeant communique avec l’équipe de sécurité afin d’obtenir des conseils sur les
pratiques post-expositions ou le suivi médical qui pourraient être nécessaires;
• Si l’employé n’est pas vacciné, peu importe si un incident d’exposition s’est produit ou non,
une provision pour la série complète de vaccination contre l’hépatite B est nécessaire. Cela
doit être fait dès que possible après l’incident, mais pas plus tard que 24 heures après.
L’employé peut refuser la vaccination. Dans ce cas, l’employé doit signer un formulaire de
déclinaison ou d’acceptation du vaccin contre le VHB. Ce formulaire sera conservé dans
le dossier personnel de l’employé. Si un employé change d’avis, il peut recevoir le vaccin
ou une série de vaccins.
Le dirigeant est responsable des pratiques post-expositions et des mesures de suivi médical
suivantes :
humaines ou des services de santé pour confirmer que le sang de l’employé exposé est
bien recueilli et testé par rapport au VHB et au VIH;
• Au besoin, faire un suivi auprès de l’employé exposé pour s’assurer que le personnel
désigné des ressources humaines ou des services de santé a organisé le traitement de
l’employé exposé pour une prophylaxie post-exposition (mesures conçues pour préserver
la santé et prévenir la propagation de la maladie);
Le dirigeant doit faire un suivi auprès de l’employé exposé pour s’assurer qu’une copie du rapport
écrit du professionnel de la santé autorisé concernant l’exposition potentielle au VHB ou au VIH a
été remise à l’employé après l’évaluation médicale. Tous les autres résultats ou diagnostics du
rapport médical non liés à l’exposition potentielle au VHB ou au VIH ne seront pas remis à
l’entreprise et ne seront pas inclus dans le rapport écrit interne de la société.
Une liste de vérification relative à l’évaluation et au suivi post-exposition (voir l’annexe) sera remplie
par le dirigeant, l’équipe de sécurité ou autre partie désignée et soumise aux ressources humaines
ou aux services de santé pour conservation.
• Une copie du formulaire de rapport d’incident et de tout autre dossier que l’entreprise aura
fournie au professionnel de la santé autorisé de l’employé exposé aux pathogènes à
diffusion hématogène;
• Une copie de tous les résultats des examens médicaux, des tests médicaux et des
procédures de suivi qui ont été effectués à la suite d’une exposition aux pathogènes à
diffusion hématogène au travail.
• Une explication de l’utilisation et des limites des méthodes de contrôle qui incluent les
précautions universelles et les EPI;
• Une explication de la base de sélection de l’EPI, de son utilisation, de ses limites, de son
emplacement, de son retrait, de sa décontamination et de son élimination;
• Des informations sur le vaccin contre le VHB, y compris son efficacité, son innocuité, ses
avantages, la méthode d’administration, et le fait qu’il est inoculé gratuitement;
• Une explication de la procédure pour les incidents d’exposition, y compris les rapports et
le suivi médical post-exposition;
• Une explication du signe, des étiquettes ou du code de couleur utilisé pour identifier les
matières contaminées;
Les participants au cours doivent également avoir accès à une copie de la norme relative aux
pathogènes à diffusion hématogène OSHA 29 CFR 1910.1030 (employés états-uniens
uniquement).
Les dossiers de formation pour la norme relative au contrôle des pathogènes à diffusion
hématogène doivent inclure la date de la séance d’entraînement; un résumé de la formation
dispensée; les noms et les qualifications des personnes qui dirigent la formation, ainsi que les
noms et les fonctions de toutes les personnes assistant aux séances de formation.
Les examens doivent également solliciter les rétroactions des employés non cadres qui sont
potentiellement exposés aux pathogènes à diffusion hématogène dans le cadre de leur travail, afin
de garantir l’efficacité du plan/de la norme de contrôle.
10.0 RÉFÉRENCES
Occupational Safety and Health Administration (OSHA)
• Code national de prévention des incendies, Partie 5 (référencé par le Code canadien du
travail, Partie II)
11.0 ANNEXE
On m’a offert le choix de me faire vacciner contre l’hépatite B sans frais. J’ai été pleinement informé des risques associés à
l’hépatite B et je comprends que l’hépatite B est une maladie grave. Cependant, je refuse pour l’instant la vaccination contre
l’hépatite B. Je comprends qu’en refusant ce vaccin, je continue d’être à risque de contracter l’hépatite B.
_________________________________________
Nom en majuscule Date
_______________________________________________
Signature de l’employé
_________________________________________
Nom en majuscule Date
_______________________________________________
Signature de l’employé
Les étapes suivantes doivent être respectées et les informations transmises en cas d’exposition d’un employé aux
pathogènes à diffusion hématogène.
<Fin du document>
Conducteurs de
véhicules automobiles
commerciaux – Canada
Portée .................................................................................................................................................. 2
OBJECTIF
Le but de cette norme est de veiller à ce que la main-d’œuvre et les entrepreneurs d’Enbridge
utilisent des moyens approuvés lorsqu’ils conduisent des véhicules automobiles commerciaux
appartenant à la compagnie ou loués à bail ou pas par cette dernière.
PORTÉE
Cette norme s’applique aux employés qui conduisent des véhicules automobiles commerciaux
appartenant à la compagnie ou loués à bail ou pas par cette dernière.
Les conducteurs basés dans les provinces canadiennes qui conduisent également aux États-Unis
doivent satisfaire aux exigences américaines en matière de qualification des conducteurs, comme
spécifiée dans la procédure des conducteurs de véhicules automobiles commerciaux (département
des Transports) basés aux États-Unis.
Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les exigences en matière de santé et de
sécurité d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant a
une norme ou une politique de santé et de sécurité substantiellement différente de celle d’Enbridge,
il doit respecter les exigences les plus strictes. Les entrepreneurs et les sous-traitants sont toujours
tenus de se conformer aux exigences de toutes les lois applicables relatives à la présente norme.
Au cas où la norme d’un entrepreneur ou d’un sous-traitant surpasse les exigences de la présente
norme, Enbridge peut, à sa seule discrétion, choisir d’adopter la norme de l’entrepreneur ou du
sous-traitant pour tout contrat ou ordre de travail.
CONDITIONS PRÉALABLES
Norme en matière de préparation aux situations d’urgence – sécurité personnelle
DÉFINITIONS ET ACRONYMES
Selon le(s) règlement(s) :
« Freins pneumatiques » : un véhicule équipé d’un système de freinage pneumatique est équipé
de freins qui sont déclenchés par la pression d’air d’un compresseur entraîné par moteur. Ce
système envoie la pression d’air à travers une série de tuyaux, réservoirs et soupapes de
commande à tous les blocs de freinage du véhicule.
• Alberta
• Colombie-Britannique
• Manitoba
• Nouveau-Brunswick
• Terre-Neuve-et-Labrador
• Territoires du Nord-Ouest
• Nouvelle-Écosse
• Ontario
• Île-du-Prince-Édouard
• Québec
• Saskatchewan
• Territoire du Yukon
Ronde de sécurité journalière du véhicule : une ronde d’inspection quotidienne d’un camion, d’un
camion-tracteur ou d’une remorque ou d’un autobus autre qu’un autobus voyageur.
Marchandises : tout ce qui est ou peut être transporté au moyen d’un véhicule.
Défaut majeur : état d’un élément spécifié comme un défaut majeur dans les annexes 1, 2, 3 ou 4
de la norme CNS 13, partie 2.
Avis de défaut : un avis émis par un fabricant, un distributeur ou un importateur d’un véhicule
conformément à la Loi sur la sécurité automobile (Canada).
Temps de repos : le temps pendant lequel un conducteur n’est pas en service ou est dans la
couchette du véhicule commercial;
• Voyager dans le véhicule commercial en tant que l’un des deux conducteurs, lorsque ce
conducteur ne se repose pas sur la couchette;
• Attendre qu’un véhicule commercial ou qu’une charge soit inspecté à un bureau de douane
ou à un poste de contrôle-pesage;
• Effectuer tout autre travail en tant que transporteur ou à la demande d’un transporteur;
• Effectuer tout travail contre rémunération pour une entité n’étant pas un transporteur.
Propriétaire : la personne qui possède un véhicule, y compris toute personne louant un véhicule
ou ayant l’usage exclusif d’un véhicule en vertu d’une location d’une durée de plus de 30 jours ou
ayant autrement l’usage exclusif d’un véhicule pour une période de plus de 30 jours.
Établissement principal : le lieu ou les lieux désignés par le transporteur routier où sont conservés
les fiches journalières, les documents justificatifs et les autres dossiers pertinents exigés par le
Règlement sur les heures de service de conducteurs de véhicules utilitaires. L’établissement
principal d’Enbridge a été déterminé comme étant le 10175 101 Street, Edmonton, AB,
T5J 0H3
• Pendant le remorquage, est soutenue à son extrémité avant par le camion-tracteur ou par
la remorque qui la précède immédiatement;
Remorque : un véhicule sans puissance motrice conçu pour être remorqué par un autre véhicule
et tel que défini dans la Réglementation des poids et des dimensions des véhicules commerciaux.
Camion-tracteur : un camion conçu principalement pour tirer d’autres véhicules et non construit
pour transporter une charge autre qu’une partie du poids du véhicule et de la charge tirée, y compris
les tracteurs tels que décrits dans la norme CNS 13 ou tout autre véhicule conçu pour accepter
une sellette d’attelage, à l’exception des dépanneuses équipées d’une grue.
RÔLES ET RESPONSABILITÉS
Les dirigeants doivent :
• Veiller à ce que tous les employés conduisant des véhicules à moteur commerciaux se
conforment à cette procédure;
• Ne pas sciemment permettre à un employé dont le permis a été révoqué, suspendu,
annulé ou disqualifié, ni autoriser cet employé ou exiger de lui qu’il conduise un véhicule
motorisé jusqu’à ce que ce permis soit rétabli;
• Ne pas permettre aux conducteurs non qualifiés de conduire un véhicule motorisé
commercial;
• S’assurer que les tâches et les responsabilités relatives aux heures de service (HS) sont
respectées;
• S’assurer que les exigences d’entretien du véhicule sont respectées;
• Examiner/soumettre toutes les qualifications/la documentation nécessaires au
conducteur.
Les conducteurs (employés) :
• Doivent s’assurer que l’entretien du véhicule est respecté, y compris ce qui suit :
• Les conducteurs n’utiliseront pas un véhicule dangereux tant qu’il n’aura pas été réparé
et documenté, que les problèmes soient majeurs et mineurs;
• Les conducteurs consulteront leur supérieur pour régler les problèmes liés à l’entretien
des véhicules;
• Les conducteurs communiqueront les résultats de toutes les inspections routières à leur
dirigeant dans les 24 heures;
• En plus de leurs responsabilités normales de conduite, tous les conducteurs de VAC
doivent :
Se conformer aux lois fédérales, provinciales, territoriales et municipales;
Se présenter à un poste de contrôle du véhicule lorsque requis;
Maintenir tous les documents requis.
Les services responsables de la sécurité et de la flotte doivent :
• Les conducteurs de VAC doivent obtenir des dossiers de conducteur au moins une fois
tous les 12 mois ou à la demande;
• Les conducteurs nouvellement embauchés doivent fournir un premier dossier de 30 jours
au moment de l’embauche. Par la suite, un nouveau dossier doit être obtenu au moins
une fois tous les 12 mois.
6.3 HEURES DE SERVICE
La règlementation fédérale en matière d’heures de service exige trois types de limitations au
temps d’un conducteur. Les limites sont décrites ci-dessous.
• Limites quotidiennes : une journée est définie comme une période de 24 heures qui
commence à l’heure désignée par le transporteur et est notée dans le journal pendant
toute la durée du cycle du conducteur;
• Limites de quart de travail : un quart de travail est la période qui commence lorsque le
conducteur commence à travailler ou lorsque le transporteur requiert qu’il soit disponible
pour travailler (avant de commencer un quart de travail, le conducteur doit avoir eu au
moins huit heures de repos consécutives);
• Limites de cycle : voir le tableau ci-dessous.
Les conducteurs doivent se conformer aux trois types de limites de temps de conduite.
En raison de l’effet de la fatigue accumulée pendant plusieurs jours et semaines, les règlements
sur les heures de service comprennent un nombre maximal d’heures de service que les
conducteurs peuvent accumuler avant de devoir prendre un temps de repos pour se remettre à
zéro. Le temps de service comprend le temps de conduite et les autres tâches non liées à la
conduite effectuées pendant les heures de travail.
Les heures de cycle sont calculées en ajoutant les heures de service de la journée actuelle aux
heures de service des 6 ou 13 derniers jours. Si un conducteur atteint la limite de cycle, il doit
cesser de conduire jusqu’à ce qu’il ait réinitialisé son cycle.
Un conducteur est en violation lorsqu’il conduit au-delà des heures cumulées spécifiées dans un
cycle. Si un conducteur atteint une limite de cycle, le conducteur doit arrêter de conduire et
prendre le temps de repos nécessaire.
Tous les conducteurs doivent satisfaire aux normes médicales énoncées dans le Code canadien
de sécurité pour les transporteurs routiers (CCSTR).
Il faut veiller à ce que chaque véhicule qu’Enbridge possède ou loue, y compris les remorques,
réponde aux exigences d’entretien des normes d’entretien locales et provinciales/territoriales,
ainsi que tout entretien spécifié dans les plans de travail Maximo.
Les conducteurs doivent s’assurer que les VAC et les remorques qui ont besoin d’un programme
d’inspection des véhicules utilitaires annuel ou semi-annuel (PIVU) sont inspectés avant
l’utilisation.
Chaque entreprise ou entrepreneur de la région doit avoir un système qui enregistre et fait un
suivi de l’inspection, de l’entretien et de l’historique des réparations pour chaque véhicule
possédé ou loué. Les dossiers peuvent être écrits ou électroniques (par exemple, Maximo) et
doivent comprendre :
• L’identification de chaque véhicule, y compris le numéro d’unité;
• Le numéro de série du constructeur ou NIV;
• La marque et l’année du véhicule;
• Une copie des rapports d’inspection de voyages;
• Les documents PIVU;
Les inspections avant départ et après le retour du véhicule sont nécessaires pour tout véhicule
ayant un poids nominal brut supérieur à (>) 4 500 kg. Utiliser le formulaire d’inspection de voyage
pour ces inspections.
Dans le cadre des procédures de conduite commerciales de chaque région, tous les conducteurs
sont chargés de procéder à des inspections de voyage appropriées et efficaces. Les inspections
de voyage doivent, au minimum, comprendre :
Les réparations de défauts majeurs doivent être documentées et vérifiées. Après la réparation
d’un défaut majeur, toute la documentation faisant mention du défaut doit être modifiée pour
certifier que le défaut a été réparé ou corrigé, ou qu’aucune réparation n’était nécessaire.
Les enregistrements de la réparation des défauts doivent être joints au formulaire d’inspection sur
lequel le défaut a été enregistré. Inclure ces enregistrements dans le dossier de l’unité.
Aucun VAC ne peut être utilisé ou conduit sur une voie publique à moins d’être inspecté et jugé
conforme en vertu de la réglementation en vigueur.
Les conducteurs de VAC doivent soumettre des documents d’inspection de voyage complété
dans les 20 jours suivants l’échéance.
Au besoin, les conducteurs doivent conserver les documents et les dossiers de connaissements,
les manifestes, les documents sur les marchandises dangereuses, les fiches de temps, les
journaux quotidiens de conducteur appropriés et les certificats de pesée.
Tous les dossiers relatifs aux journaux quotidiens, l’inspection des véhicules, l’entretien et la
réparation doivent être conservés selon la législation applicable.
<FIN DU DOCUMENT>
Norme
1.0 OBJECTIF
L’objectif de cette norme est de garantir que la main-d’œuvre d’Enbridge comprenne les dangers
et les exigences associés aux espaces clos.
Enbridge informera les entrepreneurs et les sous-traitants de l’emplacement des espaces clos,
des éléments, des précautions et des procédures, et coordonnera toutes les entrées dans les
espaces clos.
2.0 PORTÉE
La présente norme s’applique à tous les employés d’oléoducs pour liquides et projets au Canada
concernés par les espaces clos.
Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les exigences en matière de santé et de
sécurité d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant a
une norme ou une politique de santé et de sécurité substantiellement différente de celle
d’Enbridge, il doit respecter les exigences les plus strictes. Les entrepreneurs et les sous-traitants
sont toujours tenus de se conformer aux exigences de toutes les lois applicables relatives à la
présente norme.
L’obturation : Procédé d’isolation pour fermer hermétiquement des tuyaux qui consiste à insérer
une barrière physique à travers la section de tuyau, de sorte que le matériau ne peut circuler au-
delà de ce point. Les éléments d’obturation doivent avoir un calibre suffisant pour supporter la
pression la plus élevée possible.
a) N’est pas prévu ou conçu pour être occupé de façon continue par des personnes, excepté
dans le but d’exécuter un travail;
Surveillant d’espace clos : un travailleur qualifié qui est posté à l’extérieur d’un ou de plusieurs
espaces clos, qui contrôle les personnes qui sont autorisées à entrer et qui accomplit toutes les
tâches qui incombent aux surveillants, conformément au programme de l’employeur concernant
les espaces clos.
Personne autorisée à entrer dans un espace clos : un ouvrier qualifié qui est autorisé par
l’employeur à entrer dans un espace clos.
Urgence : tout événement (y compris une panne du matériel de contrôle ou de surveillance des
risques) ou tout événement interne ou externe à l’espace clos qui pourraient mettre en danger les
personnes autorisées à y entrer.
Engloutissement : le fait qu’une personne soit happée par un liquide ou une substance solide
fragmentée en fines particules (fluide), pouvant être aspirée et causer la mort, en obstruant ou en
remplissant le système respiratoire, ou pouvant exercer une force suffisante sur le corps pour
causer la mort par étranglement, compression ou écrasement.
Entrée : action par laquelle un ouvrier qualifié passe par une ouverture pour pénétrer dans un
espace clos. L’entrée englobe les tâches qui s’ensuivent dans cet espace et est considérée
comme effective dès qu’une partie du corps de la personne autorisée franchit une ouverture vers
l’espace.
Permis d’entrée : document qui autorise et contrôle l’entrée dans un espace clos.
Superviseur d’entrée : ouvrier qualifié qui est responsable de l’entrée dans un espace clos et qui
est chargé de vérifier que les conditions de l’espace clos dans lequel on prévoit d’entrer sont
acceptables, de surveiller les opérations de passage et si c’est nécessaire, d’y mettre fin.
Remarque : Cette concentration veut dire que la poussière obscurcit la vision à une
distance de 1,52 m (5 pieds) ou moins.
Atmosphère présentant un danger élevé (DIVS) : une atmosphère pouvant exposer un ouvrier à
un risque de décès, d’incapacité, de blessure, de maladie aiguë ou toute autre forme d’atteinte à
sa capacité de s’échapper sans aide d’un espace clos, en cas de panne du respirateur ou de
l’appareil respiratoire.
Travaux à chaud : tout processus qui peut être une source d’allumage lorsqu’un matériau
inflammable est présent ou qui peut être un risque d’incendie indépendamment de la présence
de matériaux inflammables.
Mise sous atmosphère inerte : le remplacement de l’atmosphère d’un espace clos par un gaz non
combustible (comme l’azote), de sorte que l’atmosphère ainsi obtenue soit non combustible.
Remarque : Cette technique produit une atmosphère pauvre en oxygène qui présente un danger
immédiat pour la vie ou la santé (DIVS).
Isolation : le processus par lequel un espace clos est mis hors service et entièrement isolé de
tout dégagement d’énergie et de matériaux, entre autres par obturation ou calfeutrage,
désalignement ou démantèlement de conduites, tuyaux ou canalisations, mise en place d’un
système de double blocage et de purge, le blocage et la signalisation de toutes les sources
d’énergie et la mise hors circuit ou le verrouillage de tous les raccordements mécaniques.
Atmosphère présentant un danger faible : une atmosphère qui est mise en évidence par des
analyses effectuées avant d’entrer dans un espace clos ou une atmosphère qui, à notre
connaissance, contient de l’air respirable frais dès l’entrée et qui n’est pas susceptible de
changer pendant les travaux, ce qui doit être établi par un ouvrier qualifié après avoir étudié la
conception, la construction et l’utilisation de cet espace clos ainsi que toutes les activités à y
mener et tous les contrôles techniques.
Limite inférieure d’explosivité (LIE) : la plus faible concentration (en pourcentage) d’un gaz ou
d’une vapeur dans l’air capable de produire un éclair de feu en présence d’une source d’allumage
(arc, flamme, chaleur). À une concentration dans l’air en dessous de la LIE, il n’y a pas assez de
carburant pour alimenter une explosion. Les concentrations inférieures à la LIE sont « trop
faible » pour exploser, mais peuvent encore brûler avec beaucoup de chaleur et de lumière. Les
valeurs exactes peuvent être trouvées sur la fiche de données de sécurité du produit (FDS).
Atmosphère présentant un danger modéré (Non-DIVS) : une atmosphère qui sans être constituée
d’un air respirable et frais n’est pas susceptible d’entraver la capacité de l’ouvrier de sortir sans
aide d’un espace clos, en cas de panne du système de ventilation ou d’un appareil respiratoire.
Atmosphère pauvre en oxygène : atmosphère dont la teneur en oxygène est inférieure à 19,5 %
par volume.
Atmosphère riche en oxygène : atmosphère dont la teneur en oxygène est supérieure à 23 % par
volume.
Condition interdite : toute condition dans un espace clos qui n’est pas couverte par l’autorisation,
au cours de la période pendant laquelle l’entrée est autorisée.
Qualifié : personne qui détient un baccalauréat, un certificat ou un statut professionnel ou qui, par
ses connaissances, sa formation ou son expérience, a démontré ses compétences en matière de
résolution de problèmes liés à la question soulevée, au travail ou au projet.
Équipe de secours : personnel qualifié chargé de secourir les travailleurs en espace clos.
o S’assurer que les travaux sont menés conformément à cette norme et autorisation
d’accès aux espaces clos et aux évaluations des risques, et à toutes les procédures
établies en conséquence de la présente norme;
o S’assurer qu’un superviseur d’entrée est assigné pour chaque entrée dans un
espace clos;
o Veiller à ce que tous les travailleurs participant à des travaux dans des espaces clos
soient qualifiés et ont suivi la formation applicable sur l’espace clos;
o S’assurer que des plans des opérations de secours en espace clos ont été établis
avant l’entrée;
o S’assurer que tous les documents requis applicables à l’entrée en espace clos sont
élaborés, complétés et entretenus, conformément aux exigences d’Enbridge et à la
législation applicable;
o S’assurer que toutes les ressources (p. ex., personnel, équipement, équipement de
protection individuel EPI) nécessaires à chaque entrée dans un espace clos sont
facilement accessibles;
o S’assurer que tous les travailleurs qui se trouvent sur un site où il existe un espace
clos effectif ou potentiel ont reçu une formation sur la reconnaissance et
l’identification d’un tel espace clos;
o S’assurer que les entrepreneurs sont informés des dangers et des mesures de
contrôle associés aux entrées dans les espaces clos.
• Identifier les emplacements physiques de tous les espaces clos permanents existants;
• Identifier les éventuels espaces clos, créés suite aux travaux (tel que les entrées des
tuyaux pendant les travaux);
• Tenir à jour un inventaire écrit des emplacements en espace clos existants, sur les sites
d’Enbridge qu’ils gèrent (p. ex. sur les lieux de travail désignés ou dans une région);
• Examiner et mettre à jour l’inventaire des espaces clos au moins une fois tous les trois
ans, afin d’en vérifier l’exactitude;
• Veiller au respect des exigences en matière de signalisation pour les espaces clos
permanents existants;
• Coordonner les entrées d’espace clos de l’entrepreneur sur leur site avec le groupe de
travail qui effectue les travaux requis et qui est responsable des opérations dans les
espaces clos ou qui les exécute;
• Suivre toutes les procédures et normes lors de l’entrée dans un espace clos;
• Au terme des opérations d’entrée, faire le point avec l’entrepreneur sur le programme
d’autorisation pour espace clos qui a été mis en œuvre et sur tout danger auquel
l’entrepreneur a été exposé ou qui a été créé dans les espaces autorisés, durant les
opérations d’entrée.
• Identifier tous les espaces clos dans lesquels ils seront amenés à travailler, dans le cadre
de leur projet;
• Coordonner toutes les entrées dans les espaces clos avec les responsables de
l’exploitation des sites;
• Coordonner les entrées d’espace clos de l’entrepreneur sur leur site avec le groupe de
travail qui effectue les travaux;
• Suivre toutes les procédures et normes lors de l’entrée dans un espace clos;
• Au terme des opérations d’entrée, faire le point avec l’entrepreneur sur le programme
d’autorisation pour espace clos qui a été mis en œuvre et sur tout danger auquel
l’entrepreneur a été exposé ou qui a été créé dans les espaces autorisés, durant les
opérations d’entrée.
• Communiquer et coordonner avec les entrepreneurs lorsqu’ils entrent dans les espaces
clos;
• Fournir à la personne qui délivre les autorisations un préavis suffisant, avant l’entrée
prévue, pour examiner la portée de l’examen, les dangers et la documentation sur les
espaces clos;
• S’assurer que toute l’information concernant les espaces clos est recueillie auprès des
Services d’exploitation et fournie à l’entrepreneur et au superviseur de l’entrée;
Remarque : La personne qui joue ce rôle devrait faire partie du groupe de travail qui a fait appel
aux services de l’entrepreneur. La personne n’a pas besoin d’être sur place au moment de
l’entrée dans un espace clos.
• Revoir les processus d’urgence et d’entrée, en tenant compte de toutes les exigences en
matière d’évaluation des dangers et d’autorisation d’entrer dans un espace clos, et
s’assurer que toutes les exigences sont respectées;
• S’assurer d’avoir en tout temps des moyens efficaces de communication constante avec
les employés accédant à l’espace clos, le personnel de secours d’urgence et le superviseur
des entrées;
• S’assurer que des tests d’air sont menés initialement et de façon continue, comme cela
est requis, et que les résultats des tests sont consignés sur l’autorisation d’entrée dans
l’espace clos;
• Contrôler l’accès à l’espace clos et en interdire l’entrée aux employés non autorisés;
• Suivre et noter le nom de toute personne ayant une autorisation d’entrée dans un espace
clos, tout le personnel entrant et sortant d’un espace clos, et contrôler le nombre
d’employés dans l’espace comme précisé dans l’autorisation d’entrée dans l’espace clos;
• Être conscient des dangers, des conditions interdites ou inacceptables qui nécessitent
l’évacuation de l’espace;
• Être prêt à déclencher l’évacuation de l’espace, le cas échéant, en raison de dangers réels
ou potentiels (pouvant inclure les dangers dans l’espace, mais aussi à proximité de cet
espace, qui pourraient affecter la santé et la sécurité des employés);
• Appeler les services d’urgence et les secouristes si nécessaire, par exemple. Dès qu’il est
déterminé que les employés dans un espace clos peuvent avoir besoin d’être évacués, ou
si une situation survient en dehors de l’espace clos qui pourrait mettre en danger les
travailleurs à l’intérieur ou à proximité de l’espace clos;
• Ne pas entrer dans un espace clos sans raison valable et ne jamais quitter l’entrée d’un
espace clos, à moins qu’un autre surveillant de l’espace clos qualifié ne le relève;
• N’entrer dans l’espace pour des interventions de secours que si qualifiés pour des
opérations de secours conformes à la procédure de secours dans cet espace clos, et à
condition d’avoir été relevés par un autre surveillant;
• Ne pas effectuer d’autres tâches qui pourraient interférer avec la tâche principale qui est
de surveiller et de protéger les employés autorisés, à moins de devoir procéder à des
opérations de secours ne nécessitant pas d’entrer dans l’espace clos, conformément à la
procédure des opérations de secours;
• Vérifier qu’aucune personne n’est à l’intérieur avant de fermer et s’assurer que les
barrières et signalisations sont en place pour éviter tout accès non autorisé à un espace
clos.
• S’assurer que toutes les exigences en matière de réglementation et d’entrées dans les
espaces clos sont respectées avant que l’autorisation de l’entrée dans les espaces clos ne
soit délivrée;
• Vérifier la conformité avec les exigences sur l’autorisation de l’entrée dans l’espace clos;
• S’assurer que tous les employés sont compétents dans les tâches et les rôles qui leur ont
été attribués;
• S’assurer que l’évaluation des dangers est terminée avant d’entrer et revoir cette
évaluation des dangers avec les employés;
• Diriger et superviser les travaux conformément à ce qui a été convenu lors de la réunion
préalable à l’entrée;
• S’assurer que les travailleurs suivent les exigences définies lors de la réunion préalable à
l’entrée;
• S’assurer que des mesures adéquates ont été prises pour éliminer ou maîtriser tous les
dangers existants ou potentiels;
• Vérifier que les mesures de contrôle des dangers sont en place et efficaces;
• S’assurer que toutes les mesures pour le suivi ont été prises et que tous les tests
atmosphériques requis ont été effectués, en fonction de l’évaluation des dangers et du plan
des espaces clos, et qu’ils ont bien été consignés;
• S’assurer que le personnel, les plans et l’équipement de secours sont en place, s’il y a lieu;
• Mettre fin à l’autorisation et aux entrées dans les espaces clos si les conditions le justifient.
Remarque : ce poste peut être occupé par un employé d’Enbridge ou par un entrepreneur
concerné par l’entrée, mais qui ne fait pas partie du personnel qui travaille à l’intérieur de
l’espace. Toutefois, un entrepreneur qui supervise l’entrée ne peut pas être aussi la personne
qui délivre l’autorisation pour les espaces clos. La personne chargée de la validation de
l’autorisation devra soit faire partie du service d’exploitation, soit être responsable de projet.
• Revoir les processus d’urgence et d’entrée, en tenant compte de toutes les exigences en
matière d’évaluation des dangers et d’autorisation d’entrer dans un espace clos, et
s’assurer que toutes les exigences sont respectées;
• Alerter le superviseur de l’entrée lorsqu’un danger n’a pas été bien maîtrisé;
o Une urgence;
o Le surveillant de l’espace clos donne l’ordre d’évacuer l’espace;
o Une condition dangereuse, interdite ou inacceptable est détectée;
o L’alarme d’évacuation est activée.
• Porter ou utiliser l’équipement requis (p. ex., EPI, EPR, équipement de sauvetage) comme
il se doit, en toute sécurité et en permanence;
• Connaître les limites de l’équipement dans le contrôle des risques liés au travail, dans un
espace clos;
• Conservé sur place en vertu des politiques de conservation des dossiers d’Enbridge;
o Cela inclut toute modification apportée à l’un de ces éléments qui pourrait avoir pour
effet de créer ou de modifier un espace clos.
o Que tous les espaces clos permanents, existants sur le chantier, ont été identifiés;
o Que tous les espaces identifiés concordent avec les critères d’un espace clos.
• Une évaluation des dangers est nécessaire pour établir avec certitude si un espace donné
répond aux critères techniques d’un espace clos.
• L’espace répond aux critères d’un espace clos et devra faire l’objet de la présente
procédure d’entrée des travailleurs;
• L’espace est considéré comme ne répondant pas aux critères d’un espace clos.
Remarque : Les espaces peuvent être « regroupés » et assimilés à un « type d’espace » aux
fins de l’inventaire et de l’évaluation des dangers et des procédures, s’ils présentent les mêmes
configurations, fonctions et risques.
Lorsqu’il effectue une évaluation des dangers d’un espace clos, l’ouvrier qualifié est chargé
d’identifier et d’évaluer les risques existants et potentiels propres aux activités et aux tâches
professionnelles connexes, susceptibles d’être engendrés par la conception, la construction, la
localisation, l’utilisation ou le contenu de l’espace clos, pouvant se manifester dans le cadre du
travail effectué à l’intérieur de cet espace clos.
Si plusieurs espaces clos sont de construction similaire et présentent les mêmes risques, leurs
évaluations peuvent être consignées dans un seul et même document, mais chaque espace clos
devra être clairement identifié dans l’évaluation.
L’évaluation des dangers d’un espace clos doit également tenir compte des risques spécifiques,
notamment :
Les facteurs à prendre en compte dans l’évaluation des dangers d’un espace clos sont
notamment :
• Les atmosphères dangereuses, soit en tant que particularité naturelle de l’espace, soit en
tant que produit des travaux à effectuer dans l’espace :
• Les sources d’énergie dangereuses nécessitant une isolation et un confinement pour être
en état neutre;
• Le contact avec des pièces mobiles (se retrouver coincé ou écrasé par des pièces mobiles
mal isolées ou mal verrouillées);
• L’écrasement, engloutissement ou prise au piège (risque d’être coincé ou enseveli par des
composants internes ou des matières en vrac);
• L’entrée et la sortie de l’espace clos doivent être suffisantes pour permettre l’évacuation
d’urgence et de taille suffisante pour permettre au personnel de porter un équipement
respiratoire, si les conditions l’exigent;
Si la situation devient dangereuse dans un espace, au cours de l’entrée, le travail devra être
suspendu et l’évaluation des dangers d’un espace clos devra être refaite et mise à jour, avant la
reprise des travaux dans l’espace clos.
Dans le cadre de cette évaluation, il faut mesurer l’efficacité du processus d’évaluation des
dangers par rapport à l’espace clos ainsi que la pertinence des mesures de contrôle qui ont été
établies. L’évaluation des contrôles doit se baser sur des facteurs pertinents, comme :
• Éliminant :
• Substituant :
• Contrôles techniques :
• Contrôles administratifs :
• Les réservoirs;
• Les puits;
• Les ponceaux;
• Les fosses;
• Les tuyaux;
Tous les espaces clos doivent être classés dans la catégorie 3, Atmosphère présentant un
danger élevé (DIVS), jusqu’à ce que les résultats de la surveillance atmosphérique initiale soient
établis. En fonction des résultats, un espace peut alors être classé dans les catégories
suivantes : atmosphère présentant un danger faible (espace restreint), un danger modéré (non-
DIVS) ou un danger élevé (DIVS).
Pour établir si un espace est clos, se reporter à l’annexe 11.1 Identification d’un espace clos,
pour plus de précisions.
Remarque : Si une ventilation est nécessaire pour maintenir une atmosphère présentant un
danger faible, l’espace est considéré au minimum comme une atmosphère à danger modéré
(non-DIVS).
Les données de base pour déterminer que tous les dangers dans l’espace ont bien été éliminés
sont documentées dans :
• Une teneur en oxygène qui pourrait devenir dangereuse, si les circonstances venaient à
changer et que le volume devient inférieur à 19,5 % ou supérieur à 23 %.
Ce type d’espace est caractérisé par des atmosphères potentiellement dangereuses avant ou
pendant les travaux. Prenons comme exemple un réservoir contenant un produit. Même après
Copies non contrôlées si imprimées ou téléchargées
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NORME SUR LES ESPACES CLOS – No de la version : 1.1
CANADA Date de la version :2019-10-31
Si des ouvriers rencontrent une atmosphère DIVS lors d’une entrée dans une atmosphère
présentant un danger modéré (non-DIVS), ils doivent quitter l’espace. En outre, des contrôles
supplémentaires doivent être mis en place pour atténuer le danger et abaisser les niveaux en
dessous du DIVS. Si ce niveau ne peut être atteint, l’approbation du directeur (ou de son
remplaçant désigné) est requise avant de pouvoir entrer dans une atmosphère présentant un
danger élevé.
Il s’agit d’un type d’espace qui, en raison des particularités de l’espace en question, ne peut être
purgé ou ventilé comme il convient pour créer une atmosphère respirable et inoffensive. Il peut
également s’agir d’une situation où l’atmosphère est totalement inconnue ou l’espace peut être
menacé par l’environnement ambiant de travail. Par conséquent, il est considéré comme étant un
espace clos avec une atmosphère à haut risque.
Les travaux planifiés ne doivent pas se faire dans les environnements DIVS. Si un environnement
DIVS existe, ou peut exister, le travail doit être arrêté jusqu’à ce que les contrôles en place
éliminent, contrôlent ou limitent les dangers à un niveau acceptable. L’entrée dans un espace
clos qui a été classé comme étant une Atmosphère à danger élevé (DIVS) exige l’approbation du
directeur ou de son représentant désigné pour le plan d’entrée dans un espace clos, les
procédures et l’évaluation des dangers; consultez la procédure relative aux atmosphères
présentant un danger immédiat pour la vie et la santé, pour les travaux dans une atmosphère
DIVS.
porte a été enlevée. Dans ce cas, les travailleurs devront quand même tenir compte de toutes
les normes de sécurité en vigueur, notamment en matière de surveillance atmosphérique, d’EPI,
de protection des voies respiratoires, etc.
Atmosphère
Atmosphère présentant Atmosphère présentant Espace
présentant un
un danger modéré un danger élevé provisoirement
danger faible
(non-DIVS) (DIVS) reclassé
(espace restreint)
Est-ce qu’une L’espace ne
autorisation pour Obligatoire - répond plus aux
Obligatoire - tous les articles
espace clos est articles 1 à 6 critères relatifs à
obligatoire? un espace clos et
doit être conforme
aux conditions
Autorisation de En vertu des dispositions de la Norme relative aux autorisations de prévues par
travaux sécuritaires travaux sécuritaires et aux permis de travail. l’autorisation de
travaux
sécuritaires.
Évaluation des
Obligatoire
dangers;
Trousse pour le plan
d’entrée en espace Obligatoire
clos
Dans un premier
temps, pour
assainir et purifier
l’atmosphère –
Surveillance de l’air Obligatoire
conformément aux
exigences de la
norme relative à
l’atmosphère
Isolation et LOTO Détermination par l’évaluation des dangers
Conformément aux exigences des normes relatives à l’EPI et à la
EPI
protection respiratoire
Réunion préparatoire
concernant l’entrée Obligatoire
dans un espace clos
Approbation du
directeur (ou de son Non obligatoire Obligatoire
représentant désigné)
À l’extérieur de
Déterminé par Sur place et prêt à
Obligations pour l’espace clos et prêt à
l’évaluation des intervenir
l’équipe de secours intervenir
dangers immédiatement.
immédiatement
Plan des opérations de
Oui
secours
Emplacement et Doit se trouver près de
Doit être en Doit se trouver près de
vigilance du surveillant l’entrée de l’espace et
mesure de l’entrée de l’espace
de l’espace clos se consacrer
• Ces exceptions doivent être établies à l’avance et étudiées lors de la planification des
travaux.
Bien que l’excavation en elle-même ne soit pas un espace clos, il peut y avoir un espace clos à
l’intérieur d’une excavation, comme par exemple, l’entrée dans un tuyau. L’évaluation des
dangers devra tenir compte de toute activité susceptible de créer une atmosphère dangereuse.
• Informations sur l’espace clos (telles que dimensions, risques, contrôles et ventilation);
• Équipement de secours;
• Les secouristes, du moins dans un espace clos classé comme étant une atmosphère
présentant un danger élevé (DIVS);
• Les superviseurs du chantier ou des travailleurs qui pourraient superviser les travaux des
personnes susmentionnées;
La réunion préparatoire concernant l’entrée dans un espace clos portera sur les points suivants
avant l’entrée dans un espace clos, si nécessaire :
• Procédures établies;
• Système de communication;
Dans l’éventualité où des employés n’ayant pas assisté à la réunion préalable à l’entrée sont
ajoutés à l’équipe qui sera à l’intérieur de l’espace, le superviseur des entrées doit revoir le
compte rendu de la réunion avec le personnel supplémentaire et avoir la certitude qu’ils sont bien
informés sur leur rôle et responsabilité en ce qui concerne les travaux à l’intérieur de l’espace.
L’équipe qui sera à l’intérieur de l’espace doit procéder à un survol rapide du contenu de la
trousse pour espace clos, et plus particulièrement :
• Veiller à ce que les conditions stipulées dans l’évaluation des dangers liés aux espaces
clos aient été ou soient remplies avant l’entrée, notamment :
• Se familiariser avec la procédure d’entrée initiale et celle de toute entrée suivante faisant
l’objet de la vérification;
• Revoir le plan des opérations de secours et s’assurer que tous les membres ont clairement
défini leur rôle.
Toutes les opérations de préparation à l’entrée doivent être terminées et vérifiées avant l’entrée.
Pour que les prochains à entrer dans l’espace clos puissent mener à bien leurs tâches, la taille, la
portée et les impératifs de la réunion de l’équipe qui sera à l’intérieur de l’espace doivent être pris
en compte :
• Les personnes qui vont entrer dans l’espace, les surveillants des entrées, les secouristes
et les superviseurs des entrées connaissent déjà l’espace clos et ses dangers (par
exemple, les personnes qui participent à la réunion avant l’entrée sont-elles les mêmes
que celles qui vont entrer dans l’espace?);
• Avant toute entrée pour entreprendre des travaux, le superviseur des entrées doit au
minimum, dans le cadre du processus de délivrance de l’autorisation de travaux
sécuritaires (plutôt qu’une réunion avec toute l’équipe), effectuer, avec les personnes qui
vont entrer dans l’espace, une évaluation des dangers dans un espace clos pour les
travaux en cours.
• L’autorisation est délivrée à un travailleur qualifié, qui intervient dans l’entrée dans l’espace
clos;
• Si un entrepreneur doit entrer dans l’espace clos, l’autorisation doit être approuvée par un
employé ou un représentant qualifié d’Enbridge;
• L’autorisation doit être signée par l’émetteur, le titulaire et la personne qui valide
l’autorisation, le cas échéant;
• L’autorisation ne peut être délivrée tant que tous les champs requis n’ont pas été
complétés et que tous les risques n’ont pas été identifiés et maîtrisés;
• S’il y a des changements sur le terrain, l’autorisation sera modifiée et débattue avec les
travailleurs concernés; S’il y a un changement à la portée des travaux, il faut obtenir une
nouvelle autorisation;
• Les autorisations sont valables pendant 12 heures ou jusqu’à la fin du quart de travail, à
moins que leur validité n’ait été prolongée; Une prolongation d’autorisation peut être
accordée si :
o Les personnes autorisées concernées par les travaux dans l’espace clos ne
changent pas;
o La prolongation est indiquée et autorisée sur le document de l’autorisation par
l’émetteur de l’autorisation;
o Lorsqu’une prorogation est nécessaire, les deux copies de l’autorisation doivent être
approuvées par l’émetteur de l’autorisation;
o Une vérification de l’autorisation confirme qu’elle est encore valide;
• L’autorisation doit préciser dans quelles conditions l’entrée doit être annulée.
L’autorisation sera conservée et affichée à l’extérieur de l’espace clos avec les documents à
l’appui.
Une même autorisation peut être utilisée pour plusieurs espaces lorsque les risques associés à
l’espace et les travaux à exécuter sont similaires.
Dans le cas où une entrée aurait été annulée, l’autorisation sera annulée jusqu’à ce que
l’évaluation des dangers soit mise à jour et que l’espace soit considéré sans danger.
• Passer en revue les dangers et les mesures de contrôle avec le titulaire de l’autorisation;
• Mettre fin à l’autorisation et aux entrées dans les espaces clos si les conditions le justifient.
Remarque : ce poste a pour but d’approuver des entrées pour les entrepreneurs et non pas
pour les employés. Remarque : ce poste ne peut être occupé que par un employé ou un
représentant d’Enbridge qualifié
• Fournir à la personne qui délivre les autorisations un préavis suffisant, avant l’entrée
prévue, pour examiner la portée de l’examen, les dangers et la documentation sur les
espaces clos;
• Revoir les risques et les contrôles avec les employés concernés par les travaux;
Remarque : ce poste peut soit être occupé par un employé d’Enbridge, soit par un
entrepreneur concerné par l’entrée.
Le superviseur de l’entrée doit indiquer sur l’autorisation pour espace clos les conditions
atmosphériques qui prévalent quand l’entrée dans un espace clos est annulée.
Dans le cas où les critères acceptables ne peuvent être respectés, les principales conditions pour
annuler une entrée sont :
• Lorsqu’un polluant est au-dessus du seuil d’intervention prévu par les réglementations;
• Toute blessure;
La date de la cessation doit être consignée sur l’autorisation pour les espaces clos, par le titulaire
de l’autorisation, s’il y a lieu. Les autorisations suspendues doivent être validées à nouveau, au
moins oralement, par l’émetteur et cela doit être consigné sur l’autorisation pour les espaces clos,
et ce, avant que les travaux ne reprennent.
Les autorisations suspendues dues à des modifications de la portée des travaux ne peuvent être
validées de nouveau. Une nouvelle autorisation pour espaces clos est nécessaire.
retourner cette copie et tous les autres documents pertinents à l’émetteur de l’autorisation, à
l’expiration de la période de validité de l’autorisation.
Si un incident se produit pendant les travaux, la copie blanche de l’autorisation, ainsi que tous les
autres documents, devront être transmis à la personne responsable de l’enquête sur l’incident et
seront conservés dans la documentation de l’enquête sur les incidents.
Copie jaune : L’émetteur de l’autorisation doit conserver cette copie pour consigner les travaux
en cours sur le site. À jeter après le renvoi de la copie blanche.
Les entrepreneurs doivent avoir une politique de conservation des dossiers pour veiller à ce que
tous les documents ou dossiers utilisés, préparés ou produits par les entrepreneurs dans les
compétences de leur travail soient conservés par l’entrepreneur, pour une durée qui n’est pas
inférieure aux périodes limitées prescrites dans les délais de prescription applicables ou
limitations de législation d’actions en vigueur dans le territoire où les entrepreneurs ont leurs
activités.
• Sécurisés contre toute intrusion (par exemple, verrouillés ou fermés à clé) ou;
• Signalés par un panneau indiquant « Danger, espace clos, entrée uniquement sur
autorisation » ou tout autre panneau avec une formulation similaire, au niveau du point
d’entrée, indiquant qu’il s’agit d’un espace clos et que l’entrée est interdite sans
autorisation.
• Lorsqu’un surveillant d’un espace clos est présent dans un espace clos ouvert, il doit
s’assurer que tous les travailleurs sont bien autorisés à entrer dans l’espace clos.
La signalisation qui a été enlevée pour permettre l’accès à l’espace clos doit être replacée
lorsque l’espace est inoccupé, comme lors des pauses et des changements de quart.
• Menée par un travailleur qualifié avec des instruments d’analyse étalonnés appropriés pour
l’atmosphère testée et utilisés conformément aux spécifications du fabricant;
• Effectuée de façon à ne pas mettre en danger la santé ni la sécurité du travailleur qui les
effectue;
1. Teneur en oxygène (% O 2 );
2. Gaz et vapeurs inflammables (% LIE);
3. Polluants toxiques dans l’air (par exemple, H 2 S);
4. Autres polluants toxiques associés au milieu de travail, aux travaux et aux tâches
connexes (par exemple, CO, benzène).
La première vérification doit être effectuée de l’extérieur de l’espace avec les appareils et
équipements de détection de gaz à distance, tels que les pompes de prélèvements d’échantillons
et les baguettes lorsque cela est possible. Les premiers tests atmosphériques effectués à
l’extérieur de l’espace clos ne sont pas considérés comme des entrées et ne nécessitent pas
d’autorisation. Si les tests sont effectués par un entrepreneur, il faudra obtenir une autorisation de
travail sécuritaire au préalable.
Si les niveaux à l’entrée ne sont pas DIVS, les personnes autorisées à entrer peuvent continuer à
avancer dans l’espace sous air, sans l’approbation du directeur (ou de son représentant désigné)
jusqu’à ce qu’elles rencontrent une atmosphère DIVS. Si elles rencontrent une atmosphère DIVS
lors de la première vérification, les personnes autorisées à entrer doivent quitter l’espace et
considérer l’atmosphère comme représentant un risque élevé (DIVS), nécessitant l’approbation
du directeur (ou de son représentant désigné) avant d’entrer.
Enbridge considère tous les espaces comme étant des atmosphères présentant un danger élevé
(DIVS) avant d’effectuer l’entrée initiale; toutefois, l’approbation du directeur (ou de son
représentant désigné) n’est pas nécessaire lorsqu’il s’agit d’effectuer la première surveillance
atmosphérique de l’espace jusqu’à confirmation d’une atmosphère dangereuse (DIVS).
Les niveaux sont indiqués sur l’autorisation d’entrée dans un espace clos, à une fréquence fixée
par le superviseur des entrées.
L’usage d’un détecteur personnel dans un espace clos doit être conforme aux exigences de la
norme de surveillance atmosphérique.
6.9.3 INERTAGE
Un espace clos peut être inerté s’il impossible d’éliminer une atmosphère explosive ou
inflammable par d’autres moyens. Les espaces clos inertés seront traités comme étant des
atmosphères à danger élevé (DIVS) en raison de l’élimination de l’oxygène. Si un espace clos
est inerté, assurez-vous que :
• Chaque travailleur qui entre dans l’espace clos est équipé d’un équipement de protection
respiratoire ARI ou APSA, jusqu’à ce que les niveaux d’oxygène soient revenus à la
normale;
• L’atmosphère à l’intérieur de l’espace clos reste inerte tant que les travailleurs sont à
l’intérieur.
Remarque : il peut être nécessaire d’aviser les organismes de réglementation lorsqu’on envoie
des travailleurs dans une atmosphère inerte, conformément aux exigences législatives locales.
Les exigences en matière de ventilation doivent être établies avant l’entrée dans l’espace clos, ou
être appliquées si les niveaux de ventilation ne sont pas acceptables. Si les tests indiquent que
l’atmosphère de l’espace clos est explosive ou si l’évaluation établit qu’il est probable qu’une
atmosphère explosive se développe, il faut purger l’espace avec un gaz inerte avant de le
ventiler. La ventilation par échangeur d’air peut créer une atmosphère dangereuse et explosive
en raison de l’apport d’oxygène dans l’espace clos.
Si la ventilation ou la purge ne sont pas pratiques pour maintenir des niveaux atmosphériques
acceptables dans un espace clos,les travailleurs doivent porter un équipement de protection
respiratoire (EPR) conformément à cette norme.
Si une ventilation mécanique est requise pour maintenir une atmosphère sécuritaire dans un
espace clos, l’équipement de ventilation doit être équipé d’une alarme qui sera automatiquement
activée, en cas de dysfonctionnement de l’équipement. Un système adéquat avertissant les
travailleurs d’une panne de ventilation doit être en place pour garantir que tous les travailleurs
reçoivent toutes les alertes et soient en mesure de quitter l’espace clos, en toute sécurité.
L’équipement de ventilation mécanique doit être audible ou visible par tous les travailleurs se
trouvant à l’intérieur de l’espace clos ou encore être surveillé par un travailleur qui assure une
Copies non contrôlées si imprimées ou téléchargées
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présence constante près de l’équipement et qui est en communication avec les travailleurs
autorisés se trouvant dans l’espace clos. Si l’équipement de ventilation cesse de fonctionner
correctement, ce travailleur doit immédiatement guider les travailleurs autorisés se trouvant dans
l’espace clos vers la sortie.
Le volume d’air pour les espaces clos doit, dans la mesure du possible, satisfaire à au moins un
des critères suivants :
• L’air dans l’espace clos contient au moins 19,5 % d’oxygène en volume, la LIE est en
dessous de 10 % et la concentration de chaque substance dangereuse ou polluante
présente dans l’atmosphère de l’espace est inférieure aux critères acceptables figurant
dans l’autorisation (inférieure à toutes les limites d’exposition dans la plupart des cas);
• En vertu d’une norme consensuelle reconnue par le secteur (par exemple, API, ANSI,
LCPE).
L’installation d’un système de ventilation pour un espace clos est cruciale pour s’assurer de son
efficacité et minimiser ou contrôler les risques et les expositions. Tenir compte de ce qui suit :
• La source d’air doit être canalisée de manière à être délivrée à la zone de travail et
l’évacuation d’air doit pouvoir capturer tous les polluants susceptibles d’être générés par
les travaux; La hotte ou le conduit de ventilation doit être placé à une distance de 300 mm
de la source du ou des polluants.
• Souvent, le moyen le plus efficace consiste à faire entrer l’air à l’intérieur de l’espace clos
puis à l’expulser; Si un polluant (vapeurs de pétrole brut, par exemple) est plus lourd que
l’air, la stratégie de ventilation doit être de forcer l’air par le haut et de le canaliser vers
l’extérieur depuis le bas de l’espace. Toutefois, si le polluant (le méthane, par exemple)
est plus léger que l’air, il aura tendance à s’accumuler en haut de l’espace. La stratégie de
ventilation doit donc être de forcer l’air par le bas et de l’extraire par le haut de l’espace;
• La ventilation doit être, dans la mesure du possible, continue si une ou plusieurs sources
d’atmosphère dangereuse existent toujours ou si les activités dans l’espace clos génèrent
des polluants ou des risques qui créent une atmosphère dangereuse;
• Lorsqu’un espace clos ne possède qu’un seul trou d’homme ou ouverture et qu’il présente
des obstructions intérieures diminuant l’efficacité de la ventilation avec apport d’air neuf, il
est recommandé d’utiliser une ventilation aspirante locale avec une hotte et une conduite
de captage placée à la source des polluants;
• Il se peut que les espaces clos contenant des gaz ou vapeurs inflammables aient à être
purgés avec du gaz inerte avant qu’il soit possible de les ventiler avec de l’air. Si des gaz
inertes (de type azote, argon ou dioxyde de carbone) sont utilisés pour mettre en
atmosphère inerte l’espace clos, celui-ci doit être bien ventilé à la fin de la mise en
atmosphère inerte. L’atmosphère doit alors être vérifiée préalablement à l’accès des
travailleurs autorisés à l’espace;
• S’assurer que les activités de ventilation ne créent pas de nouveaux dangers. Par exemple,
il est possible de placer des épurateurs au niveau de la sortie de l’évacuation pour éviter
l’accumulation de polluants dans d’autres endroits;
• Si le site dispose d’une autorisation pour les émissions atmosphériques, ces dernières ne
doivent pas enfreindre les conditions d’obtention de cette autorisation. Pour de plus amples
renseignements, s’adresser au service de l’Environnement;
• S’assurer que l’air d’appoint (frais) pour l’espace clos est exempt de polluants. L’air
d’appoint est susceptible d’être contaminé par :
o L’air évacué qui transporte des polluants depuis les travaux réalisés à l’intérieur de
l’espace clos;
o L’échappement de tout équipement voisin ou proche fonctionnant à l’essence,
comme des générateurs, des compresseurs d’air et des camions de pompage ou
d’autres véhicules;
o Des vapeurs ou des substances provenant d’opérations ou de processus voisins ou
proches, telles que vapeurs organiques de la peinture, la silice des opérations de
projection à proximité et le plomb, lors d’activités de décapage de peinture;
Si ces valeurs sont dépassées pendant des activités de travail à chaud, le travail à chaud doit
être interrompu et ne reprendre que si les conditions sont considérées comme sécuritaires, pour
continuer le travail. Cette conclusion doit être fondée sur des tests supplémentaires ou ultérieurs
sur l’air.
Lorsqu’il effectue des travaux à chaud, un surveillant d’incendie qualifié doit patrouiller dans la
zone entourant l’espace clos jusqu’à ce que tous les risques d’incendie soient éliminés,
conformément à la norme sur les travaux à chaud et les sources d’inflammation. Des extincteurs
d’incendie d’une puissance suffisante sont obligatoires dans la zone environnante, conformément
à la norme de préparation aux situations d’urgence.
• Protéger les travailleurs contre le contact avec des pièces d’équipement qui se déplacent
à l’intérieur de l’espace clos en débranchant l’équipement de sa source d’alimentation, en
mettant l’équipement hors tension en s’assurant qu’il n’y a pas d’énergie stockée, en
verrouillant et en étiquetant toutes les sources d’énergie;
• D’autres moyens adéquats de protection des travailleurs et de prévention des risques sont
nécessaires si les mesures de contrôle ci-dessus ne sont pas envisageables;
• Chaque travailleur accédant à l’espace doit utiliser un baudrier complet adapté et, le cas
échéant, être attaché à un cordage de sécurité, en vertu de la norme de protection contre
les chutes;
• Si un cordage de sécurité est utilisé, il doit être surveillé par un autre travailleur qualifié
pour les procédures de secours prévues;
• Un appareil mécanique de levage, pour les opérations de secours, doit être situé à l’entrée
de l’espace clos et disponible pour être utilisé pendant un sauvetage; cet appareil doit être
placé à l’entrée chaque fois qu’un ou plusieurs travailleurs se trouvent dans l’espace clos;
• Si l’utilisation d’un baudrier complet ou d’un cordage de sécurité est susceptible de créer
des risques supplémentaires, il faut élaborer et mettre en œuvre une autre technique de
sauvetage.
• Le personnel chargé des opérations de secours doit être averti avant l’entrée des
travailleurs dans l’espace clos et au moment où tous les travailleurs ont quitté l’espace;
• En cas d’entrée dans plusieurs espaces clos, il suffit d’avertir le personnel de secours pour
qu’il soit sur place, en état d’alerte, sauf si l’espace clos est classé comme étant une
atmosphère à danger élevé (DIVS);
• S’il y a une probabilité d’opérations de secours à l’entrée, dans une atmosphère présentant
un danger élevé (DIVS), l’équipe de secouristes doit alors se tenir dans l’espace clos tout
au long de l’entrée. L’équipe de secouristes doit porter un EPI, y compris un ARI ou un
APRA avec une bouteille d’air comprimé de secours et des masques respiratoires à portée
de la main;
• Un secouriste ne peut entrer dans l’espace clos que s’il y a au moins un autre secouriste
à l’extérieur pour lui prêter assistance;
• Dans le cas où l’opération de secours nécessite d’entrer en personne dans l’espace clos,
en plus du surveillant de l’entrée, il faudra faire intervenir un secouriste pour procéder aux
opérations de secours (c’est-à-dire que le secouriste entre pour évacuer la personne et le
surveillant de l’entrée reste à l’extérieur pour lui prêter main-forte);
• Une fois les opérations de secours lancées, le responsable sur place est soit (a) un
superviseur de l’entrée possédant des connaissances sur la procédure des opérations de
secours, soit (b) un secouriste qualifié;
• C’est la plus ancienne personne, occupant le poste le plus élevé et qui n’est pas
directement impliquée dans les opérations de secours, qui doit déclencher le plan
d’intervention d’urgence propre au site;
• L’équipe de secouristes qualifiée pour les opérations en espace clos reste responsable
des opérations de secours jusqu’à ce que la personne à l’intérieur soit évacuée;
• Les secouristes doivent porter un ARI ou un APSA avec une bouteille d’air comprimé de
secours, dans tout espace clos où l’atmosphère présente un danger inconnu ou élevé
(DIVS);
• Les ouvriers qui entrent dans un espace, évalué comme une « atmosphère présentant un
danger élevé (DIVS) », doivent porter un baudrier de sécurité, solidement attaché à une
corde de sécurité;
• Le surveillant de l’espace clos doit veiller à ce que la corde de sécurité ne s’emmêle pas
au moment d’entrer dans l’espace et pendant les travaux;
Remarque : Ces consignes relatives aux cordes de sécurité sont également valables pour les
espaces « Atmosphère présentant un danger faible (espace restreint) ou un danger modéré (non-
DIVS », où les risques physiques (par exemple, travail en hauteur, engloutissement, piégeage)
peuvent être maîtrisés de manière efficace avec une corde de sécurité.
• S’assurer que toutes les personnes concernées (travailleurs, surveillants des espaces clos
et secouristes) se sont familiarisées avec le plan;
Remarque : Un même plan d’opérations de secours peut concerner plusieurs espaces clos
présentant les mêmes propriétés et les mêmes risques.
• Le plan du site;
• Le nom des personnes qui seront sur place pour les opérations de secours;
• La méthodologie de communication;
Fréquence et conditions requises pour les exercices, telles que définies dans les exigences
réglementaires pour cette juridiction.
• Procéder à des dernières inspections visuelles pour vérifier qu’il n’y a plus de personnel
ou d’équipement à l’intérieur de l’espace avant la fermeture;
• S’assurer que toutes les autorisations actives sont officiellement closes avec les signatures
requises.
• Tous les risques spécifiquement identifiés, ainsi que l’expérience avec l’espace, comme la
connaissance des conditions dangereuses;
• Les schémas de l’isolation (identifier les points d’isolement, les ruptures de conduites et
les points morts);
• Les procédures pour les travaux en espace clos (par exemple, le Guide d’exploitation et
d’entretien GEE).
7.0 FORMATION
Le personnel travaillant sur le terrain doit bien connaître cette norme et peut recevoir une formation
applicable en accord avec la matrice de formation de sécurité. Consultez les programmes et les
grilles de formation en santé et sécurité pour obtenir de plus amples renseignements et connaître
les exigences en matière de renouvellement de la certification.
Les examens techniques doivent solliciter les commentaires des employés de terrain
n’appartenant pas à la direction afin de garantir l’efficacité de la norme.
10.0 RÉFÉRENCES
Code de pratiques pour les espaces clos de l’Association canadienne des producteurs pétroliers
11.0 ANNEXE
11.1 IDENTIFICATION D’UN ESPACE CLOS
YES
If there are permanent lighting fixtures, manual controls or control panels, workbench or
desk, heating or ventilation systems (for human comfort), a doorway or staircases, or other
YES
features clearly designed to make it a usable and accessible working area—any one of
these suggest it is designed for workers to work in it. If on the other hand you need to bring
a flashlight or portable lamp, set up a temporary ladder, or in normal operations the space
is used to hold or move products and could not have a human inside it, this is not a place
designed for workers to work in it. It is not “designed or intended for human occupancy”.
NO
Does the space have limited or restricted means for entry or exit?
If a worker has to crawl, climb, twist, or take other unusual measures to get in or out of the
space or to get the required work done inside the space, this counts as restricted entry or
exit. NO
The key to this test is to think about potential hazards in the space, how quickly they could
develop, and if they did, what would it take for a worker to escape or a worker to be carried
out. If there would be complications administrating first aid or carrying out a worker (e.g.,
you would have to lift them up over equipment or steeply angle them up or down a ladder
or out the exit) or rescue would require SCBA and SCBA packs that would have to be
removed to get in or out – you have a case of restricted means for entry or exit.
YES
Is there something about the space that makes it potentially hazardous? This would
include:
• Something about its design, construction, location, or potential atmosphere,
• Something about the materials or substances within it, or
• Some other conditions affecting the space.
NO
There has to be an identifiable potential hazard to fully meet the definition of a confined
space. If there is potential for toxic or combustible gases or liquids collecting, high or low
oxygen levels, dust/particles in the air at hazardous levels, water or other liquids creating a
drowning hazard, physical configuration that could trap a worker, or other type of
hazardous energy sources threatening worker safety (pressure, heat, electrical, gravity,
etc.), then the answer here is “Yes”.
YES
6.4.2 Ajout :
Si des ouvriers rencontrent une atmosphère
DIVS lors d’une entrée dans une
atmosphère présentant un danger modéré
(non-DIVS), ils doivent quitter l’espace. En
outre, des contrôles supplémentaires doivent
être mis en place pour atténuer le danger et
abaisser les niveaux en dessous du DIVS. Si
ce niveau ne peut être atteint, l’approbation
du directeur (ou de son remplaçant désigné)
est requise avant de pouvoir entrer dans une
atmosphère présentant un danger élevé.
6.9.2 Si la première vérification atmosphérique ne Si les niveaux à l’entrée ne sont pas DIVS,
peut être effectuée de l’extérieur de l’espace les personnes autorisées à entrer peuvent
clos, procéder à un premier test, en fonction continuer à avancer dans l’espace sous air,
des conditions à ce moment-là, avec le sans l’approbation du directeur (ou de son
niveau de protection respiratoire approprié. représentant désigné) jusqu’à ce qu’elles
S’il n’est pas possible de le déterminer ou de rencontrent une atmosphère DIVS. Si elles
l’évaluer adéquatement, porter un APRA ou rencontrent une atmosphère DIVS lors de la
un ARAA. première vérification, les personnes
Dans la mesure du possible, effectuer une autorisées à entrer doivent quitter l’espace et
surveillance atmosphérique complète à considérer l’atmosphère comme
différents endroits et à différentes hauteurs représentant un risque élevé (DIVS),
de l’espace. Consulter la norme des tests nécessitant l’approbation du directeur (ou de
atmosphériques et les recommandations du son représentant désigné) avant d’entrer.
fabricant lors de la surveillance
Enbridge considère tous les espaces comme
atmosphérique. Tenir également compte des
étant des atmosphères présentant un danger
temps de réponse, de la longueur du tuyau,
élevé (DIVS) avant d’effectuer l’entrée
des accessoires, de la fonctionnalité du
initiale; toutefois, l’approbation du directeur
détecteur, etc.
(ou de son représentant désigné) n’est pas
nécessaire lorsqu’il s’agit d’effectuer la
première surveillance atmosphérique de
l’espace jusqu’à confirmation d’une
atmosphère dangereuse (DIVS).
<FIN DU DOCUMENT>
Contrôle d’énergie
dangereuse
Information interne
NORMES EN MATIÈRE DE CONTRÔLE D’ÉNERGIE DANGEREUSE No de la version : 1.0
Date de la version :2019-03-30
Information interne
NORMES EN MATIÈRE DE
No de la version : 1.0
CONTRÔLE D’ÉNERGIE
Date de la version :2019-03-30
DANGEREUSE
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NORMES EN MATIÈRE DE
No de la version : 1.0
CONTRÔLE D’ÉNERGIE
Date de la version :2019-03-30
DANGEREUSE
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CONTRÔLE D’ÉNERGIE
Date de la version :2019-03-30
DANGEREUSE
1.0 OBJECTIF
La norme relative au contrôle de l’énergie dangereuse prévoit des exigences minimales pour
protéger les travailleurs contre l’exposition à l’énergie dangereuse lorsqu’ils interagissent avec
l’équipement et les systèmes d’exploitation (c.-à-d. l’installation, le retrait, la modification,
l’entretien ou la réparation de l’équipement ou des systèmes). Ces expositions proviennent de
sources d’énergie actives ou accumulées, ou de la remise sous tension ou de la réactivation
inattendue de sources d’énergie.
Cette norme prévoit en outre des exigences minimales pour éviter que l’équipement et les
systèmes ne soient mis en service par inadvertance jusqu’à ce que toutes les opérations
nécessaires pour remettre l’équipement en service soient terminées. Elle prévoit également des
exigences minimales pour protéger les systèmes (tuyauterie, électricité) contre toute dégradation
lorsque les voies d’écoulement des sources d’énergie doivent être temporairement déviées de
leur configuration opérationnelle normale.
2.0 PORTÉE
La présente norme s’applique à tous les OL et à tous les employés qui doivent effectuer des travaux
de verrouillage/étiquetage ou qui sont concernés par le verrouillage/étiquetage du matériel et des
systèmes, pour des raisons de sécurité personnelle, opérationnelle ou pour la sécurité des
procédures. Elle ne s’applique pas aux travaux sur de l’équipement branché à un cordon ou à une
prise, ni aux opérations de robinetterie à chaud impliquant le transport et la distribution de produits
par oléoduc.
Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les exigences en matière de santé et de
sécurité d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant a
une norme ou une politique de santé et de sécurité substantiellement différente de celle d’Enbridge,
il doit respecter les exigences les plus strictes. Les entrepreneurs et les sous-traitants sont toujours
tenus de se conformer aux exigences de toutes les lois applicables relatives à la présente norme.
Au cas où la norme d’un entrepreneur ou d’un sous-traitant surpasse les exigences de la présente
norme, Enbridge peut, à sa seule discrétion, choisir d’adopter la norme de l’entrepreneur ou du
sous-traitant pour tout contrat ou ordre de travail.
Norme relative à l’autorisation d’exécuter des travaux en toute sécurité et à l’autorisation de travail
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Travailleur concerné : un travailleur dont le travail exige qu’il utilise ou fasse fonctionner de
l’équipement modifié, entretenu, ou réparé par d’autres personnes.
Procédure d’isolation de remplacement : toute procédure utilisée pour l’isolation qui ne répond pas
aux exigences de l’isolation positive.
Obturation : l’obturation consiste à insérer une barrière physique à travers la section de tuyau, de
sorte que le matériau ne peut circuler au-delà de ce point. Les obturations doivent être conçues
pour contenir la pression nominale de la tuyauterie du système sous pression.
Mise hors tension : processus utilisé pour débrancher et isoler un système d’une source
d’énergie afin d’empêcher la libération de cette énergie.
Système de double isolation et purge (DIP) : lorsque deux surfaces d’assise, en position fermée,
assurent l’étanchéité contre la pression des deux côtés avec un système de ventilation ou
d’évacuation de la cavité située entre ces surfaces d’assise. Le système DIP peut être mis en
place avec une seule vanne ou avec deux vannes avec une purge entre les deux.
Sous tension : relié à une source d’énergie ou contenant une énergie résiduelle ou accumulée.
Dispositif d’isolation d’énergie : dispositif mécanique qui empêche physiquement la transmission
ou la libération d’énergie.
Copies non contrôlées si imprimées ou téléchargées
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Cadenas pour le matériel : cadenas pour le matériel de n’importe quelle couleur, autre que le rouge,
avec un numéro d’identification unique gravé. Ils peuvent avoir les mêmes clés
Verrouillage groupé : verrouillage utilisé lorsque plusieurs travailleurs ou corps de métier effectuent
la maintenance, l’entretien ou la réparation d’une pièce de matériel ou d’un système.
Loquets (verrous à ciseau) : dispositif mécanique servant à fixer un dispositif d’isolation d’énergie
en position lorsqu’il est installé avec un ou plusieurs cadenas.
Énergie dangereuse : toute source d’énergie active ou accumulée qui peut être dangereuse pour
les personnes, les biens ou les opérations.
Boîtier de sécurité : boîtier servant à ranger en toute sécurité les clés des cadenas et les cadenas
non utilisés des ensembles de verrous.
Responsable de verrouillage (LOA) : personne (une par quart de travail) devant être un travailleur
autorisé et qui est responsable de la coordination générale et de la mise en œuvre des travaux
d’isolation et de verrouillage nécessaires pour contrôler les énergies dangereuses, conformément
à la présente norme.
Isolation positive : isolation du fluide dangereux sous pression (liquide ou gaz) par obturation,
colmatage ou avec un système de double isolation et purge (DIP).
Qualifié : travailleur qui détient un baccalauréat, un certificat ou un statut professionnel ou qui, par
ses connaissances approfondies, sa formation ou son expérience, a démontré ses compétences
en matière de résolution de problèmes reliés à la question en cause, au travail ou au projet.
Cadenas individuels rouges : cadenas individuels qui ont les mêmes clés et servent à protéger les
personnes. Les cadenas individuels rouges sont attribués à une seule personne.
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Verrouillage simple : verrouillage consistant en un seul cadenas pour les travaux qui ne nécessitent
pas un système ouvert ou une haute tension (au-dessus de 600 volts pour les États-Unis et de
750 volts pour le Canada) et pour lesquels il suffit d’isoler une seule source d’énergie.
Énergie résiduelle ou accumulée : énergie résiduelle qui reste dans le matériel ou les systèmes
jusqu’à ce qu’un dispositif d’isolation de l’énergie soit utilisé ou installé de façon à la libérer, la
déconnecter, la retenir ou la dissiper.
Étiquetage : mise en place d’un système d’avertissement bien visible, telle une étiquette, pouvant
être fixé solidement à un dispositif d’isolation d’énergie conformément à une procédure établie,
pour signaler que le dispositif d’isolation d’énergie et le matériel en question ne peuvent être utilisés
tant que l’étiquette n’est pas retirée.
Niveau d’énergie zéro : élimination de toute l’énergie active et accumulée à l’intérieur et en direction
du matériel ou d’un système.
• Veiller à ce que les employés, les entrepreneurs et les sous-traitants sous leur contrôle
connaissent et respectent cette norme, en procédant à des inspections officielles et
des inspections officieuses;
• Veiller à ce que le matériel et les systèmes qui doivent être entretenus et réparés soient
isolés avant le début des travaux;
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• Vérifier l’isolation (faire le test pour s’assurer que le niveau d’énergie est bien zéro);
• Veiller à ce que tous les travailleurs autorisés travaillant sur du matériel et des
systèmes en cours de maintenance, d’entretien ou de réparation verrouillent et
étiquettent les points d’isolation appropriés ou apposent un verrou sur un boîtier de
verrouillage spécifique;
• Suivre les directives du responsable de verrouillage (LOA) pour toutes les activités
liées à l’isolation et au verrouillage;
• Confirmer que les tests nécessaires ont été effectués pour vérifier que les sources
d’énergie dangereuses ont été isolées avant de poser des cadenas individuels et des
étiquettes au niveau des points d’isolation du matériel et des systèmes ou du boîtier
de verrouillage spécifique;
• Poser un cadenas individuel et une étiquette sur chaque point d’isolation mentionné
sur le formulaire d’isolation de l’énergie ou sur un boîtier de verrouillage spécifique
avant de faire des travaux sur du matériel ou un système devant être isolé, verrouillé
ou étiqueté;
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• Retirer les cadenas individuels et les étiquettes apposés aux points d’isolation ou sur
un boîtier de verrouillage lorsque le travail est terminé ou à la fin de chaque journée
ou quart de travail (la première échéance étant retenue), sauf autorisation contraire
prévoyant de laisser les cadenas individuels en place pour des travaux excédant une
journée ou un quart, conformément aux limites stipulées par cette norme;
• Faire office de responsable de verrouillage (LOA) lorsqu’il travaille seul ou est chargé
de cette fonction pour un verrouillage groupé ou une isolation à distance.
• Mettre en œuvre une norme de contrôle efficace en matière d’énergie dangereuse qui
satisfait ou dépasse toutes les exigences réglementaires en vigueur et les exigences
établies dans la présente norme;
• Par le biais d’inspections officielles et officieuses, veiller à ce que les travailleurs sous
leur contrôle connaissent et respectent les exigences de la norme en matière de
contrôle des énergies dangereuses et les exigences applicables de la présente norme;
• Veiller à ce que les travailleurs reçoivent une formation sur le contrôle de l’énergie
dangereuse, si nécessaire, et présenter un rapport de formation sur demande;
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• Veiller à ce que les pratiques de travail comprises dans la présente norme respectent
ou dépassent les exigences législatives imposées par la juridiction où les travaux sont
effectués;
6.0 GÉNÉRAL
La mise en œuvre de processus appropriés d’isolation d'énergie, en conjonction avec des
processus efficaces de verrouillage et d’étiquetage, est nécessaire pour circonscrire les dangers
que peut représenter une exposition à une énergie dangereuse pour les personnes, les biens et
les processus. Les effets des énergies dangereuses à contrôler sont notamment les suivants :
A. Blessures corporelles causées par l’exposition à une source d’énergie dangereuse lors
de la mise en marche involontaire du matériel et des systèmes (oléoducs, électricité,
etc.) pendant l’installation, la modification, l’entretien, la réparation ou le service;
B. Des dégâts sur le matériel et des conséquences sur la sécurité des procédures parce
que les mesures suivantes n’ont pas été prises :
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6.1 ISOLATION
Le tableau suivant fournit une liste des types d’énergie dangereuse qui doivent être contrôlés au
moyen de procédés d’isolation et de verrouillage, ainsi que des exemples de sources et de
méthodes typiques pour l’isolation.
Pression/chimie/biologie/thermi
que : Fermer les
pompes/compresseurs, fermer
les vannes, dépressuriser le
Systèmes d’oléoducs et Pression : Pompes, système, vidanger le produit,
matériel connexe compresseurs, oléoducs, désaccoupler les oléoducs,
réservoirs, vannes, etc. procéder aux obturations et
colmatages, utiliser des outils
Mécanique : Axes de pompe
homologués pour l’isolation
rotatifs, mélangeurs de réservoir,
vannes en mouvement, etc. Remarque : Voir la section 6.1.1
ci-dessous pour les exigences
Électrique : Courant alternatif
en matière d’isolation de
induit, charge électrostatique
sécurité des travaux pour les
Chimique : Produit dans les systèmes d’oléoducs
pompes, les oléoducs, les
réservoirs, les vannes, etc.
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Électrique : Systèmes
électriques
Le degré d’isolation requis pour contrôler l’énergie dangereuse dépendra du but de l’isolation
(protection individuelle, protection du matériel ou gestion des trajets d’écoulement) et de la portée
des travaux (le cas échéant) effectués sur les appareils et systèmes. L’isolation des sources
d’énergie active peut être obtenue par le biais d’un ou de plusieurs dispositifs d’isolation d’énergie.
L’isolation de l’énergie accumulée nécessitera que l’énergie soit purgée (ventilation des tuyaux,
mise à la terre électrique, etc.) ou retenue/sécurisée par d’autres moyens (blocage mécanique).
Les dispositifs d’isolation d'énergie sur le matériel doivent pouvoir être verrouillés ou étiquetés à
l’extérieur, ce qui signifie que le dispositif de verrouillage et l’étiquette peuvent être fixés ou sont
munis d’un mécanisme de verrouillage intégré.
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Lorsqu’il existe un risque d’accumulation de pression thermique dans une tuyauterie isolée, un
plan de gestion des risques de pression thermique et un plan de communication doivent être
soumis au CCO avec la demande de planification et de validation des coupures (COPAS). Le
plan de communication comprendra des dispositions permettant à l’opérateur du CCO de
communiquer avec le personnel sur le terrain participant aux travaux, si des pressions
thermiques croissantes supérieures aux limites préétablies sont identifiées dans des installations
isolées.
• Être capable de résister à l’environnement dans lequel il sera exposé pendant la durée
de l’exposition prévue;
• Être suffisamment non négligeable pour empêcher son retrait sans l’usage d’une force
excessive ou de techniques inhabituelles (c’est-à-dire des coupe-boulons, des outils
de coupe de métal).
Toute modification du matériel de LOTO est une infraction grave et entraînera des mesures
disciplinaires.
6.2.2 CADENAS
Les quatre types de cadenas utilisés pour le LOTO afin de sécuriser un dispositif d’isolation dans
la position appropriée sont les cadenas individuels rouges, les ensembles de verrous rouges, les
cadenas et les ensembles de verrous pour appareils.
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Les ensembles de verrous rouges auront des combinaisons identiques, avec une même clé pour
tous les verrous. Chaque cadenas d’un ensemble de verrous est identifié de façon unique dans
l’ensemble. Les groupes de travail peuvent attribuer des ensembles de verrous rouges aux
travailleurs de manière exclusive (en gravant le nom du travailleur ou un numéro d’identification
unique sur le cadenas) ou peuvent en faire des ensembles de verrous collectifs rouges qui peuvent
être utilisés par tous les travailleurs. Ils sont couramment utilisés dans des situations de LOTO de
groupe, ou un LOTO avec plusieurs points d’isolation. Plus d’un ensemble de verrous peut être
utilisé au cours d’une isolation. Les ensembles de verrous doivent être enfermés dans le boîtier de
sécurité. Les clés des cadenas individuels/ensembles de verrous rouges ne doivent pas être
dupliquées.
Les cadenas pour appareils sont déverrouillés individuellement avec une clé par serrure ou
plusieurs clés identiques pour un ensemble de verrous pour matériel. Quand ils font partie d’un
ensemble, tous les ensembles de verrous doivent être identifiés de façon unique. Les cadenas
pour appareils peuvent avoir plusieurs copies de clés; les clés sont remises aux employés dans le
service/emplacement où les verrous pour le matériel sont utilisés. Les cadenas de matériel sont
utilisés dans les cas suivants :
Si un travailleur autorisé met en isolation les appareils/le matériel pour un autre groupe de travail
ou un entrepreneur, mais n’effectue pas le travail lui-même (comme par exemple un électricien qui
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verrouille pour un mécanicien), il peut utiliser des verrous de matériel aux points d’isolation. Le
groupe de travail est responsable de mettre les cadenas individuels rouges aux points d’isolation.
Il est interdit d’effectuer des travaux sur du matériel ou des systèmes isolés avec un seul cadenas
de matériel.
6.2.3 ÉTIQUETTES
Les étiquettes sont utilisées pour indiquer le service ou l’individu qui a isolé ou verrouillé une source
d’énergie. Un travailleur autorisé doit apposer une étiquette à chaque cadenas posé en vue d’un
verrouillage. Dans les cas où un dispositif d’isolation d'énergie ne peut pas physiquement loger un
cadenas, des étiquettes doivent être utilisées sans cadenas. Des étiquettes doivent être apposées
sur les obturateurs ou les colmatages installés pour l’isolation et sur les vannes de tuyauterie
auxiliaires utilisées plusieurs fois pour l’évacuation et la ventilation. Les étiquettes utilisées à ces
fins peuvent être utilisées sans cadenas. L’emplacement de chaque étiquette doit être documenté
sur le formulaire d’isolation d'énergie, de même que la position du matériel avant le début des
travaux et lorsque les travaux sont terminés.
• Suffisamment solides pour éviter leur retrait involontaire ou accidentel; Remplacées si elles
sont abîmées par les intempéries ou qu’elles deviennent illisibles.
• Photo;
• Nom;
• Service ou poste;
• Numéro de téléphone.
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Une étiquette générique peut être utilisée au lieu d’une étiquette d’identification avec photo si le
travailleur autorisé n’a pas d’étiquette d’identité avec photo disponible, et qui devra, au minimum,
comporter :
• Nom;
• Service ou poste;
• Numéro de téléphone;
• Personne-ressource du service;
Une pièce d’identité avec photo ou une étiquette générique doit être apposée sur chaque cadenas
individuel rouge placé sur le boîtier de sécurité.
• Date de la demande;
• Motif de l’isolation.
6.2.5 CÂBLES/BARRES/CHAÎNES
La résistance, le diamètre et le cheminement des câbles, barres ou chaînes doivent être suffisants
pour empêcher le retrait sans outils et maintenir le dispositif d’isolation d’énergie dans la position
appropriée.
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Dans certaines situations, plusieurs dispositifs d’isolation d’énergie peuvent être verrouillés à
proximité les uns des autres et doivent être sécurisés en même temps. Une approche consiste à
utiliser un verrou pour sécuriser chaque dispositif d’isolation d’énergie dans sa position d’arrêt ou
de sécurité. Une autre pratique acceptable est de passer un câble, une barre ou une chaîne à
travers les points de verrouillage des dispositifs d’isolation d’énergie (une fois dans la position
appropriée), puis de fixer, à l’aide d’un verrou, le câble, la barre ou la chaîne pour empêcher le
retrait.
Il n’y a aucune limite sur la longueur du câble, d’une barre ou d’une chaîne qui est acceptable, ou
sur le nombre maximum de dispositifs d’isolement d’énergie qui peut être fixé à un moment donné.
Le système doit fournir un niveau de protection des travailleurs qui est au moins aussi bon que s’il
y avait un dispositif de verrouillage individuel sur chaque dispositif d’isolation d’énergie.
Chaque travailleur autorisé qui est requis de travailler sur le système doit mettre un cadenas
individuel sur le boîtier de sécurité. Ainsi, les clés ne peuvent être retirées du boîtier de sécurité
tant que chaque employé n’a pas retiré son cadenas individuel.
Lorsque plusieurs travaux sont effectués sur du matériel ou des systèmes isolés, un LOTO distinct
est requis et doit être documenté pour chaque tâche. Un responsable de verrouillage doit être
désigné pour chaque tâche. Chaque responsable de verrouillage doit placer son cadenas
individuel sur chaque dispositif d’isolation d'énergie, y compris les dispositifs qui sont des points
d’isolation communs pour plusieurs travaux. La nécessité pour les responsables de verrouillage de
placer un cadenas individuel sur les boîtiers de sécurité de leurs homologues, en plus de verrouiller
chaque dispositif d’isolation d'énergie, doit être déterminée au cas par cas lors de la réunion de
contrôle et de coordination.
Les travailleurs autorisés doivent être au courant de l’emplacement du boîtier de sécurité en tout
temps.
• Verrouillés;
• Scellés;
• Facilement identifiables;
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• Utilisés pour stocker la clé des ensembles de verrous et tous les ensembles de verrous
non utilisés;
Les travaux de plus grande envergure nécessitant plusieurs travailleurs peuvent avoir besoin d’un
boîtier de sécurité secondaire en plus du boîtier de sécurité principal. Au lieu d’avoir tous les
travailleurs autorisés LOTO au boîtier de sécurité principal, les travailleurs peuvent accomplir les
tâches de LOTO à un boîtier de sécurité secondaire installé par leur chef d’équipe (par exemple,
le chef d’équipe installe un cadenas individuel sur le boîtier principal puis met leur clé du cadenas
individuel dans un boîtier de sécurité secondaire). Les travailleurs autorisés qui font partie de cette
équipe doivent accomplir les tâches de LOTO au boîtier de sécurité secondaire.
Le verrou personnel et l'étiquette du responsable de verrouillage sont toujours les premiers sur le
boîtier de sécurité et les derniers à être enlevés du boîtier de sécurité. Le verrou du responsable
de verrouillage doit toujours être placé au point de sécurité du boîtier de sécurité.
Le responsable de verrouillage, ou la personne qu’il aura désignée, sera le premier à apposer des
cadenas individuels ou des ensembles de verrous rouges sur chaque dispositif d’isolation d'énergie
ou boîtier de sécurité utilisé comme point unique d’isolation, une fois l’isolation vérifiée. Une fois le
premier verrouillage terminé, chaque travailleur autorisé qui effectue des travaux sur les machines,
le matériel et les systèmes isolés doit ensuite installer son propre cadenas sur chaque dispositif
d’isolation d'énergie ou dans un boîtier de sécurité, le cas échéant.
Une fois les travaux terminés, chaque travailleur autorisé qui a apposé un cadenas doit le retirer
du dispositif d’isolation d’énergie ou du boîtier de sécurité. Le responsable de verrouillage sera la
dernière personne à retirer son cadenas individuel ou son ensemble de verrous rouges des
dispositifs d’isolation d'énergie. Avant de le faire, il doit s’assurer que :
• Tous les dispositifs d’isolation d’énergie ont été remis dans leur position de
fonctionnement appropriée;
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• Tout le personnel concerné a été informé du plan de remise sous tension. Cela inclut
l’avis au CCO (Centre de contrôle des opérations) tel que prévu dans la présente
norme (dans le cas, par exemple, où le matériel se trouve sur un trajet d’écoulement
pour lequel le CCO est responsable du contrôle ou des opérations).
Les vannes d’oléoducs auxiliaires qui doivent être actionnées plusieurs fois pour la ventilation et
l’évacuation après l’isolation initiale ne peuvent être actionnées que par le responsable de
verrouillage, ou la personne qu’il a désignée, et doivent avoir une étiquette (aucun cadenas requis).
L’emplacement de ces vannes et le nom de la personne autorisée à les faire fonctionner doivent
également être indiqués sur le formulaire d’isolation d'énergie. Lorsque le formulaire d’isolation
d'énergie est utilisé pour documenter les étapes d’arrêt et d’isolation, les étapes d’ouverture et de
fermeture des vannes de vidange et d’évacuation doivent être indiquées sur le formulaire d’isolation
d'énergie. Lorsque les étapes d’isolation de l’arrêt sont documentées ailleurs (comme pour le
modèle de planification des travaux du système ouvert) et que le formulaire d’isolation d'énergie a
pour seul objet de répertorier les points d’isolation, il faut indiquer sur le formulaire d’isolation
d'énergie l’état des vannes de purge ou d’arrêt, Ouvert/Fermé (O/F) « pendant l’isolation ».
Un travailleur qui installe un cadenas rouge individuel est la seule personne autorisée à retirer le
cadenas et l’étiquette (exception faite pour l’isolation à long terme à l’usage de l’entrepreneur,
comme il est indiqué à la section 6.6). Un travailleur ne peut pas apposer un cadenas pour le
compte d’une autre personne et ne peut retirer le cadenas d’une autre personne que s’il y est
autorisé conformément aux exigences du formulaire d’autorisation de retrait de cadenas (voir
section 6.7.2).
Lorsqu’un boîtier de sécurité est utilisé, les cadenas rouges individuels peuvent être laissés sur
tous les dispositifs d’isolation d'énergie à condition que tous les cadenas individuels soient retirés
du boîtier et que le cadenas individuel du responsable de verrouillage soit remplacé par un cadenas
pour le matériel.
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Si la modification de la portée des travaux a une incidence sur la sécurité de l’isolation ou la sécurité
des travailleurs, les formulaires d’isolation d'énergie doivent être mis à jour et les travailleurs
autorisés concernés doivent être avisés.
L’inspection annuelle doit être effectuée par un travailleur autorisé autre que le travailleur utilisant
la procédure de contrôle de l’énergie faisant l’objet de l’inspection. L’inspecteur doit procéder à
l’inspection avec les travailleurs autorisés et concernés par le(s) LOTO inspecté(s).
6.6 ENTREPRENEURS
Les travailleurs autorisés d’Enbridge doivent utiliser le matériel de LOTO de l’entreprise pour isoler
les sources d’énergie en question avant que les entrepreneurs ne procèdent à l’entretien ou à la
maintenance du matériel sur les sites de l’entreprise. La seule exception à cette règle concerne le
cas où un entrepreneur sous contrat effectue des travaux sur des redresseurs de protection
cathodique. Les entrepreneurs qui ont été recrutés à cette fin sont autorisés à effectuer des LOTO
sans la supervision directe d’un employé ou représentant d’Enbridge, à condition que le LOTO
respecte toutes les exigences du LOTO d’Enbridge.
Les entrepreneurs peuvent se munir de leur propre matériel (c.-à-d. des cadenas individuels) pour
la partie du verrouillage qui les concerne; le LOTO pour un entrepreneur peut être effectué selon
l’une des méthodes suivantes :
L’entrepreneur :
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L’entrepreneur :
Une fois le LOTO terminé, le responsable de verrouillage vérifie que le matériel isolé est à un
niveau d’énergie zéro.
Les employés de l’entrepreneur qui quittent le site des travaux doivent retirer tous leurs cadenas
et leurs étiquettes des points d’isolation.
6.7 DOCUMENTATION
6.7.1 FORMULAIRE D’ISOLATION D’ÉNERGIE
Un formulaire d’isolation d'énergie doit être rempli pour tous les verrouillages, exception faite des
verrouillages simples. Si l’on utilise un verrouillage simple, l’étiquette fonctionnelle et la description
du dispositif à isoler et à verrouiller, ainsi que la position du dispositif avant l’isolation, pendant
l’isolation et avant la mise en marche, doivent être consignées dans l’évaluation du niveau de
danger sur le terrain (ENDT).
Le formulaire d’isolation de l’énergie doit être disponible pour tous les travailleurs qui effectuent le
verrouillage pendant les travaux.
Pour tous les travaux nécessitant une demande de planification et de validation des coupures
(COPAS), la personne qui planifie et coordonne les travaux doit s’assurer qu’une copie du
formulaire d’isolation d'énergie est envoyée au CCO avec la demande de planification et de
validation des coupures ainsi que les procédures d’arrêt, d’isolation et de mise en marche (si des
documents distincts sont disponibles). Si des modifications sont apportées au formulaire ou aux
procédures après leur envoi, le formulaire ou les procédures modifiés doivent être soumis de
nouveau au CCO. Une fois les travaux terminés et le matériel ou le système prêt à être remis en
service, le responsable de verrouillage ou la personne qu’il a désignée doit envoyer une copie du
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formulaire dûment rempli contenant les signatures et les initiales du CCO, à utiliser pour vérifier le
trajet d’écoulement avant la mise en service.
Le verrou ne peut pas être retiré tant que toutes les étapes de la procédure de retrait de verrou
abandonné n’aient été effectuées. Il est interdit à toute autre personne que le travailleur ou le
service auquel il appartient de retirer un cadenas à moins d’y avoir été autorisée.
Dans le cas où un cadenas est retiré de force par le biais du formulaire d’autorisation de retrait de
cadenas, on doit présumer que l’isolation d'énergie a été perdue et les travaux doivent être
suspendus jusqu'à ce que le responsable de verrouillage ou la personne qu’il a désignée procède
à une nouvelle vérification de l’isolation d'énergie. La personne dont le cadenas est retiré, ou le
service dont elle relève, doit en être avisé.
Consultez les programmes et les grilles de formation en santé et sécurité pour obtenir de plus
amples renseignements et connaître les exigences en matière de renouvellement de la
certification.
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La formation LOTO est obligatoire pour les travailleurs autorisés et doit être suivie avant l’entretien,
la maintenance, la modification ou la réparation de tout matériel ou système qui nécessite une
isolation d'énergie. Cette formation doit comporter un rappel des rôles et responsabilités du
responsable de verrouillage (LOA).
• Un changement de matériel;
• Une inspection régulière qui met en évidence des écarts ou des lacunes du travailleur
en matière de connaissances ou de mise en œuvre du contrôle de l’énergie.
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Les examens techniques doivent prévoir la participation d’employés ne faisant pas partie de la
direction sur le terrain pour garantir l’efficacité de la norme.
10.0 RÉFÉRENCES
États-Unis
Association américaine pour la sécurité des ingénieurs (American Society of Safety Engineers)
Canada
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NORMES EN MATIÈRE DE
No de la version : 1.0
CONTRÔLE D’ÉNERGIE
Date de la version :2019-03-30
DANGEREUSE
11.0 ANNEXE
ANNEXE A – PROCESSUS GÉNÉRAL DE VERROUILLAGE ET ÉTIQUETAGE
Préparation :
a. Le type;
b. L’importance;
• Identifier et localiser toutes les sources potentielles d’énergie qui doivent être isolées;
• Inspecter visuellement les composants du matériel sur lesquels les travaux sont
exécutés afin de vérifier les schémas;
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CONTRÔLE D’ÉNERGIE
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DANGEREUSE
correspondant au matériel et aux systèmes devant être mis hors service, isolés et
verrouillés doivent être examinés avec le responsable de verrouillage désigné. Le
responsable de verrouillage désigné doit procéder à une vérification du matériel et des
systèmes devant être mis à l’arrêt, isolés et verrouillés avant les travaux et sera
accompagné de la personne responsable de la planification ou de la coordination des
travaux si nécessaire (par exemple, dans le cas de verrouillages complexes).
2. Le responsable de verrouillage ou la personne qu’il a désignée doit faire parvenir les avis
requis juste avant de procéder à l’arrêt, à l’isolation et au verrouillage.
• Il doit aviser les travailleurs concernés qu’un verrouillage sera mis en place et expliquer
la raison du verrouillage, afin qu’il n’y ait aucune tentative de remise sous tension du
matériel sans autorisation expresse. Cela inclut l’avis au CCO (Centre de contrôle des
opérations) tel que prévu dans la présente norme (dans le cas, par exemple, où le
matériel se trouve sur un trajet d’écoulement pour lequel le CCO est responsable du
contrôle ou des opérations).
Isolation de l’énergie :
Remarque : S’assurer qu’il n’y a pas de risques supplémentaires qui sont créés lors
de l’arrêt.
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• Il doit verrouiller et étiqueter les dispositifs isolants dans une position sûre et sécurisée,
conformément aux procédures d’isolation et au formulaire d’isolation de l’énergie pour
éviter tout mouvement accidentel du dispositif;
• Il vérifie (teste) que le verrouillage est efficace en confirmant que le système est à zéro
énergie.
Remarque : Avant les tests de vérification, les travailleurs doivent se trouver dans un
endroit sécuritaire loin des appareils ou du matériel testés.
Si l’énergie zéro est impossible, la direction régionale doit examiner et approuver les
procédures de travail.
La vérification doit être effectuée avant le début des travaux et lors du changement de
quart.
Les travailleurs autorisés doivent être certains que l’isolation a été vérifiée avant de
commencer le travail et peuvent demander à voir un test ou qu’un test soit effectué à
tout moment pour confirmer l’isolation.
• Chaque travailleur autorisé qui effectue lui-même des travaux directement sur la
canalisation ou sur le matériel faisant l’objet d’un entretien ou d’une réparation doit
verrouiller et étiqueter chaque point d’isolation ou boîtier de verrouillage utilisé pour
les LOTO groupés.
• Faire des travaux sur le matériel et les systèmes qui ont été verrouillés et étiquetés.
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1. Les travailleurs autorisés retirent leurs dispositifs de LOTO de chaque point d’isolation ou
du boîtier de verrouillage (selon celui qui est utilisé) une fois leur travail sur le matériel ou
les systèmes terminé;
5. Le personnel autorisé de la société doit remettre les dispositifs d’isolation (tels que les
interrupteurs et les vannes) en position de fonctionnement pour la mise en service et retirer
les autres dispositifs de sécurité installés pour l’isolation;
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NORMES EN MATIÈRE DE
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CONTRÔLE D’ÉNERGIE
Date de la version :2019-03-30
DANGEREUSE
Le choix d’utiliser l’isolation à distance peut se justifier par le fait que le matériel ou l’oléoduc occupe
une si grande surface (ou occupe plusieurs surfaces) qu’il devient trop compliqué pour le
responsable de verrouillage de sécuriser tous les dispositifs d’isolation d'énergie en personne. Pour
isoler à distance, certains dispositifs peuvent devoir être isolés et sécurisés par un autre travailleur
(par exemple, un opérateur de la salle de contrôle, un travailleur autorisé à un autre endroit sur le
site), en raison de la distance entre la zone des travaux et les dispositifs d’isolation.
Une copie du formulaire d’isolation doit être envoyée au travailleur autorisé du site éloigné avant
de procéder à l’isolation et au verrouillage. Le responsable de verrouillage doit documenter et
vérifier la sécurité et l’efficacité de l’isolation en communiquant directement avec le travailleur qui
procède à cette opération avec des dispositifs de verrouillage sur le site distant.
C’est le travailleur autorisé procédant à l’isolation sur le site distant qui doit garder le contrôle de la
ou des clés. Il est également possible d’apporter les clés des cadenas à l’endroit où le travail est
effectué, puis les ranger de manière sécuritaire dans un boîtier de sécurité dans la zone de travail.
ANNEXE F – SCELLÉS
Les scellés et les étiquettes sont utilisés pour s’assurer que les vannes déclarées essentielles au
fonctionnement des systèmes de sécurité sont bien en place (ouvertes ou fermées), comme il est
indiqué dans la plus récente version contrôlée du schéma tuyauterie et instrumentation (P&ID).
L’identification des vannes qui nécessitent des scellés doit être effectuée de concert avec le service
technique des procédés. Le retrait et la remise en place des scellés doivent être documentés sur
le formulaire d’isolation d'énergie en indiquant l’état scellé avant l’isolation et avant le redémarrage
(par exemple, SO – Scellé ouvert; SF – Scellé fermé).
Fin du document
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Norme
Sécurité électrique
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MODÈLE STANDARD No de la version : 2.0
Date de la version :2019-10-31
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MODÈLE STANDARD No de la version : 2.0
Date de la version :2019-10-31
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NORME SUR LA SÉCURITÉ No de la version : 2.0
ÉLECTRIQUE Date de la version : 2019-10-31
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NORME SUR LA SÉCURITÉ No de la version : 2.0
ÉLECTRIQUE Date de la version : 2019-10-31
Annexe ........................................................................................................................................................ 43
Annexe D – Résumé du registre des risques liés aux travaux électriques ................................................. 52
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NORME SUR LA SÉCURITÉ No de la version : 2.0
ÉLECTRIQUE Date de la version : 2019-10-31
1.0 OBJECTIF
La présente norme sur la sécurité électrique (NSE) doit servir à établir des pratiques et des
procédures d’opération et d’entretien sécuritaires lors du travail sur des matériels et des systèmes
électriques sous tension à basse ou haute tension. Le but est d’empêcher l’exposition et de
protéger l’ouvrier contre les risques de décharge électrique et d’arc électrique.
2.0 PORTÉE
Cette norme s’applique à tous les employés effectuant des tâches d’électricité sur des matériels
de distribution et d’utilisation de l’alimentation électrique basse tension et haute tension sur les
sites des opérations d’OL d’Enbridge. Cela comprend les tâches impliquant les opérations sur des
dispositifs d’isolation électrique.
Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les exigences en matière de santé et de
sécurité d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant a
une norme ou une politique de santé et de sécurité substantiellement différente de celle d’Enbridge,
il doit respecter les exigences les plus strictes. Les entrepreneurs et les sous-traitants sont toujours
tenus de respecter les exigences de toutes les lois applicables liées à cette norme.
Au cas où la norme d’un entrepreneur ou d’un sous-traitant surpasse les exigences de la présente
norme, Enbridge peut, à sa seule discrétion, choisir d’adopter la norme de l’entrepreneur ou du
sous-traitant pour tout contrat ou ordre de travail.
Cette norme ne s’applique pas aux travaux non électriques exécutés à proximité de lignes
électriques aériennes, de bus et de lignes électriques enterrées. Elle ne s’applique pas non plus à
l’utilisation de matériel électrique portable branché dans une prise de courant et de cordons
d’alimentation (rallonges) pour accomplir les tâches électriques et non électriques assignées.
Reportez-vous à la norme relative aux limites d’approche sécuritaires et à l’accès dans la sous-
station et/ou à la norme relative aux outils et à l’équipement pour connaître les exigences en
matière de sécurité électrique associées à ces activités.
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NORME SUR LA SÉCURITÉ No de la version : 2.0
ÉLECTRIQUE Date de la version : 2019-10-31
Limites d’approche sécuritaires et accès – Norme relative aux lignes électriques et aux sous-
stations
Norme relative à l’autorisation d’exécuter des travaux en toute sécurité et à l’autorisation de travail
Courant de défaut d’arc : un courant de défaut traversant un plasma d’arc électrique, également
appelé courant de défaut d’arc et courant d’arc.
Risque d’arc électrique : une condition dangereuse associée à la dissipation d’énergie causée
par un arc électrique.
Remarque : Il peut y avoir un risque d’arc électrique lorsque des conducteurs électriques
ou des pièces de circuit sous tension sont exposés ou se trouvent dans le matériel dans
un état protégé ou fermé et qu’une personne interagit avec ce matériel d’une manière qui
pourrait provoquer un arc électrique. Dans des conditions normales de fonctionnement, un
matériel sous tension enclos qui a été correctement installé et entretenu ne risque pas de
présenter un risque d’arc électrique.
Évaluation du risque d’arc électrique (ERAE) : une étude analysant l’exposition potentielle d’un
ouvrier à l’énergie d’arcs électriques, réalisée dans le but de prévenir les blessures et de
déterminer les pratiques de travail sécuritaires, les limites de l’arc électrique (LAE) et le besoin
adéquat d’équipement de protection individuelle.
Limite de l’arc électrique (LAE) : lorsqu’il y a un risque d’arc électrique, il s’agit de la limite
d’approche à une distance des conducteurs électriques ou des pièces de circuit sous tension où
une personne pourrait être brûlée au deuxième degré (p. ex., 1,2 cal/cm2 ou 5,0 J/cm2
d’exposition à l’énergie incidente).
Catégorie d’EPI contre les arcs électriques : méthode pour effectuer une évaluation des risques
d’éclair d’arc qui utilise le type de matériel électrique, la tension ainsi que les descriptions de
tâches sous tension et les associe à un courant de court-circuit maximal et à un temps
d’élimination des défauts maximal afin de déterminer les exigences en matière de vêtements de
protection contre les arcs électriques.
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NORME SUR LA SÉCURITÉ No de la version : 2.0
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Classification de l’arc (CA) : la valeur attribuée aux matériaux, décrivant leur performance lors
d’une exposition à une décharge d’arc électrique. L’arc est exprimé en cal/cm2 ou en joules/cm2
et provient de la valeur déterminée de la valeur de performance thermique de l’arc (ATPV) ou du
seuil de rupture énergétique (E BT ) (si un système de matériaux présente une réaction de
déchirure en dessous de la valeur ATPV).
Remarque : La « déchirure » est une réaction matérielle mise en évidence par la formation
d’un ou de plusieurs trous de 16 mm2 (0,5 pi2) ou d’une ouverture de 25 mm (1,0 pi) de
n’importe quelle dimension dans la couche la plus interne du matériau ignifuge pouvant
laisser passer une flamme à travers le matériau.
Valeur de performance thermique de l’arc (ATPV) : déterminée par la norme ASTM F1959
comme l’énergie incidente sur un matériau ou sur un système multicouche de matériaux avec la
probabilité de 50 % qu’un transfert de chaleur suffisant à travers l’échantillon testé provoque
l’apparition d’une brûlure cutanée au deuxième degré sur la base de la courbe de Stoll.
À l’aveugle : placer une partie du corps, généralement une main ou un doigt, dans une zone qui
n’est pas directement visible ou qui est invisible en raison d’un éclairage inadéquat.
Disjoncteur : un dispositif conçu pour ouvrir et fermer un circuit par des moyens non automatiques
et pour ouvrir le circuit automatiquement lorsque se produit une surintensité prédéterminée sans
lui causer de dommage lorsqu’il est utilisé dans les limites de ses valeurs nominales.
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NORME SUR LA SÉCURITÉ No de la version : 2.0
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Conducteur : un fil, un câble ou un autre objet de métal installé dans le but de transporter du
courant électrique d’un matériel électrique à un autre ou de l’acheminer à la terre.
Hors tension : sans aucune connexion électrique à une source dotée de différence de potentiel
et de charge électrique; n’ayant pas un potentiel différent de celui de la terre.
Supervision directe : signifie qu’un « ouvrier en électricité qualifié » travaille avec le « stagiaire »
au même emplacement et est joignable par des moyens de communication directe et non à
distance.
Dangers électriques : une condition dangereuse telle qu’un contact ou une panne du matériel
peut entraîner une décharge électrique, une brûlure d’arc électrique, une brûlure thermique ou
une explosion. Voir la section 6.3 pour plus d’informations sur les risques de décharge électrique,
d’éclair d’arc et de soufflage d’arc.
Remarque : Les sources d’alimentation approuvées comme étant à très basse tension,
les systèmes d’éclairage à très basse tension et les sources similaires sont des exemples
de circuits ou de systèmes qui ne sont pas considérés comme un danger électrique.
Conditions de travail sécuritaires sur le plan électrique : état dans lequel un conducteur ou une
pièce de circuit électrique a été débranché des pièces sous tension, verrouillé conformément aux
normes établies, testé pour garantir l’absence de tension et mis à la terre (si la mise à la terre est
estimée nécessaire).
Permis de travail d’électricité sous tension : un document écrit qui transmet au propriétaire du
matériel, au dirigeant et au(x) ouvrier(s) des avis de risque de blessure accru lorsqu’une tâche
nécessite une exposition accrue aux décharges et/ou aux arcs électriques. Il fournit l’occasion de
réévaluer la nécessité d’un risque accru de blessure.
Exposé : (tel qu’appliqué aux conducteurs électriques ou aux pièces de circuit sous tension). Peut
être touché ou approché par inadvertance à une distance inférieure à la limite de sécurité par une
personne. Ce terme s’applique aux conducteurs électriques ou aux pièces de circuit qui ne sont
pas convenablement protégés ou isolés.
Disjoncteur de fuite de terre (DDFT) : les DDFT sont des dispositifs fiables qui limitent le courant
de défaut et empêchent les électrocutions. Ils sont destinés à protéger le personnel et ont pour
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NORME SUR LA SÉCURITÉ No de la version : 2.0
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fonction de mettre hors tension un circuit ou une pièce de celui-ci sur une période de temps
donnée lorsqu’un courant à la terre dépasse les valeurs établies.
Protégé : couvert, blindé, clôturé, fermé ou autrement protégé par des couvercles, des boîtiers,
des barrières, des rails, des écrans, des tapis ou des plates-formes appropriés pour éliminer la
possibilité d’approche ou de contact par des personnes ou des objets jusqu’au point constituant
un danger
Haute tension : aux fins de la présente norme de sécurité des ouvriers, la haute tension est égale
ou supérieure à >750 V CAN; >600 V É.-U.
Énergie incidente (E) : la quantité d’énergie empreinte sur une surface, à distance de la source,
produite au cours d’une activité d’arc électrique. L’énergie incidente est mesurée en calories/cm2
ou joules/cm2.
Isolé : séparé d’autres surfaces conductrices par un diélectrique (y compris l’air) de façon à
présenter une très forte résistance au passage du courant
Isolé (des sources d’alimentation) : sécuriser la séparation physique ou bloquer avec un matériau
non conducteur suffisant pour veiller à ce que le matériel ne soit pas alimenté par des sources
d’alimentation identifiées.
Limite d’approche, décharge : une limite d’approche à une distance d’un conducteur électrique
sous tension exposé ou d’une pièce de circuit dans laquelle existe un risque d’électrocution.
Basse tension : aux fins de la présente norme de sécurité des ouvriers, la basse tension est
inférieure à (<)750 V CAN; <600 V É.-U. ,
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Opérateur responsable : une personne compétente et expérimentée en service dans des sous-
stations à haute tension et qui s’est vue confier la responsabilité des opérations du système
électrique. Possède l’autorité compétente pour approuver ou rejeter les travaux effectués sur le
système électrique. Est responsable du respect des exigences de l’entente d’interconnexion s’il
en existe une avec d’autres systèmes électriques.
Limite d’approche restreinte, décharge : une limite d’approche à une distance d’un conducteur
électrique sous tension exposé ou d’une pièce de circuit dans laquelle il existe une probabilité
accrue de décharge, due à un arc électrique combiné à un mouvement commis par inadvertance,
pour le personnel travaillant à proximité immédiate du conducteur électrique ou de la pièce de
circuit sous tension.
Mises à la terre temporaires de protection : dispositifs installés temporairement sur des circuits
électriques hors tension à des fins d’égalisation de potentiel et pour conduire un courant de court-
circuit pendant une durée (période) déterminée.
Distance de travail : la distance entre le point d’arc probable et la tête ainsi que le corps de
l’ouvrier positionné pour effectuer la tâche assignée. Les distances de travail par défaut se
trouvent dans la norme IEEE 1584 : 18 po (46 cm) pour les matériels basse tension, 24 po
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(61 cm) pour les appareillages de connexion basse tension et 36 po (91 cm) pour les
appareillages de connexion haute tension (p. ex., 4160 V, 13 800 V, 25 000 V, etc.)
Travailler sur (conducteurs électriques ou pièces de circuit sous tension) : entrer en contact avec
des conducteurs électriques ou des pièces de circuit sous tension avec les mains, les pieds ou
d’autres parties du corps, avec des outils, des sondes ou des dispositifs de test, indépendamment
de l’équipement de protection individuelle qu’une personne porte. « Travailler sur » peut se
répartir en deux catégories :
Diagnostic (tests) : prendre des lectures ou des mesures du matériel électrique avec un
dispositif de test approuvé qui ne nécessite aucune modification physique du matériel.
• Veiller à ce que les incidents électriques fassent l’objet d’une enquête et que les
mesures correctives et préventives découlant de ces enquêtes soient suivies au
besoin;
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• Veiller à ce que les étiquettes détaillées sur l’équipement contre les arcs électriques et
d’avertissement de décharge ou de danger utilisées soient conformes aux exigences
de la CSA Z462 (CAN) ou de la NFPA 70E (É.-U.);
• Fournir une assistance technique aux ouvriers effectuant des tâches d’électricité en
validant les données techniques, l’énergie incidente et les calculs de la limite d’arc
électrique;
• Engager des processus de GCH et/ou participer en tant que partie prenante à l’examen
et à l’approbation des processus de GCH liés au système de distribution d’énergie
électrique;
• Diriger ou participer aux enquêtes sur les incidents électriques ainsi qu’à l’élaboration
et à la résolution des mesures correctives et préventives découlant de ces enquêtes
comme définies par la direction;
• Veiller à ce que les schémas unifilaires (SLD) soient disponibles sur le terrain,
conformément au(x) code(s) d’installation électrique en vigueur.
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• Déterminer et préciser l’EPI, les outils et les matériels électriques particuliers à utiliser
au besoin;
• Fournir un soutien technique et une assistance au besoin pour résoudre les problèmes
et les préoccupations en matière de sécurité électrique au sens large ou les problèmes
et les préoccupations qui ne peuvent être autrement résolus localement;
• Surveiller et analyser les tendances des incidents électriques et définir les mesures de
suivi nécessaires;
Gestion de l’énergie :
Le dirigeant doit :
• Veiller à ce que les ouvriers soient conscients des dangers liés aux arcs et aux
décharges électriques et qu’ils aident à évaluer les risques liés aux tâches d’électricité
sous tension et à les réduire au niveau le plus bas que raisonnablement possible
conformément aux exigences de la présente norme;
• Veiller à ce que les ouvriers qui sont exposés à des conducteurs électriques ou à des
pièces de circuit sous tension soient formés, qualifiés et autorisés à entreprendre la
tâche;
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ÉLECTRIQUE Date de la version : 2019-10-31
• Vérifier que les ouvriers se conforment aux exigences de cette norme en inspectant et
en observant les activités professionnelles et en passant en revue la documentation;
• Autoriser l’achèvement des tâches d’électricité sous tension, lorsque cela est justifié,
conformément aux exigences de la présente norme;
• Mener ou soutenir les enquêtes sur les incidents électriques, y compris les quasi-
accidents liés à la sécurité électrique, désignés par la direction, et assurer
l’achèvement rapide des mesures correctives et préventives prévues.
• Déterminer et comprendre les dangers électriques liés aux arcs et aux décharges
électriques associés aux tâches assignées ainsi que tous les autres dangers, évaluer
le risque de telles tâches et mettre en œuvre des mesures de contrôle préventives et
protectrices efficaces conformément à la hiérarchie des méthodes de contrôle des
risques afin d’éliminer ou de réduire le risque au niveau le plus bas que
raisonnablement possible;
• Effectuer des tâches d’électricité uniquement s’ils sont formés, qualifiés et autorisés à
le faire;
• Éviter d’effectuer des travaux électriques sous tension, sauf indication contraire
justifiée et approuvée conformément aux exigences de la présente norme;
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NORME SUR LA SÉCURITÉ No de la version : 2.0
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Lorsque des installations électriques ne satisfont pas à ces exigences ou ne fonctionnent pas
normalement, il vous faut consulter le tableau du registre des risques liés aux tâches d’électricité
et/ou le tableau récapitulatif pour la tâche prévue, et si cette dernière est introuvable, une
évaluation des risques propres à la tâche doit être effectuée et documentée avant de commencer
les travaux.
Une décharge électrique est un contact direct (ou étant à proximité immédiate) avec des
conducteurs électriques ou des pièces de circuit sous tension exposés qui provoque le flux de
courant électrique à travers le corps humain en raison d’une différence de potentiel (p. ex., la
tension) (y compris le potentiel de pas ou de contact). La gravité de la décharge est déterminée
par la quantité de courant en circulation, le temps total qu’il prend pour traverser le corps et l’endroit
où il traverse le corps. Un décès (c.-à-d. une électrocution) est généralement le résultat d’une
amplitude de courant d’environ 50 mA ou plus pour adulte en bonne santé. La circulation de
courant à travers le corps (exposition aux décharges électriques) peut avoir pour autres effets des
brûlures de la peau et des dommages aux organes internes.
Les risques d’électrocution doivent être pris en compte lorsque toute tension est égale ou
supérieure à 30 VCA comme définie dans la norme CSA Z462 ou à 50 VCA telle que définie dans
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la norme NFPA 70E. Il existe des risques de décharge pour la tension/le courant alternatif et
continu.
Le matériel électrique qui présente des défauts en raison d’une condition anormale crée un défaut
d’arc et un arc électrique, ce qui peut exposer un ouvrier à une énergie incidente en cas d’arc
électrique (p. ex., de la chaleur), provoquant de graves brûlures sur la peau exposée. Des éclairs
d’arc surviennent lorsque la distance d’isolation par air entre les conducteurs ou les pièces de
circuit sous tension exposés est compromise et que le courant circule dans l’air entre deux
conducteurs ou plus, ou les conducteurs à la terre (c.-à-d. que l’air est ionisé et devient conducteur).
• Des éclats volants et le métal fondu pouvant causer des blessures ou des dommages
à la santé;
La figure 1 ci-dessous fournit une représentation graphique d’un arc électrique et du principal
danger lié à l’exposition à l’énergie incidente (p. ex., la chaleur) ainsi que des dangers
secondaires :
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Un arc électrique peut être provoqué par un certain nombre de conditions anormales concernant
le matériel électrique sous tension, y compris, mais sans s’y limiter :
• L’ouvrier ne possède pas les compétences nécessaires pour effectuer la tâche;
• La rupture d’isolation;
Un soufflage d’arc est associé à la libération de pressions due à un défaut d’arc. Des pressions
d’air élevées, des niveaux de bruit élevés et des éclats volants sont les dangers associés à un
événement de soufflage d’arc. Des pressions élevées du matériel peuvent repousser les ouvriers,
les faire tomber des échelles, leur briser les os, leur rompre les tympans et leur causer un
affaissement pulmonaire. Des niveaux de bruit élevés peuvent provoquer une perte auditive et des
éclats projetés peuvent pénétrer le corps humain.
Afin d’atténuer ou de réduire l’exposition aux dangers électriques, les méthodes de contrôle
préventif et de protection doivent être considérées par ordre de priorité selon la hiérarchie des
méthodes de contrôle des risques énumérées ci-dessous :
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5. EPI : protéger l’ouvrier avec des EPI, des outils et des matériels électriques particuliers
ayant un soin, une utilisation et un entretien appropriés.
Les types de tâches d’électricité que les ouvriers sont autorisés à effectuer dépendront de leur
niveau de qualification. En fonction du niveau de connaissances et de compétences des ouvriers
en électricité, Enbridge a établi les six catégories de qualification électrique suivantes :
Consultez l’« annexe A » pour le tableau indiquant les types de tâches d’électricité que les
ouvriers sont autorisés à effectuer en fonction de leur niveau de qualification électrique.
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Il est attendu que l’ensemble des employés et des sous-traitants respectent les exigences relatives
aux travaux d’électricité sécuritaires définies dans les normes CSA Z462 et NFPA 70E. Celles-ci
comprennent :
• La réalisation d’une évaluation des risques pour une tâche électrique sous tension
assignée;
• La garantie que les EPI, outils et équipements propres à l’électricité qui satisfont aux
normes CSA, UL, ASTM, ANSI et autres normes applicables sont prescrits, utilisés,
entretenus et portés en fonction du danger;
• La mise en œuvre d’un plan d’intervention d’urgence approprié pour les incidents
électriques;
• La mise en œuvre des processus de gestion du changement (GCH) selon les besoins pour
les modifications à apporter au matériel de distribution d’énergie électrique et aux pratiques
et procédures de travail sécuritaires en électricité.
Afin d’établir une condition de travail sécuritaire sur le plan électrique, le processus suivant doit
s’appliquer :
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3. Dans la mesure du possible, inspectez visuellement que toutes les lames des
dispositifs de coupure sont complètement ouvertes ou que les interrupteurs électriques
débrochables sont débrochés en position complètement coupée.
Remarque : Le matériel doit être laissé dans un état « normal », c.-à-d. que les
couvercles ne sont pas retirés ni les portes ouvertes pour inspecter visuellement
les contacts ou les lames des couteaux.
7. Utilisez un instrument de test avec une capacité nominale adéquate (p. ex., un
détecteur de tension) pour tester chaque conducteur de phase ou pièce de circuit afin
de vérifier qu’ils sont hors tension. Avant et après chaque test, vérifiez que l’instrument
de test fonctionne correctement – c.-à-d. TESTER AVANT DE TOUCHER
8. S’il existe une possibilité de tensions induites ou d’énergie électrique stockée, mettez
les conducteurs de phase ou les pièces de circuit à la terre avant de les toucher.
Lorsqu’il serait raisonnable de penser que les conducteurs ou les pièces de circuit
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NORME SUR LA SÉCURITÉ No de la version : 2.0
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• Interagir avec un matériel électrique dans lequel les conducteurs ou les pièces de
circuit ne sont pas exposés, mais où il existe une probabilité accrue de blessures par
exposition à un arc électrique.
Suivent quelques exemples de tâches considérées comme des travaux électriques sous tension :
• Mesurer la tension;
• Mesurer le courant;
• Réparer et altérer de façon « justifiée » des conducteurs et des pièces de circuit sous
tension;
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Une évaluation des risques doit être effectuée pour tous les travaux électriques sous tension
effectués par des ouvriers en électricité qualifiés (OEQ). Le but de l’évaluation est d’évaluer le
niveau de risque global de la tâche d’électricité sous tension et de définir les contrôles nécessaires
permettant d’atténuer le risque à un niveau acceptable. Les risques associés aux travaux
d’électricité sous tension de routine généralement effectués par les OEQ à Enbridge ont été pré-
évalués et sont documentés dans un registre des risques liés aux tâches d’électricité (voir la
figure 2 ci-dessous). Ce registre des risques doit être mis à la disposition de tous les OEQ
effectuant des tâches d’électricité sous tension d’Enbridge et doit être utilisé par ceux qui effectuent
les travaux déterminant le niveau de contrôle des risques nécessaire pour atténuer les risques
dans les conditions de fonctionnement identifiées. Le registre des risques identifie la
documentation à remplir, les exigences pour d’autres contrôles administratifs et le besoin d’outils
électriques et d’EPI particuliers. Un résumé des résultats de l’évaluation des risques pour chacune
des tâches évaluées, telles qu’identifiées dans le registre des risques, figure à l’annexe D.
Si un ouvrier doit effectuer une tâche non routinière ou une tâche en dehors des conditions de
fonctionnement identifiées, il doit d’abord effectuer une évaluation des risques documentée pour
cette tâche conformément au processus d’évaluation des risques d’Enbridge. La nécessité
d’ajouter ces tâches au registre des risques liés aux tâches d’électricité sous tension sera
examinée par l’équipe consultative de la sécurité électrique.
Figure 2 – Registre des risques liés aux tâches d’électricité (image d’exemplaire partiel)
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nécessité de ce permis pour des tâches d’électricité sous tension particulières, comme indiqué plus
loin dans cette section.
Lorsqu’un permis de travail d’électricité sous tension est requis, il doit être rempli par l’ouvrier en
électricité qualifié responsable des travaux avec la contribution de tous les autres ouvriers affectés
concernés. Il doit être rempli pendant la phase de planification préalable des travaux et doit être
approuvé par le dirigeant des ouvriers et le chef de secteur/service avant le début des travaux. Les
renseignements visés sur le permis et les documents référencés (p. ex., ERP, ENDT, procédures,
etc.) doivent être examinés lors de la réunion préalable aux travaux. Tous les ouvriers concernés
par le travail doivent être présents et participer activement à la réunion préalable aux travaux.
• Il existe des raisons pour lesquelles le travail doit être effectué dans un état sous tension;
• Tous les dangers, y compris les dangers électriques, sont pris en compte dans l’évaluation
des risques professionnels et l’évaluation du niveau de danger du terrain pour le travail;
• Les procédures à suivre pour les travaux d’électricité sont visées et seront utilisées;
• Les risques d’arc électrique et de décharge ont été évalués pour le matériel sur lequel on
travaille;
• L’équipement de protection individuelle, les outils et les matériels électriques requis pour
les travaux sont visés et seront utilisés.
L’exécution d’un travail dans un état sous tension ne peut être justifiée que lorsque l’une des deux
conditions suivantes peut être satisfaite :
• Il peut être prouvé que la mise hors tension présente des dangers ou des risques
supplémentaires ou accrus;
• La tâche à effectuer est jugée irréalisable à l’état hors tension en raison de la conception
du matériel ou des limitations opérationnelles.
Aucun permis de travail d’électricité sous tension n’est requis pour les travaux électriques sous
tension suivants exécutés par un ouvrier en électricité qualifié utilisant des pratiques/procédures
de travail sécurisées approuvées et des EPI, outils et matériels électriques propres à l’emploi :
1. Le travail sur des conducteurs électriques ou des pièces de circuit qui fonctionnent
à moins de 30 VCA au Canada et 50 VCA aux États-Unis à la terre si la capacité
à la source et toute protection contre les surintensités entre la source d’énergie et
l’ouvrier sont prises en compte et il est déterminé qu’il n’y aura aucune
augmentation de l’exposition à l’arc électrique et au soufflage d’arc;
2. Le test, le dépannage et les mesures de tension et de courant;
3. La thermographie, les inspections acoustiques ou visuelles si la limite d’approche
restreinte pour la décharge n’est pas franchie (p. ex., cette distance pour les
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• Le niveau d’énergie incidente ayant une empreinte sur l’ouvrier (c.-à-d. la tête et le
torse) à la distance de travail supposée et à la distance limite de l’arc électrique;
En outre, ces informations sont utilisées pour la sélection des EPI, des outils et des matériels
électriques propres à l’emploi et répondant aux spécificités nécessaires pour protéger le personnel
contre de tels dangers et réduire les risques.
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Les travaux d’électricité sous tension ne sont pas autorisés au-dessus d’un niveau d’énergie
incidente de 40 cal/cm2, sauf si un EPI contre l’arc électrique qui dépasse le niveau d’énergie
incidente maximale est disponible pour utilisation et qu’une évaluation des risques documentée
est effectuée pour déterminer les exigences relatives aux mesures d’atténuation. Le niveau de
risque résiduel dictera le niveau d’approbation requis pour aller de l’avant au niveau d’énergie
incidente.
Les ouvriers doivent consulter leur dirigeant si le matériel n’est pas clairement étiqueté avec une
étiquette d’avertissement d’arc électrique et de décharge, le niveau d’énergie incidente d’une
tâche donnée est flou ou inconnu, ou d’autres facteurs sont inconnus. Dans de tels cas, il est
requis de connaître la tension du système pour déterminer l’EPI, les outils et les matériels
électriques particulièrement requis ainsi que les limites de protection contre les décharges.
Reportez-vous aux tableaux des limites de protection contre les décharges à la norme CSA 462,
clause 4.3.4.4, tableaux 1A et 1B (CAN) et à la norme NFPA 70E 130.4 (D),
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tableaux 130.4 (D) (a et b) (É.-U.) afin de déterminer les limites d’approche limitées et restreintes
par rapport aux décharges. De plus, il se peut que l’utilisation de la méthode de la catégorie des
EPI contre les arcs électriques telle que précisée dans la norme CSA 462, clause 4.3.7.3.15,
tableaux 6A et 6B (CAN) et la norme NFPA 70E 130.7 (D) (15), tableaux 130.7 (C) (15) (a et b)
(É.-U.) soit nécessaire pour la sélection de l’EPI contre l’arc électrique et la détermination de la
limite de l’arc électrique.
Les ouvriers non-électriciens (ONE) ne sont pas autorisés à franchir la limite d’arc électrique ou la
limite d’approche à moins de porter un EPI adapté, étant informés des dangers potentiels par un
OEQ qui les escorte à tout moment à l’intérieur des limites. À aucun moment, les ouvriers non-
électriciens ne sont autorisés à pénétrer la limite d’approche restreinte.
Pour acheminer en toute sécurité des ouvriers non-électriciens, des équipements ou des objets
non électriques sous des lignes électriques ou des conducteurs sous tension, la distance minimale
peut être réduite sous la direction d’un ouvrier en électricité qualifié. Toutefois, les dégagements
pour les ouvriers, les équipements ou les objets doivent rester constants.
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appropriées). Des barrières temporaires ne sont pas nécessaires lorsque des murs et des portes
bloquent l’accès à la zone de travaux électriques non autorisée.
Seuls des OEQ autorisés peuvent pénétrer dans la zone de travaux électriques. Les autres
ouvriers, non qualifiés et autorisés, ne doivent pas franchir la limite de la zone de travaux
électriques à moins d’avoir reçu l’approbation de l’ouvrier en électricité qualifié et autorisé et doivent
être accompagnés à tout moment par l’ouvrier en électricité qualifié lorsqu’ils se trouvent à
l’intérieur de la zone de travaux électriques. Si d’autres ouvriers doivent entrer dans la zone de
travaux électriques, ils doivent porter le même EPI que l’ouvrier en électricité qualifié. Les autres
ouvriers non qualifiés ne doivent à aucun moment franchir la limite d’approche restreinte par
rapport à la décharge.
Lorsque l’utilisation de barrières n’est pas pratique (p. ex., en cas de sous-stations à haute tension,
de lignes aériennes de transmission et de distribution, etc.), un ouvrier en électricité qualifié avec
une formation en haute tension doit être pris comme surveillant de sécurité. Le surveillant de
sécurité contrôle l’accès à la zone de travaux électriques. Dans certains cas, un troisième ouvrier
peut être nommé surveillant de sécurité.
Tous les EPI, outils et matériels électriques répondant aux spécificités doivent être de conception
et de fabrication sûres par rapport à la tâche qui leur est attribuée. Ils doivent respecter toutes les
normes applicables et/ou être certifiés conformes à ces normes, y compris CSA, UL, ULC, ANSI,
IEEE ou ASTM. Au besoin, ils doivent être convenablement marqués, indiquant les valeurs
nominales pour approbation et les dates de test, le cas échéant.
L’EPI, les outils et l’équipement adaptés à l’électricité doivent être inspectés pour détecter les
défauts visibles avant utilisation afin de garantir qu’ils contiennent les marques de certification
appropriées, sont aptes à l’emploi et comportent un autocollant ou un étiquetage indiquant qu’ils
ont été testés, le cas échéant.
En cas de doute sur la sécurité ou l’intégrité des EPI, outils et équipements adaptés à l’électricité,
il convient de s’en débarrasser et de les remplacer par des équipements neufs et/ou testés.
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1. Les matériaux synthétiques inflammables ne doivent pas être portés sous les vêtements
classés contre l’arc électrique (CAE), car ils peuvent fondre sur la peau lors d’un arc
électrique. À l’exception des vêtements CAE, cela comprend l’acétate, l’acrylique, le nylon, le
polyester, le polyéthylène, le polypropylène et l’élasthanne, seuls ou en mélanges.
2. Des gants isolants en caoutchouc avec des protecteurs en cuir offrent plus de protection
contre les arcs électriques du fait qu’ils sont plus épais.
Catégories de gants isolants en caoutchouc :
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Les outils et matériels électriques fournis par les entrepreneurs doivent respecter toutes les normes
applicables et/ou être certifiés conformes à ces normes pour la tâche qui leur est assignée et être
sélectionnés, rangés, utilisés et entretenus conformément à ces normes.
Tableau 1
Outils et équipements de sécurité électrique
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Outil à main isolé Outils minimum requis pour les travaux les plus courants.
Outils spéciaux pour un travail unique comme le
débranchement des bornes de la batterie. Répond aux
exigences de la norme ASTM F 1505.
Remarques :
1 Tous les équipements doivent être marqués avec l’approbation CSA ou UL et répondre aux
normes applicables telles que décrites dans CSA Z462 ou NFPA 70E;
2 Les outils et les équipements de sécurité électrique répertoriés ci-dessus peuvent être utilisés à
l’aide d’un système partagé ou attribué individuellement;
3 Les outils et les équipements de sécurité partagés doivent être rangés dans un endroit central
et contrôlé, inventoriés, et un système de contrôle des entrées/sorties doit être utilisé;
4 Les outils et les équipements de sécurité électrique doivent être étiquetés avec une étiquette
d’identification unique permettant d’effectuer un suivi pour la gestion des stocks, une référence
dans l’entretien préventif (EP) lorsque des tests tiers sont requis, et une référence dans les
procédures ou sur les permis;
5 Les détecteurs de tension de proximité ne fonctionnent pas sur les câbles blindés.
• Tous les quasi-accidents et incidents électriques (p. ex., les arcs électriques et les
décharges) doivent être immédiatement signalés au dirigeant. Ces incidents doivent
faire l’objet d’une enquête approfondie, les enseignements tirés doivent être
documentés et les recommandations doivent être communiquées et mises en œuvre;
• Aucun ouvrier ne doit entreprendre de travaux électriques tant qu’il n’a pas pleinement
compris les instructions reçues, et en aucun cas cette personne ne doit outrepasser
ces instructions ou s’abstenir de les suivre; Si un ouvrier considère que les instructions
données ne peuvent pas être exécutées en toute sécurité, cette personne doit
immédiatement renvoyer l’affaire au dirigeant approprié;
• Aucun ouvrier ne doit interférer avec une mise à la terre temporaire de protection ou
tout autre raccordement de terre, le dispositif de verrouillage, les étiquettes, les
panneaux d’avertissement et de danger, les barrières de sécurité, les drapeaux ou tout
autre dispositif de sécurité;
• Gardez vos distances devant et sur le côté d’un disjoncteur ou d’un interrupteur
général lorsque vous l’ouvrez ou le fermez dans des conditions normales de
fonctionnement. Dans la mesure du possible, utilisez un système de bac à distance ou
de commutation à distance;
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• Si la zone autour d’un conducteur électrique ou d’une pièce de circuit est humide ou
mouillée, ne travaillez pas dessus avant que cette zone ne soit nettoyée et séchée;
• Les DDFT de classe « A » fixes ou portables doivent être utilisés pour tous les
matériels électriques portables branchés dans une prise de courant utilisés à
l’extérieur et dans les zones de traitement à l’intérieur et à l’extérieur, quelle que soit
la source d’alimentation;
• Avant d’utiliser des matériels électriques portables branchés dans une prise de courant
et des rallonges électriques, ils doivent être inspectés visuellement pour détecter des
dommages tels qu’une isolation fissurée, une fiche cassée, des signes de brûlures,
etc. Toute rallonge ou tout matériel électrique portable endommagé doit être étiqueté
comme « Endommagé – Ne pas utiliser » et être réparé par un OEQ ou mis au rebut;
• Les articles conducteurs (p. ex., vêtements ou bijoux) ne doivent pas être portés lors
de travaux électriques sous tension;
• Si l’éclairage n’est pas suffisant pour effectuer des tâches en toute sécurité, l’utilisation
d’un éclairage temporaire est nécessaire dans ce cas;
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• Lors de travaux électriques sous tension, les matériels similaires doivent être
différenciés par des signaux d’avertissement visuels (p. ex., bande d’avertissement ou
de danger) afin d’en prévenir l’accès;
• Aucun travail électrique ne doit être effectué si l’ouvrier n’est pas apte au travail;
• Les précautions appropriées doivent être prises si une tâche d’électricité est effectuée
dans un espace confiné;
• En fonction de leur description de poste, les ouvriers doivent être formés aux
interventions d’urgence en cas d’incidents électriques et au dégagement d’urgence
des victimes de décharge, le cas échéant (voir section 6.14 ci-dessous);
Remarque : Les activités professionnelles ne devraient pas être effectuées sur le matériel et les
réseaux électriques de la sous-station en cas de foudre présent dans la zone ou passant sur des
lignes sortant de l’installation. Des précautions supplémentaires sont nécessaires en cas de
précipitation.
Le processus d’établissement d’une condition de travail sécuritaire sur le plan électrique dans une
sous-station d’une installation appartenant à Enbridge et branchée à un réseau de transmission et
de distribution appartenant à un propriétaire de réseau de services publics implique souvent plus
d’une entreprise. La probabilité d’erreur de protection au travail est accrue sur les chantiers où il y
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Le formulaire d’isolation et de dégagement des travaux sur du matériel électrique d’Enbridge doit
être utilisé pour toute isolation requise du matériel de sous-station à haute tension ou des réseaux
électriques d’Enbridge lorsque :
• Les activités professionnelles sont exécutées par Enbridge ou ses entrepreneurs sur
le matériel de sous-station à haute tension et les réseaux électriques d’Enbridge;
• Les activités professionnelles sont exécutées par une tierce partie à Enbridge sur un
matériel ou des réseaux électriques de sous-station à haute tension interconnectés de
propriétaires ou d’opérateurs de réseaux de services publics. Aux fins des exigences
de la présente section, les tiers à Enbridge comprennent le propriétaire ou l’opérateur
du réseau de services publics ainsi que leurs entrepreneurs.
Lorsque des tiers effectuent des activités professionnelles sur une sous-station à haute tension et
un système d’alimentation d’un propriétaire ou d’un opérateur de réseau de services publics, ils
doivent verrouiller/étiqueter tous les dispositifs d’isolation d’Enbridge qui doivent être utilisés pour
isoler leur travail. Le verrouillage doit être effectué conformément aux exigences en matière de
verrouillage d’Enbridge contenues dans la norme de contrôle de l’énergie dangereuse. De même,
lorsqu’Enbridge ou ses entrepreneurs exécutent des activités professionnelles sur une sous-station
à haute tension et un réseau électrique d’Enbridge, ils doivent verrouiller/étiqueter les dispositifs
d’isolation de tout propriétaire ou opérateur de réseau de services publics devant être utilisés pour
leur isolation, sauf si le propriétaire ou l’opérateur du réseau de services publics leur interdit de le
faire. Dans de tels cas, le propriétaire ou l’opérateur du réseau de services publics doit fournir à
Enbridge ou à ses entrepreneurs une attestation d’isolation conformément à leur norme applicable.
Enbridge a conclu des accords d’interconnexion des services publics avec les propriétaires et/ou
les opérateurs de réseaux de services publics pour la fourniture de leur électricité. Ce sont des
accords juridiques qui sont gérés et maintenus par le service de gestion de l’énergie d’Enbridge.
Dans de nombreux cas (pas tous), ces accords d’interconnexion des services publics contiennent
des accords d’exploitation sécurisée (p. ex., des procédures opérationnelles standard, un protocole
d’entente [PE], etc.) entre eux qui établissent les règles d’engagement entre les parties en ce qui
concerne les opérations, l’entretien et les urgences ayant des effets sur les activités
interconnectées. Ces accords d’exploitation sécurisée contiennent généralement les types de
renseignements suivants :
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• Les contacts clés pour les deux parties à utiliser lors de la coordination des
interruptions planifiées, les cas d’urgence ainsi que les opérations et l’entretien de
routine;
• Les schémas unifilaires des installations des sous-stations des deux parties;
L’accès à une copie à jour de l’accord d’exploitation sécurisée doit être facile à l’intérieur ou à
proximité de la sous-station à haute tension d’Enbridge sur le site.
Dans les cas où un accord d’exploitation sécurisée n’est pas inclus ou contenu dans un accord
d’interconnexion, le formulaire de renseignements sur le service public d’électricité d’Enbridge (voir
« annexe G ») doit être rempli et tenu à jour. L’accès à une copie à jour du formulaire rempli doit
être facile à l’intérieur ou à proximité de la sous-station à haute tension d’Enbridge sur le site. Le
formulaire contient les renseignements de base suivants :
• Les contacts clés pour les deux parties à utiliser lors de la coordination des
interruptions planifiées, les cas d’urgence ainsi que les opérations et l’entretien de
routine;
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• Les responsabilités peuvent être propres à un site ou à une région, selon les besoins;
• Veiller à ce qu’une personne désignée sur place soit nommée pour toutes les isolations
et tous les verrouillages qui doivent être coordonnés avec le service public (peut-être
l’autorité de verrouillage).
Un ouvrier en électricité qualifié avec une formation en haute tension sera désigné comme principal
ouvrier pour tous les travaux électriques dans les sous-stations. Le responsable doit :
• Veiller à ce que les employés ou les entrepreneurs travaillant sous leur direction se
conforment aux exigences de cette norme;
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• Interdire l’utilisation de tout outil ou appareil inadapté au travail. Tous les outils et
équipements entrant dans la sous-station ou dans une zone de 3 m (10 pi) de
conducteurs ou de pièces de circuit sous tension exposés doivent être inventoriés et
abordés lors du breffage/de la réunion informelle avant que le travail ne soit effectué
dans la zone de travail sécuritaire sur le plan électrique.
Les ouvriers en électricité qualifiés possédant une formation en haute tension et travaillant sous la
direction d’un principal désigné seront tenus de :
• Travailler en toute sécurité sur du matériel ou des lignes électriques sous tension;
• Entreprendre toutes les tâches d’entretien qui leur sont assignées par le responsable
désigné;
• S’il s’agit d’une urgence, effectuer des tâches sans avoir reçu au préalable
l’autorisation du responsable désigné.
• Les ouvriers en électricité qualifiés avec une formation en haute tension sont autorisés
à entrer dans la sous-station. Tout autre ouvrier doit être escorté et supervisé en tout
temps par l’ouvrier en électricité qualifié autorisé.
• Lorsque les travaux d’électricité sous tension sont terminés dans la sous-station à
haute tension, il est nécessaire d’avoir au moins deux (2) ouvriers qualifiés en
électricité avec une formation en haute tension. L’un des ouvriers qualifiés en
électricité sera désigné comme principal ouvrier en électricité qualifié responsable
d’exécuter la tâche assignée.
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• Les ouvriers en électricité qualifiés respecteront les limites d’approche ou les distances
d’approche minimales appropriées à tout moment lorsqu’ils se trouvent à l’intérieur de
la sous-station à haute tension sous tension et sont liées aux travaux d’électricité sous
tension autorisés.
• Il peut être nécessaire d’avoir un permis de travail d’électricité sous tension (PTEST)
avant l’exécution de la tâche d’électricité sous tension.
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• Assurez-vous que l’on peut vous voir à proximité des véhicules. Ne vous tenez pas
sous des charges levées, des godets, etc.
• Assurez-vous que l’équipement portable et les véhicules ont fait l’objet d’une
métallisation et d’une mise à la terre appropriées au besoin.
• L’EPI, les outils et l’équipement répondant aux spécificités de l’électricité utilisés dans
les sous-stations à haute tension sous tension doivent être faits de matériaux non
conducteurs sélectionnés, inspectés et approuvés pour la tâche.
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Les ouvriers qualifiés en électricité, les ouvriers qualifiés pour les tâches ou les ouvriers qualifiés
en instrumentation peuvent effectuer seuls des travaux électriques sous tension. Les exigences
minimales de la politique en matière de travail en solitaire d’Enbridge doivent être respectées.
Un ouvrier en électricité qualifié et une deuxième personne (c.-à-d. un ouvrier en électricité qualifié,
un ouvrier en électricité associé, un ouvrier qualifié aux opérations ou un ouvrier qualifié en
instrumentation) sont requis pour les tâches d’électricité suivantes et comme déterminées par
l’évaluation des risques :
Lorsque deux ouvriers en électricité qualifiés ou plus sont impliqués dans l’exécution d’une tâche
d’électricité sous tension, un OEQ au moins remplira le rôle de surveillant de sécurité.
Une identification permanente appropriée doit être ajoutée à l’avant et (si possible) à l’arrière du
matériel de distribution d’énergie électrique en cours d’installation afin d’éviter davantage le risque
d’erreur humaine d’identification incorrecte du mauvais matériel qui peut encore être sous tension.
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fournir de l’électricité, des précautions doivent être prises pour s’assurer que les systèmes de
distribution d’électricité temporaires installés n’exposent pas les ouvriers aux dangers électriques
d’arc et de décharge.
Les réseaux de distribution d’électricité temporaires devraient être maintenus en service sur le plus
court terme possible. La durée maximale ne doit pas dépasser un an. Si le délai doit être prolongé,
l’ensemble du système de distribution d’électricité doit être inspecté, approuvé à nouveau et un
nouveau certificat d’alimentation temporaire délivré.
Lorsque des groupes électrogènes portables sont utilisés, ils doivent être installés conformément
aux exigences du fabricant et mis à la terre par un contact au sol.
Tout matériel utilisé dans le système de distribution électrique temporaire doit être protégé par des
barrières appropriées afin que les véhicules et autres équipements de construction ou d’entretien
ne l’endommagent pas et n’exposent pas les ouvriers aux arcs électriques et aux décharges.
Les câbles de distribution électrique temporaires doivent être protégés contre les dommages en
veillant à ce qu’ils ne gênent pas les zones très passantes. Lorsque cela n’est pas possible, une
protection mécanique doit être fournie (p. ex., couvercles en bois, caniveaux à câbles en matière
synthétique, tuyaux, passage en hauteur, etc.). Lorsque les câbles sont suspendus au-dessus du
sol, assurez-vous qu’ils soient suffisamment hauts pour éviter l’empiètement des véhicules ou
d’autres équipements de construction ou acheminés là où les véhicules ne sont pas autorisés à
aller. Il se peut qu’une signalisation avec du ruban et des drapeaux soit nécessaire pour les câbles
suspendus au-dessus du sol.
Si des câbles électriques temporaires isolés doivent être acheminés sur des routes par mesure de
précaution supplémentaire, ils doivent être acheminés suffisamment haut pour éviter que les
véhicules n’empiètent sur la limite d’approche des conducteurs mobiles conformément à la
norme CSA Z462, tableau 1A ou 1B ou à la norme NFPA 70E, tableau 130.4(D)(a) ou
tableau 130.4(D)(b).
Tout matériel de distribution d’électricité temporaire doit être correctement mis à la terre.
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Lorsque des travaux électriques sous tension doivent être effectués sur des réseaux de distribution
d’électricité temporaires, les exigences en matière d’évaluation des risques électriques de cette
norme doivent être respectées.
• Tous les défauts d’arc et les événements d’arc électrique soient signalés.
Voir le livre 1 du GEE, sujet 02-02-01 (Canada) ou sujet 02-02-02 (É.-U.) pour d’autres exigences
en matière d’établissement de rapport des incidents. Les tableaux de rapport contenus dans ces
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sujets doivent inclure toutes les exigences en matière d’établissement de rapport établies par
l’autorité compétente pour le Code canadien de l’électricité au Canada ou le Code national de
l’électricité aux États-Unis.
Les incidents électriques doivent faire l’objet d’une enquête conformément aux exigences de la
norme relative aux enquêtes sur les incidents.
Seuls les ouvriers autorisés à le faire et ayant reçu une formation appropriée doivent entreprendre
un sauvetage d’urgence en cas d’incident électrique.
Au besoin, un surveillant de sécurité affecté aux travaux d’électricité devrait avoir un extincteur
approuvé pour les incendies d’origine électrique, une radio en état de marche ou un accès à un
téléphone pour la communication ainsi qu’une lampe de poche fonctionnelle à portée de main.
Dans certains cas, il se peut qu’une perche de sauvetage, un bâton de berger ou une perche
isolante et des gants isolants en caoutchouc soient aussi nécessaires (p. ex., lors de l’exécution
de travaux en électricité sous haute tension, etc.). L’état fonctionnel de tout éclairage de secours
installé doit être vérifié.
N’essayez jamais de secourir une victime d’un incident d’origine électrique sans mettre au
préalable le système électrique hors tension ou sans protéger convenablement la personne
qui tentant de secourir la victime!
Le risque d’exposition à des dangers électriques doit être éliminé avant toute tentative de
sauvetage. La section Méthodes de dégagement ci-dessous identifie les méthodes approuvées
que les ouvriers autorisés peuvent utiliser pour secourir une victime d’une décharge lorsqu’ils
travaillent sur un matériel de distribution électrique.
• Sauvez la victime à l’aide d’une perche de sauvetage, d’un bâton de berger ou d’une
perche isolante;
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• Utilisez des gants isolants en caoutchouc et assurez-vous que seules les mains des
sauveteurs n’entrent en contact avec la victime, aucune autre partie du corps.
Consultez les programmes et les grilles de formation en santé et sécurité pour obtenir de plus
amples renseignements et connaître les exigences en matière de renouvellement de la
certification.
Livre 6 du GEE, 07-03-01, Mise hors tension ou commutation du matériel haute tension
Livre 6 du GEE, 07-03-02, Mise à la terre en toute sécurité du matériel haute tension
9.0 RÉFÉRENCES
CANADA :
Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail – DORS/86-304 (Partie VIII – sécurité
électrique)
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Norme CAN/ULC S801 sur le lieu de travail des services publics d’électricité, la sécurité électrique
pour la production, la transmission et la distribution, Code des services publics d’électricité de
l’Alberta (AEUC)
États-Unis :
International :
Guide IEEE 1584 pour effectuer des calculs de risques d’arc électrique
Norme ANSI/NETA MTS pour les caractéristiques des tests d’entretien des matériels et des
systèmes d’alimentation électrique
Norme ANSI/NETA ATS pour les caractéristiques des tests d’acceptation des matériels et des
systèmes d’alimentation électrique
Guide IEEE C37.20.7 pour tester les appareillages sous boîtier métallique avec une capacité
nominale jusqu’à 38 kV pour les défauts d’arc interne
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ANNEXE
ANNEXE A – TÂCHES D’ÉLECTRICITÉ PAR CATÉGORIE DE QUALIFICATION
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Ouvrier qualifié Mécanicien, Ouvrir ou fermer les Le matériel doit être dans
aux opérations Technicien PLM, disjoncteurs ou des conditions de
(OQO) opérateur sur le terrain contacteurs du circuit de fonctionnement normales.
dérivation basse tension
(> 750V Canada/> 600V
É.-U.) afin d’effectuer des Doit avoir une formation
opérations sur le matériel en sécurité électrique
à des fins d’isolation en pour les opérations sur
vue des tâches sur des dispositifs d’isolation
l’équipement mécanique. basse tension et une
formation en sécurité
Réinitialiser les
électrique haute tension
disjoncteurs basse tension
pour les opérations sur
(c.-à-d. 240 V ou moins)
des dispositifs d’isolation
une fois après un
haute tension.
déclenchement de
surintensité. Doit avoir la formation
appropriée à la tâche et
Ouvrir ou fermer les
au site et examinera et
disjoncteurs d’alimentation
suivra une procédure
Ouvrier qualifié d’isolation du moteur de
propre au site approuvée
aux opérations dérivation haute tension
et facilement disponible
(OQO) – suite (> 750 V Canada/> 600 V
pour les opérations sur
É.-U.) ou les interrupteurs
les disjoncteurs et
principaux afin d’effectuer
interrupteurs haute
des opérations sur le
tension.
matériel à des fins
d’isolation en vue des
tâches sur l’équipement La formation doit être
mécanique. documentée et suivie
Embrocher/débrocher les
disjoncteurs d’alimentation
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L’étiquette
d’avertissement d’arc
électrique/électrocution
apposée sur le matériel
électrique est claire et
l’exposition à l’énergie ne
dépasse pas 12 cal/cm2.
Ouvriers non- Peuvent effectuer une La cause profonde du
électriciens seule réinitialisation des déclenchement doit être
(ONE) disjoncteurs 120 VCA étudiée et atténuée.
dans l’environnement de
Ne peuvent effectuer
travail.
qu’une seule
réinitialisation.
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Tâche no 3C :
Opération à
distance sur
un
interrupteur
général haute
Oui
tension, un
Non Non – jusqu’à
contacteur ou Normal Non Non Non Oui Non I
– niveau 0 – niveau 0 12 cal/c
un
m2 max.
appareillage
de connexion
non résistant
aux arcs pour
démarreur de
moteur.
Tâche no 3D :
Opération
locale sur un
interrupteur
Oui
général haute
– niveau
tension un Oui
requis
contacteur ou Non – jusqu’à
Normal Oui Oui Non pour le Oui Non I
un – niveau 0 12 cal/c
niveau
appareillage m2 max.
d’énergie
de connexion
incidente
non résistant
aux arcs pour
démarreur de
moteur.
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Tâche no 8A :
Retrait ou
installation de
couvercles
pour les
appareillages
basse tension
tels que les
goulottes, les
boîtes de Non Non
Normal Non Non Non Oui Non Non I
connexion et – niveau 0 – niveau 0
les chemins
de câbles qui
n’exposent
pas les
conducteurs
électriques et
les pièces de
circuit nus et
sous tension.
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Tâche no 16 :
Oui
Oui
Insertion ou – comme
– niveau
retrait de requis pour
requis
compartiment la tension
Tous Oui Oui Oui pour le Oui Oui Non II
s de dans la
niveau
démarrage limite
d’énergie
individuels du d’approche
incidente
MCC restreinte
Tâche no 17 :
Insertion ou
retrait II – Arc
(brochage et électriqu
débrochage) Oui e
de – niveau
Oui
disjoncteurs requis
Non – jusqu’à
CA ou de Tous Oui Oui Non pour le Oui Non
– niveau 0 12 cal/c
démarreurs niveau
m2 max.
CA basse ou d’énergie
haute tension incidente I
des armoires, – Déchar
portes ge
ouvertes ou
fermées
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Tâche no 23 :
Pour les
systèmes à
courant
Oui
continu, Oui
– comme
insertion ou – niveau
requis pour
retrait de requis
la tension
cellules Tous Oui Oui Oui pour le Oui Oui Non I
dans la
individuelles niveau
limite
ou d’unités d’énergie
d’approche
multicellules incidente
restreinte
d’un système
de batterie
dans un
boîtier
Tâche no 24 :
Pour les
systèmes à
courant
Oui
continu, Oui
– comme
insertion ou – niveau
requis pour
retrait de requis
la tension
cellules Tous Oui Oui Oui pour le Oui Oui Non I
dans la
individuelles niveau
limite
ou d’unités d’énergie
d’approche
multicellules incidente
restreinte
d’un système
de batterie
dans un
râtelier ouvert
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les normes applicables pour la tâche pour laquelle ils doivent être utilisés, et être sélectionnés,
rangés, utilisés et entretenus conformément aux exigences de la présente annexe.
Fabricants :
• Salisbury
• Hubbell-Chance
• CATU
• Pfisterer
• Hastings
Remarque : Bien que les couleurs de ces gaines d’isolation et les températures de service
correspondantes soient les plus courantes, la couleur de la gaine d’isolation et la température de
service peuvent varier selon le fabricant.
Les dispositifs de mise à la terre temporaire de protection de protection doivent être fournis par
des fabricants agréés. La fabrication sur place de dispositifs de mise à la terre n’est pas
autorisée.
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Annexe G – Tableau 1
Mises à la terre temporaires de protection, câbles de mise à la terre
Caractéristiques
Les dispositifs de mise à la terre temporaire de protection de protection doivent respecter ou
dépasser l’une des exigences énoncées dans :
• ASTM F855
• CAN/ULC D61230
• Norme IEEE 1246
Il est recommandé, mais non obligatoire, d’utiliser un câble à gaine jaune, car il est flexible et le
plus durable et convient aux utilisations en intérieur et en extérieur.
Le câble de type ASTM F855 requis doit être référencé (c’est-à-dire de type I, II ou III).
Seuls les conducteurs en cuivre doivent être utilisés pour les câbles de mise à la terre temporaire
de protection.
Une étiquette d’identification unique doit être attribuée à chaque jeu de câbles de protection
temporaire. Cela sera indiqué sur l’étui ou le sac de rangement et sur le câble avec une étiquette
non conductrice.
La taille du conducteur, la capacité de transport du courant et le temps d’élimination supposé
doivent être marqués en permanence sur chaque jeu de câbles de protection temporaires avec
une étiquette non conductrice.
Le dispositif de mise à la terre temporaire de protection doit être capable de conduire le courant
de court-circuit maximal qui pourrait circuler au point de mise à la terre pendant le temps
nécessaire pour éliminer le défaut. Pour les informations sur les tailles et leur validation,
contactez le service des opérations et du génie technique.
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Type d’assemblage
Des mises à la terre de protection temporaires (c.-à-d. des ensembles ou des groupes de mise à
la terre) doivent être utilisées précisément pour l’utilisation prévue (c.-à-d. la mise à la terre des
trois phases de l’appareillage de connexion à une barre omnibus de terre, la mise à la terre de la
ligne aérienne, etc.). À titre d’exemple, le branchement d’une barre omnibus plate nécessiterait
un jeu de connecteurs à quatre voies avec des brides de mise à la terre à face plate.
Les dispositifs de mise à la terre temporaire de protection de protection assemblés peuvent être
classés en fonction d’une classification des types de conception (conception I à V), comme
indiqué dans la norme ASTM F855.
REMARQUE : Au minimum, des conducteurs AWG no 2 doivent être utilisés. L’épissure des
conducteurs n’est pas autorisée. La mise en parallèle des dispositifs de mise à la terre
temporaire de protection de protection est autorisée s’ils sont nécessaires pour répondre aux
exigences de courant de défaut applicables, mais la prise en compte de la répartition inégale du
courant entre les dispositifs de terre parallèles doit être prise en compte et les facteurs de
déclassement doivent être appliqués : pour deux câbles parallèles, multiplier par 1,8; pour trois
câbles parallèles, multiplier par 2,6.
Longueurs de câble
La longueur des conducteurs du câble de masse et du câble de phase doit être maintenue à une
longueur minimale afin de réduire la chute de tension et d’éliminer le risque de fouettement du
câble s’il est sous tension.
Pour les travaux de sous-station extérieure, il se peut qu’il n’y ait pas d’autre choix que
d’augmenter la longueur des conducteurs du câble de masse afin de fixer les conducteurs aux
points à mettre à la terre.
La longueur de câble superflue doit être enroulée et attachée (c’est-à-dire en utilisant une corde
de chanvre ou des attaches en plastique) afin d’éliminer le risque de fouettement du câble s’il est
sous tension.
Brides
Les brides doivent être utilisées en particulier pour la capacité de charge maximale du courant de
défaut et le temps d’élimination possible du dispositif de sectionnement en amont (p. ex.,
disjoncteur ou fusible).
Les brides doivent être adaptées au conducteur auquel elles seront connectées et doivent être
précisément adaptées au matériel électrique (p. ex., les conducteurs aériens nus, la barre
omnibus et les connexions de la boule de mise à la terre).
Une bride de serrage en T de type III peut être fournie sur le conducteur de mise à la terre, et
peut être fournie pour les conducteurs de phase si l’accès au matériel électrique est insuffisant
pour l’utilisation d’une bride de type I ou II avec une perche isolante associée.
Les mâchoires de contact principales de la bride doivent être précisément de la classe A, lisses,
ou de la classe B, dentelées.
La méthode préférée d’utilisation des dispositifs de mise à la terre temporaire de protection de
protection consiste à utiliser une perche isolante appropriée.
Annexe G – Tableau 2
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Type de Description
bride
I Brides à installer sur des conducteurs hors tension équipés
d’œillets pour l’installation avec des perches isolantes
amovibles.
II Brides à installer sur des conducteurs hors tension ayant des
perches isolantes fixées en permanence.
III Brides à installer sur des conducteurs ou des structures
métalliques mis à la terre en permanence avec des poignées en
T et des œillets ou des vis à tête carrée ou hexagonale, ou les
deux.
Embouts
Seuls les goujons filetés avec embouts de compression doivent être utilisés sur les nouveaux
dispositifs de mise à la terre temporaire de protection de protection. Le type particulier d’embout
selon la norme ASTM F885 (p. ex., type I, III IV, V ou VI) doit être précisé lors de la commande.
Rangement
Un étui ou un sac de protection est recommandé.
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à la terre temporaire de protection de protection doivent être testés tous les 3 ans par un laboratoire
de test haute tension agréé ou en interne conformément aux normes applicables.
Lorsque vous effectuez des essais de tension pour absence de tension, utilisez l’un des détecteurs
et testeurs indiqués dans le tableau 3.
Annexe G – Tableau 3
Détecteurs de tension requis
Caractéristiques
Assurez-vous que le détecteur ou testeur de tension est conçu pour accepter une tension égale ou
plus élevée que celle du système à tester.
Le détecteur de tension doit respecter ou dépasser les exigences applicables établies dans la
norme ASTM F1796 ou CAN/ULC D61243.
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Les détecteurs de tension doivent être équipés d’un test ou d’une procédure de préutilisation
pratique pour veiller à ce qu’ils soient en bon état de fonctionnement avant d’effectuer l’essai
d’absence de tension du système.
Le détecteur de tension doit être adapté aux utilisations intérieures et extérieures et fonctionner à
des températures ambiantes de -24 °C (11,2 °F) à 70 °C (158 °F).
Marquage
Le détecteur ou testeur de tension doit porter une marque de certification approuvée.
Une étiquette d’identification unique doit être attribuée à chaque détecteur ou testeur de tension.
Cela sera indiqué sur le détecteur (si possible) et/ou son étui de rangement avec une étiquette
non conductrice.
Rangement
Le détecteur ou testeur de tension doit être rangé dans un étui rigide approprié, situé dans un
endroit central propre et sec à température ambiante normale.
Un ballast de luminaire fluorescent n’est pas une source de tension acceptable pour ce type de
test.
Si le détecteur de tension est équipé d’un sélecteur pour différents réglages de tension, assurez-
vous qu’il est réglé sur la tension du système testée.
Exigences et fréquence des tests
Les détecteurs doivent être testés conformément aux caractéristiques du fabricant.
REMARQUE : L’entreprise a consulté les fabricants de détecteurs et, dans tous les cas, les
fabricants ont confirmé que les détecteurs sont conçus pour fonctionner sans avoir besoin d’être
étalonnés.
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Fabricants :
• Fluke (à privilégier)
• Ideal
• AMEC
• Amprobe
REMARQUE : Si vous avez des doutes quant à la validité d’un fabricant non répertorié,
contactez le dirigeant.
Caractéristiques
Les particularités minimales requises pour les multimètres numériques et les appareils de mesure
électrique divers sont les suivantes :
• CAN/CSA 22.2 No 61010-031
• UL 61010-031
• UL 1244
Lors de l’achat de multimètres numériques, veillez à ce que le matériel satisfasse à ces normes
et qu’il est convenablement marqué de l’inscription d’un organisme reconnu et approuvé sur le
produit prouvant qu’il peut être utilisé au Canada ou aux États-Unis selon les besoins.
Tous les multimètres numériques et divers appareils de mesure électrique utilisés dans les
installations par des ouvriers en électricité qualifiés doivent être au minimum de catégorie IV,
600 V.
Une étiquette d’identification unique doit être attribuée à chaque détecteur de tension. Cela doit
être indiqué sur le détecteur (si possible) et/ou son étui de rangement avec une étiquette non
conductrice.
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Annexe G – Tableau 4
CEI 61010, catégories de surtensions transitoires I à IV
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Assurez-vous que les fils et autres accessoires sont de la même catégorie de surtension
transitoire que le compteur. Vérifiez les fils et les accessoires pour vous assurer qu’ils sont
marqués avec la catégorie et une marque approuvée
Rangement
Le compteur numérique ou compteur électrique divers doit être acheté avec un étui de protection.
REMARQUE : L’entreprise a consulté les fabricants de détecteurs et, dans tous les cas, les
fabricants ont confirmé que les détecteurs sont conçus pour fonctionner sans avoir besoin d’être
étalonnés.
Utilisation
Lorsque cela est possible, des perches isolantes approuvées (outils de ligne sous tension) doivent
être utilisées lors de l’utilisation de dispositifs de mise à la terre temporaire de protection de
protection durant le test d’absence de tension et de divers travaux aériens de sous-station.
Des perches isolantes sont disponibles qui sont uniques au matériel avec lequel elles seront
utilisées. Assurez-vous que lors de l’achat de perches isolantes, il est tenu compte de son utilisation
prévue.
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Une attention particulière doit être accordée à la longueur de la perche isolante. Il est important de
s’assurer que la perche isolante n’est ni trop courte ni trop longue. Une longueur minimale sera
nécessaire dans certains cas pour maintenir la limite de sécurité requise pour les distances
d’approche des lignes électriques aériennes, comme spécifiée dans les codes en vigueur sur la
santé et la sécurité au travail.
Caractéristiques
La perche isolante doit respecter ou dépasser les exigences applicables énoncées dans les
normes ASTM F711 et IEEE. 978.
Assurez-vous que la perche isolante provient d’une marque approuvée et que les informations du
fabricant y compris le numéro de série et la date de fabrication y soit spécifiées.
Style et type
Les perches isolantes doivent être évaluées et adaptées à la tâche particulière prévue (p. ex.,
test de l’absence de tension, utilisation de dispositifs de mise à la terre temporaire de protection
de protection, travaux sur ligne aérienne, etc.)
Rangement
Le perche isolante doit être rangée dans un emballage, soit un sac/étui en vinyle ou en toile ou
un tube de rangement.
Lorsque la perche isolante est utilisée dans une sous-station, elle peut être rangée dans un
emballage en PVC approprié fixé à la clôture de la sous-station.
Inspection avant utilisation
Assurez-vous que la perche isolante n’est pas contaminée par de la saleté, de l’huile et d’autres
matériaux conducteurs.
Nettoyez la perche isolante conformément aux caractéristiques du fabricant.
Vérifiez le bon fonctionnement mécanique (p. ex., poignée, mécanisme d’accrochage) de la
perche isolante avant chaque utilisation.
Bâton de décharge statique
Un bâton de décharge statique peut être fourni à la discrétion du dirigeant responsable. Si un
bâton à décharge statique est fourni, celui-ci doit répondre aux exigences énoncées à ce sujet.
Fabricants :
• Salisbury
• Hubbell-Chance
• Hastings
• CATU
Caractéristiques :
ASTM F711
Assurez-vous que le bâton de décharge statique possède une marque approuvée et les
informations du fabricant, y compris le numéro de série et la date de fabrication.
Assurez-vous que la bride de mise à la terre convient au point de connexion à la terre prévu et
que le câble est connecté à la bride avec un serre-câble.
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Rangement
Le bâton de décharge statique doit être rangé dans un environnement propre, rangé dans un
casier convenable, un étui ou fixé au mur.
Les outils manuels isolés appropriés doivent être utilisés conformément aux procédures. Les outils
à main isolés doivent être conçus pour 1000VCA et 1500VCC.
Conformément aux exigences de la norme ASTM F1505, les outils à main isolés doivent être
marqués des éléments suivants :
• Le nom ou la marque du fabricant
• Le type ou la référence du produit
• Le symbole de triangle double
• La tension nominale
• L’année de fabrication
Les outils à main isolés doivent être à double isolation avec des couleurs contrastées (p. ex.,
isolation extérieure orange et isolation intérieure jaune).
Caractéristiques :
• ASTM F1505
• 29CFR1910.335
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Rangement
Les outils à main isolés doivent être achetés avec un emballage ou un étui de rangement approprié.
Les outils à main isolés doivent être rangés séparément des outils à main non isolés et ne doivent
être utilisés que pour des travaux d’électricité sous tension. L’emballage ou l’étui doit être marqué
à l’extérieur « outils à main isolés, 1000 V ».
Fiches
Fiche de test des outils et équipements
Conservez sur place les fiches de test des outils et de l’équipement qui incluent la date du test, les
résultats et les initiales du testeur jusqu’à ce que le prochain test soit effectué.
5.0 Ajout :
L’ESAT doit :
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Gestion de l’énergie :
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6.4.1 • Sur les matériels électriques supérieurs • Sur les matériels électriques supérieurs à
à 750 V au Canada ou supérieurs à 750 V au Canada ou supérieurs à 600
1000 V aux États-Unis, l’utilisation d’un 1000 V aux États-Unis, l’utilisation d’un
instrument de test sans contact est instrument de test sans contact est
approuvée; approuvée;
6.4.3
Aucun permis de travail d’électricité sous Aucun permis de travail d’électricité sous
tension n’est requis pour les travaux tension n’est requis pour les travaux électriques
électriques sous tension suivants exécutés sous tension suivants exécutés par un ouvrier
par un ouvrier en électricité qualifié utilisant en électricité qualifié utilisant des
des pratiques/procédures de travail pratiques/procédures de travail sécurisées
sécurisées approuvées et des EPI, outils et approuvées et des EPI, outils et matériels
matériels électriques propres à l’emploi : électriques propres à l’emploi :
3. La thermographie, les inspections 3. La thermographie, les inspections
acoustiques ou visuelles si la limite acoustiques ou visuelles si la limite d’approche
d’approche restreinte pour la décharge n’est restreinte pour la décharge n’est pas franchie
pas franchie (p. ex., cette distance pour les (p. ex., cette distance pour les matériels
matériels électriques de 480/600 V est de
12 po [30 cm])….
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6.4.6 Ajout :
Des barrières temporaires ne sont pas
nécessaires lorsque des murs et des portes
bloquent l’accès à la zone de travaux
électriques non autorisée.
6.5.1 Catégorie 00 jusqu’à 500 VCA Catégorie 00 jusqu’à 500 VCA/750 VCC
Catégorie 0 jusqu’à 1 000 VCA Catégorie 0 jusqu’à
Catégorie 1 jusqu’à 7 500 VCA 1 000 VCA/1500 VCC
Catégorie 2 jusqu’à 17 000 VCA Catégorie 1 jusqu’à
Catégorie 3 jusqu’à 26 500 VCA 7 500 VCA/11 250 VCC
Catégorie 4 jusqu’à 36 000 VCA Catégorie 2 jusqu’à
17 000 VCA/25 500 VCC
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Catégorie 3 jusqu’à
26 500 VCA/39 750 VCC
Catégorie 4 jusqu’à
36 000 VCA/54 000 VCC
6.7
Ouvrier en électricité qualifié haute tension Ouvrier en électricité qualifié haute tension
(OEQHAT) responsable (OEQHAT) responsable
Un ouvrier en électricité qualifié en Un ouvrier en électricité qualifié en haute
haute tension responsable sera affecté tension responsable avec une formation
à tous les travaux électriques dans les en haute tension sera désigné comme
sous-stations. Ces employés ou principal ouvrier pour tous les travaux
entrepreneurs seront des ouvriers électriques dans les sous-stations.Ces
qualifiés en électricité, tels que définis employés ou entrepreneurs seront des
précédemment dans la norme, avec ouvriers en électricité qualifiés, tels que
une formation, des compétences définis précédemment dans la norme,
techniques et une expérience avec une formation, des compétences
appropriées. L’ouvrier en électricité techniques et une expérience appropriées.
qualifié en haute tension responsable Le principal ouvrier en électricité qualifié en
doit : haute tension responsable doit :
• Exiger que les politiques et les • S’assurer queExiger que les politiques
pratiques soient observées par les et les pratiques soient respectées par les
employés ou les entrepreneurs employés ou les entrepreneurs travaillant
travaillant sous la direction de l’ouvrier sous leur direction la direction de leur
en électricité qualifié en haute tension ouvrier en électricité qualifié sous haute
responsable; tension responsable se conforment aux
exigences de cette norme;
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ÉLECTRIQUE Date de la version : 2019-10-31
6.8 Les ouvriers qualifiés en électricité, p. ex., Les ouvriers qualifiés en électricité, p. ex.,
basse tension, haute tension, ouvriers basse tension, haute tension, ouvriers
qualifiés pour les tâches ou ouvriers qualifiés pour les tâches ou ouvriers qualifiés
qualifiés en instrumentation, peuvent en instrumentation, peuvent effectuer seuls
effectuer seuls des travaux électriques des travaux électriques sous tension. Les
sous tension. Les exigences minimales de exigences minimales de la politique en
la politique en matière de travail en matière de travail en solitaire d’Enbridge
solitaire d’Enbridge doivent être doivent être respectées.
respectées.
UnDeux ouvrier en électricité qualifié et une
Deux ouvriers en électricité qualifiés ou un deuxième personne (c.-à-d. un ouvrier en
ouvrier qualifié en instrumentation sont électricité qualifié, un ouvrier en électricité
requis pour les tâches d’électricité associé, un ouvrier qualifié aux opérations ou
suivantes et comme déterminées par un ouvrier qualifié en instrumentation) sont
l’évaluation des risques : requis pour les tâches d’électricité suivantes
et comme déterminées par l’évaluation des
• Commutation et isolation des
risques :
matériels électriques haute tension.
• Commutation et isolation des matériels
• Brochage et débrochage des
électriques haute tension en amont du
disjoncteurs d’alimentation, basse ou
disjoncteur principal.
haute tension.
• Brochage et débrochage manuel des
• Installation de mises à la terre
disjoncteurs d’alimentation, basse ou haute
temporaires de protection ou de dispositifs
tension.
de test avec masse pour camion.
• Installation de mises à la terre
Lorsque deux ouvriers en électricité
temporaires de protection ou de dispositifs de
qualifiés ou ouvriers qualifiés en
test avec masse pour camion.
instrumentation ou plus sont impliqués
dans l’exécution d’une tâche d’électricité Lorsque deux ouvriers en électricité qualifiés
sous tension, un OEQ ou un OQI au moins ou ouvriers qualifiés en instrumentation ou
remplira le rôle de surveillant de plus sont impliqués dans l’exécution d’une
sécurité/remplaçant électricien. tâche d’électricité sous tension, un OEQ ou un
OQIau moins remplira le rôle de surveillant de
sécurité/remplaçant électricien.
6.12 Ajout :
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6.12.2 Suppression :
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Conditions/limitations
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Ouvriers non-électriciens :
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Norme
Préparation aux
urgences – sécurité
personnelle
1.0 OBJECTIF
L’objectif de cette norme est de s’assurer que les sites d’Enbridge sont en mesure de fournir des
interventions médicales et d’urgence adéquates et en temps opportun sur tous les véhicules,
installations et emplacements de la compagnie.
2.0 PORTÉE
Cette norme s’applique aux opérations OL et aux projets réalisés pour les OL.
Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les exigences en matière de santé et de
sécurité d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant a
une norme ou une politique de santé et de sécurité substantiellement différente de celle d’Enbridge,
il doit respecter les exigences les plus strictes. Les entrepreneurs et les sous-traitants sont toujours
tenus de se conformer aux exigences de toutes les lois applicables relatives à la présente norme.
Au cas où la norme d’un entrepreneur ou d’un sous-traitant surpasse les exigences de la présente
norme, Enbridge peut, à sa seule discrétion, choisir d’adopter la norme de l’entrepreneur ou du
sous-traitant pour tout contrat ou ordre de travail.
Le programme de gestion des urgences est hors du champ d’application de cette norme.
Norme d’inspection
DP : droit de passage
• Veiller à ce que les inspections applicables soient terminées et que des mesures
correctives soient mises en œuvre en temps opportun.
• Traiter immédiatement les lacunes liées aux exigences en matière de préparation aux
situations d’urgence décrites en détail dans la présente norme;
• Aviser immédiatement le dirigeant des failles constatées que l’employé ne peut pas pallier;
• Fournir des conseils, du soutien et de l’aide en temps opportun aux dirigeants et aux
employés en ce qui concerne la mise en œuvre de cette norme;
Les exigences relatives au personnel médical et à son niveau de qualification seront établies
conformément à la législation applicable.
Si un travailleur est blessé (coupure, éraflure, plaie ouverte, par exemple) pendant des opérations
de lavage à l’eau (en utilisant une lance à eau ou en travaillant à proximité), consulter un médecin.
Ces blessures présentent un risque élevé d’infection.
Il convient de traiter les blessures provoquées par une lance à eau de la même manière que
d’autres blessures, à l’exception des étapes suivantes :
• Après l’arrêt du saignement, rincer la plaie avec de l’eau embouteillée ou de l’eau courante
propre;
• Si possible, laisser les plaies non nettoyées ouvertes tant qu’un professionnel de la santé
ne les a pas examinées.
L’identification de chaque trousse de premiers soins doit comprendre les mots « PREMIERS
SOINS » ou le symbole des premiers soins.
Pour les véhicules d’Enbridge, les trousses de premiers soins doivent être :
Pour les installations et les emplacements des projets, les trousses de premiers soins doivent être :
• Installées dans un endroit bien en évidence, accessibles à tout moment par tous les
travailleurs;
Les avis affichés doivent déterminer l’emplacement des trousses de premiers soins. Les avis
doivent être facilement visibles et affichés à des emplacements pratiques où les travailleurs et les
visiteurs les verront, notamment :
• Dans le bâtiment ou le site et aux alentours de ceux-ci, dans les ascenseurs, sur les
tableaux d’affichage, etc.;
• Sur chaque plan du terrain pour la sécurité des lieux ou plan d’évacuation d’urgence.
Sur les sites et les emplacements non surveillés où les travailleurs ne sont pas présents
régulièrement, placer les avis de premiers soins à l’extérieur du bâtiment, avec une mention
indiquant que l’équipement des premiers soins est disponible à l’intérieur et décrivant clairement
son lieu de rangement.
Une trousse de premiers soins doit contenir un guide des premiers soins et une liste des
équipements requis de premiers soins.
Notez que certains équipements contenus dans une trousse de premiers soins auront une date
d’expiration.
Les sites d’Enbridge doivent disposer de postes de rinçage oculaire dans les environnements de
travail où les travailleurs peuvent être exposés à des risques chimiques et se conformer aux
exigences suivantes :
• Placer un poste de rinçage oculaire à moins de 16,7 m (55 pi) ou 10 secondes de produits
chimiques dangereux (acides ou bases fortes) ou aux endroits où l’évaluation des dangers
a déterminé qu’un poste de rinçage oculaire est nécessaire;
• Tous les types de postes de rinçage oculaire doivent être clairement identifiés et facilement
accessibles. Ne pas en bloquer l’accès, car les zones aux alentours du poste doivent être
toujours dégagées;
• Les approvisionner en eau potable tiède par une tuyauterie fixe. Il convient de tenir compte
de la disponibilité d’un accès à l’eau potable lors de la mise en place de postes mobiles;
• Inspecter le matériel de rinçage oculaire raccordé au réseau, autonome et mobile une fois
par mois. Tous les modèles doivent être équipés de capuchons de buse agréés (pour
prévenir l’accumulation de corps étrangers) et être nettoyés et montés correctement;
• Pour les postes de rinçage oculaire autonomes et portatifs, remplacer les liquides de
rinçage tous les trois mois ou aux intervalles spécifiés par le fabricant. Lors d’utilisation
d’eau, ajouter un agent de conservation pour maintenir la fraîcheur; il existe des additifs
commerciaux qui peuvent aider à prévenir le gel et l’accumulation de microorganismes;
• Placer les flacons souples à proximité du risque chimique et protéger chaque flacon contre
les éléments (protéger du gel, par exemple);
• Au cours de l’inspection, s’assurer que le matériel de rinçage oculaire est propre et placé
à l’endroit désigné. S’assurer également qu’il y a suffisamment de liquide de rinçage
oculaire disponible. Pendant l’inspection des douches oculaires portatives, vérifier que le
capuchon n’est pas brisé ou que la date d’expiration n’est pas dépassée. Si la date est
dépassée, remplacer immédiatement ou le plus vite possible le liquide;
• Les postes de rinçage oculaire fixes peuvent être raccordés au réseau d’eau potable ou
être équipés d’un réservoir. En outre :
o Il convient de monter les postes de rinçage oculaire de telle manière que les
jets soient situés entre 83,8 et 134,6 cm (33 et 53 po) du sol;
o Les postes de rinçage oculaire fixes isolés qui ne sont pas raccordés à un
approvisionnement en eau potable constant doivent également disposer d’un
poste de rinçage oculaire de secours capable de fournir environ 15 minutes
de rinçage continu;
Dans les bureaux permanents d’Enbridge où le délai d’intervention médicale d’urgence est inférieur
à 4 minutes, un défibrillateur externe automatique doit être conservé avec la trousse de premiers
soins comme équipement de premiers soins.
• Chaque DEA doit être monté sur un mur ou conservé dans une armoire portant une
signalisation appropriée et une enveloppe protectrice;
• Seuls des travailleurs formés à l’utilisation d’un DEA sont autorisés à en utiliser un;
• Les DEA ne sont pas intrinsèquement sécuritaires et ne doivent pas être stockés dans des
zones dangereuses;
Avant d’acheter un modèle de DEA, contacter l’équipe de sécurité afin de confirmer les modèles
de DEA dont l’achat est approuvé.
Pour plus d’informations sur les équipements de premiers soins et médicaux sur les sites
d’Enbridge, reportez-vous à l’annexe de la présente norme.
• 2 – 20 lb ABC pour tous travaux effectués dans une zone dangereuse ou d’accès restreint;
• Si nécessaire, d’autres mesures préventives sont en place (p. ex., un équipement est utilisé
à l’intérieur des limites d’un terminal/d’une station d’Enbridge offrant un accès immédiat [à
30 mètres ou à 100 pieds] à des extincteurs ABC supplémentaires de 30 lb, des mesures
supplémentaires de prévention des incendies mises en place à cause des conditions
sèches sur le droit de passage);
• Les exigences réglementaires ou les spécifications du fabricant ne prescrivent pas qu’un
extincteur plus grand soit placé sur l’équipement spécifique.
Pour les exigences relatives aux véhicules d’Enbridge, voir l’annexe de cette norme.
Chaque extincteur portable ne doit pas dépasser 230 m2 (2 500 pi2). Sauf indications contraires,
positionner les extincteurs portatifs de sorte que la distance de parcours entre l’extincteur et la
zone de travail soit :
• ≤ 23 m (75 pi) pour les incendies de catégorie A (p. ex., bois, papier);
• ≤ 15 m (50 pi) pour les incendies de catégorie B (liquides inflammables/combustibles);
• ≤ 23 m (75 pi) pour les incendies de classe D (métaux tels que sodium, magnésium,
titane).
Les distances pour les incendies de classe C (électrique) sont basées sur les risques d’incendie
environnants (classe A ou B). Les extincteurs portatifs pour les dangers de classe D sont
nécessaires dans les zones de travail où les poudres métalliques combustibles, flocons, copeaux
ou des produits de taille similaire sont générés au moins une fois toutes les deux semaines.
Le bureau régional et/ou du projet doit mettre en place du matériel d’extinction des incendies selon
la législation applicable, et au moins :
Les éléments suivants doivent être accessibles pour la zone d’entretien des oléoducs et les
garages :
• Deux extincteurs chimiques de 20 lb ou 30 lb pour les travaux de réparation d’oléoducs
(notamment les opérations de ventilation de gaz naturel); les extincteurs doivent être
stratégiquement localisés en amont du travail exécuté et être immédiatement accessibles;
• Des extincteurs à poudre chimique de 20 lb ou 30 lb stratégiquement localisés dans la
zone d’entretien des oléoducs et des ateliers de soudure en fonction des risques;
• Un extincteur à poudre chimique ABC de 30 lb à chaque porte et stratégiquement situé
dans les ateliers de travail et de soudure.
Pour la localisation des bases d’entretien à distance (NW) des opérations régionales n’ayant pas
un accès immédiat aux extincteurs, consulter l’annexe de la présente norme pour connaître le
nombre d’extincteurs requis. Si le nombre recommandé n’est pas respecté, une liste des
extincteurs fournis doit être mise à jour. Si un chantier a accès à une source d’alimentation jour et
nuit, les extincteurs fournis gardés sur place sont gérés par la direction de l’exploitation.
Les chantiers avec extincteurs ABC doivent donner un accès à un agent à poudre chimique ABC.
Les extincteurs à poudre chimique stockés ou utilisés à l’extérieur pendant l’hiver doivent être
équipés de cartouches d’azote plutôt que de cartouches de dioxyde de carbone.
En cas d’incendie, les travailleurs doivent évacuer immédiatement la zone et ne tenter d’éteindre
l’incendie que si cela ne les met pas en danger
Pour plus de détails sur les systèmes d’extinction fixes (p. ex. CO 2 , Halon, borne d’incendie fixe),
veuillez consulter la norme sur la technologie d’extinction, protection incendie.
• Intégrer d’autres contrôles de prévention incendie basés sur une évaluation des dangers.
Un plan de protection incendie peut s’avérer nécessaire en fonction des éventuels risques
d’incendie. Les projets doivent préparer un plan de protection incendie pour prévenir les feux
échappés à proximité des zones de travail. Le plan doit contenir une prévention efficace et des
mesures de contrôle pour répondre à l’éventualité de feux non contrôlés pendant les activités de
travail à chaud. De telles mesures peuvent comprendre les éléments suivants :
Il est interdit de faire des feux sur l’emplacement Brownfield d’Enbridge sans autorisation préalable
du directeur régional d’exploitation. Les feux sur les zones vertes nécessiteront l’autorisation du
directeur régional des opérations ou du directeur de la construction ou de son représentant
désigné. Les feux sur les zones vertes doivent être faits en accord avec les réglementations en
vigueur. Une fois l’autorisation de faire un feu reçue, effectuer ce qui suit :
• Transmettre une évaluation des dangers détaillés pour approbation avant de commencer
le feu;
• Obtenir l’autorisation appropriée de la part de la juridiction ayant autorité avant de faire un
feu et suivre la réglementation en vigueur;
• Prévoir un surveillant de sécurité en continu pendant au moins une heure après que le feu
est totalement éteint;
• Fournir un minimum de deux extincteurs à poudre chimique ABC de 30 lb (ou 4 – 20 lb)
disponible immédiatement.
Pour localiser l’équipement de lutte contre l’incendie de l’installation, voir le plan du terrain pour la
sécurité des lieux.
• Éloignés des courants venteux provoqués par les réservoirs ou les bâtiments;
• Suffisamment haut pour éviter l’influence du matériel (cependant, si elles sont placées trop
haut, une indication précise du mouvement éolien au niveau du sol risque de ne pas être
possible);
• Facilement visibles, de jour comme de nuit (dans des endroits éclairés, par exemple) à
partir du lieu de travail.
6.8 BATEAUX
Pour les exigences supplémentaires requises en matière d’équipement de sécurité pour la
préparation aux situations d’urgence pour chaque taille de bateau, voir l’annexe de cette norme.
6.9 VÉHICULES
L’équipement de sécurité standard requis pour les véhicules loués et appartenant à Enbridge figure
à l’annexe de la présente norme.
• Indications vers l’hôpital ou les hôpitaux les plus proches et vers le chantier;
• Localisation GPS du site;
• Les informations pertinentes relatives à l’évacuation (ambulance aérienne, transports
sanitaires proches, etc.);
• Le personnel médical (si nécessaire).
Pour les travaux du projet, le plan médical peut être intégré au plan d’intervention d’urgence propre
au projet, le cas échéant.
Ces procédures doivent inclure les contacts pour les services d’urgence et des procédures
spéciales si nécessaire pour les chantiers situés dans des lieux éloignés.
6.12 INSPECTIONS
Les inspections seront effectuées conformément aux exigences applicables du guide d’exploitation
et d’entretien et de la norme d’inspection.
Consultez les programmes et les grilles de formation en santé et sécurité pour obtenir de plus
amples renseignements et connaître les exigences en matière de renouvellement de la
certification.
Les examens techniques doivent encourager les commentaires des employés sur le terrain
n’appartenant pas à la direction, afin d’assurer l’efficacité de la norme.
10.0 RÉFÉRENCES
Occupational Safety and Health Administration (OSHA)
Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail, Premiers soins, 16.1 PARTIE XVI
11.0 ANNEXE
11.1 SOMMAIRE DE L’ÉQUIPEMENT DE SÉCURITÉ REQUIS SE TROUVANT SUR LES SITES
RÉGIONAUX D’ENBRIDGE
Équipement Station- Site de Station de Site doté Site doté Site doté
service fourniture pompage d’une d’un service d’un service
et équipe mécanique électrique
d’injection d’entretien
d’oléoducs
DEA le cas échéant
appareil de ventilation le cas échéant
le cas le cas
détecteur de benzène 1 1 1 ---
échéant échéant
câbles et connexions de liaison et mise à la terre — — — 2 — —
système en cascade (pour le remplissage de
le cas échéant
bouteilles d’air comprimé)
poste de rinçage oculaire le cas échéant
extincteur et de l’outillage de lutte contre le feu le cas échéant
trousse de premiers soins 1 1 1 1 1 1
feu clignotant1 (intrinsèquement sécuritaire)
le cas échéant2
et piles de réserve
projecteur d’éclairage (portable, intrinsèquement
— — — 21 — —
sécuritaire)
tapis de sol/mise à la terre le cas échéant
câble de mise à la terre : armoires électriques
(CAN) (É.-U.) 1 — 1 — — —
service électrique (ENB [NW])
le cas le cas
tuyau avec bouteille d’évacuation — — — —
échéant échéant
ceinture de poseur de lignes le cas échéant
bouée de sauvetage et corde le cas échéant
cadenas et écriteaux pour verrouillage le cas échéant
pistolet lance-fusée LGN2 et de 4 à 1 jeu par site
1 1
10 cartouches éclairantes LGN
EPI pour site LGN (exigé pour l’entretien des
Selon l’évaluation des dangers
lignes 1 et 5)
1 par travailleur + supplémentaire si exigé par la norme relative au suivi
Détecteur de gaz portable
atmosphérique
Gants en caoutchouc (électricien) et gantelets le cas
1 paire — 1 paire — 2 paires
en cuir échéant
Harnais et lanière de sécurité le cas échéant
43 (CAN) (É.-
Appareil de protection respiratoire autonome 1 2 U.)
3 1 —
(APRA) (ENB [NW]) (ENB [NW]) 2 (ENB
[NW])
panneaux d’avertissement le cas échéant
le cas
indicateurs de direction du vent 1 1 1 2 (portable)
échéant
REMARQUES
Copies non contrôlées si imprimées ou téléchargées
Information interne Page 14 sur 24
NORME EN MATIÈRE DE PRÉPARATION
No de la version : 1.1
AUX SITUATIONS D’URGENCE
Date de la version : 2019-10-31
– SÉCURITÉ PERSONNELLE
En fonction des conditions dangereuses réelles, les projets détermineront dans leur plan de sécurité quel équipement de
sécurité est nécessaire sur le site
1. Les lampes de poche/projecteurs d’éclairage doivent porter l’étiquette « Agréé pour une utilisation dans des lieux
dangereux de classe 1, division 1 » d’Underwriters Laboratories.
Pour des travaux dans des zones dépourvues de système d’éclairage de secours, des feux clignotants/projecteurs
d’éclairage agréés doivent être mis à disposition pour une utilisation immédiate.
2. Équipement requis uniquement dans les installations où le LGN est présent.
3. Si un APRA est déjà présent à l’emplacement où les personnes chargées de l’entretien des oléoducs se rendent, ces
derniers peuvent réduire la quantité d’appareils à apporter, même si bon nombre d’entre eux sont situés sur leur lieu de
travail.
Extincteur 5BC. > 6 m • Gilet de sauvetage ou vêtement de flottaison individuel qui satisfait aux exigences de la
(19 pi 8 p) et < 9 m Section 7.10 pour chaque personne embarquée;
(29 pi 6 po) • Ligne d’attrape flottante d’au moins 15 m de long ou 1bouée de sauvetage attachée à une ligne
flottante d’au moins 15 m (49 pi 3 po) de long;
• Dispositif de remontée à bord – si la hauteur d’escalade verticale pour remonter à bord du bateau
est supérieure à 0,5 m (1 pi 18 po);
• Dispositif de propulsion manuelle ou 1 ancre et au moins 15 m (49 pi 3 po) de câble, de corde ou de
chaîne;
• Écope ou pompe d’épuisement de cale manuelle;
• Feu clignotant étanche ou 6 fusées éclairantes du type A, B ou C;
• avertisseur sonore
• feux de navigation (en cas de navigation dans le brouillard, après le coucher du soleil, visibilité
réduite) – les feux de navigation ne sont requis que si vous utilisez le bateau après le coucher du
soleil, avant le lever du soleil ou par visibilité réduite (brouillard, chute de neige, etc.)
• Extincteur 5BC – uniquement si le bateau a un moteur intérieur, des compartiments fermés où du
carburant ou des matériaux inflammables et combustibles sont stockés, des espaces de vie fermés
ou des réservoirs de carburant permanents.
• 1 extincteur 5BC supplémentaire si équipé d’un appareil de chauffage ou de cuisson
> 9 m (29 pi 6 po) et < • Gilet de sauvetage ou vêtement de flottaison individuel qui satisfait aux exigences de la
12 m (39 pi 4 po) Section 7.10 pour chaque personne embarquée;
• Ligne d’attrape flottante d’au moins 15 m de long ou 1bouée de sauvetage attachée à une ligne
flottante d’au moins 15 m (49 pi 3 po) de long;
• Dispositif de remontée à bord – si la hauteur d’escalade verticale pour remonter à bord du bateau
est supérieure à 0,5 m (1 pi 18 po);
• Dispositif de propulsion manuelle ou 1 ancre et au moins 30 m (98 pi 5 po) de câble, de corde ou de
chaîne;
• Pompe d’épuisement de cale manuelle ou des installations d’épuisement de cale;
• Feu clignotant étanche;
• 12 fusées éclairantes du type A, B, C ou D, mais pas plus de 6 étant du type D
• avertisseur sonore
• feux de navigation
• compas magnétique
• extincteur 10BC
• 1 extincteur 10BC supplémentaire si équipé d’un appareil de chauffage ou de cuisson
• Feu d’horizon blanc ou feu de tête de mât et feu de poupe, tous visibles à au moins 2 miles (3,2 km).
REMARQUES
1. Vérifiez vos réglementations étatiques et locales pour toute exigence supplémentaire en matière d’équipement de
sécurité
2. United States Coast Guard (Garde côtière des États-Unis)
En outre, les navires naviguant dans l’État de New York doivent aussi être équipés d’une ancre et d’une ligne d’amarre
suffisamment résistante pour assurer un ancrage sécuritaire au bateau.
Grue/
Camion-
grue/ Véhicule
Camionnette Camionnette Camionnette Semi- Véhicule
VUS Camion d’intervention
½T ¾T ≥1 T remorque loué
à flèche de secours
double
déport
des cartes de la
le cas échéant
région
câble de démarrage 1 1 1 1 1 1 1 1
chaîne, corde et
suramplificateur pour
le cas échéant
sécuriser les charges
(ENB [NW])1
un extincteur à
le cas
poudre sèche -5 1 1 1 — — — 1
échéant
ou10 lb
un extincteur à Minimum 1
Supplément basé le cas
poudre sèche – — — —
sur l’évaluation
2 2 —
échéant
13,61 kg (30 lb) des dangers
trousse de premiers
1 1 1 1 1 1 1 1
soins
Drapeaux ou du tissu
le cas échéant
rouge
Lampe clignotante
le cas échéant
orange
Feu clignotant 1 1 1 1 1 1 1 1
réflecteur
le cas
d’avertissement/triangles 1 1 3 3 3 3 1
de signalisation routière échéant
trousse de survie en
le cas échéant
hiver
REMARQUES : Au besoin – le chef de secteur ou le directeur de projet ou son homologue désigné le déterminera
1. Requis dans la région du Nord-Ouest 2. Requis dans les emplacements où le LGN est
présent
REMARQUES
1. Un entrepreneur qualifié pour l’entretien doit inspecter et tester les systèmes une fois par an.
2. Un employé qualifié doit inspecter visuellement les systèmes une fois par mois.
3. Un entrepreneur qualifié pour l’entretien doit inspecter les cylindres haute pression deux fois par an. Au
cours de cette inspection, les cylindres doivent être pesés et la date du dernier test hydrostatique notée. Un
contenant indiquant une perte nette supérieure à 10 % doit être rempli ou remplacé.
4. Chaque région ou zone doit attribuer un employé qualifié pour inspecter les véhicules d’intervention à
mousse en utilisant la fiche de contrôle du véhicule d’intervention à mousse.
REMARQUES
1. Les extincteurs de pression accumulée non rechargeable ne sont pas vérifiés en interne ou testés au niveau
de l’hydrostatique. Ces extincteurs ne sont plus en service après 12 ans à partir de la date de fabrication, ou
avant quand des signes de corrosion ou des dommages mécaniques sont visibles.
2. Les extincteurs de pression accumulée rechargeable doivent être vidés et peuvent subir la procédure de
vérification interne applicable comme indiqué dans le manuel d’entretien du fabricant et le NFPA 10.7.3.
Quantité
Emplacement Approvisionnement
minimale1
Station de pompage assistée Violet K 500 lb
Station de pompage – ENB (NW) ABC, Plus 50 ou Violet K 500 lb
Lieu de livraison et station électrique avec
Violet K 200 lb
extincteur(s) 150 lb
Atelier de la zone d’entretien des oléoducs
Violet K 500 lb
ou emplacement désigné
Centre de maintenance à distance – ENB
ABC, Plus 50 ou Violet K 200 lb
(NW)
Chantier avec extincteur(s) à cartouche
cartouches/cylindres d’azote 1
d’azote 350 lb
Chantier avec extincteur(s) à cartouche
cartouches/cylindres d’azote 1
d’azote 150 lb
la moitié du
nombre
emplacement avec extincteur(s) à d’extincteurs à
cartouches/cylindres d’azote
cartouche d’azote de 20 lb ou 30 lb une utilisation en
extérieur
(2 minimum)
la moitié du
nombre
emplacement avec extincteur(s) CO 2 de
cartouches CO 2 d’extincteurs à
4 lb, 10 lb, 20 lb ou 30 lb
une utilisation en
intérieur
REMARQUES
1. ou comme déterminé par le chef de secteur
6.1 Un plan médical doit être établi sur les sites Supprimé, reportez-vous à la section 6.10
d’Enbridge dont l’accès aux services d’urgence
est limité. Le plan doit inclure :
6.3 Placer un poste de rinçage oculaire à moins de Placer un poste de rinçage oculaire à moins
7,6 m (25 pi) de produits chimiques dangereux de 16,7 m (55 pi) ou 10 secondes de produits
(acides ou bases fortes) ou aux endroits où chimiques dangereux (acides ou bases
l’évaluation des dangers a déterminé qu’un fortes) ou aux endroits où l’évaluation des
poste de rinçage oculaire est nécessaire. dangers a déterminé qu’un poste de rinçage
oculaire est nécessaire.
6.3 Il convient de monter les postes de Il convient de monter les postes de rinçage
rinçage oculaire de telle manière que les oculaire de telle manière que les jets soient
jets soient situés entre 74 et 91 cm (29 et situés entre 83,8 et 91 cm (33 et 36 po) du
36 po) du sol; sol;
6.5 Les bâtiments avec stations de pompage et Les bâtiments avec stations de pompage et
compresseur doivent : compresseur doivent :
6.5 Pour la localisation des les opérations Pour la localisation à distance des opérations
régionales à distance n’ayant pas un accès régionales n’ayant pas un accès immédiat
immédiat aux extincteurs, consulter l’annexe aux extincteurs, consulter l’annexe de la
de la présente norme pour connaître le nombre présente norme pour connaître le nombre
<Fin du document>
Conditions
environnementales
Information interne
NORME RELATIVE AUX CONDITIONS ENVIRONNEMENTALES No de la version : 1.1
Date de la version :2019-10-31
Information interne
NORME RELATIVE AUX CONDITIONS ENVIRONNEMENTALES No de la version : 1.1
Date de la version :2019-10-31
Information interne
NORME RELATIVE AUX CONDITIONS No de la version : 1.1
ENVIRONNEMENTALES Date de la version :2019-10-31
1.0 OBJECTIF
L’objectif de cette norme est de s’assurer que les responsables et les travailleurs sont conscients
des dangers associés aux diverses conditions environnementales pouvant être présentes dans
l’ensemble des installations et des lieux de travail d’Enbridge.
2.0 PORTÉE
Cette norme s’applique aux opérations OL et aux projets réalisés pour les OL.
Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les exigences en matière de santé et de
sécurité d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant a
une norme ou une politique de santé et de sécurité substantiellement différente de celle d’Enbridge,
il doit respecter les exigences les plus strictes. Les entrepreneurs et les sous-traitants sont toujours
tenus de se conformer aux exigences de toutes les lois applicables relatives à la présente norme.
Au cas où la norme d’un entrepreneur ou d’un sous-traitant surpasse les exigences de la présente
norme, Enbridge peut, à sa seule discrétion, choisir d’adopter la norme de l’entrepreneur ou du
sous-traitant pour tout contrat ou ordre de travail.
Norme relative à l’autorisation d’exécuter des travaux en toute sécurité et à l’autorisation de travail
DP : droit de passage
VLE : valeur limite d’exposition d’une substance chimique, c.-à-d. le niveau auquel on estime qu’un
travailleur peut être exposé jour après jour pendant une vie active, sans effets nocifs.
• Veiller à ce que les travaux soient reportés, modifiés ou arrêtés selon les conditions
environnementales.
• Fournir des conseils, du soutien et de l’aide en temps opportun aux dirigeants et aux
employés en ce qui concerne la mise en œuvre de cette norme.
En cas de mauvaises prévisions météorologiques, les dangers dus aux intempéries doivent être
déterminés et les contrôles mis en place. Les contrôles peuvent être les suivants :
• Renvoyer les ouvriers chez eux, s’ils travaillent sur des sites d’Enbridge, pour éviter qu’ils
ne voyagent par mauvais temps;
6.1 ÉCLAIRS
Se mettre à l’abri là où il faut quand le tonnerre se fait entendre ou à la vue d’éclairs; le travail à
l’extérieur ne doit reprendre que 30 minutes après le dernier éclair observé.
Si possible, utiliser les détecteurs d’éclairs pour détecter à l’œil et à l’oreille les orages statiques;
utiliser les spécifications du détecteur pour déterminer les plages de détection et les plans d’action.
Si vous conduisez, retirez votre véhicule le plus loin possible de la chaussée, arrêtez-vous et
actionnez le frein d’urgence. Si vous ne pouvez pas vous retirer de la chaussée, continuez à une
vitesse adaptée à la visibilité, allumez les feux et actionnez l’avertisseur de temps à autre. Utilisez
la ligne médiane peinte pour vous guider. Cherchez un endroit sûr pour vous retirer de la chaussée.
Ne vous arrêtez jamais sur la voie de circulation.
Quand le vent dépasse les 50 km/h (30 mi/h) ou plus, l’évaluation des dangers doit être évaluée et
ajustée pour tenir compte des conditions de vent ou bien l’activité doit être suspendue jusqu’à ce
que les conditions soient plus favorables. Considérer les autres dangers comme la poussière et
les débris, sécuriser le matériel mal serré.
La meilleure protection contre une tornade est une zone souterraine. Si un abri souterrain n’est
pas disponible, pensez à faire ce qui suit :
• Cherchez une petite pièce intérieure ou un couloir à l’étage le plus bas possible;
• Restez au centre de la pièce et évitez les coins parce qu’ils attirent les débris;
• Choisissez une pièce construite avec du béton armé, des briques ou des blocs, sans
fenêtre et avec un plancher ou un plafond en béton lourd.
• Porter des chaussures qui ont une bonne traction et une bonne isolation (par exemple, des
bottes isolées et résistantes à l’eau ou des chaussures en caoutchouc avec de bonnes
semelles en caoutchouc);
• Faire de petits pas et marcher plus lentement pour réagir rapidement aux changements de
traction.
Lorsque vous conduisez dans des conditions de neige abondante, conduisez en dessous des
limites de vitesse affichées parce qu’elles sont conçues pour des conditions de conduite idéales.
Autres points importants à considérer :
• Soyez à l’affût. La glace noire donnera l’impression que la route est faite d’asphalte neuf
et brillant. La chaussée pourrait paraitre gris-blanc en hiver;
• N’utilisez pas le régulateur de vitesse. La conduite en hiver exige que vous gardiez le
contrôle total en tout temps;
• Conduisez avec les feux de croisement allumés. Non seulement ils sont plus brillants que
les feux de jour, mais le fait de les allumer permet également d’activer les feux arrière. Cet
éclairage rend votre véhicule plus visible;
• Maintenez une plus longue distance de sécurité avec le véhicule devant vous. Comptez
une distance d’arrêt deux fois plus longue sur une route verglacée que sur une route sèche.
Par exemple, lorsque vous roulez à une vitesse de 60 km/h (37,3 mi/h), la distance d’arrêt
est d’environ 45 mètres (140 pieds). Cette dernière augmente à 80 mètres (plus de
260 pieds) sur une surface de route glacée;
• Dirigez avec des mouvements souples et précis. Changez de voie trop rapidement et
braquer en freinant ou en accélérant peut provoquer un dérapage;
• Restez à l’affût et ralentissez lorsque vous voyez un panneau vous avertissant que vous
approchez d’un pont. Les ponts en acier et en béton sont susceptibles d’être glacés même
lorsqu’il n’y a pas de glace au sol (parce que les ponts à l’air libre se refroidissent plus vite
que les routes qui ont tendance à être un peu isolées par des sols solides);
• Utiliser les quarts de travail (p. ex., tôt le matin, le moment le plus frais de la journée, le
travail de nuit);
• Protéger les travailleurs des expositions aux UV avec par exemple un écran solaire, un
équipement de protection individuelle et des vêtements avec protection UV et à larges
bords;
• Former les travailleurs à reconnaître les panneaux et les symptômes du stress de chaleur
et étudier les mesures de prévention contre le stress de chaleur à suivre;
• Fournir de l’eau à proximité du chantier (les travailleurs devraient boire au moins un verre
d’eau toutes les 20 à 30 minutes, même s’ils n’ont pas soif).
(voir l’annexe) en calculant le pouvoir de refroidissement du vent (noter que ces valeurs limites
d’exposition s’appliquent aux travailleurs en vêtements secs).
Si le déplacement des travailleurs est entravé par les intempéries ou d’autres situations d’urgence,
la priorité doit être de se déplacer vers un endroit sûr, puis le cas échéant, d’appeler le personnel
d’urgence, pour ensuite contacter le dirigeant le plus rapidement possible.
Cela comprend les travailleurs qui doivent voyager seuls dans des lieux éloignés où n’existe
aucune interaction de routine avec d’autres employés. Parmi les pratiques de travail en autonomie :
• Des règles définissant les types de travaux qui ne peuvent pas être réalisés en travaillant
en autonomie, y compris, mais sans s’y limiter :
o Le travail sur un équipement qui ne peut pas être verrouillé après avoir retiré
une protection ou un mécanisme de sécurité;
Les pratiques doivent aussi s’assurer que les travailleurs ne sont pas seuls à moins que les
précautions de sécurité appropriées ne soient prises, notamment, mais sans s’y limiter :
Les travailleurs ne doivent pas travailler seuls dans des conditions considérées comme un danger
immédiat pour la vie ou la santé (DIVS).
• Les dangers pour chaque chantier où les travailleurs sont potentiellement seuls;
Parmi les contrôles de travail en autonomie, notamment, mais sans s’y limiter :
o Ont une fréquence ne dépassant pas 2 heures (dans certains cas; la durée
peut être raccourcie en fonction de l’évaluation des dangers);
Parmi les moyens de communication efficaces, notamment, mais sans s’y limiter :
• Émetteur-récepteur portatif;
• Alarme personnelle;
• Pour le travail de l’entrepreneur, une approbation d’un représentant d’Enbridge doit être
obtenue avant de commencer;
• Doivent maintenir les communications et vérifier au moins toutes les deux heures avec une
salle de contrôle ou d’autres travailleurs connaissant bien le chantier et le plan
d’intervention en cas d’urgence propre au projet.
• Proposer aux travailleurs suffisamment de liquides à boire, des toilettes et des installations
pour se laver les mains, conformément à la réglementation en vigueur;
• Veiller à ce que la norme de perturbation des sols soit référencée avant de sécuriser une
installation portative dans le sol.
Veiller à ce que les installations soient bien sécurisées pour prévenir tout mouvement
imprévu.
Consultez les programmes et les grilles de formation en santé et sécurité pour obtenir de plus
amples renseignements et connaître les exigences en matière de renouvellement de la
certification.
Les examens techniques doivent encourager les commentaires des employés sur le terrain
n’appartenant pas à la direction, afin d’assurer l’efficacité de la norme.
10.0 RÉFÉRENCES
Valeurs limites d’exposition pour les substances chimiques et agents physiques ainsi que les
indices biologiques d’exposition
• Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail, Évaluation des dangers, 11.2
11.0 ANNEXE
11.1 TABLEAU 1 – INDICE DE CHALEUR À PARTIR DES RELEVÉS D’HUMIDITÉ RELATIVE ET DE TEMPÉRATURE
Température actuelle °F (°C)
Humidité
relative • 70 • 75 • 80 • 85 • 90 • 95 • 100 • 105 • 110
(21,1) • (23,9) (26,7) (29,4) (32,2) (35,0) (37,8) (40,6) (43,3)
• 70 75 80 85 90 95 100 105 110
0%
(21,1) (23,9) (26,7) (29,4) (32,2) (35,0) (37,8) (40,6) (43,3)
• 70 75 80 85 90 95 100 105 110
10 %
(21,1) (23,9) (26,7) (29,4) (32,2) (35,0) (37,8) (40,6) (43,3)
70 75 80 85 90 96,8 102.2 109,4 116,6
20 %
(21,1) (23,9) (26,7) (29,4) (32,2) (36,0) (39,0) (43,0) (47,0)
70 75 80,6 87,8 95 102,2 109,4 118,4 125,6
30 %
(21,1) (23,9) (27,0) (31,0) (35,0) (39,0) (43,0) (48,0) (52,0)
70 77,0 84,2 91,4 98,6 107,6 116,6 125,6
40 %
(21,1) (25,0) (29,0) (33,0) (37,0) (42,0) (47,0) (52,0)
71,6 80,6 87,8 95 104 113 122
50 %
(22,0) (27,0) (31,0) (35,0) (40,0) (45,0) (50,0)
75,2 82,4 91,4 98,6 109,4 118,4 129,2
60 %
(24,0) (28,0) (33,0) (37,0) (43,0) (48,0) (54,0)
77,0 86 95 104 113 123,8
70 %
(25,0) (30,0) (35,0) (40,0) (45,0) (51,0)
80.6 87,8 98,6 107,6 118,4
80 %
(27,0) (31,0) (37,0) (42,0) (48,0)
82,4 91,4 100,4 111,2 122
90 %
(28,0) (33,0) (38,0) (44,0) (50,0)
84,2 95 104 114,8 127,4
100 %
(29,0) (35,0) (40,0) (46,0) (53,0)
* ce tableau se base sur : les conditions de travail sans chaleur rayonnante ou chaleur très faible, les travailleurs portant régulièrement des vêtements
d’été, des travailleurs non acclimatés travaillant de manière modérée ou les travailleurs acclimatés travaillant sur des travaux lourds.
11.2 TABLEAU 2 - FACTEUR DE CORRECTION (EN 0F) POUR LA CHALEUR PAR RADIATION, LES VÊTEMENTS ET LA CHARGE DE
TRAVAIL
11.3 TABLEAU 3 - TRAVAIL AVEC LES VALEURS LIMITES D’EXPOSITION (VLE)/HORAIRE DE RÉCHAUFFEMENT POUR LES
TRAVAILLEURS EXTÉRIEURS BASÉS SUR UN HORAIRE DE QUATRE HEURES
Copies non contrôlées si imprimées ou téléchargées
6.2 Reportez les travaux à l’extérieur si un avis Quand le vent dépasse les 50 km/h (30 mi/h)
de vent ou un avertissement de vent fort a ou plus, l’évaluation des dangers doit être
été émis. évaluée et ajustée pour tenir compte des
conditions de vent ou bien l’activité doit être
suspendue jusqu’à ce que les conditions
soient plus favorables.
Considérer les autres dangers comme la
poussière et les débris, sécuriser le matériel
mal serré.
<Fin du document>
Information interne
NORME DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES No de la version : 1.1
Date de la version :2019-10-31
Information interne
NORME DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES No de la version : 1.1
Date de la version :2019-10-31
Information interne
NORME DE PROTECTION CONTRE LES No de la version : 1.1
CHUTES Date de la version :2019-10-31
1.0 OBJECTIF
L’objectif de cette norme est de fournir les exigences minimales relatives aux travailleurs et aux
entrepreneurs d’Enbridge lorsqu’ils effectuent des travaux en hauteur.
2.0 PORTÉE
Cette norme s’applique aux opérations OL et aux projets réalisés pour les OL.
Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les exigences en matière de santé et de
sécurité d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant a une
norme ou une politique de santé et de sécurité substantiellement différente de celle d’Enbridge, il doit
respecter les exigences les plus strictes. Les entrepreneurs et les sous-traitants sont toujours tenus
de se conformer aux exigences de toutes les lois applicables relatives à la présente norme.
Au cas où la norme d’un entrepreneur ou d’un sous-traitant surpasse les exigences de la présente
norme, Enbridge peut, à sa seule discrétion, choisir d’adopter la norme de l’entrepreneur ou du sous-
traitant pour tout contrat ou ordre de travail.
Norme d’inspection
Norme relative à l’autorisation d’exécuter des travaux en toute sécurité et à l’autorisation de travail
Industrie générale : se rapporte à toutes les industries autres que l’agriculture, la construction ou
l’industrie maritime (DÉF. OSHA).
Force d’arrêt maximale : la plus grande force générée par le dispositif de décélération que le dispositif
de protection contre les chutes et la personne attachée au système subiront.
Nacelle : plateforme de personnel qui est levée, abaissée ou maintenue dans la position de travail par
le câble de levage d’une grue ou d’un treuil, ou est attachée à une flèche de grue.
Qualifié : travailleur détenant un baccalauréat, un certificat ou un statut professionnel, ou qui par ses
connaissances possède une formation et une expérience lui ayant permis de démontrer ses
• Veiller à ce que les employés, les entrepreneurs et les sous-traitants sous leur contrôle
connaissent et respectent la présente norme;
• Veiller à ce que l’ensemble des ressources et des équipements de protection contre les
chutes requis soient facilement disponibles;
• Veiller à ce que seuls des travailleurs qualifiés soient désignés pour élaborer des plans
de protection contre les chutes et pour certifier les cordages de sécurité horizontaux;
• S’assurer que tous les travailleurs requis pour travailler en hauteur reçoivent une
formation sur la protection contre les chutes.
• Mettre en œuvre des plans de protection contre les chutes et de sauvetage au besoin;
• S’assurer que la formation sur la protection contre les chutes est complétée et qu’elle est
à jour;
• Avoir complété le plan complet de protection contre les chutes tel que requis par la norme;
• Avoir reçu une formation appropriée et être qualifié par le fabricant pour certifier le
cordage de sécurité horizontal;
• Être formé et qualifié de façon appropriée pour élaborer un plan de protection contre les
chutes.
• Fournir des conseils; du soutien et de l’aide en temps opportun aux dirigeants en ce qui
concerne la mise en œuvre de cette norme;
• Effectuer des vérifications ponctuelles des équipements et des plans de protection contre
les chutes afin d’assurer la conformité à la norme;
• 1,2 m (4 pi) ou plus au-dessus d’un niveau inférieur à partir d’une surface de
marche/travail permanente (surface horizontale et verticale) ou;
• 1,8 m (6 pi) ou plus au-dessus d’un niveau inférieur à partir d’une surface de
marche/travail temporaire (comprend les activités de construction) ou;
• S’il existe une possibilité inhabituelle de blessure (c’est-à-dire si un travailleur peut tomber
par une ouverture dans une surface de travail).
• Le fait que les distances de dégagement sous la zone de travail sont suffisantes pour
empêcher un travailleur de heurter le sol ou un objet, ou bien la surface en dessous de la
zone de travail;
• Les procédures de sauvetage à utiliser si un travailleur tombe et est suspendu dans les
airs (pas nécessaire si le système de limitation du déplacement est utilisé).
Remarque : voir l’annexe pour les considérations à prendre en compte lors d’un sauvetage.
Les travailleurs ne doivent jamais être autorisés à travailler seuls dans un harnais quand il y a un
potentiel de chute de 1,83m (6 pi) ou plus.
• Détruit s’il est en contact avec la chaleur, des produits chimiques ou d’autres substances
qui pourraient causer des dommages;
Les longes, les dispositifs autorétractables (DAR) et les cordages de sécurité doivent :
• Utiliser des adoucisseurs lors de la fixation des câbles aux structures (et ailleurs si
nécessaire) ou lorsque le contact avec des arêtes vives est possible;
• Être protégés des dommages tels que l’abrasion et l’usure par frottement;
• Être utilisés pour l’arrêt de chute ou la limitation du déplacement lorsqu’ils sont amarrés
de façon appropriée;
Les équipements de connexion contre les chutes, tels que les mousquetons et les raccords, doivent :
Remarque : Les élingues d’amarrage sans connecteurs peuvent être utilisées avec un
mousqueton homologué.
• Être des harnais complets capables de supporter le poids de l’employé selon les lignes
directrices des fabricants;
o La conformité;
• Les attaches qui retiennent en toute sécurité sans glissement ou toute autre défaillance.
Les points d’amarrage se présentent sous une grande variété de formes et sont généralement conçus
pour répondre aux besoins de l’équipement de protection contre les chutes utilisé par le travailleur.
Cet équipement peut être connecté à une variété d’amarres capables de supporter un système
antichute tel que :
• Un autre appareil approuvé par un ingénieur agréé dans la province ou l’état applicable.
• Être conçus, installés et utilisés sous la supervision d’un travailleur qualifié, comme faisant
partie d’un système d’arrêt de chute complet, qui maintient au moins deux fois la force
d’arrêt maximale, ou le système de limitation du déplacement;
• Les systèmes de cordages de sécurité horizontaux doivent être certifiés par un ingénieur
agréé dans la province ou l’état applicable, le fabricant ou un travailleur qualifié autorisé
par l’ingénieur ou le fabricant;
• Chaque travailleur doit être attaché à un cordage de sécurité séparé, sauf si les
recommandations du fabricant ou de l’ingénieur l’indiquent autrement.
Les cordages de sécurité approuvés peuvent être utilisés pour la limitation du déplacement horizontal
ou la protection contre les chutes.
• Être fournis à chaque travailleur dans les échafaudages volants et les cages de travail;
6.3.1 GARDE-CORPS
Consulter la norme de conception technique D05-401 pour les exigences propres à Enbridge.
Copies non contrôlées si imprimées ou téléchargées
• Être utilisés comme un moyen d’empêcher les travailleurs d’atteindre le bord ou le lieu de
travail d’où ils pourraient tomber;
• Utiliser des points d’amarrage approuvés pour limiter le déplacement ou des cordages de
sécurité horizontaux certifiés;
• Empêcher l’accès au bord à tous les points lorsque le dispositif ou la corde est
complètement étendu;
• Lors de travaux sur des échafaudages volants et dans des cages de travail.
Lors de l’arrêt d’une chute, les systèmes d’arrêt de chute personnels doivent :
• Limiter la force d’arrêt maximale à 1800 lb (8kN) lors de l’utilisation d’un harnais de
sécurité complet selon la législation applicable, qui variera en fonction du type de harnais
et de longe;
• Empêcher un travailleur de faire une chute libre de plus de 1,83m (6 pi) ou d’avoir contact
avec un niveau inférieur avec la longe absorbant de chocs;
• Empêcher un travailleur de faire une chute libre de plus de 1,2m (4 pi) ou d’avoir contact
avec un niveau inférieur sans longe absorbante de chocs;
o S’il n’est pas raisonnablement possible d’attacher les longes à un amarrage au-
dessus du niveau de la taille d’un travailleur, le travailleur doit s’assurer que les
exigences en matière de dégagement et de force d’arrêt maximale sont
respectées, et
Des longes rétractables peuvent être utilisées quand cela offre un côté pratique au lieu d’un système
de cordage de sécurité de base.
Un ingénieur agréé dans la province ou l’État applicable doit certifier toute structure à laquelle un filet
de sécurité personnel est attaché. La certification doit indiquer que la structure est capable de
supporter n’importe quelle charge que le filet est susceptible de lui imposer selon les circonstances
du lieu de travail.
• Avoir des crochets ou des manilles de sécurité en acier tréfilé, laminé à chaud ou forgé
avec une résistance à la traction d’au moins 5 000 lb (22,2kN);
• Avoir des joints entre les panneaux du filet capable de développer la force totale de la
toile;
Consultez les programmes et les grilles de formation en santé et sécurité pour obtenir de plus amples
renseignements et connaître les exigences en matière de renouvellement de la certification.
Les examens techniques doivent solliciter les commentaires des employés de terrain n’appartenant
pas à la direction afin de garantir l’efficacité de la norme.
10.0 RÉFÉRENCES
ANSI_Z359_1_2016_WM – Code de protection contre les chutes
11.0 ANNEXE
À PRENDRE EN COMPTE LORS D’UN SAUVETAGE
Quand un travailleur est suspendu dans les airs avec un système d’arrêt de chute, ceci peut entraîner
des blessures physiques graves ou potentiellement mortelles en moins de 30 minutes.
Pour réduire les risques associés à une suspension de courte ou de longue durée, les points suivants
devraient être pris en compte pour déterminer les procédures de sauvetage dans le cadre du plan de
protection contre les chutes :
• Avoir une liste des ressources requises en cas de chute (les travailleurs et les
qualifications connexes reliées au sauvetage, l’équipement particulier, les tierces parties);
• Secourir tout travailleur suspendu le plus rapidement possible, car une intolérance
orthostatique peut se produire dans les 3 minutes de la suspension;
• Savoir qu’un travailleur suspendu qui est inconscient ou qui a une blessure à la tête est
particulièrement à risque d’intolérance orthostatique;
• Connaître les facteurs qui peuvent augmenter le risque de traumatisme par suspension;
• S’assurer qu’un professionnel de la santé est présent lors du déplacement d’un travailleur
dans une position horizontale après une suspension;
• Utiliser des étriers de sécurité afin de maintenir le flux sanguin du travailleur suspendu;
• S’assurer avec des aides pour la corde/le câble que l’utilisateur du baudrier est conscient
en tout temps.
<Fin du document>
en matière de gestion de
la fatigue
Information interne
NORME EN MATIÈRE DE GESTION DE LA FATIGUE No de la version : 1.1
Date de la version : 2019-10-31
Information interne
NORME EN MATIÈRE DE GESTION DE LA FATIGUE No de la version : 1.1
Date de la version : 2019-10-31
Information interne
NORME EN MATIÈRE DE GESTION DE LA No de la version : 1.1
FATIGUE Date de la version : 2019-10-31
1.0 OBJECTIF
La norme en matière de gestion de la fatigue vise à s’assurer que l’ensemble des dirigeants et des
employés comprennent ce qu’est la fatigue, comment la reconnaître et comment mettre en œuvre les
mesures d’atténuation appropriées afin de minimiser son impact chez Enbridge.
2.0 PORTÉE
Cette norme s’applique aux opérations OL (oléoducs) et aux projets réalisés pour les OL.
Le personnel de quart de travail du Centre de contrôle des opérations (CCO) est hors du champ
d’application de cette norme et se référera au manuel de gestion des risques de fatigue du Centre de
contrôle des opérations et au plan de gestion de la salle de contrôle. Le personnel de soutien
opérationnel de jour du CCO serait concerné par cette norme.
Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les exigences en matière de santé et de
sécurité d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant a une
norme ou une politique de santé et de sécurité substantiellement différente de celle d’Enbridge, il doit
respecter les exigences les plus strictes. Les entrepreneurs et les sous-traitants sont toujours tenus de
se conformer aux exigences de toutes les lois applicables relatives à la présente norme.
Au cas où la norme d’un entrepreneur ou d’un sous-traitant surpasse les exigences de la présente
norme, Enbridge peut, à sa seule discrétion, choisir d’adopter la norme de l’entrepreneur ou du sous-
traitant pour tout contrat ou ordre de travail.
Norme relative à l’autorisation d’exécuter des travaux en toute sécurité et à l’autorisation de travail
Plan d’atténuation de la fatigue : plan pour traiter la fatigue sur le chantier ou au bureau dans le cadre
des opérations OL et pour les projets en cours d’achèvement pour OL.
Aptitude au travail : l’aptitude au travail signifie qu’une personne est dans un état physique, mental et
émotionnel qui lui permet d’exécuter les tâches essentielles de son travail d’une manière qui ne
menace pas sa sécurité ni sa santé, ni encore celles de ses collègues ou du public en général.
Micro-sommeils : état pouvant aller jusqu’à 60 secondes pendant lesquelles le cerveau s’endort et le
travailleur s’évanouit, peu importe ce qu’il fait.
Programmation optimale : programmations qui s’agencent avec les rythmes normaux du sommeil
humain et la compatibilité sociale, en plus de l’efficience et l’efficacité opérationnelles.
RAVS : Review and Verification Service, un service ISNetworld qui analyse un éventail de données
relatives à l’entrepreneur et au fournisseur.
Déficit de sommeil : état de fatigue chronique et de somnolence qui résulte du manque de sommeil ou
d’un sommeil perturbé.
• Veiller à ce que les employés sous leur contrôle connaissent et respectent cette norme;
• S’assurer que les horaires de travail sont conformes à l’ensemble des normes et des procédures
applicables;
• Effectuer ou s’assurer que sont effectuées des évaluations individuelles du niveau de fatigue et
des plans d’atténuation de la fatigue conformément à la norme;
• Lors de l’analyse des incidents, confirmer si la fatigue pourrait être à l’origine de l’événement et
désigner les mesures d’atténuation appropriées, y compris les possibilités d’amélioration dans
le cadre de cette norme.
• Rapporter à leur dirigeant tout score de l’outil d’autoévaluation s’avérant égal ou supérieur à 5;
• Fournir des conseils, du soutien et de l’aide en temps opportun aux dirigeants en ce qui
concerne la mise en œuvre de cette norme;
• Effectuer un examen de l’efficacité des mesures mises en œuvre pour contrôler la gestion de la
fatigue, au besoin;
• Veiller à ce que la fatigue soit prise en compte lors des enquêtes sur les incidents.
Les dirigeants auront souvent besoin de se fier à leur jugement subjectif pour évaluer si un employé ou
une employée souffre d’une déficience due à la fatigue. Cela comprend l’utilisation d’évaluations
informelles d’« apte au travail » durant les interactions avec leurs rapports. Si un employé présente des
symptômes de fatigue tels que :
• Yeux rouges;
• Bâillements excessifs;
Le dirigeant devrait avoir une conversation privée avec l’employé et lui poser des questions ouvertes
afin de comprendre si la fatigue est un problème et si d’autres mesures sont nécessaires. Le dirigeant
peut choisir d’effectuer une évaluation individuelle de la fatigue avec le travailleur pour l’aider à établir
son niveau de fatigue. Ce processus d’évaluation formelle n’est pas une exigence de la norme, mais
représente un outil supplémentaire que les dirigeants peuvent utiliser lorsqu’ils prennent conscience
que la fatigue est un problème.
Les dirigeants ne seront pas toujours disponibles pour évaluer la fatigue de leurs employés. Les
employés sont aussi responsables d’évaluer leur niveau de fatigue ainsi que celui de leurs compagnons
de travail, afin d’estimer si cette fatigue peut causer un problème de sécurité. Ils peuvent transmettre
les résultats à travers le processus d’observation de sécurité ou s’adresser directement à leur dirigeant.
privation de sommeil. Il existe deux scénarios où une évaluation individuelle de la fatigue pourrait être
utilisée :
Un exemple du fonctionnement de l’outil d’évaluation du niveau de fatigue individuelle peut être trouvé
en annexe. Une évaluation individuelle de la fatigue qui obtient un score de 9 ou plus nécessiterait un
plan d’atténuation de la fatigue.
• Un employé ou une employée déclare qu’il ou elle n’est pas apte au travail;
• Une journée de travail est prolongée, y compris les déplacements dépassant 14 heures
consécutives pour se rendre au chantier et en partir;
• Les soirs où un ouvrier de garde a reçu plus d’un appel ou restera éveillé pendant 17 heures
consécutives ou plus.
2) Un plan régional précis d’atténuation de la fatigue élaboré pour les employé(e)s à rotation sur
appel, qui offre une direction proactive prédéterminée sur la façon dont les employé(e)s peuvent
gérer les risques dus à la fatigue pendant des scénarios d’intervention prolongés;
3) Une entente verbale documentée entre le dirigeant et l’employé (c.-à-d. agenda quotidien
personnel, ENDT, etc.);
4) Des moyens d’atténuation de la fatigue détaillés dans un plan de sécurité du projet ou un permis
de travail sécuritaire;
Le modèle de plan d’atténuation de la fatigue peut être généralement utilisé pour des événements
comme les arrêts ou les activités d’intervention d’urgence prolongées pendant lesquelles des heures de
travail supplémentaires rendront nécessaires des pratiques d’atténuation de la fatigue. Dans de telles
circonstances, le plan d’atténuation de la fatigue est élaboré par le dirigeant en collaboration avec tous
les employés qui participeront aux travaux à venir. Une fois que le dirigeant et les employés concernés
ont convenu des risques de fatigue associés aux mesures d’atténuation appropriées, le plan est signé
par toutes les parties et mis en œuvre en conséquence.
Indépendamment de l’option utilisée pour élaborer le plan d’atténuation de la fatigue, des exemples
d’atténuations potentielles de la fatigue peuvent être trouvés dans l’annexe de la présente norme.
Consultez les programmes et les grilles de formation en santé et sécurité pour obtenir de plus amples
renseignements et connaître les exigences en matière de renouvellement de la certification.
Le personnel du Centre de contrôle des opérations effectuera les tâches de formation à la fatigue telles
qu’elles sont actuellement assignées dans le système eLMS.
Les examens techniques doivent encourager les commentaires des employés sur le terrain
n’appartenant pas à la direction, afin d’assurer l’efficacité de la norme.
10.0 RÉFÉRENCES
Occupational Safety and Health Administration (OSHA) Act
• Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail, Programme de prévention des risques,
partie XIX
11.0 ANNEXE
11.1 MODÈLE D’OUTIL D’ÉVALUATION DU NIVEAU DE FATIGUE INDIVIDUELLE
En saisissant les informations fournies par l’employé dans l’outil d’évaluation individuelle de la fatigue, un
dirigeant peut évaluer le niveau de contre-mesures de fatigue requis.
Le système de numérotation compris dans l’outil d’évaluation du niveau de fatigue individuelle est basé sur
un algorithme élaboré par Queensland Health, en Australie. Transport Canada a adapté le même format pour
son processus d’évaluation de la fatigue.
La fatigue a une influence significative sur la santé et la sécurité au travail et à la maison. La fatigue
provoque des temps de réaction plus lents et peut entraîner de mauvaises décisions, plus d’erreurs, des
performances réduites et des défaillances de mémoire dangereuses. Les études sur le travail et la
fatigue démontrent que la probabilité d’un accident de travail augmente avec une diminution de la
vigilance. Les résultats de la recherche confirment que :
• Les incidents industriels se retrouvent généralement plus chez les travailleurs de quarts et
surviennent le plus souvent au moment où les travailleurs sont les plus enclins à dormir.
• Sur les routes, plus de collisions de véhicules se produisent tôt le matin qu’à d’autres moments.
Les conducteurs en cause dans des incidents liés à la fatigue ont dormi en moyenne cinq heures
et demie durant leur dernière période de sommeil et il est prouvé que la perte d’une heure à
l’heure avancée augmente les taux de collision de sept pour cent (NTSB, 1995).
• Les conclusions démontrent que les facultés d’une personne ayant 20 heures d’éveil prolongé
peuvent être détériorées autant qu’une personne ayant une concentration d’alcool de 0,10 %
dans le sang. (Lamond & Dawson, 1999)
De nombreuses variables peuvent avoir une incidence sur le niveau de fatigue d’une personne ou d’une
équipe de travail. Les exemples comprennent :
Les conséquences de la fatigue se traduisent par une réduction du temps de réaction et par une
déficience cognitive générale du travailleur. D’autres exemples incluent :
De courtes siestes ou des temps Une activité physique accrue au Une affectation des tâches à
de repos besoin moindre risque
Difficulté à maintenir les yeux Tendance à mal passer les vitesses Bâillements fréquents,
ouverts/la tête haute ou à freiner trop tard endormissement
Oubli lorsqu’il faut regarder dans Difficulté à maintenir une vitesse Oubli lorsqu’il faut baisser les
les rétroviseurs constante feux de route la nuit
Pensées déconnectées ou Difficulté à se souvenir des
Endormissement par intermittence
errantes derniers kilomètres
Manquement d’une sortie ou d’un Yeux rouges et battements
Hallucinations/rêves tout éveillé
panneau de signalisation constants des paupières
Conduite sur de longues Conduite toute la nuit ou au début Quarts de travail ou heures
distances sans pause de l’après-midi prolongées
Meilleures pratiques pour gérer la fatigue des travailleurs qui conduisent régulièrement :
Faites attention à votre horloge corporelle : Indépendamment des heures travaillées ou du sommeil, de
2 h à 5 h, et de nouveau de 14 h à 16 h, les horloges biologiques sont programmées pour dormir.
Planifiez des itinéraires en tenant compte des « points les plus bas » du rythme circadien (horloge
corporelle) qui pourraient vous éviter de conduire à ces moments de la journée.
Dormez le nombre d’heures dont vous avez besoin pour être efficace au travail le jour suivant : La
personne moyenne a besoin de 7 à 8 heures de sommeil pour se sentir complètement reposée.
Gérez vos déplacements : Planifiez soigneusement les déplacements, y compris les lieux et les
moments d’arrêt pour vous alimenter, dormir, vous reposer et faire quelques pauses d’activités
physiques. Planifier et se donner assez de temps sont les clés de la sécurité routière.
Attention à la somnolence : Repérez les signes de somnolence et faites ce qu’il faut immédiatement.
Garez-vous dans un endroit sûr pour vous reposer ou pour faire une sieste. Ne conduisez pas pendant
plus de quatre heures consécutives. Deux heures de suite de conduite sont recommandées. La sieste
est l’une des contre-mesures les plus efficaces à la privation de sommeil. Les siestes doivent durer entre
20 et 30 minutes.
Suivez les meilleures pratiques de conduite : Effectuez quelques exercices physiques lorsque le
véhicule est arrêté. Gardez la température à l’intérieur du véhicule à un niveau confortable en vous
rappelant que la chaleur contribue à la somnolence. Buvez de l’eau aussi souvent que possible : six à
huit verres par jour. Restez alerte mentalement : écoutez de la musique, calculez mentalement les
distances. Commencez votre quart de travail avec un déficit de sommeil de zéro.
• Y a-t-il d’autres facteurs humains qui peuvent avoir influé sur le niveau de fatigue du travailleur?
Les réponses à ces questions fourniront à l’équipe d’enquête les connaissances nécessaires pour établir
si la fatigue a été un facteur contributif de l’événement. Des actions correctives peuvent alors être mises
en œuvre pour éviter que l’incident ne se reproduise.
Pour minimiser ce risque, un travailleur peut adopter les bonnes pratiques suivantes :
Commencer la journée avec un bon déjeuner. Prendre une collation 2 ou 3 heures plus tard
dans la matinée pour stabiliser le taux de glycémie.
Prendre des repas de milieu de journée d’une portion raisonnable. Un repas lourd
augmente l’envie de dormir.
(sommeil rêveur). Un cycle complet de sommeil prend environ 90 minutes et une nuit de sommeil
comprend environ 5 ou 6 cycles. Si ces étapes sont interrompues, un travailleur est plus à risque de
fatigue sur le chantier pour son prochain quart de travail.
Les meilleures pratiques qu’un travailleur peut suivre pour s’assurer une bonne nuit de sommeil :
Dormir suffisamment d’heures chaque nuit. Identifier le nombre d’heures de sommeil nécessaires
pour être pleinement alerte toute la journée, et atteindre ce nombre chaque nuit;
Avoir un sommeil ininterrompu. Pour que le sommeil soit rajeunissant, il devrait être d’un seul trait;
Respecter le même horaire; Essayer de se réveiller et d’aller dormir à la même heure chaque jour;
Après avoir fini une dure journée de travail, il est vraiment important de se détendre; Trouver du
temps pendant la soirée pour se détendre et récupérer; Prendre du temps avant ou après le
souper pour résoudre les soucis qui encombrent l’esprit; Ne pas discuter des choses stressantes
ni y penser juste avant de s’endormir;
Établir une routine à l’heure du coucher; Établir des routines à suivre avant d’aller dormir; Prendre
une douche ou un bain chaud et faire une lecture légère au lit, comme celle d’un bon magazine;
Compenser le sommeil perdu dès que possible. Pour rattraper, aller au lit plus tôt;
Maintenir la chambre à coucher dans l’obscurité et silencieuse. Dormir sur un bon lit;
Une pièce ayant une température fraîche de 19 à 20 degrés Celsius (66 à 68°F) contribue
également à un meilleur sommeil;
L’exercice d'aérobie augmente le sommeil profond, mais il ne faut pas le faire trop proche des
heures du coucher;
Réduire la consommation de caféine six heures avant d’aller au lit;
Éviter l’alcool au coucher; Le sommeil lent (profond, réparateur) et le sommeil rapide (sommeil
actif) seront supprimés et, s’il y a consommation d’alcool dans les deux heures avant le coucher,
le réveil sera très matinal;
Une maladie souvent négligée par les travailleurs qui ont du mal à dormir est le trouble du sommeil.
Cela va de l’insomnie à l’apnée du sommeil en passant par le syndrome des jambes sans repos et
l’avance ou le retard de phase du sommeil.
L’insomnie est un trouble persistant qui peut retarder, gêner et empêcher l’endormissement même en
condition normale de sommeil. L’insomnie est le symptôme d’un système d’éveil hyperactif (avoir du
mal à s’endormir) ou d’un système de sommeil sous-actif (le système de sommeil ne fonctionne pas
correctement pour permettre l’endormissement).
L’apnée du sommeil est un trouble sérieux du sommeil et potentiellement mortel où la respiration est
interrompue de façon brève et répétée pendant le sommeil. L’« apnée » durant l’apnée du sommeil fait
référence à une pause respiratoire qui dure au moins dix secondes. L’apnée obstructive du sommeil
survient lorsque les muscles à l’arrière de la gorge ne parviennent pas à maintenir les voies respiratoires
ouvertes, malgré les efforts pour respirer.
Le syndrome des jambes sans repos est caractérisé par des sensations de picotement, de fourmillement
ou d’agitation dans les jambes qui empêchent l’endormissement.
Le syndrome d’avance/de retard de phase du sommeil est une condition résultant d’une discordance
entre l’horloge biologique et l’heure programmée. Les personnes souffrant de retard de phase de
sommeil s’endorment tard dans la nuit, et celles souffrant d’avance de phase de sommeil s’endorment
tôt dans la soirée.
Si vous pensez souffrir d’un trouble du sommeil, il vous est fortement conseillé de voir un professionnel
de la santé. La plupart de ces troubles du sommeil peuvent être efficacement traités.
11.4.8 NUTRITION
Un « régime bien équilibré » contient de la nourriture provenant des quatre groupes alimentaires, dont
les légumes, les fruits, les produits céréaliers, les produits laitiers et la viande. Chaque groupe
alimentaire fournit un ensemble unique de nutriments. Les repas contenant les quatre groupes
alimentaires sont plus susceptibles d’apporter la plupart des éléments nutritifs nécessaires pour
maintenir un adulte en bonne santé. Les trois principes à retenir pendant les repas sont :
1) Le choix des produits dans votre assiette devrait couvrir autant le groupe de fruits et de
légumes que le groupe de céréales;
2) Limitez la taille de vos portions de viande à 3 à 4 oz (environ la taille d’un jeu de cartes
à jouer);
3) Choisissez des aliments riches en glucides et en protéines à chaque repas pour ne pas
avoir faim pendant 3 à 4 heures et pour limiter les graisses ajoutées.
En raison de la nature des horaires des travailleurs, il se peut que manger à des heures régulières et
avoir des aliments correctement préparés soit compliqué. Utilisez les meilleures pratiques ci-dessous
pour vous aider à avoir une nutrition adéquate et à minimiser les effets de la fatigue au travail et à la
maison :
Choisissez des aliments faciles à digérer comme le poisson, les viandes maigres, le poulet sans
peau, le riz, les légumes, le soja, le tofu, les fruits, les pains à grains entiers et les céréales et
les produits laitiers ou fromagers faibles en gras;
Réduisez la graisse lourde et saturée que l’on trouve dans les aliments tels que les viandes
grasses, les pâtisseries, les pizzas, les croustilles, les produits laitiers riches, les saucisses, le
porc et les aliments frits;
Pour plus d’énergie, mangez plus de protéines. La protéine contient de l’acide aminé, la
tyrosine, qui convertit à la vigilance les neurotransmetteurs noradrénaline et la dopamine. Les
protéines comprennent : les viandes maigres, le poulet sans peau, le poisson, le soja et les
produits à base de lait ou de fromage faibles en gras. La viande et les substituts doivent être
de 3 à 4 onces pour le dîner et le souper, pour un total de 6 à 8 onces par jour (2 jeux de cartes);
Pour inciter le sommeil et calmer les nerfs, mangez des glucides avant d’aller dormir. Les
glucides aident l’acide aminé, le tryptophane, à se transformer en neurotransmetteur sérotonine
calmant. Les glucides sont compris dans : les céréales en flocons de maïs, le pain, la purée de
pommes de terre, les gaufres, les fruits, le granola, les macaronis et autres pâtes;
Ajoutez des fibres à votre alimentation avec beaucoup de légumes, de céréales et de pain de
grains entiers;
Essayez de respecter un régime alimentaire régulier avec trois repas par jour. Ayez au moins
un repas chaud par jour. Améliorez vos repas avec des collations toutes les deux à trois heures
(grignotage contre gavage);
Évitez les aliments et les boissons contenant de la caféine (par exemple, café, boissons
gazeuses) durant les 4 heures
précédant le coucher.
<Fin du document>
1.0 OBJECTIF
La norme prévoit des mesures préventives pour aider les employés à éliminer les blessures
causées par des traumatismes répétés et des risques ergonomiques sur le lieu de travail.
2.0 PORTÉE
Cette norme s’applique aux opérations OL (oléoducs) et aux projets réalisés pour les OL.
Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les exigences en matière de santé et de
sécurité d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant a
une norme ou une politique de santé et de sécurité substantiellement différente de celle d’Enbridge,
il doit respecter les exigences les plus strictes. Les entrepreneurs et les sous-traitants sont toujours
tenus de se conformer aux exigences de toutes les lois applicables relatives à la présente norme.
Au cas où la norme d’un entrepreneur ou d’un sous-traitant surpasse les exigences de la présente
norme, Enbridge peut, à sa seule discrétion, choisir d’adopter la norme de l’entrepreneur ou du
sous-traitant pour tout contrat ou ordre de travail.
L’ergonomie de bureau n’est pas concernée par le champ d’application de cette norme.
Blessure musculosquelettique (BMS) : blessure ou trouble des muscles, des tendons, des
ligaments, des articulations, des nerfs, des vaisseaux sanguins ou des tissus mous connexes, y
compris une entorse, une souche et une inflammation, qui peut être causée ou aggravée par le
travail.
• Fournir des conseils, du soutien et de l’aide en temps opportun aux dirigeants et aux
employés en ce qui concerne la mise en œuvre de cette norme;
• Manutention manuelle;
• Mouvements de torsion;
Les travailleurs peuvent parer à ces risques en effectuant une évaluation détaillée des dangers au
niveau du terrain qui peut utiliser certaines des mesures d’atténuation préférées énumérées ci-
dessous :
• Un bon nettoyage;
• La rotation des travailleurs, plus de variété de tâches, et une pause de repos accrue si
nécessaire;
Lors de l’acquisition d’outils pour une utilisation régulière, tenez compte des caractéristiques
ergonomiques suivantes :
• Les outils doivent être légers et les poignées conçues pour permettre une prise détendue
et permettre aux poignets de rester droits;
• Les outils doivent être conçus de sorte à être utilisés par des droitiers et des gauchers et
être de différentes tailles afin de convenir à tous les travailleurs;
• Les poignées des outils doivent être conçues de façon à ce que la paume de la main et les
doigts recouvrent la plus grande surface possible. Évitez des poignées d’outils avec des
bords et des coins pointus;
• Utilisez des outils électriques pour réduire la force humaine et les mouvements;
• Achetez des outils à faible vibration pour réduire les vibrations et, si nécessaire, installez
des manchons en caoutchouc absorbant sur leur poignée.
Lorsqu’un employé doit soulever ou transporter manuellement des charges pesant plus de 10 kg
(22 lb), l’employé doit utiliser la technique de levage en diagonale de base suivante :
2. Utilisez une position large avec un pied en avant et sur le côté de l’objet pour un bon
équilibre.
3. Gardez votre dos droit, poussez votre fessier en arrière, et utilisez vos jambes et vos
hanches pour vous abaisser jusqu’à l’objet.
5. Mettez la main (du même côté de votre corps que le pied avant) sur le côté de l’objet le
plus éloigné de vous.
6. Utilisez cette technique de levage de base pour les petits objets lorsque vous pouvez
enjamber la charge et prendre une position large.
7. Mettez l’autre main sur le côté de l’objet le plus proche de vous. Vos mains devraient
être positionnées sur les coins opposés.
10. Soulevez lentement en suivant votre tête et vos épaules. Tenez la charge près de votre
corps. Soulevez en dressant vos jambes avec votre dos droit, et expirez en soulevant.
Pour plus d’informations sur la limite de poids recommandée (23 kg | 50 lb) qui peut être levée en
toute sécurité à différentes distances verticales et horizontales, veuillez consulter le tableau
associé dans l’annexe de la présente norme.
Il est déconseillé aux employés de soulever ou de transporter manuellement des charges pesant
plus de 45 kg (99 lb) ou des poids qu’ils ne peuvent pas soulever aisément par eux-mêmes. Si
possible, utilisez un plateau roulant, un chariot, un transpalette manuel ou un objet de manutention
similaire. Dans la mesure du possible, des aides au levage (tables élévatrices, aides mécaniques
ou électriques, palans, etc.) doivent être utilisées pour déplacer des charges lourdes ou
volumineuses.
Consultez les programmes et les grilles de formation en santé et sécurité pour obtenir de plus
amples renseignements et connaître les exigences en matière de renouvellement de la
certification.
Les examens techniques doivent encourager les commentaires des employés sur le terrain
n’appartenant pas à la direction, afin d’assurer l’efficacité de la norme.
10.0 RÉFÉRENCES
Applications Manual for the Revised NIOSH Lifting Formula, janvier 1994
Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail – DORS/86-304 (article 14.46 | 14.49)
OSHA Protocol for Developing Industry and Task Specific Ergonomic Guidelines
Annexe
<Fin du document>
Signalisation et
panneaux
d’avertissement
Information interne
NORME EN MATIÈRE DE SIGNALISATION ET DE PANNEAUX
No de la version : 1.0
D’AVERTISSEMENT Date de la version :2019-03-30
Information interne
NORME EN MATIÈRE DE SIGNALISATION ET DE PANNEAUX
No de la version : 1.0
D’AVERTISSEMENT Date de la version :2019-03-30
Information interne
NORME EN MATIÈRE DE
No de la version : 1.0
SIGNALISATION ET DE PANNEAUX
Date de la version :2019-03-30
D’AVERTISSEMENT
1.0 OBJECTIF
Cette norme établit les critères de pose et d’enlèvement des rubans de signalisation, des
barricades et des panneaux d’avertissement autour des zones où des risques liés aux travaux
peuvent exister dans les pipelines de liquides et les grands projets.
2.0 PORTÉE
Cette norme s’applique aux opérations OL et aux projets réalisés pour les OL.
Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les exigences en matière de santé et de
sécurité d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant a
une norme ou une politique de santé et de sécurité substantiellement différente de celle d’Enbridge,
il doit respecter les exigences les plus strictes. Les entrepreneurs et les sous-traitants sont toujours
tenus de se conformer aux exigences de toutes les lois applicables relatives à la présente norme.
Au cas où la norme d’un entrepreneur ou d’un sous-traitant surpasse les exigences de la présente
norme, Enbridge peut, à sa seule discrétion, choisir d’adopter la norme de l’entrepreneur ou du
sous-traitant pour tout contrat ou ordre de travail.
Norme d’inspection
Norme relative à l’autorisation d’exécuter des travaux en toute sécurité et à l’autorisation de travail
Barricade : une obstruction visant à barrer le passage aux personnes ou aux véhicules.
Évaluation du niveau de danger du terrain (ENDT) : outil utilisé juste avant le début du travail pour
permettre de déterminer, d’évaluer et de maîtriser les risques du travail effectué sur le terrain, et
les conditions de l’environnement ou du chantier susceptibles de nuire au travail (par exemple,
conditions glacées, opérations simultanées, piétons).
Ruban de signalisation : ruban non adhésif de couleur utilisé pour l’étiquetage, la délimitation des
zones ou d’autres applications de marquage.
Zone dangereuse : toute zone présentant un risque potentiel important que se développe une
atmosphère inflammable ou toxique.
Qualifié : travailleur qui détient un baccalauréat, un certificat ou un statut professionnel ou qui, par
ses connaissances, sa formation ou son expérience, a démontré ses compétences en matière de
résolution de problèmes liés à la question soulevée, au travail ou au projet.
Surveillant de sécurité : un travailleur qualifié chargé de surveiller les activités de travail pour
s’assurer que les pratiques de travail sécuritaires sont suivies, pour déterminer les dangers, pour
alerter les travailleurs des conditions dangereuses et pour engager des procédures d’intervention
d’urgence.
Permis de travail sécuritaire : accord entre l’émetteur et le délivreur de permis utilisé pour autoriser
le travail pendant un certain temps et un lieu précis et pour veiller à ce qu’il y ait une zone de
sécurité de travail pour le groupe de travail.
• Veiller à ce que les employés; les entrepreneurs et les sous-traitants sous leur contrôle
connaissent et respectent cette norme;
• Être à l’affût du danger et faire preuve de prudence avant de traverser une zone signalée
ou barricadée.
• Fournir des conseils, du soutien et de l’aide en temps opportun aux dirigeants en ce qui
concerne la mise en œuvre de cette norme.
Le ruban de signalisation sera placé dans un endroit suffisamment visible des travailleurs pour les
avertir et les protéger du danger. Les travailleurs ne doivent pas traverser le ruban sans la
permission de ceux qui l’ont installé.
Dans certaines situations, le ruban de signalisation n’est pas adéquat pour contrôler l’accès à une
zone dangereuse, par exemple :
• Tranchées ouvertes;
• Zones d’excavation;
• Ouvertures au sol;
Dans ces situations, il est nécessaire d’installer des contrôles de protection contre les chutes
supplémentaires afin d’empêcher le personnel de tomber ou de se blesser autrement.
• Être installé pour délimiter la zone de travail dangereuse, notamment l’accès à partir de
niveaux supérieurs ou inférieurs;
• Être placé bien en vue quand les conditions ou activités peuvent être dangereuses ou
présenter un danger pour les travailleurs ou pour le public;
• Placé pour s’assurer que les travailleurs ne peuvent pas entrer dans la zone où le danger
est présent sans avoir connaissance des risques;
Les travailleurs ne doivent pas entrer dans les zones balisées ou délimitées avec des barrières
jusqu’à ce qu’ils :
• ROUGE – « Danger, ne pas entrer » – Rouge avec lettres en noir. Ce type de signalisation
est utilisé lorsqu’il existe un danger imminent, par exemple des zones de levage de la grue,
des fuites ou un risque de chute d’objets. Seuls les travailleurs directement impliqués dans
le travail sont autorisés dans ces zones. Tous les autres doivent obtenir l’autorisation
préalable du propriétaire de la signalisation (c’est-à-dire, le travailleur qui a installé la
signalisation) et signer l’évaluation du niveau de danger du terrain avant d’entrer dans la
zone.
• JAUNE – « Mise en garde » – Jaune avec lettres en noir. La signalisation jaune est utilisée
pour déterminer une zone où il existe un danger pouvant causer des blessures ou des
dommages. Les personnes peuvent entrer dans les zones marquées d’un ruban jaune si
elles ont d’abord lu l’étiquette associée et sont conscientes des dangers présents et suivent
les mesures de contrôle requises associées au danger signalé.
• Panneaux de direction :
o Ces panneaux doivent être installés à toutes les intersections des autoroutes
provinciales, municipales ou privées. Ils doivent être construits et positionnés
conformément à la réglementation en vigueur. Ces panneaux doivent être
visibles pour les conducteurs aux intersections, p. ex. visible depuis deux
directions ou plus;
o Ces panneaux doivent être utilisés pour avertir les véhicules dans une zone
de mauvaise visibilité causée par de la fumée durant les opérations de brûlage
de broussailles. Ces panneaux d’avertissement doivent être conformes à la
réglementation en vigueur;
o Les dangers de la circulation (p. ex., STOP, ralentir, virage, pente raide, bruit
élevé, attention, travaux, limite de vitesse suggérée, virages de camions,
travaux dans/sur des eaux navigables);
o Dangers aériens;
o Risques respiratoires;
Le même poste de travail ou la (ou les) mêmes(s) personne(s) qui les auront installés ou toute
personne associée à la tâche à protéger seront responsables de les enlever à la fin du travail.
Consultez les programmes et les grilles de formation en santé et sécurité pour obtenir de plus
amples renseignements et connaître les exigences en matière de renouvellement de la
certification.
Les examens techniques doivent solliciter les commentaires des employés de terrain n’appartenant
pas à la direction afin de garantir l’efficacité de la norme.
10.0 RÉFÉRENCES
Occupational Safety and Health Administration (OSHA)
• Spécifications pour les panneaux et les étiquettes de prévention des accidents – 1910.145
<Fin du document>
Perturbation du sol
Information interne
NORME EN MATIÈRE DE PERTURBATION DU SOL No de la version : 1.2
Date de la version : 2019-12-31
Information interne
NORME EN MATIÈRE DE PERTURBATION DU SOL No de la version : 1.2
Date de la version : 2019-12-31
Information interne
NORME EN MATIÈRE DE No de la version : 1.2
PERTURBATION DU SOL Date de la version : 2019-12-31
6.12 Remblayage............................................................................................................................. 25
6.13 Sécurité en matière d’excavation ............................................................................................ 26
6.13.1 Entrée en toute sécurité dans une excavation ......................................................... 26
6.13.2 Classification du sol et des roches ........................................................................... 26
6.13.3 Structures de protection inclinées et temporaires .................................................... 27
6.13.4 Inclinaison ................................................................................................................. 27
6.13.5 Structures de protection temporaires ....................................................................... 28
6.14 Stockage du matériel et des matériaux ................................................................................... 29
6.15 Clôtures et barricades – Excavation ........................................................................................ 29
6.16 Points d’accès et de sortie de l’excavation .............................................................................. 30
1.0 OBJECTIF
Cette norme décrit les exigences minimales pour la planification et l’exécution des activités de
perturbation du sol de l’entreprise.
2.0 PORTÉE
Cette norme s’applique aux opérations LP (oléoducs) et aux projets réalisés pour les LP.
Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les exigences relatives à la santé et la
sécurité d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant a
une norme ou une politique de santé et de sécurité substantiellement différente de celle d’Enbridge,
il doit respecter les exigences les plus strictes. Les entrepreneurs et les sous-traitants sont toujours
tenus de se conformer aux exigences de toutes les lois applicables relatives à la présente norme.
Au cas où la norme d’un entrepreneur ou d’un sous-traitant surpasse les exigences de la présente
norme, Enbridge peut, à sa seule discrétion, choisir d’adopter la norme de l’entrepreneur ou du
sous-traitant pour tout contrat ou ordre de travail.
Installation souterraine (installation) : tout tuyau, câble, ligne, etc. existant sous terre qui pourrait
être endommagé ou affecté négativement par des activités de perturbation du sol et qui doit être
identifié avant le début des travaux de perturbation du sol.
Opérations d’alésage : types de technologies sans tranchée utilisées pour les travaux de
construction souterraine qui nécessitent peu de tranchées ou pas de tranchées continues. Peut
être défini comme « un ensemble de méthodes, de matériaux et d’équipements pouvant être
utilisés pour l’installation de nouvelles infrastructures souterraines, le remplacement ou la
réhabilitation d’infrastructures souterraines existantes avec une perturbation minimale de la
Emplacements d’Enbridge : tous les sites, lieux de travail, chantiers, installations, terminaux,
postes et bureaux administratifs ou de projets d’Enbridge.
Représentant d’Enbridge : employé ou tiers embauché qui représente Enbridge pour un travail ou
un projet spécifique de l’entrepreneur.
Excavation : toute coupure, ouverture, tranchée ou dépression à la surface du sol, formée par le
retrait de terre.
Zone d’excavation : le périmètre et la zone où tout type de perturbation du sol est susceptible de
se produire.
Perturbation du sol (PS) : tout travail, toute opération ou toute activité qui entraîne la pénétration
du sol à une profondeur quelconque.
Les activités nécessitant un permis de perturbation du sol comprennent :
• Toute activité effectuée à l’intérieur d’une installation clôturée;
• Activités mécaniques;
• Excavation sous vide;
• Perturbation du droit de passage à plus de 30 cm (12 po) ou si la profondeur de la
couverture n’est pas connue.
Les activités ne nécessitant pas de permis de perturbation du sol comprennent :
• Le sondage;
• Le creusage manuel à l’aide d’une pelle;
• Le jalonnement, le piquetage et le marquage de lignes de localisation;
• Les activités d’études environnementales non mécaniques; ou
• Les perturbations du droit de passage à moins de 30 cm (12 po) de profondeur tant que
l’emplacement et la profondeur de couverture de toutes les installations sont connus.
Exécutant de la perturbation du sol (synonyme d’« excavateur ») : l’entreprise ou l’entité qui dirige
et supervise les travaux de perturbation du sol.
Localisation initiale : effectuée pour déterminer l’emplacement des installations souterraines par
les membres « One-Call » (propriétaire/opérateurs) à l’intérieur de la zone définie par le billet
« One-Call » ou la zone limite de localisation comme prescrit par les normes en matière de
perturbation du sol. La localisation initiale satisfait aux exigences législatives locales (règlements
locaux).
Limite de localisation : zone limite de localisation dans laquelle toutes les installations souterraines
doivent être localisées en surface dans le périmètre de l’excavation et s’étendant 30 m (100 pi) en
dehors du périmètre. Des restrictions peuvent être effectuées sur ce périmètre et la zone diminuée
doit être marquée par de multiples marqueurs blancs identifiant tous les coins de la zone limite de
localisation.
QO : qualifications de l’opérateur.
DP : droit de passage.
Sous-traitant : une personne embauchée par un entrepreneur général (ou entrepreneur principal)
pour exécuter une tâche précise dans le cadre du projet global et qui est normalement rémunérée
pour les services fournis au projet par l’entrepreneur général initial.
Structure de protection temporaire : structure ou dispositif conçu pour protéger les travailleurs, les
structures adjacentes, les excavations, les tunnels ou les puits souterrains contre les matériaux
glissants ou roulants, les affaissements ou les effondrements; cela comprend, sans s’y limiter, les
caissons de tranchée, l’étayage, les croisillons, les pieux, les traverses de bois et les cages.
Excavation sous vide : l’utilisation d’eau ou d’air sous pression pour ramollir le sol, puis l’extraire
par aspiration. Cela comprend toutes les activités effectuées au moyen d’un camion à réservoir
aspirateur, notamment les activités d’extraction pneumatique, d’extraction hydraulique de « shot
gunning », de mise à découvert, de creusage de trous et de lavage à l’eau.
• S’assurer que toutes les parties impliquées dans les activités de PS ont satisfait aux
exigences relatives à la formation;
• Délivrer le PTS;
• S’assurer que le rapport d’inspection interne/externe des conduits est terminé avant le
remblayage,
• S’assurer que la liste de vérification des travaux d’excavation a été remplie si l’activité ou
la portée de la perturbation du sol comprend des travaux d’excavation;
• S’assurer que le localisateur a reçu tous les documents pertinents pour effectuer les
localisations requises; et
• Être présents pour toutes les activités de perturbation mécanique du sol à moins de 5 m
(16 pi) de toute installation souterraine.
• Mettre en œuvre tous les efforts possibles pour communiquer avec le propriétaire de
l’installation lorsqu’une installation inconnue est identifiée.
• S’assurer que le localisateur a reçu tous les documents pertinents pour effectuer les
localisations requises; et
• Coordonner les activités de perturbation du sol et assurer la liaison entre Enbridge et les
entrepreneurs.
Le localisateur doit :
• Rechercher les services publics à l’aide des méthodes de localisation approuvées par
Enbridge;
• Marquer en surface tous les services publics potentiels trouvés lors du processus de
recherche;
• Produire des diagrammes de localisation de ligne qui reflètent les marquages de surface
et identifient les zones qui ne peuvent pas être recherchées ou confirmées (vérification de
la localisation); et
• S’assurer que tous les membres « One-Call » sur le billet ont répondu;
• S’assurer que l’ensemble des mesures de perturbation du sol est complet pour toutes les
activités de perturbation du sol, conformément aux exigences énoncées à la section sur
l’ensemble de mesures de perturbation du sol;
• Obtenir tous les permis requis pour toutes les activités de perturbation du sol d’Enbridge
(un permis de perturbation du sol n’est valide que pour la période indiquée sur le permis,
jusqu’à concurrence de 12 heures, tant que le billet de localisation « One-Call » demeure
valide);
• S’assurer que toutes les parties impliquées dans les activités de perturbation du sol ont
satisfait aux exigences relatives à la formation;
• S’assurer que toutes les exigences relatives à la localisation sont satisfaites et que toute
anomalie est corrigée avant le début des activités d’excavation mécanique.
• Si une activité de perturbation du sol a lieu dans une zone écosensible, en aviser le service
de l’Environnement en conformité avec la loi B8_01-02-18 sur la vérification et
l’autorisation en matière d’environnement pour les activités effectuées sur un réseau
principal en exploitation par LPOP.
L’ingénieur de projet doit examiner les résultats des constatations du PI et mettre en œuvre la
recommandation dans le plan d’exécution du projet. Communiquer les risques identifiés par le PI
à l’exécutant de la perturbation du sol et les mesures d’atténuation requises (exigences relatives à
la pression d’excavation sécuritaire [PES] et/ou autres recommandations d’intégrité).
Pour les travaux de contournement du réseau principal d’exploitation, consulter le Livre 3 de l’OMM
intitulé « Excavating the Worksite (Excavation du chantier) 04-03-01, PI-95 – Pipeline Integrity
review of Second Party Initiated Requests ».
Un représentant d’Enbridge doit fournir les dessins de l’entreprise aux travailleurs qui effectuent
les localisations.
l’installation étrangère inconnue et documenter les mesures prises pour identifier le propriétaire et
en conserver une copie avec l’ensemble de mesures de perturbation du sol.
• Lorsqu’il neige, utiliser des marquages visibles autres que des drapeaux blancs; et
• Lorsque l’accès est uniquement accordé en tant que droit de passage, le droit de passage
doit être utilisé comme limite de localisation.
S’il y a des espaces de travail temporaires supplémentaires et/ou des routes d’accès non
publiques, une localisation initiale doit être effectuée dans ces zones.
Espace de travail supplémentaire ou un accès peut être utilisé à des fins telles que :
• Lorsqu’un nouvel entrepreneur ou sous-traitant est retenu pour effectuer des travaux de
perturbation de sol dans la zone, il n’y aura pas de transfert (ferroutage) sur les billets
existants; et/ou
• S’il y a un changement dans l’étendue des travaux (c.-à-d., changement dans la zone
d’excavation ou dans la durée du projet).
Le représentant d’Enbridge et l’exécutant de la perturbation du sol doivent fournir tous les dossiers,
dessins et documents appropriés à la partie qui effectue la vérification de la localisation.
Il n’est pas nécessaire d’indiquer un lieu de vérification pour les perturbations du sol qui n’utilisent
que des excavations manuelles, des excavations sous vide, des sondages ou des activités
d’arpentage environnemental non mécaniques.
• Mettre en évidence les dérogations entre les dessins et les positions réelles des
installations souterraines dans le diagramme de localisation des lignes.
En plus des balayages à quatre directions, d’autres types de lieux de vérification approuvés par
Enbridge comprennent :
• Balayage passif;
• Les marquages de surface sont très visibles pour les opérateurs d’équipement;
• Les marquages de surface temporaires doivent être enlevés à la fin des travaux (sur
demande);
• Les marquages permanents enlevés doivent être remplacés par un travailleur qualifié;
• À l’intérieur d’une station ou d’un terminal clôturé, les marquages de surface sont espacés
d’au plus 3 m (10 pi), directement sur la ligne médiane de l’installation souterraine;
• Sur le droit de passage de tous les franchissements d’une installation, les marquages de
surface doivent être placés directement au-dessus de l’axe central de l’installation
souterraine à des intervalles maximaux de 10 m (32 pi), à moins qu’un autre intervalle
raisonnable ne soit approprié pour assurer une ligne de vision claire entre les marquages
utilisés pour identifier un emplacement particulier d’une installation;
• Les marquages de surface doivent rester en place pour la durée des travaux. Si des
marquages de surface sont retirés, déplacés ou deviennent méconnaissables, en aviser
immédiatement le représentant d’Enbridge; et
• Lors des travaux d’entretien, le ou les oléoducs parallèles adjacents doivent être situés et
marqués à environ 10 m (32 pi).
• Dans le cas de travaux de construction d’un réseau principal de grands projets, le ou les
oléoducs parallèles adjacents doivent être marqués à 50 m (164 pi) maximum pour que
les équipes de construction puissent facilement déterminer l’emplacement ou toute
déviation du ou des oléoducs parallèles existants ; et
• L’identification positive doit être assez large pour identifier visuellement (identification
positive) l’emplacement, la direction/l’alignement, les dimensions et le type de toutes les
installations souterraines;
• Tous les accessoires de canalisation connus sont identifiés avec certitude avant les
activités de perturbation du sol;
• Tous les poids des tuyaux et ancrages connus sont repérés et marqués;
• Tous les coudes sont identifiés positivement au moins au début, au centre et à la fin du
coude pour s’assurer que le profil est correctement identifié (voir l’annexe A). Certains
coudes peuvent nécessiter des trous d’exposition supplémentaires;
• Les oléoducs non métalliques de plus petit diamètre (4 pouces ou moins) (par exemple,
PVC, polyéthylène ou autres composés synthétiques) et tous les câbles connus
(électriques, de communication, etc.) sont exposés en creusant à la main ou par
excavation sous vide sur toute la largeur de la tranchée ou de l’excavation proposée. Ceci
ne s’applique pas aux câbles groupés dans une tranchée commune avec des dispositifs
de protection tels que des panneaux, des conduits, des conduits en béton, etc. ou si
l’emplacement est inconnu; et
• Un minimum de trois trous d’exposition sont utilisés pour l’identification positive d’une
installation, ou un minimum de deux trous d’exposition si les critères suivants sont
respectés;
o Les trous d’exposition d’un centre à l’autre ne sont pas espacés de plus de
23 m (75 pi).
Pour les activités d’entretien des oléoducs sur les droits de passage, on peut faire l’exception
suivante aux exigences générales des oléoducs adjacents :
• Lorsque la législation applicable le permet (sauf dans les zones réglementées par l’AER),
seul l’oléoduc le plus adjacent à l’extérieur du périmètre d’excavation doit être identifié
avec certitude, pourvu que tous les marquages de surface aient été effectués à l’intérieur
des limites du site.
• Si tous les critères ci-dessous sont remplis, seulement deux points d’identification positive
seront requis :
o Les points d’identification positive d’un centre à l’autre sont espacés d’au plus
23 m (75 pi).
Lors de la construction d’un réseau principal de grands projets, les exigences supplémentaires
suivantes doivent être respectées pour les oléoducs adjacents :
• Lorsque la distance entre les activités de perturbation du sol (par exemple, décapage,
nivellement, creusage de fossés, etc.) et un oléoduc adjacent existant est supérieure à
10 m (33 pi), l’équipe de gestion de la construction d’Enbridge doit déterminer
l’espacement et la fréquence des trous d’exposition nécessaires;
• Lorsque la distance entre les activités de perturbation du sol (par exemple, décapage,
nivellement, creusage de fossés, etc.) et un oléoduc adjacent existant est supérieure à 5 m
(16 pi), mais inférieure à 10 m (33 pi), les trous d’exposition ne doivent pas être espacés
de plus de 1 000 m (3 280 pi) pour s’assurer que l’équipement de localisation du pipeline
demeure conforme aux emplacements réels des installations de qualité soufflage;
• Lorsque la distance entre les activités de perturbation du sol (par exemple, décapage,
nivellement, creusage de fossés, etc.) et un oléoduc adjacent existant se situe entre 3 et
5 m (10 à 16 pi), les trous d’exposition ne sont généralement pas plus éloignés que 400 m
(1 310 pi) maximum; et
En cas de perturbation du sol près de zones humides, de marécages, etc., localiser et exposer
toutes les installations adjacentes à moins de 5 m (16 pi) de chaque côté.
En cas de perturbation du sol près d’une route, d’une autoroute, d’un chemin de fer ou d’autres
franchissements, localiser et exposer toutes les installations adjacentes de chaque côté à
moins de 5 m (16 pi) et pas plus de 15 m (50 pi) d’intervalle sur une distance minimale de 75 m
(245 pi) du bord des servitudes.
Si la ligne de fossé proposée se trouve à plus de 5 m (16 pi) de la ligne adjacente la plus
proche, localiser et exposer toutes les installations adjacentes à moins de 5 m (16 pi) de la
perturbation du sol de chaque côté de la route, de l’autoroute, du chemin de fer ou d’autres
franchissements en bordure de la servitude pour confirmer la profondeur et la localisation.
L’intervalle minimal d’exposition requis doit être déterminé comme indiqué ci-dessus pour les
installations adjacentes.
Lorsque leur utilisation est approuvée, les sondes devront avoir des bouts arrondis ou contondants
pour prévenir les dommages aux installations souterraines.
Le sondage est acceptable dans les situations suivantes pour les installations non électriques :
• Pour le maintien du dégagement mécanique (à condition que l’identification positive ait été
effectuée et soit maintenue);
Pour toutes les activités d’excavation sous vide, les exigences suivantes doivent être respectées :
• Établir une zone de sécurité de 5 m (16 pi) pour empêcher tout personnel non essentiel
d’entrer dans l’opération d’excavation sous vide afin de réduire les risques pour les
travailleurs à proximité; et
• Enlever toute roche meuble encastrée dans les parois de l’excavation qui pourrait tomber
sur l’installation lorsque les travaux d’excavation sous vide seront terminés.
Pour les activités d’excavation sous vide par hydroaspiration (hydro-vac), les exigences suivantes
doivent être respectées en plus de ce qui précède :
• S’assurer que la pression de l’eau lors des travaux ne dépasse pas 17 250 kPa (2 500 psi);
• Réduire la pression à moins de 10 350 kPa (1 500 psi) et limiter la température de l’eau à
38 °C (100 °F) lors de l’excavation à moins de 0,3 m (1 pi) d’installations souterraines
connues ou soupçonnées; et
• S’assurer que l’installation souterraine n’est pas continuellement en contact avec un jet
direct une fois qu’elle a été vue ou exposée.
Lorsque la méthode d’excavation sous vide périmétrique est utilisée, les exigences suivantes
doivent être suivies :
• Les trous d’exposition sont clôturés en même temps que le danger est créé pour empêcher
les personnes, le bétail ou la faune de tomber dans l’excavation en plein air; et
• Les trous d’exposition ne peuvent être laissés sans surveillance à moins d’être clôturés,
couverts ou remblayés.
OU
Dans la mesure du possible et comme déterminé par le propriétaire de l’installation, ces trous
d’exposition peuvent ensuite être remblayés avec les marqueurs en place et la clôture enlevée
lorsque les conditions suivantes sont respectées :
• Un matériau propre et sec approuvé est utilisé pour le remplissage afin d’éliminer
l’affaissement des matériaux gelés ou non compacts;
• Doivent être suivis dans le registre des trous d’exposition (y compris le propriétaire de
l’installation, le type d’installation, l’emplacement et la profondeur); et
Des barrières doivent être érigées pour empêcher les travailleurs d’entrer dans une zone où il y a
des trous, qu’ils soient découverts ou couverts.
Tous les travailleurs qui travaillent à l’intérieur de la barricade et qui sont exposés à des trous à
découvert d’une profondeur supérieure à 2 m (6 pi) et d’un diamètre suffisant pour qu’un travailleur
puisse y tomber doivent être qualifiés et équipés d’un système antichute.
Seul un travailleur compétent doit enlever ou placer des couvercles sur des trous de plus de 2 m
(6 pi) de profondeur.
Avant de travailler à l’intérieur d’une zone barricadée exposée à des trous de caisson, une
personne compétente doit inspecter chaque trou pour déceler la présence d’eau accumulée et
d’autres conditions dangereuses et s’assurer que les conditions suivantes sont respectées :
• Les trous des caissons sont exempts d’eau accumulée en tout temps si les travaux se
déroulent à l’intérieur de la zone barricadée;
• Des systèmes de retenue antichute spécialement conçus sont mis en œuvre lorsque les
trous de caisson sont forés à des profondeurs supérieures à 2 m (6 pi).
o Être placés lorsque le trou est complet et qu’il n’est pas utilisé;
o Être d’une taille qui couvre adéquatement le trou et s’étend sur une distance
sécuritaire pour l’inspection du trou et l’enlèvement du couvercle.
Zones tampons
Enbridge exige que des distances de sécurité soient établies et bien comprises par les travailleurs
afin de prévenir l’empiétement (une progression graduelle au-delà des limites acceptables).
• Dans la mesure du possible, d’après l’évaluation des dangers, utiliser des jalonnements et
des drapeaux appropriés pour établir une zone tampon de sécurité d’au moins 3 m (10 pi)
le long de tout oléoduc parallèle adjacent existant.
• À tous les passages à niveau routiers et ferroviaires, établir une zone tampon de sécurité
d’au moins 3 m (10 pi) du côté fonctionnel de tout oléoduc parallèle existant. Pour ce faire,
installer une quantité appropriée de barricades parallèles à l’oléoduc adjacent afin
d’empêcher le stationnement ou le déplacement de l’équipement sur les oléoducs
existants. Seul l’équipement énuméré dans l’approbation écrite du franchissement ou
approuvé par le ministère des Services fonciers est autorisé à franchir les lignes existantes.
• Aucune excavation mécanique ne doit avoir lieu à moins de 0,6 m (2 pi) d’une installation
souterraine étrangère et de ses accessoires, y compris les matériaux en saillie qui
s’étendent à l’extérieur du godet (par exemple, matériaux gelés, pierres, béton, etc.);
• Aucune excavation mécanique ne doit avoir lieu dans les 0,6 m (2 pi) d’une installation
souterraine d’Enbridge, à moins que toutes les conditions suivantes ne soient remplies :
Toutes les installations de l’entreprise doivent être protégées par des rampes de franchissement
temporaires lorsque les conditions suivantes sont réunies :
• La traverse se trouve dans un milieu humide (par exemple, marais, marécage, tourbière,
etc.).
• Enlever toutes les rampes avant la démobilisation, à moins d’une approbation écrite
contraire d’Enbridge.
Pour toutes les zones jugées à risque élevé de dommage aux installations souterraines, creuser
sous vide un trou pilote jusqu’à une profondeur minimale de 3 m (10 pi) et à un diamètre égal à
celui du pieu.
Seuls les conducteurs d’équipement désignés par l’exécutant de la perturbation du sol comme
étant acceptables pour ce type de travail doivent être autorisés à visser à moins de 5 m (16 pi) des
installations souterraines.
Pour toutes les zones jugées à risque élevé de dommages aux installations souterraines, creuser
sous vide un trou pilote jusqu’à une profondeur minimale de 0,6 m (2 pi) plus profonde que
l’installation la plus profonde à 5 m (16 pi) et jusqu’à un diamètre égal à celui de la tarière (caisson).
Les employés doivent demeurer en tout temps à une distance sécuritaire minimum de 3 m (10 pi)
de la tarière.
• Les extincteurs d’incendie sont fournis conformément aux exigences d’Enbridge et aux lois
applicables;
• Des inspections quotidiennes ou par quart de travail de l’équipement sont effectuées sur
l’équipement et les composants conformément aux recommandations du fabricant et à
l’aide de registres écrits tenus à jour; et
• Utiliser de l’équipement mécanique spécialisé (par exemple, une pince hydraulique) pour
briser les tiges de forage (s’il y a lieu pour le type d’alésage). L’utilisation de pinces
manuelles et/ou de godets d’excavatrices est interdite; et
• S’assurer que tous les câbles utilisés pour soulever les tiges de forage sont inspectés, en
bon état, évalués pour la charge requise et exempts de nœuds (le cas échéant pour le
type de forage).
• Le sondage;
• Le creusage manuel à l’aide d’une pelle;
• Le jalonnement, le piquetage et le marquage de lignes de localisation;
• Les activités d’études environnementales; et/ou
• La perturbation du droit de passage à moins de 30 cm (12 po) de profondeur tant que les
emplacements et les profondeurs de couverture de toutes les installations sont connus.
Le permis de perturbation du sol doit être utilisé conjointement avec un permis de travail sécuritaire
et une évaluation des dangers.
• Être examiné et reçu par l’exécutant de la perturbation du sol et toutes les parties
concernées par les activités de perturbation du sol;
• Être émis pour une zone de travail spécifique de perturbation du sol dans laquelle la
perturbation du sol aura lieu pour ce quart de travail (par exemple, poste milliaire à poste
milliaire, site d’excavation spécifique, zone contrôlée, etc.); et
Un nouveau permis est nécessaire lorsqu’il y a un changement important dans la portée des
travaux. Tous les permis sont suspendus en cas d’urgence et doivent être revalidés avant le
retour au travail.
• Demander un nouveau permis de perturbation du sol lorsque la portée des travaux change;
et
• Examiner l’évaluation écrite des risques et des perturbations du sol soumise par le
destinataire du permis;
• Surveiller les activités de perturbation du sol pour s’assurer qu’elles sont conformes au
permis;
• Suspendre le permis de travail s’il croit qu’il existe une condition dangereuse; et
La réunion examinera :
• Rôles et responsabilités;
• Le contenu de l’ensemble de mesures de perturbation du sol pour s’assurer qu’il est à jour
et exact; et
Les godets dentelés et les bulldozers à dents défonceuses ne peuvent être utilisés qu’après avoir
rempli l’Approval for Equipment with Teeth Form (formulaire d’approbation d’équipement dentelé)
avec l’approbation documentée du directeur du projet (travaux sur terres incultes) ou de la direction
régionale, si les conditions suivantes soient remplies :
• Le représentant d’Enbridge doit être sur place en tout temps pendant toutes les activités
où des dents sont requises;
• Les procédures de travail sûres ou l’évaluation des dangers professionnels sont assurées
par l’exécutant de la perturbation du sol;
• Le représentant d’Enbridge doit s’assurer que toutes les exigences de la Norme en matière
de perturbations du sol et les conditions approuvées sont respectées;
6.12 REMBLAYAGE
Le remblayage est considéré comme une perturbation du sol et l’exécutant de la perturbation du
sol doit respecter les exigences relatives à la perturbation du sol. En plus des exigences relatives
à la perturbation du sol, les exigences suivantes doivent être respectées lors des opérations de
remblayage :
• Toutes les installations souterraines sont clairement identifiées et les dégagements sont
maintenus pendant le remblayage;
• Le ou les propriétaires de l’installation ont été avisés tel qu’indiqué dans l’approbation
écrite du franchissement avant le remblayage de toute installation souterraine existante;
• Des mesures appropriées sont en place pour s’assurer que les installations ne sont pas
endommagées pendant les opérations de remblayage;
• Toutes les précautions nécessaires pour éviter les incendies sont prises, notamment les
suivantes :
• Le représentant d’Enbridge ou le propriétaire de l’installation est sur place pour toutes les
activités de remblayage, sauf indication contraire dans l’approbation écrite du
franchissement;
• Les dessins sont mis à jour et les lignes rouges tiennent compte de tout changement; et
• Chaque jour ou au début de chaque quart de travail et au fur et à mesure que les conditions
changent.
Les listes de contrôle de l’excavation remplies doivent être conservées conformément à la politique
et au calendrier de conservation de la documentation d’Enbridge.
Lorsque les travaux d’excavation répondent aux critères relatifs aux espaces clos, l’excavation doit
être traitée comme un espace clos (voir la Norme en matière d’espaces clos).
• Une roche stable est une matière minérale solide naturelle qui peut être excavée avec des
parois verticales et qui reste intacte lorsqu’elle est exposée.
• Type A : Type dur et compact, par exemple, sols argileux et cimentés (équivalent au
Type 1 Type 2 de l’Ontario et de la Saskatchewan).
• Type C : Sol mou, sablonneux ou meuble, par exemple, gravier, sable, terre submergée
(équivalent au Type 4 de l’Ontario et de la Saskatchewan).
Le sol ne peut pas être classé comme Type A s’il est fissuré, s’il a déjà été perturbé, s’il y a
infiltration d’eau ou s’il a été soumis à des vibrations.
La détermination de la classification des sols dépendra des caractéristiques du sol propres au site
et de la législation applicable à cette zone.
Un travailleur compétent devra classer les types de sol en utilisant les méthodes suivantes :
• Les tests manuels pour déterminer les propriétés quantitatives ainsi que qualitatives du sol
et pour fournir plus d’informations afin de classer la propriété du sol.
• Test de plasticité;
• Résistance à sec;
• Pénétration du pouce; et
Pour la classification et les tests, traiter les conditions de sol gelé de la même façon que les
conditions de sol non gelé.
6.13.4 INCLINAISON
Les parois de l’excavation doivent être en pente lorsque la profondeur d’une excavation dépasse
1,2 m (4 pi) et que l’étayage ou le caisson de tranchée n’est pas utilisé.
Demander à un travailleur compétent de classifier le sol à l’aide de tests manuels et visuels. S’il
n’est pas possible d’atteindre l’angle d’inclinaison maximal prescrit par la législation en vigueur, un
étayage ou un caisson de tranchée est nécessaire. Il n’est pas permis d’effectuer des travaux de
terrassement dans un sol de Type C/Type 4.
S’assurer de produire une pente maximale par type de sol comme suit (dessins d’orientation
supplémentaires à l’annexe C) :
L’installation d’une structure de protection temporaire nécessite une procédure détaillée et une
évaluation des dangers. Les entrepreneurs doivent soumettre la procédure et l’évaluation des
dangers à Enbridge au moins 48 heures avant le début des travaux.
Tous les caissons d’étayage et de tranchée doivent être installés et enlevés conformément aux
spécifications du fabricant et conformément à la législation applicable.
Avant d’installer un caisson de tranchée, une copie du certificat de génie technique ou un dessin
technique estampillé, comprenant les instructions de montage et de démontage, doit être
disponible sur le chantier et être identifiable pour ce type de caisson de tranchée. Les caissons de
tranchée empilés dans des excavations profondes doivent être adéquatement fixés les uns aux
autres, conformément au plan de l’ingénieur.
Seuls des points de levage et des connecteurs de levage conçus par des professionnels ou des
méthodes de levage approuvées par le fabricant doivent être utilisés pour soulever les caissons
de tranchée.
• Rester à l’intérieur du caisson tant et aussi longtemps qu’ils sont dans l’excavation; et
L’espace entre le caisson de tranchée et le mur d’excavation doit être remblayé pour permettre un
accès sécuritaire à la partie supérieure du caisson de tranchée et pour limiter le mouvement du sol
en cas d’effondrement.
• Ne pas avoir une pente de matériaux retirés supérieure à 45° par rapport au plan horizontal
lorsqu’ils se trouvent à côté d’une excavation en cours d’exécution; et
• Ne pas être entreposés au-dessus d’un oléoduc ou d’une installation sans l’approbation
du propriétaire.
Lorsque des excavations parallèles ont lieu à moins de 3 m (10 pi) d’un oléoduc adjacent exploité
par Enbridge, le stockage des surplus excédentaires de déblais au-dessus des oléoducs adjacents
en exploitation n’est autorisé que sur la base des calculs la réalisation de calculs de contraintes
circonférentielles effectués par un ingénieur agréé et approuvés par LP Operations.
Les bouteilles sous pression utilisées pour le chauffage, le coupage et le soudage doivent
demeurer à l’extérieur de l’excavation.
Des dispositifs d’alerte appropriés doivent être en place pour signaler à l’avance les excavations,
tranchées ou trous de forage qui peuvent présenter un danger pour la circulation.
• Utiliser des panneaux d’avertissement fixés à des barricades ou à des cordes, ou d’autres
méthodes appropriées pour empêcher les travailleurs de pénétrer dans la partie de
l’excavation où le mur vertical est supérieur à 1,2 m (4 pi);
• Avoir des barricades et des clôtures d’au moins 1,1 m (42 po) de hauteur adéquatement
soutenues.
• Être protégées contre toute intrusion involontaire en utilisant des matériaux très visibles
(par exemple, clôture, signalisation, mise en place de bermes, enfilage de tuyaux le long
du droit de passage et/ou de piles de terre végétale pour les longues excavations); et
• Un point d’accès ou de sortie sécuritaire à une distance maximale de 8 m (25 pi) de tout
travailleur;
• Des rampes d’accès et de sortie du sol construites avec une pente maximale de 1:3
(verticale:horizontale) pour un accès et une sortie sécuritaires (si utilisée); et
Des escaliers peuvent être nécessaires pour des pentes entre 30 et 50 degrés (par rapport au plan
horizontal).
7.0 FORMATION
Le personnel travaillant sur le terrain doit bien connaître cette norme et peut recevoir une formation
applicable en accord avec la matrice de formation de sécurité. Consulter les programmes et les
grilles de formation en santé et sécurité pour obtenir de plus amples renseignements et connaître
les exigences relatives au renouvellement de la certification.
Une formation sur la perturbation du sol sera offerte et exigée par toutes les personnes qui
participent à des activités de perturbation du sol.
Remblayage 04-03-02
Les examens techniques doivent solliciter les commentaires des employés de terrain n’appartenant
pas à la direction afin de garantir l’efficacité de la norme.
10.0 RÉFÉRENCES
Sans objet
11.0 ANNEXE
11.1 ANNEXE A – MÉTHODES DE LOCALISATION
6.2 Ajout :
6.3.2.1 L’exécutant de la perturbation du sol doit faire L’exécutant de la perturbation du sol doit faire
une demande de localisation « One-Call » et
prévoir suffisamment de temps pour localiser une demande de localisation « One-Call » et
les lieux avant de commencer toute activité prévoir suffisamment de temps pour localiser
souterraine. les lieux avant de commencer toute activité
souterraine. Les demandes de localisation
« One-Call » doivent être soumises en ligne
plutôt que par téléphone. Dans la mesure du
possible, des documents supplémentaires
précisant l’étendue des travaux et la zone de
fouille doivent être joints à la demande de
localisation « One-Call ». Les demandes de
localisation « One-Call » urgentes pourront
toujours être soumises par téléphone.
6.11 L’inspecteur doit être sur place en tout temps Le représentant d’Enbridge doit être sur
pendant toutes les activités où des dents sont
requises place en tout temps pendant toutes les
activités où des dents sont requises
5.0
• S’assurer que le rapport d’inspection du • S’assurer que le rapport d’inspection du
revêtement et des conduits est terminé revêtement et des conduits est terminé
avant le remblayage (se reporter au livre avant le remblayage (se reporter au livre
3, documents 08-03-09 et/ou 04-02-02), 3, documents 08-03-09 et/ou 04-02-02),
<Fin du document>
Évaluation et contrôle
des dangers
Information interne
NORME EN MATIÈRE D’ÉVALUATION ET DE CONTRÔLE DES DANGERS No de la version : 1.1
Date de la version : 2019-10-31
Information interne
NORME EN MATIÈRE D’ÉVALUATION ET DE CONTRÔLE DES DANGERS No de la version : 1.1
Date de la version : 2019-10-31
1.0 OBJECTIF
La présente norme a pour objet de veiller à ce que les employés et les entrepreneurs
d’Enbridge recourent à des méthodes qui ont fait leurs preuves pour identifier les dangers,
évaluer les risques associés et définir les mesures nécessaires pour les réduire et faire en
sorte que la sécurité des travailleurs soit la priorité. La norme fournit également les méthodes
nécessaires pour signaler les dangers aux travailleurs qui sont les plus susceptibles de devoir
les affronter.
2.0 PORTÉE
Cette norme s’applique aux opérations LP (oléoducs) et aux projets réalisés pour les LP.
Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les exigences relatives à la santé et
la sécurité d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-
traitant a une norme ou une politique de santé et de sécurité substantiellement différente de
celle d’Enbridge, il doit respecter les exigences les plus strictes. Les entrepreneurs et les sous-
traitants sont toujours tenus de se conformer aux exigences de toutes les lois applicables
relatives à la présente norme.
Entrepreneur : personne morale avec laquelle Enbridge peut conclure une entente pour la
fourniture de main-d’œuvre, de matériaux ou d’équipement par l’entrepreneur dans le cadre
de la livraison de produits d’une portée précise.
Tâche critique : tâche susceptible d’entraîner des conséquences graves pour les personnes,
les biens, les processus ou l’environnement si elle n’est pas exécutée correctement.
ATC : l’analyse des tâches critiques est l’examen systématique d’une tâche spécifique
permettant de la décomposer en plusieurs tâches afin d’identifier et de maîtriser les dangers
par tâche et étape.
EDT : évaluation des dangers effectuée sur le terrain immédiatement après le début des
travaux qui évalue les risques associés aux conditions environnementales, aux travaux à
proximité, aux petites tâches ou aux dangers qui n’ont pu être identifiés au cours des étapes
de planification des travaux.
Zone dangereuse : zone où des concentrations de gaz inflammables, de vapeurs produites par
des liquides inflammables ou de vapeurs produites par des liquides combustibles peuvent
exister dans des conditions normales d’exploitation.
Analyse des dangers professionnels : analyse des dangers effectuée au cours de la phase de
planification d’un travail afin d’identifier et d’évaluer les dangers en vue de les éliminer ou de
les maîtriser.
Procédure : description des étapes du processus pour exécuter une tâche correctement du
début à la fin.
Risque : conséquences de l’incertitude sur les objectifs se caractérisant par une référence aux
événements, aux sources et aux retombées, qui se traduit par la combinaison des
conséquences d’un événement et la probabilité de son occurrence.
Plan du terrain pour la sécurité des lieux : schéma précis du site qui montre les zones
dangereuses et d’accès restreint, le site d’évacuation primaire, le site d’évacuation secondaire,
les zones d’atterrissage pour hélicoptères et l’emplacement des installations et équipements
de sécurité (par exemple, alarmes d’évacuation, manches à air, extincteurs et poste de
premiers soins).
Tâche : partie du travail nécessitant un ensemble d’actions spécifiques et distinctes pour être
menée à bien.
• Les travailleurs doivent avoir la formation pour évaluer les dangers potentiels et
présents dans le cadre de leurs activités, notamment l’identification des dangers,
l’évaluation et le contrôle;
• Les évaluations des dangers dans le cadre des travaux et sur les chantiers doivent
être réalisées comme requis et quand cela est possible, toutes les personnes
impliquées dans des travaux doivent participer à l’évaluation des dangers pour cette
tâche; et
• S’assurer que les travailleurs détiennent la formation pour évaluer les dangers
potentiels et présents dans le cadre de leurs activités, notamment l’identification des
dangers, l’évaluation et le contrôle;
• S’assurer que les dangers connus et potentiels pour la sécurité propres au site sont
détectés, évalués et surveillés (saisis et documentés);
• Veiller à ce que les évaluations des dangers soient communiquées à tous les
travailleurs concernés par ces travaux;
• S’assurer que toutes les personnes participant à des travaux prennent part à la
réalisation ou à l’examen de l’évaluation des dangers inhérents à ces travaux;
• Veiller à ce que les outils d’évaluation des dangers requis soient correctement utilisés;
• Veiller à ce que tous les travailleurs soient bien formés au processus d’évaluation des
dangers et que les outils soient adaptés au travail;
• Examiner et évaluer périodiquement le travail en cours afin de s’assurer que les outils
sont adaptés et permettent de détecter les dangers, et que les contrôles en place ont
réduit les risques liés aux travaux au niveau ALARA; et
• Vérifier que les travailleurs et les groupes de travail concernés par ces travaux ont pris
connaissance des résultats de l’évaluation des dangers (dangers et mesures de
contrôle) et que ces éléments ont été effectivement mis à profit lors de la réalisation
des travaux.
• Procéder à l’évaluation des dangers liés aux activités et aux lieux de travail, si
nécessaire;
• Fournir des conseils, du soutien et de l’aide en temps opportun aux dirigeants et aux
entrepreneurs en ce qui concerne la mise en œuvre de la présente norme;
• Le travail de bureau (tel que le travail sur ordinateur, les formations, les réunions);
Malgré ces exceptions, l’employé doit évaluer les dangers. Les travailleurs doivent continuer
à utiliser les techniques cognitives d’évaluation des dangers (par exemple, s’arrêter, observer,
évaluer et gérer).
Les évaluations des dangers doivent tenir compte de tous les travailleurs concernés par les
travaux et sont plus efficaces lorsqu’elles sont effectuées à l’étape de la planification des
travaux. Les résultats de l’évaluation doivent être communiqués à tous les travailleurs qui sont
concernés par le travail.
d’éliminer le risque. Par exemple, les outils à main dont l’utilisation implique des positions
extrêmement incommodes pour le poignet, telles que la flexion, l’extension ou la
déviation, peuvent être remplacés par des outils permettant une position neutre du
poignet.
3. Contrôles techniques : des changements sont apportés aux postes de travail, aux outils
ou aux machines qui modifient la composition physique de l’interface personne-machine
ou du processus, de telle sorte que les facteurs de risques sont éliminés ou réduits.
5. Équipement de protection individuelle (EPI) : l’EPI peut être utilisé comme mesure
provisoire pour contrôler les dangers sur le lieu de travail, mais il ne doit pas être utilisé
comme contrôle permanent si d’autres contrôles sont applicables.
Les mesures de contrôle contre les dangers nécessitent la planification des travaux pour
garantir les détails des étapes de travail spécifiques, identifier les dangers associés à chaque
étape du travail, et placer les contrôles pour éliminer ou contrôler les dangers selon le principe
ALARA. Les outils d’évaluation des dangers sont efficaces pour identifier les contrôles
administratifs et techniques qui peuvent être développés dans le cadre de la phase de
planification. L’équipement de protection individuelle (EPI) n’est ainsi pas considéré comme la
principale solution au contrôle sur le chantier.
Enbridge utilise plusieurs méthodes distinctes d’évaluation des dangers pour cerner, évaluer
et maîtriser les dangers relatifs à la conception, à la construction, à l’exploitation et à
l’entretien des installations et des biens de l’entreprise. Cela comprend :
L’analyse des dangers professionnels (ADP) décrit les mesures de contrôle des dangers pour
des tâches ou des postes spécifiques. Ces contrôles peuvent être spécifiques à une tâche ou
faire référence à des normes et procédures à suivre à certaines étapes du travail. L’ADP a
pour but d’évaluer les contrôles qui doivent éventuellement être planifiés pendant la phase de
planification du travail (travail dans l’obscurité, dangers électriques, levage, etc.).
Il peut s’agir de travaux qui impliquent la participation de plusieurs groupes de travail et qui
comportent plusieurs tâches. Les outils de planification du travail pour les travaux complexes
à multiples aspects et autres travaux non courants où l’exposition aux systèmes ouverts, aux
travaux électriques à haute tension ou à d’autres dangers potentiels élevés sont intégrés à
l’outil de planification et ne nécessitent pas d’ADP indépendante. Une fois l’ADP finalisée en
tant que partie intégrante d’un outil de planification, elle doit être réexaminée avant le début
des travaux.
Pour les travailleurs exécutant des tâches courantes quotidiennement, où les dangers ne
varient pas et les contrôles sont les mêmes d’un jour à l’autre, il faut remplir une ADP pour
chaque tâche et la réexaminer avant de commencer le travail. Cette ADP doit tenir compte des
dangers inhérents au travail que nous minimisons grâce à des procédures, des EPI spécifiques
et des mesures administratives qui ne varient pas d’un jour à l’autre. Les ADP nécessaires à
ces travaux doivent être conservées sur place et être disponibles pour une utilisation
quotidienne. Si aucune ADP n’a été définie pour une tâche particulière faisant partie du travail,
l’analyse des dangers pour cette tâche peut être consignée dans l’EDT jusqu’à ce que l’ADP
soit finalisée.
Les permis de travail sécuritaire (PTS) et les évaluations des dangers sur le terrain (EDT)
restent indispensables pour les ADP. Une fois qu’une ADP est effectuée, elle est examinée et
mise à jour périodiquement pour s’assurer de son exactitude et de son harmonisation avec les
autres pratiques de travail et les mesures de contrôle des dangers.
Une fois qu’une ADP indépendante est effectuée, elle est examinée et mise à jour chaque
année pour s’assurer de son exactitude et de son harmonisation avec les autres pratiques de
travail et les mesures de contrôle des dangers. Les ADP dans le cadre des modèles de
planification seront examinées dans le cadre de l’examen des modèles de planification du
calendrier du plan en question.
Sur le modèle des ADP figure une liste des dangers communs établis en fonction de la roue
de l’énergie (voir la section 6.6.1) et des mesures de contrôle qui se rapportent aux travaux
prévus. La liste tient également compte des conditions ergonomiques et dangereuses en tant
que dangers devant éventuellement faire l’objet de mesures de contrôle. La liste peut être
utilisée pour aider à compléter les ADP et fait partie du formulaire d’analyse des dangers
professionnels (voir annexe).
L’outil EDT s’utilise quotidiennement par tous les travailleurs sur le chantier, juste avant de
commencer le travail. Ce processus d’évaluation des dangers sera documenté avec l’outil
EDT.
La différence entre une EDT et d’autres outils d’évaluation des dangers réside dans le fait
qu’elle est utilisée pour identifier les dangers imprévus, nouvellement développés ou
changeants sur le chantier. Il s’agit d’un outil de terrain, prévu pour et devant servir à
reconnaître, identifier et contrôler les dangers qui sont évidents ou prévisibles tout de suite, du
fait de la présence de travailleurs sur le chantier. L’objectif de l’EDT est d’identifier, de
communiquer et de documenter les sources d’énergie dangereuses susceptibles de perturber
le travail (mouvement, gravité, énergie mécanique, électrique, pression, chimique, biologique,
température, radiologique, bruit) ainsi que tout élément particulier au site qui peut avoir une
incidence sur les conditions de travail.
Une EDT peut couvrir le travail individuel et de groupe si le groupe effectue la même tâche.
Tous les travailleurs effectuant le travail doivent participer à la discussion et à la finalisation de
l’EDT. Tous les travailleurs supplémentaires participant à l’activité doivent étudier et tenter
d’identifier les dangers supplémentaires et les contrôles, puis prendre connaissance et signer
l’EDT en cours. Si les travailleurs commencent une nouvelle tâche dans un nouveau secteur,
une nouvelle EDT doit être effectuée. Si le même type de travail doit être effectué dans un
nouveau secteur, examiner et mettre à jour l’EDT pour y inclure tout nouveau risque lié au site.
Lorsqu’une EDT est requise, elle doit être remplie et acceptée (signée) par tous les travailleurs
concernés avant le début des travaux. Si nécessaire, l’EDT existante peut être réexaminée et
mise à jour en fonction de l’évolution du travail tout au long de la durée des travaux, dans la
mesure où la portée définie et autorisée du travail n’est pas modifiée.
Les travaux nécessitant un PTS nécessitent également une EDT dans le cadre du travail
couvert par le PTS. Si le permis d’étendue du travail doit être modifié, une EDT doit être
effectuée. L’EDT doit être réexaminée avant la reprise du travail après une pause prolongée
(c.-à-d., plus d’une heure).
Les outils et les processus élaborés par l’entrepreneur en matière d’EDT seront validés après
examen par le représentant d’Enbridge supervisant les travaux (ou son délégué). Si elle n’est
pas validée et que l’EDT d’Enbridge doit être utilisée, un représentant d’Enbridge doit s’assurer
que l’entrepreneur est familiarisé avec l’utilisation de la roue de l’énergie EDT (voir
section 6.6.1).
• La nature du danger;
Ceci doit être consigné dans l’évaluation des dangers sur le site. Afficher l’EDS sur le site en
fonction du plan du terrain pour la sécurité des lieux. Cette EDS est analysée par le groupe
d’exploitation sur chaque site tous les deux ans ou comme prévu en fonction des changements
de site/processus, les mises à niveau ou les ajouts et est actualisée pour garantir qu’elle est à
jour. Utiliser l’évaluation des dangers du site pour faciliter les séances d’orientation et la
formation, remplir les évaluations des dangers ou communiquer les dangers présents sur le
site.
Pour les sites industriels désaffectés, Enbridge doit fournir à l’entrepreneur une copie de
l’évaluation des dangers appropriée au site, qui fait état des autres types de dangers liés aux
installations et que l’entrepreneur peut consulter sur le site.
Compte tenu de la portée et de la complexité d’un projet, l’entrepreneur doit établir un plan de
sécurité avant le début des travaux sur les sites d’Enbridge. Les entrepreneurs dont les
activités sont de grande envergure, complexes ou à champs d’application multiples doivent
établir un plan de sécurité pour le projet. Le représentant d’Enbridge (ou son délégué) qui
planifie ou supervise les travaux se réserve le droit, à sa discrétion, de demander que des
évaluations des dangers soient effectuées dans le cadre du plan de sécurité du projet et il
devra en faire la demande par écrit à l’entrepreneur avant le début des travaux.
L’ATC ne constitue pas un outil d’évaluation des dangers sur le terrain, elle est destinée à être
mise en œuvre pour toutes les nouvelles procédures par une équipe multidisciplinaire qui
examinera les diverses étapes du travail ou de la tâche pour évaluer les dangers associés à
chaque étape. Les procédures peuvent être mises au point à partir des résultats de l’analyse
des tâches critiques. Cela permettra d’intégrer des méthodes de contrôle et de réduction des
dangers lors de la mise au point des procédures. Les ATC dûment complétées ou les
procédures mises au point doivent être communiquées à tous les travailleurs concernés par
ces tâches.
Une ATC doit être passée en revue et éventuellement mise à jour lorsque les processus
opérationnels, les procédures ou le matériel du site changent.
Review JHA at
Work Package – Ops, Does a JHA exist for the Conduct FLHA at
tailgate or pre-job
PLM, Mainteance work scope? Field on day of work
meeting
Operations
• Les séances d’orientation en matière de sécurité sur le site doivent être suivies pour
signaler les dangers propres au site aux entrepreneurs et aux visiteurs sur le site. Des
séances d’orientation en matière de sécurité doivent être dispensées une fois par an
aux entrepreneurs et aux visiteurs du site.
• Des réunions informelles et des réunions préalables aux travaux doivent avoir lieu pour
examiner et discuter des dangers identifiés et des mesures de contrôle des outils
d’évaluation des dangers.
Pour plus d’informations sur la façon d’intégrer efficacement ces outils dans le travail quotidien,
se reporter à la norme de sécurité correspondante de la GDL.
Le personnel travaillant sur le terrain doit bien connaître cette norme et peut recevoir une
formation applicable en accord avec la matrice de formation de sécurité.
Consulter les programmes et les grilles de formation en santé et sécurité pour obtenir de plus
amples renseignements et connaître les exigences relatives au renouvellement de la
certification.
Les examens techniques doivent solliciter les commentaires des employés de terrain
n’appartenant pas à la direction afin de garantir l’efficacité de la norme.
10.0 RÉFÉRENCES
Code canadien du travail, Partie II – Santé et sécurité au travail
11.0 ANNEXE
11.1 ÉVALUATION DES DANGERS SUR LE TERRAIN
<Fin du document>
5.0 Ajout :
S’assurer que les travailleurs détiennent la
formation pour évaluer les dangers potentiels
et présents dans le cadre de leurs activités,
notamment l’identification des dangers,
l’évaluation et le contrôle; Modifier la partie
responsable de la direction régionale à un
poste en particulier
Aux responsabilités du dirigeant
5.0 Examiner et évaluer le travail en cours afin Ajout : Examiner et évaluer périodiquement le
de s’assurer que les outils sont adaptés et
permettent de détecter les dangers, et que travail en cours afin de s’assurer que les outils
les contrôles en place ont réduit les risques sont adaptés et permettent de détecter les
liés aux travaux au niveau ALARA; et dangers, et que les contrôles en place ont
réduit les risques liés aux travaux au niveau
ALARA; et
5.0 Vérifier que les travailleurs et les groupes Vérifier périodiquement que les travailleurs et
de travail concernés par ces travaux ont
pris connaissance des résultats de les groupes de travail concernés par ces
l’évaluation des dangers (dangers et travaux ont pris connaissance des résultats de
mesures de contrôle) et que ces éléments l’évaluation des dangers (dangers et mesures
ont été effectivement mis à profit lors de la de contrôle) et que ces éléments ont été
réalisation des travaux.
effectivement mis à profit lors de la réalisation
des travaux.
Levage et montage
Information interne
NORME EN MATIÈRE DE LEVAGE ET DE MONTAGE No de la version : 1.1
Date de la version : 2019-10-31
Information interne
No de la version : 1.1
NORME EN MATIÈRE DE LEVAGE ET DE MONTAGE Date de la version : 2019-10-31
Information interne
No de la version : 1.1
NORME EN MATIÈRE DE LEVAGE ET DE MONTAGE Date de la version : 2019-10-31
1.0 OBJECTIF
Assurer la sécurité des travailleurs et des entrepreneurs Enbridge et fournir des lignes directrices
quant aux pratiques de levage et de montage approuvées chez Enbridge.
2.0 PORTÉE
Cette norme s’applique aux opérations LP (oléoducs) et aux projets réalisés pour les LP.
Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les exigences relatives à la santé et la
sécurité d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant a
une norme ou une politique de santé et de sécurité substantiellement différente de celle d’Enbridge,
il doit respecter les exigences les plus strictes. Les entrepreneurs et les sous-traitants sont toujours
tenus de se conformer aux exigences de toutes les lois applicables relatives à la présente norme.
Au cas où la norme d’un entrepreneur ou d’un sous-traitant surpasse les exigences de la présente
norme, Enbridge peut, à sa seule discrétion, choisir d’adopter la norme de l’entrepreneur ou du
sous-traitant pour tout contrat ou ordre de travail.
Haute tension : tension supérieure à 750 volts (Canada) ou à 600 volts (États-Unis).
Plan de levage : informations ou instructions utilisées pour appuyer une activité de préhension.
Ingénieur en levage qualifié : responsable qui doit fournir le soutien technique et la documentation
nécessaires aux activités de préhension (généralement fournis par l’entrepreneur).
Qualifiée : personne qui détient un baccalauréat, un certificat ou un statut professionnel ou qui, par
ses connaissances, sa formation ou son expérience, a démontré ses compétences en matière de
résolution de problèmes liés à la question soulevée, au travail ou au projet.
Charge utile (CU) : représente la charge de service maximale spécifiée par le fabricant.
• Veiller à ce que les employés et les entrepreneurs connaissent et respectent cette norme;
• Être formés sur le fonctionnement de l’équipement de préhension qu’ils sont sur le point
d’utiliser;
• Avoir une expérience correspondant aux exigences du levage qui doit être exécuté;
• Avoir une expérience correspondant aux exigences du levage qui doit être exécuté;
• Effectuer les inspections du matériel selon les recommandations du fabricant pour vérifier
que le dispositif de levage et tous ses composants sont en bon état de marche; et
• Remarque : Un opérateur qualifié devra être assigné dans les juridictions où les monteurs
ne sont pas certifiés.
• Suivre toute formation spécifique requise par les lois applicables ou telle qu’exigée par
l’entreprise responsable du levage;
• Porter l’EPI adéquat pour se distinguer des autres travailleurs (c.-à-d., des manchettes);
• Interrompre les opérations si une personne entre dans une zone où il y a une charge
suspendue ou dans une zone située entre un objet stationnaire et une charge suspendue;
et
• Fournir des conseils, du soutien et de l’aide en temps opportun aux dirigeants en ce qui
concerne la mise en œuvre de cette norme;
• Poids de la charge;
• Conditions du sol;
• Tassement du sol;
• Conditions météorologiques;
• Structures de support;
Les contrôles doivent être identifiés en fonction des conditions déterminées compte tenu des
circonstances du levage à exécuter.
• Critique;
• Difficile; et
• Standard.
• Toute opération de levage d’une charge supérieure à 75 % des capacités indiquées sur le
tableau de charge du fabricant de l’équipement de préhension utilisé;
La mesure de contrôle minimale requise pour tous les levages critiques est la réalisation d’un plan
de levage critique (PLC).
Le PLC devra être signé et approuvé par un spécialiste en montage qualifié ou par un opérateur
qualifié en équipement.
Un ingénieur responsable du levage devra visiter le chantier afin de se familiariser avec les
installations au-dessus et au-dessous du niveau du sol afin de créer un plan d’ingénierie de levage
critique complet.
Le PILC devra être révisé et accepté par tous les travailleurs participant à un levage lors de la
réunion préalable. Le PILC devra être signé et approuvé par un opérateur qualifié en équipement
et un spécialiste en montage (le cas échéant).
• Tout levage effectué à l’aide d’une grue, pour lequel les employés sont hissés dans une
nacelle;
• Tout levage dont l’échec pourrait menacer les installations existantes d’équipement ou de
processus uniques;
Pour chaque levage difficile, la mesure de contrôle minimale requise est la réalisation d’un plan de
levage difficile (PLD).
Au minimum, les informations consignées dans le plan de levage critique ou difficile devront
comprendre :
• Le poids;
• Le rayon;
• Le type d’équipement;
• Les dégagements suffisants afin d’éviter tout contact avec les éléments dangereux et les
obstacles sur le chantier lors des activités de préhension.
• La séquence de levage.
Une réunion préalable au levage devra être tenue pour tous les levages critiques et difficiles. Au
minimum, la réunion préalable au levage devra inclure :
• L’identification du spécialiste en montage (le cas échéant) et du signaleur qui dirigent les
travailleurs participant aux travaux;
• Les vérifications précédant le levage (qui se trouvent dans l’annexe) pour les levages
critiques et difficiles.
Remarque : Les opérations de levage multiples ne sont pas autorisées sur les chantiers
d’Enbridge.
• S’assurer que des barricades et des panneaux d’avertissement sont en place pour
contrôler le trafic dans la zone de travail;
• S’assurer qu’un ruban d’avertissement ou qu’une zone d’exclusion est en place autour du
contrepoids du rayon de rotation;
• S’assurer que les charges ne sont pas déplacées, transportées, ni balancées au-dessus
d’un travailleur;
• Éviter de se déplacer avec des charges suspendues; S’assurer que les charges sont bien
sécurisées pour contrôler l’oscillation de la charge en cas de déplacement de la grue (c.-
à-d., utilisation de câbles stabilisateurs);
• S’assurer que l’opérateur reste aux commandes lorsqu’une charge est suspendue;
• S’assurer qu’une distance sécuritaire de la charge est maintenue jusqu’à ce que la tension
sur le gréement soit relâchée et que la charge soit stabilisée;
• Interrompre toutes les opérations si une personne entre dans une zone où il y a une charge
suspendue ou dans une zone située entre un objet stationnaire et une charge suspendue;
et
Tous les travailleurs participant au levage ont la responsabilité de suspendre les opérations
lorsque :
• Tous les dispositifs de levage et tous les composants sont d’une taille et d’une capacité
nominale suffisantes pour supporter le poids de la charge et, en aucun cas, les capacités
indiquées sur le tableau de charge du fabricant ne sont dépassées;
• Des charges de plus de 3,6 m (12 pi) de long sont utilisées à au moins deux endroits (en
fonction de la répartition de la charge et de la forme de la charge, il se peut que plus
d’endroits soient nécessaires);
• La charge est attachée au crochet avec des élingues ou tout autre dispositif de levage
approuvé;
• La charge utile (CU) du treuil ne dépasse pas la CU des fondations et des éléments
structurels sur lequel l’équipement se trouve;
• La chaîne ou le câble de levage est exempt de nœuds,il n’est pas tordu ni enroulé autour
de la charge;
• Tous les appareils de levage sont correctement montés au moyen des composants de
montage appropriés, comme requis pour le levage visé (par exemple, élingue à deux ou à
quatre brins);
• Le matériel (comme la flèche) reste dans les limites d’approche sécuritaires des lignes
électriques et des conducteurs, conformément au processus d’évaluation des dangers ou
au plan de levage;
• Un test de levage est effectué pour évaluer le centre de gravité de sorte que le gréement
puisse être repositionné au besoin;
• Tous les câbles de levage sont en position verticale et placés au-dessus du centre de
gravité, de manière à réduire le risque d’oscillation ou de mouvement incontrôlé de la
charge; Une charge dynamique a un impact sur la capacité de la grue; et
• La tension est maintenue sur le gréement et celui-ci ne se décroche pas tant que la charge
n’est pas entièrement et solidement stabilisée.
Les structures de levage de matériau, les treuils et les composants de montage doivent être
clairement identifiés avec la charge utile.
Le marquage doit :
Un programme d’inspection et d’entretien par écrit pour l’équipement de préhension doit être en
place pour garantir que l’équipement et les composants sont en bon état de fonctionnement.
Tous les composants du roulement de charge doivent être soumis à un essai non destructif
conformément aux spécifications du fabricant.
Tous les dossiers comprenant les certifications, les fiches d’entretien et les résultats de l’inspection
de chaque équipement de préhension, comme les grues, les palans et les tracteurs à flèche latérale
prévus pour des opérations de levage, doivent être mis à la disposition d’un représentant
d’Enbridge sur demande.
Les composants de levage doivent être gardés en bon état de fonctionnement et une inspection
formelle doit être effectuée conformément aux spécifications du fabricant par une personne
qualifiée. Tous les composants défectueux doivent être étiquetés et laissés de côté.
• Le cas échéant, utiliser des paillassons de métal ou de bois dur sous le calage pour répartir
la pression d’appui uniformément (par exemple, si la capacité d’appui de charge du sol est
insuffisante);
• Utiliser des supports de tuyau fabriqués pour une bonne cadence de chargement; et
6.6.2 CROCHETS
Les crochets ne doivent pas être surchargés. Tous les crochets utilisés pour le levage doivent être
munis d’un loquet de sécurité.
• Fonctionner avec une pression de ressort suffisante pour maintenir le loquet fermement
contre le haut du crochet; et
Remplacer les crochets (y compris l’écrou) si l’un des défauts suivants est observé :
• Fissure;
• Ouverture de la gorge; et
Les conditions mentionnées ci-dessus ne s’appliquent pas aux crochets de canalisation (crochets
à œil pipeline) approuvés conçus sans loquet de sécurité.
• Avoir des adoucisseurs supplémentaires aux endroits où des bords tranchants entrent en
contact avec l’élingue;
• Ne pas être tirées sous une charge lorsque la charge repose sur l’élingue;
• Être stockées à l’abri des éléments (soleil, pluie, neige, etc.) et conformément aux
spécifications du fabricant;
Un travailleur qualifié doit inspecter visuellement les élingues avant utilisation. Le travailleur doit
également s’assurer que les élingues et les accessoires :
• Sont notés pour le levage, indiquant les évaluations du fabricant et les limites de travail
sécuritaires;
• Sont laissés de côté et jetés s’ils sont défectueux ou s’ils montrent des signes
d’endommagement ou d’usure excessive.
• Les entailles;
• Les rainures;
Plusieurs câbles stabilisateurs peuvent être utilisés lors de l’anticipation d’un mouvement rotatif ou
non contrôlé d’une charge soulevée.
• Être inspectés avant chaque levage et laissés de côté s’ils sont défectueux; et
• Être utilisés s’ils créent une condition non sécuritaire telle que déterminée par l’évaluation
des dangers; et
6.6.6 VÉRINS
Les vérins doivent :
• Lever des charges à partir d’une extrémité à la fois et non pas latéralement.
Les pompes à vérin hydraulique externes doivent être placées à une distance sécuritaire de la
charge à soulever.
• Dommages au filetage;
• Embouts endommagés;
Consulter les programmes et les grilles de formation en santé et sécurité pour obtenir de plus
amples renseignements et connaître les exigences relatives au renouvellement de la certification.
Les examens techniques doivent solliciter les commentaires des employés de terrain n’appartenant
pas à la direction afin de garantir l’efficacité de la norme.
10.0 RÉFÉRENCES
Normes de l’OSHA
• Article 1926 Règlement sur la santé et la sécurité pour les travaux de construction
Règlements du COSH (Canadian Occupational Safety & Health), Article XIV Manipulation
des matériaux
11.0 ANNEXE
11.1 PLAN DE LEVAGE
5.0 Désigner les bonnes personnes pour les Désigner les personnes qualifiées pour les
activités de montage et de levage. activités de montage et de levage.
6.1.4 On qualifie de « levage standard » toute autre On qualifie de « levage standard » toute autre
opération de levage non classifiée comme opération de levage non classifiée comme
« difficile » ou « critique ». Les détails « difficile » ou « critique ». Les détails
concernant le levage doivent être consignés concernant le levage doivent être consignés
dans l’évaluation des dangers sur le terrain dans une évaluation des dangers (ADP et/ou
(ADP et/ou EDT) et examinés avec les EDT) et examinés avec les travailleurs
travailleurs participant au levage. Les détails participant au levage. Les détails consignés
consignés devront inclure le poids, la portée et doivent inclure le poids, la portée et le
le pourcentage du tableau pour chaque levage pourcentage du tableau pour chaque levage
ou pour une série de levages à partir d’un seul ou pour une série de levages à partir d’un seul
point. point (le cas échéant).
<Fin du document>
Travaux à chaud et
sources d’inflammation
Information interne
NORME EN MATIÈRE DE TRAVAUX À CHAUD ET DE SOURCES
No de la version : 1.2
D’INFLAMMATION Date de la version : 2019-12-31
Information interne
NORME EN MATIÈRE DE TRAVAUX À CHAUD ET DE SOURCES
No de la version : 1.2
D’INFLAMMATION Date de la version : 2019-12-31
Information interne
NORME EN MATIÈRE DE TRAVAUX À
No de la version : 1.2
CHAUD ET DE SOURCES
Date de la version :2019-12-31
D’INFLAMMATION
1.0 OBJECTIF
L’objectif de cette norme est de fournir les exigences minimales relatives aux entrepreneurs et à la
main-d’œuvre d’Enbridge lorsqu’ils effectuent des travaux à chaud ou qu’ils gèrent des sources
d’inflammation dans une installation ou un lieu de travail d’Enbridge.
2.0 PORTÉE
Cette norme s’applique aux opérations LP (oléoducs) et aux projets réalisés pour les LP.
Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les exigences relatives à la santé et la
sécurité d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant a
une norme ou une politique de santé et de sécurité substantiellement différente de celle d’Enbridge,
il doit respecter les exigences les plus strictes. Les entrepreneurs et les sous-traitants sont toujours
tenus de se conformer aux exigences de toutes les lois applicables relatives à la présente norme.
Au cas où la norme d’un entrepreneur ou d’un sous-traitant surpasse les exigences de la présente
norme, Enbridge peut, à sa seule discrétion, choisir d’adopter la norme de l’entrepreneur ou du
sous-traitant pour tout contrat ou ordre de travail.
Métallisation : connexion de deux objets ensemble avec du métal, généralement avec un morceau
de fil de cuivre. Cette métallisation empêche une différence de potentiel dans l’écart, car elle fournit
un chemin conducteur à travers lequel les charges statiques peuvent se recombiner. Par
conséquent, aucune étincelle ne peut se produire.
Mise à la terre : connexion d’un objet à la terre avec du métal, généralement du fil de cuivre. La
connexion à la terre est généralement faite à une tige à la terre ou à une tuyauterie d’eau
souterraine.
Zone dangereuse : zone où des concentrations de gaz inflammables, de vapeurs produites par des
liquides inflammables ou de vapeurs produites par des liquides combustibles peuvent exister dans
des conditions normales d’exploitation.
Travaux à chaud : tout processus qui peut être une source d’allumage lorsqu’un matériau
inflammable est présent ou qui peut être un risque d’incendie indépendamment de la présence de
matériaux inflammables.
Qualifiée : personne qui détient un baccalauréat, un certificat ou un statut professionnel ou qui, par
ses connaissances, sa formation ou son expérience, a démontré ses compétences en matière de
résolution de problèmes liés à la question soulevée, au travail ou au projet.
Zone d’accès restreint : zone où sont manipulés, traités ou utilisés des gaz inflammables volatils,
des liquides inflammables (et vapeurs produites), ou des combustibles liquides (et vapeurs
produites) sont normalement manipulés, traités, ou utilisés, mais dont les liquides, vapeurs et gaz
sont confinés dans des conteneurs fermés ou des systèmes fermés à partir desquels ils ne peuvent
s’échapper qu’en cas de rupture accidentelle ou de panne de tels conteneurs ou systèmes, ou en
cas de fonctionnement anormal de l’équipement.
Permis de travail sécuritaire : accord entre l’émetteur et le délivreur de permis utilisé pour autoriser
le travail pendant un certain temps et lieu précis et pour veiller à ce qu’il y ait une zone de sécurité
de travail pour le groupe de travail.
• Veiller à ce que les employés, les entrepreneurs et les sous-traitants sous leur contrôle
connaissent et respectent la présente norme;
• Confirmer que toutes les exigences relatives au permis de travail sécuritaire sont
respectées; et
• Protéger les travailleurs en surveillant les risques applicables pendant une activité de
travail;
• Prévenir les incendies, assurer la sécurité des travailleurs dans la zone et, si possible,
attiser ou éteindre le feu en toute sécurité sans se mettre en danger ni mettre en
danger d’autres personnes; et
• Les travaux à chaud ont été sélectionnés en fonction des types de travaux sur le
permis de travail sécuritaire (PTS);
• Tous les risques d’incendie mobiles sont neutralisés et les matériaux combustibles
(par exemple, huile, torchons, essence, papier) sont retirés de la zone de travaux à
chaud et placés à une distance sûre loin de cette zone;
• Une surveillance continue de la zone des travaux à chaud est assurée pendant les
travaux à chaud dans les zones dangereuses et restreintes, et après que le travail à
chaud a été achevé;
• Si les risques d’incendie ne peuvent être supprimés, des protections doivent être
utilisées pour confiner la chaleur, les étincelles et les particules; et
Surveiller l’environnement pendant les travaux à chaud pour s’assurer qu’aucune atmosphère
inflammable non détectée précédemment ou inconnue ne se développe.
1. Prévenir le feu;
Remarque : S’il n’y a pas de problèmes de ligne sur le site et que l’évaluation en cas de danger
ou que le plan de sûreté du projet le permet, une seule personne peut remplir les fonctions de
surveillance de sécurité et de surveillance incendie. Pour d’autres instructions, contacter l’équipe
de sécurité.
Les détails suivants précisent quelles sont les responsabilités d’un surveillant des risques
d’incendie désigné chez Enbridge Pipelines.
• les plans de prévention d’incendie ou les permis de travail sécuritaires sont conformes
avant le travail;
• Début;
• Tous les travailleurs s’y sont conformés avant le début du travail à chaud.
• Vérifier que les inspections préalables à l’utilisation ont été effectuées sur ce qui suit :
o Équipement de ventilation;
• Effectuer une évaluation des dangers sur le terrain (EDT) avant de commencer les
travaux en se concentrant sur :
o La zone de travail;
o Les zones adjacentes à la zone de travail qui peuvent être affectées par le
travail à chaud;
• Confirmer que les mesures d’isolement et les contrôles déterminés par le permis de
travail sécuritaire ou par l’évaluation des dangers sur le terrain ont été mis en œuvre;
et
• Vérifier que les regards d’égout adjacents ont été recouverts d’une couverture antifeu
ou de manière appropriée.
• Veiller à ce que tout équipement identifié comme défectueux soit signalé au dirigeant
approprié pour être remplacé et réparé; et
Le rôle du surveillant des risques d’incendie est de protéger les travailleurs en surveillant les
risques d’incendie pendant un travail. Le rôle de surveillant des risques d’incendie doit être attribué
à un travailleur qualifié, qui doit être formé en conséquence. Ce surveillant des risques d’incendie
ne peut avoir que cette responsabilité.
Si le surveillant des risques d’incendie quitte la zone de travail, le travail doit être arrêté à moins
qu’un autre travailleur qualifié puisse prendre en charge les responsabilités de surveillance des
risques d’incendie.
Copies non contrôlées si imprimées ou téléchargées
Le surveillant des risques d’incendie doit pouvoir communiquer clairement avec les travailleurs
sous sa responsabilité et demander l’intervention d’urgence et le contrôle du chantier en cas de
besoin.
En cas de travaux à chaud, plusieurs surveillants des risques d’incendie peuvent être nécessaires
selon l’évaluation des dangers.
En cas de travaux à chaud dans une zone dangereuse ou restreinte, le surveillant des risques
d’incendie est nécessaire et doit être présent pendant au moins une heure une fois le travail
terminé.
Un surveillant des risques d’incendie est également requis lorsque des travaux à chaud sont
exécutés dans une zone non classifiée où des matériaux combustibles ou inflammables sont
présents et pourraient se transformer en danger potentiel d’inflammation.
De plus, si les travaux à chaud sont effectués à moins de 15 m (45 pi) de l’endroit où se trouvent
des substances combustibles ou inflammables, le surveillant des risques d’incendie doit vérifier la
zone quatre heures après avoir terminé le travail et doit consigner les résultats, sauf si :
• Une méthode de soudure d’ingénierie approuvée est utilisée quand des activités de
travail à chaud sont effectuées sur les pipelines et les réservoirs.
Les personnes programmant et supervisant le travail doivent désigner un surveillant des risques
d’incendie. Pour les responsabilités du surveillant des risques d’incendie, voir la section
« Annexe ».
• Les véhicules et le matériel laissés sans surveillance dans une zone dangereuse ou
d’accès restreint doivent être éteints et ne pas être redémarrés tant que la surveillance
atmosphérique n’a détecté aucune présence de vapeurs dangereuses.
Les précautions suivantes doivent être prises pour éliminer ou minimiser les sources d’allumage :
• Ne pas arrêter les véhicules ni l’équipement dans les zones où la couverture du sol est
combustible comme l’herbe sèche, la paille ou les mauvaises herbes;
• Ne pas laisser des allumettes et des briquets avec des mécanismes ouverts, y compris
des briquets jetables, dans les zones désignées (par exemple, à l’intérieur d’un
véhicule ou d’un casier);
o Arrêter les véhicules et le matériel dès que possible ou quand ils ne sont pas
surveillés (ne pas redémarrer le véhicule ou l’équipement tant que la
surveillance atmosphérique n’a pas détecté la présence d’atmosphère
inflammable);
o Utiliser des outils ne provoquant pas d’étincelles, qui sont propres et exempts
de contaminants ferreux ou autres pouvant limiter les propriétés anti-
étincelles;
Lors de la coupe mécanique d’un tuyau, s’assurer que la vitesse appropriée est utilisée avec une
lubrification suffisante, afin de réduire le risque de production excessive de chaleur. Inspecter et
entretenir régulièrement l’équipement (par exemple, le frottement dans un roulement d’équipement
défectueux ou sous-lubrifié peut surchauffer le roulement et provoquer un incendie en vaporisant
et en allumant l’huile de lubrification).
Les travailleurs doivent examiner et observer le permis de travail sécuritaire, y compris toutes les
exigences relatives à la surveillance atmosphérique et l’échantillonnage avant de commencer à
travailler dans une zone dangereuse ou restreinte.
Pour rester efficaces, les pare-étincelles doivent être périodiquement nettoyés à l’air comprimé par
la bougie de nettoyage. Commented [RO1]: ADDED DESCRIPTION OF HAZARD
– REQUIREMENTS FOR POSITIVE AIR SHUT-OFF
6.3.2 ÉQUIPEMENT À MOTEUR DIESEL – DISPOSITIFS DOTÉS D’UNE VALVE D’ARRÊT À DEVICES REMAIN UNCHANGED FOR USA.
Lors de l’utilisation d’équipement à moteur diesel dans des zones dangereuses et restreintes, il est
possible que des vapeurs inflammables pénètrent dans l’admission d’air du moteur de
l’équipement, ce qui fait que l’équipement continue de fonctionner même si le contact est coupé.
Le fonctionnement continu de cet équipement peut créer un risque d’inflammation de l’atmosphère
inflammable à l’extérieur de l’équipement ou peut faire en sorte que le moteur tourne au-delà de
ses limites et tombe en panne de façon catastrophique. Afin de maîtriser ce risque, le système
d’admission d’air des équipements à moteur diesel fonctionnant dans des zones dangereuses et
restreintes doit être doté d’une valve d’arrêt à pression d’air positive fonctionnelle avec ou sans
limiteur de régime. Si une valve d’arrêt à pression positive sans limiteur de régime est utilisée, une
personne compétente doit être affectée à l’équipement pour effectuer une surveillance
atmosphérique continue et enclencher l’interrupteur d’arrêt manuel.
Aux fins de satisfaire à l’exigence de coupure d’air positive ci-dessus, les zones dangereuses et
d’accès restreint sont définies conformément à la norme API RP 500 pour la classe I, section I et
section 2, respectivement.
Lors de l’utilisation d’équipement à moteur diesel dans des zones dangereuses et restreintes, il est
possible que des vapeurs inflammables pénètrent dans l’admission d’air du moteur de
l’équipement, ce qui fait que l’équipement continue de fonctionner même si le contact est coupé.
Le fonctionnement continu de cet équipement peut créer un risque d’inflammation de l’atmosphère
inflammable à l’extérieur de l’équipement ou peut faire en sorte que le moteur tourne au-delà de
ses limites et tombe en panne de façon catastrophique. Afin de maîtriser ce risque, le système
d’admission d’air des équipements à moteur diesel fonctionnant dans des zones dangereuses et
restreintes doit être doté d’une valve d’arrêt à pression d’air positive fonctionnelle avec ou sans
limiteur de régime. Si une valve d’arrêt à pression positive sans limiteur de régime est utilisée, une
personne compétente doit être affectée à l’équipement pour effectuer une surveillance
atmosphérique continue et enclencher l’interrupteur d’arrêt manuel. Le danger de l’utilisation
d’équipement à moteur diesel dans des zones dangereuses et restreintes, et l’utilisation d’une
valve d’arrêt à pression d’air positive pour contrôler le danger devraient être documentés sur
l’évaluation du danger pour le travail.
Aux fins de satisfaire à l’exigence de coupure d’air positive ci-dessus, les zones dangereuses et
d’accès restreint sont définies conformément à la norme API RP 500 pour la classe I, section I et
section 2, respectivement.
Pour assurer la fonctionnalité des dispositifs dotés d’une valve d’arrêt à pression d’air positive, il
faut établir un programme d’entretien et d’inspection qui comprend des dispositions pour l’essai
fonctionnel périodique du dispositif. Les dossiers d’entretien et d’inspection doivent être conservés
et comprendre les résultats des essais fonctionnels périodiques effectués. Ces dossiers seront
fournis à Enbridge sur demande.
En plus des exigences relatives aux essais de fonctionnement pendant l’entretien et les inspections
de routine, un essai de fonctionnement devrait être effectué avant l’utilisation d’un équipement à
moteur diesel dans les zones où la présence de vapeurs est connue ou soupçonnée (par exemple,
systèmes ouverts, sites de fuite, etc.). Le besoin d’essais fonctionnels avant utilisation devrait être
identifié comme un contrôle supplémentaire de l’évaluation des dangers. Lorsque l’équipement est
utilisé dans une telle zone pendant plus d’une journée, la nécessité d’effectuer des essais
fonctionnels supplémentaires (par exemple, quotidiens, hebdomadaires, etc.) devrait être évaluée
davantage en fonction du service et des conditions environnementales auxquelles l’équipement
est exposé.
Les équipements à moteur diesel dotés de dispositifs à valve d’arrêt à pression d’air positive utilisés
dans les zones dangereuses et restreintes seront soumis à des vérifications ponctuelles sur place.
Les vérifications ponctuelles peuvent comprendre la nécessité de procéder à un essai fonctionnel
à la demande d’Enbridge. Des vérifications ponctuelles peuvent être effectuées dans le cadre
d’inspections d’installations, d’inspections ciblées des pratiques de travail et/ou d’observations de
sécurité. Les vérifications ponctuelles et les résultats de tout essai fonctionnel connexe effectué
seront consignés dans la documentation pertinente établie pour l’outil d’évaluation utilisé.
• Purger les réservoirs et les récipients des vapeurs d’hydrocarbures avant l’ouverture;
• Quand le sulfure de fer est censé être présent, il faut faire le nécessaire pour que les
surfaces intérieures de l’équipement ouvert restent humides; et
• La mise au rebut du sulfure de fer accumulé doit être rapide et toutes les précautions
doivent être prises pour éviter de créer un danger.
Les dépôts de sulfure de fer pyrophorique peuvent se développer dans les réservoirs où le pétrole
brut ou les produits raffinés ont été stockés. Ces dépôts peuvent s’enflammer spontanément en
séchant. Vaporiser de l’eau sur les dépôts de sulfure au moins une fois par jour ou plus si la
direction de l’exploitation le juge nécessaire.
Sur les réservoirs à toit conique, les dépôts de sulfure peuvent être supérieurs au niveau normal
d’huile dans le réservoir, ou dans les boues au fond des réservoirs (provenant d’un toit écaillé).
Les dépôts de sulfure au fond du réservoir ne s’enflamment pas spontanément dans le réservoir,
mais ceci peut se produire s’ils sèchent au soleil.
Dans les réservoirs avec des joints pour pantographe, les dépôts de sulfure peuvent se développer
dans l’espace vapeur entre les bagues d’étanchéité et le corps sur le réservoir. Vaporiser de l’eau
dans l’espace vapeur au moins une fois par jour ou aussi souvent que nécessaire pour maintenir
l’espace humide. Les autres types de réservoirs à toit flottant n’ont pas besoin d’être humidifiés
sauf s’il y a un soupçon de dépôts de sulfure.
peut potentiellement se décharger causant une explosion quand des quantités suffisantes de
substances combustibles ou inflammables se trouvent à proximité.
Pour éviter l’accumulation d’électricité statique, il est important de métalliser ou mettre à la terre
les parties métalliques exposées. La métallisation se fait en établissant une connexion électrique
d’un conteneur en métal à un autre. La mise à la terre se fait en connectant le conteneur à un objet
conducteur déjà mis à la terre. Il n’y aura ainsi aucune différence de potentiel électrique entre les
deux conteneurs et par conséquent, aucune étincelle.
La métallisation ou la mise à la terre doit être réalisée, notamment, mais sans s’y limiter, pour les
tâches suivantes :
• Séparation de brides;
• Retrait d’un accessoire d’une installation fixe (par exemple, mélangeur d’un réservoir);
• Hydroaspiration;
• Pulvérisation de peinture; et
La métallisation et/ou la mise à la terre peut être requise pour les tâches suivantes :
Les procédures précises réservées aux employés d’Enbridge pour la métallisation, la mise à la
terre et l’atténuation de tension induite sont expliquées dans le Guide d’exploitation et d’entretien,
Livre 3 : Aménagement de pipelines.
Dans certains cas, comme quand les tuyaux forment un lien électrique, l’installation de câbles de
liaison n’est pas nécessairement utile. Les câbles de liaison doivent être conformes aux exigences
Enbridge définies dans ce manuel, aux normes de l’industrie et à la législation en vigueur.
Lorsque les redresseurs pour protection cathodique (PC) sont considérés comme une source
d’inflammation près des activités de travail à chaud, consulter le représentant régional de la PC
avant la désactivation d’un système PC.
Avant et pendant l’utilisation, tout le matériel portable utilisé pour les travaux de métallisation et de
mise à la terre (par exemple, postes de soudage, générateurs, lumières portatives, compresseurs
d’air, etc.) doit être correctement mis à la terre en respectant les spécifications du fabricant et les
exigences du chantier.
• Éviter de casser, couper ou détacher les câbles de liaison une fois qu’ils sont en place,
du moins si un danger d’incendie existe;
• Ne remplir que les conteneurs de carburant quand ils sont au sol (ne jamais le faire
dans une benne, sur un hayon ou dans les coffres de véhicule);
• Veiller à ce que chaque point de métallisation ou de mise à la terre soit propre et sans
peinture avec une connexion positive;
• Effectuer une inspection visuelle des câbles et de la connexion au besoin pour assurer
le maintien d’une connexion positive.
• Chaque groupe de pipeline doit avoir au moins 2 câbles de liaison préfabriqués à partir
d’un câble en cuivre torsadé d’un calibre minimum de 10 avec une cosse rectangulaire
brasée/serrée sur chaque extrémité et au moins 2 pinces de mise à la terre pour relier
le câble de liaison au tuyau.
• Joindre une extrémité du câble de liaison à une mise à la terre consistant en une tige
en cuivre
• Le type et la profondeur de la tige de cuivre à utiliser doivent être fondés sur les
exigences de planification des travaux.
Facteurs supplémentaires :
• Une fois l’installation souterraine visible, la tension induite doit être vérifiée avant de
commencer le travail dans l’installation. La tension induite sera en permanence vérifiée
ou contrôlée en fonction de l’évaluation des dangers;
• La limite de sécurité acceptée par l’industrie pour la limite de tension induite sur les
pipelines, les accessoires et les autres installations souterraines est de 15 V. Par
conséquent, la métallisation et la mise à la terre sont nécessaires pour purger toute
charge supérieure à 15 V;
• Les zones/sites d’induction potentielle (lignes T) doivent être testés par un travailleur
qualifié;
• Seuls les travailleurs qualifiés peuvent limiter les dangers liés à la tension induite, ceci
en fonction des procédures particulières définies dans le document sur la mise à la
terre des tuyaux pour une tension induite, Guide d’exploitation et d’entretien, Livre 3 :
Aménagement de pipelines (sujet 06-03-01); et
• Quand il existe un potentiel de tension induite, une évaluation des dangers doit être
effectuée et analysée par l’intermédiaire des travailleurs chargés du travail.
L’entrepreneur doit développer un plan de travail sécuritaire pour contrôler la tension induite. Ceci
comprend, notamment, les points suivants :
• EPI spécialisé;
• Mesures/essais;
Pour plus d’informations sur l’installation de câbles de liaison dans des scénarios précis, voir le
tableau 1 en annexe.
• Des brûlures;
• Une asphyxie;
Si la soudure ou la découpe ne peut être réalisée en toute sécurité, une évaluation des dangers
est nécessaire. Éliminer les matériaux et les produits inflammables à proximité pendant la
soudure ou la découpe.
Si nécessaire, utiliser des cloisons pour limiter la zone des travaux de soudure et de découpe.
Avant de commencer, le soudeur ou son assistant doit s’assurer qu’aucun autre employé ne
risque d’être exposé à l’arc de soudure, à des particules ou à une étincelle. Les employés n’étant
pas indispensables doivent quitter la zone des travaux à chaud et n’ont pas l’autorisation d’y
accéder.
Éteindre les machines à souder à la fin de chaque jour de travail ou lorsqu’elles sont laissées
sans surveillance.
Dans des zones dangereuses et d’accès restreint, un permis de travail sécuritaire est requis, se
reporter à la Norme en matière de permis de travail sécuritaire et d’autorisation de travail pour des
informations supplémentaires.
Sauf en cas d’interdiction par la réglementation en vigueur (par exemple, véhicules, bus,
laboratoires, bureaux, etc.), fumer est autorisé sur le droit de passage (DP) s’il n’y a aucune
végétation et si l’activité est à l’extérieur, sur le sol minéral exposé. Le droit de passage doit être
exempt de mégots de cigarettes jetés, ceci en prévoyant un nombre suffisant de poubelles, et un
extincteur ABC de 20 lb doit être facilement accessible. Il est interdit de fumer à l’extérieur des
zones non balisées sur le droit de passage.
Les armes à feu, les armes, le matériel de tir à l’arc et les animaux de compagnie sont interdits sur
tous les emplacements d’Enbridge.
Consulter les programmes et les grilles de formation en santé et sécurité pour obtenir de plus
amples renseignements et connaître les exigences relatives au renouvellement de la certification.
Modèles à dispersion latérale et à largage pour différents bruts, vitesses de vent et PSI
Équipement de soudage
Copies non contrôlées si imprimées ou téléchargées
Préparation au soudage
Les examens techniques doivent solliciter les commentaires des employés de terrain n’appartenant
pas à la direction afin de garantir l’efficacité de la norme.
10.0 RÉFÉRENCES
Occupational Safety and Health Administration (OSHA)
Code canadien du travail, Partie II; règlements du COSH (Canadian Occupational Safety & Health)
11.0 ANNEXE
11.1 TABLEAU 1 INSTALLATION DES CÂBLES DE LIAISON
Tâche Assurer la Assurer la métallisation à Remarques
métallisation de
Matériel de 1. Buse de 1. Enveloppe de réservoir ou
projection projection toit de réservoir
d’abrasifs
1. Pince de mise à 1. Pince de mise à la terre S’assurer que les pinces
la terre sur un sur un autre côté de touchent le métal nu et
côté de séparation propre.
séparation 2. Pince de mise à la terre Le premier câble doit être
Coupe, installation 2. Deuxième câble sur une section de tuyau suffisamment long pour
et séparation d’un de la pince de couvrir la zone de travail.
oléoduc mise à la terre Le second câble doit être
d’un côté de la suffisamment long pour
séparation dégager la zone dangereuse
en retirant ou en installant la
section du tuyau.
1. Attache d’un clip 1. Autre extrémité du câble
sur une extrémité de liaison au clip sur le
du câble de conteneur d’échantillon en
Prélèvement des liaison (cuivre métal
échantillons à non tressé) pour
partir de l’oléoduc prélever un point
sur l’oléoduc
(c’est-à-dire,
tuyau, soupape)
1. Oléoduc 1. Bac de purge Pour les bacs de vidange en
plastique, la seconde
Purge de l’huile de
extrémité du câble de liaison
l’oléoduc vers le
doit rester en contact avec le
récipient
liquide à purger dans le bac à
tout moment.
Chargement ou 1. Objet 1. Réservoir de dépôts ou Pour les réservoirs de dépôts
déchargement sur chargé/déchargé tuyauterie de connexion en fibre de verre, attacher la
les lieux du dans l’installation de seconde extrémité au point
réservoir de chargement/déchargement de liaison spécifiée.
dépôts
Distribution des 1. Tambour de 2. Conteneur annexe Un conteneur doit être mis à
tambours de substrat la terre et l’autre conteneur
substrat dans un relié au conteneur mis à la
conteneur annexe terre.
1. Métal nu et 1. Installation fixe Le câble de liaison doit être
propre sur suffisamment long pour
Retrait des
fixation dégager la zone dangereuse
fixations
d’accessoire en retirant les fixations ou
d’accessoire des
pour couvrir la zone de travail
installations fixes
1. Bride 1. Bride en séparant les brides.
Essais hydrostatiques et
pneumatiques
Information interne
ESSAIS HYDROSTATIQUES ET PNEUMATIQUES No de la version : 1.0
Date de la version : 2019-03-30
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ESSAIS HYDROSTATIQUES ET PNEUMATIQUES No de la version : 1.0
Date de la version : 2019-03-30
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PNEUMATIQUES Date de la version : 2019-03-30
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PNEUMATIQUES Date de la version : 2019-03-30
1.0 OBJECTIF
L’objectif de cette norme est de fournir les exigences de sécurité minimales pour tous les essais
hydrostatiques et pneumatiques réalisés dans les pipelines de transport de liquides et les grands
projets, afin de veiller à ce qu’ils soient exécutés de façon sûre et fiable.
2.0 PORTÉE
Cette norme s'applique aux opérations et projets en cours d'achèvement pour LP.
Les entrepreneurs et sous-traitants doivent respecter les exigences en matière de santé et de sécurité
d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant a une norme ou une
politique de santé et sécurité substantiellement différente d’Enbridge, l’entrepreneur/le sous-traitant doit
suivre l’exigence la plus stricte. Les entrepreneurs et les sous-traitants sont toujours tenus de respecter les
exigences de toutes les lois applicables liées à cette norme.
Au cas où la norme d’un entrepreneur ou d’un sous-traitant surpasse les exigences de la présente norme,
Enbridge peut, à sa seule discrétion, choisir d’adopter la norme de l’entrepreneur ou du sous-traitant pour
tout contrat ou ordre de travail.
3.0 PRÉREQUIS
Évaluation des risques, élimination et contrôle des dangers
• Veiller à ce que les employés, les entrepreneurs et les sous-traitants sous leur contrôle
connaissent et respectent cette norme; et
• Confirmer que toutes les exigences relatives au permis de travail sécuritaire sont respectées.
Information interne
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ESSAIS HYDROSTATIQUES ET No de la version : 1.0
PNEUMATIQUES Date de la version : 2019-03-30
• Comprendre et mettre en œuvre les attentes relatives à cette norme, au permis de travail
sécuritaire et à l’évaluation du niveau de danger du terrain (ENDT).
• Fournir des conseils, du soutien et de l’aide en temps opportun aux dirigeants en ce qui
concerne la mise en œuvre de cette norme.
Sur les chantiers pour lesquels une partie de la tuyauterie doit être testée, l’inspecteur de
chantier Enbridge doit être sur place.
• Un éclairage adéquat pour travailler de nuit, et un extincteur d’incendie aux deux extrémités
d’une section d’essai; et
• Les installations de chauffage et d’éclairage fournies aux employés chargés des essais
doivent être appropriées et se situer à au moins 15 m (50 pi) de toutes les installations
d’essai.
• Veiller à ce que seuls les employés directement impliqués dans les essais sont à proximité
immédiate des têtes d’essai, des pompes de pression ou des tuyaux exposés pendant les
essais;
• Éviter qu’ils bougent ou se séparent brusquement, assurez-vous que les tuyaux ou boyaux
temporaires utilisés pendant les travaux de mise sous pression ou de dépressurisation sont
bien fixés ou sécurisés selon les méthodes de connexions de câble de sécurité, de gainage
de torsade ou de signalisation au sol;
Information interne
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PNEUMATIQUES Date de la version : 2019-03-30
• Veiller à ce que que les flexibles, tuyaux, raccords, soupapes, etc., ainsi qu’autre matériel de
ce type, ont un taux de pression adéquat pour le service, inspecter le matériel avant de
l’utiliser et vérifier son état;
• Éloigner d’au moins 30 m (100 pi) du pipeline les personnes n’étant pas directement
impliquées dans les essais en utilisant des panneaux, des barrières et des avertissements;
• Vérifier la pression des deux côtés des clapets de non-retour lors de l’essai hydraulique et de
la dépressurisation; et
• Proposer un moyen sécurisé pour relâcher la pression aux deux extrémités de la section de
tuyauterie; la pression doit être relâchée avant de desserrer ou de retirer les raccords.
Pour les tests effectués uniquement sur le droit de passage, étendre la zone de 15 m (50 pi) aux
dimensions de la zone de 30 m (100 pi).
En cas de fuites (observées sur la jauge ou par inspection visuelle), la pression doit être réduite à
zéro livre par pouce carré (PSI) avant d’entrer dans la zone d’exclusion. Aucun ajustement ne
doit être effectué sur la tuyauterie sous pression.
Sur la propriété de l’entreprise, les panneaux doivent être placés par l’entrepreneur le jour de
l’essai. Ces panneaux, qui doivent rester en place jusqu’à ce que la tuyauterie ait été
dépressurisée, doivent comporter les écriteaux suivants :
« DANGER – ENTRÉE RESTREINTE – ZONE D’ESSAI À HAUTE PRESSION
Tout matériel et tous les employés qui ne sont pas essentiels doivent rester à l’extérieur de cette
zone lorsque le tuyau est pressurisé au-delà des pressions d’exploitation normales.
Copies non contrôlées si imprimées ou téléchargées
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PNEUMATIQUES Date de la version : 2019-03-30
Veiller à ce que la zone de 15 m (50 pi) recouvre toute la longueur des pipelines, tiroirs ou
raccords qui subissent l’essai. Remarque : Dans les zones à forte densité de population, la
circulation doit être réglementée et être définie dans l’évaluation du niveau de danger du terrain
et dans le cadre du permis de travail sécuritaire.
Les employés doivent rester dans leur véhicule s’ils se trouvent dans cette zone pour surveiller le
pipeline pendant l’essai hydrostatique, sauf pour contrôler la présence de fuite ou pour ouvrir ou
fermer des soupapes.
Des écriteaux indiquant l’essai hydrostatique sur les chemins publics doivent être placés à 15 m
(50 pi) du pipeline.
Le public doit être tenu à l’écart, sauf quand il s’agit de traverser le pipeline en véhicules.
L’essai hydrostatique doit être signalé à l’avance aux propriétaires des terrains se trouvant sur le
droit de passage, et ceux qui habitent dans la zone de 30 m (100 pi) doivent recevoir une aide de
relocalisation.
Lorsque les véhicules ou les caravanes d’essais sont stationnés, les précautions
supplémentaires nécessaires doivent être prises (p. ex. se tenir à l’arrière, derrière l’équipement
de taille importante).
Lors des essais dans les bâtiments, tous les points d’entrée doivent être gardés ou bloqués. Tout
le personnel travaillant dans le bâtiment doit être averti de manière appropriée.
Pendant l’essai à basse pression d’air, des écriteaux d’avertissement indiquant par exemple
« DANGER – ESSAI À BASSE PRESSION D’AIR EN COURS » doivent être installés.
Information interne
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PNEUMATIQUES Date de la version : 2019-03-30
plus amples renseignements sur la formation et sur les exigences de recertification, veuillez vous
référer aux programmes et matrices de santé et sécurité.
Les examens techniques doivent encourager les commentaires des employés sur le terrain
n’appartenant pas à la direction, afin d’assurer l’efficacité de la norme.
10.0 RÉFÉRENCES
Occupational Safety and Health Administration (OSHA) Act
<Fin du document>
Information interne
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Norme
Hygiène industrielle
Information interne
NORME EN MATIÈRE D’HYGIÈNE INDUSTRIELLE No de la version : 1.1
Date de la version : 31-10-2019
Information interne
NORME EN MATIÈRE D’HYGIÈNE INDUSTRIELLE No de la version : 1.1
Date de la version : 31-10-2019
Information interne
NORME EN MATIÈRE D’HYGIÈNE No de la version : 1.1
INDUSTRIELLE Date de la version : 2019-10-31
1.0 OBJECTIF
Le programme d’hygiène du travail d’Enbridge protège les travailleurs contre les maladies et les
accidents du travail. Le programme anticipe, identifie, évalue et contrôle les risques liés à l’hygiène
du travail auxquels les travailleurs peuvent être exposés sur leur lieu de travail.
L’exposition des travailleurs doit être évaluée pour tous les agents physiques, chimiques et
biologiques. Les expositions seront mesurées par rapport aux limites d’exposition. Une limite
d’exposition est une norme d’exposition sur les lieux de travail sous laquelle on estime que presque
tous les travailleurs normaux et en bonne santé peuvent être exposés régulièrement, jour après
jour, pendant toute leur vie active sans effets adverses pour la santé.
L’atténuation de l’exposition et des protocoles de contrôle seront utilisés chaque fois qu’une
exposition mesurée est supérieure à un niveau d’intervention, le cas échéant. Un niveau
d’intervention est une valeur de seuil, inférieure ou égale à la limite d’exposition, qui lance une
intervention d’atténuation de l’exposition.
L’exposition d’un travailleur doit être déterminée, empiriquement ou théoriquement, avant de lancer
de nouveaux projets ou tâches. Une surveillance périodique de l’exposition peut également être
exigée pour les pratiques de travail routinières ou continues.
2.0 PORTÉE
Cette norme s’applique aux opérations LP (oléoducs) et aux projets réalisés pour les LP.
Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les exigences relatives à la santé et la
sécurité d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant a
une norme ou une politique de santé et de sécurité substantiellement différente de celle d’Enbridge,
il doit respecter les exigences les plus strictes. Les entrepreneurs et les sous-traitants sont toujours
tenus de se conformer aux exigences de toutes les lois applicables relatives à la présente norme.
Au cas où la norme d’un entrepreneur ou d’un sous-traitant surpasse les exigences de la présente
norme, Enbridge peut, à sa seule discrétion, choisir d’adopter la norme de l’entrepreneur ou du
sous-traitant pour tout contrat ou ordre de travail.
Appareil de protection respiratoire autonome (APRA) : un appareil respiratoire qui offre une
alimentation portable d’air respirable et qui est indépendant de l’atmosphère ambiante. La source
d’air respirable est conçue pour être portée par l’utilisateur.
Limite d’exposition à court terme (LECT) : limite d’exposition moyenne pondérée dans le temps
(MPT) de 15 minutes qui ne devrait pas être dépassée en tout temps au cours d’une journée de
travail, même si l’ensemble de 8 heures de MPT est dans les limites, et qui ne devrait pas se
produire plus de 4 fois par jour. Il devrait y avoir au moins une heure entre les expositions
successives.
Valeur limite d’exposition (VLE) : limite d’exposition en milieu de travail établie par le Congrès
américain des hygiénistes industriels gouvernementaux (ACGIH) et qui est considérée sans
danger pour la santé de la plupart des travailleurs qui y sont exposés de façon répétée, jour après
jour, pendant toute leur vie professionnelle.
Vapeur : forme gazeuse des substances qui sont normalement à l’état liquide ou solide; cet état
physique peut être changé d’un état solide ou liquide en augmentant la pression ou en réduisant
la température ou les deux. L’évaporation peut créer des vapeurs.
• Vérifier en effectuant des contrôles ponctuels que les travailleurs utilisent les outils mis à
disposition pour assurer que les dangers avérés ou éventuels ont été identifiés et contrôlés
afin d’éviter que les travailleurs n’y soient exposés.
• Fournir des conseils, un soutien et une assistance en temps opportun aux dirigeants et
aux responsables de l’inspection pour la mise en œuvre de la présente norme.
Tous les produits transportés par oléoduc sont considérés comme des hydrocarbures liquides
volatils toxiques et inflammables. Tous ces liquides sont sous pression lorsque le système est en
fonctionnement.
• Peuvent provoquer des risques respiratoires, ainsi que des risques d’incendie et
d’explosion;
• Sont plus lourds que l’air et peuvent s’accumuler dans les bâtiments, les espaces
confinés et les zones inférieures comme les puits, les excavations, les zones
remblayées et les dépressions naturelles dans le sol.
Les dangers respiratoires principaux associés aux produits pompés comprennent des vapeurs
d’essence, de benzène et de gaz H 2 S.
Des niveaux de 100 ppm (DIVS) ou plus de H 2 S peuvent être présents dans les pétroles bruts et
les condensats classés comme doux ou aigres. Pour plus d’informations sur les environnements
DIVS, se reporter à la procédure relative aux atmosphères présentant un danger immédiat pour la
vie et la santé, dans la GDL.
Les travailleurs travaillant près du déversement et des systèmes ouverts sont plus susceptibles
d’être exposés à ces vapeurs et à ces gaz. Le risque existe aussi lorsqu’ils travaillent dans des
zones d’installation classées comme dangereuses et d’accès restreint.
• La détection du gaz est requise afin d’assurer une atmosphère sécuritaire. Une
protection respiratoire devrait être portée comme indiqué dans les procédures
spécifiques du travail, et basée sur les résultats d’essai des gaz.
Parmi tous les produits transportés, les LGN sont considérés comme étant les plus dangereux.
Lorsqu’ils sont libérés dans l’atmosphère, les LGN s’apparentent à un nuage de vapeur et
demeurent près de la source de dégagement. Les LGN sont extrêmement froids et leur point
d’ébullition se situe à -42 °C (-44 °F).
La vapeur des LGN pourrait avoir une odeur similaire à celle de l’essence et avoir des effets
narcotiques et d’intoxication menant à la perte de connaissance.
Dans la mesure où les LGN sont extrêmement inflammables, toutes les sources d’inflammation
doivent être supprimées.
6.1.2 DILUANT
Comme la plupart des pétroles, le diluant est inflammable et contient des substances volatiles dans
des pourcentages variables. Les hydrocarbures plus légers compris dans un diluant sont
typiquement du naphta, du benzène et du pentane.
Comme pour ce qui concerne les autres liquides d’oléoducs, garder les sources d’inflammation loin
des diluants.
Dans l’éventualité d’une fuite, utiliser une protection respiratoire, le cas échéant.
6.2 ENTRÉE DES BÂTIMENTS CONTENANT DES ÉQUIPEMENTS OU DES PRODUITS À BASE DE
GAZ NATUREL
Les bâtiments contenant du gaz naturel sont équipés de matériel de détection de gaz fixes
Si l’alarme d’un système de détection de gaz fixe a été déclenchée, effectuer une surveillance
atmosphérique de base à partir de l’extérieur des bâtiments du compresseur, le cas échéant.
Avant d’entrer dans un bâtiment où du gaz naturel est présent, faire fonctionner les soupapes afin
de couper ou de contourner la source de gaz et/ou d’aérer le bâtiment (par exemple, ouvrir les
portes et les fenêtres).
Le critère minimum pour entrer dans les bâtiments contenant du matériel ou des produits à base
de gaz naturel sont :
Toutes les fois qu’on a recours à une machine à rayons X ou rayons gamma, l’entrepreneur doit
s’assurer que l’utilisation, le stockage, la manutention, le transport et l’élimination des substances
radioactives sont en conformité avec toutes les lois applicables. Tout travail radiographique
exécuté par l’entrepreneur doit se faire sous la supervision d’un employé certifié au niveau fédéral
(technicien en radiographie), responsable de la sécurité radiologique.
Pour plus d’informations, se reporter au plan de radioprotection en vigueur, figurant dans la GDL.
• des barrières ou des cordes sont placées pour empêcher l’accès à la zone de travail
désignée (zone de rayonnement).
Les travailleurs (et leurs véhicules et équipements) qui ne sont pas impliqués dans le travail de
radiographie doivent rester à l’extérieur de la zone de rayonnement désignée jusqu’à ce que le
technicien en radiographie fournisse une notification indiquant que le test est terminé et qu’il est
sécuritaire d’y entrer.
Les sources de rayonnement pour l’installation ou le démontage ne doivent être manipulées que
par un seul individu qui est autorisé et qualifié pour gérer la source et le support en question.
Au moment de l’installation, une étude de rayonnement doit être effectuée par l’installateur afin de
s’assurer que la source et le support fonctionnent correctement et que les niveaux de radiation
autour de la source sont à des concentrations attendues.
Les procédures d’élimination de l’amiante sont largement similaires, mais avec quelques légères
différences dans chaque juridiction (par exemple, pays, province, état ou municipalité).
Communiquer avec le personnel Santé et sécurité de l’entreprise 30 jours à l’avance des projets
de réhabilitation de l’amiante et obtenir des précisions ou vérifier des procédures ou des mises à
jour/modifications applicables aux procédures.
Une formation de sensibilisation de l’amiante est requise pour tous les travailleurs qui pourraient
être exposés à des matériaux contenant de l’amiante (MCA). En plus de cette formation de
sensibilisation générale, les travailleurs peuvent accéder à des ressources et des documents écrits
de la part de la Santé et sécurité. Une formation supplémentaire peut être nécessaire pour les
travailleurs qui se livrent à des activités spécifiques impliquant des MCA.
Les entrepreneurs doivent évaluer les besoins de formation de sensibilisation basés sur le type de
travail. Tous les produits avec des fibres d’amiante et tous les contenants d’amiante doivent être
étiquetés comme suit :
Les fibres d’amiante inhalées par les poumons peuvent entraîner le cancer du poumon, l’amiantose
ou le mésothéliome.
Si une exposition à l’amiante de la part des travailleurs s’avère au-delà de la limite MPT de 8 heures
de 0,1 f/cc ou de la limite d’exposition déterminée de 30 min de 1 f/cc, alors une surveillance
médicale de ce travailleur sera requise.
Lorsque la surveillance atmosphérique indique que la limite MPT ou la limite déterminée est
dépassée, un programme écrit pour réduire l’exposition des travailleurs doit être mis en œuvre à
l’échelle régionale.
Pour plus d’informations, se reporter au plan de gestion de l’amiante, figurant dans la GDL.
• Panneaux d’amiante ordinaires et perforés sur les murs intérieurs et les plafonds de
certaines stations;
• Isolants de vermiculite;
• Commutateurs électriques.
Pour déterminer l’emplacement des MCA, vérifier l’inventaire de l’amiante. Communiquer avec le
service Santé et sécurité de l’entreprise ou avec un représentant d’Enbridge pour l’inventaire de
l’amiante.
Des échantillons en vrac pour une analyse en laboratoire de l’amiante doivent être recueillis par
un travailleur qualifié.
Les échantillons doivent être prélevés conformément aux procédures décrites dans la procédure
d’amiante appropriée qui se trouve dans la GDL.
• Mettre en œuvre des contrôles techniques et des pratiques de travail pour amener
l’exposition de l’employé en dessous de la limite d’exposition;
• Élaborer une évaluation des dangers et s’assurer qu’un plan de contrôle est terminé;
• Avant le début des travaux, informer les employés de toutes les expositions
potentielles sur le site ou l’installation;
• Très inflammable;
Le H 2 S peut être présent dans divers emplacements ou situations de travail, tels que :
Le H 2 S possède de faibles propriétés d’alerte. La fatigue olfactive (odorat) peut se produire lors
d’une exposition prolongée à de faibles concentrations (moins de 100 ppm) ou aiguë à des
concentrations élevées (plus de 100 ppm).
• Extrêmement toxique, avec des propriétés cancérigènes; il peut entrer dans le corps
par inhalation, ingestion et absorption par la peau;
• Un liquide clair et incolore avec une odeur agréable; l’odeur, cependant, ne fournit pas
un avertissement suffisant de sa présence comme un danger;
• Plus lourd que l’air sous forme de vapeur et peut produire des mélanges explosifs;
• Sous forme de liquide, il n’est pas soluble dans l’eau et flottera (puisqu’il est plus léger
que l’eau).
• Une irritation modérée à grave pour la peau, les yeux et une aspiration
• des muqueuses;
L’exposition à court terme à des concentrations élevées de benzène peut conduire à une toxicité
gastro-intestinale et neurologique.
Les expositions à long terme de benzène, même à de faibles concentrations, peuvent conduire à
des troubles sanguins tels que l’anémie ou la leucémie et d’autres cancers.
La valeur limite d’exposition (VLE) de 8 heures pour le benzène est de 0,5 ppm et la limite
d’exposition de courte durée (LECT) pour le benzène est de 2,5 ppm.
L’exposition au benzène peut se produire dans les situations et les endroits suivants :
• Opérations en laboratoire;
En plus des autres mesures ou contrôles appropriés, suivre ces contrôles pour le benzène :
• Des écriteaux devront être affichés à l’entrée de toutes les zones identifiées qui
contiennent du benzène;
Une atmosphère insuffisante en oxygène peut se produire dans des circonstances ou des endroits
différents, tels que :
• Dans des espaces confinés, par exemple, endroit où la présence de vapeurs de pétrole
peut conduire à un manque d’oxygène;
Dans d’autres cas, la présence de vapeurs de pétrole n’est pas le problème. Dans un réservoir
propre et étanche, par exemple, un peu d’oxygène est consommé par le processus de rouille des
parois intérieures; créant une insuffisance d’oxygène.
Les effets sur la santé d’une exposition à une atmosphère pauvre en oxygène comprennent :
Des poussières nuisibles peuvent être générées par de nombreuses pratiques de travail
couramment utilisées chez Enbridge. Les pratiques de travail peuvent comprendre, de façon non
limitative :
• Décapage abrasif
Copies non contrôlées si imprimées ou téléchargées
• Coupe et meulage
Les VLE pour les particules respirables sont de 3 milligrammes par mètre cube (mg/m3) et
10 mg/m3, respectivement.
Lorsque l’exposition des travailleurs aux poussières nuisibles est connue ou soupçonnée d’être
supérieure à la VLE, des pratiques de travail spécifiques et des mesures de contrôle doivent être
en place. Cela peut inclure une ou plusieurs des pratiques suivantes :
• Ventilation réduite;
• EPR;
Avant de commencer des opérations qui impliquent la perturbation des surfaces peintes dans les
installations d’Enbridge, il faut déterminer la présence ou l’absence de plomb et de cadmium. Si la
présence de cadmium ou de plomb est détectée dans des matériaux peints, les pratiques de travail
et les stratégies de contrôle de l’exposition décrites dans Processus pour le cadmium et le plomb
qui se trouve dans la GDL doivent être strictement appliquées. L’échantillonnage des matériaux
doit être effectué par une personne qualifiée en conformité avec le processus.
Pour plus d’informations, se reporter au plan de gestion du cadmium et du plomb, figurant dans la
GDL.
• Chrome
• Chrome VI
• Nickel
• Manganèse
La silice cristalline (matériaux réfractaires) se trouve dans les matériaux habituellement utilisés
pour isoler les traceurs d’oléoducs, et notamment dans les suivants :
• Les couvertures Kaowool, qui peuvent contenir de la silice cristalline après avoir été
exposées à des températures supérieures à 982 °C (1 800 °F) (ces températures ne
sont pas inhabituelles pendant le fonctionnement normal des réchauffeurs d’oléoducs)
Les pratiques de travail et les mesures de contrôle spécifiques doivent être en place lors du début
du travail impliquant une exposition à la silice cristalline. Revoir le Processus pour la silice cristalline
qui se trouve dans la GDL avant de débuter tout travail où l’exposition à la silice cristalline est
connue ou soupçonnée.
Pour plus d’informations, se reporter au plan de gestion de la silice cristalline, figurant dans la GDL.
Une fois que l’oléoduc est purgé, l’azote en excès est évacué (c.-à-d., l’oléoduc est dépressurisé)
et l’azote résiduel reste dans l’oléoduc.
Pour réduire les risques d’exposition, tenir compte des facteurs et des risques suivants :
• L’azote est généralement transporté et stocké sous forme liquide. Toujours utiliser de
l’azote dans un endroit bien ventilé.
• L’azote gazeux froid est plus lourd que l’air, donc le risque d’exposition à l’azote est
plus grand dans les zones plus basses, par exemple, excavations, bermes pour
réservoir, caveaux et caniveaux.
• S’assurer d’avoir des APRA (2 minimum) et que des extincteurs soient facilement
disponibles;
• Installer des tuyaux ou des boyaux aux évents et placer la décharge en aval loin de la
zone de travail; informer les travailleurs de rester à l’écart;
• S’assurer que les travailleurs portent une protection auditive lors de l’injection d’azote
et des activités d’évacuation;
• S’assurer que les travailleurs portent une protection appropriée pour les yeux/le
visage, un EPR, des gants isolants et une protection pour le corps, au besoin, lors de
la manipulation ou de l’exploitation du matériel de purge.
Les travailleurs qui ne sont pas directement impliqués dans les activités de purge d’azote devront
rester en amont, à l’extérieur de la zone de travail et dans les zones de sécurité désignées.
6.7 PROTECTION DE L’OUÏE
Les travailleurs qui sont exposés aux bruits à 85 dBA ou plus, doivent porter des protections
auditives. Enbridge doit s’assurer que les protections de l’ouïe sont fournies et disponibles sur
chaque chantier, et que la protection est correctement utilisée et entretenue conformément aux
spécifications du fabricant.
Enbridge doit évaluer la protection de l’ouïe pour les employés exposés au bruit à des niveaux :
• Supérieurs ou égaux à (≥) 82 dBA pendant une MPT (moyenne pondérée dans le
temps) de 8 heures; ou
Enbridge doit proposer à ses employés les mesures de protection de l’ouïe suivantes :
• Identifier les risques de bruit potentiel (par exemple, nouvel équipement, sources de
bruit) ou les changements qui peuvent avoir une incidence sur les évaluations des
expositions au bruit;
• S’assurer que l’équipement et les zones présentant un danger sonore sont identifiées,
notamment les zones où une protection de l’ouïe supplémentaire est nécessaire; et
• Identifier et intégrer des contrôles techniques pour réduire les niveaux sonores, le cas
échéant.
• Avoir un suivi auprès de leur médecin traitant si les résultats de l’agence sont
anormaux; et
Tous les tests audiométriques des employés d’Enbridge doivent être payés par Enbridge et les
employés doivent pouvoir les réaliser sur leur temps de travail.
• Mener des évaluations concernant l’exposition aux bruits et des réévaluations, ainsi
que recommander les contrôles des risques, le cas échéant;
• S’assurer que les dossiers de résultats des tests audiométriques de l’employé sont
fournis à l’agence pour les tests à faire;
• Conserver des résumés des résultats des tests audiométriques pour les employés
d’Enbridge au Canada (les ressources humaines aux États-Unis conservent les
résumés des résultats des tests audiométriques des employés américains); et
• Revoir les résultats de test anormaux présentant un risque pour la sécurité (Canada).
• Il y a des signes indiquant que les niveaux sonores de l’équipement ou autres sources
sont :
• Des changements effectués peuvent avoir un effet négatif sur la protection de l’ouïe
(par exemple, changements d’équipement, changements de tâches ou d’attribution de
travail, qui nécessitent de revoir la protection); et
Les zones et l’équipement fixe avec des niveaux sonores supérieurs à (>) 82 dBA doivent être
identifiés et repérés avec des signes affichés.
• Dans les zones de travail où la signalisation de protection de l’ouïe est affichée quand
l’équipement fonctionne;
• Quand chaque pièce de l’équipement fonctionne et que le niveau du bruit est supérieur
à (>) 85 dBA;
• Quand l’exposition aux niveaux sonores est supérieure ou égale à (≥) 105 dBA, les
travailleurs doivent porter des bouchons et un serre-tête antibruit; et
• S’il y a des risques d’arcs électriques, les travailleurs doivent porter des insertions de
conduit auditif (c.-à-d., des bouchons d’oreille).
Enbridge fournit une protection de l’ouïe approuvée pour les employés sur l’ensemble des sites
Enbridge. Pour trouver la protection de l’ouïe appropriée, contacter le service Santé et sécurité de
l’entreprise.
Tous les nouveaux travailleurs qui peuvent être exposés à des bruits supérieurs ou égaux à (≥)
85 dBA doivent passer un test audiométrique de base dans les 6 mois qui suivent l’embauche.
Avant de passer un audiogramme de base, le travailleur ne doit pas être exposé pendant au moins
14 heures aux bruits du chantier.
Copies non contrôlées si imprimées ou téléchargées
Si un déplacement du seuil auditif standard se produit, le travailleur doit être prévenu par écrit dans
les 21 jours de la détermination.
En plus du test de base, les travailleurs qui continuent à être exposés aux bruits du chantier doivent
passer un test audiométrique conformément au tableau suivant. Si les exigences réglementaires
sont plus strictes, elles doivent être appliquées.
Des tests supplémentaires peuvent être demandés par le directeur médical (Enbridge), l’agence
chargée des tests ou le médecin traitant.
Les dossiers doivent être conservés selon la politique de gestion des dossiers et le programme de
conservation des dossiers d’Enbridge, et dans les lieux suivants :
Les résultats des tests audiométriques sont confidentiels. Seuls le directeur médical d’Enbridge et
le travailleur testé auront accès aux résultats, à moins que le travailleur ne consente par écrit à la
divulgation des résultats à un tiers ou si la divulgation est requise par la loi.
Consulter les programmes et les grilles de formation en santé et sécurité pour obtenir de plus
amples renseignements et connaître les exigences relatives au renouvellement de la certification.
Les examens techniques doivent solliciter les commentaires des employés de terrain n’appartenant
pas à la direction afin de garantir l’efficacité de la norme.
10.0 RÉFÉRENCES
Code canadien du travail, Partie II :
Code national de prévention des incendies, Partie 5 (référencé par le Code canadien du travail,
Partie II)
Règlementation SIMDUT – Système d’information sur les matières dangereuses utilisées au travail
<Fin du document>
Inspection
Copie interne
NORME EN MATIÈRE D’INSPECTION No de la version : 1.1
Date de la version :2019-10-31
Information interne
NORME EN MATIÈRE D’INSPECTION No de la version : 1.1
Date de la version :2019-10-31
Information interne
No de la version : 1.1
NORME EN MATIÈRE D’INSPECTION Date de la version :2019-10-31
1.0 OBJECTIF
Cette norme fournit des directives sur la façon de mener à bien le processus d’inspection d’auto-
évaluation requis dans le cadre des opérations LP et des projets en cours d’exécution pour les LP.
2.0 PORTÉE
Cette norme s’applique aux opérations LP (oléoducs) et aux projets réalisés pour les LP.
Cette norme s’applique aux inspections pour toutes les installations, y compris les bureaux
administratifs et régionaux, les centres de maintenance à distance (NW), les installations
surveillées et non surveillées ainsi que d’autres emplacements détenus et exploités par Enbridge
(c.-à-d., entrepôts et sites de projet).
Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les exigences relatives à la santé et la
sécurité d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant a
une norme ou une politique de santé et de sécurité substantiellement différente de celle d’Enbridge,
il doit respecter les exigences les plus strictes. Les entrepreneurs et les sous-traitants sont toujours
tenus de se conformer aux exigences de toutes les lois applicables relatives à la présente norme.
Au cas où la norme d’un entrepreneur ou d’un sous-traitant surpasse les exigences de la présente
norme, Enbridge peut, à sa seule discrétion, choisir d’adopter la norme de l’entrepreneur ou du
sous-traitant pour tout contrat ou ordre de travail.
Inspection sur place : inspection d’une installation (avec ou sans surveillance), d’un centre de
maintenance à distance (NW), d’un entrepôt ou d’un bureau régional.
Inspection ciblée : il s’agit d’un processus formalisé et correctement documenté qui met l’accent
sur l’identification d’un risque particulier ou de conditions non conformes aux normes susceptibles
de causer des blessures graves ou des décès sur le chantier. Elle découle généralement des
constatations d’une inspection ou d’un incident antérieur (par exemple, un responsable de
l’inspection signale qu’une inspection récente a révélé que l’équipement de protection contre les
chutes n’était pas inspecté comme requis. Dans le cadre des mesures correctives, l’équipe de
sécurité assignerait une inspection ciblée à toutes les régions et à tous les projets afin de s’assurer
que cette pratique critique n’est pas négligée dans l’ensemble de l’organisation). Un responsable
de l’inspection est désigné pour chaque inspection ponctuelle ou ad hoc, et une formation officielle
est requise.
• Assister le responsable de l’inspection en cas d’arrêt de tout travail lié à tout résultat
d’inspection qui présente un danger immédiat pour les travailleurs;
• Affecter du personnel pour résoudre les lacunes révélées dans les constatations
d’inspections;
• S’assurer que tous les documents sont entrés dans EnCompass et conservés aux dossiers
conformément aux exigences de sauvegarde de documents pour la gestion intégrée;
• Aviser les travailleurs concernés de tout résultat d’inspection insatisfaisant et des dangers
qui n’ont pas été contrôlés ou éliminés.
• Effectuer des comptes rendus d’inspection pour le dirigeant approprié et l’équipe de santé
et de sécurité et s’assurer que les résultats d’inspection, les constatations et les mesures
correctives sont entrés dans l’outil EnCompass.
• Fournir des conseils, un soutien et une assistance en temps opportun aux dirigeants et
aux responsables de l’inspection pour la mise en œuvre de la présente norme.
• Donner leurs recommandations si des inspections ciblées sont requises en fonction des
lacunes constatées à la suite des inspections; et
• Gérer les listes de contrôle d’inspection et faciliter leurs révisions et leurs mises à jour.
inspections par segments plus petits qui peuvent être effectuées sur une base trimestrielle ou plus
fréquemment selon les besoins.
Il existe des exigences relatives à l’inspection dans les guides d’exploitation et d’entretien, y
compris, mais sans s’y limiter :
• Détecteurs de fumée
• APRA
Les inspections des bureaux administratifs doivent être complétées conformément au tableau des
fréquences minimales détaillé ci-dessous :
Toutes les inspections d’équipement trouvées dans les guides d’exploitation et d’entretien doivent
être effectuées conformément au plan de travail applicable. Pour plus d’informations, consulter son
dirigeant.
Des inspections ciblées peuvent être effectuées de manière ponctuelle en fonction de l’inspection
des installations ou des tendances sectorielles. Par exemple, une alerte de l’industrie présentant
de façon détaillée le rappel d’un couplage particulier au sein d’une unité aérienne fournie
entraînerait une inspection ciblée dans toutes les régions et tous les projets afin de s’assurer que
l’équipement rappelé n’était pas utilisé sur les sites d’Enbridge.
• Attester d’un processus établi, mis en œuvre et formel pour inspecter et surveiller les
installations de l’entreprise afin de rechercher les dangers et les risques potentiels;
• Attester des événements d’inspection selon le calendrier ainsi que leurs résultats et leurs
constatations;
• Maintenir un système de gestion des données pour faciliter la surveillance et l’analyse des
risques.
Le responsable de l’inspection et tous les autres membres de l’équipe d’inspection doivent suivre
les instructions d’Enbridge et les exigences propres au site ainsi que toute formation en sécurité
requise pour effectuer l’inspection en toute sécurité (c.-à-d., détection de gaz, sensibilisation
électrique).
• Consulter les programmes et les grilles de formation en santé et sécurité pour obtenir de plus
amples renseignements et connaître les exigences relatives au renouvellement de la
certification.
Une équipe d’inspection responsable d’une inspection sur place (une personne désignée
responsable de l’inspection et/ou un membre de l’équipe) doit connaître, du moins en combinant
les connaissances de ses membres, les lois fédérales et provinciales/étatiques applicables en
matière de santé et de sécurité au travail, ainsi que les normes préalables applicables énumérées.
Le personnel effectuant des inspections ciblées doit être bien informé et formé au préalable afin
d’effectuer l’inspection en toute sécurité.
• Consulter les programmes et les grilles de formation en santé et sécurité pour obtenir de plus
amples renseignements et connaître les exigences relatives au renouvellement de la
certification.
Les examens techniques doivent solliciter les commentaires des employés n’appartenant pas à la
direction qui peuvent être désignés comme responsables de l’inspection pour assurer l’efficacité
de la norme.
10.0 RÉFÉRENCES
Sans objet
6.0, P 5 Installation surveillée – sur une base Installation surveillée – sur une base
trimestrielle annuelle
Ajout : Remarque : L’inspection de
l’ensemble des installations doit être
effectuée à la fréquence minimale. Il est
recommandé, dans le cas des grandes
installations, de diviser l’inspection en des
inspections par segments plus petits qui
peuvent être effectuées sur une base
trimestrielle ou plus fréquemment selon les
besoins.
<Fin du document>
Leçons tirées de
l’événement
Portée .................................................................................................................................................. 2
Révision de la norme......................................................................................................................... 12
OBJECTIF
Le cadre du système de gestion, la politique de sécurité et de fiabilité et les principes de sécurité
d’Enbridge favorisent le partage des leçons tirées des événements antérieurs comme élément
essentiel de l’amélioration continue et du renforcement de notre culture globale de sécurité et de
fiabilité. Une étape clé dans la prévention des incidents consiste à tirer des leçons des événements
antérieurs. Cette norme fournit une approche cohérente pour communiquer les leçons tirées des :
• Incidents qui surviennent pendant les activités liées aux travaux dans le cadre des
activités ou des projets d’Enbridge;
• Incidents ayant eu lieu dans des secteurs ou des organisations similaires, à l’extérieur
d’Enbridge; ou
• Incidents hors du travail qui peuvent avoir une incidence sur la santé, la sécurité et
le bien-être de nos employés, de nos entrepreneurs, des collectivités et de
l’environnement.
PORTÉE
Cette norme s’applique à tous les employés, entrepreneurs et sous-traitants qui soutiennent
directement les activités d’Enbridge. Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les
exigences d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant a
une norme ou une politique substantiellement différente de celle d’Enbridge, il doit respecter les
exigences les plus strictes. Les entrepreneurs et les sous-traitants sont toujours tenus de se
conformer aux exigences de toutes les lois applicables relatives à la présente norme.
Au cas où la norme d’un entrepreneur ou d’un sous-traitant surpasse les exigences de la présente
norme, Enbridge peut, à sa seule discrétion, choisir d’adopter la norme de l’entrepreneur ou du
sous-traitant pour tout contrat ou ordre de travail.
DÉFINITIONS ET ACRONYMES
Unité d’affaires : division autonome d’une entreprise qui fonctionne comme une entreprise
indépendante responsable d’une gamme particulière d’actifs. Pour Enbridge Inc., les unités
d’affaires sont les suivantes :
• LP (oléoducs)
• Exploitation de l’énergie
Copies non contrôlées si imprimées ou téléchargées
Information interne Page 2 sur 12
NORME EN MATIÈRE DE LEÇONS No de la version : 3.0
TIRÉES DE L’ÉVÉNEMENT Date de la version :2019-03-30
Externe : diffuser ou recueillir les leçons tirées d’événements à l’extérieur d’Enbridge provenant
d’entreprises et d’associations et/ou partenaires dans le secteur.
Incident : un événement non planifié qui entraîne ou pourrait entraîner un effet significativement
négatif sur la propriété, l’environnement et/ou la sécurité d’une personne.
Leçons tirées d’un événement : saisir les connaissances acquises au cours des activités ou de la
mise en œuvre des projets dans le but de déterminer et de mettre en œuvre les possibilités
d’amélioration choisies. Actions entreprises afin de favoriser les résultats positifs tout en limitant
les résultats indésirables.
RÔLES ET RESPONSABILITÉS
Directeur responsable des événements
• Donner son accord pour la diffusion des communications relatives aux leçons tirées des
événements.
Directeur responsable (ou son désigné) des communications relatives aux leçons tirées des
événements (par exemple, sécurité, environnement, assurance-qualité, etc.)
• Assurer la qualité des documents liés aux leçons tirées pour les incidents relatifs à la
sécurité.
• S’assurer que les documents relatifs aux leçons tirées sont recueillis et téléversés
dans le référentiel des leçons tirées en matière de sécurité et de fiabilité disponible
à toutes les unités d’affaire.
• Communiquer périodiquement avec les dirigeants, les conseiller et les soutenir dans
la mise en place du processus des leçons tirées afin d’inciter au changement et à
l’intégration des leçons tirées d’un événement.
• Assurer la qualité des documents liés aux leçons tirées pour les incidents relatifs à
l’environnement.
• Surveiller l’efficacité des communications liées aux leçons tirées d’incidents liés à
l’environnement.
• Communiquer périodiquement avec les dirigeants, les conseiller et les soutenir dans
la mise en place du processus des leçons tirées afin d’inciter au changement et à
l’intégration des leçons tirées d’un événement.
document.
Qualité
• Faire appel aux bons intervenants comme indiqué dans cette norme afin de
s’assurer que l’approche est collaborative pendant les étapes d’élaboration,
d’examen, de publication et de communication des leçons tirées de grande valeur.
Domaine juridique
• Revoir les communications et fournir des conseils pour ces dernières selon les besoins.
• Revoir les leçons tirées et en faire part aux employés et aux entrepreneurs sous
leur direction d’une manière à la fois interactive et efficace afin d’assurer la
compréhension. Documenter la diffusion des leçons tirées dans l’outil SLIA.
• S’assurer que les employés/entrepreneurs sous leur direction suivent les actions
correctives applicables décrites dans les documents partagés sur les leçons tirées.
• Formuler des recommandations sur les leçons à tirer d’un incident d’Enbridge qui
sont applicables ou pertinentes et qui doivent être partagées à l’échelle de
l’entreprise ou à l’extérieur.
Employés/Entrepreneurs
• Participer aux examens des leçons tirées et examiner les points d’apprentissage
contenus dans les informations partagées, faire part de commentaires et de retour,
et évaluer la pertinence des points d’apprentissages dans leur situation et
environnement.
• Suivre les actions correctives applicables décrites dans les documents partagés sur les
leçons tirées.
• Causes, actions correctives et préventives identifiées lors des enquêtes sur les
incidents.
• Inspections
Le dirigeant travaillera avec ses EM SGI pour déterminer les intervenants appropriés avec lesquels
l’apprentissage doit être partagé. Les leçons tirées qui ont été identifiées seront présentées par
l’équipe de programme appropriée afin d’assurer la qualité et la diffusion des apprentissages. Les
sections suivantes contiennent des conseils supplémentaires sur la détermination des possibilités
de partage.
• Entreprise
• Externe
Les leçons tirées à l’échelle locale peuvent être partagées au niveau de la région ou du
projet avec l’approbation du directeur responsable de la gestion de l’événement. Toutefois,
les leçons tirées qui doivent être diffusées au niveau de l’unité d’affaires, de l’entreprise ou
de l’extérieur doivent être approuvées par le directeur qui est responsable des
communications.
• Alerte
• Réunion informelle
• Arrêt de travail
Le tableau ci-dessous donne des indications sur le ou les support(s) le(s) plus approprié(s) à utiliser
en fonction du public choisi pour la distribution.
Le gestionnaire du service travaillera ensuite avec les services partagés appropriés à l’exécution
de la communication, afin d’obtenir les approbations requises pour la distribution de la
communication finalisée (directeur responsable de la communication, services juridiques, affaires
publiques et communications, etc.)
5.3.1 ALERTES
Une alerte peut être créée pour communiquer les leçons tirées d’un incident de sécurité,
d’environnement ou de qualité, d’une observation, d’une inspection, d’un audit, d’évaluations
de vérification, etc. Les alertes mettent en évidence un problème précis découvert à l’interne
ou à l’externe et impliquant des personnes, de l’équipement, des processus, des procédures
ou des substances afin de fournir des apprentissages précoces et de prévenir d’autres
incidents au-delà du lieu de travail immédiat. Une alerte peut être utilisée pour fournir des
apprentissages précoces qui peuvent être diffusés dès que possible.
Le modèle pour les alertes est disponible sur ELink, le dirigeant assigné (ou la personne
désignée) doit s’assurer que toute l’information requise est correctement remplie dans le
modèle.
Un événement d’apprentissage de grande valeur (EAGV) est un incident dans lequel les
leçons tirées identifiées par l’enquête peuvent être appliquées à l’ensemble de l’unité ou des
unités d’affaires, de l’entreprise et/ou des parties externes pertinentes (entrepreneurs et/ou
secteur). Si l’incident a des apprentissages qui sont applicables au-delà du projet, du chantier
ou du bureau et que l’incident a une cote de gravité réelle de A2+ ou un incident qui a une
gravité potentielle de P3+ selon la matrice de gravité de l’entreprise, le dirigeant
doit prendre en considération l’élaboration d’un EAGV. Cependant, un incident peut être
partagé quel que soit son degré de gravité si cela est jugé approprié.
Une communication d’EAGV est préparée une fois que l’enquête est terminée, que toutes les
causes fondamentales et les facteurs contributifs ont été identifiés et que les mesures
correctives appropriées ont été approuvées.
Les modèles d’EAGV sont fournis sur ELink. Le dirigeant assigné (ou la personne désignée)
doit s’assurer que toute l’information requise est correctement remplie dans le modèle avant
la diffusion.
Le but de la causerie sécurité sur les leçons tirées est de faciliter une discussion
bidirectionnelle avec l’équipe sur les apprentissages récents. S’il y a des apprentissages
Copies non contrôlées si imprimées ou téléchargées
Information interne Page 8 sur 12
NORME EN MATIÈRE DE LEÇONS No de la version : 3.0
TIRÉES DE L’ÉVÉNEMENT Date de la version :2019-03-30
d’incidents qui ne justifient pas l’élaboration et la distribution d’un EAGV ou d’une alerte de
sécurité, une causerie sécurité peut être préparée et passée en revue lors de la réunion
quotidienne sur la sécurité. Les causeries sécurité peuvent être élaborées à l’aide du modèle
de causerie sécurité sur ELink, sous la rubrique Leçons tirées en matière de sécurité et de
fiabilité.
Les dirigeants peuvent passer en revue les leçons tirées récemment lors d’une réunion de
clôture ou d’une réunion préalable au travail. Les leçons tirées peuvent être liées aux travaux
à venir. Le partage des leçons tirées peut également être de nature informelle.
Un arrêt de travail est un moment désigné pour que les dirigeants de première ligne et leurs
rapports, ainsi que les entrepreneurs, discutent directement avec leur haute direction
d’Enbridge de l’importance de la sécurité et de la fiabilité. C’est l’occasion pour notre direction
de réitérer les valeurs, les principes de sécurité, les attentes et les responsabilités de première
ligne d’Enbridge dans le cadre de la politique de sécurité et de fiabilité et de reconfirmer les
attentes de chacun à cet égard.
Une réunion informelle virtuelle est une webémission qui est enregistrée et affichée sur ELink
avec des ressources à l’appui. L’auditoire est composé de dirigeants au niveau des unités
d’affaires. Cette activité est coordonnée par les services partagés et peut être utilisée pour
partager les leçons tirées, au besoin.
Document publié par le service d’assurance-qualité qui a pour fonction de partager les leçons
tirées, les mesures correctives ou d’autres informations pertinentes liées à la qualité d’une
entité spécifique avec des intervenants extérieurs à l’entité (par exemple, de LP à Projets et
vice versa). Un bulletin sur la qualité est un document interne d’Enbridge et n’est partagé qu’à
l’interne au sein d’Enbridge en suivant les étapes des directives pour le Bulletin sur la qualité.
L’infographie des facteurs humains décompose un événement qui a été influencé par des
facteurs humains et où nos barrières et systèmes de sécurité ont fonctionné ou n’ont pas
fonctionné comme prévu. Les infographies sont partagées à travers l’entreprise sur ELink.
Une demande pour qu’un événement soit transformé en infographie peut être soumise en
utilisant le formulaire Soumettre une infographie sur les facteurs humains sur la page Leçons
tirées de la sécurité et de la fiabilité ELink.
Il est recommandé de communiquer rapidement avec le service juridique, car il faut obtenir
l’approbation juridique avant de diffuser le document sur les leçons tirées à plus grande
échelle dans l’entreprise ou à l’extérieur d’Enbridge. Les dirigeants doivent garder les
considérations suivantes à l’avant-plan lorsque le groupe d’intervenants ciblé pour le partage
des apprentissages est un public diversifié :
• Les documents sur les leçons tirées ne peuvent pas contenir de renseignements
personnels ou d’autres informations permettant d’identifier les personnes impliquées
dans un incident. Cela comprend les noms, les titres/positions, les photographies (à
moins que les visages et autres caractéristiques d’identification ne soient brouillés),
le nom de l’entreprise pour laquelle ils travaillent, l’âge, le sexe, la religion, les
caractéristiques physiques, etc.
• Si les leçons tirées portent sur un incident qui a causé une blessure à une
personne, aucun renseignement médical sur la personne blessée ne peut être
divulgué. La nature générale de la blessure (c.-à-d., jambe cassée, poignet fracturé)
peut être incluse.
• Les leçons tirées ne peuvent pas divulguer dans une déclaration qu’un travailleur a
échoué à un test d’alcoolémie et de drogue. Les leçons tirées peuvent indiquer
qu’un travailleur ne s’est pas conformé à la politique respective en matière d’alcool
et de drogues.
• Si la leçon tirée porte sur un incident qui a eu des répercussions sur les coûts, des
dommages subis ou des répercussions sur les opérations, elle ne doit pas divulguer
le montant des coûts/dommages encourus, ni les répercussions sur les opérations
telles que les retards, les cibles manquées, etc.
• Si les leçons tirées traitent d’un incident faisant l’objet d’une enquête réglementaire,
le service juridique doit être consulté avant qu’elles ne soient publiées ou diffusées
de quelque façon que ce soit.
• Si les leçons tirées traitent d’un incident pour lequel un rapport interne a été rédigé
en vertu du privilège juridique, le service juridique doit être consulté avant qu’elles
ne soient publiées ou diffusées de quelque façon que ce soit.
• Si les leçons tirées portent sur un incident qui a entraîné, ou qui devrait entraîner,
une poursuite civile contre Enbridge, il faut consulter le service juridique avant
qu’elles ne soient publiées ou diffusées de quelque façon que ce soit.
• Les leçons tirées ne sont pas assujetties à un privilège juridique et pourraient entrer
dans le domaine public ou être présentées dans le cadre d’une procédure
réglementaire ou civile. C’est pourquoi leur préparation doit faire l’objet d’une
attention particulière.
• L’avis de non-responsabilité à inclure à la fin d’un formulaire de leçons tirées s’il est
envoyé à un tiers externe (c.-à-d., un entrepreneur) est le suivant :
Vocabulaire contrôlé
RÉVISION DE LA NORME
Cette norme doit être révisée annuellement par un propriétaire désigné et tous les trois ans par un
comité d’examen technique.
Les examens techniques doivent solliciter les commentaires des employés de terrain n’appartenant
pas à la direction afin de garantir l’efficacité de la norme.
<Fin du document>
l’équipement mobile
motorisé
Information interne
NORME SUR L’ÉQUIPEMENT MOBILE MOTORISÉ No de la version : 1.0
Date de la version : 2019-03-30
1.0 OBJECTIF
Cette norme vise à assurer la sécurité des employés et des entrepreneurs d’Enbridge lorsqu’ils
travaillent avec de l’équipement mobile motorisé sur les chantiers d’Enbridge.
2.0 PORTÉE
Cette norme s'applique aux opérations et projets en cours d'achèvement pour LP.
Si la norme d’un entrepreneur ou d’un sous-traitant dépasse les exigences de cette norme,
Enbridge peut, à son entière discrétion, choisir d’adopter la norme de l’entrepreneur ou du sous-
traitant pour tout contrat ou bon de travail donné.
3.0 PRÉREQUIS
Politique en matière de permis de conduire et de dossier de conduite
Rayon de rotation : la portée maximale d’une flèche ou d’une fixation et de tous les contenus
(p. ex., rondins, rochers, matériaux de construction), dans toutes les directions depuis la cabine.
Par exemple, une excavatrice avec une flèche de 10 m et un godet aura un rayon de rotation de
10 m dans toutes les directions depuis la cabine, ainsi qu’une tolérance supplémentaire pour les
matériaux transportés.
Service intense : service qui implique l’exploitation du matériel de levage à l’intérieur de la charge
de travail admissible qui dépasse le service normal.
Service normal : implique une activité de levage de l’équipement avec une charge répartie au
hasard dans la limite de charge nominale ou de la charge uniforme de moins de (<) 65 % ou de
la limite de charge nominale de moins de 25 % du temps pour une journée de travail normale.
• Compléter une formation pour l’utilisation du matériel de sécurité requis (p. ex., les
dispositifs d’alerte, extincteurs, EPI, etc.);
• Utiliser uniquement le matériel pour lequel ils possèdent les permis ou les certificats
spécialisés (le cas échéant) ou pour lequel ils ont suivi une formation et démontré leurs
compétences pour utiliser ce matériel. La documentation doit être disponible sur
demande;
• Suivre toute formation spécifique requise par les lois applicables ou tel qu’exigé par
l’entreprise responsable du levage;
• Porter l’EPI adéquat pour se distinguer des autres travailleurs, le cas échéant (VSHV
de catégorie 2);
• Arrêter l’équipement lorsque des risques sont observés et informer les opérateurs et
les travailleurs lorsque des personnes entrent dans la zone de travail immédiate; et
• S’assurer que les opérateurs sont compétents pour faire fonctionner l’équipement
qu’ils utilisent; et
• Être équipé de ceintures de sécurité (à l’exception des PTS et des tables élévatrices
à ciseaux);
• Être équipé de ROPS (à l’exception des PTS et des tables élévatrices à ciseaux);
• Être garé à un emplacement acceptable qui permet d’entrer et de sortir sans obstacle
supplémentaire;
• Avoir un journal de bord facilement accessible pour tout l’équipement utilisé lors des
levages.
• S’assurer que l’éclairage est fonctionnel et qu’il est utilisé lorsque nécessaire;
• S’assurer que les clés sont retirées et que l’équipement est verrouillé lorsque la
journée de travail est terminée;
• Utiliser trois points de contact lorsqu’ils entrent, sortent ou montent dans les échelles
et les points d’accès désignés de l’équipement;
• S’assurer que les paillassons ne sont pas empilés plus haut que les parois latérales
sur les porteurs utilisés pour transporter les paillassons;
• S’assurer que les garde-câbles et les protecteurs de maille ou d’écran sont installés
avant d’utiliser un treuil sur des tracteurs et d’autre équipement;
• S’assurer que le rayon de rotation adéquat est défini et que tous les risques de la
zone sont indiqués et contrôlés;
• S’assurer qu’il y ait suffisamment d’espace lors de la rotation de la cabine ou lors des
manœuvres dans des espaces exigus;
• S’assurer que les travailleurs transportant ou guidant des tuyaux, des raccords, etc.
ne se tiennent pas dans la zone de chute. Cela inclut, sans s’y limiter, déplacer les
tuyaux le long du droit de passage, alimenter les cintreuses mécaniques ou
manipuler les tuyaux autour des opérations de sondage (sondage de voies, de
berceaux, etc.).
• S’assurer que la fixation ou l’instrument (le cas échéant) est fixe avant de continuer.
L’opérateur doit confirmer que le travailleur ou le véhicule est hors du rayon de levage et le plus
éloigné possible du rayon de dépôt des matériaux avant de lever les fixations ou les instruments
et de reprendre le travail.
Les opérateurs doivent documenter les vérifications quotidiennes sur chaque plateforme de
travail surélevée avant utilisation.
• Compter un opérateur qualifié à proximité dans la zone de travail pour faire actionner
les commandes inférieures en cas d’urgence;
• Être utilisées seulement sur une surface ferme et à niveau, avec les freins réglés et
les stabilisateurs placés sur des cales ou une surface solide; utiliser les cales lorsque
dans une pente;
• Afficher la charge maximale (la charge maximale ne doit pas être dépassée);
• Posséder des plateformes qui répondent aux spécifications du fabricant et qui sont
conçues et certifiées par un ingénieur professionnel;
• Être inspectées par une personne qualifiée tel que requis par les spécifications du
fabricant et la législation applicable;
• Être utilisées pour autre chose que pour hisser des travailleurs, des outils et des
matériaux vers un chantier surélevé;
Lorsqu’ils sont dans une plateforme de travail surélevée à bord d’équipement mobile, les
travailleurs doivent :
• Avoir des courroies suffisamment courtes pour empêcher le travailleur d’être éjecté
de la plateforme de travail ou du dispositif surélevé, mais suffisamment longues pour
permettre au travailleur d’effectuer son travail;
• Être attachés au point de fixation lorsqu’ils sont élevés, y compris lors de l’entrée, de
la sortie ou des manœuvres;
• Ne pas se tenir sur des rails ni avoir des objets à l’intérieur de la plateforme; et
Des dispositifs d’adhérence peuvent être utilisés après que l’équipement ait été introduit sur un
chantier, à condition qu’une évaluation préalable de l’accès ait été complétée pour répondre à
toute préoccupation. Les dispositifs d’adhérence doivent être en place avant toute activité
d’excavation.
• S’assurer que seul un point de fixation fabriqué en usine est utilisé, comme une
plaque de tôle soudée dotée d’un crochet fermé ou vissé et comportant un loquet de
sécurité;
• Veiller à ce que les élingues soient raccordées au point de levage au moyen d’un
maillon d’attache ou d’une manille;
• S’assurer que les charges laissées sans surveillance sont ancrées ou bloquées en
position;
• S’assurer que les boulons utilisés pour fixer des crochets ou autres points de levage
ont une capacité nominale supérieure à la capacité de levage de l’équipement;
• Veiller à ce que les matériaux et les charges soient toujours en mouvement et non
suspendus en raison du risque de dérive hydraulique, sauf s’ils sont équipés d’une
soupape de blocage installée par le fabricant; et
• S’assurer que la charge est ramenée près du sol lorsque l’équipement est sans
surveillance.
• Avoir une ceinture de sécurité qui doit être portée par l’opérateur lorsque la flèche
latérale est en cours d’utilisation;
• Avoir la valve d’arrêt hydraulique engagée (si elles en sont équipées) lorsque
l’équipement est laissé sans surveillance ou qu’il tourne au ralenti;
• Avoir une ligne de charge suffisante sur le tambour pour pouvoir manipuler en toute
sécurité les tuyaux dans les tranchées profondes et les niches;
6.1.7 EXCAVATRICES
Suivre ces exigences liées aux excavatrices :
• Suivre les recommandations du fabricant lorsque vous devez essuyer, huiler, ajuster,
nettoyer ou réparer la machine;
• Mettre hors tension tous les blocs d’alimentation avant de quitter les commandes
lorsque l’opérateur doit effectuer seul l’une des opérations susmentionnées;
• Maintenir les auxiliaires en vue ou savoir à tout moment où ils sont lorsque les
excavatrices sont utilisées;
• Ne pas entreprendre de nettoyage manuel des godets lorsque la roue à godets est
en fonction; et
6.1.8 GRUES
Exigences générales en matière de grues :
Une grue doit être mise en place seulement lorsque les conditions du sol ne sont pas
suffisamment sécuritaires pour permettre une installation stable et solide et que tous les autres
dangers potentiels ont été éliminés ou contrôlés.
Toutes les grues doivent avoir un système de descente contrôlée qui doit être apte à la
manutention des charges et des vitesses nominales spécifiées par le fabricant de la grue.
Lorsque des freins à commande électrique qui n’ont pas de lien mécanique continu entre les
moyens d’actionnement et de freinage sont utilisés, un moyen automatique doit être prévu pour
mettre le frein, afin d’empêcher la charge de tomber en cas de perte de puissance de freinage.
• S’assurer que la flèche reste orientée dans la même direction que l’avancée
lorsqu’une grue se déplace sur le chantier et s’assurer que les flèches sont arrimées
en position de repos. Effectuer une évaluation des risques et se conformer aux
contrôles si ce n’est pas possible;
• S’assurer que la goupille de sécurité est en place (verrou positif engagé) lors d’un
déplacement;
• Abaisser la flèche de la grue commune avec le treuil engagé et non seulement avec
le frein (ne concerne pas les grues hydrauliques);
• Rester à distance des lignes de transport d’électricité et dans les limites sécuritaires
d’approche de toute installation;
• S’assurer que le crochet sans charge est attaché ou retenu pour l’empêcher d’osciller
librement quand le véhicule se déplace;
• S’assurer que les grues sont équipées d’un dispositif qui avertit l’opérateur afin
d’empêcher le contact;
• Avoir tous les dossiers comprenant les certifications, les fiches d’entretien et les
résultats de l’inspection de chaque équipement de préhension facilement
accessibles.
Tous les composants de levage doivent être inspectés chaque année en utilisant l’une des
méthodes d’essai non destructif suivantes :
• Rayons X;
• Particules magnétiques; et
• Ressuage.
Les câbles des treuils électriques doivent être inspectés pour confirmer que:
• Les câbles de levage sont fixés sur le tambour par au moins deux enroulements
lorsque le crochet est dans la position la plus basse;
Les stagiaires ou les apprentis opérateurs peuvent être autorisés à utiliser l’équipement une fois
la formation de levage et d’amarrage complétée, mais seulement sous la supervision d’un
opérateur qualifié.
• L’équipement en service normal doit être inspecté au moins une fois par année ou
selon le calendrier du fabricant;
• L’équipement en service intense doit être inspecté au moins tous les 6 mois ou selon
le calendrier du fabricant;
• L’équipement inactif pendant au moins 6 mois doit faire l’objet d’une inspection
officielle complète avant l’utilisation;
• Les appareils de levage par aspiration doivent être inspectés et attestés au moins
3 fois par jour pour garantir l’intégrité de l’équipement;
• Tous les appareils de levage par aspiration pour conduites doivent avoir un certificat
d’inspection; et
• Les grues, les palans et les structures de levage qui comprennent des crochets selon
les spécifications du fabricant doivent être inspectés par une personne compétente
avant leur utilisation et au moins une fois par an par un vérificateur agréé.
Toutes les inspections avant utilisation doivent inclure, sans s’y limiter :
Inspecter les tuyaux hydrauliques, les raccords et les tubes (en particulier les tuyaux qui
fléchissent pendant un fonctionnement normal) à la recherche de :
• Boursouflures de tuyaux.
• L’équipement recule ou se déplace et que l’opérateur ne peut pas voir toutes les
parties de l’équipement ni la voie qu’il suit;
• L’excavation;
• Arrêter l’équipement lorsque des risques sont observés et informer les opérateurs et
les travailleurs lorsque des personnes entrent dans la zone de travail immédiate;
• Communiquer avec l’opérateur, soit verbalement soit par signaux manuels convenus;
• S’assurer qu’il n’y a pas de risques présents pouvant mettre en danger un travailleur;
L’opérateur doit suivre les indications d’un seul signaleur. Cependant, n’importe qui peut faire un
signal d’ARRÊT et l’opérateur ou le guetteur doit s’y conformer.
être testé sur place avant de commencer les opérations pour s’assurer que le signal est efficace,
clair et fiable.
Les examens techniques doivent solliciter les commentaires des employés de terrain
n’appartenant pas à la direction afin de garantir l’efficacité de la norme.
10.0 RÉFÉRENCE
N'est pas applicable
<Fin du document>
Équipement de
protection individuelle
Information interne
NORME EN MATIÈRE D’ÉQUIPEMENT DE PROTECTION INDIVIDUELLE (EPI) No de la version : 1.1
Date de la version :2019-10-31
Information interne
NORME EN MATIÈRE D’ÉQUIPEMENT DE PROTECTION INDIVIDUELLE (EPI) No de la version : 1.1
Date de la version :2019-10-31
Information interne
NORME EN MATIÈRE D’ÉQUIPEMENT No de la version : 1.1
DE PROTECTION INDIVIDUELLE (EPI) Date de la version :2019-10-31
Information interne
NORME EN MATIÈRE D’ÉQUIPEMENT No de la version : 1.1
DE PROTECTION INDIVIDUELLE (EPI) Date de la version :2019-10-31
1.0 OBJECTIF
Cette norme vise à assurer la sécurité des employés et des entrepreneurs d’Enbridge en fixant les
exigences minimales en matière d’équipement de protection individuelle (EPI) lorsqu’ils travaillent
sur les chantiers d’Enbridge.
2.0 PORTÉE
Cette norme s’applique aux opérations LP (oléoducs) et aux projets réalisés pour les LP.
Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les exigences relatives à la santé et la
sécurité d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant a
une norme ou une politique de santé et de sécurité substantiellement différente de celle d’Enbridge,
il doit respecter les exigences les plus strictes. Les entrepreneurs et les sous-traitants sont toujours
tenus de se conformer aux exigences de toutes les lois applicables relatives à la présente norme.
Au cas où la norme d’un entrepreneur ou d’un sous-traitant surpasse les exigences de la présente
norme, Enbridge peut, à sa seule discrétion, choisir d’adopter la norme de l’entrepreneur ou du
sous-traitant pour tout contrat ou ordre de travail.
ASTM : American Standard for Testing and Materials (Standard américain pour essais et
matériaux).
Chantier d’Enbridge : toute la zone requise pour effectuer les travaux, comprenant les terrains de
la station, le droit de passage, l’espace de travail temporaire et toutes les aires de stockage situées
en dehors du droit de passage, comme l’exige Enbridge. Cela n’inclut pas les bureaux
administratifs, les salles de contrôle, les salles à manger ou les vestiaires.
NFPA : National Fire Protection Agency (Agence de protection nationale contre les incendies).
Information interne
NORME EN MATIÈRE D’ÉQUIPEMENT No de la version : 1.1
DE PROTECTION INDIVIDUELLE (EPI) Date de la version :2019-10-31
• Veiller à ce que les travailleurs soient formés à l’utilisation, à l’entretien et aux limites des
EPI;
Information interne
NORME EN MATIÈRE D’ÉQUIPEMENT No de la version : 1.1
DE PROTECTION INDIVIDUELLE (EPI) Date de la version :2019-10-31
• En travaillant dans, sur, ou près des eaux libres comme précisé par un responsable
d’incidents selon le système de commandement des interventions (SCI).
• Appliquer sur le casque des produits qui pourraient dégrader ou fragiliser la coque ou les
composants (par exemple, ne pas appliquer d’insecticide).
Si un travailleur porte des lunettes de sécurité ou des lunettes de protection sur un chantier où la
formation de buée est dangereuse, une solution antibuée doit être mise à sa disposition et le
travailleur doit utiliser la solution au besoin.
• Quand une pièce de l’équipement fonctionne ou lors d’un travail autour et que le niveau du
bruit est supérieur à (>) 85 dBA;
• Quand l’exposition aux niveaux sonores est supérieure ou égale à (≥) 105 dBA, les
travailleurs doivent porter des bouchons et un serre-tête antibruit; et
Information interne
NORME EN MATIÈRE D’ÉQUIPEMENT No de la version : 1.1
DE PROTECTION INDIVIDUELLE (EPI) Date de la version :2019-10-31
• S’il y a des risques d’arcs électriques et qu’une protection de l’ouïe est nécessaire, les
travailleurs doivent porter des inserts de conduit auditif (c.-à-d., des bouchons d’oreille).
• Prévoir une protection adéquate des mains contre tout danger connu ou prévisible lié à la
tâche; et
Si les gants ne peuvent pas être portés parce qu’ils créent un danger supplémentaire lors de
l’exécution de la tâche, cela doit être signalé dans l’évaluation du niveau de danger du terrain tout
en prenant des mesures d’atténuation supplémentaires pour réduire le risque de blessure à la
main.
• Avoir une chevillère minimale d’au moins 15 cm (6 po) depuis la partie supérieure de la
chaussure jusqu’au talon;
• Offrir une protection suffisante contre les blessures aux pieds et aux chevilles, pour
s’adapter à l’environnement de travail et aux risques évalués.
Les travailleurs et les visiteurs peuvent ne pas avoir à porter de chaussures de protection si :
• S’ils visitent un site ou une installation pour des raisons administratives uniquement et si,
sur place, ils ne sont pas exposés aux dangers qui nécessitent une protection du pied
comme défini dans la présente norme.
Une chaussure de sécurité doit avoir les marquages requis comme indiqué dans l’annexe A,
tableau 3, par juridiction.
Information interne
NORME EN MATIÈRE D’ÉQUIPEMENT No de la version : 1.1
DE PROTECTION INDIVIDUELLE (EPI) Date de la version :2019-10-31
Enbridge exige que tous les travailleurs portent des vêtements de sécurité à haute visibilité,
homologués ANSI 107 ou CSA Z96 de classe 2 sur les chantiers d’Enbridge en :
• Travaillant sur ou à proximité des routes dont la vitesse est supérieure à 80 km/h (50 mi/h);
• Opérant les véhicules tout-terrain (VTT), les véhicules utilitaires tout-terrain (VUTT) et les
motoneiges;
Un casque à haute visibilité (avec marquage réfléchissant) peut également être porté pour être
mieux vu dans des situations où le corps peut être partiellement ou entièrement masqué, par
exemple, par des arbres, des barrières routières, des objets, des véhicules ou des matériaux de
construction.
Les gilets à haute visibilité doivent être homologués FR dans le cadre des normes NFPA2112 et
CAN/CGSB 155.20 pour les environnements de travail suivants :
• Pour travailler dans les 30 m (100 pi) d’une excavation/perturbation du sol contenant un
pipeline en cours d’exploitation; et
• Pour tout autre travail où il existe des expositions potentielles aux feux à inflammation
instantanée ou aux flammes de courte durée définies sur l’évaluation des dangers.
• Pour travailler sur ou à proximité des routes dont la vitesse est supérieure à 80 km/h
(50 mi/h);
Information interne
NORME EN MATIÈRE D’ÉQUIPEMENT No de la version : 1.1
DE PROTECTION INDIVIDUELLE (EPI) Date de la version :2019-10-31
La classe 1 fournit la visibilité et la couverture les plus faibles. La classe 1 ne fournit pas une
protection adéquate sur les sites Enbridge.
6.1.7 EXIGENCES RELATIVES AUX VÊTEMENTS À PORTER SUR LES CHANTIERS D’ENBRIDGE
6.1.7.1 Exigences relatives aux vêtements en général
Enbridge exige que tous les travailleurs portent des pantalons longs et des chemises à manches
longues sur les chantiers en tout temps.
Le type de gilet de sauvetage doit être fondé sur l’évaluation des dangers et les exigences de la
Garde côtière des États-Unis et de Transports Canada, le cas échéant.
• Dans les 30 m (100 pi) d’une excavation/perturbation du sol contenant un pipeline en cours
d’exploitation; ou
• Dans toute autre zone où il existe des expositions potentielles aux feux à inflammation
instantanée ou aux flammes de courte durée définies sur l’évaluation des dangers.
Les exceptions aux exigences FR concernent les zones à faible risque, notamment :
• Le véhicule contrôlé ou les tours escortés pour lesquels le risque est éliminé par un
représentant d’Enbridge.
Pour ce document, la couche extérieure des vêtements FR est constituée d’une chemise, d’un
pantalon, d’une combinaison ou d’une veste.
La couche extérieure des vêtements ignifugés fournis par Enbridge pour les employés d’Enbridge
doit avoir une protection thermique contre les arcs électriques (VPTA) d’un minimum de 8 cal/cm2
Information interne
NORME EN MATIÈRE D’ÉQUIPEMENT No de la version : 1.1
DE PROTECTION INDIVIDUELLE (EPI) Date de la version :2019-10-31
et un EPI pour les arcs électriques de catégorie 2. Les électriciens peuvent avoir besoin d’un niveau
de protection accru, comme l’exige l’étiquette des risques liés aux arcs électriques.
Les vêtements imperméables FR portés pour la protection contre les feux à inflammation
instantanée devraient être conformes à la norme ASTM F2733 et doivent l’indiquer sur l’étiquette
intérieure des vêtements. Les vêtements de pluie FR portés pour la protection contre les arcs
électriques doivent être conformes à la norme ASTM F1891 et doivent l’indiquer sur l’étiquette
intérieure des vêtements.
Si les vêtements FR n’offrent pas une protection suffisante contre les risques déterminés, des EPI
supplémentaires doivent être définis (c.-à-d., exposition à la vapeur, transfert de chaleur plus long).
• Ne pas être trop recouverts de produits à base d’hydrocarbures comme la graisse et l’huile;
• Être portés avec un vêtement extérieur qui recouvre complètement les vêtements qui ne
sont pas ignifugés quand les vêtements ignifugés sont requis;
o Tissu endommagé;
Les travailleurs ne doivent porter que des vêtements fabriqués avec des fibres naturelles (par
exemple, coton, laine) ou des vêtements ignifugés sous les vêtements du dessus ignifugés.
Information interne
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Consulter les programmes et les grilles de formation en santé et sécurité pour obtenir de plus
amples renseignements et connaître les exigences relatives au renouvellement de la certification.
Les examens techniques doivent solliciter les commentaires des employés de terrain n’appartenant
pas à la direction afin de garantir l’efficacité de la norme.
10.0 RÉFÉRENCES
COSH :
Code canadien du travail, Partie 11 : La santé et la sécurité au travail; section 124 – Obligations
des employeurs et section 126 – Obligations des employés
Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail : • Partie XII – Matériel, équipement,
dispositifs, vêtements de sécurité
OSHA :
Norme :
CAN/CGSB 155.20 – Vêtements de travail de protection contre les feux à inflammation instantanée
causés par des hydrocarbures
CAN/CGSB 155.21 – Fourniture et utilisation des vêtements de travail de protection contre les feux
à inflammation instantanée causés par des hydrocarbures
NFPA 2112 – Vêtements ignifugés pour la protection du personnel industriel contre les feux à
inflammation instantanée
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DE PROTECTION INDIVIDUELLE (EPI) Date de la version :2019-10-31
ASTM F1506-08 – Spécification standard de performance pour les matériaux textiles pour
vêtements à l’usage des travailleurs en électricité exposés à un arc momentané et aux dangers
thermiques connexes
ASTM F1959 – Méthode d’essai normalisée pour la détermination de la classe de protection contre
l’arc des matériaux destinés aux vêtements
ASTM F2733 – Spécification standard pour les vêtements de pluie ignifugés pour la protection
contre les risques de flamme
ASTM F1891 – Spécification standard pour les vêtements de pluie résistants aux arcs et aux
flammes
ASTM F1449 – Guide standard pour le blanchissage industriel de vêtements ignifugés, thermiques
et résistants aux arcs
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DE PROTECTION INDIVIDUELLE (EPI) Date de la version :2019-10-31
11.0 ANNEXE
11.1 ANNEXE A
Tableau 1 ANSI/ISEA Z87.1 Exigences minimales de signalement de protection des yeux
Lentilles Monture/Branche/Coiffe
Doit avoir : Doit avoir :
Marque ou logo du fabricant Marque ou logo du fabricant
« CSA Z94.3 »
Canada États-Unis
Travail électrique ou entrée dans des Symbole oméga (Ω) Risques électriques (EH)
sous-stations
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NORME EN MATIÈRE D’ÉQUIPEMENT No de la version : 1.1
DE PROTECTION INDIVIDUELLE (EPI) Date de la version :2019-10-31
6.1.5
Les chaussures de sécurité approuvées Les chaussures de sécurité approuvées CSA 1
CSA 1 ou ASTM F2413-11 MI/75 C/75 ou ASTM F2413-11 MI/75 C/75 doivent être
doivent être portées en tout temps sur les portées en tout temps sur les chantiers
chantiers d’Enbridge. d’Enbridge.
• Avoir une chevillère minimale d’au • Avoir une chevillère minimale d’au moins
moins 15 cm (6 po) depuis la partie 15 cm (6 po) depuis la partie supérieure de
supérieure de la chaussure jusqu’au la chaussure jusqu’au talon;
talon;
• Avoir une semelle antidérapante avec un
• Avoir une semelle antidérapante avec talon bien défini; et
un talon bien défini; et
• Offrir une protection suffisante contre les
• Offrir une protection suffisante contre blessures aux pieds et aux chevilles, pour
les blessures aux pieds et aux chevilles, s’adapter à l’environnement de travail et
pour s’adapter à l’environnement de aux risques évalués.
travail et aux risques évalués.
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NORME EN MATIÈRE D’ÉQUIPEMENT No de la version : 1.1
DE PROTECTION INDIVIDUELLE (EPI) Date de la version :2019-10-31
<Fin du document>
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Norme
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NORME DE PROTECTION DES VOIES RESPIRATOIRES No de la version : 1.0
Date de la version : 2019-03-30
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NORME DE PROTECTION DES VOIES RESPIRATOIRES No de la version : 1.0
Date de la version : 2019-03-30
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NORME DE PROTECTION DES VOIES No de la version : 1.0
RESPIRATOIRES Date de la version : 2019-03-30
Information interne
NORME DE PROTECTION DES VOIES No de la version : 1.0
RESPIRATOIRES Date de la version : 2019-03-30
1.0 OBJECTIF
La présente norme a pour objet d’énoncer les exigences et les pratiques minimales en matière de
protection respiratoire pour les employés, les entrepreneurs et les sous-traitants d’Enbridge afin
de les protéger contre les contaminants atmosphériques (particules, carence en O2, émanations,
gaz ou vapeurs, fumée, aérosols) au cours de leurs activités professionnelles et lorsqu’il est
déterminé que les contrôles techniques sont irréalisables ou insuffisants pour éliminer ou
contrôler suffisamment le risque.
2.0 PORTÉE ET
Cette norme s'applique aux opérations et projets en cours d'achèvement pour LP.
Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les exigences en matière de santé et de
sécurité d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant a
une norme ou une politique de santé et sécurité substantiellement différente de celle d’Enbridge,
celui-ci doit suivre l’exigence la plus stricte. Les entrepreneurs et les sous-traitants sont toujours
tenus de respecter les exigences de toutes les lois applicables liées à cette norme.
Toute dérogation à la présente norme doit être approuvée par le vice-président ou le responsable
du travail. Les dérogations doivent faire l’objet d’une réquisition par le biais du formulaire de
demande de dérogation SGSST qui se trouve sur le GDL. Les dérogations ne sont applicables
qu’à un projet particulier ou à une norme spécifique et ne créent nullement une politique. Toutes
les dérogations seront révisées annuellement dans les normes de sécurité OL/PP. Les
dérogations d’entrepreneur doivent être révisées dans le cadre de l’évaluation du Système de
gestion de santé et sécurité de l’entrepreneur. Une dérogation doit toujours être en conformité
avec la législation applicable.
3.0 PRÉREQUIS
Évaluation des risques, élimination et contrôle des dangers
Norme d’inspection
Information interne
NORME DE PROTECTION DES VOIES No de la version : 1.0
RESPIRATOIRES Date de la version : 2019-03-30
Appareil respiratoire à pression négative (ajustement serré) – Appareil respiratoire dans lequel la
pression de l’air à l’intérieur du masque est négative pendant l’inhalation par rapport à la pression
de l’air ambiant à l’extérieur de l’appareil respiratoire.
Appareil respiratoire à pression sur demande – Appareil respiratoire à adduction d’air sous
pression positive qui admet de l’air respirable dans le masque lorsque la pression positive est
réduite par inhalation à l’intérieur du masque.
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NORME DE PROTECTION DES VOIES No de la version : 1.0
RESPIRATOIRES Date de la version : 2019-03-30
Cartouche ou boîtier filtrant – Un récipient muni d’un filtre, d’un absorbant ou d’un catalyseur, ou
d’une combinaison de ces éléments, qui élimine des contaminants précis de l’air qui passe dans
le récipient.
Danger immédiat pour la vie et la santé (DIVS) – Une atmosphère qui constitue un danger
immédiat pour la vie, qui causerait des effets nocifs et irréversibles pour la santé ou qui réduirait
la capacité d’une personne à s’échapper d’une atmosphère dangereuse.
Limite d’exposition en milieu de travail (LEMT) – Limite réglementaire qui établit une mesure
standard qui ne doit pas être dépassée pour certains contaminants précis et certaines durées de
travail précises (habituellement une moyenne pondérée dans le temps de 15 minutes ou de
8 heures).
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NORME DE PROTECTION DES VOIES No de la version : 1.0
RESPIRATOIRES Date de la version : 2019-03-30
Test d’ajustement quantitatif (TAQT) – Une évaluation de l’ajustement adéquat d’un appareil
respiratoire en mesurant numériquement la quantité de fuite autour du joint facial d’un appareil
respiratoire.
• S’assurer que les employés subissent des tests médicaux effectués par un médecin ou
un autre professionnel de la santé autorisé avant d’utiliser un appareil respiratoire;
• S’assurer que les tests d’ajustement qualitatifs/quantitatifs ont été effectués pour le
personnel requis;
• S’assurer que les employés portent une protection respiratoire appropriée lorsqu’ils sont
exposés à des risques respiratoires;
• Surveiller l’utilisation des appareils respiratoires pour s’assurer qu’ils sont utilisés
conformément à leurs spécifications;
• S’assurer que tous les employés tenus d’utiliser un appareil de protection respiratoire ont
reçu une formation adéquate;
• Aider à l’élimination des dangers respiratoires grâce à des contrôles techniques comme
principale approche pour la protection des travailleurs.
• Porter une protection respiratoire appropriée lorsqu’ils travaillent à proximité d’un danger
respiratoire potentiel;
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NORME DE PROTECTION DES VOIES No de la version : 1.0
RESPIRATOIRES Date de la version : 2019-03-30
• Fournir des conseils, du soutien et de l’aide en temps opportun aux dirigeants et aux
employés en ce qui concerne la mise en œuvre de cette norme;
• Aider les dirigeants à établir les risques respiratoires qui peuvent nécessiter une
protection respiratoire;
• Maintenir ou rendre accessibles (lorsque les dossiers sont gérés par un tiers fournisseur)
aux employés les dossiers d’examen et d’évaluation médicale requis par le programme;
• Surveiller les évaluations des dangers et les évaluations des EPI des zones de travail
des employés susceptibles d’être exposées à des atmosphères dangereuses;
• Fournir de l’aide pour déterminer les contrôles techniques et effectuer des évaluations
des méthodes de travail afin de réduire ou d’éliminer les dangers respiratoires;
• Établir et maintenir un contrat avec un fournisseur pour fournir des services de test
mobiles;
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NORME DE PROTECTION DES VOIES No de la version : 1.0
RESPIRATOIRES Date de la version : 2019-03-30
• Carence en O 2 ,
• Émanations,
• Gaz ou vapeurs;
• Fumée; et
• Vaporisation.
Les travailleurs peuvent avoir besoin de porter n’importe quel des éléments suivants, selon les
dangers potentiels :
Appareils respiratoires à ajustement serré étanches. Les travailleurs doivent s’assurer qu’aucun
article (p. ex., bijoux faciaux) ou poils faciaux n’entrave l’étanchéité ou l’utilisation de l’appareil
respiratoire. Les travailleurs qui sont tenus de porter un appareil respiratoire à ajustement serré
conformément à l’évaluation des risques doivent être rasés de près à l’endroit où l’élément facial
touche la peau (voir l’annexe 11.1). Les poils faciaux sont autorisés à condition qu’ils ne
dépassent pas sous le joint d’étanchéité de l’appareil respiratoire ou qu’ils ne s’étendent pas
assez loin pour interférer avec le fonctionnement de la vanne de l’appareil.
Les travailleurs qui doivent porter un masque respiratoire à ajustement serré couvrant tout le
visage et qui ont besoin de lentilles de prescription doivent porter des lunettes appropriées qui
peuvent être utilisées avec le masque.
6.1 CHOIX
DE
L’APPAR
EIL
RESPIRA
TOIRE
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NORME DE PROTECTION DES VOIES No de la version : 1.0
RESPIRATOIRES Date de la version : 2019-03-30
Une évaluation des dangers de la zone de travail doit être effectuée afin de déterminer les
dangers respiratoires présents. Les facteurs suivants doivent être pris en compte lors de
l’évaluation des dangers avant de choisir le type de protection respiratoire :
• Concentration en oxygène,
• Nature et état physique des contaminants en suspension dans l’air ou des matières
biologiques dangereuses,
Seuls les appareils respiratoires approuvés par le National Institute for Occupational Safety and
Health (NIOSH) doivent être utilisés. Les types d’appareils respiratoires et les cartouches précis à
utiliser doivent être déterminés en fonction d’une évaluation initiale des dangers, d’une
surveillance initiale de l’air, de données d’exposition antérieures documentées, de fiches de
données de sécurité (FDS) et/ou de modèles d’exposition. Des recommandations sur les types
d’appareils respiratoires par résultat d’échantillonnage et de surveillance de l’air sont fournies à
l’annexe 11.3.
Le travail planifié ne doit pas être exécuté dans des environnements considérés comme un
danger immédiat pour la vie et la santé (DIVS). Si un environnement DIVS existe, ou peut exister,
le travail doit être arrêté jusqu’à ce que les contrôles en place éliminent, contrôlent ou limitent les
dangers à un niveau acceptable. . Si cela n’est pas possible, se référer à la procédure en cas de
danger atmosphérique immédiat pour la vie et la santé pour les approbations et le processus de
travail dans un environnement DIVS.
Pour éviter de travailler dans les environnements DIVS, utilisez la liste des contrôles (techniques,
administratifs, EPI) pour limiter les risques atmosphériques. Si la liste des contrôles ne limite pas
Information interne
NORME DE PROTECTION DES VOIES No de la version : 1.0
RESPIRATOIRES Date de la version : 2019-03-30
les risques atmosphériques à un niveau acceptable, les employés Enbridge doivent utiliser la
procédure de travail DIVS qui se trouve dans la GDL (sous la rubrique Gestion des risques et des
dangers pour la santé et la sécurité au travail).
Remarque : Les valeurs de DIVS pour les expositions chimiques courantes se trouvent à
l’annexe 11.3. Une source de valeurs de DIVS pour d’autres produits chimiques se trouve dans
le Guide de poche en ligne du National Institute of Occupational Safety and
Health : https://www.cdc.gov/niosh/npg/default.html
Les employés peuvent choisir d’utiliser volontairement des masques respiratoires filtrants
(masques anti-poussière) pour des activités d’entretien mineures afin d’éviter de respirer les
poussières ou les particules nuisibles et lorsqu’il est peu probable qu’une limite d’exposition
réglementaire soit dépassée (p. ex., activités de balayage ou de nettoyage mineur) en raison de
la durée et de l’étendue limitées des travaux. Si l’employé utilise volontairement un masque anti-
poussière, les exigences suivantes doivent être satisfaites (toutes les autres exigences de la
présente norme étant exemptées) :
• Détermination que le masque lui-même ne présente pas de danger pour les travailleurs,
et
6.2 ÉVALUA
TION
MÉDICAL
E
Avant d’utiliser de l’équipement de protection respiratoire (y compris dans le cadre d’un test
d’ajustement), une évaluation médicale de l’employé doit être effectuée et examinée par un
professionnel de la santé autorisé. Le professionnel de la santé autorisé doit fournir une
recommandation écrite accompagnée de toute restriction concernant l’utilisation de l’appareil
respiratoire.
Des tests particuliers, tels que des tests de fonction pulmonaire ou de spirométrie, doivent être
effectués conformément aux exigences législatives applicables ou à la recommandation du
médecin ou d’un autre professionnel de la santé autorisé.
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NORME DE PROTECTION DES VOIES No de la version : 1.0
RESPIRATOIRES Date de la version : 2019-03-30
travail et des réglementations locales. Pour les tests de fonction pulmonaire, il est recommandé
que les employés tenus de porter un appareil respiratoire plus de 30 jours par année subissent
des tests tous les 3 ans.
• Initialement à l’embauche (au moins un questionnaire médical qui est examiné par un
médecin ou un autre professionnel de la santé autorisé).
• Lorsqu’un employé signale des symptômes ou des signes médicaux qui peuvent
l’empêcher de porter un respirateur.
6.3 TEST
D’AJUST
EMENT
Un test d’ajustement est requis pour toute protection respiratoire qui dépend d’un joint facial
étanche avant l’utilisation initiale sur le lieu de travail (appareils respiratoires à ajustement serré).
Des tests d’ajustement doivent être effectués pour chaque taille et modèle d’appareil respiratoire
utilisé par l’employé.
• Lorsqu’un changement dans le milieu de travail pourrait avoir une incidence sur
l’utilisation de l’appareil respiratoire; et/ou
• Sur une base annuelle récurrente telle que fixée par la réglementation en vigueur.
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NORME DE PROTECTION DES VOIES No de la version : 1.0
RESPIRATOIRES Date de la version : 2019-03-30
Les tests d’ajustement doivent être quantitatifs (méthode privilégiée) et les procédures de test
d’ajustement doivent être effectuées par une personne formée qui doit suivre les procédures
énoncées dans les règlements applicables (CSA Z94.4 annexe B, OSHA appendice A).
Lorsque les appareils respiratoires utilisés pour les tests d’ajustement ne sont pas assignés
individuellement, le nettoyage et la désinfection de ceux-ci doivent être effectués avant la
prochaine utilisation.
6.4 UTILISAT
ION D’UN
APPAREI
L
RESPIRA
TOIRE
Lorsqu’il existe un danger atmosphérique ou qu’il est possible qu’il existe un danger
atmosphérique :
• Le contrôle continu de la zone de travail doit être exécuté de manière à ce que les
conditions atmosphériques ne changent pas. Si les conditions atmosphériques changent
de manière importante, l’évaluation des risques doit être mise à jour et des contrôles
supplémentaires doivent être mis en place, y compris la réévaluation du niveau d’EPR
utilisé conformément à l’annexe 1.
• La surveillance doit être appropriée selon les conditions de travail et le degré d’exposition
ou de stress du travailleur. S’il existe un changement dans les conditions ou le degré
d’exposition du travailleur dans la zone de travail qui peut avoir une incidence sur
l’efficacité du respirateur, le superviseur du site doit évaluer de nouveau l’efficacité
continue du respirateur.
• Quitter la zone d’utilisation de l’appareil respiratoire si des vapeurs ou des gaz sont
détectés, ou s’il y a des changements dans la résistance respiratoire ou une fuite de
l’élément facial,
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NORME DE PROTECTION DES VOIES No de la version : 1.0
RESPIRATOIRES Date de la version : 2019-03-30
• S’assurer que l’EPR partagé est désinfecté après chaque usage personnel,
• Une cartouche a été utilisée pour évacuer quand les degrés de H 2 S sont supérieurs (>) à
10 ppm,
• Il y a un problème d’odeur,
• Les cartouches avec vapeurs organiques de gaz acide ont été utilisées continuellement
pendant 10 heures ou au bout de 30 jours d’utilisation, selon la première éventualité,
• L’évaluation des dangers détermine que les cartouches doivent être remplacées.
Si les environnements contiennent des aérosols à huile, le travailleur doit remplacer le filtre
résistant à l’huile (filtre à aérosol de type P tel que le « P100 ») après un total de 40 heures
d’utilisation ou 30 jours d’utilisation, selon la première éventualité.
Tous les appareils respiratoires APRA (appareils respiratoires autonomes) doivent être de type à
pression positive.
Les travailleurs portant un appareil APRA ou RAA avec une trousse d’évacuation doivent :
• Avoir reçu une formation adéquate (au minimum, les exigences en matière de formation
sont énoncées dans la matrice de formation d’Enbridge) et avoir subi des tests
d’ajustement avant d’utiliser l’équipement;
• Quitter la zone dont l’atmosphère est dangereuse quand l’alarme sonne ou quand il reste
20 à 25 % du temps de fonctionnement (APRA); et
• Garder le masque quand ils sont dans la zone contenant l’atmosphère dangereuse.
Les travailleurs utilisant les systèmes d’air fournis doivent avoir une bouteille afin de s’assurer
que l’air respirable est constamment fourni aux travailleurs quand ils utilisent l’adduction d’air.
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NORME DE PROTECTION DES VOIES No de la version : 1.0
RESPIRATOIRES Date de la version : 2019-03-30
La qualité de l’air des systèmes respiratoires à air comprimé doit répondre à des exigences
réglementaires supplémentaires. Voir l’annexe 11.2 pour de plus amples renseignements.
6.5 ENTRETI
EN ET
SOINS
DES
APPAREI
LS
RESPIRA
TOIRES
6.5.1 NETTOYAGE
Les employés doivent nettoyer et désinfecter leurs appareils respiratoires après chaque utilisation
conformément aux recommandations du fabricant.
6.5.2 STOCKAGE
Tous les appareils respiratoires doivent être rangés de façon à les protéger contre les
dommages, la contamination, la poussière, la lumière du soleil, les températures extrêmes,
l’humidité excessive et les produits chimiques nocifs.
6.5.3 INSPECTION
Tous les appareils respiratoires doivent être inspectés avant l’utilisation et pendant le nettoyage.
Tous les appareils respiratoires destinés à un usage en situation d’urgence doivent être inspectés
tous les mois ou conformément aux recommandations du fabricant, et leur bon fonctionnement
doit être vérifié avant et après chaque utilisation.
Les travailleurs doivent inspecter et consigner chaque mois les informations concernant les
trousses d’évacuation APRA et RAA. L’inspection et les informations doivent comprendre
l’étiquetage de chaque appareil respiratoire ou sac de rangement avec :
• La date d’inspection,
Tous les dossiers d’inspection documentés requis doivent être conservés sur le site pendant un
an.
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NORME DE PROTECTION DES VOIES No de la version : 1.0
RESPIRATOIRES Date de la version : 2019-03-30
Reportez-vous aux plans de cours et aux matrices de formation de santé et de sécurité pour plus
d’informations et pour les exigences en matière de réaccréditation des formations.
Par la suite, la formation doit être suivie initialement et annuellement pour tous les employés
tenus d’utiliser des appareils respiratoires dans le cadre de leurs tâches. La formation doit
comprendre au minimum les éléments suivants :
Les examens techniques doivent encourager les commentaires des employés sur le terrain
n’appartenant pas à la direction, afin d’assurer l’efficacité de la norme.
10.0 RÉFÉRENCES
OSHA 1910.134 Protection des voies respiratoires
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RESPIRATOIRES Date de la version : 2019-03-30
11.0 ANNEXE
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NORME DE PROTECTION DES VOIES No de la version : 1.0
RESPIRATOIRES Date de la version : 2019-03-30
L’air respirable comprimé doit être analysé sous forme d’échantillon selon les normes
industrielles et la réglementation en vigueur. Les résultats de l’analyse de la qualité de l’air
doivent être disponibles. Les systèmes et l’air respirable comprimé doivent être vérifiés et
entretenus conformément aux spécifications du fabricant, de la réglementation en vigueur et des
normes industrielles. L’enregistrement écrit des résultats d’analyse, des inspections et de la
maintenance doit être gardé selon les termes de la politique de conservation des données.
Les niveaux de monoxyde de carbone doivent être contrôlés en permanence avec un système de
surveillance en ligne pour les systèmes à air respirable comprimé utilisant des compresseurs
lubrifiés. Ce système de surveillance en ligne se compose :
La surveillance du monoxyde de carbone en ligne n’est pas requise pour les systèmes d’air
ambiant ou les systèmes d’air respirable comprimé comprenant des cylindres d’air respirable
comprimé qui ont été remplis conformément à la réglementation en vigueur.
Si des systèmes à air ambiant sont utilisés dans un environnement où du CO pourrait être
introduit à l’extérieur du système (moteurs en marche à proximité, etc.), l’air ambiant doit être
testé au moins deux fois par jour à proximité de l’entrée d’air et lorsque les conditions
environnementales ou les tâches changent.
Les compresseurs d’air lubrifiés utilisés comme composant d’un système d’air respirable
comprimé doivent :
• Avoir un système à sécurité intégrée qui active les alarmes audibles et visuelles, arrête le
compresseur et empêche le redémarrage automatique quand la pression de l’huile du
compresseur est faible ou que la température est élevée,
Information interne
NORME DE PROTECTION DES VOIES No de la version : 1.0
RESPIRATOIRES Date de la version : 2019-03-30
• Utiliser les huiles pour les applications d’air respirable qui sont recommandées par les
fabricants de compresseurs et d’huile.
L’admission d’air du système d’air respirable comprimé doit être placée et installée conformément
aux spécifications du fabricant et conçue pour minimiser l’entrée des contaminants. La
surveillance atmosphérique de la zone de travail peut être requise pour s’assurer que les
contaminants atmosphériques n’arrivent pas dans le système d’air respirable comprimé.
Les raccords d’air respirable doivent être incompatibles avec les sorties pour l’air du chantier non
respirable ou les autres systèmes de gaz.
Les cylindres APRA en acier et aluminium et les cylindres de la trousse d’évacuation d’urgence
doivent être testés tous les cinq ans par un prestataire de service qualifié pour vérifier le système
hydrostatique. Tous les autres cylindres (ex. carbone et fibre de verre) doivent être testés tous
les trois ans par un prestataire de service qualifié pour vérifier le système hydrostatique. Le
fonctionnement de chaque APRA doit être testé conformément aux directives du fabricant.
Les employés d’Enbridge peuvent consulter la procédure Remplissage de cylindres d’air avec
système en cascade dans le Livre 3 du GEE, pour remplir les APRA et les trousses d’urgence.
Les cylindres de l’équipement d’adduction d’air doivent être équipés d’un régulateur de réduction
de pression pour contrôler la pression en dessous de 1380 kPa (200 psi).
• Être des tuyaux certifiés et conformes, tels qu’évalués et fournis par le fabricant,
• Avoir en tout temps des raccords rapides entièrement fonctionnels avec des dispositifs
d’arrêt à double action (l’utilisation de dispositifs d’arrêt à action simple n’est pas
permise), et
Information interne
NORME DE PROTECTION DES VOIES No de la version : 1.0
RESPIRATOIRES Date de la version : 2019-03-30
Information interne
NORME DE PROTECTION DES VOIES No de la version : 1.0
RESPIRATOIRES Date de la version : 2019-03-30
<Fin du document>
Information interne
Norme
Droit de refuser
d’exécuter un travail
dangereux
Information interne
NORME EN MATIÈRE DE DROIT DE REFUSER D’EXÉCUTER UN TRAVAIL
No de la version : 1.1
DANGEREUX Date de la version :2019-10-31
Information interne
NORME EN MATIÈRE DE DROIT DE REFUSER D’EXÉCUTER UN TRAVAIL
No de la version : 1.1
DANGEREUX Date de la version :2019-10-31
Information interne
NORME EN MATIÈRE DE DROIT DE
No de la version : 1.1
REFUSER D’EXÉCUTER UN TRAVAIL
Date de la version :2019-10-31
DANGEREUX
1.0 OBJECTIF
Le but de cette norme est de s’assurer que les employés comprennent qu’ils ont le droit de refuser
d’exercer un travail dangereux et de fournir aux dirigeants un processus défini à suivre dans le cas
où un employé démontre qu’il a des raisons de croire qu’un risque, qu’une condition ou que l’activité
sur le chantier est une menace imminente et immédiate pour la vie et la santé.
2.0 PORTÉE
Cette norme s’applique aux opérations LP (oléoducs) et aux projets réalisés pour les LP.
Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les exigences relatives à la santé et la
sécurité d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant a
une norme ou une politique de santé et de sécurité substantiellement différente de celle d’Enbridge,
il doit respecter les exigences les plus strictes. Les entrepreneurs et les sous-traitants sont toujours
tenus de se conformer aux exigences de toutes les lois applicables relatives à la présente norme.
Au cas où la norme d’un entrepreneur ou d’un sous-traitant surpasse les exigences de la présente
norme, Enbridge peut, à sa seule discrétion, choisir d’adopter la norme de l’entrepreneur ou du
sous-traitant pour tout contrat ou ordre de travail.
• Prendre la décision définitive sur l’évaluation du travail dangereux comme requis par la
norme.
• Veiller à ce que les travailleurs respectent les lois et les règlements sur la santé et sur la
sécurité au travail;
• Veiller à ce que les travailleurs comprennent leur droit et leur responsabilité de refuser
d’exécuter un travail dangereux;
• S’assurer que les travailleurs utilisent les dispositifs d’équipement de protection prescrits
en effectuant des contrôles sporadiques ou périodiques;
• Fournir aux travailleurs des instructions écrites sur les mesures et les procédures à suivre
pour faire face au risque, à la condition ou à l’activité qui constitue une menace imminente
et immédiate pour la vie et la santé;
• Prendre toutes les précautions raisonnables dans les circonstances pour la protection des
travailleurs sur le chantier; et
• Travailler en conformité avec les lois et les règlements sur la santé et la sécurité au travail;
• Connaître la présente norme et être prêts à la mettre en pratique au besoin sur le chantier;
• Signaler les risques et les dangers sur le chantier au dirigeant comme prévu par le
processus organisationnel ou les normes;
• Avertir l’organisme de réglementation approprié tel que requis par la présente norme.
dirigeant s’il entend poursuivre l’affaire en vertu de la loi applicable (COSH, OSHA ou loi
provinciale) ou en vertu d’une convention collective, le cas échéant, pour faire face au refus.
Toutefois, le libellé de l’entente doit prévoir des mesures de protection en faveur des employés qui
respectent ou dépassent la législation minimale prévue.
Après avoir été avisé que l’employé a exercé le droit de refuser d’exécuter un travail dangereux, le
dirigeant doit immédiatement enquêter sur la situation en présence de l’employé qui signale le
problème. Cependant, l’enquête est menée même si l’employé ou la personne désignée pour
représenter l’employé choisit de ne pas être présent. À ce stade, le dirigeant ne peut pas affecter
quelqu’un d’autre au travail que l’employé a refusé de faire. Un rapport écrit doit être rédigé par le
dirigeant comprenant des mesures immédiates pour contrer la condition, l’activité et/ou le risque
dangereux. Si les risques ont été éliminés efficacement et que les problèmes ont été résolus,
l’employé qui aura refusé de travailler devra reprendre le travail.
1. Un danger existe et des mesures immédiates sont prises pour protéger le ou les employés.
Si des mesures correctives sont prises et que l’employé les approuve, il reprend le travail;
ou
Si l’employé n’approuve pas la décision du directeur, l’employé doit aviser le directeur que son
refus de travailler persistera.
Après un avis réglementaire approprié, le dirigeant peut affecter l’employé à un autre travail
raisonnable. Le dirigeant ne peut affecter le travail refusé à un autre employé à moins que ce
dernier soit qualifié et avisé du refus ou des raisons du refus de travailler et que le directeur régional
ou le directeur de projet soit convaincu qu’il ne mettra pas le nouvel employé en danger.
Cependant, les employeurs ont le droit légal de prendre des mesures disciplinaires contre un
employé si l’employeur peut prouver que l’employé a délibérément abusé de son droit de refus.
Contacter l’équipe de santé et de sécurité pour plus d’informations si nécessaire.
Consulter les programmes et les grilles de formation en santé et sécurité pour obtenir de plus
amples renseignements et connaître les exigences relatives au renouvellement de la certification.
Les examens techniques doivent solliciter les commentaires des employés de terrain n’appartenant
pas à la direction afin de garantir l’efficacité de la norme.
10.0 RÉFÉRENCES
OSHA, Discrimination against Employees under OSHA Act of 1970, 1977.12
Code canadien du travail, droit de refuser d’exécuter un travail dangereux (art. 122, 128, 129, 146
et 147)
Copies non contrôlées si imprimées ou téléchargées
• S’assurer que les travailleurs utilisent • S’assurer que les travailleurs utilisent les
les dispositifs d’équipement de dispositifs d’équipement de protection
protection prescrits. prescrits en effectuant des contrôles
sporadiques ou périodiques;
<Fin du document>
Limites d’approche
sécuritaire et
accès – Lignes
électriques et sous-
stations
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NORME EN MATIÈRE DE LIMITES D’APPROCHE SÉCURITAIRES ET
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ACCÈS – LIGNES ÉLECTRIQUES ET SOUS-STATIONS Date de la version : 2019-10-31
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1.0 OBJECTIF
Le présent document sur la « Norme en matière de limites d’approche sécuritaires et
accès – Lignes électriques et aux sous-stations » donne aux employés et aux entrepreneurs les
exigences minimales leur permettant de planifier et d’effectuer des travaux à proximité des lignes
électriques aériennes et des infrastructures connexes en éliminant tout risque de contact. Il donne
également aux travailleurs non-électriciens des directives sur l’accès sécuritaire aux sous-stations.
2.0 PORTÉE
Cette norme s’applique aux opérations LP (oléoducs) et aux projets réalisés pour les LP.
Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les exigences relatives à la santé et la
sécurité d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant a
une norme ou une politique de santé et de sécurité substantiellement différente de celle d’Enbridge,
il doit respecter les exigences les plus strictes. Les entrepreneurs et les sous-traitants sont toujours
tenus de se conformer aux exigences de toutes les lois applicables relatives à la présente norme.
Au cas où la norme d’un entrepreneur ou d’un sous-traitant surpasse les exigences de la présente
norme, Enbridge peut, à sa seule discrétion, choisir d’adopter la norme de l’entrepreneur ou du
sous-traitant pour tout contrat ou ordre de travail.
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lequel doit recommander les distances de la limite d’approche sécuritaire à respecter et donner
d’autres informations nécessaires concernant la ligne électrique aérienne.
Zone de travaux électriques : une zone où les travaux électriques sont effectués par un électricien
qualifié.
Haute tension : >750 VCA pour le Canada ou >1 000 VCA pour les États-Unis.
Limite d’approche (LDA) : distances minimales par rapport aux conducteurs électriques exposés
ou aux pièces de circuit sous tension que les ouvriers doivent respecter afin d’éviter toute
exposition aux décharges électriques en cas de contournement d’arc. Cette limite comprend des
dimensions qui sont ajoutées à la distance minimale d’isolation dans l’air.
Basse tension : <750 VCA pour le Canada ou <1 000 VCA pour les États-Unis.
Distance d’approche minimale (DAM) : distances de sécurité minimales par rapport aux
conducteurs électriques exposés ou aux pièces de circuit sous tension que les ouvriers doivent
respecter afin d’éviter toute exposition aux décharges électriques en cas de contournement d’arc.
Cette limite comprend des dimensions qui sont ajoutées à la distance minimale d’isolation dans
l’air.
Équipement mobile : des véhicules conduits par des opérateurs autres que des véhicules de
transport normaux (par exemple, voitures, camions), utilisés pour effectuer des travaux sur un
chantier, qu’ils soient alimentés par l’électricité, l’essence, le gaz naturel comprimé, le diesel ou le
propane. Cela comprend, sans s’y limiter, les remorques pour tracteurs, les chariots élévateurs,
les chargeurs frontaux, les véhicules à chenilles, les grues, les camions à benne basculante, etc.
Travailleur non-électricien (TNE) : toute personne qui ne répond pas aux critères d’un électricien
qualifié.
Qualifié : personne qui détient un baccalauréat, un certificat ou un statut professionnel ou qui, par
ses connaissances, sa formation ou son expérience, a démontré ses compétences en matière de
résolution de problèmes liés à la question soulevée, au travail ou au projet.
Électricien qualifié (EQ) : personne qui a démontré ses compétences et ses connaissances en
matière de construction, d’utilisation et d’entretien des équipements et des installations électriques.
En fonction de la juridiction, il se peut qu’il doive être un compagnon électricien certifié.
Guetteur qualifié : un travailleur dont le rôle explicite est d’observer l’interaction d’une personne
qualifiée avec l’équipement électrique et d’avertir les opérateurs quand ils sont sur le point
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d’empiéter sur les limites d’approche ou sur la distance d’approche minimale entourant les lignes
électriques aériennes ou souterraines, les biens et les autres appareils électriques.
Limite d’approche sécuritaire : seuil établi dans toutes les directions autour d’une ligne électrique
aérienne où l’empiétement d’une partie quelconque de l’équipement, des charges, du gréement ou
des accessoires est interdit et où le personnel ne peut approcher. Sauf disposition contraire d’un
représentant du service public d’électricité, la limite d’approche sécuritaire minimale est de
10 mètres (33 pieds).
Potentiel de pas : la tension de pas entre les pieds d’une personne debout près d’un objet mis à la
terre sous tension (par exemple, une ligne d’alimentation aérienne). Cela est égal à la différence
de tension, donnée par la courbe de distribution de tension, entre deux points situés à différentes
distances de l’électrode.
Potentiel de contact : la tension de contact entre les mains d’une personne en contact avec un
objet et ses pieds. Cela est égal à la différence de tension entre l’objet et le point d’appui des pieds.
Ébrancheur d’arbres du service public : un travailleur qualifié qui se spécialise dans l’entretien et
l’enlèvement d’arbres et d’autres végétaux pour assurer le bon fonctionnement des lignes
électriques aériennes et des équipements sans interférence.
• Veiller à ce que les employés, les entrepreneurs et les sous-traitants sous leur contrôle
connaissent et respectent la présente norme;
• Veiller à ce que toutes les ressources nécessaires pour mettre en œuvre efficacement la
présente norme soient facilement accessibles;
• Veiller à ce que seuls les travailleurs qualifiés soient désignés pour apporter leur soutien
à l’exécution de la présente norme si nécessaire;
• Effectuer des inspections officielles et informelles des sites ainsi que des contrôles
sporadiques et des observations relatives à la sécurité pour vérifier que la présente norme
est bien utilisée; S’assurer que les travailleurs recevront de la formation sur leurs rôles et
leurs responsabilités tels que définis dans la présente norme.
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• Examiner l’étendue des travaux, les dessins et l’évaluation des dangers pour s’assurer que
les dangers potentiels du site sont décelés et éliminés comme prévu avant le début des
travaux;
• Veiller à ce que l’équipement mobile dispose d’un autocollant d’avertissement visible relatif
au contact électrique dans la cabine/aux commandes;
• Établir et confirmer avec le guetteur qualifié les signaux de main reconnaissables qui
seront utilisés pendant les travaux.
• Responsable de l’arrêt des travaux en cas d’empiétement sur les distances de la limite
d’approche sécuritaire ou si des situations dangereuses sont décelées;
• Porter un gilet de haute visibilité, un harnais, des marquages ou utiliser toute autre
méthode leur permettant de se distinguer des autres travailleurs.
• Élaborer leurs propres politiques et procédures en matière d’empiétement sur les lignes
électriques en intégrant toutes les exigences réglementaires applicables et les exigences
énoncées dans la présente norme;
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• Veiller à ce que les exigences de la présente norme se retrouvent dans les exigences
relatives au projet de leur plan de sécurité spécifique au site (SSSP);
• S’assurer que les travailleurs recevront de la formation sur leurs rôles et leurs
responsabilités tels que définis dans la présente norme.
• Fournir des conseils, du soutien et de l’aide en temps opportun aux dirigeants et aux
entrepreneurs en ce qui concerne la mise en œuvre de la présente norme;
• Veiller à ce que les pratiques de travail comprises dans la présente norme respectent ou
dépassent les exigences législatives imposées par la juridiction où les travaux sont
effectués;
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Avant d’effectuer une perturbation du sol, il est impératif que des vérifications soient faites afin de
s’assurer que les installations enfouies telles que les câbles électriques ou à fibres optiques sont
clairement localisées avant le début des travaux. Passer en revue la norme en matière de
perturbation du sol afin d’obtenir des directives supplémentaires applicables à la planification des
travaux.
Avant le début des travaux, effectuer une évaluation des dangers et examiner la zone de travail
afin de déceler les dangers et de définir les distances de la limite d’approche sécuritaire par rapport
aux lignes électriques aériennes et aux systèmes aériens des sous-stations à haute tension,
comme mentionnées dans le tableau 1 de la section 6.2 et qu’il n’y a pas d’empiétement sur les
limites d’approche.
Les travaux autour des lignes électriques aériennes ou des systèmes aériens des sous-stations à
haute tension doivent être effectués uniquement avec la lumière du jour ou un éclairage artificiel
adéquat. En cas de mauvaises conditions de visibilité (par exemple, lors de pluie, neige, brouillard),
il se peut qu’il faille apporter des modifications aux travaux et empêcher leur poursuite.
L’on présumera que les lignes électriques aériennes ou les systèmes aériens des sous-stations à
haute tension sont alimentés à moins que la compagnie du service public d’électricité ne confirme
que la ligne électrique aérienne a été, et continue d’être, hors tension et visiblement reliée à la terre
sur le chantier. Le matériel ne sera pas déchargé et stocké sous les lignes électriques aériennes
ni à proximité de ces dernières. Les zones situées dans les gares de triage, les installations de
stockage ou les droits de passage à proximité des lignes électriques aériennes ou des systèmes
aériens des sous-stations à haute tension, qui peuvent être utilisées par inadvertance comme lieu
de stockage, seront entourées d’un cordon avec toute la signalisation nécessaire pour prévenir du
danger.
Les câbles stabilisateurs éventuellement utilisés doivent être fabriqués en matériaux non
conducteurs tels que la corde sèche.
6.1 PLANIFICATION
La planification des travaux portant particulièrement sur l’élimination des risques électriques liés
aux lignes aériennes ou aux systèmes aériens des sous-stations à haute tension est un élément
essentiel pour éliminer le potentiel de proximité ou de contact avec une ligne électrique aérienne
sous tension ou avec les systèmes aériens d’une sous-station à haute tension. Les meilleures
pratiques de mise en œuvre avant l’exécution des travaux doivent :
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• Déterminer toutes les lignes électriques aériennes ou tous les systèmes aériens des sous-
stations à haute tension en examinant les dessins et en effectuant des visites sur place
ainsi que des évaluations approfondies du site/de la zone avant toute activité de travail.
Cela comprend :
• Marquer les emplacements des lignes électriques aériennes sur les plans et les dessins,
le cas échéant;
• Aviser les compagnies du service public d’électricité (le cas échéant), avec un préavis d’au
moins 72 heures si l’équipement mobile doit être manœuvré dans la limite d’approche
sécuritaire d’une ligne électrique aérienne ou des systèmes aériens d’une sous-station à
haute tension lors des travaux. Un délai plus long peut-être nécessaire en cas
d’intervention de la compagnie du service public d’électricité sur place. Il convient d’obtenir
des conseils de la compagnie du service public d’électricité pour :
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hauteur du passage sera marquée sur des piquets d’arpentage à l’emplacement du passage ou
par d’autres moyens comparables pour assurer la communication.
Les besoins en ressources devront être planifiés et peuvent inclure du personnel supplémentaire,
des panneaux de signalisation, des cordes non conductrices et des poteaux de protection
(« poteaux de but »), des dispositifs de communication appropriés que le guetteur qualifié et le
représentant de la compagnie du service public d’électricité utiliseront.
Déterminer tous les dangers et toutes les mesures de contrôle des dangers applicables, les
documenter et communiquer à ce propos. S’assurer qu’une copie de l’évaluation des dangers est
mise à disposition sur le site. Les dangers devraient prendre en considération :
• Déblais;
• Flèches de grues;
• Conditions météorologiques telles que glace, chaleur extrême, etc. pouvant avoir un
impact sur les lignes électriques.
La signalisation et les barrières sont requises si une ligne électrique aérienne empiète sur le
chantier proposé ou passe parallèlement à ce dernier et s’il existe un risque que tout équipement
mobile empiète sur la limite d’approche sécuritaire et entre dans la zone de danger.
Évaluer les endroits de passage sur le terrain qui peuvent pousser un équipement mobile ou un
composant à zigzaguer ou à avoir de petites secousses augmentant ainsi la probabilité
d’empiétement sur la limite d’approche sécuritaire ou de contact avec la ligne électrique aérienne.
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Remarque : L’approche de tout équipement à moins de 3 m (10 pi) est interdite en toutes
circonstances.
Limites d'approche
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Pour les travaux dans les limites de la zone de danger de 6 m (20 pi) de la limite d’approche
sécuritaire des lignes électriques aériennes (voir figure 1.0), suivre ces exigences :
• Les orientations du site, les réunions préalables aux travaux et les réunions quotidiennes
qui discutent :
• Un guetteur qualifié doit être posté sur place lorsque des travailleurs ou des équipements
empiètent sur la zone de danger et sont à proximité de la distance de la limite d’approche
sécuritaire.
• Les conducteurs de camions de livraison doivent être mis au courant de toutes les lignes
électriques aériennes présentes et un guetteur qualifié doit aider aux opérations de
chargement ou de déchargement (au besoin, les autres conducteurs de véhicules doivent
aussi être mis au courant, par exemple, les véhicules hauts);
• Les véhicules de livraison ou autres qui ont déchargé leur matériel (par exemple, camions
à benne) ne doivent pas être autorisés à quitter le lieu de travail jusqu’à ce que la flèche,
l’élévateur ou la benne soit descendu et fixé de façon sécuritaire;
• Les véhicules avec des charges supérieures à 4,5 m (14 pi) doivent suivre les procédures
spécifiques élaborées par Enbridge ou par l’entrepreneur afin de respecter les
dégagements de travail sécuritaires lors des transits en dessous des lignes électriques
aériennes (voir la section 12.3);
• Si les tensions des lignes aériennes sont inconnues, la compagnie du service public
d’électricité doit déterminer les tensions et confirmer la distance de la limite d’approche
sécuritaire; jusqu’à confirmation, une distance minimale de 10 m (33 pi) doit être
maintenue.
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Ne jamais essayer de jeter les sangles de reliure sur une charge près des lignes électriques
aériennes, car il existe un risque de contact involontaire avec la ligne électrique aérienne sous
tension.
S’assurer que l’équipement transporté ou opéré, incluant les matériaux ou les arbres agrippés par
une pièce d’équipement, reste en dehors de la limite d’approche sécuritaire et hors de portée de
tous les haubans de soutien des pylônes ou des poteaux.
Utiliser un guetteur qualifié dans les zones où il y a une probabilité d’empiéter sur les distances de
la limite d’approche sécuritaire.
Les lignes téléphoniques et les câbles à fibres optiques n’ont aucune limite d’approche sécuritaire;
toutefois, il se peut que l’utilisation d’un guetteur qualifié soit nécessaire dans les zones où
l’équipement ou le matériel manipulé peut entrer en contact avec une ligne téléphonique ou les
câbles à fibres optiques.
Lorsqu’il est déterminé que la hauteur de l’équipement sur une remorque surbaissée se situe dans
la distance de la limite d’approche sécuritaire, l’équipement doit être soit :
• Déchargé pour passer sous les lignes électriques aériennes, puis rechargé; soit
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Exemple de zone dangereuse entre des équipements et de distances de la limite d’approche sécuritaire à
tension connue de 300 000 – tension CA phase-terre de 350 000
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Placer les panneaux d’avertissement de chaque côté des lignes électriques aériennes bien en vue
de ceux qui se déplacent dans les deux sens, en dessous ou à côté des lignes. La hauteur
recommandée pour une meilleure visibilité est de 1,80 m (6 pi). Les panneaux d’avertissement
doivent idéalement être placés à environ 1 m (3 pi) en dehors de la limite d’approche sécuritaire
applicable, mais ils ne peuvent en aucun cas être placés à l’intérieur de la limite d’approche
sécuritaire.
Les poteaux de protection (« poteaux de but ») non conducteurs reliés par une corde non
conductrice ne doivent pas être placés plus près de la ligne d’alimentation aérienne que la limite
d’approche sécuritaire applicable. Les poteaux de protection (« poteaux de but ») ou les haubans
en métal NE SONT PAS autorisés. Une corde en polypropylène non conductrice est
recommandée, et la visibilité doit être complétée par l’attache intermittente de courts morceaux de
ruban d’arpenteur sur toute sa longueur.
Les techniques d’alerte suivantes sont utilisées pour avertir et protéger toutes les personnes contre
les dangers qui pourraient causer des blessures ou des dommages à la santé en raison d’une
décharge électrique et d’un arc électrique :
• Des panneaux de sécurité, des symboles de sécurité ou des étiquettes de prévention des
accidents sont utilisés lorsque cela est nécessaire pour avertir les employés des risques
électriques qui peuvent les mettre en danger;
• Une zone de travaux électriques sera mise en place avec une barricade qui peut inclure
l’utilisation du ruban rouge étiqueté « Danger » ou un guetteur qualifié;
• Les barricades sont utilisées conjointement avec des panneaux de sécurité là où il est
nécessaire d’empêcher ou de limiter l’accès de personnes aux zones de travail à cause de
leur exposition potentielle à des conducteurs électriques ou à des pièces de circuit sous
tension; L’utilisation de barricades conductrices est défendue lorsqu’elles risquent de
provoquer un contact électrique;
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Les machines et les équipements ne seront pas garés, alimentés, ni réparés en dessous ou à
l’intérieur de la distance de la limite d’approche sécuritaire des lignes électriques aériennes.
Les camions à benne basculante et les excavatrices sur chenilles ne doivent pas être déplacés
avec la benne soulevée/la flèche à la verticale dans la distance de la limite d’approche sécuritaire
des lignes électriques aériennes.
Les chauffeurs de camion indépendants qui livrent des matériaux sur les chantiers doivent être
avertis des lignes électriques aériennes avant le début des travaux, et un travailleur sur place ou
un employé d’entrepreneur dûment formé doit fournir de l’aide lors de l’opération de chargement
ou de déchargement. Les véhicules qui ont déchargé leur matériel ne doivent pas quitter le lieu de
travail jusqu’à ce que la flèche, l’élévateur ou la benne soit descendu et fixé de façon sécuritaire.
Un arbre situé à moins de 1,5 fois sa hauteur par rapport à la distance de la limite d’approche
sécuritaire sera abattu mécaniquement ou en utilisant des procédés mécaniques uniquement.
Aucune coupe conventionnelle à la main ne doit avoir lieu dans ce périmètre. Au cas où le terrain
ou les conditions ne permettraient pas l’utilisation d’une machine ou d’un procédé mécanique, il
faudrait avoir recours à des abatteurs spécialisés ou à des ébrancheurs d’arbres du service public
certifiés. L’utilisation de techniques de coupe spécialisées avec des crics d’abattage et/ou des
câbles ou d’autres pratiques de coupe spécialisées peut s’avérer nécessaire.
6.5.3 VÉHICULES DONT LES CHARGES DÉPASSENT UNE HAUTEUR DE 4,15 M (14 PI)
Tous les véhicules avec des charges de plus de 4,15 m (14 pi) doivent suivre des procédures
spécifiques pour maintenir les dégagements de travail sécuritaires lors des transits en dessous des
lignes électriques aériennes.
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Les procédures correspondant au déplacement de charges supérieures à 4,15 m (14 pi) ou via des
itinéraires avec des hauteurs de dégagement inférieures aux lignes électriques aériennes sont les
suivantes :
• Avant le déplacement de toute charge excédant 4,15 m (14 pi), l’opérateur responsable
et/ou le représentant du service public d’électricité doivent être avisés du déplacement de
l’équipement; Les déplacements sur les routes ou les autoroutes provinciales ou étatiques
doivent être approuvés par les autorités compétentes;
• Un électricien qualifié doit vérifier l’itinéraire prévu jusqu’au prochain emplacement avant
la relocalisation;
• Les lignes électriques aériennes et les dégagements sur le nouveau site devront être
vérifiés;
• Les lignes électriques aériennes et les câbles téléphoniques ou à fibres optiques doivent
être identifiés et des précautions extrêmes devront être prises lors du déplacement sous
les lignes électriques aériennes;
• Les dégagements des lignes électriques aériennes doivent être pris en compte et mesurés
en toute sécurité par un représentant de la compagnie du service public d’électricité avant
le transport de charges élevées.
Si la limite d’approche sécuritaire ne peut être respectée, le travail doit être arrêté jusqu’à ce qu’un
itinéraire sécurisé puisse être établi ou que les réparations ou les relocalisations nécessaires aient
été effectuées afin d’obtenir un dégagement de travail sécuritaire.
3. Utiliser du ruban rouge étiqueté « Danger » et d’autres barricades pour s’assurer que la
circulation des véhicules ne peut empiéter sur les fils tombés ou bas;
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7. Si une personne est électrocutée, ne toucher ni la personne ni toute chose en contact avec
elle; La récupération de la victime se fera lorsque tous les dangers auront été éliminés et
après vérification du représentant de la compagnie du service public d’électricité;
8. Si des conducteurs sous tension entrent en contact avec un véhicule, éteindre le véhicule
et rester à l’intérieur en attendant les secours; S’il devient nécessaire de sortir du véhicule
en raison de fumée, de feu ou d’un autre danger, il faut sauter net hors du véhicule sans
le toucher et en atterrissant sur les deux pieds, puis s’éloigner en traînant des pieds ou en
faisant des sauts de lapin jusqu’à 10 m (33 pi) ou plus du véhicule; Ne pas retourner au
véhicule ou ne permettre à personne d’autre de retourner au véhicule pour une quelconque
raison, jusqu’à ce que le représentant de la compagnie du service public d’électricité ait
dégagé la ligne électrique aérienne du véhicule et ait confirmé que le véhicule n’est plus
en contact avec les lignes électriques aériennes;
9. Mettre en quarantaine pendant 48 heures les véhicules munis de pneus en caoutchouc qui
ont été en contact avec des lignes alimentées (pour remédier au risque de pyrolyse des
pneus).
• Les matériaux, outils et équipements interdits ne doivent pas entrer dans la sous-station;
• Inventorier tous les matériaux, EPI, outils et équipements qui seront apportés dans la sous-
station et utilisés pendant la tâche qui sera exécutée; À la fin de la tâche, il convient de
confirmer que tous les matériaux, EPI, outils et équipements ont bien été retirés de la sous-
station en se référant à l’inventaire;
• Dans les « conditions normales d’utilisation », l’EPI minimum à porter en entrant dans des
sous-stations à haute tension comprend les vêtements de travail ignifugés quotidiens
(pantalons/chemises et/ou combinaisons), les casques, les lunettes de sécurité avec
protections latérales, les gants et les chaussures de protection homologuées pour les
travaux électriques; En fonction des travaux qui se dérouleront dans la sous-station, il se
peut que plus d’EPI ainsi que des étiquettes des risques liés aux arcs électriques
applicables soient nécessaires; Les exigences relatives à l’EPI pour les travaux électriques
effectués par des électriciens qualifiés sont décrites dans la Norme en matière de sécurité
électrique;
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NORME EN MATIÈRE DE LIMITES
D’APPROCHE SÉCURITAIRES ET
No de la version : 1.1
ACCÈS – LIGNES ÉLECTRIQUES ET
Date de la version :2019-10-31
SOUS-STATIONS
• Les électriciens qualifiés en haute tension sont autorisés à entrer dans la sous-station;
Tout autre travailleur doit être escorté et supervisé en tout temps par l’électricien qualifié
en haute tension;
Lorsque des tâches d’entretien sont nécessaires à l’intérieur de la sous-station et qu’elles ne sont
pas des tâches relatives à l’électricité, mais plutôt à l’enlèvement de neige ou de plantes ou d’autres
tâches d’entretien similaires non électriques (par exemple, la peinture), un électricien qualifié en
haute tension doit instruire les travailleurs non-électriciens sur la limite d’approche sécuritaire et
superviser directement les travaux durant leur exécution;
Consulter les programmes et les grilles de formation en santé et sécurité pour obtenir de plus
amples renseignements et connaître les exigences relatives au renouvellement de la certification.
Les examens techniques doivent solliciter les commentaires des employés de terrain
n’appartenant pas à la direction afin de garantir l’efficacité de la norme.
10.0 RÉFÉRENCES
CAN/ULC S801
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NORME EN MATIÈRE DE LIMITES
D’APPROCHE SÉCURITAIRES ET
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ACCÈS – LIGNES ÉLECTRIQUES ET
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SOUS-STATIONS
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D’APPROCHE SÉCURITAIRES ET
No de la version : 1.1
ACCÈS – LIGNES ÉLECTRIQUES ET
Date de la version :2019-10-31
SOUS-STATIONS
6.0 Il est important que les travailleurs Il est important que les travailleurs
comprennent et reconnaissent l’importance comprennent et reconnaissent l’importance de
de la présence de lignes électriques la présence de lignes électriques aériennes ou
aériennes ou de câbles enfouis avant de câbles enfouis avant d’effectuer des travaux
d’effectuer des travaux à proximité de lignes à proximité de lignes électriques aériennes ou
électriques aériennes ou de travaux de travaux d’excavation pouvant les mettre en
d’excavation pouvant les mettre en contact contact avec des conducteurs sous tension. Il
avec des conducteurs sous tension. Il est est essentiel que les travailleurs comprennent
essentiel que les travailleurs comprennent que le fait de travailler à proximité de lignes
que le fait de travailler à proximité de lignes électriques aériennes sous tension ou de
électriques aériennes sous tension ou de systèmes aériens de sous-stations à haute
systèmes aériens de sous-stations à haute tension peut représenter un danger de mort par
tension peut représenter un danger de mort électrocution ou créer un défaut d’arc et un arc
par électrocution ou créer un défaut d’arc et électrique qui peuvent causer des brûlures. Il
un arc électrique qui peuvent causer des n’est pas nécessaire d’entrer en contact pour
brûlures. Il n’est pas nécessaire d’entrer en risquer une exposition, de ce fait, votre corps et
contact pour risquer une exposition, de ce l’équipement que vous utilisez doivent rester
fait, votre corps et l’équipement que vous en dehors des limites d’approche définies.
utilisez doivent rester en dehors des limites Dans cette optique, il convient de noter que
d’approche définies. Dans cette optique, il toutes les lignes électriques aériennes ou tous
convient de noter que toutes les lignes les systèmes aériens des sous-stations à haute
électriques aériennes ou tous les systèmes tension doivent être considérés comme
aériens des sous-stations à haute tension alimentés, sauf instructions contraires. En
doivent être considérés comme alimentés, général, si la tension de ligne est inconnue,
sauf instructions contraires. En général, si s’éloigner à au moins 7,5 10 m (25 33 pi) et
la tension de ligne est inconnue, s’éloigner communiquer avec la compagnie d’électricité
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D’APPROCHE SÉCURITAIRES ET
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ACCÈS – LIGNES ÉLECTRIQUES ET
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SOUS-STATIONS
à au moins 7,5 m (25 pi) et communiquer pour obtenir de l’aide, le cas échéant, ou avec
avec la compagnie d’électricité pour obtenir le dirigeant approprié.
de l’aide, le cas échéant, ou avec le
dirigeant approprié.
6.4 Une inspection documentée de l’état et de L’état et l’efficacité des panneaux et des
l’efficacité des panneaux et des barrières barrières doivent être documentés dans le
doit être faite par un travailleur qualifié cadre d’une inspection quotidienne effectuée
chaque jour où les travaux sont effectués par un travailleur qualifié chaque jour où des
autour des lignes électriques aériennes. travaux sont effectués autour des lignes
électriques aériennes.
<Fin du document>
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Norme
Réunion de sécurité,
réunion informelle et
causerie sécurité
Copie interne
NORME EN MATIÈRE DE RÉUNION DE SÉCURITÉ, DE RÉUNION INFORMELLE
No de la version : 1.1
ET DE CAUSERIE SÉCURITÉ Date de la version : 2019-10-31
Information interne
NORME EN MATIÈRE DE RÉUNION DE SÉCURITÉ, DE RÉUNION INFORMELLE
No de la version : 1.1
ET DE CAUSERIE SÉCURITÉ Date de la version : 2019-10-31
Information interne
NORME EN MATIÈRE DE RÉUNION
DE SÉCURITÉ, DE RÉUNION
No de la version : 1.1
INFORMELLE ET DE CAUSERIE
Date de la version : 2019-10-31
SÉCURITÉ
1.0 OBJECTIF
L’objectif de la Norme en matière de réunion de sécurité et de causerie sécurité est de définir un
processus cohérent sur la manière dont les réunions de sécurité et les causeries sécurité seront
effectuées pour tous les projets de l’unité commerciale LP et les autres projets achevés au nom de
cette dernière. La norme fournira :
• Un processus qui permet aux dirigeants de diffuser efficacement des messages de sécurité
en première ligne;
• Une meilleure pertinence des messages de sécurité avec un appel à l’action correspondant
pour les participants;
• Une meilleure assurance que les problèmes de sécurité de première ligne sont consignés,
traités, clôturés et communiqués en temps opportun; et
• Des mesures de suivi et de rétroaction pour veiller à ce que le processus soit durable et
s’améliore avec le temps.
2.0 PORTÉE
Cette norme s’applique aux opérations LP (oléoducs) et aux projets réalisés pour les LP.
Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les exigences relatives à la santé et la
sécurité d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant a
une norme ou une politique de santé et de sécurité substantiellement différente de celle d’Enbridge,
il doit respecter les exigences les plus strictes. Les entrepreneurs et les sous-traitants sont toujours
tenus de se conformer aux exigences de toutes les lois applicables relatives à la présente norme.
Au cas où la norme d’un entrepreneur ou d’un sous-traitant surpasse les exigences de la présente
norme, Enbridge peut, à sa seule discrétion, choisir d’adopter la norme de l’entrepreneur ou du
sous-traitant pour tout contrat ou ordre de travail.
Réunion informelle : utilisée de manière interchangeable avec la réunion préalable aux travaux.
Une réunion a lieu chaque jour au début de chaque quart de travail pour examiner le plan de
travail quotidien ou le permis de travail sécuritaire et les questions de santé et de sécurité
associées. Dans certains cas, une réunion informelle ou une réunion préalable aux travaux sera
effectuée avant de commencer une tâche à haut risque.
Causerie sécurité : réunion informelle axée sur des sujets de sécurité associés à un travail, un
risque, une pratique de travail sécuritaire ou un apprentissage particulier visant à faciliter les
discussions sur la santé et la sécurité sur le chantier.
• S’assurer que les réunions formelles sur la sécurité sont planifiées d’avance;
• S’assurer que le contenu proposé est opportun et pertinent dans le cadre du projet ou du
service;
• S’assurer que toutes les préoccupations en matière de sécurité sont consignées et suivies
de façon visible directement par les travailleurs de première ligne pendant la réunion de
sécurité et accessibles aux travailleurs par la suite;
• Une fois désignés, créer du contenu opportun et pertinent pour la réunion de sécurité pour
leur service;
• S’assurer que les procès-verbaux des réunions sont complétés, consignés et partagés
avec les employés et les entrepreneurs en temps opportun;
• Examiner régulièrement les registres des mesures prises lors des réunions de sécurité
pour s’assurer que les tâches de gestion par l’action sont consignées, suivies, clôturées et
communiquées en temps opportun;
• Veiller à ce que les dirigeants, les employés et les entrepreneurs démontrent des
comportements adéquats aux réunions de sécurité et aux causeries sécurité, y compris la
participation, l’engagement et le soutien;
• Fournir une rétroaction positive et un soutien aux employés qui font part de leurs
préoccupations en matière de sécurité lors des réunions de sécurité et causeries sécurité;
• Impliquer les travailleurs de première ligne pendant les causeries sécurité par des
questions et des demandes de rétroactions sur le sujet discuté; et
• Faire part des préoccupations en matière de sécurité sur le chantier lors de la réunion de
sécurité ou de la causerie sécurité;
• S’impliquer dans la conversation et les discussions au sein des réunions de sécurité et des
causeries sécurité, le cas échéant.
• Fournir des conseils, du soutien et de l’aide en temps opportun aux dirigeants, aux
employés et aux entrepreneurs en ce qui concerne la mise en œuvre de cette norme;
• Soutenir les dirigeants avec du contenu pour les réunions de sécurité et les causeries
sécurité, le cas échéant;
Les réunions préalables aux travaux ou les réunions informelles sont effectuées avant le début
d’un quart ou d’une tâche à risque élevé.
Les causeries sécurité seront effectuées régulièrement comme il sera jugé nécessaire par le
dirigeant ou selon les directives de la région ou du projet.
• Moment sécurité;
La sécurité concerne l’examen du registre des mesures et le point à l’ordre du jour de la nouvelle
activité est l’occasion pour les employés et les entrepreneurs de faire part de leurs préoccupations
en matière de sécurité qui doivent être discutées et réglées. Le registre des mesures suit l’état de
chacune de ces préoccupations mentionnées jusqu’à y avoir répondu. Les réunions de sécurité
doivent donner suffisamment de temps aux travailleurs de première ligne pour présenter les
problèmes de sécurité au(x) dirigeant(s) et pour recevoir une mise à jour sur l’état des mesures
précédemment consignées. Il incombe au(x) dirigeant(s) de s’assurer que toutes les
préoccupations en matière de sécurité sont consignées et suivies de façon visible directement par
les travailleurs de première ligne pendant la réunion de sécurité et accessibles aux travailleurs par
la suite. C’est aussi la responsabilité du ou des dirigeants de s’assurer que les préoccupations sont
traitées en temps opportun.
Les tendances sectorielles permettent d’examiner les leçons tirées des événements, en fonction
des indicateurs avancés et retardés, ainsi que des exigences relatives à l’appel à l’action propres
à la région ou au projet. Cela peut également inclure des informations et des données provenant
d’autres régions ou projets qui sont applicables et appropriées à l’examen. Cette partie de l’ordre
du jour doit seulement être incluse si appropriée ou applicable au public. Pour plus d’informations,
consulter la Norme en matière de leçons tirées de l’événement.
Les présentations sur les sujets liés à la sécurité et les autres connexes qui figurent à l’ordre du
jour comprennent des examens trimestriels des cartes de pointage, des alertes de sécurité
externes, des examens des messages de sécurité de la direction, un examen des modifications
proposées aux normes de sécurité et d’autres documents relatifs à la sécurité. Encore une fois,
cette partie de l’ordre du jour doit seulement être incluse si appropriée ou applicable à l’auditoire
et approuvée par le dirigeant concerné.
Pour plus d’informations sur les possibilités d’améliorer les réunions de sécurité, consulter l’annexe
de cette norme.
Les types de travail suivants doivent comprendre une réunion préalable aux travaux avec les
travailleurs impliqués dans la tâche, ceci afin de discuter des risques spécifiques au travail :
• La perturbation du sol;
• Le ramonage;
• Les raccordements; et
Les réunions préalables aux travaux doivent inclure tous les groupes de travail impliqués dans la
planification et l’exécution des travaux. Par exemple, si le service des opérations a procédé au
verrouillage pour des travaux EP (entretien des pipelines), il doit assister à la réunion préalable aux
travaux pour passer en revue le verrouillage.
Sur une base quotidienne, au début de chaque quart de travail, un « briefing » (réunion informelle)
sur la sécurité doit être effectué pour passer en revue le permis de travail du jour et les questions
de santé et sécurité associées à ces travaux ou, dans certains cas, avant une tâche à haut risque
particulière.
Les dirigeants peuvent choisir d’utiliser les questions suivantes pour engager la conversation
pendant les réunions préalables aux travaux ou les réunions informelles :
1. Quelles sont les tâches les plus risquées dans le travail ou par rapport aux permis
aujourd’hui?
3. Comment allons-nous gérer ces risques lorsque nous complétons notre EDT sur le
chantier?
5. Quelles ont été les leçons et les informations pertinentes au dernier quart de travail ou
la dernière fois que cette tâche a été effectuée?
Les exemples de sujets qui pourraient être couverts dans une causerie sécurité incluent :
• Un document applicable sur les leçons apprises de l’événement (voir la Norme en matière
de leçons tirées de l’événement);
• Une évaluation du niveau de danger du terrain réalisée récemment par l’équipe fournissant
des rétroactions positives et des occasions d’amélioration continue;
• Un exemple d’une excellente observation sur la sécurité qui a été récemment soumise par
un membre de l’équipe;
• Les résultats des tendances relatives aux observations sur la sécurité, lorsqu’ils sont
disponibles;
• Une discussion sur un récent exercice d’intervention d’urgence qui a été réalisé par
l’équipe;
• L’examen d’une causerie sécurité sur un sujet de sécurité particulier développé par le
service de santé et de sécurité. Voir eLink pour accéder à la bibliothèque.
Copies non contrôlées si imprimées ou téléchargées
Quelle que soit la causerie sécurité choisie par le dirigeant, plusieurs éléments obligatoires doivent
être respectés :
• Les discussions de causeries sécurité ou les informations fournies doivent être liées à la
sécurité;
• Il y a un appel à l’action pour que les travailleurs établissent les informations fournies au
sein du prochain travail.
Pour plus d’informations sur les possibilités d’améliorer les causeries sécurité, consulter l’annexe
de cette norme.
Les exigences relatives à la présence aux réunions sur la sécurité et les causeries sécurité pour
les dirigeants seront fixées selon la région et le projet.
Consulter les programmes et les grilles de formation en santé et sécurité pour obtenir de plus
amples renseignements et connaître les exigences relatives au renouvellement de la certification.
Les examens techniques doivent solliciter les commentaires des employés de terrain
n’appartenant pas à la direction afin de garantir l’efficacité de la norme.
10.0 RÉFÉRENCES
Copies non contrôlées si imprimées ou téléchargées
11.0 ANNEXE
11.1 MEILLEURES PRATIQUES POUR LES RÉUNIONS SUR LA SÉCURITÉ – POSSIBILITÉS
D’AMÉLIORATION
Les rétroactions sur la performance du dirigeant ou de l’intervenant doivent être saisies comme
une occasion d’encadrer, en gardant à l’esprit que la capacité de prendre la parole en public n’est
pas donnée à tout le monde, et que tous les intervenants n’ont pas été correctement formés. Les
rétroactions sur la performance de l’intervenant doivent correspondre à son niveau d’expérience.
Les salles ainsi que l’accès à un ordinateur pour la préparation peuvent avoir un impact négatif sur
la prestation et le résultat de la réunion.
Préparation et contenu : Un temps de préparation minimum précède la lecture qui, à son tour,
amène le public à comprendre la valeur que l’intervenant (et son dirigeant) accorde aux sujets
abordés.
1. Est-ce que le choix du moment convenait? (jour de la semaine/quart, matin/après-midi)
a. Est-ce que les travailleurs se concentrent sur l’heure du dîner ou sur les
pauses, ou craignent de manquer l’autobus à la fin de la journée?
b. Est-ce que l’intervenant passe vite sur l’ordre du jour pour attaquer les
sujets?
2. L’ordre du jour est-il clair et logique?
a. Y avait-il un ordre du jour à suivre?
b. Est-ce que l’ordre du jour rend les sujets/conversations fluides?
3. Le contenu était-il pertinent au secteur et au public?
Prestation : L’intention de cette section est de voir si une partie de le présentation est distrayante
(faisant ainsi décrocher l’auditoire).
Copies non contrôlées si imprimées ou téléchargées
Préparation et contenu :
6. D’autres observations?
i. Les membres de la direction ont-ils participé (directeur et supérieur),
démontrant un leadership visible?
ii. Y a-t-il eu d’autres invités, par exemple, un représentant de la sécurité, un
spécialiste de la sécurité et de l’environnement, de l’hygiène industrielle pour
assister le dirigeant?
7. Est-ce qu’une partie de la conversation mérite d’être partagée en dehors de l’unité
commerciale?
8. Recommandations d’amélioration?
i. Que peut-on faire de mieux, ajouter ou supprimer pour rendre la causerie
sécurité plus pertinente ou plus efficace pour commencer le quart avec le
bon objectif?
9. La réunion était-elle trop longue ou trop courte?
i. La réunion s’est-elle éternisée ou s’est-elle déroulée trop vite?
ii. Le temps alloué à chaque partie était-il suffisant?
10. L’auditoire était-il attentif?
i. Les membres de l’auditoire sont-ils restés impliqués (sans conversation
parallèle)?
ii. Y a-t-il eu utilisation de téléphone portable?
iii. Des discussions entre les auditeurs?
<Fin du document>
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NORME RELATIVE AUX OBSERVATIONS SUR LA SÉCURITÉ Date de la version : 2019-03-30
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1.0 OBJECTIF
La norme relative aux observations sur la sécurité est une approche proactive pour engager le
personnel, en mettant l’accent sur le renforcement positif des comportements sécuritaires, en
discutant et en corrigeant les comportements dangereux, en obtenant une entente pour changer les
comportements à risques, et en favorisant la communication bilatérale.
2.0 PORTÉE
Cette norme s’applique à tous les employés de LP et MP.
Les entrepreneurs et sous-traitants doivent respecter les exigences en matière de santé et de sécurité
d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant a une norme ou
une politique de santé et sécurité substantiellement différente d’Enbridge, l’entrepreneur/le sous-
traitant doit suivre l’exigence la plus stricte. Les entrepreneurs et les sous-traitants sont toujours tenus
de respecter les exigences de toutes les lois applicables liées à cette norme.
Au cas où la norme d’un entrepreneur ou d’un sous-traitant surpasse les exigences de la présente
norme, Enbridge peut, à sa seule discrétion, choisir d’adopter la norme de l’entrepreneur ou du sous-
traitant pour tout contrat ou ordre de travail.
3.0 PRÉREQUIS
Norme relative au leadership en action
• Examiner les observations relatives à la sécurité, établies par les rapports directs;
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NORME RELATIVE AUX OBSERVATIONS SUR LA SÉCURITÉ Date de la version : 2019-03-30
• Compléter le processus d’observation sur la sécurité en veillant à la saisie des données dans
EnCompass;
• S’assurer que l’observation complétée répond à la définition d’une observation de qualité sur
la sécurité telle que définie ici; et
• S’assurer que les leçons pertinentes tirées des observations sur la sécurité et les tendances
pouvant en résulter sont passées en revue et partagées avec l’équipe.
L’observateur doit:
• Planifier des observations concernant la sécurité sur les sites d’Enbridge ou chercher
activement des occasions de faire des observations sur la sécurité ad hoc;
• Entrer les données d’observation sur la sécurité dans EnCompass ou sur une fiche
d’observation sur la sécurité; et
• Le cas échéant, entrer la mesure de suivi dans EnCompass ou les documents de projet.
• Fournir des conseils, du soutien et de l’aide en temps opportun aux dirigeants et aux
entrepreneurs en ce qui concerne la mise en œuvre de cette norme; et
• Vérifier la qualité des observations soumises sur la sécurité et faire rapport des constatations
aux dirigeants, s’il y a lieu.
• Établir des rapports et fournir des mesures sur le processus d’observation sur la sécurité, au
besoin.
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NORME RELATIVE AUX OBSERVATIONS SUR LA SÉCURITÉ Date de la version : 2019-03-30
Ad hoc : observations sur la sécurité ad hoc qui sont faites et envers lesquelles des mesures sont
prises de façon spontanée. Elles ne sont pas planifiées et peuvent entraîner des observations sur les
comportements à la fois sécuritaires ou à risques.
Les deux types d’observations sur la sécurité doivent être complétés conformément au processus
d’observation sur la sécurité décrit à l’annexe A.
2. Commenter : Parler à la personne observée et commenter ce qui a été observé. Ne pas oublier
d’utiliser les valeurs fondamentales d’intégrité, de sécurité et de respect d’Enbridge pour
structurer votre conversation.
3. Discuter : La conversation à deux autour des observations sur la sécurité avec la personne
observée est la partie la plus importante du processus.
4. Parvenir à un accord :
*Remarque : Intervenir et arrêter le travail chaque fois qu’un danger imminent ou qu’un risque
d’incendie est présent.
Si un comportement à risque ne peut pas être corrigé avec une action immédiate, une mesure de
suivi doit être créée et suivie jusqu’à la fin dans Encompass.
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NORME RELATIVE AUX OBSERVATIONS SUR LA SÉCURITÉ Date de la version : 2019-03-30
outil établira les critères permettant aux évaluateurs d’évaluer l’observation effectuée sur la
sécurité et de mettre en évidence les possibilités d’amélioration.
Les informations issues du suivi et des tendances doivent être partagées avec le personnel, le
cas échéant. Pour plus d’informations, se reporter à la rubrique Norme relative aux réunions
d’information en santé et sécurité.
Ordinateur
Les examens techniques doivent encourager les commentaires des employés sur le terrain
n’appartenant pas à la direction afin d’assurer l’efficacité de la norme.
10.0 RÉFÉRENCES
N'est pas applicableAnnexe
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NORME RELATIVE AUX OBSERVATIONS SUR LA SÉCURITÉ Date de la version : 2019-03-30
12.0 ANNEXE A
Flux de travail relatif aux observations sur la sécurité
o
Étape n Étape Description de l’étape
1 Observer les tâches de Observateur :
travail (planifiées ou ad S’assurer que le travailleur est au courant de l’observation.
hoc). Observer tous les aspects du travail effectué par la personne observée. Se
concentrer sur les comportements (sécuritaires et à risques)
2 Commenter la tâche Observateur :
Parler à la personne observée et commenter ce qui a été observé. Ne pas oublier
d’utiliser les valeurs fondamentales d’Enbridge, soit la sécurité, l’intégrité et le
respect, pour structurer la conversation.
Poser des questions, identifier les comportements sécuritaires ou à risques. Offrir
des services d’encadrement si nécessaire.
3 Discuter de Personne observée :
l’observation avec Tenir compte des rétroactions, répondre aux questions, offrir un aperçu du travail
l’observateur effectué.
4 Parvenir à un accord Observateur :
Comportement sécuritaire observé : Améliorer le comportement observé et
renforcer l’engagement de la personne observé à continuer à travailler en toute
sécurité.
Comportement à risque observé : Encourager la personne à cesser son
comportement à risque et à accepter les mesures pour améliorer sa sécurité
maintenant et à l’avenir.
5 Discussion Observateur :
supplémentaire Discuter des autres possibilités d’améliorer la sécurité et demander à ce qu’elles
soient mises en œuvre.
6 Accusé de réception Observateur :
Remercier l’employé observé pour sa participation à l’observation sur la sécurité.
7 Saisir les détails de Observateur :
l’observation Entrer les détails de l’observation sur l’outil approprié (système EnCompass, fiche
d’observation sur la sécurité Scantron ou fiche d’observation sur la sécurité).
Noter qu’une autre personne peut saisir les données de la fiche d’observation
dans EnCompass conformément au processus régional ou du projet.
8 Détails d’observation Dirigeant :
approuvés? Examiner les détails de l’observation saisis sur les supports d’observation
(EnCompass, fiche d’observation sur la sécurité Scantron ou fiche d’observation
sur la sécurité).
Déterminer si suffisamment d’informations et d’actions ont été prises.
• Si oui, alors passer à l’étape 9, « Approuver et clore l’observation ».
• Sinon, faire une rétroaction et offrir un service d’encadrement à l’observateur,
puis passer à l’étape 7. « Saisir les détails de l’observation »
9 Approuver et clore Dirigeant :
l’observation Approuve et clôt l’observation
Information interne
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NORME RELATIVE AUX OBSERVATIONS SUR LA No de la version : 1.0
SÉCURITÉ Date de la version : 2019-03-30
Phase
1) Observer les
7)Saisir les
tâches de travail 2) Commenter la 4) Parvenir à un D) Discussion 6) Accuséde
détails de
(planifiées ou ad tâche accord supplémentaire réception
hoc). l’observation
Observateur
3)Discuter de
Main-d’œuvre
l’observation
avec
l’observateur
9) Approuver et
8) Détails clore
Dirigeant
Oui
12.1 ANNEXE B
Qualité des observations sur la sécurité – carte de pointage
Aspect du pointage Critères Score
Le formulaire est rempli complètement. Le formulaire doit être rempli complètement pour recevoir des 0
points complets. Sinon, 0 point attribué 20
Aspects positifs de la qualité identifiés 0
5
10
15
20
Domaines d’amélioration répertoriés Les domaines d’amélioration répertoriés avec des détails étaient 0
ou non requis applicables et appropriés à l’observation, 5
OU 10
Les conclusions positives sont répertoriées avec des détails, 15
donc aucun domaine d’amélioration n’était requis. 20
Commentaires inclus et discutés Les commentaires/discussions ont été notés en détail. 0
5
10
15
20
Qualité du formulaire dans son Qualité des détails inclus
ensemble
SCORE FINAL
Orientation sécuritaire et
accès des visiteurs
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NORME EN MATIÈRE D’ORIENTATION SÉCURITAIRE ET D’ACCÈS DES
No de la version : 1.1
VISITEURS Date de la version : 2019-10-31
Information interne
NORME EN MATIÈRE D’ORIENTATION SÉCURITAIRE ET D’ACCÈS DES
No de la version : 1.1
VISITEURS Date de la version : 2019-10-31
Information interne
NORME EN MATIÈRE D’ORIENTATION
No de la version : 1.1
SÉCURITAIRE ET D’ACCÈS DES
Date de la version : 2019-10-31
VISITEURS
1.0 OBJECTIF
L’objectif de cette norme est de s’assurer que tous les employés, entrepreneurs, sous-traitants et
visiteurs comprennent les exigences et les attentes en matière de sécurité avant d’accéder à un
emplacement d’Enbridge.
2.0 PORTÉE
Cette norme s’applique à toutes les opérations et tous les projets LP en cours d’achèvement pour
le compte de LP, ainsi qu’à tous les employés, entrepreneurs, sous-traitants et visiteurs qui
accéderont à un chantier LP d’Enbridge.
En plus de ces exigences, les entrepreneurs doivent avoir leur propre programme d’orientation. Ce
programme doit :
• Familiariser les nouveaux travailleurs avec les réglementations, les politiques, les
procédures, les dangers particuliers au site ainsi que les autres exigences pertinentes ou
les problèmes liés à la santé et la sécurité;
• Familiariser également les nouveaux travailleurs avec toutes les exigences de santé et de
sécurité;
Chantier : toute la zone requise pour effectuer les travaux, comprenant les terrains d’Enbridge, le
droit de passage, l’espace de travail temporaire et toutes les aires de stockage situées en dehors
du droit de passage, comme l’exige Enbridge.
• Veiller à ce que les employés, les entrepreneurs et les sous-traitants sous leur contrôle
respectent cette norme;
• Veiller à ce que leurs employés reçoivent les orientations requises avant l’accès au site ou
le début du travail;
• Veiller à ce que tout le personnel d’embauche sous leur supervision fournisse les
orientations requises aux entrepreneurs et aux sous-traitants avant l’accès au site ou le
début des travaux; et
• Veiller à ce que les visiteurs reçoivent l’orientation appropriée au site et qu’ils soient
accompagnés pendant toute la durée de leur visite.
Les employés, les entrepreneurs, les sous-traitants et les visiteurs doivent être :
• Fournir des conseils, du soutien et de l’aide en temps opportun aux dirigeants en ce qui
concerne la mise en œuvre de cette norme.
L’orientation en matière de sécurité d’Enbridge est disponible sous la forme d’un cours autoguidé
en ligne. L’orientation en matière de sécurité d’Enbridge est à la fois fondée sur les connaissances
et les risques et comprend une introduction aux attentes d’Enbridge ainsi qu’une explication des
raisons pour lesquelles ces attentes sont importantes pour la sécurité de nos employés, de nos
entrepreneurs, du public et de l’environnement.
L’orientation propre au site (régional ou projet) est remise sur le chantier et donne un aperçu de la
façon d’exécuter les attentes décrites dans l’orientation en matière de sécurité d’Enbridge.
L’orientation en matière de sécurité d’Enbridge porte sur des sujets qui comprennent, sans
toutefois s’y limiter :
• Politique environnementale;
• Politiques supplémentaires :
L’orientation propre au site porte sur des sujets qui comprennent, sans toutefois s’y limiter :
• L’emplacement des portes de sortie de secours, des manches à air, des zones de
rassemblement, des zones fumeurs et des postes de premiers secours;
6.1 EMPLOYÉS
L’orientation en matière de sécurité d’Enbridge sera une exigence ponctuelle pour les employés et
les entrepreneurs d’Enbridge qui conservent un emploi continu chez Enbridge. L’orientation en
matière de sécurité d’Enbridge est une condition préalable pour participer à une orientation propre
au site. Une orientation propre au site est requise avant de commencer à travailler dans une région
ou un emplacement de projet en particulier.
L’orientation en matière de sécurité d’Enbridge est une exigence annuelle pour les entrepreneurs
embauchés par les services des projets et des opérations au Canada et aux États-Unis.
L’orientation en matière de sécurité d’Enbridge est une condition préalable pour participer à une
orientation propre au site. Une orientation propre au site est requise avant de commencer à
travailler dans une région ou un emplacement de projet en particulier.
6.3 VISITEURS
Les visiteurs doivent être sur le chantier uniquement pour des raisons professionnelles et devront :
Consulter les programmes et les grilles de formation en santé et sécurité pour obtenir de plus
amples renseignements et connaître les exigences relatives au renouvellement de la certification.
Les employés, les entrepreneurs et les sous-traitants d’Enbridge doivent être formés.
• Pour les opérations des véhicules, outils et équipements qu’ils doivent utiliser;
• Dans le cadre des pratiques de travail sécuritaire et les dangers associés aux véhicules,
outils et équipements utilisés;
• Les exigences définies dans la présente norme quand la législation locale en vigueur
l’exige.
Les entrepreneurs et les sous-traitants suivront leurs exigences relatives à la formation interne
conformément à leur contrat.
Les examens techniques doivent solliciter les commentaires des employés de terrain n’appartenant
pas à la direction afin de garantir l’efficacité de la norme.
10.0 RÉFÉRENCES
Règlements de l’OSHA (Occupational Safety and Health Administration) (Normes – 29 CFR)
Code canadien du travail, PARTIE II : Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail
<Fin du document>
Entreposage et transport
de matières dangereuses
Information interne
ENTREPOSAGE ET TRANSPORT DE MATIÈRES
No de la version : 1.0
DANGEREUSES Date de la version : 2019-03-30
Information interne
ENTREPOSAGE ET TRANSPORT DE MATIÈRES
No de la version : 1.0
DANGEREUSES Date de la version : 2019-03-30
Information interne
ENTREPOSAGE ET TRANSPORT DE No de la version : 1.0
MATIÈRES DANGEREUSES Date de la version : 2019-03-30
Information interne
ENTREPOSAGE ET TRANSPORT DE No de la version : 1.0
MATIÈRES DANGEREUSES Date de la version : 2019-03-30
1.0 OBJECTIF
L’objectif de cette norme est de garantir que la main-d’œuvre et les entrepreneurs d’Enbridge
comprennent les dangers et les exigences associés à la manipulation ou à l’entreposage de
matières dangereuses et de gaz comprimé.
2.0 PORTÉE
Cette norme s'applique aux opérations et projets en cours d'achèvement pour LP.
3.0 PRÉREQUIS
SGH/SIMDUT/Norme HAZCOM
La catégorie 1 comprend les liquides dont les points d’éclair sont inférieurs à 23 °C
(73,4 °F) et le point d’ébullition est égal ou inférieur à 35 °C (95 °F).
La catégorie 2 comprend les liquides dont le point d’éclair est inférieur à 23 °C (73,4 °F)
et dont le point d’ébullition est supérieur à 95 °F (35 °C).
La catégorie 3 comprend les liquides dont le point d’éclair est égal ou supérieur à 23 °C
(73,4 °F) et inférieur ou égal à 60 °C (140 °F). Lorsqu’un liquide de catégorie 3 dont le
point d’éclair est égal ou supérieur à 37,8 °C (100 °F) est chauffé aux fins d’utilisation à
son point d’éclair de 16,7 °C (30 °F), il doit être manipulé conformément aux exigences
applicables à un liquide de catégorie 3 dont le point d’éclair est inférieur à 37,8 °C
(100 °F).
Information interne
ENTREPOSAGE ET TRANSPORT DE No de la version : 1.0
MATIÈRES DANGEREUSES Date de la version : 2019-03-30
La catégorie 4 comprend les liquides dont le point d’éclair est supérieur à 60 °C (140 °F)
et égal ou inférieur à 93 °C (199,4 °F). Lorsqu’un liquide inflammable de catégorie 4 est
chauffé aux fins d’utilisation à son point d’éclair de 16,7 °C (30 °F), il doit être manipulé
conformément aux exigences applicables à un liquide de catégorie 3 dont le point d’éclair
est inférieur à 37,8 °C (100 °F).
Liquides combustibles : point d’éclair égal ou supérieur à 37,8 °C (100 °F) et inférieur à 93,3 °C
(200 °F). Les liquides combustibles ont la capacité de brûler à des températures généralement
supérieures aux températures de fonctionnement.
Liquides inflammables (É.-U.) : point d’éclair égal ou inférieur à 93 °C (199,4 °F) divisé en quatre
catégories :
Matières dangereuses : matériau, autre que les déchets dangereux, qui par sa quantité, sa
concentration et ses caractéristiques physiques ou chimiques, individuellement ou en
combinaison avec d’autres substances, constitue ou pourrait constituer une menace pour
l’environnement, les humains ou tout autre organisme vivant.
• Veiller à ce que les subordonnés directs soient informés des matières dangereuses et
des gaz comprimés qu’ils utilisent.
Travailleur :
• Utiliser des contrôles appropriés en travaillant avec des matières dangereuses et des gaz
comprimés;
Équipe de sécurité OL | PP :
• Fournir des conseils, du soutien et de l’aide en temps opportun aux dirigeants en ce qui
concerne la mise en œuvre de cette norme.
Information interne
ENTREPOSAGE ET TRANSPORT DE No de la version : 1.0
MATIÈRES DANGEREUSES Date de la version : 2019-03-30
• Être entreposées sur une surface imperméable avec des capacités de confinement (p.ex.
digues, rigoles); ou si ce n’est pas disponible, sur une structure de confinement
imperméable (p. ex. plateau, palette de confinement, réservoir portatif);
• Être entreposées à une distance minimale de 100 m [CAN] ou de 100 pi [É.-U.] de tout
plan d’eau;
Les liquides inflammables doivent être entreposés dans le contenant d’origine ou dans d’autres
contenants portatifs approuvés. Tous les contenants doivent être inspectés régulièrement pour
assurer le confinement.
• Au Canada – 600 L (158 gal) en contenants fermés, dont pas plus de 100 L (26 gal)
peuvent être des liquides inflammables ; et
La quantité maximale totale entreposée dans une armoire d’entreposage ne doit pas dépasser :
• Au Canada – 500 L, dont pas plus de 250 L, peuvent être des liquides inflammables
(Canada);
Information interne
ENTREPOSAGE ET TRANSPORT DE No de la version : 1.0
MATIÈRES DANGEREUSES Date de la version : 2019-03-30
Ne pas entreposer de matières combustibles (p. ex. carton, papier, bois) dans des armoires pour
l’entreposage de liquides inflammables.
Ne pas placer plus de trois armoires pour l’entreposage dans un bâtiment, à moins que les
armoires soient placées par groupes de trois ou moins dans un emplacement et que les groupes
d’armoires soient espacés d’au moins 30 m (100 pi).
Ventilation pour l’entreposage Les armoires d’entreposage agréées pour la protection d’incendie
ne sont pas tenues d’avoir une ventilation vers l’extérieur; toutefois, lorsqu’un danger respiratoire
ou autre peut exister par l’accumulation des vapeurs dangereuses, une ventilation mécanique
positive est nécessaire. Lorsque les systèmes de ventilation ne sont pas utilisés ou nécessaires,
les fermetures de ventilation de l’armoire doivent rester en place.
Si des matières dangereuses sont entreposées dans des barils sur un site, un kit de déversement
de matières dangereuses doit être disponible sur le site.
Lors du transfert de matières dangereuses dans des réservoirs de stockage et des fûts ou à partir
de ces derniers, s’assurer que les dispositifs de contrôle des déversements (par exemple,
palettes anti-déversement, tampons absorbants, plateaux) sont disponibles, puis les utiliser pour
prévenir la contamination des sols, des eaux de ruissellement de surface, et des eaux
souterraines.
Information interne
ENTREPOSAGE ET TRANSPORT DE No de la version : 1.0
MATIÈRES DANGEREUSES Date de la version : 2019-03-30
Les personnes manipulant, offrant à transporter ou transportant des produits dangereux doivent
avoir une accréditation valide HAZMAT (É.-U.) ou TMD (CAN) et porter une preuve de
l’accréditation à tout moment lors de l’exécution du travail (lorsque requis par la législation
applicable).
Le carburant supplémentaire pour le matériel doit être transporté dans des contenants conformes
à la norme CSA B376 [CAN] ou à la norme NFPA 30 et la règlementation HAZMAT [É.-U.].
Les véhicules d’Enbridge transportant plus de 200 litres [CAN] ou 119 gal [É.-U.] de carburant ou
des matières dangereuses liquides vers des emplacements sans surveillance ou un droit de
passage sur un chantier doivent être équipés d’un kit de déversement contenant :
• Une pelle;
•
2 2
30 m (36 vg ) de revêtement en polyéthylène de 6 ml; et
Une enseigne montrant le type de matières dangereuses transportées doit être apposée sur
chaque côté de tout véhicule contenant des matières dangereuses en quantités égales ou
supérieures à 450 kg (1 000 lb) ou 500 litres (119 gal aux États-Unis). Les camions-citernes
doivent avoir des enseignes en tout temps, sauf si le camion a été complètement purgé et
nettoyé.
• Numéro d’identification,
• Quantité totale, et
Si un camion-citerne sous vide ou camion-citerne contractée est utilisée, il est requis de donner
au conducteur une copie des documents d’expédition [CAN] ou manifestes [É.-U.] et les fiches de
données de sécurité (FDS).
Les camions utilisés pour transporter les matières dangereuses doivent avoir une copie à jour du
Guide des mesures d’urgence dans la cabine du véhicule.
Information interne
ENTREPOSAGE ET TRANSPORT DE No de la version : 1.0
MATIÈRES DANGEREUSES Date de la version : 2019-03-30
Aux États-Unis, les manifestes ne sont pas requis pour le transport de matériaux commerciaux
sur un véhicule motorisé unique et ne dépassant pas 440 lb, tels que:
• Jusqu’à 400 gallons de matières dangereuses de classe 9 diluées (ne dépassant pas
2 %); et
• Des cylindres (ne dépassant pas une capacité de 220 lb) de matières dangereuses 2.1
ou 2.2.
• Avoir les points de connexion exempts de débris avant de fixer les bouteilles, les tuyaux,
les valves, les régulateurs ou autres raccords;
• Être lisiblement marquées, par pochoir, estampage ou étiquetage, soit avec le nom du
produit chimique soit avec le nom commercial du gaz; les marquages ne doivent pas être
facilement amovibles;
• Avoir les valves des bouteilles fermées et avoir des bouchons d’expédition en place
lorsque les bouteilles ne sont pas utilisées;
• N’avoir qu’une seule clé ou poignée pour chaque distributeur dans le cas d’installations
multiples de bouteilles, et
Contacter le fournisseur si une quelconque partie du cylindre ou des pièces jointes ne fonctionne
pas correctement.
Ne pas forcer les vannes ni altérer les dispositifs de sécurité sur les bouteilles de gaz comprimé.
S’assurer que « NE PAS FUMER » et que d’autres signalisations applicables sont affichées à
l’entrée de la zone ou conformément aux lois applicables
• Être sécurisées avec des matériaux non combustibles ou d’une autre façon;
• Avoir des manivelles fixes, sauf si elles sont munies de clés, de poignées ou de clés non
réglables sur les tiges de soupape;
Information interne
ENTREPOSAGE ET TRANSPORT DE No de la version : 1.0
MATIÈRES DANGEREUSES Date de la version : 2019-03-30
• S’assurer qu’un dispositif de retour de flamme adéquat est installé selon les
spécifications du fabricant et qu’un dispositif de prévention contre les reflux est installé à
l’extrémité du chalumeau, lorsqu’on utilise du matériel de soudage, de coupage au gaz
ou de chalumeaux.
• Avoir leur vis de réglage de pression du régulateur complètement relâchée avant d’être
raccordés; et
En plus de ce qui précède, les jauges, les régulateurs et les raccords de bouteilles d’oxygène
doivent :
• Avoir une soupape complètement ouverte lors de l’utilisation pour éviter les fuites autour
de la tige.
• En aucun cas n’être utilisés avec de l’huile ou de la graisse comme lubrifiant sur les
régulateurs, car elle peut provoquer une explosion; et
• La salle d’entreposage doit avoir au moins une paroi extérieure le long d’un mur extérieur
dans un espace;
Information interne
ENTREPOSAGE ET TRANSPORT DE No de la version : 1.0
MATIÈRES DANGEREUSES Date de la version : 2019-03-30
• Le gaz inflammable doit être entreposé à l’extérieur, sauf si les exigences du code
d’incendie spécifiques et que les spécifications du fabricant sont respectées; et
• Être placées debout (à moins que la bouteille ne contienne un gaz ininflammable conçu
pour être entreposé sur le côté);
• Être placées dans une zone d’entreposage à au moins 1,5 m (5 pi) du bâtiment (si dans
une unité d’entreposage extérieure);
• Être sécurisées avec des matériaux non combustibles (de préférence avec des chaînes);
Avoir les gaz inflammables et l’oxygène comprimé séparés, suivant la législation applicable en ce
qui concerne les exigences supplémentaires.
• Être sécurisées;
• Être sécurisées dans une nacelle, dans une cage, sur une plateforme, et
• Ne jamais être hissées ni transportées par des aimants ou des élingues baguées.
Les bouteilles de gaz comprimé montées sur des unités mobiles de soudage doivent :
Information interne
ENTREPOSAGE ET TRANSPORT DE No de la version : 1.0
MATIÈRES DANGEREUSES Date de la version : 2019-03-30
• Avoir les valves fermées et les capuchons de protection en place lorsqu’elles ne sont pas
en cours d’utilisation; et
• À au moins 7,5 m (23 pi) des bâtiments, sauf dans une armoire d’entreposage agréée; en
cas d’utilisation d’une armoire d’entreposage agréée, alors stocker à 1 m (3 pi) des
bâtiments et à 3 m (9 pi) des entrées d’air;
• À au moins 1 m (3 pi) des autres contenants de gaz comprimé inflammable (p. ex.,
acétylène); et
Information interne
ENTREPOSAGE ET TRANSPORT DE No de la version : 1.0
MATIÈRES DANGEREUSES Date de la version : 2019-03-30
reporter au Plan de gestion des déchets pour des informations sur l’élimination appropriée des
matières dangereuses.
Pour de plus amples renseignements sur la formation et sur les exigences de recertification,
veuillez vous référer aux programmes et matrices de santé et sécurité.
Les examens techniques doivent encourager les commentaires des employés sur le terrain
n’appartenant pas à la direction, afin d’assurer l’efficacité de la norme.
10.0 RÉFÉRENCES
Code de prévention des incendies de l’Alberta
OSHA https://www.osha.gov/SLTC/trucking_industry/transportinghazardousmaterials.html
<Fin du document>
Information interne
Norme
Permis de travail
sécuritaire et autorisation
de travail
Information interne
NORME EN MATIÈRE DE PERMIS DE TRAVAIL SÉCURITAIRE ET
No de la version : 1.1
D’AUTORISATION DE TRAVAIL Date de la version : 2019-10-31
1.0 OBJECTIF
La présente norme vise à faire en sorte que les employés et les entrepreneurs d’Enbridge utilisent
une approche uniforme pour autoriser les travaux au moyen du processus de permis de travail
sécuritaire et d’autorisation de travail.
Le but d’un permis de travail sécuritaire (PTS) est de veiller à ce qu’il y ait une conversation entre
la personne responsable de la zone de travail d’Enbridge et tout travailleur effectuant des travaux
dans la zone, afin que :
En pratique, une autorisation de travail est principalement utilisée pour un travail ou un projet qui :
• Prendra une longue période de temps (semaines ou mois plutôt que jours); et
• S’effectuera sous la direction d’un inspecteur d’Enbridge pour émettre des PTS
quotidiens (plutôt qu’une personne responsable dans la région locale).
2.0 PORTÉE
Cette norme s’applique aux opérations LP (oléoducs) et aux projets réalisés pour les LP.
Les permis de travail sécuritaire (PTS) et les autorisations de travail ne signifient pas que tous les
dangers et risques ont été éliminés de la zone de travail. La délivrance de tels documents ne
signifie pas qu’un travail se fait en toute sécurité. Seuls ceux préparant le travail et ceux l’effectuant
peuvent assurer la sécurité.
Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les exigences relatives à la santé et la
sécurité d’Enbridge énoncées dans le présent programme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant
a une norme ou une politique de santé et de sécurité substantiellement différente de celle
d’Enbridge, il doit respecter les exigences les plus strictes. Les entrepreneurs et les sous-traitants
sont toujours tenus de se conformer aux exigences de toutes les lois applicables relatives à la
présente norme.
Au cas où la norme d’un entrepreneur ou d’un sous-traitant surpasse les exigences de la présente
norme, Enbridge peut, à sa seule discrétion, choisir d’adopter la norme de l’entrepreneur ou du
sous-traitant pour tout contrat ou ordre de travail.
Danger : tout ce qui a suffisamment d’énergie, ou qui peut en avoir, et qui peut causer des
blessures.
Zone dangereuse : toute zone présentant un risque potentiel important que se développe une
atmosphère inflammable ou toxique.
Procédure : description des étapes du processus pour exécuter une tâche correctement du début
à la fin.
Qualifié : personne qui détient un baccalauréat, un certificat ou un statut professionnel ou qui, par
ses connaissances, sa formation ou son expérience, a démontré ses compétences en matière de
résolution de problèmes liés à la question soulevée, au travail ou au projet.
Zone d’accès restreint : toute zone présentant un risque potentiel limité que se développe une
atmosphère toxique ou inflammable.
Permis de travail sécuritaire (PTS) : entente entre le délivreur et l’éventuel titulaire du permis sur
les dangers associés au travail identifiés et contrôlés.
Délivreur du permis de travail sécuritaire : personne qualifiée qui a reçu une formation sur le permis
de travail sécuritaire et qui a la compétence requise pour comprendre les dangers associés à la
zone ou à l’installation dans laquelle le travail doit avoir lieu.
Titulaire du permis de travail sécuritaire : personne qui accepte la responsabilité du travail effectué.
Plan cadastral du terrain : dessin spécifique au site qui montre les zones dangereuses et d’accès
restreint, le site d’évacuation primaire, le site d’évacuation secondaire, les zones d’atterrissage
pour hélicoptères et l’emplacement des installations et équipements de sécurité (par exemple,
alarmes d’évacuation, manches à air, extincteurs et poste de premiers soins).
Autorisation de travail (AT) : le processus d’autorisation de travail fournit un processus officiel de
reconnaissance d’un plan de travail prolongé pour les entrepreneurs sur un site d’Enbridge et
documente par qui (et comment) les tâches liées aux permis de travail sécuritaire seront gérées
durant ces travaux.
Délivreur de l’autorisation de travail : personne qualifiée qui a reçu une formation sur le PTS et l’AT
et qui a la compétence requise pour comprendre les dangers associés à la zone ou à l’installation
dans laquelle le travail doit avoir lieu.
• La formation sur les PTS est offerte et suivie par les travailleurs qui délivreront les PTS
ou les AT;
• Le processus de vérification ponctuelle des PTS et des AT est mis en œuvre sur le
lieu de travail;
• Veiller à ce que tous les délivreurs de PTS soient bien formés au processus de PTS
et d’AT et que les outils soient adaptés aux travaux au moyen d’un examen périodique;
• Faire part de tous les PTS actifs au directeur régional ou au directeur de projet.
La personne ayant délivré le PTS doit connaître le chantier et les risques spécifiques au site
couverts par le PTS obtenu.
• Effectuer une visite de chantier avec le titulaire du PTS si la portée du travail l’exige;
• Informer le titulaire du PTS des changements qui pourraient avoir des répercussions
sur son travail (notamment si le délivreur de PTS confie ce travail à une autre
personne).
Le titulaire du PTS doit connaître le processus de PTS, la zone de travail, l’équipement, mais
également comprendre le travail à effectuer. Ceci peut avoir lieu dans le cadre de la visite du
chantier.
• Veiller à ce que les exigences du PTS soient remplies par tous les travailleurs pendant
le travail;
• Garder une copie (copie blanche ou principale) du PTS disponible sur les lieux du
travail;
• Veiller à ce que les évaluations des dangers sur le terrain (EDT) aient été réalisées et
passées en revue pour le travail et que les travailleurs concernés par le travail aient
participé à l’EDT;
• Veiller à ce que le PTS soit rempli et signé quand il est renvoyé au délivreur de PTS.
• Autoriser l’inspecteur d’Enbridge à délivrer les PTS pour le travail indiqué sur l’AT;
• Faire part de tous les PTS actifs au directeur régional ou au directeur de projet.
Inspecteurs d’Enbridge
Les inspecteurs d’Enbridge ont les mêmes responsabilités que la personne délivrant le PTS, ainsi
que les responsabilités suivantes :
• Présenter au délivreur de l’AT les autres inspecteurs d’Enbridge qui délivreront les
PTS pour un travail;
• Veiller à ce que les autres inspecteurs d’Enbridge, autorisés à délivrer des PTS pour
un travail, connaissent et acceptent les détails de l’AT;
• Les délivreurs de PTS ne peuvent pas se délivrer de permis à eux-mêmes; dans les
cas de travail à distance, le PTS peut être délivré verbalement ou électroniquement;
o Les travailleurs à distance peuvent inscrire les exigences verbales sur leur
propre copie du PTS, la date d’enregistrement et l’heure de l’approbation par
le délivreur sur le PTS. Il est préférable d’effectuer un suivi électronique à des
fins de vérification.
• Tous les travailleurs doivent être informés et respecter les conditions du PTS;
• Le groupe de travail doit remplir une EDT avant de commencer les travaux;
• Seul le travail prévu sur le PTS à l’emplacement identifié doit être exécuté;
• Lorsqu’une surveillance atmosphérique initiale est requise, elle doit être effectuée et
documentée sur le PTS avant le début du travail. De plus :
• Les inspecteurs d’Enbridge qui délivrent des PTS doivent recevoir une autorisation de
travail valide avant de délivrer tout PTS.
• Les travaux pour lesquels l’arrêt ou l’isolement de l’équipement ou des procédés est
nécessaire pour terminer le travail, sauf lorsqu’un simple cadenassage est utilisé (voir
la Norme en matière de contrôle de l’énergie dangereuse)
• Travail sur du matériel électrique et des circuits avec tension >750 V (CAN) ou 600 V
(É.-U.);
• Travail qui nécessite l’accès à un espace clos (les exigences relatives au permis
d’accès à un espace clos sont énoncées dans la Norme en matière d’accès à un
espace clos);
• Travail à chaud dans des zones dangereuses ou réglementées avec les exceptions
suivantes pour les employés et entrepreneurs à long terme :
o Unités de rinçage;
o Étalonnage;
o Échantillonnage; et
Toute exception doit être approuvée par la personne responsable du site et doit être contrôlée par
un employé ou une personne désignée affectée à les opérations d’Enbridge.
Le personnel de l’entrepreneur pour les opérations à long terme peut bénéficier d’une exemption
pour un PTS d’une durée maximale d’un an si toutes les exigences suivantes sont respectées. Ils :
• Ont été utilisés sur une base régulière ou l’entrepreneur a travaillé pendant de longues
périodes avec Enbridge;
• Sont surveillés par le représentant des opérations d’Enbridge (ou toute autre personne
responsable) pour le site et les travaux.
Le représentant des opérations d’Enbridge responsable d’un entrepreneur doit documenter toute
exemption et en fournir des copies à l’entrepreneur, à la direction des opérations et aux employés
responsables de ce(s) site(s).
• Une brève description des services fournis (par exemple, soudure, électricité, main-
d’œuvre mécanique, services d’inspection, entretien d’un système de protection
cathodique);
• La justification de l’exemption;
• Les emplacements pour lesquels les exemptions s’appliquent (par exemple, station,
limites des droits de passage);
6.1.4 DURÉE
• Un PTS n’est valide que pour l’heure indiquée sur l’autorisation, jusqu’à un maximum
de 12 heures (à l’exception des équipes mobiles qui ne sont pas accompagnées d’un
inspecteur d’Enbridge);
Les équipes mobiles peuvent se voir délivrer un PTS au lieu d’origine du travail pour la durée du
travail à condition que :
• Une fréquence de contact soit établie et mise en œuvre (cette fréquence de contact
est la fréquence minimale à laquelle le titulaire du PTS doit communiquer avec le
délivreur du PTS. Le titulaire du PTS consigne cette communication dans la section
« Fréquence de contact avec la personne délivrant le PTS ou la personne titulaire du
PTS », un document peut être ajouté au PTS s’il n’y a pas suffisamment d’espace
disponible); et
• Une nouvelle EDT est remplie au début de chaque journée ou quart, et le cas échéant
mise à jour.
• La personne délivrant le PTS, le titulaire et tous les travailleurs concernés doivent être
informés de tout transfert de responsabilités.
Si un incident se produit pendant le travail, la copie blanche du PTS, ainsi que tous
les autres documents, doivent être transmis à la personne responsable de l’enquête
sur l’incident et seront conservés dans la documentation d’enquête sur les incidents.
• Copie jaune : Le délivreur du PTS affiche cette copie sur le chantier ou sur un site
similaire pour identifier les activités réalisées sur le site. À jeter après le retour de la
copie blanche ou à remettre au titulaire du PTS sur demande.
Avec une AT, un inspecteur d’Enbridge peut délivrer une ou des PTS à un ou à des groupes de
travail pour la portée de l’emplacement indiqué sur l’AT.
Une AT est exigée pour tous les inspecteurs d’Enbridge délivrant des PTS et les
propriétaires/opérateurs d’installations de tierce partie travaillant sur des propriétés appartenant à
Enbridge ou sur un droit de passage d’Enbridge.
6.2.2 DURÉE
Des AT peuvent être émises pour couvrir plusieurs quarts de travail ou plusieurs jours si les
conditions de travail et la portée du travail demeurent les mêmes.
• Un seul formulaire d’AT est remis à l’inspecteur d’Enbridge pendant toute la durée du
travail.
Si un incident survient au cours du travail, la copie blanche de l’AT ainsi que tous les
autres documents pertinents doivent être transmis à la personne responsable de
l’enquête sur l’incident et seront conservés dans la documentation d’enquête sur les
incidents.
• Copie jaune : Le délivreur de l’AT affiche cette copie sur le chantier ou sur un site
similaire pour identifier les activités qui se déroulent sur le chantier. À jeter une fois la
copie blanche renvoyée ou à donner à l’inspecteur, si nécessaire.
La durée de la suspension doit être consignée sur l’AT ou le PTS, selon le cas, par le titulaire. Les
autorisations suspendues doivent être revalidées au minimum verbalement par le titulaire et
consignées sur l’AT ou le PTS avant de reprendre le travail.
Les autorisations suspendues dues à des modifications de la portée des travaux ne peuvent être
validées de nouveau. Une nouvelle AT ou un nouveau PTS est requis.
Pour s’assurer que les formulaires de PTS et d’AT remplis sont conformes aux normes et pour
améliorer la qualité, les dirigeants doivent remplir et documenter les vérifications ponctuelles à
l’aide du formulaire de liste de contrôle du PTS et de l’examen de l’évaluation des dangers OMM-
B2-S-001 pour chacun des éléments suivants (si disponible) :
• Au moins un PTS; et
Les vérifications ponctuelles peuvent faire l’objet d’un suivi dans le cadre du programme
Leadership en action en matière de sécurité et devraient être effectuées mensuellement.
7.0 FORMATION
Les travailleurs qui ont les responsabilités suivantes : Délivreur d’AT, délivreur de PTS ou
inspecteur d’Enbridge dans le cadre de leurs fonctions devront suivre une formation PTS.
Consulter les programmes et les grilles de formation en santé et sécurité pour obtenir de plus
amples renseignements et connaître les exigences relatives au renouvellement de la certification.
Les examens techniques doivent solliciter les commentaires des employés de terrain n’appartenant
pas à la direction afin de garantir l’efficacité de la norme.
10.0 RÉFÉRENCES
Occupational Safety and Health Administration (OSHA) :
11.0 ANNEXE
ANNEXE A : PROCESSUS DE PERMIS DE TRAVAIL SÉCURITAIRE
Work activity
Complete, update
or review FLHA
Operations issues
Safe Work Permit to
working group Company Inspector
issuing SWP to Yes
contractor?
No
Inspector issues
Contractor
Contractor Safe
Completes FLHA
Work Permit
Contractor
Completes FLHA
6.1.2 Ajout :
6.1.2 Travail à chaud dans des zones dangereuses Travail à chaud dans des zones dangereuses
ou d’accès restreint à l’exception des travaux ou réglementées avec les exceptions
suivants : suivantes pour les employés et entrepreneurs
à long terme :
• Conduite de véhicules à travers des
zones d’accès restreint; o Coupure de connexions basse tension
dans des zones d’accès restreint;
• Coupure de connexions basse
tension dans des zones d’accès o Travail nécessitant l’utilisation d’un
restreint; matériel à faible tension comme des
voltmètres, des appareils d’alignement
• Travail nécessitant l’utilisation d’un
laser et des vibromètres portatifs, des
matériel à faible tension comme des
analyseurs, des téléphones cellulaires
voltmètres, des appareils
ou des caméras avec l’utilisation de
d’alignement laser et des vibromètres
détecteurs de gaz personnels.
portatifs, des analyseurs, des
téléphones cellulaires ou des Travail sur un système ouvert ou autour de
caméras (dans de tels cas, surveiller celui-ci, à l’exception des systèmes suivants :
continuellement la zone de travail à la o Unités de rinçage;
recherche de vapeurs combustibles).
o Étalonnage;
o Échantillonnage; et
<Fin du document>
Outils et équipement
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NORME EN MATIÈRE D’OUTILS ET D’ÉQUIPEMENT No de la version : 1.1
Date de la version :2019-10-31
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NORME EN MATIÈRE D’OUTILS ET D’ÉQUIPEMENT No de la version : 1.1
Date de la version :2019-10-31
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NORME EN MATIÈRE D’OUTILS ET No de la version : 1.1
D’ÉQUIPEMENT Date de la version :2019-10-31
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D’ÉQUIPEMENT Date de la version :2019-10-31
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D’ÉQUIPEMENT Date de la version :2019-10-31
1.0 OBJECTIF
La norme vise à garantir que les employés et les entrepreneurs d’Enbridge utilisent les outils et
l’équipement de manière appropriée, afin de garantir leur sécurité.
2.0 PORTÉE
Cette norme s’applique aux opérations LP (oléoducs) et aux projets réalisés pour les LP.
Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les exigences relatives à la santé et la
sécurité d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant a
une norme ou une politique de santé et de sécurité substantiellement différente de celle d’Enbridge,
il doit respecter les exigences les plus strictes. Les entrepreneurs et les sous-traitants sont toujours
tenus de se conformer aux exigences de toutes les lois applicables relatives à la présente norme.
Au cas où la norme d’un entrepreneur ou d’un sous-traitant surpasse les exigences de la présente
norme, Enbridge peut, à sa seule discrétion, choisir d’adopter la norme de l’entrepreneur ou du
sous-traitant pour tout contrat ou ordre de travail.
Couteau à lame ouverte : outil de coupe avec une lame exposée, tenue à la main ou autrement,
avec ou sans poignée. Ceci ne comprend pas les scies à main, les meuleuses ou autres outils
électriques qui peuvent être utilisés à des fins de coupe.
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D’ÉQUIPEMENT Date de la version :2019-10-31
Électricien qualifié : personne qui a démontré ses compétences et ses connaissances en matière
de construction, d’utilisation et de maintenance du matériel et des installations électriques. En
fonction de la juridiction, il se peut qu’il doive être un compagnon électricien certifié.
Qualifiée : personne qui détient un diplôme, un certificat ou un statut professionnel reconnu ou qui,
par ses connaissances, sa formation ou son expérience, a démontré ses compétences en matière
de résolution de problèmes liés à la question soulevée, au travail ou au projet.
• Les outils et les équipements fournis aux travailleurs sont approuvés pour utilisation
(si nécessaire) et en bon état pour le travail;
• Les dangers et les caractéristiques de sécurité inhérents associés à l’utilisation des
outils et de l’équipement sont évalués lors du choix de l’achat (par exemple,
ergonomie, bruit, protection, arrêt automatique, déclenchement double, etc.);
• Les travailleurs ont la formation nécessaire pour utiliser les outils et l’équipement de
manière appropriée avant leur utilisation;
• Les travailleurs sont conscients des dangers et des contrôles connexes lors de
l’utilisation des outils et de l’équipement;
• Les travailleurs portent l’équipement de protection individuelle approprié, le cas
échéant, lorsqu’ils utilisent les outils et l’équipement; et
• Les travailleurs utilisent l’outil approprié pour la tâche à accomplir et s’assurent que
l’outil ou l’équipement est utilisé aux fins prévues.
Les travailleurs doivent :
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Tous les outils, les équipements et les outils électriques doivent être :
• Verrouillés (le cas échéant) ou débranchés pour isoler les énergies dangereuses
avant de procéder à la maintenance, l’entretien ou l’inspection;
• Inspectés, entretenus et utilisés conformément aux exigences d’Enbridge, aux
spécifications des fabricants et à la législation applicable;
• Utilisés uniquement aux fins prévues et approuvées;
• Marqués « Ne pas utiliser », retirés du service s’il s’avère qu’ils sont défectueux ou
fonctionnent mal et signalés au dirigeant; et
• Utilisés conformément aux limites du fabricant en matière de conditions
météorologiques et de température (contrôle avant utilisation dans des conditions
météorologiques extrêmes).
Les activités d’entretien des outils, des équipements et des outils électriques doivent être :
Les gardes et les protecteurs (par exemple, les dispositifs de protection) doivent :
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Remarque : Toujours utiliser des poussoirs, des gardes, des écrans ou d’autres dispositifs suivant
le cas pour éviter de mettre les doigts dans des points de pincement.
• Munis de protections de telle sorte que celles-ci entourent les points à l’intérieur de la
machine ou de l’équipement; ou
• Sinon protégés pour éviter à l’opérateur d’être exposé au risque.
Autour des pièces en rotation, les travailleurs ne doivent pas porter de vêtements amples ni de
bijoux. Les travailleurs portant des cheveux longs doivent les attacher en arrière pour éviter d’être
happés.
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D’ÉQUIPEMENT Date de la version :2019-10-31
• Un EPI particulièrement défini doit être porté en tout temps lorsque des couteaux à
lame ouverte sont utilisés;
• Le matériau à couper est sécurisé;
• Seules des lames fixes sont utilisées;
• L’espace de travail est adapté à la tâche et permet au travailleur d’utiliser le couteau
à lame ouverte de manière sécurisée sans se mettre ni mettre autrui en danger; et
• Le travailleur éloigne le couteau de son corps pour éviter de se couper.
Enbridge reconnaît que les équipements et les outils électriques présentent des risques inhérents
à leur fonctionnement et nécessitent des pratiques particulières pour les atténuer.
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Si possible, utiliser des moyens mécaniques tels que des marteaux à inertie ou des marteaux à air
comprimé pour réduire le risque potentiel de positionnement incorrect du corps pour le travailleur.
6.6 ÉCHELLES
Les échelles doivent :
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• Avoir leur base placée à un angle de fonctionnement de 1,22 m (4 pi) avec 1 m (3 pi)
d’ouverture à partir de la base;
• Dépasser d’au moins 1 m (3 pi) la surface à atteindre;
• Être amarrées à la partie supérieure pour ne pas glisser ni être emportées par le
vent;
• Avoir une base antidérapante et des barreaux;
• Être montées conformément aux informations figurant sur l’étiquette de l’échelle pour
l’utilisation et les spécifications du fabricant;
• Avoir des crochets pour sécuriser l’échelle avant de grimper; et
• Ne pas avoir les trois barreaux du haut utilisés comme appui pour les pieds.
6.7 ÉQUIPEMENT
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Information interne
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• S’assurer que le levier de direction est dans la bonne position avant de desserrer ou
de serrer un boulon ou un écrou (se reporter aux spécifications du fabricant pour
connaître les moyens appropriés pour raccorder une douille à une plus grosse clé à
chocs lorsqu’un mécanisme de verrouillage est requis); et
• S’assurer que toutes les mains restent à l’écart des points de pincement tels que la
zone autour de la douille ou du bras amovible.
Les tuyaux flexibles pneumatiques doivent :
Seuls les travailleurs qualifiés (au moins deux) doivent effectuer les activités JEHP en suivant les
procédures de travail appropriées.
En effectuant une opération de nettoyage sous pression, les travailleurs doivent veiller à ce que :
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• Les raccords de flexible haute pression aient un câble de sécurité et des connexions
correctement sécurisées;
• En nettoyant les tuyauteries de nettoyage :
o Proposer un accès ouvert au moins tous les 30 m (100 pi); et
o Retirer les coudes à brides ou les sections de rouleau du tuyau.
• Le système est dépressurisé lorsque :
o Il n’est pas utilisé,
o Les travailleurs non autorisés ou mal protégés entrent dans la zone de
travail;
o Un remplacement ou des réparations sont en cours sur le matériel, y compris
le serrage ou le desserrage des raccords; et
o Les pratiques recommandées ne sont pas respectées.
Consulter l’annexe A pour les exigences supplémentaires
L’équipement doit être utilisé en tout temps selon les spécifications du fabricant et les
réglementations applicables.
La pression d’eau lors des travaux ne doit pas dépasser 17 250 kPa (2 500 psi). Lors de travaux
d’excavation à moins de 0,3 m (1 pi) d’installations souterraines suspectées ou connues, la
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pression doit être réduite à moins de 10 350 kPa (1 500 psi) et la température de l’eau limitée à
38 °C (100 °F).
• Afficher des panneaux d’avertissement dans une zone de 15 m (50 pi) de la zone
des travaux et mettre en place des barricades ou une signalisation au besoin;
• Tester chaque jour les interrupteurs de commande (homme-mort) et d’arrêt
d’urgence;
• Documenter les détails de l’inspection quotidienne propre à l’équipement;
• Utiliser des interrupteurs intrinsèquement sécuritaires et une surveillance
atmosphérique complète lorsque cela est nécessaire, conformément à l’évaluation
des dangers;
• S’assurer que les câbles de sécurité, les attaches et les fils sont correctement
installés sur les tuyaux pour éviter tout découplage accidentel;
• Prévoir un plan de rotation des travailleurs pour réduire le temps d’exposition à la
projection abrasive si le travail est effectué sur une longue durée;
• Mettre en place des mesures de contrôle de la poussière au besoin;
• S’assurer que les systèmes d’alimentation en air frais sont inspectés et étalonnés
dans les six mois suivant leur utilisation; et
• Contrôler la buse de projection pour se protéger et protéger les collègues.
L’interrupteur de commande (homme-mort) de la buse de projection doit :
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Si des opérations de projection abrasive ont lieu sur les tuyaux de LGN, elles doivent être
conformes aux exigences décrites dans les GEE B3_05-01-01 « Exigences relatives à la projection
abrasive sur les LGN ».
Exception : La projection abrasive sur les toits de réservoirs flottants externes peut être exécutée
en conformité avec la procédure API RP 2027 et avec l’autorisation du représentant du service de
l’exploitation d’Enbridge
• Être approuvés pour une utilisation dans une atmosphère explosive ou dangereuse;
l’homologation doit provenir d’une autorité reconnue, comme l’Association
canadienne du gaz (CAN) ou l’American Gas Association (É.-U.);
• Avoir une surveillance continue lorsqu’ils sont utilisés dans une atmosphère
explosive ou dangereuse;
• Avoir une ventilation adéquate pour empêcher l’accumulation des fumées
d’échappement depuis l’appareil de chauffage vers l’espace réchauffé;
• Avoir des systèmes de contrôle du monoxyde de carbone à proximité;
• Avoir des composants électriques avec protection antidéflagrante attachés;
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D’ÉQUIPEMENT Date de la version :2019-10-31
• Vérifier la zone de coupe pour détecter la présence de métal, de gros cailloux ou autre
matériel dur qui pourraient endommager les lames ou le disque de découpe;
• Éliminer les broussailles et les brindilles par broyage et épandage dans une zone
désignée par le directeur régional/de projet ou un agent d’Enbridge ou un propriétaire.
Un travailleur ne doit pas utiliser un coupeur de broussailles quand d’autres travailleurs sont à
150 m (500 pi) de l’avant ou des côtés du coupeur de broussailles (voir les recommandations du
fabricant).
La coupe de broussailles est une activité de perturbation du sol quand le critère correspond à la
définition de perturbation du sol. Les précautions de perturbation du sol doivent être prises avant
de commencer la coupe des broussailles.
Quand le dégagement de la végétation aérienne est terminé, toutes les précautions applicables
seront mises en œuvre. Si un dégagement est requis dans les limites d’approche de lignes
électriques aériennes, les services d’un arboriste professionnel certifié ou accrédité seront utilisés
pour effectuer les travaux. Se reporter à la section 6.3 Limites d’approche de la Norme en matière
de sécurité électrique.
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D’ÉQUIPEMENT Date de la version :2019-10-31
Consulter les programmes et les grilles de formation en santé et sécurité pour obtenir de plus
amples renseignements et connaître les exigences relatives au renouvellement de la certification.
Les examens techniques doivent solliciter les commentaires des employés de terrain n’appartenant
pas à la direction afin de garantir l’efficacité de la norme.
10.0 RÉFÉRENCES
Occupational Safety and Health Administration (OSHA)
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NORME EN MATIÈRE D’OUTILS ET No de la version : 1.1
D’ÉQUIPEMENT Date de la version :2019-10-31
EPI
(en plus de l’EPI minimum requis sur tous les chantiers d’Enbridge)
Décapage par Selon l’évaluation de tous les risques existants et APRE avec demi masque et filtre anti-poussière P100.
projection potentiels.
d’abrasif avec
système
autonome (par
exemple,
Blastrac).
Utilisation de scies Masque facial Gants en Pantalons ou
à chaîne, de complet ou cuir. protège-jambes
tondeuses à lame résistant aux Kevlar.
en métal. chocs.
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NORME EN MATIÈRE D’OUTILS ET No de la version : 1.1
D’ÉQUIPEMENT Date de la version :2019-10-31
Jet d’eau à haute Masque facial Gants Protecteurs de Selon les risques existants ou potentiels.
pression et lavage complet. résistant métatarse sur la
sous pression à s à l’eau longueur du
2 000 psi ou plus. Protection de et à la genou avec tige
l’ouïe chaleur, d’acier nervuré
niveau et semelles
de coupe antidérapantes.
minimum Un équipement
4. de protection
individuelle (EPI)
peut être
nécessaire en
fonction des
risques existants
et potentiels.
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NORME EN MATIÈRE D’OUTILS ET No de la version : 1.1
D’ÉQUIPEMENT Date de la version :2019-10-31
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Norme
Conduite de véhicule
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NORME EN MATIÈRE DE CONDUITE DE VÉHICULE No de la version : 1.1
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NORME EN MATIÈRE DE CONDUITE DE VÉHICULE No de la version : 1.1
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VÉHICULE Date de la version :2019-10-31
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VÉHICULE Date de la version :2019-10-31
1.0 OBJECTIF
Cette norme vise à assurer la sécurité des employés et des entrepreneurs d’Enbridge lorsqu’ils
conduisent des véhicules sur les chantiers d’Enbridge.
2.0 PORTÉE
Cette norme s’applique aux opérations LP (oléoducs) et aux projets réalisés pour les LP.
Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les exigences relatives à la santé et la
sécurité d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant a
une norme ou une politique de santé et de sécurité substantiellement différente de celle d’Enbridge,
il doit respecter les exigences les plus strictes. Les entrepreneurs et les sous-traitants sont toujours
tenus de se conformer aux exigences de toutes les lois applicables relatives à la présente norme.
Au cas où la norme d’un entrepreneur ou d’un sous-traitant surpasse les exigences de la présente
norme, Enbridge peut, à sa seule discrétion, choisir d’adopter la norme de l’entrepreneur ou du
sous-traitant pour tout contrat ou ordre de travail.
Les exigences des véhicules automobiles commerciaux sont hors du champ d’application de cette
norme et peuvent être trouvées dans la Norme en matière de conduite de véhicules automobiles
commerciaux.
Véhicule sur route : un véhicule conçu de telle sorte qu’il peut être conduit normalement sur la voie
publique, y compris les autoroutes, les rues, les ponts, etc.
Véhicule hors route : un véhicule conçu principalement pour un usage récréatif ou pour le transport
de biens ou d’équipement exclusivement sur emprises routières non développées, marais, terrains
découverts ou autres surfaces non aménagées.
Qualifié : personne qui détient un baccalauréat, un certificat ou un statut professionnel ou qui, par
ses connaissances, sa formation ou son expérience, a démontré ses compétences en matière de
résolution de problèmes liés à la question soulevée, au travail ou au projet.
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NORME EN MATIÈRE DE CONDUITE DE No de la version : 1.1
VÉHICULE Date de la version :2019-10-31
• Compléter une formation pour l’utilisation du matériel de sécurité requis (par exemple,
les extincteurs, équipement de protection individuelle, etc.);
• Conduire lentement et avec prudence, selon le cas, par exemple, lorsque les
conditions de la route ou la conduite sont mauvaises ou dangereuses et lorsque les
travailleurs ou d’autres personnes sont présents;
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NORME EN MATIÈRE DE CONDUITE DE No de la version : 1.1
VÉHICULE Date de la version :2019-10-31
• Utiliser des véhicules utilitaires tout-terrain (côte à côte) dans les terminaux dans la
mesure du possible; et
• Utiliser correctement tous les mécanismes de sécurité installés sur les véhicules, y
compris les ceintures de sécurité;
• Veiller à ce que tous les occupants du véhicule portent leur ceinture de sécurité (si
présente) en tout temps lorsque le véhicule est en mouvement;
• S’assurer que les véhicules disposent de tous les accessoires de sécurité requis
comme indiqué dans la Norme en matière de préparation aux situations d’urgence –
Sécurité personnelle, mais sans s’y limiter :
o Extincteur sécurisé;
o Trousse de premiers soins;
o Trousse d’urgence routière;
o Trousse d’urgence d’hiver (le cas échéant);
o Antenne portant un drapeau, là où nécessaire (par exemple, lors de la
construction de canalisation principale).
Tous les véhicules de chantier pour la main-d’œuvre détenus ou loués par Enbridge et pesant
1 tonne ou plus doivent avoir des alarmes de recul qui :
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• Batterie – s’assurer que les branchements sont fixes, qu’aucune corrosion n’est
visible;
• Pression des pneus – à l’aide d’un manomètre, confirmer que la pression des pneus
correspond aux recommandations du fabricant;
• Usure des pneus – utiliser un profondimètre, au moins 2 mm pour les pneus d’été,
4 mm pour les pneus d’hiver;
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VÉHICULE Date de la version :2019-10-31
Signaler tout défaut à votre dirigeant/superviseur immédiat. Les défauts qui font que le véhicule
peut être considéré comme non fonctionnel doivent être immédiatement corrigés.
Les travailleurs et/ou les conducteurs doivent effectuer une inspection préliminaire autour du
véhicule afin de détecter :
• Les fuites;
• Le gonflage adéquat des pneus et tout objet pointu ou matière étrangère dans les
bandes de roulement pour les véhicules terrestres; et
• Toute cargaison qui ne serait pas bien sécurisée et y remédier avant de mettre le
moteur en marche.
Signaler tout défaut à votre dirigeant/superviseur immédiat. Les défauts qui font que le véhicule
peut être considéré comme non fonctionnel (en vertu de la règlementation locale applicable)
doivent être immédiatement corrigés.
• N’utiliser les radios qu’à bord de véhicules ou de bateaux se trouvant sur une route ou une
voie navigable contrôlée par radio ou lorsque jugé nécessaire selon l’évaluation des
dangers.
• L’appareil GPS dispose d’une fonctionnalité navigation mains libres et est allumé avant
de conduire;
o L’appareil est fixé de sorte que la vue sur la route n’est pas obstruée;
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NORME EN MATIÈRE DE CONDUITE DE No de la version : 1.1
VÉHICULE Date de la version :2019-10-31
o L’appareil est fixé de sorte que la vue des instruments du véhicule n’est pas
obstruée;
• Fixer les cargaisons dans la caisse de camion et de remorque pour éviter tout
mouvement;
• Garder les clés dans un endroit accessible de sorte que le véhicule puisse être déplacé
en cas de besoin et pour assurer la sécurité du chantier (par exemple, en raison des
conditions du site ou d’un bouchon, ou en cas d’urgence);
• Éviter à tout prix d’utiliser un véhicule si une personne se trouve dans le lit de celui-ci;
• Empêcher quiconque de rester dans le lit d’un camion pendant les opérations de
treuillage;
• Se stationner sur le côté où sont effectués les travaux (si cela est sécuritaire) sur les
surfaces revêtues d’asphalte ou de gravier;
• Maintenir une zone tampon de 1 m (3 pi) autour de leur véhicule (de chaque côté, à
l’avant, derrière et au-dessus), à l’exception des bordures de trottoirs, espaces ou
installations destinés spécifiquement au stationnement;
• Utiliser un guetteur (s’il y en a un) pour diriger le véhicule là où une zone tampon de
1 m (3 pi) peut être maintenue;
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6.4.1 REMORQUAGE
Dans la mesure du possible, utiliser une entreprise de remorquage certifiée pour récupérer un
véhicule. Si une entreprise de remorquage n’est pas utilisée, suivre les prescriptions suivantes
pour remorquer un véhicule :
• Les sangles de remorquage doivent être en nylon, avec des boucles cousues aux deux
extrémités et mesurer au moins 6 m (20 pi) de longueur;
• Tester et étalonner les freins auxiliaires avant le départ; si équipé avec câble de
rupture, vérifier la longueur du câble et s’assurer que le raccord est bien branché;
• Utiliser des chaînes de remorquage de taille adéquate qui sont solidement fixées;
• Croiser les chaînes de remorque pour éviter que l’attelage ne vienne en contact avec
le sol s’il se décroche;
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VÉHICULE Date de la version :2019-10-31
• S’assurer en tout temps que le réservoir est lié avant le remplissage lorsque celui-ci
s’effectue à partir d’un réservoir de carburant auxiliaire.
Les travailleurs qui utilisent des VTT, des VUTT et des motoneiges doivent être formés et qualifiés
pour l’utilisation et autorisés à conduire le véhicule terrestre.
• Porter une ceinture de sécurité quand le système de sécurité des véhicules est conçu
pour l’usage d’une ceinture;
• S’abstenir de circuler sur une autoroute (le franchissement d’une autoroute est
autorisé);
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Remarque : À l’intérieur de la zone clôturée d’une installation, la limite de vitesse maximale est de
30 km/h (18 mi/h), sauf si la limite affichée est inférieure.
Les opérateurs peuvent porter un casque de sécurité au lieu d’un casque protecteur homologué
Snell/DOT lorsqu’ils roulent sur des routes se trouvant à l’intérieur des limites des chantiers
d’Enbridge, si le véhicule terrestre est équipé d’une ROPS et d’une ceinture de sécurité (ventrale)
à deux points et que la limite de vitesse affichée est maintenue.
Tous les véhicules tout-terrain (VTT), les véhicules utilitaires tout-terrain (VUTT) et les motoneiges
doivent :
• Être équipés de phares et de feux arrière fonctionnels;
• Être équipés d’une trousse de premiers soins, d’un extincteur ABC 5 lb et d’un appareil
de communication portatif (par exemple, un poste radio ou un téléphone cellulaire ou
satellite) selon le besoin;
• Être munis d’une antenne portant un drapeau lorsqu’il s’agit d’une mesure de sécurité
identifiée sur une évaluation des dangers; et
Les véhicules utilitaires tout-terrain (VUTT) et les motoneiges ne peuvent transporter des
passagers que lorsqu’il y a des sièges pour les passagers. Les ceintures de sécurité doivent être
portées par les passagers lorsque le système de sécurité du véhicule est conçu pour leur utilisation.
• Extincteur à l’intérieur.
Les bandes réfléchissantes sur les toits de véhicules d’Enbridge sont facultatives; leur utilisation
est à la discrétion de la direction régionale. Lorsqu’elles sont utilisées :
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Les véhicules appartenant à Enbridge et le matériel avec permis pour l’utilisation sur la route auront
des bandes réfléchissantes placées à l’arrière du véhicule, à l’exception des voitures et des
véhicules désignés comme des répondants non urgents par la direction régionale/du site. La bande
arrière doit être rouge, alternant avec du blanc. Les bandes doivent avoir au moins 5 cm (2 po) de
large.
Les bandes réfléchissantes à l’arrière des camions-tracteurs doivent être conformes avec les
règlements de la Federal Motor Carrier Safety Administration (FMCSA) [É.-U.] ou de Transports
Canada [CAN].
7.0 FORMATION
Le personnel travaillant sur le terrain doit bien connaître cette norme et peut recevoir une formation
applicable en accord avec la matrice de formation de sécurité.
Consulter les programmes et les grilles de formation en santé et sécurité pour obtenir de plus
amples renseignements et connaître les exigences relatives au renouvellement de la certification.
Les examens techniques doivent solliciter les commentaires des employés de terrain n’appartenant
pas à la direction afin de garantir l’efficacité de la norme.
10.0 RÉFÉRENCES
Loi sur la sécurité routière (Traffic Safety Act) de la province de l’Alberta :
http://www.qp.alberta.ca/documents/Acts/T06.pdf
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11.0 ANNEXE
11.1 FORMULAIRE D’INSPECTION SEMI-ANNUELLE
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• Compléter une formation pour l’utilisation • Compléter une formation pour l’utilisation
du matériel de sécurité requis (par du matériel de sécurité requis (par
exemple, les extincteurs, équipement de exemple, les dispositifs d’alerte,
protection individuelle, etc.); extincteurs, équipement de protection
individuelle, etc.);
• Conduire des véhicules en bon état de
fonctionnement; • Conduire des véhicules en bon état de
fonctionnement;
• Détenir le permis approprié lorsqu’ils
conduisent le véhicule (si nécessaire); • Détenir le permis approprié lorsqu’ils
conduisent le véhicule (si nécessaire);
• Effectuer l’inspection préliminaire autour
du véhicule avant utilisation; • Effectuer l’inspection préliminaire autour du
véhicule avant utilisation;
• Signaler immédiatement tout incident de
véhicule automobile (IVA) à leur • Signaler immédiatement tout incident de
supérieur; véhicule automobile (IVA) à leur supérieur;
• Utiliser des véhicules bien équipés et • Utiliser des véhicules bien équipés et
entretenus; et entretenus; et
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• Veiller à ce que tous les occupants du • Veiller à ce que tous les occupants du
véhicule portent leur ceinture de véhicule portent leur ceinture de sécurité
sécurité (si présente) en tout temps (si présente) en tout temps lorsque le
lorsque le véhicule est en mouvement; véhicule est en mouvement;
• Garder les phares allumés pendant le • Garder les phares allumés pendant le
fonctionnement; fonctionnement;
• S’assurer que les véhicules disposent • S’assurer que les véhicules disposent de
de tous les accessoires de sécurité tous les accessoires de sécurité requis
requis comme indiqué dans la Norme en comme indiqué dans la Norme en matière
matière de matériel de sécurité. de matériel de sécurité Norme en matière
de préparation aux situations d’urgence –
Sécurité personnelle, mais sans s’y
limiter :
<Fin du document>
Information interne
Norme
Surfaces de
marche/travail et
entretien ménager
général
Information interne
NORME EN MATIÈRE DE SURFACES DE MARCHE/TRAVAIL ET ENTRETIEN
No de la version : 1.1
MÉNAGER GÉNÉRAL Date de la version : 2019-10-31
Information interne
NORME EN MATIÈRE DE SURFACES DE MARCHE/TRAVAIL ET ENTRETIEN
No de la version : 1.1
MÉNAGER GÉNÉRAL Date de la version : 2019-10-31
Information interne
NORME EN MATIÈRE DE SURFACES DE
No de la version : 1.1
MARCHE/TRAVAIL ET ENTRETIEN
Date de la version : 2019-10-31
MÉNAGER GÉNÉRAL
3.0 Prerequisites........................................................................................................................................ 2
1.0 OBJECTIF
Le but de cette norme est de protéger les employés contre les chutes d’objets ou les risques de
glissade, de trébuchement et de chute pendant qu’ils travaillent sur ou à proximité des surfaces de
marche ou de travail élevées.
2.0 PORTÉE
Cette norme s’applique aux opérations LP (oléoducs) et aux projets réalisés pour les LP.
Les entrepreneurs et les sous-traitants doivent respecter les exigences relatives à la santé et la
sécurité d’Enbridge énoncées dans la présente norme. Si un entrepreneur ou un sous-traitant a
une norme ou une politique de santé et de sécurité substantiellement différente de celle d’Enbridge,
il doit respecter les exigences les plus strictes. Les entrepreneurs et les sous-traitants sont toujours
tenus de se conformer aux exigences de toutes les lois applicables relatives à la présente norme.
Au cas où la norme d’un entrepreneur ou d’un sous-traitant surpasse les exigences de la présente
norme, Enbridge peut, à sa seule discrétion, choisir d’adopter la norme de l’entrepreneur ou du
sous-traitant pour tout contrat ou ordre de travail.
Qualifiée : personne qui détient un baccalauréat, un certificat ou un statut professionnel ou qui, par
ses connaissances, sa formation ou son expérience, a démontré ses compétences en matière de
résolution de problèmes liés à la question soulevée, au travail ou au projet.
Semelles : signifie une semelle de bois, de béton ou de métal utilisée pour distribuer la charge d’un
étalon, d’un montant ou d’une plaque de base d’un échafaudage au sol.
Surface de marche/travail : désigne toute surface horizontale ou verticale sur laquelle ou par
laquelle un employé marche, travaille ou accède à une zone de travail ou à un lieu de travail.
• Veiller à ce que les inspections applicables soient terminées et que des mesures
correctives soient mises en œuvre en temps opportun; et
• S’assurer que tous les employés sont compétents dans les tâches et les rôles qui leur ont
été attribués.
• Pallier immédiatement les failles liées aux surfaces de marche/travail et aux exigences
relatives à l’entretien ménager général telles que détaillées dans cette norme;
• Aviser immédiatement le dirigeant des failles constatées que l’employé ne peut pas pallier;
et
• Fournir des conseils, du soutien et de l’aide en temps opportun aux dirigeants et aux
employés en ce qui concerne la mise en œuvre de cette norme; et
Le plancher de chaque atelier est maintenu propre et, dans la mesure du possible, dans un état
sec. Les surfaces de marche/travail sont exemptes de dangers tels que des objets pointus ou en
saillie, des planches détachées, de la corrosion, des fuites, des déversements, de la neige et de la
glace.
Des mesures de protection, une signalisation ou des barrières avec des écriteaux d’avertissement
ou des feux clignotants doivent être utilisés pour protéger toute activité de travail susceptible de
mettre en danger les travailleurs. Exemples : le sablage, l’excavation, l’ouverture de trous
temporaires dans le sol, la construction, les arcs électriques dans des zones préfabriquées, les
épreuves sous pression, le travail aérien.
Les barrières doivent être vérifiées régulièrement pour s’assurer que les travailleurs sont
correctement protégés et qu’elles sont bien installées et en bon état.
L’utilisation de bennes de type industriel est recommandée dans les zones où de larges volumes
de déchets sont prévus. Il est interdit d’accumuler les déchets sur le droit de passage d’une
construction. S’assurer que les conteneurs de déchets sont régulièrement vidés et que toutes les
ordures sont collectées et éliminées comme prévu. Les risques liés aux animaux sauvages doivent
être évalués pour déterminer le critère de retrait et le récipient pour les déchets.
Pour sécuriser un lieu de travail et le maintenir propre, tous les groupes doivent suivre les pratiques
d’ordre général pour sécuriser les pratiques d’entretien, notamment, mais sans s’y limiter :
Les barres d’armature, les profilés en T et autres risques d’empalement doivent être munis de
capuchons ou protégés par tout autre moyen.
Lorsque des cales de roue sont utilisées pour empêcher l’équipement de rouler et des cales ou
des blocs pour empêcher les pièces lourdes et l’équipement de tomber, vérifier auprès des autres
travailleurs si les blocs peuvent être retirés.
Il convient d’éliminer les accumulations de glace au plafond dès le début de leur formation, pour
éviter la formation d’une grande masse susceptible de blesser les travailleurs ou d’endommager le
matériel. La méthode d’élimination doit être déterminée en fonction des risques existants.
Les travailleurs doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter les risques de glissade
dans toutes les zones de travail et les passerelles. Ces mesures ou contrôles peuvent inclure
l’application de sable ou d’autres matériaux agréés qui assurent adhérence et traction.
En outre, toutes les zones de travail et les passerelles doivent être identifiables visuellement par
la signalisation routière, la signalisation (balisage) ou d’autres méthodes appropriées aux travaux
et aux conditions météorologiques.
Il faut assurer l’entretien des zones de travail et des passerelles en tout temps afin de minimiser
les risques de glissade ou de chute avec, notamment :
• Un bon nettoyage;
Les zones de travail et les passerelles doivent être déneigées et déglacées. Utiliser, le cas échéant,
des dispositifs d’adhérence autorisés, notamment du sable, du gravier ou un dispositif agréé de
fonte de la neige.
Il faut être conscient des différents risques liés à la glace ou à la neige. Une couche de neige peut
par exemple masquer une accumulation de glace ou des conditions glissantes. La neige ou la
glace peuvent également masquer d’autres risques.
• Être équipés d’une main courante s’ils ont plus de 4 contremarches ou s’élèvent à plus de
0,75 mètre (30 pouces); ou
Tous les planchers, passerelles, plateformes de travail, voûtes, mains courantes et ouvertures au
sol permanents présentant un risque de chute de plus de 1,3 m (4 pi) doivent être correctement
protégés et balisés au moyen d’un garde-fou, d’un filet de sécurité ou d’un système antichute
personnel.
Les conduits électriques en béton exposés ne doivent pas être utilisés comme passerelles.
Les travailleurs ne doivent pas marcher ou se tenir sur des tuyaux exposés.
Une attention particulière doit être portée aux zones de travail extérieures avec un sol irrégulier
ou des structures de support. Les risques de trébuchement doivent être traités immédiatement
selon les besoins.
Les sorties de bâtiments doivent être repérées et doivent avoir un éclairage d’urgence tel que la
législation en vigueur le demande.
5.3 ÉCHAFAUDAGES
Les travailleurs utilisant des échafaudages, des échafaudages volants et des plateformes de
travail élevées non mobiles doivent utiliser des systèmes de protection individuelle contre les
chutes si le travail doit être exécuté à plus de 1,2 m (6 pi) sans garde-corps approprié.
• Hisser ou descendre les objets plus gros des emplacements en hauteur à l’aide d’un câble
ou d’un palan.
• Être montés et démontés sous la supervision d’un travailleur qualifié, compétent quant à
leur construction et à leur utilisation;
• Avoir une hauteur maximale de trois fois la largeur minimale de la base, sauf si des
supports de stabilisation supplémentaires sont utilisés;
• Avoir un travailleur qualifié qui confirme que l’échafaudage est bien monté et y attacher
une étiquette d’inspection (avec charge maximale) paraphée avant de permettre au travail
de commencer; et
Si l’échafaudage dépasse 15 m (50 pi) de hauteur, il doit être conçu par un ingénieur
professionnel et monté, utilisé et entretenu conformément au plan de l’ingénieur.
Tous les travailleurs travaillant sur un échafaudage doivent être formés par un travailleur qualifié
pour être en mesure de déterminer les dangers associés au type d’échafaudage à utiliser et de
comprendre les procédures pour contrôler ou limiter ces dangers.
Pour monter ou démonter les échafaudages, un travailleur qualifié doit s’assurer que toutes les
exigences relatives à la protection contre les chutes sont respectées et que l’accès est sécurisé.
Les composants d’échafaudage doivent respecter toutes les réglementations en vigueur ainsi
que les exigences suivantes définies dans ce manuel :
o Être placées sur des sols nivelés et compactés ou sur toute autre surface
solide (c.-à-d., en béton);
o Avoir des semelles qui ne sont pas construites en rassemblant des petites
pièces de bois;
o Être construites avec des planches qui sont utilisées, stockées, inspectées et
maintenues selon les spécifications du fabricant, ou des planches sciées
solides de catégorie échafaudage ou mieux;
o Être installés sur toutes les plateformes d’une hauteur supérieure à 1,2 m
(4 pi).
o Être utilisées sur les extrémités et les bords extérieurs si la hauteur des
planches de l’échafaudage est supérieure à 2 m (6 pi).
Des escaliers intérieurs ou des échelles intégrées sont nécessaires pour les échafaudages dont
la hauteur dépasse 9,1 m (30 pi).
Non contrôlé si imprimé ou téléchargé
Les échelles d’échafaudage verticales amovibles dont la hauteur dépasse 6,1 m (20 pi) doivent
être équipées des éléments suivants :
Les employés ne sont pas autorisés à monter sur les croisillons, ni sur les cadres d’extrémités.
L’utilisation d’équipement pour hisser les travailleurs dans une zone de travail est interdite à
moins que les solutions conventionnelles ne présentent plus de danger, ou que ces solutions
soient impossibles en raison de la structure ou des conditions du chantier pour le projet. (Dans ce
cas, les solutions conventionnelles font référence au montage, démontage et/ou utilisation de
moyens tels que des échelles, des passerelles, des échafaudages, des palans, des élévateurs
aériens ou des plateformes de levage.)
Les échafaudages volants ou suspendus, les plateformes de cage de travail et les descendeurs à
nacelle doivent :
• Avoir la charge de plateforme du fabricant clairement affichée et visible par tous les
travailleurs;
• Avoir le matériel de manœuvre (par exemple, les crochets, les arceaux, les anneaux, les
boulons, les élingues, les chaînes, les câbles métalliques et les articulations) capable de
supporter au moins 10 fois la charge maximale à laquelle il est susceptible d’être soumis;
et
• Utiliser des lignes de suspension dépourvues de nœuds, de nids de fils brisés, d’usure
excessive, de fils cassés, de points plats et de tout autre défaut.
Quand ils sont utilisés pour hisser les travailleurs, les échafaudages volants ou suspendus, les
plateformes de cage de travail et les descendeurs à nacelle doivent être conçus et certifiés par
un ingénieur professionnel. Une copie de la certification, les dessins de l’équipement et le plus
récent certificat d’inspection doivent pouvoir être fournis sur demande à Enbridge.
Les échafaudages volants demandent un système redondant pour le contrôle (comme une
pédale/interrupteur homme-mort ou un fonctionnement en tandem) et des supports et ou des
étriers adéquatement dimensionnés et solidement fixés.
Pour les cages de travail, s’il est impossible d’installer un système antichute utilisant un cordage
de sécurité vertical pour chaque travailleur dans la cage de travail, un support distinct doit être
attaché entre la cage et le câble de montage. Le support doit être au-dessus du crochet qui peut
supporter le poids de la charge de travail et tout autre contenu potentiel.
• Rampes;
• Rampes intermédiaires;
• Plinthes;
Quand les échafaudages volants et les cages de travail sont utilisés, les procédures d’urgence
doivent être signalées dans le plan de protection contre les chutes ou le plan de levage critique et
communiquées à tous les travailleurs.
Les ouvertures temporaires non protégées au sols ou sur les plateformes de travail surélevées
doivent :
• Avoir des protections sécurisées capables de supporter deux fois la charge prévue
maximale;
Les protections doivent être remplacées immédiatement après avoir terminé la tâche, ou de
manière appropriée pendant la tâche si d’autres travailleurs sont présents dans la zone de travail.
S’assurer que tout le matériel est stocké dans les zones destinées à cet effet et que le rangement
ainsi que l’accès conviennent au chargement/déchargement des camions. Il doit également y
avoir suffisamment d’espace pour que tous les véhicules nécessaires puissent se déplacer sans
danger.
• Des contenants en métal avec couvercles doivent être disposés dans des emplacements
pratiques aux fins d’élimination des déchets;
• En dehors des grands réservoirs, tous les matériaux doivent être entreposés au sol sur
des supports, des palettes, des planches ou d’autres matériaux fiables et appropriés;
• Le matériel stocké doit être empilé en toute sécurité pour éviter de trébucher, de glisser,
de tomber, ou d’autres risques;
• Les tuyaux doivent être adéquatement empilés et calés lors du stockage. Le matériel rangé
doit :
o Être sécurisé;
• Évaluer avec précaution la charge pour s’assurer qu’elle n’a pas été décalée pendant le
transport.
Tous les produits dangereux transportés doivent répondre aux exigences réglementaires en
vigueur relatives à la documentation et à l’étiquetage TMD.
• Veiller à ce que l’équipement de levage approprié soit utilisé, à savoir, les tracteurs à flèche
latérale, les excavatrices sur chenilles équipées de dispositifs d’aspiration et de grues;
• Dans la mesure du possible, placer le tuyau ou les matériaux sur une surface plate ou
parallèle à une pente plutôt que de travers sur la pente;
Non contrôlé si imprimé ou téléchargé
• Le tuyau ou les matériaux doivent être solidement fixés de façon à empêcher tout
mouvement, par blocage, cintrement, une combinaison des deux ou par tout autre moyen
(voir figure 1);
• Veiller à ce que les blocs du tuyau soient assez résistants pour soutenir le poids de la
charge;
• Fixer solidement les blocs du tuyau pour éviter qu’ils ne soient délogés ou retirés. On
considère qu’une palette est solidement fixée si le poids du tuyau ou du baril empêche la
palette d’être délogée ou retirée (voir figure 1);
• Veiller à ce que les traverses de bois soient placées à environ 1 m (3 pi) à partir des
extrémités du tuyau;
• Se tenir à l’écart lors de la coupe de bandes d’acier ou lorsqu’on fixe une charge de tuyau
avec des câbles à un véhicule ou à un wagon;
• Tenir les mains éloignées des extrémités de tuyau en train d’être assemblées; et
S’assurer que le tuyau qui est stocké (par exemple, dans les zones peuplées ou près des
croisements de routes) est doté d’embouts ou sécurisé de façon à empêcher toute entrée non
autorisée.
5.6 INSPECTIONS
Les inspections seront effectuées conformément aux exigences de la Norme en matière
d’inspections.
Consulter les programmes et les grilles de formation en santé et sécurité pour obtenir de plus
amples renseignements et connaître les exigences relatives au renouvellement de la certification.
Non contrôlé si imprimé ou téléchargé
Les examens techniques doivent solliciter les commentaires des employés de terrain n’appartenant
pas à la direction afin de garantir l’efficacité de la norme.
9.0 RÉFÉRENCES
Occupational Safety and Health Administration (OSHA)
Code canadien du travail, Partie II; Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail