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Francis Bacon

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Lycée Municipal de Bassinko Burkina Faso

Classe : 2nd C Unité-Progès-Justice

Année : 2020-2021

EXPOSE DE PHILOSOPHIE

THEME : FRANCIS BACON

MEMBRES DU GROUPE 10

 KABORE PASCALINE
 OUEDRAOGO BASSIRATOU
 OUEDRAOGO FAICAL
 SAVADOGO ALASSANE
 SAWADOGO FADILATOU
 ZALLE LIASSE
 ZOUNGRANA FRANCINE

PROFESSEUR : MR TAPSOBA
PLAN

INTRODUCTION

I. BIOGRAPHIE
1) Règne d'Élisabeth Ire (1561-1603)
2) Avocat-conseil du Roi (1607-1618)
3) Procès et condamnation (1621)
4) Dernières années (1621-1626)
5) Vie privée

II. ŒUVRE
1) Science et méthode
2) Science et politique
3) Organisation de la connaissance
4) Principales œuvres
5) Citations

III. CRITIQUE

CONCLUSION

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INTRODUCTION

Bacon a été fort en faveur auprès de certains philosophes du siècle des


lumières qui le considérait comme un vrai visionnaire. Mais pendant tout le
XIXe siècle, et quelle que soit l'école philosophique dominante, Bacon a été
assez mal vu. En effet Il était le symbole même de cette vague de
rationalisme qui menaçait la société traditionnelle car la connaissance s'appuie
sur l'observation et la réflexion. Pour cela, les instruments (de l'esprit et de
la main) sont nécessaires. Le pauvre Bacon n'était acceptable ni à l'école
cléricale, ni à l'école spiritualiste.

I. BIOGRAPHIE
1) Règne d'Élisabeth Ire (1561-1603)

Francis Bacon naquit le 22 janvier 1561, à York House (Angleterre), dans le


Strand où son père, sir Nicholas Bacon (1509 - 1579) possédait une
résidence. Ce dernier fut Lord Keeper (Lord Garde du Grand Sceau) pendant
vingt ans. La mère de Bacon, Anne Cooke, était la seconde femme de
Nicholas Bacon.Bacon fut envoyé, à l'âge de douze ans (avril 1573) au Trinity
College de l'université de Cambridge, avec son frère Anthony Bacon (1558-
1601). Il se fit remarquer dès son enfance par la précocité de son génie, et
conçut de bonne heure le dessein de réformer les sciences ; mais il fut
longtemps détourné de ce projet par le soin de sa fortune. Dans sa jeunesse,
il accompagna l'ambassadeur d'Angleterre Amias Paulet en France à la cour de
Henri III. Rappelé dans son pays par la mort de son père, il se fit recevoir
avocat, et se livra avec succès à l'étude de la jurisprudence. Préférant
néanmoins la carrière des affaires publiques, il s'attacha au comte d'Essex, et
devint membre de la Chambre des communes (1592). Quoiqu'il eût consenti,
pour se concilier la faveur de la reine, il ne reçut d'elle que le titre
honorifique de Conseil de la Reine.

2)Avocat-conseil du Roi (1607-1618)


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Après la mort d'Élisabeth, Jacques Ier, qui aimait les savants, éleva
rapidement Bacon aux honneurs ; il le nomma successivement solliciteur
général (1607), puis attorney général (1615), membre du conseil privé
(1616), garde des Sceaux (1617) et enfin grand chancelier (1618) ; il le fit
en outre Baron de Verulam et vicomte de Saint-Alban. Bacon seconda
puissamment les efforts du roi pour unir les royaumes d'Angleterre et
d'Écosse et fit d'utiles réformes. Mais il avait à peine exercé pendant deux
ans les fonctions de grand chancelier qu'il fut accusé par les Communes de
s'être laissé corrompre, en acceptant de l'argent pour des concessions de
places et de privilèges. La raison de sa chute politique est une accusation de
corruption envers la cour de chancellerie en 1621.

3)Procès et condamnation (1621)

Bacon fut en conséquence condamné par la Chambre des lords en 1621 à être
emprisonné dans la tour de Londres et à payer une amende de 40 000
livres sterling ; il fut en outre privé de toutes ses dignités et exclu des
fonctions publiques. Il admit sa faute, reçut une amende et ne remit plus
jamais les pieds au Parlement. Au bout de quelques jours, le roi lui rendit la
liberté et lui fit remise de l'amende.

4)Dernières années (1621-1626)

Quelques années après, le roi le releva de toutes les incapacités prononcées


contre lui en 1624. Cependant, Bacon resta depuis sa disgrâce éloigné des
affaires, et il consacra les dernières années de sa vie à ses travaux
philosophiques. Il mourut le 9 avril 1626, à la suite d'expériences de physique
qu'il avait faites avec trop d'ardeur.

5)Vie privée

À l'âge de 45 ans, Francis Bacon a contracté un mariage avec Alice


Barnham.La nature de la sexualité de Francis Bacon, dont il est notoire qu'il
a accueilli dans le lit conjugal certains de ses serviteurs de sexe masculin, fait

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depuis longtemps l'objet de discussions.À la date du 3 mai 1621, Simon
d’Ewes, un opposant résolu, fait dans son journal intime le récit circonstancié
des pratiques homosexuelles supposées de son adversaire, à un moment où
celui-ci connaît d'importantes difficultés politiques : « Il n'abandonna pas la
pratique de cet épouvantable péché secret de sodomie, conservant à ses côtés
ce Godrick, jeune au visage efféminé, comme compagnon de lit, alors qu'il
avait remercié presque tous ses autres domestiques ; ce qu'il convient
d'admirer, car l'homme, après sa chute, se met généralement à discourir sur
ce crime contre nature, bien qu'il l'ait pratiqué de nombreuses
années.Certains auteurs considèrent que ces éléments ne donnent pas lieu à
considérer que Bacon ait été homosexuel ou bisexuel.

II. ŒUVRE

En plus d'avoir fait carrière en droit et en politique, Francis Bacon


a contribué à la science, à la philosophie, à l'histoire et à la
littérature. Il est le père de l'empirisme(la conviction que l'on
trouve en tout premier lieu des impressions, des sensations, à
recueillir patiemment et attentivement. Il cherchera à leur donner
du sens, à en extraire des schémas, des lois). Pour lui la difficulté
que rencontre l'esprit humain dans son effort pour connaître la
nature, c'est qu'il tend à projeter sur elle ses propres constructions
(qu'il appelle des « anticipations »). D'après Bacon, donc, l'erreur
scientifique vient de ce que l'esprit humain tend spontanément à
déformer la réalité, au lieu de la refléter fidèlement.

1) Science et méthode

Francis Bacon est donc le père de l'empirisme sous sa forme


moderne. Il pose le premier les fondements de la science moderne
et de ses méthodes, qu'il conçoit comme entreprise collective,ce qui
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le distinguera de la recherche solitaire prônée en grande partie
partie,fondée sur l'observation des faits naturels, des arts et
techniques et la recherche des causes naturelles.

2) Science et politique

L'idée de Francis Bacon était d'institutionnaliser une forme


d'apprentissage expérimental afin de former une classe de
scientifiques expérimentaux ayant les moyens de quérir le pouvoir. Il
a formulé en 1597, l'équation fameuse, Nam et ipsa scientia
potestas est, que l'on peut traduire par « En effet le savoir lui-
même est pouvoir », plus connue sous sa forme moderne : «
Savoir, c'est pouvoir ».

3) Organisation de la connaissance

Francis Bacon soutient l'idée qu'une classification des connaissances


doit être universelle tout en utilisant la totalité des ressources
disponibles. Selon lui, l'humanité serait meilleure si l'accès aux
ressources éducatives était offert à tous, d'où la nécessité de
l'organiser. Son approche de l'apprentissage a transformé la vision
occidentale de la théorie de la connaissance en opérant un transfert
de la motivation de l'individu à l'intérêt de la société. Son approche
méthodique de la catégorisation des connaissances va de pair avec
les principes de sa méthode scientifique.

4) Principales œuvres
 Essais de morale et de politique (1597)
 The Advancement of Learning, traité « de la valeur et de l’avancement
des sciences» (1605)

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 Novum Organum (1620)
 De la dignité et de l'accroissement des sciences (1623)

5) Citations
 Pourquoi faudrait-il que quelques auteurs reçus se dressent comme des
colonnes d’Hercule au-delà desquelles il serait interdit de naviguer et de
faire des découvertes ?
 La raison humaine est incapable de saisir le comment de l'opération par
laquelle les corps célestes émanent du Premier principe bien qu'elle en
atteste l'existence.
 La science doit être tirée de la lumière de la nature, elle ne doit pas
être retirée de l’obscurité de l’antiquité.
 Le Temps, voilà le grand novateur.
III. CRITIQUE

Des philosophes portent un jugement très négatif sur sa méthode : « “Bacon


initiateur de la science moderne” est une plaisanterie, et fort mauvaise, que
répètent encore les manuels. En fait, Bacon n'a jamais rien compris à la
science. Il est crédule et totalement dénué d’esprit critique. Sa mentalité
est plus proche de l’alchimie, de la magie (il croit aux “sympathies”), bref,
de celle d’un primitif ou d’un homme de la Renaissance que de celle d’un
Galilée. »

CONCLUSION

Bacon a laissé une quinzaine d’œuvres sur la jurisprudence, la politique,


l’histoire, la morale et la philosophie. Ce sont ses travaux philosophiques qui
ont fait sa célébrité et assuré sa postérité. Il a joué un rôle considérable
dans la philosophie des sciences. Horace Walpole, homme politique, écrivain et
esthète britannique (1717-1797), a dit de lui qu’il était « le prophète d’une
science inexistante que Newton est ensuite venu révéler ». Précurseur de la
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pensée moderne, il veut dégager la science de la théologie qui, disait-il, a
rendu l’intelligence humaine « stérile comme une nonne ». Théoricien de
l’expérience scientifique, on le regarde comme le père de l’expérimentation.

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