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Automatisme 21
Automatisme 21
Automatisme 21
Prof. Oumar BA
1
PROGRAMME
LA CHAINE D’ENERGIE
LA CHAINE D’INFORMATION
LE GEMMA
2
GENERALITES SUR LES SYSTEMES AUTOMATISES
PRESENTATION
3
Généralités sur les systèmes automatisés
1. Présentation d’un système automatisé
OBJECTIFS:
Amélioration de la productivité de l’entreprise en réduisant les coûts de production (main
d’œuvre, matière, énergie) et en améliorant la qualité de produit.
Amélioration des conditions de travail en supprimant les travaux pénibles et en améliorant
la sécurité.
Augmentation de la production.
Augmentation de la disponibilité des moyens de production en améliorant la
maintenabilité.
Généralités sur les systèmes automatisés
2. Structure d’un système automatisé:
La partie commande ou PC qui gère de façon coordonnée les actionneurs de la partie
opérative afin d’obtenir les effets souhaités à partir d’un modèle de fonctionnement et de
diverses consignes.
En plus de deux parties principales on peut noter aussi la relation Homme-machine
assurée généralement par un pupitre de dialogue.
Généralités sur les systèmes automatisés
2. Structure d’un système automatisé:
Exemple
L’intervention de
l’homme est très réduite.
Interface Homme-Machine
7
Généralités sur les systèmes automatisés
2. Structure d’un système automatisé:
2.1. Structure détaillée d’un SAP:
L’ IHM :Equipement par lequel ,l’opérateur donne des consignes, reçoit des
informations, supervision.
La P.C. reçoit des informations à traiter de la P.O. via des capteurs ou des
consignes de l’IHM
La P.O. est chargée de l’exécution des tâches pour la transformation de la
matière d’œuvre en produit fini.
ENERGIE
Autres parties
commandes
TRAITEMENT
DES
PUPITRE DE INFORMATION
COMMANDE ET S PARTIE
DE CAPTEURS MECANIQUE
SIGNALISATION DETECTEURS (Effecteurs)
POSTE DE
CONTROLE PARTIE COMMANDE PARTIE OPERATIVE
Généralités sur les systèmes automatisés
2. Structure d’un système automatisé:
2.2. Chaîne fonctionnelle d’un SAP
Une chaîne fonctionnelle est l'ensemble des constituants organisés en vue de
l'obtention d'une tâche opérative, c'est-à-dire d'une tâche qui agit directement sur la
matière d'œuvre.
Effecteurs
Agir sur le produit
Ajout de valeur ajoutée
Traiter les Chaîne d’acquisition
Informations
informations Capteurs
Evénements
Acquérir de
l’information Matière d’œuvre
+
Valeur ajoutée
10
LA CHAINE D’ENERGIE
1. Présentation
LA CHAINE D’ENERGIE
2. L ’alimentation
LA CHAINE D’ENERGIE
2. L ’alimentation
A l’alimentation, il est associée pour son exploitation des équipements d’isolation et de
protection
Isolation: Le sectionneur
Le sectionneur est un appareil de connexion qui permet d'isoler (séparer
électriquement) un circuit.
On trouve également des sectionneurs qui servent en plus de porte-fusible. On les
désigne par "Sectionneurs porte-fusible" :
2. L ’alimentation
Protection: Le fusible
Les fusibles sont des appareils de protection dont la fonction est d’ouvrir un circuit
par fusion d’un élément calibré, lorsque le courant dépasse une valeur précise,
pendant un temps donné. On trouve :
·La classe gI ou gG : ce sont les fusibles d’usage général ; ils protègent contre
les surcharges et les courts-circuits.
3. Le distributeur: le préactionneur
15
LA CHAINE D’ENERGIE
le circuit de commande,
l’organe moteur.
LA CHAINE D’ENERGIE
M3
Alimentation Filtrage
Redresseur Onduleur Moteur
triphasée
asynchrone
AVANTAGES:
Démarrage sans à coups Variation de vitesse
Montée progressive de la vitesse (fréquence)
Contrôle du couple (amplitude tension)
INCONVENIENTS:
Le coût
Perturbation réseau (Harmoniques)
LA CHAINE D’ENERGIE
3. La distribution: les préactionneurs
3.3.Le distributeur pneumatique
Le distributeur a pour fonction de distribuer l’air dans les chambres du vérin en
fonction des ordres qu’il reçoit
18
LA CHAINE D’ENERGIE
4. Les actionneurs:
19
LA CHAI<NE D’ENERGIE
4. Les actionneurs:
4.1. Actionneur électrique: Le moteur asynchrone
Moteur électrique :Transformer l'énergie électrique en énergie mécanique. On
distingue les moteurs à courants continu et alternatifs.
Moteur asynchrone
LA CHAINE D’ENERGIE
4. Les actionneurs:
4.1. Actionneur électrique: Le moteur asynchrone
Quelques démarrages
21
LA CHAINE D’ENERGIE
4. Les actionneurs:
4.2. Actionneur électrique: L’électrovanne
Bobine Vanne
23
LA CHAINE D’ENERGIE
5. Les transmetteurs
24
LA CHAINE D’ENERGIE
6. Les effecteurs
Effecteur
25
LA CHAINE D’INFORMATION
1. Les capteurs
26
LA CHAINE D’INFORMATION
1. Les capteurs
1.1. Les capteurs logiques ou détecteurs: (TOR)
On distingue :
Les capteurs de contact,
Les capteurs mécaniques de position, appelés
aussi interrupteurs de position, sont surtout
employés dans les systèmes automatisés pour
assurer la fonction détecter les positions. On parle
aussi de détecteurs de présence.
Exemple
Symbole:
LA CHAINE D’INFORMATION
1. Les capteurs
1.1. Les capteurs logiques ou détecteurs: (TOR)
Capteurs de proximité:
Capteur inductif :
Ce type de capteur est réservée à la détection sans
contact d'objets métalliques. L'objet est donc à
proximité du capteur mais pas en contact contrairement
à un détecteur de position.
symbole
LA CHAINE D’INFORMATION
1. Les capteurs
1.1. Les capteurs logiques ou détecteurs: (TOR)
Capteurs de proximité:
Capteur capacitif :
Les capteurs capacitifs sont des capteurs de proximité qui permettent de détecter
des objets métalliques ou isolants. Lorsqu'un objet entre dans le champ de
détection des électrodes sensibles du capteur, il provoque des oscillations en
modifiant la capacité de couplage du condensateur.
Un circuit électronique à effet capacitif transforme une perturbation électrique
due à la présence de l’objet en commande d'ouverture ou de fermeture statique
(par transistor) du circuit d'information.
symbole
LA CHAINE D’INFORMATION
1. Les capteurs
1.1. Les capteurs logiques ou détecteurs: (TOR)
Capteurs de proximité
Détecteur photoélectrique:
LA CHAINE D’INFORMATION
1. Les capteurs
1.1. Les capteurs logiques ou détecteurs: (TOR)
Capteurs de proximité
Les interrupteurs à lame souple (ILS):
Un interrupteur à lame souple est constitué d'un corps (2) à l'intérieur duquel est
placé un contact électrique métallique souple (1) sensible aux champs
magnétiques.
Lorsqu'un champ magnétique (4) est dirigé sur la face sensible (3) du capteur, le
contact s'établit entre les deux bornes du capteur.
Ce type de détecteurs est souvent monté directement sur le corps de vérins en
tant que fin de course (dans ce type de montage, le piston du vérin est
magnétisé).
Symbole
LA CHAINE D’INFORMATION
1. Les capteurs
1.1. Les capteurs logiques ou détecteurs: (TOR)
Parmi les principaux et nombreux facteurs qui interviennent dans le choix d'un
détecteur, citons :
33
LA CHAINE D’INFORMATION
1. Les capteurs
1.2. Les capteurs analogiques
On distingue les capteurs actifs et les capteurs passifs
Les capteurs actifs fournissent un signal électrique par définition même. Les
grandeurs usuelles sont :
- tension généralement de qques millivolts
- courant en uA ou mA
- charge électrique La mesure est une conversion de la grandeur en tension sans
perturbation du phénomène source.
Thermistance:
En règle générale, les thermistances ont une sensibilité de mesure très élevée
(~200 Ω/°C), ce qui les rend très sensibles aux variations de températures.
LA CHAINE D’INFORMATION
1. Les capteurs
1.2. Les capteurs analogiques
1.2.2.Capteur de déplacement
pyroélectrique
LA CHAINE D’INFORMATION
1. Les capteurs
1.2. Les capteurs analogiques
1.2.7.Caractéristiques
Sortie en courant :
Le courant de sortie est fonction linéaire de la gamme de mesure. Exemple :
variation de 0 à 20 mA pour une mesure de 0 à 100°C.
➢Formats rencontrés :
• 0-20 mA : fréquent, non autonome en énergie
•4-20 mA : le plus répandu ; permet de détecter les ruptures de conducteur ou les
défauts de mesure (Si I < 4mA) ; 0-10mA, 0-16mA : rarement
➢Avantages :
• Pas de perte de signal sur de longues distances : le courant est le même dans
toute la boucle.
• Peu sensible aux parasites électromagnétiques
Le codeur incrémental
Le codeur absolu
40
LA CHAINE D’INFORMATION
1. Les capteurs
1.3. Les capteurs numériques
1.3.1.Codeur incrémental
Principe :
Il compte des impulsions de 1 à n. Une prise de référence (pont zéro) est nécessaire
pour déterminer la position absolue
Niveau de résolution : nombre de trous ou fentes.
Constitution:
Un disque rotatif comporte au maximum 3 pistes. La piste périphérique A du disque
est divisée en "n" fentes régulièrement réparties. Ainsi, pour un tour complet de l'axe
du codeur, le faisceau lumineux est interrompu n fois et délivre à la sortie de la
cellule photosensible "n" signaux carrés.
Sortie du codeur
: Position angulaire
La résolution
LA CHAINE D’INFORMATION
1. Les capteurs
1.3. Les capteurs numériques
1.3.1.Codeur incrémental
Caractéristique du codeur :
K :rapport de réduction entre l’axe du système et
l’axe du codeur.
P : conversion du mouvement de rotation en
mouvement de translation (circonférence poulie).
x (en m) ou (en degré) : précision recherchée
ou pas: déplacement du système pour une
impulsion délivrée par le codeur
Np ou R: Résolution minimale ou nombre de
points par tour du codeur.
1
On calcule la fréquence des impulsions grâce à la relation suivante: f .N ..R
N: fréquence de rotation de l’axe d’entrainement en tr/mn: 60
42
LA CHAINE D’INFORMATION
1. Les capteurs Application
1.3. Les capteurs numériques
1.3.1.Codeur incrémental: application
Exemple d'utilisation d'un codeur optique
incrémental Caractéristiques de la machine
:
Longueur des profilés : 0,02 m < L < 1 m
Précision de la longueur de coupe : 1
mm
Vitesse de rotation des rouleaux
d'entraînement : 60 tr/mn
La prise de cote de la longueur du
profilé est contrôlée par un codeur
incrémental.
Le contrôle "barre en position initiale"
avant prise de côte est réalisé par un
détecteur inductif.
Calcul de la résolution (nombre de points (R) ou nombre d'impulsions
électriques par tour du codeur)
Calcul de la fréquence de sortie ( F) des impulsions du codeur
LA CHAINE D’INFORMATION
1. Les capteurs
1.3. Les capteurs numériques
1.3.2.Codeur absolu
Le disque des codeurs absolus comportent un nombre n de pistes concentriques
divisées en segments égaux alternativement opaques et transparents.
44
LA CHAINE D’INFORMATION
1. Les capteurs
1.3. Les capteurs numériques
1.3.2.Codeur absolu
Un codeur Absolu délivre en permanence un code qui est l'image de la position réelle
du mobile à contrôler. Il présente de ce fait deux avantages importants par rapport à
un codeur incrémental:
Insensibilités aux coupures, insensibilités aux parasites de lignes
45
LA CHAINE D’INFORMATION
2. L’interface homme-machine
2.1.Organe de consigne
46
LA CHAINE D’INFORMATION
2. L’interface homme-machine
47
LA CHAINE D’INFORMATION
3. Unité de traitement
48
LA CHAINE D’INFORMATION
3. Unité de traitement
Logique programmée vs Logique câblée
49
LA CHAINE D’INFORMATION
3. Unité de traitement
3.1.Relais électromagnétique
50
LA CHAINE D’INFORMATION
3. Unité de traitement
3.2. Les automates Programmables Industriels ( API )
Informations
(capteurs, dialogue)
Entrées
Sorties
Ordres
(préactionneurs, dialogue)
LA CHAINE D’INFORMATION
3. Unité de traitement
3.2. Les automates Programmables Industriels ( API )
Alimentation
B KM
P 1
R
O
KM
G 2
R
A
M
M
E
53
GRAFCET
GENERALITES
MISE EN ŒUVRE
54
LE GRAFCET : GENERALITES
1. Présentation :
Les SAP sont des systèmes séquentiels . Les processus se déroulent étape par étape.
Pour la conception de la partie commande, on peut aussi utiliser des outils de
modélisation fonctionnant sur le principe de systèmes séquentiels. Parmi ceux-ci on
note Le Grafcet: Outil graphique de description et de conception de la commande des
SAP.
Grafcet : Acronyme de « Graphe Fonctionnel de Commande d'Etape-Transition » en
anglais ( Sequential Function Chart ou SFC)
. Normalisé:
en France juin 1982 (NFC 03-190)
International Electrotechnical Commitee
• 1988 (IEC 848)
• 1993 (IEC 1131.1)
Très utilisé pour la programmation des automatismes industriels
55
LE GRAFCET : GENERALITES
1. Présentation :
56
LE GRAFCET : GENERALITES
57
LE GRAFCET : GENERALITES
2. Les éléments du GRAFCET
La transition
Une transition indique la possibilité d'évolution d'une étape à l'étape suivante..
A chaque transition on associe une ou des conditions logiques (booléennes) qui
traduisent la notion de réceptivité.
La réceptivité est spécifiée par un participe passé
6 Réceptivité
arrivée en position haute
Transition
12
La réceptivité est une fonction combinatoire d'informations booléennes telles que :
- états de capteurs,
- impulsion sur un bouton poussoir;
- action d'un temporisateur, d'un compteur;
- état actif ou inactif d'autres étapes, etc.
58
LE GRAFCET : GENERALITES
2. Les éléments du GRAFCET
haut vers le bas
Les liaisons orientées
Les liaisons indiquent les voies d'évolution du grafcet.
Dans le cas général, les liaisons qui se font du haut vers le bas ne
comportent pas de flèche.
Dans les autres cas, on peut utiliser des flèches pour préciser
l'évolution du grafcet en cas de risque de confusion.
Bas vers haut
59
LE GRAFCET : GENERALITES
2. Les éléments du GRAFCET
Exemple 1:
cahier des charges:
60
LE GRAFCET : GENERALITES
2. Les éléments du GRAFCET
Exemple 2:
61
LE GRAFCET : GENERALITES
3. Les règles de syntaxe
Règle N°1 : situation initiale
Cette représentation indique que l'étape est initialement activée (à la mise sous
tension de la partie commande).
Une transition est franchie lorsque l'étape antérieure est active et la réceptivité
associée à cette transition est vraie.
62
LE GRAFCET : GENERALITES
3. Les règles de syntaxe
Règle N°3 : évolution des étapes actives
63
LE GRAFCET : GENERALITES
3. Les règles de syntaxe
Une voie ET une autre voie. Cela permet de réaliser plusieurs tâches en même temps
Un double trait
Une SEULE réceptivité
5
ar ga
8 12
=1
40
LE GRAFCET : GENERALITES
4. STRUCTURES D’UN GRAFCET
4.2. Séquences simultanées : Divergence et convergence en ET
Exemples de systèmes à séquences simultanées:
Les perçages sont effectués en même temps après action sur un bouton poussoir Départ Cycle.
Divergence en ET :
lorsque la transition A est franchie, les
étapes 21 et 24 sont actives.
Convergence en ET : la transition B sera
validée lorsque les étapes 23 et 26 seront
actives. Si la réceptivité associée à cette
transition est vraie, alors celle-ci est
franchie.
REMARQUES :
Après une divergence en ET, on trouve une
convergence en ET.
Le nombre de branches parallèles peut-être
supérieur à 2.
La réceptivité associée à la convergence
peut-être de la forme = 1. Dans ce cas la
transition est franchie dès qu'elle est
active.
67
LE GRAFCET : GENERALITES
4. STRUCTURES D’UN GRAFCET
4.2. Séquences simultanées : Divergence et convergence en ET
Solution 1
Cahier des charges :
après appui sur départ cycle
« dcy », les chariots partent pour
un aller-retour. Un nouveau départ dcy
cycle ne peut se faire que si les
deux chariots sont à gauche.
CH1
CH1, CH2 : chariot 1, 2
g1 G1 D1 d1
g : capteur « position gauche »
d : capteur « position droite »
CH2
G : action « aller à gauche »
D : action « aller à droite » g2 G2 D2 d2
68
LE GRAFCET : GENERALITES
1 Grafcet à séquences simultanées
dcy . g1 . g2
Solution 1
2 D1 5 D2
d1 d2
3 G1 6 G2
g1 g2 dcy
4 7
=1
CH1
CH1, CH2 : chariot 1, 2
g1 G1 D1 d1
g : capteur « position gauche »
d : capteur « position droite »
CH2
G : action « aller à gauche »
D : action « aller à droite » g2 G2 D2 d2
69
LE GRAFCET : GENERALITES
4. STRUCTURES D’UN GRAFCET
4.3. Aiguillage ou choix de séquence :
20 DROITE 30 GAUCHE
La fin de l’aiguillage est matérialisé par
une convergence en OU
21 Tempo
Fc.dr Fc.ga
40
LE GRAFCET : GENERALITES
4. STRUCTURES D’UN GRAFCET
4.3. Aiguillage ou choix de séquence :
Si les réceptivités Droite et gauche sont à «1» avant l'activation de l'étape 18, il y a conflit, les
deux transitions vont être franchies et les étapes 20 et 30 seront actives. On peut éviter le
conflit en inhibant une réceptivité par le complément de l'autre
18 18
f.e f.e
13 ACTION G
14 ACTION H
15 ACTION J
16
Avancer d’un
17
pas
2 étapes minimum
Pas avancé
18 Indexer
<6pas 6 pas
19
Niveaux d’étude et d’analyse des systèmes automatisés
74
Niveaux d’étude et d’analyse des systèmes automatisés
Le point de vue système
Le point de vue système ou point de vue procédé consiste à décrire
d’une manière générale la suite chronologique des opérations effectuées.
1 Chariot au repos
Chariot en A et départ de cycle
76
Niveaux d’étude et d’analyse des systèmes automatisés
Le point de vue « partie opérative »
Pour ce deuxième niveau de représentation, on décrit le comportement des constituants
de la PO (actionneurs),et des capteurs. Les choix technologiques de ces éléments doit
être effectués.
Ce GRAFCET décrit l'évolution des actionneurs et des éléments de dialogue avec le milieu
extérieur. Il est aussi appelé Grafcet de niveau 1.
Evénement
Questions à se poser:
PO PC Qu’est ce qui entraine l’effecteur?
Zone connue Zone inconnue Quel est l’élément qui assure la
de de transition?
l'observateur l'observateur
Effet
77
Niveaux d’étude et d’analyse des systèmes automatisés
Le point de vue « partie opérative »
Le chariot est entrainé par un moteur M à deux sens de rotation (Déplacement droite
et Déplacement gauche). Le chariot en A ou la fin de déplacement gauche est
matérialisé par le capteur A; la fin déplacement Dte par le capteur B et le départ
cycle par M.
1
1 Chariot au repos
A et M
Chariot situé en A et départ de cycle
2 MD
2 Déplacer vers la dte
Déplacement vers la dte terminée B
Déplacer vers la gauche
3 3 MG
Déplacement vers la gauche terminé
A
Emission d'ordres
PO PC Questions à se poser:
Zone inconnue Zone connue Qu’est ce qui commande
de de l’actionneur considéré?
l'observateur l'observateur Quel est l’élément qui assure la
transition?
Réception d'informations
79
Niveaux d’étude et d’analyse des systèmes automatisés
Le point de vue « partie commande »
Les actions sont décrites par les ordres donnés aux préactionneurs.
Les réceptivités sont des combinaison logiques des informations provenant des
capteurs.
Le chariot est entrainé par un moteur M à Chaque sens du moteur est commandé
deux sens de rotation. Le chariot en A ou par un contacteur : KM1 (droite), KM2
la fin de déplacement gauche est (gauche). Chariot en A ou fin
matérialisé par le capteur A; la fin déplacement gauche (capteur A); fin
déplacement Dte par le capteur B et le déplacement Dte (capteur B); départ
départ cycle par M. cycle (Dcy).
1 1
A et M A et M
2 MD
2 KM1
B B
MG KM2
3 A 3
A
80
Mise en œuvre d’un grafcet
Elle consiste à mettre sous forme d’équations logiques les étapes et les actions
81
Mise en œuvre d’un grafcet
1. Réalisation par logique câblée:
Les règles d’évolutions du Grafcet sont les points de départ des équations logiques;
notamment les règles 2 et 3.
Une transition est franchie lorsque l'étape antérieure est active et la réceptivité
associée à cette transition est vraie.
82
Mise en œuvre d’un grafcet
83
Mise en œuvre d’un Grafcet
CAXn CDXn Xn
0 0 Xn
1 0 1
0 1 0
1 1 -
84
Mise en œuvre d’un Grafcet
Equation de Xn
85
Mise en œuvre d’un Grafcet
1. Réalisation par logique câblée:
1. 2. Divergence en OU - Convergence en OU
88
Mise en œuvre d’un Grafcet
1. Réalisation par logique câblée:
1.3. Exemple Divergence – Convergence en ET:
89
Mise en œuvre d’un Grafcet
1. Réalisation par logique câblée:
1.4. Initialisation du Grafcet:
A l’initialisation du grafcet toutes les étapes autres que l’étape initiale sont
désactivées. Seule l’étape initiale est active.
Soit la variable I: initialisation du grafcet. Elle permet le démarrage du grafcet.
90
Mise en œuvre d’un Grafcet
1. Réalisation par logique câblée:
1.5. Schématisation par relais:
1.5.1. Schématisation d’une étape
KAn-1 KAn
KAn+1
tn-1
KAn 91
Mise en œuvre d’un Grafcet
1. Réalisation par logique câblée:
1.5. Schématisation par relais:
1.5.2. Schématisation d’une Séquence
Exemple:
1
M
2 KM1
B
KM2
3
A
Equations des sorties
KM 1 X 2
KM 2 X 3
92
Mise en œuvre d’un Grafcet
AT
alim
KA3 KA1 KA2 KA2
KA1 KA3 KA2 KA3
93
Mise en œuvre d’un Grafcet
1. Réalisation par logique câblée:
1.6. Schématisation par bascule:
1.6.1. Schématisation d’une étape
Avec bascules
94
Mise en œuvre d’un Grafcet
1. Réalisation par logique câblée:
1.6. Schématisation par bascules:
1.6.2. Schématisation d’une séquence par bascules RS
95
COMPLEMENTS DE GRAFCET
19 KM1 Lampe
sera active.
sp1
Action bistable
19 KM1 Lampe
l’éteindre. 21 Lampe
sp0
Attention : Les actions bistables posent des problèmes
de sécurités. Il faut préférer les actions monostables 22
RESET
KM2 Lampe
LAMPE
COMPLEMENTS DE GRAFCET
Action conditionnelles
L’action sera effective si l’étape est active et si la condition associée à l’étape est
vérifiée.
Le chauffage sera activé pendant la durée de l’étape 20 tant que t° sera égale à 1
Etape 20 active
t°
Etape 20
20 CHAUFFER X20
t°
CHAUFFER
20 C
Si : t°
Chauffer
COMPLEMENTS DE GRAFCET
Ici le bouton BPtel permet l'évolution d'une étape à l'autre sur la transition de
l'état bas vers l'état haut.
0
BPtel
↑ BPtel
1 OUVRIR
Etape 1
X1
↑ BPtel
Etape 2 2
X2
↑ BPtel
Etape 3 3 FERMER
X3
↑ BPtel
COMPLEMENTS DE GRAFCET
Action temporisée
T4/X18/25s Tempo
T4 25s
19 Action
condition Etape 19
X19
COMPLEMENTS DE GRAFCET
Compteur
Un compteur peut être utilisé pour réaliser un cycle d'un certain nombre de
fois. Le compteur peut être incrémenté (+ 1) décrémenté (- 1) mis à zéro ou
mis à une valeur donnée.
On peut utiliser les signes = ≠ < ≤ ≥ > dans les réceptivités.
1 Compteur = 0
Début du cycle
2 Sortir A
a=1
T1/X3/1s
4 Sortir B
Branche A Branche B
condition condition
5 V+ 14 KM32
v1 c . X6
6 KM1 15
15 VA2
a a2
7 KM22 16 VB-
b . X15 b0
COMPLEMENTS DE GRAFCET
Synchronisation:
un grafcet superviseur
COMPLEMENTS DE GRAFCET
Sous-programme ou Sous-Grafcet
Le sous-programme est représenté dans la case action par un rectangle dont les côtés
verticaux sont doublés. Nom tâche . Application : séquences répétitives
Grafcet de Tâche:
Les taches ont pour but
de simplifier et de
faciliter la description de
systèmes complexes en
allégeant le graphisme
d'un grafcet et en
détaillant séparément
certaines parties.
La tâche s’exécute une
fois
COMPLEMENTS DE GRAFCET
Etape encapsulante:
Une étape encapsulante contient un ensemble d'étapes encapsulées dans un ou plusieurs
graphes partiels encapsulés. Un graphe encapsulé peut lui-même contenir une étape
encapsulante.
La désactivation d'une étape encapsulante provoque la désactivation de toutes les étapes de
ses graphes encapsulés;
COMPLEMENTS DE GRAFCET
Macro Etape
Une macro-étape est une représentation unique d’une succession d’étapes et
de transitions. Dans un grafcet, une macro-étape est unique. On ne pourra
l'appeler qu'une seule fois. Il peut y avoir plusieurs macro-étapes dans un
grafcet.
COMPLEMENTS DE GRAFCET
Macro Etape
COMPLEMENTS DE GRAFCET
Forçage :
Le forçage est une action continue, notée dans un double cadre, qui agit sur le
graphe Gi, hiérarchiquement inférieur" ou "esclave" en configurant ce grafcet,
depuis n'importe quelle situation, dans un état donné.
Figeage :
C'est un cas particulier du forçage, Il s'agit de maintenir le forçage dans la
situation courante c'est à dire bloquer l'évolution du grafcet. L'ordre du figeage
peut être aussi vers une situation choisie à l'avance ou prédéterminée c'est-à-
dire que le grafcet forcé continue d'évoluer jusqu'à la situation choisie où il se
figera.
GEMMA
Modes de Marches
et d’Arrêts
111
LE GEMMA : Guide d’Etudes des Modes de Marche et Arrêt
1. Introduction:
Un système automatisé est conçu dans le but de produire de la valeur ajoutée. Il
est alors dans une situation dite de « PRODUCTION NORMALE ».
Pendant son cycle de vie, le système ne produit pas en continu ; il tombe en
panne, il doit subir des opérations de maintenance ou de réglage, etc.
Pour gérer ces situations, il faut intégrer dans la commande du système toutes les
formes d’arrêt, de marche et de reprise.
L’outil adapté à cet effet est le GEMMA . Il est organisé en 3 grandes « familles de
modes de marche et d’arrêt » pour contrôler le système au mieux.
de P.C.
A7 <mise P.O. dans état A4 <Arrêt obtenu> F2 < Marche de F3 < Marche de
déterminé> préparation > clôture >
mise en
énergie
D2 < Diagnostique et/ou D3 < Production tout de même >
de P.C. traitement de défaillance> F6 < Marche de test >
de P.C.
P.C. HORS
ENERGIE D PROCEDURES en DEFAILLANCE de la Partie Opérativ e F PROCEDURES DE FONCTIONNEMENT
114
LE GEMMA : Guide d’Etude des Modes de Marche et Arrêt
115
LE GEMMA : Guide d’Etudes des Modes de Marche et Arrêt
Le GEMMA, c’est :
Un outil graphique avec une présentation de type check-list
Un vocabulaire précis désignant des modes de marche et d’arrêt types, en
relation avec la désignation retenue par l’utilisateur de l’application
Une forme graphique de grille support, structurée en zones de rectangles
états liés entre eux par des liaisons suggérées
116
LE GEMMA : CONCEPTS DE BASE
2. Concepts de base:
2.1. Le GEMMA est constitué de 2 zones :
Une zone correspondant à l’état « HORS ENERGIE » de la PC et une une zone
permettant de décrire ce qui se passe lorsque la PC est normalement « SOUS
ENERGIE ». C’est la zone qui occupe la quasi-totalité du guide graphique.
PC hors Énergie
PC en Énergie
Ordre de marche:
Le système est en ordre de marche par l’a mise en énergie de la partie
commande, On peut passer en mode PC Hors Energie par coupure d’énergie
2. 2. Marche en production
On dira que le système est en Hors PRODUCTION
« production » si la valeur
ajoutée pour laquelle le
système a été conçu est En PRODUCTION
obtenue.
On dira que le système est «
hors production » dans le cas
La zone de production se situe
dans la zone partie commande 118
LE GEMMA : CONCEPTS DE BASE
La famille F:
Procédures de fonctionnement
La famille A:
Procédures d'arrêts
La famille D:
Procédures de défaillances
119
LE GEMMA : CONCEPTS DE BASE
Arrêt
Fonctionnement
Défaillance
120
LE GEMMA : CONCEPTS DE BASE
Procédures en défaillance
D de la P.O.
121
LE GEMMA : CONCEPTS DE BASE
symbole
d'appartenance
désignation du mode
(vocabulaire général)
Il y a 16 rectangles au total :
F2 < Marche de préparation > 6 dans la famille F
7 dans la famille A
Préchauffage de la tête de scellage à 3 dans la famille D
250 °C
On retrouve ici tous les modes ou états qui conduisent à un arrêt du système
pour des raisons EXTÉRIEURES
Manque de matière
ARRÊT NORMAL
123
LE GEMMA : CONCEPTS DE BASE
124
LE GEMMA : CONCEPTS DE BASE
125
LE GEMMA : CONCEPTS DE BASE
ARRÊT
126
LE GEMMA : CONCEPTS DE BASE
A4 - Arrêt obtenu
L'automatisme est arrêté dans un état autre que
l'état initial. L’arrêt peut se faire:
En fin de cycle;
En fin de séquence;
En fin d’étape (figeage).
127
LE GEMMA : CONCEPTS DE BASE
Man Auto
128
LE GEMMA : CONCEPTS DE BASE
Modes préparatoires:
Modes de réglages et de test:
129
LE GEMMA : CONCEPTS DE BASE
130
LE GEMMA : CONCEPTS DE BASE
F1 - Production normale
Obligatoire dans tout GEMMA 1
GRAFCET de base dcy
2 VA
a1
Rectangle F1
3 VA VB
du GEMMA
b1
4 VB
a0
5
b0
131
LE GEMMA : CONCEPTS DE BASE
132
LE GEMMA : CONCEPTS DE BASE
F3 - Marche de clôture
Vidange
Nettoyage
Toute opération assurant une
remise en condition initiale de
l’automatisme.
133
LE GEMMA : CONCEPTS DE BASE
Mouvements séparés
Ext. V1
Fonctions séparées
Mode dit “Manuel Ret. V1
134
LE GEMMA : CONCEPTS DE BASE
2.5. Famille F: Procédures de fonctionnement
F6 - Marche de test
Étalonnage et réglage de
l'automatisme
135
LE GEMMA : CONCEPTS DE BASE
2.6. Famille D: Procédures de défaillance
On retrouve ici tous les états conduisants à (ou traduisant) un arrêt du
système pour des raisons intérieures
Arrêts d'urgence
Défaillance de la partie opérative
Rectangles états: zone D.
136
LE GEMMA : CONCEPTS DE BASE
137
LE GEMMA : MISE EN OEUVRE
138
LE GEMMA : MISE EN OEUVRE
139
LE GEMMA : MISE EN OEUVRE
Deux états essentiels, définis dès le début de l’étude, se retrouvent sur toutes les
machines :
L’état A1, dit < Arrêt dans état initial >, ou « état repos » de la machine ;
L’état F1, mode de < Production normale » pour lequel la machine a été
conçue.
En partant de chacun des deux états essentiels, A1 et F1, on recherche les
évolutions vers les autres états par des questions :
une < Marche de préparation > F2 est-elle nécessaire ?
Comment arrête t-on alors la machine au choix :
en fin de cycle, circuit : F1 A2 A1
dans une autre position, circuit : F1 A3 A4
Quels sont les cas possibles de défaillance ?
avec < Marche ou arrêt en vue d’assurer la sécurité > D1
avec < Production tout de même > D3
etc.
Comment s’effectue la mise en route?
140
LE GEMMA : MISE EN OEUVRE
soit avec une condition d’évolution qui est portée sur la liaison orientée
entre les deux états et concrétisée par un capteur sur machine ou par un
auxiliaire de commande sur pupitre ;
soit sans condition d’évolution (si cela n’apporte aucune information
complémentaire).
141
LE GEMMA : MISE EN OEUVRE
142
LE GEMMA : MISE EN OEUVRE
143
LE GEMMA : MISE EN OEUVRE
144
LE GEMMA : MISE EN OEUVRE
146
LE GEMMA : MISE EN OEUVRE
Grafcet(s) de Production
Normale (GPN)
Grafcets de tâches
147
LE GEMMA : MISE EN OEUVRE
4. La sûreté du système:
Principe:
Prise en compte de la sécurité des personnes et des biens sur défaillances
des systèmes.
148
LE GEMMA : MISE EN OEUVRE
4. La sûreté du système:
La prise en compte de la sécurité des personnes et des biens sur défaillances des
systèmes est gérée par le Grafcet de surêté..
Grafcet de Sûreté
F/GC F/GC(x): Indique que le Grafcet de
sûreté est hiérarchiquement supérieur
F/GPN
au grafcet de conduite.
Grafcet de Conduite Cet ordre provoque l'activation et le
maintient actif de l'étape x du grafcet
F/GPN de conduite et la désactivation de
toutes les autres étapes de ce même
Grafcet de Production Normale grafcet.
AU
Etape d'autorisation
d'évolution de
GC et de GPN
150
LE GEMMA : MISE EN OEUVRE
5. Le pupitre de commande
Lorsque le système est en phase d’exploitation, sa conduite est menée par
l’opérateur à partir du pupitre.
Le pupitre regroupe l’ensemble des éléments qui permettent d’accéder aux
différents modes de marche et d’arrêt. Il sera donc conçu parallèlement à
l’élaboration du GEMMA.
Le concepteur dispose d’un ensemble de composants technologiques tels que :
Boutons poussoirs
Boutons tournants à 2 ou 3
Boutons coup de poing
Signalisation
Terminaux de dialogues, etc.
Dès qu’une information issue du pupitre apparaît sur le GEMMA, elle nécessite le
choix d’un élément du pupitre.
151
Exercice d’application GEMMA
152
Exercice d’application GEMMA
153
Exercice Réfe r e n ce s d e l'éq u ip e m e n t
de P.C.
A7 <mise P.O. dans état A4 <Arrêt obtenu> F2 < Marche de F3 < Marche de
déterminé> préparation > clôture >
mise en
énergie
D2 < Diagnostique et/ou D3 < Production tout de même >
de P.C. traitement de défaillance> F6 < Marche de test >
de P.C.
P.C. HORS
ENERGIE D PROCEDURES en DEFAILLANCE de la Partie Opérativ e F PROCEDURES DE FONCTIONNEMENT
Merci de votre attention...
A vous de travailler…
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