Types de Corrosion
Types de Corrosion
Types de Corrosion
Corrosion
I.1 Définition :
Naturellement, tous les métaux à l’exception des métaux nobles (Au, Pt), se présentent sous
forme d’oxydes métalliques stables thermodynamiquement. Cependant, l’obtention des
métaux usuels à partir de leurs minerais nécessite une énergie considérable qui se trouve
absorbée rendant ainsi ces métaux instables. La corrosion c’est le processus inverse de la
métallurgie extractive qui permet aux métaux usuels de retourner à leur état naturel de minerai
et d’énergie initiale minimale, grâce au milieu environnant [3,4].
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Synthèse bibliographique I. Corrosion
Est le mode de corrosion le plus important et le plus fréquent qui intervient de façon très
majoritaire. Elle est responsable de la dégradation des structures métalliques en contact avec
tout milieu susceptible de contenir de l’eau, milieu complexe contenant quantité d’espèces
chimiques dissoutes ou en suspension, mais aussi avec les sols qui contiennent relativement
tous un certain taux d’humidité, et encore avec les gaz amenant des condensations d’eau.
C’est le cas de la plupart des milieux industriels liquides.
La corrosion humide fonctionne comme une pile électrochimique et doit donc réunir
simultanément quatre facteurs pour pouvoir se déclencher :
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Synthèse bibliographique I. Corrosion
Mécanismes réactionnels :
Le passage métallique en solution sous forme ionique peut être expliqué par la réaction
anodique suivante : (oxydation du métal)
Cette réaction est accompagnée par l’une des réactions cathodiques suivantes [12] [crd9] :
- en milieu acide :
La corrosion sèche se rencontre surtout dans les fours, chaudières et turbines à gaz. Elle est
aussi de caractère électrochimique et doit donc réunir les mêmes facteurs. La seule différence
réside dans le fait que le conducteur électronique et le conducteur ionique sont remplacés par
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Synthèse bibliographique I. Corrosion
la couche d’oxyde formé à la surface du métal, dans ce cas il n'y a pas de passage de courant
électrique (absence d’un électrolyte), comme le montre la figure X2 ci-dessous :
Lorsque le réactif est gazeux ou cette corrosion se produit à haute température, elle est
alors appelée : Corrosion sèche ou corrosion à haute température. Si le réactif est liquide, il
est en générale accompagné d’une corrosion électrochimique [5,6,7]. Nv référence ecole de
skikda Mr.M.C.Boukabache.
1.4.3 Corrosion chimique (vérifie la numérotation des sous titres par la suite)
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Synthèse bibliographique I. Corrosion
Les formes de la corrosion sont classées généralement par rapport à la façon dont ils se
manifestent. Elles peuvent être reconnues visuellement à l’œil nu. L’analyse de l’élément
corrodé peut conduire aux types de corrosion ayant lieu, une fois reconnus on peut connaitre
la cause de la corrosion et ensuite trouver des solutions et des méthodes de protection
appropriées [13] ([44] (M.G FONTANA et N.D GREENE. « Corrosion
Energineering ».Edition McGraw-Hill.New York (1970).)
La vitesse de corrosion est en général exprimée en termes de perte de masse par unité de
surface et par unité de temps ou par l’épaisseur du métal corrodé en fonction du temps [14-
17].
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Synthèse bibliographique I. Corrosion
Cette forme de corrosion s’effectue dans quelque point de surface d’un matériau, les
chercheurs ont subdivisé ce type de corrosion en sept catégories : [13,18-20] [techniques
d’ingénieure](20) . [39] (789) (,13 ;18,19):
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Synthèse bibliographique I. Corrosion
Corrosion par piqure : est produite par certains Corrosion par piqure
anions, notamment les halogénures, et plus
particulièrement les chlorures, sur les métaux
protégés par un film d’oxyde mince. Elle induit
typiquement des cavités de quelques dizaines
de micromètres de diamètre [39].
Corrosion intergranulaire : L’attaque Corrosion intergranulaire
corrosive se propage dans la masse du métal en
suivant les lignes de contacte des phases
microstructurales, elle conduit à une perte de
résistance mécanique du métal.
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Synthèse bibliographique I. Corrosion
Corrosion externe :
Corrosion interne :
On distingue ici d’une part les problèmes de dissolutions et leur implication sur la durée
en termes de perte d’épaisseur et surépaisseur de corrosion, et d’autre part les problèmes de
fissurations, et leurs conséquences immédiates sur la sécurité. De ce fait, la dissolution peut
être prévenue par des traitements d’inhibitions.
https://www.vis-express.fr/fr/content/77-l-acier-inoxydable-et-la-corrosion
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1er G: Facteur liés au 2ème G: Facteur liés 3ème G: Facteurs 4ème G: Facteurs
milieu au métal dépendent des dépendent du temps
modes d’emploi
Teneur en O2 Composition Etat de Vieillissements
PH chimique surface Tensions
Température d’alliage Forme des mécaniques
Pression procédé pièces (contraintes,
Concentration d’élaboration Sollicitations etc.)
de réactifs Impuretés et mécaniques Température
Addition inclusions Procédés Mode de
d’inhibiteur Traitement d’assemblage diffusion
thermiques et s d’oxygène ou
mécaniques. d’autres gaz
(CO2), et
modification
des
revêtements
protecteurs
(peintures)
Tableau :
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Synthèse bibliographique I. Corrosion
Tous ces facteurs ont une influence directe sur la tenue d’un matériau donné, dans un
milieu donné. La compréhension du phénomène de corrosion fait appel donc à plusieurs
disciplines : Métallurgie, Electrochimie, Thermodynamique, Cinétique,….
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Synthèse bibliographique I. Corrosion
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(g/l/an).
V : volume de solution (L).
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∆𝑉𝐻2
: volume d’hydrogène dégagée par unités de temps (L/an).
∆𝑡
Vmol : volume molaire (22.4 l/mol, dans les conditions normales de températures et
de pression).
M : masse molaire de l’acier (g/mol).
Remarque: dans le cas où le cation Mn+ n’est pas divalent, il convient de tenir compte de
l’équilibre des charges entre les réactions anodiques et cathodiques.
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Cette technique simple apporte des informations préliminaires sur la nature des
processus se produisant à l’interface métal/électrolyte. Au bout d’un temps suffisamment long
pour qu’un régime stationnaire soit établi, l’électrode métallique prend, par rapport à la
solution un potentiel, appelé potentiel de corrosion (Ecorr). Toutes les valeurs de Ecorr sont
référencées dans cette étude par rapport à une électrode au calomel saturé (ECS).
Ecorr est un indicateur qualitatif de l’état de corrosion d’un substrat métallique dans un
milieu électrolytique. Cette mesure permet également de connaître la durée d’immersion
minimale nécessaire à l’établissement d’un état stationnaire indispensable pour le tracé des
diagrammes d’impédance électrochimique.
Méthode des droites de Tafel:………………………
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Synthèse bibliographique I. Corrosion
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Synthèse bibliographique I. Corrosion
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Synthèse bibliographique I. Corrosion
Ici, ω représente la pulsation (rad.s-1) et φ le déphasage entre I(t) et E(t) (Figure***). Pour
une fréquence donnée f, l’impédance électrochimique est une fonction de transfert résultant
du rapport suivant [32, 34]modélisation des impédance :
Z(ω) =∆E(ω)/∆I(ω) ***
ΔE(ω) et ΔI(ω) correspondent aux transformées de Fourier des grandeurs temporelles
correspondantes. Z(ω) est un nombre complexe qui peut s’écrire sous les deux formes
équivalentes ci-dessous :
1. forme algébrique
Z(ω) = Zr(ω) + jZj(ω)
2. forme exponentiel
Z(ω) = |Z(ω)|e jφ(ω)
|Z(ω)| est le module de l’impédance, Zr et Zj sont ses parties réelle et imaginaire. Pour passer
d’une forme à l’autre, il suffit d’utiliser les relations suivantes :
Zr(ω) = ||Z(ω)||cos(φ)
Zj(ω) = ||Z(ω)||sin(φ)