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Types de Corrosion

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Synthèse bibliographique I.

Corrosion

I- Généralité sur la corrosion :

I.1 Définition :

Le nom « corrosion » vient du latin « corroder » qui signifie « ronger ou attaquer »,


d’une manière générale, la corrosion peut être définie comme étant l’oxydation et la
dégradation du métal par action des composants du milieu environnant ; plus ou moins
agressifs, qui peuvent être gazeux comme l'oxygène, vapeur d’eau, dioxyde de carbone,
dioxyde de soufre, sulfure d’hydrogène, ou liquides comme l’eau, les acides et les bases. En
général, l’eau en présence de l’oxygène conduit à la corrosion de la plupart des métaux
industriels comme l’acier et ses alliages. L’agressivité de l’eau augmente lorsqu’elle contient
quelques éléments chimiques comme les chlorures, les hypochlorites, les fluorures, …etc. La
corrosion caractérise aussi les hautes températures principalement les milieux oxygénés ou
contenant le monoxyde de carbone. Le processus de corrosion est en réalité très complexes,
car il est lié au milieu d’attaque, à la nature du métal, aux conditions d’utilisations et aux
phénomènes de vieillissement en fonction du temps et des sollicitations [1,2].

1.2 Origine de la corrosion : (remarque : le titre ou le sous-titre s’écrit en général sans


l’article le, la un, une, ..etc)

Les causes de la corrosion sont très multiples et complexes et se résument dans :

 La microstructure et la composition chimique du métal.


 La composition chimique du milieu.
 Les paramètres physiques (température, convection, irradiation, etc.).
 Les sollicitations mécaniques (contraintes, chocs, frottement, etc.).

Naturellement, tous les métaux à l’exception des métaux nobles (Au, Pt), se présentent sous
forme d’oxydes métalliques stables thermodynamiquement. Cependant, l’obtention des
métaux usuels à partir de leurs minerais nécessite une énergie considérable qui se trouve
absorbée rendant ainsi ces métaux instables. La corrosion c’est le processus inverse de la
métallurgie extractive qui permet aux métaux usuels de retourner à leur état naturel de minerai
et d’énergie initiale minimale, grâce au milieu environnant [3,4].

1.4. Processus de corrosion :

Selon la nature du milieu environnant avec lequel le matériau rentre en interaction, la


corrosion se développe suivant plusieurs processus:

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Synthèse bibliographique I. Corrosion

1.4.1 Corrosion électrochimique (aqueuse) :

Est le mode de corrosion le plus important et le plus fréquent qui intervient de façon très
majoritaire. Elle est responsable de la dégradation des structures métalliques en contact avec
tout milieu susceptible de contenir de l’eau, milieu complexe contenant quantité d’espèces
chimiques dissoutes ou en suspension, mais aussi avec les sols qui contiennent relativement
tous un certain taux d’humidité, et encore avec les gaz amenant des condensations d’eau.
C’est le cas de la plupart des milieux industriels liquides.

La corrosion humide fonctionne comme une pile électrochimique et doit donc réunir
simultanément quatre facteurs pour pouvoir se déclencher :

 une anode : c’est la partie du métal où se développe la réaction d’oxydation


entrainant une dissolution de cette partie sous forme de cations positifs dans le milieu
aqueux.
 une cathode : c’est la partie du métal où se développe la réaction de réduction d’une
espèce contenue dans l’électrolyte (dégagement d’hydrogène par réduction d’ions
H+, formation d’eau par réduction de l’oxygène en milieu acide, formation d’ions
OH- par réduction de l’oxygène en milieu basique, dépôt d’un métal par réduction
d’un de ses cations,…)
 un conducteur électrique : qui puisse véhiculer les électrons libérés à l’anode vers
cathode. Ce rôle est assuré par le métal lui-même.
 un conducteur ionique : qui puisse permettre la migration des cations libérés à
l’anode vers les anions libérés à la cathode pour assurer la neutralité électrique et
fermer le circuit électrique. Ce rôle est assuré par le milieu électrolytique lui-même. [
formation industrie Mr.M.C.Boukabache].

Ce processus est illustré par la figure X1

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FigureX1 : pile de corrosion électrochimique

En termes électrochimiques, il s'agit d'une réaction anodique et d'une réaction


cathodique, respectivement. La somme des deux demi-réactions électrochimiques donne lieu
à la réaction globale de corrosion [10, 11].

 Mécanismes réactionnels :

Le passage métallique en solution sous forme ionique peut être expliqué par la réaction
anodique suivante : (oxydation du métal)

Fe---  Fe2+ + 2é (1.1)

Cette réaction est accompagnée par l’une des réactions cathodiques suivantes [12] [crd9] :

- en milieu acide :

2H+ + 2e- --- H2 (1.2)

- en milieu basique ou neutre :

O2 + 2H2O + 4e-  4OH- (1.3)

1.4.2 Corrosion chimique: (CECI NE CORRESPOND PAS A LA CORROSION


CHIMIQUE C’EST LE PROCESSUS DE CORROSION SECHE)

La corrosion sèche se rencontre surtout dans les fours, chaudières et turbines à gaz. Elle est
aussi de caractère électrochimique et doit donc réunir les mêmes facteurs. La seule différence
réside dans le fait que le conducteur électronique et le conducteur ionique sont remplacés par

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la couche d’oxyde formé à la surface du métal, dans ce cas il n'y a pas de passage de courant
électrique (absence d’un électrolyte), comme le montre la figure X2 ci-dessous :

Figure X2 : pile de corrosion électrochimique sèche

Le métal s’oxyde à l’interface métal-oxyde et les cations diffusent vers l’extérieur du


film. A la surface extérieure l’oxygène se réduit en anions O2- qui diffusent vers l’interface
métal-oxyde. Les électrons libérés à cette interface doivent traverser la couche d’oxyde avant
de réagir avec l’oxygène externe. La surface extérieure du film joue donc le rôle de cathode et
l’interface métal-oxyde celui d’anode. L’oxyde est ici simultanément électrolyte et conducteur
électronique.

Il s’agit donc d’un phénomène d’oxydoréduction au cours duquel il y a transfert


d’électrons. Le métal, réducteur, fournit les électrons qu’accepte l’oxydant (ici l’oxygène).

Lorsque le réactif est gazeux ou cette corrosion se produit à haute température, elle est
alors appelée : Corrosion sèche ou corrosion à haute température. Si le réactif est liquide, il
est en générale accompagné d’une corrosion électrochimique [5,6,7]. Nv référence ecole de
skikda Mr.M.C.Boukabache.

1.4.3 Corrosion chimique (vérifie la numérotation des sous titres par la suite)

La distinction entre processus chimique et électrochimique de la corrosion est très


difficile. Certes, quelques exemples d’attaque comme ceux concernant les métaux
immergés dans d’autres métaux liquides ou certaines solutions non aqueuses, par
exemple l’aluminium dans le CCl4 peuvent être classés comme cas de corrosion
chimique, mais la plupart des réactions de corrosion font appel à des mécanismes de

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nature électrochimique, en particulier les réactions de dissolution en milieux


électrolytiques ou d’oxydation à haute température

1.4.4. Corrosion bactérienne (biochimique) :

La corrosion bactérienne rassemble tous les phénomènes de corrosion où les bactéries


agissent directement ou par l’intermédiaire de leur métabolisme, jouant un rôle primordial,
soit en accélérant un processus déjà établi, soit en créant les conditions favorables à son
établissement.

La biocorrosion correspond donc à la détérioration accélérée d’un matériau due à la présence


de biofilms à sa surface [8,9]. Ce processus concerne essentiellement l’attaque
bactérienne des canalisations ou réservoirs enterrés (par exemple les bactéries
Desulfovibrio desulfuracans.

1.5. Différentes formes de corrosion :

Les formes de la corrosion sont classées généralement par rapport à la façon dont ils se
manifestent. Elles peuvent être reconnues visuellement à l’œil nu. L’analyse de l’élément
corrodé peut conduire aux types de corrosion ayant lieu, une fois reconnus on peut connaitre
la cause de la corrosion et ensuite trouver des solutions et des méthodes de protection
appropriées [13] ([44] (M.G FONTANA et N.D GREENE. « Corrosion
Energineering ».Edition McGraw-Hill.New York (1970).)

1.5.1 Corrosion généralisée (uniforme) :

La corrosion généralisée progresse sur l’ensemble de la surface du métal exposé au


milieu corrosif à une vitesse uniforme en tout point de la surface. C'est le phénomène le plus
simple et le plus classique de la corrosion.

La corrosion générale résulte de l'existence simultanée de deux réactions


électrochimiques uniformément réparties sur la surface du matériau : la réaction anodique, qui
correspond à l'oxydation du métal, et la réaction cathodique qui correspond à la réduction de
l'oxydant présent dans le milieu (H+, O2 dissous...)

La vitesse de corrosion est en général exprimée en termes de perte de masse par unité de
surface et par unité de temps ou par l’épaisseur du métal corrodé en fonction du temps [14-
17].

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1.5.2 Corrosion localisée ou par piqûres :

Ce phénomène survient, contrairement à la corrosion généralisée, plus dangereuse car


les dégâts qu’elle provoque en profondeur diminue fortement la résistance du métal en général
ce type de corrosion ce manifeste sur les matériaux qui présente une hétérogénéité sur leur
surface, il vise uniquement certaines zones bien distingues du matériau [15].

Cette forme de corrosion s’effectue dans quelque point de surface d’un matériau, les
chercheurs ont subdivisé ce type de corrosion en sept catégories : [13,18-20] [techniques
d’ingénieure](20) . [39] (789) (,13 ;18,19):

Je préfère que tu changes cette partie par celle que je


t’envoie en fichier attaché. Ce qui t’intéresse dans mon
fichier c’est uniquement ce qui est en noir, ce qui est en
bleu tu le garde mais il ne fait pas l’objet de ce travail,
mais tu le garde on sait jamais ça peut servir un jour.

Types et Caractéristique Schémas

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Corrosion galvanique (bimétallique): elle est Corrosion galvanique


due à la formation d’une pile électrochimique
entre deux métaux. La dégradation du métal le
moins résistant devient intensive car il se
comportera comme une anode.
Corrosion caverneuse : est généralement Corrosion caverneuse
associe à la présence de petits volumes de
solution stagnante dans des dépotes, des joints
ou des caverneuses.

Corrosion par piqure : est produite par certains Corrosion par piqure
anions, notamment les halogénures, et plus
particulièrement les chlorures, sur les métaux
protégés par un film d’oxyde mince. Elle induit
typiquement des cavités de quelques dizaines
de micromètres de diamètre [39].
Corrosion intergranulaire : L’attaque Corrosion intergranulaire
corrosive se propage dans la masse du métal en
suivant les lignes de contacte des phases
microstructurales, elle conduit à une perte de
résistance mécanique du métal.

Corrosion sous contrainte : est une fissuration


du métal qui résulte de l’action combinée
d’une contrainte mécanique et d’une réaction
électrochimique.

Corrosion-érosion : Elle résulte du mouvement


d’un fluide corrosif et d’une surface
métallique. L’aspect mécanique du mouvement
est important les phénomènes de frottement et
d’usure peuvent intervenir

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Synthèse bibliographique I. Corrosion

Corrosion sélective : elle se traduit par la


dissolution sélective d’un des élément de
l’alliage.

Tableau : différentes formes de corrosion

Ya d’autres types de corrosion : corrosion interne et externe

Comme, on peut distinguer en général deux types de corrosion :

Corrosion externe :

La corrosion externe, où la variété des milieux est limitée et la technologie rapidement


commune à la plupart des opérateurs et sous-traitants. On regroupe sous le vocable de la
corrosion externe la corrosion par l’air, la mer et les sols. Dans ce domaine, les techniques de
prévention ont beaucoup évolué avec les progrès technologiques, et on se limitera ici l’état de
l’art actuel. [50] livre de crd

Corrosion interne :

On distingue ici d’une part les problèmes de dissolutions et leur implication sur la durée
en termes de perte d’épaisseur et surépaisseur de corrosion, et d’autre part les problèmes de
fissurations, et leurs conséquences immédiates sur la sécurité. De ce fait, la dissolution peut
être prévenue par des traitements d’inhibitions.

https://www.vis-express.fr/fr/content/77-l-acier-inoxydable-et-la-corrosion

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1.6. Facteurs de corrosion :


Le phénomène de corrosion dépend d’un nombre de facteurs généralement en relation les
uns avec les autres. Ces facteurs peuvent être d’origine interne ou externe, qui peuvent être
classés en quatre groupes [2,15, 21] :

1er G: Facteur liés au 2ème G: Facteur liés 3ème G: Facteurs 4ème G: Facteurs
milieu au métal dépendent des dépendent du temps
modes d’emploi
 Teneur en O2  Composition  Etat de  Vieillissements
 PH chimique surface  Tensions
 Température d’alliage  Forme des mécaniques
 Pression  procédé pièces (contraintes,
 Concentration d’élaboration  Sollicitations etc.)
de réactifs  Impuretés et mécaniques  Température
 Addition inclusions  Procédés  Mode de
d’inhibiteur  Traitement d’assemblage diffusion
thermiques et s d’oxygène ou
mécaniques. d’autres gaz
(CO2), et
modification
des
revêtements
protecteurs
(peintures)

Tableau :
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Synthèse bibliographique I. Corrosion

Tous ces facteurs ont une influence directe sur la tenue d’un matériau donné, dans un
milieu donné. La compréhension du phénomène de corrosion fait appel donc à plusieurs
disciplines : Métallurgie, Electrochimie, Thermodynamique, Cinétique,….

1.7 Les étapes de la corrosion :


Le mécanisme de formation des produits de corrosion repose généralement sur les étapes
schématisées sur la figure, et elles se résument comme suit [22] :
 Adsorption et dissociation des molécules de dioxygène en surface du métal ;
 Germination et croissance bidimensionnelle de l’oxyde;
 Croissance tridimensionnelle de la couche d’oxyde, induisant l’apparition d’un film
fin, superficiel, compact et adhérent ;
 Epaississement de ce film assuré par la diffusion des espèces (cations métalliques
et/ou anions) à travers la couche d’oxyde ;
 Apparition de fissures ou micro-fissures dans le métal et/ou dans la couche
d’oxyde;

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 Extension de ces fissures à l’interface métal/oxyde pouvant aboutir au décollement


de la couche protectrice altérant dramatiquement les propriétés de l’alliage
métallique.

Figure : Illustration de la réaction métal-oxygène.

1.8 Aspect thermodynamiques de la corrosion électrochimique :


1.8.1. Diagramme potentiel-PH du systéme Fe-H2O [23,24] :
Le diagramme potentiel-PH d’un système M-H2O, racé à une concentration totale C
donnée d’espèces ioniques Mn+ et à une température T donnée, ou M est un métal au contact
d’eau, regroupe tous les équilibres thermodynamiques, acido-basiques et d’oxydoréduction,
sous formes de droites E= f(pH) = constante, ou E est le potentiel pris par l’interface M/H2O à
un Ph donné, à température T et à la concentration. Et appelé aussi diagramme de pourbaix.
 Diagramme d’équilibre de Pourbaix pour le fer ; E= f(pH) :
POURBAIX a défini, sous forme de diagrammes potentiel-pH, les régions où le fer est
soluble sous forme d'ions‫ܨܨ‬ଶାet‫ܨܨ‬ଷାet les régions où le métal est stable sous forme de
phase solide tel que le métal pur ou protégé par ses oxydes.

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Synthèse bibliographique I. Corrosion

Figure : Diagramme de pourbaix du fer


Ce diagrammes potentiel-pH,montre que le fer peut réagir avec le proton, en milieu
acide ou neutre, avec un dégagement d’hydrogène.
En milieu alcalin, par contre, il résiste à la corrosion, car les oxydes formés ne se
dissolvent pas facilement par réaction avec les ions hydroxyles, sauf à des pH tres basiques.
On distingue trois domaines dans le diagramme précédent :
Domaine d’immunité : domaine ou la corrosion du métal dans l’eau est rendu
thermodynamiquement impossible (inattaquable) par application d’un potentiel suffisamment
cathodique ; immunisé, le métal ne s’altère pas, il reste sous sa forme métallique initiale.
Domaine de passivation : domaine ou le métal est thermodynamiquement corrodable ;
mais étant donné qu’il y est recouvert par une couche d’oxyde ou d’hydroxyde qui l’isole plus
ou moins bien du milieu corrosif, il est donc protège plus ou moins bien de la corrosion.
Domaine de corrosion : domaine ou la réaction de corrosion est thermodynamiquement
possible et ou le métal n’est pas recouvert par un dépôt ; le métal passe de maniére continue
en solution, sous forme d’ions métalliques, à une vitesse plus ou moins grande.
I-8.2. Notion d’électrochimie :
I-8.2.a. réaction électrochimique :
I-8.2.b. mécanismes des réactions chimiques :
Une réaction électrochimique globale résulte, en général, d’une combinaison d’étapes
élémentaires telles que :
 Transport des réactifs vers la surface métalliques

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 Transfert d’électrons à l’interface après entrée dans la double couche et adsorption


 Transport des produits de corrosion vers l’électrolyte après désorption.

I-9. Aspects cinétiques de la corrosion : ou bien -Méthodes d’estimation de la vitesse de


corrosion :
Affectant tout ou partie d’une pièce en service, la corrosion uniforme est souvent
considérée comme moins dangereuse, que la corrosion localisée, dans la mesure où on peut en
tenir compte dans le calcul des structures en prévoyant une «surépaisseur» de corrosion.
Néanmoins, comme pour tous les cas d’utilisation de matériaux en milieu agressif, le
problème majeur reste celui de l’évaluation de la vitesse de corrosion, qui n’est jamais aisée.
I-9.1. Méthodes classiques : zaabar
La vitesse de corrosion (Vcorr) peut être exprimée en termes de perte de masse, de
réduction d’épaisseur ou de densité de courant. Elle peut être simplement définie à partir des
analyses suivantes :

a- Mesure de perte de masse (gravimétrie) :


Dans le cas d’une perte de masse ∆m au cours d’une durée ∆t, on exprime la vitesse de
∆𝑚
corrosion Vcorr par la relation : Vcorr = .𝑆.∆𝑡

Avec : Vcorr : Vitesse de corrosion (mm/an)


∆𝑚
: Perte de masse par unité de temps g/an
∆𝑡

R : masse volumique du métal (g/cm3)


S : Surface de l’échantillon en contact avec le liquide (cm2).

b- Dosages de la concentration de cations en solution :


∆𝑚
Vcorr = .𝑆.∆𝑡
∆𝑐
Avec : : variation de la concentration métalliques dans la solution par unité de temps
∆𝑡

(g/l/an).
V : volume de solution (L).

c- Exploitation de la réaction de réduction : à condition qu’il n’y qu’un seul moteur de


corrosion. La mesure du dégagement d’hydrogène permet de quantifier l’endommagement.
∆𝑉𝐻2
Vcorr = 𝑉𝑚𝑜𝑙..𝑆.∆𝑡 ( pour un cation divalent )

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Synthèse bibliographique I. Corrosion

∆𝑉𝐻2
: volume d’hydrogène dégagée par unités de temps (L/an).
∆𝑡

Vmol : volume molaire (22.4 l/mol, dans les conditions normales de températures et
de pression).
M : masse molaire de l’acier (g/mol).

d- Mesure de perte d’épaisseur :


Effectuée par mesure directe, elle nécessite d’avoir accès à la surface se corrodant. Des
mesures ultrasonores facilitent l’obtention de l’information, qui reste cependant ponctuelle,
tant du point de vue géométrique que temporel.

Remarque: dans le cas où le cation Mn+ n’est pas divalent, il convient de tenir compte de
l’équilibre des charges entre les réactions anodiques et cathodiques.

I-9.2. Méthodes électrochimiques :mémoire srisuwan


Les méthodes électrochimiques peuvent être classées selon deux groupes : les méthodes
stationnaires et les méthodes non-stationnaires dites transitoires. D’un point de vue phéno-
ménologique, la caractérisation de l’adsorption de composés est possible par le suivi dans le
temps du potentiel en circuit ouvert. On obtient par cette mesure une caractérisation de la
modification de l’interface métal/milieu. L’aspect plus quantitatif (tracé des courbes de
polarisation, spectroscopie d’impédance) permet, quant à lui, d’accéder à des valeurs de
paramètres physiques décrivant l’état du système (courant de corrosion, taux d’inhibition,
capacité de double couche, résistance de transfert de charge,..).
a- Méthodes stationnaires : srisuwan
Les techniques stationnaires permettent d’étudier un système se trouvant dans un état de
pseudo-équilibre.
Courbes de polarisation :
Les courbes courant-tension stationnaires permettent d’estimer la vitesse de corrosion et
d’appréhender la formation de films inhibiteurs. En effet, la présence d’un film peut se
caractériser sur ces courbes par l’invariance du courant sur un large domaine de surtension
appliquée.
Suivi du potentiel en circuit ouvert :

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Synthèse bibliographique I. Corrosion

Cette technique simple apporte des informations préliminaires sur la nature des
processus se produisant à l’interface métal/électrolyte. Au bout d’un temps suffisamment long
pour qu’un régime stationnaire soit établi, l’électrode métallique prend, par rapport à la
solution un potentiel, appelé potentiel de corrosion (Ecorr). Toutes les valeurs de Ecorr sont
référencées dans cette étude par rapport à une électrode au calomel saturé (ECS).
Ecorr est un indicateur qualitatif de l’état de corrosion d’un substrat métallique dans un
milieu électrolytique. Cette mesure permet également de connaître la durée d’immersion
minimale nécessaire à l’établissement d’un état stationnaire indispensable pour le tracé des
diagrammes d’impédance électrochimique.
Méthode des droites de Tafel:………………………

Ces techniques stationnaires restent toutefois insuffisantes pour caractériser des


mécanismes complexes, mettant en jeu plusieurs étapes réactionnelles et ayant des cinétiques
caractéris- tiques différentes (ce qui est le cas lors des processus d’inhibition). L’utilisation
des techniques transitoires devient alors indispensable.
b- Méthodes transitoires :
Les techniques dites non-stationnaires ou transitoires sont basées sur la perturbation des
grandeurs physiques du système électrochimique de sorte que la réponse du système puisse
être analysée dans un domaine linéaire invariant dans le temps. Ces techniques ont été
développées afin de pallier un certain nombre de contraintes apparues lorsque l’on veut
calculer la vitesse de corrosion d’un métal ou lorsque l’on étudie les mécanismes réactionnels
mis en jeu. Si une étude stationnaire suffit parfois, elle se révèle nettement insuffisante quand
le degré de complexité du système électrochimique s’accroît. [37] srisuwan
La spectroscopie d’impédance électrochimique :srisuwan
La Spectroscopie d’Impédance Électrochimique (SIE) est une technique traduisant la
fonction de transfert expérimentale reliant l’intensité du courant, traversant une interface
donnée, à la différence de potentiel correspondant (Fig….). Elle permet de séparer et/ou
d’identifier les contributions des différents phénomènes chimiques et électrochimiques
élémentaires se déroulant à l’interface métal–solution [65]. Les phénomènes rapides se
produisent à hautes fréquences, tandis que les phénomènes lents ont lieu à basses fréquences
[66].

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Synthèse bibliographique I. Corrosion

Figure ….. : Principe de la spectroscopie d’impédance électrochimique

Pratiquement, la Spectroscopie d’Impédance Électrochimique consiste à superposer un


signalsinusoïdal de fréquence variable et de faible amplitude à la valeur de la tension de
l’électrode de travail, puis analyser la réponse en courant du système en fonction de la
fréquence [28]. Différents processus électrochimiques sont observés à l’interface
métal/électrolyte [201]:
 le transfert de charge qui a lieu entre l’interface et le métal défini comme un
phénomène rapide et
 le transport de matière qui a lieu entre l’interface et l’électrolyte, défini comme un
phénomène plutôt lent.
 L’interface est également le lien où se retrouvent les produits de corrosion, des
réactions chimiques conduisant à l’adsorption et à la désorption de molécules au niveau de
l’interface.

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Synthèse bibliographique I. Corrosion

Figure ……: Différents processus électrochimiques à l’interface métal/électrolyte

Le choix du type de régulation dépend du système électrochimique et notamment de


l’allure de la courbe courant-tension. En régulation potentiostatique, le signal perturbateur
appliqué E(t) s’écrit généralement [37]:
E (t) = Es + ∆E sin (ωt)….*
avec ω = 2πƒ, ƒ correspond à la fréquence de perturbation en Hz.
Si ∆‫׀‬E‫׀‬, désignant l’amplitude, reste suffisamment petite pour satisfaire les conditions
de linéarité, la réponse en courant du système est du type [37] :
I (t) = Is + ∆I sin (ωt + Ø) …**

Figure : Principe de la Spectroscopie d’Impédance Électrochimique

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Ici, ω représente la pulsation (rad.s-1) et φ le déphasage entre I(t) et E(t) (Figure***). Pour
une fréquence donnée f, l’impédance électrochimique est une fonction de transfert résultant
du rapport suivant [32, 34]modélisation des impédance :
Z(ω) =∆E(ω)/∆I(ω) ***
ΔE(ω) et ΔI(ω) correspondent aux transformées de Fourier des grandeurs temporelles
correspondantes. Z(ω) est un nombre complexe qui peut s’écrire sous les deux formes
équivalentes ci-dessous :

1. forme algébrique
Z(ω) = Zr(ω) + jZj(ω)
2. forme exponentiel
Z(ω) = |Z(ω)|e jφ(ω)
|Z(ω)| est le module de l’impédance, Zr et Zj sont ses parties réelle et imaginaire. Pour passer
d’une forme à l’autre, il suffit d’utiliser les relations suivantes :
Zr(ω) = ||Z(ω)||cos(φ)
Zj(ω) = ||Z(ω)||sin(φ)

La voltamétrie cours ben hakim jijel


Méthodes d’impulsions potentiostatiques jijel
Méthodes d’impulsions galvanostatiques jijel

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