Cout Marginal
Cout Marginal
Cout Marginal
La méthode des coûts complets est basée sur la distinction entre charges directes et indirectes.
L’analyse du coût profit repose sur la classification des charges en charges variables ou
charges opérationnelles et en charges fixes ou charges de structure.
En considérant ces deux analyses, on aboutit à un regroupement qui peut être schématisé de la
manière suivante :
On distingue :
Le Direct costing simple encore appelé méthode des coûts variables
Le Direct costing évolué ou méthode des coûts spécifiques
1– PRINCIPE ET DEFINITION
a) DEFINITION :
Le Direct costing simple ou méthode des coûts variables est une méthode de la comptabilité
analytique qui ne retient dans le calcul des coûts que les charges variables (directs et
indirectes), les charges fixes étant regroupées dans une masse.
b) PRINCIPE :
La méthode des coûts variables permet :
- De déterminer la marge sur coût variable par produit
- De regrouper les marges sur coûts variables, ce qui permet de déterminer le résultat
global de l’entreprise d’après le schéma ci-dessous.
PRODUITS
ELEMENTS TOTAL
A B C
CHIFFRE D’AFFAIRE C.A total C.AA CAB CAC
Coût variables C.V total CVA CVB CVC
MARGE / COUT VARIABLE MCV total MCVA MCVB MCVC
CHARGES FIXES C. F
Résultat d’exploitation R.E
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REMARQUE :
Toutefois pour des entreprises multi productrices, le seuil de rentabilité global ne peut
avoir de signification que s’il existe une proportion constante entre les unités produites et
vendues. Ainsi, le taux de la marge sur coûts variables doit être le plus élevé possible pour
contribuer à une bonne absorption des charges fixes.
Dans l’affirmative, il faut supprimer les produits déficitaires ou à faible taux de la
marge sur coûts variable et encourager les produits à fort taux de la marge sur coûts variables.
APPLICATION :
Les charges d’une entreprise industrielle peuvent être analysées de la manière suivante :
RESOLUTION
PRODUITS
ELEMENTS TOTAL
A B C
Chiffre d’affaires
Coût variables
Marges sur coûts variables
CHARGES FIXES
Résultat d’exploitation
1 – DEFINITION ET PRINCIPE
a) Définition
La méthode des coûts spécifiques est le prolongement de la méthode des coûts variables.
Elle consiste à prendre en compte dans le calcul des coûts les charges variables et les charges
fixes directes.
b) Principe
Le direct costing évolué permet de déterminer la contribution de chaque produit dans la
couverture des charges fixes communes d’après le schéma ci-après.
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PRODUITS
ELEMENTS TOTAL
A B C
Chiffre d’affaires C.A total C.AA CAB CAC
APPLICTION
Reprendre l’application précédente en considérant que dans les charges fixes, 1 500 000 F
sont communes aux trois produits et 3 051 000 F considérées comme spécifiques et relatifs
aux produit A pour 1 000 000 F, B pour 1 300 000 F et C pour 751 000 F.
TRAVAIL DEMANDE :
1° Déterminer le résultat d’exploitation
2° Quel produit faut-il supprimer ?
3° Calculer le seuil de rentabilité par produit et pour l’ensemble de l’entreprise.
RESOLUTION :
PRODUITS
ELEMENTS TOTAL
A B C
Chiffre d’affaires
Coût variables
Marges sur coûts variables
Charges fixes spécifiques
Marge sue coûts spécifiques
CHARGES FIXES
Résultat d’exploitation
A côté du direct costing, il existe une autre méthode dite des coûts directs
Cette méthode intègre dans les coûts uniquement les charges affect ables sans ambiguïté au
produit, qu’il s’agisse des charges variables ou fixes. Elle retient dont des charges directes
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AVANTAGE DE LA METHODE :
Elle est facile à réaliser parce qu ‘elle ne tient pas compte de la répartition des charges
Les calculs ne souffrent d’aucune ambiguïté
Les charges fixes sont imputées globalement à l’ensemble des marges sur coût direct
générées par chaque produit.
Cette méthode est peu utilisée. Les entreprises préférant une approche mixte d’analyse des
coûts combinant tout type de charge.
APPLICATION
Reprendre l’application précédente et présenter le compte de résultat d’après la méthode des
coûts directs
RESOLUTION
PRODUITS
ELEMENTS TOTAL
A B C
Chiffre d’affaires
Charges variables directes
Charges fixes spécifiques
Total des charges directes
Marge sur coût direct
Charges indirectes (CVI+CFI)
Résultat d’exploitation
N.B :
Au regard de toutes ces trois méthodes d’analyse, laquelle doit-on choisir pour une
bonne gestion de l’entreprise? La finalité des calculs des coûts partiels étant la bonne prise de
décision quant au produit à supprimer ou à encourager, il conviendrait alors de déterminer les
charges qui apparaissent ou disparaissent en fonction de ces décisions. Il est donc préférable
d’obtenir un ordre de grandeur juste plutôt qu’une répartition contestable des charges. C’est
donc la structures des charges de l’entreprise et la capacité de ces dernières à être analysées
qui détermineront la méthode à utiliser.
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CHAPITRE
LE COUT MARGINAL
I – GENERALITES :
L’utilisation du coût marginal permet d’étudier les variations des charges de toute nature en
fonction des fluctuations d’activité afin d’en apprécier l’incidence sur le profit global.
Sans être une méthode à proprement parlé, il permet de répondre à certains problèmes de
gestion tels que :
- Le produit est-il rentable ?
- Est-il possible d’accroître la production ?
- Est-il possible d’accepter une commande supplémentaire, si oui à quel prix ?
- Est-il possible de diminuer le niveau d’activité de l ‘entreprise ? (Autrement dit,
comment optimiser le résultat ?).
II – DEFINITION
Le coût marginal est la différence entre l ‘ensemble des charges de l’activité ordinaire
nécessaires à une production donnée et l’ensemble des charges de l’activité ordinaire qui sont
nécessaires à la même production augmentée ou diminuée d’une unité. Autrement dit le coût
marginal correspond à l’ensemble des charges relatives à l’unité additionnelle.
L’unité de production peut être :
- Un article
- Un lot
- Une série
Si nous désignons par CP°n+1, le coût de production relatif à un niveau d’activité n+1 et CP°n,
le coût de production correspondant à un niveau d’activité n, le coût marginal « Cm) s’écrit :
Cm = CP°n+1 – CP°n
APPLICATION
On relève des livres comptables d’une entreprise industrielle les coûts de productions
suivants :
Avril Mai
Quantités produites 1 500 1 800
Coût de production 2700 000 3 150 000
TRAVAIL DEMANDE :
1° Déterminer le coût marginal
2° En déduire le coût marginal unitaire.
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N.B : La recette marginale étant toujours égale au prix de vente unitaire, Rmu = PVu – Cmu
APPLICATION :
Une entreprise fabrique et commercialise généralement 150 lots d’un produit par mois pour
un coût de revient de 1 950 000 F. Pour satisfaire une commande supplémentaire, cette
entreprise a produit 200 lots pour un coût total de 2 500 000 F.
TRAVAIL DEMANDE :
1° Déterminer le coût marginal des 50 lots supplémentaires et en déduire le coût marginal
d’un article sachant qu’un lot est constitué de 10 articles.
2° Déterminer le résultat marginal compte tenu d’un prix de vente de 14 000 F par lot.
Le coût marginal de l’unité supplémentaire est composé de la même manière que tous les
autres coûts, à savoir :
Des charges variables qu’entraîne la réalisation de cette unité supplémentaire
Des charges fixes éventuelles nécessaires à sa réalisation si sa production entraîne un
changement de structure.
POSSIBILITES COMPOSITIONS du Cm
Cm Pas de changement de structure Cm = CV
Nécessité d’un changement de
Cm = CV + CF (supplémentaires)
structure
APPLICATION
Une entreprise fabrique dans les conditions normales 10 000 unités d’un produit p par mois.
Les charges correspondant à cette production sont les suivantes :
- Matières premières ……….. 10 000 000 F
- Main d’œuvre directe………. 2 400 000 F
- Charges fixes d’atelier……... 6 000 000 F
TRAVAIL A FAIRE 1
- Calculer le coût de production mensuel des 10 000 articles et en déduire le coût de
production d’un article.
Au cours du mois suivant, cette entreprise a reçu une commande de 12 500 articles
Hypothèse 1 : En admettant que la réalisation de cette commande n’entraînerait pas de
nouvelles charges fixes.
TRAVAIL A FAIRE 2 :
1° déterminer le coût de production mensuel et en déduire le coût de production d’un article.
2° Calculer le coût marginal relatif à cette commande et en déduire le coût marginal de l’unité
supplémentaire.
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TRAVAIL A FAIRE 4
Déterminer dans chacune des hypothèses le résultat mensuel sachant que l’entreprise vend ses
produits à 2 100 F l’unité.
Un exploitant propose à l’entreprise un prix de 1 500 F.
TRAVAIL A FAIRE 5
1° L’entreprise doit-elle accepter la commande de cette entreprise ?
2° Quel serait le résultat marginal ?
3° Apprécier son incidence sur le résultat mensuel et conclure.
RESOLUTION (1page)
1 – Le Coût total :
Quelque soit la relation qui lie le coût total aux quantités, le coût total est une fonction des
quantités et peut s’écrire.
2 – Le coût marginal :
Compte tenu de la définition du coût marginal ; Cm = CTn+1 – CTn
1° L’OPTIMUM TECHNIQUE :
C’est le niveau de production pour lequel le coût moyen unitaire est minimum, ce qui procure
le maximum de résultat unitaire et donc un maximum de rentabilité
L’optimum technique est atteint lorsque le coût moyen est égal au coût marginal
Optimum technique CM = Cm CT’ = f(Q)/Q
Le coût moyen est minimum lorsque sa dérivée première est nulle et la dérivée seconde
supérieure à zéro CM’ = O et CM’’>0
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Q2
Min CM
Qo
Rm = Cm PVu = Cm
Coût unitaire
Cm
Pu P
Qo
Optimum économique
3° POLITIQUE DU PRIX DIFFERRENTIEL
L’application du coût marginal à la gestion est assez fréquente en cas de commande ou
d’investissements supplémentaires car une commande supplémentaire n’est acceptable que
lorsque son coût marginal est inférieur à la recette marginale.
APPLICATION N°1
Le tableau ci-dessous décrit l’évolution du coût moyen d’une entreprise en fonction du niveau
de production
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TRAVAIL DEMANDE
1– Calculer le coût marginal pour chacun des niveaux de production.
2 – Représenter graphiquement les variations du coût moyen, du coût marginal, du prix de
vente et de la recette marginale.
3 – Calculer l’optimum technique et l’optimum économique.
RESOLUTION (2pages)
APPLICATION N° 2
Une entreprise fabrique de façon régulière 8 000 unités d’un produit P vendus à 4 000 F
l’unité.
Cette production nécessite :
- Matières premières ………………………………………. 3 600 000 F
- Main d’œuvre directe …………………………………….8 800 000 F
- Autres charges variables …………………………………7 300 000 F
- Charges fixes ……………………………………………..4 740 000 F
Un client lui propose une commande supplémentaire de 2 000 articles. Une étude permet de
conclure que l’accroissement de la production n’entraînerait pas d’accroissement des charges
fixes, mais le client ne passerait la commande supplémentaire que moyennant un remise de
30%
TRAVAIL DEMANDE :
Apprécier l’opportunité de cette commande supplémentaire.
Résolution (1 page)
CHAPITRE
L’IMPUTATION RATIONNELLE DES CHARGES FIXES
I – PRINCIPE DE LA METHODE
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Activité réelle
Taux d’activité = Coefficient d’imputation rationnel =
Activité normale
3 - On calcule le montant des charges fixes imputées rationnellement (F’) pour chaque
niveau d’activité en multipliant les charges fixes réelles par le coefficient d’imputation
rationnelle.
F’= c * F
F-F’>o
F-F’<o
Application N°1
Dans un atelier A, il est fabriqué un produit unique P. L’activité de cet atelier est
mesurée à l’aide des quantités produites et vendues. Les charges de structure mensuelles
s’élèvent à 3 000 000 F. Les charges variables comprennent :
- Matières premières : 30 000 F pour 1 500 unités
- Main d’œuvre directe : 20 000 F pour 800 unités
Travail demandé
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1 – Etudier l’évolution du coût total et du coût unitaire lorsque l’activité de cet atelier
passe par les stades suivants : 60 000 unités, 75 000 unités, 100 000 unités et 120 000
unités.
En déduire le coût variable unitaire et le coût fixe unitaire pour chacun de ces niveaux
d’activité et conclure.
2 – Sachant que l’activité normale de cet atelier est de 100 000 unités, reprendre la
question N°1.
3 – Représenter sur un même graphique, le coût unitaire de la méthode des coûts
variables et le coût unitaire de la méthode de l’imputation rationnelle.
4 – Représenter sur un même graphique, le coût total en exploitation différentiel et le
coût total de l’imputation rationnelle.
RESOLUTION : (2pages)
Le fait que les charges fixes s’imputent rationnellement amène à les séparer des charges
variables lors de la répartition primaire.
Ainsi, l’élaboration du tableau de répartition des charges indirectes sera basée sur le principe
suivant :
- Dédoubler toutes les colonnes du tableau de répartition.
- Répartir les charges d’exploitation en fonction des clés de répartition.
- A la fin de la répartition primaire, procéder à l’imputation rationnelle des charges
fixes.
- Evaluer les différences d’imputations rationnelles et les inscrire dans une colonne
réservée à cet effet.
- Procéder à la répartition secondaire après regroupement des charges variables et
des charges fixes imputées rationnellement.
Différents cas peuvent se présenter :
APPLICATION
On a relevé des livres comptables d’une entreprise, les charges suivantes toutes considérées
comme indirectes :
- Matières consommables …………..500 000F (dont 200 000F fixes)
- Services extérieurs…………………300 000F (dont 180 000F variables)
- Impôts et taxes …………………….600 000F (dont 450 000F variables
L’entreprise dispose de 5 sections (A, B, C, D et E) dont 2 sections auxiliaires A et B, entre
lesquelles les charges doivent être réparties en fonction des clés ci-dessous :
Sections E
A B C D
Charges
Matières consommables 5 3 8 6 3
Services extérieurs 10 15 30 25 20
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Impôts et taxes - 20 50 30 -
Répartition secondaire :
La section A se répartie entre toutes les autres sections par quart
La section B se répartie à raison de 30% pour C, 40% pour D et 30% pour E.
L’unité d’œuvre est l’heure de main d’œuvre directe pour chacune des sections
- Pour une période normale, la M.O.D est de 2000H pour chacune des sections
- Pour la période considérée, on a enregistré 1 800H de M .O.D pour A, 2 000H pour
B, 2 200H pour C, 1 600H pour D et 2 500H pour E.
TRAVAIL DEMANDE :
Présenter le tableau de répartition selon la méthode de l’imputation rationnelle des charges
fixes.
RESOLUTION (1/2 page)
Application
3. 2 - Cas des prestations réciproques
Reprendre la répartition des charges de l’application n°1 en considérant que la répartition
secondaire se fait de la manière suivante :
Section A : 20, 30, 30,20 respectivement à B, C, D et E
Section B : 25, 35,40 respectivement à A, C et E.
Journalistique
931 Centre X
932 Centre Y
933 Centre Z
934 Centre T
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.
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.
976 Mali de sous-activité
92… Comptes réfléchis
976 Bonis de sur activité
Suivant répartition primaire des charges
Indirectes
933
934
935
931
932
Suivant répartition secondaire.
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