CCP 2011 MP m2 Corrige
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Exercice
Commutant d’une matrice
1. Il suffit de montrer que C(A) est un sous-espace vectoriel de M3 (R), en effet, C(A) est non vide
puisqu’il contient A et si M et N sont dans C(A) et λ ∈ R, alors
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4. (a) Il est clair que l’application est un endomorphisme de M3 (R) et que P −1 M P = 0 si et
seulement si M = 0, donc l’application M 7−→ P −1 M P est un automorphisme de M3 (R).
L’image de C(A) n’est autre que C(T ) et par suite dim C(A) = dim C(T ) = 3.
(b) Non, si oui, la matrice A serait diagonalisable.
(c) Il est clair que Vect(I, A, A2 ) ⊂ C(A) et toute relation de la forme aI +bA+cA2 = 0 entraîne
a = b = c = 0 ( d’après 5.(b) ), donc la famille {I, A, A2 } est libre et comme dim C(A) = 3,
alors C(A) = Vect(I, A, A2 )
(d) Il est clair que tout polynôme en A est dans C(A). Inversement soit M = P (A) un poly-
nôme en A et soit R le reste de la division euclidienne de P par χA , d’après le théorème de
Cayly-Hamilton χA (A) = 0 et donc M = R(A), avec deg R ≤ 2, ainsi
Le résultat n’est vrai en général, il suffit considérer une matrice nilpotente d’indice 2.
Problème
I NÉGALITÉS SUR LES DÉTERMINANTS DE MATRICES SYMÉTRIQUES
1. Question préliminaire S étant symétrique réelle, donc elle est orthogonalement diagonalisabe.
Soit X ∈ Mn,1 (R)\{0} un vecteur propre associé à une valeur propre λ de A, puisque X 6= 0,
t XX > 0, d’où :
t
XAX = λt XX
ou encore
t XAX
λ= t XX
≥ 0.
Inversement si les valeurs propres de A sont positives, alors, dans une base de diagonalisation
de A :
Xn
t
XAX = λi x2i ≥ 0,
i=1
λi ≥ λi ,
n
i=1 i=1
donc t M M ∈ Sn+ .
P
n P
n
(b) Posons t M M = (cij ). On a cii = mki mki = m2ki , donc
k=1 k=1
n
X n X
X n
trace(t M M ) = cii = m2ki .
i=1 i=1 k=1
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n n
tM M
p
n t
1 XX 2
L’inégalité de la question 2. appliquée à entraîne det( M M ) ≤ mki et
n
i=1 k=1
comme det(t M ) = det M , alors
µ ¶n ÃX
n X
n
!n
1
(det M )2 ≤ m2ki .
n
i=1 k=1
(b) Pour tout X ∈ Mn,1 (R), t X(A + B)X =t XAX +t XBX ≥ 0 et donc A + B ∈ Sn+ , ainsi
det(A + B) ≥ 0.
Si A ∈ Sn++ ou B ∈ Sn++ , alors l’inégalité est toujours vérifie. Maintenant soit A et B dans
Sn+ \Sn++ , alors det A = det B = 0 et dans ce cas aussi on a det(A + B) ≥ det A + det B.
6. (a) On a tA + (1 − t)B =t P (tIn + (1 − t)D)P et donc
n
Y
det(tA + (1 − t)B) = (det P )2 (t + (1 − t)λi ) .
i=1
(b) La fonction ln étant concave, donc pour tout i, ln(t + (1 − t)λi ) ≥ t ln 1 + (1 − t) ln λi et donc
ln(λ1−t
i ) ≤ ln(t + (1 − t)λi )
et par conséquent
t + (1 − t)λi ≥ λ1−t
i .
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(c) D’après l’inégalité précédente, on a :
n
Y
det(tA + (1 − t)B) = (det P )2 (t + (1 − t)λi )
i=1
n
Y
≥ (det P )2 λ1−t
i
i=1
n
Y
2t
≥ (det P ) (det P ) 2(1−t)
λ1−t
i
i=1
= (det A)t (det B)1−t
1
7. (a) Pour S ∈ Sn+ , on définie la suite (Sp )p∈N∗ par Sp = S + In qui tend vers S quand p tend
p
1 t
vers l’infini, avec Sp ∈ Sn++ car t XSp X =t XSX + XX > 0 pour tout X ∈ Mn,1 (R)\{0}.
p
++
(b) Soient (Ap )p∈N et (Bp )p∈N deux suites de Sn telles que lim Ap = A et lim Bp = B, alors
p→∞ p→∞
pour tout p ∈ N, on a :
1 1 1
(det(Ap + Bp )) n ≥ (det Ap ) n + (det Bp ) n
et comme l’application det est continue, alors on obtient, par passage à la limite dans
l’inégalité précédente :
1 1 1
(det(A + B)) n ≥ (det A) n + (det B) n
Les formes linéaires du membre de droite étant linéairement indépendantes, on peut affirmer
que q est définie positive. Autrement dit, la matrice A ∈ Sn++
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9. Un peu d’informatique La matrice T est obtenue par la méthode qui consiste à résoudre le système
n2 × n2 :
n min(i,j)
X X
aij = tik tjk = tik tjk , 1 ≤ i, j ≤ n.
k=1 k=1
1 1 1
D = diag( √ , √ , ..., √ ),
a11 a22 ann
n
à n !1
Y X 2
• • • • • • • • • • ••
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