Coaches Manual Level II FR
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MANUEL POUR
ENTRAÎNEURS
NIVEAU II 1
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Chapitre I. .................................................................................................................. 6
1. MODÈLES .................................................................................................................................... 35
2. MÉTHODE D’ENSEIGNEMENT ............................................................................................... 35
3. ÉTABLIR L’OBJECTIF .............................................................................................................. 36
4. PROGRAMME MOTEUR ........................................................................................................... 38
5. EXERCICES ................................................................................................................................. 38
6. SPÉCIALISATION ...................................................................................................................... 39
7. LA FATIGUE PHYSIQUE .......................................................................................................... 39
8. FEEDBACK .................................................................................................................................. 41
9. PRÉPARATION PSYCHOLOGIQUE....................................................................................... 41
10. HABILETÉS TECHNIQUES .................................................................................................. 43
Chapitre IV. Tactiques évoluées ............................................................................ 57
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
1. PREPARATION PSYCHOLOGIQUE....................................................................................... 88
2. COMMUNICATION ..................................................................................................................... 97
Chapitre VII. Qualités psychologiques des joueurs de Volleyball ................... 101
3
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Introduction
Le volleyball, promu conjointement par la FIVB et ses 221 fédérations nationales affiliées,
est aujourd’hui un des principaux sports internationaux. C’est un sport véritablement
unique, pouvant s’adapter facilement à de nombreuses configurations en intérieur comme
en extérieur, en fonction des besoins. Rien d’étonnant, donc, à ce que le volleyball et le
beach volley soient des sports idéaux pour tous les âges, amusants et faciles à apprendre.
Ce sport exige, en outre, peu d’équipements ou d’installations, développe l’esprit d’équipe
et constitue une formidable source de divertissement, pour les hommes comme pour les
femmes.
En tant qu’instance dirigeante mondiale du volleyball sous toutes ses formes (volleyball,
beach volley, park volley, u-volley, mini-volleyball et volleyball scolaire), la FIVB gère et
encourage la pratique et l’expansion du volleyball, mais aussi propose et met en œuvre des
programmes destinés à promouvoir des initiatives internationales de développement à
travers le volleyball.
Aujourd’hui et demain
La FIVB, composée de 221 fédérations affiliées, gère et assure la promotion de toutes les
formes de volleyball et de beach volley dans le monde entier, à travers différentes
compétitions : Championnats du monde, Ligue mondiale, Grand Prix mondial, Coupe du
monde, Coupe des grands champions, Championnats du monde des clubs, Circuit mondial
FIVB Swatch, Championnats du monde FIVB Swatch, Coupe continentale de beach volley,
Coupe du monde de beach volley, les compétitions pour les juniors et pour la jeunesse,
sans oublier, naturellement, les Jeux Olympiques.
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Matériel de formation
Ces dernières années, la FIVB a investi dans de nouvelles ressources pédagogiques qui
sont disponibles sur son site Web. Il est essentiel que les entraîneurs tirent parti des
exemples de meilleures pratiques des champions de volleyball du monde entier en utilisant
ce matériel. Il est fourni sur le site Web technique de la FIVB comme une ressource
librement accessible aux fédérations nationales, aux joueurs, aux entraîneurs et aux
officiels. Ce matériel, qui sert désormais de base à l’enseignement du volleyball lors des
cours et séminaires d’entraîneurs dispensés par la FIVB, est accessible aux adresses
suivantes :
- http://www.fivb.org/EN/Technical-Coach/Technical_Library.asp
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Chapitre I.
Théorie de l’entraînement
INTRODUCTION
L’entraînement de volleyball est un processus spécialisé à long terme qui repose sur le
développement de la forme physique des joueurs. Bien que la forme physique ne soit pas
l’objectif principal, elle est la base solide sur laquelle repose le développement des autres
états. Nous définissons la forme physique comme “ l’aptitude d’un corps à réagir de
manière optimale aux stimuli tant de son environnement extérieur que de son cadre
intérieur grâce au travail de ses muscles. ”
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
2. CAPACITÉ DE PERFORMANCES
L’entraînement spécialisé à long terme doit nécessairement déboucher sur une forme
spécialisée d’adaptation. C’est ce que l’on appelle habituellement la capacité de
performances, qui est définie comme “ l’adaptation du corps d’un joueur à des efforts
importants et répétés d’un caractère spécifique. ” Mais aussi, d’un point de vue différent : le
niveau de capacité à l’effort d’un joueur dans le cadre d’un effet identique à l’effort fourni
par des joueurs lors de matches de volleyball.
Une telle adaptation entraîne des modifications positives dans diverses fonctions
corporelles et dans la musculation de différentes parties du corps. Parmi les modifications
adaptatives, on peut distinguer :
3. FORME SPORTIVE
Les joueurs doivent créer un autre niveau d’adaptation qui est temporaire, complexe et
équilibré à l’égard des systèmes corporels concernés et qui ajuste les activités du joueur à
son environnement social. C’est ce que l’on appelle la forme sportive et que l’on définit
comme l’état de préparation optimale permettant aux joueurs de fournir leurs performances
maximales.
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Il est très important de trouver des indicateurs fiables qui aideront l’entraîneur à déterminer
si des joueurs ont ou non atteint leur niveau de forme sportive et à savoir quand ils l’ont
perdu. La forme sportive est généralement caractérisée par la stabilité des performances.
D’autres indicateurs signalent qu’un joueur est dans sa forme sportive :
Cette section décrit les principes visant le développement le plus efficace de diverses
aptitudes, qualités et techniques.
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Ce principe reflète le fait que la récupération est tout aussi importante que la charge de
l’entraînement. Par conséquent, l’entraîneur ne doit pas se demander uniquement comment
imposer une charge aux joueurs, mais aussi la durée et les autres paramètres du repos,
afin de permettre l’apparition des processus corporels correspondants.
Il y a deux aspects principaux pour l’organisation et l’ajustement de l’entraînement :
1) L’effet d’une telle charge doit renforcer les traces laissées par la charge précédente.
L’influence des charges successives doit maximiser les effets positifs et minimiser
les effets combinés négatifs.
2) Les intervalles de repos doivent correspondre à l’exercice d’entraînement
particulier : être suffisamment longs lorsqu’une récupération totale est nécessaire ou
ne pas permettre une récupération totale lorsqu’un épuisement accru est requis.
La relation entre la charge et le repos a déjà été expliquée. Le repos, toutefois, ne devait
pas être compris comme uniquement passif. Dans l’entraînement, la récupération après un
certain type de charge intervient principalement lorsque l’on vient à bout d’un autre type de
charge. Ce repos est souvent actif. Cette situation, conjuguée avec la nécessité d’utiliser un
maximum de charges dans certains temps, fait apparaître la dynamique temporelle de la
charge comme une succession de vagues.
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Cycles
Microcycles Mésocycles Macrocycles
de
(2 à 7 (3 à 6 (6 à 12
plusieurs
jours) semaines) mois)
années
Les deux premiers types sont conçus pour accomplir des tâches d’entraînement
sélectionnées. Les mésocycles sont les éléments décisifs de l’entraînement et doivent
prévoir suffisamment de temps pour réaliser les tâches sélectionnées. Les deux derniers
types visent à définir des objectifs corrects et réalistes en liaison avec les diverses
composantes de l’entraînement.
5.4. Planification
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Athlète
Âge chronologique
Âge biologique Plan annuel
Âge d'entraînement Périodisation
Nouveau Plan simple
double
triple
multiple
Périodes
Évaluation
Préparation
Compétition
Transition
Séances
Macrocycles
d'entraînement
Préparation
Compétition
Microcycles
Transition
Début
Développement
Choc Mésocycles
Entretien Stabilisation du
Réduction développement
Pic Pré-compétition
Récupération Récupération après
compétition
Transition
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Level II – Coaches Manual
1) les compétitions,
2) les activités d’entraînement dans des unités d’entraînement,
3) la récupération.
Le but des compétitions est de mettre en évidence les résultats de l’entraînement. Elles
agissent très puissamment comme des stimuli adaptatifs. Le but des unités d’entraînement
est essentiellement de stimuler l’adaptation. Elles fournissent des occasions de diverses
compétitions entre les joueurs. La récupération joue un rôle de soutien dans une majorité
de cas et peut être utilisée pour stimuler les réponses corporelles, influant ainsi sur les
changements adaptatifs futurs. Les entraîneurs doivent répondre à deux questions très
importantes à propos de leur activité pratique :
1) Que faut-il insérer dans les unités d’entraînement à travers les stimuli d’adaptation ?
2) Comment administrer les stimuli sélectionnés par des méthodes adaptées ?
7. STIMULI D’ADAPTATION
1) spécifiques,
2) non spécifiques.
Les stimuli spécifiques sont tous les exercices de l’entraînement de volleyball. La très
grande palette d’autres stimuli sont considérés comme non spécifiques : les facteurs
naturels (le soleil, l’air frais, l’air avec une pression d’oxygène plus faible, etc.) ; le régime
alimentaire (la nourriture correspondant aux tâches d’entraînement, les compléments
vitaminiques, suffisamment d’eau, etc.) ; l’eau sous différentes formes (douche simple,
alternance d’eau chaude et d’eau froide, bain de vapeur, massage sous l’eau, etc.) ; divers
types de massage (relaxant, thaïlandais, curatif, etc.) et moyens psychologiques
(encouragement, conseils, punitions, relaxation).
Par “ méthode ”, on entend des procédures étape par étape d’application des différents
stimuli d’adaptation. Certaines méthodes et certains stimuli d’adaptation sont conçus pour
accomplir les tâches d’un seul élément d’entraînement, tandis que d’autres peuvent être
utilisés d’une manière plus générale. Leur utilisation permet à l’entraîneur de remplir des
tâches de conditionnement, ainsi que des tâches de préparation technique. La sélection de
stimuli d’entraînement et de méthodes pour leur application est la tâche la plus importante
de l’entraîneur.
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ÉQUILIBRE DE L'ENTRAÎNEMENT
Préparation
motrice Préparation
0% physique
20%
Tactique
45%
Techniques
20%
Psychologie
15%
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
B
A
Adaptation
Stimulus d’entraînement C
Capacité de travail
Fatigue
Récupération
Charge externe
Volume Surcompensation
Intensité
Activité quotidienne
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Efforts physiques et mentaux du joueur entraînés par les stimulations motrices pour
développer ou maintenir l’état d’entraînement.
L’évaluation de l’entraînement doit être approfondie et précise et doit être effectuée avec
les mêmes paramètres que ceux que l’entraîneur a déjà utilisés pour la planification. Les
comptes rendus doivent comporter deux types d’informations : la structure du contenu et la
dynamique de la charge de l’entraînement.
La structure du contenu est consignée d’après le temps consacré à ses composantes
individuelles. Elle doit contenir des données sur les éléments suivants : préparation
physique ; préparation technique et tactique ; matches, y compris les matches dans les
unités d’entraînement ; préparation psychologique (s’il y a lieu) ; évaluation et divers bilans ;
récupération contrôlée et remise en forme ; évaluations théoriques et réunions.
L’entraîneur ou un de ses assistants prend des notes pendant l’unité d’entraînement. Ces
notes mentionnent les écarts par rapport aux activités planifiées ou les données
particulières qui n’étaient pas planifiées. C’est seulement une fois l’unité d’entraînement
terminée que le compte rendu peut être finalisé sur des fiches spécialement préparées ou
dans un journal d’entraînement.
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Ce sont les indicateurs les plus complexes, car ils reflètent des influences qui ne peuvent
pas, en pratique, être examinées au moyen d’autres procédures. Ils indiquent uniquement
le rapport entre les performances des différentes équipes, mais n’apprennent pas grand
chose sur le niveau absolu de performances d’une équipe.
Pour avoir une certaine image de la composante totale, un entraîneur peut utiliser de
nombreux tests, car un test donné décrira uniquement une partie déterminée de chaque
composante. Les tests servent non seulement à décrire diverses caractéristiques de
mouvement, mais aussi à mettre en évidence les facteurs sociaux et les facteurs
déterminants de la personnalité des joueurs, tels que les relations entre les joueurs.
Le poids corporel, la capacité aérobie maximale, les paramètres de force d’un mouvement,
etc. fournissent des données d’analyse précises sur le niveau d’adaptation actuel dans une
direction donnée. Lorsqu’ils sont mesurés régulièrement pour les différents joueurs, les
résultats fournissent des données très précieuses. À la fin des mésocycles et des
macrocycles, l’entraîneur doit analyser les données obtenues en comparant les résultats
antérieurs au volume de travail d’entraînement réalisé. Le résultat de cette comparaison
indique la direction principale pour la préparation du nouveau plan d’entraînement.
Savoir-faire physique
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Chapitre II.
Entraînement physique au volleyball
Les éléments qui déterminent les performances au volleyball sont la technique, la tactique,
le mental et les éléments physiques. Le jeu devenant plus rapide et plus dynamique, on
consacre de plus en plus de temps aux aspects techniques et tactiques. Cependant,
l’aspect physique devient également un des aspects sur lesquels on compte le plus.
Une force explosive est nécessaire pour sauter et se réceptionner lors de l’attaque et du
contre, ainsi bien dans le tronc, les épaules que dans les membres supérieurs lorsque le
bras est balancé pour frapper en attaque. Pour améliorer l’aptitude dans ces domaines, il
est nécessaire d’améliorer l’aptitude physique à travers un entraînement à la résistance.
L’entraînement à la résistance est également nécessaire pour empêcher des blessures
internes et externes.
1. CARACTÉRISTIQUES DU VOLLEYBALL
Contre : comme l’attaque, c’est une action réalisée en suspension dans l’air sans support
au sol, mais qui consiste à arrêter un ballon provenant d’une attaque qui peut circuler à plus
de 100 km/h, avec les deux mains (ou une main) ou les deux avant-bras. Le contreur doit
se déplacer et sauter rapidement en fonction de la passe et du positionnement de
l’attaquant et tenir une position (sans torsion) en l’air.
Réception, défense basse : en volleyball masculin, la réception d’un service smashé doit
être effectuée en seulement 0,7 seconde après le service. La réception du ballon en
position accroupie permet un meilleur contrôle du ballon.
Service flottant : utilise la chaîne cinétique avec support au sol, en transférant l’énergie
des membres inférieurs vers les membres supérieurs pour frapper le ballon par une action
au-dessus de la tête.
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Le volleyball nécessite l’aptitude physique de répéter des mouvements très puissants avec
des intervalles de récupération courts.
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
En outre, aux Championnats du monde et aux Jeux Olympiques, la durée du tournoi est
d’environ 2 semaines, comportant 8 à 12 matches pour atteindre la finale.
Articulation du genou : les blessures les plus courantes sont la desmite (inflammation
d’un ligament) causée par des sauts répétés. Les joueurs
peuvent perdre l’équilibre en se réceptionnant au sol sur le pied
d’un autre joueur après une attaque ou un contre et se blesser
aux ligaments semilunaires.
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Articulation de l’épaule
• Déchirure de la coiffe des rotateurs, lésion SLAP, atrophie du muscle infra-
épineux
Doigts
• Entorses, dislocation, fractures
Lombaires
• Lumbago fascial, spondylolyse
Articulation du genou
• Desmite patellaire, lésion ligamentaire, lésion du ménisque
Jambes
• Périostoses
Articulation de la hanche
• Entorses
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
2. ENTRAÎNEMENT À LA RÉSISTANCE
a) Principe de surcharge
Pour accroître la force musculaire, il est nécessaire d’utiliser une charge et une
intensité supérieures à 60 % de la force musculaire maximale. Au fur et à mesure de
l’avancement de l’entraînement, il faut que l’athlète augmente l’intensité plus que
l’amélioration résultant de l’entraînement déjà suivi.
L’augmentation de la charge, l’augmentation du nombre d’exercices ou de séries,
l’augmentation du nombre de séances d’entraînement par semaine, la diminution
des temps de repos entre des séries ou une combinaison de tous les moyens ci-
dessus constituent le principe de surcharge.
b) Principe de progression
Augmentation graduelle de la charge et de l’intensité sur la durée de l’entraînement.
Si ce principe est mis en œuvre correctement, des gains durables à long terme
peuvent être obtenus.
Cela ne s’applique pas seulement à l’augmentation de la charge : il est également
important d’introduire de nouveaux exercices, d’augmenter la difficulté de l’exercice,
d’augmenter le nombre de séances d’entraînement par semaine et de faire varier la
stimulation de l’entraînement.
c) Principe de spécificité
Les effets obtenus de l’entraînement varient suivant la forme et le contenu de
l’exercice réalisé. Pour obtenir les résultats souhaités, il est important de concevoir
et d’exécuter un programme conçu spécifiquement pour ce sport.
Du point de vue du métabolisme énergétique, la force explosive utilisée en attaque
dépend du système ATP-CP, tandis que la faculté de rester performant sur toute la
durée d’un match dépend du système glycolytique.
Du point de vue biomécanique, l’augmentation de l’aptitude au saut dépend de la
triple extension du muscle fléchisseur de la hanche, des articulations du genou et de
la cheville, ce qui signifie qu’un exercice d’accroupissement et d’épaulés en
puissance est plus efficace qu’un exercice de pression sur les jambes.
Il convient de prendre en compte les sept variables suivantes lors de la conception d’un
programme d’entraînement à la résistance. La mise en œuvre des directives pour les
principes d’entraînement et la conception du programme est décrite ci-dessous.
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
3. Fréquence d’entraînement
6. Volume d’entraînement
7. Intensité de l’entraînement
C’est l’analyse des éléments sur lesquels l’athlète doit concentrer son
entraînement et qui permettront de définir des objectifs d’entraînement clairs.
Mouvement
Exercice correspondant
Accroupissement, soulevé de terre roumain, arraché,
Saut épaulés en puissance, push jack, extensions debout,
accroupissement combiné
Défense basse,
réception Développé des jambes latéral
Rameur penché, traction latérale vers le bas, élévation
Attaque, service latérale de l’épaule, extension des triceps, rotation interne
et externe des épaules, presse cubaine
Contre
Traction vers le haut, extension des triceps
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Fréquence d’entraînement
Expérience de l’entraînement
(séances par semaine)
Débutant 2à3
Avancé 4à6
Fréquence d’entraînement
Saison
(séances par semaine)
En saison 1à3
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Priorité
Entraîneme Objectif de l’entraînement à la
Saison
Technique nt à la résistance
résistance
(Première moitié) Hypertrophie et endurance
Hors saison Faible Élevée musculaires
(Seconde moitié) Force et puissance
Exercice de mouvements spécifiques à ce
Avant la sport
Modérée Modérée
saison Force, puissance et endurance spécifiques à
ce sport
Entretien des gains de force obtenus lors de
En saison Élevée Faible
l’entraînement avant la saison
Après la Selon la Selon la Exercice de mouvements non spécifiques à ce
saison situation situation sport
a. Exercices essentiels
1. Intègrent plusieurs grands groupes musculaires.
2. Exercices sur plusieurs articulations
Exemple : développé couché, accroupissement, épaulés en puissance,
soulevé de terre roumain, etc.
b. Exercices non essentiels
1. Exercices sur un seul muscle (biceps, triceps, abdominaux, etc.)
2. Exercices sur une seule articulation
Exemple : élévation latérale, flexion des biceps, extension des triceps,
etc.
c. Exercices structurels et exercices de puissance
Parmi les exercices essentiels, certains placent une charge sur la colonne
vertébrale. On les appelle des exercices structurels.
Exemple : accroupissement arrière, etc.
Il y a aussi des exercices qui utilisent un mouvement explosif rapide. On
les appelle des exercices de puissance.
Exemple : épaulés en puissance, etc.
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
95 2
93 3
90 4
87 5
85 6
83 7
80 8
77 9
75 10
70 11
67 12
65 15
60 20
<60 >20
Le système “ 2 pour 2 ” peut être utilisé pour jauger quand il faut augmenter la
charge pondérale. Cela consiste à augmenter la charge pondérale si l’athlète est
capable de réaliser 2 fois plus de répétitions que prévu au cours de 2 séances
d’entraînement consécutives.
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
2.1.6 Volume d’entraînement (charge par rapport aux répétitions par rapport aux
séries)
Le volume d’entraînement est déterminé comme le poids total soulevé pendant
une séance donnée. Par exemple, si le développé couché est réalisé pour 3
séries de 10 répétitions de 50 kg, le volume d’entraînement est de 1 500 kg
(50 kg ×10 répétitions × 3 séries). Si cela est réalisé 3 fois par semaine, on
obtient 1 500 × 3 = 4 500 kg. Il est important d’ajuster le volume d’entraînement
en fonction de la périodisation.
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Étant donné qu’en volleyball, beaucoup d'actions sont réalisées sans base de support
solide, il est important de stabiliser la zone du tronc afin de garantir une haute performance.
Une préparation physique des muscles du tronc est également importante pour éviter les
blessures internes et externes.
L’entraînement des muscles du tronc a pour but d’en améliorer la stabilité. (Essentiel,
complexe lombo-pelvien)
a) Équilibre musculaire local : muscle grand oblique, muscle multifide, muscle psoas
(fibres dos), muscle ilio-costal lombaire (fibres hanches), muscle longissimus (fibres
hanches), carré des lombes (fibres internes)
b) Équilibre musculaire global : muscle grand droit, muscle grand oblique, muscle petit
oblique de l’abdomen, muscle carré des lombes
3.2 Méthodes
a) Exercices en hypopression
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
b) Gainage
Après avoir appris à réaliser les exercices en hypopression correctement, contractez
le grand oblique et le petit oblique tout en contractant vos muscles traverses
abdominaux. Faites-le dans la même position que les exercices en hypopression et
contractez tout l’abdomen.
Pour éviter ce problème, une sangle est utilisée pour établir le mouvement et la
performance musculaires et améliorer l’équilibre et la stabilité du tronc. Depuis
quelques années, les équipes sportives utilisent les sangles pour améliorer la force
et l’efficacité de l’entraînement.
Il est connu qu’un mouvement lombaire rapide vers le haut et vers le bas est précédé d'une
contraction des muscles de l’abdomen. Puisque la contraction accélérée du muscle kegel
entraîne une contraction abdominale, s’exercer avec des sangles constitue également une
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
méthode qui intègre des mouvements liés. Dans la prévention des blessures, la pression
abdominale est augmentée par l’activité musculaire locale, si bien que l’entraînement avec
sangle réduit également le risque de douleurs dans le bas du dos.
Les cinq principes de fonctionnement du corps suivants devraient être intégrés lors de
l’entraînement :
L’entraînement avec sangles est une méthode d’entraînement théorique pour améliorer la
performance par l’entraînement fonctionnel neuromusculaire. Une sangle ou une corde
réglable permet d'utiliser le poids du corps partiel comme charge pendant le mouvement de
CKC, ce qui permet de modifier le programme en fonction de l'individu.
Redcord CrossCore
Image de http://www.andrewkinch.com/get-back-to-
training/redcord-active/
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
accélération ont fait l’objet de nombreuses recherches. Les effets reconnus sont les
suivants :
Amélioration de la force
Amélioration de la flexibilité et de l’amplitude du mouvement des articulations
Amélioration de la densité osseuse
Amélioration de la puissance musculaire (plasticité)
Amélioration de l’activation musculaire ; amélioration du potentiel d'action musculaire
Amélioration de la réaction neuromusculaire
Amélioration du flux sanguin et de la température musculaire
Les facteurs dont question ci-dessus indiquent que l’entraînement par accélération pourrait
faire partie de l’échauffement et du refroidissement. En outre, étant donné qu'il ne nécessite
pas de lourde charge (masse), l’entraînement par accélération pourrait être utilisé pour la
préparation physique ou inclus dans un programme de rééducation.
Les photos ci-dessous sont des exemples d’entraînement par accélération. Des vidéos
détaillées d’entraînement par accélération peuvent être visualisées sur les URL
correspondants.
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Chapitre III.
Modèle de développement du joueur
1. MODÈLES
OBJECTIF PROGRAMME
L'objectif est établi MOTEUR
lorsque l’apprenant a Pour développer un
une idée générale des programme moteur
nécessités de la efficace, l’apprenant
technique. La doit être confronté aux
démonstration est la conditions
meilleure méthode pour environnementales qui
communiquer l'idée contrôleront son
générale. mouvement.
FEEDBACK RÉPONSE
Plus le feedback est de Plus la réponse est
qualité, meilleur est efficace, plus
l’apprentissage. l'apprentissage est
efficace.
2. MÉTHODE D’ENSEIGNEMENT
OBJECTIF
L’entraîneur (éducateur physique ou enseignant) doit être conscient du fait que la capacité
de traiter les informations des humains est limitée. L’apprenant ne doit pas être inondé
d'informations. Aussi, l’entraîneur doit envisager deux aspects distincts mais liés s'il veut
que l’instruction soit efficace.
Le premier aspect est l’idée générale, le contenu (la technique à apprendre) ; le second est
la démonstration ou le processus (comment apprendre la technique).
Selon Fitts et Posner (1967), il existe trois stades dans l'apprentissage d'une technique :
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
3. ÉTABLIR L’OBJECTIF
1) Verbalisation
2) Démonstration (avec tâches motrices simples)
3) Verbalisation et démonstration (avec tâches motrices complexes).
Les phrases clés doivent être données une à la fois à l’apprenant. Avec les débutants, la
meilleure méthode est de donner une nouvelle phrase clé dès qu'ils ont réussi la
précédente. Pour les joueurs intermédiaires et avancés, plus d'une phrase clé peut être
donnée en même temps.
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
4. PROGRAMME MOTEUR
La progression ne doit être utilisée qu’avec ceux qui n’ont pas reçu l'idée générale de la
technique. Après démonstration, il faut donner à l’apprenant la possibilité de pratiquer
l’ensemble du mouvement. L’entraîneur a ainsi l’occasion d'identifier les principaux
problèmes et de les traiter individuellement. Ne scindez pas la technique en un trop grand
nombre d’éléments. Une fois que l’apprenant s’est fait une idée de l'objectif des différents
éléments, commencez à exercer l’ensemble de la technique pour maximiser le nombre de
répétitions utiles.
5. EXERCICES
Les exercices sont très importants. Pour développer un programme moteur efficace,
l’apprenant doit être confronté aux conditions environnementales qui contrôleront son
mouvement.
Plus les exercices se rapprochent du jeu, meilleur sera le transfert des exercices au jeu
réel. Ceci comprend :
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
6. SPÉCIALISATION
Le rôle de l’entraîneur, par rapport à la rotation, est de rester dans les règles pour
construire la spécialisation. On retrouve ce principe dans tous les sports pour atteindre la
réussite.
7. LA FATIGUE PHYSIQUE
Seules les tâches fatigantes continues inhibent la performance et l’apprentissage. Quel est
le meilleur ou le pire moment pour introduire la fatigue physique dans un entraînement ?
Si vous devez jouer dans des conditions fatigantes comme à la fin d'un match ou d’un
tournoi, est-il préférable de s’entraîner dans des conditions de fatigue ? Nous ne sommes
pas convaincus qu'un entraînement distribué est meilleur qu’un entraînement massif ou
vice versa ; un entraîneur doit faire autant d’essais pratiques que possible dans des
conditions spécifiques proches du jeu pour maximiser le transfert du jeu sans produire une
fatigue lourde et continue et maximiser l’apprentissage.
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
8. FEEDBACK
Il est bien connu que le feedback de l'information est la principale variable dans le contrôle
de l’apprentissage et de la performance. L’entraîneur ou l'éducateur physique peut apporter
le feedback en provenance de deux sources :
Un feedback devrait être spécifique, renforçant parfois les résultats positifs ou négatifs.
Dans les exercices à haute intensité, il est préférable de donner du feedback général positif
ou motivant. L’entraîneur ne doit pas inonder le joueur d'informations. Il doit laisser le joueur
travailler sur une ou deux choses et lui donner deux ou trois exercices à essayer avant
d’apporter davantage de feedback.
9. PRÉPARATION PSYCHOLOGIQUE
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
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10.1 Positions :
10.1.1 L’attaque
Il y a attaque lorsque le ballon est frappé ou smashé au-dessus du filet. C’est le coup le
plus important au Volleyball – et la façon la plus efficace de gagner un échange de jeu.
HOMMES (e-Poster)
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6) Le contact est effectué avec un bras tendu et idéalement, le ballon, l’épaule, la hanche
et le haut de la jambe sont pratiquement en ligne droite (principe de long levier).
FEMMES (e-Poster)
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10.1.2 Contre
Le secret d’un bon contre est la pénétration – les meilleurs contreurs arrivent largement au-
dessus du filet et dans le terrain de l’adversaire plutôt que tout droit, lorsque le contre peut
être facilement pénétré par des attaquants de qualité.
HOMMES (e-Poster)
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FEMMES (e-Poster)
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10.1.3 Service
Chaque échange de jeu commence par un service. Un joueur doit frapper de la main le
ballon qui doit passer au-dessus du filet et atterrir dans les limites du terrain. Les joueurs
peuvent servir à la cuillère ou au-dessus de l'épaule (pratiquement aucun joueur d’élite ne
réalise un service à la cuillère). Un service populaire est le service smashé : le joueur saute
et sert le ballon pendant qu’il est en l’air.
47
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
HOMMES (e-Poster)
48
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
FEMMES (e-Poster)
49
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
La manchette est une passe faite avec les avant bras, utilisée, en défense, pour contrôler le
ballon et le passer au passeur au filet. C’est généralement le premier contact de l’équipe et
un coup efficace à utiliser en défense, lors de la réception d'une attaque. Le « libéro »
assure une part importante de la réception du service de l'équipe et est essentiel en
défense de zone arrière.
HOMMES (e-Poster)
50
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
FEMMES (e-Poster)
51
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
contact de balle se fait de la main gauche. Au contact, se concentrer d'abord sur le ballon
et sur la cible ensuite, utilisant votre mouvement pour créer l’angle droit et garder le ballon
en mouvement pour le passeur.
6) Jouer d’abord le ballon puis trouver ensuite un moyen d'atterrir en sécurité. La poitrine
et les avant-bras peuvent aider à amortir la chute. La jambe droite balance vers le haut
pour un bon équilibre en raison de la poussée de la jambe gauche.
10.1.5 La passe
La « passe » se fait par une touche au-dessus de la tête et est utilisée pour changer la
trajectoire de défense ou de réception de service et mettre le ballon en bonne position pour
l’attaquant.
Elle est généralement utilisée au deuxième contact de l’équipe. La passe est le centre
tactique au Volleyball. Un passeur doit être suffisamment bon pour empêcher les grands
contreurs de dominer le filet. Le passeur doit alimenter ses meilleurs attaquants tout en
cherchant la faiblesse dans le contre des adversaires (comme un petit joueur en première
ligne ou un contreur de centre lent).
HOMMES (e-Poster)
52
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
FEMMES (e-Poster)
53
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
54
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
10.1.6 Réception
10.1.7 Libéro
Le libéro porte une tenue d’une couleur différente du reste de l’équipe et peut être substitué
en zone arrière par n’importe quel joueur de l’équipe. Le libéro ne peut pas servir, smasher
le ballon ou être en rotation dans les positions à l’avant, mais il joue un rôle vital pour
l’équipe dans la réception de service et la défense arrière. Un point doit au moins être joué
entre le remplacement du libéro par un joueur et son retour sur le terrain pour un autre
joueur – il ne peut cependant pas être sur le terrain pendant tout le jeu.
55
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Les libéros des quatre premières équipes aux Jeux olympiques de 2012 étaient les
suivants :
56
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Chapitre IV.
Tactiques évoluées
Les rôles des joueurs, leur spécialité ou position, deviennent de plus en plus sophistiqués
et complexes à mesure que l’équipe devient plus technique. Le rôle des joueurs change
également selon la tactique et le système de l’équipe.
1. FORMATION D'ÉQUIPE
Dans une équipe de Volleyball, il y a six joueurs sur le terrain qui doivent tourner d'une
position dans le sens horaire à chaque fois que leur équipe récupère le service des
adversaires. Seuls les trois joueurs au filet peuvent sauter et attaquer ou contrer près du
filet. Les joueurs en zone arrière ne peuvent frapper le ballon au-dessus du filet que s'ils
sautent de derrière la ligne d'attaque, également appelée ligne des trois mètres, qui sépare
la zone avant et arrière du terrain.
Formation 3-3
= Passeurs R R
R = Attaquants
Figure 1
57
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
La position du passeur se situe au centre, #3. La formation 3-3 nécessite une pénétration
plus rapide du passeur vers cette zone après le service. Dans certains cas, lorsque les
joueurs de la ligne avant sont deux passeurs et un attaquant, il existe deux variations
possibles. (Voir Fig. 2.1, Fig 2.2)
4 2
R R
3 2 4 3
6 6
R R R R
5 1 5 1
La spécialisation des joueurs, basée sur les fonctions, commence par l’implication de la
formation 3-3. Les actions des attaquants et des passeurs ne sont pas compliquées et cette
composition ne nécessite pas de longues passes.
La formation 3-3 n’est pas très bien équilibrée au niveau de l’attaque. Dans trois des
positions, il y a deux attaquants et un passeur en ligne avant, et dans les trois autres, il y a
deux passeurs et un seul attaquant, ce qui signifie que l'équipe manque de force d’attaque.
Formation 4-2
= Passeurs R R
R = Attaquants
R R
Figure 3
Dans cette formation, l’équipe devient beaucoup plus équilibrée puisque, quelle que soit la
rotation, il y a toujours un passeur et deux attaquants dans la ligne avant. La spécialisation
des attaquants à ce stade de leur progression (attaquants extérieurs, attaquants rapides)
permet une organisation plus complexe des combinaisons d'attaque. De plus, le passeur
avant est le seul responsable des passes.
58
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
La 4-2 est la formation d'équipe de base dans les équipes de jeunes. Malgré le bon
équilibre de l’équipe et la présence de deux attaquants en ligne avant, la force de l’attaque
n’est pas encore suffisante.
C’est ainsi que la formation d'équipe 6-2, un développement logique de la 4-2, a vu le jour.
Le positionnement des joueurs est identique à celui de la formation 4-2. La principale
différence réside dans les fonctions des passeurs. Le passeur pénétrant est responsable
des passes tandis que le passeur en ligne avant est actif et agit en tant qu’attaquant.
Il existe deux variantes tactiques de base dans le positionnement des joueurs. La première
est lorsque les passeurs suivent les attaquants rapides (Voir Fig. 4.1). Le second modèle,
dans lequel les passeurs précèdent les attaquants rapides, est également possible (Voir Fig
4.2)
Q R R Q
R Q Q R
A R Q A Q R
Q R R Q
59
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Il existe différentes variantes tactiques dans l’utilisation de cette formation d'équipe. Avec la
présence d’un passeur de haut niveau et une solide réception de service, l’attaquant
opposé au passeur est un joueur clé qui est généralement le meilleur marqueur de l’équipe.
Dans la majorité des cas, les entraîneurs placent un attaquant d’une taille impressionnante
dans cette position. Ce joueur est non seulement capable de réussir des attaques contre
des contres à deux et à trois mais aussi de participer aux attaques de la ligne arrière.
U R Q
Q R
Figure 6
Les rôles et positions des joueurs sont définis par le système de numérotation de l’attaque :
p. ex. système 3-3 :
Le 1er numéro désigne les attaquants de premier temps
Le 2e numéro désigne les passeurs de premier temps
Aussi, dans une 3-3, nous avons 3 attaquants de premier temps et 3 passeurs de premier
temps.
Les trois premiers systèmes communs d’offensive sont les 4-2, 5-1 et 6-2.
Attaque 4-2 : Elle utilise 4 attaquants et 2 passeurs. Il y a toujours 2 attaquants et 1
passeur au filet. Il s'agit d'un système simple et facile à utiliser, qui minimise les
erreurs et la confusion.
60
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Attaque 5-1 : Elle utilise 5 attaquants et 1 passeur. Elle contient des éléments des
systèmes 4-2 et 6-2, suivant la position du passeur (ligne avant ou ligne arrière). Elle
présente l’avantage qu’un joueur assure l’offensive collective.
Attaque 6-2 : Elle utilise 4 attaquants et 2 passeurs ayant des aptitudes d’attaque.
Le passeur de la ligne arrière assume la responsabilité de l’offensive. Le passeur de
la ligne avant se joint aux deux autres attaquants pour former un système d'attaque
à trois attaquants. Ce système permet une variation maximale dans l’offensive mais
nécessite un haut niveau de coordination d’équipe.
Nous pouvons également définir les offensives avec des passeurs pénétrants ou non-
pénétrants.
Non-pénétrants : 3-3 et 4-2
Pénétrants : 5-1 et 6-2
Permutation :
Le fait pour les joueurs de changer de position dans leur ligne (avant ou arrière) pour en
tirer un certain avantage tactique ou de spécialisation de joueur. (p. ex. Le passeur qui
commence en position 4 passe en position 3 pour être dans une meilleure zone pour
recevoir le service, ou l’attaquant de pointe qui est en position 3 et passe en 4 pour tirer
profit de possibilités d'attaque).
Quel que soit le système de jeu de base (3-3, 4-2, 5-1 ou 6-2), l’entraîneur doit envisager la
formation permettant de tirer un avantage maximum.
61
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
62
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Communication
Réunissez les deux chiffres
1 – Le premier chiffre indique la position le long du filet vers où le ballon sera dirigé
2 – Le second chiffre indique la hauteur de la passe
Exemples : 51 = A rapide; 31 = B rapide
Le passeur établit sa position entre les zones 6 – 7 au filet. Les attaquants déplacent leurs
positions par rapport au passeur. Généralement, il y a un attaquant de pointe, un attaquant
rapide et un attaquant polyvalent.
63
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Nous devons développer un effet cumulé en initiant toujours nos schémas de la même
façon à chaque fois. L'objectif est de forcer les contreurs à se resserrer en raison des
mouvements vers l'intérieur des attaquants puis à mettre le ballon à l’extérieur des
contreurs extérieurs, les forçant à sortir du terrain pour contrer le ballon. Un outre objectif
est de séparer les deux contreurs et de permettre à l’attaquant de notre « système de jeu »
de se retrouver en un contre un face au contreur.
Tous les attaquants suivent leurs schémas en permanence. Le mouvement continu des
rôles de la combinaison de jeu est essentiel pour obtenir l’effet cumulé. Chaque approche
d’attaque nécessite un jeu de jambe et des angles d'attaque très spécifiques (généralement
3 ou 4 pas en terminant par le pied gauche). Des différences individuelles sont possibles si
l’effet désiré est obtenu.
Toutes les combinaisons de jeu impliquent la coordination entre le réceptionneur qui doit
passer avec précision le ballon à la cible du passeur, le passeur qui doit contrôler le rythme
et le timing du lancement du ballon et sélectionner l’attaquant le plus susceptible de
marquer et, plus important, l’attaquant doit regarder le ballon lorsqu’il est en l’air pour un
timing approprié. Les attaquants doivent déterminer correctement le moment de leur
approche pour coïncider avec la vitesse et le lieu de la passe, le contact du ballon du
passeur et l’approche des deux autres attaquants.
64
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
65
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
10 32 42 51 72 92 10 32 31 52 72 92
A) La série
« 51X » donne
quatre options
pour le jeu de
l’attaquant
B) La série
R R PR « 31X » isole le R R PR
R R
contreur de droite
10 32 52 71 82 92 31 32/32 52 90
C) La série
inverse « 71X »
isole le contreur
de gauche
B) La série
R P
R R « 31X » isole le PR R
R
R R
contreur de droite
Pour l’attaque de la ligne arrière, il est difficile d’épingler la position de la ligne arrière. 4
zones ont donc la préférence par rapport à 9 zones de ligne avant.
R
RR R
AR B CR D
R
R
R R
66
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Évaluation technique
Pour l’analyse des Jeux olympiques de Londres de 2012, nous avons changé le concept de
base pour le contenu de notre analyse par rapport aux tournois précédents. L’analyse se
concentre à présent sur les aspects tactiques du groupe et de l’équipe pour le mode de jeu
en attaque et en contre. Notre intention était de décrire les éléments du point gagnant de
façon plus différentiée et d'illustrer les caractéristiques déterminantes des concepts de jeu
réellement avantageux avec une sélection représentative d’échanges dans le match. Les
matchs sélectionnés des quatre premières équipes (RUS/BRA/ITA/BUL) ont servi
d'échantillon pour notre analyse.
Dans les « impressions générales », nous avons résumé les résultats généraux
sélectionnés de nos observations aux tournois olympiques de Volleyball masculins et
féminins. Les chapitres « brève caractérisation » présentent une caractéristique d'équipe
générale en version courte, se concentrant sur les caractéristiques fortes et les
caractéristiques spécifiques de l’équipe en mode de jeu. Le principal objectif a été de
permettre une reproduction ciblée du matériel vidéo et d’initier davantage d'analyses
67
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
individuelles pour les entraîneurs qui regardent les vidéos. Le personnel sélectionné, les
données de performance (VIS) et les situations de match typiques soigneusement
sélectionnées qui caractérisent le style de jeu servent de base pour une partie de nos
analyses.
68
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Taille dans les 4 premières équipes par fonction de joueur (JO 2012)
Taille 218cm
212cm
204cm
Médailles
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Winner Maximum
Conclusions :
La taille joue un rôle mais la taille moyenne diffère selon la fonction de joueur. Le
Volleyball à son plus haut niveau convient idéalement aux joueurs de différentes
tailles. Pour les hommes, la plage se situe entre 183 cm et 218 cm. Au niveau
inférieur, la diversité dans ces tailles est encore plus importante.
La théorie communément admise qui dit que le Volleyball est un sport réservé aux
« personnes de grande taille » est incorrecte.
Ne sélectionner que les joueurs les plus grands ne semble en tout cas pas une
option sage.
Ces tailles sont indicatives dans la sélection de talents pour le Volleyball de haut
niveau mais à quel âge ?
70
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Taille
Médaille
s
71
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Taille dans les 4 premières équipes par fonction de joueur (JO 2012)
Taille
200cm
196cm
186cm
Médaille
s
72
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
184
CHN
182 URS BRA BRA
CUB CUB
180 CUB ITA
CHN
178
1968 1972 1976 1980 1984 1988 1992 1996 2000 2004 2006 2007 2008 2010 2012
OG OG OG OG OG OG OG OG OG OG WCH WC OG WCH OG
Winner 178,5 183,5 180,7 181,2 180,8 183,8 189,0 180,3 183,8 188,1 183,1
Maximum 181,9 183,5 185,4 186,5 185,5 188,5 189,0 185,3 189,9 188,1 188,3
Winner Maximum
73
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Taille
199cm 196cm
193cm
Médaille
s
74
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Chapitre V.
Aspects relatifs à l’entraînement
Le succès d'un entraînement est déterminé par le comportement des joueurs, leurs efforts,
leur enthousiasme, le degré de fatigue et l'état d’esprit général. Ce ne sont pas les
exercices qui font l’efficacité d’un entraînement mais bien le comportement des joueurs.
1.1 Comprendre son influence sur l’équipe et individuellement sur les joueurs
Il est extrêmement important que l’entraîneur soit conscient de la façon dont les joueurs le
perçoivent. Une fois que l’entraîneur aura compris son image aux yeux de ses joueurs, il
pourra utiliser le plus efficacement sa personnalité comme outil de motivation. L’entraîneur
établit le tempo et l'humeur pour renforcer les comportements désirés. Il est important de
concevoir des exercices relatifs au comportement attendu par le langage du corps, l'usage
de la voix et les types d’exercices (centrés sur l’entraîneur ou le joueur).
Pour pouvoir comprendre son image, l’entraîneur doit demander aux joueurs d'évaluer le
comportement en matière d’entraînement, et à un collègue de confiance d’observer les
entraînements, de schématiser le comportement de l’entraîneur et d’enregistrer les
entraînements. La vidéo est le meilleur miroir : l’entraîneur peut voir exactement ce que
voient ses joueurs.
Pendant les premières séances d'entraînement, l’entraîneur doit apprendre aux joueurs
quels sont les comportements mentaux et émotionnels attendus et les renforcer. Chaque
entraîneur rêve d’avoir des joueurs ayant une attitude positive et favorable, qui
comprennent et apprécient la nécessité d’une production de qualité aux entraînements,
travaillent dur et encouragent leurs partenaires. En un mot : des joueurs entraînables.
Pourtant, une équipe est rarement composée d’athlètes entraînables. Les bons athlètes
sont souvent égocentriques, égoïstes, lunatiques et résistants à l’autorité. Aussi, le plus
grand défi qu'un entraîneur doit relever est de transformer un mélange de personnalités
diverses en une unité de cohésion. Pour arriver à développer une équipe solide, un
entraîneur doit mener les entraînements de façon cohérente et préparer les joueurs à
travailler.
1) Sa motivation (il est important que l’entraîneur comprenne les antécédents du joueur
et sache ce qui le motive)
2) Les attentes de l’entraîneur et l’application de normes spécifiques (l’entraîneur doit
être cohérent dans ses exigences : quelles que soient les directives établies pour
l’entraînement, elles doivent être respectées).
75
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
3) La pression des pairs (elle peut modifier le comportement des joueurs tant de façon
positive que négative)
L’entraîneur en chef Jenny Lang Ping (CHN) donne ses instructions aux joueurs – Championnat du Monde féminin de 2014
Il est très difficile de se montrer cohérent dans ce sens. Il est pratiquement impossible de
se montrer équitable aux yeux de tous les joueurs. Ils ont parfois l’impression que
l’entraîneur n’est pas juste par rapport à la façon dont il se comporte avec les autres
joueurs. Tous les joueurs doivent comprendre que c’est la perception de l’entraîneur de ce
qui est juste qui compte.
Les joueurs doivent être traités individuellement puisqu'ils sont tous différents. Certains
réagissent favorablement à un traitement sévère et critique alors que d’autres ont besoin
d’être traités avec douceur pour relancer leur enthousiasme. L’entraîneur doit savoir quelle
attitude adopter pour tirer le maximum de chaque athlète.
Un entraîneur doit établir chaque entraînement en tenant compte des limitations des
installations, de l’équipement, du temps et des joueurs. Un entraîneur doit se concentrer sur
76
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
ce que lui et son équipe peuvent faire et ne pas se préoccuper de ce qu’ils ne peuvent pas
faire.
Même si les exercices que l'on trouve dans les livres sont valables, les meilleurs pour
l’entraînement sont ceux créés par l’entraîneur. Ils doivent refléter la personnalité de
l’entraîneur et de l’équipe. Il est important que l’entraîneur et l’équipe soient à l’aise dans
l’environnement d’entraînement et sentent qu'ils possèdent leur style.
Un entraîneur doit être capable de s'adapter aux besoins, aux forces et aux faiblesses des
joueurs. Expérimenter, modifier, adapter. Si quelque chose ne fonctionne pas, il faut
changer. Si l’entraînement s’enlise, il faut intégrer un exercice excitant et enthousiaste. S'il
est trop fatiguant et que la qualité s'amoindrit, il faut le rendre plus facile. Ne vous limitez
pas au plan juste parce que c’est le plan.
Conclusion :
Organiser et exécuter un entraînement est bien plus que citer les exercices dans l’ordre
logique et les faire exécuter par les joueurs. Idéalement, l’entraînement est un mélange de
développement de la technique et du comportement souhaité en compétition. Ce mélange
est la personnalité de l’équipe. L’entraîneur utilise sa propre personnalité, ses aptitudes de
communication verbale et non-verbale et la connaissance de ses joueurs pour créer des
exercices et des entraînements significatifs pour produire la meilleure équipe.
Le réel travail d'un entraîneur ne commence pas à la première formation devant l’arbitre et
ne se termine pas au dernier échange du match. La direction de l’équipe par rapport au
match commence le premier jour de l’entraînement lorsque l’entraîneur commence à
préparer l’équipe à attendre des objectifs spécifiques. L’objectif connu doit être à long terme
(participation réussie dans une compétition de longue durée, dans des championnats
nationaux ou mondiaux) ou à court terme (pour remporter un match international important,
le tour suivant d'une compétition nationale, etc.).
77
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
L’entraîneur en chef Slobodan Kovac (IRI) donne ses instructions aux joueurs – Championnat du Monde masculin 2014
Une bonne gestion de l'équipe dans les trois étapes nécessite la connaissance des
tactiques de l'équipe, des capacités physiques et psychologiques (de son équipe et des
adversaires) et des relations interpersonnelles. L’entraîneur apporte des données relatives
aux tactiques et à la stratégie du Volleyball, à la psychologie et à la sociologie. Une
connaissance parfaite des règles du jeu est nécessaire pour assurer l’efficacité de
l’entraînement.
3. LA PRÉPARATION DE L'ÉQUIPE AU MATCH
Les résultats du match dépendent de divers facteurs. Ils peuvent être classés en trois
catégories :
Les conditions de match doivent être connues assez tôt pour disposer d’un temps
d'adaptation suffisant. L'acclimatation est importante surtout pour les tournois joués à
l’étranger, dans des conditions différentes (décalage horaire, température, méthodes de
l'organisation). Il est utile de prévoir une préparation pratique aussi proche que possible des
conditions du match (modélisation).
3.1. Observation
L'observation de l’équipe adverse devrait être réalisée à l'avance puisqu’elle aidera à créer
le plan de jeu. Les données tirées de l’observation doivent être aussi détaillées que
possible. Leur utilisation détermine le temps qui sera nécessaire à l’équipe pour digérer
cette connaissance et apprendre les techniques et tactiques nécessaires afin de battre ses
adversaires. La connaissance des faiblesses et des stratégies de victoire de l’équipe rivale
n’est d’aucune utilité s'il n’est pas possible de l’utiliser en situation de jeu (p. ex. une
78
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
nouvelle formation en défense qui peut être utilisée pour le match de la semaine suivante
ne peut pas être apprise et utilisée avec succès après une seule semaine d’entraînement).
5) Entraîneur de l’adversaire
(Style d’entraînement, utilisation des remplacements et des temps morts, influence
de l’entraîneur sur l’équipe pendant le jeu)
Anticipation du résultat du match par rapport aux capacités des deux équipes.
La première formation pour les deux cas possibles, c’est-à-dire pour le premier
service ou la réception.
Le choix des remplaçants et joueurs de réserve pour les positions respectives.
Combinaisons d'attaque proposées et formations en défense.
Détermination des rythmes de jeu.
79
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Imaginons une période d'entraînement d'une semaine pendant la saison principale, avec
trois séances d'entraînement par semaine. La première séance d'entraînement est utilisée
pour perfectionner les habiletés techniques et tactiques. La deuxième séance vise à
exercer les habiletés individuelles et de l'équipe. La troisième séance est utilisée pour tester
le plan de jeu en situation réelle (formation sélectionnée contre une équipe de remplaçants
ou une équipe jouant un style similaire à celui du futur adversaire).
Le cours du jeu doit être discuté avec les joueurs avant la séance d'entraînement.
Équipe polonaise avant la séance d'entraînement pour la Finale – Championnat du Monde masculin 2014
80
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
4.1. Arrivée
L'équipe doit arriver sur le terrain au minimum une heure et demie avant le match. Les
joueurs doivent se familiariser avec le terrain, les lumières et les environs (se promener,
prendre des notes mentalement).
Après la mise en tenue, une courte réunion de l’équipe doit être organisée par l’entraîneur.
Les points principaux du plan de jeu doivent être prévisualisés (brièvement) et les joueurs
doivent être encouragés à donner le meilleur d’eux-mêmes. L'importance du match doit être
expliquée clairement.
4.3. Échauffement
Aucune nouvelle habileté ou technique ne doit être exercée pendant l'échauffement étant
donné que les erreurs pourraient démoraliser psychologiquement les joueurs. Les joueurs
finissent par le service et la réception de service. Les spécialistes en réception sont
autorisés à utiliser un peu plus de temps que les autres joueurs (p. ex., le passeur dans le
système de jeu 5-1 ne participe pas du tout à la réception).
L’entraîneur évalue le statut de chaque joueur pendant ce moment, stimulant les joueurs
peu actifs et calmant les hyperactifs.
81
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
L’entraîneur et le capitaine d'équipe doivent évaluer les deux côtés du terrain et décider par
tirage au sort. Généralement, le service doit être sélectionné (uniquement en cas
d’avantage ou de désavantage évident offert par un côté, c’est la façon préférée).
1) Le plan de jeu doit être soigneusement évalué depuis le début du match pour
s’assurer qu'il fonctionne. Une lecture précoce du plan tactique de l’équipe adverse
peut être très utile. L’entraîneur doit déterminer comment les joueurs qui
commencent exécutent le plan de jeu et leur performance (l’entraîneur adjoint ou
des observateurs spéciaux peuvent fournir les informations nécessaires par
l’analyse du match ou de simples statistiques).
2) La combativité est très importante. Un match n’est pas terminé tant que le dernier
point n’est pas engrangé et il ne peut pas être gagné avec n'importe quel résultat.
L’entraîneur doit être persuadé que son équipe peut gagner et il doit supporter le
combat dans chaque balle du jeu. La motivation d’une équipe plus faible dans un
match opposant deux équipes de niveaux différents pourrait être de gagner un set
ou d'atteindre un certain nombre de points.
3) Les points déterminants pendant le set pourraient être surmontés par des
changements dans le rythme ou la tactique du jeu. Il y a dans le set certains points
(barrières psychologiques - généralement les points 3-4, 8-9 et 11-12) que nous
devons d'abord essayer de surmonter puis continuer rapidement (si la marque est
gagnante) ou prolonger (si l’adversaire a de l’avance) et remonter la marque en
82
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Entraîneur en chef Camillo Placi (BUL) échauffement Serbie v Bulgarie – Ligue Mondiale hommes 2014
5) Des tactiques spéciales doivent être appliquées vers la fin du match, pendant le
cinquième set/tie-break. Lorsque les deux équipes sont proches et qu'une équipe
gagne de 14:13 et est au service, un service risqué pourrait être réalisé. Il est plus
probable de marquer un point par une attaque réussie après une réception du
service. Trois attaques réussies successives après la réception du service
permettront en tout cas de gagner tout le match. L'équipe atteindra 17 la première
malgré les résultats des échanges où l’équipe commence à servir sans quoi le
match se terminera par un point direct sur service plus rapidement.
83
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
2) Les remplacements
3) Les intervalles entre les sets
Il y a quatre raisons de marquer un temps mort dans un set. Il faut profiter des temps morts
de l'adversaire pour informer l'équipe des changements attendus dans la tactique de
l’adversaire, pour encourager les joueurs à continuer et à garder l’avance (sans donner
l’occasion d'interrompre la séquence des points). La règle d’or dit : « L’équipe ne doit pas
faire une erreur de service après le temps mort de l’adversaire. »
Les temps morts durent 30 secondes seulement et ils doivent être utilisés judicieusement. Il
faut que tous les joueurs retrouvent l’entraîneur sur la ligne latérale. L’entraîneur doit être
constructif et concis. Il doit communiquer (au départ de notes préparées) la source des
erreurs. Les querelles et discussions parmi les joueurs ne sont pas de mise pendant les
temps morts. Une approche personnelle de chaque joueur en rapport avec sa personnalité
est de grande importance.
À la fin du temps mort, l’entraîneur montre sa confiance dans l’équipe et rétablit son esprit
combattif et volonté de gagner.
Un temps mort est nécessaire lorsque :
L’adversaire a engrangé trois ou quatre points consécutifs et qu'il faut rompre son
rythme.
L'équipe est confuse ou certains joueurs répètent les mêmes erreurs tactiques.
L’entraîneur veut diriger une tactique serrée, p. ex. où servir, quel type d'attaque
semble être la plus puissante, où contrer.
L’entraîneur a l’intention de changer la tactique vu la réussite du plan tactique de
l’adversaire.
Les joueurs baissent les bras et ont besoin d’être encouragés.
Les joueurs ont besoin de repos pour récupérer mentalement après un échange très
long (et ardu).
84
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Le remplaçant doit être échauffé, prêt à jouer et doit connaître sa tâche (p. ex. où permuter
au filet, son rôle dans la défense du terrain). Tous les joueurs de réserve sont obligés d’être
en contact avec l’entraîneur (ou l’entraîneur adjoint) de façon à réagir immédiatement selon
ses conseils. Le remplaçant transmet les informations de l’entraîneur à l'équipe.
Le système de jeu utilisé par l’équipe influence fortement la possibilité et les tactiques de
remplacement. Le remplacement « à l’ancienne » d'un passeur agile pour renforcer la
défense du terrain ne s'applique pas du tout au système de jeu. Le passeur spécialisé est
généralement exclu de la défense du terrain. Il ne touche pas la première balle de
l’adversaire et ne réceptionne absolument pas le service. Le passage du système de jeu 5-
1 au système 6-2 ne signifie pas seulement un passeur de plus dans l'équipe. Il affectera la
formation en défense pour la réception du service utilisée normalement dans l’ordre de
rotation. L’utilisation du double remplacement dans un système de jeu 5-1 (un nouveau
passeur en position I et un nouveau joueur complet en position IV) est discutable. Ces
changements affectent la tâche des autres joueurs en défense et à l’attaque et doivent être
exercés de nombreuses fois avant le match.
Les trois minutes entre les sets peuvent être utilisées par l’entraîneur pour revoir le set
précédent et discuter avec les joueurs des tactiques à utiliser pour la partie suivante du jeu.
Les résultats de l’analyse du match ou les notes de l’entraîneur adjoint peuvent être utilisés
pour améliorer l'ordre de rotation ou la formation initiale par rapport à la performance dans
le dernier set ou à la formation de l’adversaire. Tous les joueurs devraient être convaincus
de remporter le set suivant avant la reprise du jeu.
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
L’entraîneur en chef Lang Ping (CHN) donne ses instructions aux joueurs pendant le temps mort – Coupe du Monde femmes
2015
5. ÉVALUATION DU MATCH
Toutes ces informations doivent être correctement interprétées et complétées par les
commentaires et l’intuition de l’entraîneur.
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Une source d'informations utiles est la feuille de match internationale. L’entraîneur devrait
être familiarisé avec les données et méthodes de l’enregistrement sur la feuille de match.
Un simple programme sur PC peut créer les données sous forme de flux de résultats avec
la « meilleure » et la « pire » formation (c’est-à-dire une formation où l’on a perdu ou gagné
un maximum de points) et le nombre de points qui ont été marqués pendant chaque
rotation) (joueur au service), etc.
L’entraîneur doit demander une réunion, dans un endroit calme, de toute l’équipe après le
match. Il doit posséder les résultats et interprétations de l’analyse statistique du jeu
disponible. Il n’est pas bon de discuter du match juste après le jeu. Les joueurs doivent
avoir une image claire du jeu et disposer de données objectives. Cependant,
immédiatement après le jeu, l’entraîneur doit dire quelques mots pour garder l’équipe « les
pieds sur terre » après la victoire et s’ils ont perdu, rappeler aux joueurs qu'ils ne sont pas
« aussi mauvais » qu’ils n’en ont l'impression.
Le moment le plus favorable pour organiser ces réunions après jeu peut être la prochaine
séance d'entraînement après le match (combiné à la relaxation). Les joueurs doivent parler
les premiers et exprimer leur opinion à propos du match. L’entraîneur donne son
interprétation ensuite et conclut avec les principales raisons de la victoire ou de la défaite. À
la fin de la réunion, les conclusions qui en résultent doivent être spécifiées pour
l’entraînement et le match suivant. (Les notes préparées à l’avance par les joueurs ainsi
que par l’entraîneur et les adjoints sont très utiles.)
Entraîneur en chef Lang Ping (CHN) à côté de Xia Dingo (CHN) pleurant après la victoire– Coupe du Monde femmes 2015
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Chapitre VI.
Préparation psychologique au Volleyball
INTRODUCTION
La psychologie fait son entrée dans le Volleyball à travers deux types d’applications. La
première est une application partielle analysant différents processus psychiques, états et
personnalités d’athlètes. La deuxième est une acceptation générale concernant l’ensemble
du domaine de l’entraînement et de la compétition. Ces applications générales sont
connues sous différentes appellations : psychologie de l’entraînement, psychologie du
coaching, entraînement psychosomatique, etc.
1. PREPARATION PSYCHOLOGIQUE
1) Modélisation
2) Variation et gradation du stress
3) Régulation des tensions psychiques
4) Individualisation et socialisation
88
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
1.1 Modélisation
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
La variation et gradation du stress sont basées sur les théories S-R (stimulus réponse) de
l’apprentissage, en particulier sur la progression par phases de l’automatisation et les
conditions d'un transfert efficace. L’objectif de la gradation du stress physique et mental
réside dans le processus d'une accoutumance permanente et d'une désaccoutumance des
stimuli, en relation étroite avec les variables dépendantes et indépendantes de la
performance, à savoir les conditions, la personnalité de l’athlète et la tolérance au stress,
etc.
En règle générale, la gradation du stress doit aller en parallèle avec ces variables dont fait
partie la proximité de la date de la compétition.
Les pointes de stress augmentent par micro-cycles pour atteindre une ligne d'amélioration
cyclique par macro-cycles. La gradation doit maintenir un niveau optimum de régulation
homéostatique chez un individu qui convient à sa constellation de dispositions initiale.
La variation dans le stress physique et mental est dirigée, par-dessus tout, par le
développement de réponses efficaces aux phénomènes variables des situations réelles en
compétition. Les éléments d’entraînement et de compétition sont définis et mis en exergue
par une variation de situations de stress. Il s'agit de l’une des conditions de base pour un
transfert positif efficace. Un effet dérivé de la variation du stress est la prévention d'une
privation émotionnelle du stéréotype de l’entraînement de tous les jours (ennui) du fait
qu’elle renforce le caractère émotionnel de l’entraînement.
La régulation des tensions mentales est basée sur le concept « d’effet d'éveil. » Cet effet
entraîne une mobilisation neurohumorale non-spécifique et spécifique et la stimulation de
l'individu. La théorie des niveaux d'activation recherche une explication uniforme des
différents processus de motivation et émotionnels, ainsi qu'une compréhension de leur
influence variable sur les effets psycho-physiologiques réels chez l'individu.
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
La régulation des tensions mentales vers leur niveau optimal constitue le problème focal
pratique de l'influence psychologique sur le joueur. Une telle régulation est cependant très
difficile. L'origine des réelles tensions mentales est compliquée, complexe, dynamique et
très autonome. Leur progression est individuelle et elles ne sont pas exposées à l'influence
des nombreuses variables qui interviennent : le connu et l'inconnu, le manifeste et le
masqué, le principal et le partiel, etc. La source de ces variables réside dans la vie
extérieure et intérieure de l'homme, y compris son intimité, le public, le travail et la vie
sportive.
La complexité des réelles tensions mentales et leurs influences sur la performance est un
problème non seulement en raison de leur intensité mais aussi de leur timing à un moment
déterminé au début de la compétition. Du point de vue de l’intensité et du timing, il est
possible de classifier différents types de tensions mentales inappropriées (excessivement
élevées ou faibles, prématurées ou retardées). La tension mentale optimale résulte de la
coordination des mécanismes d'adaptation mentale périphériques, végétatifs et centraux.
Cette coordination de régulation est conditionnée à la fois par les caractères héréditaires et
par l’apprentissage (« l’expérience du concurrent »). Dans la plupart des situations, le
niveau optimal d'intensité et le timing de la tension mentale deviennent un élément d'un
programme d'entraînement bien planifié. Cependant, dans des situations de conflit
désastreuses, l'unité fonctionnelle de la tension mentale et du programme peut être
rompue.
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Entraîneur en chef Juan Carlos Gala Rodriguez (CUB) – Championnat du Monde féminin 2014
92
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
1.5 Individualisation
Nous aimerions souligner ici brièvement que la collaboration entre le joueur et l’entraîneur
forme la base psychologique de l'individualisation. Tous deux doivent apprendre à se
connaître mutuellement et personnellement. L’auto-reconnaissance du joueur devrait être
caractérisée par un auto-examen professionnel tandis que dans sa reconnaissance du
joueur, l’entraîneur devrait viser à des diagnostics externes et éducationnels. Il est possible
d'utiliser diverses techniques à cette fin comme les notes journalières dans un journal qui
servait jusqu’à présent à consigner les tâches et les résultats de l’entraînement. Il n’existe
pratiquement aucune donnée d'ordre psychique dans les journaux des athlètes. Même un
enregistrement des sentiments avant le début pourrait être utile pour une optimisation
individualisée des tensions si le joueur est capable d'identifier les états qui, en règle
générale, précèdent ses bonnes performances. L’entraîneur peut également évaluer au
départ de ces données le type de comportement qui correspond aux bons résultats. Les
enregistrements dans un journal peuvent être complétés d'une auto-observation quantifiée
et d’échelles auto-estimées des sentiments et du comportement. Il est possible d'apprendre
beaucoup de choses d’entretiens mutuels et de discussions à propos de la condition du
joueur et de sa relation avec son entraînement et la compétition, ou même de
conversations avec des parents, l’entraîneur, les collègues, etc.
1.6 Socialisation
L’efficacité sociale d'un sport de groupe est basée sur un équilibre entre la compétition
mutuelle et la coopération au sein du groupe. Si la compétition prédomine, les relations
hostiles augmentent et la tolérance, la cohésion, l'identification mutuelles, etc. diminuent. Si
la coopération prédomine, elle aide à créer des relations amicales entre les joueurs mais
diminue également leurs exigences mutuelles, critiques, etc.
Des relations amicales et inamicales peuvent être d’origine différente. En termes d’efficacité
du groupe, il est nécessaire de prendre en considération la compétition primaire et la
coopération, ce qui influence directement l’atmosphère du groupe pendant l’entraînement et
les concours. La coopération sans compétition et la compétition avec coopération ne sont
que des extrêmes indésirables qui ne menacent pas directement l’efficacité d'un groupe
mais qui peuvent progressivement l’influencer de façon défavorable.
Le Volleyball est un sport caractérisé par l’effort maximal et une interaction étroite par le
travail en équipe et une profonde cohésion. Le terme de « travail en équipe » désigne de
façon universelle la part d'un nombre d'individus qui travaillent vers un objectif commun. La
coopération existe dans tous les aspects de la vie et fait partie intégrante de chaque
succès.
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
La plus grande récompense à tirer de l’appartenance à une équipe est sans doute le
développement d’amitiés durables. Ces amitiés sont le résultat naturel de l'interaction qui
survient dans une équipe composée d’individus qui s’entraident de façon altruiste à
accomplir des objectifs personnels de façon à relever l’image globale de l’équipe.
Le développement de la cohésion de l’équipe est l'une des tâches les plus difficiles pour un
entraîneur. Il doit tout d’abord disposer de joueurs qui sont prêts au sacrifice, à la
coopération et au dur labeur. Pour obtenir une cohésion réelle du groupe, chaque individu
doit être disposé à se perdre dans le groupe, pas au point de se satisfaire d’être au second
plan mais bien de placer le bien de l’équipe plus haut que ses propres objectifs personnels.
Ils peuvent continuer à travailler assidument dans leur objectif de se positionner au premier
plan mais pas au détriment de l’équipe, et ils ne doivent ressentir aucune animosité s'ils
n’arrivent pas à atteindre leur objectif personnel.
Selon Tutko, avant d’obtenir une réelle cohésion de l’équipe, les conditions suivantes
doivent prédominer :
1) Respect mutuel
Les joueurs et l’entraîneur doivent apprécier la valeur de chaque individu dans
l’équipe. Ceci n’est possible que si chaque joueur comprend les difficultés de l’autre.
2) Communication efficace
Chaque membre de l’équipe doit être disposé à communiquer et s’efforcer de
comprendre les autres, et les aider à le comprendre. Étant donné que la
communication est une voie bilatérale, elle doit commencer par les efforts de chaque
joueur.
3) Un sentiment d’importance
Le réel sentiment que le joueur est un membre de l’équipe et que ses sentiments
sont reconnus doit être présent. Il doit savoir qu'il sera reconnu pour tout sacrifice
qu'il consent et qu'il sera supporté par les autres joueurs et par l’entraîneur.
4) Objectifs communs
Il faut que la philosophie de l’équipe et les plans qui doivent être suivis pour
atteindre les objectifs soient communément considérés comme fiables ou acceptés.
5) Traitement équitable
Chaque joueur doit sentir qu'il est traité de façon aussi équitable que possible et que
l'occasion lui est offerte d’exprimer et de développer ses talents au maximum.
Chaque athlète doit sentir qu’on lui offre une opportunité égale d’être dans l’équipe
première ou de jouer un rôle important et particulier comme joueur remplaçant ou de
réserve sur le banc ou à l’entraînement, et qu'on lui offre une opportunité équitable
de briller quand la situation se présente.
95
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
96
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Les membres d'une équipe cohésive ne doivent pas se demander ce qu'ils pourraient faire,
ils doivent le savoir. Du temps, des efforts et des erreurs fatales en particulier seront ainsi
épargnés pendant des périodes cruciales.
1) D'inciter les joueurs à prendre conscience des responsabilités des autres, p. ex.
changement de rôles, de positions. Ceci augmentera le respect pour les tâches des
autres athlètes.
2) D'observer les joueurs et d’enregistrer les efforts des autres joueurs dans leurs
positions, p. ex. tenir des statistiques, observer l’effort, analyser la compétition.
3) De savoir quelque chose de personnel à propos de chaque joueur, p. ex. le passé,
la date de naissance du joueur.
4) De faire sentir aux membres de l’équipe qu'ils font partie de l’équipe. De leur faire
savoir que leur voix sera entendue, p. ex. chaque joueur peut parler à l’entraîneur en
privé.
5) De fixer les objectifs et d’être fier de leur réalisation, p. ex. les objectifs individuels et
de l’équipe doivent être atteints avec succès. Chaque moindre succès compte.
6) De permettre aux joueurs de connaître leur statut dans l’équipe et de justifier le
statut, p. ex. preuve objective et décisions objectives. Les joueurs doivent connaître
leurs faiblesses et leurs forces pour qu'ils puissent alors comprendre leur position.
7) D'insister sur la valeur de la discipline, p. ex. chacun doit remplir les devoirs de
l’équipe. Plus l’équipe est disciplinée, mieux elle sera capable de faire face à la
situation.
2. COMMUNICATION
La communication est importante non seulement pour la coopération de l’équipe mais aussi
comme mécanisme de base pour le transfert de la connaissance au joueur. Pour être
efficace, la communication doit être bilatérale. Si elle ne va que dans un sens, de
l’entraîneur à l’athlète, l’entraîneur n’aura qu'une petite idée des besoins, des réponses et
de la pensée de ses joueurs. Le manque d'informations entravera gravement son efficacité.
Plus l’entraîneur est disposé à justifier ses décisions de cette manière, plus l’équipe sera
disposée à y répondre. Il existe différentes façon de donner des informations à un athlète :
97
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
L’entraîneur déclare spécifiquement et de façon univoque ce qu'il veut - ce qu'il faut faire,
comment il faut le faire. Il traite une situation immédiate.
2.1.2 Lecture
Ceci implique généralement un concept plutôt général que spécifique et présente une
portée plus large que l'ordre direct, p. ex. nouvelles règles, alimentation, hygiène.
2.1.3 Démonstrations
Implique l’action, une démonstration d’un certain type de comportement physique par
l’entraîneur, comme par exemple comment le joueur devrait réaliser sa performance.
2.1.4 Analyse
Des films, cartes, graphiques et diagrammes peuvent être utilisés par l’entraîneur lorsqu'il
décompose son idée à ses unités fondamentales et lorsqu'il les reconstitue pour voir leur
succès ou leur échec.
Les bons entraîneurs rechercheront les informations (feedback) des joueurs ou de l’équipe
en général sur des domaines ou des sujets à propos desquels ils ont un doute.
2.2.1 Suggestion
L'objectif est d'amener les joueurs à proposer des suggestions spécifiques, à communiquer
leurs sentiments ou idées à propos de situations spécifiques importantes pour l’équipe.
2.2.2. Discussion
Plus large que la suggestion. Cette forme de communication requiert des réponses de deux
personnes ou plus qui échangent des informations ou clarifient des points de vue.
Chaque entraîneur a son propre style de communication mais il convient de penser aux
facteurs suivants : Est-ce que ça marche ? Comment est-ce que ça marche ? De plus, est-
ce qu'un changement dans mon style est nécessaire ?
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Les entraîneurs doivent également fournir à leur équipe des informations qui aideront les
joueurs, les évalueront en tant que personne. Ceci leur permet de savoir à quoi s'attendre.
Au début de la saison, ils peuvent dire à leurs joueurs qu'ils seront très exigeants en raison
de leur objectif d'obtenir une équipe bien préparée physiquement. Les entraîneurs doivent
souligner qu'ils travaillent dur et qu'ils attendent le même effort de la part de leur équipe.
Les entraîneurs doivent se souvenir que les joueurs ont besoin d’eux après une défaite. Ils
doivent d'abord évaluer leurs sentiments immédiatement après une défaite. Si l’entraîneur
est fâché et a tendance à rejeter sa colère sur l’équipe ou des individus, il doit mordre sa
langue avant de parler - ils seront suffisamment « abattus ». Plus tard, par des
conversations personnelles, des discussions et à l’aide de films et de statistiques,
l’entraîneur pourra commencer à corriger les choses qui se sont mal passées.
Si l’entraîneur est incapable de retenir des sentiments de colère, le mieux est de les
exprimer ouvertement et d'organiser une réunion de l’équipe immédiatement après la
compétition - sans punir l'équipe mais pour aider l’entraîneur à libérer sa tension de façon
directe et honnête. Les entraîneurs qui retiennent leurs sentiments libèrent souvent leur
colère par la suite de façon plus destructive, comme par des insultes et des sarcasmes.
Si l’entraîneur est fâché sur un seul joueur, il ne doit pas le blâmer en face de l’équipe.
Seul et plus tard est le mieux.
Enfin, les entraîneurs doivent se souvenir qu'ils doivent garder leurs instructions simples
pendant une compétition ou un entraînement. Des communications confuses ne font que
troubler les joueurs et peuvent ne pas être comprises dans l’excitation qui précède la
compétition.
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
100
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Chapitre VII.
Qualités psychologiques des joueurs de
Volleyball
Quelles sont les principales qualités psychologiques qu'un bon joueur de Volleyball devrait
posséder ?
Cette question présente deux aspects :
Étudions ce dernier aspect - l’état mental ou la psychologie des joueurs pendant le réel
combat ou la compétition - quelles sont les qualités psychologiques ou mentales requises
pour les joueurs et comment ces qualités peuvent être améliorées par l’entraînement.
101
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
102
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Le Volleyball est un jeu d’équipe. Chaque joueur individuel est responsable d'une certaine
aire du terrain et a une tâche spécifique à accomplir. Il ne doit pas y avoir trop de
remplacements pendant chaque set. Aussi, même si un seul membre de l’équipe est
visiblement d'humeur défavorable, mauvaise et instable, la partie du terrain dont il est
responsable et le lien avec les autres montreront des faiblesses. Ceci affectera gravement
le jeu général et la marque de l’équipe.
Le match de Volleyball le plus court peut prendre 45 minutes environ mais le plus serré et
le plus long prendra plus de deux heures. Le nombre de sauts, de balancements de bras,
de manchettes, de chutes, etc. peut dépasser les 1.000. Chaque joueur peut réaliser de 5 à
6 actions puissantes à chaque échange. La consommation d'énergie est importante. Il faut
donc que les joueurs possèdent l’endurance, qu'ils n’aient pas peur de la fatigue et qu'ils
gardent constamment un esprit de combat jusqu’à la fin. Sans ces qualités ou solides
volonté et endurance, il sera difficile d'atteindre de bons résultats, voire impossible.
Dans des jeux importants très serrés, la marque peut aller en dent de scie et l'équipe peut
parfois être à la traîne par rapport à l’adversaire. En pareils cas, la patience et la
persévérance sont de mise pour les joueurs et la précipitation et l’impatience doivent être
évitées. Les acclamations et les huées des supporters, les mauvais coups de sifflet ou cris
des arbitres ou référés, le manque de connaissance du terrain et des ballons peuvent
influencer ou déstabiliser l'humeur ou l’esprit des joueurs. Toutes ces conditions habituelles
demandent une bonne dose de contrôle et de maîtrise de soi de la part de chaque
concurrent pour surmonter l'influence négative de ces stimuli extérieurs.
Seule la confiance en soi permet de surmonter les difficultés sans hésitation. Avec la
confiance en soi et la volonté, l’aspiration à la victoire augmente. Par exemple, lors d’un jeu
pour la Médaille d'or Chine-USA, l’expérience de Lang Ping, première joueuse de la Chine
a bien démontré l'importance de la confiance en soi. Elle a déclaré « Dès le début du jeu,
nous nous sommes toutes déchaînées et nous sommes battues comme des diablesses !
(Ce ne sont pas ses mots exacts bien entendu). Nos adversaires menaient 8:4. Mais nous
nous n’étions pas inquiètes. Nous avons combattu durement, récolté un point après l’autre
et avons finalement remporté le premier set par 15:8 ! Nous avons malheureusement perdu
le deuxième set de deux points seulement. Pourtant, nous étions pleines de confiance.
Mais finalement, nous avons gagné le match 3-2. Nous aurions certainement perdu ce
match important si nous avions perdu confiance et étions devenues passives. »
Ce que nous appelons « la conviction d’obligation de gagner » ne signifie pas qu'il faut
sous-estimer l’adversaire et devenir négligents ou être d'un optimisme irréaliste. Considérez
votre adversaire comme une équipe qui va de l’avant dans sa meilleure forme et condition,
103
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
et adoptez les mesures stratégiques tactiques qui conviennent pour faire face à leurs
mérites ou points d'avance, pour qu’il soit possible de dominer même en cas de
changement de situation. Cependant, s'il existe une différence de force importante et si
vous êtes clairement plus faibles, il faut donner le meilleur de vous-mêmes, sans peur de
l’adversaire, en luttant durement pour chaque balle et chaque point. C’est également
l’expression de la confiance - une croyance de « jouer pour gagner ». Parfois, des
surprises, ou même des miracles, se produisent. Lorsque la différence entre deux équipes
est réduite mais que vous êtes légèrement plus faibles que votre adversaire, la confiance
en soi joue souvent un rôle-clé dans le succès.
Les joueurs devraient être capables de reconnaître des facteurs de gain de points et
d’étendre une séquence victorieuse. Un bon joueur doit être capable de localiser ou de
discerner rapidement les intentions tactiques de l’adversaire, et établir rapidement la
compréhension tactique avec ses partenaires. Étant donné que deux temps morts
seulement sont autorisés dans chaque set pour permettre à l’entraîneur de donner des
conseils tactiques, la plupart des ajustements pendant un jeu sont effectués par les
joueurs-mêmes. Aussi, il est essentiel que chaque joueur soit capable de penser
indépendamment et de prendre des initiatives pour satisfaire aux exigences sans cesse
changeantes.
Par exemple, Zhang Yun Fang ne fait que 1,74 m. Comment a-t-elle réussi à devenir l'une
des meilleures femmes attaquantes du monde ? On pourrait trouver la réponse dans sa
propre déclaration : « Les autres sont grandes mais je suis rapide; les autres se fient à leur
puissance, je me fie à la variation. » Elle a travaillé dur sur ces deux bases : la « vitesse »
et la « variation ». En outre, elle a utilisé sa tête de façon extrêmement rapide pendant les
compétitions.
104
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Pendant un jeu, le tempérament et les dispositions des concurrents devraient être quelque
peu équilibrées, le « rigide et l'inflexible » compensant le « mou et flexible », le « dur et
ferme » contrebalançant le « doux et pliable ».
Le capitaine joueur doit être d'un calibre mental ou psychologique supérieur. Si les six
joueurs sont connus pour avoir un « tempérament féroce et violent », « avec le courage des
tigres », ils sont susceptibles de devenir impétueux et impatients et de prendre des risques
ou des chances inappropriés et inutiles lorsque le jeu évolue en leur défaveur. Si les six
sont « trop prudents et frileux », ils ne seront pas capables de « percer ».
Au moment crucial, « les mains deviennent froides et molles ». Aussi, avec des qualités de
douceur temporisant la fermeté, avec la flexibilité compensant la rigidité, les défis des
phases complexes du jeu peuvent être mieux abordés, créant la stabilité dans le mental de
toute l’équipe ou dans l’attitude psychologique par une modération et une complémentarité
mutuelles.
Pour atteindre et maintenir ces qualités supérieures, il faut un processus complet avec le
fonctionnement commun des éléments de base. Spécifiquement, par exemple, une volonté
105
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
La motivation implique la raison inhérente d’encourager les gens à agir de façon à atteindre
un certain objectif. Plus la motivation est complète, plus l’enthousiasme et l’initiation des
athlètes seront importantes et durables, et plus la volonté est forte et déterminée, plus
l'humeur ou l’esprit combatif sera élevé. Normalement, tous les athlètes ont une certaine
motivation de faire du sport mais il est toujours nécessaire de l’encourager et de la cultiver.
Une faible motivation doit être guidée et portée à des niveaux plus élevés et plus nobles.
Les motifs transitoires et de courte durée doivent être transformés en motifs permanents et
de longue haleine. Par exemple :
Un athlète est un représentant d'une équipe ou d'un collectif. Les comportements et actions
individuels engagent étroitement la totalité du groupe. En outre, les victoires et les défaites
du groupe, ses bons et mauvais jours, affectent profondément le membre individuel. C’est
pourquoi l'individu doit considérer la gloire ou la disgrâce du groupe comme étant la sienne.
Ceux pour qui il importe peu de devenir ou non champions sont des athlètes qui manquent
à leurs devoirs. Un athlète doit lutter durement, même si et quand il n'y a pas la moindre
chance de triomphe. Un athlète fait partie d'une équipe entraînée et organisée. Même s'ils
se trouvent confrontés à une défaite inévitable, les joueurs doivent « serrer les dents » dans
une résistance organisée. Être totalement voué à l’échec sans mener un bon combat est
antisportif et inadmissible.
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
La force technique et physique est, bien entendu, le facteur de base pour gagner ou perdre
un match de Volleyball. Cependant, des facteurs psychologiques, une bonne stratégie et
application tactique jouent également un rôle important. Les facteurs psychologiques sont
fréquemment les conditions ou causes cruciales qui transforment une force en faiblesse et
vice versa. Une pleine confiance et un excellent esprit combatif peuvent transformer la
faiblesse en force. Au contraire, un moral faible, un manque d’enthousiasme et l'incapacité
de se préparer pourraient très bien transformer une force en faiblesse. Bien
qu’habituellement, c’est l’équipe la plus forte et la meilleure qui l’emporte, il n’est pas rare
qu'une équipe plus faible en batte une plus forte.
Ce n’est pas parce que vous êtes en retard dans la marque que vous êtes déjà battus.
Lorsque vous menez et avez une large avance en points, vous pourriez toujours finalement
ne pas gagner le match. Si vous reconnaissez que la force et la faiblesse peuvent se
transformer mutuellement, vous garderez la tête solide et claire lorsque vous avez « le vent
en poupe » (vous menez), et lorsque vous avez « le vent contraire » (vous perdez), vous
pouvez toujours porter le regard vers l'aube de la victoire. Aussi, psychologiquement, vous
pouvez supporter la pression de quelque façon que ce soit.
La foi, la confiance ou la croyance en soi sans le moindre doute constitue l'une des
directives comportementales. La confiance suppose un état d’esprit de « croyance en soi ».
La foi et la confiance des athlètes du Volleyball sont fondées sur la pleine reconnaissance
des forces et des capacités d'une personne, et sur une profonde compréhension de ses
habiletés et techniques particulières et de sa forme ou son style de jeu technique. La
confiance en soi ne signifie pas du tout de l’optimisme aveugle. Ce doit être une
interférence scientifique. Les raisons de la victoire peuvent être recherchées en partant de
deux angles : la stabilité relative et la probabilité de transformation. Éviter d’affronter les
problèmes d’une façon fixe invariable. Avoir une vision claire des conditions ou
circonstances prédominantes actuelles, ainsi qu'une image soulignant les possibilités pour
l’avenir. Non seulement une personne se connaît dans la situation générale existante mais
voit aussi les changements comme étant le résultat de l'incidence de forces extérieures.
Apprenez comment analyser les mérites et les déficiences à la fois de « l’adversaire et de
vous-même » pour atteindre un état de préparation psychologique.
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Les athlètes de haut niveau ont pratiquement tous une maxime « auto-encourageante »,
« auto-motivante » pour les compétitions. Ils utilisent ces « maximes » ou « axiomes » pour
maintenir une humeur sereine, stable et un esprit combatif déterminé ou la volonté.
Lorsqu’ils mènent un jeu, beaucoup d'athlètes de haut niveau sont capables d’en profiter
pour appliquer la pression sans interruption jusqu'à la fin. En cas d’alternance, ils ne
deviendront pas impétueux ou impatients, lorsqu’ils sont à la traîne, ils resteront sereins et
calmes, essayant sans relâche de se rattraper. Et ils ne se sentiront pas nerveux mais bien
« souples » (dans la main et le pied). Si l’arbitre en vient à prendre une mauvaise décision,
ils ne se mettent pas en colère ou ne s’excitent pas mais restent calmes.
Si le terrain de jeu est mauvais ou s'il ne leur convient pas, ils peuvent rapidement s’y
adapter. Aussi, ils sont en position de faire la démonstration normale de leurs techniques
de jeu. Parfois, ils peuvent même faire beaucoup mieux qu’attendu, tout en maintenant le
jeu maximum. La raison en est qu'ils se sont construit une solide base d’entraînement
psychologique pendant les saisons d’entraînement et surtout, qu'ils ont une simple maxime
à suivre. L’entraînement mental ou psychologique devrait aider les athlètes à résumer et à
adopter une série de formules, de crédos ou de doctrines qui fonctionnent comme modèle
habituel d’action, pour s'encourager, se consoler et s’estimer, se contenir, se motiver et se
mobiliser.
Ce n’est que par une stricte demande que les nerfs peuvent être excités, l’esprit sollicité, le
corps placé dans une posture agressive et que l'individu lève le défi d'un environnement
tendu. Ce n’est que par un « critère de haut niveau » que l’esprit peut être entraîné à
atteindre une solide détermination en pleine action et un processus de vaincre diverses
formes de difficultés. Atteindre un objectif facilement, sans rencontrer de difficultés ni de
défis, est non seulement inutile dans la maîtrise de techniques ou d’aptitudes de haut
niveau mais aussi inefficace dans la production d’atouts psychologiques favorables et
désirables.
Il s’agit d’une méthode dans laquelle une personne peut s’entraîner, par autosuggestion, à
se détendre, à garder son calme et son sang-froid, à imaginer des émotions ou des
manœuvres, à idéaliser et à rêver, à se concentrer, etc. Un tel exercice sera bon pour
éliminer la fatigue, stocker une quantité maximale d'énergie avant le match et éviter
109
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
l’excitation ou la nervosité d’avant-match. Un tel exercice peut être effectué après une
séance d’entraînement dans des techniques, des tactiques et un match d'entraînement
violent, ou avant un jeu officiel. Cette méthode d’entraînement est beaucoup utilisée ces
dernières années dans les cercles du Volleyball international.
L'objectif est d’entraîner les athlètes à être pleins de ressources. Les exercices suivants
peuvent être effectués :
1) Essayez de mémoriser les noms, les visages, les aptitudes spéciales, les tactiques
collectives, etc. des membres de vos équipes adverses et de votre équipe.
2) Comprenez et mémorisez les propres formations de combat de votre équipe, le
travail d’équipe, les tactiques, etc.
3) Pendant la compétition, découvrez rapidement les intentions stratégies de
l’adversaire, trouvez les principales raisons de marquer ou de perdre un point qui
vous incombent ainsi que celles de l'adversaire.
La pression psychologique sur les joueurs dans les compétitions officielles et celle à
l’entraînement ou dans les matchs d'entraînement violents sont très différentes. La façon de
rapprocher cette situation à celle de l’entraînement est la clé du succès dans le processus
d'entraînement. Une façon efficace de rapprocher l’entraînement psychologique à la réalité
de la compétition consiste à créer des conditions similaires au réel combat. Plus la scène
est réaliste, meilleur est le résultat. Le modèle suivant peut être utilisé :
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Avant un important tournoi ou une série normale de matchs, des calendriers de petits
championnats primés peuvent être organisés. D’autres séances d'entraînement peuvent
également être prévues :
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Pendant cette période, parallèle aux entraînements et aux jeux quotidiens de techniques et
de tactiques aux fins de l'instruction, l’entraînement est axé sur la culture de la motivation
des joueurs. L’éducation dialectique et autres conceptions théoriques des qualités
supérieures sont complétées par un autre entraînement psychologique.
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Chapitre VIII.
Consolidation d'équipe au Volleyball
En tant qu’entraîneur, vous devez disposer de beaucoup de connaissances et
d’expérience. Ceci vous donne la possibilité de faire ce qu'il faut au bon moment.
Dans cet ouvrage, nous vous donnons un bref aperçu de ce qui est connu à propos de la
structure des groupes sportifs. Ici, la principale question est de savoir si la performance est
la cause ou la conséquence de la cohésion dans le groupe.
Un groupe est un ensemble de personnes (composé d’au moins deux personnes) qui
exécutent une tâche ensemble, au service de l’intérêt mutuel.
Un groupe ne peut pas être considéré comme une simple somme de qualités composites
séparées. C’est pourquoi il est à peine possible de prévoir la performance des équipes de
basketball, de football ou de Volleyball sur la base des capacités des joueurs individuels.
Un groupe doit être considéré au moins comme étant différent de la somme des parties qui
le composent. Parfois, un groupe réalise de meilleures performances qu’attendu, mais bien
plus souvent, une moins bonne performance est réalisée. RUSSEL (1993) parle de la
situation où 2 plus 2 font 3 (2 + 2 =3). Ceci signifie que le groupe peut plus facilement
réaliser une mauvaise performance qu’un seul membre du groupe à lui tout seul. Ceci
ressort clairement d'une analyse utilisant un exemple de lutte acharnée. Les gens dans un
groupe ont souvent tendance à se dissimuler quelque peu, pour faire le moins d’effort
possible. Ceci résulte probablement de l’idée qu'il est impossible de voir quand quelqu'un
fait de son mieux.
Selon une recherche sur des nageurs, de faibles temps étaient réalisés dans les relais
lorsque les résultats n’apparaissaient pas individuellement mais bien uniquement au niveau
du groupe. Si le groupe devient plus grand, la tendance à « flâner » apparaît de façon
encore plus évidente (CARRON 1980).
115
Manuel pour entraîneurs - Niveau II
d’amis est-elle le groupe idéal pour obtenir des performances optimales ? Est-ce que le fait
que les membres d'une équipe soient des amis rendrait l’équipe meilleure ?
Les analyses de LENK (1970) à l'aviron, de McGrath (1962) au tir et de
LANDERSILUESCHEN (1974) au bowling peuvent prouver que la cohésion dans ces
équipes n’est pas importante pour atteindre la haute performance. Cependant, cette
conclusion n’est pas valable dans tous les sports d’équipe. La rivalité mutuelle entraîne de
meilleures performances.
Si, dans le cadre d'une étude, on demandait quels sont les sujets qui ont reçu le plus
d'attention dans la recherche socio-psychologique des sports d'équipe, c’est la relation
entre la cohésion du groupe et la performance qui ressortirait le plus facilement. Les
activités au début des années 70 (non pour le moindre celle de Lenk en aviron) ont
engendré une série importante d’analyses. Il en résulte principalement que pour déterminer
l’effet de la cohésion du groupe sur la performance sportive, il convient de prendre le type
de tâches en considération.
Les branches du sport diffèrent en effet dans la mesure où les joueurs dépendent
directement les uns des autres pour l’exécution ou non de leur tâche.
Un aperçu des tâches des groupes sportifs, divisé selon la dimension de la « dépendance
mutuelle avec l’exécution de tâche ».
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Sur la base de la division des sports dans les branches classifiées ci-dessus, la relation
entre la cohésion du groupe et la performance peut être présentée de façon plus
appropriée. Il apparaît en effet clairement qu’avec des « tâches indépendantes », la
coopération n’est nécessaire que pendant l’exécution de la tâche, et que la cohésion du
groupe n’intervient que très peu. C’est ce qui ressort également d'une recherche sur les
performances d'apprentissage du tir au fusil et du bowling (voir ci-dessus).
La recherche dont mention ci-dessus concernant l’aviron illustre clairement que la cohésion
du groupe n’est pas nécessaire pour une performance sportive optimale.
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
être capables d'une bonne performance dans le groupe sportif de ces sports. En d'autres
termes, la cohésion du groupe n’est pas une condition pour une bonne performance.
En résumé :
La rivalité mutuelle entre les membres du groupe n’est pas néfaste dans le cas où les
tâches sont réalisées indépendamment des autres et/ou au travers des autres. Pour les
tâches où les joueurs dépendent mutuellement les uns des autres pour atteindre la
réussite, la rivalité doit être considérée comme dommageable.
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Les joueurs français célèbrent leur médaille d’or – Ligue Mondiale hommes 2015
Dans une situation de cohésion et de fraternité au sein du groupe, les membres du groupe
travaillent ensemble, s’impliquant et se supportant les uns les autres dans l’exécution d'une
tâche. La cohésion, en tant que force mutuelle d'attraction (ou proximité du groupe,
sensation de groupe ou de solidarité), est dès lors considérée comme le liant ou le ciment
du groupe.
La question qui se pose ici est de savoir si la performance (l’exécution réussie de la tâche)
entraîne la cohésion au sein du groupe ou si c’est le contraire (la cohésion entraîne la
performance). Des analyses effectuées par CARRON (1988) indiquent que c’est la
performance qui engendre la cohésion du groupe plutôt que la cohésion du groupe qui
entraîne la performance !
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Cependant, ce n’est pas là que les choses ont commencé : la question initiale était de
savoir si la cohésion du groupe était nécessaire pour une bonne performance du groupe.
CARRON (1988) résume certains effets de la cohésion de groupe :
Dans un groupe fonctionnant dans une unité (qui est cohésive), l’orientation vers une
réalisation des objectifs du groupe est généralement plus claire. La stabilité des membres
est plus importante (peu de marginalité) et chacun est en meilleure position pour maîtriser
les conséquences des effets négatifs. Cette résistance à la rupture du groupe (résistance à
la dispersion) ne peut pas être assez mise en évidence : le groupe se rapproche
généralement en interne de façon à agir plus solidement en tant qu'unité contre le
concurrent/adversaire extérieur.
Il est dès lors important pour de nombreuses raisons, la performance à long terme n'étant
pas la moindre, de ne pas sous-estimer l'importance de la cohésion du groupe. L’entraîneur
a certainement une fonction de superviseur de la cohésion.
Il est important :
Pour les secteurs sportifs tels que le Volleyball, où la tâche suppose une dépendance
mutuelle solide, la cohésion du groupe est un sujet pertinent pour ce qui concerne la
performance ! La cohésion du groupe, cependant, ne semble pas être un phénomène
statique et stable, mais plutôt un processus dynamique. Étant donné que chaque joueur
suit un développement personnel, chaque groupe suit lui aussi un processus de
développement ou, en d’autres termes, son propre cours de vie. Le terme « consolidation
d'équipe » est souvent utilisé pour indiquer la procédure selon laquelle un groupe est formé.
Chaque groupe passe par un certain nombre d’étapes pendant son cycle de vie. Les
changements qui se produisent peuvent être décrits selon différents modèles :
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
1) Modèle de Schulz
2) Modèle de Drexler
modèle à 7 étapes
Dans la première étape, vous devez avoir trouvé l’orientation par votre propre position
(« Pourquoi suis-je ici ? »). Dans la deuxième étape, il y a confrontation avec les autres
membres de l’équipe (« Qui êtes-vous ? Et qu’attendez-vous de moi ? »). Dans la troisième
étape, les joueurs s’orientent par rapport à la tâche commune (« Que faisons-nous ? »). Et
dans la quatrième étape, il s'agit de résoudre réellement la tâche (« Comment allons-nous
le faire ? »)
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Dans la première étape (« formation »), il y a orientation mutuelle vers les autres et vers la
tâche (la formation du groupe). Les membres du groupe « se font une idée de chacun ». Le
leader du groupe (l’entraîneur) est la personne aux commandes.
Dans la troisième étape (« normalisation »), il y a résolution des conflits qui ont surgi à
l’étape précédente et qui sont jetés « dans le groupe » (obtention d'un consensus). La
bonne conclusion de cet aspect est nécessaire pour acquérir (au moins) le respect ou
(mieux) l’appréciation des qualités de chacun.
Les troisième et quatrième phases sont de grande importance pour l’entraîneur : écouter et
regarder comment les membres du groupe organisent leurs relations mutuelles
(temporairement ou autres).
Il obtient une vision de la grande variété dans la « nature des choses » au sein du groupe.
Dans ce contexte, il est intéressant de s’arrêter brièvement sur le fait que, en général, on
retrouve deux rôles de leader au sein de groupe : le leader de tâche et le leader socio-
émotionnel. Ces rôles se retrouvent généralement dans différentes personnes. Dans une
famille traditionnelle, le leader de tâche est le père et le leader socio-émotionnel est la
mère. Les deux rôles sont nécessaires au sein d'un groupe. Bien que le leader de tâche
doive être considéré comme le personnage clé (un groupe sportif est en effet un groupe
orienté tâche), le rôle du leader socio-émotionnel ne doit pas être sous-estimé. Il est
évident que l’entraîneur est perçu comme le leader de tâche. Parfois, le rôle de leader
orienté socio-émotionnel est facile à remplir dans la position de « manager », bien qu'un
infirmier ou paramédical puisse également l’assumer. Le plus important est qu'il apparaisse
clairement qui joue ces rôles dans l’équipe d’entraînement d’un groupe sportif, tant pour
l'équipe d’entraînement que pour les joueurs sportifs. Visiblement, les deux rôles ont besoin
l’un de l’autre et la coopération doit également être le point de départ en raison de la
dépendance mutuelle.
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Pour chaque groupe, les cinq étapes restent néanmoins une menace : celle de la fin du
groupe (« suspension »), la dispersion. Au sens le plus strict du terme, il ne peut être
question de fin du groupe que si une réelle dissolution se produit (pour comparaison, la
fermeture d'associations sportives). La fin du groupe ne doit pas être interprétée de façon
aussi draconienne. Jouer à un niveau inférieur engendre souvent un changement dans
l'organisation qui entoure le groupe si bien qu'il peut aussi être question dans ce cas de fin
du groupe. En réalité, chaque changement dans le sens personnel est quelque peu une fin
du groupe. Il est donc naturellement important de déterminer si les personnes concernées
sont des « membres principaux de l’équipe », des « membres de support » ou des
« membres temporaires de l’équipe ».
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Manuel pour entraîneurs - Niveau II
Bien que de toute évidence, ce sont les changements dans les membres principaux du
groupe qui ont les répercussions les plus importantes, l’influence des « porteurs d’eau » et
de ceux « sur le banc » ne doit pas être sous-estimée : les membres de support ne sont
pas loin de devenir un déclencheur. Les changements de catégorie des membres
temporaires du groupe peuvent également avoir leurs effets. Il s'agit des personnes
impliquées dans l’équipe comme p. ex. le manager, médecin, physiothérapeute ou
fournisseur de matériel.
5.3.1 Résumé :
Un groupe fructueux réussit à atteindre ses objectifs si la cohésion au sein du groupe est
importante. Certains dans le groupe se donnent des objectifs nouveaux et plus élevés. Pour
d’autres, ceci constitue une menace éventuelle : pour atteindre l'objectif du groupe, le
groupe fructueux contribue à semer les graines de la dispersion du groupe. La dynamique
de groupe, l’étude des hauts et des bas des groupes orientés tâches constituent donc
également l’étude du changement. Au sein d'un groupe, peu de choses sont statiques ou
stables - l'énergie, la vitalité et l’activité des groupes changent de façon presque constante.
Le leadership du groupe (à savoir l’entraîneur) doit être en être conscient jour après jour : le
groupe est toujours « en développement » vers une fin glorieuse ou malheureusement
décevante.
Un résumé du cours de la vie dans le groupe est présenté au tableau 2. Il s'agit d'une
représentation que l’auteur a beaucoup testée dans la pratique et trouvée utile : les cinq
étapes sont indiquées selon leur effet sur différents aspects du développement du groupe.
Les cinq étapes du développement du groupe, représentées par rapport aux facettes
de la consolidation d'équipe :
une représentation pratique
Comportement Relation
Comportement Ambiance Orientation
Étape socio- mutuelle
orienté tâche du groupe tâche (résultat)
émotionnel (résultat)
prise de
1. formation orientation dépendance implication acceptation
conscience
3. normes
établies, implication dans support
communication cohésion coopération
obtention du la tâche mutuel
consensus
4. fournir
résolution de dépendance fierté
démonstration, productivité performance,
problème mutuelle mutuelle
performance synergie
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5. ajournement, plus
dispersion, appréciation,
dispersion, fin d'implication ni satisfaction
séparation reconnaissance
récession d’obligations
Dans la deuxième étape, la constitution de la confiance est en jeu parce que les
personnes/joueurs veulent savoir avec qui ils travaillent/jouent : « Qu’allez-vous attendre de
moi, quel niveau d'implication est-ce que je risque ? » « Qui êtes-vous ?
La sixième étape est celle de la haute performance. Si les méthodes et les techniques sont
maîtrisées, une équipe dépassera « la nécessité de tout penser de façon conceptuelle »,
sera capable de réagir de façon flexible et intuitive aux conditions de rupture : la synergie.
1) Étape I : Orientation
2) Étape 2 : Construire la confiance
3) Étape 3 : Clarifier les objectifs et le rôle
4) Étape 4 : Engagement, prise de décision
5) Étape 5 : Implémentation
6) Étape 6 : Haute performance
7) Étape 7 : Renouvellement
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5.4.1 Résumé
Communication
Leadership
Normes Valeurs
Rôle Responsabilités
Interdépendance Coopération
Objectifs Stratégie
Philosophie Culture
Pendant un match, différents types de communication peuvent être relevés. Les catégories
de contenu sont utiles : Orientation, stimulation et évaluation.
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C’est le profil de communication typique du jeu de Volleyball utilisé dans les équipes de
Volleyball de différents niveaux, mais il existe des différences essentielles telles que
démontrées par HANIN (1992).
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Besoins des
tâches
Besoins Besoins de
individuels maintien
du groupe
Réaliser la
tâche
Développ Construire
ement de / maintenir
l'individu l’équipe
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Le modèle de synergie
Synergie
Tâche
(« esprit »)
Communication
Reconnaissance Individu Équipe
Motivation Détermination
(« moi ») (« nous ») de l’objectif
Imagination
(« pieds ») (« cœur ») Résolution du
Respect
Relaxation problème
Concentration Clarification de
Confiance rôle Prise de
décision
Développement Développement
personnel de l’équipe
Travail d'équipe
6. CONCLUSION
L’esprit d'une équipe peut être décrit selon la devise « team touch ». L’auteur aime ce jeu
de mot :
T ogether (ensemble)
E verybody (tout le monde)
A chieves (obtient)
M ore (davantage de)
T rust (confiance)
O penness (ouverture)
U nderstanding (compréhension)
C onfidence (confiance)
H onesty (honnêteté)
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Annexe 1
Résultats des compétitions de la FIVB
***** Yougoslavie – une union de 9 pays socialistes dans les Balkans occidentaux (entre :1918 – 2003)
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Annexe 2
Matériel de référence supplémentaire
Règles du jeu - http://www.fivb.org/EN/Refereeing-Rules/RulesOfTheGame_VB.asp
Manuel d’exercices de Beach Volleyball -
http://www.fivb.org/EN/Development/Document/FIVB_BeachVolleyball_Drill-
Book/English/
Vidéos du manuel d’exercices de Beach Volleyball -
http://www.fivb.org/EN/Development/BVB_Drill_book_videos_Menu.asp
Vidéothèque d'évaluations techniques - http://www.fivb.org/EN/Technical-
Coach/Technical_Library.asp
Championnat du Monde masculin 2014 - http://poland2014.fivb.org/en
Championnat du Monde féminin 2014 - http://italy2014.fivb.org/en
Championnat du Monde masculin 2010 -
http://www.fivb.org/EN/Volleyball/Competitions/WorldChampionships/2010/Men/inde
x.asp
Championnat du Monde féminin 2010 -
http://www.fivb.org/EN/Volleyball/Competitions/WorldChampionships/2010/Women/
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Contributeurs
Chapitre II:
Jetchev Jivko
Chapitre III:
Chapitre VIII:
Évaluations techniques :
Berthold Frohner,
Gylton da Matta
Abe Meiniger
Peter Murphy
Lorne Sawula
Posters techniques :
Berthold Frohner
Abe Meiniger,
Peter Murphy
Lorne Sawula,
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