La Modernité Et La Raison, Hegel Et Habermas
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Archives de Philosophie 52, 1989, 177-190
LA MODERNITÉ ET LA RAISON
HABERMAS ET HEGEL
1 . Comme choix représentatif, voir les ouvrages récents : David Frisby, Fragments of
Modernity in the Work of Simmel, Kracauer, and Benjamin, Cambridge : MIT Press, 1986 ;
C.R. Badcock, Madness and Modernity, Oxford : Basil Blackwell, 1983 ; Marshall Berman, All
that is Solid Melts in Air, New York : Simon and Schuster, 1982 ; Lawrence Cahoone, The
Dilemma of Modernity, Albany : State University of New York Press, 1988 ; David Kolb, The
Critique of Pure Modernity, Chicago : University of Chicago Press, 1987 ; Gianni Vattimo, La
fine della modernità, Napoli : Garzanti, 1985 ; Michel Henry, La Barbarie, Paris : Grasset,
1987 ; A. Finkielkraut, La défaite de la pensée, Paris : Gallimard, 1987.
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LA MODERNITÉ ET LA RAISON 1 79
(traduction : par Geoff Bennington & Brian Massuni, The Postmodern Condition. A Re
Knowledge, Minneapolis University of Minnesota Press, 1984, p. xxiii). Remarquo
l'intérêt de Lyotard pour la légitimation épistémologique est fondamentalement différ
l'intérêt propre à Löwith et Blumenberg pour la légitimation d'une période entière.
3. Cf. sur ce point, Michel Henry, Voir l'invisible, Paris, François Burin, 1988, p. 9.
4. Parmi les exemples : Lyotard croit que la science est moderne quand elle se lé
elle-même grâce à un métadiscours. L'insistance de Weber, et après lui de Lukács
rationalité mathématique du capitalisme, l'analyse de Marx de la logique des biens de co
mation, l'argument de Cassirer contre Hegel, aigument assurant que cette période représen
manque de foi dans le système et le tournant vers un nouveau modèle de la raison em
à la science naturelle, la tendance de Brinton à identifier modernité et les Lumières comme
de la Raison, ou la perte de la culture entraînant une montée de la barbarie telle que la défe
Henry, Henri-Lévy et Finkielkraut.
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LA MODERNITÉ ET LA RAISON 181
7. Cf. Jürgen Habermas, Der philosophische Diskurs der Moderne, Frankfurt a.M.
kamp, 1985, p. 57.
8. Cf. « Die Moderne - ein unvollendetes Projekt ? », in Jürgen Habermas, Kleine Po
Schriften I-IV, Frankfurt a.M. : Suhrkamp, 1981.
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LA MODERNITÉ ET LA RAISON 183
10. Cf. Rekonstruktion des historischen Materialismus , Frankfurt a.M. : Suhrkamp, 1976.
11. Cf. Zur Logik der Socialwissenschaften, Frankfurt a.M. : Suhrkamp, 1973, p. 7.
12. Cf. Der philosophische Diskurs der Moderne , pp. 346-347.
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LA MODERNITÉ ET LA RAISON 185
16. Cf. « Zurûckforderung der Denkfreiheit (1793) » and « Beitrag zur Berichtigung
Urtheile des Publicums über die französische Revolution » (1793), in I.H. Fichte, ed., Fic
Werke, Berlin : Walter de Gruyter, 1971, VI.
17. Cf. Der philosophische Diskurs der Moderne, p. 57.
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LA MODERNITÉ ET LA RAISON 187
Philosophie ihre Zeit in Gedanken erfaßt. Es ist ebenso töricht zu wähnen, irgeindeine
Philosophie gehe über ihre gegenwärtige Welt hinaus, als, ein Individuum überspringe seine
Zeit, springe über Rhodus hinaus. » G. W.F. Hegel Werke, VII, p. 26.
22. Cf. Charles Baudelaire, « Le peintre de la vie moderne, » in M.A. Ruff, Baudelaire.
Oeuvres complètes, Paris ; Seuil, 1968.
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188 T. ROCKMORE
De nos jours certains des essais les plus grandioses et les plus étendus
pour construire une théorie totale de l'âge moderne sont dûs à Marx et à
M. Weber. Marx, qui est peut-être arrivé le plus près d'une analyse générale
de la modernité, ne peut réussir qu'au prix d'interpréter sa conception
comme un réductionnisme économique et, dans ce cas, elle y échoue. Quand
nous interprétons sa position d'une manière non-réductive et, à mon avis,
plus intéressante, nous avons une des théories de la modernité les plus
puissantes et les plus compréhensives, mais cependant partielles de la
modernité. L'essai de Marx pour construire une théorie totale de la période
moderne, qui puisse se comparer avec l'effort hégélien pour établir une
théorie totale de la philosophie, est très intéressant en lui-même et il est un
exemple de la difficulté pratique à laquelle se heurte quiconque à cette
époque tardive voudrait essayer de fournir une vision encore plus compre-
hensive des temps où nous visons. Mais si, du point de vue présent, nous
reconnaissons que nous vivons dans la période moderne, alors peut-être une
théorie totale de la modernité ne nous est pas possible en vertu d'une autre
raison. Car, ainsi que Hegel l'a indiqué, il ne sera possible de comprendre
cette période comme un tout au niveau de la pensée que lorsqu'elle sera
terminée, post factum, quand elle sera arrivée à sa fin. On ne peut pas nier
que l'histoire peut bien refuser d'accepter que la période qu'il nous arrive,
de manière contingente, d'habiter, puisse être pleinement saisie du dedans,
pour ainsi dire, tandis qu'elle est encore en train de se déployer.
Mon cinquième et dernier point est de noter, selon une perspective
épistémologique, qu'il y a un parallèle évident entre le problème de la
modernité et celui de la compréhension du contexte social. Aristote, qui est
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LA MODERNITÉ ET LA RAISON 189
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190 T. ROCKMORE
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