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Bénin - Projet de Construction de La Centrale Thermique 145MW À Moteurs Dual Fuel GAZ-HFO Sur Le Site de MARIA-GLETA 2 - Résumé EIES

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Language: French

Original: French/English

PROJET : PROJET DE CONSTRUCTION DE LA CENTRALE


THERMIQUE 145MW A MOTEURS DUAL
FUEL (GAZ-HFO) SUR LE SITE DE MARIA-
GLETA 2

PAYS : BÉNIN

RÉSUMÉ DE L’ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL


(EIES)

10 octobre 2018
Kweku Yeboah
Chargée d’investissements PESR.2 4308
Chef d’équipe KOTANTENG
Charles ABEDIER Chargé d’investissements PESR.2 4390
Spécialiste Sauvegardes
Osric Tening FORTON SNSC 5078
Environnemental
Spécialiste Sauvegardes
Grace BARRASSO SNSC 5838
Sociales
Spécialiste Conformité et
Bakia MBIANYOR SNSC 4214
Sauvegarde Environnementale
Membre de Feliho GORGON Spécialiste en droit PGCL. 2 -
l’équipe Morgane BREUIL Spécialiste en droit PGCL. 2 -
Équipe Spécialiste en Additionnalité et
Orieta COVI ECMR.2 -
chargée de Impacts sur le développement
l’évaluation Dah-Apiou SONIA Spécialiste en acquisitions SNFI. 1 -
Xavier ROLLAT Spécialiste en syndication FIST.1 4213
Spécialiste en Changements
Arona SOUMARE PECG.2 4509
Climatiques
Chef de
Ngom AIDA PESR.2 2542
Division
Directeur
Wale SHONIBARE PESR.0 4030
Sectorielle
Directeur
Mme Marie-Laure AKIN OLUGBADE RDGW 4018
régional
Responsable
John ANDRIANARISATA COBJ -
Pays

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RÉSUMÉ DE L’ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIALE (EIES)
Titre du Projet de la construction de la centrale thermique de Code SAP P-BJ-F00-
Project 145MW de Maria Gléta 009
Pays Bénin Catégorie 1
Département PESR Division PESR.2

1 INTRODUCTION
Le présent document constitue le résumé de l’Etude d’Impact Environnemental et Social (ÉIES)
du projet de la construction de la centrale thermique sous forme de Producteur Independent
d’Electricité (IPP) de Maria Gléta au Bénin. Une Etude d’Impact Environnementale et Sociale
(EIES) assortie d’un Plan de Gestion Environnemental et Social (PGES) a été réalisée par
TRACTEBEL pour le compte du Gouvernement du Bénin en avril 2017 et un Certificat de
Conformité Environnementale a été délivré par l’Agence Béninoise pour l’Environnement
(ABE) le 11 Avril 2017. Afin de mettre aux normes l'EIES conformément aux exigences des
organisations prêteuses, une mise à jour de l'EIES a été préparée par le bureau d’études
international ERM au nom des promoteurs du projet. La mise à jour de l'EIES, y compris le plan
de gestion environnementale et sociale (PGES) associé, sera soumise à l’ABE pour une prise
en compte des études complémentaires dans le cadre du suivi futur du projet. Le processus
est encore en cours.

Ce résumé de l’EIES, y compris la mise à jour de celle-ci, a été préparé conformément au


Système de Sauvegarde Intégré (SSI) et des procédures d’évaluation environnementale et
sociale de la BAD pour les projets de Catégorie 1. Il reprend succinctement, le cadre politique,
juridique et administratif du projet, la description du projet et de son environnement ; les
solutions alternatives analysées par rapport à l’option retenue; les impacts environnementaux
et sociaux du projet ainsi que les mesures d’atténuation et de renforcement préconisées ; les
préoccupations soulevées lors des consultations publiques ainsi que la synthèse des mesures
d’atténuation des impacts négatifs et de renforcement des impacts positifs tel que définis
dans le plan de gestion et les mécanismes de suivi de sa mise en œuvre.

2 CADRE STRATEGIQUE, JURIDIQUE ET ADMINISTRATIF

La République du Bénin s’appuie sur un cadre juridique national et international notamment


les conventions, accords et traités, les politiques, programmes, plans et stratégies de
développement et les textes législatifs et réglementaires nationaux en matière de protection
environnementale et sociale.

2.1 Cadre juridique

Les exigences nationales du Bénin sont présentées en rapport avec celles des sauvegardes
opérationnelles (SO) applicables de la BAD, notamment la SO-1, 2, 3, 4 et 5. Il s’agit de :

• Evaluation environnementale et sociale. La loi no 90-32 du 11 Décembre 1990


portant Constitution de la République du Bénin ; la loi n° 98-030 du 12 février 1999
portant loi-cadre sur l’environnement ; Le guide général de réalisation d’une étude
d’impact sur l’environnement (2001) ; le décret n° 2017- 332 du 06 juillet 2017 portant
organisation des procédures de l'évaluation environnementale en République du

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Bénin; le décret no 2001-190 du 19 juin 2001 portant organisation de la procédure
d’audience publique en République du Bénin.

• Réinstallation involontaire : Acquisition de terres, déplacements de populations et


indemnisation. la loi 65-25 du 14 août 1965 portant régime de la propriété foncière
au Dahomey ; Loi n° 2013-01 du 14 août 2013 portant code foncier et domanial en
république du Bénin ; Loi 2017-15 du 10 août 2017 modifiant et complétant la Loi n°
2013-01 du 14 août 2013 portant code foncier et domanial en république du Bénin ;
le décret 2015-016 du 29 janvier 2015 portant conditions et modalités d'occupation
du domaine public en république du Bénin ; le décret 2015-012 fixant les modalités et
les conditions d'attribution, de mise en valeur et de reprise des concessions
domaniales privées en milieu rural en république du Bénin ; le décret 2015-014
portant conditions et modalités de mise en valeur des terres rurales en république du
Bénin ; le décret 2015-013 portant composition et fonctionnement type des
commissions d'enquête commodo et incommodo et d'indemnisation en matière
d'expropriation pour cause d'utilité publique en république du Bénin; le décret 2015-
009 du 29 janvier 2015 fixant les modalités d'exercice du droit de préemption et de
location-vente des immeubles préemptes ou expropries en république du Bénin ; le
décret 2015-008 du 29 janvier 2015 portant attributions, organisation et
fonctionnement du fonds de dédommagement foncier (FDF) en république du Bénin

• Biodiversité, ressources renouvelables et services écosystémiques. La loi n° 93-009


du 02 Juillet 1993 et son décret d'application N°96-271 du 02 juillet 1996 portant
régime des forêts en République du Bénin ; la loi 2002-016 du 18 octobre 2004 portant
régime de la faune et son décret d’application n° 2011-394 du 28 mai 2011 fixant les
modalités de conservation et de gestion durable de la faune et de ses habitats en
République du Bénin ; La loi n°97-029 de la 15/01/99 portante organisation des
Communes en République du Bénin ; l’arrêté interministériel du16/11/2012 fixant les
conditions de gestion durable de la forêt sacrée en République du Bénin ; Loi n° 87-
014 du 21 septembre 1987 portant réglementation de la protection de la nature et de
l’exercice de la chasse en République Populaire du Bénin.

• Prévention et contrôle de la pollution, matières dangereuses et utilisation efficiente


des ressources. la loi n° 87-016 portant Code de l’eau ; Le décret no 2001-094 du 20
février 2001 fixant les normes de qualité de l’eau potable en République du Benin le
décret n° 2001-110 du 4 avril 2001 portant les normes de qualité de l’air en
République du Bénin ; le décret 2001-294 du 08 août 2001 portant réglementation du
bruit en République du Bénin ; le décret n°2003-332 du 27 août 2003 sur la gestion
des déchets solides en République du Benin et le décret n° 2001-109 du 4 avril 2001
fixant les normes de qualité des eaux résiduaire ; le décret no 2001-096 du 20 février
2001 portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la police
environnementale.

• Conditions de travail, santé et sécurité. Loi n° 98-004 du 27 janvier 1998 portant code
du travail ; l'arrêté n° 022/MFPTRA/DC/SGM/DT/SST du 19 avril 1999 portant mesures
générales d'hygiènes et de sécurité au travail ; l'arrêté interministériel n°
031/MFPTRA/MST/DC/SGM/DT/SST du 05 mai 1999 portant attributions,
organisations et fonctionnement des services de santé au travail ;l'arrêté n°
054/MFPTRA/DC/SGM/DT/SST du 6 novembre 1998 fixant les conditions dans
lesquelles sont effectuées les visites médicales d'embauchage, les visites périodiques,
les visites de reprise de travail et les consultations spontanées ; l'arrêté

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interministériel n° 132/MFPTRA/MSP/DC/SGM/DT/SST du 07 novembre 2000 fixant
la nature des travaux et les catégories d'entreprises interdites aux femmes, aux
femmes enceintes et aux jeunes gens et l'âge limite auquel s'applique cette
interdiction ; l'arrêté n° 52/MFPTRA/DC/SGM/DT/SST du 26 octobre 1998 fixant la
limite dans laquelle les médicaments et accessoires nécessaires sont fournis
gratuitement aux travailleurs et ses enfants logés avec lui par l'employeur; l'arrêté n°
51/MFPTRA/DC/SGM/DT/SST du 26 octobre 1998 portant mesures d'équipement
technique et d'approvisionnement en médicaments et accessoires pharmaceutiques
des services de santé au travail ; l'arrêté n° 008/MFPTRA/DC/SGM/DT/SST du 10
février 2000 portant attributions des Médecins Inspecteurs du Travail ; le décret n°
2000-178 du 11 avril 2000 portant organisation et fonctionnement de la Commission
Nationale de Sécurité et de Santé au Travail ; la loi n° 2008-07 du 28 Février 2011
portant code de procédure civile, commerciale, administrative, sociale et des
comptes.

La République du Bénin s’appuie aussi sur un certain nombre d’orientations politiques


nationales et des instruments technique de référence de gestion de son environnement en
l’occurrence le Programme d’Actions du Gouvernement 2016 – 2021, le Plan d’Action
Environnemental du Bénin (1993), le Programme d’action national d’adaptation aux
changements climatiques (2007), la Stratégie nationale de lutte contre la pollution
atmosphérique (2001), la Stratégie de lutte contre le VIH-SIDA (PNLS), la Politique Nationale
de Promotion de la Femme (2001) et la Politique Nationale de Promotion du Genre (2009).

2.2 Cadre administratif et institutionnel

Au plan institutionnel, la mise en œuvre de projet du central thermique de Maria Gléta


nécessite la participation de plusieurs acteurs et catégories d’acteurs depuis les subdivisions
administratives de base jusqu’à des organes de niveau national (préfectures, villages,
communes, entreprises privées, ONG). Les principales institutions et structures impliquées
incluent :
• le Ministère du Cadre de Vie du Développement Durable (MCVDD) à travers l’Agence
Béninoise pour l’Environnent (ABE), Direction des Evaluations et de l’Intégration
Environnementale (DEIE) et Direction de l’Information et du Suivi de l’Environnement
(DISE) ;
• le Ministère de la Décentralisation et de la Gouvernance Local à travers la Direction
Générale des Collectivités Locales ;
• le Ministère de l’Energie, (ME) à travers la Direction Générale de l’Energies (DGE),
L’Agence Béninoise d’Electrification Rurale et de Maîtrise d’Energie (ABERME)
et les acteurs de production, de transport et de distribution de l’énergie électrique
dont la Communauté Electrique du Bénin (CEB) et la société Béninoise
d'Énergie Électrique (SBEE) ; et
• le Ministère de l’Economie et des Finances à travers l’Agence Nationale du Domaine
et du Foncier (ANDF).

2.3 Conventions internationales

Les dispositions constitutionnelles de la République du Benin sont aussi renforcées par les
engagements internationaux pris à travers la ratification d’une quinzaine de conventions
internationales relatives à l’environnement notamment les trois conventions issues du
sommet de Rio de Janeiro (lutte contre les changements climatiques, conservation de la
diversité biologique, lutte contre la désertification), la Convention sur le Commerce

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International des Espèces Sauvages de faune et de flore menacées d’extinction, la Convention
sur la Conservation des Espèces Migratrices appartenant à la faune sauvage (1979), la
Convention sur la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel (14 septembre 1982),
la Convention de Stockholm sur les polluants Organiques Persistants (POP) (mai 2001) et le
code Bénino-Togolais de l’électricité de (1968). Notons aussi qu’en termes de changement
climatique, le Bénin a ratifié l’Accord de Paris (adopté le 12 décembre 2015 a l’issue de la 21e
session de la Conférence des Parties (COP21) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les
Changements Climatiques (UNFCC) le 31 octobre 2016.

2.4 Pour la Banque Africaine de Développement (BAD)

Cette section décrit les principaux aspects du projet qui aboutissent au déclenchement des
sauvegardes opérationnelles applicables du Système de Sauvegardes Intégré (SSI) de la
Banque Africain de Développement (BAD):
• Sauvegarde Opérationnelle 1 : Evaluation environnementale et sociale. Cette
sauvegarde opérationnelle est déclenchée du fait qu’il s’agit d’un projet
d’investissement assujetti de facto à l’évaluation environnementale et sociale. Le
projet est de Catégorie 1.
• Sauvegarde Opérationnelle 2 : Sauvegarde opérationnelle – Réinstallation
involontaire : Acquisition de terres, déplacements de populations et indemnisation.
Cette sauvegarde opérationnelle est déclenchée parce que le site du projet a été
déclaré par le Gouvernement du Bénin comme domaine d’utilité publique. Une
procédure d’expropriation et d’indemnisation a mené au déplacement involontaire
(physique et économique) de 1181 personnes sur une superficie de 20ha.
• Sauvegarde Opérationnelle 3 : Biodiversité, ressources renouvelables et services
écosystémiques. Cette sauvegarde opérationnelle ne s’applique pas car l’ensemble
du site du projet était occupé par une communauté ayant une flore et une faune
limitées et des services écosystémiques associés limités.
• Sauvegarde Opérationnelle 4: Prévention et contrôle de la pollution, matières
dangereuses et utilisation efficiente des ressources. Cette sauvegarde opérationnelle
est déclenchée du fait que les activités de la phase de préparation, construction et
opération sont des sources de pollution et de nuisances diverses.
• Sauvegarde Opérationnelle 5 : Conditions de travail, santé et sécurité. Cette
sauvegarde opérationnelle est déclenchée du fait de l’existence de risques pour la
santé et la sécurité des travailleurs lors de l’exécution des travaux pour ce type de
projet.

Les autres politiques et directives pertinentes restent applicables dès qu’elles sont
déclenchées dans le cadre du SSI. Il s’agit principalement de (sans être exhaustif) :Procédures
d’évaluation environnementale et sociale pour les opérations de la Banque (2015) ; la
Stratégie de gestion du risque climatique et d’adaptation aux changements (CRMA, 2016–
2020) ; la Politique de Sauvegardes Intégrée (2013) ; la Politique de la Banque en matière de
genre (2001) ; la Politique de diffusion et d’accès à l’information (2012) ; le Cadre
d’engagement consolidé avec les organisations de la société civile (2012) ; la politique de la
Banque en matière de population et stratégie de mise en œuvre (2002) ; le Manuel de
consultation et de participation des parties prenantes aux opérations de la Banque (2001) ; la
politique en matière de réduction de la pauvreté (2001) ; et la politique de la Banque en
matière de gestion intégrée des ressources en eau (2000).

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3 JUSTIFICATION DU PROJET ET DESCRIPTION
3.1 Localisation du projet

La localisation du projet (6°25'40.75"N, 2°18'14.45"E) est à Maria Gléta (Commune d’Abomey


Calavi) situé à environ 20 km du centre-ville de Cotonou. Le site est délimité par une zone
industrielle au Sud-Est, un établissement scolaire (CE Houèto) au Nord et des zones
résidentielles partout ailleurs.

Comme indiqué sur la Carte 1, le site du projet est situé dans une zone industrielle
spécifiquement dédiée à la production d'énergie.

Carte 1. Localisation du projet

CEG Houèto School

Site de 20ha déclaré DUP


pour cause du projet

S0
Site du
Projet pour
financement
de la BAD
S1
S5
S2

S3

S4

Source: Google Earth avec des annotations par BAD. Notez que les coordonnées sont approximatives.
CLE
Nouvelle centrale électrique de 127 MW en construction (principalement finance par la Banque Islamique de Développent, BID) sur le
S0
même site que le site du projet sollicitant le financement de la BAD.
Centrale thermique temporaire (en location) de 50 MW constituée de 55 moteurs conteneurisés X 0.9MW (mise hors service prévue d'ici
S1
fin 2019)
Central thermique temporaire (en location) de 50 MW constituée de deux turbines à double carburant (dual fuel) dans des conteneurs. La
S2
centrale a été déjà démantelé
S3 Centrale thermique temporaire 80 MW, actuellement hors service et prévu pour démantèlement
S4 Centrale thermique de la Communauté Electrique du Bénin (CEB) – 20MW (installation permanent)
Site de la nouvelle centrale de 20MW (en négociation avec le Gouvernement du Benin pour un contrat sous forme de Producteur
S5
Independent d’Electricité, PIE ou « IPP »).

Le site du projet qui est de 20ha a été déclaré d’utilité publique et les propriétaires de terrains
ont été dédommagés par le Gouvernement du Bénin à travers la l’Agence Nationale du
Domaine et du Foncier (ANDF). Avant le déplacement involontaire complet de la population

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du site du projet, l’inventaire dans le cadre de l’état des lieux et le fond de plan réalisés par
l’Institut Géographique National comptaient 416 parcelles dont 277 non bâties et 139 bâties.
Une école privée du nom de ‘’école Mondukpè’’ se trouvait sur le site.

3.2 Justification du projet


Au Bénin, la situation en termes d’énergie se caractérise globalement par une production
nationale faible et un accès limité des populations à l’électricité. Spécifiquement :
Production d’énergie. Le Bénin possède un taux d’autosuffisance faible avec un maximum de
23.56% atteint en 1998 et le pays est fortement dépendant énergétiquement des
importations des productions d’électricité des pays voisins donc le Nigeria et le Ghana. La
fiabilité de l’alimentation repose sur la gestion des systèmes de puissance voisins et sur la
capacité maximale transmissible des lignes d’interconnexion. Généralement, la perte d’une
des lignes d’interconnexion provoque un black-out (partiel) du réseau. De ce point de vue, la
mise en service d’une centrale de production locale est justifiée pour augmenter
l’autosuffisance du pays et du système de la CEB. De plus, par le passé, la SBEE a dû refuser
des demandes de raccordement de gros consommateurs potentiels à cause de la limitation
de la puissance. Une fois le projet de nouvelle centrale mené à son terme, ces demandes de
raccordement pourront être satisfaites.
Accès a l’électricité. Au Benin, il y a un faible accès des populations à l’électricité. Les gros
clients industriels représentent environ 15% de la demande en électricité. Le gros de la
demande est distribué par la SBEE qui agit en partie comme auto-producteur à travers ses
moyens de production propres, actuellement limités aux groupes de location. La demande de
ces clients est essentiellement résidentielle et tertiaire. Peu de localités de l’intérieur du pays
ont été électrifiées en raison du coût élevé d’accès aux services, de l’insuffisance du réseau et
de la non-rentabilité financière des projets, notamment en milieu rural. Les rares localités
électrifiées sont dotées de réseaux encore embryonnaires, généralement construits dans les
centres villes et à proximité des services administratifs et des agences des institutions à
caractère national.

Depuis quelques années et particulièrement depuis avril 2006, le Bénin est confronté à une
crise énergétique dont la manifestation visible est le délestage de longue durée. Cette crise
persistante a des impacts néfastes sur l’économie nationale, avec à court terme, des
augmentations de coûts de production des entreprises dues à l’utilisation des groupes
électrogènes pour la fourniture de l’électricité ; des difficultés de conservation dans les
secteurs d’activités manipulant des denrées périssables ; un ralentissement et même des
interruptions d’activités dans les secteurs formels (entreprises de grande taille et PME) et
informels (micro entreprises, artisans et particuliers) ; et une baisse continue de rendement
dans l’administration publique. La production nationale d’énergie électrique permettra un
accès à l’énergie plus aisé et à moindre coût dans l’optique de renforcer l’économie béninoise
et ainsi la création de richesses et d’emplois en vue de la réduction de la pauvreté.
Le projet a comme principal objectif de promouvoir la production nationale afin d’être moins
dépendant des importations d’énergie électrique dans les pays voisins et de sécuriser son
alimentation électrique. Une diversification des sources de combustibles est également
prévue de par l’utilisation de moteurs pouvant fonctionner au gaz naturel en priorité ainsi
qu’au fioul lourd en substitution.

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3.3 Promoteur du Projet
Le projet de la centrale thermique de Maria Gléta est un projet du type Producteur
Independent d’Electricité, IPP. La construction et l’exploitation de la centrale a été confiée à
un producteur indépendant avec un contrat de type « Build, Own Operate and Transfer
(BOOT) ». Le transfert à la SBEE se fera au terme des 15 ans d’exploitation. Pour ce faire, une
filiale spécialisée (Special Purpose Vehicle, SPV) appelée BEN Power S.A. uniquement dédiée
à la mise en œuvre du projet, est en cours d’enregistrement. Le consortium qui compose le
SPV comprend African Infrastructure Investment Managers (AIIM) comme actionnaire
majoritaire, En/Power Development Company et le Fonds d’Investissement pour les Pays en
Développement (IFU) et Burmeister Wain Scandinavian Contractors (BWSC) comme
actionnaires minoritaires. BWSC a été choisi comme l’entreprise EPC (étude technique,
achats, construction) chargée de la construction de la centrale. BWSC va aussi gérer la phase
opération et maintenance (O&M) de la centrale.

3.4 Description du projet

Le projet comprend la construction et l’exploitation d’une nouvelle centrale thermique à cycle


combiné sur le site de Maria Gléta dans la commune de Calavi au Bénin.

3.4.1 Liens avec le projet de la central 127MW en construction.

Le projet sera construit directement à côté de la centrale électrique de 127MW qui est
actuellement en construction par le Gouvernement du Benin sur financement de la Banque
Islamique du Développement (BID) et d’autres financiers. La centrale électrique de la BID est
de conception similaire utilisant les mêmes types et taille de moteurs. Le projet partagera une
partie du terrain et de l’infrastructure de la centrale de la BID. Le projet sera équipé d’une
turbine à vapeur que serait alimentée par les vapeurs du projet ainsi que les vapeurs du projet
de la BID. L’entreprise EPC (étude technique, achats, construction) du projet de la BID est
BSWC, qui va également construire la centrale du projet. Il est actuellement envisagé que la
centrale de la BID sera mise en service en Juin 2019 et la phase de construction du projet IPP
démarrera de manière concomitante.

Une illustration de la centrale thermique du projet IPP de BEN POWER SA est présentée sur la
Carte 2 ci-dessous. L’illustration est suivie du détail spécifique des principales composantes
de la centrale thermique.

3.4.2 La production d’énergie

La centrale sera composée d’un bâtiment principal abritant les sept moteurs produisant
chacun 18,2 MW (fonctionnant au gaz naturel ainsi qu’au fioul lourd, concept « dual fuel »)
qui seront connectés à sept alternateurs pour produire 127 MW d’électricité. En outre, une
turbine à vapeur de 18 MW produira de l'électricité à partir des émissions de chaleur
d'échappement à la fois du projet et de la centrale IDB de 127 MW qui est en cours de
construction par BWSC à côté de la future centrale IPP.

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Composant de la central thermique du projet
pour financement BAD
Central thermique de 127MW en
construction

Note. l'image n'est pas à l'échelle et est utilisée uniquement à des fins d'illustration

Central BID

Central IPP

Carte 2. Illustration de la centrale thermique du projet IPP de BEN POWER SA

3.4.3 Utilisation du fioul lourd et source du fioul

Dans un premier temps, il est envisagé que le fioul lourd (HFO) sera utilisé pour l’alimentation
des moteurs pour la première année d’opération jusqu’à la mise en service du terminal

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d’importation, de stockage et de regazéification (FSRU) dont le processus d’appel d’offres est
en cours. Les centrales étant déjà connectées au gazoduc de l'Afrique de l'Ouest (WAGP), la
SBEE est également en train de lancer un appel à manifestation d’intérêt (AMI) auprès des
fournisseurs de gaz naturel. Au total la réserve principale de combustible sur site aura une
capacité de 25 jours à pleine charge, à savoir, six réservoirs d’env. 4 000 m³ chacun pour les
deux centrales. Les réservoirs seront de type aérien à simple paroi et placés dans un bassin de
rétention. Les réservoirs seront munis d’un système anti-débordement et d’un système de
détection de fuite. Les réservoirs seront remplis par camions via l’aire de dépotage. La zone
de dépotage sera imperméabilisée (bétonnée, asphaltée) et sous rétention de manière à
récupérer les déversements. La rétention sera connectée à un réservoir d’une capacité égale
à au moins un camion afin de collecter les déversements en cas d’accident. La zone de
dépotage sera recouverte par un toit afin que les eaux de pluie et de ruissellement ne puissent
diluer les éventuels épanchements d’hydrocarbures.

Avant d’être utilisé par les moteurs, le fioul lourd sera traité par un séparateur centrifuge afin
d’éliminer le contenu en eau et les sédiments présents. Cette unité est alimentée par un
réservoir tampon de 500 m³ lui- même alimenté par le réservoir principal de combustible. Les
résidus provenant du traitement sont récupérés dans un réservoir de boues. Le contenu du
réservoir des boues est ensuite évacué par la pompe des boues et envoyé dans les réservoirs
tampons d'eau huileuse pour traitement. Le fioul lourd provenant de l’unité de séparation est
dirigé vers un réservoir journalier de 1 000 m³ dont le volume permet d’assurer un
fonctionnement de la centrale à pleine charge pendant 24h.

Le dépôt de stockage du fioul lourd (HFO) de la centrale sera alimenté à partir des dépôts de
stockage pétroliers du Port de Cotonou. Il est envisagé un total de 20 camions par jour pour
le transport du fioul lourd en opérations de la centrale IPP.

3.4.4 Installations associées à la centrale

Installation de réception de gaz (station gaz). La station de compression et détente de gaz a


pour fonction de conditionner le gaz naturel aux conditions requises par les moteurs. Le gaz
sera détendu sur site au niveau de la station de détente jusqu’à la pression requise par les
moteurs. La station de détente comportera deux lignes de détente (2x100%). Une ligne
d’amenée rejoindra chacun des moteurs. Une vanne d’urgence utilisant la pression haute et
basse du gaz pour se refermer sera prévue en tête de chacune des lignes d’amenée vers les
moteurs pour arrêter toute alimentation en cas d’incident technique. La station de détente
sera totalement clôturée.
Poste haute tension. L’électricité produite par les 7 alternateurs transitera par des
transformateurs élévateurs de tension. Les transformateurs seront refroidis à l’huile (sans
PCB). Des parois coupe-feu en béton, seront placées entre les transformateurs et les
bâtiments voisins. Une cuve de récupération des fuites d’huile sera réalisée sous les
transformateurs. Cette cuve dont la capacité est égale au volume d’huile contenu dans le
transformateur plus une garde de 200 mm, sera reliée à un séparateur eau/huile. L’électricité
sera acheminée par câbles en tranchée vers le poste à haute tension. Ce dernier permettra
de raccorder la centrale électrique au réseau. Il sera ainsi connecté à la sous-station 161 kV
de Maria Gléta. Cet important carrefour électrique du réseau CEB permettra d’évacuer avec
une grande fiabilité la puissance générée par la nouvelle centrale.
Système d'eau de refroidissement. La technologie des moteurs à combustion interne requiert
un refroidissement du moteur et de l’huile de lubrification. Le système de refroidissement est
composé d’une boucle de refroidissement primaire (boucle fermée de refroidissement) elle-

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même refroidie par des ventilateurs. Ces derniers sont placés sur la toiture du bâtiment
abritant le moteur.

Système de lubrification. Le système de lubrification permettra de fournir une lubrification


nécessaire pour toutes les parties mobiles des moteurs. Il est composé d’un échangeur de
chaleur ainsi que d’une unité de traitement des huiles afin de séparer l’huile de l’eau et les
particules qu’elle contiendrait. Cette unité de traitement comprend un séparateur ainsi
qu’une cuve de stockage des boues. Le système de lubrification comprend un stockage d’huile
neuve de 240 m³ d’huiles de service et de 150 m³d’huiles usées. Les stockages des huiles
seront de type aérien à double paroi ou single paroi et placés dans un encuvement.

Incinérateur. Les déchets huileux (chiffons souillés, boues de centrifugation, boues du


traitement des eaux huileuses, etc.) seront brûlés dans un incinérateur présent sur le site de
la centrale électrique. Les éventuels excédents seront rendus aux fournisseurs du fuel pour un
traitement adéquat.

Système d'air comprimé. La production d’air comprimé (compresseurs, sécheurs, tanks


tampon) est destinée à l’alimentation: (i) du réseau d’air instruments, avec une qualité d’air
séché, déshuilé et filtré; et (ii) du réseau d’air de service, avec une qualité d’air filtré et
déshuilé. Une consommation d’air est également prévue pour le système de démarrage des
moteurs. Cet air est stocké dans des bouteilles à remplacer périodiquement.

Système d’injection d’air. Le système d’injection d’air est composé d’un ensemble de filtres
et permet d’extraire les impuretés contenues dans l’air entrant dans les moteurs.

Le système d'échappement (Cheminées). Les moteurs seront connectés à un système


d'échappement avec une cheminée de 40m de hauteur pour l’évacuation des fumées. Il y aura
un échappement commun pour les sept moteurs de la centrale.

Système d'extinction d'incendie. Le système d’extinction d’incendie comprendra une cuve de


stockage d’eau et pompes, un réseau d’aspersion, une alarme, etc. La cuve de stockage d’eau
sera placée loin des zones à risque.

Equipements de secours. Un groupe diesel de secours de 1 à 2 MWe assurera l’alimentation


électrique des équipements auxiliaires lors de l’arrêt des unités. Ce groupe fonctionnera
uniquement dans le cas où un black-out se produirait et qu’il est impossible de tirer de
l’électricité sur le réseau existant pour redémarrer les unités. Des batteries stationnaires
compléteront l’arsenal de secours. Elles seront installées dans un/des locaux dédiés ventilés.
S’il s’agit de batteries acides (choix non arrêté à ce stade), celles-ci seront placées sur des
rétentions afin de récupérer les fuites éventuelles.

Infrastructure complémentaires. Le site comprendra également les installations suivantes:


magasin de pièces détachées, produits divers, huiles neuves; ateliers de maintenance;
stockage de gaz dans des bouteilles ou des réservoirs; réservoirs de réactifs pour le traitement
de l'eau; conteneurs de stockage de déchets; laboratoire de contrôle de la qualité des eaux
(mouvement et effluents); les bureaux; bâtiments de garde et clôtures; et routes internes et
aires de stationnement.

Approvisionnement en eau. L'eau sera utilisée par la centrale pour les activités suivantes:
l'eau d'incendie (eau brute); service (maintenance, lavage, ateliers); eau sanitaire; et
remplissage de l'eau de refroidissement et de chauffage (eau déminéralisée). L'eau sera

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fournie soit à partir d'un nouveau forage (ou de forages) ou des réservoirs d'eau. Une unité
de traitement des eaux entrantes sera installée sur le site de l'usine dans le but de fournir au
système électrique central les différentes qualités d'eau requises. Les réservoirs contenant les
produits chimiques pour le traitement de l'eau seront installés dans un muret. Les eaux
souterraines extraites seront déminéralisées par le processus de l’osmose inverse. L’eau
déminéralisée servira principalement de circuit de refroidissement. L’eau de service sera
traitée par l’addition de chlore, le contrôle du pH et filtration sur charbon actif. L'eau de
service sera purifiée par traitement ultraviolet (UV) et sera propre à la consommation.

Eaux usées. Le rejet des eaux usées sera géré sur place comme suit: (i) l’eau huileuse produite
sur le site sera collectée et envoyée dans une unité de traitement de l’eau huileuse. Cette
unité comprendra un réservoir de stockage d’eau huileuse (50 m3), un piège à sable et un
séparateur d'eau huileuse ; (ii) l'eau de l'unité de production d'eau déminéralisée ne sera pas
traitée mais sera testée pour s'assurer qu'elle répond aux normes législatives requises pour le
rejet des eaux usées (décret n ° 2001-109) ; (iii) l’eau sanitaire sera traitée sur place dans une
fosse septique et ensuite dans l’unité de traitement biologique. Les boues résiduelles seront
éliminées conformément à la réglementation régissant la collecte, l'élimination, le traitement
et l’élimination des déchets en République du Bénin ; et (iv) l’eau de pluie sera envoyée à
travers un séparateur d’hydrocarbures avant sa décharge. Les différents types d'eau seront
gérés dans des systèmes séparés et non mélangés. Après traitement tel qu'identifié ci-dessus,
les eaux usées seront déversées dans une gouttière peu profonde au bord du site. Toutefois,
une mesure d’atténuation a été recommandée pour canaliser les eaux usées à un cours d’eau
envahi par la végétation située à environ 1 km à l’ouest du site pour ne pas avoir d'impact sur
les eaux souterraines. Le lieu de déchargement sera confirmé au démarrage de la phase de
construction. Lorsqu’on utilise le fioul lourd (HFO), deux autres sources potentielles
d’effluents sont anticipées: (i) les fuites d'huile qui seront collectées et renvoyées dans les
réservoirs de carburant; et (ii) les effluents produits dans la zone de traitement des
hydrocarbures et du fioul et les fuites de déchets collectés dans la zone moteur (boues de
l’unité de traitement de l’huile et l’unité de traitement HFO, présentes dans les rétentions et
les stockages du hall moteur réservoirs, eau huileuse en atelier).

3.4.5 Evacuation de l’énergie produite par la centrale

L'énergie produite sera évacuée par les lignes de transmission haute tension («HT») de 161 kV
existantes passant par Maria Gléta, qui font partie du réseau transnational reliant les réseaux
du Ghana et du Nigéria. La centrale sera reliée par un câble souterrain à une sous station près
du site avant l’exportation au réseau national. Le Gouvernement du Bénin envisage
l'installation d’une nouvelle ligne de transmission dédiée à la connexion aux utilisateurs
industriels. Dans le futur, l’énergie de la centrale sera évacuée via cette ligne. La ligne de
transmission pour les utilisateurs industriels n'est pas une installation associée car la ligne
peut être construite indépendamment du fait que le projet existe et le projet serait viable sans
la nouvelle ligne.

4 DESCRIPTION DE L’ENVIRONNEMENT DU PROJET


4.1 Zone d’Impact directe et étendue du projet

La Zone d’impact directe du projet. Pour le projet, la zone d'intérêt direct est l'étendue
spatiale de l'empreinte du projet et des installations associées sur l'environnement récepteur.

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Cela comprend: (i) surface totale de la centrale électrique (zone située à l'intérieur de la
clôture); et (ii) le câblage souterrain vers la sous-station existante de 161KV située à environ
400 m au sud de la centrale.

La Zone d’impact indirecte du projet. La zone d’impact indirecte englobe les zones
potentiellement affectées par les impacts cumulatifs ainsi que les zones pouvant être
impactées indirectement par les activités du projet. La zone d’impact indirecte diffère entre
les différentes ressources et récepteurs en fonction des dépendances. Par exemple, les
impacts indirects sur les sols seraient probablement limités aux zones proches de l’empreinte
directe. L'impact indirect sur les ressources sociales peut toutefois s'étendre aux
communautés voisines susceptibles d'être affectées par le projet. La zone d’impact indirecte
comprend les localités du district de Togba sur un rayon plus large du site du projet pouvant
être affectées par le projet.

4.2 Description du milieu physique

Topographie. L’élévation au-dessus du niveau de la mer du site de Maria Gleta est de 12m et
le site est sans relief.
Le climat. Le Bénin possède deux types de climat : (i) le sud du pays (zone du projet) est
caractérisé par un climat subéquatorial avec une forte humidité, caractérisé par l’alternance
des saisons sèches (mi-novembre à mi-mars et mi- juillet à mi-septembre) et des saisons des
pluies (mi-mars à mi-juillet et mi- septembre à mi-novembre); et (ii) le centre et le nord sont
caractérisés par un climat tropical avec une alternance d’une saison sèche (de novembre à
avril) et d’une saison des pluies (de juin à septembre). L’harmattan, vent chaud et sec en
provenance du Sahara, souffle sur toute l’étendue du territoire pendant la saison sèche. A
Cotonou, localisé à environ 20 km de Maria Gléta, les températures ont une faible amplitude
avec les maximales qui varient de 28,3 à 32,4°C et les minimales de 23,6 à 25,9°C. La
pluviométrie annuelle est de 1308,1mm.

Qualité de l’air. Dans la zone de Maria Gléta, sont déjà localisées une unité de 20 MW de
turbine à gaz appartenant à la CEB ainsi que huit unités désaffectées de 10 MWe de turbines
à gaz appartenant à la SBEE. Ces unités sont aptes à fonctionner avec du gaz et de Jet A1
(kérosène). Les huit unités de 10 MWe sont raccordées à la conduite de gaz mais ne
fonctionnent plus depuis 2015 et leur démantèlement est envisagé. Par ailleurs, une centrale
en location de type moteurs containerisés, fonctionnant au gasoil, a été installée en 2016 mais
elle sera démobilisée une fois que la nouvelle centrale sera opérationnelle. Les polluants
atmosphériques présents dans l’air au niveau de Maria Gléta sont les polluants associés aux
activités de la centrale existante (principalement NOx) et les polluants liés aux gaz
d’échappements du trafic routier. Etant donné l’absence de toute activité industrielle, hormis
l’activité des centrales déjà présentes sur le site, il a été considéré que seule la centrale
pouvait affecter la qualité de l’air ; les autres sources étant négligeables.

Ambiance sonore. Le site de Maria Gléta est localisé dans une zone d’habitation et est éloigné
de toute infrastructure de transport (route, rail, aéroport). La zone est très calme et ceci
d’autant plus que les centrales existantes ne fonctionnent que de manière intermittente. Il
est à noter cependant que des fortes déflagrations se produisent régulièrement (dû à la
détente du gaz lors du déclenchement de la turbine existante de 20 MW).

Tectonique et sismicité. Dans la région du Benin, le risque sismique est nul ou faible (max 0.08
g). Il n’y a pas d’activité sismique reconnue sur le site de Maria Gléta.

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Contexte géologique. La zone du projet est localisée dans le bassin sédimentaire côtier. La
géomorphologie au sud du Bénin est caractérisée par sept plateaux séparés par de grandes
rivières et la dépression de la Lama. Au nord de ces plateaux, le paysage est une large
pénéplaine coupée par des pains de sucre, des plateaux et des vallées étroites. Les plateaux
sont formés de sédiments déposés sur le socle cristallin. Ces sédiments appartiennent au
Quaternaire, Tertiaire et au Crétacé. Le socle cristallin du Bénin méridional peut être considéré
comme une portion de croûte continentale d´intermédiaire à profonde, composée par des
séries méta sédimentaires (quartzites, marbres, et parties de gneiss des différentes unités)
associées à des granites d´âge différent.

Sols. La plus grande partie du territoire de la Commune d’Abomey-Calavi et la zone du projet


sont constituées de sols ferrugineux tropicaux et de sols sablonneux peu propices à
l’agriculture. Des sols hydromorphes inondables occupent également une petite zone au nord
de la commune.

Hydrologie et eaux de surface. La commune d’Abomey-Calavi dispose d’un réseau


hydrographique très peu diversifié. Il est constitué essentiellement de deux plans d’eau que
sont le lac Nokoué et la lagune côtière. La commune dispose, en outre, d’une façade maritime
juxtaposée à la lagune côtière, des marais, des ruisseaux et des marécages.

Hydrogéologie et eaux souterraines. L’aquifère exploité au niveau du site d’étude par la


population locale est l’aquifère présent dans les alluvions. Les sédiments du Quaternaire sont
constitués essentiellement d’alluvions sableuses et sablo-argileuses et de sédiments littoraux
avec une épaisseur de 20-40m et jusqu’à 80 m au droit des grandes vallées (Ouémé et Couffo).
Les graviers présents à la base des alluvions peuvent fournir des débits jusqu’à 100 m³/h. La
limite entre la nappe des alluvions et la nappe sous-jacente, l’aquifère du continental terminal,
n’est pas aisée à distinguer étant donné la similarité des faciès. Les forages réalisés dans
l’aquifère du continental terminal offrent des débits variant de 20 à 1 000 m³/h.

4.3 Description du milieu biologique

Flore. Dans la région de Maria Gléta, la flore est caractérisée par des savanes dégradées avec
une domination de mosaïque de cultures et jachère sous palmier. La forte pression
démographique associée aux mauvaises pratiques culturales, participent à la dégradation des
terres et à l’épuisement du sol. Cela se traduit par la destruction du couvert végétal entraînant
la baisse de la fertilité des terres. Dans la région, les ressources forestières connaissent une
forte pression anthropique conduisant à la disparition progressive du couvert végétal
(cocoteraies, mangroves à palétuviers, savane dégradée avec une domination du palmier à
huile, groupement herbeux dans les marécages et le long des berges du lac Nokoué). Quelques
reliques de forêts subsistent encore dans la commune dont la forêt de Baha (Akassato), les
Forêts classées d’Ouèdo et de Djigbé. Les autres ressources forestières de la commune sont
constituées de forêts sacrées et de plantations de tecks.

Faune. Considérant que le site du projet est dans un environnement déjà fortement urbanisé,
la faune présente dans les environs est peu importante. Sont essentiellement observés des
petits mammifères communs des zones habitées (souris, rats de Gambie, rat palmiste), des
reptiles (serpent, python, lézards, tortue d'eau), de nombreux insectes ainsi que des
batraciens dans les zones humides.

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Avifaune. Dans la région du projet, sont surtout observées des espèces ubiquistes associées
à un environnement ligneux (boisés) ainsi que des oiseaux communs des zones bâties ou de
zones à végétation basse (Capucin nonnette, Corbeau pie, Coucal du Sénégal, Euplecte
franciscain et monseigneur, Euplecte à dos d'or, Martin- pêcheur (zone humide), Moineau
tisserin, Moineau domestique, Souimanga brun, Tisserins, Tisserin noir, Souimanga à collier,
Merle africain, Piapiac africain, etc.).

4.4 Description du milieu humain


4.3.1 Les infrastructures socio-communautaires
Population. Le quartier Houèto, où sera installé le projet, est le plus vaste et le plus peuplé de
l’arrondissement de Togba. Sa population est estimée aujourd’hui à plus de 21 000 personnes
majoritairement de l’ethnie fon. Avant le dédommagement des villageois du site, la population
résidant sur le site à fin avril 2014 était de 1181 personnes dont 461 élèves et étudiants ainsi
que 39 apprentis.

Patrimoine Culturel. Il n'y a pas de biens culturels dans la zone d'intérêt direct, toutefois, de
nombreuses caractéristiques du patrimoine culturel se trouvent dans l'ouest de cette zone.
Celles-ci comprennent les églises, les mosquées et le sanctuaire d'Iroko.

Religion. Les religions les plus marquantes au sein de la zone d’influence indirecte du projet sont
le catholicisme, le vaudou, le christianisme céleste, le protestantisme évangélique et l’islam.

Approvisionnement en eau potable. Le village de Houèto n’est pas desservi par les
canalisations de la Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB). La majeure partie de la
population s’approvisionne en eau à partir des puits traditionnels creusés dans la parcelle. Ces
puits sont le plus souvent non couverts et à intérieur non étanche.
Infrastructures socio-économiques. Le village compte un collège public d’enseignement
général, huit écoles primaires publiques et une multitude d’écoles primaires et secondaires
privées. Le collège de Houèto (3325 élèves, 320 enseignants et personnel administratif) est le
plus grand établissement public de la zone et est juxtaposé au site du projet. Les cabinets de
soins privés rendent l’essentiel du service à la population au point de vue santé publique.
Éducation. Houéto compte huit écoles primaires publiques et un collège public. Le lycée
Houèto est situé à proximité de la limite nord du projet. En 2017, il comptait 3 343 étudiants
et 207 enseignants et membres du personnel administratif. Il s'agit du plus important du genre
dans l'arrondissement, destiné aux étudiants de 10 à 23 ans. Cette école est considérée comme
le plus grand établissement public prêt du site du projet. L’interaction entre les jeunes
étudiantes et les travailleurs masculins employés sur place a suscité des inquiétudes à la suite
des activités de construction en cours de la centrale de la BID. L’EIES originale mentionne
également l’école privée «Mondukpè» située sur le site et rémunérée. Des résultats récents
indiquent que le nombre d’étudiants de l’école a diminué, les élèves de l’école se chiffrant
actuellement à 3 233 pour l’année scolaire 2017-2018, par rapport aux tendances passées où
l’effectif des élèves avait augmenté. Cela peut être dû à la réinstallation des parents d’école du
CEG de Houéto adjacente au site du projet, à la suite de la réinstallation et du versement de
compensations. D'autres collèges comparables existent dans la commune de Calavi. Les
collèges voisins comprennent un CEG à Tankpé avec 1 000 étudiants pour l'enseignement
secondaire (âgés de 10 à 18 ans) et un CEG à Housou Beta avec 1 200 étudiants.

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4.3.2 Economie dans la commune

Agriculture. Les agriculteurs, éleveurs et pêcheurs ne représentaient que 10,6 % de la


population active de la commune en 2006. Ceci montre une forte urbanisation de la
commune. Dans la zone du projet il y a encore une activité agricole significative. Avec la forte
demande en parcelles d’habitations dans la commune d’Abomey- Calavi, on assiste de nos
jours à une raréfaction des terres agricoles due à la forte pression foncière d’une part et à
l’augmentation du prix des parcelles d’autre part. La commune dispose également de
basfonds favorables à la production agricole mais qui restent encore peu valorisés. En effet,
la plus grande partie du territoire de la Commune est constituée de sols ferrugineux tropicaux
et de sols sablonneux peu propices à l’agriculture. Les sols hydromorphes inondables
n’occupent qu’une petite partie au nord de la commune. La forte pression démographique
associée aux mauvaises pratiques culturales, participent également à la dégradation des
terres et à l’épuisement du sol. Cela se traduit par la destruction du couvert végétal entraînant
la baisse de la fertilité des terres.
Elevage. Du fait de la forte pression foncière dans la zone, l’élevage constitue une alternative
pour la formation du revenu des ménages ruraux. Il porte essentiellement sur le petit élevage
et l’élevage non conventionnel avec une diversification du cheptel - bovin, caprin, porcin,
ovin, volaille, lapins achatines, et aulacodes. L’élevage est peu représenté dans la zone du
projet.
La pêche. La pêche est peu développée dans la commune bien que des potentialités existent.
Cette activité n’est pas présente sur le site. Dans la commune, la pisciculture, a lieu presque
exclusivement dans le lac Nokoué. En 2008, la commune comptait 62 pisciculteurs avec 312
infrastructures piscicoles dont 223 opérationnelles recensées.

Agroforesterie et exploitation forestière. L’activité d’exploitation forestière est peu


développée dans la commune en raison de la rareté de la matière première. On observe une
petite exploitation consacrée à la coupe et à la vente des perches pour la pêche et la
pisciculture.

Artisanat. La commune regorge d’innombrables artisans, principalement des artisans de


services. Ils sont très diversifiés, et regroupent les maçons, les couturiers, les menuisiers, les
soudeurs, les vulcanisateurs, les coiffeurs, etc. Leurs équipements très variés suivant le
métier sont plus ou moins modernisés. Souvent peu éduqués, ces artisans sont sous-
informés et réticents à participer dans des associations ou groupements d’intérêt. Les frais
d’investissement pour le démarrage des activités à la fin de l’apprentissage constituent
souvent le véritable problème de ces divers corps de métier.
Exploitation minière et de carrières. Les activités d’exploitation minière et de carrières sont
très peu développées. L’exploitation des carrières de sable est la plus connue et la plus
récente. Aucun site n’a été identifié dans ou à proximité de la zone du projet.

Industries. Les activités du secteur industriel ne sont pas développées et la commune ne


dispose pas de zone industrielle. Les différentes unités ‘industrielles’ de transformation de
produit agricole sont intégrées aux zones d’habitation. Les activités de transformation et
stockage dans la commune d’Abomey-Calavi portent sur la production du gari, d’huile de
palme, la production et la conservation des purées de tomate ainsi que d’ateliers de
provenderie. Les équipements de transformation étant toujours en partie traditionnels, ces
activités restent encore consommatrices de main-d’œuvre et occupent principalement des
femmes constituées en groupement ou non. Les matières premières pour la transformation

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ne sont pas toujours disponibles dans la commune, surtout en ce qui concerne les produits
agricoles dont les récoltes sont périodiques. Ce secteur occupe 18,2 % de la population active.
Commerce. Le commerce constitue la première activité économique qui occupe 36 %
de la population active. Les principaux produits commercialisés portent aussi bien sur les
produits vivriers agricoles que sur les produits importés. Les premiers proviennent des
marchés de la commune et de l’intérieur du pays surtout en période de soudure. En
revanche, le ravitaillement en produits importés se fait de Cotonou. Au total, la commune
compte 13 marchés répartis dans huit arrondissements. Il n’y a pas de marché important
dans ou à proximité de la zone du projet.
Tourisme. Le potentiel touristique de la commune est faible.

Transport. L’accès au site de Maria Gléta est difficile aujourd’hui. Il existe une route bitumée
depuis Cotonou, jusqu’au carrefour TANKPE. Toutefois, dans le cadre du projet de la centrale
de Maria Gléta, la route allant du carrefour TANKPE jusqu’au site de Maria Gléta, qui était en
terre et en mauvaise état à l’intérieur d’une agglomération parfois densément peuplée
(habitations, écoles, commerce, etc.), est actuellement en train d’être pavée. Il n’existe pas de
voie ferrée entre Cotonou et le site de Maria Gléta.

5. ANALYSE DES ALTERNATIVES


Plusieurs technologies éprouvées de centrale ont été analysées au cours de l’étude de
préfaisabilité en fonction des différents combustibles disponibles que sont le charbon, le gaz
naturel, le fuel léger et le fioul lourd. Mis à part le choix de la technologie, il a également été
analysé dans le choix des alternatives, la localisation du projet ainsi que l’alternative où le
projet ne se concrétise pas.

5.1 Alternative sans projet

La situation du secteur au Bénin se caractérise globalement par une production nationale


faible et un accès limité des populations à l’électricité. Le projet permettra au Bénin d’être
moins dépendant des importations d’énergie électrique à partir des pays voisins et de
sécuriser son alimentation électrique. En plus, le pays pourra même exporter de l’énergie
électrique et ainsi contribuer à l’économie nationale. D’un point de vue socio-économique,
l’option sans projet signifierait d’opter pour la situation énergétique actuelle du Bénin
caractérisée par des délestages fréquents et parfois de longue durée. En effet, depuis 2006,
le Bénin est confronté à une crise énergétique persistante ayant des impacts néfastes sur
l’économie nationale. La concrétisation à court terme du projet permettra dans un premier
temps d’augmenter la capacité de production du pays et de résoudre cette crise. La
production nationale d’énergie électrique permettra un accès à l’énergie plus aisé et à
moindre coût afin de favoriser l’économie béninoise en vue de la réduction de la pauvreté.

5.2 Option de réalisation du projet

5.2.1 Choix du site

L’implantation de la nouvelle centrale a été choisie afin de permettre de raccorder directement


les unités à la sous-station 161 kV existante de Maria Gléta. Cet important carrefour électrique
du réseau de la CEB est actuellement connecté par deux lignes double ternes 161 kV au poste
de Védoko alimentant les villes de Cotonou et Porto- Novo et au poste de Lomé. Par ailleurs, il

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est prévu de couper les lignes 161 kV Sakété – Védoko et de les connecter au poste de Maria
Gléta ainsi que de réaliser un repiquage vers le poste de Maria Gléta depuis la ligne 330 kV
Sakété – Lomé actuellement en construction. Le poste de Maria Gléta sera alors connecté par
huit lignes 161 kV aux principaux centres de consommation du réseau de la CEB et par la
dorsale côtière 330 kV aux systèmes voisins au sein de l’EEEOA. Le poste de Maria Gléta
permettra alors d’évacuer avec une grande fiabilité la puissance générée par la nouvelle
centrale. Ce lieu d’implantation présente l’avantage de ne pas devoir construire une nouvelle
ligne HT pour l’évacuation de l’énergie électrique produite par la centrale. En outre, le gazoduc
ouest-africain débouche sur le site et permet l’alimentation des centrales en gaz naturel
importé.

5.2.2 Variante de technologies

Une diversification des sources d’approvisionnement est également prévue de par l’utilisation
de moteurs pouvant fonctionner au gaz naturel ainsi qu’au fioul lourd. De la sorte, en cas
d’indisponibilité du gaz, le pays pourra toujours sécuriser son alimentation électrique sans
être dépendant des importations d’énergie des pays voisins. Pour l’instant, vu le coût
prohibitif du jet A1 (kérosène), les centrales sont à l’arrêt en cas d’indisponibilité du gaz.

Différentes technologies ont été évaluées pour le projet, dont la centrale à charbon pulvérisé,
la centrale turbine à gaz en cycle combiné, la centrale turbine à gaz en cycle ouvert et la
centrale avec des moteurs (gaz-HFO). D’un point de vue coût du combustible, la centrale au
charbon fournit le coût total le moins élevé de toutes les configurations. Toutefois, le coût
d’investissement est très élevé. Le fonctionnement au fioul de remplacement a un coût
économiquement non viable pour toutes les configurations. Ainsi, le fonctionnement de la
centrale moteurs, envisagée dans le cadre de ce projet, uniquement au HFO ne sera pas
économiquement viable. D’où l’importance du fonctionnement de cette centrale au gaz (95%
gaz et 5% HFO en cas d’indisponibilité du gaz naturel). Notons également que l’utilisation du
HFO comme combustible de remplacement est le plus approprié pour une centrale à moteurs
et n’est pas viable pour une centrale à turbines à gaz à cycle combiné ou cycle ouvert.

5.3. Comparaison des alternatives étudiées

Les alternatives étudiées par le projet incluent l’option sans projet, le choix du site de la
centrale et des variantes de technologies.

Le site de Maria Gléta est idéale pour le projet parce qu’il permet un raccordement direct à la
sous-station 161 kV existante de Maria Gléta et permettra d’évacuer avec une grande fiabilité
la puissance générée par la nouvelle centrale. Le lieu d’implantation présente l’avantage de
ne pas devoir construire une nouvelle ligne HT pour l’évacuation de l’énergie électrique
produite par la centrale.

D’un point de vue environnemental l’option sans projet permettra qu’aucun n’impact ne soit
engendré mis à part sans doute une pression croissante sur les ressources naturelles de la part
de la population n’ayant pas accès ou seulement un accès partiel à cette énergie. En termes
de source de fioul pour la centrale, le charbon représente le moins bon choix de par les
importantes émissions atmosphériques (principalement SO2). Le gaz représente la meilleure
solution du point de vue émissions atmosphériques. La combustion du fioul lourd engendre
des émissions atmosphériques d’importance intermédiaire entre la combustion du charbon
et la combustion du gaz.

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La décision d’implanter une centrale de type moteur utilisant le gaz naturel comme
combustible avec un appoint, si nécessaire au fioul lourd en cas d’indisponibilité du gaz
naturel, représente le meilleur compromis tenant en compte les aspects environnementaux,
économiques et sociaux.

6. IMPACTS POTENTIELS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX


L’objectif de l’étude d’impact environnemental et social (EIES) était d’étudier les impacts
qu’aurait le projet de centrale électrique et de proposer les mesures d’atténuation,
compensation ou bonification à engager afin de minimiser les impacts éventuellement
identifiés.

6.1 Principaux impacts directs et indirects négatifs en phase construction

6.1.1 Milieu physique

Impact sur la qualité de l’air: L'installation et le fonctionnement du chantier y compris la


présence des travailleurs, les équipements, les matériaux, les camions de transport (environ
40 camions par jour pourraient arriver sur site lors des périodes de fortes affluence)
entraineront des émissions gazeuses dont les oxydes de carbones (COx), d’azote (NOx) et de
souffre (SOx) et des aérosols. Cependant, ces incidences seront localisées compte tenu du
nombre d’engins qui seront impliqués et de la durée des travaux. Par contre, étant donné la
localisation du site en projet en milieu périurbain (présence d’écoles et d’habitations dans un
rayon inférieur à 500 m), les poussières pourraient être incommodantes lorsqu’elles sont
générées, d’autant plus que des habitations jouxtent le futur site de construction. Le projet
engendra donc un impact modéré sur la qualité de l’air.
Impact lié au bruit et à la vibration. Les émissions sonores seront principalement liées au
fonctionnement des engins de génie civil présents sur le chantier (grues, excavatrices,
pelles mécaniques, bétonnières, machines à percussion, etc.), utilisés pour les travaux
d’excavation, de mise en place des fondations, de montage, etc. Les machines stationnaires
de type générateur et compresseur seront également sources de bruit. Le bruit du trafic
lié à l’acheminement des matériaux également au travers de zones périurbaines
(peuplées). L’impact dû au bruit des travaux est considéré comme moyen. Les vibrations
engendrées par les engins de construction ne devraient pas être susceptibles d’être perçues
en dehors des limites du site de construction. Aucun impact n’est donc attendu.
Risque de pollution physique et chimique des sols. Des huiles et carburants destinés aux
engins de chantier, des solvants utilisés pour des opérations de nettoyage et de maintenance
et des produits chimiques tels que des peintures seront présents sur l’ensemble des
chantiers. Les risques liés à ces produits dangereux se présenteront essentiellement lors des
activités de ravitaillement et lors de casse ou de fuites au niveau des équipements. Les déchets
produits au cours du chantier seront principalement constitués d’emballages, fûts et palettes,
des huiles et solvants usagés. Les produits et déchets liquides manipulés et stockés sans
précaution pourraient être source d’écoulement dans le sol et entraîner une contamination
du sol. Les quantités mises en œuvre seront toutefois limitées. Donc les risques seront peu
significatifs si des mesures de gestion appropriées sont mises en œuvre.

Risque de pollution physique et chimique des eaux souterraines. Le projet se déroule en zone
périurbaine et que de nombreux puits d’approvisionnement en eau domestique sont présents
dans les alentours du site (approximativement un puits par foyer). Une contamination des

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eaux souterraines ne peut être totalement exclue en cas d’une contamination du sol. Les
quantités de produits et déchets liquides mises en œuvre seront toutefois limitées et les
risques seront peu significatifs si des mesures de gestion appropriées sont mises en œuvre.
Un total de 12 000 m³ d’eau sera nécessaire sur le chantier. Si la totalité de cette eau est
pompée à partir de la nappe, cela représente un débit moyen de 0,68 m³/h. Ce débit ne devrait
pas affecter les ressources en eau de l’aquifère et de la population locale. L’impact de la
consommation d’eau souterraine est considéré comme mineur par contre celui de la
possibilité d’une contamination de l’eau souterraine est considéré comme moyen et n’est pas
exclu.

Risque de pollution physique et chimique des eaux de surface. Les huiles, carburants, solvants,
etc. utilisés sur les chantiers ainsi que les huiles et solvants usagés pourraient être une source
potentielle de pollution. Les produits et les déchets liquides manipulés et stockés pourraient
être déversés accidentellement dans les eaux de surface (bas-fonds et bras marécageux situés
à environ 1 km à l’ouest du site de Maria Gléta) et leur qualité peut dès lors en être affectée.
Les eaux de ruissellement peuvent se charger en matières en suspension (MES) et en divers
composés (comme les hydrocarbures) accumulés par temps sec sur les surfaces
imperméabilisées construites lors de la phase chantier (notamment les voiries) et ensuite
s’infiltrer dans le sol ou se déverser dans les eaux de surface. Les eaux sanitaires des travailleurs
(toilettes, cantine, douches, etc.), si elles ne sont pas correctement gérées et directement
déversées dans les bas-fonds, sont source potentielle de contamination biologique et
organique des eaux. Les eaux rejetées comprendront également des détergents, produits de
nettoyage, graisses, résidus huileux, etc. Les risques seront peu significatifs si des mesures de
gestion appropriées sont mises en œuvre. L’impact sur les eaux de surface est considéré
comme moyen étant donné le risque de porter atteinte aux eaux souterraines par l’infiltration
en cas de déversements accidentels.

Impact visuel. L’impact visuel de la centrale électrique sera effectif dès le démarrage des
travaux et évoluera jusqu’à son aspect final. Toutefois, étant donné la proximité immédiate
des turbines de gaz existantes, la perception et la jouissance du paysage ne seront pas
significativement affectées par la phase de construction pour la population n’étant pas dans le
voisinage immédiat des travaux. L’impact visuel est donc globalement considéré comme
mineur.

6.1.2 Milieu biologique

Impact sur la flore et la faune. La phase des travaux du projet impliquera la préparation du site
à savoir un défrichage de tout le site. Le site est localisé en milieu périurbain, anthropisé, et
n’est, par conséquent, occupé que par des espèces végétales communes. Les habitats pour la
faune locale seront détruits par le défrichage induit par la préparation du site de la centrale et
risque de faire fuir celle-ci. Toutefois, la sensibilité des habitats naturels vis-à-vis du projet de
centrale est considérée comme faible car anthropisé. Le dérangement occasionné par les
opérations de construction (bruit, présence humaine) peut également faire fuir la faune locale.
Les espèces animales concernées par ce dérangement sont les mêmes que celles concernées
par la perte d’habitat dans le cadre des travaux de préparation de terrain. Les espèces
concernées sont communes. L’impact du projet sur la faune est considéré comme mineur.

6.1.4 Milieu humain


Impact du déplacement des populations. Le site du projet a été déclaré comme site d’utilité
publique (DUP), ce qui a amené à l’expropriation et le déplacement des populations du site, de

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façon permanente. Cette réinstallation involontaire a créé des nuisances importantes pour
toutes les couches sociales. En effet, 1181 personnes ont été déplacées dans le cadre du
processus d’acquisition de terrain pour la centrale, ce qui constitue un impact majeur.

Impact sur l’économie induite. Le chantier de construction de la centrale est un chantier de


grande envergure et occasionnera de ce fait une mobilisation humaine non négligeable.
Approximativement 400 personnes seront affectées aux travaux. Ainsi, des emplois seront
créés pendant les phases de chantiers, bien qu’une partie importante du personnel qualifié
viendra sans doute de Cotonou, des pays voisins ou de l’étranger (ingénieurs, techniciens
spécialisés, etc.). La phase de construction engendra le développement d’un marché de
proximité et d’une économie locale autour du chantier (hébergement, restauration, etc.).
Cependant, ceci pourrait entraîner une augmentation des prix des productions locales et
porter atteinte aux populations locales qui subiront également cette augmentation de prix
sans toutefois voir leurs revenus augmenter. L’impact socio-économique lié au chantier peut
également être bénéfique grâce à l’emploi créé et aux activités économiques induites, bien
que ces emplois seront essentiellement temporaires, liés à la durée des chantiers.
Risques sur la santé et la sécurité des populations. Les principaux impacts sur la santé
pendant la phase de construction sont le risque de propagation de maladie infectieuses,
l’augmentation du risque d’accidents de circulation et l’augmentation des affections de santé
dues aux éventuelles pollutions (eau, air, bruit, etc.). L’afflux de travailleurs et de migrants
dans cette région pourrait entraîner un impact par le biais de maladies contagieuses ou
sexuellement transmissibles (dont la propagation du VIH). Le risque d’accident sera
fortement augmenté surtout pour les populations (surtout les enfants qui sont peu habitués
au passage de véhicules lourds) vivant en bordure des routes et pistes qui serviront à
atteindre la zone du chantier. Le risque de congestion sur les routes, de bruit et de
soulèvement de poussière peut avoir un impact sur la santé des habitants. La population
locale s’approvisionne en eau à partir de puits, souvent non couverts, à proximité immédiate
de la zone de construction. Donc, si les eaux souterraines venaient à être contaminées par
les travaux en phase chantier, cela pourrait mener à un impact n é g a t i f significatif.
L’emploi d’ouvriers et de manœuvres locaux (considéré comme une mesure de
bonification), peut comporter pour ces personnes un risque de d’accident de chantier car
ces ouvriers sont souvent inexpérimentés et ne sont pas formés au préalable aux mesures
de sécurité sur ces chantiers spéciaux.
6.2 Principaux impacts directs et indirects négatifs en phase exploitation

6.2.1 Milieu physique


Impact sur le climat et l’émission de gaz à effet de serre. Le projet impliquera l’émission de
gaz à effet de serre lors de la phase d’exploitation. Les sources d’émission sont l’émission liée
au trafic routier, les véhicules du personnel et les visiteurs, l’approvisionnement du fioul lourd
et léger (HFO et LFO) et la combustion du gaz, de HFO et de LFO. Il est estimé que la centrale
(avec la centrale déjà en construction) va générer 2 450 294 teCO2 et 764 339 teCO2 si le deux
centrales fonctionnaient à 100% de HFO ou à 95% de gaz et 5% de HFO . En 2010, les
émissions nationales du Bénin étaient de 5 189 kilotonnes d’équivalents CO2. Le Bénin est un
pays faiblement contributeur aux émissions de gaz à effet de serre à l’échelle du monde. Le
Bénin émet un peu plus de CO2 par habitant que le Ghana et le Togo mais moins que le Nigeria.
L’impact sur le climat est considéré comme mineur à négligeable en regard des bénéfices
apportés au pays.

Impact sur la qualité de l’air. Pour estimer l’impact sur la qualité de l’air pendant la phase
d’exploitation, des modélisations ont été faites. Plusieurs configurations et scénarios

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opérationnels différents ont été évalués afin d'étudier les effets de plusieurs configurations et
modes de fonctionnement différents. Les scénarios dérivés étaient basés sur le
fonctionnement cumulatif du projet BID et IPP, tant sur le fioul lourd (à court terme - 1 an) que
sur le gaz (à long terme). Les résultats de la modélisation démontrent que, en opérant avec le
fioul lourd, des effets indésirables importants peuvent se manifester pour le SO2. Ces impacts
sont peuvent être atténués par l’arrêt temporaire ou la réduction de la production de la turbine
à vapeur, car cela se traduira par de meilleures conditions de dispersion. Les résultats
démontrent que, lorsque l’usine sera opérationnelle au gaz, à long terme, les impacts du
fonctionnement de la centrale IPP (Ben Power SA) restent des impacts négatifs mineurs, seuls
ou en combinaison avec le projet de la BID actuellement en cours de construction.

Impact lié au bruit et à la vibration. Les principales sources de bruit permanentes proviennent
du hall des moteurs (installé aussi loin que possible de l’école pour limiter les nuisances). Les
autres sources de bruit sont l’extraction d’air de combustion, la ventilation, l’aéro-réfrigérants
en toiture et la détente gaz. Le site est entouré par une zone industrielle au Sud-Est, un
établissement scolaire au Nord et une zone résidentielle partout ailleurs. Les résultats de la
modélisation du bruit effectuée montrent que la centrale aura un impact minimal sur les
récepteurs sensibles autour de la zone du projet.

Impact sur les eaux souterraines. Une contamination des eaux souterraines ne peut être
totalement exclue en cas d’une contamination du sol et elle serait préjudiciable étant donné
la possession et l’utilisation de puits traditionnels dans la zone périurbaine de Maria Gléta.
Les risques de contamination seront toutefois peu significatifs si des mesures de gestion
appropriées sont mises en œuvre. L’alimentation en eau brute pour la production d’eau
déminéralisée, l’eau potable et l’eau de service sera assurée par un pompage dans la nappe
à hauteur de la centrale électrique. Les volumes à prélever (<4,5m3/h) seront négligeables
et ne devraient pas être problématiques pour l’utilisation de l’eau par la population. L’impact
sur les eaux souterraines de par l’exploitation de la centrale est considéré comme moyen.
Impact sur des eaux de surface. La mise en exploitation de la centrale génèrera les effluents
liquides suivants : les rejets provenant de l’unité de production d’eau déminéralisée, les eaux
usées industrielles (unité de traitement des eaux huileuses récupérant toutes les eaux
huileuses générées sur site - drains locaux techniques, hall des machines, etc.), les eaux
sanitaires et les eaux pluviales. Il est prévu que ces eaux soient canalisées jusqu’au cours
d’eau situé à environ 1 km à l’ouest du site. Les mesures d’atténuation et de contrôle
permettront de minimiser les impacts potentiels et les impacts sur les eaux de surface sont
considérés comme mineurs.
Impact visuel. La structure générale de la centrale sera un hall moteur en charpente
métallique et bardages sans fenêtres, les parois en bardages blancs ou gris, les
aéroréfrigérants en toiture, parc à réservoirs à combustible blancs ou gris. Les cheminées
seront les structures les plus hautes. Les autres structures extérieures les plus visibles seront
les aéroréfrigérants. Le site de la centrale sera entièrement clôturé, tout comme la station
de détente ainsi que le poste haute tension. Des impacts visuels et paysagers permanents
seront présents lorsque la centrale sera en fonctionnement étant donné la proximité des
zones résidentielles et l’augmentation du nombre d’infrastructures industrielles. Les
populations riveraines directes qui n’auront pas été expropriées, seront des récepteurs
sensibles. L’exploitation de la centrale engendrera la présence de lumières pendant la nuit
(pour le bon fonctionnement, la sécurité) qui sera particulièrement visible et dérangerait la
population riveraine adjacente. En gros, le fonctionnement de la centrale aura un impact
modéré sur le paysage étant donné la présence déjà d’une infrastructure industrielle qui
viendra atténuer l’effet.

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6.2.2. Milieu humain

Impact positifs
Impact sur l’économie locale et nationale. L’exploitation de la centrale va créer des emplois
pour la population locale, comprenant des emplois qualifiés (opérateurs, mécaniciens,
comptables etc.) et peu qualifiée (manœuvres, agents de sécurité etc.).. L’économie induite,
essentiellement pour le commerce de denrées alimentaires, sera également observée, mais
dans une moindre mesure que durant la phase chantier. L’impact est considéré comme positif
mais mineur sur l’économie de proximité. L’impact du projet sur l’économie du Bénin est
considéré comme majeur et très positif parce que le projet permettra de répondre à la
demande actuellement insatisfaite en matière d’électricité et permettra indirectement de
créer beaucoup d’emplois dans le pays de par la mise à disposition d’électricité (possibilité de
création d’activités économiques).

Impact négatifs
Impact sur les populations. L’exploitation de la centrale peut créer un sentiment d’insécurité
pour certaines personnes et pourrait entraîner le départ de la population. En effet, une partie
de la population pourrait penser que cette infrastructure industrielle est dangereuse et risque
fortement d’induire des problèmes de santé à la population riveraine. Certains petits incidents
sans conséquences pourraient parfois se produire et nuire à la population environnante
(bruits inconnus).

Impact sur le transport. Le volume prévu de la circulation des poids lourds entraînerait une
usure et une détérioration progressives des routes. Sur les routes pavées et les autoroutes
de Cotonou, cette augmentation supplémentaire ne serait probablement pas mesurable. Le
long des chemins de terre au nord-ouest de RNIE2, l'usure par le passage des camions sera
probablement perceptible. Cependant, la route d'accès à partir du RNIE2 est en train d’être
mise à niveau (pavée) dans le cadre du projet de la BID. En conséquence, la dégradation
globale de la route associée à la construction et à l'exploitation du projet serait minime.
L'augmentation prévue du volume de camions entraînerait des risques supplémentaires pour
la sécurité des transports. Cela serait particulièrement vrai dans les zones situées au nord-
ouest de la RNIE 2, en raison de l'emplacement des bâtiments proches de la route et de
l'utilisation intensive des routes et des bordures de routes pour les déplacements des
piétons, des vélos et du stationnement. La RNIE 1, la RNIE 2 et les routes de Cotonou sont
construites pour des volumes de trafic élevés et de gros véhicules. Les problèmes de sécurité
routière demeurent importants en raison de la diversité des véhicules et des piétons
circulant sur les routes de la ville, ainsi que des écarts de compétences en matière de
conduite entre les conducteurs de camion professionnels et les conducteurs de véhicules
ordinaires

6.4 Impacts cumulatifs


Dans une perspective cumulative, les impacts sur la qualité de l'air et le bruit des centrales IPP
et de la BID combinées ont été pris en compte.
• Sur la qualité de l’air, les résultats de la modélisation démontrent que d'importantes
répercussions négatives demeurent sur le SO2 lors de l'exploitation des centrales
électriques de la BID et IPP sur le fioul lourd. Ces impacts peuvent être atténués par
l’arrêt temporaire ou la réduction de la production de la turbine à vapeur, car cela se
traduira par de meilleures conditions de dispersion. Une réduction supplémentaire de
la puissance lors du fonctionnement au fioul lourd pourrait être possible pour réduire
les impacts afin d'atteindre les normes de qualité de l'air concernant le SO2. En début

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d’exploitation, il est probable que la demande en énergie ne sera satisfaite qu'avec
10 moteurs et les émissions seront environ 15% inférieures à la limite d'émission. En
outre, l’impact des émissions de SO2 est considérablement réduit par l’utilisation de
fioul lourd à bas soufre, par opposition au carburant à 2% de soufre utilisé lors de
l’évaluation initiale. Lorsque ces facteurs sont pris en compte, les impacts sont
réduits; Toutefois, on prévoit toujours que les effets combinés avec la centrale de la
BID pourraient entraîner un dépassement des normes de qualité de l’air pour le SO2.
Le fonctionnement de la centrale IPP seule devrait avoir des impacts proches des
normes de qualité de l'air. Lorsque l'on considère la contribution de base, il est
possible que les normes seraient approchées ou dépassées. Un système de mesures
des émissions en temps réel permettra de réduire la puissance de la centrale lors du
fonctionnement avec du fioul lourd pour réduire les impacts afin d'atteindre les
normes de qualité de l'air pour le SO2. Le fonctionnement de l’usine au gaz représente
une mesure d’atténuation à part entière, car les émissions de SO2 et de PM10 seront
négligeables et les émissions de NOx fortement réduites. Le fonctionnement de la
centrale IPP entraînera des impacts négatifs mineurs, à la fois seule et en combinaison
avec la centrale de la BID. Par conséquent, l'exploitation à long terme de la centrale
au gaz IPP est préférable car elle entraînera collectivement des impacts négatifs
mineurs.
• Sur le bruit, les résultats du processus de modélisation démontrent que l’utilisation
conjointe des centrales IPP et de la BID se traduira par des impacts négatifs mineurs
et modérés sur les récepteurs sensibles les plus proches. Mais avec les mesures
d’atténuation envisagées, ces impacts seront réduits. Afin de réduire les impacts
sonores, les mesures d’atténuation suivantes sont recommandées: Maintenir de
bonnes relations avec la communauté, tenir le public informé des plans de
construction et d'exploitation ainsi que des efforts visant à minimiser le bruit, et
établir des procédures pour une réponse rapide et des mesures correctives
concernant les plaintes relatives au bruit.

7. MESURES D’ATTENUATION/ RENFORCEMENT ET INITIATIVES


COMPLEMENTAIRES
Cette section identifie et décrit brièvement les mesures de renforcement et d’atténuation
proposées pour augmenter les bienfaits ou prévenir, réduire, atténuer ou compenser les
impacts environnementaux et sociaux liés au projet. Le projet mettra en œuvre le Plan de
gestion environnementale et sociale (PGES), élaboré pour le projet.

Le PGES assurera le respect des normes environnementales applicables pendant les phases
de construction et d’exploitation de la centrale thermique de Maria Gléta. L’entreprise EPC et
ses sous-traitants devront élaborer un PGES de construction (PGESC) pour assurer la
conformité avec les normes d'exigences de la BAD et les réglementations nationales
applicables avant le début des travaux de construction.

7.1 Mesures de bonification des impacts positifs pendant la phase de construction et


d’exploitation

Voir Tableau 1 dans l’annexe I pour les mesures de bonification des Impacts positifs pendant
la phase de construction et exploitation.

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7.2 Mesures d’atténuation des impacts négatifs pendant la phase de construction et
d’exploitation

Voir Tableau 1 dans l’annexe I pour les mesures de d’atténuation des Impacts négatif pendant
la phase de construction et exploitation

8. EFFETS RESIDUELS ET GESTION DU RISQUE ENVIRONNEMENTAL

8.1 Effets résiduels et cumulatifs négatifs


Aucun impact résiduel négatif d’importance moyenne ou forte n’est attendu après application
des mesures d’atténuation. Le plan de gestion et de suivi environnemental dans le PGES
permettra de minimiser les impacts résiduels et d’assurer un suivi efficace des composantes
susceptibles d’être affectées par le projet pour qu'aucun effet négatif résiduel important ne
se produise. L’entreprise EPC (BSWC) devra élaborer un PGES de construction (PGESC) pour
assurer la conformité avec les normes d'exigences de la BAD et les réglementations nationales
applicables avant le début des travaux de construction.

8.2 Risques environnemental, technologique et plan de mesures d’urgence


L’étude de dangers a révélé la présence de risques pouvant porter atteinte à l’intégrité
physique des travailleurs ainsi que des populations aux alentours du site. A la suite des
différentes analyses effectuées dans le cadre de l’étude de danger préliminaire, différentes
mesures ont été identifiées qui sont soit relatives à la conception des installations, soit
relatives à l’exploitation des installations. Les principales mesures relatives à l’exploitation
sont relatives à la mise en place de systèmes de gestion de la sécurité, à savoir : (i)un système
de gestion dynamique des risques, afin d’identifier et d’évaluer de manière continue les
risques des installations et adapter les mesures de maîtrise ; ( ii)un système de gestion de la
compétence et la formation du personnel, afin de garantir la compétence du personnel amené
à travailler dans les installations ; (iii) un système de gestion des équipements de travail, afin
de garantir l’exploitation et la maintenance adéquate des équipements ; (iv) un système de
gestion des interventions, afin de garantir que toute intervention soit analysée et autorisée
par permis de travail ; (v) un système de gestion des modifications, afin de garantir la maîtrise
des risques en cas de modifications dans les installations ; (vi) un système de gestion des
équipements de protection collectifs et individuels, afin de garantir l’effectivité des
protections individuelles et collectives ; (vii) un système de gestion des produits dangereux,
afin d’en garantir une gestion adéquate ; (viii) un système de gestion des situations d’urgence,
afin de garantir une réponse adéquate en cas d’urgence, pour le personnel interne ainsi que
pour la population environnante.

9. PROGRAMME DE SURVEILLANCE/SUIVI ET RESPONSABILITES


INSTITUTIONELLES

9.1 Surveillance et suivi

La surveillance environnementale a pour but de s’assurer de la mise en œuvre effective des


mesures environnementales. Ses principaux objectifs sont les suivants : (i) veiller au respect
des lois, règlements et stratégies en vigueur au sein des administrations impliquées ; (ii)
répondre aux directives gouvernementales concernant les orientations fixées par les rapports

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d’EIES/PGES de la centrale thermique de Maria Gléta IPP ; (iii) présenter une évaluation
environnementale en cas d’apparition d’impacts non prédits par l’EIES et proposer des
solutions adéquates ; (iv) permettre à BEN Power SA de réagir promptement à la défaillance
d’une mesure d’atténuation prévue ou toute autre perturbation du milieu non prévue ; (v)
appliquer les sanctions et pénalités telles que prévues par les différents contrats établis entre
le BEN Power SA, les entreprises et leurs sous-traitants aussi bien en phase chantier qu’en
phase exploitation.

Afin d’assurer une bonne surveillance environnementale du projet, les étapes à suivre sont :
(i) préparer le programme de surveillance ; (ii) définir les opérations à contrôler ; (iii) identifier
et localiser les sites à surveiller ; (iv) s’approprier les mesures environnementales proposées
dans les rapports EIES/PGES.

Le PGES sera au besoin révisé pour s’assurer de sa pertinence et de son efficacité. Les
changements proposés seront discutés avec les autorités concernées, incluant l’ABE et la BAD.

9.2 Mesures normatives, administratives et bonnes pratiques de gestion des


chantiers

Il s’agit de veiller à la conformité du projet vis-à-vis de la réglementation applicable, des


exigences administratives et contractuelles, notamment :
• Conformité avec la réglementation environnementale et sociale : Le projet veillera
au respect de la réglementation environnementale en vigueur au Bénin lors de sa mise
en œuvre. A ce titre les rapports d’EIES et le PGES doivent être validés conformément
à la règlementation en vigueur et aux exigences de la Banque Africaine de
Développement (BAD). Ben Power SA dressera un registre de toutes les autorisations
requises (comme l'autorisation d’exploiter une installation classée pour la protection
de l’environnement, les autorisations requises pour la production d’énergie
électrique, l’autorisation de construire la centrale, la déclaration d’ouverture d’un
chantier, la règlementation environnemental et sociale, etc.) pour le projet et mettre
à jour régulièrement le registre pour s’assurer de la conformité avec les systèmes
nationaux.
• Mise en place d’un système de gestion environnemental et social (SGES) pour Ben
Power SA. Il est prévu dans le cadre du projet la préparation d’un système de gestion
environnemental et social (SGES) pour gérer les questions environnementales,
sociales et de santé et sécurité pour la construction et l’exploitation de la centrale
thermique de Maria Gléta conformément aux standards de la BAD.
• Procédure de Gestion et de Suivi des Griefs. BEN Power SA a développé une
procédure de règlement de doléances (inclus comme Annexe G dans le Plan
d'Engagement des Parties Prenantes du projet) qui permettra à l’ensemble de la
population concernée par des nuisances possibles résultant des activités de
l’exploitation de la centrale, de faire remonter au niveau de l’équipe de projet les
problèmes rencontrés au quotidien. Les doléances les plus récurrentes concernent (i)
le bruit et/ou la poussière à proximité des activités de chantier et sur le parcours des
camions de livraison ; (ii) la gestion des émissions gazeuses de la centrale ; (iii) les
plaintes relatives au non-respect des engagements initialement pris. La procédure de
gestion et de suivi des griefs inclura les axes suivants : (i) l’ouverture d’un cahier de
doléances au niveau de l’entrée de chantier, où les plaignants pourront inscrire leurs
plaintes. Ce document sera relevé chaque semaine par le responsable du volet social
pour traitement éventuel ; (ii) la mise à disposition d’un cahier de doléances au niveau
de la Mairie de Togba afin de recueillir les plaintes. Les doléances enregistrées et les

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solutions apportées seront présentées dans un rapport d’activité mensuel de
l’entreprise (maitre d’œuvre du chantier) à valider par le promoteur qui est en charge
de la mission de contrôle et de surveillance du projet. Une communication des
résultats sera réalisée auprès des plaignants (par affichage dans les villages, mairie,
site de chantier et/ou communication directe).
• Procédure d’information et de Communication auprès du public. L’exécution des
travaux du projet peut engendrer des désagréments tels que : les entraves à la
circulation, les risques d’ordre sécuritaires ou sanitaires, etc. De ce fait, une campagne
d’information et de sensibilisation chez les populations riveraines du site devient une
nécessité. A travers un responsable de liaison communautaire de BEN Power SA, les
campagnes d’information auprès des populations permettront entre autre de : (i)
sensibiliser les populations sur les effets bénéfiques du projet ; (ii) permettre
l’acceptation de ce projet par les populations ; (iii) sensibiliser les populations sur le
planning de libération des travaux ; (iv) sensibiliser les populations sur les mesures
sécuritaires à prendre pendant toutes les phases du projet ; (v) sensibiliser et former
les agents de chantiers et d’équipes ponctuelles dans les techniques d’interventions
rapides en cas d’accident ; et (vi) délimiter un périmètre de sécurité autour du site du
chantier.

• Plans additionnels devants être préparés par BEN Power SA. En plus des plans ci-
dessus, BEN Power SA, devrait, avant le début de la phase de chantier, mettre en place
des plans détaillés de : (i) Plan de prévention et d'intervention en cas de déversement;
(ii) plan de gestion intégrée des déchets; (iii) plan de gestion des matières
dangereuses; (iv) plan de gestion des eaux pluviales; (v) Plan de surveillance détaillé ;
(vi) procédure relative aux découvertes fortuites. Un plan de gestion de trafic a été
déjà préparé par BEN Power SA.

• Engagements et livrables de l’entreprise EPC (BSWC). L’entreprise EPC, en charge de


la construction, devra préparer, faire valider par la société de projets (BEN Power SA),
exécuter et mettre à jour un Plan de Gestion Environnementale et Sociale du Chantier
(PGESC). L’Entreprise établira un Plan de Protection de l’Environnement du Site
(PPES). Le ou les PPES seront annexés au PGESC. Le PGESC constitue le document
unique de référence où l'Entreprise définit en détail l’ensemble des mesures
organisationnelles et techniques qu'elle met en œuvre pour satisfaire aux obligations
des clauses EHSS. Ce PGESC devra indiquer au minimum :
o Système de gestion environnemental et social : (i) la définition de la politique
environnementale et sociale de l’entreprise; (ii) les ressources humaines
affectées à la gestion EHSS; (iii) la définition des responsabilités des acteurs
des questions EHSS y compris l’organigramme; (iv) le règlement intérieur; (v)
les normes applicables et le système de gestion des non-conformités; (vi) la
documentation et le reporting;
o Plan de protection de l’environnement : (i) les mesures de protection et
méthodes de construction nécessaires pour ne pas affecter la végétation, les
sols, la faune et la flore, le drainage naturel et la qualité des eaux; (ii) le choix
des terrains pour le dépôt de gravats ; (iii) le plan de gestion des effluents
conformément à la règlementation nationale et les normes internationales
applicables (iii) la méthode de travail/construction minimisant les émissions
dans l’air et le plan d’atténuation des émissions; (iv) la méthode de
construction/travail minimisant le bruit et les vibrations et plan d’atténuation
du bruit et vibration; (v) le plan de gestion des déchets (excluant les matières
dangereuses qui sont prises en compte dans le plan HSS; etc.).

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o Plan hygiène, santé et sécurité (HSS) comprenant au minimum : (i)
l’organisation pour la mise en œuvre des mesures du plan (fréquence des
réunions sécurité et hygiène par site et type d’ activité); (ii) les normes
d’opération et équipements; (v) le permis et l’autorisation; (vi) la gestion des
matières dangereuses; (vii) la planification des situations d’urgence; (vii) le
centre de soins et la trousse de premiers secours et le personnel soignant sur
site; (viii) le suivi médical; (ix) l’hygiène (eau potable, conditions de logement,
etc.); (x) le plan de gestion du trafic et la signalisation sur les voies d’accès.
o Plan de relations/communication avec les communautés et emplois locaux:
(i) le plan de recrutement de la main d’œuvre locale ; (ii) le plan de gestion
des dommages aux personnes et biens y compris les mécanismes de
traitement des plaintes; (iv) l’information des populations riveraines autour
de la centrale.

9.3 Principaux acteurs de la surveillance et du suivi


Les principaux acteurs de la surveillance sont :
• Responsables environnement, santé et social de BEN Power SA : Le contrôle interne
en entreprise se fait à travers une équipe EHSS. Le responsable environnement de
l’entreprise sera chargé de la mise en œuvre de certaines mesures, mais il restera le
premier acteur de surveillance environnementale. Les responsabilités de l’équipe
EHSS de BEN Power SA incluent : (i) la responsabilité globale de la mise en œuvre du
PGES conformément aux exigences nationales et des bailleur de fonds ; (ii)
l’établissement des ressources nécessaires à la mise en œuvre, y compris les
ressources internes et externes ; (iii) la consultation et la coordination avec les parties
prenantes internes et externes; (iv) assurer la préparation et la soumission des
rapports (audit, mensuelle et trimestrielles, etc. selon les normes et exigences
réglementaires).
• Manager du projet à BEN Power SA : Il aura la responsabilité générale des opérations
et de la conformité de celles-ci avec les exigences nationales et des bailleur de fonds.
Spécifiquement, il devrait assurer : (i) le respect des engagements vis-à-vis de la BAD
; (ii) l’intégration effective des clauses environnementales et social dans les PGES
chantiers et documents de rapport d’exécution et de garanties; (iii) le recrutement
des experts environnementaux et sociaux et liaison communautaire et (iv) la mise en
œuvre effective des mesures d’atténuation des impacts et du programme PGES.

• Responsable environnement, santé et social de l’entreprise (EPC - BSWC) : Le


contrôle interne en entreprise se fait à travers une équipe EHSS. Le responsable
environnement de l’entreprise sera chargé de la mise en œuvre de certaines mesures,
mais il restera le premier acteur de surveillance environnementale;
• Responsable environnement, santé et social de la mission de contrôle : Les
responsables environnement des missions de contrôle seront les principaux agents de
la surveillance environnementale et sociale. Leur rôle sera de s’assurer une bonne
mise en œuvre des mesures environnementales et sociales. Pour réussir, ils se doivent
de travailler en étroite collaboration avec leurs correspondants dans les entreprises
de réalisation des travaux ;
• La BAD ainsi que les différents institutions financières impliquées veilleront à (i)
l'achèvement de toutes les études complémentaires, y compris le plan de restauration
des moyens de subsistance supplémentaires; (ii) la prise en compte de l’état de mise
en œuvre du PGES dans l’élaboration des rapports périodiques sur l’exécution du
projet ; et (iii) le suivis de la mise en œuvre de PGES pendant la phase de construction.

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9.4 Programme de surveillance et de suivi
Plan de suivi de la mise en œuvre des mesures de bonification – voire le Tableau 2, Annexe I.

Plan de suivi de la mise en œuvre des mesures d’atténuation pendant la phase de construction
et d’exploitation – voire Tableaux 2, annexe I.

9.5 Rapports de Surveillance


Des rapports trimestriels (03 mois) de suivi devront être soumis à la BAD et à la ABE
conformément au canevas convenus.

Les rapports et toutes les activités relatives à la gestion environnementale et sociale (y


compris la liaison communautaire) du projet se feront sous la responsabilité du responsable
environnement, santé et social de BEN Power SA qui sera recruté.

9.6 Estimation des coûts

La surveillance environnementale est l’opération qui permet l’application des mesures


d’atténuation élaborées dans le PGES et le respect des lois et règlements en matière
d’environnement. La surveillance environnementale est sous la responsabilité des
promoteurs du projet – BEN Power SA.

Le Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) comprend deux catégories de mesures


• Des mesures à insérer dans le contrat de l’entreprise EPC (BSWC) et d’exécution comme
mesures contractuelles et dont l’évaluation financière sera prise en compte par
l’entreprise EPC lors de l’établissement de leur prix unitaires et forfaitaires
• Des mesures environnementales et sociales (sensibilisation, surveillance et suivi, etc.) et
qui feront l’objet d’une estimation financière.

Le coût global du suivi environnemental du projet pendant la phase de construction et


d’exploitation est estimé à plus de $135,000 comme indiqué dans le Tableau A ci-dessous.

Tableau 3 : Couts des mesures dans le PGES


Composantes Cout en FCFA
Mesures de gestion environnementale et sociale (voir clauses Coût interne à BEN
environnementales et sociales) Power SA
Elaboration d’un Système de gestion environnemental et social (SGES) Coût interne à BEN
pour BEN Power S.A Power SA
Renforcement de capacités Coût interne à BEN
Power SA
Liaison et engagement communautaire Coût interne à BEN
Power SA
Suivi environnemental pendant la phase de construction (air, bruit, eaux Inclus dans le contrat
de rejet/surface/souterraines) de l’entreprise EPC
(BWSC)
Vérification du patrimoine culturel du site $2,000
Campagne de sécurité routière $2,000
Mise en service d’un système de mesure de la qualité de l’air et mise en $ 50,000
place d’un plan de surveillance à mener avant la mise en service
Suivi environnemental pendant la phase d’exploitation (air, bruit, eaux Inclus dans le contrat
de rejet/surface/souterraines) de l’entreprise EPC
(BWSC)

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Maintenance du système de surveillance continue de la qualité de l’air $ 2000
pendant la phase opérationnelle
Surveillance annuelle de la cheminée et de la qualité de l'air ambiant/an Inclus dans le contrat
de l’entreprise O&M
Mesure du niveau sonore /an (1 fois par an) pendant la phase $50,000
opérationnelle
Etablissement d’un plan de risque de sécurité du site $25,000

Cout Total $135,000

8.2 Rapports de Surveillance

Des rapports trimestriels de suivi devront être soumis à la BAD et à l’ABE conformément au
canevas convenu.

10 CONSULTATIONS ET DIFFUSION DE L’INFORMATION

10.1 Consultations publiques avec les acteurs dans leur ensemble

10.1.1 Consultation Publique pendent l’EIES


Des consultations publiques ont été entreprises dans le cadre de l'EIES (préparée pour le
gouvernement du Bénin) ainsi que dans le cadre de la mise à jour de l'EIES préparée pour les
sponsors du projet, BEN Power SA. Dans le cadre de l’EIES et du processus d’acquisition
foncière du projet, une consultation publique a eu lieu le 17 mai 2014 à l’école locale CEG
Houèto. Cela comprenait un engagement au niveau local avec les principaux villages touchés
par le projet, notamment Ouéga, Tokpa, Somé, Houèto, Maria Gléta, Tagbé et Fifoncé. Au
total, 80 personnes étaient présentes, dont des membres du MEEM, des membres du comité
local des propriétaires fonciers, des propriétaires fonciers sur place et dans la zone en général,
ainsi que des consultants de l'EIES. Des procès-verbaux ont été faits et un registre de présence
a été enregistré. Les principales questions soulevées comprenaient: (i) le désir de vendre des
terres aux personnes partiellement touchées par l’acquisition de terres par le projet; (ii) les
questions liées à l'évaluation et au processus de compensation; et (iii) le bruit et les vibrations
associés au démarrage de la centrale électrique existante.

En plus de la consultation avec les PAP, lors des études socio-économiques pour l'EIES,
différents engagements ont été pris avec les parties prenantes, notamment avec les autorités
béninoises telles que le Ministère de l'Eau et de l'Energie et l’ABE; et des institutions
nationales telles que l'Institut National de la Statistique et de l'Analyse Economique (INSAE),
l'Institut Géographique National (IGN) et le Département de la Santé de la Région de
l’Atlantique-Littoral. Des consultations au niveau individuel ont eu lieu avec le Chef du District
de Houèto, les membres du comité des propriétaires fonciers, les chefs des institutions de
culte traditionnelles et les membres de la zone plus étendue du projet.

Dans le cadre du processus de mise à jour de l'EIES en 2018, BEN Power SA a mené une
consultation supplémentaire au niveau individuel et communautaire avec un certain nombre
de parties prenantes clés. Le Chef d’Arrondissement (CA) a noté que les Communautés
Affectée par le Projet se sentent généralement informées du développement du projet. Les
représentants de la SBEE gèrent la relation avec l'autorité de certification locale pour la

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diffusion des mises à jour du projet aux PAP et CAP. Le projet a également identifié une ONG
locale Racine pour sensibiliser les PAC dans la région voisine du projet et pour communiquer
les mises à jour du projet. Le directeur de l'école locale, CEG Houèto, a également noté que
l'engagement au cours du processus de l’EIES original était suffisant et qu'en moyenne, les
mises à jour informelles de l'avancement du projet étaient reçues tous les mois. Dans le cadre
de la consultation supplémentaire, il a également été suggéré que le projet consulte des
associations au sein de la CAP, telles que l’Association de développement de l’arrondissement
qui pourrait servir de point focal utile, et avec l'Association des parents et des élèves (APE) de
l'école CEG Houèto.

10.1.2 Consultation avec l’ABE et le Certificat de Conformité


Dans le cadre de l'EIES, des consultations ont été entreprises avec ABE lors de la préparation
du mandat de l'EIES, de la préparation de l'EIES et du processus d'approbation. Le calendrier
d'obtention du certificat de conformité du projet est présenté ci-dessous.

Date Activité
Consultations initiales avec les représentants du
2014 Gouvernement
Consultations avec les Personnes affectées (acquisition du
Samedi, 17 Mai 2014 site)
Réunion de l'ABE pour l'approbation des termes de référence
Mercredi, 25 Mai 2016 de l'étude
Termes de référence finaux pour l'EIES préparé par le MEEM
Mercredi, 01 Juin 2016 et la SBEE
2016 et 2017 Exécution de l'EIES et préparation des rapports
2017 et 2017 Etudes sociales et environnementales
2018 et 2017 Interaction avec les parties prenantes pendant l'EIES
27 mars 2017 Soumission du rapport provisoire à l'ABE
30-31 Mars 2017 Revue par la commission de l'ABE
07-Apr-17 Soumission du rapport final à l'ABE
Mardi, 11 Avril 2017 Emission du CCE

Il est à noter que dans le cadre de la mise à jour de l’EIES, BEN Power SA soumettra à ABE
toute la documentation E & S mise à jour pour examen et approbation.

10.2 Consultations futures - Plan d'Engagement des Parties Prenantes

La consultation publique et l'engagement avec les CAP et les PAP pendant le cycle de vie du
projet sont un processus continu. Ben Power SA a développé un Plan d'Engagement des
Parties Prenantes (PEPP) pour la durée de la phase de construction et d'exploitation du projet.
La démarche participative et le processus de consultation de la population devra continuer
pendant l’instruction et la mise en œuvre du projet notamment : pour (i) l’installation des
chantiers et le début des travaux ; et (ii) l’établissement de la situation de référence et le suivi-
évaluation des impacts du projet ; (iii) le suivi de la mise en œuvre la centrale thermique IPP
de Maria Gléta. Ces consultations devraient permettre la mise en œuvre des mesures
préconisées dans le Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES). Une provision est
également faite dans le cadre du marché des entreprises et de la gestion du projet pour
faciliter la communication avec les populations riveraines concernées.

La participation des populations consistera à : (i) collaborer avec l’équipe chargée du projet ;
(ii) participer aux réunions de sensibilisation ; (iii) recourir aux mécanismes de gestion des

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plaintes ; (iv) dénoncer toutes les non-conformités environnementales observées lors de
l’exécution des travaux.

10.3 Mécanisme de gestion de griefs

Dans le cadre de l’élaboration du Plan d'Engagement des Parties Prenantes (PEPP), Ben Power
SA a développé un mécanisme de gestion de griefs qui sera appliqué pendant le cycle de vie
du projet

11 PLAN DE RENFORCEMENT DES CAPACITES INSTITUTIONELLES


Pour permettre à tous les acteurs de jouer leur rôle, il est nécessaire de procéder à un
renforcement de leurs capacités sur les problématiques environnementales en rapport avec
le projet. Ainsi, pour une bonne prise en compte des questions environnementales et sociales
lors de l’exécution des activités prévues dans chaque composante conformément au PGES,
BEN Power SA va développer un programme de renforcement des capacités des structures
internes appelées à suivre la mise en œuvre du PGES.

Au moment de la publication de ce résumé, BEN Power SA ne dispose pas de personnel


permanent en charge des questions environnementales et sociales. Dans le cadre et
l’établissement du Système de Gestion Environnemental and Sociale (SGES) du projet, BEN
Power SA recrutera un spécialiste en santé, sécurité et environnement et des questions
sociales. Le programme de renforcement des capacités devra s’articuler autour de campagnes
de formation sur : (i) la gestion HSE d’un projet énergétique ; (ii) les bonnes pratiques HSE de
la construction et l’exploitation d’une centrale électrique ; (iii) les mesures d’atténuation à
mettre en œuvre.

12. CONCLUSION
Plusieurs impacts positifs sont attendus de la mise en œuvre du projet de construction et
d’exploitation de la centrale thermique de Maria Gléta. Les nuisances et autres risques
environnementaux et sociaux (exclu le déplacement involontaire) en phase de construction
seront réversibles et facilement maîtrisables par la mise en œuvres des mesures décrites dans
le PGES. Cependant, en phase opérationnelle, un Système de Gestion Environnemental et
Social (SGES) devra être préparé et mis en œuvre par Ben Power S.A pour la gestion des
risques environnementaux et sociaux de la phase opérationnelle. L’EIES et le PGES, objets du
présent résumé, ont couvert largement tous les aspects requis par les exigences de la Banque
Africain de Développements (BAD). L’EIES/PGES de la centrale thermique de Maria Gléta, y
compris les études complémentaires ont également satisfait aux exigences règlementaires
nationales en matière d’études d’impacts et c’est pourquoi, les autorités Béninoises ont déjà
accordé les certificats de conformité pour le projet.

En conclusion, l’étude montre que si les mesures environnementales et sociales sont


effectivement prises en considération dans le cadre des travaux et dans la phase
opérationnelle, les effets négatifs relevés dans l’identification et l’analyse des impacts sur
l’environnement seront d’un niveau largement acceptable au regard des avantages
socioéconomiques générés.

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13. REFERENCES ET CONTACTS

13.1 Références
Le résumé a été élaboré sur la base des documents suivants :

• TRATEBEL (2017). Rapport d’études d’impact sur l’environnement (EIS) pour le projet de la
construction de la centrale thermique (400MW) a moteur dual fuel (Gaz-HFO) sur le site de
Maria Gleta 2. Un rapport pour le Ministère de L’Energie, de L’Eau et des Mines (MEEM) de la
République du Benin. Avril 2017
• ERM (2018) Évaluation des écarts Environnementaux et Sociaux. Centrale thermique de Maria
Gleta, Bénin Rapport final (V1.0). [Rapport en anglais]. Un rapport pour le African
Infrastructure Investment Managers (AIIM). Mars 2018.
• ERM (2018). Maria Gleta Power Plant Environmental and Social Impact Assessment –
Supplementary Information Package. Final Report. A report prepared for Burmeister Wain
Scandinavian Contractors (BWSC); African Infrastructure Investment Managers (AIIM);
Enterprise Power (En/Power); and Investment Fund for Developing Countries
• ERM (2018). Maria Gleta 120 MW Power Plant, Cotonou, Benin. Resettlement Audit. A report
prepared for the IPP Development Consortium. 18 May 2018
• ERM (2018). Maria Gleta Power Plant,Benin.Social Baseline Methodology Report
Final Report. A report prepared for the IPP Development Consortium. 18 May 2018

• ERM (2018). Maria Gleta Power Plant, Benin. Construction ESMP. Final Report. A
report prepared for the IPP Development Consortium. 18 May 2018

• ERM (2018). Maria Gleta Power Plant, Benin. Stakeholder Engagement Plan. DRAFT Report. A
report prepared for the IPP Development Consortium. 25 April 2018

13.2 Contacts
Pour plus amples information, veuillez contacter :

Pour le Sponsor (BEN Power S.A)


• Brett Lawson, ESG Manager, AIIM (part of BEN Power S.A). Email:
brett.lawson@aiimafrica.com
• Cheikh Diedhiou, ESG Advisor, AIIM (part of BEN Power SA). Email:
cheikh.diedhiou@aiimafrica.com
• Nicolai Germann, EN Power, Email: n.germann@enterprise-power.com

Pour la BAD
• Dr Osric Tening FORTON, Expert en Sauvegarde Environnementale Cote d’Ivoire,
Email : o.forton@afdb.org
• Ms Graziella BARRASO, Expert en Sauvegarde Sociale Cote d’Ivoire, Email :
g.barrasso@afdb.org

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Table 1: Mesures de bonification et d’atténuation des impacts positifs/négatifs pendant les phases de construction et d’exploitation

Composante
environnementale / Activité générant l'impact Impact potentiel Mesures d'atténuation
sociale

Phase de Construction
• Établir, maintenir et mettre en œuvre un système de gestion environnementale et sociale (SGES) reflétant les bonnes
Gestion de la pratiques internationales et assurant la conformité aux normes de projet établies et aux exigences des prêteurs. Le
Toutes les activités ayant un aspect Divers impacts sur les ressources
performance SGES doit inclure les procédures de gestion des risques, ainsi que les procédures de surveillance et d’audit.
I1 environnemental ou social et les récepteurs
environnementale et • Fournir une formation d'initiation à tout le personnel du projet (couvrant les bonnes pratiques en matière de
environnementaux et sociaux
sociale construction Hygiène Sécurité Environnement (HSE) et de gestion de site).
• Mettre en œuvre un plan d'audit.

Pour la gestion globale:


• Formez les travailleurs aux exigences et à celles spécifiques à leur rôle (conducteurs, mécaniciens, etc.).
• Mettre en place un mécanisme de règlement des plaintes pour les plaintes du public.
Pour les polluants atmosphériques:
• Définir les spécifications techniques souhaitées pour les machines de construction afin de respecter les normes
internationales de qualité de l'air.
• Assurer l'entretien régulier des engins de chantier et des camions de transport pour assurer une combustion optimale
et limiter les émissions de polluants.
• Utiliser du fioul à faible teneur en soufre pour limiter les émissions de SO2.
• Arrêter les machines et l'équipement lorsqu'ils ne fonctionnent pas.
• S’assurer que les gaz d'échappement des centrales au diesel ne se déchargent pas directement sur le sol ou dans un
lieu de travail.
• Les gaz d'échappement des groupes électrogènes, des installations ou des véhicules fonctionnant à proximité de
bâtiments fermés doivent être évacués de la zone pour protéger le personnel.
Pour les particules:
Emission de polluants atmosphériques • Application des limitations de vitesse sur les chantiers de construction et autour des zones résidentielles.
provenant des machines et équipements • Les routes non goudronnées doivent être maintenues humides avec une citerne à eau.
de construction et des véhicules de
• Établir des limites de vitesse sur les routes non goudronnées.
I2 construction Impact négatif sur la qualité de
Qualité de l'air • Les camions transportant des déblais ou des matériaux de construction friables doivent être recouverts.
l'air
Emission de particules lors du transport de • Couvrir, ensemencer ou clôturer les stocks de terre pour empêcher le vent de fouetter.
matériaux de construction friables • Imposer et indiquer une vitesse maximale autorisée de 24 km / h sur les surfaces revêtues et de 16 mi / h sur les routes
de transport et les aires de travail non revêtues.
• Utiliser du matériel de coupe, de meulage ou de sciage installé ou associé à des techniques de suppression des
poussières appropriées, telles que les pulvérisations d'eau, dans la mesure du possible.
• Assurer une alimentation en eau adéquate sur le site pour permettre la suppression / l'atténuation efficace des
poussières / particules, en utilisant de l'eau non potable si possible et si approprié.
• Réduire au minimum les hauteurs de chute des convoyeurs, des pelles de chargement, des trémies et autres
équipements de chargement ou de manutention et utilisez des jets d'eau fins sur ces équipements, le cas échéant.
• Mettre en place un système de lavage des roues (avec des grilles anti-bruit pour déloger la poussière et la boue
accumulées avant de quitter les lieux, dans la mesure du possible).

En tant que mesures d'atténuation générales:


• Planifier l'aménagement du site de manière à ce que les activités et machines génératrices de poussières soient
éloignées des récepteurs, dans la mesure du possible.
• Ériger des écrans solides ou des barrières autour des activités poussiéreuses ou des limites du site, au moins aussi
hautes que les stocks sur le site.

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Composante
environnementale / Activité générant l'impact Impact potentiel Mesures d'atténuation
sociale

• Éviter les feux de joie et la combustion des déchets.


• Revégétaliser les terrassements et les zones exposées / les stocks de sol pour stabiliser les surfaces dès que possible.
• S’assurer que le sable et les autres agrégats sont stockés dans des zones de rétention, à l'abri du vent, et ne sont pas
autorisés à sécher, sauf si cela est nécessaire pour un processus particulier. Dans ce cas, assurez-vous que des mesures
de contrôle supplémentaires appropriées sont en place, telles que: ( i) veiller à ce que le ciment en vrac et les autres
matériaux en poudre fine soient livrés dans des citernes fermées et stockés dans des silos dotés de systèmes de
contrôle des émissions appropriés, afin d'empêcher toute fuite de matériau et tout remplissage excessif lors de la
livraison; et ii) veiller à ce que les véhicules entrant sur les lieux de travail et en sortant soient couverts afin d'empêcher
les matériaux de s'échapper pendant le transport.

• Définir les spécifications techniques souhaitées pour les engins de chantier afin de respecter les normes de qualité de
Emission de gaz à effet de serre provenant l'air.
I3 Climat de machines et équipements de Les émissions de gaz à effet de • Assurer l'entretien régulier des engins de chantier et des camions de transport pour assurer une combustion optimale
construction et de véhicules de serre et limiter les émissions de polluants.
construction • Arrêter les machines et l'équipement lorsqu'ils ne fonctionnent pas.
Pour la gestion globale:
• Aviser le public du calendrier des travaux, y compris les périodes de bruit intense.
• Consulter les personnes aux récepteurs sensibles au bruit (résidences, écoles, lieux de culte, etc.) afin d’élaborer un
programme de travail permettant d’éviter les impacts autant que possible.
• Mettre en place un mécanisme de règlement des plaintes pour les plaintes du public.
• Former les travailleurs aux exigences pour minimiser le bruit.

En tant que mesures d'atténuation générales:


Émissions de bruit provenant des • Utiliser du matériel et des machines modernes dans la mesure du possible.
machines et équipements de construction • Établir des mesures pour limiter la transmission du bruit entre les récepteurs sources et les récepteurs sensibles (par
et des véhicules de construction exemple, des monticules de terre temporaires).
Le bruit affecte le public, en
particulier les personnes qui • Planifier les travaux pour les périodes de jour (6h à 18h) et limiter les activités de construction la nuit.
I4 Bruit et Vibrations vivent, travaillent et sont dans les • Prévoir des «périodes de repos» pendant les travaux de construction pendant lesquels les activités sont
Émissions de bruit provenant d'autres lieux proches du site temporairement arrêtées.
activités de construction (p. Ex. • Utiliser le matériel le plus silencieusement possible et mettez-le hors tension, dans la mesure du possible.
Empilement, forage, soudage, coupage) • Éloigner les équipements bruyants (compresseurs, générateurs, pompes) des récepteurs sensibles
• Appliquer les limites de vitesse des véhicules.
• Utiliser des mesures d'atténuation telles que des silencieux (par exemple sur les gaz d'échappement des moteurs) et
des écrans antibruit portables autour d'équipements, tels que des générateurs et des outils à main, le cas échéant.
• S'assurer que le trafic de construction suit des itinéraires prédéterminés pour accéder au site afin de minimiser les
impacts et, dans la mesure du possible, sélectionner des itinéraires pour éviter les zones à forte densité de population.
• Utiliser des alternatives moins gênantes aux alarmes d’inversion sonores conventionnelles (modèles à émission de bruit
large bande, par exemple) offrant un système de travail sûr.
• Minimiser la hauteur de chute des matériaux.
• Dans la mesure du possible, éviter tout contact métal sur métal sur l'équipement.

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Composante
environnementale / Activité générant l'impact Impact potentiel Mesures d'atténuation
sociale

Pour éviter les déversements:


• N'utiliser que des machines et des équipements en bon état de fonctionnement.
• Effectuer des inspections et un entretien régulier des machines de construction dans des zones réservées.
• Veiller à ce que les systèmes et équipements nécessaires au ravitaillement en carburant des machines et équipements
de construction (par exemple, procédures, formation du personnel, équipements adéquats).
• Aucune utilisation d’huile contenant des biphényles polychlorés (PCB).
• Concevoir des zones de stockage à contenir pour éviter les débordements ou les écoulements dans l'environnement.
Rejet accidentel d'hydrocarbures par • Élaborer et mettre en œuvre un plan de prévention et d’intervention en cas de déversement.
l'équipement ou les véhicules en raison • S'assurer de la disponibilité des équipements en cas de déversement (p. Ex. Absorbants, sable).
d'une manipulation incorrecte ou d'une • Formation du personnel concerné au plan de prévention et d’intervention en cas de déversement.
défaillance
Pour la gestion des matières dangereuses et des déchets:
Contamination du sol • Élaborer et mettre en œuvre un plan intégré de gestion des déchets comprenant la collecte, la gestion et l'élimination
I5 Sols
des déchets afin de garantir la traçabilité des déchets.
Rejet accidentel de matières ou de • Élaborer et mettre en œuvre un plan de gestion des matières dangereuses.
déchets dangereux stockés en raison • Former le personnel aux exigences de la gestion des déchets et des matières dangereuses
d'une manipulation incorrecte ou d'une • Mettre en place un système de tri sélectif des déchets. En particulier, les déchets dangereux (par exemple les huiles et
défaillance les solvants) doivent être stockés de manière adéquate pour éviter les fuites et les déversements accidentels (séparés
des déchets non dangereux et stockés dans des zones de rétention)
• Evacuer les déchets vers les installations d'élimination appropriées, dans la mesure du possible;
• Conserver les effluents de la centrale à béton dans un puisard de décantation et ne pas le laisser s'écouler dans les
cours d'eau. Les effluents doivent être recyclés ou éliminés
• Confiner le béton en excès ou renversé dans la centrale à béton et les lieux de travail et les évacuer en tant que déchets
dans un site d'enfouissement agréé.
• Limiter l'accès aux zones d'élimination des déchets
• Développer un registre des déchets.
Rejet accidentel d'hydrocarbures par Pour les rejets accidentels:
l'équipement ou les véhicules en raison
• Mêmes mesures que celles spécifiées pour les sols
d'une manipulation incorrecte ou d'une
défaillance Contamination des eaux
souterraines Pour l'épuisement des eaux souterraines:
• Mettre en œuvre des mesures de minimisation de l'eau.
Rejet accidentel de matières ou de
I6 Les eaux souterraines Épuisement de la disponibilité • Dans la mesure du possible, utilisez de l'eau provenant de sources autres que les eaux souterraines, telles que la lagune
déchets dangereux stockés en raison
des eaux souterraines située à 5 km au lieu des eaux souterraines, pour l'arrosage des routes, des pistes et des réserves de sol, ainsi que pour
d'une manipulation incorrecte ou d'une
le lavage des machines.
défaillance
• Confirmer les exigences du gouvernement en matière de licences et de permis pour tout nouveau captage d'eau
souterraine.
Extraction des eaux souterraines pour les
travaux de construction
Rejet accidentel d'hydrocarbures par
l'équipement ou les véhicules en raison Pour les rejets accidentels:
d'une manipulation incorrecte ou d'une • Mêmes mesures que celles spécifiées pour les sols
défaillance
Pour les autres rejets:
I7 Contamination des eaux de
Les eaux de surfaces Rejet accidentel de matières ou de surface
déchets dangereux stockés en raison • Toutes les eaux usées sanitaires doivent être confinées, gérées, séparées des autres eaux usées, puis récupérées dans
d'une manipulation incorrecte ou d'une une fosse de stockage temporaire pour fosse septique et évacuées périodiquement par une personne qualifiée en vue
défaillance de leur élimination à l'extérieur du site.

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Composante
environnementale / Activité générant l'impact Impact potentiel Mesures d'atténuation
sociale

Perte accidentelle de confinement et • Élaborer et mettre en œuvre un plan de gestion des eaux pluviales afin de spécifier les systèmes et équipements
contrôle des eaux usées sanitaires permettant de minimiser, de contenir et de traiter les eaux de ruissellement et de gérer leur élimination. La gestion
doit inclure le traitement de toutes les eaux pluviales contaminées et éviter les rejets directs dans les eaux de surface.
Mauvaise gestion ou perte accidentelle de
confinement et traitement des eaux de
ruissellement
Une partie de la végétation sur le • Le défrichage de la végétation doit être limité aux zones situées dans les limites du site où cela est absolument nécessaire.
site sera permanente • L'empreinte au sol doit être minimisée par une planification appropriée des activités de dégagement au sol, des voies de
Enlèvement de la végétation pendant le transport et par l'utilisation de méthodes appropriées d'excavation et de creusement de tranchées.
nettoyage du site La récolte incontrôlée de produits • Les zones dégagées pour la construction et non nécessaires à la revégétalisation des bâtiments, installations ou
I8 forestiers pourrait réduire la infrastructures, ou à leur revêtement dur.
Flore
Récolte informelle et / ou incontrôlée de couverture végétale et affecter • Tout le personnel travaillant pour le projet ou pour son compte en sera doté, avec la communication des sensibilités
produits forestiers tels que le bois à brûler indirectement les habitats, environnementales et des mesures de contrôle requises.
par les travailleurs permettre l'infestation d'espèces • Interdire la collecte de bois de chauffage dans l'environnement.
exotiques envahissantes et / ou • Répondre aux besoins de la main-d'œuvre en termes de disponibilité de carburant afin de réduire le besoin de trouver des
créer un risque d'érosion du sol sources alternatives.
Pour la perte d'habitat:
Perturbation et perte d'habitat • La perte d'habitat est principalement due au défrichage. Mêmes mesures que celles spécifiées pour la flore à appliquer.
convenable lors du défrichage du site
Une partie de l'habitat éliminé
Pour la chasse illégale:
Chasse illégale par les travailleurs sur le site sera permanente
• Tous les travailleurs doivent recevoir une formation sur les sensibilités et les contrôles environnementaux.
I9 Faune • Interdire la chasse aux ouvriers
Dommages physiques accidentels causés à Épuisement de la population de
• Interdire la possession de la faune chassée illégalement par les travailleurs
la faune par la rencontre avec des activités faune naturelle
du projet telles que les mouvements de
Pour atteinte physique:
véhicules
• Mettre en œuvre et appliquer des limites de vitesse des véhicules et une utilisation appropriée de l'éclairage des
véhicules, afin d'éviter des impacts potentiels sur la faune.

• Les chantiers devront être gardés dans un état d’ordre et de propreté correct durant toute la durée des travaux,
notamment à travers une gestion des déchets appropriée ainsi qu’à l’aide d’un stockage adéquat.
• Les machines e t g rues ne seront pas laissées en place plus longtemps que nécessaire.
• Les chantiers devront être remis en état à la fin des travaux. En particulier, tous les déchets et matériaux non utilisés
devront être évacués.
Présence de matériel de construction, Impact négatif sur les
I10 Impact visuel d'activités et de matériaux (y compris des équipements visuels, en • Les déblais devront être remis en place et régalé.
déchets) particulier pour le public voisin
• L'éclairage extérieur de la construction doit être aussi discret que possible, dirigé vers le bas et non dirigé vers les zones
résidentielles
• L’éclairage de sécurité et de travail doit être protégé et dirigé vers le bas pour empêcher l’éclairage de côté
• L'utilisation de mâts pour l’éclairage du chantier doit être évitée au maximum.
Perte de propriété • Les mesures d'atténuation pour traiter les impacts, y compris les actions correctives, sont identifiées dans l'audit de
réinstallation.
Perturbation ou perte d'activités
Réinstallation et Déplacement de personnes et de biens
I11 de subsistance
acquisition de terres depuis le site • S'assurer que toute réinstallation supplémentaire pour le projet suit le processus approprié et est conforme aux exigences
Perturbation des systèmes des prêteurs y compris de la BAD, en particulier aux garanties de sécurité opérationnelles 2.
sociaux

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Composante
environnementale / Activité générant l'impact Impact potentiel Mesures d'atténuation
sociale

• Confirmer que toutes les ressources du patrimoine culturel, y compris les sites sacrés, ont été correctement gérées pendant
le processus de réinstallation, comme indiqué par l’ANDF (preuve documentaire).
• Avant le nettoyage du site, s’assurer que les procédures d'autorisation (réglementées et traditionnelles) sont respectées
Dommages accidentels causés à pour l'enlèvement ou la relocalisation des ressources culturelles (y compris les tombes).
I12
Héritage culturel Travaux de défrichage et d'excavation des ressources du patrimoine • Développer et mettre en œuvre une procédure de découverte fortuite.
culturel non identifiées • Former les travailleurs à la sensibilité et aux procédures de protection des ressources du patrimoine culturel.
• S'assurer que le spécialiste du patrimoine culturel est disponible pour soutenir la gestion avec toute découverte
accidentelle de ressources du patrimoine culturel.
Impacts positifs sur l'économie
Une partie de la main-d'œuvre de la locale liés à l'emploi de la
• Recruter, dans la mesure du possible, la population et les biens et services locaux. La formation nécessaire sera fournie afin
Emploi de la population construction sera occupée par la population locale, notamment
I13 de permettre à la population locale d'accéder aux différents postes et de permettre un travail en toute sécurité (formation
locale population locale en fonction des besoins avantages économiques et la
en compétences sur les mesures de sécurité inhérentes à chaque poste).
formation professionnelle

Pour la santé et la sécurité des travailleurs:


o Élaborer et mettre en œuvre un plan de santé et de sécurité des travailleurs conforme aux réglementations
nationales et aux bonnes pratiques internationales.
o Fournir aux travailleurs l'équipement de protection individuelle approprié ainsi que la formation nécessaire en ce qui
concerne les niveaux de risque pour la santé et la sécurité liés aux travaux à effectuer.
o Élaborer et mettre en œuvre un plan de préparation et d'intervention en cas d'urgence.
o Développer et mettre en place un mécanisme de règlement des griefs des travailleurs.

Potentiel d'accidents et de Pour la santé et la sécurité de la communauté:


blessures causés par des • Recruter une ONG locale pour des actions d’information éducatives et de communication sur les infections sexuellement
Activités de construction sur site et hors accidents transmissibles, les maladies transmissibles et le VIH.
Santé et sécurité des
site par les travailleurs du projet • Sensibiliser les travailleurs et la population aux risques et à la transmission de maladies contagieuses et sexuellement
travailleurs et santé et
I14 transmissibles, en particulier en cas d'afflux important de travailleurs, dans le respect des spécificités culturelles et
sécurité Interaction des travailleurs de la Potentiel de problème de santé religieuses.
communautaires construction avec le grand public publique ou de travailleurs lié à la • Déployer des panneaux de sensibilisation sur les maladies transmissibles sur le site dans le cadre d'une campagne de
propagation de la maladie sensibilisation des travailleurs de la construction.
• Élaborer un code de conduite des travailleurs pour tous les travailleurs directement liés au projet et traiter les aspects
suivants:
▪ Respect des coutumes et des résidents locaux;
▪ zéro tolérance en matière à la corruption;
▪ zéro tolérance pour les activités illégales;
▪ Pas de politique en matière d'alcool et de drogues pendant le temps de travail ou à des moments qui
affectent la capacité de travail;
▪ description des mesures disciplinaires;
▪ Exigences spécifiques pour le personnel de sécurité

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Composante
environnementale / Activité générant l'impact Impact potentiel Mesures d'atténuation
sociale

Potentiel d'accident et de • Élaborer et mettre en œuvre un plan de gestion du trafic conforme aux réglementations nationales et aux bonnes pratiques
blessure du public par les internationales. Le plan devrait traiter des activités de transport liées au projet sur place et hors site, notamment:
véhicules ou les émissions o les itinéraires à utiliser pour le trafic de construction, ainsi que le nombre estimé de trafic, de vitesses et de temps de
déplacement;
o comment les plans d'aménagement routier existants ont été pris en compte dans l'identification des itinéraires et les
mesures de restauration des routes; des procédures visant à réduire l'exposition des usagers de la route du projet
et des autres projets (que ce soit à pied ou en véhicule) aux dangers des accidents de la route; et des détails des
audits et des revues des composants du système de transport du projet.
o Dans le cadre du plan de gestion du trafic, fournir un programme de transport sécurisé pour aider les travailleurs à
voyager de manière sécurisée et fiable entre leur domicile et leur lieu de travail. Dans le cadre de ce programme,
Utilisation des routes publiques liée au envisagez de fournir des autocars aux employés qui travaillent à distance de marche.
projet pour le transport Pour les activités de transport sur ou à proximité du site:
I15 La sécurité publique
o Limiter la vitesse des véhicules actifs sur le site via une politique de sécurité routière.
Trafic de construction sur et hors site o Délimiter clairement le site.
o Arrosez régulièrement les routes, les pistes et la zone de travail afin de réduire la poussière.
o Couvrir les camions transportant des matières poussiéreuses.
o En tant que composante du plan de gestion du trafic et conformément au plan de mobilisation des parties
prenantes, informer la population du risque inhérent sur le site.
o Déployer une signalisation appropriée sur et autour du site pour contrôler le trafic
Pour les activités de transport hors site:
o Lancer une campagne de sécurité routière à proximité du site et des voies de transport
o Avant le début des travaux de construction, entreprendre une étude des routes pour vérifier l’état des routes devant
être utilisées pendant la construction. Après la construction, réhabiliter les sections dégradées des routes
publiques directement causées par l’utilisation de véhicules de construction lourds.

Phase d’exploitation
• Établir, maintenir et mettre en œuvre un système de gestion environnementale et sociale (SGES) reflétant les bonnes
pratiques internationales et assurant la conformité aux normes de projet établies et aux exigences des prêteurs. Le
SGES doit inclure les procédures de gestion des risques, ainsi que les procédures de surveillance et d’audit.
• Le SGES doit inclure les procédures et les plans suivants:
o Plan de surveillance environnementale (eaux usées, émissions atmosphériques, production de déchets)
o Programme de formation en environnement
o Plan de gestion intégrée des déchets
o Plan de gestion des eaux pluviales
o Plan de gestion des matières dangereuses
Problèmes Divers impacts sur les ressources
Toutes les activités ayant un aspect o Plan de prévention et d'intervention en cas de déversement
I16 environnementaux et et les récepteurs
environnemental ou social o Plan de gestion du trafic (détails fournis ci-dessous)
sociaux généraux environnementaux et sociaux
o Plan de participation des parties prenantes (y compris le mécanisme de règlement des griefs formel)
o Plan de contenu local
o dispositions du code de conduite pour le personnel de sécurité
o Plan de sécurité et de sécurité de la santé de la communauté (pour traiter de l’interaction des travailleurs avec
les SAA et en particulier avec les jeunes étudiantes du collège adjacent)
o Procédure de recrutement et d'emploi
o Plan de santé et de sécurité au travail (SST)
• Fournir une formation d'initiation à tout le personnel du projet (couvrant les bonnes pratiques de construction HSE et
de gestion de site).

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Composante
environnementale / Activité générant l'impact Impact potentiel Mesures d'atténuation
sociale

• Mettre en œuvre un plan d'audit.

• Établir une base de référence pour la qualité de l’air avant la mise en service;

• Élaborer un plan de surveillance des émissions atmosphériques, y compris une surveillance en temps réel pendant les
opérations avec du fioul lourd afin de garantir la conformité aux normes de qualité de l'air;
Impact négatif sur la qualité de
Qualité de l'air Emission de polluants gazeux provenant
I17 l'air • Assurer le contrôle des gaz d'échappement pour les paramètres suivants: NO2, SO2, PM10, CO, température et vitesse,
de l'exploitation de la centrale
pendant la mise en service de l'installation et au moins une fois par an; et

• Confier la responsabilité conjointe de la mise en œuvre des mesures de gestion de la qualité de l'air à la direction et au
contractant.

• Les émissions de gaz à effet de serre se produisent principalement lors de la combustion de gaz naturel ou du fioul lourd. La
Climat Fonctionnement et utilisation de Les émissions de gaz à effet de maintenance de l'installation doit être effectuée correctement pour s'assurer qu'elle ne diminue pas ses performances.
I18
l'équipement et des machines serre
Développement d'un plan de surveillance (incluant les émissions de gaz à effet de serre)
Vibrations
• Étude du risque de propagation des vibrations et mise en œuvre de mesures d'atténuation des vibrations si nécessaire.
• Définir un itinéraire de transport évitant autant que possible les zones fortement bâties.
Bruit:
• Afin de maintenir des relations positives avec la communauté, tenir le public informé des plans d'exploitation et des
efforts déployés pour réduire le bruit au minimum, et établir des procédures pour réagir promptement et prendre des
mesures correctives en cas de plainte pour bruit.
• S’assurer que tous les équipements mécaniques, en particulier les moteurs à gaz et les générateurs, les turbines à
Émissions de bruit provenant des
Le bruit affecte le public, en vapeur et les générateurs, les pompes à eau d'alimentation des chaudières, etc., sont entretenus conformément aux
machines et équipements des centrales
particulier les personnes qui spécifications du fabricant.
I19 Bruit et Vibrations électriques et des véhicules en
vivent, travaillent ou non dans les • Un mur de périmètre de 2,8 m sera construit (inclus dans la conception actuelle).
exploitation
lieux proches du site • Si des plaintes de bruit émanent de communautés voisines pendant l'exploitation de la centrale, envisagez d'autres
mesures d'atténuation augmentant la hauteur du mur de 2,8 mètres à certains endroits, en particulier aux limites nord,
est et sud du projet. Parmi les autres mesures d'atténuation pouvant être envisagées, citons la mise à niveau des
silencieux pour les cheminées d'échappement et les sorties de ventilation supérieures (c'est-à-dire les silencieux avec
des pertes d'insertion dynamiques plus élevées).
• Élaborer un plan de surveillance du bruit ambiant (en particulier pour les récepteurs sensibles au bruit).
• Les travailleurs doivent utiliser des protections auditives si nécessaire.
• L’utilisation de cache-oreilles individuels dans la salle des machines doit être une pratique courante.

Rejet accidentel d'hydrocarbures par Évitement des déversements:


l'équipement ou les véhicules en raison • N'utilisez que des machines et des équipements en bon état de fonctionnement.
d'une manipulation incorrecte ou d'une • Un transport, une installation et une exploitation adéquats des équipements et des machines contenant de l'huile.
défaillance • S'assurer que les systèmes et l'équipement nécessaires au ravitaillement des véhicules en carburant (par exemple,
Contamination du sol
I20 Sols procédures, formation du personnel, équipement adéquat) sont en place.
Rejet accidentel de matières ou de • Aucune utilisation d’huile contenant des biphényles polychlorés (PCB).
déchets dangereux stockés en raison • Concevoir des zones de stockage à contenir pour éviter les débordements ou les écoulements dans l'environnement.
d'une manipulation incorrecte ou d'une • Élaborer et mettre en œuvre un plan de prévention et d’intervention en cas de déversement.
défaillance • S'assurer de la disponibilité des équipements en cas de déversement (p. Ex. Absorbants, sable).

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Composante
environnementale / Activité générant l'impact Impact potentiel Mesures d'atténuation
sociale

• Formation du personnel concerné au plan de prévention et d’intervention en cas de déversement.

La gestion des déchets:


• Élaborer et mettre en œuvre un plan intégré de gestion des déchets comprenant la collecte, la gestion et l'élimination
des déchets afin de garantir la traçabilité des déchets.
• Élaborer et mettre en œuvre un plan de gestion des matières dangereuses.
• Former le personnel aux exigences de la gestion des déchets et des matières dangereuses.
• Mise en place d'un système de tri sélectif des déchets. En particulier, les déchets dangereux (par exemple les huiles et
les solvants) doivent être stockés de manière adéquate pour éviter les fuites et les déversements accidentels (séparés
des déchets non dangereux et stockés dans des zones de rétention).
• Transporter les déchets vers les installations d'élimination appropriées, dans la mesure du possible.
• Restreindre l'accès aux zones d'élimination des déchets.
• Développer un registre des déchets.

Rejet accidentel d'hydrocarbures par


l'équipement ou les véhicules en raison Pour les rejets accidentels:
d'une manipulation incorrecte ou d'une • Mêmes mesures que celles spécifiées pour les sols
défaillance Contamination des eaux
souterraines
Pour l'épuisement des eaux souterraines:
Rejet accidentel de matières ou de
I21 Les eaux souterraines
déchets dangereux stockés en raison Épuisement de la disponibilité
• Mettre en œuvre des mesures de minimisation de l'eau.
d'une manipulation incorrecte ou d'une des eaux souterraines
défaillance
• Surveiller les niveaux des puits d’eau souterraine environnants
Extraction des eaux souterraines pour les
activités opérationnelles
Rejet accidentel d'hydrocarbures par
l'équipement ou les véhicules en raison
d'une manipulation incorrecte ou d'une Pour les rejets accidentels:
défaillance • Mêmes mesures que celles spécifiées pour les sols

Rejet accidentel de matières ou de Pour les autres rejets:


déchets dangereux stockés en raison Contamination du milieu • Toutes les eaux usées sanitaires doivent être confinées, gérées, séparées des autres eaux usées, puis récupérées dans
d'une manipulation incorrecte ou d'une
I22 Les eaux de surface aquatique une fosse de stockage temporaire pour fosses septiques et évacuées périodiquement par une personne qualifiée en
défaillance
vue de leur élimination à l'extérieur du site.
Perte accidentelle de confinement et • Élaborer et mettre en œuvre un plan de gestion des eaux pluviales afin de spécifier les systèmes et équipements
contrôle des eaux usées sanitaires permettant de minimiser, de contenir et de traiter les eaux de ruissellement et de gérer leur élimination. La gestion
doit inclure le traitement de toutes les eaux pluviales contaminées et éviter les rejets directs dans les eaux de surface.
Mauvaise gestion ou perte accidentelle de
confinement et traitement des eaux de
ruissellement
• Entretien approprié pendant toute la phase d'exploitation (par exemple, gestion appropriée des déchets et stockage
adéquat du matériel);
Impact négatif sur les
Impacts visuels • Pendant les activités de maintenance, les machines et les grues ne seront pas laissées en place plus longtemps que
I23 Présence de la centrale électrique. équipements visuels, en
particulier pour le public voisin nécessaire;

• L’éclairage du site doit être aussi discret que possible, dirigé vers le bas et non vers les zones résidentielles; et

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environnementale / Activité générant l'impact Impact potentiel Mesures d'atténuation
sociale

• Il faut éviter autant que possible d'utiliser des mâts pour l'éclairage du site.

Impacts positifs sur l'économie


Une partie de la force de travail locale liés à l'emploi de la Recrutez, dans la mesure du possible, la population et les biens et services locaux. La formation nécessaire sera fournie afin de
Emploi de la population opérationnelle sera composée de la
I24 population locale, notamment permettre à la population locale d'accéder aux différents postes et de permettre un travail en toute sécurité (formation sur les
locale population locale en fonction des besoins
en compétences avantages économiques et mesures de sécurité inhérentes à chaque poste).
formation professionnelle
Pour la santé et la sécurité des travailleurs:
• Élaborer et mettre en œuvre un plan de santé et de sécurité des travailleurs conforme aux réglementations nationales
et aux bonnes pratiques internationales.
• Fournir aux travailleurs l'équipement de protection individuelle approprié ainsi que la formation nécessaire en ce qui
concerne les niveaux de risque pour la santé et la sécurité liés aux travaux à effectuer.
• Élaborer et mettre en œuvre un plan de préparation et d'intervention en cas d'urgence.
Potentiel d'accidents et de • Développer et mettre en place un mécanisme de règlement des griefs des travailleurs.
Activités d'exploitation et de maintenance blessures causées par des
Santé et sécurité des sur site et hors site par les travailleurs du accidents Pour la santé et la sécurité de la communauté:
travailleurs et santé et projet
I25 • Élaborer un code de conduite des travailleurs pour tous les travailleurs directement liés au projet et traiter les aspects
sécurité
Interaction des travailleurs du projet avec Potentiel de problème de santé suivants:
communautaires
le grand public publique ou de travailleur lié à la o Respect des coutumes et des résidents locaux;
propagation de la maladie o Zéro tolérance en matière de corruption;
o Zéro tolérance pour les activités illégales;
o Pas de politique en matière d'alcool et de drogues pendant le temps de travail ou à des moments qui affectent
la capacité de travail;
o Description des mesures disciplinaires;
o Exigences spécifiques pour le personnel de sécurité.

Impact global sur le transport:


• Préparer un plan de gestion du trafic détaillé qui identifie:
o les itinéraires qui seront utilisés pour le trafic opérationnel du Projet, ainsi que le nombre estimé de trafic, la
vitesse et les temps de déplacement;
o le programme de mesures de remise en état des routes qui seront probablement nécessaires une fois que le
transport du fioul lourd aura cessé;
o comment les plans d'aménagement de routes existants ont été pris en compte dans l'identification des
itinéraires et les mesures de restauration des routes;
Potentiel d'accident et de o des procédures visant à réduire l'exposition des usagers de la route du projet et des autres projets (que ce soit
Utilisation des routes publiques liée au à pied ou en véhicule) aux dangers des accidents de la route; et
blessure du public par les
I26 La sécurité publique projet pour le transport
véhicules ou les émissions o les détails des audits et des revues des composantes du système de transport du projet.
Trafic opérationnel sur et hors site
Sécurité routière des travailleurs:
• Offrir un programme de transport sûr pour aider les travailleurs à se déplacer de manière sûre et fiable entre leur
domicile et leur lieu de travail. Dans le cadre de ce programme, envisagez de fournir des autocars aux employés qui
travaillent à distance de marche.

Sécurité des usagers de la route:


• Identifier les emplacements clés des passages pour piétons le long de la route de transport de carburant et construire
des améliorations pour les piétons, telles que le marquage des passages pour piétons et la signalisation;

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Composante
environnementale / Activité générant l'impact Impact potentiel Mesures d'atténuation
sociale

• S'assurer que tous les conducteurs sont qualifiés et formés pour conduire leurs véhicules en toute sécurité et disposent
des permis requis.
• installer des dispositifs de surveillance de la vitesse et / ou des régulateurs de vitesse sur tous les véhicules du projet;
• Maintenir tous les véhicules aux normes internationales.
• Entretenir les panneaux de signalisation routière et de sécurité; et
• Séances d’information communautaires sur la sécurité routière et l’utilisation de la route liée au projet.
Risque d'accident et de blessure
Perte de confinement du gaz naturel pour les membres du public en
I27 Événement imprévu provenant d'un pipeline, d'installations ou raison d'un incident lié à la perte Processus complet et reconnu du processus d'analyse des risques (HAZOP, FMEA, SIL, LOPA, etc.) pour la centrale électrique.
d'équipements auxiliaires de confinement (par exemple,
incendie / explosion)

Tableau 2. Programme de surveillance et de suivi pendant la phase de construction et d’opération

Activité générant
Composante
l’impact / impact
environneme
No potentiel / Mesures Mesures de surveillance La fréquence Timing Propriétaire de
ntale / sociale Des indicateurs de performance Coût
d'atténuation (dans du suivi l'action
le Tableau 1)

Phase de Construction
Un SGES global à élaborer et à
BEN Power
Documentation du SGES mettre en œuvre avant la Coût interne
SA
construction
Gestion de la Le SGES doit être élaboré et
Audits tels que
performance mis en œuvre avant la
Documentation SGES et démonstration spécifiés dans
I1 environneme Voir I1 Audits internes et externes du SGES construction L’entreprise EPC
de la mise en œuvre, y compris dossier le SGES
ntale et (BWSC) préparera inclus dans le coût de
de formation
sociale La mise en œuvre du un SGES spécifique l’entreprise EPC (BWSC)
SGES doit être maintenue au projet
Preuve d'audits
pendant la période de
construction

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Activité générant
Composante
l’impact / impact
environneme
No potentiel / Mesures Mesures de surveillance La fréquence Timing Propriétaire de
ntale / sociale Des indicateurs de performance Coût
d'atténuation (dans du suivi l'action
le Tableau 1)
Inspections
Inspections visuelles quotidiennes pour
Dossiers de formation comme
vérifier la mise en œuvre et l'efficacité des
spécifié
mesures d'atténuation
Dossiers d'inspection
L’entreprise EPC
Pour les
Qualité de Inspections visuelles hebdomadaires des Pendant toute la période de (BWSC) inclus dans le coût de
I2 Voir I2 Registres de maintenance de plaintes,
l'air machines, des équipements et des véhicules construction l’entreprise EPC (BWSC)
l'équipement et des véhicules mener une
pour en vérifier les performances
enquête et
Nombre de plaintes liées à la poussière résoudre au
Historique des plaintes du public relatives à la
et à la qualité de l'air fur et à
qualité de l'air et aux particules
mesure
Inspections
Inspections visuelles hebdomadaires des
comme
machines, des équipements et des véhicules
spécifié
pour en vérifier les performances Dossiers d'inspection L’entreprise EPC
Pendant toute la période de
(BWSC) inclus dans le coût de
I3 Climat Voire I3 Rapport construction
Suivre et enregistrer les émissions de gaz à Volume des émissions de gaz à effet de l’entreprise EPC (BWSC)
mensuel des
effet de serre (en utilisant en option une serre
émissions de
mesure de substitution telle que la
gaz à effet de
consommation de carburant)
serre
Inspections visuelles quotidiennes pour
vérifier la mise en œuvre et l'efficacité des Inspections
Registres des notifications et des
mesures d'atténuation comme
consultations relatives au bruit
spécifié
Inspections visuelles hebdomadaires des
Dossiers de formation
machines, des équipements et des véhicules Pour les L’entreprise EPC
Pendant toute la période de
pour en vérifier les performances plaintes, (BWSC) inclus dans le coût de
I4 Bruit et Voire I4 Dossiers d'inspection construction
mener une l’entreprise EPC (BWSC)
Vibrations
Mesures périodiques des niveaux de bruit sur enquête et
Registres de maintenance de
les sites, aux limites du site et aux récepteurs résoudre au
l'équipement et des véhicules
de bruit sensibles au bruit fur et à
mesure
Nombre de plaintes liées au bruit
Historique des plaintes du public relatives au
bruit
Inspections
Inspections visuelles quotidiennes pour
comme
vérifier la mise en œuvre et l'efficacité des
spécifié
mesures Documentation du plan de gestion et Plans de gestion à développer
d'atténuation démonstration de la mise en œuvre, y avant la construction
L’entreprise EPC
compris
Pour les (BWSC)
Inspections visuelles hebdomadaires des La mise en œuvre du plan de inclus dans le coût de
I5 Sols Voire I5 incidents,
zones de stockage de déchets et de matières Dossier de formation gestion doit être maintenue l’entreprise EPC (BWSC)
mener une
dangereuses pendant la période de
enquête et
construction
résoudre au
Inspections visuelles hebdomadaires de Dossiers d'inspection Dossier d'incident
fur et à
l'équipement d'intervention en cas de
mesure qu'ils
déversement
surviennent

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Activité générant
Composante
l’impact / impact
environneme
No potentiel / Mesures Mesures de surveillance La fréquence Timing Propriétaire de
ntale / sociale Des indicateurs de performance Coût
d'atténuation (dans du suivi l'action
le Tableau 1)
Inspections visuelles quotidiennes pour
Inspections
vérifier la mise en œuvre et l'efficacité des
comme
mesures d'atténuation Documentation du plan de gestion et
spécifié
démonstration de la mise en œuvre, y
Inspections visuelles hebdomadaires des compris dossier de formation inclus dans le coût de
Surveillance
zones de stockage de déchets et de matières Vérifier les conditions l’entreprise EPC (BWSC)
mensuelle des
dangereuses Dossiers d'inspection d'autorisation avant
puits d'eau
l'installation de l'extraction L’entreprise EPC
souterraine
Les eaux Inspections visuelles hebdomadaires de Dossier d'incident d'eau (BWSC) L'installation et la
I6 Voire I6
souterraines l'équipement d'intervention en cas de surveillance des puits, les
Pour les
déversement Niveaux d'eau de puits et quantité d'eau coûts d'équipement et
incidents,
utilisée Autres actions pendant la d'exploitation doivent être
mener une
Mesurer les niveaux d'eau souterraine des période de construction inclus dans les coûts de
enquête et
puits et suivre et consigner la consommation Nombre de plaintes liées aux eaux l’entreprise EPC (BWSC).
résoudre au
d'eau souterraine souterraines
fur et à
mesure qu'ils
Historique des plaintes du public relatives à
surviennent
l'utilisation des eaux souterraines
• Inspections visuelles quotidiennes
pour vérifier la mise en œuvre et Inspections
l'efficacité des mesures comme
d'atténuation Documentation du plan de gestion et spécifié inclus dans le coût de
démonstration de la mise en œuvre, y l’entreprise EPC (BWSC)
• Inspections visuelles hebdomadaires Plans de gestion à développer
compris dossier de formation Pour les
des zones de stockage de déchets et avant la construction
incidents, L’entreprise EPC Les systèmes de gestion des
I7 Les eaux de Voire I7 de matières dangereuses Dossiers d'inspection mener une (BWSC) eaux usées sanitaires et des
• Inspections visuelles hebdomadaires La mise en œuvre du plan de
surfaces enquête et eaux pluviales ainsi que les
de l'équipement d'intervention en gestion doit être maintenue
Dossier d'incident résoudre au coûts de fonctionnement
pendant la période de
cas de déversement fur et à sont inclus dans les coûts de
construction
• Inspection visuelle hebdomadaire Registres d'élimination des eaux usées mesure qu'ils l’entreprise EPC.
des systèmes de gestion des eaux sanitaires surviennent
usées sanitaires et des eaux pluviales

Inspections
comme
spécifié
Dossiers d'inspection
Inspections visuelles quotidiennes pour Signaler inclus dans le coût de
I8 Autres actions pendant la L’entreprise EPC
Flore Voire I8 vérifier la mise en œuvre et l'efficacité des chaque année l’entreprise EPC (BWSC)
Mesurer et signaler la taille des zones période de construction (BWSC)
mesures d'atténuation l'état du
défrichées et des zones revégétalisées
défrichage et
de la
revégétalisatio
n
Dossiers d'inspection
Inspections visuelles quotidiennes pour Inspections
inclus dans le coût de
I9 Faune vérifier la mise en œuvre et l'efficacité des comme L’entreprise EPC
Voire I9 Mesurer et signaler la taille des zones Autres actions pendant la l’entreprise EPC (BWSC)
mesures d'atténuation spécifié (BWSC)
défrichées et des zones revégétalisées période de construction

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Activité générant
Composante
l’impact / impact
environneme
No potentiel / Mesures Mesures de surveillance La fréquence Timing Propriétaire de
ntale / sociale Des indicateurs de performance Coût
d'atténuation (dans du suivi l'action
le Tableau 1)
Suivre et enregistrer les incidents liés à Dossiers de formation Signaler
l'interaction avec la faune naturelle Mesurer et signaler la taille des zones chaque année
défrichées et des zones revégétalisées l'état du
défrichage et
de la
revégétalisatio
n
Inspections
comme
spécifié
Inspections visuelles quotidiennes pour
Dossiers d'inspection
vérifier la mise en œuvre et l'efficacité des
Pour les
mesures d'atténuation L’entreprise EPC inclus dans le coût de
I10 Impact visuel Voire I10 Nombre de plaintes relatives aux plaintes, Sur la période de construction
(BWSC) l’entreprise EPC (BWSC)
commodités visuelles mener une
Historique des plaintes du public relatives aux
enquête et
équipements visuels
résoudre au
fur et à
mesure
Coût pour les actions
dépendant du programme
Suivi conformément aux recommandations
Comme décrit final.
de l'audit de réinstallation, y compris un plan
Réinstallation dans la l’audit Comme décrit dans la l’audit BEN Power SA et
de restauration des moyens de subsistance Comme décrit dans la l’audit de
I11 et acquisition Voir I11 de vérification de vérification de la Gouvernement du Restauration des moyens de
vérification de la réinstallation
de terres de la réinstallation Benin subsistance impliquant une
Documentation des griefs reçus et des actions
réinstallation formation et un soutien par
/ réponses
une ONG estimée à $50 000
dollars
Documentation de la confirmation du Avant le début Vérification initiale
Avant le début des travaux $2,000
spécialiste des travaux par BEN Power SA
Inspection visuelle quotidienne des activités Développer les Procédure de Découverte
Inspections
de travail, y compris le défrichage et accidentelle (Chance Find Procedure) - et
quotidiennes
I12 Héritage Voire I12 l'excavation du site, afin de détecter la démonstration de la mise en œuvre, y
lors des L’entreprise EPC inclus dans le coût de
culturel présence de ressources du patrimoine compris dossiers de formation à la continu
travaux de (BWSC) l’entreprise EPC (BWSC)
culturel sensibilisation
défrichage ou
d'excavation
Dossiers d'inspection
BEN Power SA
doit définir des
Emploi de la Nombre et pourcentage de la population
Tout au long objectifs de BEN Power SA et l’entreprise
I13 population Dossiers d'emploi et de formation locale employée
de la phase de recrutement local EPC (BWSC)
locale
construction pour
l'entrepreneur

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Activité générant
Composante
l’impact / impact
environneme
No potentiel / Mesures Mesures de surveillance La fréquence Timing Propriétaire de
ntale / sociale Des indicateurs de performance Coût
d'atténuation (dans du suivi l'action
le Tableau 1)
Documentation du plan de santé et de
inclus dans le coût de
sécurité et démonstration de la mise en
l’entreprise EPC (BWSC)
œuvre, y compris dossier de formation
Santé et Inspection visuelle quotidienne des activités Plans de gestion à développer
Les systèmes de santé et de
sécurité des de travail et des performances en matière de Indicateurs de performance en matière avant la construction
sécurité, l'équipement et le
travailleurs et santé et de sécurité des travailleurs de santé et de sécurité, tels taux
L’entreprise EPC personnel de surveillance
I14 santé et Voire I14 d’incidents continu La mise en œuvre du plan de
(BWSC) doivent être inclus dans les
sécurité Systèmes de suivi et de compte rendu gestion doit être maintenue
coûts de l'entrepreneur
communautai d'incidents et de blessures Indicateurs de santé communautaires pendant la période de
res tels que les taux de maladie construction
Suivi par le personnel de
Nombre de plaintes du public concernant
l'entrepreneur
la santé et la sécurité de la communauté
BEN Power SA
devra mettre en
œuvre un
Preuve de programmes de formation et programme de
Un programme de sécurité
d'éducation (p. Ex. Campagne de sécurité sécurité routière Programme de sécurité
routière doit être élaboré
routière) routière environ $2,000
avant la construction et la mise
BEN Power SA
Inspection visuelle quotidienne des activités en œuvre tout au long de la
Documentation du plan de gestion du devra travailler Relevé routier et remise en
de travail et des performances en matière de construction
trafic et démonstration de la mise en avec le état des routes en fonction
santé et de sécurité des travailleurs
œuvre, y compris dossier de formation Gouvernement des itinéraires de transport
Levé routier à entreprendre
dans le cadre de et devant être couvertes par
La sécurité Voire I15 Systèmes de suivi et de compte rendu continu avant la construction
I15 Indicateurs de performance de la l’amélioration et la BEN Power SA
publique d'incidents et de blessures
sécurité routière tels que les taux réhabilitation de la
d'accidents route

Indicateurs de sécurité communautaires


Enregistrer et suivre les incidents de vitesse
tels que les taux d'accidents Plans de gestion à développer
avant la construction
Inclus dans le coût de
Nombre de plaintes du public liées à la L’entreprise EPC
l’entreprise EPC (BWSC)
circulation La mise en œuvre du plan de (BWSC)
gestion doit être maintenue
pendant la période de
construction

Phase opérationnelle
Le SGES doit être développé et
Problèmes Documentation SGES et démonstration mis en place avant la mise en
Audits tels que
environneme de la mise en œuvre, y compris dossier service de la centrale Inclus dans les coûts de
spécifiés dans l’entreprise O & M
I16 ntaux et de formation l’entreprise O & M (BWSC)
Audits internes et externes du SGES le SGES (BWSC)
sociaux La mise en œuvre du SGES doit
généraux Preuve d'audits être maintenue pendant la
période d'exploitation

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Activité générant
Composante
l’impact / impact
environneme
No potentiel / Mesures Mesures de surveillance La fréquence Timing Propriétaire de
ntale / sociale Des indicateurs de performance Coût
d'atténuation (dans du suivi l'action
le Tableau 1)
BEN Power SA doit
Enquête de base et plan de entreprendre une
Niveaux de polluants gazeux et Enquête de base et étude
Voir I17 Plan de suivi de la documentation Une fois surveillance à mener avant la enquête de base et
emplacements autour du site du projet $25 000
mise en service élaborer un plan
de surveillance
Surveillance
Comparer les niveaux de polluants continue
Qualité de Surveillance en temps réel des niveaux de gazeux aux limites définies dans les pendant les Système de surveillance
I17 l'air polluants gazeux aux emplacements autour directives EHS applicables opérations de continue $50 000
du site du projet pendant les opérations avec
fioul lourd
le fioul lourd, comme spécifié dans l'EIES Tout au long de la phase l’entreprise O & M
Dossiers des non-conformités et Surveillance annuelle de la
d'exploitation (BWSC)
enquêtes associées et actions correctives Surveillance cheminée et de la qualité de
Surveillance annuelle des polluants gazeux au
annuelle l'air ambiant
niveau de la cheminée d'échappement et aux
Nombre de plaintes liées à la qualité de pendant les $25,000
alentours du site du projet
l'air opérations de
gaz naturel
Coût de maintenance de
Maintenance de la centrale comme spécifiée Maintenance
routine inclus dans le coût de
Dossiers de maintenance continue au
par le fabricant des équipements. Tout au long de la phase l’entreprise O & M (BWSC)
Climat besoin l’entreprise O & M
I18 d'exploitation
(BWSC)
Calculer les émissions annuelles de gaz à effet Quantité de GES émis
Calcul annuel
de serre et rapport comme spécifié dans EIES Calcul des GES en coût
d'exploitation
Mener deux enquêtes distinctes de
surveillance du bruit aux quatre récepteurs
sensibles au bruit identifiés. La première
Niveaux sonores comparés aux normes Comme Avant l'opération comme
Bruit et étude devrait avoir lieu juste après la mise en Deux études chacune à $25
I19 Voire I9 applicables indiqué indiqué BEN Power SA
Vibrations service de la centrale de la BID et la seconde 000 ($50,000)
après celle de la centrale du projet (c’est-à-
dire que les deux centrales fonctionnent
ensemble).
Inspections visuelles quotidiennes pour
vérifier la mise en œuvre et l'efficacité des L'équipement de contrôle et
Documentation du plan de gestion et Inspections
mesures d'atténuation Plans de gestion à élaborer les coûts récurrents sont
démonstration de la mise en œuvre, y comme
avant la mise en service de la inclus dans les coûts de
compris dossier de formation spécifié
Inspections visuelles hebdomadaires des centrale l’entreprise O & M (BWSC)
Pour les
zones de stockage de déchets et de matières
Dossiers d'inspection incidents, l’entreprise O & M
I20 Sols Voire I20 dangereuses La mise en œuvre du plan de
enquêter et (BWSC)
gestion doit être maintenue Surveillance par le personnel
Dossier d'incident résoudre au
Inspections visuelles hebdomadaires de pendant la période de l’entreprise O & M
fur et à
l'équipement d'intervention en cas de d'exploitation (BWSC)
Dossiers d'élimination des déchets mesure qu'ils
déversement
surviennent
Suivre l'élimination des déchets
Inspections visuelles quotidiennes pour Documentation du plan de gestion et Surveillance L'installation et la
Les eaux vérifier la mise en œuvre et l'efficacité des démonstration de la mise en œuvre, y mensuelle des Surveillance à effectuer tout au l’entreprise O & M surveillance des puits, les
I21 Voire I21
souterraines mesures d'atténuation compris dossier de formation puits d'eau long de la phase opérationnelle (BWSC) coûts d'équipement et
souterraine de la centrale d'exploitation sont inclus

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Activité générant
Composante
l’impact / impact
environneme
No potentiel / Mesures Mesures de surveillance La fréquence Timing Propriétaire de
ntale / sociale Des indicateurs de performance Coût
d'atténuation (dans du suivi l'action
le Tableau 1)
Inspections visuelles hebdomadaires des Dossiers d'inspection Dossier d'incident dans les coûts de l’entreprise
zones de stockage de déchets et de matières Pour les O & M (BWSC)
dangereuses Niveaux d'eau de puits et quantité d'eau incidents,
utilisée mener une Suivi par le personnel de
Inspections visuelles hebdomadaires de enquête et l’entreprise O & M (BWSC)
l'équipement d'intervention en cas de Nombre de plaintes liées aux eaux résoudre au
déversement souterraines fur et à
mesure qu'ils
Surveiller les niveaux d'eau des puits de surviennent
nappe phréatique et suivre et consigner la
consommation d'eau souterraine

Historique des plaintes du public relatives à


l'utilisation des eaux souterraines
Inspections visuelles quotidiennes pour
vérifier la mise en œuvre et l'efficacité des
Inspections
mesures d'atténuation Documentation du plan de gestion et
comme
démonstration de la mise en œuvre, y
spécifié Plans de gestion à élaborer
Inspections visuelles hebdomadaires des compris dossier de formation
avant la mise en service Les systèmes de gestion des
zones de stockage de déchets et de matières
Pour les eaux usées sanitaires et des
dangereuses Dossiers d'inspection
Les eaux de incidents, La mise en œuvre du plan de l’entreprise O & M eaux pluviales ainsi que les
I22 Voire I22
surface mener une gestion doit être maintenue (BWSC) coûts de fonctionnement
Inspections visuelles hebdomadaires de Dossier d'incident
enquête et pendant la période sont inclus dans les coûts de
l'équipement d'intervention en cas de
résoudre au d'exploitation l’entreprise O & M (BWSC)
déversement Registres d'élimination des eaux usées
fur et à
sanitaires
mesure qu'ils
Inspection visuelle hebdomadaire des
surviennent
systèmes de gestion des eaux usées sanitaires
et des eaux pluviales.
Inspections
comme
spécifié
Inspections visuelles quotidiennes pour
vérifier la mise en œuvre et l'efficacité des Dossiers d'inspection
Impacts Pour les Tout au long de la phase
mesures d'atténuation l’entreprise O & M Inclus dans les coûts de
I23 visuels Voire I23 plaintes, opérationnelle
Nombre de plaintes relatives aux (BWSC) l’entreprise O & M (BWSC)
mener une
Historique des plaintes du public relatives aux commodités visuelles
enquête et
équipements visuels
résoudre au
fur et à
mesure
Emploi de la Tout au long de la phase
Nombre et pourcentage de la population l’entreprise O & M Inclus dans les coûts de
I24 population Voire I24 Dossiers d'emploi et de formation continu opérationnelle
locale employée (BWSC) l’entreprise O & M (BWSC)
locale
Santé et Les systèmes de santé et de
Inspection visuelle quotidienne des activités Documentation du plan de santé et de Plans de gestion à élaborer
sécurité des sécurité, l'équipement et le
de travail et des performances en matière de sécurité et démonstration de la mise en avant la mise en service de la l’entreprise O & M
I25 travailleurs et Voire I25 Continu personnel de surveillance
santé et de sécurité des travailleurs œuvre, y compris dossier de formation centrale (BWSC)
santé et sont inclus dans les coûts de
sécurité l’entreprise O & M

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Activité générant
Composante
l’impact / impact
environneme
No potentiel / Mesures Mesures de surveillance La fréquence Timing Propriétaire de
ntale / sociale Des indicateurs de performance Coût
d'atténuation (dans du suivi l'action
le Tableau 1)
communautai Systèmes de suivi et de compte rendu Indicateurs de performance en matière La mise en œuvre du plan de
res d'incidents et de blessures de santé et de sécurité, tels taux gestion doit être maintenue Surveillance par le personnel
d’incidents pendant la période de l’entreprise O & M
d'exploitation
Indicateurs de santé communautaires
tels que les taux de maladie

Nombre de plaintes du public concernant


la santé et la sécurité de la communauté

Documentation du plan de gestion et Continu


démonstration de la mise en œuvre, y Plan de gestion à élaborer
compris dossier de formation Pour les avant la mise en service de la BEN Power SA Les exigences de remise en
Enregistrer et suivre les incidents de vitesse plaintes, centrale travaillera avec le état des routes dépendent
La sécurité Nombre de plaintes relatives à la mener une gouvernement du de l'itinéraire final et de
I26 Voire I26
publique Historique des plaintes du public dues à la circulation routière enquête et La mise en œuvre du plan de Benin pour la l'état des routes une fois que
circulation routière résoudre au gestion doit être maintenue restauration des le transport de fiouls lourd
Dossiers de maintenance fur et à pendant la période routes aura cessé.
mesure d'exploitation
Nombre d'incidents de vitesse
Analyse documentée des dangers sur site Processus à entreprendre
Événement
I27 Voire I27 et démonstration de la mise en œuvre, y Une fois avant la mise en service (début BEN Power SA $50,000
imprévu Profil de risque de sécurité
compris dossier de formation de la phase d’exploitation)

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