Mathématiques Les Physiciens Les Ingénieurs: Pour Et
Mathématiques Les Physiciens Les Ingénieurs: Pour Et
Mathématiques Les Physiciens Les Ingénieurs: Pour Et
sciences de sciences de
aW.-J. Weber
aP. Schuster
l’ingénieur
aJ. Grosjean
aK. Weltner
l’ingénieur
a K. Weltner
a J. Grosjean
Mathématiques CD-ROM
inclus
a W.-J. Weber pour les physiciens
Á ce manuel est joint un guide d’étude détaillé disponible sur un CD-rom. Ce guide
d’étude décompose la matière en petites unités, afin que l’étudiant(e) ait toutes
pour les physiciens
les chances de les maîtriser successivement avec succès. Ainsi il, ou elle, est
invité(e) à lire et étudier une partie limitée du manuel et à revenir ensuite au guide
d’étude. Dans ce guide, les résultats de l’apprentissage sont vérifiés, encadrés
et approfondis par des questions progressives, des exercices, des répétitions et,
et les ingénieurs
finalement, par des problèmes d’application du contenu étudié. Comme les niveaux
de difficulté augmentent peu à peu les étudiants voient croître leur confiance
en eux, et ils mesurent par eux-mêmes leurs progrès dans les compétences
Notions fondamentales et guide d’étude interactif
mathématiques, renforçant ainsi leur motivation.
ISBN : 978-2-8041-6906-0
9782804169060
WELTNER
Retrouvez l'intégralité de cet ouvrage et toutes les informations sur ce titre chez le libraire en ligne
decitre.fr
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E L T N E R
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R O S J E A N
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C H U S T E R
Mathématiques
pour les physiciens
et les ingénieurs
Notions fondamentales et
guide d’étude interactif
Traduction de l’édition anglaise par Guy Campion
Ouvrage original
Pour toute information sur notre fonds et les nouveautés dans votre domaine de
spécialisation, consultez notre site web : www.deboeck.com
Imprimé en Belgique
Dépôt légal :
Bibliothèque nationale, Paris : juin 2012
Bibliothèque royale de Belgique, Bruxelles : 2012/0074/042 ISBN 978-2-8041-6906-0
Auteurs principaux de la version internationale
Wolfgang J. Weber a étudié les mathématiques dans les universités de Francfort (Allemagne),
Oxford (Grande-Bretagne) et à la Michigan State University (USA). Il est actuellement res-
ponsable de la formation des spécialistes en informatique au Centre d’informatique de l’Uni-
versité de Francfort.
v
Avant-propos
Les mathématiques constituent un outil essentiel pour les physiciens et les ingénieurs. C’est
pourquoi les étudiants sont amenés à les utiliser de manière intensive dès le début de leur
formation. La combinaison d’un manuel et d’un guide d’étude vise justement à développer
aussi rapidement que possible les capacités des étudiants à comprendre et à utiliser les aspects
des mathématiques qu’ils rencontreront le plus fréquemment. Ainsi, les fonctions, les vecteurs,
le calcul différentiel et intégral, les équations différentielles ainsi que les fonctions de plusieurs
variables sont présentés d’une manière très accessible. De plus les différents Chapitres du
livre fournissent les connaissances de base sur divers aspects importants des mathématiques
appliquées.
Chacun des auteurs s’est construit, sur la base de son expérience d’enseignant, une perception
très claire des attentes des étudiants de première et de seconde années. Un de leurs objectifs
a été d’aider le lecteur à affronter avec succès les difficultés habituellement rencontrées en
mathématiques. Une spécificité de l’ouvrage qui amplifie l’efficacité du manuel est le « guide
d’étude » qui l’accompagne. Ce guide d’étude vise simultanément deux objectifs : il entraine
les étudiants à faire un usage plus efficace du manuel, et, de manière plus générale, il propose
des conseils pour l’amélioration des techniques d’apprentissage au moyen de supports écrits.
Le guide d’étude décompose l’ensemble du travail d’apprentissage en petites unités que
l’étudiant(e) pourra maîtriser, l’une après l’autre, avec succès. Ainsi il (ou elle) est invité(e)
à lire et étudier une partie limitée du manuel et à revenir ensuite au guide d’étude. Les résultats
de l’apprentissage sont conduits, approfondis et vérifiés par des questions progressives, des
exercices, des répétitions et, finalement, par des problèmes d’application du contenu étudié.
Comme les niveaux de difficulté s’élèvent peu à peu les étudiants voient se développer immé-
diatement leur confiance en eux, et ils mesurent par eux-mêmes les progrès dans leurs com-
pétences mathématiques, ce qui renforce leur motivation. De plus, en cas de difficultés
d’apprentissage, il leur est proposé des explications complémentaires, et, en cas de besoins
particuliers, des exercices et des applications additionnels. La séquence des études est ainsi
individualisée selon les performances et les besoins de chacun et peut être considérée comme
un enseignement complet.
vii
viii Avant-propos
Cet ouvrage a tout d’abord été publié en Allemagne sous le titre “Mathematik für Physi-
ker” (Mathématiques pour les physiciens). Il a prouvé sa valeur au cours d’années d’utilisation
effective. La version anglaise a été adaptée et étendue de manière à rencontrer les besoins
des étudiants, en sciences de l’ingénieur comme en physique.
Le CD offre deux versions. Dans la première version les différents cadres du guide d’étude
apparaissent sur l’écran du PC. L’utilisateur suit alors les instructions données à l’écran, après
une première étude des Chapitres du manuel menée indépendamment du PC. Après cette
étude autonome l’utilisateur est invité à répondre aux questions et à résoudre les problèmes
présentés par le PC. La seconde version est constituée de fichiers pdf pour les étudiants qui
préfèrent travailler avec une version imprimée.
Le manuel comme le guide d’étude résultent d’un travail d’équipe. Les auteurs du manuel
original et du guide d’étude sont le Prof. Dr. K. Weltner, le Prof. Dr. P.-B. Heinrich, le Prof.
Dr. H. Wiesner, P. Engelhard et le Prof. Dr. H. Schmidt. Les adaptations et la traduction en
anglais ont été réalisées par les soussignés.
L’ouvrage a été traduit en anglais par J. Grosjean et P. Schuster et adapté par J. Grosjean, P.
Schuster, W. J. Weber et K. Weltner aux besoins des étudiants en science et des étudiants
ingénieurs dans les pays anglophones.
Il a été traduit en Français par G. Campion à destination des étudiants des pays francophones.
ix
Table des matières
xi
xii Table des matières
3 Fonctions ........................................................................................................... 39
3.1 Le concept mathématique de fonction, et sa signification en physique
et en sciences de l’ingénieur .................................................................... 39
3.1.1 Introduction ................................................................................ 39
3.1.2 Le concept de fonction ............................................................... 40
3.2 Représentation graphique de fonctions ................................................... 42
3.2.1 Système de coordonnées, vecteur position ................................ 42
3.2.2 Fonction linéaire : la droite ........................................................ 43
3.2.3 Tracé de graphe .......................................................................... 44
3.3 Équations quadratiques ............................................................................ 47
3.4 Variations paramétriques de fonctions et leur interprétation graphique . 49
3.5 Fonctions inverses ................................................................................... 50
3.6 Fonctions trigonométriques ou fonctions circulaires .............................. 52
3.6.1 Le cercle unité ............................................................................ 52
3.6.2 La fonction sinus ........................................................................ 53
3.6.3 La fonction cosinus .................................................................... 58
3.6.4 Relations entre les fonctions sinus et cosinus ............................ 59
3.6.5 Tangente et cotangente .............................................................. 61
3.6.6 Formules d’addition ................................................................... 62
3.7 Fonctions trigonométriques inverses ....................................................... 64
3.8 Fonction de fonction (composition de fonctions) .................................... 66
Fig. 1.1
K. Weltner, W.J. Weber, J. Grosjean, P. Schuster, Mathematics for Physicists and Engineers
ISBN 978-3-642-00172-7 © Springer 2011
2 1 Algèbre vectorielle I : scalaires et vecteurs
que cet aspect de direction est d’une importance capitale pour la navigation. La vitesse n’est
donc complètement définie que si les deux informations, sa direction et sa grandeur, sont don-
nées. En physique et dans les sciences de l’ingénieur, il y a de nombreuses quantités qui doi-
vent être caractérisées par leur grandeur et leur direction. De telles quantités, dont la vitesse
est un exemple, sont appelées grandeurs vectorielles ou, plus simplement, vecteurs.
Comme second exemple de grandeur vectorielle, issu des mathématiques, considérons le
glissement en position d’un point, de P1 vers P2, comme indiqué à la Figure 1.2a. Ce dépla-
cement possède une magnitude et une direction, et il peut être représenté par une flèche. La
magnitude est la longueur de la flèche, tandis que la direction est spécifiée par rapport à un
système de coordonnées adapté. De même, le glissement du point vers une position P3 est
aussi une quantité vectorielle (Figure 1.2b).
Fig. 1.2
Une figure dans un plan ou dans l’espace peut être glissée parallèlement à elle-même (un
tel déplacement est appelé translation) ; lors d’un tel déplacement les directions de toutes
les lignes de la figure sont préservées. La Figure 1.3 illustre la translation d’un rectangle de
la position A vers la position B où chaque point du rectangle a été déplacé de la même distance
dans la même direction. Des déplacements effectués dans la même direction, avec des magni-
tudes égales, sont considérés comme des déplacements équivalents. Un tel ensemble de dépla-
cements équivalents est caractérisé de manière univoque par un vecteur représentatif, tel que a
à la Figure 1.3. Deux vecteurs sont considérés comme égaux s’ils possèdent la même magni-
tude et la même direction.
Fig. 1.3
1.1 Scalaires et vecteurs 3
Fig. 1.4
Les vecteurs peuvent être combinés de plusieurs manières. Considérons l’addition de vec-
teurs. Soit le point P1, à la Figure 1.5 déplacé en P2, et enfin déplacé en P3. Chaque déplacement
est représenté par un vecteur, en l’occurrence P 1 P 2 et P 2 P 3 , et la résultante des deux dépla-
cements par un vecteur P 1 P 3 . Ainsi, nous pouvons interpréter la succession de deux dépla-
cements comme la somme de deux vecteurs donnant naissance à un troisième.
Fig. 1.5
La longueur du vecteur représentant une quantité physique doit être reliée à une unité de
mesure.
Définition Les vecteurs sont des quantités définies par leur magnitude et leur direc-
tion. La représentation géométrique d’un vecteur se fait à l’aide d’une
flèche dont la longueur, à une certaine échelle, représente la magnitude
de la quantité physique, et dont la direction indique la direction du vecteur.
4 1 Algèbre vectorielle I : scalaires et vecteurs
D’autre part, il existe aussi des quantités physiques, différentes des vecteurs, qui sont
caractérisées exclusivement par leur magnitude, indépendamment de toute notion de direc-
tion. La température d’un corps en constitue un exemple. De telles quantités sont appelées
quantités scalaires, ou, simplement, des scalaires.
Définition Une quantité scalaire est une quantité qui est complètement caractérisée
par sa magnitude.
Les calculs portant sur les scalaires obéissent aux règles classiques de l’algèbre, avec des
nombres positifs ou négatifs. Les calculs impliquant les vecteurs peuvent sembler, au premier
abord, plus compliqués. Toutefois, la représentation graphique et géométrique des vecteurs
simplifie ce traitement. D’autre part, l’usage des vecteurs permet de décrire de manière
concise des situations physiques.
Il est nécessaire d’adopter des notations claires pour représenter les quantités vectorielles,
et il existe, de fait, de nombreuses notations.
Les vecteurs peuvent être représentés par :
1. deux lettres majuscules surmontées par une flèche spécifiant l’orientation de la direction,
par exemple P 1 P 2 où P1 est le point de départ et P2 le point d’arrivée du vecteur ;
2. des lettres grasses, par exemple a, A (notation adoptée dans cet ouvrage) ;
3. des lettres surmontées d’une flèche, par exemple a , A ;
4. des lettres soulignées par un trait, par exemple a , ou parfois par le signe « tilde », par
exemple a .
˜
Pour faire la distinction entre la magnitude d’un vecteur a et le vecteur lui-même, on utilise
la notation
|a| = a
La quantité |a| est une quantité scalaire, appelée norme du vecteur, et représente sa magnitude.
c=a+b
1.2 Addition de vecteurs 5
Considérons les deux vecteurs a et b, représentés à la Figure 1.6a, avec une origine commune
en A. Nous pouvons déplacer le vecteur b, parallèlement à lui-même, jusqu’à ce que son point
de départ coïncide avec le point d’arrivée du vecteur a (voir la Figure 1.6b). Suite à cette
translation, nous définissons le vecteur c comme le vecteur commençant en A et se terminant
au point d’arrivée du vecteur b déplacé (voir la Figure 1.6c). Alors c est le vecteur somme
des deux vecteurs a et b, et est appelé la résultante. La loi du triangle pour l’addition des
vecteurs est exprimée par l’équation vectorielle
c=a+b
Fig. 1.6
Résultante
Fig. 1.7
L’ordre dans lequel sont additionnés les vecteurs n’a pas d’importance: a + b = b + a. Ce
fait constitue la propriété de commutativité de cette loi d’addition. De plus, cette loi d’addition
est associative, c’est-à-dire que si a, b et c sont trois vecteurs, alors leur somme est donnée,
de manière équivalente, par
a + (b + c) = (a + b) + c (1.1)
Cela signifie que l’on peut ajouter à a la somme de b et de c, ou bien additionner d’abord a
et b, puis additionner le résultat à c, en obtenant exactement la même résultante.
L’addition vectorielle est également conforme à la loi de Newton du parallélogramme des
forces, utilisée pour obtenir la résultante de deux forces appliquées au même point matériel,
6 1 Algèbre vectorielle I : scalaires et vecteurs
comme illustré à la Figure 1.8. Le vecteur somme de deux tels vecteurs a et b s’obtient en
dessinant deux lignes parallèles respectivement aux vecteurs a et b, de manière à construire
un parallélogramme. Le vecteur somme c est alors représenté par la diagonale AB ; alors
c = a + b. Un examen de la figure montre immédiatement que cette construction est équiva-
lente à la règle du triangle, et que c = AB s’obtient en additionnant soit a à b, soit b à a,
c’est-à-dire
Fig. 1.8
a + (–a) = 0
En calcul vectoriel, 0 (introduit ci-dessus) est appelé le vecteur nul. C’est l’élément neutre
pour l’addition vectorielle : a + 0 = a.
Si a et b sont deux vecteurs, alors le vecteur c défini par l’équation
c = a + (–b)
Fig. 1.9
Fig. 1.10
Il est aisé de vérifier que les deux constructions mènent au même résultat, et que la seconde
construction montre clairement que le vecteur différence peut s’interpréter géométriquement
comme le segment joignant l’extrémité du second vecteur, b, à celle du premier, a.
Fig. 1.11
De même, le déplacement du point dans la direction des y s’obtient en abaissant des per-
pendiculaires de P1 et P2 sur l’axe des y, coupant celui-ci en y1 et y2, comme illustré à la
Figure 1.11b. Alors, la composante en y du vecteur a dans la direction y est donnée par la
différence y2 – y1.
Les composantes du vecteur a sont généralement notées comme suit :
ax = x 2 − x1
ay = y 2 − y1
Si les axes de coordonnées ne sont pas perpendiculaires entre eux, le système de coordonnées
est dit oblique. Les projections dans un tel système s’effectuent parallèlement aux axes et
non plus en abaissant des perpendiculaires à ceux-ci. Nous n’utiliserons pas ce type de coor-
données dans cet ouvrage, bien que des systèmes obliques soient très utiles dans certaines
applications, par exemple en cristallographie.
Généralisation du concept de projection. Jusqu’à présent nous avons rencontré la pro-
jection d’un vecteur sur les axes d’un système cartésien de coordonnées. Nous montrons
maintenant comment généraliser ce concept à la projection d’un vecteur a sur un vecteur b.
Des extrémités de a nous abaissons les perpendiculaires sur la ligne d’action de b, comme
indiqué à la Figure 1.12a. La ligne d’action d’un vecteur est la droite déterminée par la direction
Fig. 1.12
1.5 Représentation par composantes dans un système de coordonnées 9
du vecteur, s’étendant donc des 2 côtés du vecteur. La distance entre les 2 perpendiculaires
est la composante de a selon le vecteur b ; elle est notée ab. On peut simplifier la construction
en translatant le vecteur a parallèlement à lui-même jusqu’à ce que son point de départ se
situe sur la ligne d’action de b, et en abaissant alors, depuis son autre extrémité, la perpen-
diculaire sur cette ligne, comme illustré à la Figure 1.12b. On construit ainsi un triangle rec-
tangle et la projection, ou composante de a selon b, est donnée par
|ab| = |a| cos α
ou ab = a cos α
De même on peut projeter b sur a, en obtenant
ba = bcos α.
Fig. 1.13
10 1 Algèbre vectorielle I : scalaires et vecteurs
La Figure 1.16 montre un point P, de coordonnées Px, Py, Pz. Le vecteur position a trois
composantes :
Fig. 1.16
1.5 Représentation par composantes dans un système de coordonnées 11
OP = P = Px i + Py j + Pz k
Fig. 1.17
ou
()
ax
a = ay
az
Le vecteur a est donc bien défini par les trois nombres ax, ay, az . Pour obtenir le vecteur a,
il suffit de multiplier ces nombres par les trois vecteurs unité appropriés avant d’effectuer
l’addition des trois vecteurs ainsi obtenus. Ces nombres ax, ay, az sont les « coordonnées »
du vecteur. Ce sont des quantités scalaires.
12 1 Algèbre vectorielle I : scalaires et vecteurs
Exemple : Le vecteur illustré à la Figure 1.18 est défini par a = (1, 3, 3).
Fig. 1.18
Deux vecteurs sont égaux si et seulement si leurs coordonnées sont égales. Ainsi, si a = b,
alors
ax = bx
ay = by
az = bz
1.5.4 Représentation de la somme de deux vecteurs en termes de leurs
composantes
Nous allons maintenant montrer que le résultat de
l’addition géométrique expliquée ci-dessus peut
s’obtenir en additionnant séparément les compo-
santes des vecteurs.
Deux vecteurs a et b, dans le plan x-y, muni d’un
système cartésien de coordonnées comme illustré à
la Figure 1.19a, peuvent s’exprimer à partir des vec-
teurs unité :
a = ax i + ay j
et Fig. 1.19 (a)
b = bx i + by j
1.5 Représentation par composantes dans un système de coordonnées 13
Exemple : Soit deux vecteurs a = (2, 5, 1) et b = (3, –7, 4). Alors, en termes de composantes,
nous obtenons
La différence de deux vecteurs position présente un intérêt particulier : elle est donnée par
le vecteur joignant les extrémités des deux vecteurs.
La Figure 1.20 montre que le vecteur c = OP 1 – OP 2 est donné par le vecteur joignant
Fig. 1.20
Exemple : Si P1 = (3, –1, 0) et P2 = (–2, 3, –1) sont deux points de l’espace, alors le vecteur
différence des vecteurs position est donné par
λa = (6, 15, 3)
et, pour λ = – 3,
a 2 = ax2 + ay2
Fig. 1.21
16 1 Algèbre vectorielle I : scalaires et vecteurs
Fig. 1.22
Le vecteur tridimensionnel a = (ax, ay, az) illustré à la Figure 1.22 a une magnitude (norme)
donnée par
2 2 2
|a| = a = ax + ay + az (1.5b)
a= 32 + 72 + 4 2 = 74 ≈ 8,60
La distance entre deux points se détermine donc facilement si l’on connait leurs coordonnées.
Exemple : La Figure 1.23 montre deux points du plan : P1 = (x1, y1) et P2 = (x2, y2). On veut
calculer la distance entre ces deux points.
Pour cela, on a besoin des composantes du vecteur de liaison P 2 P 1 , qui sont
P 2 P 1 = (x1 − x 2 , y1 − y 2 )
Fig. 1.23
Exercices 17
Si P1 et P2 sont deux points de l’espace tridimensionnel, alors la distance qui les sépare est
donnée par
2 2 2
P2 P1 = ( x1 – x2 ) + ( y1 – y2 ) + ( z1 – z2 )
Tout vecteur peut s’exprimer en termes d’un vecteur unité. Soit le vecteur a = (ax, ay, az).
Sa norme est donnée par
2 2 2
|a| = a = ax + ay + az
Le vecteur unité dans la direction de a est donné par
ax i + ay j + az k
ea = -----------------------------------
-
2 2 2
ax + ay + az
ou
a a a
ea = λa = ------ a = § -----x-, -----y-, -----z-·
1
|a| © |a| |a| |a|¹
Dès lors
a = aea
Exercices
4. Dessinez le vecteur c = a – b.
Fig. 1.32
8. Si P1 = (x1, y1), P2 = (x2, y2), P3 = (x3, y3) et P4 = (x4, y4) sont quatre points quelconques du
plan x-y et si a = P 1 P 2 , b = P 2 P 3 , c = P 3 P 4 et d = P 4 P 1 , calculez les composantes du
vecteur résultant S = a + b + c + d , et montrez que S = 0.
Fig. 1.33
20 1 Algèbre vectorielle I : scalaires et vecteurs
Fig. 1.35
Calculez la norme de la vitesse relative par rapport au sol pour les 3 cas :
(d) |V1 + V2| (e) |V1 + V3| (f) |V1 + V4|
Chapitre 2
Algèbre vectorielle II : produit scalaire et produit
vectoriel
Dans le chapitre précédent, nous avons vu comment additionner et soustraire des quantités
vectorielles. Dans ce chapitre, nous introduisons de nouvelles lois de composition, des pro-
duits de vecteur, et nous établissons les règles permettant de les effectuer. Nous allons exa-
miner tout d’abord deux situations rencontrées fréquemment dans la vie pratique.
1. En science appliquée, on définit le travail effectué par une force comme le produit de la
magnitude de la force par la distance parcourue par le point d’application de celle-ci, le
long de sa ligne d’action. Ou encore par le produit de la magnitude de la composante de
la force dans la direction du mouvement par la distance parcourue dans cette direction.
Le travail est une quantité scalaire et le produit obtenu par la multiplication d’une force
par un déplacement s’appelle produit scalaire.
2. Le moment produit sur un corps par une force F (Figure 2.1) est défini comme le produit
de la force par la longueur du bras de levier OA, perpendiculaire à la ligne d’action de la
force. Un tel produit est appelé produit vectoriel et son résultat est un vecteur dans la
direction de l’axe autour duquel la force tend à faire tourner le corps, c’est-à-dire
perpendiculaire à la fois à la force et au bras de levier.
Force
Corps
bras de levier
Fig. 2.1
déplacement. Nous nous intéressons au travail effectué par la force lorsque le chariot se
déplace d’une distance s dans la direction des s.
Le déplacement est caractérisé par le vecteur s. D’autre part, afin d’analyser l’action de
la force F sur le chariot, nous la décomposons en ses deux composantes : l’une le long des
rails (dans la direction des s), et l’autre perpendiculaire aux rails, ce qui définit respectivement
Fs et Fp . Fs , Fp et s sont des quantités vectorielles. Le travail est, par définition, le produit
de la projection de la force dans la direction du mouvement par la distance parcourue. Dans
notre cas, c’est le produit de Fs par s. Il résulte de cette définition que le travail effectué par
la composante perpendiculaire Fp est nul, puisqu’il n’y a pas de déplacement dans cette direc-
tion. De plus, si les rails sont horizontaux, le mouvement du chariot et le travail effectué ne
sont pas influencés par la force de gravité, puisque celle-ci agit dans une direction perpendi-
culaire aux rails.
Le travail effectué, W, est donné par W = F . cos α . s = F . s . cos α .
Comme le travail est une quantité scalaire ce produit des deux vecteurs est appelé produit
scalaire, et l’une des manières de le noter consiste à utiliser le point entre les deux vecteurs :
W = Fs . s
où
F s = F cos α
Les terminologies anglaises pour le produit scalaire sont scalar product, dot product, ou
encore parfois inner product.
De manière générale, si a et b sont deux vecteurs, leur produit scalaire est noté a . b.
a . b = ab cos α (2.1)
a . b = a (b cos α )
2.1 Produit scalaire 25
De même, c’est aussi le produit de la norme de b par la projection de a sur b (Figure 2.4b) :
a . b = b (a cos α )
Ceci met en évidence le caractère commutatif du produit scalaire : a . b = b . a
Fig. 2.4
Dans notre exemple du chariot, nous pouvons donc également calculer le travail en effec-
tuant le produit de la norme de la force par la projection du déplacement sur la direction de
la force (Figure 2.5).
Fig. 2.5
Exemple : Une force de 5N est appliquée à un corps. Le corps se déplace sur une distance
de 10 m dans une direction qui sous-tend un angle de 60° avec la ligne d’action de la force.
Le travail mécanique effectué est donné par :
U = F . s = F s cos α
= 5 × 10 × cos 60° = 25 Nm
Fig. 2.7
Distributivité a . (b + c) = a . b + a . c (2.4)
Comme exemple d’utilisation du produit scalaire, redécouvrons la loi du cosinus pour les
triangles. La Figure 2.8 présente trois vecteurs constituant un triangle ; α est l’angle entre
les vecteurs a et b.
Fig. 2.8
2 2
c ⋅ c = c = (a – b)
2
c = a ⋅ a + b ⋅ b – 2a ⋅ b (2.5)
c = a + b – 2ab cos α
2 2 2
Fig. 2.9
La Figure 2.10 présente deux vecteurs a et b issus de l’origine d’un système cartésien de
coordonnées. Si ax, bx, ay, by sont les composantes des deux vecteurs, respectivement le long
des axes x et y, alors
a = ax i + ay j , et b = bx i + by j
Fig. 2.10
a . b = (ax i + ay j) . ( bx i + by j) = ax bx i . i + ax by i . j +ay bx j . i + ay by j. j
Cela signifie que le produit scalaire s’obtient en additionnant les produits des composantes
des vecteurs le long de chaque axe (Figure 2.11).
2.1 Produit scalaire 29
Fig. 2.11
Dans le cas tridimensionnel, on montre aisément que le produit scalaire s’obtient à partir de
la règle suivante :
Il devient aussi très facile de retrouver l’expression de la norme d’un vecteur à partir de
ses composantes, telle qu’on l’a obtenue à la section 1.7 (relation 1.5b). On a
2
a = a⋅a
= ax ax + ay ay + az az
2 2 2
= ax + ay + az
2 2 2
a = a = ax + ay + az
Exemple : On demande de calculer le produit scalaire, ainsi que la norme de deux vecteurs
définis par a = (2, 3, 1) et b = (–1, 0, 4).
Fig. 2.12
Un cas particulier est illustré à la Figure 2.13, où la ligne d’action de la force F passe par
le point de référence (l’angle entre la force et le vecteur position r est alors égal à zéro). Dans
cette situation, la force ne produit pas d’effet tendant à faire tourner le corps autour du point
O, et, dès lors, C = 0.
Fig. 2.13
2.2 Produit vectoriel 31
La situation générale est celle où la force F et le vecteur position r font entre eux un angle
α comme illustré à la Figure 2.14. Pour calculer le moment C exercé sur le corps, nous décom-
posons la force en deux composantes : l’une perpendiculaire à r, F ⊥ , et l’autre parallèle à la
direction de r, F|| .
La première composante, F ⊥ , est la seule à produire un effet de rotation sur le corps. Sa
norme est égale à F sin α ; dès lors C = r F sin α .
Fig. 2.14
C = r F sin α
Fig. 2.15
32 2 Algèbre vectorielle II : produits scalaires et vectoriels
par le plus court chemin, de la direction de r à la direction de F. Ceci est appelé la règle du
tire-bouchon. Pour illustrer cette convention, considérons le bloc de bois dessiné à la
Figure 2.15, où le point de référence est en A, et la force F est appliquée en un point P dont
le vecteur position par rapport à A est r. Les deux vecteurs r et F définissent un plan dans
l’espace. Déplaçons le vecteur F parallèlement à lui-même, de manière à l’attacher au point
A. On fait tourner la vis depuis la direction de r vers celle de F en décrivant un angle α . Alors,
la direction du moment C est celle de la pénétration de la vis.
Fig. 2.16
On parle de « a croix b ».
Sa norme est donnée par c = ab sin α . Notez que a × b = – b × a.
Fig. 2.17
2.2 Produit vectoriel 33
a × (b + c) = a × b + a × c (2.8)
et (a + b) × c = a × c + b × c (2.9)
λ a × b = a × λ b = λ (a × b) (2.10)
L’angle entre les deux vecteurs vaut 90°, c’est-à-dire que sin α = 1. Dès lors
|a × b| = ab.
a×b=–b×a (2.11)
34 2 Algèbre vectorielle II : produits scalaires et vectoriels
Fig. 2.20
a = ax i + ay j + az k
b = bx i + by j + bz k
2.2 Produit vectoriel 35
a × b = (ax i + ay j + az k) × ( bx i + by j + bz k)
En utilisant les expressions des produits vectoriels des vecteurs unité nous obtenons finale-
ment
D’un point de vue formel, ce produit vectoriel peut s’écrire de manière commode
sous la forme d’un déterminant. Un traitement détaillé des déterminants se trouve
au Chapitre 15.
i j k
a × b = ax ay az (2.12b)
bx by bz
Exemple : La vitesse d’un point P d’un corps en rotation autour d’un axe est donnée par le
produit vectoriel de la vitesse angulaire du corps par le vecteur position du point par rapport
à l’axe de rotation. La Figure 2.21 présente un corps tournant autour de l’axe des z, avec un
vecteur de vitesse angulaire ω . Si la position du point P est donnée par r = (0, ry, rz) et la
vitesse angulaire par ω = ( 0, 0, ω z ), comme illustré par la figure, alors le vecteur vitesse v
de P est donné par
i j k
v = ω × r = 0 0 ω z = −ryω z i
0 ry rz
Fig. 2.21
36 2 Algèbre vectorielle II : produits scalaires et vectoriels
Exercices :
2.1 Produit scalaire
1. Calculez les produits scalaires des vecteurs a et b spécifiés ci-dessous :
(a) a = 3 b=2 α = π /3 (b) a = 2 b=5 α =0
(c) a = 1 b=4 α = π /4 (d) a = 2,5 b=3 α = 120°
2. En utilisant la notion de produit scalaire, que pouvez-vous dire de l’angle entre les
vecteurs a et b ?
(a) a . b = 0 (b) a . b = ab
ab
(c) a . b = (d) a . b < 0
2
3. Calculez le produit scalaire des vecteurs suivants :
(a) a = (3, –1, 4) (b) a = (3/2, 1/4, – 1/3)
b = (–1, 2, 5) b = (1/6, –2, 3)
(c) a = (–1/4, 2, –1) (d) a = (1, –6, 1)
b = (1, 1/2, 5/3) b = (–1, –1, –1)
4. Parmi les vecteurs a et b suivants, quels sont ceux qui sont perpendiculaires ?
(a) a = (0, –1, 1) (b) a = (2, –3, 1)
b = (1, 0, 0) b = (–1, 4, 2)
(c) a = (–1, 2, –5) (d) a = (4, –3, 1)
b = (–8, 1, 2) b = (–1, –2, –2)
(e) a = (2, 1, 1) (f) a = (4, 2, 2)
b = (–1, 3, –2) b = (1, –4, 2)
5. Calculez l’angle entre les vecteurs a et b :
(a) a = (1, –1, 1) (b) a = (–2, 2, –1)
b = (–1, 1, –1) b = (0, 3, 0)
6. Une force F = (0N, 5N) est appliquée à un corps qui subit un déplacement s. Calculez le
travail effectué par la force.
(a) s1 = (3 m, 3 m) (b) s2 = (2 m, 1 m) (c) s3 = (2 m, 0 m)
Fig. 2.24
3.1.1 Introduction
La vitesse d’un corps en chute libre au voisinage de la terre augmente au fil du temps, c’est-
à-dire que la vitesse de chute dépend du temps. La pression d’une quantité d’un gaz maintenue
à température constante dépend du volume occupé. La période de l’oscillation d’un pendule
simple dépend de sa longueur. De telles dépendances entre des quantités observées se ren-
contrent souvent en physique et en sciences de l’ingénieur et permettent la formulation des
lois de la nature.
Les deux quantités en relation se mesurent à l’aide d’instruments appropriés, comme des
règles graduées, des balances, des ampèremètres, des voltmètres, des chronomètres, etc. ; on
fait varier l’une des quantités et l’on observe la variation de l’autre. La première s’appelle
quantité indépendante et la seconde la quantité dépendante, toutes les autres conditions étant
soigneusement maintenues identiques. La procédure consistant à déterminer expérimentale-
ment les relations entre les quantités physiques s’appelle une méthode empirique. Une telle
méthode peut s’étendre à la détermination des relations entre plus de deux quantités ; ainsi
la pression d’un gaz dépend du volume occupé et de sa température, quand à la fois le volume
et la température peuvent varier.
Les relations obtenues expérimentalement peuvent être tabulées ou bien traduites par un
graphique permettant d’illustrer la variation en un coup d’œil. De telles représentations sont
utiles, mais, en pratique, on préfère représenter ces relations sous forme mathématique.
Une formulation mathématique présente de nombreux avantages :
– Elle est plus concise et souvent plus claire qu’une description en mots.
– Elle chasse toute ambiguïté. Les relations décrites de telle manière se communiquent
facilement sans aucun risque de malentendu.
– Elle permet de prédire le comportement de quantités physiques dans des régions non encore
explorées expérimentalement ; cette démarche est connue sous le nom d’extrapolation.
La description mathématique d’une relation entre des quantités physiques peut donner lieu
à un modèle mathématique.
K. Weltner, W.J. Weber, J. Grosjean, P. Schuster, Mathematics for Physicists and Engineers
ISBN 978-3-642-00172-7 © Springer 2011
40 3 Fonctions
Déplacement Force
(m) (N)
0 0
0,1 –1,2
0,2 –2,4
Position de repos
0,3 –3,6
0,4 –4,8
0,5 –6,0
0,6 –7,2
Fig. 3.1
2. Nous portons chaque paire de valeurs sur un graphique et traçons une ligne reliant les
points obtenus. Ceci nous permet d’obtenir, de manière approximative, les valeurs
intermédiaires (Figure 3.2).
Fig. 3.2
3. La relation entre x et F peut s’exprimer par une formule qui doit être valide dans le
domaine de définition. Dans notre cas la formule est simplement
F = – ax , où a = 12 N/m
Index
techniques 186 M
terme à terme 228
Matrice 413 et suivantes
Intervalle
algèbre matricielle 413
de convergence 232
addition et soustraction 415
de confiance 545
colonne d’une matrice 414
Inverse ligne d’une matrice 414
fonction inverse 50, 64, 67, 322 élément d’une matrice 415
d’une matrice 424, 432 matrice antisymétrique 423
calcul d’une matrice inverse 433 matrice symétrique 423, 424
fonction sinus inverse 64 transposée 422, 458
fonction cosinus inverse 65 de rotation 419
fonction cotangente inverse 65 de rotations successives 419
fonction tangente inverse 65 produit d’une matrice par un vecteur 416
fonctions trigonométriques inverses 64 produit de 2 matrices 417
sinus hyperbolique inverse 81 produit d’une matrice par un scalaire 416
cosinus hyperbolique inverse 81 matrice augmentée 433, 434, 436
tangente hyperbolique inverse 82 carrée 414, 422, 424, 444
tangente hyperbolique inverse 82 rectangulaire 414
Irrotationnel (champ vectoriel) 480 matrice inverse 424, 432
singulière 45
L calcul de la matrice inverse 433
orthogonale 422, 424
L’Hospital rang 444
règle de l’Hospital 125 carrée 414, 422, 424, 444
Lagrange (formule) 235 trace d’une matrice 456
Lemme de Dirichlet 495 Maximum 114, 115, 119, 120
Ligne de contour 350, 351, 357, 360 local 113
Limite d’une fonction de plusieurs variables 361
d’une fonction 89, 90 Maxwell 372
d’une série 86 Méridien 391
Linéaire Mineur (d’un déterminant) 439
algèbre 413 Minimum 115, 119, 120
facteur 456 local 113
équation différentielle linéaire 274 d’une fonction de plusieurs variables 361
équation algébrique linéaire 429 Module (d’un nombre complexe) 252, 255
indépendance linéaire 280 Moment
Logarithme 74 et suivantes d’inertie polaire 216, 398
standard 75 d’inertie 208, 213, 215, 395, 398
naturel (népérien) 75 du premier ordre 209, 398
d’ordre deux d’une surface 213, 220
conversion 76
statique 398
Logarithmique
Monotone (fonction) 51
dérivation 128
Multiplication
fonction 77, 109
à gauche 424, 433
Loi de la composition de fonctions (dérivation)
à droite 424
104 Multiplication de deux matrices 417
Loi du levier30
Longueur d’une courbe 198 N
en coordonnées polaires 201 Nabla (opérateur) 483
586 Index
R Sous-matrice 444
Sphère (équation) 343
Radian 52
Sphérique
Raison (d’une progression géométrique) 86
coordonnées 391
Rang
symétrie 394
d’un déterminant 444
onde 371
d’une matrice 444
Stationnaire
Rayon
onde 373
de convergence 132, 233
régime 300
de giration 218, 398
Statistique
Réel
mécanique 507
matrice réelle 413
probabilité 510
partie réelle 248
Steiner (théorème) 218
Règles de dérivation 138
Stokes (théorème) 484-485
Régression
Substitution 165
courbe de 552
des bornes d’intégration 177
droite de 549, 554
Successif
Relatif
élimination successive des variables 430
erreur relative 122
rotations successives 411
fréquence relative 510
Suite 85 et suivantes, 92
Résonnance 301
convergente 87, 88
Reste 233, 235
divergente 87, 88
Rotation 404, 407, 409
Supérieur
dans l’espace à trois dimensions 411
borne supérieure d’intégration 149
règles de transformation pour la 409
somme 149
Superposition (formule de) 63 , 295
Rotationnel 480 et suivantes, 483
Surface
S dans l’espace 3-D 350
intégrale de surface 464
Scalaire 1 et suivantes élément de surface 461
produit 23 et suivantes, 357, 416, 417 vecteur élément de surface 462
quantité 4 Symbole de sommation 92
Sécante 96 Symétrie
Selle (point de) 114, 362 axiale 390
Séparable sphérique 394
variables séparables 307 Système apériodique 297
Séparation (de variables) 279, 307, 308 Système d’équations algébriques linéaires 429,
Série de Maclaurin 229, 232, 237 445
Série infinie 93 Système d’équations linéaires
Série potentielle 227-229 Existence et unicité des solutions 435 et
infinie 227 suivantes, 445
intervalle de convergence 232 et suivantes Système de coordonnées obliques 8
Série 92 et suivantes
Singulier T
matrice singulière 45 Tangente 61, 95, 113, 114
Sinus 53 plan tangent 361
fonction sinus 53 -55 vecteur tangent 135, 136
forme exponentielle 255, 266 Taylor (série de ) 236, 237
Solution non triviale (équations algébriques Terme principal 92
linéaires homogènes) 436 Théorème de l’axe parallèle 218, 221
588 Index
sciences de sciences de
aW.-J. Weber
aP. Schuster
l’ingénieur
aJ. Grosjean
aK. Weltner
l’ingénieur
a K. Weltner
a J. Grosjean
Mathématiques CD-ROM
inclus
a W.-J. Weber pour les physiciens
Á ce manuel est joint un guide d’étude détaillé disponible sur un CD-rom. Ce guide
d’étude décompose la matière en petites unités, afin que l’étudiant(e) ait toutes
pour les physiciens
les chances de les maîtriser successivement avec succès. Ainsi il, ou elle, est
invité(e) à lire et étudier une partie limitée du manuel et à revenir ensuite au guide
d’étude. Dans ce guide, les résultats de l’apprentissage sont vérifiés, encadrés
et approfondis par des questions progressives, des exercices, des répétitions et,
et les ingénieurs
finalement, par des problèmes d’application du contenu étudié. Comme les niveaux
de difficulté augmentent peu à peu les étudiants voient croître leur confiance
en eux, et ils mesurent par eux-mêmes leurs progrès dans les compétences
Notions fondamentales et guide d’étude interactif
mathématiques, renforçant ainsi leur motivation.
ISBN : 978-2-8041-6906-0
9782804169060
WELTNER