Chapitre III
Chapitre III
Chapitre III
Verre et Céramiques
III.1. DÉFINITIONS
Un verre est un composé minéral fabriqué, à base de silice (SiO 2), qui possède une
structure vitreuse, c’est à dire désordonnée. Il est mis en forme à partir d’une poudre
agglomérée et consolidé par frittage.
Les verres possèdent une grande stabilité chimique, du fait des liaisons de types
covalents ou ioniques qui unissent les atomes. Cette propriété leur confère une très
bonne biocompatibilité.
C’est la présence de cations alcalins de grande taille (Fig. III.1) qui empêche la
formation d’un réseau cristallin et qui est responsable de la structure non ordonnée du
verre. Les verres sont des matériaux fragiles, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas ou très peu de
possibilité de déformation plastique. [1]
Fig. III. 1: Structure schématique d'un verre. [1]
III.2. CÉRAMIQUES
III.2.1. Introduction
Le mot céramique désigne essentiellement les poteries, porcelaine, brique. Il
représente actuellement l'ensemble des matériaux inorganique non métallique. Les
céramiques sont a base d'oxydes (Al2O3, ZrO2, CaO (chaux), TiO2 (oxyde de titane),…etc)
ou des composés chimique comme SiC, WC (Carbure de tungstène),…etc. Ce sont des
matériaux qui conduisent à des températures supérieurs à 900°C à la formation d'un
solide macroscopique homogène. La structure et la microstructure sont définies lors du
cycle d'élaboration, qui transforme des matières premières le plus souvent
pulvérulentes en un matériau dense, idéalement exempt de pores.
Parmi les produits que nous considèrerons à base de céramiques, on retrouve :
La vaisselle ; Les produits sanitaires (toilettes, bidets, lavabos, etc.) ;
Les poteries ; Les isolateurs électriques ; etc.
Le chlorure de sodium :
La Magnésie :
L'alumine :
L'alumine est une céramique structurale utilisée dans les outils de coupe et les
meules. Sa structure cristallographique est constituée d'un empilement HC d'ions
oxygène avec des ions Al3+ situés dans les sites octaédriques. La structure HC présente
un site octaédrique et deux sites tétraédriques (comme les CFC).
Les ions Al3+ sont entourés par 6 ions O2, mais pour que le cristal soit électroneutre, le
nombre d'ions Al correspond au remplissage des 2/3 des sites. Deux sites sont donc
vacants. [3]
III.3.4. Les céramiques covalentes simples
Le diamant : est la céramique covalente type, utilisée pour sa résistance à l'usure
mécanique. [3]
Le carbure de silicium :
Les silicates sont par définition des substances contenant du silicium, de l'oxygène et
un autre métal avec ou sans oxygène. Ils représentent jusqu'à 90% de l'écorce terrestre.
Parmi tous les matériaux bruts utilisés par l'homme, la silice et ses composés sont les
plus largement abondant et bon marché. Le motif de base formant les silicates est Si04
qui se dispose en tétraèdre est très stable. Les tétraèdres SiO4 peuvent se lier entre eux
soit directement soit par l'intermédiaire d'une liaison avec un ion métallique (M). [3]
III. 4. 5. L’extrusion
Le procédé d'extrusion est simplement de forcer une billette de métal à travers
une filière de forme pour produire une longueur continue de section constante
similaire au profil de filière. Cette technique permet de fabriquer des tubes
céramique de longueur pouvant atteindre 3000mm selon les diamètre.
III. 5. VERRES
Le verre est un solide transparent donc amorphe. Le verre est utilisé pour ses
propriétés optiques ainsi que pour ses autres propriétés similaires
aux céramiques. Le verre est essentiellement constitué de silicate. [5]
Fig. III.16: Principe d’étirage. a) Etirage d’une baguette à partir de la surface du verre en fusion,
b) Impossibilité d’étirer une feuille plane: formation d’étranglement (étouffement), c) Débiteuse
et refroidisseur permettent de figer la feuille à largeur constante. [6]
Ce principe est utilisé pour produire en continu des feuilles de verre de planéité
acceptable pour les applications courantes: c’est le verre à vitres. Plusieurs variantes ont
été imaginées (Fig.III.17):
Fig. III.17: Procédés d’étirage du verre à vitres 1) Fourcault, 2) Pittsburg, 3) Libbey–
Owens. [6]
b) Etirage centrifuge
Dans le procédé Hager (1931) un filet de verre fondu tombe sur un disque en
réfractaire et chauffé à sa périphérie par des flammes. La force centrifuge provoque
l’étirage sous forme de fibres de diamètre voisin de 25µ.
Plutôt définie pour les matériaux opaques, l’absortivité A d’une surface est le rapport
entre l’énergie qui pénètre dans le matériau et l’énergie incidente (la différence étant
diffusée ou réfléchie). Elle dépend du matériau et de son état de surface. A = 1 pour un
corps noir idéal; d’autres matériaux possèdent des absortivités proches de l’unité (corps
« gris »).
Reliée à l’absortivité, l’émissivité ε (J · h– 1·m– 2) de la surface d’un corps noir ou « gris
» varie avec sa température absolue T et est définie par la relation :
ε = Cr· T4= A · C0· T4
Où Cr (J · h ·m ·K ) est le coefficient de rayonnement du corps considéré et C0
– 1 – 2 – 4