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Généralités : le monde vivant regorge une multitude d’êtres vivants que l’on peut regrouper en espèce, genre, famille,
classe et embranchement en fonction des caractères de ressemblance et de différence. A la faveur de l’accouplement,
les êtres vivants existants donnent naissance aux nouveaux êtres vivants originaux témoignant ainsi de la complexité
des mécanismes qui régissent la reproduction.
Chap.1 : Éradication des préjugés autour de l’apparition des anomalies et/ou de nouveaux caractères au sein des
familles
Situation –problème d’entré dans le chap. : Anita est une jeune mariée. Au mois de juin dernier, elle a donné naissance
à un garçon nommé « bébé André » après 09 mois de grossesse. La nouvelle de son accouchement s’est répandue
comme une trainée de poudre dans sa famille, ce qui a fait l’objet de plusieurs visites dont celle de son frère ainé
nommé « Martin ». Quelques temps forts de la conversation entre Martin et Anita sont relevés ci-dessous :
- Martin : « bébé André a le nez de notre père, papa Françis » ;
- Anita : « moi je constate plutôt qu’il pris les yeux de jean, son père. » ;
- Martin : « son teint est aussi clair que le vôtre ! mais comment es-ce possible ? » ;
- Anita : « j’espère juste qu’il conservera ce teint même à l’âge adulte ? » ;
- Martin : « je pense qu’une bonne alimentation et une bonne hygiène corporelle suffirons à conserver son teint ? » ;
- Anita : « les examens faits par son pédiatre révèlent que bébé André est en bonne santé. Cette nouvelle me
réjouis. »
Problèmes soulevés :
- Ressemblances et différences entre les individus ;
- Origine et nature des caractères héréditaires ;
- Transmission et expression des caractères héréditaires.
Recherche des solutions :
- Les caractères héréditaires reposent sur une information contenus dans nos cellules sexuelles ;
- Des modifications apparaissent lors de la transmission des caractères héréditaires ;
- L’expression des caractères héréditaires se fait sous l’influence du milieu.
Compétence à développer : Éradiquer les préjugés autour de l’apparition des anomalies et/ou de nouveaux caractères
au sein des familles.
Lecon.1 : Ressemblances et différences au sein de l’espèce humaine
Situation –problème d’entré dans la leçon : Ivan et Roméo sont deux frères. Ce matin, pendant qu’ils s’apprêtaient à
aller à l’école, Ivan regardant dans le miroir s’exclame : « Roméo, à te voir dans le miroir, on dirait papa ». Roméo :
« Ivan, à te voir dans le miroir, on dirait maman. ». La maman suivant discrètement la conversation rétorqua à ses 02
enfants : « vous ressemblez aussi à moi qu’à papa. Il est temps d’aller à l’école maintenant ».
Problèmes soulevés : ressemblances et différences entre les individus de l’espèce humaine.
Recherche des solutions : transmission partielle de l’information génétique des parents aux enfants.
Introduction :
Les enfants ressemblent plus ou moins à leurs parents ou à un aïeul (atavisme). Il s’agit parfois des caractères
mal définis tel qu’un geste, une manière de sourire, de marcher,… Mais aussi, ce sont des caractères très précis tels
que la couleur des yeux, la forme du menton, le groupe sanguin,…Inversement, dans une famille, les enfants sont
souvent très différents les uns des autres du point de vue de certains caractères, pourtant ils sont tous issus des
mêmes parents.
Objectifs/actions à mener : Relever les caractères ou traits de ressemblances et de différence entre les individus de
l’espèce humaine
Compétence à développer : lutter contre les accusations gratuites d’infidélité et de sorcellerie.
I- Ressemblances entre les individus : les caractères de l’espèce humaine
Les individus appartenant à une même espèce présentent de nombreux caractères de ressemblance. Parmi ces
caractères, certains sont visibles et d’autres invisibles ou discrets.
Dans l’espèce humaine par exemple, on peut citer comme caractères visibles:
- la taille : grand, petit, …
- la couleur des yeux : noirs, bleus, gris,
- le teint : noir, brun, …
- la forme du pouce : droit ou recourbé ;
- la forme du lobe de l’oreille (libre ou adhérent) ;
- la capacité ou non à enrouler la langue
Comme caractères invisibles :
- les groupes sanguins : A, B, AB ou O ;
- le facteur rhésus (Rh+ ou Rh-) ;
- les protéines plasmatiques.
II- Différences entre les individus : caractères héréditaires et caractères modifiés par l’environnement
Les caractères présentés par les individus d’une espèce sont transmis à travers les générations. Mais peuvent
subir l’influence des facteurs du milieu : c’est la sélection naturelle. Raison pour laquelle, les enfants nés des mêmes
parents ont parfois des caractères qui diffèrent les uns des autres. Toutes ces ressemblances et différences paraissent
complexes. L’hérédité est la transmission des caractères des parents aux descendants. La science qui étudie l’hérédité
est la génétique. Un caractère est tout aspect visible d’un être vivant.
Exemple 2 : La monosomie X ou syndrome de Turner : la maladie affecte les filles et se caractérise par les signes
suivants :
- petite taille ;
- absence de caractères sexuels secondaires;
- stérilité.
L’observation du caryotype montre la présence d’un seul chromosome sexuel X au lieu de deux d’où le nom de
monosomie X (2n = 45 chromosomes).
L’hémagglutination est la neutralisation des hématies étrangères par les anticorps spécifiques en vue de leur
élimination (par phagocytose par exemple). Sur ce principe, le sérum anti-A, par exemple, contient des anticorps anti-A,
qui reconnaissent et neutralisent l’antigène A.
On distingue donc dans la population humaine quatre groupes sanguins dont les caractéristiques sont les
suivantes :
Groupe sanguin Type d’agglutinines Types d’agglutinogènes
A Anticorps anti-B Antigènes A
B Anticorps anti-A Antigènes B
AB Pas d’anticorps dans le plasma. Antigènes A et antigènes B
O Anticorps anti-A et anticorps anti-B Pas d’antigènes sur la membrane des hématies
Le principe de la transfusion sanguine est le suivant : les hématies du donneur ne doivent pas être agglutinées
par le plasma du receveur.
Les possibilités de transfusion sanguine sont donc les suivantes chez les humains :
Bien entendu, la meilleure transfusion est celle qui se fait entre personnes de même groupe sanguin.
2- le facteur rhésus
Le facteur rhésus est un antigène présent à la surface des globules rouges, à côté des marqueurs du groupe
sanguin, et qui permet de caractériser le sang humain. Ainsi, un individu rhésus positif possède un sang avec des
hématies ayant à leur surface l’antigène rhésus et les individus rhésus négatif n’ont pas d’antigène rhésus à la surface
de leurs hématies.
La transfusion d’un sang rhésus positif à une personne rhésus négatif est sans risque lors de la première opération,
toutefois, le receveur fabriquera des anticorps anti-rhésus, qui pourra déterminer une agglutination lors de la deuxième
transfusion. C’est la raison pour laquelle la naissance des enfants pose toujours un problème dans les couples où
l’homme est rhésus positif et la femme rhésus négatif.
Le facteur rhésus est un autre marqueur du soi, pouvant permettre de distinguer un individu d’un autre.
3- relation entre l’expression des allèles et la diversité des caractères des individus (cas des groupes sanguins)
Allèle du père Allèle de la mère Génotype de l’enfant Groupe sanguin de l’enfant
O O OO O
A B AB AB
A A AA A
A O AO A
B O BO B
B B BB B
La diversité des gamètes est la conséquence du brassage des chromosomes et par conséquent des gènes au
cours de la formation des gamètes.
Le brassage des gènes est amplifié par la fécondation car la rencontre des gamètes se fait au hasard également.
On peut évaluer l’ampleur de ce brassage en étudiant la transmission du gène responsable de la formation de
l’hémoglobine. Si on suppose que les deux parents sont vecteurs (AS), les possibilités de formation des gamètes sont
les suivantes :
- le père peut former deux types de spermatozoïdes : les uns avec l’allèle A, les autres avec l’allèle S ;
- la mère également peut former deux types d’ovules : les uns avec l’allèle A, les autres avec l’allèle S.
La fécondation permet la rencontre au hasard des gamètes. On peut donc obtenir 3 types d’œufs
possibles représentant les enfants possibles de ce couple : AA, AS et SS.
Lorsque les conditions de vie sont difficiles, les microbes se reproduisent par voie sexuée (conjugaison). Ce
mode de reproduction est lent et permet de diversifier la population microbienne (apparition des souches plus
vigoureuses, plus résistantes).
Dans les conditions extrêmes, les microbes forment des spores qui sont des formes de résistance et de
dissémination : c’est la sporulation. Elle se caractérise par la déshydratation du cytoplasme, la formation d’une épaisse
enveloppe protectrice, le ralentissement de la vie, …
Lorsque les conditions de vie redeviennent favorables, la spore « germe » et donne un nouveau microbe.
3- mode de respiration
Certains microorganismes ne peuvent vivre qu’en présence du dioxygène : ils sont dits aérobies stricts. Exemples :
le bacille subtil, le bacille diphtérique.
D’autres microorganismes ne se développent qu’en l’absence du dioxygène : ce sont des microbes anaérobies
stricts. Exemple : le bacille tétanique.
Enfin, d’autres microbes vivent indifféremment en présence ou en l’absence du dioxygène : ce sont les
microbes aérobies ou anaérobies facultatifs. Exemple : le bacille typhique ou typhoïdique.
III- Contamination par les microorganismes : différentes voies de pénétration des microbes dans l’organisme
Une infection est une invasion d’un organisme vivant par des microorganismes pathogènes. Principalement, les
modes de transmission sont :
- Le contact (sexe, baiser) ;
- La voie aérienne (aérosols, gouttelettes) ;
- Les Supports contaminés (eau, aliments) ou des vecteurs.
Lecon.2 : Des pratiques pour éviter la contamination
Objectifs/actions à mener : Limiter les risques de contamination
Introduction : Depuis longtemps, le mot microbe sous-entendait maladie. En effet, beaucoup de microbes sont
responsables des maladies, ils sont appelés microbes pathogènes. La pathologie est la science qui étudie les causes et
les symptômes des maladies.
I- L’asepsie
C’est l’absence de germes microbiens susceptibles de causer la maladie. Elle fait recours à un certain nombre
de processus, parmi lesquels la stérilisation. La stérilisation est l’élimination physique ou chimique de tous les germes
présents sur un support matériel, le rendant aseptique. Exemple : la température entre 100 et 150 °C.
II- L’antisepsie
C’est l’ensemble des procédés employés pour éliminer les risques d’infection microbienne des surfaces
vivantes (peau et muqueuse). Exemple : l’alcool à 90%, l’eau de javel.
III- L’utilisation des préservatifs
NB : Les macrophages, grâce à leur grande taille, phagocytent non seulement les microbes, mais aussi les débris
cellulaires, les cellules mortes ou cancéreuses, les particules solides et les poussières.
II- La réponse immunitaire spécifique : les différents types de lymphocytes (lieu d’intervention, mécanisme et
comparaison des mécanismes avec celle de la phagocytose (rapidité, spécificité…)
La défense immunitaire spécifique de l’organisme est celle qui s’appuie sur l’existence des marqueurs du soi et la
reconnaissance du non-soi. Elle est plus lente que la non spécifique et plus efficace car mieux ciblée.
L’immunité spécifique est de deux types :
- l’immunité spécifique à médiation humorale qui est le résultat de la production et de la sécrétion d’anticorps
spécifiques des antigènes. Les agents de cette réponse immunitaire sont les globules blancs, plus précisément les
lymphocytes B (B = « Bone » c'est-à-dire os). Elle est efficace contre les envenimations, les virus et les bactéries
extracellulaires ;
- l’immunité spécifique à médiation cellulaire qui est réalisée par des cellules dites cytolytiques ou cytotoxiques. Les
agents de cette réponse immunitaire sont les lymphocytes T (T = Thymus). Elle est efficace contre les cellules
infectées par les virus et les bactéries, les cellules cancéreuses.
NB : Il existe une collaboration étroite entre les deux types d’immunités spécifiques, l’une n’allant pas sans l’autre. Les
cellules effectrices de ces réponses immunitaires ont la propriété particulière de posséder une mémoire c'est-à-dire
l’aptitude de reconnaître et de combattre plus rapidement et plus efficacement les antigènes déjà rencontrés.
b) fonctionnement
Pour étudier le fonctionnement du cœur, un certain nombre de techniques peuvent être utilisées ; la plus fréquente
étant l’auscultation à l’aide d’un stéthoscope. Elle permet d’amplifier et d’écouter les bruits du cœur. Ces bruits
reviennent périodiquement au rythme de 8/10 de secondes et correspondent à la fermeture des valvules :
- le premier bruit « toum » du cœur correspond à la fermeture des valvules auriculo-ventriculaires sous la pression du
sang contenu dans les ventricules ;
- le deuxième bruit « tac » correspond à la fermeture des valvules sigmoïdes sous la pression du sang artériel.
Ces manifestations sonores, entrecoupées de périodes de silence de durées inégales (petit silence : 0,3 seconde ;
grand silence : 0,5 seconde) marquent les grandes phases du fonctionnement du cœur.
Au cours de chaque contraction du cœur, les deux oreillettes se contractent simultanément. Cette contraction est
immédiatement suivie de celle des ventricules. Puis le cœur prend un temps pour se relâcher avant les contractions
suivantes. C’est le cycle des contractions cardiaques ou révolution cardiaque qui se répète sans cesse.
Au cours du cycle cardiaque, le sang entre dans le cœur au niveau des oreillettes. Lors des contractions
cardiaques successives, le sang passe dans un premier temps des oreillettes vers les ventricules, puis dans un second
temps des ventricules vers les artères.
Un cycle cardiaque ou révolution cardiaque est composé successivement :
- de la contraction des oreillettes ou systole auriculaire : elle dure 1/10 de seconde ou 0,1 seconde ;
- de la contraction des ventricules ou systole ventriculaire : elle dure 3/10 de seconde ou 0,3 seconde ;
- du relâchement tout entier du myocarde ou diastole générale qui dure 4/10 seconde ou 0,4 seconde.
NB : Le cœur se contracte pendant 0,4 seconde et se relâche pendant 0,4 seconde. Il se repose donc autant qu’il
travaille : c’est un muscle infatigable.
Fig. électrocardiogramme
Au sein du système cardio-vasculaire, il existe 3 types de circulation :
- La grande circulation (circulation systémique) : oreillette gauche → ventricule gauche→ aorte → artères → capillaires
tissulaires → veines → veines cave inferieur et supérieur → oreillette gauche ;
- La petite circulation (circulation pulmonaire) : oreillette droite → ventricule droit → artère pulmonaire →capillaires
pulmonaires → veines pulmonaires → oreillette gauche.
- La circulation lymphatique, qui met en mouvement la lymphe. C’est une circulation à sens unique qui ramène l’excès de
liquide vers la veine cave supérieure (sans utiliser la pompe cardiaque).
c) Paramètres cardiovasculaires
- Le débit cardiaque (Dc) est la quantité de sang éjectée par le cœur par unité de temps. Dc = 4,5 à 5 L/min
- La fréquence cardiaque (Fc) est le nombre de battements du cœur par minute. Elle est de 70 – 75 battements par
minute chez un sujet sain au repos.
- Le volume systolique (Vs) ou ondée systolique est le volume de sang éjecté par systole ventriculaire. Il est de 60 à
80 ml pour chaque ventricule à chaque systole.
- La pression artérielle est la force que le sang exerce sur la paroi des artères. PA = 60 – 120 mmHg
Dc = Fc x VES ; PA = Dc x R (résistance des artères)
II- Hygiène de la circulation
1- les accidents de la circulation du sang : différents types d’hémorragies et moyens de lutte
L’hémorragie est l’écoulement d’une quantité plus ou moins importante de sang hors d’un vaisseau sanguin. Elle
peut être interne ou externe.
Les hémorragies internes passent souvent inaperçues mais sont les plus dangereuses car ce sont les organes
internes tels que le foie, la rate, le cerveau, … qui sont endommagés. Il existe cependant les signes permettant de
suspecter une hémorragie interne : douleur croissante et chaude, soif intense, bourdonnement des oreilles, troubles
visuels, perte de connaissance, sensation d’étouffement, …
Trois types d’hémorragies existent :
- les hémorragies artérielles. Elles se produisent lors de la coupure de l’artère. Le sang rouge vif sort de l’artère par
saccade. Ce type d’hémorragie entraîne des pertes de sang importantes et peut facilement causer la mort.
- les hémorragies veineuses qui ont lieu lors de la coupure d’une veine. Elles se caractérisent par un écoulement
régulier du sang de couleur rouge sombre.
- les hémorragies capillaires qui ont lieu si les capillaires sont sectionnés. Elles se caractérisent par un écoulement
de sang en nappe.
La conduite à tenir en cas d’hémorragie artérielle est la compression de l’artère à des points précis entre le cœur et
la plaie. Dans tous les cas, le blessé doit être transporté d’urgence à l’hôpital.
2- les accidents de l’appareil circulatoire :
a) les maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle, artériosclérose, varices, infarctus du myocarde…)
- L’ATHEROSCLEROSE : Une alimentation trop riche en lipides entraîne le dépôt de cholestérol sur les parois
internes des artères qui perdent progressivement leur élasticité. Ces dépôts forment des plaques appelées plaques
d’athéromes qui réduisent la lumière du vaisseau : on parle alors d’athérosclérose. Cette maladie à évolution lente
peut aboutir à l’oblitération des artères.
- L’INFRACTUS UN MYOCARDE OU CRISE CARDIAQUE : C’est une maladie due à un arrêt de la circulation dans
les vaisseaux sanguins coronariens c'est-à-dire les vaisseaux sanguins qui irriguent le myocarde. Ce défaut
d’irrigation entraîne la mort des cellules du myocarde et le cœur cesse de battre. Cette maladie est mortelle dans
60 % des cas.
- L’HYPERTESION ARTERIELLE : La contraction du cœur donne une forte pression au sang qui lui permet de
circuler dans les artères : c’est la tension ou pression artérielle. Cette tension augmente avec l’âge. Elle est en
moyenne de 12 – 7 chez un adulte d’environ 35 ans (12 = tension maximale ou systolique ; 7 = tension minimale ou
diastolique). Si les valeurs atteignent 16,5 – 9,5 de façon régulière, on parle d’hypertension artérielle.
- L’ANEVRISME : C’est une distension totale et permanente de la paroi d’une artère. Elle occasionne un
ralentissement de la circulation sanguine parfois générateur d’une sorte de caillot de sang.
b) La paroi distendue peut aussi se déchirer : c’est la rupture d’anévrisme qui provoque une hémorragie interne
parfois fatale.
- L’ANGINE DE POITRINE : Elle correspond à une insuffisance d’irrigation du myocarde. Elle se révèle par exemple
lors d’un effort physique ou d’une émotion et est à l’origine d’une forte douleur thoracique.
- LA PHLEBITE : Elle correspond à l’inflammation de la paroi veineuse, pouvant conduire à la formation d’un caillot
de sang dans une veine qui peut entraîner l’embolie pulmonaire ou cérébrale. L’embolie est l’obstruction d’un
vaisseau sanguin.
- LES VARICES : Ce sont les dilatations des veines dues au mauvais fonctionnement des valvules. Certaines
activités nécessitant une station debout prolongée peuvent favoriser l’apparition des varices. Il s’agit de la coiffure,
de la boulangerie, …
c) les moyens de lutte contre les accidents de l’appareil circulatoire
Pour éviter les maladies cardio-vasculaires ou du moins amoindrir leurs effets, il faut assurer une bonne hygiène de
l’appareil circulatoire :
- en évitant une alimentation trop riche en lipides d’origine animale, sources de cholestérol ;
- en effectuant des exercices physiques réguliers et modérés ;
- en évitant d’abuser du tabac et de l’alcool.
Figure 1: spirogramme.
Ces différentes capacités peuvent être mesurées à l’aide d’un spiromètre. Le spirogramme obtenu permet de
retrouver les différents volumes pulmonaires (voir figure ci-contre).
II- Hygiène de l’appareil respiratoire
1- Transport des gaz respiratoires
Le dioxygène est transporté dans la circulation de 02 façons différentes : Lié à l’Hb (98,5%), dissous dans le plasma
(1,5%).
Le CO2 est transporté sous 03 formes : dissous dans le plasma (7 à 10%), lie à l’Hb (carbHb ou carbaminoHb,
HbCO2, 20 à 30%), sous forme de bicarbonate (60 à 70%) :
2- les facteurs susceptibles de perturber la respiration
a) L’air pollué.
Lorsque la combustion du bois, du charbon, du carburant, de la cigarette se fait dans un milieu pauvre en
dioxygène, il se forme un gaz inodore, incolore et très toxique : c’est le monoxyde de carbone. Le CO dégagé dans l’air
se fixe de façon irréversible à l’hémoglobine ; ce qui diminue la capacité de transport du dioxygène et entraîne
l’asphyxie.
Hémoglobine + CO → composé hémoglobine-CO
De même, certaines poussières en suspension sont nocives à tel point qu’elles sont responsables des maladies
professionnelles des carriers, des mineurs, des foreurs de tunnels, des paysans, …
b) Le tabac.
Plusieurs maladies sont induites par la respiration dans une atmosphère enfumée par le tabac :
- La bronchite : c’est une inflammation plus ou moins chronique des bronches. C’est la conséquence de la respiration
de l’air pollué. Elle est aggravée par l’usage du tabac.
- L’emphysème : c’est la conséquence des bronchites répétées. Elle se manifeste par des essoufflements rapides
dus à la perte de l’élasticité des poumons qui reste remplis d’air durant l’expiration. La ventilation pulmonaire n’est
plus efficace.
- Le cancer : le tabac favorise les cancers du larynx et des bronches. Un homme de 45 ans et plus qui fume un
paquet de cigarettes par jour à 50 fois plus de risques d’avoir un cancer du poumon qu’un non-fumeur. Les
composés cancérigènes du tabac sont : les goudrons, les dérivés de la nicotine.
3- règles d’hygiène se rapportant à l’appareil respiratoire
- Respirer par le nez : la respiration doit se faire par le nez et non par la bouche. En effet, les fosses nasales sont
tapissées de cils qui filtrent l’air.
- Accroître le volume de la cage thoracique : le développement par des exercices appropriés des muscles
respiratoires accroît le volume de la cage thoracique et par conséquent la capacité pulmonaire.
- Eviter l’asphyxie : l’asphyxie est un état pathologique qui se manifeste par le ralentissement et l’arrêt de la
respiration. Les causes de l’asphyxie sont multiples :
- inhalation des gaz toxiques tel que le monoxyde de carbone (CO), le gaz sulfureux, le butane, …
- le blocage des muscles respiratoires par électrocution ou par hydrocution (noyade) ;
- le blocage des voies respiratoires par des corps solides ou liquides ;
- la strangulation.
En cas d’asphyxie, il faut agir vite en appliquant les règles de secourisme appropriées et faire appel aux sapeurs-
pompiers ou à la police.
Fig.3 : néphron
2- Fonctionnement
Le rôle le plus évident du rein est la sécrétion de l’urine. La formation de l’urine est un processus qui se déroule en trois
principales étapes :
- La filtration : cette première étape se déroule dans le glomérule. Ce dernier filtre le plasma sanguin en provenance
des capillaires et produit une urine primitive déversée dans la partie supérieure du tube urinifère. L’urine primitive a
une composition proche de celle du plasma sanguin, sauf qu’elle ne contient pas de grosses molécules (protides et
lipides) incapables de traverser la barrière glomérulaire.
- La sécrétion : elle se fait par la paroi du tube urinifère qui fabrique certaines substances de déchets (ammoniaque)
présentes dans l’urine et absentes dans le plasma.
- La réabsorption : 99 % d’eau, 98 % de sels minéraux, 100 % de glucose et 60 % d’urée de l’urine primitive sont
réabsorbés au niveau du néphron. Ils réintègrent le plasma sanguin. Le résidu forme l’urine définitive.
Le tableau ci-dessous présente la composition de l’urine définitive et du sang.
Constituants Sang Urine
Cellules Hématies, leucocytes et Absentes
plaquettes sanguines
Liquide (A, B et C) Pour 1 litre de plasma Pour 1 litre d’urine
A Eau 900 g 950 g
Chlorure de sodium 7g 8 à 15 g
Potassium 0,2 g 2à3g
Sulfates 0,02 g 2g
Phosphates 0,04 g 2g
B Protides 80 g 0g
Lipides 6g 0g
Glucose 1g 0g
C Urée 0,3 g 20 g
Acide urique 0,03 g 0,6 g
Ammoniaque 0,001 g 0,5 g
Couleur Rouge : due à l’hémoglobine. Jaune : due à l’urochrome qui est un pigment
provenant de la dégradation de l’hémoglobine.
Le rein joue donc un rôle de barrière (B), de maintien de l’homoeostasie (A) et d’épuration (C).
II- L’hygiène de l’appareil urinaire
1- les symptômes de l’insuffisance rénale
L’insuffisance rénale est un état pathologique durant lequel les reins n’assurent plus efficacement leur travail de
filtration et d’épuration du sang. Les signes d’une insuffisance rénale sont variés : troubles digestifs, nausées, anurie,
problèmes cardiaques, œdèmes,…
L’insuffisance rénale peut être aigue ou chronique. L’insuffisance rénale aigue est réversible car peut être soigné
alors que l’insuffisance rénale chronique est irréversible car résulte des complications du diabète, de l’HTA. Le seul
traitement efficace est la dialyse : technique qui consiste à purifier le sang de ses déchets à l’aide d’une solution de
dialyse proche dans sa composition de celle du plasma. Les deux liquides étant séparés par une membrane
hémiperméable permettant de rééquilibrer la composition des deux liquides.
2- la prévention (alimentation, activités physiques, prise désordonnée des médicaments,…)
Pour prévenir l’insuffisance rénale, il faut :
- avoir une alimentation équilibrée pauvre en sel, sucre, graisses ;
- pratiquer des exercices physiques réguliers ;
- éviter l’automédication