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Marketing Digital

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On répondant aux questions suivantes :

-Qu’est que le piratage de la croissance ou bien le Growth Hacking ?

-comment la digitalisation influence-t-elle sur la pérennisation de la croissance des startups au


Maroc ?

- que faire pour que les startups Marocaines survivent ?

-comment faire pour passer de la startups à l’entreprise durable ?

-quels sont les principaux problèmes qui font face à la startup au Maroc ?

 Etape 0 : Vérifier que votre idée répond bien à un marché…


o Ce n’est pas l’étape 1, mais un prérequis.
o Cela ne sert à rien de se lancer à corps perdu dans un projet, si les prospects ne
sont pas prêts à acheter.
 Etape 1 : Trouver des associés.
o Cela peut paraître contre intuitif de commencer à trouver des associés dès le
départ, et pourtant cela donne beaucoup plus de chances de réussite pour la
suite.
o Pourquoi ? Tout simplement parce que seul on est débordé par les sujets, on ne
prend pas de recul… et donc le projet a moins de chances de voir le jour. Ce
premier associé peut être là temporairement (pour vous épauler lors du
lancement) ou pour la suite de l’aventure.
 Etape 2 : Mettre en place vos supports de communication
o Même si votre idée n’est qu’à ses débuts, il faut commencer dès maintenant à
occuper le terrain, via un blog, un groupe Facebook…
o Cela permet se faire reconnaître auprès de sa communauté de prospects, de
créer son premier vivier de prospects…
 Etape 3 – Réaliser un cahier des charges des mockups de votre produit
o Cela vous permettra de clarifier votre idée, et de savoir ce que vous voulez
proposer.
o Rappelez vous que le Diable se cache dans les détails, et c’est souvent en allant
dans les détails, qu’on se pose les bonnes questions.
 Etape 4 – Développer un prototype – Le MVP
o Le but est de se concentrer sur les fonctionnalités clés, et ne pas vouloir faire
un produit couteau suisse.
o C’est le moment de vous concentrer sur la “killer feature” et de voir ce que
veulent vraiment vos prospects.
 Etape 5 –  Faire connaître votre prototype aux premiers prospects et aux
influenceurs (Facebook Ads, blogueurs…).
o Vous devez prouver la pertinence de votre concept, avec un minimum de
ventes à effectuer.
o Il faut commencer par éprouver son discours, ses arguments… sur un petit
nombre de prospects, pour ensuite monter en puissance.
 Etape 6: Obtenir des financements
o Au départ vous pouvez obtenir vos premiers fonds pour lancer votre business,
en particulier avec la “Love Money”, c’est à dire l’argent de votre famille et
vos amis pour vos premiers pas dans le business.
o La trésorerie c’est l’essence et votre moteur votre entreprise… s’il n’y a plus
d’essence, le moteur cale puis s’arrête !
o Une fois que vous pouvez prouver  que votre produit s’adresse à un vrai
marché solvable, que vous avez vos premiers clients… vous pouvez lever des
fonds ou obtenir plus de financements.
 Etape 7. Déterminer la structure de l’entreprise
o Même si la création d’une société peut attendre la finalisation de votre projet et
vos premiers clients, il est important de réfléchir à la forme juridique de votre
entreprise, et à la répartition du capital.
 Etape 8. Le nom commercial
o Plus on est une petite entreprise, plus la marque et la charte graphique seront
importants.
o En effet ils vous permettront de créer de l’émotion et de vous différencier de
vos concurrents.
 Etape 9. Ouvrir un compte bancaire pour votre entreprise
o Que cela soit un simple compte Stripe ou Paypal, ou un compte bancaire pour
domicilier l’entreprise, le compte bancaire devient rapidement essentiel pour
payer les fournisseurs et recevoir les premiers paiements.
 Etape 10. Mettre en place un logiciel de comptabilité ou un ERP
o La comptabilité doit permettre d’être en règle avec la Loi (TVA…), mais
surtout de suivre vos finances, et tout particulièrement la rentabilité et la
trésorerie…
o Le cash est l’essence du moteur de votre entreprise, s’il n’y a plus de quoi
payer les fournisseurs et les collaborateurs, l’entreprise s’arrête.
 Etape 11. Construire votre équipe
o Seul on va plus vite, mais à plusieurs on va plus loin.
o Créer une startup seul est une des causes majeures d’échecs.
o Il vaut mieux créer un projet à plusieurs que ne jamais voir son projet finalisé.
o L’équipe permet aussi de délimité les responsabilités et savoir qui fait quoi, et
le recours à la sous traitance, aux salariés…
 Etape 12. Avoir une présence minimale sur internet (sites & réseaux sociaux)
o Un beau site internet, de belles landing pages et des comptes nourris sur les
media sociaux vous permettent d’augmenter la notoriété et la crédibilité de
votre entreprise.
 Etape 13. Trouver des partenariats
o Une petite entreprise ayant peu de moyens, les partenariats sont essentiels pour
obtenir de la notoriété et de la visibilité à moindre coût.

 
« Avoir une idée d’entreprise c’est facile, lui donner vie c’est le Challenge ! »

« Une idée ne vaut rien, seule sa réalisation compte. »

En effet si vous êtes persuadé que vous avez une super idée, et que vous ne la mettez pas
en place, elle va vous empêcher de faire autre chose, Le graphique ci dessus montre la valeur
d’une idée !

 soit c’est un projet que vous repoussez par soucis de perfectionniste, de


 vérification...
 Soit vous n’êtes pas fait pour être entrepreneur. Le système scolaire, les amis, la
famille, le milieu social… détermineront “l’esprit d’entrepreneur”. Et donc il vous faut
casser les barrières pour passer du monde du salariat à celui de l’entreprenariat.

« De même, vous pouvez avoir la meilleure idée du monde, si vous n’êtes pas en mesure
de la transformer en produit/service concret et utilisable, vous n’irez nulle part ! »

( Il est inutile de perdre le temps à aller voir des investisseurs si l’entrepreneur ne


dispose que de l’idée et un business plan.

Les vrais investisseurs n’investissent plus suite à un simple pitch ou un business plan :

 Soit la startup a déjà des chiffres à montrer sur la pertinence de son projet.
 Soit les fondateurs de la startup ont déjà prouvé leur savoir faire dans des startups
précédentes.

Aujourd’hui, plus que jamais, sans un prototype fonctionnel et des premiers chiffres de
ventes, le jeune entrepreneur ne peut rien faire avec son idée. Donc au départ le jeune porteur
de projet il ne pout compter que sur son financement propre, et l’argent qu’il peut obtenir de
ses contacts.)

 Etape 0 : La vérification d’est ce que l’idée répond bien à un marché

« De très nombreuses startups échouent chaque année tout simplement parce que leur
produit ne répondait pas à un marché solvable. »

On peut définir le marché de plusieurs manières :

 C’est répondre à un besoin d’une catégorie de personnes, qui ont les moyens de
se l’offrir. S’il n’y a pas de besoin, vous n’avez pas de marché. 

 C’est comment vous allez convaincre un prospect de vous donner de l’argent en


échange d’un produit ou d’un service. C’est que le produit est vraiment
indispensable.

 Une fois qu’on repéré un “marché” (une cible qui va acheter le produit), on passe
par la suite à l’enrober de marketing, mais avant cela il faut obligatoirement
avoir un produit utile pour la cible.
Une des bases des startups est d’être agile, changer d’idée ou de marché) si cela ne
fonctionne pas… sachant qu’idéalement il faut avoir une bonne idée dès le départ. C’est la
philosophie “Fail fast”, c’est à dire échouer rapidement pour changer rapidement son
business modèle.

On peut s’assurer en tant qu’entrepreneurs que l’idée correspond à un vrai marché,


c’est à une demande importante, urgente et solvable. Pour tester le marché plusieurs outils
existent dans ce sens là : 

Ces 14 outils permettent à l’entrepreneur de valider le concept de produit à moindre coût et


rapidement.

En complément, sera important d’identifier exactement la cible de la startup. A cette


finalité il faut définir le “client type” c’est à dire ‘la persona’. Le but de la persona est triple:
 Valider en interne que tout le monde est aligné sur la même persona afin d’éviter
toutes les différences possibles entre le marketing, les commerciaux…
 Vérifier lorsque vous allez lancer vos publicités, votre offre… Vous devez vous
dire à chaque “Est ce que cette action va réussir à séduire mon persona ?
 Travailler sur votre offre, et ne pas oublier l’émotionnel et le client dans la
vente. Vous allez utiliser les émotions…pour orienter votre discours marketing. Ci-
dessous un exemple de fiche persona.

1/ Le profil type, avec le profil physique et quelques verbatim…

2/Un zoom sur ses besoins, ses peurs… pour créer de l’émotion et lister les leviers qui
vont la motiver à acheter :

3/’Un story telling’ lié aux produits de la startup qu’ils vont permettre de construire des
publicités, des dessins animés…
A partir de l’idée de produit, du profil des clients types ciblés et de leurs besoins, on définit
la vision et la mission de la startup.

« La vision est le “pourquoi” de la startup, la mission est le “comment” de la startup, et


le plan marketing sera “comment faire”. »

Par exemple une chaine de restaurants à distance Bio :

*La vision est que le Bio va devenir une nécessité, et qu’il faut que les repas à emporté pris à
domicile ou au travail doivent respecter la nature (produits, emballages…).

*La mission est de créer cette chaine de restaurants Bio pour proposer des plats sains pour les
personnes mais aussi pour la nature.

Le concept et Le plan marketing sera de proposer des plats bios avec des couverts
biodégradables, avec un engagement de recyclage…

Les valeurs de l’entreprise, qui serviront de repère pour toutes les actions futures de la
startup.

Le but de la startup sera de transposer à votre secteur d’activité ce que cette entreprise
arrive à faire avec ses clients et prospects.

 
Etape 1 : Trouver des associés

« Etre 2 fondateurs permet d’avoir 2 personnes avec des connaissances métiers


complémentaires qui s’investissent à 110% sur un projet. »

Si le jeune entrepreneur n’est pas en mesure de convaincre d’autres entrepreneurs de


s’associer avec lui, devra oublier l’idée de convaincre des investisseurs. La plupart des
investisseurs le diront : ils investissent avant tout dans une équipe.

  Trouver des associés est très importants Pour la simple raison que même si l’idée et le
prototype sont bons, ce sont des hommes qui développent et gèrent une startup.

 L’équipe idéale sera constituée de 3 associés :

 1 voire 2 profils techniques,


 un communiquant (marketing/RP/ventes)
 un financier/analytique.

Comment trouver ces fameux associés ?

–        Rechercher sur internet sur des sites de mises en relation entre porteurs de projets
des startups et associés potentiels.

Pour ce faire nous pouvons vous rendre sur des sites comme :

 Partnpro,
 ideasvoice

Egalement on peut s’inscrire dans des groupes sur les réseaux sociaux, en particulier sur
Facebook, comme :

 French Startupers,
 Breizh startupers 
–        La Participation au maximum de rencontres : Ces rencontres peuvent commencer
sur le web, mais pour concrétiser cela doit se faire en face à face lors d’événements comme
Startup week-end ou encore les apéros entrepreneurs.

Nous pouvons participer à des événements de type “Meetups” qui se passent dans la propre
ville de l’entrepreneur :

 Plus traditionnel, nous pouvons aussi visiter les déjeuners entrepreneurs qui sont
organisés :

 Dans les groupes Linkedin & Viadeo


 Dans les Clubs comme le réseau BNI (payant)
 

Quelques conseils simples pour la création de votre équipe :

 Souvent c’est une perte de temps de recruter un commercial, un


marketeur… Lorsque l’offre est optimisée et validée par les prospects, que
l’entrepreneur a pu monter en puissance. au départ, donc c’est mieux que cela soit un
des fondateurs qui fasse le commercial / marketing.
 lors de la phase de création, les gens ne sont généralement pas trop enclins à
s’investir dans le projet. En revanche dès que le succès arrive, vous verrez tout plus
de monde qui viendra toquer à votre porte. évitez les opportunistes.
 ne choisissez pas un associé par dépit, cela va peut mener au conflit. Validez
ensemble aussi les objectifs
 ne pas donner des parts de la startup au départ attendez d’avoir un peu de succès.
 apprenez à déléguer le travail, si vous voulez tout faire seul, vous allez être débordé
rapidement.
 apprenez à dire NON. C’est le fléau numéro des startups, dire Oui à tous les projets,
à toutes les idées, à toutes les suggestions.

 
Etape 2 : Mettre en place vos supports de communication

Avant d’avoir le produit, il est préférable de commencer par la création des supports de
communication. Cette première présence permet de positionner la startup sur une thématique,
de communiquer sur le projet, d’avoir une adresse email pro. Le but n’est pas forcément de
communiquer sur le projet, mais au moins d’avoir un embryon de visibilité en travaillant au
départ sur le référencement.

Voici la visibilité minimum à avoir sur internet :

 Un blog, pour se positionner avant la création de la startup et pour communiquer sur


le projet…
 Twitter pour fédérer une communauté et communiquer directement aux influenceurs.
 Facebook (Page & Profil) pour animer les communautés de clients, prospects,
prescripteurs…
 Linkedin Pro, en particulier si en est dans le B2B

 Instagram et Pinterest si on est dans le retail, la création, l’artisanat, la mode…


 Un Groupe Thématique dans le secteur d’activité est un vrai plus.
 Un compte Youtube.com

 Ces outils vont vous permettre de commencer à fédérer des communautés. On peut aussi les
utiliser pour nouer des relations avec des partenaires potentiels et surtout, vous pourrez
demander l’avis des autres sur le futur produit.

  Au départ, vous pouvez même vous contenter d’un Blog pour anticiper la création de
votre entreprise. Un Blog permet d’avoir une visibilité sur le web, et de pouvoir créer
simplement du contenu. Au niveau de la technologie, le ‘WordPress’, c’est le standard des
startups. Vous allez aussi créer un logo, un background pour votre compte Twitter, vos pages
Facebook, Linkedin…Vous pourrez créer tous ces supports à l’aide de Photoshop, mais
vous pouvez aussi utiliser des outils de créations de visuels pour les Media Sociaux :

 Canva.com
 Crello.com

 
Etape 3 – La réalisation d’un cahier des charges des mockups du produit

En amont du prototype se trouve le document projet. Il résume l’idée de la startup, le


marché, le concept de la startup…Il s’agit d’un document dans lequel on mentionne ce dont
nous avons besoin pour démarrer, et où nous pouvons noter les idées. Ce dernier évoluera au
fur et à mesure que nous aurons plus d’informations sur le marché ou lorsque la startup va
commencer à croître.

Il est indispensable de rédiger un business plan, avec un simple fichier sur ‘Google Sheets’
qui pourra suffira au départ.

Nous pouvons aussi utiliser le “Business Canva” qui permet de rassembler en 1 image
le business modèle de la startup Cet outil est excellent pour avoir une vision synthétique de
l’idée de la statup.
Le troisième document indispensable est votre cahier des charges.

Peu importe que vous souhaitiez sous-traiter la création de votre produit ou le développer
en interne, vous devez créer un cahier des charges qui présente votre produit, au delà du
simple concept de 10 lignes. Il devra contenir plusieurs éléments:  

Lorsque vous aurez terminé votre cahier des charges vous devrez créer des mockups.

Il s’agit de dessin qui présente le contenu de votre produit, page par page, ou, écran par
écran, sur une application mobile. C’est ce qu’on appelle le prototypage dans le jargon
technique.

Ensuite, lorsque vous serez convaincu de vos mockups, vous pourrez les réaliser sur
ordinateur avec un logiciel comme ‘Balsamiq’ mockups.

Adobe Invision
Ce genre d’outils vous permet de faire des maquettes rapidement sans connaître rien à
l’informatique.

Ensuite, vous pourrez transmettre à une équipe de développement, une agence… votre
cahier des charges et votre maquette.

Sachez que plus votre maquette et votre cahier des charges sera précis, moins vous allez payer
cher. En effet, les agences sont obligées de prendre des marges de sécurité pour toutes les
informations sur lesquelles elles ne sont pas sûres d’avoir tout compris.

Le cahier des charges et le prototypage peuvent nécessiter plusieurs semaines de travail


mais ils sont vitaux à la réussite de votre projet.

Chaque heure passée à travailler sur le cahier des charges ou le prototype rapporte ensuite 10
à 50 fois plus lors de la phase de réalisation Et pour donner vie à votre prototype et faire des
supports marketing vous pouvez utiliser des outils comme ‘Place.it’.

Ces maquettes peuvent vous servir à illustrer votre site web, vos powerpoints… et
améliorer votre crédibilité. Si votre produit est physique, vous pouvez faire des maquettes en
carte, de l’impression 3D.

  
Etape 4 – Développer un prototype – Le MVP

Lorsque vous aurez votre maquette “complète”, il va falloir développer un prototype


fonctionnel qui se concentre sur les fonctions essentielles de votre produit (le MVP –
Minimum Viable Product).

Quand on parle de “MVP”, on ne parle pas de béta à vendre à vos clients (c’est à dire une
version finalisée à 95% de votre produit final), mais bien de prototype. Il s’agit d’une toute
première version de votre produit utilisable avec les fonctions vitales et minimales pour qu’il
réponde aux besoins de vos prospects.

Ce “MVP” comprend généralement le “killer feature”, c’est à dire la fonction


majeure attendue par vos prospects, c’est la raison de vivre de votre produit, le
pourquoi la personne doit acheter votre produit.

Vous pourrez montrer ce prototype à des clients et prospects (les early adopters, des
experts ou encore des blogueurs) afin de commencer à obtenir vos premiers retours d’un
usage en condition réelle (même si le produit n’est pas encore finalisé à 100%).

 Le but du MVP est double:

 Commencer à faire parler de votre produit, et à lui donner vie pour ne pas avoir
l’effet “tunnel” (l’effet tunnel c’est ne pas voir le résultat de votre cahier des charges
avant qu’il soit réalisé à quasiment 100%, sans pouvoir rien changer).
 Recueillir un maximum de données pour faire évoluer votre produit et faire en
sorte qu’il réponde clairement aux attentes du marché.

Par exemple si vous lancez une application mobile de réservation de restaurant en ligne par
exemple, vous n’avez pas besoin d’intégrer 3 moyens de paiement, la géo-
localisation… Concentrez-vous sur les fonctionnalités principales de votre produit:
consultation du menu, réservation, paiement et confirmation. Un prototype doit être créé
rapidement et à moindre coût, le but est de tester le potentiel du produit. 

Comment développer un prototype ?

 Développer le prototype vous même en vous formant


 Sous-traiter la création à des prestataires

Même si vous ne développez pas le prototype vous-même je vous conseille vivement


d’apprendre les bases de la programmation web ou mobile. parce qu’un bon chef
d’entreprise ne doit pas être expert dans tous les domaines mais doit tous les comprendre.

Si vous désirez apprendre à développer un site ou une app, vous pouvez aller sur les sites
suivants: 

–        Elephorm.com: formations en vidéo

–        Openclassrooms : formations texte et vidéo

–        lewagon.org : cours de développement physique

 
Etape 5 –  Faire connaître le prototype aux prospects, aux médias…

Maintenant que on a le prototype, il va falloir générer les premiers clients, parler aux
médias pour avoir des retours d’utilisateurs et éventuellement attirer des investisseurs
en amorçage. Nous pouvons aussi commencer à faire des relations presses, des relais
influenceurs… mais sachez que c’est long à obtenir et que les résultats ne sont
généralement pas immédiats (ex: un communiqué de presse va surtout générer du trafic de
curieux, de concurrents… et finalement assez peu de prospects qualifiés).

Mieux vaut vous concentrer au départ sur la génération de prospects chauds pour avoir
un premier retour d’expérience de votre offre.

Si votre produit correspond vraiment à un besoin urgent et important, et que vous y répondez,
alors la clé est d’identifier les carrefours d’audience où sont présents vos prospects. Un
carrefour d’audience C’est un endroit où se trouvent vos prospects types.

Les principaux carrefours d’audience génériques sur internet sont :

 Facebook, via les pages, les profils, les groupes… que vous pouvez toucher via
Facebook Ads
 Google search que vous pouvez exploiter via Google Ads
 Linkedin que vous pouvez exploiter via de la pub, des outils de growth hacking
comme Linked Helper…

le challenge du startuper sera d’avoir de la visibilité auprès des personnes sur ce carrefour
d’audience à moindre coût, sachant que certaines personnes sont plus ou moins présentes sur
ces carrefours d’audience (ex: Linkedin est plus B2B et high tech, Snapchat est plus ados…).

De manière plus générale, les méthodes de Growth Hacking ont pour objectif
d’identifier une opportunité de croissance.
 Générez les premières ventes avec Facebook Ads et  Adwords

Au départ vous devrez accepter de payer pour obtenir de la visibilité, c’est pourquoi vous
devrez faire appel aux régies publicitaires Google Adwords et Facebook Ads. Facebook Ads
permet de toucher rapidement une large audience, et Google Adwords permet d’être visible
auprès de personnes qui recherchent une information sur le moteur de recherches de Google.
Ces 2 outils vous permettront de générer rapidement les premiers prospects.

A noter que nous devrons créer une “landing page” qui sera optimisée pour la conversion
afin de transformer un maximum de visiteurs de la page en prospects.

  Le contact des blogueurs en leur expliquant la démarche et en leur demandant


de tester notre produit.

 La création d’une chaine Youtube et le partage régulière des vidéos dessus.


La vidéo est le format privilégié sur les Media Sociaux (Facebook, Linkedin…), vous
pouvez l’utiliser pour créer du contenu funs, informatifs, à valeur ajoutée…C’est aussi un
excellent moyen de faire passer de l’émotion, de raconter une histoire…Vous pouvez utiliser
des outils de montage vidéo comme Adobe Première, Camtasia, Screenflow…

  Demandez aux premiers clients leurs avis

Il est essentiel d’adapter le produit aux premiers retours des clients, et pour cela il faut leur
demander leur avis.

Voici les principales manières :

– Appelez au téléphone ou par Skype / join.me / Zoom.us pour savoir ce qu’ils en pensent

– Envoyez une enquête de satisfaction par email aux premiers clients via SurveyMonkey.com,
Google Forms, Eloquant.com…

– Posez des questions via un chat, des pop-up… si le produit est sur internet ou si c’est une
app, via Clickdesk.com…

Le but est de savoir pourquoi les clients achètent les produits de la startup, pourquoi ils ne
l’utilisent pas…Ces entretiens qualitatifs, avec le suivi permettra de transformer les clients en
fans.

 Générer du trafic via le contenu (blog…) 

En mettant en place un blog sur votre site (ou via des plateformes comme Medium.com),
nous pouvons attirer du trafic via le moteur de recherches de google (SEO).

 
 Proposer un programme de parrainage

Si le produit est à la hauteur des espérances des premiers clients, ils devraient être contents
de faire découvrir le produit à leurs contacts. Pour les motiver à en parler nous pouvons
utiliser plusieurs mécaniques : un bonus, une offre premium, un cadeau, de l’argent… pour les
clients parrainés.  

 Utilisez les techniques de génération de trafic originales

En tant que Startup, vous devez utiliser votre agilité, votre capacité à casser les codes du
marché… pour vous faire connaître. Par exemple cela peut être du street marketing. 

Cela peut être aussi du cold mailing : c’est à dire repérer des professionnels B2B à qui
vous pouvez envoyer des messages.

 
Etape 6: Obtenir des financements

A partir de cette étape, c’est le moment de lâcher le job de salarié et de passer à temps
plein sur la startup. La startup aura besoin de plus de temps pour réussir, mais pas que… elle
aura aussi besoin de capitaux.

Pour ce faire nous pouvons : 

–        Participer à des évènements et concours web comme ceux organisés par


TheFamily, Startinparis , BFM Academy etc

–        Participer à des startupweek end

–        Envoyer votre dossier à des associations de Business Angels comme Investessor et,


si vous êtes retenu, aller pticher devant eux etc.

Le pitch peut se faire en moins d’une minute (on parle alors d’Elevator Pitch) :
Ou bien se faire via une présentation Powerpoint devant des investisseurs, lors d’une
conférence, lors d’un salon… Dans ce cas vous pouvez suivre ces 9 étapes :

Ensuite vous devrez surveiller votre trésorerie, si jamais vous n’avez plus de cash la
startup va s’arrêter, même si sa croissance est mirobolante…

Vous devez avoir une vision de l’argent qui vous reste, et combien de temps vous pouvez
tenir avec l’argent disponible. Cela vous obligera aussi à bien choisir vos investissements et à
être créatif  

Voici quelques idées supplémentaires pour y arriver :

 Les prêts bancaires : Ce sont des crédits sur une durée bien définie mais qui ne
dépassent pas 5 à 10 années. Ces prêts peuvent aider à démarrer un business.
L’avantage de ces prêts personnels est que les conditions du contrat varient selon votre
business plan et l’activité (le montant des sommes prêtées dépend de la viabilité du
projet). Les taux d’intérêts sont faibles comparé aux autres alternatives de crédit (ex:
crédit court terme, crédit à la consommation…). Un autre intérêt, c’est d’avoir un
regard externe sur votre projet au travers de celui de votre banquier. 

 Le crowdfunding : C’est le financement participatif dont le principe est de récolter


des fonds auprès de particuliers via une plateforme sur le web (kickstarter, Ulule…)
pour compléter le financement d’un projet. Généralement ce sont de petites sommes
d’argent, et rarement le financement total d’un projet. Les porteurs de projets exposent
leurs projets sur la plateforme et les investisseurs “amateurs” étudient les offres et
financent les projets dans lesquels ils veulent investir selon leurs sensibilités, leurs
coups de cœur ou selon la pertinence de leur projet. 
 Les prêts publics, aides… : Ce sont des prêts, prix, aides… destinés aux créateurs
d’entreprises et porteurs de projets. En général ce sont des petites sommes d’argent
octroyées aux porteurs de projet innovants, startups… Ces types de financement
permettent de soutenir des petits projets, mais ce ne sont que des compléments de
financement.

 La “Love Money”, c’est à dire l’argent que vous pouvez obtenir de vos amis, famille,
connaissances…

Etape 7. Déterminer la structure de l a startup

Il n’est pas nécessaire de créer immédiatement sa structure juridique. Généralement


il faut attendre d’avoir finalisé le projet et avoir les premiers clients pour créer sa
structure.

Cependant, même si vous ne créez pas votre structure immédiatement, il est important
d’anticiper la création de la structure et définir quelle forme juridique votre entreprise va
choisir. Cela dépendra de nombreux facteurs, par exemple si vous désirez gérer tout seul
votre entreprise ou avec des actionnaires ou des associés. Généralement, il suffit de
discuter avec un expert comptable pour choisir la meilleure structure qui correspondra à votre
affaire.

Voici pour vous une liste des structures juridiques les plus adoptées :

 Actionnaire ou propriétaire unique (ex : SASU…) :

Cette alternative est plus envisageable pour les entrepreneurs qui ont généralement une
situation financière stable, qui n’ont également pas trop de dépense à effectuer ni un nombre
conséquent d’employés. Ils peuvent évoluer dans ce système jusqu’à l’expansion de leur
entreprise, dans ce cas ils pourront envisager de s’associer à d’autres partenaires d’affaires ou
accepter de nouveaux associés.

 Une société (ex: SARL…)


Cette structure bénéficie de nombreux avantages très intéressants qui font d’elle la
structure la plus populaires auprès des entrepreneurs. C’est-à-dire en cas de faillite, les
associés ne seront responsables des obligations de la personne morale qu’à hauteur de leur
contribution. Certes, cette structure regorge d’énormes avantages mais les dépenses et les
démarches nécessaires pour l’adopter sont plus coûteuses.

Etape 8. Le nom commercial

Même s’il est toujours possible de changer nom de marque suite au lancement de son
projet, néanmoins il est important d’avoir un concept fort dès le départ.

Voici quelques changements de marques, qui montrent bien que l’on peut changer d’avis
pour créer une marque plus forte :
En premier lieu, il faut vérifier si le nom que choisi n’est pas un nom déjà utilisé.

Pour cela, vous aurez besoin de faire quelques recherches, vous pouvez vous diriger vers
les registres ou les annuaires nationaux, ou tout simplement taper votre mot clé dans Google
et dans l’URL (certaines fois un nom de domaine peut être pris alors qu’aucun résultat
n’apparaît dans Google).

A noter : si vous envisagez de faire des affaires dans différents pays du globe, il est
également impératif de vous assurer que le nom que vous allez utiliser n’est pas déjà utilisé
par une autre structure. Une fois l’étape de la vérification terminée, il faut maintenant
enregistrer le nom de marque à l’INPI si elle est très distinctive. Notez aussi qu’il serait
prudent de procéder à cette vérification pour les logos, slogans….

Cela vous évitera des dépenses inutiles et des problèmes à l’avenir. 

Etape 9. L’ouverture d’un compte bancaire pour la startup

Il existe plusieurs types des comptes pour les startups ou les entreprises, les offres et les
avantages diffèrent bien sûr selon chaque banque.

Il revient encore une fois de trouver avec le comptable ou un spécialiste des services
bancaires le type de compte bancaire qui correspond le mieux à la structure d’entreprise
ou de la startup. Donc le choix de la formule aidera à faire des économies et surtout à se
développer rapidement.

En alternative, nous pouvons utiliser des systèmes de paiement en ligne comme


Paypal.com ou Stripe.com qui sont plus souples et plus puissants que les outils proposés
par les banques traditionnelles. Nous pouvons aussi utiliser des Banques en ligne comme
Revolut, N26… sachant que souvent ces banques n’offrent pas leurs services aux
professionnels.

Etape 10. Mettre en place un logiciel de comptabilité ou un ERP


Lors de la phase de lancement, et tant que nous n’avons pas des clients, un simple
fichier Excel + un Google Drive peuvent suffirent pour gérer l’entreprise.

Cependant, dès que les dépenses et les revenus vont arriver, il est indispensable de tenir
une comptabilité.

Nous pouvons aussi totalement sous traiter notre comptabilité à un comptable sur internet,
par exemple avec “Fred de la Compta”…Cela vous déchargera des tâches administratives,
et vous serez assuré d’avoir une comptabilité en règle. Cela vous évitera de refaire le
travail à zéro lorsque vous voudrez vous développer. Ainsi, vous gagnerez en temps, en
énergie et en argent.

Une fois la startup en plein croissance, il sera temps d’utiliser un outil pour gérer sa
comptabilité.

Comme exemple de logiciel vous avez QuickBooks, Sage – Ciel , EBP… qui peuvent vous
aider dans ces tâches même si vous aurez recours à un expert comptable pour valider votre
comptabilité.

Etape 11. La construire et la motivation de l’équipe de la startup


Une startup se fonde sur un noyau des créateurs, accompagnés de Freelances, et
quelques stagiaires. Et même si au départ vous nous n’avons pas des salariés, il est important
de mettre en place une culture de startup et d’insuffler votre énergie. L’ambiance de travail,
les rapports humains… sont ce qui fait la différence dans les startups.

Si les collaborateurs, les associés, les stagiaires de la startup… sont prêts à ne pas compter
leurs heures et à travailler sur le projet, c’est que :

 Ils considèrent le projet comme le leur, donc nous devons les associer au succès.
 Ils pensent à la startup comme à la leur, à cet égard on doit leur donner de l’autonomie
et de la responsabilité.
 Ils ont confiance dans idée de la startup.

Plus on avancera dans le projet, plus on doit apprendre à confier les tâches qui ne
révèlent pas de notre fonction ou de notre domaine à d’autres personnes plus
compétentes.

Etape 12. Trouver des partenariats


Mettre en place des partenariats est l’un des moyens les plus simples d’acquérir de la
visibilité et de la notoriété. IL s’agit de se lier en partenariat d’affaires avec d’autres
entreprises pour garantir un développement mutuel de chacune de vos offres.

Il existe 3 niveaux de partenaires potentiels :

Et pour chacun des partenaires qu’on détecte, nous pouvons proposer différents niveaux de
partenariats :

Vous pouvez choisir le type de partenariat qui vous correspond le mieux selon la situation de
votre entreprise dans la liste suivante :
 Mettre en place du parrainage : vos premiers clients vont vous aider à faire la
publicité de vos produits et services et vous aider également à vendre. Ils vont toucher
une commission sur chaque vente qu’ils effectueront ou recevoir des cadeaux.
 Trouver des distributeurs / revendeurs : vous proposez à des personnes / entreprises
en rapport avec vos cibles de commercialiser vos produits.  
 La promotion croisée mutuelle : ce partenariat possible lorsque vous avez les mêmes
clients ciblent avec des bases clients de taille similaire. Dans ce cas vous pouvez vous
associer pour faire une promotion croisée. Pour cela il faudrait que les deux parties
trouvent un accord qui va les satisfaire.

La dernière étape qui consiste à démarrer votre entreprise ! Il est essentiel de se rappeler
que la création de toute startup doit partir d’un besoin client. C’est ainsi que les fondateurs
d’Uber ont créé leur startup : suite à un événement dédié aux startups, ils sont retrouvé en
pleine nuit sans trouver de Taxi, et c’est de là qu’à germée l’idée de proposer à des
particuliers de faire le taxi…

Une fois le problème ou le besoin identifié, il est indispensable d’avoir une vision
claire de son idée et de se poser les bonnes questions sur sa viabilité pour pouvoir
faciliter la suite du processus.

La solution idéale est de déterminer le besoin auquel on veut satisfaire, mentionner les
stratégies pour y arriver. Cela permettra déjà de mettre en place une base solide pour les
années à venir.

 
a) Les types des startups

L’étude ‘Startup Genome’ publiée en 2011 suggère une classification selon le type et la
complexité de la relation entre la startup et ses clients. Cette classification donne 3 types :

1*Les automatisers : Les startups qui automatisent entièrement la relation client. Ces
startups comme Google et Facebook, ont rarement un numéro de téléphone à appeler ou un
email auquel écrire pour demander de l’aide. Elles misent entièrement sur des processus
automatiques très performants pour satisfaire les clients.

Les transformateurs sociaux  : Plus d’automatisation de la relation client, Ce type de startups


ont souvent besoin d’une équipe avec fortes compétences à la fois en technologie et en
business. Des exemples sont Facebook, YouTube et Paypal.

2*Les intégrateurs : Des startups qui utilisent une combinaison d’automatisation et de


touche humaine. Elles visent des marchés plus petits composés souvent de PME avec des
offres à des prix abordables. La majorité de leurs utilisateurs sont payants ce qui leur permet
d’être rentables très tôt. Des exemples sont Hubspot, Mixpanel et Mailchimp.

3*Les challengers : Des startups qui s’attaquent au marché complexe de la vente aux grandes
entreprises. La relation client se base quasiment uniquement sur la vente directe ce qui ralentit
un peu leur croissance mais leur revenu par client est souvent très élevé. Misent moins sur la
technologie pour vendre leurs produits. La taille de leur marché est souvent grande et il leur
faut beaucoup de capitaux pour s’en sortir. Des exemples sont Salesforce et Oracle. »

(Irawotalents, 08/03/2017)

 L’idée commence par des fonds propres du porteur de projet, qu’il va compléter par le
« love money » et le ‘Crowdfunding’ lors de la phase d’amorçage. A ce stade le
fondateur n’a pas encore démontré le potentiel de croissance.
 La phase de croissance est soutenue par les « business Angels », les incubateurs, les
subventions et les concours. L’intérêt des grands groupes pour les startups est tel que
bon nombre d’entre eux développent des partenariats avec des fonds d’investissement
pour soutenir des startups plus innovantes (Orange, INWI, EDF, OCP, etc.).
 Le cycle suivant fait appel à une autre catégorie de financeurs, plus mercantiles. Le
modèle économique de la startup devient celui d’une entreprise ayant recours à des
financements plus classiques comme les prêts bancaires, les investisseurs ou la bourse.
2-l’environnement entrepreneurial
a) Actualités en rapport avec l’écosystème

1/Loi sur les « OPCC » : La présente loi a pour objet de fixer le régime juridique applicable
aux organismes de placement collectif en capital, désignés ci-après sous la dénomination «
OPCC » et dont la gestion doit être obligatoirement assurée par une société de gestion telle
que prévue au titre III de la présente loi.

2/Le programme de financement fonds ‘Innov Invest’ : La loi de finances 2016 avait prévu
une ligne de financement dédiée aux startups innovantes: le Fonds ‘Innov Invest’, doté d’un
budget de 500 millions de DH. Au total, le financement dédié aux startups au cours des cinq
prochaines années s’élève à 700 millions de DH, dont 300 millions à travers la Caisse centrale
de garantie. Le reste sera assuré par les investisseurs privés.

3/LF 2018 crédit d’impôt recherche plafonné à 200 KMAD :

4/La création de l’agence de développement du digital (ADD) : Placée sous la tutelle du


Ministère de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie Numérique
marocain, l’Agence du développement digital « ADD » est chargée de réaliser la stratégie de
l’Etat en matière de développement du numérique et de promouvoir la diffusion des outils
numériques et le développement de leur usage auprès des citoyens.

5/Le statut auto-entrepreneur : Le projet de loi de finances 2014 au Maroc ouvre


le statut de l'auto-entrepreneur à toute personne physique qui exerce, en son nom personnel, à
titre individuel, une activité indépendante, basée sur sa propre force de travail, ses
compétences, ou son savoir-faire pour générer un revenu et qui exerce une activité.

6/La stratégie Maroc digital : La stratégie nationale « Maroc Digital 2020 » qui vise à : ...
Renforcer la place du Maroc comme hub numérique régional ; Relever les freins éco
systémiques, en s'attaquant en particulier à la problématique de la gouvernance et des
compétences numériques.

b) Projets en cours
1/Projet de loi sur le ‘Crowdfunding’ : La Chambre des représentants a adopté en plénière
et à l’unanimité, mardi 11 février, le projet de loi n°15-18 relatif au financement collaboratif.
Le but est de définir le cadre juridique de l'exercice par les Sociétés de financement
collaboratif (SFC). Le financement collaboratif, connu sous le nom du ‘Crowdfunding’, est
un mode de financement de projets par le public. Il permet de collecter des fonds,
généralement de faible montant, auprès d'un large public, principalement en vue de financer
l'entreprenariat des jeunes et l'innovation.

2/Le projet de loi sur les ‘Business Angels’ : Le ministère de l'Economie et des Finances
soutenu par le GIZ qui est le Projet de la Coopération Technique Allemande cherche à
structurer les réseaux des ‘Business Angels’ dans le cadre du développement de nouveaux
modèles de financement "alternatifs, inclusifs et innovants" pour les startups Marocaines. Cet
important levier pour les startups peine à émerger au Maroc. C’est la raison pour laquelle le
ministère de l’Economie et des Finances (MEF) et le Projet de la Coopération Technique
Allemande (GIZ) se sont penchés sur la question dans le cadre du développement de
nouveaux modèles de financement

3/Le projet de nouvelle charte d’investissement : Après trois ans de préparation et de


négociation, ce nouveau texte de charte d’arbitrage est en phase d’arbitrage entre le ministère
de l’Industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique et le ministère
de l’Economie et des Finances. Othmane El Ferdaous, secrétaire d’Etat chargé de
l’Investissement, a présenté les contours de la réforme de la charte, lors des Assises de la
fiscalité tenues. Le maitre mot sera de remplacer les incitations fiscales par un soutien
budgétaire direct dans le cadre d’une sélection préalable marquée par une contractualisation et
une évaluation de l’entreprise bénéficiaire.

4/La création de l’académie des entrepreneurs par le « CGEM » : Casablanca, Mercredi


22 mars 2017 – M. Faiçal Mekouar, Vice-Président Général de la Confédération Générale des
Entreprises du Maroc « CGEM », M. Jamal Eddine El Aloua, Secrétaire Général de la
Formation Professionnelle et M. Mohamaddine Ismaili, Directeur de l’Académie Régionale
de l’Education et de la Formation « AREF » ont signé en présence de M. Rachid Belmokhtar,
Ministre de l'Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle, une convention pour la
mise en place d’Instituts de formations dédiés à l’entrepreneuriat, ainsi que d’un centre de
formation d’excellence pour les entrepreneurs de l’artisanat, de la production et des services.

5/Le ‘Crowdsourcing’ de la feuille de la « ADD » #digitalfikra : Le hashtag #digitalfikra


lancé par le secrétaire d’Etat en charge d’investissement Othaman El Ferdaous, est un appel à
contribution à e-communauté l’invitant à partager ses idées pour accompagner l’écosystème
startup au Maroc et les relations de l’agence avec les innovateurs.

#Digitalfikra est une initiative digitale destinée à alimenter la feuille de route d’agence du
développement digital, grâce à laquelle le ministre a pu récolter quelque 182 participations et
pas moins de 650 idées.
à
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,:x Programme fonders 212

a) Les dates clés du programme

a) Dates clés
(Mouna Ettazy, 06/10/2019)

Programme impulse

 Lancement du programme et appel à projet : 26 Juin 2019


 Date limite de réception des candidatures : 1 Octobre 2019
 Démarrage du programme d’accélération : 15 Janvier 2020
 Demo Day : 08 Avril 2020 »

(Maroc Diplomatique, 28/06/2019)

3-Les entraves pour les entreprises au Maroc


a) Le financement des entreprises

« Concernant le financement des entreprises, le HCP a indiqué qu’une entreprise sur cinq
recourt au financement externe dont la majorité 93% provient du crédit bancaire. 35% des
entreprises ont demandé un crédit auprès d’une institution bancaire au cours des trois
dernières années. Les TPME sont les plus confrontées aux difficultés d’accès au financement
qui constituent un obstacle sévère pour 40% d’entre elles.

Le taux d’intérêt élevé 40% ainsi que les garanties exigées par les banques 34% sont les
principaux freins à la demande de crédit. Près de 33% des entreprises évitent le recours au
crédit bancaire pour des raisons religieuses. »

(Driss Sarhan, 21/11/2019)

b) Le plan de la fiscalité

« Sur le plan de la fiscalité, les entreprises se plaignent des contrôles fiscaux et de la


multiplicité des redressements. À ce titre, 34% des GE ont fait l’objet d’un contrôle fiscal et
73% ont été redressées l’année dernière. 60% des entreprises considèrent dans l’ensemble le
système fiscal comme contraignant 51% comme complexe. 95% d’entre elles comme un
facteur de découragement de l’investissement, 88% comme source de méfiance vis-à-vis
l’administration fiscale et 69% comme facteur favorisant le recours à des pratiques
informelles. »

(Driss Sarhan, 21/11/2019)

c) Le plan administratif
« Les deux tiers des entreprises estiment que la complexité des procédures de l’administration
constitue un obstacle au développement de leurs activités. Pour la moitié des entreprises, la
qualité du service, le délai de paiement et l’accès à l’information sont également des
contraintes sérieuses.

45% des chefs d’entreprises estiment que le monopole de certaines entreprises est l’une
des principales raisons qui les empêchent de décrocher une commande publique. Le manque
de transparence est évoqué par 56% des PME ayant soumissionné à un marche public. »

(Driss Sarhan, 21/11/2019)


In what industry is your company active?
Internet, MobileMedtechElectronics, MechanicsSoftwareCleantechMaterials,
ChemicalsBiotechMicro-, NanotechnologyNoch mehrOthers

100 characters remaining

2When did you start to concretely model your


business idea?

3When could you offer your product / services to a


customer for the first time?

4When did you systematically generate revenues that


were not based on the pilot customers?

5Schreiben Sie Ihre Frage hier...


never heard

heard about

good knowledge

experience

Public and private organizations and awards

Venture capital companies

Corporate venture capital companies

Banks

Crowd investing platforms

Family and Friends


6Please enter the number of different type of investors
that are / were invested in your company in the
mentioned stages:
Seed stage

Market launch stage

Growth stage

Public and private organizations and awards

Venture capital companies

Banks

Business Angels

Crowd investing platforms

Family and Friends

7Please indicate the number of investors (per time)


you have presented your company in the different
stages.
Seed stage

Market launch stage

Growth stage

Public and private organizations and awards


Venture capital companies

Banks

Business Angels

Crowd investing platforms

Family and Friends

8Please specify, from how many financing offers you


could choose from in the specified phase.
Seed stage

Market launch stage

Growth stage

Public and private organizations and awards

Venture capital companies

Banks

Business Angels

Crowd investing platforms


Family and Friends

9How do factors such as e.g. sympathy,


understanding, gut instinct, etc. influence the decision
in favor or against a investor?
not at all

little

rather strongly

very strongly

10Please indicate which for every stage of your


company the type of investor(s) that contributed the
largest amount of financing.
Seed stage

Market launch stage

Growth stage

Public and private organizations and awards

Venture capital companies

Banks

Business Angels

Crowd investing platforms

Family and Friends

11How often have you been in contact with the


investor specified in the mentioned stages?
Seed stage

Market launch stage


Growth stage

Personally (Meeting or by telephone) (x times per month)

In writing (including reportings) (x times per month)

12How much time did you/other employees spend to


clarify the following with the investors?
Seed stage

Market launch stage

Growth stage

Strategical and business political questions (hours per month)

Operating and businessprocess questions (hours per month)

13Did you expect from your Investor to get support


related to the procurement market network? If so,
how were expectations met?
No expectation

Expectations not met

Expectations little met

Expectations considerably met

Better than expected

Seed stage

Market launch stage

Growth stage
14Did you expect from your Investor to get support
related to the business market network? If so, how
were expectations met?
No expectation

Expectations not met

Expectations little met

Expectations considerably met

Better than expected

Seed stage

Market launch stage

Growth stage

15Did you expect from your Investor to get support


related to the venture capital market network? If so,
how were expectations met?
No expectation

Expectations not met

Expectations little met

Expectations considerably met

Better than expected

Seed stage

Market launch stage

Growth stage

16Did you expect from your Investor to get support


related to strategical questions? If so, how were
expectations met?
No expectation
Expectations not met

Expectations little met

Expectations considerably met

Better than expected

Seed stage

Market launch stage

Growth stage

17Did you expect from your Investor to get support


related to operational business questions? If so, how
were expectations met?
No expectation

Expectations not met

Expectations little met

Expectations considerably met

Better than expected

Seed stage

Market launch stage

Growth stage

18How did you communicate your expectations to


your investor?
Not at all

brought up

discussed in detail

agreed in writing

Seed stage

Market launch stage


Growth stage

19How would you assess the possibilities of sanctions


of the investor (e.g., termination rights, supermajority
rule, etc.)?
none

low

high

very high

Seed stage

Market launch stage

Growth stage

20What is the internal increase of co-ordination work


caused by the co-operation with the investors (e.g.
continouosly providing of information)?
not at all

little

considerably

very strongly

Seed stage

Market launch stage

Growth stage
1. À qui adressez-vous votre produit ?

2. Quel est votre business modèle ?

3. Quel est votre élément différenciant face à votre concurrence ?

4. Avez-vous un ou des associés ?

5. Quel est votre plan de développement ?

6. Qu’est-ce qui vous pousse à entreprendre ?

7. Pourquoi ne pas travailler dans l’une des entreprises leaders de votre


marché ?

8. Quels partenaires clés avez-vous réussi à convaincre pour encadrer et


optimiser votre offre ?

9. Comment feriez-vous sortir d’éventuels investisseurs ?

10. Est-ce que vous êtes l’Homme de la situation susceptible de réussir ce


pari ?

1. Quelle est la nature de votre entreprise en démarrage, ses produits et


services?

2. Quelle est l’expérience passée des fondateurs/gestionnaires au sein


d’entreprises en démarrage ou en expansion?

3. Y a-t-il des consultants ou employés impliqués en recherche et


développement au projet?

4. Quels sont (ou croyez-vous être) vos besoins juridiques à ce stade-ci


(conventions de service et/ou conventions d’emploi et de propriété
intellectuelle, conditions d’utilisation de site internet ou de politique de vie
privée, incorporation et organisation des livres de procès-verbaux,
maintenance annuelle, conventions d’actionnaires, documents de financement,
droit des valeurs mobilières, planification fiscales, crédits d’impôt pour la
recherche et le développement, marques de commerce, brevets, etc.)?

5. À quoi ressemblent vos flux de trésorerie? Avez-vous déjà obtenu du


financement? Si oui, pour quel montant, et quel est le type de financement que
avez-vous reçu (dette, équité) et combien d’investisseurs avez-vous? Si non,
combien espérez-vous lever en financement et avez-vous présentement des
discussions avec des investisseurs? BHF Questionnaire « Startup » –
printemps 2014 (3)

6. Avez-vous choisi vos comptables et conseillers fiscaux?

7. Combien avez-vous budgété pour vos besoins légaux?

8. Comment avez-vous entendu parler de blue HF?


1/Quel est le projet de votre startup ?

2/quelle est la valeur ajouté de votre startup et pour quelle cible ?

3/quel est le positionnement de votre startup par rapport à la concurrence et comment


parvient-elle à se distinguer ?

5/quelle est l’équipe impliquée pour obtenir ces résultats ?

6/quel est votre motivation ?

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