Galia Emball PDF
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Nous les remercions vivement pour leur contribution aux travaux de GALIA.
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SOMMAIRE
Première partie
1 Contexte .................................................................................................................. 6
4 Définitions ................................................................................................................ 7
Deuxième partie
1 Modes de fonctionnement existants ........................................................................ 9
2.2 Principe n°2 : l’emballage est un élément associé à un flux de pièce ............................. 11
Troisième partie
1 Modes de fonctionnement recommandés ............................................................. 13
1.2.1 Incidence du cycle de vie produit sur la gestion des emballages ................................................. 13
-3-
1.2.2 Processus à mettre en oeuvre ................................................................................................ 14
Entité de base....................................................................................................................................... 25
-4-
2.7 Mesure de performance ................................................................................................. 36
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PREMIERE PARTIE
Introduction
1 Contexte
La gestion des emballages durables est un processus clé de la gestion globale de la chaîne
logistique, dont la plupart des intervenants sur cette chaîne constatent qu’il n’est pas
véritablement maîtrisé.
perturbation des flux par modification des conditions logistiques négociées (type
d’emballage, quantité par emballage)
écarts d’inventaires
Des travaux pour améliorer cette situation et définir des principes, voire des solutions de gestion
des emballages durables, ont été engagés depuis longtemps par :
D’autres travaux, plus spécifiques, ont été également menés sur la gestion des containeurs pour
roues et pour pneumatiques. Cette gestion semble « globalement » satisfaisante, mais le nombre
d’intervenants dans la chaîne est très faible et les enseignements tirés ne peuvent pas être
généralisés à l’ensemble des flux d’emballages.
Il faut malheureusement constater que les recommandations GED 1 et GED 2 ne constituent pas
des cahiers des charges sur lesquels bâtir une ou des organisations fiables et reconnues par
tous. Aucune société ne semble s’être appuyée sur ces recommandations pour construire sa
solution.
Les constructeurs français, conscients de cette lacune d’organisation, ont engagé chacun un
projet de « re-engineering » de leur système de gestion d’emballages. Quelques fournisseurs,
peu nombreux, ont défini une politique de gestion des emballages durables, mais la majorité
reste dépendante des politiques et des solutions de leurs clients. Or ces systèmes sont très
variés et très différents selon les clients.
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Chaque partenaire, client et fournisseur, devrait avoir une application ou un module de gestion
informatisée des emballages durables. Tout ou partie de ces applications devrait être partagée
entre les partenaires afin qu’ils aient la même information..
2 Objet de la recommandation
L’objectif de la recommandation est double :
2. au protocole logistique
4 Définitions
Dans ce document, nous utiliserons les notions suivantes :
Le client : Le client est généralement le donneur d’ordres. Il exprime des besoins de produits à
un fournisseur qui doit les lui livrer dans un emballage durable prédéterminé.
Le fournisseur : Le fournisseur reçoit les expressions de besoins en produits finis de son client.
Il est généralement responsable de leur conditionnement, de leur expédition et il veille au respect
des conditions logistiques qui régissent la relation client – fournisseur.
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La boucle logistique : La boucle logistique est le parcours que suit un emballage, du
fournisseur vers un client, et du client vers le fournisseur, via éventuellement un ou plusieurs
prestataires logistiques. La boucle peut être « ouverte » : c’est la gestion en pool ; ou « fermée »
: c’est la gestion en flux dédiés.
L’unité de conditionnement (UC) : emballage qui ne contient qu’une seule référence de pièces.
L’accessoire : Un accessoire est un équipement qui peut être utilisé avec les emballages tels
que : couvercle, intercalaire, palette, coiffe de charge palettisée...
Note : par la suite le terme Emballage sera utilisé pour les emballages et les accessoires
Palette
Coiffe
Accessoires
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DEUXIÈME PARTIE
Principes Généraux
1 Modes de fonctionnement existants
la gestion en « flux dédiés », entre deux sites l’un client et l’autre fournisseur, avec ou
sans prestataire intermédiaire,
Ce mode de gestion peut être pratiqué « à vue », mais cette technique ne permet pas une
visibilité globale sur l’ensemble de la boucle..
En cas de sous estimation des besoins, ce mode de gestion est plus contraignant car les
emballages ne sont pas polyvalents. Les ajustements de stock ne peuvent se faire que
suite à inventaire. Les ajustements de dotation dans chaque boucle sont plus difficiles à
mettre en œuvre.
la gestion en « pool », entre l’ensemble des sites clients et fournisseurs, avec les
prestataires intermédiaires.
C’est en général le client qui choisit le ou les systèmes de gestion qu’il veut utiliser.
Un même client peut utiliser plusieurs systèmes en fonction des situations (type de produit, statut
ou destination du produit - présérie, série, rechange, etc. -, distance, mode de transport,…).
Le système de gestion adopté pour un flux donné est fonction de la catégorie de l’emballage
concerné, spécifique ou standard :
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2. la gestion en « pool » ne concerne, sauf cas très particulier, que des emballages
standard.
Le type d’emballage n’est pas un facteur discriminant, car on trouve tous les types
(plastique, métal, bois) dans tous les systèmes.
La propriété des emballages n’est pas non plus un facteur caractéristique d’un système de
gestion.
Les règles de dotation et de mise à disposition sont des paramètres essentiels dans la gestion
des emballages durables.
Les systèmes de gestion analysés recouvrent une certaine variété de conditions de mise à
disposition. Ce peut être :
2. la gratuité jusqu’à un certain seuil de dotation, et, au-delà, l’utilisateur supporte les
coûts de mise à disposition et/ou de location ;
Le calcul des besoins est fait par le client et/ou par le fournisseur :
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Le calcul du fournisseur lui permet d’évaluer ses besoins réels en fonction :
de ses contraintes propres (utilisation de l’emballage pour les en-cours, production par
campagne, niveau de stocks visé, etc.)
Si le fournisseur constate un besoin complémentaire, celui-ci doit être validé, sinon des ruptures
peuvent apparaître. Les principales difficultés rencontrées proviennent de l’impossibilité pour les
utilisateurs de procéder à ces ajustements.
Certains flux « dédiés » sont gérés « à vue ». Ceci implique de réaliser régulièrement des
inventaires afin de réajuster les stocks et vérifier que la dotation est toujours en place.
Il n’y a pas un système de gestion à privilégier, mais des systèmes à utiliser en fonction des
situations.
L’emballage est une caractéristique du produit fini, définie entre les partenaires et contenue dans
le protocole logistique. Il doit faire l’objet d’un calcul des besoins, avec les mêmes règles et les
mêmes informations que pour les autres composants (programme véhicules par exemple).
Les besoins d’emballages doivent être calculés par chaque partenaire, client ou gestionnaire et
fournisseur. En cas de dotation par le client, les conditions d’ « ajustement » au besoin réel
doivent être définies dans le protocole logistique mis en place entre les partenaires.
Les mouvements et niveaux de stocks doivent être gérés informatiquement. Des dispositifs
permettant d’atteindre une fiabilité 100% des données ainsi gérées, doivent être mis en œuvre.
Les partenaires doivent « partager » les informations concernant les mouvements et les stocks
d’emballages durables. Elles doivent être mises à jour à une fréquence adaptée au flux.
Toutefois, une fréquence quotidienne est un minimum recommandé. L’échange d’informations
doit se faire en privilégiant les standards développés par GALIA. En cas d’insuffisance de ces
standards, GALIA devra les modifier ou en développer de nouveaux pour supporter le processus
de gestion des emballages durables.
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2.6 Principe n°6 : responsabilisation des acteurs
La qualité de gestion des emballages durables de chacun des acteurs devra être évaluée. Les
dysfonctionnements pourront faire l’objet de pénalités, y compris financières.
Plusieurs modes de mise à disposition sont en vigueur : location, consignation, achat/vente, prêt
à usage,… La gratuité totale n’est pas la plus responsabilisante.
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TROISIEME PARTIE
1.1 Buts
standardiser les principes de base des modes de fonctionnement, notamment ceux qui
concernent la relation gestionnaire – utilisateur d’emballages.
Dans le cadre d’un projet véhicule ou organe, les emballages sont étudiés en
collaboration par le client et le fournisseur.
La logistique, entre les deux partenaires, est décrite et formalisée sur des documents* co-
signés par le fournisseur et le client (Achats, Ingénierie, Usine, fonction logistique
centrale) et tout tiers acteur, incluant le volet « emballages durables » : flux physiques,
Durée de rotation, fréquence de livraison du vide, conditions d’utilisation,… (*ex :
protocole logistique, gammes de conditionnement, description des conditions logistiques
et contrat de prêt à usage, …).
En général, le client investit dans les emballages et les fait livrer au fournisseur (neufs ou
pas) pour la première dotation.
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Cette dernière est connue du fournisseur qui peut alors la comparer avec ses propres
informations et agir en conséquence.
Un besoin exceptionnel peut être mis en place physiquement dans une boucle logistique
et dans son outil de gestion par le gestionnaire après accord entre un client et un
fournisseur pour une période définie. Il est exprimé en quantité ou en nombre de jours
d’emballages supplémentaires et pris en compte dans le calcul des besoins.
Chaque site utilisateur d’emballages durables met en œuvre une organisation interne lui
permettant de déclarer tous ses mouvements d’emballages en E/S afin d’en déduire son
stock, et d’assurer la fiabilité des données ainsi gérées.
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1.2.2.1.2 Pilotage de la livraison des emballages vides
Le gestionnaire du parc d’emballages doit piloter la livraison des emballages vides. Il met en
oeuvre les moyens pour que chaque site fournisseur ait en permanence à sa disposition la
quantité minimale d’emballages jugée nécessaire pour que le contrat de livraison des produits
puisse s’exécuter selon les clauses prévues.
Ces six processus de base sont ramenés dans la suite de la recommandation à trois
problématiques principales :
Aux processus de base définis plus haut, sont rattachés trois processus « connexes » :
La mesure de performance.
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1.2.2.3 Inventaires
Dans les différents points de la boucle logistique, des inventaires peuvent être réalisés
ponctuellement ou de façon programmée. Ils sont réalisés dans chacun des périmètres
par les responsables concernés (client, prestataire(s), fournisseur).
Le propriétaire des emballages peut diligenter des audits pour contrôle physique des
stocks.
Dans l’exemple présenté, le fournisseur est censé détenir 300 emballages d’un type
donné. Le stock théorique se décompose comme suit : 100 appartiennent au fournisseur
lui-même, 100 appartiennent au client 1 et 100 au client 2. Après inventaire, on ne
dénombre que 270 contenants. 30 sont donc manquants, ce qui représente 10% du stock
théorique. Le fournisseur assume donc une perte de 10% sur le stock théorique
d’emballages dont il est propriétaire. Ses clients supportent conjointement 10% sur
l’ensemble du stock théorique de propriété « client », soit 20 emballages. Le relevé des
flux montre que le client 2 représente 75% du volume d’activité du fournisseur contre 25%
pour le client 1. La perte globale imputable au stock de propriété « client » se répartit
donc selon cette nouvelle clef. Le stock du client 1 supporte donc 25% de l’écart
d’inventaire « client », soit 5 contenants et le client 2 75%, soit 15 contenants.
La régularisation est à réaliser par le gestionnaire et peut faire l’objet d’une pénalité
financière couvrant la perte des emballages manquant à l’issue du processus d’inventaire.
Des inventaires ponctuels ou réguliers sur les emballages durables peuvent être
demandés au fournisseur par le gestionnaire.
Tout emballage défectueux détenu par le fournisseur doit être identifié, déclaré
indisponible et retourné au gestionnaire suivant ses instructions. Le fournisseur doit
impérativement déclarer le mouvement de sortie correspondant.
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Responsabilité de la propreté :
Des audits peuvent être réalisés chez les fournisseurs pour contrôler la bonne utilisation
des emballages ainsi que la conformité de leur stock physique avec le stock théorique
connu par le gestionnaire. Les écarts constatés peuvent faire l’objet d’une facturation
après analyse de la situation.
La performance des fournisseurs dans la gestion des emballages durables pourra être
prise en compte dans la cotation des fournisseurs en collaboration avec les achats.
Le schéma ci-dessous en définit le périmètre dans les phases Série et Fin de Série.
Calculer le
besoin pièces
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La phase Projet n’est pas décrite ici. Elle comprend le choix de l’emballage pour une référence
donnée et la détermination de la dotation initiale.
2.2.1 But
Le but de cette recommandation est d’harmoniser les modes de calcul et de synchroniser les
processus de détermination des besoins en emballages durables, quel que soit le mode de mise
à disposition.
Durée de rotation (DR) : La durée de rotation d’un emballage, exprimée en jours, correspond au
temps théorique nécessaire pour qu’il parcoure la totalité de la boucle logistique dans des
conditions normales de fonctionnement.
ou encore :
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prises d’avances, écarts calendaires, stocks de sécurité exceptionnels. Ce besoin est négocié
entre les acteurs concernés de la boucle logistique et n’est valable que pour une période définie.
Il pourra être exprimé sous la forme d’une quantité d’emballages ou d’un complément de CMJ
pour une période (date début + durée ou date début + date fin).
D’ENTREE
Durée de rotation Contrat de prêt à usage par site Documents en ligne B2B
CMJ client / période CMJ produits finis sur périodes Visualisation de la CMJ client
identiques en B2B
Besoin exceptionnel Support écrit (E-mail, fax, Entrée saisie en ligne B2B
courrier) entrée en saisie
manuelle
DE SORTIE
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2.3 Suivi des mouvements
2.3.1 Buts
2.3.2 Définitions
Type de flux : tous les transferts d’emballages (plein, vide, à réparer,…) sont pris en
compte.
sans correction, les données transmises par l’expéditeur sont considérées comme
bonnes, dans le cas contraire la correction fait foi.
L’objectif est que les flux d’emballages vides soient suivis de la même manière que les flux
d‘emballages pleins, à savoir par une impression de BL et l’émission d’un message EDI.
Une information de correction en réception pourra donner lieu à l’émission d’un message EDI.
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Processus
Corrections en
Entité Réceptionner réception
les
réceptrice Emballages
AVIEXP ou
données conformes Mettre à jour
Stocks
Gestionnaire Les stocks
e Gestionnaire
m
f or s Emballages
n
C
e
co l l ag
ib
le
n
C
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tio mb
:S
or
P o nu
A
EX ’inf nte
io
l’attente du déploiement de
C
I
n
flu son
a Cible : AVIEXP et BL
Dans l’immédiat : B2B ET BL
Entité A Entité B
Cible : STOACT
Rien dans l’immédiat
Déclaration de vides
Correction réception en B2B Correction réception en STOACT
Déclaration B2B parallèle des accessoires et palettes dans l’attente du déploiement
de l’AVIEXP
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2.3.3.2 Processus cible pour les emballages pleins
La recommandation de GALIA est d’utiliser un seul message EDI pour véhiculer les informations
« Pièces » et les informations « Emballages », comprenant le contenant, la palette et les
accessoires s’ils existent.
Le choix de GALIA s’est porté sur le message AVIEXP, déjà mis en œuvre par la majorité des
partenaires.
L’objectif de gestion des emballages durables à partir des informations contenues dans l’AVIEXP
entraîne une légère modification de celui-ci (voir le chapitre Echange de Données Informatisé).
Processus
FLUX DE PIECES
Entité Envoyer
AVIEXP
expéditrice AVIEXP & BL
Corrections en
Entité Réceptionner réception
Pièces et
réceptrice Emballages
AVIEXP ou
données conformes Stocks
Mettre à jour
Gestionnaire Les stocks
Gestionnaire
Emballages Déclaration B2B parallèle des
accessoires et palettes dans
l’attente du nouvel AVIEXP
AVIEXP
Correction B2B
AVIEXP
Fournisseur Client
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2.3.3.3 Données d’expédition
En-tête
o Site expéditeur
Lignes
o Quantité expédiée
o Numéro de commande*
o Gestionnaire*
* données facultatives
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O Quantité expédiée AVIEXP / BL actuels AVIEXP / BL modifiés
NB :
Le gestionnaire transmet à l’expéditeur des emballages vides des ordres et des prévisions
d’expédition. Il transmet ces mêmes informations au destinataire. Ce processus s’applique aussi
bien au cas d’une expédition d’un client vers un fournisseur, qu’au cas d’un rééquilibrage de
stock entre différents sites d’un même client ou d’un même fournisseur.
N° d’ordre
Site expéditeur
Site destinataire
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Quantité à expédier
2.4.1 Buts
Avoir une connaissance complète, fiable et instantanée des stocks d’emballages dans la
chaîne logistique,
2.4.2 Définitions
Entité de base
Sortie
Stock
Entrée
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Les relations entre entités se matérialisent par des mouvements d’emballages
Le modèle comprend quatre points
de contrôle :
En Cours
EA = Expédition Entité A
RA = Réception Entité A
EA RB
EB = Expédition Entité B
Mouvements RB = Réception Entité B
Entre Sortie du site expéditeur et Entrée dans le site destinataire, les emballages sont gérés dans
un encours de transport ou de transit
Entité A
Sortie
Entrée
Entité D
Sortie
Entrée
Entité B
Sortie
Entrée
Entité E
Sortie
Entité C Entrée
Entrée
Dans ce cas, les emballages peuvent sortir des boucles élémentaires pour circuler sur des flux
plus complexes mettant en relation plusieurs sites clients et fournisseurs.
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2.4.3 Caractérisation d’un stock
Périmètre
Quantité
Propriétaire
Nota : Le « statut » des emballages (plein / vide) pourra si nécessaire être géré par les systèmes
internes des utilisateurs.
o un stock initial
o des mouvements d’entrée et de sortie entre une date et heure initiale et une date
et heure finale.
NB : voir lien avec le remboursement d’un site client pour le compte d’un autre
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2.4.5 Inventaire
L’inventaire général qui vise à dénombrer le nombre total d’emballages présents dans le
réseau logistique d’un gestionnaire (sites clients, sites fournisseurs, usines, prestataires
de stockage, en-cours transport). La procédure d’inventaire est fixée par le gestionnaire
qui coordonne l’opération et centralise les résultats. Les résultats permettent de mettre à
jour les stocks et les actifs comptables correspondants.
L’inventaire ponctuel qui vise à recaler les stocks d’emballages d’un périmètre donné (voir
définition) suite à une dérive constatée dans le processus de gestion courant. Il prend un
caractère obligatoire sur demande du gestionnaire, mais peut-être entrepris de manière
autonome par le fournisseur. Dans tous les cas, les résultats doivent être communiqués
au gestionnaire qui procédera à la régularisation des compteurs.
2.4.6 Données
Points de contrôle
Périmètres de stocks
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DONNEE ORIGINE PROVISOIRE ORIGINE CIBLE
Données Emballages
Stocks
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2.5 Echanges de Données Informatisés
2.5.1 Buts
Périmètre : il n’est prévu dans les échanges que les mouvements et pas de situation de stock.
Expédition de vides
Réception de vides
Contenant seul
Accessoire seul
Remarque : en cas de livraison en kit tous les mouvements doivent être exprimés en kit (vides).
Le message AVIEXP actuel V5.1 permet de traiter les mouvements sur les contenants, les
accessoires (coiffes, palettes, intercalaires) et les emballages vides, moyennant une légère
modification, qui concerne l'interface entre l'application ERP et le traducteur de l'expéditeur
d'emballages pleins (fichier pivot et mapping) et celle du réceptionnaire des emballages, et non
pas le message AVIEXP lui-même.
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Bien entendu, l'application ERP devra être revue en priorité, afin de gérer toutes les références
d'emballages nécessaires à la constitution d'un message complet.
De plus l’interface applicative doit être revue, le fichier pivot devant disposer de toutes les
références d’emballages nécessaires.
Exemple:
- Lit n°1: 800 pièces de P001 dans 8 boites type B001 + 1 boite B001 vide pour compléter
le lit.
- Lit n°3: 300 pièces de P003 dans 2 boites type B003 (200 pièces dans une boite et
seulement 100 dans l’autre).
- Les 15 boites sont montées sur une palette M01 avec un couvercle M02.
P002 - 4 boites.
P003 - 2 boites.
PCI+17’
GIR+3+00003:ML’
GIR+3+00004:ML’
GIR+3+00005:ML’
GIR+3+00006:ML’
GIR+3+00007:ML’
GIR+3+00008:ML’
GIR+3+00009:ML’
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LIN+++P001:IN’ Pièce 1
QTY+52:0:PCE’ Boite vide : qté à zéro, pas de boucle PCI (pas d’étiquette) et pas de boucle LIN
PCI+17’
GIR+3+00011:ML’
GIR+3+00012:ML’
GIR+3+00013:ML’
LIN+++P002:IN’ Pièce 2
PCI+17’
LIN+++P003:IN’ Pièce 3
PCI+17’
LIN+++P003:IN’ Pièce 3
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QTY+12:100:PCE’ Quantité livrée
Remarques :
- Un client qui ne voudrait pas modifier son applicatif pourra facilement filtrer le futur
AVIEXP pour ne prendre en compte que les articles produits finis.
- Un fournisseur qui ne voudrait pas modifier son applicatif n’aura aucune modification à
effectuer.
Ce message, qui vient d'être validé au niveau européen, couvre deux processus d'expédition:
"Article driven," et "Package driven".
Il peut, par conséquent, être considéré comme le message cible pour la gestion des emballages
durables, mais son utilisation n'est pas strictement indispensable. Elle pourra avoir lieu dans le
cadre d'une migration vers le Global Despatch rendue nécessaire pour d'autres raisons.
Le standard GALIA IAE3 ( image papier de l'AVIEXP) devra être modifié pour faire apparaître
toutes les informations d’emballages durables.
IMMEDIAT CIBLE
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Réception d’emballages vides Saisie manuelle / B2B B2B
2.6.2 Buts
Mettre les systèmes (processus et outil) de gestion des emballages sous contrôle pour
détecter les anomalies avérées ou probables et en informer les intervenants de la chaîne
logistique,
2.6.3 Définitions
Alerte : Une alerte est une information échangée entre des partenaires, l’un émetteur, les autres
récepteurs, dans le but d’éviter une rupture ou de résoudre un problème dans l’exécution des
mouvements.
Elle doit déclencher une ou des actions de la part des partenaires (émetteur et récepteurs) et
déclencher un processus de suivi de ces actions.
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Le stock physique connu est inférieur à un seuil défini en fonction de la dotation
théorique qui lui est allouée. Cette alerte doit se mesurer à un instant t (en fin de
journée par exemple).
Ecart en référence et/ou quantité, pour une date ou période donnée, entre le besoin
du fournisseur et la quantité que le gestionnaire a prévu de lui expédier en fonction
des quantités disponibles.
L’ordre d’expédition des vides n’a pas été pleinement respecté en date/heure
d’expédition, en référence d’emballage ou en quantité d’emballages.
Le non respect d’un ordre d’expédition doit être signalé au fournisseur afin de se
mettre d’accord sur les mesures à prendre.
7. Anomalie à la réception
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Sur-stock sur un site Gestionnaire Obligatoire :Site concerné
fournisseur ou client Optionnel selon gravité :
Site(s) client(s) ou
fournisseur(s) concerné(s)
2.7.2 Buts
Obtenir les meilleurs résultats QCD possibles sur l’ensemble de la chaîne logistique
2.7.3 Indicateurs
Respect de la dotation :
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o Niveaux de consolidation possibles : par référence d’emballages, pour les sites
fournisseurs, pour les sites clients, par COFOR et par période.
o Formule: Couple (quantité reçue, date reçue) / Couple (quantité annoncée, date
annoncée) = Tx (%)
o Unité élémentaire : référence emballage, pour un site, pour une période (entre
deux inventaires).
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o Formule 1: Ecart d’inventaire / Stock théorique = Tx (%)
o Les pertes sont toutes de responsabilité fournisseur. Les ventilations des pertes
d’actifs se font au moyen du calcul ci-dessus
Conformité CMJ :
3.1 Buts
Les échanges de données informatisés (EDI) ne permettent pas à eux seuls un processus de
gestion collaboratif. Pour partager réellement des informations de suivi de mouvements et de
stocks, nous recommandons la mise en œuvre d’une application B2B (accessible par Internet)
partagée entre les différents acteurs de la Supply Chain automobile.
L’objectif d’une telle application est de fournir, à chaque instant, l’information la plus fraîche
possible.
Les processus à couvrir par une application B2B de gestion des emballages durables
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Les données gérées par l’application
Pour permettre à chaque partenaire d’utiliser l’application de son choix, les différentes
applications B2B de gestion des emballages durables devront être interopérables et satisfaire,
par conséquent, aux spécifications de la recommandation Odette en cours d’élaboration. En
attendant, les acteurs devront utiliser l’application choisie par le gestionnaire concerné.
o Saisie,
o Transferts de fichiers,
o EDI.
Standardisation :
Comme indiqué au chapitre 2.2 « Expression des besoins », chaque partenaire doit faire un
calcul des besoins, pour chaque « boucle logistique » de son périmètre.. C’est le calcul du client
qui fait référence et c’est donc à celui-ci d’alimenter l’application B2B en données
correspondantes.
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L’application B2B devra gérer les ordres et les prévisions d’expédition pour les différentes
boucles logistiques, pour chaque couple « site client- site fournisseur ».
L’application devra pouvoir délivrer un historique de tous les mouvements d’emballages vides et
pleins pour chaque couple « site client – site fournisseur » et pour chaque type d’emballages et
d’accessoires (palette, coiffe, etc.).
Des consolidations par client et / ou par fournisseur devront être accessibles en ligne.
L’application B2B devra pouvoir délivrer une situation instantanée des stocks d’emballages par
type et par localisation géographique (entité).
La situation de stock pour un ou des types d’emballages donnés, à une date choisie dans le
passé, devra pouvoir être calculée par l’application.
L’archivage des résultats en fin de période (à définir, par exemple fin de mois) doit être éffectué
et disponible. Il doit permettre d’identifier des écarts entre un résultat fin de mois et un calcul
éffectué à partir d’un historique des mouvements entre la date du jour et la fin de mois
précédente.
Suivant les conditions de mise à disposition définies entre les partenaires, certains coûts pourront
être supportés et facturés à l’un ou l’autre des acteurs :
Mise à disposition ;
Location ;
Stock excédentaire ;
Perte d’emballages ;
Reconditionnement ;
Etc.
Pour chaque relation client - fournisseur et pour chaque type de coût une comptabilité devra
pouvoir être tenue dans l’application B2B. Des consolidations par compte client et/ou compte
fournisseur devront pouvoir être réalisées.
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3.4 Fonctionnalités attendues
DE SORTIE
DE SORTIE
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l’échange automatique doit
Gestionnaire Saisie
mettre à jour manuellement
(vide)
Fichier
Saisie
Fichier
Saisie
Saisie
Saisie
TR : temps réel ou mise à jour avec fréquence minimale de 1 fois par jour.
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Nota :
Les règles d’historisation doivent être définies pour chacune des données,
3.6 Workflow
Les alertes / modifications de données pourront provoquer l’envoi de mails aux utilisateurs
concernés
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