Cours Inaugural
Cours Inaugural
Cours Inaugural
Unité d’apprentissage 1
La Poésie négro-africaine
Problèmes d’aujourd’hui
- Le travail
Unité d’apprentissage 2
Problèmes d’aujourd’hui
- Le Pouvoir
Unité d’apprentissage 3
- L’entretien d’embauche
- Le Théâtre négro-africain
- Le Théâtre français du XXème siècle : Albert Camus, J. Paul Sartre
Problème d’aujourd’hui
- Culture et Civilisation
- Le Terrorisme
BIBLIOGRAPHIE
Histoire de la Littérature et des idées en France du XXème Siècle, Hatier
Candide, Voltaire
LINGUISTIQUE
Présentation du programme de l’année
La Transcription phonétique
Discipline : Français
Manifestations :
Ressources éducatives :
Humaines : professeur/élèves
Matérielles : texte, tableau, craie
Stratégie d’animation
Travaux individuels/sous-groupes
Mise en commun des travaux
La pré-évaluation :
1.
Les Activités :
Consigne :
1. Système d’énonciation :
Indices d’énonciations :
Indices spatio-temporels :
la disposition spatiale : poème composé de 4 strophes de 6 vers chacune. Les 2
derniers vers de chaque strophe constituent un refrain répété 4 fois. Chaque
strophe est construite sur un plan identique.
Imparfait : « venait » (vers 4) : il sert à rappeler les faits passés. Le poète évoque le
souvenir de son expérience personnelles de la vie de couple (querelles d’amoureux,
faisant alterner chagrin des disputes et le bonheur de la réconciliation).
Dans le 2ème vers du refrain, les deux verbes à l’indicatif expriment une certitude : le
poète fait un constat chargé de tristesse.
2ème strophe : l’Impératif présent (restons) ‘’face à face’’ : prouve la volonté du poète
d’éterniser l’amour.
3ème strophe : « s’en va » exprime une réalité, une certitude exprimée avec une grande
tristesse
« je demeure » pour clore le poème est un présent d’actualité. Le poète fait un constat
désespéré : il demeure seul avec sa souffrance
1. A partir des indices relevés, dégage deux thèmes principaux dans ce texte et justifie-
les
2. Mets en commun les productions et restituez-en la synthèse
Synthèse générale :
La poétique de G. Apollinaire :
Il rénove l’expression poétique : « le rythme même et la coupe des vers, voilà la
véritable poésie ». Il supprime toute ponctuation ; il allie les vers au dessin et invente les
calligrammes « la Colombe poignardée et le jet d’eau », « soleil cou coupé ». Apollinaire
oriente la poésie vers de voies inexplorées et s’affirme comme précurseur du
Surréalisme.
Dans Jocelyn (Episode des « Laboureurs »), Lamartine écrit : « O travail, sainte lois du
monde » et V. Hugo dans « Fonction du poète » renchérit :
« Dieu, le veut dans les temps contraire/ Chacun travail et chacun sert »
« Eh bien, par ta faute, le sol est maintenant maudit. Tu auras beaucoup de peines à en tirer ta
nourriture pendant toute ta vie ; il produira pour toi, épines et chardons. Tu devras mangé ce
qui pousse dans les champs ; tu gagnera ton pain à la sueur de ton front jusqu’à ce que tu
retourne à la terre. Car tu es fait de poussière et tu retourneras à la poussière »
Le travail est considéré donc comme l’essence de l’homme. L’homme est un être de besoins
et, les besoins sont des matières de subsistance : les premiers besoins satisfaits, engendrent de
nouveaux besoins. L’homme ne peut satisfaire ses besoins qu’en ‘’s’appropriant de la nature
(la rendre propre en la travaillant, en la transformant, en l’humanisant et en la mettant au
service de l’homme pour son développement).
Cette œuvre est une œuvre sociale collective. Cependant, c’est à ce niveau qu’il faut chercher
l’aliénation :
Le mot travail vient du latin « tripalum », un instrument de torture (appareil a trois pieux qui
sert à ferrer les chevaux rétifs). Ce sens se retrouve encore dans les expressions comme
« femme en travail », « travailler son adversaire au flanc » ou « travailler un suspect ».
Dans l’antiquité, le travail avait deux sens : « labor » (peine de l’homme) et « opus » (œuvre
créatrice. A Athènes, comme à Rome, les citoyens ne travaillaient pas. Ce sont les esclaves
qui faisaient les travaux manuels et même exerçaient les professions d’Intendant (faire des
courses, des commissions), des précepteurs ou des Médecins. Les citoyens n’avaient qu’une
activité pour quelque uns d’entres eux qui se limitait à peu près à la profession d’avocat,
d’hommes politiques, d’écrivain etc.
En France, jusqu’à la révolution française, le travail est interdit à la Noblesse sous peine de
dérogeance. Elle peut seulement entrer dans l’armée ou dans l’Eglise.
NB. Travailler est une grande valeur pour l’homme. Dans la société, chaque individu se
définit par son travail. Il permet à l’homme d’être libre et à la société d’avancer. Le travail
socialise l’homme, favorise l’union et la cohésion sociale.