Cours de Philo Terminale
Cours de Philo Terminale
Cours de Philo Terminale
INTRODUCTION GENERALE
La libert est lune des aspirations ultime de lhomme. Etre le sujet
captif de personne ny daucune autre chose est le pouvoir dagir sans
contrainte extrieur voil en effet ce quoi aspire lhomme au plus
profond de son tre.
Et pourtant, laction de lhomme semble tre prisonnire quil veuille
ou non, dnorme contrainte est pesanteur.
Partout, lhomme est dans les faits a dit Jean Jacques Rousseau
(1712-1778), de sorte on peut lgitimement sinterroger sur
leffectivit de son aspiration la libert.
Do la question de savoir : Lhomme peut-il relever le dfi dune
existence libre ?
Autrement dit est-il possible lhomme de parvenir la libert en
dpit des contraintes et autres obstacles qui semblent lui interdit
laccs.
Cest la lumire de trois (03) hypothses de contrainte que nous
tenterons de rponde cette question :
La nature psychique de lhomme
La socit
Dieu et religion
Problme 1 :
POSSIBLE ?
LA
CONNAISANCE
DE
LHOMME
EST-ELLE
1
Introduction
Nous avons gnralement tendance rgler brutalement lorsquon
nous assimile par exemple un mouton un chien ou un cafard. Si
lhomme refuse cette comparaison. Cest fondamentalement parce
quil estime tre, bien plus quun simple corps, quune ralit
psychique hors du commun.
Que faut-il entendre par l et cela est-il seulement vraie ? Par ailleurs
quel incident peut avoir notre nature psychique sur notre libert ?
I-
les rves, les lapsus, les oublis, les tics, les phobies, les psychoses, les
nvroses, . dont les origines, nous sont pour lessentielle inconnue
ou tranger. Si ces phnomnes sont des ralits et pour Freud ils le
sont dautant plus que dit-il Cest par eux que lon trahit ses secrets
les plus intimes , cest que linconscient existe ncessairement.
Linconscient est mme pour lui la force psychique la plus active du
psychisme car crit-il Linconscient est le psychisme lui-mme et son
essentielle ralit .
Pour comprendre cela il faut se rfrer sa deuxime reprsentation
qui subdivise le psychisme en trois (03) diffrents lieux ou instances :
le a (das Es), le Sur-moi (das berich) et le moi (das Ich).
- Le a : inconscient, est le rservoir des instincts fondamentaux aussi
appel pulsion (linstinct de vie, de conscration, sexuelle). Cest un
lieu de violence et de contradiction o les instincts exigent satisfaction
immdiate. On dit alors que le c est rgit par les principes du plaisir.
- Le sur-moi : inconscient lui aussi, il se constitue par intriorisation
des interdits moraux et sociaux (les totems, les tabous) pour cette
raison : il est linstance de la censure qui refoule les dsirs inconscients
venant du a si ceux-ci menacent lquilibre du moi ou les laissent
passer en les sublimant le plus souvent sil contribue la construction
du sujet.
- Le moi : conscient et obissant aux principes de ralit se rvle
tre le rsultat des intrts conflictuels du a qui veut et du surmoi
qui intervient.
De cette reprsentation, on comprend que lessentiel de notre activit
psychique et inconscient et que lhomme qui cest pourtant dfini
comme lexpression mme du moi apparait comme faonner par des
forces puissantes inconnues de lui si cela est vrai, la libert ne sen
trouve-t-elle pas ainsi compromise ?
II-
LA SOCIETE
LHOMME
COMME
OBSTACLE
LA
LIBERTE
DE
Notons enfin quau nom dune certaine raison dEtat, des abus sont
commis et arbitraire est rige en systme de gouvernement. LEtat
dans cette perspective se donne voir comme le fossoyeur des droits
et des liberts des individus.
Mais est-ce pour autant quil faille considrer lEtat comme un
monstre, lliminer, et par ailleurs autrui comme une prsence
totalement ngative ?
III-
CONCLUSION
La socit avec les passions qui sy dclenchent et ses structures si
coercitive de rglementation et codification de la vie, peu donner
limage dtre un obstacle lmancipa tion de lhomme, ce qui peut
pousser ce dernier rechercher la solitude. Mais, si nous navons en
ralit nulle part o aller par rester dans la socit, cest dire quelle
demeure le lieu privilgi et oblig. Ici cependant, si les passions et les
instincts ne sont pas administrs, elle ferait inluctablement vir la
socit au libertin cest--dire finalement que sil est vrai quil nest
pas bon que lhomme soit seul apparait tout aussi vrai quil y a
libert que celle qui est encadre. Relisons et mditons ce propos
ces paroles de Rousseau extrait du contrat social Il ny a point de
libert sans loi le respect la loi quon sest prescrit est libert
Vrit religieuse est la parole de Dieu adresse aux hommes et qui par
son caractre absolu, simpose de fait eux. Le fidle accepte cette
vrit comme telle par acte de foi, annihilant de ce fait toute
possibilit de sa mise en cause. Ce dogmatisme cest--dire cette
disposition du fidle accroit sa vrification, ni discussion, peut se lire
13
16
CONCLUSION GENERALE
La libert tout point de vue apparat comme une conqute car tant
dobstacle et de contrainte se dressent sur le chemin de lhomme en
qute dautonomie et de plnitude. Loin de constituer cependant des
obstacles insurmontables ces contraintes et pesanteur peuvent tre
dpasses mais la condition que lhomme les acceptent les
intriorises plutt comme moyen de sa libert. Car la libert nest
surement pas celle qui sexprime sur la forme de jouissance sans frein
de nos dsirs et de nos caprices mais plutt celle consent sa
limitation. Cest dire que lhomme croit certainement relve le dfi
dune existence libre.
Mais seulement sil considre les contraintes (ici linconscient autrui,
lEtat et ses lois, Dieu et la religion)
Non pas comme des obstacles fatalement alinant mais plutt comme
des vecteurs possibles de sa libert. Ainsi que laffirme VLADIMIR
JANKEITCH (1903-1985)
Nous sommes dtermins et nous sommes libre partir de nos
dtermination.
PROBLEMATIQUE II :
LHUMAINTE : MYTHE OU
INTRODUCTION GENERALE
En mettant en place depuis la fin de la premire guerre mondiale de
grands ensembles tels que la SDN, lONU, lUNESCO, lOMS, lAIEA
etc.., que veulent ainsi exprimer les hommes ?
Sans doute, veulent-ils dire quau-del des frontires et de diffrences
qui les sparent, ils partagent le mme destin parce que membre de la
mme communaut : lhumanit. Mais, lhistoire mme des hommes,
histoire jalonne de conflits de tous ordres et sans cesse exacerbe
par des volonts imprialistes et des tendances monopolistiques, ne
trahit-elle pas une telle intention ? Autrement dit lhumanit ne serait17
1- Dfinition
18
et
lhistoire
comme
traits
expression
de
la
20
II-
de
lhomme
dans
lhistoire
de
buts. Elle nest que lactivit de lhomme qui pourrait ces propres
objectifs.
Lhistoire na pas de but elle, elle ne saurait exister indpendamment
des hommes encore moins les commander car cest dans la dcision
que lhomme prend chaque jour daffronter les contraintes
conomiques, sociales, politiques et dans la volont de les surmonts
ou non que sclaire ou sassombrit son devenir historique. Autrement
dit quil construit son histoire c'est--dire lhistoire de lhumanit. Son
histoire dautant plus pour Karl Marx Lhistoire ne fait rien. Cest
lhomme, lhomme rel et vivant qui livre tous les combats. Avec
Marx, l'homme est donc au cur du processus historique en tant que
sujet dont le dsir toujours prouv de se raliser. Lhistoire nest donc
le reflet de nos choix qui font de nous non pas de marionnettes ou des
acteurs passifs mais des tres de Projet pour parler comme JeanPaul Sartre c'est--dire des tres qui sont en construction permanente
deux-mmes.
CONCLUSION GENRALE
Parl de lhumanit, cest affirmer quau-del de leur diffrence les
hommes son tous membres de la mme famille, la famille humaine. Si
ce sens du mot humanit souvent a t perverti, cela ne saurait tre
une fatalit dans la mesure o la dignit de lhomme consiste
justement refuser toute domination de toute exploitation
(assujettissement). Si le devenir de lhumanit rside dans ce refus, le
rle de lhomme devient alors dterminant car cest vritablement par
son action qui fera de lhumanit une ralit vivante et non un simple
mythe.
Mais, ce quon appelle mythe nest-il quune simple et improductive
illusion dont lhistoire humaine na que faire ?
25
26
refus
du
mythe
et
raison pour une meilleure connaissance de notre monde. Cest ici que
la relation dialectique mythe et raison prend tact son importance.
III-
29
CONCLUSION
Le mythe na pas pour objet de rpondre un questionnement de type
scientifique. Sa vocation est de plonger dans les temps immmoriaux
pour indiquer des rfres, mobilis des pistes nouvelles et donnes un
lan chaque fois nouveau lhumanit. Le champ du mythe devient
ainsi non celui de lillusion improductive mais celui du possible. Le
mythe est lune des tapes de la difficile ascension de lhumanit vers
la construction dun type de connaissance mieux structur mais aussi
vers un prix conscience plus labore delle-mme. Sil nest pas faux
de dire que lvolution de lhumanit est le fait de la raison, cette
volution est aussi le fruit mythe qui ne cesse de lenfanter ou de la
renfanter. Cest pourquoi dans sa marche vers la connaissance
objective des choses, la raison ne peut faire lconomie du mythe
parce qu la vrit mythe est insparable de lhistoire de lhumanit.
CONCLUSION GENERALE
Lhumanit dans son sens ultime de promotion de lhomme par
lhomme peut paratre un leure au regard des volonts destructives de
plus en plus prononces des hommes. Mais noublions pas que
lhomme reste tout de mme, quil soit lobjet ou le sujet de lhistoire,
un pilier majeur du processus historique. De la sorte, il a toujours la
possibilit de rectifier sa raison parfois dcadente pour faire de son
devenir, un devenir prometteur.
Cest dire que si lon peut dsesprer de lhomme, on peut mais
surtout on doit aussi en espr beaucoup.
Finalement, lhumanit en tant quexpression de notre commun est
peut-tre en mythe. Cest--dire pour beaucoup dentre nous une
illusion. Mais au regard de lanalyse, lhumanit devient un mythe dans
le sens du possible ralisable.
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PROBLEMATIQUE III :
31
34
37
II-
38
Si lart est plus que quiconque celui qui vit de ces rves, cest dire quil
nous faudrait ncessairement partager sa vision du beau si nous
voulons voir notre me enchant.
Enfin lillusion du bonheur par lart vient du risque de son
industrialisation. Cest moins ce que pense le philosophe Allemand
Adorno pour qui lart travestit sa mission ds lors quil devient un
objet de commerce command par les lois du march, celles de loffre
et de la demande. Ceci est prcisment dangereux dans la mesure o :
- Les enjeux esthtiques de lart sont dsormais considrs comme
subsidiaires (secondaires), la recherche de gain tant devenu lultime
enjeu
- La spontanit et linspiration de lartiste sont mises sans tutelle, le
chronogramme de production tant dsormais le plus cruciale.
- La spcificit ou loriginalit de luvre dart est banalis, sa
reproduction industrielle tant plus porteuse de gain
- La libert du consommateur est confisque, la consommation tant
devenu une consommation tlguid ou par procuration. Ainsi le plus
grand danger qui guette lart est son industrialisation car cest par elle
dit Adorno que lart devient un trafique fabuleux du bonheur. Ce
qui est vrai de lart est aussi.
2- Les dangers de la technique et lalination par le travail
Les bienfaits de la technique sont, cest sre, inestimable, cependant
sont dveloppement exponentielle et sa trop grande et trop fort
prsence dans lunivers sociale tendent confirmer lhomme dans un
rle secondaire, ce qui le livre ainsi loisivet et au chmage.
Par ailleurs vue que dans notre technicien Le citadin dont la cour de
sa journe ne fait que quitter une machine pour en trouver une autre
lhomme court le risque den ladopt les rflexes et de transformer
ainsi en homme-machine ou en homme -robot c'est--dire un tre chez
qui motion et sentiment nexiste plus. La sagesse chinoise navertitelle pas dailleurs que celui qui utilise une machine excute
machinalement toutes ces affaires, celui qui agit de la sorte se fait un
cur de machines ?
Lhomme devenu machine, le systme technicien dans lequel il volue
dsormais ne peut ds lors que lui demand dtre aussi disponible ;
aussi performant et aussi efficace que la machine. Pour lhomme cela
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signifie dornavant que les moues besoins satisfaire sont non plus
les siens mais plutt ceux du travail. Consquence, lhomme na plus
le temps de se consacrer lui-mme de se reposer, son temps, sa
force et son nergie tant dsormais consacr au seul besoin de son
travail. Le travail qui tait cens nous ouvrir les portes du bonheur
devient ainsi les facteurs mme de notre destruction car, enferms
dans le cercle infernale boulot dodo boulot , les hommes finissent
frontalement par saliner en ce sens quest explique Marx : le
travail a perdu chez eux toute apparence de manifestation de soi et ne
maintien leur vie quand ltiolant dAprs lidologie Allemand
CONCLUSION
Le bonheur, lhomme le recherche dans toutes ces activits auxquelles
il sadonne. Mais,
porter par sa nature dsireuse celles-ci lui
apparaissent toujours dun got inachev aussi na-t-il de cesser
damliorer ces savoirs. Faire pour souvrir les portes de la flicit. Il
reste cependant que lhomme na pas toujours la maitrise de ces
savoir-faire de sorte que le travail quil est cens faire avancer connait
parfois des tournures malheureuses. Faut-il alors croire avec Albert
Einstein que Tout notre progrs technologique est comme une
hache dans les mains dun criminel ? Quen pensez-vous
CONCLUSION GENERALE
Le progrs nest de loin incite loptimisme, analys de prs cependant ;
il perd en vidence dans la mesure o nos avancs nont pas toujours
positivement servir lhumanit. Ce paradoxe trouve essentiellement
raison dans la perversion de lide de progrs, perversion qui ellemme est lexpression de la raison humaine. Cest tout comme a si
le lamentais Jean Jacques Rousseau Nos mes ne sont corrompues
mesure que nos sciences et nos arts se sont avancs la
perfection Malgr cela le progrs ne devrait avons jamais cess
dtre Lespoir que les choses vont samliorer . Mais peut-tre
faudrait-il pour cela accord plus dimportance la dimension
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LA VERITE PROBLEME DE
CONNAISSANCE : PROBLEME DE
INTRODUCTION GENERALE
Connaitre est une ambition lgitime d lhomme. Ambition qui relev
des projets de conqute de la vrit. Dans cette qute cependant, la
vrit semble tre prise en otage, chacun de nous revendiquent son
monopole, tel laccus ou le tmoin qui jure devant le tribunal dire la
vrit, toute la vrit, rien que la vrit . Et pourtant un tel serment
na presque jamais convaincu quelquun.
Est-ce parce que nous appelons la vrit se donne difficilement
connaitre ou plutt reconnaitre ?
43
DE LIDENTIFICATION DE LA VERITE
45
46
PROBLEME 2 :
INTRODUCTION
Aujourdhui plus que jamais la connaissance scientifique semble stre
impose tous comme la seule doue de valeur, la seule crdible
cause, soutient-on de sa faon rigoureuse et objective saisir le secret
des choses. Cela veut-il dire que la science est seul dtentrice de la
vrit ? Ne prsente-t-elle pas des insuffisances dans la qute de sa
vrit ?
I-
a
b
c
d
, dmontrer que cd = bc
Pour dmontrer cette galit il faut une rgle opratoire qui consiste
rduire les deux fractions au mme dnominateur. Sachant quune
fraction ne change pas de valeur quand on multiplie ces deux termes
par la mme quantit. Il suffit de multiplier les deux termes de la
fraction
a
b
obtient alors
bc
bd
c
d
par b. On
et par suite ad = bc
de
la
vrit
dans
les
sciences
Il faut entendre par science exprimentale les savoirs qui portent sur
lexploration de la nature et usent de lexprimentation. On classe ici la
physique, la chimie la biologie, la gologie. Dans ces sciences
llaboration de la vrit procde dune dmarche exprimentale en
quatre tapes.
- Observation des faits, premire tape est celle o le scientifique
capte par ces sens un phnomne donn. Mais, qui redevient objet
dtude scientifique, un fait polmique. Selon Gaston Bachelard,
que si le phnomne provoquer chez lui des interrogations.
- Lhypothse, seconde tape est celle des suppositions par lesquels
le chercheur tente une explication anticip de ce quil a observ.
- La vrification, ou lexprimentation. Etape essentielle est celle
ou savant travers une srie dexprience cherche confirmer ou
infirmer ces hypothses.
- Lmission de la loi, cest ltape finale celle de la loi explicative du
phnomne observ comme on le voit, le processus de la dcouverte
de la vrit en science exprimentale rpond une dmarche
rigoureuse qui exclut larbitraire, la subjectivit et la peu prs. Elle
veut faire connaitre les choses telles quelles sont et de ce fait
constitue une dmarche qui donne la science la comptence et la
crdibilit ncessaire la recherche de la vrit. Une recherche qui se
fonde sur le va-et-vient permanent de la raison entre la thorie et
lexprience.
C- La science comme
lexprience
dialogue
entre
la
thorie
et
La question quon peut se poser ici est de savoir lequel de ces trois
mathmaticiens dit la vrit. En fait nul ici ne dit plus la vrit que les
autres, car chacune de ces gomtries ne se vrifient que dans un
systme qui lui est propre, axiomatique. Ainsi la preuve de la relativit
de la vrit est ainsi faite en science.
Quant au caractre provisoire de la vrit scientifique, il tient de ce
quune thorie scientifique nest jamais labri contre quune
vrification exprimentable susceptible tout moment de linvalid.
LEpistmologue Karl Popper (1902 1994) parle ce propos de
falsifiabilit pour dire quune thorie scientifique ne peut jamais tre
dfinitivement et absolument vrifie. Cela parce que non seulement
parce que lunivers des phnomnes connus ne cesse de slargie
avec le dveloppement des techniques exprimentales. Mais ainsi
parce que la recherche scientifique nest pas exempte de subjectivit,
les hypothses relevant toujours de la discrtion du chercheur et les
moyens exprimentaux ceux quil aura lui-mme. En consquence, on
peut dire que la vrit sortie de lexprimentation scientifique est
toujours la vrit dun moment, une vrit proviseure.
CONCLUSION
Il est vrai quau vue de ces mthodes et ces rsultats, la science
fascine. Malgr leur rigueur, apparentes, il ne faut cependant pas
croire que les sciences sont accoucheuses de la vrit absolue. Car des
insuffisances existent dans leur dmarche ce qui est parfois
problmatique la crdibilit de leurs rsultats. Cest pourquoi quon ne
saurait dire la science quelle dtient le monopole de la vrit dont le
champ reste manifestement ouvert dautres approches possibles.
CONCLUSION GENERALE
Si la dtention de la vrit, dit on libre et rend heureux, il existe
manifestement beaucoup de difficults apprhender sa matire
vritable. En effet labsence dun critre dfinitif de la vrit qui
consacre ainsi sa relativit, lquivocit de nos langages qui traduit
lincapacit de lhomme exprimer exactement sa pense et ses tats
dme, les limites de la dmarche scientifique qui laissent perplexe,
quant la connaissance de lhomme en tant que sujet moral. Voil
autant de preuves qui justifient les difficults dterminer les
conditions de possibilits de la vrit. Alors, la vrit : problme de
connaissance ou de communication ? Cest peut-tre Goethe qui nous
en donne la meilleure rponse.
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